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Le mouvement biologique en Europe by G. Bohn Review by: L. Guinet Isis, Vol. 4, No. 2 (Oct., 1921), pp. 359-360 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/224268 . Accessed: 14/06/2014 07:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 91.229.229.13 on Sat, 14 Jun 2014 07:03:00 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Le mouvement biologique en Europeby G. Bohn

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Page 1: Le mouvement biologique en Europeby G. Bohn

Le mouvement biologique en Europe by G. BohnReview by: L. GuinetIsis, Vol. 4, No. 2 (Oct., 1921), pp. 359-360Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/224268 .

Accessed: 14/06/2014 07:02

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

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GHOULANT by F.-H. GARRISON (a critical bibliography with brief

preface). The way in which this excellent book is got up is a credit to the

University of Chicago Press. G. S.

0. Bohn. - Le mouvement biologique en Europe, 144 p. (185 x120). Paris, A. COLIN, 1921. [4 Fr.]

Charge par le ministere de l'instruction publique, en 1913, de visiter en Autriche-Hongrie, en Russie et en Allemagne, les centres les plus actifs des recherches biologiques, G. BOHN vient de publier les reflexions suscitees en lui par son passage dans les laboratoires de

Strasbourg, Heidelberg, Wurtzbourg, Munich, Vienne, Cracovie, Mos- cou, Saint-Petersbourg et Berlin.

Les savants allemands, trop specialises, et les splendides labora- toires qu'ils dirigent, lui ont semble, somme toute, fort peu interes-

sants, a l'inverse de l'impression qu'il a regue en Pologne et en Russie, et de celle qu'il ressent en France, en presence de BATAILLON, de FR. HoussAY, et de... luimemne. Et il pense, avec juste raison d'ailleurs, que (( la production scientifique d'un peuple est etroitement liee a sa mentalite sociale )). Si la science allemande lui semble en decadence, -

un des symptomes les plus nets de ce fait etant represente par le suc- ces des theories neo-vitalistes en Allemagne, des th6ories de DRIESCH -

c'est qu'elle est trop specialisee, trop organisee. (( Si la discipline ren- force l'esprit de logique, elle tue ;au contraire l'esprit d'invention ). L'idee est interessante, mais elle est insuffisamment developpee.

On trouve d'ailleurs dans ce livre trop de choses qui n'ont, a tout

prendre, qu'un lien fort eloigne avec le mouvement biologique en

Europe. En dehors des descriptions de certaines experiences de PRZI- BRAM, KAMMERER et autres, a l'Institut de biologie exp6rimentale de

Vienne, sur la regeneration, ou l'action des divers facteurs du milieu exterieur sur l'evolution des organismes, de celles de PAVLOV et de ses eleves, dans les trois laboratoires qu'il dirige a Saint-Petersbourg, sur les phenomenes cerebraux, de quelques autres travaux qui ne sont

guere qu'indiques. et d'un chapitre ou l'auteur cherche a montrer que 1' tude de l'heredite, qui accapare actuellement le plus grand nombre des biologistes, doit ceder le pas a celle de la morphogenese. on trouve une longue description, d'apres SIEDLECKI (Cracovie), du fameux jardin botanique de Buitenzorg, un chapitre (p. 35-45) sur le socialisme de KARL MARX, oppose a l'individualisme, la discussion de cette opinion de MAZARYK que (( la jeunesse est conservatrice parce qu'elle n'a pas d'experience )), etc.

GHOULANT by F.-H. GARRISON (a critical bibliography with brief

preface). The way in which this excellent book is got up is a credit to the

University of Chicago Press. G. S.

0. Bohn. - Le mouvement biologique en Europe, 144 p. (185 x120). Paris, A. COLIN, 1921. [4 Fr.]

Charge par le ministere de l'instruction publique, en 1913, de visiter en Autriche-Hongrie, en Russie et en Allemagne, les centres les plus actifs des recherches biologiques, G. BOHN vient de publier les reflexions suscitees en lui par son passage dans les laboratoires de

Strasbourg, Heidelberg, Wurtzbourg, Munich, Vienne, Cracovie, Mos- cou, Saint-Petersbourg et Berlin.

Les savants allemands, trop specialises, et les splendides labora- toires qu'ils dirigent, lui ont semble, somme toute, fort peu interes-

sants, a l'inverse de l'impression qu'il a regue en Pologne et en Russie, et de celle qu'il ressent en France, en presence de BATAILLON, de FR. HoussAY, et de... luimemne. Et il pense, avec juste raison d'ailleurs, que (( la production scientifique d'un peuple est etroitement liee a sa mentalite sociale )). Si la science allemande lui semble en decadence, -

un des symptomes les plus nets de ce fait etant represente par le suc- ces des theories neo-vitalistes en Allemagne, des th6ories de DRIESCH -

c'est qu'elle est trop specialisee, trop organisee. (( Si la discipline ren- force l'esprit de logique, elle tue ;au contraire l'esprit d'invention ). L'idee est interessante, mais elle est insuffisamment developpee.

On trouve d'ailleurs dans ce livre trop de choses qui n'ont, a tout

prendre, qu'un lien fort eloigne avec le mouvement biologique en

Europe. En dehors des descriptions de certaines experiences de PRZI- BRAM, KAMMERER et autres, a l'Institut de biologie exp6rimentale de

Vienne, sur la regeneration, ou l'action des divers facteurs du milieu exterieur sur l'evolution des organismes, de celles de PAVLOV et de ses eleves, dans les trois laboratoires qu'il dirige a Saint-Petersbourg, sur les phenomenes cerebraux, de quelques autres travaux qui ne sont

guere qu'indiques. et d'un chapitre ou l'auteur cherche a montrer que 1' tude de l'heredite, qui accapare actuellement le plus grand nombre des biologistes, doit ceder le pas a celle de la morphogenese. on trouve une longue description, d'apres SIEDLECKI (Cracovie), du fameux jardin botanique de Buitenzorg, un chapitre (p. 35-45) sur le socialisme de KARL MARX, oppose a l'individualisme, la discussion de cette opinion de MAZARYK que (( la jeunesse est conservatrice parce qu'elle n'a pas d'experience )), etc.

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isis. iv. 1922 isis. iv. 1922

Au reste, il est difficile de savoir a quels lecteurs l'ouvrage est des- tine; parlant d'animaux ovipares et vivipares, l'auteur croit necessaire de definir ces qualificatifs, tandis qu'il est question ailleurs, sans explication, de la parietale ascendante, des tropismes, de para- noiques,... termes dont le sens est cependant beaucoup moins genera- lement connu que celui des precedents. L. GUINE:'.

Ernst v. Meyer, Professor der Clhenie an der Technischen Hochschule in Dresden. Geschichte der Chemie von den altesten Zeiten bis zur Gegenwart, zugleich Einfiihrung in das Studium der Chemie. Vierte Auflage, XIV - 616 S. in 80. Leipzig, VErr & C?, 1914

Schon die erste Auflage dieses Buches (1888) hatte eine Liicke in der deutschen wissenschaftlichen Literatur auszufiillen, denn seit deni Er- scheinen von Kopps klassischem Werke waren mehr als vierzig Jahre verflossen. Seither ist das Buchl als standard work deli chemischen Geschichtsschreibung stets unentbehrlicher gewQrden. Die vierte, im Vergleich mit der dritten wieder stark angewachsene Auflage bietet in mehreren Richtungen grosses Interesse. Es werden daraus (lie Fort- schritte der chemisch-historischen Forschung sowie der Chemie selbst in der etwa zehnjahrigen Zeit seit dem Erscheinen der dritten Auflage augenscheinlich. Die Hauptpunkte in ersterer Hinsicht seien hervor- gehoben.

Ueber die Chemie der Aegypter hat der Papyrus von Leyden und jener von Stockholm wertvolle Aufschliisse gegeben. Sie besassen er- staunliche Kenntnisse tiber Metalllegierungen, Edelsteinfalschungen und Farbstoffe. Hingegen hat WIEDEMANN nachgewiesen, dass die chemischen Kenntnisse der Araber friiher iiberschatzt wurden. Die Ergebnisse BERTHELOTS auf gleichem G ebiete bediirfennach den Arbeiten von LIPPMANNS und DJELS' einiger Einschriinkungen. JOACHIM JUNGIUS wird als Vorliufer BOYLES warm gewiirdigt. Desgleichen, auf Grund von Forschungen MENSCHUTKINS, der russische Forscher M. W. LOMO- Nossow (1711 bis 1765) als Vorliufer LAVOISIERS und friihzeitiger Ver- fechter der Atomenlehre, der kinetischen Warmetheorie und der Ener- gieerhaltung. Ueber die Aufstellung der Atomenlehre durch DALTON hat A. N. MEIDRUM in Manchester 1910 und 1911 wertvolle neue Ergebnisse veroffentlicht. Die Kenntnis AVOGADROS und der Geschichte seiner Theorien wurde durch GUARESCHI wesentlich gefordert. Die Geschichte der organischen Chemie hat eine Bereicherung erfahren, indem AN- BCHUETZ ein merkwiirdiges Werk des isterreichischen Physikers JOSEF LOSCHMIDT aus dem Jahre 1861 entdeckte und neu herausgab (OSTWALDS Klassiker Nr. 190), in welchem dieser Forscher als Vorlaufer KEKULES in der Benzoltheorie und als friiher Vertreter der graphischen Darstel-

Au reste, il est difficile de savoir a quels lecteurs l'ouvrage est des- tine; parlant d'animaux ovipares et vivipares, l'auteur croit necessaire de definir ces qualificatifs, tandis qu'il est question ailleurs, sans explication, de la parietale ascendante, des tropismes, de para- noiques,... termes dont le sens est cependant beaucoup moins genera- lement connu que celui des precedents. L. GUINE:'.

Ernst v. Meyer, Professor der Clhenie an der Technischen Hochschule in Dresden. Geschichte der Chemie von den altesten Zeiten bis zur Gegenwart, zugleich Einfiihrung in das Studium der Chemie. Vierte Auflage, XIV - 616 S. in 80. Leipzig, VErr & C?, 1914

Schon die erste Auflage dieses Buches (1888) hatte eine Liicke in der deutschen wissenschaftlichen Literatur auszufiillen, denn seit deni Er- scheinen von Kopps klassischem Werke waren mehr als vierzig Jahre verflossen. Seither ist das Buchl als standard work deli chemischen Geschichtsschreibung stets unentbehrlicher gewQrden. Die vierte, im Vergleich mit der dritten wieder stark angewachsene Auflage bietet in mehreren Richtungen grosses Interesse. Es werden daraus (lie Fort- schritte der chemisch-historischen Forschung sowie der Chemie selbst in der etwa zehnjahrigen Zeit seit dem Erscheinen der dritten Auflage augenscheinlich. Die Hauptpunkte in ersterer Hinsicht seien hervor- gehoben.

Ueber die Chemie der Aegypter hat der Papyrus von Leyden und jener von Stockholm wertvolle Aufschliisse gegeben. Sie besassen er- staunliche Kenntnisse tiber Metalllegierungen, Edelsteinfalschungen und Farbstoffe. Hingegen hat WIEDEMANN nachgewiesen, dass die chemischen Kenntnisse der Araber friiher iiberschatzt wurden. Die Ergebnisse BERTHELOTS auf gleichem G ebiete bediirfennach den Arbeiten von LIPPMANNS und DJELS' einiger Einschriinkungen. JOACHIM JUNGIUS wird als Vorliufer BOYLES warm gewiirdigt. Desgleichen, auf Grund von Forschungen MENSCHUTKINS, der russische Forscher M. W. LOMO- Nossow (1711 bis 1765) als Vorliufer LAVOISIERS und friihzeitiger Ver- fechter der Atomenlehre, der kinetischen Warmetheorie und der Ener- gieerhaltung. Ueber die Aufstellung der Atomenlehre durch DALTON hat A. N. MEIDRUM in Manchester 1910 und 1911 wertvolle neue Ergebnisse veroffentlicht. Die Kenntnis AVOGADROS und der Geschichte seiner Theorien wurde durch GUARESCHI wesentlich gefordert. Die Geschichte der organischen Chemie hat eine Bereicherung erfahren, indem AN- BCHUETZ ein merkwiirdiges Werk des isterreichischen Physikers JOSEF LOSCHMIDT aus dem Jahre 1861 entdeckte und neu herausgab (OSTWALDS Klassiker Nr. 190), in welchem dieser Forscher als Vorlaufer KEKULES in der Benzoltheorie und als friiher Vertreter der graphischen Darstel-

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