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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 1 Le mot du Président Le Parc amazonien de Guyane s’inscrit dans le cadre novateur de la loi du 14 avril 2006 qui permet aux parcs nationaux de mener des actions de développement local et durable dans les zones de libre adhésion. Le Parc est habité par des populations tirant traditionnellement leur subsistance de la forêt et du fleuve, qui voient leur mode de vie reconnus par le décret de création du Parc puisqu’il leur permet de circuler et de prélever à des fins de subsistance, les produits issus de la nature. Il reconnait aussi leurs autorités coutumières, puisque leurs représentants sont membres à part entière du Conseil d’administration du Parc. Le territoire du Parc est cohérent et reconnu, il a une logique et une dynamique de développement spécifique. Le parc est porteur d’une nouvelle gouvernance puisqu’il prévoit la mise en place d’un comité de vie locale et des conseils d’habitants dans dix bassins de vie : Camopi bourg, la Camopi, les villages de Troissauts, les villages de Kayodé et d’Elahé, les villages de Twenké et de Taluen, les villages d’Antecume Pata et de Pidima, Maripasoula bourg, Papaïchton bourg, Loka et les écarts de la commune de Papaïchton et enfin Saül. Ces bassins de vie vont constituer des conseils d’habitants qui devront associer largement la population. Chacun des dix conseils devra élire deux représentants qui siègeront au comité de vie locale pour débattre des grands sujets les concernant. Le comité de vie locale est, au même titre que le conseil scientifique, une instance consultative qui assiste le Conseil d’administration et le directeur dans la gestion du Parc, notamment en matière de politique contractuelle, de suivi de la mise en œuvre de la Charte et d’animation de la vie locale. Il doit obligatoirement être consulté par le directeur pour l’application de certaines dispositions de la réglementation. Il est saisi pour avis du projet de charte. Le comité de vie locale est également informé des avis et propositions formulés par les conseils d’habitants. Il peut également faire toute proposition relative aux projets menés par le Parc. Il peut déléguer aux représentants des conseils d’habitants la délivrance de certains avis ne concernant qu’une partie du territoire du parc, ce qui permettra de consulter directement les conseils d’habitants pour des projets. Ainsi, la gouvernance est ouverte et participative, elle intéresse à tous les niveaux, elle doit permettre à chacun de se sentir impliqué dans la vie du Parc. La mise en place de ces instances sera mise à profit dans le cadre du programme LEADER Sud tant pour sa mise en ouvre que pour son suivi. Ce programme est centré sur l’amélioration de la qualité et du cadre de vie des habitants du territoire du Parc. Aussi aije l’honneur de présenter au nom du GAL Sud Guyane un programme d’actions au titre de LEADER.

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  1

 

 

Le mot du Président  Le Parc amazonien de Guyane s’inscrit dans  le cadre novateur de  la  loi du 14 avril 2006 qui permet aux parcs nationaux de mener des actions de développement local et durable dans les zones de libre adhésion.  Le Parc est habité par des populations tirant traditionnellement  leur subsistance de  la forêt et du fleuve, qui voient leur mode de vie reconnus par le décret de création du Parc puisqu’il leur permet de circuler et de prélever  à des  fins de  subsistance,  les produits  issus de  la  nature.  Il  reconnait  aussi  leurs  autorités coutumières,  puisque  leurs  représentants  sont membres  à  part  entière  du  Conseil  d’administration  du Parc. Le territoire du Parc est cohérent et reconnu, il a une logique et une dynamique de développement spécifique.  Le parc est porteur d’une nouvelle gouvernance puisqu’il prévoit la mise en place d’un comité de vie locale et des conseils d’habitants dans dix bassins de vie : Camopi bourg, la Camopi, les villages de Trois‐sauts, les villages de  Kayodé  et  d’Elahé,  les  villages de  Twenké  et de  Taluen,  les  villages d’Antecume  Pata  et  de Pidima, Maripasoula bourg, Papaïchton bourg, Loka et  les écarts de  la commune de Papaïchton et enfin Saül.  Ces bassins de vie vont constituer des conseils d’habitants qui devront associer  largement  la population. Chacun des dix conseils devra élire deux représentants qui siègeront au comité de vie locale pour débattre des grands sujets les concernant.  Le comité de vie locale est, au même titre que le conseil scientifique, une instance consultative qui assiste le Conseil d’administration et  le directeur dans  la gestion du Parc, notamment en matière de politique contractuelle,  de  suivi  de  la  mise  en  œuvre  de  la  Charte  et  d’animation  de  la  vie  locale.  Il  doit obligatoirement  être  consulté  par  le  directeur  pour  l’application  de  certaines  dispositions  de  la réglementation. Il est saisi pour avis du projet de charte. Le comité de vie locale est également informé des avis et propositions formulés par les conseils d’habitants. Il peut également faire toute proposition relative aux projets menés par le Parc. Il peut déléguer aux représentants des conseils d’habitants la délivrance de certains avis ne concernant qu’une partie du territoire du parc, ce qui permettra de consulter directement les conseils d’habitants pour des projets.  Ainsi,  la gouvernance est ouverte et participative, elle  intéresse à tous  les niveaux, elle doit permettre à chacun de se sentir impliqué dans la vie du Parc. La mise en place de ces instances sera mise à profit dans le cadre du programme LEADER Sud  tant pour  sa mise en ouvre que pour  son  suivi. Ce programme est centré sur l’amélioration de la qualité et du cadre de vie des habitants du territoire du Parc.  Aussi  ai‐je  l’honneur  de  présenter  au  nom  du  GAL  Sud  Guyane  un  programme  d’actions  au  titre  de LEADER. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  2

 

Sommaire  Sommaire ................................................................................................................................................ 2 

Glossaire ................................................................................................................................................. 5 

Préambule .............................................................................................................................................. 6 

Introduction ............................................................................................................................................ 7  

I.  Le GAL Sud: une stratégie intégrée de développement durable ........................................................ 8 

A.  Le territoire du GAL Sud : présentation et diagnostic ....................................................................... 8 1.  Un territoire enclavé, une dépendance forte de l’extérieur ............................................................ 9 

a)  Des difficultés d’accès au territoire ...................................................................................................... 9 b)  Des moyens de communications limités ............................................................................................. 10 c)  Des retombées sur le coût de la vie .................................................................................................... 10 

2.  Une explosion démographique, une évolution rapide des modes de vie ...................................... 11 a)  Une croissance démographique très forte ......................................................................................... 11 b)  Une évolution rapide des modes de vie : impact sur les sociétés et le milieu .................................... 13 

3.  Des systèmes de production en évolution et une exploitation forestière à conforter .................. 15 a)  Le statut du foncier : des efforts d’adaptations au contexte culturel ................................................ 15 b)  Des dynamiques agraires contrastées par bassin de vie ..................................................................... 16 

1)  En pays Wayana : une certaine stabilité dans la pratique de l’abattis‐brûlis ................................ 16 2)  A Camopi, des problèmes d’éloignement de la ressource ............................................................ 17 3)  « L’agriculture en pays aluku : une agriculture qui s’invente ........................................................ 17 4)  L’agriculture  sur  Saül :  un  panel  de  systèmes  de  productions  important mais  qui  n’est  plus autosuffisant ............................................................................................................................................. 18 5)  Des actions de formation passées et actuelles à valoriser ............................................................ 18 

d)  Une gestion forestière quasi inexistante ............................................................................................ 20 e)  Une nécessité de s’orienter vers la gestion raisonnée de l’espace forestier ...................................... 21 

4.  Un patrimoine culturel très riche peu connu, reconnu et valorisé, qui commence à se perdre .... 21 5.  Des activités économiques peu diversifiées ................................................................................... 22 

a)  Des  systèmes  économiques  locaux  particuliers :  forte  pluriactivité  et  prédominance  du  secteur informel .......................................................................................................................................................... 22 b)  Un très faible niveau de qualification et une méconnaissance du fonctionnement administratif ..... 23 c)  De nombreux acteurs du développement économique mais peu présents en continu sur le territoire  25 

6.  Des atouts certains pour l’avenir .................................................................................................... 25 a)  Une demande solvable au niveau local concernant les produits agricoles ........................................ 25 b)  Un patrimoine culturel à fort potentiel en terme de valorisation commerciale ................................ 25 c)  Un tourisme encore faiblement développé mais potentiellement attractif au niveau régional ........ 27 d)  Des  expériences  et  des  bilans  à  valoriser  dans  les  domaines  de  l’aide  à  la  création  d’activité promouvant les savoirs et savoir‐faire traditionnels ..................................................................................... 29 

1)  Le programme départemental d’insertion de l’ADI ...................................................................... 29 2)  Le programme LEADER+ Est Guyane ............................................................................................. 30 3)  Le programme EQUAL‐ FLUID : Fleuve Union Insertion Développement ..................................... 32 

 B.  La stratégie du GAL Sud .................................................................................................................. 33 1.  Synthèse du diagnostic du GAL Sud : les enjeux ............................................................................. 33 2.  La priorité ciblée du GAL Sud .......................................................................................................... 37 3.  La stratégie intégrée du GAL Sud .................................................................................................... 37 

a)  Faire converger les stratégies des acteurs et coopérer avec les autres GAL de Guyane .................... 37 b)  Faire émerger durablement une culture et une dynamique de projets en soutenant  la création de micro‐entreprises ........................................................................................................................................... 37 c)  Accompagner une agriculture de subsistance en transition et valoriser la ressource forestière ....... 38 

1)  Aider à la mise en place d’un agriculture diversifiée, autosuffisante et raisonnée ...................... 38 2)  Professionnaliser et accompagner les agriculteurs dans la formulation de leur projet ................ 38 3)  Diminuer la dépendance du territoire aux produits pétroliers : coopérer pour expérimenter des techniques innovantes ............................................................................................................................. 39 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009  3

 

4)  Valoriser la ressource forestière ................................................................................................... 39 d)  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel ................................................................. 39 

4.  Les partenaires dans chacun des axes d’action .............................................................................. 43 5.  La coopération ................................................................................................................................ 44 6.  Articulation avec les stratégies territorialisées ............................................................................... 45 

a)  Articulation du LEADER avec la stratégie du PAG : la Charte .............................................................. 45 b)  Articulation avec les autres stratégies territoriales ............................................................................ 46 

7.  La valeur ajoutée du GAL Sud pour le territoire ............................................................................. 50  

II.  Plan de développement .................................................................................................................. 50 

A.  Des dispositifs qui répondent aux problématiques du territoire ..................................................... 50 Fiche  mesure  A    Poursuivre  la  mise  en  place  d’une  culture  de  projet  et  favoriser  l’émergence  d’activités  économiques diversifiées ................................................................................................................................................................................ 52 

A 413/ 331 ‐ Accroître le niveau de compétences des populations du territoire ............................................................................. 53 A 413/ 321 ‐ Créer un environnement favorable à l’émergence et au développement d’activités économiques ........................... 56 A 413 / 312 ‐ Développer les activités économiques en soutenant la création et le développement des micro‐entreprises .......... 58 

Fiche mesure B  Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager une valorisation forestière .............. 60 

B 411 / 121 ‐ Accompagner le développement d’une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée ..................................... 61 B 411 / 111B ‐ Professionnaliser les agriculteurs et les accompagner dans la formulation de leur projet ...................................... 64 B 421 ‐ Diminuer la dépendance des ménages aux produits pétroliers ........................................................................................... 67 B 411 / 123 B ‐ Promouvoir l’utilisation de la ressource locale en bois ........................................................................................... 69 B 411 / 111 C ‐ Former à l’utilisation de la ressource locale en bois ............................................................................................... 71 B412 / 222 ‐ Agroforesterie ............................................................................................................................................................. 73 

Fiche mesure C  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel du territoire ............................................................. 75 

C 413 / 323 ‐ Valoriser et promouvoir les savoir‐faire du territoire ................................................................................................ 76 C  411/  123A  ‐  Soutenir  l’innovation  et  la  transformation  des  produits  agricoles  et  extractivistes  liés  à  des  pratiques traditionnelles ................................................................................................................................................................................. 78 C 421 ‐ Coopérer avec les pays voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local .............................................................. 80 C 413 / 313‐ Promouvoir un tourisme local durable, dans le respect de la volonté des communautés .......................................... 82 

Fiche mesure D  Faire vivre le GAL Sud ....................................................................................................................................... 85 

D 421 – Coopérer avec le reste du territoire ................................................................................................................................... 85 D 431 ‐ Faire vivre le GAL Sud ......................................................................................................................................................... 87  B.  Maquette financière........................................................................................................................ 89 

 

III.  Processus d’implication des acteurs ........................................................................................ 93 

A.  Méthodologie d’élaboration du programme LEADER du GAL Sud.................................................. 93 B.  Partenariats avec les acteurs .......................................................................................................... 94 C.  Echanges de pratiques et transfert d’expériences .......................................................................... 97 

 

IV.  Le pilotage du projet ............................................................................................................... 97 

A.  Organisation du GAL Sud ................................................................................................................ 97 1.  Support juridique ............................................................................................................................ 98 2.  Composition du Groupe d’Action Locale Sud ................................................................................. 98 3.  Les instances du GAL Sud ................................................................................................................ 98 

a)  Le Groupe d’Action Locale Sud ........................................................................................................... 99 b)  Le comité de programmation du GAL Sud .......................................................................................... 99 

4.  Le fonctionnement du GAL Sud .................................................................................................... 100 B.  Animation : la cellule animation LEADER ...................................................................................... 100 C.  Suivi/évaluation des actions du GAL Sud ...................................................................................... 102 1.  Suivi du programme LEADER ........................................................................................................ 102 2.  Les évaluations du programme ..................................................................................................... 103 

D.  Capitalisation et diffusion des expériences ................................................................................... 105  

Conclusion .......................................................................................................................................... 106 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009  4

 

ANNEXES ............................................................................................................................................. 107 

Listes des communes du gal...................................................................................................................... 108 Lettres de soutien des territoires .............................................................................................................. 109 Etat des lieux structurel : un retard pour les equipements de base .......................................................... 113 

a)  L’alimentation en eau potable : .......................................................................................... 113 b)  Les déchets ......................................................................................................................... 113 c)  L’énergie ............................................................................................................................. 113 d)  L’éducation ......................................................................................................................... 114 e)  La santé ............................................................................................................................... 115 

Le patrimoine matériel des populations du territoire du PAG .................................................................. 116 Grandes orientations de la stratégie globale du Parc Amazonien de Guyane ......................................... 118 Acteurs du territoire .................................................................................................................................. 125 Programmes financiers 2007‐2013 ........................................................................................................... 133 PAPA : plan d’accompagnement des communes du PAG ......................................................................... 134 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Glossaire  ACREDEG : Agence pour la Création et le Développement des Entreprises en Guyane  ADAHM : Association pour le Développement de l’Agriculture du Haut Maroni ADEG : Association de Développement de l’Est Guyane ADEME : Agence Départementale de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie ADES : Association de Développement Economique et Sociale de Papaïchton ADI : Agence Départementale d’Insertion ADIE : Association pour le Droit à l’Initiative Economique ADSE : Association de Développement Social et Economique de Camopi  BG : Boutique de Gestion CA : Chambre d’Agriculture CCIG : Chambre de Commerce et d’Industrie de la Guyane CCOG : Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais CDC : Caisse des Dépôts et Consignations CG : Conseil Général CGG : Compagnie des Guides de Guyane CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CMA : Chambre des Métiers et de l’Artisanat CTG : Comité du Tourisme Guyanais DAF : Direction de l’Agriculture et de la Forêt DRTCA : Délégation Régionale au Tourisme, Commerce et Artisanat DSDS : Direction de la Santé et du Développement Social EIPOK SARL : Entreprise individuelle de Production de l’OyapocK EPLEFPA : Etablissement Public Local d’Enseignement, de Formation et de Promotion Agricole ETP : Emploi Temps Plein GADEPAM : Association pour  l’Etude  et  le Développement  des  Plantes Aromatiques  et Médicinales  en Guyane GAL : Groupe d’Action Locale GDON : Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles IAE : Insertion par l’Activité Economique INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques IRC : Institut des Régions Chaudes LEADER : Liaisons Entre des Actions de Développement de l’Economie Rurale MFR : Maison Familiale et Rurale ONF : Office National des Forêts PAG : Parc Amazonien de Guyane PAPA : Plan d’Accompagnement des communes du Parc Amazonien de Guyane PDRG : Programme de Développement Rural de la Guyane PEAFOG : Programme d’Encadrement de l’Agriculture Familiale dans l’Ouest Guyanais PNRG : Parc Naturel Régional de la Guyane PRAHM : Programme de Recherche Action sur le Haut Maroni RDR : Règlement de Développement Rural ZLA : Zone de Libre Adhésion 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Préambule 

D’une  superficie de 84000  km2  (un  sixième de  la  France),  la Guyane est  l’unique département français  localisé  sur  le continent  sud‐américain. Sa position géographique  lui confère un climat de  type tropical humide  et  elle  est  couverte  à plus de 95% par de  la  forêt  tropicale humide de basse  altitude encore en très bon état de conservation, recelant une immense diversité biologique. Aujourd’hui, la population de Guyane compte environ 200 000 habitants, auxquels il faut ajouter quelques milliers d’orpailleurs  clandestins  vivant  en  forêt ;  elle  est  composée d’une mosaïque de  communautés dont  les modes de vie sont  très différents suivant  leur  localisation. Plus de 90% de cette population se répartit  le  long de  la côte et ses activités s’exercent sur une bande de moins de 100 kilomètres, ce qui explique l’état bien préservé des forêts de l’intérieur. Le Sud de  la Guyane constitue un  territoire particulier où  les habitants ont un mode de vie traditionnel basé sur l’utilisation de la forêt et du fleuve. Les pratiques d’autosubsistance comme la chasse, la pêche, la  cueillette,  l’abattis,  culture  sur  brûlis  et  les  activités  cultuelles  constituent  les  fondements  de  ces communautés. 

La  préservation  de  cette  forêt,  phare  de  biodiversité  à  l'échelle  mondiale,  est  menacée  par certaines activités, dont notamment les exploitations minières illégales ou légales, quand elles ne sont pas respectueuses de l'environnement. Les sociétés humaines qui lui sont liées subissent également les effets néfastes de ces pratiques auxquelles s’ajoutent une évolution sociale, culturelle et économique accélérée dont elles ne maîtrisent pas le développement et où l'on constate des conséquences préjudiciables.  

Préserver  cet  environnement  en  accompagnant  ces  sociétés  qui  vivent  un  tournant  de  leur histoire relève de la responsabilité de la Guyane, de la France et de l’Europe. Le Parc Amazonien de Guyane (PAG), original et novateur, doit contribuer à de relever ce défi. 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Introduction 

Plus grande aire protégée de  l’Union Européenne  sur ce bout d'Amérique du Sud,  le PAG, parc national de Guyane de nouvelle génération créé en  février 2007, se compose d’une zone de protection forte dite zone de cœur de parc, et une zone maximale de territoires ayant vocation à faire partie du parc national,  dites  zone  de  libre  adhésion  (ZLA)  dont  l'objectif  est  de  concilier  développement  local  et protection des patrimoines et des ressources.    Ces  espaces  comprennent  les  bassins  de  vie  du Maroni,  de  l’Oyapock  et  Saül.  Ces  communes rurales et enclavées possèdent des atouts à valoriser et des handicaps à combler pour améliorer la vie des habitants.   Ce programme LEADER s’inscrit dans cette démarche d’amélioration des conditions de vie et de diversification des activités, afin d’impulser une véritable dynamique de développement  local émanant des populations, actrices sur leur territoire, dans le respect des principes du développement durable.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

I. Le GAL Sud: une stratégie intégrée de développement durable 

A. Le territoire du GAL Sud : présentation et diagnostic  

 Le  territoire  concerné  se  compose  des  bassins  de  vie  des  communes  du  sud  de  la Guyane :  Saül, 

Maripasoula, Papaïchton et Camopi.  En 2006, cet espace de 1,4 millions d’hectares comptait environ 7600 personnes officiellement recensées, avec une densité brute très faible (0.1 à 1 hab./km2), mais une concentration importante des populations autour des principaux bourgs. Les  bassins  du Maroni  et  de  l’Oyapock  sont  situés  le  long  des  fleuves Maroni  et  Oyapock,  avec  des populations principalement noirs marrons et amérindiennes. Saül se situe au centre de la Guyane, et est peuplé de créoles et métropolitains. Bien que les perspectives de développement soient différentes par bassin de vie, ces communes souffrent toutes  d’un  enclavement  important  et  subissent  une  dépendance  forte  du  littoral,  avec  des  taux  de chômage et d’inactivité  très  importants. De plus,  le bassin du Maroni et de  l’Oyapock  connaissent une croissance démographique très forte et une évolution rapide de leurs modes de vie, initialement basés sur les ressources de la forêt et du fleuve.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

 

1. Un territoire enclavé, une dépendance forte de l’extérieur 

Le  sud  de  la  Guyane  se  caractérise  par  un  fort  retard  en  équipements  de  base  et  des maintenances  souvent  irrégulières,  ainsi  qu’une  présence  discontinue  des  services  publics  en  général, bien que des efforts d’adaptation aux conditions d’éloignement soient patents. Cet enclavement a pour conséquence une forte dépendance de  l’extérieur (littoral et métropole et pays limitrophes)  pour  combler  l’ensemble  des  besoins  en  terme  de  produits  alimentaires,  de  carburant, d’économie et d’emploi, d’accès à la vie administrative… 

a) Des difficultés d’accès au territoire 

Les déplacements hors des  territoires  s’opèrent par voie aérienne ou par pirogue dès  lors qu’il s’agit de se rendre à Cayenne. En effet, il n'existe pas de réseau routier reliant directement les communes du Sud au Chef  lieu. Le  transport aérien, peu  fiable  il y a encore six ans, semble s’être stabilisé avec  la nouvelle compagnie Air Guyane Express qui prévoit au moins une rotation par jour pour Saül et trois pour Maripasoula.  Maripasoula  dispose  d’une  piste  bétonnée  plus  fiable  que  celle  de  Saül  en  latérite  compactée.  Les habitants  du  Maroni  se  rendent  aussi  à  Paramaribo  en  avion  car  il  existe  des  pistes  d’atterrissage surinamiennes à proximité de Maripasoula, Papaïchton et Twenké.  Camopi n’est pas desservi par  ligne régulière,  la piste d’atterrissage n’appartient pas au Conseil Général mais  à  la  commune.  Les  travaux  menés  en  janvier  2008  par  la  Préfecture  dans  le  cadre  du  plan d’accompagnement des communes du PAG (PAPA) ont permis de réhabiliter la piste. Il existe un projet de 

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liaison régulière Cayenne‐Camopi. Cela faciliterait considérablement  l’accès à  la commune, puisqu’il faut actuellement entre trois et cinq heures pour se rendre en pirogue de Saint Georges au bourg de Camopi.  Les déplacements directs entre  les bourgs principaux du  sud de  la Guyane ne  sont possibles qu’à pied (plusieurs jours), en avion privé sur commande ou en pirogue. Une piste carrossable relie Maripasoula et Papaïchton, mais elle n’est pas entretenue et actuellement inutilisable.  Les marchandises  sont  transportées  pour  l’essentiel  par  pirogue  (sauf  pour  Saül) mais  aussi  par  avion cargo  et  exceptionnellement  par hélicoptère  (Transal).  La pirogue  reste  le moyen de  transport  le plus commun pour se déplacer sur les fleuves de l’Oyapock et du Maroni (les écarts, zones d’habitats dispersés le long du fleuve Maroni comptant entre 1 et 300 habitants, peuvent être distants de quelques heures à trois jours). 

b) Des moyens de communications limités 

Les petits villages disposent au moins d’un  téléphone public, sauf à Camopi, et certains   bourgs possèdent  des  lignes  individuelles.  L’école  et  le  dispensaire  de  Trois  Sauts  possèdent  un  accès  par téléphone  satellite. A Camopi,  le collège et  la gendarmerie  sont équipés de  téléphone  satellite et   une connexion mairie‐PAG‐dispensaire est en cours. Récemment, un système de cabines par satellite a été mis en fonction dans quelques villages très éloignés (Trois Sauts, Elahé, Twenke) mais celles ci ne fonctionnent visiblement plus. Le  sud  de  la  Guyane  n’est  pas  couvert  par  les  réseaux  de  téléphonie  mobile  sauf  les  bourgs  de Maripasoula, Papaïchton . Les  liaisons  internet  sont  actuellement  limitées  à  du  bas  débit  sur Maripasoula,  Papaïchton  et  à  du satellitaire sur Camopi et Trois Sauts. Saül est la seule à bénéficier du haut débit. Le projet de Délégation de Service public « Guyane numérique » du Conseil Régional  permettra d'avoir  des  offres  de  services  internet  et  téléphonie mobile  courant  2009  sur  les  communes  du  parc  et  de nombreux sites isolés.  Les  services postaux  sont  présents  sur  tout  le  territoire,  sauf  à Camopi  où  il  n’est  pas  distribué,  et  le courrier est distribué deux à trois fois par semaine. Mais la disponibilité de liquidités immédiates n’est pas toujours assurée.  Il existe cependant un distributeur automatique de billets à Maripasoula. En outre,  le courrier est acheminé uniquement dans les bourgs, laissant les écarts sans service postal.  

c) Des retombées sur le coût de la vie 

Ces contraintes d’accessibilité du territoire entrainent un coût de la vie locale très élevé. En  effet,  les  produits  alimentaires  proviennent  en  grande  partie  du  littoral  par  voie  aérienne,  ce  qui double  leur  prix. De  plus,  la  qualité  des  produits  alimentaires  n’est  pas  toujours  assurée.  Cela  affecte également le coût de la production locale notamment dans  l’agriculture, qui subit une concurrence forte des  produits  et  de  la  production  des  pays  frontaliers.  Cela  pose  le  problème  d’intrants  non réglementaires, voire interdits en Europe.   De  la même façon,  les produits pétroliers voient  leurs prix doublé. D’une part,  le moyen de transport  le plus commun sur le fleuve étant la pirogue, et le quad à Saül, les coûts de transport sont très importants. D’autre  part,  les  produits  pétroliers  sont  utilisés  pour  les  centrales  thermiques  qui  alimentent  en électricité les bourgs de Camopi (10h/jours), Maripasoula (nombreux problèmes), Papaïchton et en partie Saül  (centrale  innovante  hybride  solaire/thermique).  Cette  augmentation  des  prix  est  couplée  à  une augmentation de la demande en produits pétroliers. Cette situation n’étant pas viable à terme, le parc et ses partenaires vont devoir trouver des alternatives, prioritairement en matière de production d’énergie.   

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2. Une explosion démographique, une évolution rapide des modes de vie 

a) Une croissance démographique très forte 

En  2006,  selon  l’INSEE,  la  population  officielle  du  sud  de  la  Guyane  compte  environ  7600 personnes le long des fleuves Maroni et Oyapock.  La structure de cette population est caractérisée par une forte proportion de jeunes : plus de la moitié de la population a moins de 20 ans et plus de 35% a moins de 15 ans (contre 10% de jeunes de moins de 15 ans en métropole).  La deuxième caractéristique majeure de la population du sud de la Guyane est la pluralité de son origine : trois ethnies amérindiennes : Wayana, Wayãpi et Teko, une ethnie noir‐marron : Aluku, et enfin créoles, métropolitains, haïtiens, djukas, brésiliens.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Le taux de croissance démographique tend vers un taux maximal moyen annuel de 4,2%, alors qu’il est de 3,5% sur l’ensemble du territoire et laisse présager un doublement de la population à l’horizon 2020. Cette  très  forte croissance démographique est  liée d’une part à  l’amélioration des conditions sanitaires (diminution de la mortalité) et d’autre part à l’octroi des allocations familiales.  

 Remarque : Il n’existe pas projection pour la commune de Saül (160 habitants en 2006)  Ce doublement de la population en 20 ans doit être anticipé au plus près en terme d’aménagement du territoire et de création d’activités et d’emplois. 

b) Une évolution rapide des modes de vie : impact sur les sociétés et le milieu 

Depuis quelques années,  l’Etat a  commencé à mettre en place des équipements de base : eau potable, centre de  santé. Ce  rattrapage d’infrastructures a considérablement amélioré  la qualité de vie des habitants mais a eu pour conséquence de modifier le mode de vie semi‐nomade des amérindiens en fixant les villages.  Les populations amérindiennes de  l’Oyapock et du Haut Maroni  se  sont pour  l’essentiel  sédentarisées. Cette concentration des populations pratiquant un système d’abattis brulis exigeant de grandes surfaces entraine un éloignement de plus en plus  important des parcelles cultivées  (parfois 1h30 de pirogue du bourg). Pour  les mêmes raisons,  le gibier et  le bois pour  la construction  locale se font rares à proximité des villages si bien que la chasse et le ramassage ont lieu également de plus en plus loin1. Cette situation n’est pas viable à long terme au regard de l’impact sur les ressources et des coûts des produits pétroliers.  Les populations aluku, plus nombreuses connaissent aussi une  très  forte augmentation démographique renforcée par  l’immigration  en provenance du  Surinam.  Les  villages prennent de  l’importance,  et  tout comme pour les amérindiens, les zones d’abattis doivent être étendues et les cultures intensifiées.                                                              1 Cf. « Etudes ONCFS sur la Chasse et la faune sauvage (1999‐2005) dans le domaine du Parc Amazonien de Guyane, note de synthèse », Cécile Richard‐Hansen 

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  La mise  en  place  du  Revenu Minimal  d’Insertion  dans  les  années  80  a  entrainé  des  profonds changements en  faisant passer  ces populations d’un  système peu monétarisé  à un  système  fortement monétarisé : perte de savoir‐faire  (habitat, construction de pirogues…), déculturation, alcoolisme, perte de dynamisme… 2 Une triste illustration du mal être de ces communautés est le fort taux de suicide chez les amérindiens.3  Un des rôles du PAG est d’accompagner ces évolutions et de veiller et surveiller celles qu’il va  lui même produire afin de ne pas nuire. A cet effet, le PAG prévoit de réaliser en 2011 dans la cadre de son projet d’établissement une étude sur l’impact de la monétarisation de l’économie locale sur les communautés. 

3. Des  systèmes  de  production  en  évolution  et  une  exploitation  forestière  à conforter 

Les populations du territoire du PAG basaient leur subsistance sur les ressources de la forêt. Les évolutions citées précédemment ont été particulièrement sensibles au cours des dernières décennies, amenant ainsi les systèmes de production à la limite de la durabilité. 

a) Le statut du foncier : des efforts d’adaptations au contexte culturel 

Statut du foncier - Les zones de droit d’usage 

Afin d’adapter le foncier aux modes de vie traditionnels des populations, le code du Domaine de l’Etat a créé des zones de droits d’usages (art R.170‐56 « des droits d’usages collectifs pour la pratique de la  chasse,  de  la  pêche  et,  d’une manière  générale,  pour  l’exercice  de  toute  activité  nécessaire  à  la subsistance de ces communautés » leur sont reconnus par arrêté préfectoral). Ces zones dites de droits d’usages collectifs ont  fait  l’objet de concession  foncières, d’environ   669 426 hectares dont la moitié se situe en cœur de parc; elles peuvent par ailleurs être cédées à titre gratuit, au profit des communautés constituées en association ou sociétés, pour la culture, l’élevage et pour pourvoir à l’habitat de leurs membres.  - Les forêts 

Les forêts des zones de libre adhésion du PAG sont propriétés du domaine privé de l’Etat. Pour toutes occupations du domaine forestier privé de l'Etat, un titre foncier est nécessaire. Il est élaboré par l'ONF et mis en forme administrativement par les services fiscaux. La gestion foncière consiste en la passation de différents contrats :  

- convention d’occupation précaire et révocable,  - contrat administratif,  - contrat de fortage,  - bail commercial,  - bail emphytéotique,  

 Par  décision  du  3  février  2000,  le  ministre  de  l’agriculture  a  autorisé  l’ONF  à  conclure  des  baux emphytéotiques pour une durée comprise entre 18 et 30 ans.                                                              2 Cf. « Etude pré‐opérationnelle d’opération  intégrée d’insertion en pays amérindien du Haut Maroni, wayanas et émerillons », DJC, pour l’ADI, septembre 2006 Cf. « Opération intégrée d’insertion, Camopi, rapport final », AGDIM, pour l’ADI, 2002 3 Cf. lien sur discours de Brigitte Wyngaarde : http://guyane.lesverts.fr/article.php3?id_article=11 

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Convention  d’occupation  précaire  :  Permet  à  n’importe  quel  particulier  d’occuper  un  terrain,  en principe en bordure de crique ou de fleuve, d’une superficie minimale de 2 000 m2 et maximale de 5000 m2 aux fins d’activités de loisirs, avec possibilité d’ériger un carbet démontable.   Dossiers  touristiques  : Ces dossiers  consistent  à mettre  à  la disposition d’associations,  sociétés ou de particuliers  des  terrains  afin  d’exercer  une  activité  touristique  et  commerciale,  exemple  :  installation d’un campement pour accueillir du public en forêt avec découverte de  la faune, de  la flore ou activités sportives.  

Les bourgs  Les terrains des bourgs appartiennent aux communes lorsqu’ils sont cadastrés.  Celles‐ci  sont  en  train  d’élaborer  des  documents  d’urbanisme.  Cette  planification  de  l’aménagement permettra de mieux anticiper les changements en cours et à venir. 

b) Des dynamiques agraires contrastées par bassin de vie 

La grande majorité de la production agricole réalisée sur le territoire du PAG est effectuée sur des systèmes d’abattis‐ brûlis.  Le principe est simple : déboiser une parcelle de forêt (primaire ou secondaire) afin de profiter de la rente forestière  (matière organique du  couvert  forestier, éléments  fertilisants dégagés  lors de  la  combustion des bois, etc.) et de cultiver une parcelle non colonisée par des adventices graminée. La superficie des abattis se situe en moyenne entre 2 et 5 hectares de terre. Ils résultent d’une opération spontanée d’occupation des sols. Ces opérations sont généralement non planifiées. L’accessibilité est  le principal critère pris en compte dans le choix du site à défricher.  Cette agriculture familiale traditionnelle se pratique sans intrants, essentiellement sur les zones de droits d’usage du Maroni à  l’Oyapock.  Les produits de  ce  travail  sont  en majorité  l’auto  consommation par  l’unité  familiale.  Les  surplus, peu nombreux, peuvent être commercialisés.  L’objectif de la plupart des agriculteurs est donc de subvenir aux besoins alimentaire de base de la famille par une autoproduction de son alimentation de base (couac, ignames, patate douce, manioc doux, fruits et parfois haricots et aubergines). Le reste des besoins monétaires de la famille, notamment pour l’achat de vêtements, et de biens de consommation divers est assuré par  les minima sociaux  (RMI, allocations familiales, etc.).  Cependant, on observe des évolutions de ce système, en fonction des population ou des bassins de vie.  Les passages entre guillemets  correspondent à des extraits  tirés de : Analyse des besoins de  formation professionnalisante des agriculteurs du haut Maroni, Montpellier  SupAgro‐Institut des  régions  chaudes, mission de janvier 2009 pour le compte de l’EPLEFPA  

1) En pays Wayana : une certaine stabilité dans la pratique de l’abattis‐brûlis 

On observe une  stabilité du  système   des abattis à vocation vivrière,  sans problème d’accessibilité à  la terre et d’éloignement.  Les populations des villages ne  sont pas encore  importantes,  il  leur est encore possible d’exploiter les terres les plus propices pour le manioc, sans avoir à faire de grandes distances. En effet, il faut « 10 mn en pirogue, un ou deux kilomètres à pied au plus. Les difficultés rencontrées sur les abattis sont les dégâts réalisés par les agoutis et surtout les fourmis‐manioc. Les vols sont peu fréquents, si ce n’est parfois un peu les bananes. »  Des besoins monétaires croissants sont exprimés pour satisfaire de nouveaux besoins de consommation qui ont pu se développer avec  l’arrivée des aides sociales. Mais  les amérindiens ont une absence totale d’opportunité d’emploi local alors qu’ils connaissent une grande disponibilité en temps.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Dans  ce  contexte,  « de  nombreux  agriculteurs  rencontrés  imaginent  des  activités  productives marchandes, pouvant occuper  la main d’œuvre des hommes une  fois  l’abattis préparé, et procurer des revenus monétaires. On  aurait  pu  imaginer  que  certains  pensent  à  augmenter  les  surfaces  en  abattis (puisque  apparemment  les  surfaces  préparées  sont  en  deçà  du  «  techniquement  »  autorisé  par  le calendrier de  travail) pour produire plus de bananes, ananas, concombres, haricots chinois… autant de produits demandés sur  le marché de Maripa‐ Soula. Mis à part une ou deux  initiatives  isolées (vente de bananes par exemple), il n’en est rien. » 

2) A Camopi, des problèmes d’éloignement de la ressource 

A Camopi ,  il semble que nous assistons à un début de dispersion des habitats afin d’être à proximité des abattis  et  des  zones  de  chasse,  pêche  cueillette.  Les  abattis  sont  de  plus  en  plus  éloigné  des  villages (parfois 1h de pirogue), en raison de la concentration de la population dans les bourgs. De plus, l’espace nécessaire à  l’abattis  (renouvellement de  la  fertilité de  la  terre sur 20 ans) est aujourd’hui concurrencé par les coupes de bois clandestines (en coupant les grands bois, les adventices se développent et rendent bien plus difficile le travail de défriche,  les sols ne peuvent plus être fertilisé par brulis,…). Cette situation n’est pas viable à long terme au vu des coût du carburants et de la faible productivité du système sur abattis brulis.  Cela  pose  le  problème  plus  global  d’une  gestion  forestière  intégrée  qui  prenne  en  considération  la multifonctionnalité de la forêt. 

3) « L’agriculture en pays aluku : une agriculture qui s’invente 

« Alors que  les amérindiens du Haut Maroni nous décrivent une agriculture vivrière sur abattis brulis « stable», dont la reproductibilité ne semble pas remise en cause, des changements pointent sérieusement dans  les pratiques des Bonis,  et de  plus  en plus d’agriculteurs  semblent  être dans une  dynamique de recherche de nouveaux systèmes. »  

Des adaptations du système de culture sur abattis brûlis, en réponse à la diminution de la durée de jachère  

En effet, il se pose tout d’abord un problème de diminution de l’espace disponible. Des rotations courtes voir plus de rotations du tout sur  le terrain sont constatées quand  les agriculteurs ne possèdent pas de moyens de transport, susceptible de les emmener sur d’autres friches. De fait, on observe un changement dans les espèces plantées. « Un champ entier d’investigation s’ouvre, pour accompagner les agriculteurs, et se poser la question de savoir  si  un  système  de  culture  à  durée  de  jachère  courte  (3  ou  4  ans)  peut  être  durable  dans  les conditions du Haut Maroni  ;  la question par exemple de  l’introduction des  légumineuses  (pour  l’instant cultivées à part) se pose. Pour l’instant, les agriculteurs semblent, d’après les entretiens, assez démunis. » 

En conséquence, de nouveaux systèmes de culture intensifs en expérimentation « Elevage,  maraîchage,  arboriculture…des  agriculteurs  tentent  depuis  10  ans  de  mettre  en  place  de nouveaux systèmes de culture et d’élevage, parfois intégrés, avec pour finalité première la vente directe des produits aux consommateurs locaux. « L’invention » de ces systèmes est longue, chaotique, en raison des faibles moyens dont disposent les agriculteurs, des coûts extrêmement élevés des intrants du fait de l’isolement de Maripa‐Soula et Papaïchton, et de l’absence d’appui dans la durée. »  - Maraîchage à proximité des domiciles, irrigué en saison sèche 

Les  agriculteurs  continuent  à  expérimenter  le  maraichage,  après  quelques  formations  et accompagnement  dispensés  dans  les  années  90.  Il  existe  cependant  un  véritable  problème  de formation  technique couplé à un problème de coût et de disponibilité des  intrants à utiliser.  Il est donc nécessaire développer de nouvelles  techniques adaptées aux problématiques du maraichage sur le Haut Maroni et aux conditions de production des agriculteurs.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

- Arboriculture 

Beaucoup de vergers sur Maripa‐Soula sont  issus des différentes formations qu’il y a pu avoir sur  le bourg dans les années 90 et 2000. A Papaïchton comme en pays wayana rare sont les plants greffés (qui proviennent pour beaucoup du Suriname). Les vergers sont bien entretenus (enherbement) mais les  techniques  de  taille  et  de  fertilisation  peu  maitrisées.  Un  des  problèmes  majeurs  est l’approvisionnement en plants de qualité.  

- Développement de l’élevage de porcs et de volailles « Les tentatives se sont souvent soldées par des échecs. Il est en effet difficile de mettre en place des systèmes  d’élevage  reproductibles,  qui  permettent  de  s’affranchir  des  aliments  industriels,  et  qui soient  basés  sur  une  production  des  aliments  par  les  agriculteurs  eux‐mêmes,  le  problème  se reportant dès lors : - sur la composition des rations ; - sur  la production  régulière et  suffisante d’aliments, et donc  sur  la productivité des  systèmes de culture qui y sont destinés. Une autre difficulté, sans doute encore plus grande, est celle de  la prévention et  la  lutte sanitaire, dans  un  contexte  de  cherté  des  produits  et  surtout  d’absence  de  vétérinaire  localement.  Sur  cet aspect, les éleveurs semblent encore plus démunis. » 

4) L’agriculture  sur Saül : un panel de  systèmes de productions  important mais qui n’est plus autosuffisant 

Situation de 1994 à 2000 En  1994,  les  Hmong  avaient  entrepris  une  agriculture  maraîchère  marchande  sur  une  terre 

réputée  fertile  et  inaugurèrent  un marché  aux  fruits  et  légumes  au  bourg.  Cependant,  les  difficultés d’écoulement des produits durant  les périodes d’arrêt des  liaisons aériennes pendant plus d’une année n’ont pas permis à ces familles de poursuivre leur activité.  Lors du recensement agricole de la DAF de 2000, on comptait 28 exploitations représentant une superficie de 61hectares (SAU : 50 ha) repartie en : 

- 6ha de céréales - 1 ha de cultures légumières - 38 ha d’abattis - 5 ha de cultures fruitières permanentes - 1 ha de cultures florales  - 10 ha de friches 

  Situation actuelle 

L’espace du village est entouré de zone d’abattis. En général, chaque habitant possède un abattis qui  lui permet  de  cultiver  une  certains  nombre  de  produits  indispensables  à  l’alimentation  d’une  famille. Actuellement,  l’abattis  continue  à  constituer une  ressource  importante de  l’économie domestique des familles. Pour autant, quasi 80% des produits sont importés de Cayenne, à l’initiative individuelle des habitants : la viande, les produits maraichers frais. L’agriculture et l’élevage en sont donc plus autosuffisants.  

5) Des actions de formation passées et actuelles à valoriser 

Les expériences du passé4 : le PRAHM et Le PEAFOG                                                              4 Cf. Rapport Haut Maroni IRC Janvier 2009 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

« La  période  1998‐2002  est  caractérisée  par  la  mise  en  place  d’un  programme  ambitieux,  qui  a véritablement impacté l’agriculture locale. Il s’agit du Programme de Recherche Action sur le Haut‐Maroni (PRAHM) conduit par l’ONF, et pour le compte de la Chambre d’Agriculture, à travers le Service Tourisme Environnement Formation et Développement (STEFD). Des diagnostics des activités agricoles ont été réalisés  ; une  identification des porteurs de projets, avec une  évaluation  de  leurs  besoins  de  formation  a  également  été menée.  Le  programme,  à  travers  le financement de plusieurs actions de développement, a permis une diversification des activités agricoles, et a contribué à la structuration du secteur agricole, notamment en initiant un appui aux agriculteurs pour la clarification de leurs statuts d’agriculteurs (inscriptions à la MSA et démarches par rapport au foncier). La mise  en  place  d’un  aménagement  foncier  sur Maripa‐Soula  (2002),  et  l’appui  à  l’émergence  d’une association pour  le développement de  l’agriculture du Haut‐Maroni  (ADAHM), ont également constitué des  étapes  importantes de  ce programme.  L’association  a bénéficié d’un  appui  régulier pendant  cette période, et notamment en 2001, d’une subvention de 690 000 F pour financer : 

‐ des équipements de production et de transformation du manioc; ‐ des forages pour permettre l’irrigation en saison sèche ; ‐ des micro‐projets individuels. 

 La  commune  a  également  apporté  son  aide  pour  la  construction  du  petit  marché  destiné  à  la commercialisation des produits de l’ADAHM. Mais force est de constater que huit ans après, il ne reste pas grand‐chose de tous ces investissements ; par exemple, des dix petits poulaillers construits sur la commune de Maripa‐ Soula, il n’en reste que deux encore en fonctionnement, et des dix maraîchers en activité à l’époque, seuls 4 ou 5 produisent encore de façon  significative pour  la vente.  Il  semblerait que  la plupart des échecs  soient  imputés à  l’absence de suivi des agriculteurs ayant bénéficié des aides. L’assistance  technique mensuelle prévue par  le PRAHM n’a pas été fournie.  Toutes  les  actions  entreprises  lors  du  PRAHM  devaient  être  intégrées  et  reprises  dans  le  Programme d’Encadrement des Agricultures Familiales de l’Ouest Guyanais (PEAFOG 2002‐ 2006). Mais les choses ne sont pas passées comme prévu. Porté  par  la  Chambre  d’Agriculture,  l’objectif  du  PEAFOG  était  précisément  de  faire  évoluer  les agriculteurs sur abattis‐brûlis vers un « système économique productif durable ». Ce programme ambitieux, en termes de moyens humains et financiers, financé par des fonds européens, n’a pas généré sur le Haut Maroni les mêmes résultats que ceux obtenus sur la zone de Saint‐Laurent du Maroni et Mana. Malgré les nombreuses missions du PEAFOG en 2002 et en 2003, les multiples échanges avec les agriculteurs pour recueillir leurs préoccupations, construire leurs projets …, très peu d’actions ont eu lieu sur le terrain. En effet, les moyens humains prévus pour assurer un suivi et un accompagnement de l’agriculture locale au quotidien, n’ont pas pu être mobilisés. Le seul technicien de la Chambre d’Agriculture, dépêché sur la zone en 2007, a réintégré au bout d’un an  l’équipe du Parc Amazonien de Guyane, en tant qu’agent de développement. De ce fait, peu de promesses faites aux agriculteurs ont été tenues, ce qui a occasionné une vive déception, un désarroi des agriculteurs, un rejet des « études » et de forts ressentiments envers les intervenants. »  

La formation et la création d’un attrait pour l’agriculture auprès des jeunes est à promouvoir.  Le  collège  Gran Man  Difou  de Maripasoula  a  ouvert  en  2008  un  « atelier  découverte »  d’initiation  à l’agriculture. Soutenue dans son initiative par le PEAFOG, le collège construit une serre, une pépinière, un poulailler et une bergerie.  Cet atelier permet aux élèves de découvrir une nouvelle forme d’agriculture et a pour objectif de susciter des vocations. Des systèmes facilement reproductibles sont utilisés afin qu’ils puissent être facilement mis en œuvre par les élèves eux‐mêmes à leur domicile.  Le  Centre  de  Formation  Professionnel  pour  la  Production  Agricole  (CFPPA)  travaille  aujourd’hui  pour connaître les potentialités pour l’ouverture d’un CAP  agricole, de service en milieu rural, etc.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Le  PAG  a  également  sollicité  la Maison  Familiale  et  Rurale  pour  réaliser  une  étude  sur  l’implantation éventuelle d’une structure sur le Haut Maroni.  

Conclusion La volonté des agriculteurs de passer d’une agriculture vivrière à semi‐vivrière voire marchande doit être soutenue. Leur professionnalisation doit être assurée pour leur permettre un véritable développement et pour les accompagner vers une agriculture raisonnée et de qualité. Cependant, ils sont dans l’incapacité de définir un projet en pleine connaissance du contexte. « Par contre, partout,  les mêmes  idées ou envies  (nous ne parlerons pas de projets) ont été  formulés  : celles de faire du maraîchage et/ou de l’élevage avicole.  Finalement, en amenant nos interlocuteurs à parler de leurs préoccupations et de ce qu’ils pensent faire, rares sont ceux qui ont des projets élaborés sur des bases « concrètes » et réalistes, qu’ils maîtrisent.  Il semble  qu’ils  restent  totalement  assujettis,  pour  la  construction  de  leurs  projets,  aux  intervenants extérieurs» Ce constat est à  intégrer dans  l’élaboration des  formations à dispenser afin d’amener  les agriculteurs à identifier et définir eux même leurs projets.   

d) Une gestion forestière quasi inexistante 

Gestion forestière de l’ONF sur la commune de Maripasoula uniquement Une forêt aménagée est gérée par  l’ONF sur Maripasoula. Cela signifie qu’il existe un plan de gestion de cette forêt. L’aménagement forestier définit et délimite les objectifs à poursuivre à long terme, et planifie, sur 5 ans, les mises en exploitations et les travaux.   La politique de  l’ONF sur  les communes de Maripasoula et de Papaïchton est  le soutien aux exploitants pour une meilleure gestion de  la ressource. L’ONF est maitre d’ouvrage sur  la réalisation de pistes et de routes forestières. En ce qui concerne les pistes de débardage, cela est du ressort de l’exploitant.   

L’exploitation forestière sur le territoire La demande en bois dans les bourgs est assez importante mais le coût du bois est très variable.   

  

  Camopi  Maripasoula  Papaichton  Saül Nombre 

d’exploitants légaux 

1  2  2  3 

Travail des « scieries » 

Première et seconde 

transformation 

Première et seconde 

transformation  

Première et seconde transformation 

Matériels et outillage à disposition 

Outillage à moderniser 

Outillage à moderniser 

Outillage à moderniser 

- Scie mobile - Tracteur forestier 

Marché actuel Commande publique 

Commande publique Particuliers 

Particuliers  Particuliers 

  Maripasoula  Saint Laurent  Albina  Saül  Camopi 

Coûts du produits finis 

750 €/m3  900€/m3  300€/m3  650€/m3   

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Marché à développer 

Particuliers   Commande publique 

Commande publique

Provenance des coupes de bois 

Camopi, chantiers clandestin 

Maripasoula, Saint Laurent, Albina, 

Suriname 

Papaichton, Saint Laurent, Albina, 

Suriname 

Saül, chantiers clandestins 

Statut du foncier et gestion 

Zone de droit d’usage, gérée par 

les autorités coutumières. Prospection de l’ONF récente pour aider à la gestion des massifs 

Pour partie, forêt aménagée de Maripasoula et plan de gestion. Elle va devoir  se conformer à des 

règles de certification d’ici 

2010. Pour autre, zone de droit d’usage 

Forêt du domaine privé de l’Etat 

Forêt du domaine privé de l’Etat 

Présence de l’ONF  Non  Oui  Non  Non  C’est donc une  logique de cueillette qui est pratiquée par  les exploitants  locaux, par  les habitants et  les clandestins pour leur autoconsommation ou la commercialisation.  L’explosion démographique,  la pression foncière dans  les bourgs et  leur abords nécessitent de mettre en  œuvre  une  véritable  politique  de  gestion  forestière  pour  d’une  part  répondre  à  la  demande croissante en bois de construction et d’autre part réaliser une exploitation rationnelle et durable de la ressource en bois. 

e) Une nécessité de s’orienter vers la gestion raisonnée de l’espace forestier 

Ce grand  chapitre permet d’entrevoir à quel point  l’ensemble des activités de  subsistance  sont liées  à  forêt.  .  Aujourd’hui  la  logique  en  matière  de  gestion  de  l’espace  forestier  se  concentre essentiellement  sur  la  production  de  bois  (ONF)  quand  il  faudrait  également  prendre  en  compte l’ensemble des pratiques des activités  liées à  la  forêt, en  intégrant  sa multifonctionnalité : pratique de l’abattis, utilisation du bois et des autres produits  ligneux et non  ligneux, de  la chasse qui doivent être combinées dans une logique spatiale. L’aménagement  du  territoire  et  la  gestion  des  espaces  doivent  être  appréhendés  en  intégrant :  la pluriactivité  des  habitants,  la multifonctionnalité  de  la  forêt,  les modes  de  gestion  et  de  régulation existants. La gestion forestière doit être confortée, mais dans ce cas,  il est  indispensable de développer une approche en  terme d’aménagement. Dans ce cadre,  il  faudrait promouvoir une gestion de  l’espace forestier qui pourrait être basé sur la mise en place de forêt communale. Dans  ce  contexte, une  convention d’étude a été  signée entre  l’IRD et  le PAG dénommée « Territoires, gouvernance  et modes  de  régulation :  contribution  à  la  conception  de  la  charte  du  PAG »  qui  devrait permettre de mieux comprendre la gestion et la gouvernance territoriale qui s’opère. La logique spatiale n’est  pas  vraiment  programmée.  Elle  se  fait  souvent  par  le  biais  d’installations  de  fait  qu’il  faut comprendre. 

4. Un patrimoine culturel très riche peu connu, reconnu et valorisé, qui commence à se perdre 

   

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

   Le  patrimoine  culturel  du  territoire  du  PAG  est  peu  connu  et  pourtant  très  riche,  tant  par  la 

diversité des populations que par la diversité de leur art. Une définition préalable du patrimoine matériel5 permettra d’éclairer ce court chapitre : « Le patrimoine matériel est  le  résultat  tangible des savoir‐faire des peuples en tous les domaines touchant à la vie quotidienne, à l’art, à l’expression de la religiosité, à la mort… »   Tout  comme  l’agriculture,  la  valorisation  de  ce  patrimoine  est  une  des  réponses  possibles  à l’augmentation des besoins de monétarisation. En  effet,  le patrimoine matériel  est  doté d’une  grande diversité d’objets qui  sont de plus  en plus des objets destinés à la vente, bien que la commercialisation se fasse avec de grandes difficultés.  Ce développement de la commercialisation doit se faire en prenant en considération deux menaces: 

-  La marchandisation des objets usuels risque de jouer sur la perte de la diversité à moyen terme et sur un certain nivellement de la qualité.  

- De plus, l’augmentation de la production d’objet destinés à la vente entraine une pression sur les ressources naturelles utilisées à surveiller (ex : Arouman pour la vannerie). 

 Par ailleurs, ce patrimoine matériel, bien qu’aux prémices de commercialisation, est encore peu valorisé. Cela a pour conséquence le désintérêt marqué de la part des jeunes pour ce patrimoine, et une absence de  transmission  de  la  part  des  anciens.  Or,  il  est  certain  que  la  fierté  de  l’appartenance  à  une communauté passe par la connaissance de sa culture.  Aussi, un véritable  travail sur  la commercialisation et sur  la structuration de nouveaux débouchés est à mener. Il s’agit également d’éveiller à la transmission et à la conservation du patrimoine et de prendre les bonnes dispositions quant à la disponibilité de la ressource. 

5. Des activités économiques peu diversifiées 

a) Des systèmes économiques  locaux particuliers : forte pluriactivité et prédominance du secteur informel 

Comme nous venons de  le voir,  les populations présentes sur ce  territoire sont essentiellement pluriactives.  Le versement des allocations de la Caisse d’Allocation Familiale concernent quasiment 60% des foyers, les autres  foyers  étant  pour  la  plupart  employés  par  la  fonction  publique  (communes,  PAG,  région, département, éducation nationale, hôpital, gendarmerie…).  Le taux de chômage est important puisqu’il avoisine les 65% de la population active mais représente 30% de la population en âge de travailler.                                                               5 Cf. « Rapport intermédiaire : Le patrimoine matériel des peuples du Parc Amazonien de Guyane, de la connaissance à la valorisation », Eglé Visigalli Barone 

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  Du  fait  de  ces  taux  de  chômage  et  d’inactifs  très  important,  un  complément  aux minima  sociaux  est apporté, pour beaucoup de famille, par l’agriculture, l’extractivisme et la production d’artisanat.  En  conséquence, les  activités  économiques  sont  peu  diversifiées.  Le  secteur  public  est  le  premier pourvoyeur d’emploi, et le premier secteur d’activité économique est le secteur primaire (agriculture). Ces activités se pratiquent en grande partie dans l’informalité pour les raisons déclinées ci après.  Afin d’apporter une vision globale du fonctionnement de ces sociétés, un projet d’étude entre le CIRAD et le PAG relative à l’étude des systèmes économiques est en réflexion. 

b) Un  très  faible  niveau  de  qualification  et  une méconnaissance  du  fonctionnement administratif  

Une  grande majorité  de  la  population  présente  sur  le  territoire  du  PAG  est  non  francophone, illettrée voire analphabète. En effet, comme nous l’avons évoqué précédemment, de nombreuses langues sont parlée sur le territoire et le français est la langue de l’école. Aujourd’hui, tous les enfants sont scolarisés mais cela n’a pas été le cas des générations précédentes. Comme le montre le graphique ci‐après, 75% de la population est non diplômée.  

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    A  la fin de  la troisième,  les élèves des communes du territoire n’ont d’autres choix que d’aller continuer leurs études sur le littoral.  Il n’existe pas de structures d’accueil pour les jeunes venant à Cayenne ou à Saint Laurent du Maroni pour les études, rendant encore plus difficile l’accès au lycée.  Les  jeunes  sont  donc  de  fait  peu  mobiles  et  sans  perspectives  d’avenir  et  de  projet  professionnel. Quelques uns quittent  leur communes pour poursuivre  leurs études mais rares sont ceux qui reviennent s’y investir.  Pour tenter de combler ce déficit, une formation délivrant un Certificat d’Aptitude Professionnel  « Agent de Développement des Activités Locales » a été créée en 2005 sur la commune de Maripasoula. Ce CAP a pour vocation de former  les jeunes des communes excentrées à un métier, au niveau  local, en évitant le déracinement qu’entraîne la poursuite de formations sur Cayenne. Au sein du collège Gran Man Difou, 2 options ont été mises en place : 

- Option bois : travail du bois, maintenance en bâtiment, électricité, froid / climatisation - Option agent technique de collectivité : formation en cuisine et confection de sets de table 

Suite à cette formation, les jeunes pourront travailler dans leur domaine de spécialisation. Cependant, au regard  du  nombre  d’employeurs  potentiels  sur  chaque  territoire,  il  semble  pertinent  d’envisager  que certains élèves issus de ce CAP puissent créer leur propre entreprise.  Par  ailleurs,  les  différents  projets  en  cours  devraient  permettre  de  diversifier  les  dispositifs  de professionnalisation offerts.  

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Tableau : Ecoles, collèges, lycée et projets de création sur les communes du PAG, 2009  Aussi,  il est vital pour  le  territoire de  soutenir ces démarches de diversification de  l’offre de  formation initiale, voire de les initier. 

c) De nombreux acteurs du développement économique mais peu présents en continu sur le territoire 

Au vu des contraintes du territoire, peu de structures sont présentes sur  les communes du PAG, rendant difficile pour les porteurs de projets l’accès à l’information. Actuellement,  un  agent  de  la  Région  du  dispositif  des  Agents  de  Développement  Local  est  basé  à Maripasoula. Personne ressource, il identifie les porteurs et les renvoie sur les structures à contacter.  Un agent de l’ADI est également basé à Maripasoula mais ne travaille pas avec l’agent de la région. Le PAG dispose de relais sur l’ensemble du territoire (Maripasoula, Haut Maroni, Papaichton, Saül, Camopi et Trois Sauts), qui travaillent déjà avec l’ADI et l’Agent de développement local de la Région. 

6. Des atouts certains pour l’avenir 

a) Une demande solvable au niveau local concernant les produits agricoles 

La demande en produits agricoles est  très  importante  sur  les bourgs et non pourvue bien que  les prix puissent  facilement  viabiliser  des  exploitations  familiales  et  ce  particulièrement  sur  de  la  production fruitière et légumière.  Depuis début février, un marché a été mis en place à Camopi bourg et semble très attractif. La périodicité en test est fixée à une fois par semaine, le lundi.  Le marché de Maripasoula sera prochainement ouvert. Il n’existe pas de marché à Papaichton mais un projet est  porté par la commune. 

b) Un patrimoine culturel à fort potentiel en terme de valorisation commerciale 

Il existe plus d’une quinzaine de boutiques  (à Cayenne,  Sinnamary et Kourou) qui  vendent des objets  issus  de  techniques  traditionnelles  pas  toujours  issus  des  communautés  du  Sud.  Souvent  les difficultés de communication et  logistique  freinent  la pérennisation régulière et équitable des échanges commerciaux. Ainsi  le  PAG,  souhaiterait  réfléchir  sur  la mise  en  place  d’un  réseau  logistique  durable. (transporteur externe, développement des voies de communication aérienne et négociation du fret, …). 

  Camopi  Maripasoula  Papaichton  Saül Maternel 

18 classes (431 éléves) 20 classes ( 414 élèves)  160 élèves 

1 classe (11 éléves) Elémentaire  35 classes (718 élèves)  317 élèves Collège  Antenne de St Georges 

(100 élèves environ) 574 élèves  400 élèves 

LITTORAL Autre 

 • Atelier SECPA • CAP ADAL • Atelier agricole 

 

Lycée  LITTORAL  LITTORAL  LITTORAL PROJETS 

• Projet de lycée sur St Georges 

• Projet de MFR sur Régina  

• Projet de lycée polyvalent • Projet de 2onde professionnelle 

• Projet d’internat  • Projet de centre de formation AFPA 

   

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 L’artisanat wayana est plus  répandu que celui des Amérindiens de  l’Oyapock et des Aluku du  Lawa. La production et les circuits de distribution sont mieux développés dans les villages wayana et émerillon du haut Maroni.  Trois initiatives associatives ont permis l’émergence de ce marché: le réseau Caway, le réseau Yépé, basé à Antecume Pata, et l’association GADEPAM.   L’association  GADEPAM  valorise  et  promeut  les  produits  naturels,  artisanaux  et  traditionnels  des différentes communautés guyanaises. Afin  de mener  à  bien  l’objectif  de  valorisation  des  produits  artisanaux,  elle  réfléchit  depuis  plusieurs années à  la mise en place d’une structure qui serait portée par GADEPAM : Projet GADECOOP. L’objectif final  du  projet  est  de  structurer  et  développer  la  filière  de  commercialisation  des  objets  d’artisanat traditionnel  guyanais.  La  situation  d’isolement  des  artisans,  leur  pluriactivité,  leur  non  déclaration auprès des services de  l’Etat nécessite  la réflexion d’un statut d’artisan pluri actif adapté au contexte local. L’auto‐entrepreneuriat pourrait être une solution intéressante à développer.   Dans  l’attente  de  la  création  de  cette  structure  et  dans  le  cadre  du  programme  FLUID,  l’activité  de valorisation  de  l’artisanat  ‐  dans  le  respect  des  principes  du  commerce  équitable  ‐  a  été  lancée  en novembre 2005 par GADEPAM à travers la création de la Boutique d’Artisanat Solidaire.  Le  système  associatif  étant  plus  souple  que  les  autres  systèmes  par  rapport  à  la  réglementation  et facturation, GADEPAM achète des produits aux artisans du fleuve Maroni, qui ne sont pour la plupart pas déclarés,  et  les  revend dans  sa boutique  à Cayenne.  Les prix  sont  fixés par  les  artisans, GADEPAM ne voulant pas modifier  le marché  local  si  l’association venait à disparaître.  L’existence de  la boutique de vente équitable permet d’écouler une partie de la production wayana à Cayenne.   Depuis  l’ouverture  de  la  boutique  solidaire  par  l’association  GADEPAM,  celle‐ci  touche  une  vingtaine d’artisans  isolés  ou  organisés  en  association.  Toutefois  il  est  difficile  d’estimer  exactement  le  nombre d’artisans isolés qui bénéficient de cette structure d’exposition et de vente : souvent lorsque l’association travaille  avec  un  artisan,  cela  signifie  travailler  indirectement  avec  une  dizaine  de  personnes correspondant au cercle familial. Certains artisans prennent de l’assurance, ils ont commencé à réfléchir à la mise en place de  leur propre filière et à une façon de valoriser de manière optimale  leur artisanat et leur savoir‐faire. Bien sûr, pour le moment, les bénéfices générés par la vente de l’artisanat ne permettent pas de parvenir à l’autonomie financière. Toutefois, il est essentiel de signaler que le marché est réel et en cours de développement. Suivant  la  législation en vigueur,  les artisans non déclarés ne peuvent exercer une activité commerciale supérieure à 3000€ par an. Pour autant, cela permet aux détenteurs de savoir‐faire d’expérimenter cette activité, dans une démarche de responsabilisation valorisant le porteur de projet. Pour exemple, quelques jeunes se sont lancés dans l’artisanat mais la plupart des artisans ne fait pas partie de ce circuit de vente. Cette situation est en évolution, une convention étant en outre en préparation entre le PAG et GADEPAM.  Par ailleurs, d’autres moyens d’insertion sont à développer pour favoriser l’émergence d’artisans déclarés (cabinet externe de comptabilité, mise à disposition de locaux commerciaux,…).  En terme de projets, l’association souhaite ouvrir l’activité de la boutique d’artisanat solidaire à l’artisanat du littoral. Un projet d’annexe de  la boutique sur Maripasoula est en cours. Cela permettra de régler  les difficultés pour  l’acheminement des productions  et  le paiement des « artisans »  la mise place de  cette boutique participera à la structuration de la filière et permettra : 

- Un accueil de proximité :  une valorisation des savoir‐faire au sein du bourg. - Une rémunération  juste et garantie :  l’antenne  fonctionnera suivant  les modalités d’un « dépôt‐

vente », une majoration inférieure à 20% du prix sera prélevée par l’association afin de couvrir les frais de fonctionnement.  

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- Une réflexion sur le prix et la qualité des produits : l’artisan est libre de choisir son prix, ainsi une régulation  naturelle  s’effectuera  entre  producteurs.  Le  dépôt‐vente  limitera  une  période maximale de présentation des objets  (prévue de 3 ou 4 mois). Si  l’objet n’est pas vendu durant cette période  alors  l’artisan devra  récupérer  son bien. Ce principe met  en  valeur  la qualité de l’objet,  son  prix  raisonnable,  sa  finition,  les  tendances  du  marché…  par  rapport  aux  autres détenteurs de savoir‐faire. Cela va permettre une régulation naturelle de la filière et une prise de conscience. 

- Un  suivi  des  productions :  chaque  objet  présenté  sera  identifié  rigoureusement  (ressources utilisées, taille, poids, prix,..). Ainsi, une meilleure estimation des ressources prélevées permettra d’anticiper sur les impacts du développement de la production artisanale. 

- Le  renforcement  du  réseau :  les  artisans  disposeront  d’un  lieu  d’échanges  et  d’informations (ouvrages à disposition, conseils, …) 

- Une première étape pour ceux qui souhaitent en faire une activité principale,  - Une souplesse pour  les autres, qui sont dans une démarche de pluriactivité et pour qui  la vente 

d’artisanat  constitue  simplement un  complément de  revenu.  Ils pourront être  formés à  l’auto‐entreprenariat. 

 La mise en place de cette structure permettrait d’atteindre les objectifs suivants : 

- Mieux associer  les artisans à  la démarche de  création de  la  coopérative artisanale  régionale en projet ;  - Développer une action de proximité : formation, information, innovation ;  - Contribuer  au  développement  économique  de  la  commune par  notamment  l’ouverture  d’un poste d’accueil‐vente au sein de cet espace ;  - Promouvoir et valoriser l’artisanat traditionnel créé dans la commune de Maripasoula. 

 Par  ailleurs,  quelques  initiatives  locales  existent  pour  élargir  la  filière,  avec  des  institutions  comme  la Poste, le Conseil général, la mairie qui font appel à des artisans pour réaliser des ouvrages publics.   Sur  le  bassin  de  l’Oyapock  (à  Camopi  et  Trois  Sauts),  la  population  souhaite  développer  une  petite production.  Dans  ce  cadre,  le  PAG  teste  avec  l’aide  de  GADEPAM  le montage  d’une micro‐filière  de valorisation de l’artisanat de l’Oyapock. Cependant, dans cette zone géographique, il faut tenir compte de la concurrence des produits originaires du Brésil.  Parallèlement  à  la  réflexion  sur  la  mise  en  place  d’une  micro‐filière,  le  PAG  se  préoccupe  de  la disponibilité  de  la  ressource.  Des  réflexions  sur  l’utilisation  des  espèces  protégés  dans  la  fabrication d’artisanat sont en cours. Soumise au droit commun,  la vente d’espèce protégée, même sous  forme de sous‐produit (plume) est formellement  interdit. Ainsi, des solutions sont à trouver pour ne pas assister à une  perte  des  savoirs  (flèches,  arc,  peigne,..).  Un  travail  commun  avec  les  artisans  fera  l’ouvrage  de solutions  liant  respect de  fabrication  (pas de  folklore) et  respect de  l’environnement  (protection de  la nature). Pour  illustrer ce propos,  le PAG mène depuis 2008 une étude sur  l’arouman, matière première végétale utilisée entre autre dans la fabrication de la vannerie. 

c) Un tourisme encore faiblement développé mais potentiellement attractif au niveau régional 

Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, cinq types de tourisme vont croître à l’horizon 2020, dont  l’écotourisme et  le tourisme culturel.  Il a été prouvé au niveau  international que  l’écotourisme est un facteur  important de développement économique, et qu’il s’avère  le meilleur moyen de conserver  le milieu  naturel.  Il  est  organisé  pour  des  groupes  restreints.  Les  retombées  négatives  sur  le  milieu socioculturel et environnemental sont limitées. Il favorise la protection des zones naturelles en procurant aux  communautés d’accueil des  retombées économiques, en  créant des emplois et en  sensibilisant  les habitants et les visiteurs à la nécessité de préserver le capital naturel et culturel.   

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Le  PAG  est  attentif  à  la  mise  en  œuvre  de  ces  concepts  afin  de  l’adapter  aux  particularismes  des communes du sud guyanais.   Actuellement,  le  tourisme y est  faiblement développé, et  il ne  fait pas  l’objet d’une véritable politique d’aménagement. Le Comité du Tourisme Guyanais relève trois types de visiteurs dans le département : le tourisme professionnel (48%, données INSEE 2007), familiale et de découvertes (faune & flore).  De nombreux obstacles empêchent actuellement le développement de cette activité :   Tout d’abord la Guyane, et plus encore le sud, est une destination onéreuse quand bien même il ne s’agit pas de favoriser un tourisme de masse. En outre, les défaillances du transport aérien dans l’intérieur de la Guyane observées il y a encore quelques années n’ont pas été sans conséquences sur l’activité. De plus, la pollution des fleuves est visible en raison des carburants utilisés par les piroguiers, et de l’activité aurifère.   Ensuite, un  important travail reste à faire au niveau de  la qualité des produits.  Il existe en effet peu de labels (gîtes de France) dans  le sud (Tolenga sur  l’Inini et Magnolia à Papaïchton). Quant aux “réceptifs” (restaurateurs, hébergeurs, guides), ils ne sont pas encore suffisamment formés. Des formations adaptées pour l’accueil touristique doivent être dispensées. A ce titre, la Compagnie des Guides de Guyane travaille sur une proposition de  formation.  Il  existe  également un  certificat de  compétence  tourisme  en milieu amazonien, niveau technicien, organisé par le CNAM6.   De plus il est nécessaire de structurer les offices de tourisme, relais d’information touristique locaux afin que  ces  organismes  puissent  véritablement  jouer  leur  rôle  d’accueil,  de  réservation  et  d’information destiné aux touristes.  Les conditions sanitaires (palud, dingue) freinent de nombreux touristes (américain, européen,..).  Actuellement  plusieurs  types  de  « produits  aventures »  sont  proposés  en Guyane  :  des  remontées  de fleuves, des séjours en campement, des descentes de rivière et des stages de survie en forêt.  La commune de Saül était celle qui était la plus engagée en matière de tourisme, avec la mise en place de cinq sentiers de randonnées (qui ne sont pas toujours entretenus), la présence d’un tourisme scientifique et la possibilité de faire des séjours hors layons avec des guides locaux. Elle offre un choix d’hébergement d’une capacité de 70 places (lits et hamacs). Cependant, aucun de ces hébergements n’est  labellisé et  il n’existe plus de guide de tourisme local. Le développement de l’orpaillage et en conséquence l’épidémie de paludisme a entrainé une forte baisse de la fréquentation touristique depuis deux années. Les activités induites telles que la restauration et les petits commerces ont également pâties  de cette baisse.  La commune de Maripasoula a, jusqu’il y a peu, concentré ses efforts sur le rattrapage en équipements et commence à développer une   politique  touristique. En effet, un  schéma de développement  touristique durable mené par la commune est en cours d’élaboration. La commune possède des richesses naturelles (points de vue panoramiques sur les fleuves et berges, criques, sauts), artistiques et culturelles (travail du bois, vannerie, poterie, art tembé), des savoir‐faire culinaires (fabrication du couac, de l’huile de maripa), et  archéologiques.  Elle  dispose  actuellement  d’une  capacité  de  plus  de  80  places.  Deux  opérateurs touristiques proposent des séjours en camps et sont labellisés gîtes de France sur l’Inini, mais ils doivent actuellement faire face au problème de la pollution des eaux par les orpailleurs clandestins.   A  Papaïchton,  un  schéma  de  développement  touristique  durable  existe  bien  que  la  priorité  soit  également donnée au rattrapage en équipements. La capacité en  lits est estimée à une cinquantaine de places. En revanche, les sites remarquables et les cultures locales ne sont pas mis en valeur.                                                              6 Cf. lien internet : http://formation.cnam.fr/xaffiche_diplome.php?P_pole=P1&P_specialiteg=S11&P_specialitea=A119&P_code_dip_parcours=CC91%23‐1 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

 Camopi n’est pas considéré comme une zone touristique, car elle se situe en zone d’accès réglementée. Elle  possède  cependant  de  nombreux  atouts  naturels  et  culturels  qu’elle  pourrait  valoriser.  La  municipalité souhaite initier une démarche de tourisme, dans le respect de la volonté des habitants.  Des volontés existent,  illustrées par exemple par un gite d’une  capacité de 20 personnes  ‐en  cours de régularisation‐ qui accueille, au sein du bourg, une clientèle professionnelle en nombre  tout au  long de l’année. La restauration est également proposée. D’autres projets de ce type pourraient être développés. 

d) Des expériences et des bilans à valoriser dans  les domaines de  l’aide à  la création d’activité promouvant les savoirs et savoir‐faire traditionnels 

1) Le programme départemental d’insertion de l’ADI  

L’Agence  départementale  d’insertion  élabore  et  met  en  œuvre  le  programme  départemental d’insertion (PDI) qui recense  les besoins de  la population bénéficiaire du RMI et  l’offre  locale d’insertion (par  bassin  géographique).  Avec  le  PDI,  l’Agence  d’insertion  planifie  les  actions  d’insertion correspondantes.   L’ADI  est présente  sur  le  territoire du  PAG :  elle possède un  important  réseau de partenaires  et deux agents de l’ADI sont basés à Maripasoula.  L’ADI  a  réalisé  trois  études  socio‐économiques  sur  le  territoire du PAG :  sur  le Haut Maroni  en 20067, Papaichton en 20068 et Camopi en 20029.  Les  conclusions  de  ces  trois  études  sont  similaires  et  lourdes :  ces  communes  sont  soumises  à  « une conjonction  de  difficultés  structurelles  qui  expliquent  la  rareté  de  l’emploi  formel,  tant  salarié qu’indépendant.    Rareté  aboutissant  au  développement  des  activités  informelles  –  qui  ne  font qu’accroître les difficultés rencontrées par les entreprises…,‐ et à la dépendance vis‐à‐vis des revenus des transferts sociaux. Contribuer au développement de  l’emploi dans ces conditions peut ressembler à une gageure…  qui  requerra  la mobilisation  de  tous  et  surtout  de  grandes  synergies  entre  les  différentes actions menées à tous les échelons. »10  L’ADI  est  le  seul  organisme  offrant  des  formations  aux  agriculteurs,  encore  présent  dans  la  zone.  Son action est dirigée vers les bénéficiaires des revenus sociaux.  Les  actions  de  l’ADI  sur  le  territoire  du  PAG  ont  consisté  en  des  ateliers‐formation  qui  ont  permis d’impulser des dynamiques tels que : A Camopi :  

- Atelier d’Education sociale et familiale, à destination des femmes : hygiène, gestion du budget…. - Chantier agricole en 2003  

A Maripasoula : - Formation à la création d’entreprises en 2008 - Formation  en  agriculture :  petits  élevages  et  agroforesterie  ,  initiée  avant  PEAFOG,  et  sans 

partenariat avec la Chambre d’Agriculture car conflits - CAP Petite Enfance sur 12 mois en 2007 : 10‐12 femmes - Formation  aux métiers de proximité :  service  à  la personne,  réglementation  sur  les diplômes  à 

avoir - Accompagnement global à la création d’entreprises 

                                                            7  Etude  pré‐opérationnelle  d’opération  intégré  d’insertion  en  pays  amérindien  du  Haut  Maroni,  wayanas  et émerillons  8 Etude préparatoire du plan local d’insertion de la commune de Papaïchton, rapport d’étude 9 Opération intégré d’insertion, Camopi, rapport final 10 Cf. « Etude préparatoire du plan local d’insertion de la commune e Papaïchton, rapport d’étude » 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

A Maripasoula/Papaichton : - Apprentissage Français Langue Etrangère (FLE) : 24 personnes pendant 1 an en 2007 

 « L’expérience de l’ADI met en évidence11 :  � La délicate question de l’identification des besoins de formation L’ADI connait une difficulté  récurrente, en  termes d’ingénierie de  formation,  liée au passage  rapide du recueil des besoins de formation aux objectifs de formation et, dans la foulée, à la mise en place d’actions de formation. Assez souvent, le travail consiste à recueillir les aspirations des individus par le relais local de l’ADI, et c’est en fonction du nombre de demandeurs qu’est déterminée la tenue de telle ou telle session de formation. A quelques rares occasions, il a été fait appel à des prestataires de service pour réaliser des études visant à identifier les besoins de formation. Or, bien souvent, ces prestataires ont fait exprimer des besoins qui correspondent aux formations disponibles dans leurs catalogues. Cette façon de proposer des formations, après  les avoir  identifiées, pose des problèmes et montre bien qu’il y a une difficulté à ajuster  l’offre de formation à une véritable demande paysanne. La question qui se pose est comment échapper au piège du recueil des besoins, toujours plus au moins induits par l’offre de formation et les intérêts des prestataires ? Pour  cela,  il  semble  indispensable de partir du  vécu des  gens, de  leurs  trajectoires, de  leurs envies  et projets, et surtout des problèmes qu’ils rencontrent.  Il serait  illusoire de passer d’envies, de souhaits, à des besoins et des objectifs de formation, en court‐circuitant la construction de la demande de formation. Et, c’est de l’analyse de cette dernière que débouchera une vraie commande de formation. Les agents de l’ADI partagent ce point de vue et  sont en  train d’imaginer de nouvelles procédures pour  identifier  les besoins  de  formation.  En  effet,  il  a  été  rappelé  que  pour  éviter  toute  collusion  d’intérêts,  les  deux fonctions  : analyse de  la demande et  construction de  l’offre de  formation, doivent être disjointes et réalisées par des structures différentes, tant que faire se peut.  � L’importance du choix des prestataires, et la nécessité de se coordonner Pour  éviter  les  errements  du  passé  et  ne  pas  renouveler  certaines  expériences malheureuses  ayant décrédibilisé  la  formation,  l’expérience vécue par  l’ADI montre qu’il est urgent d’écarter définitivement certains cabinets de formation. En outre,  la concertation avec  les autres organismes  impliqués dans  le développement agricole et rural est fondamentale pour réaliser des actions concertées et cohérentes. »  Au vu de l’augmentation du nombre d’allocataires du RMI au bilan 2007, la collectivité départementale a fixé pour 2008 un objectif prioritaire de retour à l’emploi du plus grand nombre de bénéficiaire du RMI. Le PDI 2008‐2010 préconise que ces objectifs ne pourront être atteints que grâce à une politique ambitieuse de  financements des contrats aidés  tels que  les contrats d’avenir et  les contrats d’insertion du Revenu Minimum d’Activité.  Encore une fois, le programme LEADER va permettre de concrétiser un solide partenariat entre l’ADI, les structures œuvrant dans le domaine de l’insertion et de l’emploi et le PAG. 

2) Le programme LEADER+ Est Guyane 

Porté par le Parc naturel régional de Guyane, le Groupe d’Action Locale « Est Guyane » avait choisi comme thème fédérateur :  la valorisation des produits locaux, pour un budget global  initial de FEOGA de 1,4 M€, revu à la baisse à mi parcours suite à un contrôle européen à hauteur de 0,9M€. Le périmètre  concerné  se  composait de quatre  communes  : Camopi, Ouanary, Roura, Régina et  Saint‐Georges.                                                              11 Cf. Rapport Haut Maroni IRC Janvier 2009 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Les domaines d’intervention dans lesquels intervient le programme LEADER+ étaient :  les produits alimentaires,  l’artisanat traditionnel,  l’écotourisme,  les plantes médicinales,  la filière bois. 

  Depuis l’engagement du programme LEADER+, 36 dossiers ont été programmés pour un montant total de 1,4 millions d’€uros et 858 175 d’€uros de FEOGA. 8 dossiers concernent directement la mise en œuvre du programme : animation, gestion et évaluation.  L’état de la programmation met en lumière :  une  concentration  des  crédits  autour  de  la  fiche  action  4 :  Aides  aux  investissements  :  44,4%  du FEOGA programmé,  une fiche action 2 : formation / professionnalisation qui a été « boostée » par l’action conduite par le CFPPA en terme de consommation des crédits,  aucune action sur le fiche action 3 : Soutien à l’innovation et à l’expérimentation : vraisemblablement, son  contenu  était  trop  ambitieux  par  rapport  aux  possibilités  du  territoire.  Sa mise  en œuvre  aurait nécessité l’appui de prestataires/partenaires extérieurs au territoire LEADER+.  Camopi n’a bénéficié d’aucun financement, faute de projets et au vu de sa  localisation géographique en facilitant pas les échanges.  Le programme LEADER + Est Guyane a connu des difficultés à noter à différents niveaux : 

- Au niveau de la gestion et de l’animation 

- Au niveau du fonctionnement du GAL et de la compréhension par les partenaires du rôle du GAL  L’évaluation  finale12  du  programme  LEADER  +  porté  par  le  PNRG  a mis  en  avant  les  enseignements suivants qui sont à capitaliser pour les prochaines programmations: 

Ne  pas  avoir  une  vision  restrictive  des  règlements  mais  penser  approche  globale  et  utilisation optimum des différentes mesures FEADER et autres au service d’un projet territorial d’ensemble. 

Bien mesurer les évolutions « réglementaires » entre la nouvelle génération de LEADER 2007‐2013 et les dispositions relatives à la programmation LEADER+. 

La nécessité de conduire en amont un travail partagé sur le contenu d’une candidature afin d’avoir un meilleur calibrage, une appropriation et une opérationnalité de son contenu par les acteurs locaux. 

Ne  pas  oublier,  ne  pas  perdre  de  vue  la  stratégie  initiale  :  se  référer  aux  objectifs  et  finalités  de l’intervention. Maintenir l’efficacité d’une approche stratégique “ciblée” (thématique prioritaire). 

Savoir maintenir la mobilisation des acteurs en réintroduisant des capacités de forces de propositions. 

La nécessité d’inscrire le partenariat dans la durée 

Développer et renforcer une ingénierie territoriale en tant que « fonction développeur » au‐delà de la simple animation du territoire : ‐ être  à même  de  favoriser  l’émergence  et  la  construction  d’initiatives  de  développement  qui 

répondent à de réels besoins locaux ‐ accompagnement de proximité pour favoriser le passage de “l’idée de projet” au “projet” 

                                                            12 Evaluation finale du programme LEADER+ ‐ PNRG – Rapport ARGOS – septembre 2008 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Des conditions réunies pour un futur LEADER (sur le territoire et/ou pour le PNRG) : ‐ une connaissance de la procédure et de son mode de fonctionnement, ‐ des acteurs en place, ‐ une approche globale plus ouverte quant à son champ de d’intervention, ‐ ne pas oublier  le  caractère  formation des  futurs membres  ; besoin de  temps d’échanges et de partage plus nombreux 

- en interne au sein des instances du GAL 

- en externe : une nécessité de partage d’expériences avec d’autres territoires 

‐ maintenir  un  caractère  de  «  proximité  »  au  LEADER  tant  dans  son  opérationnalité  fonctionnement,  animation,  accompagnement des porteurs de projets) que dans  son mode de gouvernance afin de ne pas devenir une « super structure inhumaine » 

3) Le programme EQUAL‐ FLUID : Fleuve Union Insertion Développement13 

Le programme FLUID, proposé en 2004 par la Boutique de Gestion, tendait à «Favoriser le redéploiement économique de savoir‐faire traditionnels, relevant du patrimoine professionnel, valoriser  les territoires à partir de  ces  savoir‐faire  traditionnels pour  sauvegarder des emplois, ou en  créer notamment dans  les secteurs confrontés à des pénuries de main d’œuvre qualifiée ». Ce  programme,  d’un montant  initial  de  842 600€  pour  4  ans,  avait  donc  pour  objectif  de  favoriser  la création d’activités économiques (associations, entreprises), en s’appuyant notamment sur la valorisation des savoirs et savoir‐faire. En effet, c’est véritablement le manque de professionnalisation des personnes et leurs difficultés à avoir accès à des conseils, des formations ou des aides financières sur place, dans leur langue ou adaptées qui freinent la création d’activités pérennes et régulières et donc de revenus stables.  Ce programme a été financé par le FSE, la Caisse des Dépôts et consignations et le Conseil Régional.   La zone d’intervention du programme FLUID intégrait toutes les communes de l’Ouest, d’Awala‐Yalimapo à Antecume Pata.  Il s’est appuyé sur quatre dispositifs :  

Accompagnement à la création et relais à la créativité : Les actions mises en place ont permis de faire émerger les besoins, d’identifier les projets et les porteurs, de développer  les partenariats avec  les  structures  locales  (institutionnels, associatifs…), d’identifier des relais potentiels.  Les porteurs de projets ont été  sensibilisés et accompagnés aux différentes étapes de  la  création, à  la gestion, la recherche de financements… De manière  générale,  tous  ces  dispositifs  ont  permis  d’aider  à  structurer,  consolider  les  projets  des porteurs  et  de  développer  leurs  compétences  mais  également  d’organiser  et  compléter  l’offre  des dispositifs d’accompagnement à la création sur le territoire guyanais.  

Cyber base L’espace Cyber‐base d’Awala‐Yalimapo s’est ouvert en juillet 2007 avec 6 postes informatique, connexion internet, caméra, appareil photo numérique, webcam et recrutement d’un animateur habitant d’Awala‐Yalimapo pour animer l’espace. Il organise petit à petit ses offres de service. Différents ateliers et projets collectifs  se  sont  réalisés. Des outils de  communication ont  été  établis  (affiches, plaquettes,  annonces radios) afin d’informer la population sur ce nouveau service proposé aux habitants de la commune.                                                             13 Cf. annexe n° ?: bilan du programme EQUAL‐FLUID 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009 

 

Des partenariats ont été mis en place avec  l’école de  la commune ainsi que  l’ANPE afin de proposer des ateliers  d’aide  à  la  recherche  d’emploi.  L’animateur  est  régulièrement  sollicité  pour  accompagner  des projets personnels liés à l’utilisation de l’outil informatique. La fréquentation a été importante dès l’ouverture de la Cyber‐base et se poursuit de manière constante, ce qui laisse présager un bel avenir pour cet espace.  

Savoirs, savoirs faire et faire savoir Actions menées : 

‐ Réalisation d’un inventaire de l’artisanat et de ses détenteurs  ‐ Réalisation d’une étude sur les chants traditionnels  ‐ Réalisation d’une étude juridique sur la protection des savoirs traditionnels  ‐ Création d’outils de promotion pour les artisans ‐ Découverte des Métiers du Théâtre et des Contes Traditionnels  ‐ Création de support pédagogique  ‐ Organisation et participation à des manifestations  ‐ Accompagnement à la diversification de l’artisanat et à sa labellisation  ‐ Réalisation d’un portail régional sur  les savoirs et savoir‐faire, ce projet est toujours en cours de 

réflexion. ‐ Aide aux associations faisant la promotion des savoirs et savoir‐faire  

  Boutique d’artisanat solidaire : GADECOOP 

‐ Mise  à  disposition  du  public  d’objets  de  qualité,  traçables,  issus  des  savoirs  et  des  savoir‐faire  des communautés guyanaises. ‐ Structuration d’un réseau à partir d’artisans isolés en vue de les insérer dans un circuit économique, et de leur permettre ainsi d’améliorer leur niveau de vie et de valoriser leurs savoirs et leurs savoir‐faire. ‐ Contribution à l’insertion sociale des jeunes par le biais des savoirs traditionnels. ‐ Développement d’échanges constructifs entre producteurs et consommateurs. 

B. La stratégie du GAL Sud 

1. Synthèse du diagnostic du GAL Sud : les enjeux 

L’analyse du diagnostic  fait  ressortir  les deux enjeux  synthétiques  suivants, qui peuvent  se décliner en quelques lignes :   

Anticiper au mieux l’augmentation de la population: - Créer de l’emploi localement - Diversifier les activités économiques locales et durables - Diminuer la dépendance vis‐à‐vis de l’extérieur en matière d’approvisionnement 

  Accompagner les changements culturels: - Assurer la transmission et la valorisation du patrimoine culturel - Aider la population à maitriser et à intégrer le système administratif - Accompagner le développement de l’agriculture pour minimiser les impacts sur l’environnement 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009  34 

 

Tableau : Synthèse du diagnostic et enjeux 

Thèmes  Forces du territoire  Faiblesses du territoire   Enjeux  à  traiter  en  terme  de 

développement  local  sur  le territoire 

 Enjeux portés par le GAL 

Partenariats  Intérêt porté par les institutions à ce territoire  

Présence forte du PAG sur le terrain, avec des agents issus des communautés 

Peu d’institutionnels présents sur le terrain 

Méconnaissance du terrain par les institutions  

Faire converger les stratégies des acteurs   Etre en lien et cohérent avec le reste du territoire 

Faire converger les stratégies des acteurs    Coopérer avec les autres GAL de Guyane 

Insertion, formation, emploi 

Nombreuses forces vives locales 

Présence des agents du PAG Sur le Maroni : 

- Présence d’un ADL  - Présence de 2 agents 

de l’ADI - Missions de Sillage 

Conseil - CAP ADAL - Programme FLUID 

 

75% population non diplômée Maitrise difficile de la langue 

« administrative »   Difficile accessibilité aux services 

administratifs  Absence de culture de projet  Fort taux de chômage  Fort taux d’inactivité  Nombre très élevé de 

bénéficiaires des minima sociaux  Peu d’activités formelles   Peu d’activités économiques 

diversifiées  

Poursuivre  la  mise  en  place  d’une culture de projets: 

Régularisation des activités  Accompagnement des porteurs d’idée  

Soutien aux porteurs de projet  Adaptation des outils pédagogiques 

Mise en place de formations adaptées 

 Favoriser la diversification des activités économiques 

Identifier et développer de nouvelles niches d’emplois 

Soutien à la création d’entreprises 

 Améliorer l’accès aux services administratifs 

Poursuivre  la  mise  en  place  d’une culture de projets : 

X  Accompagnement des porteurs d’idée  

Soutien aux porteurs de projet  Adaptation des outils pédagogiques 

Mise en place de formations adaptées 

 Favoriser la diversification des activités économiques 

Identifier et développer de nouvelles niches d’emplois 

Soutien à la création d’entreprises 

 Améliorer l’accès aux services administratifs 

Aménagement du territoire 

Documents d’urbanisme en cours d’élaboration 

Etude IRD/PAG en cours  Etude CIRAD/PAG en cours 

Absence d’aménagement du territoire 

Aider à planifier et aménager le territoire  Aider à la mise en place d’un outil de planification pour une gestion rationnelle des terres  

X    X   

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009  35 

 

Créer des forêts communales X Agriculture  Agriculture encore peu 

impactante  Demande de formation des 

agriculteurs  Atelier « agriculture » au 

collège Maripasoula  Début de structuration sur 

Maripasoula avec l’association ADAHM 

Demande solvable des habitants  

Absence de plan d’aménagement Augmentation des besoins de la 

population  Peu d’agriculteurs déclarés  Manque de structuration des 

agriculteurs  Manque de formation  Absence d’expérience et de 

savoirs faire en matière d’élevage 

Couts de production élevés  Difficulté pour régulariser les 

agriculteurs (accès aux terres) 

Elaborer des plans d’aménagement agricole   Aider à la mise en place d’un agriculture paysanneraisonnée, plus diversifiée et autosuffisante 

Aide à la diversification des productions, à l’innovation, à l’expérimentation  

Soutien aux projets de recherche‐développement.  

 Professionnaliser les agriculteurs 

Soutien des structures qui régularisent et accompagnent les agriculteurs 

Mise en place de formations adaptées 

 Diminuer la dépendance aux produits pétroliers 

X   Aider à la mise en place d’un agriculture paysanne plus diversifiée et autosuffisante 

Aide à la diversification des productions, à l’innovation, à l’expérimentation.  

X   

Professionnaliser les agriculteurs  Soutien des structures qui régularisent et accompagnent les agriculteurs 

Mise en place de formations adaptées 

 Diminuer la dépendance aux produits pétroliers 

Gestion forestière 

Présence d’activité de découpe de bois déclarées sur tous les bassins 

Nombreuses essences de bois 

 

Absence de plan de gestion Absence de structuration des 

entrepreneurs  Concurrence de l’activité 

informelle  et des coupes illégales 

Perte de transmission des connaissances des communautés sur les essences 

Elaborer un plan d’aménagement et de gestion des forêts  Promouvoir l’utilisation de la ressource locale pour le bois d’œuvre 

Structurer la filière  Aide à la petite mécanisation  Mise en place de formations adaptées 

 Maintenir et pérenniser les savoirs de la forêt 

Mise en place de formations 

X   Promouvoir l’utilisation de la ressource locale pour le bois d’œuvre  

X  Aide à la petite mécanisation  Mise en place de formations adaptées 

 Maintenir et pérenniser les savoirs de la forêt 

Mise en place de formations 

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Programme LEADER  GAL Sud /PAG/juillet 2009  36 

 

Aide à la transmission Aide à la transmission Patrimoine culturel 

Nombreux savoirs faire Volonté de les pérenniser  Environ 160 artisans 

recensés  Volonté de quelques 

artisans de se déclarer  Evénementiels   Travail du PAG pour 

caractériser les différentes typologies d’art présentes   

Production et distribution trop instable pour envisager la professionnalisation du secteur 

Absence de lieux de revente  Perte des savoirs et savoirs faire  Risque de pression sur la 

ressource  Risque d’uniformisation de la 

production 

Valoriser et promouvoir le patrimoine culturel, dans le respect de la volonté des communautés 

Mise en place de formations  Aide à la transmission 

 Structurer une micro filière artisanale : 

Réflexion juridique sur le statut des artisans adapté à leur mode de vie pluriactif 

Réflexion sur la mise en œuvre d’un commerce équitable  

Création de lieux de vente  Mise en place de formations adaptées 

Valoriser  et  promouvoir  le patrimoine culturel, dans  le respect de la volonté des communautés :  Mise en place de formations  Aide à la transmission 

 Aider à structurer une micro filière artisanale : 

X ( ?)   

Réflexion sur la mise en œuvre d’un commerce équitable ( ?) 

Création de lieux de vente  Mise en place de formations adaptées 

Tourisme  Paysages   Patrimoine culturel très 

riche  Forêt en bon état de 

conservation  Volonté des habitants et 

des collectivités 

Retard des équipements de base Manque d’hébergement  Orpaillage clandestin et 

problème de santé publique  Manque de structuration de la 

filière (pas d’office de tourisme)  Absence de communication  Coût très élevé des prestations 

proposées et de l’ensemble de la filière 

Promouvoir un tourisme local durable, dans le respect de la volonté des communautés : 

Amélioration de l’accueil (équipements et activités) 

Structuration des point information tourisme 

Amélioration de l’offre d’hébergement 

Mise en place une stratégie marketing 

Mise en place de formations adaptées  

Promouvoir un tourisme local durable, dans le respect de la volonté des communautés : 

Amélioration de l’accueil (équipements et activités) 

Structuration des points information tourisme 

Amélioration de l’offre d’hébergement 

Mettre en place une stratégie marketing 

Mise en place de formations adaptées 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  37

 

 

2. La priorité ciblée du GAL Sud  

Afin de répondre à ces enjeux, la priorité ciblée du programme LEADER du GAL Sud est la suivante :  

Créer un véritable tissu économique en valorisant les ressources locales dans le respect des modes de vie 

3. La stratégie intégrée du GAL Sud  

a) Faire converger les stratégies des acteurs et coopérer avec les autres GAL de Guyane 

Le diagnostic a mis en exergue une  certaine absence de nombreuses  institutions  sur  le  terrain, obérant l’accès à la vie administrative de la population. Le contexte économique très complexe nécessite pourtant une présence d’autant plus forte des acteurs institutionnels.  Le programme LEADER, à travers  la gouvernance du GAL,   doit permettre de  formaliser  les partenariats envisageables et profitables au développement harmonieux du territoire.  

b) Faire émerger durablement une culture et une dynamique de projets en soutenant la création de micro‐entreprises  

Comme  expliqué  précédemment,  l’évolution  des modes  de  vie  est  très  rapide  et  entraîne  des effets négatifs qu’il est impératif de contrer en relançant une dynamique au sein de ces populations. Des forces vives  locales existent, qui vivent parfois dans  l’informel et qu’il  convient de  soutenir et de  faire émerger. Pour cela,  il est nécessaire de former  les populations à des savoirs de base (langue française, …), et à  la création et à  la gestion d’entreprise  (auto‐entreprenariat, …)  . En parallèle, dans  le cadre  Insertion par l’Activité Economique (IAE), des dispositifs tels que les chantiers d’insertion par l’activité (CIA) permettent de proposer des contrats aidés en entreprise pour une durée de un an à des bénéficiaires du RMI. Les entreprises bénéficient d’une main d’œuvre peu cher mais non qualifiée, qu’elle forme à un métier. A  la sortie du dispositif, ces personnes devront être accompagnées pour trouver un emploi (salarié ou création d’entreprise).  Par ailleurs, de nombreux porteurs d’idée sont sur le territoire. Ils ont besoin d’un accompagnement pour passer de l’idée au projet.  Les  porteurs  de  projet  et  créateurs  d’entreprise,  eux,  doivent  bénéficier  d’un  soutien  économique, technique et administratif pour mener à  bien leurs projets. Si certains porteurs expriment la demande de formations autres que celles proposées dans LEADER, il pourra être fait appel à du FSE. Enfin,  seront  aidés  les  projets  de  création  d’activités  de  services,  services  à  la  personne,  petits commerces, …. afin de favoriser la diversification des activités économiques. Une  réflexion avec  l’ensemble des partenaires de  l’insertion, de  l’emploi et de  la  formation devra être lancée afin de définir un mode de travail qui facilite la création d’entreprises. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  38

 

c) Accompagner une agriculture de subsistance en transition et valoriser  la ressource forestière 

Suivant  la définition de L. Mermet14  le GAL Sud souhaite pour  la zone d’adhésion du PAG « une gestion  dans  laquelle  les  acteurs,  au  lieu  de  s’en  remettre  à  la  collectivité  pour  tous  les  problèmes communs, s’attachent à les résoudre en agissant chacun selon sa place et sa responsabilité, dans le cadre d’un processus actif de communication et d’échanges ». 

Dans cet esprit  le PAG assume pleinement son  rôle d’animation et de  facilitation, en particulier pour  faire émerger une véritable politique d’aménagement du  territoire dont  l’agriculture et  la gestion forestière en sont deux piliers. En parallèle de ce qui sera proposé par la suite, le statut très particulier du foncier est à revoir en priorité.  

1) Aider  à  la  mise  en  place  d’un  agriculture  diversifiée,  autosuffisante  et raisonnée  

Au vu du diagnostic,  il est nécessaire de faire émerger des circuits courts avec vente de produits au plus près des lieux de production avec pour objectifs de : 

Répondre aux besoins de subsistance en diversifiant la production;   Assurer un surplus pouvant être vendu sur le marché local (revenu en argent);   Maintenir et restaurer la fertilité des sols;   Réduire au minimum les facteurs de production coûteux provenant de l'extérieur. 

 Afin de promouvoir  le développement de ce secteur,  la régularisation des agriculteurs est un préalable indispensable.  Cette  régularisation  se  fait  en  deux  étapes :  l’affiliation  à  la Mutualité  Sociale  Agricole  (MSA)  et  une  demande  de  foncier  pour  sa  maîtrise.  Ces  démarches  lourdes  en  travail  humain, compliquées  ‐en raison de  la méconnaissance du système administratif des agriculteurs, de  l’illettrisme, de  la confrontation entre droit coutumier et droit  français et des problèmes de communication‐ sont à soutenir. Comme cela a été le cas à Maripasoula, la constitution d’associations ou de groupements et leur soutien technique et  financier est  importante pour  le développement de  la profession. Elle peut permettre des investissements  irréalisables  à  titre  individuel,  d’ouvrir  de  nouveau  débouchés,  de  faciliter  les approvisionnements en intrants et l’écoulement de la production, d’avoir une voix plus importante vis‐à‐vis des pouvoirs publics, etc.   Les agriculteurs pourront également bénéficier d’une aide pour la petite mécanisation. Apporter un appui technique et financier à  l’expérimentation pour  la diversification de  la production est un  élément  fort de  la  stratégie.  La  coopération  avec  les pays  voisins peut  apporter des  connaissances techniques  permettant  de  réduire  la  dépendance  aux  produits  extérieurs  et  de minimiser  les  impacts environnementaux et sera à soutenir. 

2) Professionnaliser et accompagner  les agriculteurs dans  la formulation de  leur projet 

Le diagnostic a fait ressortir que les agriculteurs manquaient de formation et qu’il n’existait pas de réseau permettant d’échanger et d’améliorer leur connaissances techniques.  La  formation  des  agriculteurs  doit  donc  avant  tout  renforcer  les  connaissances  biologiques, agronomiques,  économiques  des  agriculteurs  pour  augmenter  leur  capacité  à  tester,  juger,  adapter, inventer de  nouvelles pratiques  et de nouveaux  systèmes, dont  il  y  a  à parier qu’ils  seront  fortement intégrés. La coopération avec le Brésil et le Surinam est encore une fois un axe fort.                                                             14 « Environnement  : Décider autrement, Nouvelles pratiques et nouveaux enjeux de  la  concertation », 2008 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  39

 

Par ailleurs, leurs projets ne doivent pas émaner de l’extérieur, mais des besoins réellement identifiés par les agriculteurs. La formation doit leur permettre de savoir construire eux même leur projet. 

3) Diminuer  la dépendance du  territoire aux produits pétroliers :  coopérer pour expérimenter des techniques innovantes 

Comme  cela  a  été  exposé  dans  le  diagnostic,  la  dépendance  vis‐à‐vis  de  l’extérieur  pour  les ménages concernant  les produits pétroliers, qui possèdent un coût de plus en plus élevé n’est pas une situation viable.  Aussi,  il  est  proposé  d’expérimenter  des  techniques  de méthanisation  à  partir  de  cultures  produites localement  (manioc, …).  La  coopération  sera  encore  une  fois  un  biais  permettant  de  connaitre  et  de s’approprier ces méthodes de fabrication. 

4) Valoriser la ressource forestière 

La valorisation de la ressource forestière passera par : - La mise en place d’actions d’agroforesterie - L’utilisation de la ressource bois pour la construction 

 Une action phare sur l’intégration des arbres pourra s’appuyer sur: 

- La création de pépinières réparties dans toute la zone du PAG. Ces pépinières décentralisées sont un facteur déterminant pour une vulgarisation efficace. 

- Le reboisement, arbres fruitiers et plantations d'alignement : abattis comme parcelles agricoles. - Les boisements communautaires au sein des villages et hameaux  - Le reboisement de zones forestières dégradées 

 L’utilisation de  la ressource bois pour  la construction a pour  intérêt outre celui d’utiliser  la ressource au plus près de son  lieu d’exploitation, de pouvoir répondre à une demande forte de  logements, bâtiments scolaires, locaux administratifs et ce, dans un contexte d’explosion des coûts du transport.  L’amélioration de  la construction  locale  traditionnelle  répond à un besoin de confort  lié à un début de sédentarisation  des  populations.  Il  est  à  noter  que  la  commande  publique  pourra  être  un  facteur déterminant  par  son  exemplarité,  (norme  «  Qualité  environnementale  Amazonienne  (HQA) »)  et  son impact financier.  Il  permettra  également  indirectement  de  limiter  la  perte  de  savoir  (connaissance  des  essences)  et  de savoirs faire (construction traditionnelle).  Des formations ‐adaptées au contexte et au besoin des scieurs  locaux‐ et  la modernisation de  l’outillage seront soutenues. Une  réflexion  amont  sera  à mener  afin  de  déterminer  quelles  structures  d’emploi  créer,  adaptées  au fonctionnement des populations amenées à travailler (groupement d’employeurs).  

d) Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

Afin de  limiter  la perte du patrimoine culturel des communautés et de concilier  tradition et nécessaire modernité, la promotion de ce patrimoine est un mode de préservation.  La valorisation proposée est multiple :  

- valorisation  économique  des  savoirs  et  savoirs  faire,  par  le  biais  de  lieux  de  revente  pour l’artisanat,  par  l’accompagnement  des  projets  de  commercialisation  et  de  transformation  des produits,  

- valorisation culturelle par  le biais d’échanges et de rencontre entre  les communautés guyanaises et les communautés brésiliennes et surinamiennes 

- valorisation éco‐touristique.  

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  40

 

La  valorisation  et  la  promotion  de  ce  patrimoine  doit  s’accompagner  d’un  dispositif  de  formations adaptées aux besoins et aux niveaux des porteurs de projets en complément de celles déjà administrées dans le cadre de la mise ne place d’une culture de projet: formation à l’accueil touristique… Ces  formations  seront  finançables  par  des  fonds  FSE,  CTG  et  autres.  Aussi,  il  sera  nécessaire  de  bien échelonner et prévoir  le montage technique et administratif de ces dossiers afin d’assurer  la cohérence entre les actions LEADER et autres. Les porteurs de projet voulant faire de l’accueil touristique pourraient bénéficier de contrats aidés par le biais de  chantier d’insertion pour  travailler dans des  établissements  existants  afin d’obtenir un niveau minimum pour assurer leur prestation.  Enfin, les hébergements et les aménagements touristiques seront améliorés afin de satisfaire au mieux la demande touristique locale. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 41

 

Tableau : Stratégie du GAL Sud 

Objectifs stratégiques  Objectifs opérationnels Fiche 

dispositif Mesure PDRG 

Actions 

A‐Poursuivre la mise en place d’une culture de projets et favoriser l’émergence 

d’activités économiques diversifiées 

Accroître le niveau de compétence des habitants du territoire 

A 413/ 331413/ 331 Hors PDRG

Création et adaptation des outils pédagogiques 

Soutien  aux  porteurs  de  projet  par  la  formation,  information adaptée à leur projet 

Créer un environnement favorable à l’émergence et à la création d’activités 

économiques A 413/ 321

413/ 321 Hors PDRG

Améliorer l’accessibilité aux services publics 

Favoriser  et  soutenir  des  dispositifs  d’accompagnement  des porteurs d’idées, de projets et les créateurs d’entreprise 

Développer les activités économiques en soutenant la création et le développement 

des micro‐entreprises A 413/ 312 413/ 312  Soutien et accompagnement des créateurs d’entreprise 

B‐ Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager une valorisation 

forestière 

Accompagner le développement d’une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée 

B 411/ 121 411/ 121 

Aide au maintien et/ou à la restauration d’une agriculture familiale raisonnée, plus diversifiée et autosuffisante 

Aide  à  la  petite  mécanisation  des  agriculteurs  tournés  vers  le marché 

Professionnaliser les agriculteurs et les accompagner 

dans la formulation de leurs projets B 411/ 111B 411/ 111B 

Accompagnement des structures qui régularisent et accompagnent les agriculteurs 

Mise  en  place  d’informations  et  accompagnement  technique adaptées au contexte local et au niveau des agriculteurs 

Diminuer la dépendance des ménages  aux produits pétroliers 

B 421  421 Coopérer  avec  les  pays  voisins  pour  connaitre  leurs  actions  en matière  de  diminution  de  la  dépendance  de  leur  territoire  aux produits pétroliers 

Promouvoir l’utilisation de la ressource locale en bois 

B 411/ 123B 411/ 123B Structuration de la profession 

Aide à la petite mécanisation 

Former à la valorisation de la ressource locale en bois 

B 411/ 111C  411/ 111C Mise en place de formations adaptées pour maintenir et pérenniser les  savoirs  de  la  forêt,  pour  valoriser  l‘utilisation  de  la  ressource locale 

Agroforesterie  B 412/ 222 412/ 222  Actions d’agroforesterie sur jachère de l’abattis 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 42

 

C‐ Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

 

Valoriser et promouvoir les savoirs et savoirs faire du territoire 

C 413/ 323 E 413/ 323 Hors PDRG

Soutien aux actions de valorisation et transmission des savoirs faire (ateliers,  transmission,  échanges  culturels  entre  communautés guyanaises…)  

Manifestations valorisant les savoirs et savoir‐faire  

Création de jardins de plantes liées à des pratiques traditionnelles 

Création  de  point  d’accueil  touristique :  points  d’accueil, boutiques… 

Soutenir l’innovation et la transformation des produits agricoles et extractivistes liés à des 

pratiques traditionnelles  Coopérer avec les pays voisin pour mieux préserver 

le patrimoine culturel local 

C 411/ 123A 411/ 123A Accompagner  des  projets  de  commercialisation  et  de transformation  des  produits  agricoles  et  extractivites  liés  à  des pratiques traditionnelles 

C 421  421 Créer, animer et consolider les réseaux interrégionaux existants en vue  de  permettre  des  échanges  afin  de  mieux  préserver  le patrimoine culturel local 

Promouvoir un tourisme local durable, dans le respect de la volonté des communautés 

C 413/ 313 413/ 313 

Amélioration de l’accueil et de l’information (accompagnement des organismes de tourisme)  

Amélioration de l’offre d’hébergement 

Soutien à la création de petits circuits de randonnées pédestres 

Soutien à l’animation de la filière professionnelle  Co‐construction de produits touristiques, adaptée au contexte et à la capacité d’accueil 

D‐ Faire vivre le GAL Sud D 421 421 Coopération inter‐GAL 

D 431  431  Faire vivre le GAL Sud 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  43

 

4. Les partenaires dans chacun des axes d’action 

Tableau : Les partenaires du programmes par domaines d’intervention AXES  FICHES ACTION PARTENAIRES SUR LE TERRITOIRE

A‐Poursuivre la mise en place d’une culture de projets et favoriser l’émergence d’activités économiques diversifiées 

A 413/331‐ Accroissement du niveau de compétences des population du territoire 

ADI ACREDEG ADES ADSE BG Caisses des dépôts et consignation CGG Microcrédit ONF  PAG Région‐ DRADL  Sillage Conseil 

A 413/321‐ Créer un environnement favorable à l’émergence et au développement d’activités économiques 

A 413/312‐ Développer les activités économiques en soutenant la création et le développement des micro‐entreprises 

B‐ Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager une valorisation forestière 

B 411/121‐ Accompagner le développement d‘une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée 

ADAHM CA CCOG CIRAD Communes DAF  GDON ONF PAG 

B 411/111B‐ Professionnaliser les agriculteurs et les accompagner dans la formulation de leur projet 

ADAHM ADSE CA DAF EPLEFPA GDON MFR PAG 

B 421‐ Diminuer la dépendance du territoire aux produits pétroliers  

ADAHM ADEME CA CCOG CIRAD‐ Brésil Communes DAF EIPOK SARL PAG 

B 411/123B‐ Promouvoir l’utilisation de la ressource locale en bois 

Collectivités locales CCIG DAF EIPOK sarl EPLEFPA GADEPAM  MFR ONF PAG 

B 411/111C‐ Former à la valorisation de la ressource locale en bois  

C‐ Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

C 413/323‐ Valoriser et promouvoir les savoirs faire du territoire 

ADSECA CMA 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  44

 

Collectivités locales DRTCA GADEPAM PAG 

C 411/123A‐ Soutenir l’innovation et la transformation des produits liés à des pratiques traditionnelles 

+ Délices de Guyane 

C 421‐ Coopérer avec les pays voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local 

+ Association brésilienne IEPE

C 413/313‐ Promouvoir un tourisme local durable, dans le respect de la volonté des communautés 

ADSECollectivités locales  CTG CGG DRTCA Fédération des acteurs touristiques Fédération des gites ruraux ODIT France ONF PAG 

D‐ Faire converger les stratégies des acteurs et coopérer avec les autres GAL de Guyane 

D 421‐ Coopérer avec le reste du territoire 

ADEGCNASEA CCOG DAF PAG PNRG Et tous les partenaires 

D 431‐ Faire vivre le GAL Sud 

 

5. La coopération 

La coopération du GAL Sud est à deux niveaux : 

- Une coopération  inter‐GAL, avec  le GAL de  l’Ouest et  le GAL ADEG (ou GAL de  l’Est). Les moyens seront mutualisés sur les problématiques communes. De plus, les structures porteuses de ces deux programmes sont membres du comité de programmation du GAL Sud et auront donc un pouvoir de  décision  fort  dans  le  GAL  Sud.  Cela  devrait  assurer  une  véritable  politique  cohérente  sur l’ensemble du territoire concerné. 

- Une coopération avec le Brésil et le Surinam. En effet, nos deux voisins ont menés respectivement des  politiques  agricoles  durables  et  éco‐touristiques  ambitieuses.  Une  coopération  sur  ces thématiques devrait d’une part enrichir  les échanges  culturels et de  savoirs  faire  avec  ces pays frontaliers, et d’autre part amener au  territoire du GAL Sud des  techniques et des méthodes de travail innovantes.  

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  45

 

 

6. Articulation avec les stratégies territorialisées 

a) Articulation du LEADER avec la stratégie du PAG : la Charte 

La stratégie LEADER est étroitement liée à l’élaboration de la Charte.  La mise en œuvre du programme LEADER va permettre au PAG de jouer pleinement son rôle d’effet levier dans le développement d’activités économiques dans le respect de la volonté des communautés. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  46

 

Les partenariats initiés dans ce cadre et les actions visibles sur le territoire vont faciliter la  lisibilité de ce qu’apporte le PAG, et en continuité, ce qu’apportera la Charte : 

La charte, un projet pour le territoire du Parc amazonien de Guyane Le  décret  de  création  du  Parc  amazonien  de  Guyane  définit  les  limites  des  zones  de  cœur  et  libre adhésion. Il fixe la composition du Conseil d'administration et réglemente les pratiques et activités sur la zone de cœur. La charte, quant à elle, définit un projet de territoire pour 10 ans. Elle est renouvelable. Elle concerne à la fois  la  zone  de  cœur  et  la  zone  de  libre  adhésion.  L'élaboration  de  la  charte  est  placée  sous  la responsabilité du Conseil d'administration du Parc et de son président. Elle s'élabore en concertation avec les acteurs du territoire (population, autorités coutumières, collectivités, services déconcentrés de l'État, associations,  acteurs  socio‐économiques  ...)  et  elle  est mise  en œuvre par  l’ensemble des partenaires, dans les communes qui ont librement adhéré à la charte.  Un double objectif de protection du patrimoine et de développement durable En ce qui concerne les espaces protégés de la zone de cœur, la charte fixe les modalités d'application de la réglementation liée au décret de création. Dans la zone d'adhésion, la charte concourt à la mise en valeur et au développement du territoire d'une part, tout en rendant plus efficace la protection du patrimoine et la protection du caractère exceptionnel des espaces protégés, d'autre part. La charte sera élaborée à partir d'une analyse des enjeux patrimoniaux qui caractérisent  les différentes zones du parc. Des programmes d'actions pluriannuels traduiront en termes d'actions les orientations de cette charte. Intégrés dans le cadre de la planification régionale, ils seront mis au point par le parc dans le cadre d'une réflexion avec l'ensemble des partenaires. La charte doit être révisée en moyenne tous les 10 ans et actualisée pour être rendue compatible avec les orientations du SAR de la Guyane. La charte pourra aborder tous les thèmes portant sur l'aménagement du territoire pour mieux les intégrer dans un développement durable : 

L'énergie et ressources renouvelables ;  Le développement des infrastructures de base : eau, routes, etc. ;  La collecte et le traitement des déchets ;  L'aménagement rural et urbain ... 

Cette charte accompagnera également les activités de subsistance des communautés d'habitants:  La chasse ;  La pêche ;  L'abattis ... 

ainsi que les activités économiques qui doivent être le moteur d'un développement de cette région :  Le tourisme ;  L'artisanat ;  L'agriculture ... 

 En présentant des plans  cohérents et en assurant un  suivi  régulier des actions, elle permettra de  faire jouer toutes les solidarités entre les communes, les collectivités régionale et départementale et l'État. En outre,  la  charte  assurera  un  partenariat  avec  les  organismes  de  recherche  et  promouvra  une  activité scientifique de niveau international. Dès  lors que  les  communes  concernées ont  effectivement  adhéré  à  la  charte,  le  projet  de  territoire devient  un  document  contractuel  pour  les  collectivités  territoriales  qui  devront  ainsi  s'assurer  de  la cohérence de leurs actions. Elles s'engagent en fonction des orientations prévues par le plan, à ce que les activités  ne  portent  pas  atteinte  aux  espaces  du  cœur  du  parc  amazonien  et  permettent  le développement durable de l'aire d'adhésion dans le respect des modes de vie des habitants. 

b) Articulation avec les autres stratégies territoriales 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 47

 

 

 

Articulation avec le 

périmètre du GAL du Sud 

Les stratégies territoriales Stratégie du GAL  

= concentration des moyens et mise en cohérence avec les stratégies territoriales 

    Peu d’acteurs présents  OFFRE D’UN VERITABLE SERVICE DE PROXIMITE  

Zones de Libre adhésion du Parc  

Toutes les communes 

Développement durable :- Bien être des populations - Valorisation des savoir faire traditionnels (exposition, culture, commercialisation) - Développement éco‐touristique - Développement agro‐forestier raisonné 

Développement durable :- Bien être des populations - Valorisation des savoir faire traditionnels (exposition, culture, 

commercialisation) - Développement éco‐touristique - Développement agro‐forestier raisonné 

Communauté de communes de l’ouest guyanais 

3 communes : Maripasoula, Papaichton, Saül 

Compétences :- Aménagement - Développement économique - Environnement (déchets) - Voirie - Formation et enseignement - Sport et culture - Autres compétences 

- Développement économique - Formation et enseignement - culture 

Communauté de communes de l’est guyanais 

1 commune : Camopi 

Compétences :- L’aménagement de l’espace - Le développement économique, - Le logement, - L’environnement, 

- Les compétences autres.  - Développement économique 

PAPA  Toutes les communes 

Plan d’accompagnement pour la création du Parc  (64.7 M€ dont 10.8M€ UE) Il soutient les actions de rattrapage du retard des infrastructures de base dans les domaines de :  - l’eau potable - l’électrification - traitement des déchets  - la voirie  - désenclavement terrestre et aérien de ces communes   

Contrat de projet Etat Région 

Toutes les communes 

Contrat de projets Etat‐Région (125 M€) Les projets proposés au partenariat ont pour ambition : 1‐ DE POURSUIVRE L’EFFORT DE CONSTRUCTIONS :  - d’infrastructures de transports non terrestres pour contribuer au désenclavement de   

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 48

 

la Guyane, comme l’aménagement des bords de fleuves, la mise aux normes des aérodromes départementaux,  

- d’infrastructures scolaires universitaires (le PUG), 2‐ D’ASSURER LA COHESION TERRITORIALE DE LA GUYANE: - par la participation au programme de formation et de développement des savoirs de 

base (lutte contre l’illettrisme), la création de maisons de l’emploi, 3‐ MAIS EGALEMENT DE PREPARER LA GUYANE A L’AVENIR: - par le développement de la recherche à travers le soutien au Pôle de recherche et 

d’enseignement supérieur,  - la mise en valeur du patrimoine de Guyane, - le soutien au développement des filières agricoles, de la filière bois et de la filière 

pêche, - la mise en place d’un plan local de biodiversité, la consolidation du dispositif des 

aires protégées, le soutien à la création du PAG. 

Programme Opérationnel FEDER 

Toutes les communes  

Programme opérationnel du fonds européen pour le développement régional (645 ME dont 305 ME d’UE)   Il soutient les actions suivantes : - développer les nouveaux moteurs de croissance à très forte valeur ajoutée par la 

recherche développement, l’innovation et le transfert de technologie, sur des thématiques clefs telles que la biodiversité, l’écologie de la santé et la dynamique des territoires ; 

- renforcer le tissu économique local et viser un développement par le marché intérieur ; 

-  susciter l’initiative privée ; - poursuivre le désenclavement du territoire en milieu urbain. 

- Renforcer le tissu économique local et viser un développement par le marché intérieur 

- Susciter l’initiative privée 

PDRG FEADER  Toutes les communes 

Programme de développement rural du fonds européen agricole pour le développement rural (105 ME dont 75 ME d’UE)   Il soutient les actions suivantes : ‐ améliorer la compétitivité de l’agriculture et du secteur forêt‐bois ; ‐ diversifier l’activité en milieu rural (agritourisme, artisanat) ; ‐ créer et maintenir des emplois (secteurs agricoles et forestiers); ‐ poursuivre le désenclavement du territoire en milieu rural. 

- Diversifier l’activité en milieu rural - Poursuivre le désenclavement du territoire en milieu rural 

Programme Opérationnel FSE 

Toutes les communes 

Programme opérationnel du fonds social européen (140 ME dont 100 ME d’UE) Il finance les actions suivantes : ‐ élever le niveau de compétences des travailleurs ; ‐ mettre en place des formations adaptées aux besoins de main‐d’œuvre ; ‐ permettre l’accès à l’emploi et à la formation (jeunes, publics en difficulté) ; ‐ lutter pour l’égalité des chances et contre les discriminations. 

‐ élever le niveau de compétences des travailleurs ; ‐ mettre en place des formations adaptées aux besoins de main‐d’œuvre ; ‐ permettre l’accès à l’emploi et à la formation (jeunes, publics en difficulté) ; 

Programme Opérationnel Amazonie 

Toutes les communes 

Programme opérationnel Amazonie (17 ME dont 13 ME d’UE)  Les principales orientations cofinancées sont : ‐ structurer les territoires transfrontaliers et leur gestion pour assurer leur développement 

‐ coopérer et échanger avec les pays frontaliers pour préserver le patrimoine culturel ‐ échange des bonne pratiques et expérimentations en matière de production d’énergie alternative 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 49

 

durable;‐ développer les activités transfrontalières et l’attractivité de l’espace de coopération ; ‐ stimuler le rapprochement des populations et des services transfrontaliers. 

Programme Opérationnel Caraïbes  

Toutes les communes 

La stratégie de coopération du programme «INTERREG IV Caraïbes» 2007‐2013 a pour objectif de soutenir le développement harmonieux, concerté et durable de l'espace Caraïbes, fondé sur la croissance économique, la création d'emplois et le respect de l'environnement. Il vise à approfondir la coopération régionale et à renforcer la cohésion territoriale reposant sur la compétitivité, l'attractivité, l'intégration et la valorisation des atouts et ressources de l'espace 

Schéma d’aménagement Régional 

Toutes les communes 

Le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) est un outil de planification de l’aménagement du territoire. Il est initié et adopté par le Conseil Régional et approuvé en Conseil d’Etat. Il reste applicable sur une période de 10 ans, à l’issue de laquelle une étude, notamment environnementale, permet de décider de son maintien en vigueur ou de sa mise en révision.   • Un SAR fixe les orientations fondamentales en matière de :  ► développement ► protection du territoire régional ► mise en valeur  • Un SAR détermine :  ► la destination générale des différentes parties du territoire ; ► l’implantation des grands équipements d’infrastructure et de communication routière ;► la localisation préférentielle des extensions urbaines, des activités industrielles, portuaires, artisanales, agricoles, forestières et touristiques. Les orientations inscrites dans le SAR lui donnent sa valeur prescriptive. Elles doivent être respectées dans les documents d’urbanisme communaux et intercommunaux. Ces orientations portent sur le développement, la protection et la mise en valeur du territoire régional.   Le SAR ne s’impose pas aux décisions individuelles d’occuper ou d’utiliser le sol, à l’exception de ses dispositions précisant les modalités d’application de la loi littoral que l’on retrouve dans le SMVM. 

Documents d’urbanisme  

Toutes les communes  

Cartes Communales et P.L.U.

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  50

 

7. La valeur ajoutée du GAL Sud pour le territoire 

Le programme LEADER du GAL Sud permet de définir une vision commune du territoire avec  l’ensemble des acteurs œuvrant sur ce territoire. Il fédère l’ensemble des partenaires du développement local et propose des activités dans le respect de la volonté des communauté et de l’environnement. Il mobilise des financements pour une plus grande efficacité sur un territoire difficile d’accès. Il œuvre  pour  le  désenclavement  du  territoire  vis‐à‐vis  de  la  vie  administrative,  de  l’importation  des produits du littoral et de la vie culturelle. Enfin,  il  ouvre  le  territoire  aux  réseaux  existants  et  aux  différentes  expérimentations  en  cours  sur  le territoire et dans les pays voisins.  Ainsi,  le GAL Sud    joue un  rôle  initiateur, qui pose  les conditions de base nécessaires pour  la mise en œuvre de projets portés par les habitants, acteurs du développement local. 

II. Plan de développement 

A. Des dispositifs qui répondent aux problématiques du territoire 

La stratégie territoriale du GAL se déclinent en 12 fiches dispositifs organisées autour de 3 axes : A.  Poursuivre la mise en place d’une culture de projets et favoriser l’émergence d’activités économiques 

diversifiées B. Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager la valorisation forestière C. Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

 Elle mobilise 10 dispositifs des axes 1, 2 et 3 du Programme de Développement rural de Guyane (PDRG) et 2 mesures du Règlement de Développement rural (RDR).  La mesure Coopération de l’axe 4 du PDRG sera activée. La mesure Animation ‐ Gestion de l’axe 4 du PDRG permettra de financer la vie du GAL.  

Code dispositif GAL 

Libellé Mesure Axe 4 

Dispositif PDRG 

mobilisé  

A Poursuivre la mise en place d’une culture de projets et favoriser l’émergence d’activités économiques diversifiées 

413  331 Hors PDRG 

1  Accroître le niveau de compétences des habitants  du territoire 

413  321 Hors PDRG 

2  Créer un environnement favorable à l'émergence et au développement d'activités économiques 

413  312  3  Développer les activités économiques en soutenant les micro‐entreprises 

B Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager la valorisation forestière  

411  121  4  Accompagner le développement d'une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée 

411  111B  5  Professionnaliser les agriculteurs et les accompagner dans la formulation de leur projet 

421    6  Diminuer la dépendance aux produits pétroliers 

411  123B  7  Soutenir l'utilisation de la ressource locale en bois en modernisant les outils 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  51

 

411  111C  8  Former à l'utilisation de la ressource locale en bois 

412  222  9  Agroforesterie 

C  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

413  323  10  Valoriser et promouvoir les savoir‐faire du territoire 

411  123A  11  Soutenir l'innovation et la transformation de produits liés à des pratiques traditionnelles 

421    12  Coopérer avec les pays voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local 

413  313  13  Promouvoir un tourisme local durable 

D  Faire vivre le GAL Sud 

421    14  Coopérer avec le reste du territoire 

431    15  Faire vivre le GAL Sud 

 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  52

 

 

 

Fiche mesure A  

Poursuivre la mise en place d’une culture de projet et favoriser l’émergence d’activités économiques diversifiées 

    Référence RDR (voir détail dans les fiches dispositifs ci après) Mesures 331  (formation et  information), 321  (services de base), 312  (aide à  la création et au développement des micro‐entreprises).  Les orientations préconisées sont déclinées ci après : 

- Accroître le niveau de compétences des populations du territoire - Créer un environnement favorable à l’émergence et au développement d’activités économiques - Développer l’activité économique en soutenant la création et le développement de micro‐entreprises 

  Effets attendus sur le territoire : 

- Baisser le taux de chômage  - Baisser  le  nombre  d’attributaires  des  minima  sociaux  et  réinsérer  les  habitants  dans  un  contexte 

économique et social actif - Fixer et valoriser la population la plus qualifiée - Augmenter la fiscalité locale 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  53

 

 

A 413/ 331 ‐ Accroître le niveau de compétences des populations du territoire 

Mesure / dispositif 

hors PDRG 

331 

Formation et information des acteurs économiques relevant de l’axe 3 

Mesure axe 4  413 

Contexte 

Carence  d’informations  et  absence  d’outils  adaptés  concernant  les  dispositifs  relatifs  au monde  de l’entreprise (chaîne de projet) 

Carence  d’offre  de  formation  dont  formations  diplômantes  et  qualifiantes  adaptées  aux  besoins  du territoire 

Carence de personnes ressources 

Mise en œuvre du programme FLUID ayant permis la création d’outils pédagogiques 

Objectifs stratégiques  Développer une culture de projet et diversifier les activités économiques 

Objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétences des populations du territoire par : 

• L’adaptation et la création des outils de formation et d’information aux publics cibles 

• Le soutien aux porteurs de projets par la formation adaptée à leur projet 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Favoriser  et  soutenir  des  dispositifs  d’accompagnement  des  porteurs  d’idées,  de  projets  et  les créateurs d’entreprises 

Soutenir les nouvelles activités économiques 

Susciter l’émergence de porteurs de projet et les accompagner 

Accompagner un tourisme local durable dans le respect de la volonté des communautés 

Valoriser la culture traditionnelle et la faire connaître 

Champ d’action  Formation et acquisition de compétences 

Effets attendus sur le territoire 

Elévation du niveau de formation et de compétence des porteurs de projet du territoire 

Autonomie des porteurs de projet du territoire pour la définition et la construction de leur projet 

Formalisation de projets avec un appui limité des structures d’aide 

Actions éligibles 

Les actions éligibles ont trait à la formation et l’information des acteurs économiques du territoire dans le domaine des thématiques d’intervention de l’axe 3 retenues par le GAL. Il pourra s’agir de : 

- Ingénierie de formation 

- Actions de formation 

- Actions d’information 

 

Dans les domaines suivants : 

- Tourisme 

- Savoirs et savoir‐faire traditionnels 

- Internet 

- Montage de projets 

- Création d’entreprise 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  54

 

Bénéficiaires 

Les organismes  coordonnateurs qui mettent en œuvre un programme de  formation  en  achetant des stages auprès d’organismes de formation : 

- Les opérateurs territoriaux tels que les collectivités territoriales et leurs groupements (dont les territoires organisés pays, parcs...), 

- Les fonds d’assurance formation et les organismes paritaires collecteurs agréés au sens de l’article L.951‐3 du code du travail, 

- Les organismes consulaires. 

 

Les organismes de  formation professionnelle continue, publics ou privés, déclarés auprès du ministère chargé de la formation professionnelle qui assurent eux‐mêmes des sessions de formation ou tout autre organisme  (établissements publics, associations,..)  intervenant dans  le champ de  l’information et de  la formation 

Dépenses éligibles 

Les dépenses éligibles correspondent à l’achat de session de formation ou à des dépenses directement supportées par les organismes de formation bénéficiaires de subvention. Il pourra s’agir de : 

- Achat de session de formation 

- Prestations ou salaires et déplacement pour : 

- Ingénierie de formation, analyse des besoins 

- Ingénierie et outils pédagogiques, préparation, élaboration de documents, … 

- Coûts  pédagogiques (intervenants,  animation,  déplacements,  frais  de  reproduction  des documents,  outils  pédagogiques  remis  aux  stagiaires,  location  de  salle  et  de  matériel  hors hébergement et repas) 

- Le cas échéant, la prise en charge, sur la base des réglementations nationales et communautaires en  vigueur,  des  coûts  liés  aux  prestations  de  service  rendues  nécessaires  par  l’absence  de l’agriculteur ou du travailleur agricole supportés par les stagiaires ou leur employeurs du fait de la participation aux stages de formation ou des coûts de personnel des participants aux projets de formation. 

 

Critères d’éligibilité 

- Le public destinataire des  actions éligibles dans  le  cadre de  cette  fiche dispositif est  celui des acteurs  économiques,  porteurs  de  projets  ou  actifs,  relevant  des  mesures  de  l’axe  3 exclusivement. 

- Présentation d'un programme détaillé : contenu, partenariat, coût, résultats, … 

Sont  exclus  les  cours  ou  les  formations  relevant  des  programmes  ou  des  systèmes  normaux d'enseignement de niveau secondaire ou supérieur 

Critères de sélection 

- Localisation  géographique  des  sessions  de  formation :  seront  privilégiés  celles  réalisées  sur  le territoire à proximité du public destinataire 

- Caractère  adapté  de  la  formation  et  des  outils  aux  problématiques  des  publics  cibles  dont  la démonstration devra être développée dans le dossier de demande d’aide 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre de jours de formation réalisées : 

Nombre de participants aux actions de formation : 

Nombre de formation dispensées : 

Nombres d’outils créés :  

Indicateurs de résultat  Nombre d’émergence de projets : 

Articulation prévue  Articulation avec le FSE : 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  55

 

avec autres fonds européens 

Mise en place de formations de bases adaptées type alphabétisation, savoirs de base 

PREFOB 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  182 032 € 

Montant FEADER  154 133 € 

Contre partie nationale publique :  27 900 € 

Autofinancement :   0 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 52.c et 58 du Règlement CE 1698/2005  

- Régime XT 61/07 

- Règlement (CE) 68/2001 

- Règlement  CE1998/2006  concernant  l’application  des  articles  87  et  88  du  traité  aux  aides  de minimis (sauf régime notifié plus favorable). 

- Décret  relatif  à  l’éligibilité  des  dépenses  pour  les  programmes  de  développement  rural  2007‐2013 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  56

 

 

A  413/  321  ‐ Créer un  environnement  favorable  à  l’émergence  et  au développement d’activités économiques 

Mesure / dispositif hors PDRG 

321 

Services de base pour l’économie et la population rurale 

Mesure axe 4  413 

Contexte 

Discontinuité des services publics lié à l’éloignement géographique 

Carence de l’accompagnement à l’émergence de projet 

Carence  en  terme  de  couverture  numérique  limitant  les  moyens  de  communication,  l’accès  à l’information et aux services 

Part importante des activités économiques informelles 

Objectifs stratégiques  Développer une culture de projet et diversifier les activités économiques 

Objectifs opérationnels 

Créer  un  environnement  favorable  à  l’émergence  de  projets,  aux  créations  d’entreprise  et  au développement d’activités économiques en : 

- Développant l’accès aux services administratifs 

- Accompagnant la phase de création d’entreprises 

- Favorisant la régularisation des activités économiques informelles 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétences des populations du territoire 

Soutenir les nouvelles activités économiques 

Susciter l’émergence de porteurs de projets et les accompagner 

Champ d’action  Accompagnement de projets 

Effets attendus sur le territoire 

Développement de l’accès aux services administratifs 

Augmentation des créations d’entreprise ou d’association 

Pérennisation des activités des entreprises 

Régularisation des activités économiques informelles 

Ligne de partage PDRG/ LEADER 

Cette mesure existe dans  le PDRG mais est axée sur  les  investissements pour  les équipements publics lourds (AEP, Assainissement, électrification rurale, voirie et réseaux divers). La traduction de  la mesure 321 dans LEADER est liée au RDR. On peut donc considérer cette mesure 321 LEADER du GAL Sud hors PDRG.  

Actions éligibles 

Les actions éligibles viseront , d’une part à : 

- améliorer  l’accessibilité  aux  services  publics  au  travers  notamment  de  création  de  bornes Internet, points multiservices, mutiples ruraux. 

 

Et d’autre part à ; 

- favoriser et  soutenir des dispositifs d’accompagnement des porteurs d’idées, de projets et  les créateurs d’entreprises au travers notamment d’incubateurs, couveuses, pépinières d’entreprise, dispositifs locaux d’accompagnement (DLA) 

Bénéficiaires Communes et leurs groupements (communauté de communes) 

Associations,  SCIC,  SCOP  dès  lors  qu’elles  s’intègrent  dans  un  projet  global  de  territoire  ou  relevant d’une action d’intérêt général 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  57

 

Dépenses éligibles 

Matérielles 

- Acquisition, construction et aménagement de locaux 

- Mobilier 

- Matériel informatique 

 

Immatérielles 

- Prestations pour études préalables, études de faisabilité, conseils 

- Salaires 

- Frais de déplacements 

Critères d’éligibilité 

Dans  la  limite d’un projet par commune. Le projet pourra faire  l’objet de demandes d’aide successives pour sa mise en œuvre. 

Critères de sélection 

Seront privilégiés les projets : 

- multidimensionnel : projets regroupant un maximum de services sur un même site. 

Et / ou : 

- favorisant  le  travail  des  entreprises  et  l’utilisation  des  ressources  du  territoire  pour  la construction et le mobilier. 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’actions aidées : 

Volume total des investissements : 

Indicateurs de résultat 

Population rurale bénéficiant d’une amélioration du service : 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

Articulation  prévue  avec  le  FEDER,  axe  7.1 :  soutenir  la  création  et  le  développement  des  TPE (commerce,  artisanat  et  services  de  proximité),  notamment  pour  « susciter  des  installations  dans  les zones  d’accueil  pour  l’artisanat  et  le  commerce,  en  s’appuyant  sur  le  développement  des  structures communales ». 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  182 032 € 

Montant FEADER  154 133 € 

Contre partie nationale publique :  27 900 € 

Autofinancement :   0 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 52.b.i et 56 du Règlement CE 1698/2005  

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le Feader pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

- Décret 2007‐1282 du 28/08/2007 relatif aux aides à  l’investissement  immobilier et à  la  location d’immeubles accordées aux entreprises par les collectivités territoriales et leur groupement 

 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  58

 

 

A 413 / 312 ‐ Développer les activités économiques en soutenant la création et le développement des micro‐entreprises 

Mesure / dispositif PDRG 

312 

Aide à la création et au développement des micro‐entreprises en vue de promouvoir l’entreprenariat et de renforcer le tissu économique 

Mesure axe 4  413 

Contexte Part importante des activités informelles 

Faiblesse de l’offre de services commerciaux 

Objectifs stratégiques  Développer une culture de projet et diversifier les activités économiques 

Objectifs opérationnels 

Développer  les  activités  économiques  en  soutenant  la  création  et  le  développement  des micro‐entreprises notamment au travers du : 

- renforcement des dispositifs d’accompagnement des créateurs d’entreprise 

- soutien à l’investissement matériel 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétences des populations du territoire 

Soutenir les nouvelles activités économiques 

Susciter l’émergence des porteurs de projets et les accompagner  

Champ d’action  Soutien aux activités économiques 

Effets attendus sur le territoire 

Développement des activités économiques sur le territoire 

Actions éligibles 

Les actions éligibles visent : 

L’accompagnement des porteurs de projets 

- Accompagnement au montage de projets y compris l’ingénierie financière et la recherche d’un préfinancement adhoc 

- Accompagnement à la gestion financière 

 

Le soutien aux nouvelles activités économiques 

- Soutien  à  l’investissement  matériel  pour  le  développement  d’activités  économiques diversifiées 

Bénéficiaires 

Le  soutien ne vise que  les micro‐entreprises au  sens de  la  recommandation 2003/261/CE, c'est‐à‐dire celles qui occupent moins de 10 personnes et dont le chiffre annuel ou le total du bilan annuel n’excède pas 2 millions d’euros.  

Les bénéficiaires de cette mesure sont des porteurs de projets privés. 

 

Sont exclus de l’éligibilité de cette mesure :  

- les  entreprises  du  secteur  agricole,  agro‐alimentaire  et  forestier  qui  bénéficient  des mesures spécifiques de l’axe 1, 

- les projets correspondants à des activités touristiques et relevant de la mesure C 413 / 313, 

- les bénéficiaires de la mesure 311 relative à la diversification vers des activités non agricoles 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  59

 

Dépenses éligibles 

Matérielles 

Equipements contribuant à : 

- réduire les coûts de structure, 

- favoriser le maintien de l’activité ou le recrutement de salariés, 

- à offrir de nouveaux produits, 

- améliorer les accès ou les conditions d’approvisionnement, 

- améliorer la réactivité de l’entreprise 

- regrouper des services, 

- aménager les abords immédiats, la signalétique, 

- moderniser et sécuriser des locaux 

 

Immatérielles 

- prestations pour études préalables, de faisabilité, conseils individualisés 

- salaires et frais de déplacement du personnel du maître d’ouvrage ponctuellement mobilisé sur l’action 

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection 

Viabilité du projet : le porteur de projet présentera un plan d’action et un budget prévisionnel sur 3 ans 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

85% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’entreprises aidées : dont : 

- création : 

- développement : 

- maintien : 

Indicateurs de résultat 

Nombre brut d’emplois crées : 

Bilan du nombre d’entreprises après 2 ans et 4 ans d’existence : 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

FEDER, axes 2.3 et 7.1 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  181 332 € 

Montant FEADER  130 997 € 

Contre partie nationale publique :  23 136 € 

Autofinancement :   27 199 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 52.a.ii et 54 du Règlement CE 1698/2005 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le Feader pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

- Règlement CE  1998/200  concernant  l’application des  articles  87  et  88 du  traités  aux  aides de minimis (sauf régime notifié plus favorable) 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  60

 

 

Fiche mesure B  

Accompagner une agriculture de subsistance en transition et encourager une valorisation forestière 

    Référence RDR (voir détail dans fiche dispositifs) Mesures 111B, 111C, 121, 123B, 222, 421     Objectifs stratégiques et opérationnels et contribution à ces objectifs 

Aider au maintien et/ou à la restauration d’une agriculture diversifiée, autosuffisante et raisonnée  Au vu du diagnostic,  il est nécessaire de faire émerger des circuits courts avec vente de produits au plus près des lieux de production avec pour objectifs de : 

Maintenir l’agriculture familiale et les pratiques traditionnelles ;  Répondre aux besoins de subsistance en diversifiant la production;   Assurer un surplus pouvant être vendu sur le marché local (revenu en argent);   Maintenir et restaurer la fertilité des sols;   Réduire au minimum les facteurs de production coûteux provenant de l'extérieur. 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  61

 

 

B 411 / 121 ‐ Accompagner le développement d’une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée 

Mesure / dispositif PDRG 

121 

Investissements  de  modernisation  dans  les  exploitations  agricoles  dans  le  respect  des  normes communautaires 

Mesure axe 4  411 

Contexte local et enjeux 

Agriculture différenciée par bassin de  vie : une agriculture  familiale en grande partie, une agriculture dégageant des surplus et enfin, une agriculture qui se professionnalise à soutenir 

Augmentation des besoins alimentaires de la population du territoire 

Manque  d’organisation,  de  mutualisation  des  outils  et  savoir  faire,  de  structuration  économique collective des agriculteurs 

Objectifs stratégiques  Favoriser la mise en place d’une agriculture diversifiée, autosuffisante et raisonnée 

Objectifs opérationnels 

Maintenir l’agriculture familiale par l’aide à la petite mécanisation 

Accompagner le développement et la diversification d’une agriculture de subsistance raisonnée et diversifiée notamment par : 

- l’introduction sur le territoire, de nouvelles productions 

- le soutien à la petite mécanisation 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Professionnaliser  les agriculteurs et  les accompagner dans  la formulation et  la mise en œuvre de leur projet 

Champ d’action Les  filières  ciblées  sont  la  production  fruitière, maraîchère,  avicole  et  ovine,  l’agriculture  vivrière  et l’élevage familial sur l’ensemble du territoire du GAL 

Effets attendus sur le territoire 

Approvisionnement des consommateurs en produits locaux et amélioration qualitative de l’alimentation 

Diminution de la dépendance aux produits d’importation 

Ligne de partage PDRG/ LEADER 

Financement des projets inférieurs à 30 000 € dans les domaines de : - L’agriculture vivrière - L’élevage familial - La production fruitière, maraîchère, avicole et ovine des agriculteurs qui se professionnalisent. 

Actions éligibles 

Investissements visant la modernisation des exploitations agricoles notamment dans les domaines de : 

- La production agricole 

- La transformation 

Et contribuant à améliorer le niveau global de l’exploitation. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  62

 

Bénéficiaires 

Les bénéficiaires sont : 

- Les personnes physiques mettant en valeur une exploitation agricole, 

- Les personnes morales qui mettent en valeur une exploitation agricole : SCEA, GAEC, EARL, SARL, SA, SCI, GFA, SAS, Association, Etablissement d’enseignement, de recherche, d’expérimentation, 

- Les personnes morales qui ne mettent pas en valeur une exploitation agricole et qui réalisent des investissements collectifs répondant aux enjeux de la mesure 411 / 121 du programme du GAL, dès lors  qu’il  est  démontré  que  les  investissements  réalisés  et  payés  par  ces  structures  concernent exclusivement  les  agriculteurs membres  de  la  structure :  coopératives  d’utilisation  du matériel agricole  (CUMA),  groupements  de  producteurs,  collectivités  et  leurs  groupements,  sociétés coopératives agricoles sous réserve qu’elles détiennent un agrément coopératif. 

Dépenses éligibles 

Les dépenses éligibles sont : 

- la  construction,  l’acquisition,  y  compris  par  voie  de  crédit‐bail,  et  la  rénovation  de  biens immeubles agricoles 

- l’achat ou la location/vente de matériels et d’équipements neuf, y compris les logiciels (par ex. logiciels  de  comptabilité  agricole,  gestion  technique),  jusqu’à  concurrence  de  la  valeur marchande du bien 

- la  construction,  l’agrandissement,  la  modernisation  des  installations  y  compris  bâtiments d’élevage,  de  stockage,  serres,  installations  d’irrigation,  équipements  liés  à  la  gestion  des effluents d’élevage. 

- l’aménagement  de  parcelles  :  défrichement,  mise  en  valeur,  création  de  pâturage, structuration foncière (frais de bornage), voirie interne des exploitations, 

- les équipements de transformation et de conditionnement et stockage qui lui sont liés, 

- les véhicules de transport dans le cadre d’un achat collectif 

- le matériel  agricole  et  de  terrassement  acquis  dans  le  cadre  d’une  CUMA,  concourant  à  la modernisation  et  au  développement  des  exploitations  adhérentes  de  la  CUMA.  Ces investissements collectifs bénéficient d’un taux de soutien public total majoré  (dans  la  limite du plafond communautaire. 

- l’achat d’arbres fruitiers pérennes dans une pépinières homologuée 

 

Les  investissement  en  vue  d’une  mise  aux  normes  communautaires  sont  éligibles  sous  certaines conditions : 

- investissements réalisés en vue d’une mise aux normes communautaires en vigueur, dès  lors que ces derniers figurent dans le plan de développement. Le délai à l’issue duquel les normes doivent être respectées ne dépasse 36 mois à compter de la date d’installation. 

- investissements  de  mise  aux  normes  de  l’exploitation  pour  les  normes  communautaires récemment  introduites. Dans ce cas, un délai de 36 mois à compter de  la date à  laquelle  la norme devient obligatoire pour l’exploitation est accordé pour respecter cette norme. 

 

L’auto‐réalisation  constitue  sous  certaines  conditions  une  dépense  éligible  pour  tous  travaux  qui  ne présentent  pas  un  risque  pour  l’agriculteur,  son  exploitation  et  l’environnement.  La  part  de l’autofinancement peut être comptabiliser jusqu’à 50% du prix total des matériaux. 

 

Sont exclus : 

- les objets précédemment financés sur l’exploitation, - les achats d’animaux reproducteurs et de plantes annuelles, 

- les  travaux  de  drainage  ou  d’irrigation  n’entraînant  pas  une  réduction  de  la  consommation  d’eau  d’au moins 25%. 

Pour les jeunes agriculteurs, les aides aux investissements liés à l’exploitation et prévus dans le plan de développement  bénéficient  d’un  taux  de  soutien  public  total  majoré  (dans  la  limite  du  plafond communautaire). 

Critères d’éligibilité 

Projet  inférieur à 30 000 € dans  la  limite d’un projet aidé par bénéficiaire, hors association, et dont  la viabilité économique est reconnue par le Service Développement durable du PAG. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  63

 

Critères de sélection 

Seront privilégiés les projets visant le maintien, la restauration ou le développement de : 

- l’agriculture familiale, 

- l’agriculture diversifiée, raisonnée et autonome, 

notamment : 

- les projets d’agrofournitures pour les producteurs locaux tels que : 

- pépinières 

- poussinières 

- élevages naisseurs 

- plates‐formes de compostage collectives, 

- les projets visant le développement de : 

- la production locale pour l’alimentation animale 

- petits poulaillers, 

- les projets de création ou de modernisation de petites unités de transformation tels que ateliers de transformation du manioc et ensachage du couac, ateliers d’abattage. 

 

Seront par ailleurs privilégiés : 

- les projets portés par de jeunes agriculteurs, 

- les projets de première modernisation de l’exploitation, 

- les projets collectifs, 

- les projets utilisant des matériaux locaux, 

- les projets associant culture et élevage 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Il s’engage notamment à : 

- maintenir les investissements financés 

- tenir une comptabilité et la transmettre au GAL s’il la lui demande 

pendant une période d’au moins 5 ans à compter de la décision d’attribution de l’aide. 

Taux maximal d’aide publique 

75 % 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’exploitations agricoles ayant reçu une aide à l’investissement : 

Volume total des investissements : 

Indicateurs de résultat   

Articulation prévue avec autres fonds européens 

 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  317 437 € 

Montant FEADER  202 353 € 

Contre partie nationale publique :  35 725 € 

Autofinancement :   79 359 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 20 b i et 26 du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Article 17 du règlement (CE) n° 1974/2007 

- Règlement  CE1998/2006  concernant  l’application  des  articles  87  et  88  du  traité  aux  aides  de minimis (sauf régime notifié plus favorable). 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le Feader pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  64

 

 

B 411 / 111B ‐ Professionnaliser les agriculteurs et les accompagner dans la formulation de leur projet 

Mesure / dispositif PDRG 

111 B 

Information et diffusion de connaissances scientifiques et de pratiques novatrices, conseil et assistance aux agriculteurs 

Mesure axe 4  411 

Contexte local et enjeux 

Une agriculture multiple, différenciée par bassin vie et en évolution 

Un manque d’information et de conseil aux agriculteurs 

Une absence de réseaux permettant d’améliorer et diffuser les connaissances techniques 

Des outils pédagogiques à adapter aux besoins 

Objectifs stratégiques  Aider au maintien et/ou à la restauration d’une agriculture diversifiée, autosuffisante et raisonnée 

Accompagner  une  agriculture  de  subsistance  en  évolution  vers  le  marché  par  la professionnalisation des actifs agricoles (régularisation de l’activité des producteurs agricoles) 

Objectifs opérationnels 

Professionnaliser les agriculteurs tournés vers le marché et les accompagner dans la formulation et la mise en œuvre de leur projet 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Diversifier la production notamment par l’introduction sur le territoire, de nouvelles productions 

Développer la petite mécanisation 

Champ d’action  Accompagnement technique, information et diffusion de connaissances 

Effets attendus sur le territoire 

Accroissement du niveau de compétence des agriculteurs qui se professionnalisent 

L’enveloppe globale allouée au dispositif devra bénéficier à : - 70% au territoire des communes de Maripasoula et Papaïchton et  

- 30% au territoire des communes de Camopi et Saül 

Actions éligibles 

Les actions éligibles concerneront : 

- l’information, la sensibilisation et la diffusion de références dans les domaines des techniques et pratiques agricoles, de la biologie, de l’agronomie et de l’économie adaptées au niveau des publics cibles, 

- la mise en place de parcelles de démonstration, 

- la mise  en  place  de  parcelles  expérimentales  dédiées  à  la  production  de  référence  ayant obligatoirement vocation à être diffusées, 

- la conception et développement d’outils pédagogiques, 

- la constitution d’un réseau de références, 

- le conseil auprès des agriculteurs. 

 

Les bénéficiaires des actions sont des actifs du secteur de l’agriculture : - Personnes physiques mettant en valeur une exploitation agricole, - Les salariés d’exploitation agricole, - Les  membres  ou  salariés  des  personnes  morales:  SCEA,  GAEC,  EARL,  SARL,  SA  SCI,  GFA  SAS, 

associations,  établissements  d’enseignement,  d’expérimentation  ,  de  recherche,  sociétés coopératives agricoles 

- Les formateurs, animateurs, agents de développement 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  65

 

Bénéficiaires Etablissements  publics  locaux  d’enseignement  de  formation  et  de  professionnalisation  agricole (EPLEFPA),  chambre  d’agriculture,  associations,  ONG,  groupements  de  producteurs,  centres  de recherche, centres techniques 

Dépenses éligibles 

Dépenses matérielles 

- Matériel informatique 

- Impression et diffusion de supports pédagogiques 

 

Dépenses immatérielles 

- Salaires et frais de déplacement du personnel du maître d’ouvrage, 

- Frais d’organisation des session d’information ou de visites, 

- Réalisation d’études préalables, 

- Prestation intervenant, 

- Frais  de  formation  du  personnel  du  maître  d’ouvrage  dès  lors  qu’ils  sont  directement imputables à l’opération. 

Critères d’éligibilité 

Les projets devront être présentés sur une durée maximale d’un an et prévoir une démarche de suivi‐évaluation du projet pour toute demande de reconduction. 

Les projets relatifs aux actions de conseil et d’accompagnement à  la formalisation de projets pourront être présentées sur 2 années avec, pour obligation,  la mise en place d’un comité de pilotage qui devra être approuvé par le GAL et d’une évaluation externe à mi‐parcours. 

Critères de sélection 

Les projets multipartenariaux et s’inscrivant dans une perspective pluriannuelle seront privilégiés. 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Il s’engage notamment à  transmettre des bilans semestriels des actions menées et du public touché. 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’agriculteurs ayant participé à un dispositif d’information, de sensibilisation et de diffusion : 

Nombre d’agriculteurs suivis par le technicien : Nombre de projets d’exploitation définis et accompagnés : 

Nombre d’actions de démonstration conduites : 

Indicateurs de résultat 

Nombre d’exploitations agricoles introduisant de nouveaux produits ou de nouvelles techniques : 

Evaluation qualitative sur le bénéfice tiré des actions de conseil et d’information (étude de cas ) : 

Nombre d’agriculteurs nouvellement déclarés auprès de la MSA : 

Volume supplémentaire produit : 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

PDRG 111A : Dispositif ingénieur en amont des actions 111B du GAL 

Le PO Amazonie (échanges transfrontaliers) 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  208 564 € 

Montant FEADER  177 289 € 

Contre partie nationale publique :  31 276 € 

Autofinancement :   0 € 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  66

 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 20 a i et 21 du règlement (CE) n° 1698/2005 - Annexe II, point 5.3.1.1.1 du règlement (CE) 1974/2006 - Règlement (CE) n° 1857/2006 - Règlement (CE) n° 68/2001 - Règlement CE 1998/2006 concernant  l’application des articles 87 et 88 du  traité CE aux aides 

de minimis  sauf  dispositions  plus  favorables  relevant  d’un  régime  notifié  approuvé  par  la Commission. 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le Feader pour les programmes de développement rural 2007‐2013Articles 20 a i et 21 du règlement (CE) n° 1698/2005 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  67

 

 

B 421 ‐ Diminuer la dépendance des ménages aux produits pétroliers 

Mesure / dispositif PDRG 

421 

Ouvrir les territoires mettant en œuvre des projets Leader à d’autres territoires organisés par l’échange et le transfert d’expérience 

Mesure axe 4  421 

Contexte 

Grands déplacements inhérents au contexte géographique des communes 

Augmentation des besoins liés à l’accroissement démographique 

Coût élevé des produits pétroliers 

Objectifs stratégiques  Diminuer la dépendance du territoire aux produits pétroliers 

Objectifs opérationnels 

Coopérer avec les pays voisins pour échanger sur des produits et leur procédés associés alternatifs aux produits pétroliers. 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

 

Champ d’action  Energie 

Effets attendus sur le territoire 

Introduction  au  sein  des ménages,  services  publics  et  entreprises  de  bio  combustibles  à  partir  de  la transformation de la biomasse locale en substitution des carburants fossiles. 

Maintien de la capacité de séquestration du CO2 de la forêt. 

Actions éligibles 

Animation, mise en relation et en réseau des partenaires transfrontaliers 

Expérimentations de : 

- transformation de la biomasse en bio combustibles 

- procédés techniques d’adaptation des moteurs aux bio combustibles 

Diffusion et communication des résultats expérimentaux 

Bénéficiaires  La structure porteuse du GAL 

Dépenses éligibles 

- Frais de déplacement 

- Frais de salaire 

- Prestation intellectuelle 

- Achat de matériels permettant l’expérimentation des procédés 

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection 

 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Taux maximal d’aide publique 

75% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  68

 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’initiatives de coopération soutenues : 

Indicateurs de résultat 

Nombre  d’exploitations  ou  de ménages  introduisant  ce  nouveau  produit  et/ou  cette  alternative  aux produits pétroliers 

Articulation prévue avec autre fonds européens 

PO FEDER, axe 1 et axe 6 

PO Amazonie 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  22 260 € 

Montant FEADER  14 191 € 

Contre partie nationale publique :  2 504 € 

Autofinancement :   5 565 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 63 b et 65  du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Article 39 du règlement n°1974/2006 

- Décret  relatif  à  l’éligibilité  des  dépenses  pour  les  programmes  de  développement  rural  2007‐2013 

- Règlement  CE1998/2006  concernant  l’application  des  articles  87  et  88  du  traité  aux  aides  de minimis (sauf régime notifié plus favorable). 

 

 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  69

 

 

B 411 / 123 B ‐ Promouvoir l’utilisation de la ressource locale en bois 

Mesure / dispositif PDRG 

123 B 

Accroissement de la valeur ajoutée des productions primaires sylvicoles : Dispositif d’aide à la modernisation des équipements d’exploitation forestière  

Mesure axe 4 du PDRG 

411 

Contexte local et enjeux 

Ressources  forestières  insuffisamment gérées, exploitées et valorisées  localement, notamment pour  la construction (absence de production certifiée sur le territoire). 

Concurrence de l’activité informelle et des coupes illégales 

Présence  d’activité  de  découpe  de  bois  déclarée  dans  chacun  des  bassins  de  vie mais  absence  de structuration des entrepreneurs 

Outillage vétuste 

Demande croissante en bois de construction liée à l’accroissement de la population 

Volonté de développer, sur le territoire du GAL, des forêts communales gérées et exploitées par l’ONF et générant un revenu à la commune 

Objectifs stratégiques  Valoriser la ressource forestière 

Objectifs opérationnels 

Création d’une filière courte bois d’œuvre et bois de construction 

Les abattages pour  la mise en place des abattis pour  l’agroforesterie précédemment cités permettront d’initier une première approche de mobilisation et de valorisation de la ressource bois. 

La mise en place et  le développement d’une  filière courte dans ce domaine doit être un des objectifs prioritaire du développement  local.  Il  s’agira notamment d’améliorer  l’outil  local et de moderniser  le parc des machines : outil de débardage adapté, matériel d’exploitation. 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Former et encadrer les habitants à l’exploitation forestière 

Champ d’action  Gestion forestière 

Effets attendus sur le territoire 

Mettre en œuvre des modes d’exploitation adaptés aux problématiques et au contexte du territoire 

Actions éligibles Investissements matériels et  immatériels concernant  l’exploitation  forestière, de  l’abattage des arbres jusqu’à l’entrée en scierie, y compris le stockage. 

Bénéficiaires 

Le soutien vise les micro entreprises d’exploitation forestière. 

La micro entreprise se comprend au sens de la recommandation 2003/261/CE, c'est‐à‐dire qui occupe moins de 10 personnes et dont  le chiffre annuel ou  le  total du bilan annuel n’excède pas 2 millions d’euros.  

 

Les coopératives, SCIC, SCOP sont également éligibles. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  70

 

Dépenses éligibles 

Matérielles : 

- Bouteur, 

- Engins de débusquage, débardage, chargement de grumiers 

- Engins de transport du bois, 

- Aménagement de place de dépôts, unité de stockage 

- Matériel de manutention des grumes 

- Systèmes de traitement des bois pour leur conservation 

 

Immatérielles : 

- Prestation pour étude 

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection 

Projet portés par des entreprises  intervenant sur des zones ou des parcelles à vocation de production et/ou identifiées dans les documents d’aménagement de planification. 

Equipements permettant de satisfaire aux conditions de mise en œuvre de  l’EFI  (exploitation à  faible impact). 

Les projets collectifs seront privilégiés. 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Taux maximal d’aide publique 

75% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’entreprises ayant bénéficié d’une aide : 

Volume total des investissements : 

Indicateurs de résultat 

Accroissement de la valeur ajoutée brute des exploitations ou entreprises soutenues : 

 

Nombre d’exploitations entrant sur le marché : 

Nombre de création d’emploi (10 par bassins de vie) : 30 

Volume de bois importé/ Volume de bois produit sur place : 

Articulation prévue avec autre fonds européens 

PO FEDER : soutien aux scieries 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  151 065 € 

Montant FEADER :  96 313 € 

Contre partie nationale publique :  16 986 € 

Autofinancement :   37 766 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 20 b iii et 28 du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Article 19 du règlement (CE) 1974/2006 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le FEADER pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

- Règlement  (CE)  1628/2006  concernant  l’application des  articles  87  et  88  du  traité  des  aides nationales à l’investissement à finalité régionale. 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  71

 

 

B 411 / 111 C ‐ Former à l’utilisation de la ressource locale en bois 

Mesure / dispositif PDRG 

111 C 

Dispositif de formation, information et diffusion d’information pour la filière bois de Guyane 

Mesure axe 4  411 

Contexte 

Ressources  forestières  insuffisamment  gérées, exploitées et  valorisées  localement, notamment pour  la construction (absence de production certifiée sur le territoire). 

Concurrence de l’activité informelle et des coupes illégales. 

Présence  d’activité  de  découpe  de  bois  déclarée  dans  chacun  des  bassins  de  vie  mais  absence  de structuration des entrepreneurs. 

Manque de formation des exploitants. 

Objectifs stratégiques  Valoriser la ressource forestière 

Objectifs opérationnels 

Améliorer les compétences des exploitants et salariés occasionnels à l’exploitation forestière en vue de constituer un vivier de professionnels de l’exploitation et de la transformation du bois 

La mise en place et  le développement d’une  filière courte dans ce domaine doit être un des objectifs prioritaires du développement local. 

 

Il s’agit pour cela de former et encadrer des exploitants et salariés occasionnels : 

- à la première transformation 

- au sciage à façon si besoin en charpente traditionnelle 

par  l’amélioration  des  connaissances  techniques  et  l’accompagnement  technique  à  l’exploitation forestière dans le cadre d’une prise en compte effective du développement durable. 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Création d’une filière courte bois d’œuvre/bois de construction 

Champ d’action  Gestion forestière 

Effets attendus sur le territoire 

Accroître le niveau de compétences des forestiers. Offrir la possibilité aux exploitants et salariés occasionnels de s’insérer dans une activité rémunératrice à temps partiel ou ponctuelle en fonction de leur besoin et disponibilité 

Assurer aux entreprises une main d’œuvre locale compétente. 

Actions éligibles 

Il s’agit d’actions portant sur : 

- l’ingénierie de formation en amont des actions de formation proprement dites, 

- la mise en place des modules de formation spécifiques collectifs, 

- l’acquisition de données techniques et économiques en vue de leur diffusion, 

- l’élaboration et diffusion d’outils et supports pédagogiques dans différentes langues, 

- la formation technique à l’utilisation du matériel y compris le sciage. 

Les destinataires des actions doivent être les exploitants forestiers et scieurs, ouvriers forestiers. 

Bénéficiaires 

Pour les actions de formation : 

Tout organisme public ou privé de formation disposant à cet effet d’un numéro de déclaration d’activité attribué par la DRTEFP 

 

Pour les actions d’information et de diffusion connaissances : 

Tout organisme reconnu par les acteurs de la filière bois comme spécialisé dans ce domaine. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  72

 

Dépenses éligibles 

Matérielles 

- l’édition et la multiplication de rapports, de supports pédagogiques 

- achat de document 

 

Immatérielles 

- frais de personnel, d’intervenant, prestations intellectuelles 

- frais de déplacement et d’hébergement hormis ceux des stagiaires,  

- location de salle et de matériel 

Critères d’éligibilité 

Le porteur de projet devra présenter un programme d’action détaillé en terme de contenu, public cible, partenariat, coût, résultats attendus 

Les destinataires des actions doivent être les exploitants forestiers et scieurs, ouvriers forestiers. 

Critères de sélection 

Démonstration du caractère adapté de l’action au problématique des publics cibles 

Réalisation des actions de formation sur le territoire  

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements  seront  adaptés  aux  types d’actions  conduites  et  seront  également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre de stagiaires formés : 

Nombre de jours de formation : 

Nombre de formations dispensées : 

Indicateurs de résultat 

Nombre de participants ayant suivi  jusqu’à son terme et avec succès une action de formation en rapport avec la foresterie : 

Evaluation qualitative sur le bénéfice tiré des formations (à partir d’études de cas) : 

Nombre de personnes formés ayant trouvé un emploi dans la filière bois : 

Articulation prévue avec autre fonds européens 

FEDER, axe 2.1 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  27 105 € 

Montant FEADER :  23 049 € 

Contre partie nationale publique :  4 057 € 

Autofinancement :   0 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 20 a i et 21 du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Annexe II, point 5.3.1.1.1 du règlement (CE) n° 1974/2006 

- Règlement (CE) n° 1857/2006 

- Règlement (CE) n° 68/2001 

- Règlement CE 1998/2006 concernant  l’application des articles 87 et 88 du traité CE aux aides de minimis sauf dispositions plus favorables relevant d’un régime notifié approuvé par la Commission 

- Décret relatif à  l’éligibilité des dépenses pour  le Feader pour  les programmes de développement rural 2007‐2013 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  73

 

 

B412 / 222 ‐ Agroforesterie 

Mesure / dispositif PDRG 

222 

Soutenir la mise en place de nouveaux systèmes agro‐forestiers 

Mesure axe 4  412 

Contexte 

Aujourd’hui, l’abattis sur brûlis concerne près de 95% des exploitations agricoles du Sud de la Guyane. La culture  sur abattis est  suivie d’une  friche  forestière de  longue durée  restauratrice de  la  fertilité du  sol. L’aménagement de la jachère par sélection des plantes de reconquête et transplantation d’espèces utiles (arbres et plantes améliorantes) peut contribuer à la mise en place d’une agriculture durable compatible avec la restauration de la fertilité du sol et la prévention des phénomènes d’érosion. 

Objectifs stratégiques  Valoriser la ressource forestière 

Objectifs opérationnels 

Valoriser la jachère de l’abattis 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Création d’une filière courte bois d’œuvre et de bois de construction 

Champ d’action Ce  dispositif  vise  à  couvrir  les  coûts  d’installation  de  systèmes  agro‐forestiers  associant  des  activités d’agriculture extensive et des activités sylvicoles. 

Effets attendus sur le territoire 

Maintien de l’agrobiodiversité 

Ligne de partage PDRG / Leader 

 

Actions éligibles 

Les actions éligibles visent à associer sur une même parcelle : 

‐ des productions agricoles : productions vivrières 

‐ des productions différées sur  le  long  terme : production de bois de valeur par exemple, production fruitière  ou  la  production  de matériaux  pour  la  construction :  feuilles  de  palmiers  pour  les  toits, paillage du sol… 

 

La  recherche  de  nouveaux  systèmes  culturaux  agro‐forestiers  adaptés  aux  conditions  locales  a  pour objectifs de : 

‐ restaurer et maintenir la fertilité des sols, 

‐ installer de nouveaux  systèmes culturaux adaptés aux difficultés  structurelles  liées au climat, aux micro‐reliefs et à la pauvreté des sols. 

 

Ces nouveaux systèmes agro‐forestiers peuvent par ailleurs présenter un intérêt paysager fort. 

Bénéficiaires 

Les bénéficiaires sont : 

- Les personnes physiques mettant en valeur une exploitation agricole, 

- Les personnes morales qui mettent en valeur une exploitation agricole : SCEA, GAEC, EARL, SARL, SA, SCI, GFA, SAS, Association, Etablissement d’enseignement, de recherche, d’expérimentation, 

- Propriétaires de terrains à vocation agricole (hors Etat) 

Dépenses éligibles 

Les dépenses suivantes peuvent être prises en charge : 

‐ frais de personnel (salaires et déplacements) prestations pour ingénierie de projets, 

‐ travaux de préparation du terrain : piquetage, ouverture des potets de plantation, 

‐ travaux de plantation : fourniture et mise en place des plants, 

‐ travaux de mise en défend des plants, individuelle ou collective, 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  74

 

‐ travaux de maintenance : dégagements, arrosage, taille de formation, lutte contre les ravageurs.

L’auto  réalisation  constitue  une  dépense  éligible  pour  tous  travaux  ne  présentant  pas  un  risque  pour l’agriculteur, son exploitation et  l’environnement. La part de  l’autofinancement peut être comptabilisé à hauteur de 50% du montant des investissements matériels. 

Les essences autorisées ainsi que la densité maximale de plantation seront définies par la DAF. 

Critères d’éligibilité 

Maintien et/ou restauration de l’agrobiodiversité 

(une liste des espèces et de leur nombre minimal par unité de surface représentant l’agrobiodiversité du territoire  sera établie par  les  comités  techniques Agriculture et  Forêt ou par  le  conseil  scientifique du PAG) 

Critères de sélection 

 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements  seront  adaptés  aux  types d’actions  conduites  et  seront  également mentionnés dans l’engagement juridique. 

Il s’engage notamment à : 

- maintenir les boisements créés pendant au moins 15 ans 

- pour  les  propriétaires  fonciers,  à  mettre  80%  de  la  zone  traitée  à  disposition  d’exploitations agricoles. 

Taux maximal d’aide publique 

85% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre de bénéficiaires : 

Dont nombre d’agriculteurs : 

Nombre d’hectares valorisés par de nouveaux systèmes agroforestiers : 

Indicateurs de résultat 

Indicateurs de maintien de l’agrobiodiversité 

Articulation prévue avec autre fonds européens 

NB Des complémentarités avec le PO Amazonie seront recherchées si les agriculteurs souhaitent réaliser des stages dans les pays frontaliers 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  26 474 € 

Montant FEADER :  19 128 € 

Contre partie nationale publique :  3 375 € 

Autofinancement :   3 971 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 36 b ii et 44 du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Articles 31.4 et 32 du règlement (CE) n° 1974/2006 

- Règlement  (CE)  1628/2006  concernant  l’application  des  articles  87  et  88  du  traité  des  aides nationales à l’investissement à finalité régionale 

- Décret relatif à  l’éligibilité des dépenses pour  le Feader pour  les programmes de développement rural 2007‐2013 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  75

 

 

Fiche mesure C  

Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel du territoire 

   Références RDR (voir détail dans les fiches dispositifs) 123A, 313, 323 et 421      Objectifs opérationnels et stratégiques et contribution à ces objectifs  Afin de limiter la perte du patrimoine culturel des communautés et de concilier tradition et nécessaire modernité, la promotion de ce patrimoine constituera un mode de préservation.   

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  76

 

 

C 413 / 323 ‐ Valoriser et promouvoir les savoir‐faire du territoire 

Mesure / dispositif hors PDRG 

323 Conservation et mise en valeur du patrimoine culturel 

Mesure axe 4  413 

Contexte 

Richesse du patrimoine culturel 

Perte des savoirs et savoir‐faire  

Manque de valorisation des cultures locales 

Difficulté d’accès à l’artisanat traditionnel de qualité 

Objectifs stratégiques  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

Objectifs opérationnels 

Valoriser et promouvoir patrimoine et culture du territoire dont les savoirs et savoir faire de ses habitants 

Sensibiliser les acteurs du territoire à la conservation et mise en valeur de ce patrimoine 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétence administrative des populations du territoire 

Valoriser la culture traditionnelle et la faire connaître  

Soutenir l’innovation et la transformation des produits liés à des pratiques traditionnelles 

Accompagner un tourisme local durable dans le respect de la volonté des communautés 

Champ d’action  Patrimoine culturel 

Effets attendus sur le territoire 

Valorisation des cultures locales 

Faciliter l’accès au patrimoine culturel des communautés du territoire 

Développement de la filière artisanat au niveau local et régional 

Actions éligibles 

- Actions  de  valorisation  et  transmission  des  savoirs  faire  (festival,  ateliers,  concours  de  jeunes artistes, échanges culturels…) 

- Manifestations valorisant les savoirs et savoir‐faire 

- Création de jardins de plantes liées à des pratiques traditionnelles 

- Point d’accueil touristique : points d’accueil, boutique, dans la limite d’un point d’accueil touristique par village 

Bénéficiaires  Collectivités territoriales, établissements publics, associations 

Dépenses éligibles 

Immatérielles : 

- prestations intellectuelles (études …) 

- conception, impression et diffusion des outils de communication et d’information 

- frais de personnel 

- frais de déplacement 

 

Matérielles : 

- acquisition de matériel et équipement 

- travaux de construction et de restauration (dont balisage, infrastructures d’accès…) 

- location de matériel de sonorisation et de mise en lumière 

- location de salle, de lieux 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  77

 

Critères d’éligibilité 

Le caractère traditionnel des savoirs et savoir faire sera apprécié par le PAG. 

Critères de sélection 

Seront privilégiés les projets favorisant  : 

- le soutien des savoir‐faire fragilisés, 

- le  travail des entreprises  locales et  l’utilisation des  ressources dans un  souci de durabilité de  la ressource, 

- pour  les  projets  « artisanat »,  la  cohérence  avec  la  stratégie  régionale  de  développement  de  la filière qui sera définie dans le cadre de la coopération inter GAL (mesure 421). 

Taux maximal d’aide publique 

85% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’actions de maintien des savoir‐faire soutenues : 

Nombre de points d’accueil touristiques créés : 

Volume des investissements : 

Indicateurs de résultat 

Evolution du nombre d’artisans présents dans la filière artisanat (en %) : 

Nombre de modèles d’objets artisanaux mis en vente (en nombre) : 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  145 842 € 

Montant FEADER  104 776 € 

Contre partie nationale publique :  19 190 € 

Autofinancement :   21 876 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Article 52.b.iii., 57a et 57b du règlement CE n°1698/2005 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

- Règlement  CE1998/2006  concernant  l’application  des  articles  87  et  88  du  traité  aux  aides  de minimis (sauf régime notifié plus favorable) 

 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  78

 

 

C  411/  123A  ‐  Soutenir  l’innovation  et  la  transformation  des  produits  agricoles  et extractivistes liés à des pratiques traditionnelles 

Mesure / dispositif PDRG 

123 A : initier la coopération entre les producteurs primaires et l’industrie de transformation en vue de la valorisation des productions locales  

Mesure axe 4  411 

Contexte Importance du manioc dans la culture matérielle des populations 

Manque de valorisation des pratiques traditionnelles 

Objectifs stratégiques  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

Objectifs opérationnels 

Accompagner  des  projets  de  commercialisation  et  de  transformation  des  produits  agricoles  et extractivites liés à des pratiques traditionnelles 

Maintien de l’agrobiodiversité 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroitre le niveau de compétence des populations du territoire 

Valoriser la culture traditionnelle et la faire connaître  

Accompagner un tourisme local durable dans le respect de la volonté des communautés 

Champ d’action  Produits issus de l’agriculture et de l’extractivisme 

Effets attendus sur le territoire 

Développement d’activités économiques liées à ces produits 

Maintien et valorisation des cultures locales 

Ligne de partage PDRG / Leader 

Actions éligibles plus ciblées : produits agricoles et extractivites liés à des pratiques traditionnelles 

Actions éligibles Ateliers  de  transformation  et  de  commercialisation  des  produits  agricoles  et  extractivistes  liés  à  des pratiques traditionnelles 

Bénéficiaires 

Le  soutien  vise  les  micro  entreprises  développant  une  activité  de  transformation  et  de commercialisation  de  produits  agricoles  (cités  à  l’annexe  1  du  traité  instituant  la  Communauté européenne) et des produits élaborés (eux mêmes cités à l’annexe 1) à partir de ces produits. 

La micro entreprise se comprend au sens de la recommandation 2003/261/CE, c'est‐à‐dire qui occupe moins de 10 personnes et dont  le chiffre annuel ou  le  total du bilan annuel n’excède pas 2 millions d’euros.  

Les bénéficiaires de cette mesure sont des porteurs de projets privés. 

 

- Groupements de producteurs (association, SCIC,SCOP, coopérative, etc.) 

- Porteurs de projet individuels (hors agriculteurs). NB. Les exploitations agricoles individuelles seront aidées sur la mesure 121 du PDRG. 

- Collectivités territoriales, EPCI, Etablissements publics 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  79

 

Dépenses éligibles 

Aide  au  montage  des  projets  visant  à  la  mise  au  point  de  nouveaux  produits,  procédés  et technologies  :  études  de  marché,  études  de  faisabilité,  études  prospectives  sur  de  nouveaux produits et procédés…  

Investissements visant l’amélioration du niveau global des résultats de l’entreprise bénéficiaire. 

Investissements  collectifs  liés  à  la  structuration  des  filières  permettant  l’accès  au marché  :  hall d’approvisionnement, véhicule de collecte, infrastructures collectives de commercialisation. 

Le soutien pour des investissements de mise en conformité avec les normes récemment introduites est possible. 

Dans  ce  cas,  la période de  grâce ne peut excéder 36 mois  à  compter de  la date à  laquelle  la norme devient obligatoire pour l’entreprise. 

Critères d’éligibilité 

Pour  les  investissements,  étude  préalable  démontrant  la  contribution  de  l’investissement  envisagé  à l’amélioration du niveau global des résultats de l’entreprise bénéficiaire. 

Produits  agricoles  et  extractivites  liés  à  des  pratiques  traditionnelles.  Le  caractère  traditionnel  de  la pratique sera apprécié par le PAG. 

Critères de sélection 

‐ Favoriser les projets mutualisant les moyens 

‐ Favoriser les projets de maintien de l’agrobiodiversité  (une liste des espèces et de leur nombre minimal par unité de surface représentant  l’agrobiodiversité du territoire sera établie par  les comités techniques Agriculture et Forêt ou par le conseil scientifique du PAG) 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

75% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre de projets aidés 

Nombre de produits commercialisés 

Volume des investissements 

Indicateurs de résultat 

Indicateur de maintien de l’agrobiodiversité 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  67 930 € 

Montant FEADER  43 293 € 

Contre partie nationale publique :  7 655 € 

Autofinancement :   16 982 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

‐ Article 20 b iii et 28 du règlement (CE) n° 1698/2005 

‐ Annexe I du traité instituant la Communauté européenne 

‐ Article 19 et annexe II point 5.3.1.2.3 du règlement CE n°1974/2006 

‐ Décret relatif à  l’éligibilité des dépenses pour  les programmes de développement rural 2007‐2013 

‐ Règlement CE1998/2006 concernant  l’application des articles 87 et 88 du  traité aux aides de minimis (sauf régime notifié plus favorable) 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  80

 

 

C 421 ‐ Coopérer avec les pays voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local 

Mesure / dispositif PDRG 

421 Ouvrir les territoires mettant en œuvre des projets LEADER à d’autres territoires organisés par l’échange et le transfert d’expérience   

Mesure axe 4  421 

Contexte Similitudes des milieux et des modes de vie au Brésil et au Suriname dans des contextes réglementaires différents 

Objectifs stratégiques  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

Objectifs opérationnels 

Coopérer avec les pays voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local  

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétence des populations du territoire 

Valoriser la culture traditionnelle et la faire connaître  

Accompagner un tourisme local durable dans le respect de la volonté des communautés 

Champ d’action  Patrimoine culturel 

Effets attendus sur le territoire 

Mise en réseau des territoires à une échelle régionale 

Actions éligibles 

Créer,  animer  et  consolider  les  réseaux  interrégionaux  et  transfrontaliers  en  vue  de  permettre  des échanges autour de  la conduite d’une action commune sur  le thème de  la préservation du patrimoine culturel local. 

La coopération comportera la mise en œuvre d’une action commune aux partenaires. 

Bénéficiaires  Structure porteuse du GAL Sud  

Dépenses éligibles 

- Frais de déplacement 

- Frais de salaire 

- Prestations externes diverses (intellectuelles,..) 

- Les dépenses relatives à l’action commune conduite entre les partenaires  

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection   

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  81

 

Indicateurs de réalisation 

Nombre de projets de coopération aidés : 

Nombre de réseaux crées ou consolidés : 

Indicateurs de résultat 

 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

FEDER à travers le PO Amazonie 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  6 488 € 

Montant FEADER  5 515 € 

Contre partie nationale publique :  973 € 

Autofinancement :   0 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 63b et 65 du règlement (CE) n°1698/2005  

- Article 39 du règlement (CE) n°1974/2006 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

Préalablement à  la programmation de  toute opération au  titre de  la mesure 421,  le GAL devra présenter pour validation par  le comité de sélection régional une  fiche aboutie précisant  le champ,  les modalités et  finalités du projet de coopération. 

 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  82

 

 

C 413 / 313‐ Promouvoir un  tourisme  local durable, dans  le  respect de  la volonté des communautés 

Mesure / dispositif PDRG 

313 

Promotion des activités touristiques  

Mesure axe 4  413 

Contexte 

Richesse du patrimoine naturel et culturel 

Perte des savoirs et savoir‐faire 

Carence de structures d’accueil du public 

Manque d’aménagements et d’équipements hôteliers et pédestres 

Existence d’un  tourisme  informel posant des problèmes pour  l’environnement et pour  la  sécurité des personnes 

Objectifs stratégiques  Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

Objectifs opérationnels 

Accompagner un tourisme local durable dans le respect de la volonté des communautés 

Faciliter et encadrer l’accès au patrimoine naturel 

Valoriser le patrimoine naturel 

Valoriser la culture traditionnelle et la faire connaître 

S’inscrire dans les réseaux liés à l’activité touristique (compagnie des guides, CTG, DRTCA) 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Accroître le niveau de compétence des populations du territoire 

Valoriser et promouvoir les savoirs et savoir‐faire du territoire 

Encourager la réappropriation des savoirs et savoir‐faire 

Champ d’action  Tourisme durable et accueil du public 

Effets attendus sur le territoire 

Développement de l’activité écotouristique, du tourisme solidaire et du tourisme communautaire 

Développement de l’organisation de l’offre touristique 

Accès facilité aux cultures locales et aux produits liés à des pratiques traditionnelles dans les respect des populations 

Actions éligibles 

Aide à la structuration de la filière éco‐touristique : 

- Amélioration de l’accueil et de l’information (accompagnement des organismes de tourisme) 

- Amélioration de l’offre d’hébergement  

- Soutien à la création de petits circuits de randonnées, de sentiers et de valorisation de sites  

- Soutien à l’animation de la filière professionnelle 

- Co‐construction des produits touristiques, adaptée au contexte et à la capacité d’accueil  

Bénéficiaires Collectivités  territoriales,  associations,  particuliers,  entreprises,  établissements  publics,  organismes consulaires  

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  83

 

Dépenses éligibles 

Investissements matériels : 

- Création, modernisation, extension et réhabilitation d’hébergements de petites capacités, 

- Equipements légers de pleine nature ou de loisirs destinés à un public touristique sans impact notable sur l’environnement, 

L’autoréalisation est comptabilisée à hauteur de 50% du coût des matériaux. 

 

Investissements immatériels : 

- Etude de faisabilité ou de marché, 

- Réalisation de diagnostic, de stratégie d’entreprise, 

- Communication, promotion, sensibilisation, information, 

- Etudes pour  la  création de nouveaux partenariats,  la mise en  réseau,  l’appui  technique  aux porteurs de projets, 

- Conception de guides 

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection 

Seront financés en priorité les projets portés par les habitants du territoire, favorisant : 

- Le travail des entreprises locales 

- Les constructions en matériaux locaux 

Et démontrant le caractère adapté du projet aux publics cibles et aux habitants  du territoire (respect de la volonté des communautés). 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

85% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Nombre d’emplois créés : 

Nombre de touristes reçus (voir réceptifs) : 

Capacité d’accueil créée :  

Nombre de produits co‐construits : 

Indicateurs de résultat 

Indicateurs mettant en avant que la culture est valorisée dans le respect de la volonté des communautés 

Indicateur de durabilité 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

FEDER axe 7, CPER grand projet n°7 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  314 559 € 

Montant FEADER  202 333 € 

Contre partie nationale publique :  33 586€ 

Autofinancement :   78 639 € 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  84

 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

Article 52.a.iii. et 55 du règlement CE n°1698/2005 

Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

Règlement CE1998/2006  concernant  l’application des articles 87 et 88 du  traité aux aides de minimis (sauf régime notifié plus favorable). 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  85

 

 

Fiche mesure D  

Faire vivre le GAL Sud 

 

D 421 – Coopérer avec le reste du territoire 

Mesure / dispositif PDRG 

421 Ouvrir les territoires mettant en œuvre des projets LEADER à d’autres territoires organisés par l’échange et le transfert d’expérience   

Mesure axe 4  421 

Contexte 

- Difficulté d’accès au territoire (accès physique et numérique) 

- Absence de stratégie régionale de développement d’une filière d’artisanat traditionnel 

- Problématiques communes aux quatre GALs de Guyane  

Objectifs stratégiques  Mettre en œuvre la stratégie de développement local réalisée par le GAL Sud  

Objectifs opérationnels 

Coopérer avec le reste du territoire 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

   

Champ d’action   

Effets attendus sur le territoire 

Créer une dynamique  LEADER  structurée et en  cohérence  avec  les objectifs de développement de  la population, des élus et du PAG 

Participer à l'émergence d'une gouvernance originale impliquant au plus près la population locale 

Actions éligibles 

Les projets de coopération identifiés par le GAL porteront sur 4 thématiques et viseront la réalisation des actions communes suivantes :  1.  Coopération  sur  la  promotion  des  produits  agricoles  locaux  :  campagne  de  communication, organisation d'un concours culinaire, conception d'un guide ou de fiches de recettes, etc. Les partenaires pressentis sont les GAL du Nord‐Ouest guyanais, des Savanes et de l’Est.  2.  Coopération  sur  la mise  en  valeur  des  savoir‐faire  traditionnels  et  des  productions  artisanales locales  :  coopérative  des  artisans  guyanais,  conception  d'un  catalogue  numérique,  échanges  sur  les pratiques pédagogiques de transmission des savoir‐faire, etc. Les partenaires pressentis sont les GAL du Nord‐Ouest guyanais, des Savanes et de l’Est avec GADEPAM, et, au Brésil, le territoire de l’AMAPA avec la FUNAI, association des cultures indigènes.  3.  Coopération  sur  la  promotion  du  patrimoine  culturel  :  calendrier  des manifestations  culturelles, guide touristique sur le patrimoine rural guyanais, etc. Les partenaires pressentis sont les GAL du Nord‐Ouest guyanais, des Savanes et de l’Est.  4. Constitution d'un réseau d'acteurs du développement rural : organisation de séminaires d'échange, etc. Les partenaires pressentis sont notamment les GAL du Nord‐Ouest guyanais, des Savanes et du Est. 

Bénéficiaires - GAL Sud  - Collectivités et leur groupement, établissements publics, associations, groupements 

professionnels légitimes pour intervenir dans le champ thématique du projet de coopération 

Dépenses éligibles 

Dépenses immatérielles : - prestations externes - dépenses internes (salaires, charges directes et indirectes) - réalisation de supports de communication et de diffusion 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  86

 

- location de salle, de matériel, etc. - frais de mission et de déplacements 

 Dépenses matérielles : 

- achat de matériel et équipement 

Critères d’éligibilité 

‐ Projets de coopération en adéquation avec la stratégie du GAL Sud. ‐ Projets visant la mise en place d'une ou plusieurs actions communes, clairement identifiées. 

Critères de sélection 

 

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

L’absence d’indicateurs est provisoire. Les indicateurs feront l'objet, dans le cadre d'un travail qui pourra être conduit dans le cadre d'une mutualisation inter GAL de Guyane, d'une définition opérationnelle au plus tard au 31/12/2009 

Indicateurs de résultat 

L’absence d’indicateurs est provisoire. Les indicateurs feront l'objet, dans le cadre d'un travail qui pourra être conduit dans le cadre d'une mutualisation inter GAL de Guyane, d'une définition opérationnelle au plus tard au 31/12/2009 

Articulation prévue avec autres fonds européens 

 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :   

Montant FEADER   

Contre partie nationale publique :   

Autofinancement :    

Les montants accordés à cette mesure D421 seront prélevés en fonction des projets sur les mesures de la maquette, correspondantes au thème et à l’objet du projet. 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 63b et 65 du règlement (CE) n°1698/2005  

- Article 39 du règlement (CE) n°1974/2006 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

Préalablement à  la programmation de  toute opération au  titre de  la mesure 421,  le GAL devra présenter pour validation par  le comité de sélection régional une  fiche aboutie précisant  le champ,  les modalités et  finalités du projet de coopération. 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  87

 

 

D 431 ‐ Faire vivre le GAL Sud 

Mesure / dispositif PDRG 

431 

Acquisition de compétences, actions d’animation du territoires et fonctionnement du GAL pour mettre en place les stratégies de développement rural réalisées par le GAL 

Mesure axe 4  431 

Contexte 

Difficulté d’accès au territoire (accès physique et numérique) 

Nécessité d’adapter la communication aux publics cibles 

Mise à disposition par  le PAG de 7 agents du territoire entre 12 et 50% sur  l’animation du programme LEADER  

Objectifs stratégiques  Mettre en œuvre la stratégie de développement local réalisée par le GAL Sud  

Objectifs opérationnels 

Assurer les suivis techniques, administratifs et financiers 

Assurer la communication entre le GAL, le Comité de programmation et les porteurs de projets 

Mettre en œuvre une communication adaptée sur un territoire pluriethnique afin que la population locale devienne actrice de son développement 

Liens avec les autres objectifs opérationnels 

Tous les autres objectifs opérationnels du GAL Sud 

Champ d’action  Animation et gestion du programme Leader du GAL Sud 

Effets attendus sur le territoire 

Créer  une  dynamique  Leader  structurée  et  en  cohérence  avec  les  objectifs  de  développement  de  la population, des élus et du PAG 

Participer à l'émergence d'une gouvernance originale impliquant au plus près la population locale 

Actions éligibles 

Les actions éligibles permettent de faire vivre le GAL Sud. 

 

Elles concernent notamment : 

- Les échanges techniques études et prospections portant sur le territoire concerné, notamment par le biais de prestations externes (intervention de cabinets, bureaux d’études,…) ; la mise en place d’une plate‐forme d’ingénierie territoriale est également éligible ; 

- Les actions d’information et/ou de  sensibilisation  sur  le  territoire  concerné et  les  stratégies locales  de  développement  (participation  à  des  actions  de  promotion,  à  des  salons,  des conférences, élaboration de documents de communications, publications, plaquettes, etc.) ; 

- La formation et l’acquisition de compétence pour les personnes impliquées dans l’élaboration et  la mise en œuvre de  la stratégie conduite par  le GAL, notamment  les animateurs de GAL eux‐mêmes  ;  les actions de  formations ne seront  financées sur cette mesure que si elles ne relèvent pas du FSE, ni de la mesure 111 du FEADER ; 

- L’animation  nécessaire  à  l’émergence  (recherche  de  porteurs  de  projets  par  exemple),  à  la mise en œuvre,  la coordination ou à  l’actualisation des stratégies  locales de développement par le GAL ; l’expérimentation de méthodes ou d’actions nouvelles d’animation est également éligible ; 

- Les échanges d’expériences et de bonne pratiques, notamment par  le biais de  la coopération transnationale et/ou interterritoriale : Participation au Réseau Rural, à la CRFPF, à la FREDON, à la Certification gestion durable des Forêts et aux autres GAL 

- La  mutualisation  et  les  échanges  entre  GAL  et  acteurs  du  développement  rural  sur  des problématiques similaires (ex : valorisation forestière) 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  88

 

- Les investissements matériels et immatériels nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie. 

Bénéficiaires  Structure porteuse du GAL Sud 

Dépenses éligibles 

Les  dépenses  éligibles  sont  liés  à  l’animation,  la  gestion  et  l’évaluation  de  la  stratégie  locale  de développement ou directement liés aux actions. 

Il s’agira de dépenses de : 

- Prestations 

- Communication institutionnelle Leader 

- Communication à l’attention des porteurs de projets 

- Frais de fonctionnement (salaires, charges directes et indirectes, dépenses de gestion, frais de déplacement, missions techniques Leader et décisionnelles Leader (CP, GAL) 

- Les  investissements matériels et  immatériels nécessaires à  la mise en œuvre de  la  stratégie (acquisition de petits équipements, formation,..)  

Critères d’éligibilité 

 

Critères de sélection   

Engagements du bénéficiaire 

Le bénéficiaire des subventions FEADER s’engage à respecter un certain nombre d’engagements qui seront  précisés  dans  le  formulaire  d’aide  et  le  cas  échéant,  dans  la  notice  qui  y  est  jointe.  Ces engagements seront adaptés aux  types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique 

Taux maximal d’aide publique 

100% 

Taux FEADER  85% de la dépense publique 

Indicateurs de réalisation 

Bilans annuels technique, administratif et financier mettant en évidence l'impact du programme Leader 

Nombre de projets mis en place par an dans le cadre du programme Leader : 

Taux de participation des acteurs aux réunions du GAL : 

Indicateurs de résultat 

 

Articulation prévue avec autre fonds européens 

 

Plan de financement indicatif 

Montant total de la fiche dispositif :  382 245 € 

Montant FEADER  324 908 € 

Contre partie nationale publique :   57 337 € 

Autofinancement :   0 € 

Bases réglementaires 

Entre autres : 

- Articles 59 et 63c et du règlement (CE) n° 1698/2005 

- Article 38 du règlement (CE) n°1974/2006 

- Décret relatif à l’éligibilité des dépenses pour le Feader pour les programmes de développement rural 2007‐2013 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  89

 

  

B. Maquette financière 

La maquette financière est présenté ci‐ après par fiches‐ dispositifs. .  

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 90

 

  MAQUETTE LEADER 2007‐2013 Financements 

additionnels15 2007‐2013   

Montant total 2007‐2013 

Dispositifs Mesures PDRG 

Cout total (CT) 

Taux DP/CT 

Dépenses publiques (DP) 

Autofinancement et privé 

 

Top upCG 

Parc amazonien de 

Guyane 

  LEADER+finance

ments additionnels 

Dépenses publiques nationales (DPN) 

FEADER (€) 

Taux de FEADER par rapport à 

DPN 

    

Conseil Général 

Région  CNES      

A  413/331‐  Accroitre  le  niveau  de compétences des habitants  du territoire 

413/331  182 032,93  1,00  27 900  0  0  154 133  0,85  0,00       17 967,07     200 000,00 

A  413/321‐  Créer  un  environnement favorable  à  l'émergence  et  au développement d'activités économiques 

413/321  182 032,93  1,00  27 900  0  0  154 133  0,85  0,00       17 967,07     200 000,00 

A  413/312‐  Développer  les  activités économiques  en  soutenant  les  micro‐entreprises 

413/312  181 332,65  0,85  0  0  23 136  130 997  0,85  27 199,90       18 667,35     200 000,00 

B 411/121‐ Accompagner  le développement d'une  agriculture  de  subsistance  raisonnée et diversifiée 

411/121  317 437,47  0,75  0  0  35 725  202 353  0,85  79 359,37       32 562,53     350 000,00 

B  411/111B‐  Former  les  agriculteurs  pour qu'à partir de leur idées, ils construisent eux même leur projet 

411/111B  208 564,90  1,00  0  31 276  0  177 289  0,85  0,00       21 435,10     230 000,00 

B 421‐ Diminuer la dépendance aux produits pétroliers 

421  22 260,00  0,75  2 504  0  0  14 191  0,85  5 565,00       2 740,00     25 000,00 

B  411/123B‐  Soutenir  l'utilisation  de  la ressource  locale en bois en modernisant  les outils 

411/123B  151 065,07  0,75  0  16 986  0  96 313  0,85  37 766,27       98 934,93     250 000,00 

B  411/111C‐  Former  à  l'utilisation  de  la ressource locale en bois 

411/111C  27 105,75  1,00  0  4 057  0  23 049  0,85  0,00       2 894,25     30 000,00 

B 412/222‐ Agroforesterie  412/222  26 474,29 0,85 3 375 0 0 19 128 0,85 3 971,14 2447,6 1 078,11    30 000,00 C  413/323E‐  Valoriser  et  promouvoir  les savoirs faire du territoire 

412/323E  145 842,21  0,85  19 190  0  0  104 776  0,85  21 876,33    4586,66  9 571,13     160 000,00 

C  411/123A‐  Soutenir  l'innovation  et  la transformation  de  produits  liés  à  des pratiques traditionnelles 

411/123A  67 930,08  0,75  0  0  7 655  43 293  0,85  16 982,52       7 069,92     75 000,00 

C  421‐ Coopérer  avec  les pays  voisins pour mieux préserver le patrimoine culturel local 

421  6 488,50  1,00  973  0  0  5 515  0,85  0,00       3 511,50     10 000,00 

C  413/313‐  Promouvoir  un  tourisme  local durable 

413/313  314 559,03  0,75  0  33 586  0  202 333  0,85  78 639,76       35 440,97     350 000,00 

D 421‐ Coopérer avec le reste du territoire 421  0,0016 #DIV/0! 0 0 0 0 0,00 0,00 0,00    0,00 D 431‐ Faire vivre le GAL Sud  431  382 245,15 1,00 0 57 337 0 324 908 0,85 0,00 39 754,85     422 000,00 

TOTAL     2 215 371     81 843 143 242  66 516 1 652 409    271 360    7 034  309 595     2 532 000                                                             15 Les financements additionnels (top up et autres) n’appellent pas de FEADER. 16 Les montants accordés à cette mesure D421 seront prélevés en fonction des projets sur les mesures de la maquette, correspondantes au thème et à l’objet du projet. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 91

 

La maquette par grands dispositifs est présentée ci après.  Le  graphique montre  que  le  volet  agricole  et  forestier  représente  les  plus  grandes masses  financières.    Les  volets  « dynamisation  du  tissu  économique »  et « valorisation du patrimoine » sont équilibrés. Cela est en cohérence avec les éléments que le diagnostic du territoire a mis en exergue.  

Dispositifs Budget prévisionnel par 

dispositifs (€) % des dispositifs/Cout total 

A‐ Poursuivre la mise en place d’une culture de projets et diversifier les activités économiques 

545 398,51  25% 

B‐ Accompagner une agriculture en transition et encourager une valorisation forestière 

752 907,48  34% 

C‐ Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel 

534 819,83  24% 

D‐ Animation et fonctionnement du GAL Sud  382 245,15  17% 

TOTAL  2 215 371  100% 

 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009 92

 

La maquette financière par mesure du PDR souligne l’importance de la mesure 413 ‐qualité de vie en milieu rural et diversification de l’ économie rurale‐.   

Mesures du PDRG Budget prévisionnel 

par mesures % des mesures du PDRG/ Cout total 

411  772 714,00  35% 

412  27 219,00  1% 

413  1 005 799,75  46% 

421  29 487,00  1% 

431  382 879,00  17% 

TOTAL  2 215 371,00  100% 

   

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  93

 

 

III. Processus d’implication des acteurs 

A. Méthodologie d’élaboration du programme LEADER du GAL Sud 

La  candidature,  pilotée  par  le  PAG,  est  issue  d’une  démarche  ascendante en  partant  des  besoin  du territoire à l’aide de : 

- Recherches bibliographiques  - Agents sur le terrain  - Réunions de terrain  - Réunions avec les acteurs du territoire : cinquantaine de réunions - Réunions thématiques 

 Tableau : Réunions de construction de la candidature et des partenariats 

DATES  REUNIONS/RENCONTRES/GROUPES DE TRAVAIL  OBJECTIFS 

15 janvier 2008   Réunion d’information LEADER initiée par le PAG 

01‐03 avril 2008   Réunions  avec  les  agents  de  terrain  du  PAG (Camopi, Maripasoula, Papaïchton) 

Prendre connaissance du territoire Identifier  des  partenaires  sur  le terrain 

Identifier des pistes de réflexion  

Avril‐mai 2008  Plusieurs rencontres avec la CCOG 

Définition des territoires LEADER

8 juillet 2008   Réunion  de  construction  du  partenariat  avec l’ordre du jour suivant : ‐ Rôle du LEADER et mission du GAL : u outil de 

développement des territoires ‐ Présentation  et  discussion  des  éléments  du 

diagnostic territorial du PAG ‐ Présentation et discussion des axes de travail 

pressentis : stratégie mise en perspective par le diagnostic 

‐ Travail  à  poursuivre :  propositions  d’une méthodologie et d’un planning prévisionnel 

 

Identifier les partenaires du GAL Valider  les  éléments  de  diagnostic et les axes de travail pressentis 

Définir  les  réunion  thématiques  à mener par délégations territoriales 

 

24,  29  et  30 septembre 2008 

Présentation  de  la  candidature  LEADER devant  les  conseils  municipaux  des communes du PAG  

Différentes  rencontres  organisées  à  l’aide de :  ADL/ADI/Sillage  Conseil/autres  avec  les porteurs de projets existants et potentiels 

 

Construire  une  stratégie  de  façon partagée 

Identifier  et  dimensionner  les fiches actions par projets 

 

18 septembre 2008  Groupes de travail à la CCOG 

Définition des stratégies LEADER

Octobre‐novembre 2008 

Travail de synthèse

15 décembre 2008  Dépôt de la candidature à la DAF  

13 février 2009  Comité de sélection LEADER Le  comité  de  sélection  a  retenu  la candidature  LEADER  du  GAL  Sud  en 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  94

 

préconisant  des  recommandations  à intégrer dans le programme. 

Février‐avril 2009  Travail en interne et avec certains partenaires sur la candidature  

15 avril 2009  Dépôt  de  la  candidature  intégrant  les recommandations des experts 

07 avril 2009  Première réunion du GAL Sud Présentation du programme  Identification  des  membres  du GAL 

Proposition  de  travail  pour préparer le conventionnement 

21 avril 2009  Groupe de travail « Agriculture » Travail  sur  les  fiches  dispositifs relatives à l’agriculture 

22 avril 2009  Groupe de travail « Energie » Travail  sur  les  fiches  dispositifs relatives à l’ Energie 

23 avril 2009  Groupe  de  travail  « Insertion/accompagnement de projet » 

Travail sur les fiches dispositifs relatives à l’insertion/accompagnement de projet  

27 avril 2009  Groupe de travail « Patrimoine culturel » Travail  sur  les  fiches  dispositifs relatives au Patrimoine culturel  

27 avril 2009  Groupe de travail « Tourisme » Travail  sur  les  fiches  dispositifs relatives au Tourisme 

28 avril 2009  Groupe de travail « Gestion forestière » Travail  sur  les  fiches  dispositifs relatives à la gestion forestière 

Mai‐ juillet 2009  Travail PAG/ASP pour rédiger la convention Ces  recherches,  réunions,  observations  et  rencontres  diverses  ont  permis  de  construire  un  diagnostic territorial et de faire émerger une stratégie déclinée en fiches‐ dispositifs. 

B. Partenariats avec les acteurs 

Le  GAL  Sud  est  composé  de  33  personnalités  physiques  et morales,  représentant  une  photographie relativement  exhaustive de l’ensemble des acteurs et des actions menées sur le territoire.  Les compétences associées u GAL Sud sont synthétisées ci après :  

FINANCEURS Caisse des dépôts et consignation

Collectivités  DRTCA Europe PAG

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Collectivités

ONF PAG 

PréfectureINSERTION/AIDE AU MONTAGE DE PROJET/FORMATIONS 

ACREDEGADEG 

ADES : Avenirs Maroni  ADI ADIE 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  95

 

ADSEBoutique de gestion 

Caisse des dépôts et consignation EPLEFPA 

Chambres consulaires  MFR 

Région‐ADL PAG 

Plateforme Makandi 

SAVOIR‐FAIRE  TOURISME AGRICULTURE/ELEVAGE/ 

TRANSFORMATION GESTION FORESTIERE 

DRTCA Chambre des métiers et de l’artisanat GADEPAM PAG  

Collectivités CCIG‐Tourisme  Compagnie des guides de Guyane  CTG DRTCA Fédération des gîtes ruraux  Fédération des opérateurs touristiques ONF 

ADAHM CCOG EPLEFPA Chambre d’agriculture DAF Communes Délices de Guyane GDON MFR Xyliane 

CCIG‐bois DAF EIPOK SARL MFR  ONF  

Les partenaires sont repartis sur le territoire de la façon suivante :

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 96/134 

OYAPOCK : Association  de  Développement  Social  et Economique EIPOK SARL Mairie de Camopi PAG  (9 agents  sur Camopi et 4 agents  sur Trois Sauts) 

MARONI : ADI (1 agent) ADL du Conseil Régional (1 agent) Association  pour  le  Développement Agricole du Haut Maroni Association  pour  le  Développement Economique et Social DAF (1 agent) Mairie de Maripasoula Mairie de Papaïchton PAG  (21  agents  dispersés  entre Maripasoula, Papaïchton, Elaé, Twenké et Antecume Pata) 

SAUL : Compagnie des guides de Guyane GDON Mairie de Saül PAG (4 agents)

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  97

 

FONCTIONNEMENT DU GAL Sud

 COMITE DE PROGRAMMATION : 

‐ 7 privés ‐ 7 publics 

DECISION 

 GROUPES 

THEMATIQUES 

TECHNIQUE

  CELLULE ANIMATION LEADER (PAG) 

‐ Coordinateur LEADER siège ‐ Assistant de gestion siège ‐ Animateurs LEADER délégations 

ANIMATION/ GESTION 

GAL Sud : 41 membres pressentisGOUVERNANCE 

Littoral : - ACREDEG - ADEG  - ADI - ADIE - Boutique de gestion - Caisse des dépôts et consignation - CCEG - CCOG - EPLEFPA - Chambre d’agriculture - Chambre de commerce et d’industrie  - Chambre des métiers et de l’artisanat  - Comité du Tourisme Guyanais 

- Compagnie des guides de Guyane - Conseil Général - Conseil Régional - DAF - DRTCA - Délices de Guyane - Fédération  des  acteurs  touristiques  de 

Guyane - GADEPAM - Maison Familiale et rurale - ONF - PAG (siège) - Plateforme Makandi 

 Le littoral peut paraitre surreprésenté. C’est une réalité dans la mesure où la vie administrative se déroule sur le littoral, et essentiellement sur le chef lieu de Cayenne. Cependant, de nombreux acteurs se déplacent sur  le territoire. Ils sont donc comptabilisés sur  le  littoral mais  ils  possèdent  une  présence  réelle  sur  le  terrain  (ADIE,  CCOG,  DAF,  Fédération  des  acteurs touristiques de Guyane, ONF, PAG…). 

C. Echanges de pratiques et transfert d’expériences  

La candidature s’appuie sur  les documents  transmis ou en  ligne sur  internet au sein du  réseau LEADER régional, du réseau LEADER national (http://www.leaderfrance.fr/).  Le bilan de  LEADER+ Est Guyane  a mis en exergue  les difficultés  rencontrées par  le PNRG et  a de  fait permis de rédiger le chapitre relatif au pilotage du projet.   Enfin, le Réseau rural va diffuser des éléments techniques, pratiques et des bilans qui seront lus et pris en compte tout au long de la programmation de ce projet LEADER. 

IV. Le pilotage du projet 

A. Organisation du GAL Sud 

             

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  98

 

1. Support juridique 

Le GAL est porté juridiquement par le Parc Amazonien de Guyane. Cet établissement public a été créé en février 2007 pour  favoriser un développement durable dans  le  respect des populations et protéger  les milieux naturels.  Le  territoire  d’action  est  celui  des  zones  de  libre  adhésion  des  quatre  communes  du  PAG :  Camopi, Maripasoula, Papaïchton et Saül, ayant vocation à adhérer à la Charte. L’objectif du Parc amazonien à  travers  la Charte, est d’associer  les populations  locales à  la gestion de l’aire protégée en soutenant notamment les actions visant à maintenir et valoriser les cultures matérielles et  immatérielles  des  communautés,  garantir  la  pérennité  de  leurs  pratiques  de  subsistance  tout  en préservant les ressources naturelles qu’elles exploitent, favoriser les activités économiques durables telles que le tourisme, l’agriculture et l’artisanat. C’est lors de l’élaboration de la Charte qui doit intervenir au plus tard en 2012, que les différents acteurs définiront un véritable projet de territoire. 

2. Composition du Groupe d’Action Locale Sud 

Le  Groupe  d’Action  Locale  Sud  regroupe  l'ensemble  des  partenaires  qui  vont  mettre  en  œuvre  la stratégie.  Il est  composé de 33 membres pressentis dont 17 membres  issus du public et 16 du privés avec pour compétences  associées :  des  financeurs,  des  collectivités,  des  structures œuvrant  dans  le  domaine  de l'insertion, du tourisme, de l'agriculture et de la gestion forestière. Les membres du GAL Sud ont une implication sur le territoire qui favorise la création d’un véritable tissu économique local.  

Partenaires publics  Partenaires privés 1. ADI 2. Caisse des dépôts et consignation 3. CCEG 4. CCOG 5. EPLEFPA 6. Comité du Tourisme Guyanais 7. Conseil Général 8. Conseil Régional 9. DAF 10. DRTCA 11. Mairie de Camopi 12. Mairie de Maripasoula 13. Mairie de Papaïchton 14. Mairie de Saül 15. ONF 16. PAG 17. Musée des cultures guyanaises 

18. ACREDEG  19. ADIE 20. Association pour le Développement Agricole du Haut Maroni 21. Association pour le Développement Economique et Social 22. Association de Développement Social et Economique 23. Boutique de gestion 24. Chambre d’agriculture 25. Chambre de commerce et d’industrie  26. Chambre des métiers et de l’artisanat  27. Compagnie des guides de Guyane 28. EIPOK SARL 29. Fédération des acteurs touristiques de Guyane 30. GADEPAM 31. Groupement de lutte contre les organismes nuisibles, Saül 32. Maison Familiale et rurale 33. Plateforme Makandi 

  

3. Les instances du GAL Sud 

Il est envisagé une structure à deux niveaux : 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  99

 

a) Le Groupe d’Action Locale Sud 

Le GAL sera  l’assemblée générale des acteurs du  territoire concernés par LEADER. Ses membres seront sollicités autour de deux types de réunions :   Les séminaires du GAL Sud : Les membres du GAL se réuniront une à deux fois par an, lors des séminaires GAL Sud, à Cayenne ou dans les communes du territoire du GAL Sud.  Lors de ces séminaires, seront présentés et discutés : 

- Le nombre de projets cofinancés - l’avancement de la consommation des fonds - l’illustration de quelques projets 

 Ces séminaires favoriseront les échanges et les partenariats entre chacun des membres.  Au cours de  la vie du programme LEADER,   si  la stratégie  initialement proposée ne semble pas ou plus répondre aux problématiques du territoire, les membres du GAL Sud pourront être amenés à travailler sur une nouvelle proposition de stratégie sous le pilotage du comité de programmation du GAL Sud.  Les groupes thématiques pour travailler sur certains projets : Les membres  du GAL  Sud  pourront  être  sollicités  dans  le  cadre  de  réunions  techniques  thématiques, relatives à des projets sur lesquels l’expertise de l’organisme membre peut être demandée, à Cayenne ou dans les communes. Ces groupes thématiques se tiendront en amont du comité de programmation du GAL Sud. 

b) Le comité de programmation du GAL Sud 

Le comité de programmation est plus restreint et a un rôle décisionnel : il délibère sur la programmation des projets proposés par la cellule animation LEADER. Il a pour tache de : 

- examiner les projets et attribuer les aides - mettre en œuvre la stratégie 

 Le comité de programmation siégera toutes les 3 mois, soit 3 ou 4 réunions annuelles, selon l’ampleur des projets, et se tiendra à tour de rôle dans chacune des communes.  Il est composé de 14 membres, 7 issus des du secteur public, parmi lesquels sera élu le Président, et 7 du secteur privé . Chaque membre aura un suppléant.   

Collège public  Collège privé CCOG CCEG Mairie de Camopi Mairie de Maripasoula Mairie de Papaïchton Mairie de Saül PAG 

ADIE ADAHM ADES ADSE Boutique de Gestion GADEPAM GDON 

 Le comité de programmation se tiendra à condition que la règle du double quorum soit respectée : avoir au moins la moitié de représentants du comité de programmation, dont moitié de représentants du privé.  

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  100

 

Des possibilités de désignations nouvelles et de remplacement seront organisées, au vu de  l'implication ou de la non implication des acteurs membres du comité de programmation, compte tenu de la durée du programme Leader. L’objectif est de conserver la composition de principe et d'assurer un fonctionnement efficient de la structure par le volontariat et l'implication de ses membres. 

4. Le fonctionnement du GAL Sud 

Le GAL Sud est doté d'un règlement intérieur, désignant: - les membres titulaires et suppléants du comité de programmation - le principe de délibération selon le double quorum - les structures invitées systématiquement aux réunions du GAL - les modalités de présidence - la fréquence des réunions - ses missions - la préparation des réunions - les modalités de secrétariat - les modalités de décisions 

B. Animation : la cellule animation LEADER 

L'expérience  acquise  sur  la  programmation  Leader  +  a  démontré  qu'il  était  indispensable  d'avoir  des ressources humaines suffisantes dédiées exclusivement au programme LEADER.  Au vu du  territoire et des  ressources humaines du PAG,  cette équipe  sera  composé d'un  coordinateur (0.70 ETP),  d’animateurs (0.5 E x 6) et d'un assistant de gestion (1 ETP).   La cellule animation aura pour tache de: 

- Animer le programme LEADER - Mettre en place une communication adaptée au territoire pluriethnique - Assurer les suivis techniques, administratifs et financiers - Assurer la communication entre le GAL, le CP et les porteurs de projet 

  La coordination du programme Une coordinatrice, chargée de du pilotage et du suivi du programme LEADER, est en poste au PAG. La coordinatrice du programme a un niveau Bac+4 dotée d’un profil dans  le développement  local, avec une  connaissance  des  programmes  européens  et  plus  particulièrement  une  bonne  maitrise  du programme LEADER et du FEADER. Elle possède également une bonne connaissance du territoire du Sud. Enfin, elle est capable de mettre en place une dynamique multi‐partenariale.  Le rôle de la coordinatrice a trait à deux missions spécifiques distinctes : 

Animation et pilotage du plan de développement : 

Mise en œuvre du programme 

Mise en réseau d’acteurs locaux et travail en partenariat 

Rappel des exigences du programme LEADER, 

Aide à  l'élaboration des projets et à  leur mise en œuvre en  créant une dynamique d'«action‐réflexion », la recherche documentaire et d'expertise extérieure, etc. 

Mise en place de groupes thématiques et transversales qui participeront au suivi des dispositifs et du programme Leader, 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  101

 

Aide technique dans  l’élaboration des dossiers de demande de financement pour  les porteurs  présents  à  Cayenne  (concordance  avec  le  programme,  éligibilité  des dépenses, vérification des contreparties…). 

 

Animation du GAL et gestion administrative des dossiers : 

Relation avec la Direction de l’Agriculture et de la Forêt, avec les services de la Région et la direction régionale du CNASEA qui assurent le suivi, la gestion et le paiement du FEADER, 

Communication  sur  les  actions  réalisées  et  création  d'un  système  permanent d'échange,  d'informations  et  d'expériences  pour  impliquer  le  GAL  dans  l'action territoriale, 

Réalisation et mise à  jour de  tableaux de bord d’évaluation et de suivi  technique et financier, 

Participation au réseau LEADER national et européen.  

La gestion du programme La gestion et le secrétariat seront assurés par une personne recrutée à temps plein. L’assistant de gestion attaché  au  programme  LEADER  2009‐2015  sera  chargé  de  la  partie  administrative  et  de  la  saisie  sur OSIRIS. Il/elle sera recruté‐e à un niveau Bac+2 minimum.  Les compétences nécessaires seront les suivantes : 

Maîtrise de l’outil informatique et des tableaux de bord, 

Connaissance de la gestion et du fonctionnement des fonds européens.  Ainsi ces compétences seront mises à disposition des missions suivantes : 

Saisie des factures, 

Saisie  informatique des  informations nécessaires aux autorités de gestion et de paiement sur OSIRIS, 

Suivi et mise à jour des tableaux de bord, 

Vérification  et  contrôle  des  dossiers  de  demande  de  financement  (concordance  avec  le programme, éligibilité des dépenses, vérification des contreparties…). 

Secrétariat du programme : convocations, courriers, accusés de réception…, 

Organisation des réunions du GAL, 

Gestion de l’enveloppe budgétaire au vu des engagements, 

Bilan. 

 L'animation du programme Pour  être  efficace,  l’animation  doit  se  faire  en  continu  auprès  des  porteurs.  Aussi,  le  PAG  met  à disposition  six  agents  de  développement  local  à  mi  temps  de  leur  temps  de  travail sur  l’animation LEADER: 

- Camopi :1 - Trois sauts :1 - Maripasoula :2 - Papaichton :1 - Pays Wayana :1  - Saül : 1 

 Le rôle des agents de développement local est l’animation du programme LEADER avec : 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  102

 

Identification des porteurs de projet 

Rappel des exigences du programme LEADER, 

Aide à l'élaboration des projets et à leur mise en œuvre en créant une dynamique d'« action‐réflexion », la recherche documentaire et d'expertise extérieure, etc. 

Mise en réseau d’acteurs  locaux et travail en partenariat : Orientation du porteur de projets  vers  les  organismes  compétents et  les  outils  existants:  ADI, Mission  Locale, administrations, … 

Soutien à la formalisation des projets  

Aide  technique  dans  l’élaboration  des  dossiers  de  demande  de  financement (concordance  avec  le  programme,  éligibilité  des  dépenses,  vérification  des contreparties…). 

Mise à jour de tableaux de bord d’évaluation et de suivi technique et financier, 

 Présence des animateurs sur le terrain :  

 

C. Suivi/évaluation des actions du GAL Sud 

1. Suivi du programme LEADER 

Les organes de suivi du programme sont : 

- le comité de programmation du GAL, qui est le comité de pilotage 

- les  comités  techniques  membres  du  GAL,  qui  participent  au  suivi  régulier  des  dispositifs thématiques et à leur mise en œuvre 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  103

 

- l'équipe d'animation, qui  sera chargée de mise en place et de  la mise à  jour de  l'ensemble des actions et outils de suivi. 

  Les actions et outils de suivi mis en œuvre dans le cadre du programme LEADER : 

Des  comités  techniques  thématiques seront  organisées  en  fonction  des  projets  proposés,  avant  les comités de programmation, pour assurer le suivi opérationnel des dispositifs. Ces comités techniques par dispositifs réuniront : 

- les membres des comités techniques thématiques concernées 

- les membres de l'équipe d'animation  L'objet de ces réunions sera le suivant : 

- apporter un avis technique sur les projets 

- assurer  le  suivi  et  l'avancée  des  dispositifs  présentés  dans  le  plan  de  développement,  et éventuellement réorienter les objectifs fixés 

- définir des indicateurs de réalisation et de suivi de ces dispositifs, et les soumettre pour validation au comité de programmation, 

- réorienter les indicateurs de suivi et de réalisation des dispositifs, si cela s'avère nécessaire 

- présenter l'avancée des dits « dispositifs » lors des comités de programmation 

L'ensemble  des  propositions  et  éléments  de  suivi  seront  soumis  à  la  validation  du  comité  de  programmation. 

Par  ailleurs,  les  comités  techniques  pourront  participer  à  la  définition  en  amont  des  projets,  voire  les impulser.  Des  tableaux  de  suivi  des  dispositifs seront  réalisés  lors  des  réunions  techniques,  au  lancement  du programme.  Ils  intégreront  les  indicateurs de réalisation et de suivi préalablement définis. Ces tableaux seront régulièrement réactualisés et seront diffusés à l'ensemble des acteurs directement impliqués. Ils seront présentés à chaque comité de programmation et lors des séminaires du GAL Sud.  Un compte‐rendu annuel du programme reprendra ces  tableaux de suivi et sera  transmis à  l'ensemble des partenaires financiers (Région, DAF, ...).  Un bulletin d'information LEADER Sud sera diffusé à  la population et aux partenaires.  Il présentera  les dispositifs,  les  actions  financées  par  dispositifs,  les  résultats  et  indicateurs  de  ces  actions.  Ce  sera également une note d'information permanente, permettant une certaine proximité avec la population et valorisant les actions novatrices.  Des réunions publiques seront également organisées au lancement et au cours de la programmation. Ces réunions auront pour objet de présenter un dispositif, ses actions, ses ambitions. Elles feront également état des éléments de suivi de ces dispositifs. L'intérêt de ces  réunions ouvertes à  la population sera de favoriser l'échange et la concertation dans la mise en œuvre des dispositifs. Les résultats de ces réunions permettront d'adapter les indicateurs de suivi à la réalité du territoire. 

2. Les évaluations du programme 

Des évaluations en continu L'évaluation en continue concernera  l'évaluation de chacun des dispositifs et  l'évaluation du programme dans son ensemble, et sera réalisée par la cellule animation LEADER.  

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  104

 

Elle aura pour mission de : 

- élaborer un cahier des charges permettant de définir ce que  le GAL souhaite évaluer : champ de l’évaluation, objectifs, méthode, attentes, limites de l’évaluation, échéancier…, 

- piloter  les  travaux d’évaluation  interne  : se déplacer sur  le  terrain,  faire appel à des  ressources extérieures…, 

- élaborer  des  tableaux  de  bord  simples  et  fiables  d'évaluation  de  chacun  des  dispositifs  et  du programme LEADER, 

- élaborer un  rapport annuel qui  sera  constitué d’éléments d’information  sur  les actions et  leurs objectifs, sur la gestion du projet global, d’un rappel de la méthodologie d’évaluation utilisée, sur ses résultats, ses conclusions et des recommandations pour les actions à soutenir ultérieurement. Les résultats de l’évaluation seront communiqués. 

 Au  besoin,  la  cellule  animation  LEADER  pourra  faire  appel  à  un  cabinet  externe  pour  évaluer  un  ou plusieurs dispositifs en particuliers ou pour évaluer le programme dans son intégralité.  L'objectif de cette évaluation en continue sera double : 

- mesurer  et  apprécier  le  plus  objectivement  possible  le  changement  que  les  dispositifs  et  le partenariat auront contribué à produire sur le territoire, en terme de valeur ajoutée de LEADER, 

- porter un jugement sur la stratégie (son efficacité, sa cohérence…) et de la réorienter si nécessaire afin de s’assurer de  l’adéquation entre  les dispositifs et  la stratégie  initiale et œuvrer ainsi pour une démarche de qualité. 

 Cette évaluation annuelle portera donc sur : 

- la préparation, l’élaboration, la gestion et le suivi de chaque dispositif ; 

- les opérations réalisées dans le cadre de LEADER : contexte initial et enjeux à l’origine de l’action, objectifs de  l’opération, articulation avec  la stratégie du territoire, pertinence et mise en œuvre, résultats;

- sur  le  fonctionnement  : association des acteurs,  fonctionnement du  comité de programmation, liens avec les structures, les techniciens, l’instruction des projets.

Les  résultats  de  l’évaluation  seront  présentés  une  fois  à  deux  par  an  en  séminaire  du GAL  Sud,  et  le rapport annuel d'évaluation sera transmis aux partenaires institutionnels et financiers.  Une évaluation à mi‐parcours Une évaluation externe à mi‐parcours sera menée en 2012. Son objectif est de prendre du recul avec les actions menées.  Il s’agira concrètement d’ajuster  le plan de développement,  l’animation et  la méthode aux  réalités de mise en œuvre constatées, et à  l’évolution du contexte d’application… Cette évaluation mobilisera  les  commissions  techniques  et  se  dotera  d’un  regard  extérieur  par  le  biais  d’un  consultant externe. L’évaluation à mi parcours est ici envisagée à l’échelle du GAL, mais il pourrait être intéressant de prévoir une démarche d’évaluation à plusieurs GALs, avec la limite d’une cohérence entre les priorités ciblées des différents GALs.  Une évaluation finale L’évaluation finale, pour plus d’objectivité, sera également confiée à une structure extérieure. Le rapport final de l’évaluation fera apparaître 5 domaines : 

- Analyse des réalisations et premiers résultats du programme, 

- Analyse de la cohérence du programme réalisé eu égard aux programmes européens, 

- Analyse des modalités de mise en œuvre du programme (partenariat, pilotage, suivi…), 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  105

 

- Analyse  de  la  plus  value  du  programme  LEADER  (capitalisation,  réseaux,  transfert,  nouvelles méthodes…). 

 L’évaluation LEADER devra se faire en coordination avec les évaluations des autres politiques menées sur la zone. 

D. Capitalisation et diffusion des expériences 

Capitalisation Le GAL sera attentif à capitaliser son expérience d’animation du territoire pour en faire bénéficier d’autres acteurs du développement local au plan régional, national et européen. Dans  la phase de démarrage, une certaine modestie sera de mise :  il  importe au départ de s’inspirer de territoires  qui  ont  mis  en  œuvre  de  longue  date  des  programmes  Leader,  ou  des  actions  de développement  local  rural  bien  structurées.  Un  axe  de  coopération  pourra  être  envisagé  avec  des  territoires qui mettent en œuvre des stratégies de développement proches et riches d’enseignement. Le  GAL  sera  attentif  à  la  participation  aux  réunions  de  réseaux,  source  d’échanges  d’informations  et d’expériences. Ensuite,  le GAL aura a cœur de  faire partager son expérience sur LEADER. Ainsi,  l'ensemble des actions mises en œuvre dans  le cadre de  la programmation seront capitalisées.  Il s'agira de créer un répertoire des actions mentionnant : 

- l'objet de l'opération, 

- le financement, 

- les partenaires, 

- l'inscription de l'opération dans la stratégie du programme, 

- la plus value apportée par l'opération, 

- l'impact de l'opération.  Le GAL définira également une fois par an les opérations pilotes qu’ils souhaitent mettre en avant dans le cadre de  la capitalisation. Cette capitalisation sera mise à disposition du réseau rural qui pourra ensuite l'utiliser pour une diffusion régionale, nationale et européenne.  Diffusion En terme de communication et de diffusion des expériences, différents outils pourront être utilisés afin de toucher des publics différents : 

Les médias seront sollicités autant que possible pour communiquer auprès d'un  large public sur les actions menées sur l'Est de la Guyane. 

Des  articles  de  presse,  des  photographies,  des  brochures  ou  encore  des  films  pourront  être réalisés pour une large diffusion dans le cadre du réseau régional, national ou européen. 

Deux colloques sont envisagés au cours de cette programmation : un qui fera suite à l'évaluation à mi‐parcours,  et  un  suite  à  l'évaluation  finale.  Ces  colloques  permettront  de  faire  partager  les expériences du GAL dans la mise en œuvre du programme, dans la réalisation des dispositifs, mais ils  informeront  aussi  publiquement  des  résultats  de  l'évaluation  du  programme  qui  aura  été réalisée par un consultant externe pour plus d'objectivité. 

Un  bulletin  d'information  diffusé  à  l'ensemble  des  habitants  du  territoire,  des  partenaires institutionnels et financiers, et du réseau rural régional. 

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Programme LEADER GAL Sud/PAG/ septembre 2009  106

 

Conclusion  

 Cette candidature n’a été possible que grâce à une mobilisation de tous les acteurs dans l’élaboration de ce dossier : une  soixantaine de  réunions de  travail avec  l’ensemble des partenaires ont été nécessaires ainsi  qu’une  réunion  publique  dans  chacune  des  communes  concernées  et  deux  à  Cayenne  pour  la présentation générale de la candidature.  Le panel de compétences mobilisées dans ce Groupe d’Action Local a permis de sensibiliser et d’informer les acteurs du territoire sur les trois grands axes retenus : 

- Accompagnement de projets, formation et emploi - Agriculture et gestion forestière - Tourisme, savoirs et savoir‐faire 

Et  l’on peut déjà  raisonnablement envisager dès  la première année  la mise en œuvre d’une dizaine de projets.  Avec plus de vingt projets effectifs  sur  l’ensemble du  territoire,  la mise en place d’une dynamique de développement,  l’émergence d’un esprit d’entreprenariat qui ne demandait qu’à s’exprimer, ce dossier est porteur de beaucoup d’espoirs. Ce développement d’activités économiques,  respectueuses du développement durable, aura un  impact positif sur le chômage et l’inactivité bien sur, mais aussi sur la sécurité alimentaire des populations, sur le besoin manifesté de désenclavement de ces territoires, et sur le bien être général de leurs habitants.  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

ANNEXES 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

LISTES DES COMMUNES DU GAL    

COMMUNES CODES INSEECamopi 97356

Maripasoula 97353Papaïchton 97362

Saül 97352  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

LETTRES DE SOUTIEN DES TERRITOIRES  

  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

ETAT DES LIEUX STRUCTUREL : UN RETARD POUR LES EQUIPEMENTS DE BASE  

a) L’alimentation en eau potable :  

Les différents villages et bourgs sont alimentés, soit par des captages souterrains ou en rivières, soit en utilisant des techniques de traitement de l’eau (type “chloration simple”).  A Maripasoula,  l’approvisionnement est réalisé par un traitement complet classique. Dans  les bourgs de Papaïchton  et  de Maripasoula,  la  gestion  est  opérée  par  la  Société  Guyanaise  Des  Eaux  (SGDE).  Des travaux d’extension sont actuellement en cours sur le réseau d’adduction en eau potable à Maripasoula. Il arrive cependant que  les villages en amont du bourg de Maripasoula ne soient pas alimentés pendant une période plus ou moins  longue obligeant  les habitants à utiliser  l’eau non traitée des  fleuves, ce qui n’est pas sans répercussion sur la santé publique. Les prélèvements effectués par la Direction de la Santé et  du Développement  Social  (DSDS)  au  cours  du  premier  semestre  2005  dans    les  communes  du  sud montrent que  l’eau n’est pas  toujours conforme aux  limites de qualité contenue dans  l’annexe 13‐1 du code  de  la  santé  publique.  Elle  préconise  donc  de  la  faire  bouillir  avant  consommation,  une recommandation qui ne correspond pas aux pratiques des populations. Camopi ne possède pas encore d’eau potable mais  les forages sont en cours. Trois Sauts ne dispose pas d’eau potable. Saül dispose d’eau potable par une technique de retenue collinaire. 

b) Les déchets 

En France,  la  loi du 13  juillet 1992 définit  le cadre environnemental de  la gestion des déchets. Seuls  les déchets ultimes (les déchets de déchets), doivent être mis en décharge depuis 2002.  La  nouvelle  législation  prévoit  le  développement  des  filières  permettant  de  valoriser  et  recycler  les déchets. Pour les petites communes, il est difficile de financer leur élimination, sources de pollution pour le milieu naturel et pour  l’eau. La plupart du temps, dans  les communes du sud,  la décharge est un  tas d’ordures recouvert parfois d’une couche de  terre, dont  le  fond n’est pas  isolé du sous‐sol. Même si  le recyclage est en projet sur le littoral, il semble aujourd’hui difficile à mettre en place dans l’intérieur de la Guyane. Le ramassage des ordures n’est pas assuré régulièrement dans les écarts.  Trois Sauts dispose d’un carbet de récupération des déchets financé par  l’Agence De  l’Environnement et de  la Maîtrise  de  l’Energie  (ADEME).  L’ADEME  souhaite  généraliser  cette  technique  dans  les  villages éloignés Camopi possède l’unique CSDU simplifié de Guyane. Actuellement,  la  Communauté  des  Communes  de  l’Ouest  Guyanais  (CCOG)  mène  une  étude  sur  la recherche  de  sites  en  vue  de  l’implantation  de  centres  de  stockage  pour  les  déchets ménagers  dans l’ensemble des communes en partenariat avec l’ADEME. 

c) L’énergie 

L’énergie est fournie par des groupes électrogènes ou des centrales thermiques (d’une puissance totale de plus de 1195 kW) dans les bourgs de chaque commune du territoire.  Les villages possèdent des équipements photovoltaïques (d’une puissance totale de 188 kW).  Le  bourg  de  Saül  reçoit  l’électricité  depuis  deux  ans  avec  une  production  mixte  solaire/groupe électrogène.  Des  travaux  d’électrification  et  d’extension  du  réseau  sont  en  cours  à  Papaïchton.  De nombreux écarts de l’intérieur ne sont pas équipés.  Depuis  2002,  date  d’interruption  des  liaisons  aériennes  avec  la  compagnie  Air  Guyane l’approvisionnement en carburant et en gaz n’est plus assuré que par avion privé, par hélicoptère ou par voie  fluviale. Les habitants du sud, et particulièrement ceux de Saül qui n’ont pas d’accès par  le  fleuve, s’approvisionnent avec beaucoup de difficultés et à des coûts très élevés.  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 

d) L’éducation 

La scolarisation complète des enfants n’est pas garantie dans les communes de l’intérieur.  Tous les villages et bourgs sont équipés d’une école maternelle et primaire. En revanche, l’enseignement secondaire est rare, il n’y a aucun lycée dans l’intérieur.  Les élèves de Camopi et Trois Sauts poursuivaient jusque tout récemment  leurs études secondaires, soit avec  les cours du Centre National Etudes à Distance (CNED) assurés par  le rectorat, soit en se rendant à Saint‐Georges. A présent,  à Camopi  et  à Antécume  Pata, des professeurs du  second degré  suivent  les évolutions de  la classe par une combinaison d’enseignements à distance préparé par des professeurs de Saint Georges et de Maripasoula, et de présence régulière sur site. Ce dispositif fonctionne très bien.  Sur la vallée du Maroni, Maripasoula et Papaïchton sont dotés d’un collège. Il existe à Maripasoula un CAP agent de Développement Local (ADAL). Les élèves travaillent actuellement sur la mise en place d’un circuit touristique. La  plupart  des  élèves  de  Saül  vont  à  Cayenne,  les  autres  choisissent  de  poursuivre  leur  scolarité individuellement avec  le CNED. La scolarisation des enfants à Cayenne entraîne des charges  financières importantes  impliquant  des  effets  négatifs  sur  leurs  résultats  scolaires.  De  plus,  les  centres d’hébergement  prévu  pour  les  jeunes  n’accueillent  pas  toujours  les  jeunes  dans  les  conditions  leur permettant de mener à bien leurs études. Dans le projet académique du Rectorat de la Guyane, de nombreuses mesures sont prévues pour faciliter la scolarisation des jeunes du sud.   

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

Deux d’entre elles  sont particulièrement  intéressantes pour  les enfants du  sud.  Le premier est  intitulé l’école des fleuves : “Il s’agit de doter l’académie d’une structure capable de soutenir l’activité des écoles et des collèges sur  les deux fleuves, sur  le plan  informatique, pratique et pédagogique. A moyen terme, cela signifie l’existence d’un lieu à Cayenne, abritant les deux équipes des deux inspecteurs de l’Education Nationale pour le Maroni et l’Oyapock”. Le  second  concerne  les médiateurs bilingues et  l’interculturalité.  Les   médiateurs  sont en place depuis plusieurs  années  pour  favoriser  la  prise  en  compte  par  l’école  de  la  langue  des  enfants  et  aider  à  la communication  entre  l’enseignant  et  les  enfants.  Le métier  de médiateur  bilingue  sera  consolidé  en même  temps  que  se mettront  en  place  des  formations  pour  les  enseignants  sur  l’anthropologie  et  la linguistique des cultures de leurs élèves. Des projets sont en reflexions :  

- CAP  métiers  de  l’environnement  à  l’étude  sur  Camopi/Trois  Sauts  et  module  d’éducation  à l’environnement pour le niveau collège 

- Maison Familiale et Rurale sur le Maroni 

e) La santé 

En  ce qui  concerne  les  équipements  liés  à  la  santé,  les bourgs de Maripasoula, Camopi  et Papaïchton disposent de centres de santé avec la présence permanente d’un médecin généraliste.  Pour  les  villages  du  sud  (Saül,  Twenké,  Antecume‐Pata  et  Trois  Sauts),  une  tournée  médicale  de généralistes  est  assurée  une  fois  par  mois  et  des  spécialistes  s’y  rendent  occasionnellement.  Toute urgence  nécessite  une  évacuation  par  hélicoptère  dont  la  disponibilité  est  aléatoire.  La  présence permanente d’un infirmier est cependant presque toujours assurée. La  télémédecine est expérimentée à Antecume‐Pata et à Camopi. Il existe une pharmacie depuis peu à Maripasoula. Par ailleurs, le mercure constitue un problème de santé publique reconnu par l’Etat. En effet, des études d’imprégnation  au mercure  ont  été  réalisées  sur  l’ensemble  du  territoire  guyanais  depuis  1994,  dont certaines ont été accompagnées d’enquêtes alimentaires et épidémiologiques, permettant ainsi de guider les  politiques  d’intervention.  Les  populations  du  Maroni  et  de  l’Oyapock  présentent  des  taux  de méthylmercure  élevés  par  rapport  aux  seuils  critiques  établis  par  l’Organisation Mondiale  de  la  Santé (OMS).  Les  effets  sur  la  santé  de  l’exposition  aux  faibles  doses  de méthylmercure  apportées  par  la  consommation de poissons sont désormais connus  (malformations, affection neurologique). Aussi, a‐t‐il été  recommandé  aux  populations de  diminuer  leur  consommation de poissons  carnivores  (piscivores), mais ces conseils sont peu compatibles avec les modes de vie des usagers.  Il a été réaffirmé, lors du colloque sur le mercure en juin 2005 à Cayenne, que de nombreux problèmes de santé persistent dans le sud et qu’il fallait replacer la problématique mercure dans un ensemble plus large concernant la santé, l’équipement et l’économie. Le suicide, l’alcoolisme et la drogue se révèlent aujourd’hui un fléau pour les populations amérindiennes dont le malaise social s’accentue.  Ainsi,  le  retard  pris  pour  les  infrastructures  de  base  sera  compensé  en  partie  par  le  Plan d’Accompagnement  des  communes  du  PAG  (PAPA).  Cependant,  les  thématiques  Santé  et  Education devront être traitées en partenariat avec l’hôpital, la DSDS, et  le rectorat.   

  

  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

LE PATRIMOINE MATERIEL DES POPULATIONS DU TERRITOIRE DU PAG   

Les productions amérindiennes du Haut Maroni Outre  la  céramique,  les Wayana  produisent  des  bancs  de  bois  sculpté  (« kololo »),  différenciés  pour homme et femme, des casse‐tête de bois sculptés également, des ciels de cases, des ornements en perles de verre, des bijoux et des boites en grains de « malamala », des instruments de musique, des peignes en épines  végétales  (« apalaï »),  des  vanneries  aux  motifs  complexes,  des  pirogues,  des  plats  à  coton, assiettes en bois sculptées et peintes avec des motifs mythologiques, …  Ces  objets  sont  désormais  en  grande  partie  destinés  à  la  vente,  même  si  les  difficultés  de commercialisation sont encore  importantes du fait d’un éloignement certain des  lieux de vente qui rend patent le problème de l'acheminement des objets.  Au  niveau  architectural,  on  observe  la  grande  qualité  des  toits  en  feuilles  tressées.  Les  ciels  de  case, disques  en  bois  de  l’arbre  fromager  couverts  de  peintures  traditionnelles  évoquant  la  cosmogonie wayana,  et  destinés  à  orner  le  centre  des  « tukushipan »,  les maisons  collectives,  comptent  parmi  les objets  les  plus  artistiques  de  la  production  wayana  contemporaine ;  ils  sont  d'ailleurs  activement recherchés et relativement bien commercialisés. Les ciels de case sont souvent commandés aux artisans par des privés ou par des magasins de Cayenne.  L'ensemble des artisans wayana voudrait trouver un moyen d'écouler plus facilement  la production. Les Wayana sont plus familiarisés avec  le concept d'association et de centres culturels artisanaux ayant déjà vécu l'expérience des associations de valorisation (boutique d’a rtisanat solidaire GADECOOP). Le projet de Alikamalé Palassisi et de son village touristique « Upakaptao » (« comme autrefois ») prend corps.  Ce  projet  éco‐touristique  prévoit  l'installation  d'un  village  amérindien  où  les  visiteurs  peuvent s’imprégner  des  multiples  facettes  de  la  culture  wayana :  tradition  matérielle,  cuisine,  architecture, musique, ... Le risque de dérive culturelle (folklorisation) est toutefois réel. 

La production amérindiennes de l’aire de l’Oyapock :  Wayãpi et Teko Les  productions Wayãpi,  bois,  céramique,  vannerie,  os,  plumasserie,  tissage,  réalisation  d’ornements corporels est très variée et répond aux exigences de la vie quotidienne. Des  travaux  ponctuels  ont  été  réalisés  sur  la  vannerie  et  la  céramique,  les  autres  productions  sont  à analyser. En  général,  l’Oyapock  amérindien  n’a  pas  intégré  des  véritables  démarches  commerciales,  sauf  un commerce ponctuel, et presque tous les objets sont fabriqués pour être utilisés. Parmi les objets exceptionnels, on peut déjà signaler les pirogues en bois, un savoir faire qui se perd avec l’utilisation des bateaux modernes désormais généralisée.  

L’art busi nenge ou marron ou busikondé sama La  production  artistique  et  artisanale  actuelle  des  peuples marron  (nous  retiendrons  la  définition  de « marron »,  communément  acceptée  et  donnée  par  l’historien  aluku  Jean  MOUMOU)    est  tournée essentiellement vers le bois. (cf. catalogue Guyacadres, 2007).  Entre 1990 et 2004  il a  toutefois été assisté à  la quasi disparition de plusieurs objets qui  sont à  la  fois utilitaires  et  esthétiques,  faute  de  transmission  des  connaissances,  comme  les magnifiques  pièges  à aymara en osier,  les mortiers  sculptés,  les pirogues  traditionnelles monoxyles,  les calebasses décorées, etc….  L’art  tembe  est  très  valorisé  au  Suriname  contrairement  à  la  Guyane,  même  s’il  existe  quelques associations, comme Libina Wan à Kourou dont  l’objectif est  la valorisation de  la culture Bushinengué et notamment celle des Aluku.  L’action du PAG devra permettre aux  jeunes de  se  réapproprier  leur  savoir  faire,  susciter de nouvelles vocations.  

La production créole 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

La production créole est à analyser, notamment à Saül, connu pour sa fabrication de carbets en gaulette, bois souple « tressé » comme de la vannerie.    

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

GRANDES ORIENTATIONS DE LA STRATEGIE GLOBALE DU PARC AMAZONIEN DE GUYANE  Tableau : Projet d’établissement du PAG 2008‐2011  

Axes  Enjeux  Objectifs  Programmes d'actions 

  1.1 CONSTRUIRE L'OUTIL OPERATIONNEL DU PAG 

1.1.1 Construire, organiser et sécuriser les infrastructures physiques et la logistique 

1.1.1.1 Mettre en place les infrastructures

   11..    MM

II SSEE   EE NN

   PPLL AA

CC EE   DDEE   LL ’’EE TTAABB LL IISS SSEE MM

EE NNTT   PP UU

BB LL IICC   

1.1.1.2 Organiser et consolider la logistique1.1.2 Réaliser l’adéquation entre les objectifs et les moyens 

1.1.2.1 Organiser le fonctionnement

1.1.3 Mettre en place la méthode de travail  1.1.3.1  Définir les procédures internes

1.1.4 Mettre en place le dispositif de formation continue et de validation des acquis de l’expérience 

1.1.4.1 Mettre en place une Gestion des ressources humaines 

1.1.5 Organiser les instances représentatives du personnel et le dispositif hygiène, sécurité et santé au travail (HSS) 

1.1.5.1 Mettre en place les instances représentatives du personnel 1.1.5.2 Mettre en place le dispositif HSS au travail 

1.2 ORGANISER LE SYSTÈME D'INFORMATION 

1.2.1  Interconnecter les différents sites du Parc  1.2.1.1 Interconnecter les maisons, les antennes, les bureaux et le siège 

1.2.2 Mettre en place une collecte et une administration de données géo localisées 

1.2.2.1 Construire la base de données cartographique

1.2.3 Élaborer une cartographie initiale du territoire  

1.2.3.1 Développement et alimentation de la base de données 

1.2.3.2 Assurer l'accessibilité aux produits 

1.2.4 Proposer un accès numérique spécifique dans les maisons du Parc  

1.2.4.1 Développer un service à la population

1.3 BÂTIR UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION INTERNE 

ET EXTERNE 

1.3.1 Mettre en place les outils de communication interne pour relier le personnel 

1.3.1.1 Construire les éléments de la stratégie de ommunication interne 

1.3.2 Mettre en place les outils de communication  1.3.2.1 Construire les éléments de la stratégie de communication externe 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

externe 

     2. GESTION PART

ICIPATIVE ET

 PART

ENARIALE 

22..11  MMEETTTTRREE  EENN  PPLLAACCEE  UUNNEE  GGOOUUVVEERRNNAANNCCEE  EEFFFFEECCTTIIVVEE  

2.1.1 Mettre en place et faire vivre ; le CA et son bureau, les Conseils d’habitants, le Comité de vie locale et le Conseil scientifique  

2.1.1.1 Organiser la Gouvernance 

2.1.2 Assurer une présence et une veille continue sur le territoire, constituer une ressource en matière d’expertise, et une plateforme de coordination et d’appui 

2.1.2.1 Organiser une écoute et une veille

2.1.3 Créer les conditions d’une appropriation du Parc par les populations 

2.1.3.1 Organiser les relations et le travail entre les habitants et les équipes du Parc 

2.1.4 Élaborer et faire vivre la Charte  2.1.4.1 Construire le dispositif et mettre en œuvre le processus d'élaboration 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

22..22  DDEEVVEELLOOPPPPEERR  LLEESS  PPAARRTTEENNAARRIIAATTSS  AAUU  NNIIVVEEAAUU  LLOOCCAALL  EETT  RREEGGIIOONNAALL  EETT  

CCOONNSSTTRRUUIIRREE  UUNNEE  CCOOOOPPEERRAATTIIOONN  

IINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLEE  

2.2.1 Construire les partenariats et travailler en collaboration 

2.2.1.1 Développer des partenariats locaux 

2.2.1.2 Développer des partenariats au niveau Régional et international 

      

33 ..   QQUUAALL IITT EE

   EENNVVII RROONNNNEE MM

EE NNTT AA

LL EE  

3.1 RÉDUIRE L’IMPACT DE L’EXTRACTION DE L’OR  

3.1.1 Surveiller le territoire, faire les prélèvements et mesures nécessaires à l’évaluation de l’impact de l’activité d’orpaillage clandestin 

3.1.1.1 Évaluer la pression et les impacts de l’orpaillage illégal 

3.1.1.2 Assurer une présence sur le territoire

3.1.1.3 Informer les communautés

3.1.2 Contribuer à réduire l’impact écologique de l’activité minière autorisée 

3.1.2.1 Évaluer et suivre les impacts des exploitations minières autorisées 

3.2 CONNAITRE LE TERRITOIRE DU PARC ET LES PRESSIONS 

QUI S’Y EXERCENT 

3.2.1 Synthétiser les connaissances disponibles et réaliser des études complémentaires pour améliorer la connaissance de la biodiversité et le 

3.2.1.1 Caractériser les milieux naturels, le fonctionnement des écosystèmes et améliorer la connaissance des espèces courantes 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

fonctionnement des écosystèmes 

3.2.1.2 Améliorer la connaissance  et le suivi des espèces et des milieux remarquables 

3.2.2 Identifier hiérarchiser et spatialiser les pressions sur le milieu et leurs impacts. 

3.2.2.1  Évaluer  la ressource dans son contexte culturel

3.2.2.2 Évaluer les pratiques de prélèvements de la faune sauvage 

3.2.2.3 Évaluer et suivre l'impact de l'agriculture sur les milieux naturels 

3.3 PROTÉGER LES MILIEUX ET LES ESPÈCES 

3.3.1 Partager les savoirs et faire connaître les richesses naturelles du territoire 

3.3.1.1 Informer les acteurs du territoire et éduquer à l’environnement 

3.3.2 Connaître, faire connaître et appliquer la réglementation 

3.3.2.1 Assurer la compétence et l'efficacité des agents du parc et organiser la surveillance du territoire 

3.3.3 Mettre en place des mesures de gestion   3.3.3.1 Mettre en place des mesures de gestion de la faune en concertation, à l'échelle des bassins de vie 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

44 ..   LLEE   DDÉÉ VV

EE LLOOPP PP

EE MMEE NN

TT   LL OO

CC AALL   DDUURR AA BB LLEE   

4.1 FAVORISER UNE GESTION DURABLE DE LA RESSOURCE 

ET DE L’ESPACE 

4.1.1 Réaliser un état initial du contexte socio‐économique du territoire, pour anticiper et suivre ses évolutions 

4.1.1.1 Réaliser un état initial géo référencé

4.1.2 Permettre le maintien des activités de subsistance traditionnelles dans de bonnes conditions de durabilité 

4.1.2.1 Accompagner les évolutions de l'agriculture vivrière sur brûlis 

4.1.2.2 Expérimenter en matière de production  agro forestière et de gestion intégrée des forêts 

4.1.3 Valoriser les ressources génétiques  4.1.3.1 Participer à la réflexion

4.2 FAVORISER LA STRUCTURATION D’ACTIVITÉS 

ÉCONOMIQUES LOCALES DURABLES  

4.2.1 Accompagner l’agriculture vivrière dans des démarches de diversifications adaptées, structuration de filières courtes et intégrées, optimisation de la culture sur brûlis 

4.2.1.1 Aider à la structuration de filières courtes et intégrées 

4.2.1.2 Aider au développement d’élevages d’animaux domestiques, sauvages et pisciculture 

4.2.2 Valoriser, faire connaître et reconnaître les savoir‐faire traditionnels 

4.2.2.1 Aider à la structuration d’une filière artisanale basée sur les savoir faire 

4.2.3 Faciliter le développement d’un tourisme choisi, responsable et durable 

4.2.3.1 Accompagner les communes dans la définition de leur stratégie touristique 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

4.2.3.2 Aider les structures existantes 

4.2.3.3 Favoriser l’émergence de porteurs de projets locaux  et les former 

4.2.3.4 Aménager des sites d'accueil du public

4.2.4 Faire émerger un label PAG  4.2.4.1 Promouvoir la qualité des produits et services

4.3 PARTICIPER A L’AMÉLIORATION DU CADRE 

DE VIE DES HABITANTS 

4.3.1 Favoriser l’accès des populations du Parc à des sources d’énergie adaptées 

4.3.1.1 Étudier les potentialités en matière d’énergies renouvelables pour les sites isolés 

4.3.2 Favoriser le traitement des déchets et des sources de pollutions avec les partenaires locaux 

4.3.2.1 Développer l'éco responsabilité

4.3.3 Participer à la réflexion sur l’aménagement du territoire 

4.3.3.1 Aider les communes dans l’élaboration des documents d’urbanismes, aménagements et infrastructures 

4.3.4 Appuyer les efforts pour assurer la continuité des services publics 

4.3.4.1 Contribuer à la mutualisation des services de l'état et établissement public 

55 ..   RREE SSPP OO

NNSS AA

BB II LLII TTÉÉ   

SS OOCC IIAALL EE   ÉÉTT HH

II QQUUEE   

EE TTCC UU

LL TTUURR EE LLLL EE

5.1 PRÉSERVER ET VALORISER LES CULTURES MATÉRIELLES 

ET IMMATÉRIELLES 

5.1.1 Inventorier les savoir et les savoir‐faire, pour mieux les connaître et les transmettre aux générations futures 

5.1.1.1 Réaliser des inventaires et analyser  la culture matérielle 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

5.1.1.2 Valoriser le patrimoine archéologique

5.1.1.3 Inventorier et transmettre le patrimoine immatériel 

5.1.1.4 Réaliser une cartographie des pratiques

5.1.1.5 Créer des espaces d’exposition

5.1.2 Faire partager et reconnaître la valeur de la culture matérielle et immatérielle des populations du Parc 

5.1.2.1 Réaliser des publications, des aménagements et des événements 

5.1.3 Soutenir les cultures traditionnelles  5.1.3.1 Vulgariser les connaissances 

     

5.1.4 Etablir une veille sur l'impact social du développement économique et protéger les savoirs et savoir‐faire des communautés 

5.1.4.1 Observer et analyser l'évolution des sociétés locales 

     

5.1.4.2 Protéger les savoirs et savoir‐faire

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

ACTEURS DU TERRITOIRE 

Domaine  Acteurs  Missions  Actions AGRICOLE  La chambre 

départementale d’agriculture  

Les missions de la Chambre d’Agriculture se déclinent en deux axes principaux : une mission consultative et représentative, et une autre de coordination et d’intervention  La mission de coordination et d’intervention se décline en deux parties :  • La chambre d’agriculture prépare l’avenir du secteur en tant qu’acteur privilégié et  • Informe, soutien, expertise le monde agricole. La diffusion des connaissances nécessaires au développement agricole est une des taches fondamentales de la chambre consulaire. Cette mission a pour objectif d’élever le niveau de vie des exploitants, l’amélioration technique, etc.  

 

Aucun agent de la Chambre travail actuellement sur la zone Parc, et ce, même exceptionnellement. Auparavant une convention ONF – Chambre d’Agriculture avait cours sur Maripasoula. La Chambre d’Agriculture a été maître d’œuvre du projet et l’ONF maître d’ouvrage. Un technicien agricole  (S. BALLOF) a alors exercé sur la commune. Le poste est resté vacant plusieurs années avant l’arrivée d’un nouveau technicien.  Jusqu’au 31 janvier 2008 la Chambre employait un agent de développement (par l’intermédiaire du PEAFOG, voir ci‐

dessous chapitre e p. Erreur ! Signet non défini.) qui avait en charge le secteur Maroni (communes de Maripasoula, Papaïchton et Grand Santi). Cet agent a démissionné de son poste et son remplacement n’est pas prévu.   

La Direction de l’Agriculture et de la Forêt (DAF)  

« En Guyane comme dans les autres départements d’outre‐mer, les services déconcentrés du ministère de l’agriculture et de la pêche sont regroupés, sous l’autorité du préfet, en une direction de l’agriculture et de la forêt (DAF) dont les missions ont été fixées par le décret n° 86‐1169 du 31 octobre 1986. Celles‐ci sont très variées, puisque la DAF cumule en fait les fonctions dévolues, en métropole, aux directions départementales et aux directions régionales de l’agriculture et de la forêt. Ces missions intéressent :  • les agriculteurs, les industries agro‐alimentaires et les organismes professionnels agricoles, pour l'attribution des aides à l'agriculture, la gestion du FEOGA (fonds européen), l'organisation des filières agricoles, les appuis techniques en matière de traitement des cultures et de prophylaxie, les propositions en matière d'attributions foncières 

• les collectivités locales (communes, communautés de communes...) ainsi que l'EPAG (Etablissement Public d'Aménagement de la Guyane), pour le financement et la réalisation des équipements publics ruraux : voirie rurale, alimentation en eau potable, assainissement, électrification rurale 

• les professionnels de la filière bois et l'Office National des Forêts (ONF), pour le financement des investissements, en forêt (réseau de desserte) et dans les entreprises (modernisation des installations et des machines) 

• les élèves de l'enseignement agricole et les agriculteurs en formation, par l'appui apporté au lycée agricole et au CFPPA (Centre de Formation Professionnelle agricole Pour Adultes) 

• chacun de nous, par des actions dans les domaines suivants : environnement (police de l'eau), sécurité alimentaire (contrôles et prélèvements en matière d'hygiène alimentaire), protection contre les parasites et les importations illégales (contrôles aux frontières), données statistiques sur l'agriculture »  

  

La DAF, présente à Maripasoula depuis début 2007, a un agent VAT financé par la préfecture de Guyane. Cet agent devait travailler au sein d’un pôle administratif qui n’a jamais vu le jour mais qui resterait néanmoins en prévision (A confirmer). Ce relais DAF sur la commune a pour fonction d’être un relais local. Il s’intéresse particulièrement aux infrastructures en milieu rural mais depuis peu doit régulariser les agriculteurs auprès de la MSA.   

Le CNASEA    

Le CNASEA a deux fonctions principales : • Intervention dans toutes les étapes de la vie d’une exploitation (Installation, 

modernisation par l’octroi de prêts bonifiés, succession…). • Contribue à la restructuration du parcellaire agricole et à l’aménagement foncier. Il met 

aussi en œuvre les mesures agri‐environnementales et la prime au boisement.  Il gère la formation professionnelle (rémunération des stagiaires, subventions aux centres de 

A Maripasoula le CNASEA a en 2004 fait une grande campagne de régularisation du foncier (cadastrage des parcelles, instruction partielle des dossiers). Suite à cette campagne, une cinquantaine de dossiers sont passé en CLF. Trente dossiers ont aboutis aujourd’hui (tous les dossiers de cession gratuite) mais beaucoup restent encore bloqués à l’EPAG, à la DAF et au service des impôts (cessions onéreuses, baux, concessions) pour des raisons de 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

formation) et l’emploi dans le secteur agricole (contrats d’insertion, contrats emplois solidarité, emplois jeunes).   En Guyane le CNASEA a un rôle important au niveau du foncier. C’est cet organisme qui, dans le cadre d’aménagements agricoles ou de campagnes de régularisation, arpentes les parcelles, éventuellement les bornes et émet son avis lors des commissions d’attribution foncière (CAF).   

manque d’effectif au dire de ces deux structures.  Le CNASEA doit missionner un géomètre d’ici peu afin de cadastrer les parcelles du nouvel aménagement agricole.   

L’Association pour le Développement Agricole du Haut Maroni.   

L’association pour le Développement Agricole du Haut Maroni, anciennement Association Mi Wani Woko A Doti (Je Veux Travailler La Terre), a été créée en 1998 à l’initiative du Programme de Recherche Action du Haut Maroni (Chambre d’Agriculture, ONF). Cette organisation paysanne, forte de plus de 20 membres actifs, a pour objectif l’aide au montage de dossiers pour les personnes en difficultés, l’amélioration des cultures vivrières, la mécanisation du travail de la terre, la transformation et valorisation des produits récoltés et l’appui technique des agriculteurs. En bref, elle œuvre pour un développement durable de l’agriculture sur le fleuve Maroni.  Ces dernières années, l’association a permis à des agriculteurs de mécaniser leurs productions (moulin à manioc, motopompes, etc.) et a aussi financé divers outils de production (poulaillers, porcherie, serres).   

Aujourd’hui,  l’association,  sur  fonds  du  PEAFOG  à  75  %,  va  acquérir  un tracteur  puissant,    une  remorque,  un  hangar  technique  et  étudie  les possibilités d’embaucher un salarié en CAE pour la gestion et conduite de ce tracteur. Cet équipement   devrait permettre aux agriculteurs de  réduire  les coûts  de  transport  inhérents  entre  le  bourg  et  les  parcelles.  Cet investissement  devrait  aussi  permettre  un  gain  d’argent  pour  divers investissements  à  venir.  Un  dossier  de  demande  de  participation  à l’investissement va être transmis au PAG par l’association.   Est aussi à  l’étude  la construction d’un atelier de production de couac semi‐mécanisé. Il pourrait être subventionné à hauteur de 75% par le PEAFOG.   Les  membres  se  servent  aussi  de  cette  structure  comme  outil  de communication afin de faire connaître la culture agraire du haut Maroni mais aussi pour défendre les intérêts des agriculteurs.   

Le Centre de Formation Professionnel de Production Agricole (CFPPA)    

Le CFPPA est un centre de formation d’apprentis agricole. L’apprentissage est une filière de formation initiale, dispensée en alternance dans le cadre d’un contrat de travail. L’objectif est de donner au jeune une qualification sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle.  L’apprentissage est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans et par certaines dérogations aux personnes plus âgées.   Il est aujourd’hui en discussions l’ouverture d’une filière agricole par apprentissage à Maripasoula. Celle‐ci risque de ne jamais voir le jour en raison de l’absence sur le fleuve de maîtres d’apprentissages compétents.  L’ouverture d’une section d’apprentissage pour la formation de jeunes aux secteurs de l’agriculture, la foresterie et du service en milieu rural pourrait néanmoins être très intéressante et est à étudier. Ce type de formation est une excellente préparation à la vie active.  

Le lycée agricole  de Matiti (LEGTA)  

Le lycée de Matiti forme les jeunes de la classe de seconde au bac professionnel agricole. De nombreux jeunes du fleuve sont passés par les murs de cet établissement pour se former. Malheureusement aucun de ces jeunes ne s’est installé dans le domaine agricole sur la commune de Maripa‐Soula à leur retour.  Le principal handicap de cet établissement est qu’il ne possède pas d’internat qui soit ouvert le week‐end, ce qui est un problème considérable pour les populations du sud guyanais. Les jeunes sont alors souvent en famille d’accueil et les problèmes sont nombreux.    

Maison Familiale Rurale  

La  MFR  prépare,  en  alternance,  aux  diplômes  du  brevet,  CAP  agricole  (Production  agricole  et utilisation du matériel,  spécialité  en production  végétale)  et  BEP  agricole  (Agriculture  des  régions chaude spécialité en production végétale). Le niveau minimal d’accès est la 5ème (pour préparation du brevet) ou la troisième pour le préparation aux diplômes de CAP et BEP.   

Une maison familiale rurale est présente dans l’Ouest Guyanais, à Mana. Une MFR c’est une association de parents d’élèves et de professionnels  impliqués dans le développement et la formation de la jeunesse.   

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

 Le  système  de  MFR  permet  de  bien  préparer  le  projet  professionnel  du  jeune.  Comme  pour l’apprentissage en CFPPA,  le principal problème à une ouverture d’une telle structure sur un bourg comme Maripa‐Soula reste le problème des maîtres de stages, peu nombreux à avoir la compétence nécessaire à l’encadrement des jeunes  

GESTION FORESTIERE 

Le CIRAD   

Le centre de coopération  internationale en  recherche agronomique pour  le développement est un organisme scientifique français spécialisé en recherche agronomique appliquée aux régions chaudes. Son  domaine  d’activité  couvre  les  sciences  agronomiques,  vétérinaires,  forestières  et agroalimentaires.     

Le CIRAD est présent en Guyane depuis de nombreuses années. Il a réalisé de nombreux  projets  dans  le  domaine  du  développement  de  l’agriculture paysanne,  notamment  dans  le  cadre  du  PRAOG  (Programme  de  Recherche Action dans l’Ouest Guyanais) qui a pris fin en 2000.  Aujourd’hui en Guyane son domaine de recherche est essentiellement limité à la production rizicole, à l’hévéa et à la foresterie. Ce centre de recherche est à la pointe en matière de développement de systèmes agronomiques durables dans les régions chaude, notamment en milieu équatoriale ou tropical.   L’IRD  L’Institut de Recherche pour le Développement est un organisme de recherche scientifique public.  Il a pour mission de mener des recherches centrées sur  la relation  entre  l’Homme  et  son  environnement  dans  la  perspective  d’un développement durable.   

ONF   

L’Office  national  des  forêts  en  Guyane  « emploie  69  personnes  et  comprend  trois  services (ces information sont directement tirées du site Guyane de l’ONF): 

• Un  service  fonctionnel  (communication  –  formation,  comptabilité  –  régie,  foncier  – juridique, gestion des ressources humaines, soutien à la production). 

• Un service développement – tourisme – environnement • Un pôle technique (recherche, progrès – appui technique – SIG).  

 Principales prestations proposées aux collectivités : 

• Aménagement,  conception  et  équipement  des  sites  naturels  pour  l’accueil  du  public ; entretien de sentiers de promenades ; visites de découverte de la forêt primaire.  

• Formations  de  développement  au  bénéfice  des  populations  rurales ;  sensibilisation  des jeunes à la connaissance de la forêt guyanaise.  

• Publication de guide de reconnaissance de arbres.  • Gestion d’espaces protégés, contribution à des missions scientifiques. • Aménagement et expertise divers des milieux naturels.  • Recherche scientifique. » 

L’ONF  a  été  maître  d’œuvre  et  d’ouvrage  dans  de  nombreux  projets  sur Maripasoula  (quelques  partenariats  entre  autres  avec  la  Chambre d’Agriculture et l’ADI). Beaucoup de chantiers école ont vu le jour, notamment sur  les  sites  isolés.  L’ONF  participe  aussi  à  l’aménagement  agricole  de Maripasoula (expertise, etc. ).    Des  partenariats  PAG‐ONF  sont  primordiaux.  Dans  le  domaine  du développement  durable,  l’expérience  acquise  par  l’ONF  en  matière d’équipement des sites naturels pour l’accueil du public, l’entretien de sentier de promenades et  la  formation au bénéfice des populations rurales doit être particulièrement  pris  en  compte  au  sein  de  notre  service.  Pour  le développement d’un tourisme durable la création de sentiers de promenades avec  des  panneaux  indiquant  les  essences  remarquables  doit  intervenir rapidement. Et ce n’est qu’un exemple de partenariat envisageable.   

DEVELOPPEMENT  LOCAL       

ADI L'objectif primordial du RMI est d'assurer la réinsertion professionnelle. A ce titre l'Agence départementale d'insertion soutient pour les bénéficiaires du RMI et leurs ayants droit : 

• La formation 

• La création d'activité 

• L'accès à l'emploi aidé 

• L'insertion par l'activité économique      

Cette organisme a financé plusieurs formations agricoles sur les communes de Maripasoula et Papaïchton. Le choix des organismes formateurs (compétence et sérieux) est très discutable. Toutes les formations se sont avéré être des échecs important en raison en particulier de l’absence de concertation avec la population sur les besoins en formation. Des formations ont été dispensées selon un modèle complètement inadaptable au contexte local. Un gros travail a dû être effectué par la suite par l’agent du PEAFOG pour dire à ces personnes que ce qu’elles avaient appris n’est pas adaptable sur notre commune. Pour exemple élevage porcin avec alimentation importée du littoral. Les charges trop importantes ne permettent pas de dégager un résultat d’exploitation positif.  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

             

L’ADI possède un système d’aide à l’investissement pour les RMIstes souhaitant se professionnaliser dans l’agriculture. Cinq agriculteurs de Maripasoula ont ainsi pu bénéficier d’une aide à l’investissement de 5000 €.  

ADIE 

L'Adie est une association qui aide des personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique à créer leur entreprise et leur propre emploi grâce au microcrédit. Elle a été créée en 1989 par Maria Nowak en adaptant à la France le principe du microcrédit. Particulièrement efficace dans le cadre de l'économie du tiers‐monde, le microcrédit s'est développé de façon considérable en Asie, en Afrique et en Amérique Latine. Aujourd'hui des millions de personnes à travers le monde vivent de leur travail grâce à ce type de financement. Depuis une quinzaine d'années, le microcrédit se développe dans les pays industrialisés d'Europe et d'Amérique du Nord. 

Création de la délégation Guyane en 2003, elle tient des permanences à Maripasoula et Papaïchton L’Adie intervient en général sur des plans de financements inférieurs à 20 000 euros (hors apport en nature). ‐ L’Adie peut financer tout type de besoin : matériel, véhicule, stock, trésorerie, BFR,  ‐ L’Adie finance tout type de projet : commerce, service, artisanat, agriculture, profession libérale, … ‐ L’Adie finance tout type de structure : EI, EURL, SARL, portage salarial, association (si les ressources d’exploitation proviennent d’une clientèle). ‐ L’Adie ne peut pas venir en complément d’un prêt bancaire mais est cumulable avec tous les dispositifs d’aides publiques (EDEN, Plateformes d’initiatives locales, PCE, FREQ CUCS)  

• 249 créateurs financés depuis 2003 • 88 opérations financières au profit de 54 créateurs à fin juillet 2007. 

DRADL Le Dispositif Régional d’Appui au Développement Local est un outil d’aide au développement social, économique et culturel mis en place en 2003 à l’initiative du Conseil régional.   Il a pour vocation de permettre un développement homogène de la Guyane, en focalisant son action  sur  les  communes  éloignées  des  centres  décisionnels  Dans  ce  cadre,  la mission  du dispositif est d’accompagner les citoyens des territoires dans la mise en œuvre de leurs projets (individuels  ou  collectifs)  et  de  contribuer  à  leur mobilisation  autour  de  projets  intégrés  à l’échelle de  leur bassin de  vieLe Dispositif Régional d’Appui au Développement  Local  repose avant tout sur son assise locale :  ‐  Sept  Agents  de  Développement  Local  (ADL)  ont  été  affectés  sur  l’ensemble  du  territoire guyanais hors Île de Cayenne, Kourou et Saint Laurent ; ‐  Un  partenariat  a  été mis  en  place  avec  des  structures  décentralisées  :  Communautés  de Communes de l’Est et de l’Ouest Guyanais, Parc Naturel Régional et Chambre d’agriculture. 

L’ANIMATION  TERRITORIALE  consiste,  soit  en  la  mise  en  place  de campagnes d’information des acteurs  locaux, soit en  la mise en place et l’animation  de  commissions  territoriales  (groupes  locaux  de  travail, commissions thématiques).  L’APPUI AUX PORTEURS  concerne  les porteurs d’idée et  les porteurs de projet privés ou publics, avec ou sans montage de dossier d’aide.  LE PARTENARIAT EXTERIEUR correspond à l’organisation de contacts entre l’extérieur  et  le  territoire  (ex  :  accueil  sur  le  territoire  de  tous  les opérateurs  d’aide  à  la  création  d’entreprise),  ou  à  l’inverse  entre  le territoire et l’extérieur (ex : accompagner un groupe d’artisans d’art à une journée  d’information  de  la  DRAC  sur  la  préservation  du  patrimoine culturel).  L’ACTIVITE  PROPRE  DE  L’ADL  indique  sa  participation  à  des  journées d’information, de formation, de colloques ou à des séminaires.  LA PARTICIPATION A LA VIE LOCALE concerne les manifestations où l’ADL intervient en tant qu’invité ou bénévole( non comptabilisée dans les statistiques). 

ACREDEG Développer une politique incitative à la création d'entreprise Accompagner le développement, la transmission et la restructuration d'entreprise  Effectuer des études préalables d'opportunité, secteur par secteur 

1‐ l'Information bibliothèque, médiathèque, publication de brochures et de bulletins d'informations 

2‐ la Promotion des entreprises locales participation et organisation du salon 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

Susciter l'intérêt des investisseurs étrangers à s'installer en Guyane dans des secteurs bien particuliers et sur des zones d'activités prédéfinies 

Participer à l'élaboration de plan de développement des communes   

de la création d'entreprise 

3‐ Participation à des salons valorisant économiquement la Guyane 

4‐ la Prescription de formations adressées à ceux qui reçoivent les créateurs et aux porteurs de projets actifs occupés, inoccupés et étudiants 

5‐ l'ACREDEG offre la possibilité aux créateurs, entrepreneurs ou repreneurs d'entreprise d'analyser leur projet, de se faire assister, d'orienter et d'accompagner jusqu'à la recherche de financement et au‐delà grâce au suivi post‐création qui peut être proposé (initiation aux outils de gestion). Que le créateur exploite sa propre idée, ou qu'il valorise celles d'autres personnes ; Qu'il se lance dans un marché connu et porteur ou dans un secteur nouveau ; Il faut transformer l'idée de base en un projet réaliste en s'assurant de sa réelle valeur économique et des possibilités de concrétisation. 

6‐ l'ACREDEG réalisera des études économiques dans certains secteurs d'activités. Ces études mettront en lumière des créneaux peu ou pas exploités permettant le recrutement par l'agence de créateurs sur des projets pilotes ou la sollicitation d'investisseurs étrangers sur des projets profitables pour la Guyane.  

 Plateforme MAKANDI  ‐ Augmenter le nombre de structures d’insertion et adapter l’offre d’insertion au contexte spécifique 

de la Guyane ;  

‐ Permettre aux porteurs de projets, notamment associatifs, de bénéficier de soutiens et d’acquérir les compétences qui soient à la hauteur des enjeux de la Guyane 

• L’appui aux projets existant tels que  

La préconisation et la recherche de solutions pour la consolidation des actions ou des structures existantes, soit dans leur phase de démarrage, soit dans leur phase de développement ; 

Le diagnostic/préconisation/accompagnement méthodologique in situ de tous les aspects liés à la vie associative, à l’organisation des activités, à la gestion des ressources humaines, à la dimension économique ou au développement commercial ainsi qu’à la structuration financière ; 

L’appui technique permanent pour une bonne maîtrise des outils : dossiers administratifs (conventions et demandes de financements), bilans et évaluations, tableaux de bords, ingénierie de formation ; 

La mise en relation et en réseau de toutes les structures.  

• L’appui aux projets émergents, par :   

l’analyse de leur cohérence au regard des besoins du territoire (développement local, créations d’emplois, lutte contre les exclusions et cohésion sociale, économie sociale et solidaire) ; 

l’accompagnement renforcé des porteurs de projets (technique, financier, commercial, juridique…) ; 

le repérage permanent des potentialités du territoire et des opportunités d’actions en lien avec les acteurs existants (élus et techniciens des collectivités 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

territoriales, CDC, CRPV, DSU, sphère associative et économique, DIREN, ONF…..). 

la promotion des champs de l’Insertion par l’Activité Economique et de l’Economie Sociale et Solidaire ; 

 • La professionnalisation des équipes et des structures qui articule 

des temps de formations collectives ou des travaux pédagogiques (d’ingénierie ou d’accompagnement spécifique) in situ selon les besoins recensés. 

 Boutique de Gestion  

‐Promouvoir et soutenir la création et le développement des petites entreprises  ‐Favoriser les initiatives individuelles, pour créer les activités économiques et des emplois ‐ Accompagner les créateurs tout au long du projet et assurer un suivi de la jeune entreprise Conseiller les chefs d'entreprises  ‐Proposer des formations adaptées Participer activement à la revitalisation du tissu économique et du développement local    

Tête de liste du programme FLUID : Fleuve Union Insertion Développement  

DEVELOPPEMENT LOCAL 

ADSE  Il est nécessaire de créer un dispositif en association ‐ entreprise (privé)Association de développement Sociale et Economique de CAMOPI A.D.S.E (loi 1901) dont l'objectif est de permettre de résoudre partiellement les problèmes d'inactivité et de créer des poches d'emploi : les solutions proposées sont :  

1) Permettre à toute personne en situation de Rmiste ou jeunes de sortir de l'assistanat et passer à l'activité productrice. 

2) Initier les porteurs de projet à mettre en œuvre les idées de création d'entreprise 3) La promotion d'évènements à caractère social et économique : artisanat, éco‐tourisme, 

animations sportives et culturelles sur le site  de Camopi et ailleurs. L'organisation est géré par le groupe IFDT, accompagné de deux employés issus de la commune. 

Aide en matière d'emploi dans les secteurs suivants  : • Espace vert  • Ecotourisme • Hébergement (hôtelière ou à domicile) • Transport fluvial • Restauration • L'élevage 

Il sera mis en place un système de rentrée et de sortie, par l'intermédiaire de contrats CIA et CIRMA d'une durée de 24 mois, il y aura 20 places à l'ouverture de l'entreprise répartie comme suit : 

• 17 pour Camopi • 3 pour 3 Sauts 

ADES  Les objectifs poursuivis :Au regard  des éléments principaux du constat d'ensemble et des enjeux énoncés, les objectifs  clefs de la commune sont les suivants :  

• Améliorer l'articulation formation/emploi, développer l'employabilité, 

• Mettre en place des outils créateurs de valeur ajoutée, en corrélation avec la création d'emplois 

• Développer l'attractivité du territoire, promouvoir la production locale 

• Améliorer le cadre de vie des habitants 

• Et de manière générale proposer les outils d'accompagnement à l'inclusion sociales à la professionnalisation, voire à la mobilité 

L'A.D.E.S a pour objectif principal d'œuvrer pour la structuration économique et sociales du territoire sur lequel elle intervient, au travers notamment des actions suivantes :  

• La cohésion sociale et la solidarité entre habitants 

• L'aide à l'insertion sociale 

• L'aide à l'insertion professionnelle, incluant la conception et la conduite de tous projets en lien avec l'insertion par l'Activité Economique et l'Economie Sociale et Solidaire 

• L'aide au développement économique (entreprise, associations), ainsi que la mise en coopérative ou tout autre système équivalent des structures naissantes, en difficultés ou en général en exprimant le besoin 

• L'aide à la valorisation et à la protection de l'environnement  

• La prévention des exclusions et la lutte contre l'échec scolaire 

• La prévention des pathologies rurales et urbaines (toxicomanie, 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

addictions diverses et délinquance)

VALORISATION CULTURE 

GADEPAM   

Valorisation et lapromotion des plantes d’usage traditionnel à travers trois volets : _ L’amélioration de la connaissance et de la valorisation des pharmacopées guyanaises. A cette fin des actions diversifiées ont été mises en place pour rendre ces savoirs plus accessibles au public et apporter un appui adapté à leurs détenteurs. Dans cette optique, _ La promotion et la valorisation quantitative et qualitative des produits naturels, artisanaux et traditionnels par la mise en place d’un réseau de producteurs dans le cadre d’une coopérative solidaire. (Projet innovant et expérimental intégrant la programmation du projet FLUID ‐ EQUAL). _ La  sauvegarde et  la vulgarisation des  savoirs et  savoir‐faire  traditionnels des différentes  sociétés guyanaises auprès de tous les publics.  

2004  ‐ Organisation  du  CIPAM  (Colloque  International  sur  les  Plantes Aromatiques et Médicinales des Régions d’Outre‐Mer): 2005 ‐ Réalisation d’ateliers avec les relais Wayana à la demande de la  2005 ‐ Réalisation d’une Etude sur la symbolique du ciel de case et des roseaux à flèche : 2006 ‐ Création des Editions GADEPAM 2005  à  2008  ‐  Mise  en  place  d’une  filière  de  commercialisation  et  de promotion des produits naturels, artisanaux et traditionnels. 2009‐ Création d’une antenne de la boutique à Maripasoula   

TOURISME ET ECOTOURISME 

Le Comité du Tourisme de la Guyane (CTG), 

Créé en 1994, a pour principale mission de promouvoir la destination de la Guyane en France et à l'étranger. Il assure également un rôle d'observation économique du secteur. En 2001 et 2006, deux importantes campagnes de communication ont été menées visant à restaurer l'image du département. 

Compagnie des guides de Guyane  

Elle regroupe la majorité des accompagnateurs et des guides en milieu amazonien du département. Ces guides sont salariés ou indépendants, inscrits au registre du commerce La Compagnie des Guides de Guyane pour leur apporter une structure de référence et un encadrement légal. L'association soutient le développement touristique du département guyanais 

La  préfecture  de  Cayenne,  en  partenariat  avec  la  CGG,  édite  Le  Guide  du Randonneur,  ce  qu'il  faut  absolument  savoir  et  préparer  avant  de  partir  à l'aventure en Amazonie. 

ODIT France (Observation, Développement et Ingénierie Touristiques) 

 Cette structure est un GIP (Groupement d’Intérêt Public) sous tutelle du ministère chargé du tourisme. Elle a un rôle d’ingénierie auprès des projets touristiques et peut réaliser, à la demande, des études dans le domaine du tourisme (ex. : l’étude d’aménagement touristique de la ville de Kourou). 

Etude sur le tourisme fluvial

DRTCA 

Ce service déconcentré de l’Etat, dépend du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi et exerce sous l’autorité du préfet de région ses missions qui s’articulent autour des principaux axes suivants :  

• s’assurer de la mise en œuvre des politiques de l’Etat dans le secteur du tourisme,  • faire appliquer la réglementation en vigueur dans le secteur,  • apporter un conseil d’expertise et d’évaluation,  • gérer le budget du programme tourisme alloué par l’état. 

La DRTCA assure le rôle de gestionnaire des fonds européens FEDER (Fonds Européen de DEveloppement Régional) alloués au secteur du tourisme et de service instructeur pour toute demande de subvention sollicitée à ce titre. Les projets accompagnés sont définis dans le cadre du Programme Opérationnel (P.O.) FEDER, qui fixe les objectifs pour une durée de 7 ans. En addition à ces financements européens, ces projets doivent bénéficier d’un apport national au moins équivalent. L’organisation de ce dispositif est définie dans le cadre du Contrat de Projet Etat‐Région (CPER).  

  Chambres de métiers  Au fil des années, les attributions des ont été élargies. Celles‐ci ont développé des moyens techniques et financiers pour mettre en œuvre des orientions dans le cadre de leurs attributions de base, ou de répondre aux options définies par leurs instances élues.  Elles jouent un rôle déterminant dans la diffusion de l’information juridique, fiscale, sociale et économique nécessaire à l’entreprise artisanale. Les Chambres de métiers assurent, dans une relation de proximité, des missions de service public essentielles à la structuration de l’artisanat.  • Création ‐ Développement 

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

• accompagnement des créateurs et des repreneurs d'entreprise,• conseil en gestion de la qualité et organisation, • aide au choix de l’implantation, • appui technique à la modernisation, la mise aux normes et à l’investissement, • montage de projets de développement locaux, • action sur l’urbanisme commercial, • exportation des entreprises artisanales. •  Le Répertoire des Métiers •  Le Centre de formalités des entreprises •  La Formation et l’Apprentissage •  Promotion de l’entreprise artisanale  

  Chambre de commerce et d’industrie 

A  ce  titre, elle est un organisme  chargé de  représenter  les  intérêts des entreprises  commerciales, industrielles et de service de la Guyane et de leur apporter certains services. C'est un établissement public qui gère en outre des équipements au profit de ces entreprises. Elle est le "porte‐parole" de 5 630 entreprises actives enregistrées au RCS.  1. Service aux entreprises 

1. Centre de formalités des entreprises  2. Assistance technique au commerce  3. Assistance technique à l'industrie  4. Assistance technique aux entreprises de service  5. Point A (apprentissage)  

2. Gestion d'équipements • Aéroport international de Rochambeau ;  • Port maritime de Dégrad‐Des‐Cannes ;  • Port du Larivot à Matoury;  • Port de plaisance de Cayenne.  

3. Centres de formation  • Institut consulaire de formation ;  • Centre d'étude des langues (CEL) ;  • Licence professionnelle.  

  

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

PROGRAMMES FINANCIERS 2007‐2013  Récapitulatif et complémentarité des fonds

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Annexes programme LEADER GAL Sud/PAG/septembre 2009 

PAPA : PLAN D’ACCOMPAGNEMENT DES COMMUNES DU PAG  Le Gouvernement a considéré que le PAG  ne pouvait être mis en place sans que sa création s’accompagne d’un net  rattrapage du  retard  accumulé par  les  communes du  PAG  (Maripasoula,  Papaïchton, Camopi, Saül, Saint‐Elie) en matière d’équipements et d’infrastructures de première nécessité dans  les domaines de l’eau potable, de l’électrification, du traitement des déchets, de la voirie et sans un effort en faveur du désenclavement terrestre et aérien de ces communes. Ce plan prévoit la réalisation d’opérations et mobilise des crédits spécifiques, des crédits tirés du CPER et des programmes européens. Ces opérations, dont  la  réalisation  fera  l’objet d’une  concertation avec  les collectivités territoriales, sont les suivantes : 

Total = 64,7 M€

Crédits spécifiques = 49,9 M€

UE = 10,8 M€

CPER / PEG = 4 M€

Désenclavement : - Piste reliant la retenue de Petit Saut / Saint – Elie - Réhabilitation de voirie à Papaïchton - Réalisation d’un héliport à Trois Saut - Réhabilitation de la piste de l’aérodrome de Camopi - Piste reliant Bélizon / Saül

28,4 27,5 0,9 (Docup) 0

Equipements ruraux : - Amélioration et renforcement de l’adduction en eau potable des bourgs de Camopi, Maripasoula, Papaïchton, Saint Elie et Saül avec mise en œuvre de la facturation individuelle - Amélioration de l’adduction en eau potable des villages et écarts du haut Maroni et du haut Oyapock - Création d’ouvrages collectifs de traitement des eaux usées pour les bourgs de Camopi, Maripasoula, Papaïchton, Saint Elie et Saül - Réhabilitation et extension des réseaux de collecte sur les bourgs de Camopi, Maripasoula, Papaïchton, Saint Elie et Saül

18,3 10,8 5,5 (FEADER) 2 (PEG)

Electrification rurale : - Création ou réhabilitation/renforcement des centrales thermiques de Camopi, Maripasoula, Papaïchton et Saint Elie : - Dépollution des sites des centrales existantes - Développement de systèmes de production autonomes et hybrides (thermique –photovoltaïque, hydroélectrique) à Saül et sur les écarts du haut Maroni et du haut Oyapock Contrepartie FEADER et FEDER

15 10,6

3 (FEADER)

1,4 (FEDER)

0

Gestion des déchets : - Mise en place d’un centre de stockage de déchets ultime (CSDU) simplifié à Saint-Elie - Réhabilitation de la décharge de Maripasoula - Mise en place d’un CSDU pour la gestion des déchets de Maripasoula/Papaïchton - Mise en place d’un CSDU pour les bourgs de Camopi - Mise en place d’un CSDU pour les bourgs de Saül.

3 1 0 2

Le PAG est également doté par l’Etat de 12 M€ de fonctionnement par an en crédit spécifiques.  CPER : Contrat de Projet Etat Région http://www.guyane.pref.gouv.fr/dossier/EAT/_pdf/CPER%20complet%20avec%20signatures.pdf   PO FEDER 2007‐2013 http://www.europe‐guyane.fr/ressources/File/PO/po_feder_2007.pdf  PO FSE http://www.europe‐guyane.fr/ressources/File/PO/po_fse_2007.pdf  PO Amazonie