Le métier d’auditeur et sa problématique actuelle

Le métier d’auditeur et sa problématique actuelle

Mazal GOVORStéphanie LE PALLECNathalie SOUTTHAVY

Damien THIEBLEMONT

Université Paris XII / Organisation Juridique et Financière

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AuditProcédure de contrôle et, par extension, toute étude des conditionsde fonctionnementd’une entreprise.

IntroductionInterne

Service permanent dans l ’entreprise (comme le service

GRH ...)

Auditeur interne

& associés

Exercé par :

ExterneStructure indépendante

de l ’entrepriseAudit légal

Exercé par :

Commissaireaux comptes

& associés

Audit contractuel

Conseiller

& associés

Exercé par : On les appelle, tous deux, par abus de

langage,

auditeurs


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I - Le métier d’auditeur1) Son activité2) Formation et qualités requises3) Évolution professionnelle4) Débouchés et salaires

II – Remise en cause du métier1) Les cas ENRON & Worldcom2) Conséquences

III – Solutions apportées1) Loi Sarbanes-Oxley2) Normes IFRS3) Loi de Sécurité Financière

PLAN


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I – Le métier d’auditeur1. Son activité (1)

Que fait-il ?I -Le métier d’auditeur

II -Remise en cause du métier

III - Laproblématiqueactuelle

Conseiller :

• Étudie et analyse

• Objectif: transmettre les analyses, conseils et recommandations au chef d’entreprise

Associé au commissaire aux comptes : Contrôle et certifie les comptes Dénonce les fraudes au tribunal de commerce


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I – Le métier d’auditeur1) Son activité (2)

Comment travaille t-il ?• Base : le cahier des charges• Entretiens individuels ou collectifs et analyse des documents

internes

Où exerce – t’il ?

I -Le métier d’auditeur

II -Remise encause du métier


Conseiller :

• Rapport final avec recommandationsAssocié au commissaire aux comptes: Certifie les comptes avec ou sans réserve ou refuse la certification

Conseiller :

• Salarié : rattaché à la direction générale ou à la direction financière ( Interne) Indépendant : appartenant à un cabinet d’étude ( Externe)

Associé au commissaire aux comptes : Cabinet d’expert comptable Cabinet de commissaire aux comptes Cabinet d’audit


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I – Le métier d’auditeur

2) Formation et qualités requises

Niveau BAC + 4 à + 8 Écoles de commerce, DESS en sciences

de gestion ou MSTCF, DECF, DESCF, DEC ou Diplôme de commissariat aux comptes.

Qualités requises:– Organisé– Indépendant– Réactif– Sociable





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I – Le métier d’auditeur 3) Évolution professionnelle

Auditeur confirmé

Contrôleur de gestion

Directeur financier





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I – Le métier d’auditeur 4) Débouchés et salaires

Les cabinets d’audit Les entreprises publiques/les

collectivités territoriales Les entreprises privées Salaire moyen : 2 100 à 4 000 euros





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II – Remise en cause du métier 1) Les cas ENRON&WORLDCOM

L’affaire Enron

Le cas Worldcom

Incompétence ou Complicité du cabinet Arthur Andersen?


II –Remise encause du métier



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II – Remise en cause du métier

2) Les conséquences

Le risque de conflit d’intérêt– Être partie prenante et juge à la fois

Remise en question de l’authenticité des rapports financiers

Il faut donc:– rétablir la confiance des investisseurs– revoir les règles, les normes et pratiques

applicables au métier





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III- La problématique de l’audit 1) La loi Sarbanes- Oxley

But : Mieux protéger les investisseurs pour rétablir leur confiance dans le marché.

Guidée par 3 Principes :– l'exactitude et l'accessibilité de l'information – la responsabilité des gestionnaires– l'indépendance des cabinets d’audit et de conseil





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Exemples de mesures– La responsabilités du dirigeant

• Les dirigeants pris en faute de fraude encourent 20 ans de prison

– La transparence d’information• Fournir à la SEC ( Securities and Exchanges

Commission) des informations complémentaires ( codes éthiques, h.bilan)

• Création de comités de vérification indépendants– Séparation de l’audit et du conseil

• Rotations des vérificateurs externes• Création d’un organisme de Réglementation et

de surveillance des auditeurs ( PCAOB)





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Interrogations ?– Cette loi est-elle appliquée aussi

rigoureusement ?– Quelle surveillance de la part du SEC vu

• Qu’un nouveau scandale financier ne serait pas de bonne augure pour la croissance économique?

• Qu’il manque de moyens.





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III- La problématique actuelle de l’audit

2) Normes IFRS (International Financial Reporting Standards) Organisme de nature privée et indépendante des pouvoirs

publics et politiques Influence anglo-saxonne Application plus large que le PCG (Plan Comptable

Général) français Applicable au 1er janvier 2005 pour les comptes

consolidés. Entreprises cotées au Premier, Second et Nouveau Marché (Bourse de Paris)




But : Harmoniser les comptabilités européennes


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2) Normes IFRS Grandes orientations :Une meilleure information financière et plus complète tournée vers les

investisseurs (communication accrue auprès des marchés boursiers, des actionnaires et des tiers)

Un référentiel au lieu de deux (pas de différenciation entre entreprise cotée et non cotée)

« Substance over form »: Prééminence du fonds sur la formeNormes comptables et pas du tout fiscalesActifs appréciés à leur juste valeur Problèmes :Changement de méthode comptable (rapport spécial des CAC)Changement à venir de réglementation fiscalePériode d ’adaptation difficile et longue





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3) La Loi de Sécurité Financière (LSF)

Adoptée le 1er août 2003 Inspirée des lois NRE et sarbanes-Oxley Création de l ’AMF (Regroupement de la COB et la

CMF)




But : Mieux contrôler le métier de CACet séparer le contrôle des comptes

et le conseil aux entreprises


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3) La Loi de Sécurité Financière Mesures : Création d ’un Haut Conseil du commissariat aux comptes chargé

de contrôler le métier de CACSéparer le contrôle des comptes et le conseil aux entreprises (Les

sociétés d ’audit doivent séparer le conseil et le contrôle en deux activités distinctes)




Problèmes : Rien sur le fonctionnement des CA et des AGRien sur la profession d ’analyste financierRien sur l ’Europe et l ’internationalMesures de séparation pas suffisantes


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Séparer les deux activités (conseil et contrôle) au sein d ’un même cabinet d ’audit est-il suffisant pour l ’indépendance ?

Faire deux cabinets d ’audit (un pour le conseil, un pour le contrôle) suffit-il si le capital des deux cabinets est détenu par les mêmes actionnaires ?

Le CAC, lors de ces missions de contrôle peut-il voir toutes les erreurs, omissions et fraudes ? (débat non lancé par les lois vues précédemment)

Conclusion

En conclusion, ces lois vont-elles

régler les problèmes d ’indépendance ?


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