Le millénium (Apoc. 20.1-6) - Un poisson dans le net · Jac 4.7 : se soumettre à Dieu & résister au diable. 1 Pie. 5.8 : le lion rugissant ... pour cela que cette période est

Le millénium (Apoc. 20.1-6)

Introduction L’intérêt pour les temps de la fin

C'est une préoccupation dans toutes les religions. Pour l'Islam : Le Coran dit que Jésus reviendra. Pour le Catholicisme : Jésus reviendra. Pour le Judaïsme : Le Messie paraîtra. pour le Nouvel Age : L’ère du Verseau arrivera.

La Bible affirme le retour du Christ. Parmi les nombreux passages qui évoquent son retour, Jésus dit : « je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez

aussi » (Jean 14.3) Les apôtres « demandèrent : Seigneur, est–ce en ce temps que tu rétabliras le royaume pour

Israël ? Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. » (Actes 1.6-7)

L’histoire de demain matinUn temps de trouble planétaire : la tribulation. Un traité de paix avec Jérusalem Un temple Juif à Jérusalem Des cataclysmes Un homme politique qui « démontre » qu’il est Dieu Un religieux qui soutient ce système et force le monde à suivre l’antichrist… Une bataille mondiale, Harmaguédon, Le retour en gloire du Christ, avec ses saints.

Cette tribulation future est décrite en Apocalypse 4 à 19.

Jésus revient (19.11) et « il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu Tout-Puissant » (Apoc 19.15). Nous serons alors juste au sortir de la célèbre bataille d’Armaguédon. Des millions d’hommes et de femmes auront trouvé la mort. Avec son retour Jésus prendra deux personnages, l’antichrist et le faux prophète, qui seront les premiers à occuper la l’étang de feu où brûle le soufre (19.20). Jésus inaugure deux ères particulières et prometteuses : le millenium & l’éternité.

Le diable enchaîné (Apoc 20.1-3)« 1 Puis je vis descendre du ciel un ange qui tenait la clef de l’abîme et une grande chaîne à la main. 2

Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. 3 Il le jeta dans l’abîme, qu’il ferma et scella au–dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. »

L’identité du diable : Il est le prince de ce monde (Jn. 12.31), le dieu de ce siècle (2 Cor.4.4), le prince des démons

(Mat. 12.24), adversaire, calomniateur, le serpent ancien, le grand dragon (Ap. 12.9), le malin (1 Jn. 5.18-19), le destructeur (Ap. 9.11).

Le millénium Apocalypse 20.1-6 Page 2

Il tente (1 Thess. 3.5), accuse (Apo. 12.10), séduit (20.3), agit dans les fils de la rébellion (Eph. 2.2), tue et ment (Jn. 8.44), il est l'auteur du péché, il est à l'origine du premier meurtre (Caïn, Gen. 4.8 ; 1 Jn.3.7-12).

Avec sa cohorte d’anges déchus, il agit à l’encontre de l’œuvre de Dieu. Eph 6.12 : nous luttons contre ces être spirituels. Jac 4.7 : se soumettre à Dieu & résister au diable. 1 Pie. 5.8 : le lion rugissant… cherchant à dévorer les croyants—par le découragement (v.9) ? Apoc 2.10 : il est à l’origine de l’antisémitisme et de la persécution des chrétiens. Romains 16:20 : le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre

Seigneur Jésus soit avec vous !

Bien entendu, de tout temps l’activité du diable a été limitée d’une certaine manière : Lorsqu’un démon veut séduire les rois Achab & Josaphat, il demande l’autorisation au Seigneur (1

Rois 22). Lorsque Satan veut faire du mal à Job, il doit demander l’autorisation à Dieu (Job 1-3). C’est conduit par l’Esprit que le Christ va dans le désert pour y être tenté par le diable (Matt

4.1ss). Juste avant que Christ ne soit arrêté, Jésus prévient Pierre de sa chute, et il lui dit : « Simon

Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible… » en sorte que toujours le diable agit dans les limites que Dieu tolère.

Pour autant, cette sorte de semi-liberté ne l’empêche pas d’œuvrer contre Dieu et contre les saints : Le diable vole la semence de l'Évangile, de la Parole de Dieu (Luc 8.5, 12) Le diable place ses fils au milieu du blé (Matt 13.38). Le diable aveugle la pensée des incrédules afin qu’ils ne voient pas resplendir le glorieux évangile

du Christ (2 Cor. 4.4) Le diable a empêché Paul de se rendre à Thessalonique (1 Thess 2.18). 1 Jean 5.19 nous rappelle que « le monde entier est au pouvoir du Malin ». Avec ses démons, il agit contre les nations (Dan 10.13, 20-21 ; Apoc 16.13-17).

Toute l’histoire des hommes a été marquée par l’influence néfaste de cet ange déchu. Dieu a créé une terre magnifique, dans laquelle l’homme et la femme jouissaient d’une relation

parfaite entre eux, et avec Dieu. Et sa séduction a plongé les hommes dans la mort. C’est encore lui qui vise à corrompre la race humaine en Gen 6. Ce sont des démons qui

s’unissent aux femmes pour corrompre la lignée humaine et empêcher le salut (Jude 1.6-7). C’est encore lui qui anime les dictateurs adversaires d’Israël, c’est encore lui qui tente d’éliminer

le Christ avant l’heure ; ou qui cherche à lui faire éviter la croix. C’est encore lui qui violentera les chrétiens et suscitera des querelles pendant des siècles C’est encore lui qui contrôlera le fils de perdition, l’homme impie, celui qui fera croire au monde

qu’il est Dieu, engendrant la pire période de l’histoire humaine.

Ca vous semble fantasmagorique ? Dans Le malheur du siècle, Alain Besançon écrit : … ceux qui ont subi le communisme et le nazisme, ou qui l'ont seulement étudié avec quelque application, on perpétuellement été hantés par la question : pourquoi ? Pourquoi commettre l'effort de guerre, dépenser de l'argent, encombrer les transports, mobiliser des hommes pour aller dénicher dans le grenier ou elle se cache une petite fille juive afin de la faire mourir ? Pourquoi, alors qu'il n'existe plus aucune opposition organisée, que tout le monde est soumis, obéissant, arrêter des millions de gens, mobiliser l'appareil policier et judiciaire pour faire avouer des crimes inimaginables et manifestement absurdes, et une fois qu'ils ont avoué, rassembler le peuple pour lui faire jouer la comédie de l'indignation et le faire participer à la mise à mort ? […] Mais ce qui semblait le plus incompréhensible, c'est que ces crimes énormes et inaptes étaient commis par des hommes ordinaires et même particulièrement ordinaires, ordinairement intelligents et moraux. […]

© Un poisson dans le net/Florent Varak http://www.unpoissondansle.net


C'est donc spontanément que des esprits, même peu religieux, étaient tentés de regarder au dessus de l'ordre humain tangible et d'entrevoir la direction supérieure d'un ordre différent.[…] C'est ainsi que plusieurs martyrs de ces régimes ont envisagé l'accord d'un ordre suprahumain, "angélique", capable d'exercer un pouvoir direct…Qui endormirait le sens commun et la conscience morale et transformerait l'homme soumis à une sorte d'enchantement , en une maisonnette dont il tiendrait les fils. Dans cette intuition, le tyran ultime n'est ni Hitler, ni Lénine, ni Mao, mais le Prince de ce monde en personne. [Fayard, 1998, p. 95, 97, 98]

Ce n’est donc pas rien quand la Bible dit que cet adversaire sera lié pour mille ans : Et je remarque que Dieu n’envoie pas des milliers d’anges pour l’arrêter. Un ange. Le jour où Dieu

dit « stop » ce sera « stop ». L’ange responsable de la garde de l’abîme est chargé de l’enchaîné pour 1000 ans. L’abîme signifie essentiellement un trou profond (littéralement « sans fond » en grec). C’était le

lien de captivité de certains démons (Luc 8.31 ; Apoc. 9.1, 11). Voilà donc le dragon — en référence à l’animal représentant le dernier royaume de la terre, celui

de l’antichrist— le serpent ancien — allusion à Gen 3 — le diable — « le calomniateur » et Satan — « adversaire ».

Pendant 1000 ans, la terre sera libre de l’influence démoniaque du diable et de ses démons. C’est pour cela que cette période est appelée ‘millenium’. La longueur est mentionnée à 5 reprises dans le texte que nous avons lu. Encadrée par des marqueurs chronologiques précis (« jusqu’à ce que », « après cela », « pendant »). Il y a des événements qui le précèdent et d’autres qui lui succèdent.

Il n’y a aucune période de l’histoire passée qui puisse correspondre à un temps où Satan est mis à part. L'Église est en proie à l’influence du diable. Le monde entier est sous l’influence du diable. C’est l’une des grandes forces qui nous font lire ce texte littéralement : le jour vient où Satan sera enchaîné et enfermé, et il ne pourra séduire les nations.

Vous imaginez la vie sur terre pendant cette période ? Plus d’Hitler, de Staline. Il n’y aura plus qu’une seule dictature : celle du Christ. “Il a sur son manteau et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs.” (Apocalypse 19:16) Et comme son règne est juste, sa dictature sera parfaite, bonne et utile pour l’ensemble du monde.

Les saints ressuscités (Apoc. 20.4-6a)« 4 Je vis des trônes. A ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et (je vis) les âmes de ceux qui étaient morts sous la hache à cause du témoignage de Jésus et de la parole de Dieu, et de ceux qui ne s’étaient pas prosternés devant la bête ni devant son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ, pendant mille ans. 5 Les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. C’est la première résurrection. 6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux »

Christ ne régnera pas seul. Vous avez remarqué ? Jean vit des trônes. Avec des gens qui recevoir le pouvoir de juger. Qui occupent ces trônes ? Les sauvés de l’Ancien Testament : “Le royaume, la domination et la grandeur de tous les

royaumes qui sont sous le ciel seront donnés au peuple des saints du Très–Haut. Son royaume est un royaume éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.” (Daniel 7:27)

Les apôtres du Nouveau Testament : “Jésus leur répondit : En vérité je vous le dis, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur son trône de gloire, vous de même qui m’avez suivi, vous serez assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.” (Matthieu 19:28)

Les chrétiens du Nouveau Testament : 1 Cor 6.2 nous dit que « les saints jugeront le monde ». Aux chrétiens authentiques qui persévèrent jusqu’à la fin, Jésus dit : « je donnerai autorité sur les



nations. » (Apocalypse 2:26). Des croyants symbolisés par les 24 anciens, il est dit : “tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.” (Apocalypse 5:10)

D’où viennent-ils ? Quelque temps auparavant, peut-être même avant le début de la tribulation, les chrétiens auront

été ressuscités :“16 Car le Seigneur lui–même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.” (1 Thessalonic 4:16-17)“51 Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, 52 en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.” (1 Corinthiens 15:51-52)

Nous aurons été ressuscités, nous serons passés aussi par le tribunal du Christ, et par les noces de l’Agneau. Et nous serons là.

Un autre groupe est mentionné : « Et (je vis) les âmes de ceux qui étaient morts sous la hache à cause du témoignage de Jésus et de la parole de Dieu, et de ceux qui ne s’étaient pas prosternés devant la bête ni devant son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ, pendant mille ans » Tous les hommes et toutes les femmes persécutés lors de la grande tribulation, et qui sont morts

avant la résurrection des chrétiens. Toutes ces personnes qui avaient refusé la marque de la bête qui permet d’acheter et de vendre,

et qui se calcule à 666 (Apoc 13.18). Il faut savoir que la tribulation verra naître un totalitarisme inégalé dans l’histoire de l’humanité : le

pouvoir politique, lié au pouvoir économique, lié au pouvoir judiciaire, lié au pouvoir religieux. Il faudra adorer la bête pour acheter et vendre par la marque qu’il donnera, et ceux qui ne le feront pas mourront.

Eux aussi reviennent à la vie. Eux-aussi ressuscitent. Et remarquez qu'ils règnent avec Jésus pour 1000 ans. On reviendra dans un instant sur ce que ça veut dire.

Je veux juste souligner ici qu’il n’existe que deux résurrections, la première et la seconde ! Actes 24.15 parle de la résurrection des justes et des injustes. La première résurrection commence avec celle de Jésus. 1 Corinthiens 15:20 nous dit : « Mais

maintenant, Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. » et se termine ici.

L’adjectif numéral « première » a parfois la notion de rang. La première résurrection, c’est la principale dans le sens que la Bible en parle comme celle des sauvés.

C’est en contraste avec l’expérience de la seconde mort.

En sorte qu’il n’y a que deux personnes : ceux qui expérimenteront la première résurrection, et ceux qui connaîtront la seconde mort. Il n’y a véritablement que deux groupes d’hommes et de femmes : ceux qui sont baptisés de l’Esprit, ceux qui sont baptisés de feu ceux qui sont devenus enfants de Dieu, ceux qui sont enfants de colère ceux qui sont justifiés, ceux qui demeurent dans leurs péchés ceux qui passeront par la première résurrection, et ceux qui passeront par la seconde mort.

Ce deuxième groupe d’individus demeure dans le séjour des morts jusqu’à la fin des 1000 ans (Apoc. 20.5). Tous les morts de tous les siècles qui ne sont jamais repentis dans la confiance en Dieu, sont en attente de la seconde mort.



Pour revenir au sort des sauvés, on comprend l’exclamation du verset 6, et qui décrit très succinctement le règne des sauvés.

Le règne des sauvés (Apoc 20.6)« 6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans. »

Quelle béatitude, c’est sûr ! Être en présence du Christ à jamais. Plus de crainte de la mort. Le prophète Esaïe avait d’ailleurs prévenu : « Il anéantit la mort pour toujours ; Le Seigneur, l’Éternel, essuie Les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre Le déshonneur de son peuple ; Car l’Éternel a parlé » (Esaïe 25:8). Ce temps arrive, chers amis !

Que va-t-il va se passer pendant 1000 ans ? Va-t-on chanter des cantiques à chaque minute de chaque heure ?

Deux rôles qui sont mentionnés pour nous : Sacrificateurs de Dieu et du Christ. Comme l’annonçait déjà Pierre : “Vous, par contre, vous êtes

une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ” (1 Pierre 2:9)

Préfets du règne de Christ. Jésus avait déjà promis : « heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre » (Matt 5.5). Romains 8.17, « cohéritiers avec Christ ».

Car il faut bien voir qu’au tout début du Millénium, il n’y aura que deux types d’individus : Les ressuscités dont nous avons parlé, croyants de tout âge. Les survivants croyants de la tribulation (les survivants non croyants de la tribulation auront été

mis à mort par le Christ lui-même à son retour). Ces survivants croyants vont se marier, avoir des enfants. Leurs enfants se marieront et auront

des enfants. Ils peupleront la terre de nouveau pour cet âge d’or où Christ régnera de Jérusalem. Dans ce monde parfait, ces enfants auront toujours une nature pécheresse. Certes, ils ne

pourront l’exprimer clairement puisque Christ régnera d’un sceptre de fer. Le péché, l’injustice seront puissamment encadrés. En sorte que leur cœur aura besoin d’être justifié, comme nous-mêmes. Eux-aussi auront besoin de se convertir. Eux-aussi auront besoin de connaître la grâce de Christ.

C’est pour ceci que Jésus nous embauche pour être sacrificateurs et préfets de son règne.

Sacrificateurs :C’est-à-dire médiateur ou ministre attitré du culte. Dans l’Ancien Testament : Des individus ont travaillé comme sacrificateurs comme Abel, notamment en tant que patriarche

ou chef de clan comme Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Job… Les sacrificateurs avaient plusieurs devoirs : enseigner la Loi de Dieu, bénir le peuple, distinguer

ce qui était pur et impur, administrer les eaux de jalousie lorsqu’un mari soupçonnait sa femme d’être adultère. Ils devaient égorger et préparer les animaux offerts en sacrifice. Dans le lieu saint, ils devaient maintenir les lampes allumées, poser le pain de proposition. Le chef sacrificateur entrait une fois par an pour faire l’expiation pour lui-même et le peuple.

Ça, c’est pour le passé. Si nous serons sacrificateurs, que ferons-nous pendant mille ans ? Il y a aura des sacrificateurs descendants de Lévi et descendants de Tsadoq (Ezéch 44.15) qui

s’occuperont du nouveau temple de Jérusalem, annoncé en Ezéch 40 à 47. Eux seulement auront



l’honneur de s’occuper de ce service très spécial dans le temple. Beaucoup s’offusquent de la notion de temple et de sacrifices. Mais dans un monde devenu quasiment parfait, les sacrifices offriront un rappel brutal de l’horreur du péché, et de la nécessité du pardon. Ils n’auront aucune efficacité propre (de toute éternité, seul le sang du Christ purifie réellement du péché), mais ils seront illustratifs du pardon de Jésus. Un rappel de son expiation, et une invitation à bénéficier de son salut. A priori, nous ne nous occuperons pas de ces sacrifices.

Mais nous participeront à toutes les autres fonctions des sacrificateurs, partout où Dieu nous placera. Nous enseignerons la Parole de Dieu, les bontés de Dieu à tous les hommes, les exhortant à se confier en Christ. Nous enseignerons le droit et la justice, la foi, et la bonté de Dieu. Nous parlerons de la vie sur terre quand Satan était maître.

Nous prendrons des enfants dans nos bras pour les bénir et pour leur parler de Dieu. Nous parlerons de la part de Dieu lorsque Dieu sera consulté pour les grands projets d’une ville, ou d’une nation.

Nous organiserons la participation aux fêtes spécifiques du Millénium décrites en Ezéch 45.18-25 :- Nouvelle année- Pâque- Les pains sans levain- Les tabernacles

Nous participerons aux cultes qui seront organisés. A quoi ces cultes ressembleront ? Je n’en ai aucune idée !

Des fêtes, des cultes, des temples… tout ceci nécessite sinon une industrie, du moins un artisanat, des routes, des moyens de transport, des instruments de musique, des écoles de musique, une culture, en un mot, une civilisation. La terre, quasiment détruite par la pollution, la cupidité et par les jugements de Dieu, devra être reconstruite.

Ce qui me conduit à la 2e fonction mentionnée ici : régner avec Christ. Nous serons, à des degrés divers, les préfets de Jésus. Ses ambassadeurs, ou députés, ou maires… C’est cela, « régner avec Christ ». Regardons de plus prêt.

‘Préfets’ : Christ sera le Roi (Zacharie 14:9-11)

En dessous de Christ, le Roi des rois, se trouvera David. Ezékiel 34:23-24 : « 23 J’établirai sur eux un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David, il les fera paître, il sera leur berger. 24 Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’eux. Moi, l’Éternel, j’ai parlé » (cf. 37.24ss)

En dessous de David se trouveront les trônes (Dan 7.9ss ; Apoc 4). Sur ces trônes ? Des hauts dignitaires du peuple de Dieu ? Avec les apôtres ?

Et puis nous ! Apoc 5.10 l’avait déjà annoncé : les disciples de Jésus « régneront sur la terre. » Dans une parabole qui conclut le plus long sermon sur le retour du Christ, Jésus dit qu’il « établira

sur beaucoup » celui qui a été fidèle (Matthieu 25.14ss). Dans un discours parallèle, Jésus accorde la gestion de plusieurs villes aux chrétiens qui ont été fidèles. Même s’il fallait considérer comme symboliques les villes confiées, cette parabole enseigne la récompense de responsabilités dans le royaume du Christ, une récompense proportionnelle à notre service pour Jésus.



Certains seront maires de Lyon, ou de Paris (c’est un peu une boutade — seront-elles reconstruites ?) D’autres seront responsables d’une école ou tiendront une fonction particulière. Et je crois profondément que ce que Dieu nous accordera sera mille fois supérieur à nos rêves les plus fous, ou à notre plus grande joie.

Il ne faut pas anticiper un boulot avec son lot de sueur et de difficulté. Car la malédiction de Genèse 3, qui dit que l’homme gagnera son pain à la sueur de son front, sera partiellement levée.

Comment décrire notre participation ? C’est difficile d’être précis. De nouveau je me dis que s’il y a enseignement, il y a livre, s’il y a livre, il y a quelque chose pour écrire, et donc le moyen de le produire.

Zacharie 14:17 nous dit : « s’il y a des familles de la terre Qui ne montent pas à Jérusalem Pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées, La pluie ne tombera pas sur elles. » S’il faut se rendre en pèlerinage à Jérusalem plusieurs fois par an pour les fêtes, je me dis que l’accroissement du règne de Jésus se fera progressivement pour que cela devienne possible structurellement, avec des routes et des capacités de les rejoindre. Il est futile de spéculer sur la présence de véhicules…

Avant de clore par un mot d’exhortation, je vous propose une lecture des descriptions les plus représentatives de ce que sera le Millenium (Parmi Deut 30.1-5 ; 2Sam 7.12-16 ; Psa 2.6-12 ; Esaï 2.2-4 ; Esaï 11.1-10 ; Esaï 12.1-6 ; Esaï 24.23 ; Esaï 32.15-20 ; Esaï 35.1-2 ; Esaï 60.10-18 ; Esaï 65.20-22 ; Jéré 3.14-18 ; Jér 23.5-6 ; Jér 31.35-40 ; Jér 33.14-18 ; Ezék 34.23-24 ; Ezék 36.16-38 ; Ezék 37.15-28 ; Dan 2.44-45 ; Osé 3.4-5 ; Amos 9.11-15 ; Mich 4.1-8 ; Soph 3.14-20 ; Zach 14.9-11 — et d’autres passages encore !) : La terre promise à Abraham sera donnée après les nombreuses diasporas du peuple Juif

(Deutéronome 30:1-5) C’est un règne éternel dans les mains de David et son descendant : « Ta maison et ton règne

seront pour toujours assurés devant toi, ton trône pour toujours affermi.” (2 Samuel 7:12-16) Le Temple de Jérusalem sera le centre du monde, et il n’y aura plus de guerres :

“2 Il arrivera, à la fin des temps, Que la montagne de la Maison de l’Éternel Sera fondée sur le sommet des montagnes, Qu’elle s’élèvera par–dessus les collines, Et que toutes les nations y afflueront. 3 Des peuples nombreux s’y rendront et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la Maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous instruise de ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel. 4 Il sera juge entre les nations, Il sera l’arbitre de peuples nombreux, De leurs épées ils forgeront des socs Et de leurs lances des serpes : Une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre.” (Esaïe 2:2-4 ; cf. Michée 4.4-8)

Le Christ sera le juge parfait et il mourir le méchant si nécessaire. La chaîne alimentaire et l’ordre écologique seront complètement modifiés. “1 Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, Et le rejeton de ses racines fructifiera. 2 L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence Esprit de conseil et de vaillance, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. 3 Il respirera dans la crainte de l’Éternel ; Il ne jugera pas sur l’apparence, Il n’arbitrera pas sur un ouï–dire. 4 Mais il jugera les pauvres avec justice, Avec droiture il sera l’arbitre Des malheureux de la terre ; Il frappera la terre du sceptre de sa parole, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. 5 La justice sera la ceinture de ses reins, Et la fidélité la ceinture de ses hanches. 6 Le loup séjournera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, Et un petit garçon les conduira. 7 La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits une même couche ; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. 8 Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, Et l’enfant sevré mettra sa main dans le trou de l’aspic. 9 Il ne se fera ni tort, ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la connaissance de l’Éternel remplira la terre, Comme les eaux recouvrent (le fond de) la mer. 10 Alors, en ce jour, la Racine d’Isaï Qui se dressera comme une bannière pour les peuples Sera recherchée par les nations, Et son emplacement sera glorieux.” (Esaïe 11:1-10)

Esaïe 12 parle d’une joie contagieuse, d’une allégresse qui ne laissera plus la place à la peur. La lumière de Jérusalem sera plus glorieuse que l’éclat de la lune et du soleil (Esaïe 24:23) Le désert et la steppe se couvriront de fleurs (Esaïe 35:1-2) ; Israël sera en paix, et dans une

prospérité supérieure à celle des nations (Esaïe 60:10-18 ; Jér 31.35-40) Les enfants des survivants croyants de la tribulation vivront des centaines d’années comme au

temps précédant le déluge :



“20 Il n’y aura plus là De nourrisson vivant quelques jours seulement, Ni de vieillard qui n’accomplisse pas ses jours ; Car le plus jeune mourra à cent ans, Et le pécheur âgé de cent ans sera (considéré comme) maudit. 21 Ils bâtiront des maisons Et les habiteront ; Ils planteront des vergers Et en mangeront le fruit. 22 Ils ne bâtiront pas des maisons Pour qu’un autre (les) habite, Ils ne planteront pas Pour la nourriture d’un autre ; Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, Et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains.” (Esaïe 65:20-22 SER)

Le cœur de l’ensemble du peuple Juif sera justifié et changé, ce qui engendrera l’émerveillement des nations alentour (Ezek 36.16-38).

Ce royaume pulvérisera les précédents et sera éternel (Daniel 2:44-45). Il y aura une récolte abondante et fréquente (Amos 9.11-15)

Tout ceci souligne que la vie du Millénium sera très proche de la nôtre, le péché et l’injustice en moins. C’est une civilisation qui va fleurir, à la gloire du Christ, sans l’orgueil et la violence de Satan. Une civilisation où chacun d’entre nous -- les sauvés -- aura sa place. Une place personnalisée, accordée par un Sauveur d’individus. Nous profiterons de la création de Dieu comme nous n'avons jamais pu le faire auparavant.

ConclusionUn certain nombre de personnes ont construit l’idée d’un salut indépendant de la vie. Je suis sauvé, donc je profite de la vie en attendant le ciel. Mais l’image de la Bible est différente : je suis sauvé, donc je vis pour Jésus, maintenant comme plus tard.

Nous serons dans l’éternité en fonction de ce que nous sommes devenus sur terre.

Romains 8:18 l'affirme : J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.

Nous pouvons prendre courage dans les moments difficiles que nous traversons, nous relever quand nous chutons, persévérer au service de Dieu quand nous sommes las… Une heure heureuse arrive !

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/). Vous êtes libres de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public, de modifier cette

création. Selon les conditions suivantes : - Paternité. Vous devez citer le nom de l’auteur original. - Pas d’Utilisation Commerciale. Vous n’avez pas le droit d’utiliser cette création à des fins commerciales. - Partage des Conditions Initiales à l’Identique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n’avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci. A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l’autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n’affecte en rien vos droits en tant qu’utilisateur (exceptions au droit d’auteur : copies réservées à l’usage privé du copiste, courtes citations, parodie...). 2007 Florent Varak


http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/

L’enfer (Apoc 20.7-15)

Introduction

Il est bon que l’histoire se termine par le millénium. Finalement, c’est l’occasion : De manifester la bonté de Dieu pour les hommes. Le mal est dominé, laissant aux hommes

encore une chance d’être sauvé. D’accomplir toutes les promesses de l’Ancien Testament à l’égard d’Israël.

La fin du millénium décrit les ultimes jugements / destructions de notre humanité.

L’ultime séduction (Apoc 20.7-9)« 7 Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison, 8 et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre. Leur nombre est comme le sable de la mer. 9 Ils montèrent à la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien–aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. »

Pendant 1000 ans, celui qui a été à l’origine de la séduction des nations, sera lié. Satan (c’est-à-dire l’ennemi de Dieu et du peuple de Dieu), le diable sera empêché d’intervenir dans la vie des hommes. Une civilisation toute autre va naître.

Une civilisation aux caractéristiques formidables : Jésus régnera de Jérusalem (Zacharie 14:9-11) David sera prince à Jérusalem (Ezékiel 34:23-24) Tous les rachetés de l’Ancien Testament, tous les rachetés du Nouveau Testament, et tous les

rachetés martyrs de la Tribulation régneront avec le Christ, dans un corps ressuscité (1 Thess 4 ; 1 Cor. 15 ; Apoc 20.5-6)

Il n’y aura que deux groupes de survivants à la tribulation : ceux auront accepté la marque de l’antichrist, et ils seront tués (Apoc 14.14-20 ; 19.11-21) ; ceux qui se seront tournés vers Jésus. Ces derniers entreront dans le Millénium (Dan 12.11-12) et vivront dans un corps non ressuscité. Ces gens se marieront, auront des enfants.

En sorte que ceux qui entrent dans le millénium sont constitués de tous les croyants des temps passés et tous les croyants ayant survécu à la tribulation (les non croyants sont exécutés par le Christ & ses anges).

Cette civilisation sera aussi caractérisée par : La justice. « Pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice… » (Mal 4.2) La paix. « On n'apprendra plus la guerre » nous rappelle Esaïe (2.4) Le bonheur : « le Seigneur, l'Éternel essuie les larmes de son peuple » (Esa 8.23-9.2) La longévité : « Il n’y aura plus là de nourrisson vivant quelques jours seulement, ni de vieillard

qui n’accomplisse pas ses jours ; car le plus jeune mourra à cent ans, et le pécheur âgé de cent ans sera (considéré comme) maudit. » (Esaïe 65:20, cf. 65.22-23)

La prospérité : « 13 Voici que les jours viennent, –– Oracle de l’Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le jus de fruits ruissellera des montagnes Et où toutes les collines s’épancheront. 14 Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, Ils planteront des vignes Et en boiront le vin, Ils établiront des jardins Et en mangeront les fruits. » (Amos 9:13-14)

L’harmonie : « 6 Le loup séjournera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, Et un petit garçon les conduira.

L'enfer Apocalypse 20.7-15 Page 2

7 La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits une même couche ; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. 8 Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, Et l’enfant sevré mettra sa main dans le trou de l’aspic. 9 Il ne se fera ni tort, ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la connaissance de l’Éternel remplira la terre, Comme les eaux recouvrent (le fond de) la mer.” (Esaïe 11:6-9)

Ça fait très Disney World, n’est-ce pas ?! J’ai une confiance absolue dans l’accomplissement de ces promesses parce que celles qui concernaient la première venue de Jésus se sont parfaitement accomplies. Et je crois spirituellement que, c’est une belle manière de la part du Seigneur, de terminer l’histoire humaine avec ce règne. 1 Corinthiens 15.20ss nous dit que le Seigneur est à la conquête de ses ennemis, et « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26)

Imaginez maintenant une telle terre. Les enfants nés dans ce monde connaîtront un bonheur quasi parfait. Pas complet, mais presque. Leur cœur humain sera toujours teinté par le péché originel, transmis de père en fils depuis Adam (Rom 5.12). Leur penchant pour le péché sera limité : Par l’absence de Satan Par le règne de Christ, et du nôtre.

Le seul rappel de l’horreur du péché sera les sacrifices du temple de Jérusalem (Ezek 40-47). Ils n’auront pas d’efficacité puisque seul le sang et l’expiation de Jésus est efficace (Ap 7.14 ; Héb 9.14 ; 13.12 ; 13.20). Cependant, ils permettront aux hommes de réaliser que le péché a un coût, le coût d’une vie, et que le Christ qui vit aujourd’hui est mort et ressuscité pour qu'ils puissent vivre. Les enfants grandiront avec le choix entre deux attitudes : Le cynisme, l’arrogance, et le refus de croire avec repentance. La foi, la confiance en Christ

A la fin de ces mille ans, vous aurez des millions d’hommes et de femmes qui auront refusé de s’approprier du salut offert par le Christ. Et voilà qu’ils seront confrontés à leur ultime tentation. Satan sera relâché, et séduira les nations de nouveau. Comment ? la Bible ne le dit pas.

Vous aurez d’un côté Jérusalem, entourée du camp des croyants. De l’autre Gog et Magog. Pourquoi ce nom ? Ezéchiel 38-39 prophétise une bataille spectaculaire : plusieurs nations au nord d’Israël s'abattront brutalement sur Israël qui ne s’y attendra pas, et par une intervention miraculeuse de Dieu, ces nations périront « sur les montagnes d’Israël » (39.2-4). Cette bataille, qui aura lieu avant le Millénium (plusieurs différences sont à noter : montagnes / plaines, etc.) devint proverbiale. C’est comme quand on s’exclame, « c’est reparti comme en 14 ! »

Ce sera reparti comme avec Gog et Magog… Cette séduction révèle le cœur des habitants de la terre. Et ceux qui n’aiment pas Jésus sont comme le sable de la mer. Trop nombreux pour les compter.

Tout comme l’opposition de l’antichrist était futile, celle-ci le sera tout autant. « Mais un feu descendit du ciel et les dévora » rappelle l’incident de 2 Rois 1.10-12 où des syriens tentaient de saisir Élie, mais chaque fois, le feu descendait du ciel…

Voilà donc la fin de l’ultime séduction. Ces hommes meurent. Tous les hommes qui ont suivi le diable sans se repentir, de Genèse à l’Apocalypse, connaissent la mort, cette première mort. « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, –– après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27). Et le jugement arrive.



L’ultime perdition (Apoc 20.10)« 10 Le diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

Le diable, cet ange magnifique devenu ange séducteur, le malin, le serpent, le tentateur (cf. message précédent) sera alors jeté dans l’étang de feu et de soufre. Jésus dit d’ailleurs que c’est pour le diable et les démons que ce lac de feu a été préparé (Matt 25.41).

Le diable rejoint cet étang, qui est déjà habité par la bête et le faux prophète. Veuillez lire avec moi Apoc 19.20-21 :

“20 Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète qui avait opéré devant elle les signes par lesquels il avait séduit ceux qui avaient reçu la marque de sa bête et qui se prosternaient devant son image. Tous deux furent jetés vivants dans l’étang de feu où brûle le soufre. 21 Et les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le cheval, et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.”

J’aimerais que vous observiez avec moi, qu’entre les événements que nous venons de lire et le moment où le diable est jeté dans l’étang de feu, il s’écoule 1000 années. Or Apoc 20.10 nous dit que la bête et le faux prophète y sont encore. Dans ce lac « de feu et de soufre », on ne meurt pas. La souffrance y est réelle. Le verbe « tourmenter » : Évoque la revivification de la qualité d’un métal en le rayant par une pierre rigide, Il évoque le fait de soumettre à la torture, le harcèlement ou le tourment, ou encore l’opposition

d’un bateau ayant le vent en face.

Voilà que celui qui a tant fait de mal au cours des siècles, sera plongé au plus profond de l’enfer. Apocalypse n’en parle pas, mais nous serons vraisemblablement associés à ce jugement, puisque 1Corinthiens 6:3 nous rapporte que « nous jugerons les anges ». Je suis impressionné par la solennité de ce qui se passe ici. Romains 16.20 nous dit : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » Bientôt.

Il reste encore deux jugements.

L’ultime destruction (Apoc 20.11)« 11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. Devant sa face s’enfuirent la terre et le ciel, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. »

Ce trône immense et blanc symbolise la sainteté, la pureté, la justice de Dieu. Celui qui s’y assied n’est pas nommé. C’est vraisemblablement le Christ qui occupe cette place : « De plus le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5:22, cf. 5.29) « [Dieu] a fixé un jour où il va juger le monde selon la justice, par un homme qu’il a désigné, et il

en a donné à tous (une preuve digne de) foi en le ressuscitant d’entre les morts.” (Actes 17:31)

Rien, dans l’histoire des hommes, ne ressemble à ce qui se passe ici. On assiste à déconstruction de l’univers que nous connaissons. La terre est balayée, avec le ciel, les étoiles, les planètes… C’est exactement l’inverse de la création de Gen 1 & 2.

L’apôtre Pierre annonce ainsi ces événements : « 10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour–là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée. 11 Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes ! 12 Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, où les cieux enflammés se dissoudront et où les éléments embrasés se fondront. 13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera.” (2 Pierre 3:10-13)



La terre, maudite en Gen 3 et partiellement rétablie en Apoc 20, sera détruite. Ce véhicule de vie, témoignage de la corruption et de l’égoïsme des hommes, va entièrement et intégralement disparaître.

Comme si devant la majesté cosmique du Christ, rien ne pouvait subsister.

L’ultime jugement (Apoc 20.12-15)Puis vient l’ultime jugement. Il n’y en aura plus jamais, pour toute l’éternité. Le prophète Daniel l’a ainsi résumé :

« 2 Beaucoup de ceux qui dorment Dans la poussière de la terre se réveilleront, Les uns pour la vie éternelle et les autres pour la honte, pour l’abjection éternelle. 3 Ceux qui auront été des clairvoyants resplendiront Comme la splendeur de l’étendue céleste, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude Comme des étoiles, à toujours et à perpétuité.” (Daniel 12:1-3)

Le jugement se termine par la seconde mort. Ce jugement, qui rassemble tous les hommes non sauvés, est ce qu’on a coutume d’appeler le ‘jugement dernier.’ Observons plus en détail…

Les personnes jugées (20.12a)« 12 Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. »

Les seules personnes qui restent, sont celles qui ne bénéficient pas de la première résurrection. Tous les morts d’avant Jésus Christ, qui ne s’étaient pas confiés en la grâce de Dieu, qui n’ont pas circoncis leurs cœurs. Tous les morts du temps d’après Jésus Christ, qui ne se sont pas repentis dans la foi au Christ, et à son œuvre sur la croix. Tous les hommes et toutes les femmes de la tribulation qui ont accepté le système de l’antichrist. Tous les hommes et toutes les femmes du Millénium qui ont rejeté le Roi des rois pour qu’il soit le Sauveur de leur âme.

Les voilà debout devant ce trône immense et blanc. Le verset 13 parle de ceux que la mer a engloutis, ceux que la terre a absorbés. Il y a là des hommes de tous les âges, du temps de Caïn et Abel, du temps de Noé, du temps d’Abraham, de Moïse, de David, de Neboukadnetsar, de Pilate, de Charlemagne, de Louis XIV, de Napoléon, d’Hitler. Tous les morts encore à venir.

La scène est d’autant plus spectaculaire qu’elle a lieu entre la 1ère création qui vient de disparaître, et la 2nde création, qui arrive immédiatement après. L’espace et le temps ont comme cessé d’être. Le juste juge, créateur des hommes, demande des comptes.

Les pièces utilisées (20.12b-13)« Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres selon leurs œuvres. 13 La mer donna les morts qui s’y trouvaient, la mort et le séjour des morts donnèrent les morts qui s’y trouvaient, et ils furent jugés chacun selon ses œuvres.»

Plusieurs livres sont mentionnés. Certains semblent contenir le registre des œuvres, puisque c’est à partir des œuvres que ce jugement a lieu. On a ainsi : Le registre des œuvres de tout homme, et de toute femme. Un autre livre, le livre de vie, qui contient la liste de tous ceux dont les péchés sont pardonnés (Ps

69.28, Phil 4.3, Apoc 21.17)

Veuillez noter, c’est trop important : ces hommes sont jugés sur quelle base ? Sur la base des œuvres. Pourquoi les œuvres condamnent-elles ces hommes ?



Romains 3:20-22 : « 20 Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. 21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, attestée dans la loi et les prophètes, 22 justice de Dieu par la foi en Jésus–Christ pour tous ceux qui croient »

Romains 3:28 Car nous comptons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Tite 3:5 « il nous a sauvés –– non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en

vertu de sa propre miséricorde –– par le bain de la régénération et le renouveau du Saint–Esprit » Éphésiens 2:8-9 : « 8 C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et

cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Galates 2:16 « Sachant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Christ–Jésus, nous aussi nous avons cru en Christ–Jésus, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nul ne sera justifié par les œuvres de la loi. »

Les artistes qui ont voulu représenter le jugement dernier, ont imaginé une sorte de balance, où Dieu mettrait d’un côté les bonnes œuvres et d’un autre les mauvaises œuvres. Et en fonction de la balance, certains iraient avec Dieu d’autres pas.

C’est la pire des erreurs : Les œuvres bonnes sont normales, en ce qu’elles reflètent notre Créateur. En aucun cas

méritoires. Les œuvres, l’obéissance, ne compenseront jamais pour le péché. C’est pour cela que Jésus a mis en garde les Pharisiens : « … En vérité je vous le dis, les

péagers et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu » (Matthieu 21:31). Parce que ce n’est pas la quantité de péché qui condamne. Jacques écrit : « Car quiconque

observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable envers tous » (2:10).

La condamnation de l’enfer débute avec un seul péché. Pourquoi ? Parce qu’une goutte de poison contamine un verre entier, parce qu’une seule tache gâche une robe, parce qu’aucun pécheur ne pourrait tenir 1 seconde devant un Dieu saint.

Ainsi, les hommes sont jugés selon leurs œuvres. Avez-vous jamais accusé quelqu’un à tort ? Cela fait de vous un calomniateur Avez-vous jamais volé un objet ? Un timbre chez votre employeur ? Cela fait de vous un voleur. Avez-vous jamais convoité une femme ? Cela fait de vous un adultère. Avez-vous jamais placé quelque chose au-dessus de Dieu ? Cela fait de vous un idolâtre. Avez-vous jamais eu l’occasion de faire le bien sans le faire ? Cela s’appelle aussi un péché. Avez-vous jamais exprimé la colère et les mots qui tuent ? Cela s’appelle un meurtre.

Il n’y aura pas de procès contradictoire. Christ est un juge parfaitement informé parce qu’omniscient. Le procès est à charge, à partir des preuves que constituent les actes de chaque individu : Les paroles « 36 Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole

vaine, qu’ils auront proférée. 37 Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » (Matthieu 12:36-37)

Les actions secrètes « … Dieu jugera par le Christ–Jésus les (actions) secrètes des hommes… » (Romains 2:16)

D’un côté les registres qui condamnent (ceux qui contiennent les actes des hommes) et d’un autre le livre de vie qui contient la liste de ceux et de celles que Dieu a sauvés. Dans le paradis, il n’entrera que des hommes et des femmes sauvés et purifiés. Apocalypse 21:27 prévient : « Il n’y entrera rien



de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

La sentence appliquée (20.14-15) « 14 La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. 15 Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

La sanction du péché est simplement décrite : « La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. »

L’expression « étang de feu » ne se trouve que dans l’Apocalypse. Tout au long du Nouveau Testament, Jésus emploie un autre terme, la « géhenne », qu’il emploie fréquemment. Jésus conclut les malédictions des responsables du Judaïsme de Matthieu 23, avec : « Serpents, race de vipères ! Comment fuirez–vous la condamnation de la géhenne ? » (Matthieu 23:33).

Le terme géhenne apparaît 12 fois dans la Bible, tous dans le Nouveau Testament, (11 fois dans les Évangiles, dans la bouche de Jésus, et une fois dans l’épître de Jacques). Il décrit la vallée des fils de Hinnom, au sud-ouest de Jérusalem, lieu d’idolâtrie où l’on brûlait des

enfants en l’honneur de dieux païens, comme Molok, principal dieu des ammonites (2 chro 28 :3, Jé 19 :6)

Lors des réformes de Josias, il voulut empêcher que ne se reproduisent de telles horreurs, et il désacralisa cet endroit en en faisant la décharge publique de Jérusalem (2 Rois 23.10). En sorte que du temps de Jésus, il y avait toujours une fumée plus ou moins nourrie qui sortait de ce coin où l’on brûlait les détritus.

Jésus nous décrit la condition actuelle des morts séparés de Dieu par cette histoire. On peut saisir ce que représente l’enfer [LECT.] :

« 19 Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. 20 Un pauvre couvert d’ulcères, du nom de Lazare, était couché à son portail ; 21 il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; même les chiens venaient lécher ses ulcères. 22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli. 23 Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. 24 Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans cette flamme. 25 Abraham répondit : (Mon) enfant, souviens–toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que de même Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. “26 En plus de tout cela entre nous et vous se trouve un grand abîme afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne puissent le faire, et qu’on ne parvienne pas non plus de là vers nous. 27 Le riche dit : Je te demande donc, père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; 28 car j’ai cinq frères. Qu’il leur apporte son témoignage, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourment. 29 Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. 30 Et il dit : Non, père Abraham mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. 31 Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts.” (Luc 16:19-31)

De cette description, on observe que l’enfer : Est une situation de regret — l’homme riche n’accuse pas Dieu. Est un lieu de solitude — pas de relation entre les perdus. Est un lieu de souffrance — le sentiment de brûlure… Est séparé des rachetés — il n’y a pas d’accès avec les sauvés

René Pache a recensé 28 expressions différentes dans la Bible pour décrire l’enfer. Les flammes éternelles, le ver qui ne meurt pas, l’opprobre, la honte éternelle, le feu qui ne s’éteint pas, la géhenne, le feu de la géhenne, la perdition, la fournaise ardente, le lieu des pleurs et des grincements de dent, le châtiment éternel, les ténèbres, la colère à venir, dehors, les tourments, la ruine éternelle,



le jugement éternel, la condamnation, la peine , la destruction, le reniement, l’anathème, la rétribution, le malheur, l’écrasement, la privation, le feu et le souffre, la seconde mort.

Certaines de Ces expressions sont mutuellement exclusives à notre réalité : ténèbres & flamme. Peut-être que certains aspects de la description tentent d’expliquer une manière de vivre qu’on ne connaît pas. Le ver qui ne meurt pas pourrait-il exprimer par exemple le remord constant d’avoir marché sur le chemin spacieux qui mène à la perdition, et ne pas avoir pris le chemin étroit ?

Naturellement, plusieurs questions se posent quand on est confronté à l’horreur de l’enfer. Permettez-moi d’aborder quelques-unes d’entre elles : 1. Combien de temps dure l’enfer ? Éternellement. la Bible utilise le même adjectif « éternel »

pour qualifier la vie et la perdition. C’est Jésus qui parle : « Et ceux–ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » (Matthieu 25:46). Pas d’annihilation (le prophète y était encore après 1000 ans). Pas de purgatoire (l’homme reste séparé de Dieu lors de sa mort comme il l’était lors de sa vie).

2. L’enfer serait-il trop dur ? La question n’est légitime que dans la marre de notre médiocrité. A la lumière de la sainteté de Dieu, il n’y aura aucune contestation. Et même, il y aura cette compréhension d’avoir suscité la colère de Dieu. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3:36)

3. Et ceux qui n’ont jamais entendu ? La Bible ne répond pas directement et pleinement à cette question. Elle ne laisse ni espoir ni désespoir. Un Dieu juste agira avec justice, n’est-ce pas ? En tout cas, avez-vous entendu ? Pour vous, la question se pose différemment.

4. Comment apprécier le paradis si un être cher est en enfer ? Mes sentiments ne seront pas les mêmes. Mes relations familiales ne seront pas les mêmes. Saisis par la grandeur du salut, éblouis par la sainteté du Créateur, nous serons surtout surpris d’avoir obtenu grâce, et nous serons pleinement associés à la fois à l’amour du Christ, mais à la justice du Christ. Je ne peux aujourd’hui l’imaginer. Et cette réalité doit me pousser à la prière et à l’engagement pour Christ…

ConclusionVeuillez ouvrir vos Bibles pour un dernier passage : Gen 3.4 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas du tout ! »

Depuis des millénaires, Satan rassure les hommes. « Vous ne mourrez pas du tout ! » Depuis des millénaires, des hommes marchent vers la mort avec cette fausse assurance. Nous sommes ici pour entendre ce que Dieu dit au monde : non seulement vous mourrez, mais si vous mourrez dans vos péchés, vous vivrez la seconde mort. Éternellement.

La plus grande blague du diable, c’est ceci : « vous ne mourrez pas ! » Et elle n’est pas drôle.

Jésus rappelle : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme, craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28)

Craignez Dieu. Obéissez à son Évangile pour vous saisir de sa miséricorde pendant qu’il est encore temps. Lors d’une conférence sur l’occultisme, le président de la société parapsychologique de Lyon est venu me voir, m’a pris le bras et m’a dit : « je prends le risque de l’enfer ». Je vous en supplie, soyez plutôt réconciliés avec Dieu.

Que faire de ce message ? Je crains que notre spiritualité soit souvent trop insouciante. L'Évangile et notre vie d’église ne sont pas là pour qu’on vive bien, confortablement. Nous sommes en guerre. Une



guerre spirituelle, une guerre missionnaire, une guerre contre l’indifférence, l’apathie. Une guerre sans arme, de proclamation et de prière. Laissez moi vous dire : Il est inacceptable qu’il y ait si peu de gens de l’église aux réunions de prière, avec l’enfer qui

attend le monde. Il est inacceptable qu’il y ait de si grandes disputes parfois dans l’église quand son rôle doit

manifester la lumière du Christ. Il est inacceptable que notre vie — la mienne — ne soit pas davantage consacrée à Christ…





Le nouvel univers (Apoc 21.1-8) – 1ère partie

IntroductionPas envie ?!

J’ai lu l’histoire d’une dame âgée qui était sur le point de mourir. Cette femme était née de nouveau, et avait vécu près dans la joie du Seigneur la plus grande partie de sa vie. Mais voilà que la fin approchait, et elle manifestait une grande frayeur. Elle ne voulait pas mourir. Du moins c’est ce qu’elle disait à son pasteur.

Lors d'une visite de ce dernier, il lui a demandé si elle savait qu’elle allait auprès du Christ, au paradis. Elle lui répondit par l’affirmative et se mit à pleurer… Surpris, le pasteur lui demanda comment elle se représentait le paradis… Elle décrivit une grande salle avec des bancs, où elle devrait chanter toute la journée ! Effectivement, sauf si on s’appelle Pavarotti, qui voudrait passer l’éternité ainsi ?

Sans se rendre compte, beaucoup de chrétiens ont été influencés par la philosophie grecque, où la vie matérielle est inférieure à la vie spirituelle. La matière est encombrante, négative. La pensée est pure et positive. Plusieurs théologiens chrétiens s’en sont imprégnés, notamment Augustin, puis le Catholique Thomas d’Aquin, et ont évoqué le paradis en des termes plutôt éthérés : « le paradis lui non plus n’est pas un lieu corporel, mais spirituel » (Somme Théologique Vol 1 ; question 102). Et les descriptions qu’il donne dépeignent un endroit de réflexion philosophique et théologique, où la vie se résume à de nobles pensées.

Pourquoi parlerions-nous du paradis ? Les chrétiens ont différentes approches : Celle de l’investigation. Il y a des chrétiens qui s'appuient sur des livres tels que La vie après la

vie (Raymond Moody) pour se faire une idée de ce qui s’y passera. Ces ouvrages sont malheureusement erronés dans leurs conclusions – cf. F. Varak, La réincarnation (en ligne sur « Un poisson dans le net » à http://www.unpoissondansle.net/reincarn)

Celle de la confiance. On n’en sait rien, mais on sait que ce sera bien. Et c’est certainement juste de le croire. Dieu est bon, et l’avenir qu’il nous propose sera bon.

Celle de la méfiance. Comme on ne sait pas ce qui se passe, autant vivre pleinement aujourd’hui dans ce monde que l'on connait.

La Bible nous demande de considérer les trésors du paradis. Dieu nous prépare une cité (Héb 11.16) ; Paul nous rappelle que « notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus–Christ,” (Philippiens 3:20) et il nous invite à « chercher les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. 2 [Penser] à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. » (Colossiens 3:1-2).

Non seulement il nous faut nous imprégner de ce ciel, mais aussi écouter ce que Jésus dit : «... amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne

percent ni ne dérobent » (Matthieu 6:20). Aucun de nos investissements terrestres ne subsistera dans le ciel. Aucune maison, voiture, projet ne s’y retrouvera. Il en sera très différent de tout sacrifice sur terre pour Christ.

« 29 Jésus répondit : En vérité, je vous le dis, il n’est personne qui ait quitté, à cause de moi et de l’Évangile, maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres, 30 et qui ne reçoive au centuple, présentement dans ce temps–ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. 31 Plusieurs des premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers.” (Marc 10:29-31)

Jésus nous propose de considérer que par notre fidélité et notre engagement pour Christ, nous investissons dans le monde à venir et dans un monde éternel. A quoi ressemble-t-il ?

http://www.unpoissondansle.net/reincarn

Le nouvel univers – Partie 1 Apocalypse 21.1-8 Page 2

Lecture : Apoc 21.1-8

La description (Apoc 21.1)« 1 Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. »

L’expression « et je vis » est souvent répétée tout au long de l’Apocalypse pour évoquer une progression chronologique. Nous sommes là après le Millénium, après la déconstruction complète de l’univers actuel, la terre et le ciel, et après la condamnation devant le grand trône blanc, après l’exécution de la sentence et le début du lac de feu.

Que voit Jean ? Rien de moins qu’un nouveau ciel et une nouvelle terre ! Dieu promet un nouvel environnement. Un nouvel univers : Le terme « terre » est facile à comprendre. C’est le monde que nous habitons par contraste au

ciel et à l’étendue céleste. Le terme « ciel » est utilisé de trois manières différentes dans la Bible. Pour décrire l’atmosphère

où se trouvent les oiseaux (Mat 6.26). Pour décrire l’espace où se trouvent les étoiles (Mat 5.18). Pour décrire le ciel où se trouve le Seigneur (2 Cor 12.2, 4). Avec Apocalypse 21.1, c’est une nouvelle création qui a lieu.

Lorsque Jean voit un nouveau ciel et une nouvelle terre, c’est donc un nouvel environnement physique, avec une terre différente, avec un ciel différent, et avec un monde spirituel différent.

Comment peut-on se représenter ce nouvel univers ? Il est difficile de se représenter l’étendue céleste. Peu de passages de l'Écriture en parlent précisément. Il est dit que la ville n’aura pas besoin de l’éclat du soleil ni de reflet de la lune (21.23). Est-ce à dire qu’il y aura de nouveaux astres dans le ciel, mais que ceux-ci ne dépasseront pas l’intensité lumineuse de la Nouvelle Jérusalem ? Une promesse ayant trait au Millénium affirme que le soleil et la lune seront beaucoup plus brillants (Esaïe 30.26). Devons-nous penser que cela anticipe une gloire future de ces astres ? Y aura-t-il d’autres étoiles ?

Comment imaginer la nouvelle terre ?

On sait qu’il y a au moins une haute montagne. Lisons Apoc 21.10… S’il y en a une, en existe-t-il d’autres ? C’est probable ! Sinon, pourquoi préciser que celle-ci est grande et haute ? Quand je m’imagine le paradis, je m’imagine donc un monde avec des milliers de paysages différents. Et évidemment la capacité de jouir de cette création, et cela, pour la gloire de Dieu. D’ailleurs le mot « paradis » veut dire jardin. Le paradis, c’est le jardin du début, de Genèse 1 & 2, parfaitement rétabli. Il y a d’ailleurs un arbre mentionné dans ce paradis, l’arbre de vie (Apoc 22.2), qui nous renvoie à celui de Gen 1 & 2. C’est bien l’explosion de la perfection du début que nous trouverons alors. Il y aura une abondance de plantes et d’arbres.

Que peut-on glaner d’autres sur l’univers qui nous est présenté ? Deux passages d’Esaïe contiennent une prophétie sur cette nouvelle terre (cf. Esaïe 66:22-24 pour la seconde) : Esaïe 65:17-25 : “17 Car je crée de nouveaux cieux Et une nouvelle terre ; On ne se rappellera

plus les événements du début Ils ne remonteront plus à la pensée. 18 Réjouissez–vous plutôt Et soyez à toujours dans l’allégresse, A cause de ce que je crée ; Car je crée Jérusalem pour l’allégresse Et son peuple pour la joie. 19 Je ferai de Jérusalem mon allégresse Et de mon peuple ma joie ; On n’y entendra plus Le bruit des pleurs et le bruit des cris. 20 Il n’y aura plus là De nourrisson vivant quelques jours seulement, Ni de vieillard qui n’accomplisse pas ses jours ; Car le plus jeune mourra à cent ans, Et le pécheur âgé de cent ans sera (considéré comme) maudit. 21 Ils bâtiront des maisons Et les habiteront ; Ils planteront des vergers Et en mangeront le fruit.



22 Ils ne bâtiront pas des maisons Pour qu’un autre (les) habite, Ils ne planteront pas Pour la nourriture d’un autre ; Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, Et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. 23 Ils ne peineront pas en vain Et n’auront pas des enfants pour l’épouvante. Car ils formeront la descendance des bénis de l’Éternel, Et leur progéniture sera avec eux. 24 Et alors, avant qu’ils m’invoquent, Moi je répondrai ; Ils parleront encore, Que moi j’exaucerai. 25 Le loup et l’agneau auront un même pâturage, Le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l’Éternel.”

Une parole qui s’applique au Millénium (puisque la mort ne fait pas partie de l’éternité), mais qui montre la continuité qui existe entre le monde du Millénium et celui de l’éternité. On peut dire que le Millénium sera l’apéritif du nouveau monde, comme le salut est pour nous l’apéritif de la gloire à venir !

Une autre remarque, c’est que cette nouvelle terre n’aura pas de mer. La mer est le fruit du déluge. Voici comment Genèse 7:10-11 en décrit le début : « 10 Sept jours après, les eaux du déluge vinrent sur la terre. 11 L’an 600 de la vie de Noé, le deuxième mois, le 17e jour du mois, en ce jour–là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses du ciel s’ouvrirent » : Les eaux ont surgi du sol, et du ciel. L’eau de mer était modérément salée par ce mélange terre /

eau, et de plus en plus par la lente érosion qui draine ces matériaux depuis lors. La mer est le symbole de l’indomptabilité, de la force fougueuse difficilement maîtrisable. La mer

ne sera plus, nous dit le texte. La mer fait partie des 7 fléaux qui n’existeront plus dans le monde à venir : la mort, le deuil, les cris, la douleur (Apoc 21.4), la malédiction (22.3), et la nuit (21.25)

Mais il y aura des rivières, puisqu’Apoc 22.1 évoque « le fleuve de l’eau de la vie », qui aliment notamment l’arbre de vie. On peut se représenter des rivières qui coulent des montagnes, des lacs dans leurs creux…

Il ne faut pas s’imaginer que la vie dans le paradis ressemblera à une salle d’église où nous resterons assis à chanter chaque moment de toute l’éternité ! Ce n’est pas non plus une sorte de méditation intellectuelle sur la grandeur et la perfection de Dieu, comme se le représentait Thomas d’Aquin, influencé par le platonisme grec.

Le paradis est un monde. Un monde qui s’inspire du premier, et qui se manifeste en partie pendant le Millénium, et qui dépasse notre imagination dans l’éternité. Mais c’est un monde. Et nous avons raison de nous réjouir du monde présent comme du monde à venir. En appréciant les cadeaux de Dieu, l’homme honore Dieu. Nous avons raison de rendre grâce pour un bon repas. Nous avons raison de remercier Dieu pour un lever de soleil, ou pour l’affection d’un chien ou d’un chat. Nous avons raison de remercier Dieu pour de l’eau fraîche qui désaltère. Nous avons raison aussi de reconnaître que si la vie nous prive de jouir de certains aspects de la création, par un handicap, par un manque de moyen, par des relations impossibles ou inaccessibles, le moment vient pour un monde réel, tangible, concret, d’une jouissance et d’une félicité parfaites.

En observant sa création, ce nouvel univers, notre cœur va-t-il bondir de découvrir une autre Loi mathématique, physique, biologique, ou une autre recette de cuisine ?

La capitale (Apoc 21.2)« 2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. »

Dans ce monde, se trouve une ville, la ‘capitale’.



Elle descend du ciel. Lorsque Jean écrit ces lignes, Jérusalem est en ruine depuis 25 ans. C’est une ville que nul ne connaît. Quelque part elle existe déjà :

Hébr 12.22 « Mais au contraire vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d’anges ; 23 de la réunion et de l’assemblée des premiers–nés inscrits dans les cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection »

Quelque part, c’est comme si elle était en cours d’aménagement. Jésus dit d’ailleurs en Jean 14 : 1 Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. 3 Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.

C’est une ville sainte, en ce que nul être pécheur n’y entrera : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21:27)

Elle est prête, littéralement, elle est arrangée — un terme qui nous a donné le mot « cosmétiques » — comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Il n’existe aucune épouse qui ne veuille plaire à son mari sans se préparer à cela. L’image est très forte. La ville est comme une épouse, car elle héberge l’épouse, l’ensemble de ceux et de celles que le Seigneur a sauvés. Un prédicateur écrit :

L’image provient des coutumes juives du mariage qui se faisait en trois parties. Tout d’abord l’engagement formel, qui correspond à nos fiançailles. Cet engagement de l’épouse du Seigneur a eu lieu dans l’éternité passée, lorsque le Fils a promis à son Fils un peuple racheté pour épouse. La seconde étape était la présentation, un moment de joie et de festivité qui conduisait à la cérémonie de mariage. Cette présentation de l’épouse aura lieu après l’enlèvement de l'Église, lorsque les croyants seront pris au ciel. La troisième étape était la cérémonie que le Seigneur a inauguré avec les noces de l’agneau (19.7-9) et qui dureront pendant le royaume millénaire. La dernière étape était la consommation qui correspond au début de l’éternité. Jean vit l’épouse prête pour son mari parce que c’était le moment de la consommation. [John MacArthur, Revelation 12-22, 265]

C’est le moment que Paul prophétise en 1 Corinthiens 15:28 « Et lorsque toutes choses seront soumises [au Christ], alors le Fils lui–même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. »

La ville est décrite en détail à partir du verset 10, et nous en parlerons davantage. Mais ses dimensions nous donnent quelques pistes sur les dimensions de la nouvelle terre (cf. Apoc 21.15-16). 12 000 stades, ça fait un peu plus de 2000 km. C’est donc un cube de 2000 km de côté. Si on devait comparer à la terre actuelle, voici la surface qu’elle occuperait : un carré allant de la

pointe de l’Italie au sommet du Danemark (ou du sud de l’Espagne au sommet de l’Irlande), ou de l’est du Portugal jusqu’à la frontière Polonaise.

Ces images vous donnent une idée de la taille de cette ville…

Avec une ville si grande, il faudra une terre plus grande… Mais aucune information ne nous est donnée à ce sujet ! Nous reviendra bientôt sur la question de la taille de la ville.

Le Seigneur (Apoc 21.3)« 3 J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux. »

Si vous avez trouvé extraordinaire l’annonce d’une nouvelle terre et de nouveaux cieux, si vous avez été impressionné par la taille de la Nouvelle Jérusalem, le meilleur de tout ceci, c’est que Dieu sera avec nous – ou plutôt qu’enfin nous serons avec lui !

La voix vient du trône, comme pour indiquer l’autorité absolue de ce qui est annoncé. Peut-être est-ce celle de Christ, peut-être celle de l’un des quatre êtres vivants, peut-être d’un ange. Avec cette déclaration, Dieu n’est plus transcendant, c’est-à-dire un Dieu distant & éloigné de sa création, visible



uniquement de derrière (Exode 33.23), ou uniquement dans la nuée ou la colonne de feu (Exode 13.21-22), ou uniquement dans l’humble incarnation de Christ (Phil 2.1ss & Col 1.16).

En fait, c’est l’univers qui devient la tente de Dieu (c’est le sens du mot tabernacle). Apoc 22.22 affirme d’ailleurs « Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau ». Il n’y a plus de distance à franchir : Dieu est là, et son temple est Lui-même, et ce nouvel univers est sa tente !

On voit que c’est un retour à l’intention de Dieu en Genèse : je serai votre Dieu ; vous serez mon peuple ; je demeurerai au milieu de vous. Car avec l’indépendance des hommes devant le Seigneur, il y a eu rupture des relations humaines. Lisons ensemble Gen 3.20ss :

"21 L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, dont il les revêtit. 22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement. 23 L’Éternel Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il cultive le sol d’où il avait été tiré. 24 Après avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les chérubins et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie." (Genèse 3:21-24)

En Genèse 3, Christ préfigure le salut avec des habits de peau — il y a là un sacrifice, qui anticipe celui de

Christ. Et puis il y a l'exclusion de l’arbre de vie, le renvoi du jardin d’Eden ; avec protection des

chérubins…

Avec le Paradis, ce qui est dit en Gen 3 est accompli ou inversé. Nous avons accès à l’arbre de vie, et à la présence de Dieu. Je ne sais pas m’imaginer la constance de la proximité de Dieu. Il sera sur le trône, et les millions

ou milliards d’individus sauvés ne seront pas à chaque instant tout proche de lui. Est-ce qu’on se dira un matin : « allons auprès de Dieu » ? Pas dans la prière, pas dans l’imagination, mais en direct, comme on dit : « allons voir telle personne » !

Est-ce qu’on demandera une audience aux anges ? Ou est-ce qu’il sera visible lors de certaines festivités ? Ou est-ce qu’il se promènera au milieu des hommes, comme en Gen 2 ?

Peut-être avez-vous le souvenir d'une période de jeu dans votre chambre en tant qu’enfant, pour soudain ne plus entendre que le silence dans la maison... et d'avoir la craindre d’être tout seul. Vous vous êtes précipités dans le salon pour être rassuré qu’il y a bien là frères, sœurs ou parents. Est-ce que dans le paradis il nous suffira de tourner la tête, de voir le Christ dans sa gloire et de se dire… whoa ! Je suis avec Dieu ! Je marche avec Dieu ! Je fais partie de son peuple… Je suis son enfant… je suis sa fille… je suis son fils… je suis son ami(e)… j’ai hérité de ce royaume comme Christ… whoa !

Et puis Dieu reste infini. Dans l’éternité, il ne sera pas limité le temps et l’espace. Allons-nous découvrir chaque jour (on parlera du temps plus tard !) un peu plus de sa personne ? En discutant avec lui, allons-nous être amoureux de Lui chaque jour davantage ? En regardant son trône et sa personne, en mesurant la Nouvelle Jérusalem, serons-nous saisis d’une admiration grandissante ?

Et Dieu, que fera-t-il ? Dans quel état d’esprit est-il ? Je veux que vous sachiez une chose : Dieu est heureux. Dieu est souverainement satisfait et

rassasié de bonheur en Lui-même (1 Timothée 1:11 « …le glorieux Évangile du Dieu bienheureux… » )

Jean 17:24 « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » La gloire de Dieu est admirable, nous ne cesserons de nous rassasier du spectacle



de sa gloire, complétée par la parfaite humilité et l'immense amour manifesté à la croix. Et cette gloire aura un effet immédiat : 1 Jean 3:2 « Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Une autre chose choquante sur l’état d’esprit du Seigneur. C’est incroyable ! Sophonie 3:17 « L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour pour toi ; Il aura pour toi une triomphante allégresse. » Vous vous représentez la scène ?

ConclusionDieu sera la source et l’objet de notre plus grande joie. On comprend mieux comment l’apôtre Paul s’exclame : Christ en nous, l’espérance de la gloire (Col 1.27) !





Le nouvel univers (Apoc 21.1-8) – 2ème partie

Lecture : Apoc 21.1ss

Nous avons vu la dernière fois 3 éléments de ce nouvel univers : La description (21.1) La capitale (21.2) Le Seigneur (21.3)

La différence (Apoc 21.4)« 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

Notre Dieu, notre espérance, essuiera toute larme. Une manière de dire que l’expérience du passé, tellement empreinte de larmes et de douleurs, sera terminée ! Et c’est Dieu lui-même qui passe ce baume. Il ne fait pas que distribuer des mouchoirs en papier ! Le geste est tendre et reflète la bienveillance particulière qu’il accorde. Ainsi s’achève ce que Jésus a commencé avec sa première venue, et particulièrement avec son calvaire : « ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé… » (Esaïe 53:4)

Notez aussi qu’il n’y aura aucun deuil, puisque que la mort ne sera plus. La première et la seconde mort ne feront plus partie des risques ou des certitudes ! Plus de mort. L’apôtre Paul, après avoir évoqué la résurrection du Christ dit :

“54 Lorsque ce (corps) corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce (corps) mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. 55 O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? 56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. 57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus–Christ !” (1 Corinthiens 15:54-57)

Nous serons à jamais dans un corps glorifié qui ne subira aucune altération, qui ne vieillira pas, qui ne connaîtra pas la douleur. Le premier monde a disparu. Cela invite tout naturellement à plusieurs questions : Quel âge aurons-nous, si nous ne vieillissons pas ? Ou à quoi ressemblera le nourrisson qui

meurt, et qui se retrouve au paradis ? La Bible ne donne pas la réponse ! La plupart des commentateurs prennent le Christ comme référence, pensant que sa résurrection alors qu’il avait la trentaine reflète peut-être la juste maturité de l’éternité !

S’il n’y a pas de douleur, qu’est-ce que cela implique sur notre activité ? Pas de marteau ni de clou ? Pas de ballons pour jouer ? Pas de randonnée dans des gorges et des précipices ? Pas de construction à risque ? Là encore, nous n’avons que notre imagination. Une imagination qui sait que le Christ ressuscité passait au travers des murs sans passer par les portes, et que le rapport à la matière actuelle était très différent. Une imagination qui sait aussi que nos pensées glorifiées seront plus sages que maintenant, et peut-être parfaitement incapables d’un faux geste…

L’invitation (Apoc 21.5-7)« 5 Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris, car ces paroles sont certaines et vraies. 6 Il me dit : C’est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7 Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Du trône futur, Dieu nous lance encore cette invitation. Il dit à Jean d’écrire, avec l’assurance que c’est le Saint Esprit qui signe ces propos. Ces paroles sont vraies, comme toutes les paroles de la Bible :


2 Tim 3.16-17 2 Pie 1.20-21 1 Thess. 2:13 « C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant

la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l’avez accueillie, non comme la parole des hommes, mais comme ce qu’elle est vraiment : la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez. »

Dieu se présente dans son éternité, source et destinée, alpha et oméga (première et dernière lettre de l’alphabet grec), commencement et fin. Un titre déjà exprimé en Apoc 1.8 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout–Puissant. » Cette affirmation de la divinité est importante, car en Apoc 22.13, nous trouvons la même expression, mais prononcée par Jésus en personne. Cela souligne encore, s’il était nécessaire de l’affirmer, que Jésus est véritablement Dieu.

Et observez l’appel que Dieu nous lance du trône : « A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7 Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (21.6-7). Cette invitation est positive, riche en bienveillance.

Le thème de la soif est celui qui est le plus souvent souligné pour décrire celui qui cherche Dieu, qui cherche son salut. Esaïe 55:1-2 « 1 O vous tous qui avez soif, Venez vers les eaux, Même celui qui n'a point

d'argent ! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, Sans argent, sans rien payer ! 2 Pourquoi pesez–vous de l'argent Pour ce qui n'est pas du pain ? Pourquoi peinez–vous Pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez–moi donc Et mangez ce qui est bon, Et vous vous délecterez de mets succulents. »

Jean 7:37 « 37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus debout s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. »

Voilà l’essence du christianisme : être rassasié d’une eau éternelle. Son prix ? Elle est gratuite ! On plutôt, elle a été achetée par quelqu’un d’autre, en sorte qu’on en bénéficie gratuitement : Éphésiens 2:8-9 « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela

ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se vante. »

Tite 3:5 « il nous a sauvés –– non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde –– par le bain de la régénération et le renouveau du Saint–Esprit »

Dieu nous invite à participer à son banquet, à sa fête, gratuitement. Il faut seulement se repentir dans la foi. Et c’est une nécessité. Il n’y a que Christ qui ouvre l’accès à cette promesse. Actes 4:12 « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

La gratuité du salut s’accompagne d’un avertissement solennel.

L’avertissement (Apoc 21.8)« 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort.

Il n’y aura aucun pécheur dans le paradis, du moins aucun pécheur qui n’ait reçu la grâce du pardon du Christ. Et comment savoir si l’on a reçu la grâce du pardon ? Par la réalité de notre marche avec



Jésus. Le salut n’est pas seulement le fait de « recevoir Christ » mais de marcher en lui. Quant Paul évoque la liste des péchés des Corinthiens, il en parle au passé, soulignant qu’il y a eu changement. Lisons ensemble 1 Cor. 6.9-11 :

“9 Ne savez–vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, 10 ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n’hériteront le royaume de Dieu. 11 Et c’est là ce que vous étiez, quelques–uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus–Christ et par l’Esprit de notre Dieu.” (1 Corinthiens 6:9-11)

Un homme qui dit avoir accepté Christ et qui demeure sans gêne ni repentance ni croissance dans ses péchés n’a pas vraiment l’assurance du salut de Christ. Dieu évoque cette réalité en dressant cette liste non exhaustive : Les lâches : ou les peureux. ceux qui, par timidité ou peur dans la persécution, se sont détournés

de Christ. Les incrédules : Ceux qui n’acceptent pas la révélation de Dieu et demeurent incroyants. Les abominables : le mot a une connotation de souillure. Les meurtriers : ceux qui commettent le meurtre. Les débauchés : essentiellement en lien avec l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. Les magiciens : ceux qui s’adonnent à la magie, l’astrologie, la sorcellerie, les guérisseurs, etc. Les idolâtres : ceux qui participent aux cultes païens ou à leurs festivités Les menteurs : ceux qui trompent ou mentent…

Il y a deux erreurs à éviter par rapport à cette liste : Celle consistant à l'ignorer en disant : « je suis chrétien, je pèche et ce n’est pas grave. » Ce n’est

pas que nous devons être parfaits pour entrer au ciel. Mais la réalité de notre salut se mesure à notre marche. Cette marche reflète-t-elle le salut du Christ ? Si une vie est marquée par l’immoralité, l’incrédulité, le mensonge… Dieu l’invite à sérieusement reconsidérer son assurance du salut.

Celle consistant à croire que le salut s’obtient en respectant cette liste. Un indice nous montre que ce n’est pas possible : « tous les menteurs » iront en enfer. Je n’ai jamais rencontré quiconque qui n’ait jamais exprimé un mensonge. Que ce soit en tant qu’enfant ou en tant qu’adulte.

Cette liste est là pour nous éveiller à la réalité du péché et à la solennité de la mort. Tout au long de ces 2 derniers chapitres de la Bible, on retrouve ce mélange de félicité et de mise en garde. Attention, le lac de feu, l’enfer, l’étang de soufre, la seconde mort, ce n’est pas à prendre à la légère…

Le prophète Esaïe, anticipant ces nouveaux cieux, met également en garde : “22 En effet, comme les nouveaux cieux Et la nouvelle terre que je fais Subsisteront devant moi, –– Oracle de l’Éternel –– Ainsi subsisteront votre descendance et votre nom. 23 De nouvelle lune en nouvelle lune, Et de sabbat en sabbat Toute chair viendra se prosterner Devant moi, dit l’Éternel. 24 Et quand on sortira, on verra Les cadavres des hommes criminels à mon égard ; Car leur ver ne mourra pas, Et leur feu ne s’éteindra pas ; Et ils seront pour toute chair un objet d’horreur.” (Esaïe 66.22ss)

Godet, sur Esaïe 66.24 : La nouvelle Jérusalem lui apparaît comme l’ancienne renouvelée et glorifiée. De même qu’il y avait près de celle-ci un lieu maudit, où l’on jetait pour être brûlés les cadavres des malfaiteurs, il place le lieu du supplice éternel aux portes même de la nouvelle Sion. Ce tableau ne peut être pris à la lettre, non plus que les images qui suivent. Le ver qui ne meurt pas (châtiment intérieur) et le feu qui ne s’éteint pas (châtiment extérieur), sont les symboles d’une souffrance sans terme, qui consume le pécheur sans le détruire.



ConclusionTout au long de ces deux derniers chapitres de l’Apocalypse se trouvent de nombreuses mises en garde...

• À ne pas louper ce train. • À profiter judicieusement de l’offre de la vie éternelle en Christ.

Actes 4.12 : « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »





La Nouvelle Jérusalem (Apoc 21.9-22)

IntroductionLa pensée de l'éternité

C.S. Lewis, un philosophe chrétien, a déclaré en substance que : « Si vous lisez l'histoire, vous trouverez que les chrétiens qui ont fait le plus pour le monde présent sont ceux qui avaient le plus la tête dans le monde à venir. Les apôtres eux-mêmes, qui ont changé l'Empire romain par la conversion au christianisme, les grands hommes qui ont bâti le Moyen-Âge, les évangéliques britanniques qui ont aboli la vente d'esclaves, ont laissé sur Terre leur marque particulièrement parce que leur pensée était occupée par le ciel. Et c'est depuis que les chrétiens ont cessé de se préoccuper du monde à venir qu'ils sont devenus si inefficaces dans leur présence sur Terre. » La pensée de l'éternité doit normalement nous préoccuper un peu... et doit en tout cas modifier favorablement notre comportement présent sur la Terre.

Lecture « 9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. 10 Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. 11 Elle avait la gloire de Dieu ; son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. 12 Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : 13 à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes. 14 La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. 15 Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. 16 La ville avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : 12 000 stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. 17 Il mesura la muraille : 144 coudées, mesure d’homme qui était celle de l’ange. 18 La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. 19 Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le deuxième de saphir, le troisième de chalcédoine, le quatrième d’émeraude, 20 le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. 21

Les douze portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. 22 Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. »

L’environnement (21.9-10)« 9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. 10 Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. »

L’essentiel des jugements de l’Apocalypse ont été réalisés par des anges. Une pluie de jugements s’abattra sur la terre : d’abord six sceaux, puis le 7e qui correspond aux trompettes. Il y a 6 trompettes ; puis une 7e qui correspond aux coupes. Il y a 7 coupes qui sont les jugements les plus terribles (cf. Apoc. 16) et qui se terminent par le rassemblement des troupes mondiales pour Armageddon.

L’un de ces anges prend l’apôtre Jean pour qu’il voit « l’épouse, la femme de l’Agneau… la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu. »

La Nouvelle Jérusalem – Partie 1 Apocalypse 21.9-22 Page 2

La ville est à la fois la capitale du monde nouveau, mais aussi l’expression même des rachetés. Elle en prend le caractère, et rassemble les sauvés de tous les temps, depuis Abel jusqu’au dernier enfant sauvé du Millénium.

Que la Nouvelle Jérusalem soit présentée comme l’épouse de l’Agneau en dit long sur la qualité relationnelle que nous aurons avec le Seigneur et sur la beauté de l’édifice. De longs versets sont employés à la décrire et c’est donc à lire et étudier avec plaisir ! On regarde dans un instant.

Comme il a été souligné auparavant, il y a « une grande et haute montagne ». Ce qui laisse entendre qu’il y en a d’autres ! Un monde qui correspond en partie au premier monde, celui de Gen 1 & 2, qui correspond donc en partie au nôtre, le péché en moins. Un monde qui se rapproche donc du Millénium. Dans un sens, notre terre est le lieu-test de l’humanité. Créée innocente, cette humanité a démontré son absence de vertu. La terre a été soumise à la vanité (Rom 8.20) par le péché d’Adam, et elle est le lieu d’intervention du salut du Seigneur. Mais elle demeurera comme un modèle de quelque chose de plus grandiose, aujourd’hui peu accessible à notre compréhension.

1. Quelle sera la nature du temps (chronologique) ?

Apocalypse 22:2 « Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. » Succession d’événements : il y a un temps de récolte. Chaque mois est relatif à une notion connue de nous : le temps se concevra aussi en terme de

cycle, de saisons. le temps est dynamique, non statique.

2. Y aura-t-il des animaux ?

Le principe de continuité que l’on observe dans l'Écriture – Le Millénium est un monde très proche du nôtre. Le nouvel univers est un monde rappelant certains aspectsdu Millénium – milite en faveur de la présence d’une grande diversité dans la création de Dieu (cf. Esaïe 11.6-9). A ceci j’ajouterai quelques remarques : La gloire de Dieu se manifeste par la création, et notamment par le monde animal tel que nous le

voyons en Gen 1 & 2. Et surtout, ce monde vient à l’existence le même jour que l’homme, comme pour souligner une destinée parallèle somme toute assez proche.

Les images du paradis (Ezéch 1 entre autres) contiennent des descriptions d’animaux. Le ciel retiendrait-il une image qui cessera d’être ?

Il y a même un verset étrange en Eccl. 3.21 : « Qui sait si le souffle des humains s’élève vers les hauteurs, et si le souffle des bêtes descend vers le bas, vers la terre ? » Dieu veut-il nous laisser le mystère d’une création renouvelée, y compris avec certaines des bêtes qui ont partagé nos vies ?

En tout état de cause, le Seigneur affirme « Je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. » (Ps 50:11). La création des animaux n’était pas accidentelle ni utilitaire. Elle était le fruit de sa bonne volonté pour entourer l’homme d’un univers beau et plaisant dont les échos se retrouveront toute l’éternité durant.

Regardons maintenant plus précisément l’architecture de cette ville qui descend du ciel.



L’urbanisme (21.11-22)« 11 Elle avait la gloire de Dieu ; son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. 12 Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : 13 à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes. 14 La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. 15 Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. 16 La ville avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : 12 000 stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. 17 Il mesura la muraille : 144 coudées, mesure d’homme qui était celle de l’ange. 18 La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. 19 Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le deuxième de saphir, le troisième de chalcédoine, le quatrième d’émeraude, 20 le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. 21 Les douze portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. 22 Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. »

Comment la ville est-elle décrite ? Sa première caractéristique correspond à la gloire de Dieu. La gloire du Seigneur s’y manifestera là plus que n’importe où ailleurs. La gloire de Dieu, c’est en quelque sorte l’essence même de sa personne. C’est cette gloire qui

est inaccessible à l’homme pécheur. Même quand Moïse a demandé à voir la gloire de Dieu, le Seigneur lui a répondu en limitant l’aperçu qu’il aurait de sa personne : “ 18 Moïse dit : Fais–moi voir ta gloire ! 19 (L’Éternel) répondit : Je ferai passer devant ta face toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et j’ai compassion de qui j’ai compassion.” (Exode 33:18-19)

C’est de cette gloire que le Christ s’est défait quand il est devenu homme. Et c’est cette gloire qu’il a manifestée lors de la transfiguration (Matt 17.1ss). C’est cette gloire qu’il savait réintégrer à son ascension, et selon son vœu, nous la contemplerons : « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » Jean 17.24.

C’est gloire est lumineuse. Le terme « éclat » évoque une lumière intrinsèque. Cette ville brille d’elle-même au point qu’il n’y aura pas besoin d’éclairage public ni d’éclairage du soleil (21.23). Jean voit une ville qui éclaire comme une lampe halogène, sans l’éblouir pour autant, puisqu’il en décrit l’image. D’ailleurs cette lumière lui rappelle le jaspe, donc un aspect plus tamisé… Mais ce jaspe est translucide… donc ça ressemblerait plus à du diamant. Un diamant un peu ambré ?!

Les artistes qui la dessinent ont de la peine à se l’imaginer. Une matière semblable à du diamant translucide, reflétant la gloire du Christ.

La ville est entourée d’une grande et haute muraille. C’est un lieu délimité, un espace dans lequel on entre, et duquel on sort. Ce n’est pas une idée ni

un concept. Elle a une limite géographique. Cette muraille fait 144 coudées de hauteur (122, observez la beauté de la logique avec les 12

portes et les 12 fondements !), soit un peu plus de 70 mètres de hauteur ! Mais elle rappelle l’œuvre de Dieu au travers la famille d’Abraham : d’un côté la famille charnelle

d’Abraham, les 12 tribus d’Israël dont le rôle est immortalisé par les 12 portes gravées de leur nom. Ce n’est pas sans rappeler la disposition des 12 tribus autour du tabernacle (Nomb 2) et autour du temple du Millénium (Ezéch 48).

Chaque porte est accompagnée d’un ange qui stationne au-dessus d’elle. Un ange qui fait la taille de la porte, nous dit 21.17. Que fera l’ange à cette porte ? Sera-t-il au service de ceux et de celles



qui entrent et sortent de la ville ? Aura-t-il un rôle d’accueil, et de bénédiction ? Orientera-t-il les hommes vers la gloire de Dieu ?

Et puis il y a 12 fondements, avec le nom des 12 apôtres. C’est probablement Paul le 12e – et non celui que Pierre a fait nommer dans la précipitation, avant que vienne l’Esprit de Dieu en Actes 2. En tout cas, méfiez-vous de ceux qui se disent apôtres : Dieu n’en reconnaît que 12 !

Jean nous donne alors une indication de sa taille : c’est un cube de 12000 stades, soit un peu plus de 2000 km de côté, avec cette muraille de 70 m de hauteur. Le cube rappelle le lieu très saint du temple de Salomon. De telles dimensions sont difficiles à imaginer. Surtout qu’on a peu d’informations sur l’agencement de cette ville. Si on prend la ville de Lyon en référence, la densité de la population est de 9300 hab/km². Une

telle densité reportée à la Nouvelle Jérusalem permettrait l’accueil de 53 mille milliards d’individus !

Et cela ne prend en compte que la surface au sol de cette Nouvelle Jérusalem. Il faudrait encore ajouter des niveaux pour pouvoir se représenter l’espace et l’habitation de cette ville.

Je ne me livre pas ici à un calcul spéculatif de la population du ciel ! Je veux seulement remarquer combien les propos du Christ : « il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père » sont justes.

On comprend mieux le sens de d’Apocalypse 7:9 « Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. »

Dans cette ville se trouveront tous les rachetés, célèbres et obscurs, de tous les temps. Tous les hommes et toutes les femmes que la Bible mentionne comme faisant partie des élus. Tous les bien-aimés qui sont morts en Christ. Tous les enfants morts nés.

La description continue : La muraille est de jaspe, le même matériau translucide évoqué plus haut. L’aspect de la ville est

de l’or translucide. Les fondements mentionnent des pierres précieuses : Jaspe, Saphir, Chalcédoine, Emeraude,

Sardonyx, Sardoine, Chrysolithe, Beryl, Topaze, Chrysoprase, Hyactinthe, Améthyste.

Le spectacle est manifestement destiné à éveiller la beauté, la lumière, la variété des couleurs. L’émerveillement ! Cette splendeur est même davantage relevée par la présence de portes chacune formée d'une perle. Comment représenter des portes en perle sur une muraille de 70 m ?! Ou bien faut-il les imaginer en lien avec la hauteur de 2000 km ?!

Que les portes soient de perle est intéressant par leur origine. « Les perles sont de petites billes blanches créées par certains mollusques, principalement les huîtres. Quand un objet irritant passe à l'intérieur de la coquille, l'animal réagit en entourant l'objet d'une couche de carbonate de calcium sous la forme d'aragonite ou de calcite. Ce mélange est appelé nacre » (Wikipedia) La perle est une défense et une réponse à une attaque sur l’organisme du mollusque. Un commentateur (John Philipps, Exploring Revelation, Moody, in MacArthur Revelation, vol 2, p.

283) remarque qu’il y peut-être là une parabole pour nous. La gloire de Dieu a été attaquée par le péché et la violence des hommes. Mais Dieu a répondu à cette agression par Golgotha. Par la mort en sacrifice de culpabilité de son Messie.

Chaque fois qu’on passera par la porte de la Nouvelle Jérusalem, nous nous souviendrons que la blessure du péché a été couverte, et même le péché et sa culpabilité ont été avalés par la réponse du Seigneur.

« 22 Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. »



Dernier détail, la ville n’est pas structurée comme tous les villages avec l’église au centre ! Il n’y a pas de temple. Pourquoi ? parce que vivre sera adorer, et adorer sera vivre ! Parce que Dieu lui-même habite son peuple, et il n’y aura donc pas de lieu pour lui. Toute sa création sera son habitation.

ConclusionCe qu’il faut retenir, c’est que le meilleur est à venir.

Je ne fais pas partie des optimistes quant à l’avenir du monde. Il me semble que nous nous dirigeons vers un monde chaotique et violent, où l’amour du plus grand nombre se refroidira, comme l’annonce Jésus.

Un monde aux qualificatifs peu flatteurs comme l’écrit Paul :1 Sache que, dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, 3 insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu ; 5 ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne–toi de ces hommes–là. (2 Tim 3.1-5)

Les événements de la fin ressemblent à un arc que l’on tend pour lancer la flèche. Il faut du temps pour le tendre, pour viser, mais lorsque l’archer lâche la flèche, tout va très, très vite.

L’apôtre Jean écrit : 2 Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. 3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui (le Seigneur) est pur. (1 Jean 3:2-3)

Que Dieu renouvelle notre espérance !





La Nouvelle Jérusalem (Apoc 21.24-22.5) – 2e partie

IntroductionManque…

Dr. Irvin D. Yalom est professeur de psychiatrie à l’Université de Stanford. En plus de ses fonctions d’enseignant, il dirige souvent des sessions de thérapies en groupe. Il divise chaque groupe en duo (inconnus l’un de l’autre), et chacun doit poser la question « que voulez-vous ? ». Dr Yalom écrit :

Y aura-t-il jamais question plus simple ? Une question innocente et sa réponse. Et pourtant, si souvent, j’ai observé que cet exercice de groupe provoque des sentiments inattendus et puissants. Souvent, en quelques minutes, la pièce s’imprègne d’émotion. Des hommes et des femmes – et des gens qui sont loin d’être inaccomplis ou désespérés, ce sont des gens bien habillés, qui marchent avec hauteur – sont remués au plus profond d’eux-mêmes. Ils appellent ceux qui sont à jamais perdus – des parents morts ou absents, des conjoints, des enfants, des amis : « je veux vous revoir ». « Je veux votre amour ». « Je veux savoir que tu es fier de moi ». « Je veux que tu saches que je t’aime et que je suis tellement désolé de ne l’avoir jamais dit ». « Je voudrais que tu reviennes, je suis si triste ». « je veux l’enfance que je n’ai jamais eu. » Tellement de choses désirées, tellement d’espoir. Et tellement de souffrance si proche de la surface, prête à s’exprimer en seulement quelques minutes. La souffrance d’un destin. La douleur qui est toujours là, tournant continuellement juste en-dessous de la surface de la vie. [in Mark Buchanan, Things Unseen, Mulinomah 2002, p. 47]

La vie est une mosaïque diverses de joies et de regrets. D’espérances trompées et comblées. La vie chrétienne n’est pas exempte de ces difficultés. Il y a des aspirations profondes qui ne seront peut-être jamais comblées sur cette terre : Une réussite sociale, professionnelle, la reconnaissance de ses pairs. Un mariage – un mariage heureux. Des enfants – ou des enfants sages ! La santé – ou l’absence de douleur dans le corps Des capacités musicales, sportives.

Certaines de ses aspirations sont tellement profondément ancrées en soi, qu’on se dit que tout est fichu si elles ne s’accomplissent pas sur cette terre…

Traverser le canal Catalina : La nageuse Florence Chadwick (1918-1995), spécialisée dans les longues distances en eau vive, fut la première femme à accomplir à la nage les 37 kms de la Manche aller-retour. Elle était connue pour son endurance dans les eaux difficiles. Le 4 juillet 1952, à l'age de 34 ans, Chadwick tenta de devenir la première femme à nager les 34 kms du Canal Catalan, depuis l'île de Catalina jusqu'à Palos Verde sur la côte californienne. Ce jour là, le temps n'était pas propice ; l'eau de l'océan était gelée, la brume si dense qu'elle pouvait à peine voir les bateaux de suivi qui l'accompagnaient, et les requins tournaient autour d'elle. A plusieurs reprises, des membres de son équipe utilisèrent des armes à feu pour éloigner les requins. Pendant des heures, et alors que les américains la suivaient à la télévision, elle nagea tant et plus. Sa mère et son entraîneur, sur l'un des bateaux, l'encourageaient à poursuivre. Cependant, après 15 heures et cinquante-cinq minutes, et à moins d'un kilomètre du but, elle sentit qu'elle ne pourrait pas y arriver et demanda à être tirée hors de l'eau.Brian Cavanaugh, dans A Fresh Packet of Sower's Seeds, nota qu'elle déclara à un journaliste : “Vous savez, je ne cherche pas d'excuses, mais si au moins j'avais pu voir la terre, je sais que j'aurais pu y arriver.” Le brouillard l'avait empêché de voir son but, et elle avait eu l'impression d'avancer vers nulle part. Deux mois plus tard, elle fit une nouvelle tentative. Le brouillard était aussi dense que la première fois, mais elle réussit son exploit. Après 13 heures, 47 minutes et 55 secondes, elle atteignit les côtes de Californie, pulvérisant par là un record vieux de 27 ans de plus de deux heures, en devenant aussi la première femme à le réaliser.

Parfois, Dieu donne comme à Job : en cette vie dix fois plus que ce que Dieu avait ôté. Parfois, rien de visible. Parfois, nous sommes comme Abraham, avec la promesse d’une terre que nous ne posséderons jamais avant d’y être. Parfois nous sommes épuisés, à quelques centaines de mètres des côtes… Dieu nous invite à regarder au loin…

La nouvelle Jérusalem – Partie 2 Apocalypse 21.9-22 Page 2

Lecture Apoc 21.24-22.5

Les civilisations (21.24-27)« 24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25 Ses portes ne se fermeront point pendant le jour, car là il n’y aura pas de nuit. 26 On y apportera la gloire et l’honneur des nations. 27 Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Voici qui est plus concret : une activité humaine est décrite.

Les nations marcheront à sa lumière. Si elles sont mentionnées, c’est qu’elles existent encore ! Comprenez que les nations se réfèrent

à tous les sauvés, mais qu'ils ont gardé leur identité terrestre. Il y a là des français, des sumériens, ... Il y aura des Romains, des Chinois, des Japonais et des Indiens. En même temps, ce ne sera pas dans une séparation, puisque Sophonie 3:9 nous dit : « Alors je rendrai pures les lèvres des peuples, pour qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel en lui rendant un culte unanime. » Identités nationales dans une parfaite harmonie !

En évoquant le terme de nations, l’Écriture nous invite à considérer le ciel comme une certaine continuation de notre identité en termes de civilisations. Nous ne serons pas des individus isolés et solitaires dans le ciel. Nous vivrons selon une organisation sociale.

Le verbe marcher, utilisé ici, n’évoque pas seulement la marche quotidienne ou la marche de la randonnée. La construction du verset possède une idée de progrès, la capacité de saisir les opportunités et d’y évoluer. En sorte que les nations sont engagées dans un projet de vie, éclairées par la lumière de cette Nouvelle Jérusalem.

Fondamentalement, l’homme est créé pour agir avec d’autres dans le but de cultiver un jardin, un espace, pour développer un territoire. Si les nations marchent, elles marchent pour un objectif, pour un projet, pour un développement, une construction.

Les rois de la terre y apporteront leur gloire Qui sont ces rois ? Déjà les chrétiens : « tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour

notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5:10). En Christ nous sommes « cohéritiers » de ce royaume. Il y a aussi le règne particulier, fruit d’une récompense de Dieu pour ceux et celles qui ont été fidèles au Seigneur dans les diverses situations qu’ils ont rencontré.

Il faut vraisemblablement associer ces rois aux nations mentionnées précédemment. La vie de l’éternité suivra une certaine structure. Remarquez que ces rois apportent leur gloire. Quelle gloire ? Celle qu’ils ont reçue au début de l’éternité ? Celle qu’ils acquerront dans l’exercice de leur règne ? Il faut en tout cas comprendre avec le chapitre 4 que nous déposerons aux pieds de Dieu toute couronne, tout honneur et que ce sera le culte le plus précieux qui soit.

Cette affirmation est proche de deux prophéties d’Esaïe : “Des nations marcheront à ta lumière et des rois à la clarté de ton aurore.” (Esaïe 60:3) “A cette vue tu seras radieuse, ton cœur bondira et se dilatera, quand les richesses seront

détournées de la mer vers toi, quand les ressources des nations viendront vers toi.” (Esaïe 60:5)

Le parallèle fréquent entre ces 2 derniers chapitres d’Apoc et Esaïe 60 nous montre comment la vie du Millénium sera l’apéritif de l’éternité, un aperçu de ce que pourra être la vie éternelle. Vous réalisez ce que cela implique ? Une activité Une créativité Une action



Un projet Un mouvement

Il serait utile d’aborder plusieurs questions ici :

1. Va-t-on s’ennuyer au ciel ?

L’ennui est intolérable aujourd’hui ! L’ennui est souvent associé à notre incapacité d’être satisfait. On travaille durement pour obtenir quelque chose qui motive toute notre énergie. Dès qu’on l’a, elle nous intéresse moins, et on s’ennuie ! Les deux instincts humains que sont le besoin de racines et l’aspiration d’un ailleurs sont parfaitement comblés dans le paradis : D’abord nous serons en perpétuelle satisfaction de Dieu en Personne. Ps 16.11 « Tu me feras

connaître le sentier de la vie ; il y a abondance de joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. »

La culture et l’art connaîtront un développement unique dans toute l’histoire humaine. On parle de vie, de civilisation, de jouissance. La Bible est remplie d’exemples où la présence de Dieu s’accompagne de musique, de chants – d'une expression artistique (Apoc 8.7-13 ; Ps 104.33 ; Esa 38.20 ; Apoc 14.2-3)

« Si on ne peut pas rire au paradis, je ne veux pas y être ». C’est Martin Luther qui a dit ça ! On ne s’ennuiera pas au ciel ! « vous serez dans la joie ! » nous dit Jésus en Luc 6.21.

2. Va-t-on se reconnaître ? Sera-t-on toujours marié ?

Il est absolument certain que nous nous reconnaîtrons dans le paradis : Lors de la transfiguration, Pierre Jacques et Jean ont reconnu Moïse et Elie, sans les avoir jamais

rencontrés auparavant (Matt 17.3) La perception de notre identité continue après la mort (cf. Lazare et l’homme riche en Luc 16 ; ou

encore Esa 14.9-10 à l’accueil du roi babylonien dans le séjour des morts). Paul décrit les Chrétiens de Thessalonique comme sa joie et sa couronne de gloire à l’avènement

du Christ (1 Thess 2.19).

Ce qui sera différent c’est qu’il n’y aura plus de mariages célébrés au ciel, et que les liens formels du mariage de la terre n’existeront plus. cf Matt 22.23-30. Les hommes et les femmes ne se marieront plus au paradis (Matt 22.30). Ce qui se comprend

puisque le mariage est une copie d’un mariage plus intense encore, celui du mariage avec Jésus. Mais cela ne signifie pas pour autant que les liens formidables de l’amitié, du mariage, d’être père

ou mère d’un enfant sauvé ou fils ou fille d’un parent sauvé n’auront pas une place particulière dans la joie de l’éternité. Quelque part je subodore que notre Dieu a en réserve un type d’union entre les hommes et entre les femmes qui sera d’une intensité plus extraordinaire que celle que nous offre le mariage, ou la sexualité. Pourquoi ?- Parce que l’homme n’a jamais été créé pour vivre seul. Même dans le monde parfait de Gen

1-2. - Parce que les relations humaines sont à l’image de la relation trinitaire. Puisque l’homme et la

femme portent l’image de Dieu, et que cette image est essentiellement relationnelle, je suis fermement convaincu que nos relations seront d’une intensité en amour qui ne connaît aucune contrepartie terrestre actuelle.

Si nous apprécions les liens développés sur terre, nous apprécierons plus profondément et intensément ceux du ciel.



« 27 Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

De nouveau il y a cette affirmation et cette mise en garde. Tout au long de ces deux derniers chapitres de l’Apocalypse, il y a l’assurance du salut et l’assurance de la perdition : Rien de souillé, rien d’abominable, rien de mensonger, c’est-à-dire aucun pécheur, c’est-à-dire

aucun d’entre nous, si ce n’était par la grâce de Christ. « Le livre de vie » est le registre divin qui nomme ceux qui sont véritablement les enfants du

Seigneur. - Luc 10:20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais

réjouissez–vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.- Philippiens 4:3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te demande de les aider, elles qui ont

combattu côte à côte avec moi pour l'Évangile, avec Clément et mes autres compagnons d'œuvre dont les noms sont dans le livre de vie.

- Apoc 3.5 : Ainsi le vainqueur se vêtira de vêtements blancs, je n’effacerai pas son nom du livre de vie et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

Synonyme de conversion réelle à Christ, synonyme aussi d’assurance, car Christ promet de ne pas effacer ce nom de sa liste à lui.

Nous recevons tous un carton d'invitation RSVP fondamental pour l’éternité. Voyez vous Jésus dit : « venez à moi »… Certains l’entendent mais n’y répondent pas. Cela me fait penser à l’histoire d’un RSVP jamais renvoyé…

Ruthanna Metzgar, une chanteuse professionnelle, raconte une histoire qui illustres bien l'importance d'avoir nos noms inscrit dans le Livre. Il y a bien des années, on lui demanda de venir chanter au mariage d'un homme très riche. Selon les indications du carton d'invitation, la réception avait lieu dans les deux derniers étages de la tour Seattle’s Columbia, le gratte-ciel le plus haut de l'émisphère nord. Son mari et elle s'en réjouissaient à l'avance.A la réception, des serveurs leur offrirent des hors d’oeuvres magnifiques et des boissons exotiques. Ils s'approchèrent à la suite du couple nuptial d'un maître d'hôtel qui, derrière un grand livre, accueillait des invités. « Puis-je avoir vos noms, s'il-vous-plaît ? »« Je suis Ruthanna Metzgar, et voici mon mari Roy »Il rechercha les noms indiqués. « Je ne trouve pas vos noms. Pourriez-vous me les épeler s'il-vous-plaît ? »Ruthanna épela son nom lentement. Le maître d'hôtel rechercha à nouveau et finit par lever les yeux du livre : « Je suis désolé, mais vos noms ne sont pas inscrits ici. »« Il doit avoir une erreur, » répondit Ruthanna, « je suis la chanteuse. J'ai chanté pour le mariage. »Le gentleman répondit : « qui vous êtes et ce que vous faites n'a pas d'importance. Sans vos noms inscrits dans ce livre, je ne peux pas vous laisser entrer. »Il appela un garçon et lui dit : « Montrez l'ascenseur de service à ces personnes s'il-vous-plaît. »Les Metzgar suivirent le garçon et passèrent devant les décorées avec art. Près des tables les membres de l'orchestre en livrée se préparaient à jouer. Le garçon laissa Ruthanna et Roy monter dans la cabine de l'ascenseur et pressa le bouton « G » pour le garage.Ils repérèrent leur voiture, et s'éloignèrent en voiture, gardant le silence pendant un long moment. Puis Roy posa sa main sur le bras de son épouse et lui demanda : « Chérie, que s'est-il passé ? »« Quand l'invitation est arrivée, j'étais très occupée » répondit-elle. « Je n'ai jamais pris la peine de répondre au RSVP. Note que je savais que j'allais être la chanteuse au mariage. J'étais certaine de pouvoir aller à la réception sans avoir à répondre ! »

Randy Alcorn, Heaven (Tyndale, 2004), pp.31-32; submitted by Lee Eclov, Vernon Hills, Illinois

La spiritualité (21.21-22.3a)« 22:1 Il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. 3 Il n’y aura plus d’anathème. »

L’eau de la vie a une connotation riche de satisfactions. C’est un fleuve qui sort du trône ! L’eau est nécessaire à la vie, et la souffrance de la soif est l’une des choses les plus intolérables qui soient.



L’eau qui étanche toute soif sort du trône, émane du trône de Dieu et de l’Agneau. Cela rappelle les images du Seigneur : « celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai

deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4:14) « Vous puiserez de l’eau avec allégresse Aux sources du salut » (Esaïe 12:3)

Central à cette disposition, un arbre, l’arbre de vie, qui est une notion connue de l'Écriture : L’arbre de vie a un sens général et illustré de satisfaction ayant différentes origines : « [La

sagesse] est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la retiennent sont heureux » (Proverbes 3:18) ; « Le fruit du juste est un arbre de vie » (Proverbes 11:30) ; « Un espoir différé rend le cœur malade, mais un désir qui aboutit est un arbre de vie. » (Proverbes 11:30) ; « Une langue douce est un arbre de vie » (Proverbes 15:4). Comme une bonne bière fraîche après une journée au soleil !

L’arbre de vie était source d’éternité dans le jardin que Dieu a créé. Genèse 3:22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement. Genèse 3:24 Après avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les chérubins et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie.

Ici, l’arbre de vie est le privilège des sauvés. (cf. Apocalypse 22:14 « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » & 22:19 « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »)

Beaucoup de commentateurs se demandent pourquoi il y aurait un arbre dont les feuilles servent à la guérison des nations, alors que nous sommes au paradis, et qu’il n’y aura plus aucune violence ni péché… J’ai une petite idée, mais je suis le seul à l’avoir, alors elle n'est peut-être pas bonne ! Je vous suggère que ces feuilles seront les ordonnances de l’éternité. Chaque mois, les nations exprimeront leur reconnaissance pour la guérison que Christ a réalisée.

Et il y aura quelque part un geste associé à l’arbre de vie, et aux feuilles de cet arbre.

Le service (22.3b-22.5)« Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront 4 et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. 5 La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »

Ce trône a déjà été plus amplement décrit en Apoc 4.2-11 : “2 Aussitôt, je fus (ravi) en esprit. Et voici qu’il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. 3

Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine, et le trône était environné d’un arc–en–ciel qui avait l’aspect de l’émeraude. 4 Autour du trône il y avait vingt–quatre trônes, et sur ces trônes vingt–quatre anciens, assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. 5 Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. 6 Devant le trône, c’est comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et tout autour du trône, quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. 7 Le premier être vivant est semblable à un lion, le deuxième être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a comme un visage d’homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle en plein vol. 8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au–dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout–Puissant qui était, qui est et qui vient ! 9 Et quand les êtres vivants rendront gloire, honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, 10 les vingt–quatre anciens se prosterneront devant celui qui est assis sur le trône, ils adoreront celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, en disant : 11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées.” (Apocalypse 4:2-11 SER)



Remarquez le lien entre le Seigneur et ses enfants : ses enfants le serviront, verront sa face, et auront un tatouage très particulier – le seul que j’accepterais qu’on mette sur ma peau ! Un sceau qui indique l’appartenance. A jamais nous serons ceux que Christ a rachetés pour lui-même.

Pendant l’éternité, nous servirons le Seigneur. A quoi peut correspondre ce service ? L’adoration, chaque mois, avec les feuilles qui servent à la guérison des nations ? Les croyants

dans le ciel chantent le « cantique de Moïse » (Apoc 15.2-3) et les 144000 chantent un nouveau chant (Apoc 12.2-3) – on suppose ainsi l’élaboration de nouveaux styles de musique ! On louera Dieu au ciel par les chants ! Par la danse, certainement !

Mais le service de Dieu a probablement aussi un sens de proximité, à la manière dont on considère le service ici. Lorsqu’une famille accueille d’autres personnes à sa table, ou manifeste un encouragement ou quelque chose de ce genre, c’est le Christ qu’elle sert. Je subodore que nous servirons encore le Christ en manifestant un amour grandissant envers les rachetés, l’éternité durant.

La participation au règne de Dieu « ils régneront au siècle des siècles. » Or, Esaïe 9.7 dit quelque chose de fascinant : “6 Car un enfant nous est né, Un fils nous est donné, Et la souveraineté (reposera) sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. 7 Renforcer la souveraineté Et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice Dès maintenant et à toujours ; Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.” (Esaïe 9:6-7 SER)

D’autres versions traduisent le verset 7 autrement : « A l’accroissement de son empire, et à la paix, il n’y aura pas de fin » (Darby). Si cette traduction est juste, alors Christ va continuellement, éternellement, étendre son empire. Se peut-il que tout au long de l’éternité, nous allons régner avec Dieu pour accroître son règne ?

Si c’est le cas, on peut imaginer l’explosion des arts (de la musique est mentionnée au ciel !), des sciences, de la compréhension, de l’exploration de ce que Dieu a créé…

Jean répète ici ce que nous avons vu. « 5 La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. » La gloire de cette Nouvelle Jérusalem éclairera, illuminera toute la vie de ce nouvel univers. Alléluia !

Le service et le règne sont des activités qui n’ont rien de statique. Elles expriment la vie, la volonté, l’organisation, la réflexion. J’espère que vous ressentez qu’avec l’éternité, toutes les opportunités manquées de notre existence, toutes les souffrances vécues qui semblent n’avoir ni queue ni tête, tout ce qui semble être gâché et perdu — tout ceci sera rattrapé.

ConclusionCe qu’il faut retenir, c’est que le meilleur est à venir.

Je ne fais pas partie des optimistes quant à l’avenir du monde. Il me semble que nous nous dirigeons vers un monde chaotique et violent, où l’amour du plus grand nombre se refroidira, comme l’annonce Jésus.

Un monde aux qualificatifs peu flatteurs comme l’écrit Paul :1 Sache que, dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, 3 insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu ; 5 ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne–toi de ces hommes–là. (2 Tim 3.1-5)

Les événements de la fin ressemblent à un arc que l’on tend pour lancer la flèche. Ça prend du temps de le tendre, de viser, mais lorsque l’archer lâche la flèche, tout va très, très vite.



L’apôtre Jean écrit : 2 Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. 3

Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui (le Seigneur) est pur. (1 Jean 3:2-3)

Que Dieu renouvelle notre espérance !





Une seconde après la mort ? (Luc 16.19-31)

IntroductionLa vie après la vie ?

Dernier message de cette série, cette fois-ci un peu particulier. Je voudrais répondre à une question principale… Que se passe-t-il au moment où l’on meure ? Que se passe-t-il une seconde après la mort ?

Certains se penchent vers les EMI (‘expériences de mort imminente’) qui sont aujourd’hui qualifiées d’expériences de mort manquée (EMM). Mais ce n’est pas fiable comme expérience. Les mêmes événements ont lieu parfois sous LSD ou sous péroxyde d’azote. Tous sont revenus, difficile de parler de mort. Certaines sont si négatives que celui qui les évoquent les transforment (inconsciemment)

quelques jours plus tard — cf. M. RAWLINGS, (I), Au-delà des portes de la mort, Paris : Éditions Pygmalion, 1979.

Ce matin, je voudrais aborder ce qui se passe au moment de la mort. “…il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement ” (Hébreux 9:27)

Lecture Luc 16.19-31 C’est une parabole qui illustre la condition des morts.

Le contexte nous permet de saisir les raisons qui ont conduit Jésus à prononcer ces paroles très solennelles et sévères : V. 13 nous montre l’attente intransigeante de Christ : un seul Dieu ! v. 14 présente un fait : les leaders religieux aimaient l'argent. Jésus leur montre qu’au centre, il n’y a pas Dieu, et il veut leur faire prendre conscience des

conséquences…

Deux vies (Luc 16.19-21)Une vie de plaisirs (16.19)

D'un côté une personne à la vie belle ! Aucun soucis ne semblent troubler cet individu. Il présente un penchant prononcé pour la frime et le confort :

o le pourpre : couleur royale, symbole d'un haut rang o du fin lin : confort, symbole de richesse

Sa vie, chaque jour, est une grande festivité :o riche en joieo riche en reconnaissance. Tel le phare qui guide les bateaux -- ou le vinaigre qui attire les

mouches -- cet homme devait faire la une des gazettes mondaines. Le reste de l'histoire nous donne d'autres détails sur sa personnalité :

o égoïste : même les restes de ses repas n'était pas destiné aux pauvres. Lorsqu'il réalise qu'il est en enfer, il demande à Abraham qu'on aille prévenir ses frères ; le reste de l'humanité ne lui fait pas grand soucis.

o pas croyant : dans son désir de voir ses frères échapper aux tourments, il pense qu'eux au moins se repentiront, v. 30 (La repentance est le moyen du salut).

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Son trésor l'avait conduit loin, très loin de la repentance et de l'amour de Dieu.

Une seconde après la mort Luc 16:19-31 Page 2

Une vie de piété (16.20-21)On ne saurait obtenir un contraste plus marquant avec Lazare. Remarquons par là l'une des caractéristiques des paraboles. Mais si Lazare était pauvre, ce n'est pas sa pauvreté qui l'a conduit dans le paradis : 1 Cor 13.1-3, même si on se rendait pauvre pour Dieu, cela ne servirait à rien, sans la foi Eph. 2.8-9, le salut est gratuit, il est accordé sur la base d’une repentance confiante (voir Actes

3.19)

Plusieurs remarques s'imposent : Lazare : littéralement « Dieu a secouru. » Les sauvés ont été "secourus" par Dieu. Il a pardonné

leurs fautes... Malade -- il aurait dû être aidé, soigné -- mais il n'y avait que les chiens pour panser ses plaies. Affamé : il devait regarder avec envie le défilé d'invités, les poubelles dont se repaissaient les

chiens... Tellement pauvre que le passage ne mentionne pas le moindre enterrement (à l’inverse du riche

du verset 22).

Si ni la pauvreté, ni la maladie, ni la souffrance, ... n'influencent sur le salut, force nous est de constater que ceux qui ont vécu durement sont plus sensibles aux choses spirituelles. Ceux pour qui la vie est facile n'ont pas grand intérêt pour les choses spirituelles. Ils oublient cependant qu'un jour la mort frappe (parfois par surprise) et détermine pour toujours la destinée humaine.

Deux destinées (Luc 16.22-31)Le paradis (16.22)

Lazare est porté dans le sein d'Abraham — le lieu où se trouve Abraham. Puisque Abraham est considéré comme le père de tous les croyants (selon Romains 4:11), il va dans le paradis. Grec : parc, jardin d’agrément, hébreu : jardin, verger, parc. Mentionné en Genèse 2.8ss : le monde que Dieu a créé et dans lequel l’homme pouvait vivre

dans une joie parfaite. Genèse 3.1ss décrit la venue de la désobéissance, et la rupture de la communion avec Dieu qui

s’en suivit. L’homme est chassé de ce jardin (Gen 3.22-24).

Remarquez qu'il est immédiatement dans la présence des rachetés. Il n’y a pas de perte de conscience ou d'endormissement pendant longtemps comme l’enseignent les Témoins de Jéhovah. La mort est une porte, et l’on transite de ce monde-ci vers la destinée qu'entraîne notre relation avec Dieu.

Quelqu’un qui naît de nouveau dans cette vie devient enfant de Dieu et demeure en sa présence à sa mort. Le paradis, la vie avec Dieu n’est pas une récompense, c’est là où la présence bienveillante de Dieu se fait sentir et c’est là où se retrouvent tous les rachetés. Immédiatement. Lisons dans l’Evangile de Luc :

33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs ; l’un à droite, l’autre à gauche. 34 Jésus dit : Père pardonne–leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. 35 Le peuple se tenait là et regardait. Quant aux chefs, ils raillaient (Jésus) en disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui–même, s’il est le Christ élu de Dieu ! 36 Les soldats aussi s’approchèrent pour se moquer de lui et lui présenter du vinaigre 37 en disant : Si tu es le roi des Juifs, sauve–toi toi–même ! 38 Il y avait au–dessus de lui cette inscription : Celui–ci est le roi des Juifs. 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui : N’es–tu pas le Christ ? Sauve–toi toi–même, et sauve–nous ! 40 Mais l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains–tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? 41 Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui–ci n’a rien fait de mal. 42 Et il dit : Jésus, souviens–toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. 43 Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.” (Luc 23:33-43)

Avez-vous remarqué ? « Aujourd’hui ». Immédiatement ! Paul écrit :



“21 car pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. 22 Mais est–ce utile pour mon œuvre que je vive dans la chair ? Que dois–je préférer ? Je ne sais. 23 Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur ; 24 mais à cause de vous, il est plus nécessaire que je demeure dans la chair.” (Philippiens 1:21-24)

Il écrit aussi : “6 Car Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. 7 Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.” (2 Corinthiens 4:6-7)

Jésus s’est exclamé : « Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants » (Luc 20:38).

Ainsi la mort est une porte. Seulement une porte. Elle nous introduit dans la présence de Dieu, en attendant la venue de la résurrection, qui aura lieu lorsque Christ reviendra nous prendre. Que fait-on dans cette attente ? Quelques passages de l’Apocalypse nous donnent des éléments de réponse : LECTURE Apoc 6.9-11 & Apoc 7.9-17 On prie ! On attend son retour ! On est sensible à ce qui se passe sur terre. On est revêtu de blanc ! On est purifié. On loue Dieu, on l’adore. On est ensemble.

Le but de la rédemption, du pardon que Christ accorde grâce à son sacrifice, c’est de permettre la re-création de ces conditions initiales, mais avec seulement des gens ayant « choisis » Christ comme Sauveur et Maître.

Ainsi, au moment de la mort, celui qui est né de nouveau pendant sa vie terrestre, passe immédiatement de ce monde-ci vers Christ. Pas d’attente, pas d’endormissement, pas de purgatoire.

L’enfer (16.23-31)Cependant, l'histoire se préoccupe principalement du sort de l'homme riche. Rappel : pas parce qu'il est riche, pas non plus parce qu'il n'a pas donné de quoi donner à manger à Lazare, mais parce qu'il n'est pas un homme racheté, parce qu'il ne s'est pas repenti (cf. v. 30). Il ne demande pas à ce que ses frères deviennent des pauvres, mais qu’ils se repentent. Ainsi il représente tous ceux qui n'ont pas accepté personnellement l'oeuvre du Christ dans leur vie. Je voudrais dégager quelques caractéristiques de l'enfer, au travers de cette parabole, ainsi que par les nombreux passages qui en parlent. Je le fais sans joie, car c'est une réalité tragique mais juste, comme nous le verrons.

1. Lieu de souffrance (16.23-25)Le terme séjour des morts décrit ici le sort des non-croyants. Il a une application plus large dans l'Ancien Testament. Après la mort, il y a attente de la résurrection et du jugement de Dieu. Mais les dés sont joués

avant la mort : il n'y aucune seconde chance. Voir la prophétie sur le roi de Babylone (nous n'y voyons pas la même souffrance, parce que la

parabole illustre la condition future des morts) :9 Le séjour des morts s'émeut jusque dans ses profondeurs, Pour t'accueillir à ton arrivée; Il réveille devant toi les ombres, tous les grands de la terre, Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. 10 Tous prennent la parole pour te dire: Toi aussi, tu es sans force comme nous, Tu es devenu semblable à nous! 11 Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, Avec le son de tes luths; Sous toi est une couche de vers, Et les vers sont ta couverture. (Esaïe 14)

v. 23 : "tourments". Terme utilisé 4 fois, qui décrit une peine intense, prolongée. Jésus a souvent fait référence à la souffrance dûe à l'enfer :



« C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. (Luc 13:28)

D'autres passages parlent "du lac de feu", ou de la "géhenne", du nom de la vallée où l'on avait sacrifié des enfants en les brûlant en hommage au dieu Molok. Cette vallée, proche de Jérusalem était devenu un lieu où l'on brûlait divers déchets et impuretés.

2. Lieu d'isolement (16.26)v. 26 : Aucun passage, aucun accès au royaume de lumière. On ne peut accéder au royaume de Dieu lorsque l'on est en enfer : il y a un gouffre qui sépare les personnes. La Bible évoque cette séparation en utilisant les expressions "dehors", "loin de la face du Seigneur", etc.

3. Lieu de regret (16.27-31) Notre homme qui s'était si peu soucié de l'éternité regrette -- sans toutefois critiquer le jugement de Dieu : les personnes qui seront condamnées en enfer ne diront pas à Dieu "c'est injuste" ; elles comprendront l'ampleur de leurs péchés et la nécessité (la justice) du jugement divin.

Ce regret s'exprime par rapport à sa famille : eux se repentiront si quelqu'un les avertit... Il demande à Lazare -- le comble ! Imaginez Lazare revenir dans sa famille, ses frères ne le

mépriserait-ils pas ? Il demande à ce qu'on les avertissent, les mettent en garde, qu'il existe un lieu de tourment.

Abraham répond que le témoignage de la Bible est suffisant. Même si quelqu'un revenait des morts, ils ne croiraient pas : Jésus Christ est ressuscité des morts -- les gens se sont-ils convertis ? Jésus Christ a ressuscité Lazare, les hommes ont-ils cru ? Non ! ils ont essayé de supprimer les

indices en tentant de tuer Lazare et Jésus (Jean 12.10) ! Toutes les informations suffisantes sont contenues dans la Bible.

En d'autres termes, si, après étude et analyse sérieuse des preuves sur l'autorité des Écritures, vous refusez de croire, rien ne vous convaincra... v. 31 « et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. »

J’ai déjà évoqué ce sujet terrible dans un autre message et il est inutile de prolonger.

Conclusion1Jean 5.11-13 nous parle de l’assurance que nous avons en Christ. Quelle grâce ! Et quel bonheur de témoigner de cette assurance.

Ninie Hammon est journaliste… En 1988, le 14 mai un bus explosa faisant 27 victimes, 24 enfants et 3 adultes, morts à cause d’un conducteur ivre…Le bus transportait des jeunes de l’église de pentecôte. Le responsable du groupe de jeunes était, aux dires des personnes interrogées, vraiment un homme formidable. Dynamique, rigolo, le groupe lui avait donné le surnom de « banane » ! Les témoins survivants de l’accident rapportent que Banane était assis devant au moment du choc. Le réservoir d’essence avait explosé quelques secondes après, et voilà que Banane avait été vu entièrement entouré de flammes. Lorsqu’il vit les flammes, des mômes le virent élever les bras vers le ciel et dire « Jésus je rentre à la maison ! » Certains ont même dit qu’ils l’avaient vu sourire. Ninie, la journaliste écrivit : « je n’étais pas chrétienne en 1988, et je ne pouvais pas comprendre comment un gars aussi cool, pouvait dire des choses comme cela devant une mort aussi horrible, et même sourire. » Ninie explique que malgré tous ses efforts elle ne pouvait effacer cette image de sa mémoire. « La seule manière de comprendre comment un homme pouvait calmement accepter, et même accueillir, une mort horrible, c’était de supposer qu’il avait compris une grande vérité et qu’il avait quelque chose comme … la foi ? l’espérance ? Dieu ? Quelque chose que je n’avais pas!”



Deux années plus tard, Ninie se tourna vers Jésus Christ. Elle écrit « Un jour, je verrais Banane au ciel, et je lui dirait que sa mort m’a indiqué le chemin de la vie éternelle. »

Ninie Harmon, "Jesus, I'm Coming Home," The Southeast Outlook, Louisville, Kentucky (5-12-05); submitted by Van Morris, Mt. Washington, Kentucky





Documents

Le millénium (Apoc. 20.1-6) - Un poisson dans le net · Jac 4.7 : se soumettre à Dieu & résister au diable. 1 Pie. 5.8 : le lion rugissant ... pour cela que cette période est