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LE MAGAZINE DE VOS SALLES ART ET ESSAI du 27 janvier au 2 mars 2010 Tivoli et Lapérouse ALBI Cinémovida APT Cinémovida ARRAS Cinémovida-Palace BÉZIERS Cinémovida-Lido CASTRES Cinémovida CHATEAUROUX Pathé COGNAC Tanneurs DOLE Forum LAON Lido MANOSQUE Clovis SOISSONS www.cinemovida.com I LOVE YOU PHILLIP MORRIS IN THE AIR BRIGHT STAR LIBERTÉ NOUVEAUTÉS, RÉPERTOIRE, JEUNE PUBLIC, DOCUMENTAIRES... TOUS LES FILMS ART ET ESSAI DANS VOTRE SALLE ! 46 SHUTTER ISLAND CINÉMOVID’ A RT

LE MAGAZINE DE VOS SALLES ART ET ESSAI • du 27 janvier …LE MAGAZINE DE VOS SALLES ART ET ESSAI • du 27 janvier au 2 mars 2010 Tivoli et Lapérouse ALBI • Cinémovida APT •Cinémovida

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LE MAGAZINE DE VOS SALLES ART ET ESSAI • du 27 janvier au 2 mars 2010

Tivoli et Lapérouse ALBI • Cinémovida APT • Cinémovida ARRAS • Cinémovida-Palace BÉZIERS • Cinémovida-Lido CASTRESCinémovida CHATEAUROUX • Pathé COGNAC • Tanneurs DOLE • Forum LAON • Lido MANOSQUE • Clovis SOISSONS

www.cinemovida.com

I LOVE YOU PHILLIP MORRIS

IN THE AIR

BRIGHT STAR

LIBERTÉ

NOUVEAUTÉS, RÉPERTOIRE, JEUNE PUBLIC, DOCUMENTAIRES... TOUS LES FILMS ART ET ESSAI DANS VOTRE SALLE !

nº 46

SHUTTER ISLAND

CINÉMOVID’ART

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films� Adama mon kibboutz ....................p. 18

� Agora ............................................p. 19

� A Serious Man ................................p. 8

� Bright Star ........................................p. 4

� Brothers ........................................p. 13

� Capitalism, a love story ................p. 18

� Les chats persans ..........................p. 15

� Coco & Igor ..................................p. 18

� Complices ......................................p. 14

� Contes de l’âge d’or ......................p. 12

� La dame de trèfle ............................p. 6

� Disgrace ........................................p. 11

� L’écureuil qui voyait tout en vert ....p. 21

� L’enfer d’Henri Georges Clouzot......p. 12

� Gainsbourg (vie héroïque) ..............p. 7

� I love you Phillip Morris ................p. 13

� In the air ..........................................p. 5

� Invictus ..........................................p. 11

� Kirikou et les bêtes sauvages..........p. 21

� Lettre à Anna ..................................p. 8

� Liberté ............................................p. 15

� Loup ..............................................p. 20

� Lovely Bones ..................................p. 9

� Max et les maximonstres ..............p. 20.

� Les nouvelles av. de la petite taupe p. 21

� Mr. Nobody ......................................p. 9

� Padre nuestro ..................................p. 5

� Panda petit panda ..........................p. 21

� Le petit fugitif ................................p. 20

� Le refuge ..........................................p. 7

� La reine soleil..................................p. 20

� Shutter Island ................................p. 17

� Tetro ..............................................p. 17

� The Molly Maguires ......................p. 19

� Une vie toute neuve ........................p. 6

� Vincere ..........................................p. 19

� Winnipeg mon amour ....................p. 12

HORAIRES AU 08 92 68 75 14 0,34 €/mn

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CINÉMOVID’ART est une publicationd e l a S A S C I N É S Y M P A18 avenue Voie DomitienneImmeuble Le Forum - 34500 Bé[email protected]

Réalisation : BIG SKY - www.bigsky.fr [email protected] av. Georges Clémenceau 34000 MontpellierRédaction : Aysegül Algan, Julien Darve, BertrandMorane, Cécile Vargoz - PAO : Cécile Vargoz(© BIG SKY. tous droits de reproduction réservés)

Impress ion : ROT IMPRES (Espagne)

DOLE - LAON - CHATEAUROUX - SOISSONS : Cinémovid’ carte : 12€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai,une place gratuite lors de son achat (carte valable un an.)

CASTRES : Carte Les cinglés du cinéma : 12€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai> tarifs préférentiels pour séances spéciales.

ALBI : Ciné Forum carte : 12€

> tarifs réduits (4.50€ films d’actualité, 3.00€ répertoire,2.50€ films d’animation)> tarifs préférentiels pour les week-end cinéma et festival “Les ŒIillades”.

COGNAC : Carte EuroCiné-Cinémovida : 12€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai> 3€ pour week-end thématiques, une place gratuite lors de l’achat.

MANOSQUE : Cinémovida Cart’ : 15€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai, 2.50 € pour films JeunePublic Art & Essai, une place gratuite lors de l’achat...

BÉZIERS : Carte Les amis du Palace : 15€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai> tarifs préférentiels pour séances spéciales.

ARRAS : Carte Plan Séquence : 15€

> tarif réduit (4,50€) pour les films Art et Essai> tarifs préférentiels pour séances proposées par Plan-Séquence.(une place gratuite lors de l’achat)

APT : Carte d’abonnement 10 places : 53€

> non nominatives, valables 1 an à compter de la date d'achat

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ALBILe Tivoli : 2 rue Pierre Gilles 81000 ALBILe Lapérouse : 60 rue Séré de Rivières 81000 ALBI • tél : 05 63 54 62 89

APTCinémovida : Rue Scudery 84400 APT • tél : 04 90 74 16 46

ARRASCinémovida : 48 Grand Place 62000 ARRAS • tél : 03 21 15 54 39

BÉZIERSCinémovida Le Palace : 7 av Saint-Saens 34500 BÉZIERS • tél : 04 67 77 52 76

CASTRESCinémovida Le Lido : 24 quai Miredames 81100 CASTRES • tél : 05 63 71 23 65

CHÂTEAUROUXCinémovida : 86 av. Charles De Gaulle 36000 CHATEAUROUX • tél : 02 54 22 55 80

COGNACLe Pathé : 57 av Victor Hugo 16100 COGNAC • tél : 05 45 32 37 98

DOLELes Tanneurs : 12 rue du 21 Janvier 39100 DOLE • tél : 03 84 82 63 75

LAONLe Forum : 17 av Carnot 02000 LAON • tél : 03 23 79 09 59

MANOSQUELe Lido : 2 av St Lazare 04100 MANOSQUE • tél : 04 92 72 00 85

SOISSONSLe Clovis : 12-14 rue du Beffroi 02200 SOISSONS • tél : 03 23 59 31 42

> Tous les horaires et actualités de vos salles sur : www.cinemovida.com

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édito

Ode à la femme

La femme a toujours été au centre du septième art et a su se réaliser au travers de son éman-

cipation et de son désir d’indépendance. Le cinéma, véritable “miroir de notre temps”, est mar-

qué par ces changements. Il suffit, pour s’en rendre compte, de comparer les douces fiancées

incarnées par Mary Pickford puis par Romy Schneider, avec la fille dure et libre jusqu’à l’égo-

tisme que Jean Seberg interprète dans À bout de souffle de Godard.

Au travers de ce numéro, nous réalisons un éclairage spécifique sur la femme dans toute sa

dimension, sa complexité et sa richesse.

Actuellement sur les écrans, Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar. En effet, Serge

Gainsbourg a souvent été inspiré par les femmes dont il a partagé la vie.

Disgrace de Steve Jacobs sera l’occasion pour les cinéphiles de suivre un homme face à sa

propre violence mais aussi de constater la brutalité faite aux femmes en Afrique du Sud.

Il y a aussi le lumineux Bright Star de Jane Campion ou le destin brisé d’un poète face à un

amour impossible avec sa promise. Certaines images sont dignes des tableaux de la période

impressionniste.

Nous fêterons la journée de la femme — le 8 mars — avec l’avant-première du superbe Fleur

du désert de Sherry Hormann. Tirée de l’histoire vraie de Liya Kebede, ce biopic retrace le des-

tin atypique de cette jeune femme, qui du désert somalien est devenue une des plus grandes

top model au monde mais ayant subi la barbarie de l’excision.

Bonnes projections à tous !

L’équipe Cinémovida

c’est arrivé prèsde chez vous...

Castres : Erratum ! C’est le réalisateur SamirBenchikh, venu présenter le 13 novembre sonfilm documentaire "Côte d'Ivoire, journal intime"qu’on voit sur cette photo. Nos excuses à l’in-téressé.

Castres : Jeudi 5 novembre a été organisé undébat autour du documentaire Les Mystèresde Kyys la chamane animé par Eric Crubesy,anthropobiologiste à l'Université Paul Sabatierde Toulouse.

Fleur du désert de Sherry Hormann en avant première le lundi 8 mars à Albi, Castres, Châteauroux, Manosque et Arras

Arras : Soirée débat autour de Oscar et la dame roseen présence des Blouses roses.

Castres : Dans le cadre de “Colori d'Italia”, lesCinglés du Cinéma et le Cinémovida-Le Lidoont organisé jeudi 7 janvier un débat à l'issuede la projection de Vincere, animé par FrançoisCipollone, Président de "Colori d'Italia".

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Bright Starde Jane Campion, GB/Australie, 1h59avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider, Kerry Fox… (VOSTF)

C’est avec patience et dévotion que, depuis une quinzaine d’années, Jane Campion (La leçonde piano, Portrait de femme, In the cut) tisse une œuvre toute dédiée aux fougues et dévasta-tions du sentiment amoureux. La voilà de retour avec un drame consacré au poète John Keats(1795-1821), figure de proue de l'école romantique anglaise, et sa jolie voisine Fanny Brawne.Les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont pourtant assez froids. John trouve queFanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n’est pas du tout impres-sionnée par la littérature. C’est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keatsest touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poé-sie. Petit à petit, emportés par leurs sentiments, les deux jeunes gens développent chaque jourdavantage une obsédante passion romantique, qui résiste aux obstacles de plus en plus nom-breux : les conventions sociales, la famille… et bientôt, la fatale maladie. Nourrissant son film des lettres et poèmes de Keats lui-même, mais aussi de son émouvantebiographie signée par Andrew Motion, Campion adopte le point de vue de Fanny. C’est avecelle que nous rencontrons Keats, que nous découvrons sa poésie — ces lettres d’amour quiont dû être tellement bouleversantes à recevoir –, et que nous vivons cette passion, prise enétau entre les effusions ardentes et la réserve qui façonnait le monde des deux amants. Pourdécouvrir, dans un magnifique écrin visuel, la genèse d’une œuvre poétique intemporelle quiaura dépeint comme aucune autre la force d’un premier amour, son caractère éphémère, et cedésir de capturer le temps pour ne plus jamais le laisser s’enfuir.

A.A.

> Châteauroux du 27 janvier au 9 février > Manosque du 17 au 23 février> Apt du 27 janvier au 2 février > Dole, Castres, Laon du 17 février au 2 mars> Arras du 3 au 16 février > Béziers du 24 février au 2 mars> Soissons du 10 au 23 février > Cognac du 3 au 9 mars

ARRAS

Littérature et Cinéma

Cycle proposé par le service culturel del’Université d’Artois, Plan-Séquence etCinémovida, pour découvrir de grands clas-siques de la littérature anglo-saxonne à traversleurs meilleures adaptations cinématogra-phiques. Chaque film est présenté parGuillaume Winter, enseignant à l’UFR deLangues d’Arras.

Rebeccade Alfred Hitchcock, USA, 1940, 2h10avec Joan Fontaine, Laurence Olivier,George Sanders, Judith Anderson... (VOSTF)Une jeune fille timide épouse un riche lordanglais qui l’emmène dans sa somptueusedemeure où plane le souvenir de sa pre-mière femme, Rebecca. Première œuvreaméricaine d’Alfred Hitchcock, cette adap-tation très fidèle d’un best seller deDaphné Du Maurier, est un magnifiqueconte gothique sous influence expression-niste. Cruel et vénéneux.

> mardi 2 février à 20h30

La Chasse aux sorcières(The Crucible) de Nicholas Hytner, USA,1996, 2h04, avec Daniel Day-Lewis, WinonaRyder, Paul Scofield, Joan Allen... (VOSTF)1692. À Salem, en Nouvelle-Angleterre, larumeur gronde : le village abriterait dessorcières. La jeune et belle Abigail, soup-çonnée, se défend en accusant des nota-bles. C’est aussi pour elle l’occasion de sevenger de John Proctor, qui fut son amant.D’après une pièce d’Arthur Hiller, un drameintense et intemporel sur l'implacablemécanisme d'une vague d'hystérie collecti-ve.

> mardi 2 mars à 20h30TN : 5 € / TR : 4 € (carte plan-séquence, étudiants)

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films

In the airde Jason Reitman, USA, 2009, 1h49avec George Clooney, Vera Farmiga, Anna Kendrick, Jason Bateman…

Beau et propre sur lui, Ryan Bingham est chargé par les entreprises de leur sale boulot : annon-cer leurs licenciements à des gens qu’il ne connaît pas, aux quatre coins des Etats-Unis. Aussipasse-t-il sa vie entre avions et chambres d’hôtel, ne s’attachant à rien ni personne. Fier de sontravail, très satisfait de sa liberté… et accro à sa collection de miles. Ryan pourrait toutefoisrevenir sur terre quand il rencontre une élégante voyageuse, et surtout, quand on lui adjoint unejeune collaboratrice aux méthodes radicales. Pour plus de rentabilité, les licenciements vontdésormais se faire par vidéo-conférence. Et Ryan n’aura plus à se déplacer… Sous son beau vernis de comédie sophistiquée, le nouveau film de Jason Reitman (Thank youfor smoking, Juno) livre un regard acide sur nos sociétés globalisées, où l’on peut prendre troisavions par jour, communiquer par IPhone où que l’on soit, mais sans connaître forcément sesvoisins de palier… quand on a un palier. Et si l'histoire de ce célibataire arrogant peu à peu rat-trapé par les sentiments suit le shéma (presque) classique de toute bluette hollywoodienne, elleest contaminée par des témoignages authentiques de chômeurs, qui rappellent qu'on estaussi... dans le monde réel. Un film qui, comme son acteur principal, sait réunir l’élégance et l’intelligence, l’humour et leglamour, tout en gardant une conscience politique.

C.V.

> Manosque (VO) du 27 janvier au 2 février > Châteauroux (VF) du 27 janvier au 16 février> Castres (VF) du 27 janvier au 9 février > Cognac (VF) du 10 au 23 février> Albi, Arras (VO) du 27 janvier au 16 février > Béziers (VO) du 17 février au 2 mars> Laon (VF) du 27 jan. au 2 fév. et du 10 au 16 février > Apt (VO) du 10 au 16 février> Soissons (VF) du 3 au 9 fév. et du 17 au 23 février

tous les horaires de votre cinéma : www.cinemovida.com

Padre nuestrode Christopher Zalla, Argentine/USA, 2007,1h50, avec Jesus Ochoa, Paola Mendoza,Armando Hernandez, J. Espindola… (VOSTF)

Juan et Pedro, deux jeunes mexicains,cherchent à émigrer clandestinement àNew York. Pedro pense y retrouver sonpère, Diego, dont il ne connaît que l’adres-se inscrite sur une lettre. Mais pendant levoyage, Juan lui vole la lettre et va usurperson identité. Il se présente donc devant levieil immigré en se faisant passer pour sonfils. De son côté, Pedro, perdu dans NewYork, rencontre Magda, une jeune femmepaumée à qui il demande de l’aider à re-trouver son père…La sensation du festival de Sundance 2007aura attendu trois ans pour venir explosersur nos écrans hexagonaux. Si le point dedépart du film – une nouvelle histoire d’im-migration clandestine – est maintenantsouvent traité au cinéma, Zalla parvient às’éloigner de la tentation du docu-fictionpour transformer peu à peu son récit en unpolar très prenant, où les individus n’ontque la loi du plus fort pour s’en sortir. Ladésillusion domine, comme celle du père,qui, trente ans après avoir immigré, vit tou-jours de boulots minables. Il est loin, bienloin, l’Eldorado américain rêvé, que les per-sonnages convoitent : vol, drogue et prosti-tution sont le lot des héros de cette tragé-die urbaine.

J.D.

> Dole du 10 au 23 février> Albi, Arras du 17 au 23 février> Châteauroux du 17 février au 2 mars> Castres du 24 février au 2 mars> Soissons du 24 février au 9 mars> Cognac, Laon du 3 au 9 mars

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Semaine pour l’environnementorganisée par le Centre d’Education pourJeunes Sourds d’Arras, du 25 au 29 janvier.

Une vérite qui dérangede Davis Guggenheim (VOSTF)> lundi 25 janvier à 20h45

Un jour sur terrede Alastair Fothergill et Mark Linfield (VOSTF)> mardi 26 janvier à 20h45

Ciné-débatUne fois par mois, autour d’un film, on échan-ge au Cinémovida. Des spectateurs qui se par-lent, s’écoutent, s’enrichissent mutuellement.

Walter, retour en résistancede Gilles Perret, France, 2009, 1h26Le programme du Conseil National de laRésistance fut écrit alors que la Franceétait occupée. Nous lui devons la sécuritésociale, le système de retraites par réparti-tion, la création des comités d'entrepriseset des mesures pour assurer la liberté etl'indépendance de la presse.

débat animé par Paul Masson :« Qu’avons-nous fait des idéaux du ConseilNational de la Résistance ? »« Résister se conjugue-t-il au présent ? »> lundi 22 février à 20h30TN : 5 € / TR : 4 € (carte plan-séquence, étudiants)

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La dame de trèflede Jérôme Bonnell, France, 2009, 1h40avec Malik Zidi, Florence Loiret-Caille, Jean-Pierre Darroussin, Marc Barbé, Marc Citti…

Aurélien et Argine, orphelins trentenaires,vivent accrochés l'un à l'autre et ne se sontjamais quittés, comme pour se protéger dumonde. Pour arrondir les fins de mois,Aurélien fourgue du métal volé, n'en disantrien à sa sœur, qui reste bloquée dans unesorte d'enfance solaire. Mais une nuit, lecoup foire : le complice d'Aurélien (unDarroussin inhabituellement chauve etmenaçant), traqué par la police, surgit etréclame du fric. Aurélien va se retrouverconfonté à sa propre violence...On avait découvert Jérôme Bonnel avec seschroniques naturalistes au ton plutôt léger— Les yeux clairs, Le chignon d'Olga etJ'attends quelqu'un. Ici, s'il s'attache avecla même délicatesse à ses personnages,leur intimité est abordée à travers un vraifilm noir, tendu et inquiétant, qui est d'abordle reflet d'une relation ambiguë entre cefrère renfermé et cette sœur fougueuse,couple fusionnel et terrifié par l'avenir. Ettout ce qui pourrait sembler rassurant,comme ce petit village où tout le monde seconnaît, comme ces nuits de fête au bistrot,deviennent des zones à risque où tout peutdéraper. Et ça dérapera, inévitablement...Pourtant, c'est en passant par le meurtrequ'Aurélien parviendra à couper le cordonavec sa sœur ; c'est la violence qui permet-tra à Argine de se libérer ; c'est, paradoxa-lement, la tragédie qui leur ouvrira l’horizon.Un film plein de brumes et de pénombre, desuspense réel et de sentiments troublants,et qui confirme le talent magnétique dedeux comédiens exceptionnels : FlorenceLoiret-Caille et Malik Zidi.

C.V.

> Béziers du 10 au 23 février> Castres, Laon du 10 au 16 février> Apt, Soissons du 17 au 23 février> Arras du 24 février au 2 mars

Une vie touteneuve de Ounie Leconte, France/Corée du Sud,2009, 1h32, avec Kim Saeron, Park Doyeon,Ko Asung, Sol Kyunggu, Park Myungshin...(VOSTF)

Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père laplace dans un orphelinat tenu par dessœurs catholiques. Commencent alors l'é-preuve de la séparation et la longue attented'une nouvelle famille. Au fil des saisons, lesdéparts des enfants adoptés laissent entre-voir une part du rêve, mais brisent aussi lesamitiés à peine nées. Jinhee résiste, car ellesait que la promesse d'une vie toute neuvela séparera à jamais de la possibilité de voirrevenir son père.La surprise de ce début d’année vient peut-être de ce premier film très attachant, quivoit l’adoption du point de vue d’une petitecoréenne joviale, qui a bien du mal à com-prendre pourquoi elle est placée dans unorphelinat, alors qu'elle n'est pas orpheline.Dès lors, difficile pour elle d'accepter de semettre au niveau des autres, de manger oude jouer avec elles. Cette petite fille, c'est laréalisatrice au même âge, qui s'inspire desa propre adoption et parvient, sans larmesni drames excessifs, à se replonger dansses propres sensations de l'époque. Sanslarmes, car il y a de la douceur dans lecomportement des adultes, de la vie danscette communauté enfantine. Dans la vraievie, Ounie Lecomte, après des études destylisme et des boulots de costumière, ferades études à la Fémis, où elle écrira ce scé-nario-là. Et projette déjà d'en écrire d'aut-res, en français cette fois.

J.D.

> Béziers du 10 au 23 février> Cognac du 17 au 23 février> Albi du 24 février au 2 mars> Castres du 3 au 9 mars

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Le refugede François Ozon, France, 2009, 1h30avec Isabelle Carré, Louis-Ronan Choisy,Melvil Poupaud...

Après un film d'époque (Angel) et une fablefantastique (Ricky), l’éclectique FrançoisOzon revient au style plus intimiste qu’ilmaîtrise si bien. Le refuge raconte l’errancede Mousse, une ancienne junkie qui doitfaire le deuil de son compagnon héroïno-mane et assumer seule une grossesse nondésirée. Rejetée par sa belle-famille, lademoiselle désormais en sevrage se réfugiedans une villa au bord de la mer. Elle y estrejointe quelques semaines plus tard par lefrère de son compagnon défunt, incomprispar sa famille bourgeoise qui rejette sonhomosexualité.Si les films d’Ozon se suivent et, sur laforme, ne se ressemblent pas, on y trouvepourtant une constance sur le fond. Ainsi,Le refuge donne l'impression de concentreren lui seul tous les thèmes de prédilection

du cinéaste — l’homosexualité masculine,la mort, le deuil, la descendance... Et parcequ'on y retrouve les ambiances mélanco-liques de Sous le sable ou du Temps quireste, où les personnages réchauffaient ausoleil de bord de mer leurs deuils et leursétats d'âme. Le temps est justement aucœur du récit. Les jours et les mois pas-sent plus lentement sur la plage, laissantdu temps aux personnages pour évoluer,pour réparer leurs blessures, pour se frotterpeau contre peau (organe essentiel danschaque scène). Le temps, qu’il avait «inversé » dans son film 5 x 2, Ozon fut iciobligé de le respecter, prenant commecontrainte de filmer pas à pas la véritablegrossesse d'Isabelle Carré, qui entre dumême coup « ventre devant » dans le pan-théon prestigieux des actrices ozoniennes.

J.D.

> Apt du 10 au 16 février> Manosque, Castres, Laon du 17 au 23 fév.> Cognac, Arras du 24 février au 2 mars> Dole du 24 février au 9 mars> Béziers, Soissons du 3 au 9 mars

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Gainsbourg (vie héroïque)de Joann Sfar, France, 2010, 2h10avec Eric Elmosnino, Laetitia Casta, Lucy Gordon, Anna Mouglalis, Mylène Jampanoï,Sara Forestier, Philippe Katerine...

À l'heure où en France aussi, la mode est au biopic, ce Gainsbourg tranche avec les hagio-graphies linéaires, souvent intimidées par leur sujet. Joann Sfar, lui, n'a peur de rien. Il n'est pascinéaste — même s'il vient d'adapter sa plus célèbre BD, Le chat du rabbin, en film d'anima-tion — et a grandi comme la plupart d'entre nous bercé, éclaté, avec les chansons deGainsbourg... et choqué, envoûté, par la figure de Gainsbarre. C'est donc la vie « héroïque »d'un mythe, plus que l'histoire chronologique d'un homme, qu'il évoque dans ce surprenantpremier film. Même si cette vie résonne avec les époques qu'elle traverse : le Paris occupé desannées 40, où le petit Lucien Ginsburg refuse d'apprendre le piano mais veut porter l'étoilejaune, celui du Saint Germain des Prés des années 50, les années 60 avec les yéyés, lesannées disco, les années reggae, et cætera... Autant de couleurs, de tonalités et de lumièresqui varient selon les moments du film, tout comme Gainsbourg a su mixer les tempos et sono-rités. Et puis bien sûr il y a les femmes : Juliette Gréco, France Gall et Bardot, Birkin etBambou... fascinantes et fascinées par l'homme à la tête de chou, icônes réincarnées par desactrices étonnantes, qui chantent toutes « pour de vrai » dans le film. Eric Elmosnino aussi, luiqui connaissait à peine Gainsbourg et la musique, mais s'est mis à chanter, et s'est remis àfumer pour interpréter cette « vie héroïque ». Peu importe sa ressemblance et ses prothèses,le comédien n'est ni dans la caricature ni dans la copie, mais dans une évocation de l'artisteenfumé, comme le souhaitait Joann sfar. « Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m’in-téressent, mais ses mensonges » dit le réalisateur, qui mêle séquences réalistes ou fantasmées.Et cet imaginaire — celui du musicien comme du cinéaste — s'incarne dans « la Gueule »,muse et alter-ego du héros, sorte de « Mister Hyde » qui l'accompagne tout au long du film. Gainsbourg dans ses frasques était un personnage de cinéma, dans ses albums un auteur defiction, et dans ses chansons un donneur de visions. Il fallait bien un film à sa dé-mesure, unfilm pas sage, dont même les défauts ressemblent à son inspirateur.

C.V.

> Manosque, Cognac, Castres, Albi, Châteauroux, Arras, Soissons du 27 janvier au 9 février> Dole du 27 janvier au 16 février> Laon du 27 janvier au 2 février> Apt du 3 au 9 février

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leCHÂTEAUROUX

Ciné-débat

Lettre à Anna

d'Éric Bergkraut, All./France/Suisse, 2009,1h15, avec la voix de Catherine Deneuve

Le 7 octobre 2006, la journaliste AnnaPolitkovskaïa est assassinée à Moscoudans le hall de son immeuble... le jourmême où Poutine fête son 54ème anniver-saire. Le réalisateur Eric Bergkraut retracele parcours de cette journaliste exception-nelle, et suit les étapes de sa lutte jusqu'àcette journée fatidique. Des entretiensinédits éclairent la nature de son combatpour la vérité sur le "génocide" tchétchèneet la liberté de la presse en Russie. Ilsdévoilent une femme engagée auprès desplus faibles, inflexible face au pouvoir, exi-geante vis-à-vis d'elle même. Un film sobreet sans pathos, glaçant et captivant, pourun hommage indispensable à Anna.

> projection suivie d’un débatvendredi 26 février à 20h

Cycle scolaire

Invictusde Clint Eastwood (voir page 11)

> mardi 2 février à 20h45projection suivie d’un débaten collaboration avec le lycée P. et M. Curie

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A Serious Mande Ethan et Joel Coen, USA, 2009, 1h44avec Michael Stuhlbarg, Richard Kind, Adam Arkin… (VOSTF)

Dire que les frères Coen font des films “personnels”, c'est une évidence. Mais qu'ils s'inspirentde leur vie personnelle, c'est plutôt nouveau. Les deux frangins ont grandi dans les sixties ausein d'une famille juive, dans une banlieue proprette du Middle West, entre une mère très reli-gieuse et un père prof de fac. Un univers très sérieux, mais qui devient ici... fou furieux ! Commecelui de Larry, paisible professeur de physique sur qui le ciel semble soudain se déchaîner : safemme Judith veut le quitter pour un collègue plus pompeux, son frère, qu'il héberge, devientde plus en plus envahissant, sa fille lui pique du fric pour se faire refaire le nez, son fils fume del'herbe pendant sa Bar Mitzvah, un de ses étudiants tente de le soudoyer pendant qu'un autreessaie de le calomnier... et sa superbe voisine le tourmente en bronzant toute nue… Mais pour-quoi Dieu — à moins que ce ne soit tout simplement les diaboliques cinéastes — s'acharne-t-il ainsi sur lui ? Pour tenter de rester un “mensch” — a “serious man”, donc — Larry chercheconseil auprès de trois rabbins...Certes, on est plus proche de l'humour déchaîné de Burn after reading que de la noirceur deNo country for old men. Sauf qu'ici il n'y a ici aucune star, mais beaucoup d'acteurs issus dela communauté juive locale, et qu'au-delà du rire grinçant, perce une évidente nostalgie. Un filmguidé avant tout par le plaisir et le culot, qui se réfère aux chansons du Jefferson Airplane ouau mystère d'un conte en yiddish, où les questionnements les plus absurdes prennent, étran-gement, un sens profond. Un film déjanté, mais traité avec le plus grand sérieux.

C.V.

> Arras du 27 janvier au 2 février > Béziers, Châteauroux du 17 février au 2 mars> Laon du 3 au 9 février > Apt, Albi du 24 février au 2 mars> Soissons du 10 au 16 février > Castres du 3 au 9 mars

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Lovely Bonesde Peter Jackson, USA/Nouvelle-Zélande/GB, 2009, 2h08avec Saoirse Ronan, Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Rachel Weisz, Susan Sarandon...

Une ado sauvagement assassinée observe sa famille éplorée depuis l'au-delà, et participe, àsa façon, à la progression de l'enquête autour de sa mort... C'était le sujet du best-seller d'AliceSebold, La Nostalgie de l'Ange, et c'est le nouveau challenge du réalisateur du Seigneur desanneaux et de King-Kong. Confirmant son talent à créer des univers merveilleux, Jacksoninvente ici les limbes d'une jeune fille disparue à l'aube de ses 14 ans et de ses premièresamours, un entre-deux mondes kitsch et coloré qui rappelle Créatures célestes (1994), où lecinéaste visitait déjà les fantasmes de deux jeunes filles avec un lyrisme flamboyant. Ici, noussommes transportés dans un paradis new-age dont les images bizarres pourraient semblernaïves si elles ne reflétaient les émois d'une adolescente... qui a des raisons d'être tourmen-tée. Depuis les cieux, la jeune Susie voudrait consoler sa famille, mais elle veut surtout l'aiderà démasquer son assassin. Réussira-t-elle à entrer en contact avec son père ? À empêcher letueur psychopathe de séduire une autre jeune fille ? À se venger ? C'est un vrai suspense quinous saisit, sur un rythme de vrai thriller, où l’on est d’autant plus tendu que l’on sait, même sil’on croit au paradis, que les morts ne reviennent jamais. Entre polar et mélo, entre songe céles-te et cruauté d'ici-bas, Lovely Bones est un conte poignant sur la perte de l'innocence et l'ac-ceptation de la douleur, où, pour une fois, c'est la défunte qui doit faire le deuil des vivants.

C.V.

> Châteauroux (VF), Arras (VO) du 10 février au 2 mars > Apt (VO) du 24 février au 2 mars> Manosque (VO) du 10 au 16 février > Laon (VF) du 24 fév. au 2 mars> Soissons (VF) du 10 au 23 février > Béziers (VO) du 3 au 9 mars

Mr. Nobodyde Jaco Van Dormael, France/Belgique,2009, 2h17, avec Jared Leto, Diane Kruger,Sarah Polley, Lihn Dan Pham, Toby Negbo...

Jaco Van Dormael n'est pas un “fast &furious” : trois films en 18 ans — Toto lehéros en 1991, Le huitième jour en 96 etaujourd’hui Mr. Nobody — pour un douxrêveur qui célèbre la force de l'imaginaire,et le miracle des rencontres humainesimprobables. Il aura mis sept ans pour écri-re ce Mr. Nobody, et réussir à le définirainsi : “C'est un film sur le doute... mais jepeux me tromper”. Car devant l'infinité dechemins qui s'offrent à nous, pourquoiemprunter celui-ci plutôt qu'un autre ? Etpourquoi ne raconter qu'une histoire,quand le cinéma permet de multiples voya-ges... Ce petit garçon qui voit partir samère dans un train, doit-il monter avec elleou rester avec son père, sur le quai de lagare ? Et ce vieux monsieur de 120 ans, a-t-il vécu avec Anna, avec Jeanne, avecÉlise ? Les trois répond Jaco... qui offre àson personnage une polyphonie de viespossibles, hier et demain et simultanément.Son scénario en arborescence bifurque icipour mieux repartir là-bas, de l'Europe auCanada en passant… par Mars ! Pourtant,le film est singulièrement limpide, chaquevie de Mr. Nobody ayant non seulement undébut et une fin, mais aussi une couleur,une texture et un rythme particuliers. Ici, leseffets spéciaux ne se voient pas, la scien-ce-fiction ne devient pas un genre, la réalitén'est pas forcément un rêve... et l'étrange-té n'empêche pas la sobriété. Le film esten anglais — langue de partout et de nullepart — et l'excellent Jared Leto a ce pou-voir immense de transformation qui lui per-met d'incarner 12 versions (au moins) dece Mr... Everybody.

C.V.

> Béziers du 3 au 16 février

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Disgrace de Steve Jacobs et Anna Maria Monticelli, Afrique du Sud/Australie, 2009, 1h59avec John Malkovich, Jessica Haines, Eriq Ebouaney, Antoinette Engel… (VOSTF)

Afrique du Sud, peu après l’Apartheid. Suite à sa liaison avec une étudiante métisse, DavidLurie, professeur de poésie romantique à l'Université du Cap, est contraint à la démission. Pourfuir le scandale, il trouve refuge chez sa fille, Lucy, qui cultive des fleurs dans une ferme isoléeà l’intérieur des terres. Dans cette région dont les Blancs étaient autrefois les maîtres, leur pré-sence est désormais à peine tolérée, et pour continuer à y vivre, David et Lucy doivent se plierà toutes sortes de compromis. Mais un jour, ils sont les victimes d’une violente agression partrois intrus ; un acte de sauvagerie pure qui scelle le basculement du pouvoir dans le pays, etconfronte David à ses propres abus.Steve Jacobs et Anna Maria Monticelli relèvent le défi d’adapter le roman éponyme de J.M.Coetzee (1999). Le pouvoir, la colère, l’angoisse, la culpabilité, la vengeance… tous les thèmesévoqués par le Prix Nobel de littérature sont là. Tous, et plus encore : les montagnes, les val-lées, les paysages somptueux et, au-delà des couleurs de peau, la présence charnelle d’unpays, d’un continent qui permet de comprendre les choix et trajectoires personnelles des per-sonnages. Comme celle de David qui, entre la repentance, la nécessité de faire face et decontinuer à vivre, doit remettre en cause le système de valeurs auquel il a cru jusqu’ici. Intégrerde nouvelles règles de partage des pouvoirs entre les Blancs et les Noirs, mais aussi les hom-mes et les femmes : en somme, tous les enjeux éthiques de la nouvelle société sud-africaine.

A.A.

> Apt du 3 au 9 février > Cognac, Laon du 17 février au 2 mars> Castres, Arras du 3 au 16 février > Manosque, Béziers, Soissons du 3 au 9 mars

Invictusde Clint Eastwood, USA, 2009, 2h12avec Morgan Freeman, Matt Damon, ScottEastwood, Langley Kirkwood...

En 1991, le système d’Apartheid qui sévitdepuis quarante ans en Afrique du Sud estaboli. Après 27 années d’emprisonnement,Nelson Mandela devient, en 1994, le pre-mier Président noir du pays. Le Prix Nobelde la Paix sait que la route vers la réconci-liation entre Noirs et Afrikaners est encorelongue et semée d’embûches. Or il prendraun raccourci inattendu : la Coupe duMonde de Rugby que le pays accueille en1995. À l’époque, personne n’aurait miséun kopek sur les Sprinboks, l’équipe natio-nale clopinante, et de surcroît, perçuecomme un symbole de l’oppression blan-che. Et pourtant Mandela confie une vastemission au capitaine de l’équipe : remporterla Coupe, et unir la Nation…Après celui de soldats américains et japo-nais de la Seconde Guerre Mondiale(Mémoires de nos pères, Lettres d’IwoJima), Clint Eastwood se penche sur unenouvelle histoire exceptionnelle commeseule pouvait l’inventer la vraie Histoire.Mais cet Invictus — qui tire son nom d’unpoème que le résistant Mandela avait pourhabitude de se réciter à lui-même — n’estni un simple biopic sur le Président, ni unédifiant film sur la résilience sportive, maisplus un magnifique hommage à l’inspirationd’un leader d’exception. Qui sut se servirde l’incommensurable influence du sportsur la psyché nationale pour réconciiler sonpeuple ; du moins lui en montrer la voie.

A.A.

> Cognac, Albi (VF) du 27 janvier au 9 février> Châteauroux, Laon, Soissons (VF)

Arras (VO du 27 janvier au 2 février> Castres (VO), Dole (VF) du 27 jan. au 9 fév.> Soissons (VO) du 3 au 9 février

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CASTRES

Les Cinglés du cinéma proposent :

Contes de l’âge d’orde Cristian Mungiu, Ioana Uricaru, Hanno Höfer, Razvan Marculescu et Constantin PopescuRoumanie, 2009, 1h20La légende de la visite officielle / La légende de l'activiste zéléLa légende du policier avide / La légende du photographe officiel

Les 15 dernières années du régime Ceausescu — “L'âge d'or” selon la propagande officielle— ont été les pires qu'ait connues la Roumanie. Alors, pendant qu'ils faisaient la queue pourtrouver de quoi manger, les Roumains se racontaient des histoires tragi-comiques, inspiréespar leur quotidien devenu surréaliste. Des légendes urbaines qui, transmises par le bouche-à-oreille, ont fini par devenir plus vraies que la réalité, au point que Cristian Mungiu, changeantradicalement de ton après son palmé 4 mois, 3 semaines, 2 jours, décide de les écrire pour lecinéma. Et si l'auteur confère une vraie cohérence à l'ensemble — l'atmosphère particulière deces années 80 — il a confié la réalisation à quatre cinéastes de sa génération, chacun appor-tant son style à chaque conte. Le premier montre des villageois se préparant à accueillir unevisite officielle du Parti, et qui, pour être bien notés, déguisent les arbres ou travestissent lesvaches... Dans une autre campagne, un jeune activiste du Parti entreprend d'alphabétiser lepeuple, afin de prouver au Monde que la Roumanie ne connaît pas l'illettrisme. Plus loin, unpolicier reçoit un cochon vivant en cadeau de Noël... et décide de le gazer pour ne pas attirerla convoitise de ses voisins affamés. Ailleurs, à la rédaction du quotidien national, on s'inquiè-te de ces photos du Président Ceausescu avec son chapeau à la main face à Giscardd'Estaing, ce qui pourrait passer pour une soumission à “la pourriture capitaliste mondiale”...Quatre histoires aussi farfelues que féroces, qui révèlent l'absurdité d'un système politique,mais aussi la débrouille et l'humour inimitable d'un peuple. Plus proche de la comédie italien-ne que du réalisme socialiste, un regard chaleureux... sur une période glaçante.

C.V.

> Dole du 3 au 9 février > Castres du 17 au 23 février> Arras du 24 février au 2 mars

Winnipeg mon amour de Guy Maddin, Canada, 2007, 1h19avec Darcy Fehr...

Un train. Une nuit. Un homme, plongé dansun sommeil agité, évoque son envie de fuirWinnipeg, sa ville natale. Les souvenirsresurgissent, enrobés dans le froid glacialde l’hiver canadien. Si vous ne connaissez pas l’expérimentateurfou Guy Maddin, c’est l’occasion. Ces ima-ges auraient pu être tourné dans les années20 tellement son noir et blanc confère ausurréalisme, à l’image de ces têtes de che-val alignés dans la neige. Un cinéma qui foi-sonne d’idées, de trouvailles, où il faut venirchiner même si l’itinéraire n’est pas balisé…

> du 27 janvier au 2 février

L’enferd’Henri-Georges Clouzotde Serge Bromberg et Ruxandra Medrea,France, 2009, 1h34, avec Romy Schneider,Serge Reggiani, Jacques Gamblin,Bérénice Béjo...En 1964, Henri Georges Clouzot choisitRomy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani,42 ans, pour être les vedettes de L’enfer.Un projet énigmatique, un budget illimité,pour un film qui devait être un événementcinématographique. Mais le tournagedevient… un enfer, est interrompu au boutde trois semaines, et les images ne serontjamais dévoilées. Oubliées depuis un demi-siècle, elles ont été retrouvées et elles sontplus époustouflantes que la légende l’avaitprédit. Elles racontent la folie et la jalousied’un homme filmées en caméra subjective,mais aussi l’histoire d’un cinéaste génial etde son film maudit. Serge Bromberg etRuxandra Medrea réussissent ici une«recomposition» de l’œuvre disparue, créantun nouveau film qui raconte l’histoire de cenaufrage magnifique.

> du 3 au 9 février

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I love you Phillip Morris de Glenn Ficarra et John Requa, USA, 2009, 1h42avec Jim Carrey, Ewan McGregor, Leslie Mann, Rodrigo Santoro…

Russell est un homme pieux, marié et mère de famille. Mais après un accident qui manque delui coûter la vie, c’est la révélation : « Je suis homo ! » déclare-t-il, avant de tout larguer (familleet boulot) pour partir en Floride, mener une vie aussi “gay” que flamboyante, qu’il finance àcoups de chèques en bois, fraudes bancaires et autres arnaques. Bientôt, il va se retrouver der-rière les barreaux et aux côtés d’un co-détenu nommé Phillip Morris, l’amour de sa vie. Maiscomment vivre heureux ensemble quand son amant est relâché loin de lui ? En devenant unpro de l’évasion bien sûr !Glenn Ficarra et John Requa (scénaristes et réalisateurs du tout aussi transgressif Bad Santa)s’inspirent d’une invraisemblable histoire vraie qui offre tout le matériel nécessaire d’une comé-die bouffonne sans prétention, mais derrière laquelle pointe un sous-texte plus engagé. Qu’onhésite entre le lard ou le cochon, I Love You Phillip Morris est un film pour le moins inattendu,interprété avec naturel et grâce par deux stars au diapason : Ewan McGregor en objet d’af-fection sympathique et vulnérable, et surtout Jim Carrey, qui prouve – une fois pour toutes –qu’il n’est pas qu’un guignol surarticulé. Car il en fallait, des couilles, pour interpréter un homosociopathe, et du talent pour le rendre crédible et attachant. Mission accomplie dans cettecomédie noire, ou hilarante tragédie, qui parle de crise d’identité, de recherche du bonheur etsurtout d’amour, mais qui se pose en antidote parfait aux comédies romantiques sirupeuses.

A.A.

> Manosque du 10 au 16 février > Laon (VF) du 24 février au 2 mars> Albi, Arras, Châteauroux (VF) du 10 au 23 février et (VO) du 3 au 9 mars> Apt du 17 au 23 février > Soissons (V0) du 24 février au 2 mars> Castres du 24 février au 9 mars et (VF) du 3 au 9 mars

Brothers de Jim Sheridan, USA, 2009, 1h45Avec Jake Gyllenhaal, Tobey Maguire,Natalie Portman, Sam Shepard…(VOSTF)

Sam et Tommy sont deux frères que toutoppose ; l’un est un fils, époux, père et sol-dat modèle, l’autre un voyou loser qui sortde prison. Envoyé en Afghanistan pour unequatrième mission, Sam y est déclaré mort.Tandis que sa famille plonge dans le deuil,Tommy tente de prendre soin de tous, quit-te à prendre peu à peu la place de sonfrère aîné… Jusqu’à ce que ce dernierrevienne du front, le regard vide mais lecœur rempli de rage.La guerre, et après ? Jim Sheridantranspose le film danois Brødre — deSusanne Bier, en 2006 — en Amérique.Mais avec un scénario révisé par DavidBenioff (Les cerfs-volants de Kaboul),Brothers conte avant tout une histoire defamille : la destruction progressive de Sam(brisé par la guerre, la captivité et la pertetotale de repères moraux), à laquelle s’op-pose la construction graduelle de Tommyqui endosse le rôle de “grand frère respon-sable” de son aîné. Un “mélodrame familialde guerre” dans lequel le réalisateur irlan-dais (My Left Foot, Au nom du Père, InAmerica) brasse l’ensemble les thèmes quilui sont chers : les rapports familiaux, ledoute et l’espoir ; celui de la guérison, etcelui du pardon. Et qui nous rappelle quemême loin des champs de bataille, la guer-re peut empêcher de vivre.

A.A.

> Apt du 10 au 16 février> Manosque du 24 février au 2 mars> Béziers du 3 au 9 mars

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Rencontres cinéma de Manosquedu 2 au 7 février 2010

Le Cinémovida Lido, partenaire desRencontres, propose des reprises des films dufestival toute la semaine, et une soirée :

Lettre à la prisonde Marc Scialom, France, 1969

En 1970, un jeune Tunisien débarque enFrance, où il est chargé par sa famille deporter secours à son frère aîné, accusé àtort d'un meurtre et emprisonné à Paris. Ilfait d'abord halte à Marseille où il rencontredes Tunisiens étrangement différents deceux de son pays et des Français qui luiparaissent énigmatiques… Oublié en1969, puis retrouvé 40 ans plus tard, untémoignage inégalé de l'histoire de l'immi-gration en France : un film de fiction ayantvaleur de documentaire, réalisé par un émi-gré (exilé) entre Tunisie et France.

> mercredi 3 février à 18h15en présence du réalisateur Marc Scialom

Programme complet des Rencontres : http://vertigo.imingo.net/

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Complicesde Frédéric Mermoud, Suisse/France, 2009, 1h33avec Gilbert Melki, Emmanuelle Devos, Cyril Descours, Nina Meurisse…

Dès leur premier regard échangé dans un cybercafé, Vincent et Rebecca, 18 ans, se sontaimés. Deux mois plus tard, l'inspecteur Hervé Cagan et sa coéquipière Karine Manginenquêtent sur leur histoire d’amour qui s’est soldé par la mort de Vincent, et la disparition deRebecca... Les deux flics vont bientôt remonter les fils d’un réseau de prostitution danslequel la jeune fille avait, par amour, rejoint son amant. Pour son premier long métrage, Frédéric Mermoud signe une intrigue à double temporalité :aux investigations de routine des inspecteurs répond en flash-back la romance entre Vincentet Rebecca. À l’ordre social, juridique, pénal que représentent les premiers s’opposent lestransgressions des seconds. À la morosité des uns répond la soif de vivre des autres. Petit àpetit, les instincts et envies de Vincent et Rebecca confrontent Hervé et Karine au vide deleurs propres vies. Et c’est ainsi que deux univers à priori antagonistes et imperméables, vontcommencer à se contaminer, démontant les contradictions des plus jeunes et faisant vacillerles certitudes de plus âgés. Grâce au soutien sans faille de l’interprétation (toutes générationsconfondues), Mermoud parvient à transformer son polar en véritable voyage intérieur. Undigne héritier de Téchiné est né.

A.A.

> Manosque, Albi, Châteauroux du 27 janvier au 2 février> Apt, Laon du 3 au 9 février > Soissons du 10 au 16 février> Cognac du 3 au 16 février > Béziers, Dole du 17 février au 2 mars

Venez découvrir un film surprise en avant-première !

...suivi d’une discussion autour d'un verre

Surveillez le logo CINÉ SURPRISE dans votre cinéma, sur notresite internet et e-mails, pour connaître la date de la soirée.

Tarif de la soirée : 5 € www.cinemovida.com

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Les chats persans de Bahman Ghobadi, Iran, 2009, 1h41avec Negar Shaghaghi, Hamed Behdad,Ashkan Koshanejad… (VOSTF)

Écouter — et à fortiori jouer — du rock, enIran, c’est interdit. Se balader avec unchien ou un chat — fut-il persan — aussi.Quant à filmer des musiciens et deschats... Pourtant, là-bas, les jeunes assis-tent à des concerts et montent des grou-pes, mais clandestinement, dans descaves ou des parkings. Comme Negar etAshkan, deux tourtereaux qui, à peine sor-tis de prison n’ont qu’une envie : monterun groupe, et s’envoler jouer leur « rockindie » en Europe. Pour ça, il faut d’abordqu’ils trouvent des musiciens, et des pas-seports... Et Bahman Ghobadi va les filmerdans leur course folle à travers Téhéran,arrachant au passage les images d’un Iranurbain qu’on ne voit jamais au cinéma. Etpour cause : le réalisateur, qu’on a connucontemplatif dans les montagnes kurdes(Un temps pour l’ivresse des chevaux,caméra d’or à Cannes en 2000), a pris lerisque de filmer sans autorisation, en 15jours, animé par la même fougue (et sansdoute poursuivi par les mêmes flics) queses jeunes « chats persans ». Chacune deleurs chansons, ici, prend la forme de clipssauvages comme on n’en fait plus cheznous — depuis que l’on n’est plus accusésde jouer la « musique du diable » — jus-qu’à la force sidérante d’un rap en farsi, quivibre de toute la rage — et c’était avantque n’éclatent les manifs de l’été dernier —d’une jeunesse qu’on ne pourra plus fairetaire longtemps. Il y a un temps pour l’i-vresse des chats persans, et c’est mainte-nant.

C.V.

> Albi, Dole, Châteauroux, Laondu 27 janvier au 2 février

> Castres, Arras du 3 au 9 février> Manosque du 10 au 16 février

Libertéde Tony Gatlif, France, 2008, 1h51avec Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thiérrée, Rufus, Carlo Brandt…

Latcho Drom, Gadjo Dilo, Swing ou Transylvania… Cela fait maintenant vingt-cinq ans que lesfilms de Tony Gatlif nous plongent aussi bien dans le quotidien que dans l’âme tsigane, enflam-més par une énergie qui se moque des stéréotypes, et qui rend justice à son peuple. Il étaitdonc logique que, suivant une demande de la communauté rom elle-même, Gatlif devienne leporte-parole d’une cause qui lui tient particulièrement à cœur : le manque de reconnaissancehistorique vis-à-vis de la déportation des Roms pendant la Seconde Guerre Mondiale, rarementévoquée au cinéma. Contrôles d’identité puis rafles sont le lot quotidien d’une famille de noma-des emmené par Taloche, un « héros » simple et fantasque interprété par l’excellent JamesThierrée (petit-fils de Chaplin…). Obligés par le régime de Vichy de pointer à chaque étape deleur voyage, ils rencontrent des Justes, comme Théodore, maire d'un village, ou Mlle Lundi,institutrice et employée de mairie, qui leur offrent leur protection. Au péril de leur vie… Pas dequoi pleurer, la grande force de Tony Gatlif est sa veine poétique et fantaisiste, sa faculté à ani-mer son film de couleurs, danses et musiques. Et même si Liberté évoque une période somb-re, le film est revigorant, notamment grâce à la folie de James Thierrée, représentant à lui seulla fougue et la faculté d’un peuple opprimé à se libérer. Un devoir de mémoire selon Gatlif, quisait éviter le didactique pour rester… une fête !

B.M.

> Manosque du 24 février au 2 mars > Arras du 24 février au 9 mars... et prochainement dans les autres villes

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Shutter Islandde Martin Scorsese, USA, 2009, 2h18avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Patricia Clarckson, Max von Sydow,Michelle Williams…

Personnages ambigus, intrigue schizophrène et faux-semblants tortueux : Shutter Island, lefameux roman de Dannis Lehane, un temps convoité par Wolfgang Petersen ou David Fincher,devient enfin un film, sous la direction de Martin Scorsese. Shutter island, c'est un îlot perdu au large de Boston, où se dresse une forteresse-hôpital. Unesorte de Guantanamo brumeux où l’on enferme les fous les plus dangereux d'Amérique, et oùl’on ne lésine pas sur les méthodes — voire les expérimentations — les plus radicales pour les“calmer”. En 1954, les marshalls Teddy Daniels et Chuck Aule sont envoyés sur l'île pourrésoudre une énigme : une patiente vient de se volatiliser de sa cellule, pourtant fermée de l'ex-térieur, après avoir laissé un étrange message crypté. Plus l'enquête avance, plus le mystères'épaissit... Qu'espère donc cet étrange médecin-chef, qui ne semble pas particulièrementcoopératif avec les flics ? Et que cherche réellement l'enquêteur Teddy, qui semble poursuivipar ses propres démons ? Plus les indices s'accumulent, plus l'angoisse monte... d'autant queles plus fous ne sont pas forcément ceux diagnostiqués comme tels... Le final renversant duroman ne donnait qu'une envie : se replonger dans ses méandres paranoïaques pour tenter dedemêler le vrai du faux. Rien de tel que le tandem Scorsese-DiCaprio (qui se retrouvent pour la4ème fois) pour remonter cette spirale anxyogène, et donner des couleurs gothiques à cette îlemystérieuse, à côté de laquelle Vol au-dessus d’un nid de coucou semble... un havre de paix.

C.V.

> Sortie nationale le 24 février en VF à Manosque, Apt, Cognac, Castres, Albi, DoleChâteauroux, Laon, Soissons et en VO à Arras

Tetrode Francis Ford Coppola, 2009,Espagne/Italie/Argentine, 2h07 avec Vincent Gallo, Maribel Verdú, AldenEhrenreich, Carmen Maura… (VOSTF)

Il y a dix ans, Tetro s’est exilé à BuenosAires, rompant tout lien avec sa famille.Depuis, il a rencontré Miranda, et a aban-donné ses rêves de poète, comme il aabandonné Bennie, son frère cadet. Mais à17 ans, Bennie vient le retrouver. Entre lesdeux frères plane toujours la figure écra-sante d’un père despotique, illustre chefd’orchestre, qui les oppose et les déchire.Et si Tetro a laissé le passé enfoui dansl’ombre, Bennie, lui, veut ramener à lalumière les trop lourds secrets de famille.Quitte à se brûler les ailes…

Aujourd'hui lui-même patriarche d’unefamille d’artistes — Sofia et Roman —Coppola revient sur ses rapports avec sonfrère aîné et son propre père compositeur.Rivalité et liens du sang, douleur de l'é-mancipation face au clan : thèmes quiétaient déjà au cœur du Parrain, mais ausside Rusty James, dont le duo mythiqueMickey Rourke et Matt Dillon préfigurait lafiévreuse fratrie de Tetro. Mais si ce film estsi personnel, c’est surtout parce queCoppola y fait ce qu’il veut, n'ayant plus decomptes à rendre à personne : sur ce scé-nario qu’il a écrit lui-même (ce qu'il n'avaitpas fait depuis Conversation secrète, il y a35 ans), il ose des plans fixes et un noir etblanc sublimes, loin des déferlements d’unApocalypse Now, mais relevant tout autantde la prouesse. Un noir et blanc hallucinantqui recèle et reflète le combat entre l’ombreet la lumière, entre le poids du déterminis-me et la soif de liberté, entre le ténébreux(et ravagé) Vincent Gallo et le solaire (etrévélé) Alden Ehrenreich.

C.V.

> Soissons, Manosque, Castresdu 27 janvier au 2 février

> Cognac du 3 au 9 février

tous les horaires de votre cinéma : www.cinemovida.com

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Coco Chanel& Igor Stravinskyde Jan Kounen, France, 2009, 1h58avec Anna Mouglalis, Mads Mikkelsen, ElenaMorozova, Natacha Lindinger, GrigoriManoukov…

Après le Coco avant Chanel de AnneFontaine, voici le Coco & Igor de JanKounen, qui s’intéresse à une autre partiede la riche vie de Gabrielle : sa liaison avecle compositeur russe. La passion d’un cou-ple légendaire filmé par le cinéaste du trash-chic (Doberman, 99 francs) ? Oui, et bienplus.Paris 1913, Coco Chanel est toute dévouéeà son travail et à son amant fortuné BoyCapel. Au Théâtre des Champs-Élysées,Igor Stravinsky présente “Le Sacre duPrintemps”. L’œuvre, qui révolutionne lesconcepts de rythme et d’harmonie, estconspuée par une salle au bord de l’émeu-te. Dans le public, Coco, elle, est subju-guée. Sept ans plus tard, chassé par laRévolution bolchévique, Stravinsky s’exile àParis. Il y rencontre enfin Chanel qui, désor-mais, porte le deuil de son amant… Bien plus que leur liaison amoureuse,Kounen s’attache à décrire l’influence créa-tive que les personnages exercent l’un surl’autre. Une inspiration mutuelle autant muepar le respect que par la rivalité et la défian-ce. Car il y a quelque chose de profondé-ment insoluble entre Chanel et Stravinsky ;entre cette femme indépendante et moder-ne, qui voue un culte au noir, fume et faitdes avances, et – malgré l’avant-gardismede son œuvre –, ce bourgeois déchuempreint de religion, avec épouse etenfants. Bref, une passion qui a l’élégancedu style Chanel… et la dissonance de lamusique de Stravinsky.

A.A.

> Soissons du 27 janvier au 2 février

Adama,mon kibboutzde Dror Shaul, Israël/Allemagne/Japon, 1h37avec Tomer Steinhof, Ronit Yudkevitch, HenriGarcin... (VOSTF)

Années 70, Sud d’Israël. Dvir, 12 ans, vit aumilieu des champs, coupé du reste dumonde ; Dvir vit dans un kibboutz avec songrand frère et sa mère Miri. Dans cettecommunauté d’ouvriers agricoles où la soli-darité et l’égalitarisme flirtent avec le totalita-risme, l’enfant se rend vite compte que samère, veuve et dépressive, a été abandon-née à son sort. Alors, le jeune garçon tentede poursuivre ses activités communautaires,tout en prenant soin de sa mère. Mais lesidéaux et les règles du kibboutz sont stricts,et l’équilibre installé par Dvir autour de samère, fragile. Et va voler en éclats à l’arrivéede Stephan, un Suisse qui découvre le kib-boutz pour la première fois, et qui tombeamoureux de Miri. Seule face aux intoléran-ces de la communauté et pourtant incapa-ble de la quitter, la jeune femme n’aura plusqu’une seule fuite possible : la folie.Récompensé par le Grand Prix du Jury auFestival de Sundance, Adama est un réciten partie autobiographique (Dror Shaul apassé son enfance dans un kibboutz). Leregard posé par le cinéaste sur ce lieu d’u-topie qui fascina longtemps la penséesocialiste n’en est que plus désabusé etpercutant. Mais cette plongée au cœur de lavie d’un kibboutz des années 70 est aussiune manière d’observer la capacité supra-nationale, religieuse ou idéologique, del’Homme à opprimer son prochain. Surtoutquand c’est une femme…

B.M.

> Dole du 27 janvier au 2 février

Capitalism :A Love Storyde Michael Moore, USA, 2009, 2h00 (VOSTF)

Une crise financière ubuesque, une réces-sion planétaire, des millions de travailleursmis à la porte de leurs usines, de familles àcelle de leurs maisons, et personne pourpayer l’addition ? Vingt ans après Roger etmoi, Michael Moore revient inspecter lesdommages unilatéraux du système écono-mique dominant sur ses concitoyens – et,par extension, le reste du Monde.

Mêlant analyses, interviews et "happenings"improvisés devant les sièges de banques, lecinéaste-documentariste (qui, rappelons-le,a été palmé à Cannes par son compatrioteTarantino pour son Fahrenheit 9/11 en2004) pose la question qui tue : quel prixl’Amérique paie-t-elle aujourd’hui pour sonamour du capitalisme ? Le rapport au systè-me économique posé comme une histoired’amour aveugle ; voilà la triviale mais perti-nente métaphore que Moore a trouvée pourdécrire l’attachement irraisonné de son paysau capitalisme, et dénoncer la propagandeperpétuelle qui s’évertue à le confondreavec la notion de démocratie. Un pays mupar le concept du « Dis-moi combien tugagnes, et je te dirai qui tu es », et dont95% de la population tente de faire partiedes 5% les plus riches (renforçant par làmême l’impossibilité d’accéder à ce rêve).La plaidoirie de Moore est concrète, intelli-gente et surtout, diablement divertissante.Mais cette fois, quelque chose à changé...Débauché par le succès ? Aigri par les évé-nements le Michael Moore ? Non, bien aucontraire ! Il n’a jamais été aussi enthousias-te, passionné et optimiste dans sa croisadedonquichottesque. Certainement car il saitque désormais, face aux moulins, il y a unautre gars qui lui est fort sympathique, à laMaison Blanche.

A.A.

> Apt du 27 janvier au 2 février

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Vincerede Marco Bellocchio, Italie/France, 2009,2h08, avec Giovanna Mezzogiorno, FilippoTimi, Fausto Russo Alesi… (VOSTF)

Avec une rare puissance visuelle et émo-tionnelle, Bellocchio retrace l’histoireincroyable d’Ida Dalser, qui fut effacée desregistres d’état civil comme des livresl’Histoire… À la veille de la Première GuerreMondiale, Ida est une jeune bourgeoiseindépendante qui tombe sous le charmed’un militant socialiste illuminé. Éblouie parson charisme, elle l’épouse, et vend tousses biens pour l’aider à propager ses idées.Lorsque la guerre éclate et qu'Ida met aumonde le fils de Mussolini, elle apprend qu'ilest déjà marié à une autre. Dès lors, c’est àtravers les écrans de ciné et les images depropagande qu’elle verra l’homme tant aimése transformer en Duce, et la renier avec lamême obstination qu’il mène son pays versle gouffre. Ida hurlera sa vérité jusqu'aubout, sera séparée de son fils et enfermée àl'asile. Vincere, c'est d'abord l’histoire poi-gnante de cette passionaria, une tragédiefunèbre qui renvoie bien sûr à l'histoire del’Italie, mais aussi à celle de tout pouvoirfascisant. Les images d'archives du vraiMussolini sont hallucinantes : un fou furieux,un pantin délirant, à côté duquel les patientsde l'hôpital psychiatrique semblent desmodèles de lucidité. Et les quelques scènesréalistes à l'asile se fondent dans un tour-billon où Bellocchio emprunte à l’opéra, àl’expressionisme ou encore à l’iconographiefasciste, jouant de la force lyrique de sesimages tout en soulignant l'importance de lareprésentation dans l'exercice du pouvoir.Le combat pour la vérité face au spectaclemédiatique, celui de la liberté face au pou-voir politique... voilà qui, dans l'Italie berlus-conienne, résonne étrangement.

B.M.

> Béziers du 27 janvier au 9 février

Agorade Alejandro Amenábar, Espagne, 2h06avec Rachel Weisz, Max Minghella, OscarIsaac, Ashraf Barhom, Mchael Lonsdale...

Jeune surdoué du cinéma espagnol (Ouvreles yeux, Mar adentro) ayant conquisHollywood avec Les autres, AlejandroAmenabar se lance dans un nouveau défi :un péplum situé dans l'Alexandrie du IVèmesiècle après JC, alors sous dominationromaine. Une période où la cité mythiquevoit peu à peu les différentes factions reli-gieuses s'affronter pour le pouvoir, etqu'Amenabar revisite sur les tracesd'Hypatie, fille de Théon, le dernier directeurde la grande Bibliothèque d'Alexandrie.Brillante philosophe, Hypatie enseigne avecpassion l'astronomie à ses disciples. Parmieux, deux hommes se disputent sonamour : Oreste, futur préfet de la cité, et lejeune esclave Davus, déchiré entre ses sen-timents et la perspective d’être affranchi s’ilrejoint les Chrétiens, de plus en plus puis-sants... Et quand ces derniers menacent dedétruire la bibliothèque, Hypatie s'y réfugie,espérant préserver les connaissances accu-mulées depuis des siècles. Dès lors elledevient la femme à abattre... Symbole de tolérance, féministe avant l'heu-re, le magnifique — et méconnu — person-nage d'Hypatie incarne ici tout le combatdes lumières face à l'obscurantisme, de lascience face à la violence... Et il n'est qu'àvoir ces hordes de chrétiens fanatiques etdestructeurs pour comprendre ce qui a pas-sionné Amenabar dans son sujet, auxrésonnances évidemment actuelles. Car sison film est un vrai péplum, doté de décorspharaoniques et d'un lyrisme “à l'ancienne”,il filme les foules avec un réalisme trèscontemporain, et instaure une vraie proximi-té avec ses personnages.

B.M.

> Béziers du 27 janvier au 9 février

The Molly Maguires Traître sur commande

de Martin Ritt, USA, 1969, 2h04avec Sean Connery, Richard Harris, SamanthaEggar, Frank Finlay… (VOSTF)

Martin Ritt — à qui l'on doit des films hono-rables comme L'espion qui venait du froidou Norma Rae — a réalisé il y a quaranteans un chef d'œuvre. Mais après une furtivesortie, The Molly Maguires fut envoyé auxoubliettes. Le cinéaste, black-listé à l’é-poque du maccarthysme, avait trop missans doute de sa rage et de son amertumedans ce film étonnant de modernité, tant

sur la forme que sur le fond. Le fond, c'estcelui des mines de charbon dePennsylvanie, en 1876. Les ouvriers y tri-ment comme des bêtes, pour les besoinsd'une industrie florissante. Parmi eux, unesociété secrète, les “Molly Maguires”, lesvenge comme elle peut : en faisant toutpéter, régulièrement. Pour les repérer, lapolice décide d'envoyer une taupe dans lamine... Et la force de The Molly Maguiresest là : le « traître» est aussi un frère. Ungrand gaillard irlandais, issu du mêmemilieu que les mineurs, et qui partage, mal-gré lui, les mêmes valeurs. Ici la lutte desclasses, la trahison ou la fraternité ne sontjamais brandies comme des thèses, maispalpitent à travers la finesse et l'ambiguïtédes personnages, portés par deux comé-diens au sommet : Sean Connery etRichard Harris. Ici, la poussière du charbonsemble suinter des images, la sueur deshommes transpire de l'écran scope, sous laseule lumière des casques des mineurs. Etpourtant c'est du grand cinoche hollywoo-dien en technicolor, au lyrisme d'autant pluspuissant que la description sociale est pré-cise. Amputé de 20 minutes en 1970 (sortien France sous le titre Traître sur comman-de) The Molly Maguires est réédité aujourd'-hui dans sa version intégrale.

C.V.

> Apt du 3 au 9 février

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Max et les maximonstresde Spike Jonze, USA, 2008, 1h32avec Max Records, Catherine Keener, MarkRuffalo… (à partir de 6 ans)

Après ses très originaux Dans la peau deJohn Malkovich (1999) et Adaptation (2003),voilà que Spike Jonze met son inimitableunivers au service du grand classique de lalittérature pour enfants de Maurice Sendak.Un insolite voyage insulaire, au cœur de l’i-maginaire enfantin. Maximagique.

> Béziers du 27 janvier au 9 février

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ARRAS Plan Séquence

4 5 6... Mélie pain d’épices programme de courts métrages productionFolimage, France, 2007/08, 51 mn La leçon de natation de D. de VentTôt ou tard de J. Kowalska - Le joyeux petitcanard de G.Dolev - Le Printemps de Mélie deP-L Granjon (à partir de 3 ans)> du 27 janvier au 2 février

Jasper, pingouin explorateur film d’animation de Eckart Fingberg, MichaelMädel et Udo Beissel, Allemagne, 2009,1h22(à partir de 6 ans)> du 3 au 9 février

Malin comme un singe programme de courts-métrages d’animation,Chine, 1962/1983, 52 mn (à partir de 4 ans)> du 10 au 16 février

ciné-goûter mercredi 10 février à 14h

Astro Boy film d’animation de David Bowers,USA/Japon/HK, 1h35, 2007 (à partir de 6 ans)> du 17 au 23 février

Mary Poppins de Robert Stevenson, USA, 2h14, 1964avec Julie Andrews, Dick Van Dyke, DavidTomlinson... VF (à partir de 6/7 ans)> du 24 février au 2 mars

Renseignements : 03 21 15 54 39Tarif unique : 3,80 € pour tous

Le petit fugitif de Morris Engel, USA, 1953, 1h20avec Richie Andrusco, Richard Brewster,Winifred Cushing... (à partir de 7 ans)

Brooklyn, années 50. Joey, 7 ans, persuadéd'avoir causé la mort de son frère, s'enfuit àConey Island, immense plage new-yorkaisedédiée aux manèges et à l’amusement. Il vapasser une journée et une nuit d'erranceparmi la foule et les attractions foraines...Un bijou longtemps invisible en France, pré-curseur de notre Nouvelle vague.

> Béziers du 3 au 9 février

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La Reine Soleil de Philippe Leclerc, France/Belgique/Hongrie,2006, 1h17 (à partir de 6 ans)

Le destin extraordinaire de la princesseAkhesa, fille du pharaon Akhenaton et deNefertiti, dans l’Egypte antique…Adapté d’un roman du brillant égyptologueChristian Jacq, et réalisé par un ancienassistant de Paul Grimault et René Laloux,ce magnifique dessin animé restitue à la foisla rigueur historique et tout le romanesquedu livre.

> Cognac du 3 au 16 février

Loup de Nicolas Vanier, France, 2009, 1h42avec Nicolas Brioudes, Pom Klementieff, MinMan Ma... (à partir de 6 ans)

L'odyssée blanche, Le dernier trappeur…depuis 25 ans, Nicolas Vanier arpente leGrand Nord, guidé par un respect absolu dela nature et des peuples qu'il y rencontre.C'est après avoir vécu avec la tribu nomadedes Évènes, en Sibérie orientale, qu’il a ima-giné cette histoire bouleversante d’un ado-lescent, qui, chargé de surveiller d’immen-ses troupeaux de rennes, chasse les loupssans pitié. Jusqu'au jour où il rencontre unelouve et ses quatre adorables bébés...

> Béziers du 27 janvier au 9 février

4 5 6... Mélie pain d’épices

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MANOSQUE

Ciné goûter

L’homme d’Arande Robert J. Flaherty, GB, 1934, 1h20(documentaire à partir de 7 ans)La vie quotidienne d'une famille depêcheurs vivant sur une ile de l'archipeld'Aran, au large de l'Irlande, et une plon-gée saisissante dans les éléments naturels.Par le réalisateur de Nanouk l'esquimau.

> ciné-goûter mercredi 3 février à 14h00(au Théâtre Jean Le Bleu)

Panda petit Panda de Isao Takahata et Hayao Miyazaki, Japon,1972-73, 1h15 (à partir de 4 ans)Takahata (Le tombeau des lucioles,Pompoko...) et Miyazaki (de Nausicää àPonyo) ont débuté ensemble, comme avecce Petit Panda. La vie de la petite Mimiko,bouleversée par l’irruption d'un bébépanda et de son papa, est déjà marquéepar ce mélange de magie et de réalisme,fondateur pour les deux maîtres du cinémad'animation nippon.

> du 24 février au 2 marsciné-goûter mercredi 24 février à 14h30

Panique au village de Vincent Patar et Stéphane Aubier,Belgique/Luxembourg/France, 2009, 1h16Avec les voix de Benoît Poelvoorde, BouliLanners, Frédéric Jannin, Jeanne Balibar(à partir de 8 ans)

> ciné-goûter mercredi 10 mars à 14h30

Les nouvelles aventures de lapetite taupede Zdenek Miller, Tchécoslovaquie, 1963-74,44 mn (à partir de 3 ans)Les célèbres films “seventies” du peintre etdessinateur Zdenek Miller, réunis dans unprogramme de cinq films courts...

> Châteauroux du 24 février au 2 marsséance “Mes premiers cinés” samedi 27 février à 16h

Kirikou et les bêtes sauvagesde Michel Ocelot et Bénédicte Galup, France,2005, 1h15 (à partir de 4 ans)On retrouve ce qui faisait le charme (et lesuccès) du premier Kirikou : des dessinssomptueux et des couleurs raffinées, despersonnages humains, loin de la caricature,des valeurs et un certain exotisme, qui, pourles enfants, est une formidable ouverture surle monde.

> Châteauroux du 27 janvier au 2 février Ciné Miam samedi 30 janvier à 15h

L’écureuil qui voyait tout en vertProgramme de 3 courts métrages d’animation, Iran, 45 minContes qui tiennent sur une ligne de Behzad Farahat, 2009Pluie d’allégresse de Nahid Shamsdoust, 2003C’est moi qui l’ai trouvé ! de Behzad Farahat, 2002

Un drôle de petit écureuil solitaire se balade et découvre sa vraie nature…Un éléphant fatigué d’un long voyage s’endort sur des fleurs, dérangeant les abeilles…Et un autre écureuil, qui squatte la maison d’un lapin, déclenche la colère d tous les animaux...Trois contes qui nous viennent des célèbres studios Kanoon de Téhéran, où la finesse du des-sin se conjugue avec un message de paix et d’écologie.

> Châteauroux du 27 janvier au 9 février - séance “Mes premiers cinés” samedi 6 à 16h> Manosque du 3 au 9 février > Apt du 24 février au 2 mars

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Groupes, Scolaires, Centres de loisirs...séances à la demande pour tous les films du programme

renseignements auprès du cinéma de votre ville (coordonnées page 2)

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MANOSQUE BÉZIERS APT COGNAC CASTRES ALBIGAINSBOURG

TETRO

COMPLICES

IN THE AIR

MAX ET LESMAXIMONSTRES

LOUP

AGORA

VINCERE

BRIGHT STAR

CAPITALISM, A LOVESTORY

GAINSBOURG

INVICTUS (VF)

GAINSBOURG

INVICTUS

TETRO

WINNIPEG MONAMOUR

IN THE AIR (VF)

LES CHATS PERSANS

GAINSBOURG

IN THE AIR (VF)

COMPLICES

INVICTUS (VF)

GAINSBOURG

L’ÉCUREUIL QUI VOYAIT TOUT EN VERT

Rencontres deManosque

LE PETIT FUGITIF

VINCERE

LOUP

AGORA

MR NOBODY

MAX ET LESMAXIMONSTRES

THE MOLLY MAGUIRES

GAINSBOURG

COMPLICES

DISGRACE

GAINSBOURG

TETRO

COMPLICES

LA REINE SOLEIL

INVICTUS (VF)

LES CHATS PERSANS

GAINSBOURG

INVICTUS

DISGRACE

L’ENFER DE CLOUZOT

IN THE AIR (VF)

GAINSBOURG

INVICTUS (VF)

IN THE AIR (VF)

LES CHATS PERSANS

I LOVE YOU PHILLIPMORRIS

LOVELY BONES

LA DAME DE TRÈFLE

MR NOBODY

UNE VIE TOUTE NEUVE

BROTHERS

LE REFUGE

IN THE AIR

IN THE AIR (VF)

COMPLICES

LA REINE SOLEIL

DISGRACE

LA DAME DE TRÈFLE

I LOVE YOU PHILLIP…

IN THE AIR (VF)

BRIGHT STAR

LE REFUGE

LA DAME DE TRÈFLE

COMPLICES

UNE VIE TOUTE NEUVE

A SERIOUS MAN

IN THE AIR

I LOVE YOU PHILLIP...

LA DAME DE TRÈFLE

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IN THE AIR (VF)

UNE VIE TOUTE NEUVE

BRIGHT STAR

CONTES DE L’ÂGED’OR

LE REFUGE

PADRE NUESTRO

I LOVE YOU PHILLIP…

SHUTTER ISLAND (VF)

BROTHERS

LIBERTÉ

PANDA PETIT PANDA

BRIGHT STAR

COMPLICES

A SERIOUS MAN

IN THE AIR

SHUTTER ISLAND (VF)

LOVELY BONES

A SERIOUS MAN

L’ÉCUREUIL QUI VOYAITTOUT EN VERT

DISGRACE

SHUTTER ISLAND

LE REFUGE

PADRE NUESTRO

BRIGHT STAR

I LOVE YOU PHILLIP…

SHUTTER ISLAND

SHUTTER ISLAND

A SERIOUS MAN

UNE VIE TOUTE NEUVE

programmeSauf indication contraire et films “jeune public”, tous les films étrangers sont en version originale sous-titrée français.

(attention : programme sous réserves de modification)

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GAINSBOURG

INVICTUS (VF)

ADAMA MONKIBBOUTZ

LES CHATS PERSANS

N THE AIR (VF)

GAINSBOURG

INVICTUS (VF)

BRIGHT STAR

COMPLICES

KIRIKOU ET LES BÊTES

L’ÉCUREUIL QUI VOYAIT

GAINSBOURG

INVICTUS

IN THE AIR

A SERIOUS MAN

LES CHATS PERSANS

GAINSBOURG

INVICTUS (VF)

IN THE AIR (VF)

COCO & IGOR

GAINSBOURG

TETRO

INVICTUS (VF)

GAINSBOURG

CONTE DE L’ÂGE D’OR

INVICTUS (VF)

GAINSBOURG

BRIGHT STAR

IN THE AIR (VF)

LES CHATS PERSANS

GAINSBOURG

DISGRACE

BRIGHT STAR

IN THE AIR

INVICTUS (VF)

COMPLICES

A SERIOUS MAN

GAINSBOURG

INVICTUS

IN THE AIR (VF)

PADRE NUESTRO

GAINSBOURG

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LOVELY BONES (VF)

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BRIGHT STAR

I LOVE YOU PHILLIP…

IN THE AIR

LOVELY BONES

IN THE AIR (VF)

LA DAME DE TRÈFLE

BRIGHT STAR

LOVELY BONES (VF)

COMPLICES

A SERIOUS MAN

PADRE NUESTRO

BRIGHT STAR

COMPLICES

PADRE NUESTRO

I LOVE YOU PHILLIP...(VF)

LOVELY BONES (VF)

A SERIOUS MAN

PADRE NUESTRO

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WALTER, RETOUR ENRESISTANCE

LOVELY BONES

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LE REFUGE

BRIGHT STAR

IN THE AIR (VF)

LOVELY BONES (VF)

LA DAME DE TRÈFLE

BRIGHT STAR

SHUTTER ISLAND

COMPLICES

LE REFUGE

PADRE NUESTRO

SHUTTER ISLAND

LOVELY BONES (VF)

A SERIOUS MAN

LETTRE A ANNA

LES NOUVELLESAVENTURES DE LAPETITE TAUPE

SHUTTER ISLAND

LIBERTÉ

CONTES DE L’ÂGED’OR

LOVELY BONES

LE REFUGE

LA DAME DE TRÈFLE

DISGRACE

BRIGHT STAR

I LOVE YOU PHILLIP(VF)

SHUTTER ISLAND

LOVELY BONES (VF)

I LOVE YOU PHILLIP…

PADRE NUESTRO

SHUTTER ISLAND

du

27 janvierau 2 février

du

3 au 9février

du

10 au 16février

du

17 au 23février

du

24 février au 2 mars

horaires au 08 92 68 75 14 0,34 €/mn et sur www.cinemovida.com

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