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Ligne LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE HAUTE-MARNE NUMÉRO 79 - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2005 Exposition : Claude de Lorraine renaît en son château • Nature : le milan royal, un rapace à protéger • Association : A la découverte des fruits d’autrefois avec les croqueurs de pommes • Patrimoine : la Chapelle de Brévoines, un monument restauré • Animation : Tisser comme au temps des Romains à Andilly • Agenda Un mémorial consacré au général de Gaulle à Colombey-les-Deux- Eglises Evénement Les liqueurs de chez Decorse 16 Hommage aux Bragards 18 6 Histoire Gastronomie loisirs Aménagement du territoire départemental : Des chantiers qui avancent

LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE HAUTE-MARNEhaute-marne.fr/lignedirecte/docs/LD79.pdf · aux Bragards 6 18 Gastronomie Histoire loisirs Aménagement du territoire départemental

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LigneL E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E H A U T E - M A R N E

N U M É R O 7 9 - S E P T E M B R E / O C T O B R E 2 0 0 5

Exposition : Claude de Lorraine renaît en son château • Nature : le milan royal, un rapace à protéger •Association : A la découverte des fruits d’autrefois avec les croqueurs de pommes • Patrimoine : la Chapellede Brévoines, un monument restauré • Animation : Tisser comme au temps des Romains à Andilly • Agenda

Un mémorial consacréau général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises

EvénementLes liqueurs de chez Decorse

16Hommage aux Bragards

186

HistoireGastronomie

loisirs

Aménagement du territoire départemental :Des chantiersqui avancent

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éditoDu cœurà l’ouvrage

Faire de la ruralité une force et savoir la conjuguer avec des projets d'en-vergure, telle doit être l'ambition de la Haute-Marne si notre territoire veutjouer la carte de l'avenir.

Et le Département joue le jeu. Portés par le Conseil général, de grandsprojets sont engagés : le Plan Collèges bien sûr compte parmi les plusimportants. A l'occasion de la rentrée, les Collèges de Fayl-Billot, Chevillon,Montier-en-Der et la Section d’enseignement général et professionneladapté (SEGPA) de Louise Michel à Chaumont, ont ouvert grand leurs toutnouveaux locaux aux jeunes haut-marnais. Pour construire notre avenir,il faut aussi savoir répondre aux exigences de la communication d'au-jourd'hui. Posséder une couverture GSM et Internet est essentiel. Lesentreprises exigent une connexion efficace avant d'envisager de s'installeren Haute-Marne. Le GSM et Internet sont aussi deux portes ouvertessur l'avenir de nos enfants. Deux raisons qui encouragent le Conseilgénéral à poursuivre ses efforts en faveur des nouvelles technologies.Le développement de l'activité économique demeure plus que jamais unedes priorités du département : il l'a démontré par la création du Syndi-cat mixte d'aménagement économique du Pays de Langres (SMAEPL) quiaménage des zones de référence pouvant accueillir de nombreusesentreprises. Il le démontre encore, en se mobilisant autour du projet debase logistique de Damblain, garant d’activité et d'emplois.

Et puis l'avenir, c'est aussi le projet de mémorial de Colombey-les-Deux-Eglises engagé en juin dernier. Un projet qui devrait attirer de nombreuxvisiteurs en Haute-Marne et donner un coup de fouet à l'économie. Sansoublier d’autres grands projets structurants en cours de finalisation.

Et parce que l'aménagement d'un territoire ne vaut que si ce territoire vitet respire, le Conseil général s'attache également à entretenir le lien social,vecteur de tolérance et de solidarité. Ainsi, le Département contribue,chaque jour, à animer le territoire et à le rendre solidaire, en soutenant lesassociations haut-marnaises. Le Département sait aussi prendre l'initiativeet organiser des animations. Pour preuve le “Rallye découverte VTT” quise déroulera le 2 octobre dans le Parc aux Daims de Châteauvillain.

En famille ou entre amis, je vous invite cordialement à participer à ce Ral-lye découverte VTT. Ouvert à tous, il vous permettra de vous distraire, touten profitant du cadre exceptionnel d'un des plus beaux espaces naturelshaut-marnais.

Excellente rentrée à toutes et à tous.

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LIGNE DIRECTE N° 79

LIGNE DIRECTE Bimestriel • numéro 79 • septembre/octobre 2005 • Directeurde la publication : Bruno SIDO • Co-directeur : Michel BOZEK • Rédaction :Service Communication • Réalisation : Conception, exécution, photogravure,IPPAC/groupe Graphycom • Direction de la communication : 03 25 32 88 13 -Fax : 03 25 32 88 32 • Crédits photos : Frédéric Thévenin, Etienne Clément,Gil Mélison, Blandine Vue, Pedro Narderi, Mathias Chinoud, PhilippeLemoine, Fondation Charles de Gaulle, SNCF, le Château du Grand Jardin,CDTT, Service communication – Illustrations : Jonathan Doux • Site inter-net : www.haute-marne.fr - Conseil général de Haute-Marne, 1 rue duCommandant Hugueny, 52011 Chaumont CEDEX • Tirage : 90 000 ex. - Dépotlégal N° 206 ISSN N°1166-729 X • Impression : Imprimeries de Champagne.

Bruno SidoSénateur,

Président du Conseil Généralde la Haute-Marne

Le Conseil général à vos côtésLe guides des aides en ligne

Nouvelles technologiesTéléphonie mobile et haut débit : contrats remplis pour le Conseil général

EvénementUn mémorial consacré au Général de Gaulle àColombey-les-Deux-Eglises

DossierAménagement du territoire haut-marnais :Des chantiers qui avancent

SolidaritéLa coordination gérontologique : Un interlocuteur pour les personnes âgées

TransportTGV en Haute-Marne : un dossier toujours sur les rails

GastronomieLes liqueurs de chez Decorse

Tourisme“Clévacances”, un label en pleine expansion

HistoireUn centenaire toujours alerte

En Bref

Expression d’élusDémocratie de proximité

Découverte AVF, pour un accueil réussi

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Que vous soyez à la recherche d’uneaide pour votre famille, votre entreprise,votre association ou votre commune, ilvous suffit de vous connecter et de vouslaisser guider. Vous accéderez à la liste desaides auxquelles vous pouvez prétendreen fonction de votre situation. Solliciter une aide entraîne aussi l'envoid'un dossier au Conseil général. Le ser-vice concerné vérifie alors que vousrépondez bien aux conditions d'accès àl'aide puis instruit le dossier. Ensuite,une commission composée deConseillers généraux rend un avis et laCommission permanente prend la déci-sion finale.

Gain de temps

Pour faciliter vos démarches, chaqueaide est assortie d'une fiche descriptive.Elle précise les conditions à remplir pourbénéficier de l'aide, les pièces adminis-tratives à fournir ainsi que les délais àrespecter. Attention, le versement desaides n’est pas automatique. Il dépendde certaines conditions (de ressources,de domiciliation, de calendrier,…).Mieux vaut donc lire attentivement ledescriptif de l’aide que vous envisagezde solliciter. Ensuite, vous pouvez, enquelques clics, télécharger le formulaired'aide, l'imprimer sur votre impriman-te, puis le remplir, y joindre les piècesnécessaires et renvoyer le tout à l'adres-se indiquée sur le règlement.En cas de difficulté, vous pouvez contac-ter directement le service concernépuisque les coordonnées téléphoniques

sont indiquées au bas de la page. Si vouspréférez, vous pouvez aussi envoyer unmail au service compétent pour toutequestion complémentaire. Alors, n’hé-sitez plus, laissez-vous guider !

Thomas ROUSSEZ

RETROUVEZ LE GUIDE DES AIDES EN LIGNE

SUR www.haute-marne.fr.

Le guide des aides est en phase de test. N’hésitez pas à nousfaire part de vos remarques et à contacter le webmaster duConseil général :[email protected]

Depuis quelques mois déjà, lesfournisseurs du Conseil général

ont la possibilité de consulter les appelsd’offre lancés par le Département et d’yrépondre en ligne sur une plate-formequi leur est dédiée. Pour poursuivre ledéveloppement de son site Internet etde l’offre de services, le Conseil généralmet en ligne son “guide des aides” afinde favoriser l’émergence de nouveauxusages de l’Internet et de simplifier lesrapports entre l’administration et lesusagers. Point pratique : le guide desaides est plus accessible et plus simpleà utiliser.

Toutes les aides en ligne

Désormais tous les dispositifs d’aide queproposent les différents services duConseil général sont consultables sur lesite Internet www.haute-marne.fr,rubrique “Le Conseil général m’aide”.

Le Conseil général à vos côtés

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A la pointe de la dématérialisation des servicesadministratifs, le Conseil général met en ligneson “guide des aides”. Collectivités,associations, entreprises, particuliers pourrontsavoir immédiatement, via le www.haute-marne.fr, à quelles aides ils peuvent prétendreen fonction de leurs besoins. Visite…guidée.

Le guide des aides en ligne

Coup de pouce pour la rentrée !Pour faciliter la rentrée scolaire, leConseil général propose différentesaides, accessibles sous certaines condi-tions aux collégiens et aux étudiants.Une aide à la pension ou demi-pensionaux élèves de collèges peut être verséeaux élèves internes (scolarisés dans lescollèges publics ou privés du départe-ment) ou aux élèves demi-pensionnaires(scolarisés en collèges publics ou pri-vés du département ou hors départe-ment). La date de limite de dépôt du dos-sier est fixée au 1er octobre 2005. Parailleurs, des prêts, remboursables sansintérêt, pour les étudiants de l’ensei-gnement supérieur peuvent aussi êtreattribués. La date limite de dépôt desdossiers est fixée au 1er novembre 2005.

Renseignements et retrait des dossiers, du mardi au vendredi : service Education du Conseil généralCentre Administratif Départemental à Chaumont - 03 25 32 86 14

Le guide des aides est désormais en ligne.

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Nouvelles technologies

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L’ambition était simple : faire de laHaute-Marne un territoire aussi

bien desservi en téléphonie mobile et enhaut débit que les grandes zones urbai-nes. Objectif : permettre aux Haut-Mar-nais de bénéficier de nouveaux servi-ces et rendre le département attractifaux yeux des entreprises. Aujourd’hui,grâce aux accords conclus avec les opé-rateurs de téléphonie mobile et auxmarchés passés avec France Telecom etNeuf Telecom pour le haut débit, lesobjectifs que s’était fixé le Conseil géné-ral pour la première phase de déploie-ment de ces technologies sont atteints.Les pylônes que devait construire leDépartement sont presque tous en placeet les centraux téléphoniques pouvantrelayer le haut débit sont équipés.

GSM : bien au-dessus de la moyenne

nationale

Dans le domaine de la téléphonie mobi-le, la Haute-Marne continue de déve-lopper sa couverture et la premièrephase du plan de résorption des zonesblanches va bientôt prendre fin. Le plande couverture prévoyait deux phases

pour résorber les zones blanches etqu’au cours de la première, collectivitésterritoriales et opérateurs devaient tra-vailler en partenariat; les premières met-taient à disposition des pylônes tandisque les seconds devaient y implanterles antennes qui transmettent les com-munications dans le secteur à couvrir. Pour cette première phase, le Conseilgénéral s’est révélé particulièrement effi-cace. Résultats : 60 pylônes ont été éle-vés sur le territoire haut-marnais (alors

que la DATAR estimait à 73 le nombrede sites à réaliser pour compléter la cou-verture de la phase 1). 5,5 millions d’eu-ros ont été nécessaires pour mener àbien cette opération. Des subventionsde l’Union européenne et de l’Etat sontmême venues substantiellement soute-nir le projet. Autre élément de satisfac-tion, le Département devance très net-tement le rythme de déploiement duréseau constaté au niveau national.Jugez plutôt : en Haute-Marne aujour-d’hui, 33 % des sites prévus pour laphase 1 sont déjà opérationnels alorsque la moyenne nationale ne s’élèvequ’à 6,5 %. Le Conseil général a parailleurs déjà réalisé 90 % des sites néces-saires à la résorption des zones blan-ches prioritaires. Un chiffre qui, com-paré à la moyenne nationale de 13 %,témoigne de l’intense activité haut-mar-naise.

Phase deux : les opérateurs en solo

Pour l’heure, plusieurs communesconcernées par la phase 1 ne bénéficientpas encore du réseau GSM. Même si surle territoire de certaines d’entre elles,l’infrastructure passive, c’est-à-dire lepylône, est d’ores et déjà en place. Anoter que bien que construit, cet équi-pement n’est pas immédiatement opé-rationnel car les opérateurs doivent leséquiper. Et bien que le Conseil généralait édifié la quasi-totalité des pylônesqui lui incombaient, les opérateurs doi-vent encore les équiper en antennesrelais. Des études techniques devant êtremenées au cas par cas. D’ici à la fin del’année, les mises en services devraient semultiplier et l’objectif de couverture de104 nouvelles communes fixé par laphase 1 sera atteint.

Téléphoet hcontr

pour le Conseil généralDepuis 2 ans, le Conseil général a fait dudéploiement des nouvelles technologies del’information et de la communication unepriorité. En passe de réaliser les objectifs fixésinitialement, le Conseil général poursuit sesefforts et cherche déjà de nouvelles solutionspour les Haut-Marnais qui ne peuvent pas encorebénéficier des ces technologies. Détails des opérations.

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Desservi ADSL fin 2005Non desservi

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Quant à la phase 2, gérée intégralementpar les opérateurs, elle est lancée. Oran-ge et SFR procèdent aux études géogra-phiques pour déterminer les sites d’im-plantation et desservir les 74 communesencore en zone blanche. Et les planningsdevraient être respectés, le dynamismedu Département motivant les opérateurspour achever le réseau haut-marnais dansles meilleurs délais. Ainsi, l’ensemble des178 communes haut-marnaises qui sesituaient en zone blanche début 2004seront reliées au réseau GSM fin 2006.

Haut débit : croissance foudroyante

Côté haut débit, deux chiffres suffisent àtraduire le travail de couverture réalisé. Enjuin 2003, 4 communes haut-marnaisesétaient desservies par l’ADSL, aujourd’-hui, elles sont plus de 300 à pouvoir accé-der au haut débit. Seuls 10 centraux télé-phoniques (ou répartiteurs) sur les 92

que compte ledépartement nerelayent pas encorela technologie ADSL.Les répartiteurs de d’Aube-rive, Chameroy, Cuves, Din-teville, Echenay, Germay,Laferté-sur-Aube, Rouvres-Arbot, Santenoge et Ternat serontéquipés dans le courant du der-nier trimestre 2005. Demeureront120 villages encore exclus de la tech-nologie haut-débit, soit en raison dela distance qui les sépare du central télé-phonique, soit en raison de la présenced’un concentrateur de ligne, équipementqui fait barrage au haut débit.

Des solutions à inventer

Pour le Conseil général, pas question detolérer des inégalités d’accès entre les ter-ritoires. Les progrès enregistrés dans ledomaine de la dégradation du signal enfonction de la distance vont permettreà une quarantaine de villages d’accéderdans les prochains mois au haut débit. LeRE ADSL (Reach Extended ADSL) ache-minera sur 1 à 2 km de plus un débit de256 à 512 kilobits par seconde. Cettesolution innovante nécessitera une pério-de de test avant d’être totalement opé-rationnelle. Et même au terme de cettepériode, le RE ADSL ne permettra pas decombler toutes les lacunes de la couver-ture haut débit. Pour les communes res-tantes, des solutions techniques doivent

donc être inventées.S’inspirant de l’exem-

ple coréen, le Conseilgénéral envisage d’équiper le réseau télé-phonique pour franchir les obstacles àl’acheminement du haut débit que cons-tituent la distance et les concentrateurs deligne. Concrètement, l’idée consiste àamplifier le signal et à rapprocher leséquipements haut débit (DSLAM) descommunes non desservies pour amoin-drir les effets négatifs liés à la distance.Cette approche est unique en France.Les dossiers d’ingénierie sont en coursd’élaboration et seront soumis pour vali-dation aux centres de recherche et déve-loppement des opérateurs. Cette solu-tion pourrait être déployée sur le terrainen 2006 et 2007.Quoiqu’il en soit, déjà à l’heure actuelle,le taux de couverture de la Haute-Marneest comparable à celui constaté en Ile-de-France. Le pari semble gagné pour leDépartement.

Thomas ROUSSEZ

Pautaines-Augeville et Sailly : Antennes cachées

L’équipement de cer-tains sites en télé-phonie mobile ademandé des aména-gements spéciaux.Lorsque l’infrastruc-ture sur laquelledevait être implantéel’antenne relais était

un clocher ou un bâtiment existant, leDépartement s’est attaché à ne pas pol-luer l’environnement visuel du site. Ainsi,à Sailly et Pautaines-Augeville, l’inté-gration paysagère a fait l’objet de toutesles attentions. Dans ces communes, dif-ficile de croire que les églises abritentdes antennes. Et pour cause, celles-ciont été conçues spécialement et imitentà la perfection les anciennes croix quisurplombaient les clochers. Même lesgirouettes ont été reconstituées !

nie mobile aut débit :ats remplis

Pour les entreprises aussiLa stratégie de déploiement du réseau haut débit ne se limite pas aux particuliers. Pourdesservir les zones d’activité économique le Conseil général a passé un marché spéci-fique. Attribué à l’opérateur Neuf Telecom, ce marché va permettre d’équiper les zonesd’activité de Langres Nord, Langres Sud et Chalindrey en très haut débit. Les entrepri-ses pourront, selon leurs besoins, accéder à des offres allant de 1 à 100 mégabits parseconde grâce à un réseau en fibre optique. Un argument de poids pour les entreprisesqui souhaitent s’implanter en Haute-Marne.

La majorité des communes haut-marnaisesa déjà accès au haut-débit.

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On en parlait et Colombey-les-Deux-Eglises l’attendait avec impatien-

ce. A l’horizon 2008, grâce au travailmené par le Conseil général, en parte-nariat avec la Fondation Charles de Gaul-le et l’association “Colombey Terre Gaul-lienne”, le projet de mémorial va seconcrétiser. La Haute-Marne accueilleraun équipement culturel et touristique àla hauteur du grand homme qui l’avaitchoisie comme terre de villégiature et deréflexion.

18 juin 194018 juin 2008

L’attachement du Général de Gaulle pourColombey-les-Deux-Eglises avait placédepuis quelques années la commune

haut-marnaise sur la liste des sites pou-vant accueillir un lieu de mémoire consa-cré au premier Président de la Ve Répu-blique. En déposant le permis de cons-truire le 29 juin dernier, Bruno Sido, Pré-sident du Conseil général, a officielle-ment lancé le processus qui aboutira àla création, en Haute-Marne, d’un équi-pement muséal rendant hommage auGénéral. Maître d’ouvrage de l’opération,le Conseil général de la Haute-Marneparticipera au financement de cet ambi-tieux projet à hauteur de 2,6 millionsd’euros1. Après instruction du permis de cons-truire, les travaux débuteront à la mi 2006pour s’achever deux ans plus tard.Comme un clin d’œil fait à l’histoire, l’i-nauguration du site devrait intervenir le18 juin 2008, jour anniversaire de l’appellancé depuis Londres par le Général deGaulle.

Solides références et grandes attentes

Déjà concepteurs du mémorial de Caen,les Architectes Millet et Chilou et les

Avec le dépôt du permis de construire le 29 juindernier, le projet de lieu de mémoire dédié à la vie et àl’œuvre du Général de Gaulle est entré dans sa phaseactive. Dès 2008, à Colombey-les-Deux-Eglises, aupied de la Croix de Lorraine, un lieu de mémoire dotédes derniers équipements permettra de découvrir lapersonnalité du plus célèbre français du XXe siècle.

Evénement

scénographes Leconte et Noirotont été sélectionnés pour donnervie au projet. Un gage de sérieuxet de réussite qui devrait permet-tre au projet de s’affirmer commeune référence dans le domainemuséal et culturel. Sur plus de4000 m2, au pied de la Croix de

Lorraine, les visiteurs du futur lieu demémoire découvriront les hauts faits dela carrière militaire et politique de Char-les de Gaulle (Voir l’encadré). Point fort de la future construction : uneparfaite intégration paysagère qui per-mettra de préserver les panoramaschampenois que le Général aimait tant.Le site devrait accueillir 125 000 visi-teurs par an. De nombreuses retombéessont également attendues en termes éco-nomiques avec les 1,4 millions d’euros dechiffre d’affaire générés et la créationd’emplois directs et indirects, mais aussien termes de notoriété pour le départe-ment. Avec un tel équipement, Colom-bey et la Haute-Marne s’affirmeront défi-nitivement comme terres gaulliennes parexcellence !

Mathias CHINOUD

1) L’Europe, la Région, l’Etat, la Fondation Charles de Gaulle et le Groupement

d’intérêt public (GIP) Haute-Marne cofinanceront la construction du musée.

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A l’intérieur d’un bâtiment construit surdeux niveaux, les visiteurs du futur lieude mémoire pourront, tout au long deshuit salles, découvrir les différentesfacettes de la personnalité du Général deGaulle ainsi que les différentes étapesde sa vie. Les périodes de l’entre-deux-guerres, de mai 68, de la naissance dela Ve république, le sens tactique et mili-taire du Général ou bien encore sa pas-sion pour l’écriture y seront présentés,grâce à des animations audiovisuellesmodernes et des documents d’époques.Idéal pour permettre aux jeunes et auxmoins jeunes de comprendre la person-nalité et d’apprécier l’œuvre du célèbrehomme d’Etat.

Une viemise en scèneA l’intérieur d’un bâtiment construit surdeux niveaux, les visiteurs du futur lieude mémoire pourront, tout au long deshuit salles, découvrir les différentesfacettes de la personnalité du Général deGaulle ainsi que les différentes étapesde sa vie. Les périodes de l’entre-deux-guerres, de mai 68, de la naissance dela Ve république, le sens tactique et mili-taire du Général ou bien encore sa pas-sion pour l’écriture y seront présentés,grâce à des animations audiovisuellesmodernes et des documents d’époques.Idéal pour permettre aux jeunes et auxmoins jeunes de comprendre la person-nalité et d’apprécier l’œuvre du célèbrehomme d’Etat.

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Un lieu demémoire en terregaulienne

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DOSSIER

En matière d’aménagement du territoire, pas question de parler de vacances. A côté du projet de lieu de mémoire de Colombey-les-deux-Eglises ou encore du déploiement des réseaux de téléphonie mobile et d’Internet haut débit, le Conseil général de la Haute-Marne investit dans ses domaines de compétences propres.Plans Collèges, maisons de retraite, entretien etaménagement des routes, même durant l’été, les grandstravaux initiés par le Département se sont poursuivis. A Fayl-Billot, Chevillon, Montier-en-Der et en biend’autres endroits du département grâce aux subventions accordées pour la réalisation de projets locaux, des chantiers importants démontrent encore l’implication forte du Conseil général dansl’aménagement du territoire haut-marnais.Préparer l’avenir des plus jeunes, faciliter et sécuriser les déplacements de tous les Haut-Marnais, veiller au confort et à une bonne prise en charge des aînés,autant de missions assumées par le Département et qui voient des travaux structurants s’achever.La rentrée est le moment idéal pour faire un tourd’horizon de ces projets qui se matérialisent et prennent forme. Visites de chantiers.

Aménagementdu territoire :le pointsur les chantiers

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Dans les collèges de Doulaincourtet de Châteauvillain, les travaux

de réhabilitation liés au plan Collèges sesont terminés l’an dernier. Un peu par-tout dans le département, les travaux ontcontinué. Et les chantiers avancent à unrythme soutenu ! Pour cette rentrée 2005,pas moins de 3 établissements vontaccueillir les élèves dans de nouveauxlocaux. Des locaux réhabilités comme àMontier-en-Der et Chevillon ou totale-ment reconstruits comme à Fayl-Billot.

Un plus pour chaqueétablissement

Inscrit au programme des réhabilitations,le collège de Chevillon a fait l’objet deplusieurs tranches de travaux. Depuis2003, le visage de l’établissement s’estmodifié substantiellement. Après l’ad-ministration, la nouvelle demi-pension,le CDI et les locaux des professeurs, cesont leurs nouvelles salles de cours que lesélèves avaient pu découvrir en févrierdernier, avec quelques semaines d’avan-ce sur le programme. Restait à acheverla construction du nouveau foyer et àréhabiliter les logements de fonction, lelocal atelier pour les agents d’entretien

ainsi que le plateau sportif et la piste decourse. Des rampes d’accès aux person-nes à mobilité réduite devaient égale-ment être installées. C’est désormaischose faite et le collège de Chevillon figu-re donc parmi les premiers établissementstotalement opérationnels pour la rentrée2005. Il s’organise désormais sur deuxétages et comporte plusieurs cours quicommuniquent entre elles par des esca-liers ou des plans inclinés. De nombreuxpassages permettent aux élèves et auxpersonnels de circuler à l’extérieur tout endemeurant à l’abri des intempéries. Uncadre fort agréable aux dires des collé-giens. D’autant plus agréable qu’une large

place a été laissée aux espaces verts. Autotal, 5 millions d’euros ont été néces-saires pour permettre aux 333 élèves debénéficier de nouveaux équipements uti-les à leur formation mais aussi à leurouverture d’esprit. Pôle scientifique ettechnologique, Centre de documenta-tion et d’information (CDI), salle d’ex-position, foyer et préau, autant d’équi-pements qui sont déjà très appréciés desusagers.

Une salle de conférence modulable

Le chantier du collège Jean Renoir àMontier-en-Der est lui aussi achevé. Làencore, l’établissement, rénové de fonden comble, a été ouvert aux élèves pourla rentrée 2005. Il faut dire que depuis ledébut de l’année 2004, différentes par-ties du collège avaient été finalisées etlivrées à l’exemple du Centre de docu-mentation et d’information, des sallestechnologiques et scientifiques et des sal-

DOSSIER

Programme pluriannuel d’investissements, leplan Collèges se poursuit. A l’occasion de larentrée 2005, le Conseil général inaugureplusieurs établissements. Réhabilités outotalement reconstruits, ces collèges présentent des équipements modernes et offrentd’excellentes conditions de travail aux élèves et aux enseignants. Tour des propriétaires.

Plan Collèges : trois établissements flamb

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Matériau noble, le bois est à l’honneur au collège de Fayl-Billot.

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Louise Michel à Chaumont : Salles spécialisées pour enseignement adaptéLe collège Louise Michel de Chaumont fait lui aussi l’objet d’un programme de recons-truction. Les travaux ont déjà débuté et une partie du nouvel établissement est d’ores etdéjà opérationnelle. Entièrement repensée, la Section d’enseignement général et pro-fessionnel adapté (SEGPA) permet aux élèves en difficulté de débuter un apprentissage pro-fessionnel dans différents domaines. Cette structure accueille 100 élèves, encadrés par11 enseignants. Grâce à un budget de 2 ,16 millions d’euros alloué par le Conseil général, les jeunes quifréquentent la SEGPA peuvent bénéficier des meilleurs outils de formation dans les domai-nes de l’horticulture, du bâtiment, de l’hôtellerie et de l’entretien de locaux en bénéficiantde conditions de travail adaptées. Le nouveau bâtiment d’une surface totale de 913 m2 ala particularité de proposer une salle de cours spécialisée ainsi qu’un atelier spécifiquepour chaque enseignement professionnel dispensé. Un confort indéniable pour les jeunesen formation, un atout pour la réussite de leurs études. Les autres bâtiments du collège sont en cours de reconstruction. Le budget de 12,2 millionsd’euros permettra notamment de doter le collège de nouvelles cuisines, d’une nouvellesalle de restauration et d’une nouvelle salle d’activités physiques. En septembre 2007, lesélèves de l’établissement chaumontais devraient donc intégrer un collège flambant neuf.

les d’étude en mars 2004. Le hall et lagalerie liant les bâtiments principaux sontdésormais terminés. Ils donnent au col-lège un aspect résolument moderne etouvert sur l’extérieur et permettront decirculer entre les différentes salles de coursdes deux bâtiments. A noter que les élè-ves pourront bénéficier d’une nouvelledemi-pension et d’une salle de confé-rence modulable. Ces deux derniers équi-pements ont été réalisés en partenariatavec la Communauté de communes duPays du Der et la salle de conférencepourra, en dehors des heures de cours etdes périodes scolaires, être mise à dispo-sition des associations pour les manifes-tations culturelles. Un réel plus pour l’a-nimation de Montier-en-Der et de saCommunauté de communes.

Un collège chauffé au bois

Le collège de Fayl-Billot constitueincontestablement l’une des pierres angu-laires du plan Collèges. Par l’ampleur destravaux mais aussi par l’originalité de saconception, l’établissement du sud haut-marnais détonne. Matériau noble, le boisy a la part belle. Présent dans les char-pentes, les cloisons, les espaces de courset de circulation, il donne un véritablesupplément d’âme au collège. Les plan-tes elles aussi sont omniprésentes. Ellesfont du vert la couleur dominante del’ensemble. Même le vaste atrium est

agrémenté de plantes et confère à l’éta-blissement une atmosphère paisible etteintée de nature. La reconstruction decet établissement accueillant 225 élèvesest entièrement placée sous le signe de laqualité environnementale. L’architectu-re, conçue par le cabinet Plan Libre deChaumont, propose une “gestion ouverte”de l’espace et laisse “l’environnement entrerà l’intérieur du collège”, ce qui explique,par exemple que les salles de cours dispo-sent de vastes verrières s’ouvrant sur labelle campagne environnante. Autrepreuve du soin écologique qui a présidéà la construction, les matériaux choisisont été retenus en fonction d’une quali-té fondamentale : la capacité à être faci-lement recyclé ou à apporter une plus-value en terme de protection de l’envi-ronnement. Le collège respecte aussi lesnormes de haute qualité environne-

mentale en vigueur dans le secteur dubâtiment. Dernière particularité de taille:il est équipé d’une chaufferie…au bois. Débuté en février 2004, le chantier d’unmontant de près de 7 millions d’euross’est achevé en août 2005 afin de per-mettre aux collégiens et aux personnelsadministratifs et enseignants d’effectuerleur rentrée en toute sérénité. Désormais,outre les bâtiments de cours intégrale-ment reconstruits, les usagers peuventprofiter d’une nouvelle demi-pension.Celle-ci desservira également le lycée hor-ticole de Fayl-Billot et a été cofinancéepar la Région. Avec tous ces nouveaux équipements,les collèges haut-marnais seront assuré-ment des lieux où il fait bon étudier.

Thomas ROUSSEZ

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bant neufs de plus

Préau, atrium, hall d’accueil, réfectoire, centre de documentation. De nombreux équipements et espaces ont été totalement reconstruits dans les trois établissements.

Les autres collèges en travauxDurant l’année scolaire 2005 - 2006,les chantiers liés au plan Collèges vontse poursuivre. Au programme desreconstructions, les établissements dela Rochotte et Louise Michel à Chau-mont ainsi que Anne Frank à Saint-Dizier, sont déjà en travaux. A AnneFrank, le nouveau gymnase est déjàlivré. A Chalinfrey et Val de Meuse,dont les collèges sont à réhabiliter, lestravaux devraient débuter dans le cou-rant de l’année.

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L’acte II de la décentralisation arenforcé récemment la compé-

tence des Départements en matièred’aide aux personnes âgées. Le Conseilgénéral n’avait pas attendu cette mesu-re pour développer une vaste actionde rénovation des maisons de retraite.Vecteur d’aménagement du territoiregrâce aux équipements qu’il déploieet aux emplois qu’ils véhiculent, leplan maisons de retraite va bientôtprendre fin.

Quand confort rimeavec convivialité

En 1997, la politique haut-marnaise enfaveur des personnes âgées s’est tradui-te par le lancement, par le Conseil géné-ral, d’un plan de réhumanisation desmaisons de retraite. Ce programme demodernisation s’est poursuivi jusqu’en2005. Objectif : permettre la prise encharge des personnes âgées par des éta-blissements d’hébergement dans desconditions d’accueil les plus sûres et lesplus humaines possibles. La créationd’espaces conviviaux tels que des coins“salon”, une “tisanerie”, un salon decoiffure, et l’augmentation du nomb-re de chambres individuelles figurentpar exemple au programme, de mêmeque la mise aux normes des ascenseurset des cuisines. Et pour prendre encompte les nouveaux besoins liés au

vieillissement, le nombre de lits destinésà l’accueil des personnes souffrant de lamaladie d’Alzheimer va augmenter (Lireen encadré).Pour préserver l’égalité d’accès de tousles Haut-Marnais aux maisons de retrai-te, le Conseil général s’était fixé unsecond impératif : le maintien de tarifsjournaliers raisonnables. Et de fait, lecoût à la journée pour les pensionnai-res n’a que très peu augmenté. LeDépartement a également veillé à nepas déraciner les personnes âgéesaccueillies en maison de retraite. Pour cefaire, il laisse le soin à la personnne dechoisir son établissement d’accueil, enfonction de critères humains plutôt quefinanciers.

Augmenter la capacité d’accueil

Comme le plan collèges, le plan deréhumanisation des maisons de retrai-te avance. Les maisons de retraite deChâteauvillain, Doulaincourt, Arc-en-Barrois et Nogent (Félix Grelot) ontdéjà été rénovées. Récemment, à Som-mevoire, le chantier de modernisationa pris fin en mai dernier et a été inau-guré par Catherine Vautrin, alors secré-taire d’Etat aux personnes âgées. Les travaux ont principalement consis-té à édifier une nouvelle aile et associer

DOSSIER

Pour le Conseil général, la politique en faveur despersonnes âgées est une priorité.Elle se traduit notamment par la mise en placed’actions visant à mieux accompagner lesconséquences du vieillissement ainsi que par unvaste programme de réhumanisation des maisonsde retraite. Le Département veille à ce que les aînés aient accès à des établissements modernes et confortables.

Coup de jeune pour les maisons de r

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Des établissementsconventionnés et de qualité

En cohérence avec le plan de réhuma-nisation lancé par le Département, denombreuses maisons de retraites ontdéjà entamé les démarches pour êtreconventionnée et devenir Etablisse-ment d’hébergement pour personnesâgées dépendantes (EHPAD).

En signant une convention tripartiteavec l’Assurance maladie et le Conseilgénéral, les établissements s’engagentà appliquer la réforme des établisse-ments sociaux et médico-sociaux. Ilsperçoivent une “dotation soin” de l’as-surance maladie et l’intégralité desplaces qu’ils proposent est médicali-sée. Ainsi, ils sont autorisés à prendreen charge des personnes dépendanteset les résidents dépendants bénéficientde l’Allocation personnalisée d’auto-nomie (APA) en établissement.

L’établissement de Doulaincourt

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le bâtiment originel datant de 1572 auxconstructions récentes. Le nombre dechambres individuelles a été revu à lahausse. Grâce au nouveau bâtiment, lacapacité d’accueil de l’établissement estpassé ede 64 à 66 résidents. Des espacescollectifs spécifiques tels qu’un salonde coiffure, une salle de kinésithérapieou une salle à manger permettant d’ac-cueillir les familles des résidents ontaussi été réalisés. Autant d’équipementsqui offrent aux résidents un confortindéniable.

Faire face aux maladies

liées au vieillissement

Bientôt, la liste des établissements réno-vés s’allongera avec l’antenne du centrehospitalier de Chaumont à Riaucourtainsi que le projet de l’hôpital local deJoinville dont les travaux de réhabilita-tion devraient débuter bientôt.

A l’hôpital local de Joinville, le nomb-re de lits est important (45 lits en unitéde soins longue durée et 105 lits enmaison de retraite) mais les travauxn’augmenteront pas cette capacité d’ac-cueil. Il s’agit avant tout de multiplier leschambres individuelles et d’apporterune touche de nouveauté à un établis-sement qui n’avait pas subi de transfor-mation depuis 25 ans. Petit plus qui seraà n’en pas douter très apprécié des pen-sionnaires : une salle d’ergothérapie et

etraite

de kinésithérapie. Là encore, le confortdes résidents a présidé au choix des équi-pements.Autre chantier, l’établissement de Riau-court avec ses 120 lits est en cours derénovation. Au programme, réhabilita-tion complète des bâtiments, création denouvelles chambres individuelles, miseaux normes de la surface des chambres(20 m2) et répartition des 120 places surtrois étages en trois unités de 40 places.Au rez-de-chaussée, la maison de retrai-te possédera même une unité d’accueilpour les personnes souffrant de la mal-adie d’Alzheimer (Lire en encadré).A la fin de l’année, les huit établisse-ments du plan de réhumanisation serontachevés. Ainsi, même s’il continue dedonner la priorité au maintien de l’au-tonomie des personnes âgées, le Conseilgénéral aura mis en place un dispositifd’hébergement de qualité pour les aînéshaut-marnais.

Thomas ROUSSEZ

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ALZHEIMER : la Haute-Marne innove dans la prise en charge des maladesPour mieux s’adapter aux besoins des personnes âgées, le schéma dépar-temental d’organisation sociale et médico-sociale est en cours de réactua-lisation. Il proposera des mesures concrètes propres à améliorer la priseen charge de la perte d’autonomie et des pathologies liées au vieillisse-ment.

Dans ce domaine, la Haute-Marne fait figure de précurseur puisque la mai-son de retraite de Riaucourt par exemple se prépare à abriter une unité d’ac-cueil de 40 lits entièrement dédiée à la prise en charge de la maladie d’Al-zheimer. Située au rez-de-chaussée de l’établissement, l’unité Alzheimercomprendra également un espace déambulatoire, constitué d’une cour inté-rieure et d’une galerie couverte.

A l’hôpital local de Joinville, dans une unité plus petite, les personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer ont également la possibilité d’êtreaccueillies. 5 places d’accueil de jour à destination ont en effet été créées.Ces places permettent de soulager les familles des personnes atteintes decette maladie durant la journée tout en leur permettant de continuer à lesaccueillir à leur domicile en soirée et la nuit.

A Sommevoire enfin, un secteur protégé pour accueillir des personnes attein-tes de maladies de type Alzheimer a été mis en place, et des aménagementsde sécurité sont programmés.

La maison de retraite rénovée de Sommevoire

Des espaces conviviaux ont été aménagés dans les établissements réhabilités : coins “salon” et salons de coiffure.

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Déjà à l’ouvrage cet été, les servicesde la direction des routes du

Conseil général voient encore le nomb-re des chantiers augmenter avec la rentrée.Et pour cause, il s’agit d’achever les chan-tiers avant la période hivernale souventsoumise aux intempéries.

Entretien des routes

Dans les faits, les travaux routiers neconnaissent pas de halte. Grâce à un pro-gramme défini sur plusieurs années, lesservices de la direction des routes dépar-tementales prévoient les chantiers àconduire chaque année. Des prioritéssont établies en tenant compte du traficrencontré sur les différents axes et sur l’é-tat de détérioration des chaussées. Leréseau haut-marnais est ainsi entretenurégulièrement.Le plus souvent, il s’agit de consoliderune chaussée dont le revêtement a subiles outrages du temps. Pour la fin de l’an-née, plusieurs chantiers de ce type sontprogrammés. Près de Dinteville, deColombey-les-Deux-Eglises, de Wassyou bien encore près de Valcourt sur ladéviation d’Eclaron, niveleuses, pelle-teuses et autres engins s’affairent. Autrestravaux prévus : l’écrêtement des dosd’âne qui masquent la route et peuventprovoquer des pertes d’adhérence, près deLongeville-la-Laine et sur la RD 428, prèsd’Auberive. Après le passage des engins,la visibilité sera améliorée.

Pour plus de sécuritéQuelques-uns des travaux réalisés ou pré-vus pour cet automne participent aussi àl’amélioration de la sécurité sur les routeshaut-marnaises. Traversées de villages,aménagements de carrefour, déviation

d’Eclaron, rectifications de virages…telest le programme des chantiers effectuésen 2005. Ces aménagements doivent àterme permettre aux usagers de la routed’effectuer leur déplacements dans demeilleures conditions. Les aménagementsréalisés pour la traversée de Bayard-sur-Marne, de Cerisières et Lamothe-en-Blai-sy vont par exemple “casser la vitesse” desvéhicules entrant dans ces communes.Piétons et automobilistes y gagneront ensécurité. De la même façon, la reprise dugiratoire de Planrupt et la rectification duvirage à la sortie de Blaise en direction deDoulevant-le-Château, sur la RD2, contri-buent à sécuriser des itinéraires.

Travaux spéciauxParfois, en marge des renforcements dechaussée, des travaux un peu particulierspeuvent se révéler nécessaires comme àViéville où des travaux de reconstructiond’un pont-levis doivent débuter à la finde l’année, ou à Verbiesles où le parapetdu pont de chemin de fer s’est partielle-ment affessé. Complexe en raison de laproximité de la voie ferrée, ce dernierchantier a demandé la mise en placed’une déviation ainsi que la conclusiond’un accord avec la SNCF pour fixer lesheures de travail.

Thomas ROUSSEZ

RETROUVEZ LA CARTE DES TRAVAUX ROUTIERS

2005 SUR LE www.haute-marne.fr

DOSSIER

Renforcement des chaussées,rectifications d’itinéraires,traversées de communes, la listeest longue des aménagementsroutiers réalisés par le Conseilgénéral. A la fin de l’été etdurant l’automne, de nombreuxchantiers vont se finaliser.Inventaire sur les routes.

Routes départementales :attention, travaux

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Sous le bitume, lesable et les mâchefers Déjà utilisée lors des opérations de ren-forcement de la chaussée entre Som-mevoire et Wassy, la techniqueemployant des sables de fonderie a étédéveloppée. Ecologique, elle permet deréutiliser les sables de fonderie, déchetsjusque là non recyclables de l’industriemétallurgique. Récemment, la partie dela RD 2, dite côte des bourguignons, aégalement bénéficié de cette technique.Et bientôt, les mâchefers, déchets issusde l’incinération d’ordures ménagères,constitueront la fondation de la RD 428(entre l’échangeur de l’A31 et Auberi-ve). Une technique déjà utilisée sur laliaison entre Chamarandes et Choignes.

L’aménagement d’un giratoire sur la déviation d’Eclaron.

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Depuis le 1er janvier 2005, avec l’Ac-te II de la décentralisation, le

Conseil Général est devenu le chef defile en matière de coordination géronto-logique sur le département. A ce titre, ils’attache à mettre en place une organi-sation cohérente de la prise en charge despersonnes âgées.

Priorité au maintien de l’autonomie

Grâce aux services de coordinationgérontologique situés à Langres etSaint-Dizier ainsi qu’au servicePersonnes âgées et adultes handicapésbasé à Chaumont, le Conseil généraldéveloppe un véritable service de proxi-mité en matière de gérontologie. En unseul lieu, les familles et les plus de 60ans trouvent toutes les informationsutiles pour bien vivre et conserver aussilongtemps que possible leur autono-mie. En effet, l’objectif principal de lacoordination gérontologique est de per-mettre aux personnes de bien vieillirchez elles et de bénéficier de toute l’ai-de appropriée an cas de perte d’autono-

Des coordinatrices à votre serviceActuellement, il existe deux services decoordination gérontologique en Haute-Marne, l’un est situé à Langres et lesecond à Saint-Dizier. Pilotés par leConseil général, respectivement depuisle 1er janvier 2004 et le 1er janvier 2005,ils sont placés sous la responsabilité duservice Personnes âgées et adultes han-dicapés du Conseil général. Ce serviceassure aussi la coordination gérontol-gique pour l’arrondissement de Chaumontet constitue l’interlocuteur privilégié despersonnes âgées pour ce secteur : Servi-ce Personnes âgées et adultes handicapésdu Conseil général - rue Eugène issartel -03 25 32 87 33 ou 03 25 32 87 35.Vous pouvez prendre contact avec les coor-dinatrices en gérontologie qui assurentl’accueil téléphonique, les permanences,les rendez-vous et les visites à domicile.Pour l’arrondissement de Langres : Anne-Sophie Drouot - n° 212 Les Hortensias àLangres – 03 25 84 43 86Pour l’arrondissement de Saint-Dizier :Florence Puyssegur - Circonscription d’ac-tion sociale - 2 rue Godard Jeanson àSaint-Dizier – 03 25 04 19 19

Solidarité

Personnes âgées un interlocuteurpour tout savoir

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Comment trouver une aide à domicile ou choisir unemaison de retraite ? Quellesdémarches accomplir poursavoir si l’on a droit àl’Allocation personnaliséed’autonomie (APA) ? Autantde questions que peuvent seposer les personnes âgées etleur famille. Pour répondre àtoutes ces interrogations, unseul contact : la coordinationgérontologique.

mie. En assurant le lien entre les diffé-rents professionnels et acteurs spéciali-sés dans le service aux personnes âgées,la coordination gérontologique est unemine d’informations utiles.

Information et écoute

Véritables “points accueil”, les servicesde coordination gérontologique aidentles personnes âgées à bien prendre encharge les aspects de la vie quotidienne.Trouver un lieu d’accueil pour une per-sonne atteinte d’Alzheimer, savoir si unétablissement propose un service médi-calisé en rapport avec les besoins de lapersonne âgée, trouver une aide à domi-cile devient alors beaucoup plus simple.Assurant un service personnalisé et gra-tuit, la coordination se veut aussi un lieud’écoute, de parole et d’aide qui appor-te un soutien indispensable et permetaux familles de mieux s’orienter dans lemonde des services proposés à la per-sonne âgée.

Caroline CHAUVIN et Françoise BERTRAND

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Transport

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Vecteur du savoir-faire technolo-gique français, le Train à grande

vitesse (TGV) déploie d'année en annéeson réseau sur le territoire national. D'a-bord vers le nord, puis vers l'ouest et lesud, les trajets proposés et les destina-tions desservies se sont multipliés.Depuis 2002, le grand Est est lui aussigagné par l'extension du réseau. Le TGVEst est en cours de construction. Diffi-cile de l'ignorer. De Paris à Mulhouse,en passant par Reims, Nancy ou Stras-bourg, le chantier gigantesque dérouleses nouvelles voies. Prévu pour s'ache-ver en 2007, il permettra à terme derelier Paris à Reims en 45 minutes etde se rendre de Strasbourg à la capita-le en 2 heures 20.

La Haute-Marne oubliée ?

Outre les capitales régionales, plusieursvilles de Champagne-Ardenne, de Lor-raine et d'Alsace seront desservies par leTGV Est. Mais quid de Saint-Dizier etd'une desserte haut-marnaise ? Pour laSNCF, le passage par la Haute-Marneétait difficilement envisageable. D’unepart, l'enquête préalable à la déclara-tion d'utilité publique du TGV Est n'in-cluait pas le territoire haut-marnaiscompte tenu du tracé initialementprévu. Les besoins des habitants en

matière de transport ferroviaire n’étaientdonc pas recensés. D'autre part, à laconception du tracé du TGV, aucuneligne ne reliait directement Saint-Dizierà Paris, contrairement à ses voisines dela Marne et de la Meuse. Et puis, la cité bragarde se trouve “enbout de fourche” pour la SNCF : àVitry-le-François, le réseau ferroviairedessine une fourche dont les branchesdesservent respectivement Bar-le-Ducet Saint-Dizier. Pour la SNCF, il fallaitfaire un choix entre la desserte haut-marnaise et la meusienne. Et commeaucune liaison ferroviaire n'existe entreBar-le-Duc et Saint-Dizier, impossiblepour la SNCF de s'appuyer sur unréseau préexistant, comme elle le feradans les Vosges jusqu'à Remiremont,pour développer une ramification duTGV Est.

Un potentiel bien présent

Pour définir la liste des dessertes, laSNCF s'est appuyée sur une logique debassins de vie et d'emploi. Ainsi, dansles Ardennes, la ville de Sedan bénéfi-ciera du passage du TGV car elle se situedans le prolongement de la ligne TGVallant à Charleville-Mézières et appar-tient au même bassin de vie.

Les collectivités haut-marnaises n'ontpas manqué de faire valoir la logiquede bassin de vie au cours de la phase deconcertation de 2004. Cette argumen-tation n'a pourtant pas été entenduepar la SNCF qui a maintenu la liaisonTGV vers Bar-le-Duc considérant qu’ aucun élément économique tangi-ble ne permettait d'infléchir le tracé versla cité bragarde. Saint-Dizier, notam-ment grâce au grand projet de ville, faitaujourd'hui figure de ville centre dansle triangle qu'elle forme avec Vitry-le-François et Bar-le-Duc. En termes éco-nomiques, le train à grande vitessereprésenterait un réel atout. Il renfor-cerait l'attractivité de la ville et du dépar-tement. Et puis, motivation supplé-mentaire, l'inquiétude qui pèse sur leParis-Bâle, renforce la déterminationdes collectivités haut-marnaises et lesélus à se faire entendre sur le thème dela desserte ferroviaire du département.

Le TGV EST Européen passera peut-être par la Haute-Marne.

En 2007, le TGV Est entrera en service. Le train àgrande vitesse ne fera pas escale en Haute-Marne.Du moins dans les premières annéesd'exploitation… Car, dans l'avenir, le TGVpourrait passer par Saint-Dizier. Explications.

TVG en Haute-Marneun dossier toujours sur l

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La Haute-Marne toujours dans la course

Si en 2007, pour la mise en service duTGV Est, Saint-Dizier n'accueillera pasde rame TGV, rien ne semble figé pourle futur. La SNCF a laissé une porteentrouverte et l'espoir de voir la Haute-Marne bénéficier de l'aura du TGVdemeure. Un observatoire sera créé pourrecenser l'origine des billets des voya-geurs. Le département y sera associé.Objectif : permettre de distinguer lesHaut-Marnais prenant le train au départde Vitry-le-François ou Bar-le-Duc etétudier la rentabilité prévisionnelle d'unedesserte TGV haut-marnaise.

Usagers haut-marnais,

mobilisez-vous !

Il existe une réelle chance de voir le TGVfaire halte à Saint-Dizier. Une conditionimpérative à cela : que les Haut-Mar-nais qui prendront le TGV à Vitry-le-François ou à Bar-le-Duc se fassentconnaître. Pour appuyer cette deman-de, le département a besoin de votremobilisation. Faîtes part de vos attenteset témoigner de la réalité de vos dépla-cements sur le www.haute-marne.fr,rubrique “Webmaster”. Vous pouvezaussi envoyer un courrier au Conseil

général de la Haute-Marne, 1 rue duCommandant Hugueny, 52000 Chau-mont. Tous vos témoignages pourrontétayer le dossier porté par les élus pourpersuader la SNCF du bien fondé éco-nomique d'une desserte haut-marnaise.Ils permettront aussi de déclencher, entemps utiles, une étude de déplacement,identique à celle qui a permis deconvaincre l'Etat que le RN 67 devaitconserver son statut de route nationale. D'ores et déjà, la SNCF a consenti plu-sieurs efforts. Désormais, plusieurs liai-sons TER entre Saint-Dizier et Parisseront accessibles, soit en direct de lacapitale à la cité bragarde, soit par cor-respondance depuis Vitry-le-François etChâlons-en-Champagne. Et puis, grâceaux deux allers retours quotidiens en TGVentre Paris et Bar-le-Duc, la combinaisonTGV - TER mettra Saint-Dizier à 1h50 deParis. Néanmoins, les collectivités haut-marnaises n'entendent pas se contenter decette solution intermédiaire. D'autantque la desserte TGV permettrait encore deréduire le temps de trajet, le ramenant à1 heure 35. Et puis, ce serait une occasionunique de réunir en un même lieu, àSaint-Dizier, deux des fleurons de la tech-nologie française : le TGV et le Rafale.Pour que demain le TGV s'arrête enHaute-Marne, à vos claviers et stylos !

Thomas ROUSSEZ

Questions à Alain Le Guellec, Directeur du TGV EstEuropéenLigne Directe : Pouvez-vous nousexpliquer comment ont été déterminésle tracé et les dessertes du TGV EstEuropéen ?

Alain Le Guellec : La mise au pointdes dessertes du TGV EST s’est faitedans le cadre d’une procédure deconcertation spécifique à ce projet,sous l’initiative de monsieur Hagels-teen, Préfet de la région Lorraine etcoordonnateur du projet.Cette concertation s’est déroulée toutau long de l’année 2004 et s’est ache-vée le 2 février 2005. La demandeconcernant Saint-Dizier a été examinéedans ce cadre. Le rapport conclusif decette concertation retenait de nom-breuses propositions d’évolution desdessertes. La SNCF a décidé de suivreles préconisations de ce rapport et ladesserte en direct par TGV de Saint-Dizier n’a pu être retenue à ce stade.La desserte ferroviaire de Saint-Diziervers Paris se fera donc par cor-respondance à Vitry-le-François surles TGV Bar-le-Duc - Paris, ou enempruntant la desserte TER de la val-lée de la Marne. Après des enquêtesauprès de la clientèle actuelle, laSNCF a proposé une nouvelle grilleentre Paris et Châlons-en-Champagne,certains trains partant de Saint-Dizieret Bar-le-Duc. Cette trame de desser-tes a donné lieu à une concertationdans le cadre des “ réunions de bas-sin” organisées par le Conseil régio-nal avec les différents acteurs concer-nés, dont les Conseils généraux.

Ligne Directe : Quelles sont les chancesà moyen terme de voir une desserteTGV s'ouvrir à Saint-Dizier ?

Alain le Guellec : La grille TGV mise enplace en 2007 est une grille de démar-rage qui évoluera dans les années àvenir en fonction des trafics réalisés.C’est dans le cadre de ces évolutionsque pourraient être complétées les étu-des sur les points qui n’ont pu recevoirsatisfaction pour 2007, et notammentla desserte de St Dizier. Des observa-toires du TGV EST vont se mettre enplace au niveau des Régions, en asso-ciant les collectivités locales commele département de la Haute-Marne. Ilsapporteront des éléments importantsnotamment sur les évolutions des tra-fics, et permettront la poursuite dudialogue entre les acteurs.

: es rails

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AMillières, la distillerie GeorgesDecorse est facilement repéra-

ble. Dans la cour, de nombreuses cuvesbleues annoncent l'atelier. En s'appro-chant, les odeurs de cuisson de fruitsconfirment l'idée. A l'intérieur de la Distillerie, deux sallesont été aménagées pour accueillir lepublic ; l'une permet de découvrir lesproduits finis, en bouteille, et de dégus-ter les eaux-de-vie et les liqueurs; l'autred'assister à la confection de la “goutte”.Car, au sein de la distillerie, le gérantdistingue deux aspects : l'atelier public dedistillation et le magasin professionnel. Aux commandes de la distillerie : Jean-Guillaume Decorse, fils de Georges etpetit-fils du créateur de l'atelier, en 1930.Il effectue toutes les manipulations sousles yeux des visiteurs, en toute transpa-rence et avec simplicité. Le distillateur,avec le soutien de son père, répond auxquestions avec professionnalisme. Les eaux-de-vie sont distillées par sessoins, dans le plus pur respect des tra-ditions, en deux “passes”. La premières'effectue au bain-marie et la seconde à“feu nu”. Les eaux-de-vie vieillissent augrenier, dans des bonbonnes de verre.

Tous les tirages sont réglés à 48 °. Au-delà, l'odeur d'alcool est trop forte et lefruit n'est pas assez mis en avant. Au-dessous, un désagréable goût de chauffepeut apparaître. Un savoir faire qui setravaille au degré près !

Qualité, savoir-faire et tradition

La qualité des eaux-de-vie s'expliquepar le savoir-faire de l'artisan quiconnaît parfaitement son alambic maisaussi et surtout par la qualité des fruitsrécoltés. Ils doivent tous être à maturitéet sains. Les poires venues de la valléedu Rhône, quetsches, Reine-Claude,madeleines, les mirabelles venues deLorraine ou les framboises, cerises etautres fraises venues de Bourgogne.Il en est de même pour les liqueurs decassis, de fleurs de molène, d'abricotou d'estragon. L'instant de la cueillettede la matière première est primordial.Pour se spécialiser, à la suite de sonécole de viticulture à Beaune, Jean-Guillaume Decorse a suivi un stage dansla région de Nuits-Saint-Georges, chezun producteur de fruits rouges.

Des valeurs sûres

Si en eaux-de-vie, la poire remporte leplus grand succès, la liqueur de fram-

La distillerie Decorse, à Millières,est connue bien au-delà desfrontières du département. Elletient sa réputation de ses eaux-de-vie et de ses liqueurs parfumées. Etl'on vient parfois de loin chercherune bouteille du précieux élixir !

Gastronomie

boise a le vent en poupe avec plus de1 000 litres vendus par an. La com-mercialisation se fait chez les restaura-teurs, dans les petits magasins, dans lesgrandes surfaces et, directement auxparticuliers. Car les amateurs saventtrouver cette bonne adresse qui profited'un formidable bouche à oreille. Autre signe de qualité : les différentesrécompenses obtenues par la maisonDecorse. En 2003, les eaux-de-vie depoire et de prunelle sauvage ont reçudes médailles d'or au Salon internatio-nal de l'agriculture de Paris. En 2004, lapoire a réitéré son exploit à Metz, auconcours international des eaux-de-vieet liqueurs de fruits alors que la fram-boise a obtenu la médaille d'argent.Enfin, dernière particularité de cet ate-lier : le conditionnement des produits. Ilva du magnum à la mignonnette, d'unebouteille en forme de talon aiguille àune autre, en forme de buste... Le tout,pour la plus grande joie des yeux et despapilles mais toujours avec modération.

Frédéric THEVENIN

CONTACT : DISTILLERIE GEORGES DECORSE

52 240 MILLIÈRES - 03 25 01 21 46

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Eaux de vie et de tradition

16 L I G N E D I R E C T E - s e p t e m b r e / o c t o b r e 2 0 0 5

Dans l'avenir, Jean-Guillaume

Decorse aimerait adapter les locaux

en un bâtiment plus fonctionnel.

La distillerie est aménagée pour accueillir le public.

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tels que ceux du Conseil général en par-ticulier qui l’an dernier, a attribué prèsde 95 000 euros d’aides à huit dossiers.Cinq chambres d’hôtes sont notam-ment en cours de labellisation à Bour-bonne-les-Bains, ainsi que trois autres àSaint-Dizier. Le label Clévacances pro-fite également à des constructions neu-ves. Deux habitations légères de loisirsont ainsi prévues pour l’automne àFroncles et Soncourt, le long du canalde la Marne à la Saône.

Tourisme d’affairesLancé voilà dix ans au plan national,Clévacances n’a pas encore acquis lanotoriété des “Gîtes de France”, songrand frère. Mais “les clients l’adoptenttout de suite”, note-t-on à l’associationLoisirs-accueil de Haute-Marne, quicentralise les demandes de réservations.Les chambres d’hôtes en particulier s’a-vèrent “très demandées” pour la convi-vialité qu’elles apportent grâce aucontact avec l’habitant. Un plus auquel

les touristes d’affaires sont de plus enplus sensibles.Côté montage de dossiers, pas de soucipour les propriétaires qu’intéresseraitla création d’un hébergement touris-tique. Tant pour le label Clévacancesque pour celui des Gîtes de France, l’As-sociation Gîtes de France/Clévacancesapporte son soutien logistique tout au

long du montage du projet. Y comprispour élaborer les dossiers de demandesde financement puis les déposer auprèsdes partenaires potentiels.

Pedro NARDERI

CONTACTS : ASSOCIATION GÎTES DE

FRANCE/CLÉVACANCES DE HAUTE-MARNE : PROJETS CLÉVACANCES : 03 25 30 29 98 –COURRIEL : [email protected] GÎTES DE FRANCE : 03 25 30 39 03 COURRIEL : [email protected]

En matière de tourisme, l’avenir estaux labels. Pour se repérer parmi

les nombreuses formules d’hébergementpossibles, la clientèle se tourne de plusen plus vers les structures dont les nor-mes de confort lui garantissent l’ab-sence de déconvenues. De quoi assu-rer le succès du label “Gîtes de France”,

un label réservé aux bâtisses de type tra-ditionnel situées dans des communesde moins de 2000 habitants. Voilàencore deux ans en Haute-Marne,aucun équivalent n’existait dans lesvilles. De quoi inciter “Loisirs accueil”,la centrale de réservation des Gîtes deFrance, à promouvoir un label capabled’élargir l’offre d’hébergement du dépar-tement. “Clévacances”, c’est son nom,permet de créer gîtes et chambres d’hô-tes en milieu urbain, quel que soit letype de bâti. Il concerne également lebâti présent dans les communes infé-rieures à 2000 habitants et qui, fauted’être de type traditionnel, ne peut pré-tendre au label des Gîtes de France.

Egalement pour du neufEn deux ans, l’apparition de Clévacan-ces a profité à seize structures d’héber-gement touristique en Haute-Marne.Les trois-quarts d’entre elles sont desbiens meublés en milieu urbain. Dixautres projets sont en cours de mon-tage ou de réalisation, tous subven-tionnés par des financements publics,

Tourisme

En deux années, le petit frère des “Gîtes deFrance” a permis la création de seize structuresd’hébergement touristique dans le département.De quoi adapter l’offre d’accueil à une clientèlede plus en plus diverse.

17L I G N E D I R E C T E - s e p t e m b r e / o c t o b r e 2 0 0 5

Sous le signe de la générositéLes 50 ans du label “Gîtes de France” etles dix bougies de “Clévacacances”seront placés en Haute-Marne sous lesigne de la générosité. En septembreet octobre, une quarantaine de pro-priétaires d’hébergements touristiqueslabellisés ont proposé d’accueillir desenfants, atteints de maladies graves ethospitalisés au CHU de Nancy. Le résul-tat d’un partenariat avec l’Associationpour la recherche et les études dansles maladies infantiles graves, implan-tée à Vandoeuvre-les-Nancy. Le 3décembre, les propriétaires des Gîtesde France du département effectuerontun lâcher de ballons. Le produit de leurvente sera reversé à l’AFM, au profit duTéléthon organisé ce jour-là.

“Clévacances”, un label qui avance

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Histoire

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Perpétuellement en querelles et enréconciliations tout au long de

leur règne, François 1er, roi de France etCharles V, empereur d’Allemagne,prince des Pays-Bas, roi d’Espagne et deSicile, sont de nouveau en guerre à par-tir de juillet 1542. De batailles enbatailles, perdues ou gagnées de part etd’autre, Charles Quint arrive devant lesremparts de Saint-Dizier, le 13 juillet1544. Il est accompagné d'une troupede 14 000 militaires (nouvelles recruesespagnoles, soldats italiens, ainsi que

Bas-Allemands du Prince d’Orange),grossie par les 2 000 cavaliers de Mauricede Saxe. Il retrouve, sur place, stationnésdepuis plusieurs jours, les 23 000 hom-mes de pieds et les 3 000 cavaliers, com-mandés par Ferdinand de Gonzague,généralissime du souverain germain. Bravant la pluie qui ne cesse de tomber,la famine et le feu nourri des canons, leshabitants de Saint-Dizier, ville fortifiée,opposent une résistance farouche auxattaquants, brisant ainsi l’avancée desarmées de coalition vers Paris. A l’in-térieur des remparts, les forces se ras-semblent. On remarque Louis de Brueil,comte de Sancerre, commandant de laplace qui regroupe 2 000 soldats ; 100gens d’armes du duc d’Orléans ; 300gentilshommes volontaires ; 800 bour-geois et 75 jeunes gens, ainsi qu’Eusta-che de Bimont, dit capitaine Lalande,venu en renfort à la tête de 300 hom-mes de pied. L’ingénieur italien Giro-lamo Marini est présent lui aussi et s'ac-tive depuis plusieurs mois à renforcer lesouvrages. C’est dire à quel point lesforces en présence sont inégales. L’assautle plus meurtrier sera donné le 15 juillet

à 9 heures. Soldats, femmes, enfantssont sur les remparts et déversent surl’ennemi une pluie de feu artificiel, unegrêle de pierres qui mettent à mal lesassaillants. L'ennemi bat en retraite. Ondénombrera 800 Espagnols et 116 Bava-rois blessés ou morts. On ignore les per-tes à l’intérieur des remparts.

En mémoire de

En 1899, Albin Rozet émet l’idée del’édification d’un monument à lamémoire des glorieux défenseurs de laville. Une souscription est lancée etrapidement, un concours met en lice

Centenaire toujoursalerteEdifié à l’initiative d’Albin Rozet, député de Haute-Marne et historien du siège de 1544,le monument qui orne le centre de la citébragarde fête cette année le centièmeanniversaire de sa naissance. Un moyenpour les habitants de se réapproprierleur histoire. Mais au juste, quecommémore ce monument situé enplein cœur de la place de la Mairie ?

Les beaux frères ennemis lors de la trêve de Nice en 1538.

Au Musée de Saint-Dizier les maquettes initiales.

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cinq projets proposés par différentssculpteurs. C’est celui de René PhiléasCarillon, né à Cravant dans l’Yonne,qui remporte la palme par sept voix surtreize. Mais le choix de la commissionsoulève des polémiques et l’on doitavoir recours à l’arbitrage d’artistes dési-gnés par le ministère des Beaux-Artspour mettre fin à la controverse. Lemonument sera posé au centre de l’an-cien bastion de la Victoire qui subit lorsdu siège les attaques les plus violentes.

Un symbole

Sur un soubassement de 1,10 mètres dehaut se tient un groupe de personnagesréalisés en fonte, sensés être présents lorsde l’assaut du 15 juillet 1544. Au milieu,debout, Sancerre brandit une épée, à sadroite l’ingénieur militaire Marini ramassed’une main le plan des fortifications et del’autre se saisit d’une hâche afin de par-ticiper à la défense, à ses pieds le capi-taine Lalande, mortellement blessé (ànoter cependant que le capitaine Lalandefut tué le 13 juillet). Derrière ce premiergroupe, trois autres personnages repous-sent l’assaut : un vieillard coiffé d’uncasque et armé d’une hallebarde, unenfant qui roule une pierre et une femmequi tente d’arracher un bloc au rempart.Quant à la statue de 2,50 mètres quidomine l’ensemble, poitrine fièrement

cuirassée, ornée des armoiries, elle repré-sente allégoriquement la ville de Saint-Dizier. On doit ce monument excep-tionnel à l'alliance des talents du statuaireCarillon, de l'architecte Emile Ferrant,du fondeur Capitain-Gény et de l'entre-preneur Chenut.Aujourd'hui, la statue fait la fierté de tousles Bragards et rappelle aux visiteurs quelcourage et quelle volonté animèrent etaniment toujours les habitants de la citéhaut-marnaise.

Gil MELISON-LEPAGE

Concours : François 1er a dit…A gagner : 3 exemplaires de “l'Armorial de la Haute-Marne“, le livre d'art retraçant l'histoire detoutes les armoiries du Département, et des objets promotionnels aux couleurs du Conseil géné-ral de la Haute-Marne. Pour participer, il vous suffit de répondre à la question suivante sur le bul-letin ci-dessous ou sur papier libre et d'adresser votre réponse avant le 3 octobre 2005, cachet dela poste faisant foi, au Conseil général de la Haute-Marne - Service communication - 1 rue ducommandant Hugueny - BP 509 - 52011 Chaumont Cedex.Le règlement du présent concours est disponible sur simple demande auprès du Conseil général. Les gagnantsseront désignés par tirage au sort effectué sous contrôle d'huissier de justice. Les gagnants seront avertis de leurgain par courrier.

A l'occasion du siège en 1544, admiratif devant le courage de la population de la ville for-tifiée, François 1er aurait laissé échapper une exclamation qui a donné aux habitants deSaint-Dizier leur nom.

Quelle a été cette phrase ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… .

NOM et Prémon : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Code postal : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Ville : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Tél. : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Le train à l’heure de la BD

Le 15 octobre 2005, à l'occasion de lamanifestation nationale "Lire en fête", untrain un peu particulier sillonnera la Haute-Marne. Au départ de Culmont-Chalind-rey et faisant halte à Langres et Chaumont,il acheminera des collégiens (qui se serontpréalablement inscrits dans une des biblio-thèques du réseau départemental) au Châ-teau du Grand Jardin, à Joinville pour leurpermettre de découvrir la nouvelle expo-sition du centre culturel de rencontres.Objectif : Plonger ces jeunes haut-marnaisdans le monde de la bande dessinée et deschevaliers tout au long du chemin. Uncoin lecture sera spécialement aménagédans le train afin de permettre aux voya-geurs de découvrir l'univers graphiquedédié aux chevaliers et des lectures par descomédiens ponctueront l'ensemble du tra-jet. Denis Falque, auteur de la série "Le tri-angle secret" accompagnera les collégienstout au long de la journée pour leur faire

partager sa passion. A Joinville, Au Châ-teau du Grand Jardin, de nombreuses aut-res découvertes et surprises les attendent.Cette action, proposée conjointement parla Médiathèque départementale de laHaute-Marne (MDHM, service duConseil général), le TER Champagne-Ardenne et le Château du Grand Jardin estune première.RENSEIGNEMENTS : MDHM - 03 25 03 29 [email protected] OU LE CHÂTEAU DU GRAND JARDIN

03 25 94 17 54SITE INTERNET : www.legrandjardin.com COURRIEL : [email protected].

en bref - en bref - en

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L I G N E D I R E C T E - s e p t e m b r e / o c t o b r e 2 0 0 5

en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bGîtes de France :

50 ans déjà !Voilà déjà 50 ans que le sympathique label

touristique Gîtes de France a été créé.Pour célébrer cet anniversaire, les Gîtesproposent à travers tout le pays 2000

destinations à prix réduit pour des week-ends bucoliques et calmes. Les 7, 8 et 9

octobre 2005, l’opération “2000 week-ends à 70 €mobilisera 85 gîtes ruraux et 30 chambres d’hôtes en régionChampagne-Ardenne. Une occasion idéale pour s’offrirquelques jours de dépaysement près de chez soi ! Pourconsulter toutes les offres relatives à cette opération etréserver la destination de son choix, une seule adresse :www.2000weekends.com.

Fleurissement 2005Dans le cadre du Concours des Villes et Villages fleuris, le juryd’attribution de la première fleur a sillonné la Haute-Marne le 29juillet dernier. Après délibérations du jury composé d’élus dépar-tementaux et régionaux, une première fleur a été attribuée auxcommunes de Blécourt, Illoud, Vaux-sous-Aubigny et Froncles.A noter que les communes de Lavilleneuve et de Sémilly ont reçuun prix d’encouragement. La Haute-Marne, qui comptait 31communes fleuries, en possède désormais 35. Un résultat à lamesure des efforts déployés par ces communes et leurs habitantstout au long de l’année. 15 communes obtiennent le label “1fleur”; 11 autres, le label “2 fleurs”. 8 communes reçoivent “3fleurs”. Enfin, la commune de Montsaon constitue toujours unravissement pour les yeux avec ses “4 fleurs”.

“Atlas historique et politique de la Haute-Marne” :

réservez dès maintenantEcrit par Stéphane Lahierre, avec le concours du Conseil géné-ral, “l’Atlas historique et politique de la Haute-Marne” pré-sente de manière très complète l’histoire politique du Conseilgénéral de la Haute-Marne et des cantons haut-marnais de1790 à 1998. Vous pouvez d’ores et déjà commander cet ouvra-ge de référence.

Je passe commande de ____ exem-plaires de l’ATLAS HISTORIQUEET POLITIQUE au prix de 32 € et jejoins la somme correspondante enchèque libellé à l’ordre du Pythagore(40 € après le 17 novembre).Envoyez votre chèque à : Le Pytha-gore, 8 rue de Verdun, 52000 Chau-mont

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Date . . . . . . . . . . . . . . . .Signature . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Cross national de la GendarmerieLes 25 et 26 octobre 2005, le terrain militaire de la Vendueaccueillera le cross national annuel de la Gendarmerie. L’éco-le de gendarmerie de Chaumont aura, pour la première fois,la charge d’organiser cet événement. Plus de 400 sportifs de hautniveau, tous issus de la gendarmerie nationale, et venus desquatre coins de france défendront leur chance au cours d’uneépreuve sélective et exigeante. Le site des épreuves sera ouvertau public et les Haut-Marnais sont attendus nombreux pourencourager les concurrents et témoigner ainsi des qualités d’ac-cueil du département.

Tour de France : Poissons et Suzannecourt récompensés

En effectuant la 7èmeétape du Tour de Fran-ce 2005, les coureurset la caravane ont tra-versé la Haute-Marned’Ouest en Est. Enmarge de la compéti-tion cycliste, une autrecompétition, tout aussidisputée, a permis auxcommunes de Suzan-necourt et du cantonde Poissons de se dis-tinguer. Chaque jour,la société en charge duTour organise un concours de décorations. Fleurissement,décoration aux couleurs des maillots des leaders, sculptures, ani-mations. Les communes rivalisent de créativité et d’ingéniositépour rendre hommage à la Grande Boucle. Pour l’étape reliantTroyes à Nancy, les communes haut-marnaises ont remportéla palme. Poissons, grâce à la reconstitution taille réelle d’unescène de course, et Suzannecourt, grâce à ses 50 vélos décorés,ont impressionné le jury. Le gigantesque “Merci Jean Marie”,adressé à Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France quieffectué là son dernier Tour, n’a pas manqué d’attirer l’atten-tion. La composition en bottes de paille a même eu les hon-neurs du direct sur France 2. Bravo à tous ceux qui se sontmobilisés pour l’occasion !

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bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref

Réflexion autour de l’autonomie et de la dépendance

Avec le concours du Conseil général de la Haute-Marne,l’Union départementale des associations familiales (UDAF)organise, les 12 et 13 octobre 2005 au complexe sportif etsocio-culturel de Nogent, les “journées de l’autonomie et dela dépendance”. Avec les associations telles que Famillesrurales, France Alzheimer ou bien encore Chrysalide 52, lesfamilles des personnes âgées et/ou handicapées tenteront declarifier les notions d’autonomie et de dépendance. En pré-sence de spécialistes, il s’agira également de réfléchir à la miseen place d’actions concrètes venant en aide aux personnes enperte d’autonomie ou dépendantes et à leurs familles. Renseignements : UDAF – 03 25 35 36 00 – Courriel : [email protected]

Villiers-sur-Suize : cinq artisans créent une boutique

Dans le joli village de Neuilly-sur-Suize, une adorable petiteboutique vient d’ouvrir sesportes. A l’intérieur : de char-mantes pâtes à sel décorées avecgoût côtoient lutins et fées nésd’un peu d’imagination et debeaucoup de talent. Bouclesd’oreilles et bracelets en osier,colliers en céramique, superbespoteries réalisées dans le Bassi-

gny et chapeaux originaux s’exposentégalement dans le petit magasin, situéjuste en face de l’église. Pour donnerune âme à leur boutique, les 5 artisansse sont attachés à créer toute uneambiance. La boutique des artisans de la valléede la Suize à Villiers-sur-Suize (à côtédu Gîte).Samuel Stolarz (atelier les sabots deVénus) :

création de lutins, fées et composi-tions florales - 06 74 93 54 04.Chantal Heyman (Chant’Osier) :création de bijoux, de fleurs en osieret de vannerie - 03 25 90 26 70.Annie Dautrey (Poterie du Val de Gris) : création de poterie et art de la table- 03 25 88 61 31.Marie-Line (Atelier 7) :

création de chapeaux - 03 25 03 78 20.Patricia Dussy (Dussy delà) : création d’objets décoratifs en pâte à sel - 03 25 03 17 46.

Diabète : s’informer et prévenirVous êtes diabétique ou un membrede votre famille est atteinte de cettemaladie. Vous voulez en savoir plussur le diabète, les régimes et toutesles petites astuces pour mieux maî-triser la maladie : Rendez-vous ennovembre à Chaumont avec l’As-sociation haut-marnaise des diabé-tiques pour un salon consacré audiabète. L’association interviendra également dans le cadre dela semaine bleue les 22 et 23 octobre.Renseignements et dates : au 03 25 32 55 19 ou au 03 25 03 64 31Association haut-marnaise des diabétiques - B.P 10957 -52008 CHAUMONT Cedex

Du matériel aux services des personnes

handicapéesL’association “Club des loisirs et d’entraide” de l’hôpitalRaymond Poincaré de Garches a édité un petit guide fort utilepour les personnes à mobilité réduite. Vendu au prix de 5 €,ce guide présente les solutions techniques qui s’offrent aux

personnes en fauteuilroulant notammentpour équiper leur véhi-cule particulier deséquipements néces-saires à leur pratique dela conduite ou à leurtransport. Un paneltrès large qui permet detrouver la solutionadaptée à chaque cas. Pour commander ceguide, vous pouvezcontacter Roger Man-dart au 01 45 06 27 46ou sur Internet : [email protected]

Succès haut-marnais Le magazine "L'Entreprise n°236" (juillet-août 2005) a publiéun palmarès des 100 premières entreprises françaises en matiè-re de rentabilité et de croissance. L'entreprise Marle de Nogenty figure en excellente 37 e position nationale et en 3 e positionpour le Grand Est, affichant une croissance du chiffre d'af-faires de plus de 30 % entre 2001 et 2004. Cette entreprisespécialisée dans la fabrication d'implants et prothèses exporte30 % de sa production. Elle démontre brillamment que lesproduits haut-marnais peuvent s'exporter avec succès.

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mont. “Nous leur proposons par exemple unpré-accueil pour préparer leur installation .Nous organisons aussi tout au long de l'annéedes animations et des activités (telles que l'in-formatique, le yoga ou bien encore l'anglais à

la rentrée) pour permettre des rencontres.” Etla bénévole de poursuivre : “Un bonaccueil, c'est primordial car la première imageque l'on se fait de son département, c'est celle quel'on conservera”. En collaboration avec leConseil général et le Comité départe-mental du tourisme et du thermalisme,différents documents sont offerts auxnouveaux arrivants pour mieux connaîtrela Haute-Marne. Et puis, des permanen-ces sont assurées dans les locaux d'AVF,tant à Chaumont qu'à Saint-Dizier.

Des accueillis accueillants

Si pour AVF, le contact est essentiel,c'est parce qu'il permet le maintien dulien social et donc une meilleure inté-gration. Une priorité absolue pour l'as-sociation et la garantie d'un retour surinvestissement. Car, “il n'est pas rare queles personnes que nous avons accueillies s'in-vestissent ensuite dans l'association, notam-ment grâce aux formations que nous pro-posons.” précise Martine Laurent.

Mathias CHINOUD

CONTACT : AVF À CHAUMONT : 2 RUE PIERRE CURIE – 03 25 03 83 91 www.avf-chaumont.fr.tc AVF À SAINT-DIZIER : RÉSIDENCE VICTOR HUGO, 152 RUE DE BÉNIVALLE – 03 25 56 56 64

Chaque année, de nombreusesfamilles en font l'expérience : le

déménagement ou la mutation profes-sionnelle constitue un déracinementtotal. Un plongeon dans l'inconnu à lasuite duquel il faut se reconstruire dansun nouvel environnement. “Il faut tisserde nouveaux liens, apprendre à connaître laville et les gens qui y habitent. C'est unedémarche d'intégration complète qu'il fautaccomplir. Et ce n'est pas toujours facile”témoigne Martine Laurent, une desresponsables de l'association Accueildes villes françaises (AVF) pour laChampagne-Ardenne. “Nous sommes là,sur place, pour accompagner les nouveauxhabitants dans leurs démarches et faciliterleur intégration” poursuit-elle en souriant.

Avec le sourire

Association nationale fondée en 1963,AVF compte de nombreuses émanationsen régions. Pas moins de 400 villes béné-ficient d'une antenne locale. En Haute-Marne, Chaumont et Saint-Dizier peu-vent ainsi compter sur le sourire et l'effi-cacité des bénévoles d'AVF. “Pour les per-sonnes qui s'installent en Haute-Marne, nousintervenons à différents niveaux”, expliqueMarie Christine Monsel, d'AVF Chau-

Découverte

AVF, bienvenue en Haute-Marne !

Préparer l'arrivée et faciliter l'intégration des nouveauxarrivants sur le territoire haut-marnais, telle est lamission dont les antennes chaumontaise et bragarded'Accueil des villes françaises (AVF) s'acquittentchaque année avec brio. Présentation d'une associationdont le nom rime avec “bienvenue” !

23L I G N E D I R E C T E - s e p t e m b r e / o c t o b r e 2 0 0 5

Le Conseil général au côtédes nouveaux arrivantsChaque année, au début de l'automne, lesnouveaux habitants de Chaumont et de sesenvirons qui ont sollicité AVF sont reçus àl'hôtel du Département par les Conseillersgénéraux. Objectif de cette sympathique ren-contre : faire connaître le Conseil généralmais surtout présenter les aides et servicesque le Département met à la disposition deces nouveaux Haut-Marnais. Au programme,présentation d'un DVD et échanges à bâtonsrompus sur les particularités de la Haute-Marne et ses lieux incontournables. Une véri-table invitation au voyage intérieur. Et, pour mieux informer tous les nouveaux

arrivants, le Conseil général a décidéd'adresser dès septembre un courrier debienvenue aux nouveaux haut-marnais. Dansl'enveloppe, un exemplaire du magazineLigne Directe et quelques documents pourdonner envie aux familles de découvrir leurterre d'accueil.

Les nouveaux arrivants accueillis par AVF sont également reçus chaque année au Conseil général.

La porte d'AVF est toujours ouverte pour les nouveaux arrivants.

L'équipe des bénévoles chargés de l'accueil à AVF Chaumont.