Le repas des bénévoles du National

Année 2011, N° 44 Page 4

Directeur de publication : Daniel TAVERNIER Rédacteur en chef : Dany TONNEAU

Après l’effort, le réconfort…. Le National de pétanque a mo-bilisé un certain nombre de bénévoles et il est de tradition de les réunir autour d’une table pour les remercier. C’était aussi l’occasion de leur présenter le bilan financier du natio-nal et comme le bilan était positif, le président a piqué la place du trésorier pour annoncer la bonne nouvelle.

Par souci d’économies, Jacques PARIS et Patrick STACHOWSKI nous ont confectionné le repas qui a comblé tous les convives pré-sents.

Le point sur le championnat des clubs Notre club était engagé sur plusieurs fronts lors du week-end du 30 octobre. Notre équipe A, emmené par le président (qui, de l’avis de certains a été remarquable comme guide routier) a remporté ses trois rencontres face à Lille, Gaillon et Margny et prend la tête du Championnat National de 3ème division. La prochaine phase se déroulera à Laon les 5 et 6 novembre. En 1ère division départementale, nos deux équipes étaient opposées en demi-finale. L’ASPTT 2 de Philippe Maisan a mené la vie dure à l’ASPTT 3 de Joël COLSON, mais a fini par s’incliner aux triplettes. En finale, face à Albert, le club jouait la montée en Championnat Régional des Clubs. C’est vers 20h00 que Joël COLSON, Frédéric DUCHESNE, Laurence PELTOT, Didier PICHE-NOT, Jacky RICHARD, Patrick TERNOIS, Patrick STEPHANO, Christophe MAISON ont rempor-té les deux triplettes et évité l’épreuve du tir en cas de nul. Patrick TERNOIS pouvait fêter dignement son anniversaire, mais il paraît qu’il avait déjà commencé durant l’après-midi. La tournée a été difficile le lendemain….

Dans ce numéro :

Malgré un avenir sombre, ce dont le président Tavernier s’en est ému dans la presse quant à la pérennité de l’épreuve, le 22ème National de Pé-tanque a rencontré un nouveau succès.

Avec une température estivale , le vendredi commençait avec la chute du record de participation chez les plus de 50 ans avec 258 doublettes. Pour couronner le tout, nos vaillants BOULLY Jean-Philippe et GORI Jean-Charles (plus connu sous le diminutif de Nounou) ont partagé la finale à une heure tardive.

Le samedi à 10h00, l’arbitre international Dominique LE BOTS donnait le coup d’envoi aux 539 triplettes de ce 22ème national de pétanque. La fine fleur de la pétanque hexagonale s’était donnée rendez-vous avec les LE DANTEC, SARRIO, LE BOURGEOIS, PHILIPSON, mais aussi quelques belges renommés.

A 14 heures (après la vaisselle) , c’étaient aux dames de rentrer en lice pour le 3ème National féminin qui enregistrait également un nouveau re-cord de participation avec 92 doublettes sous la houlette de l’arbitre na-tional Isabelle SUCCI.

L’astre solaire étant toujours au zénith, cette journée permettait aux nom-breux spectateurs de voir des parties de haut niveau, même si on peut re-gretter l’élimination rapide des joueurs de l’ASPTT chez les masculins.

Le dimanche matin, les choses sérieuses commençaient pour les rescapés de la veille avec notamment des quarts Le Dantec contre Pilewski et Sar-rio contre Philipson.

En demi-finale, SARRIO bat les Ardennais VIGNIER FARIN ROMAGNY tandis que LE DANTEC bat MANESSIER RANDRIAMIARISO DUFOUR.

La finale s’annonçait sous les meilleurs auspices avec Le Dantec, Le Bour-geois associés au belge Uytterhoeven contre Sarrio, Fournié, Savin finalis-tes du Master 2011. Malheureusement quelques dérapages verbaux ont entaché cette finale. L’arbitre a sorti les cartons et certains joueurs ne sor-tent pas grandi de cette compétition.

Pour couronner le tout, ces messieurs étaient plus concernés par le par-tage des prix que par la remise des récompenses.

Heureusement, il y avait les féminines pour donner du suspense à cette

Patricia LACOUR et Emilia DUDON remportent le National féminin d’Amiens

Pétanque

le journal des adhérents

Le National (suite) 2

La journée champêtre du 11 septem-bre

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L’interview du mois : Michel NONCE

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Le repas des bénévoles 4

Le point sur le championnat des clubs

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Le chiffre du mois

254 Comme le nombre de licen-ciés pour la saison 2011

Année 2011 N° 44 Page 1

Novembre 2011

Année 2011, N° 44 Page 2

Le National (Suite)

journée avec la présence en demi-finale de Patri-cia LACOUR et Maya DUDON de l’ASPTT face à BEKRAR de la région parisienne tandis que l’autre demi finale opposaient SALARIS QUENNEHEN (victorieuses en 2010) face à CARTON du Loiret.

Nos joueuses prenaient le ticket pour la finale et se voyaient opposer à CARTON MACHADO de la Pétanque Stéoruellante. Après un départ canon de Patricia et Maya, les joueuses de Saint Jean de Ruelle revenaient au score et la finale donnait lieu à des renversements de situation. La finale reve-nait finalement à nos couleurs sous les applaudis-sements de la foule encore présente.

Pour couronner le tout, Doryan TELLIER et Kelly DESPOIS DE FOLLEVILLE ont également remporté le concours minine.

Le président TAVERNIER pouvait enfin esquisser un sourire après cette journée.

La journée champêtre du 11 septembre

Comme de tradition, le mois de septembre est l’occa-sion pour le club de réunir ses troupes en deux occa-sions : le national de pétanque et le journée champê-tre. D’ailleurs, certains en ont profité pour emmagasiner des forces avant la redoutable épreuve du National. Le fromage n’a pas résisté à l’appétit de certains et d’au-tres ont fait abstinence sur ce produit laitier.

Le président a mobilisé les troupes pour le national, accompagné par Bernard, vice-président, qui pour l’occasion avait déjà un gobelet à la main. Surpre-nant, non ?

La journée s’est terminée avec le traditionnel concours à la mêlée.

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L’interview du mois (par Roland Legrain)

Michel, j’ai le plaisir de rencontrer le plus ancien licencié et de bénéficier de certaines informations sur l’historique du Club à travers cette interview. Mais en premier parlons de toi. Je suis né le 24 décembre 1936 à Saint Ybars dans l’Ariège 09. Je suis marié, 2 enfants Jean Michel et Marie-Claude et 3 petits enfants Lisa, Tony et Midline.

Tu fus certainement le plus beau cadeau de Noël pour tes parents, car tu n’étais pas forcément attendu ce jour là. A cette épo-que, les prévisions étaient plus aléatoires. J’ai passé mon adolescence et fait mes études à Toulouse. Je suis reçu au Concours de la Poste. Et comme chante Charles Azna-vour, à 19 ans j’ai quitté ma province …le 15 octobre 1955 et je suis nommé Agent d’Exploitation au centre de tri postal à Paris Gare d’Austerlitz. Je travaille 2 nuits sur 4 de 20 heures à 6 heures du matin.

Le jour de mes 21 ans, je reçois mon appel pour le service militaire. Du 6 janvier 1958 au 15 juin 1958, je fais mes classes à Auch dans le Gers. Là, je passe mon brevet de parachutiste après avoir effectué 6 sauts à Pau et j’apprends aussi à conduire sur des GMS, et à taper sur une machine à écrire avec 2 doigts. Puis vint le départ pour Algérie dans la division Aéroportée près d’Alger. La libération définitive du service militaire était le 1er mai 1960.

Parle-moi de tes impressions et souvenirs de ces sauts( avant et après)

Les souvenirs sont lointains sur mes 19 sauts. Le premier est le plus impressionnant car on ne sait pas ce qui nous attend. Le stick (15 personnes au maximum) attendait de monter dans l’avion un Nord 2000. Chaque soldat était harnaché d’un parachute ventral et d’un parachute dorsal et du casque lourd. Le bruit dans l’avion était tellement insupportable qu’on avait hâte de sauter. On entendait difficilement les « GO » du moniteur. Et là, après avoir passé la porte de l’avion - quel silence ... mais on n ‘a pas le temps d’admirer le paysage car le sol « le plancher des vaches » arrive à grande vitesse. Là, on essaie de mettre en pratique ce que l’on a appris en stage : tractions sur les suspentes, serrer les jambes, attaquer le sol avec les talons et roulé boulé. Si un « collègue » du jeudi est un ancien parachutiste, je souhaiterais évoquer avec lui nos impressions.

Ce sont des moments particuliers et immortalisés pour la vie. Et après 1960,

Revenu à la poste, je rencontre en vacances en 1962 une Amiénoise Claudette que j’épouse le 17 novembre 1962. Elle travaillait comme Assistante Sociale au Conseil Général de la Somme. En avril 1964, je suis muté à Amiens à la Recette Principale, rue de Vergeaux, puis à la Direction Régionale des Postes au 83, Rue Saint Fuscien..

En mai 1968, je suis reçu au concours d’Inspecteur – période particulière -.En mai 1972, je suis nommé Inspecteur Principal à Paris à la Direction Générale des Télécommunications. En avril 1974, je suis muté à la Direction Régionale des télécommunications au 15 rue Lemerchier, puis au 20 Avenue Paul Claudel, où je deviens Directeur Départemental Adjoint avant de prendre ma retraite le 7 janvier 1997.

Beau parcours professionnel d’autodidacte, Michel et quelle précision et mémoire des dates! Félicitations. Et le sport ?

J’ai toujours aimé et pratiqué un sport : football, rugby et handball en scolaire. Quand j’étais parisien, je jouais arrière N° 15 au rugby le dimanche après midi et gardien de but au football le lundi après midi, pour mon plaisir. J’ai continué au Rugby club Amiénois jusqu’en 1967. Ensuite, j’ai repris le tennis en 1968 que j’avais pratiqué déjà en Algérie. J’ai même eu des fonctions de responsable au sein du Club de l’ASPTT Tennis de 1983 à 1996 comme Président et ensuite de trésorier pendant quelques années. Actuellement, je continue de jouer en double au Tennis.

Et la pétanque ? Initié pendant le service militaire, à la retraite je me suis mis à jouer régulièrement, le jeudi après midi. De 1967 à 1972, j’ai été secrétaire de la section ASPTT pétanque, puis trésorier adjoint. J’ai accompagné des triplettes de l’ASPTT aux championnats de France et j’ai participé aux critériums des ASPTT : par exemple en 1980 à Cahors avec Daniel Tavernier. En 1983 quand je suis de-venu Président de la section Tennis, j’ai un peu délaissé le milieu de la pétanque, mais je n’ai pas manqué une assemblée géné-rale de la section et j’ai participé au National dès la première édition où j’ai donné un coup de main à la table et maintenant je distribue les tickets boissons. C’est ma participation de bénévole à la section. Parole d’ancien combattant : « je regrette beau-coup l’ambiance et la convivialité qui régnaient dans les concours d’antan. » Et les loisirs ?

La lecture, les mots croisés et fléchés, le sudoku. Je m’intéresse à l’activité sportive en particulier les résultats de rugby et de l’ASC football (dans le cas présent, c’est vite fait). J’aime aller une journée par an à Roland Garros et à Fort Mahon quand il fait beau (entre le 14 et 15 juillet, si c’est l’été).

Quels sont tes plats préférés ? Le cassoulet toulousain, le foie gras de canard entier, le confit de canard, les coquilles Saint Jacques, la ficelle picarde avec un bon vin de Bordeaux et un pastis 51 en apéritif. Le journal te remercie d’avoir accepté cette interview. En le faisant, le rédacteur a apprécié le bénévole, disponible à communi-quer son expérience dans tous les domaines. Nous te souhaitons de profiter longtemps de belles journées de sport sur les terrains de Colbert. ( Ton jardin en quelque sorte !!!)

Commentaire de la rédaction : non seulement il m’a usé à FRANCE Télécom où il fut mon responsable, mais je dois encore exercer mon talent un jour férié pour sortir son portrait.