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DE ALLISON MARTENS Au cours de la dernière année, la plupart des transporteurs ont réduit la limite du poids total des bagages que l'on peut prendre gratuitement à bord des appareils. Cette limite est passée de 32 kg en moyenne à 23 kilos forçant ainsi les gens à voyager léger ou à payer plus cher. Avec des frais supplémentaires qui vont de 50 à 100 USD et même plus sur certaines lignes américaines, le temps est peut-être venu de songer à alléger nos valises. Ces mesures font partie de la stratégie des transporteurs nord- américains qui cherchent de nouveaux moyens de rentabiliser leurs opérations après avoir subit des pertes énormes au cours des dernières années, dont 9 milliards en 2004. Certains n'offrent plus de service de repas en vol, d'autres entassent encore plus de pas- sagers dans leurs appareils déjà surpeuplés. En réduisant l’espace bagages on libère ainsi plus d'espace pour les passagers. Selon l'experte en avionnerie Isabelle Dostaler, direc- trice du MBA en avionnerie à l’Université Concordia, les nouveaux appareils sont d’ailleurs conçus en fonction de cette nouvelle réalité. Des valises légères, légères, légères... T r o p d e s u p erflu? Bienvenue au clu b SVP VOIR INDEX À LA PAGE 4 UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS VOL. 3 No. 9 DÉCEMBRE 2005 – JANVIER 2006 SUITE À LA PAGE 6

Le Planificateur, Décembre 2005/Janvier 2006

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* Des valises légères, légères, légères... * Que pouvez-vous prendre à bord ? * Que faire au cas où? * Tout le monde a besoin de résilience * La Sagesse de Seldon mise en pratique * Choisir le bon salon * Poser les bases de son évaluation

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DE ALLISON MARTENS

Au cours de la dernière année, la plupart des transporteurs ontréduit la limite du poids total des bagages que l'on peut prendregratuitement à bord des appareils. Cette limite est passée de 32 kgen moyenne à 23 kilos forçant ainsi les gens à voyager léger ou àpayer plus cher. Avec des frais supplémentaires qui vont de 50 à100 USD et même plus sur certaines lignes américaines, le tempsest peut-être venu de songer à alléger nos valises.

Ces mesures font partie de la stratégie des transporteurs nord-américains qui cherchent de nouveaux moyens de rentabiliserleurs opérations après avoir subit des pertes énormes au cours des

dernières années, dont 9 milliards en 2004. Certains n'offrent plusde service de repas en vol, d'autres entassent encore plus de pas-sagers dans leurs appareils déjà surpeuplés.

En réduisant l’espace bagages on libère ainsi plus d'espace pourles passagers. Selon l'experte en avionnerie Isabelle Dostaler, direc-trice du MBA en avionnerie à l’Université Concordia, les nouveauxappareils sont d’ailleurs conçus en fonction de cette nouvelle réalité.

Des valises légères, légères, légères...

Trop de superflu? Bienvenue au club

SVP VOIR INDEX À LA PAGE 4

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

VOL. 3 No. 9DÉCEMBRE 2005 – JANVIER 2006

SUITE À LA PAGE 6

DÉC. ’05 - JAN. ’062

Quand les planificateursd'événements deviennent desgestionnaires de criseDE MICHELLE EVERETS, CMP

Les organisateurs d'événements se préparent depuis desannées à ce qui représente désormais une part importante de leurtemps : l’affront d'éventuelles situations d'urgence. Une telle pré-paration peut en fait sauver des vies, réduire les pertes et épargn-er des réputations.

Une bonne planification d'événement devrait donc contenir leséléments suivants :

1- L’identification des personnes clésDans l'équipe de planification du client, seules quelques per-

sonnes devraient être directement interpelées en cas d'urgence.Tout planificateur consciencieux devrait donc établir une liste deces personnes et des responsabilités qu'elles pourraient assumeren cas d'urgence. Il est également important de s'assurer que cetteliste est mise à jour.

2- L’évaluation du risqueIl faut savoir évaluer le risque. Une juste évaluation permet de

réduire l'énervement et le désordre lors d'un éventuel désastre oude l'avènement d'une situation d'urgence.

3- La communicationIl est important d'établir un plan de communication précis

incluant l’identification des personnes devant s'adresser auxmédias et le message qui doit leur être livré dès leur arrivé.

4- Un site alternatifL'identification d'un site alternatif en mesure d'accueillir un

événement en cas d'urgence peut être utile. Le choix d'un site dès

les premières étapes de la planification fait une transition endouceur en cas d’empêchement sur le site d’origne.

5- Évacuer ou ne pas évacuerIl peut arriver qu'une situation d'urgence exige qu'on envisage l'é-

vacuation du site lors d'un événement. Il est important d'avoir une grillede critères à cet effet et de s'assurer que tous les partenaires de l’organi-sation en ont une copie. Les procédures d'évacuation doivent faire par-tie des mesures d'urgence à exercer avec les employées et les bénévoles.

6- La menaceToute situation qui met en danger des vies humaines doit être

considérée comme une menace et prise au sérieux. Il est importantde former les bénévoles en conséquence et de leur enseigner com-ment réagir. Par exemple, leur apprendre à évaluer une menacetéléphonique en leur demandant de ne pas présumer qu'il s'agitd'une mauvaise blague et de raccrocher.

7- Les séances d'entrainementRien ne sert d'avoir un plan d'urgence s'il ne peut être exécuté

correctement. La formation des employés et des bénévoles est cap-itale, elle permet d'en évaluer la faisabilité. Ne pas oublier de faireles mises à jour qui s'imposent.

8- La gestion du stress en période critiqueIl faut garder à l'esprit qu'en plus des employés, les invités et

les participants risquent aussi d'être affectés par l'avènementd'une situation d'urgence. Ils percevront l’incident d’une perspec-tive très différente des organisateus, trop occupés pour laisserleurs émotions s’emparer d’eux. La mise en place d'un plan degestion du stress doit ainsi être envisagée.

Voici donc un bref aperçu des quelques considérations qu'unplanificateur de situations d'urgence pourrait conseiller aux plan-ificateurs d'événements qui risquent d’affronter des situations cri-tiques d’origine naturelle ou humaine.

Michelle Everets, CMP est l’ssistante exécutive, conférences et réu-nions de la société canadienne de science de laboratoire médicale. Vouspouvez la rejoindre à: [email protected].

Que faire au cas où?

DÉC. ’05 - JAN. ’06 3

Le retour de la malariaDE LEO GERVAIS

La malaria est transmise par l'anophèle, un moustique qui sedéveloppe dans les endroits humides. Les récents soubresauts demère nature qui ont provoqué des conditions climatiquesextrêmes ont créé des circonstances favorables à sa multiplicationet donc à la prolifération de la malaria. Cette maladie potentielle-ment mortelle provoque de la fièvre, des étourdissements et desmaux de tête. On l'a retrouvé principalement en Afrique sub-saharienne et dans le continent indien. Elle tue en moyenne desmillions de personnes par année dont une majorité d'enfants. Del'avis des experts, c'est l'intensité de la saison des ouragans de l'andernier qui serait responsable de la propagation de la malaria à LaAltagracia en République dominicaine, un épisode qui a rendumalades 16 touristes américains et canadiens. Bien que le virus soitnormalement présent dans certaines parties de l'île, c'est la pre-mière fois qu'on le retrouve dans la région touristique. Des condi-tions humides similaires ont également donné lieu à des épisodesde malaria au Honduras et à Mumbai.

On a aussi retrouvé des moustiques porteurs de malaria dans cer-taines régions du globe qui leur sont habituellement hostiles dont l'anci-enne Union Soviétique (d'où ils avaient été éradiqués) et le Mexique, cequi a nourri les craintes que la maladie se propage au niveau planétaire.

Il existe de nombreux médicaments pour combattre cette mal-adie notamment l'Aralen, le Lariam et le Malarone. On peut pren-dre ses médicaments avant, pendant ou après un séjour, c'est selon.Malheureusement, leur coût, les inconvénients et les effets sec-ondaires qu'ils provoquent rebutent un certain nombre de gens.Selon un récent sondage effectué par l'American Society fox TravelAgents et la pharmaceutique GlaxoSmithKline (fabricant duMalarone) seulement 8,4 % des gens qui visitent des régions àrisque prennent des médicaments pour se prémunir contre cettemaladie alors que 47 % ignorent de quelle façon se transmet lamalaria.

En cas de doute, mieux vaut consulter un médecin avant ledépart pour savoir si on doit prendre des médicaments. Une com-binaison de médicaments et de chasse-moustique peuvent s'avér-er très efficace pour éviter la malaria.

Quelques faits concernant la malaria :- 40 % de la population mondiale est à risque soit 2,5 milliards

d’individus- La résistance aux médicaments, la migration des populations,

la relâche des contrôles de moustiques et d'autres facteurs con-tribuent au fait que cette maladie fait plus de victimes qu'il y a 30 ans.

SOURCE : WWW.MALARIA.ORG

Tendance santé

Publiée par:2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Camille Lay

Rédactrice adjointe : Nathalie CaronTraducteurs : Dominique Lamarche, Marc Levasseur

Administration : Patrick Galvin, Julie BoisvertCollaborateurs : Michael Ballard, Anne Biarritz, Thomas

Chalmers, Peter De Jager, Allison Martens, Matt Riopel , Barry Siskind, Harriet Wezena

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 12 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Poste-publication No. 40934013

Notre mission et notre butNotre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaquenuméro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette pub-licité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à desarticles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activitésquotidiennes. Notre but est de remettre annuellement aux planificateurs lesprofits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Comme plusieurs personnes pourraient en témoigner, je suisrarement à court sur pratiquement tous les sujets. Mais à cemoment de l’année, je préfère m’en tenir à quelques mots.

Alors Joyeuses Fêtes à tous ceux qui ont démontré un intérêtpour Le Planificateur. Nous apprécions votre soutien et espéronsque 2006 soit une année des plus prospères.

La fin d’année est une période très occupée pour la plupart desgens. Les événements organisés par les planificateurs s’en-chainent : soirées de Noël, banquets, réunions de fin d’année etainsi de suite. Il est bon de prendre une minute de recul et consid-érer qu’il y a plus de 800 000 canadiens dont 300 000 enfants quise sont rendus dans une banque alimentaire au moins à une foisau cours de l’année, selon un sondage récent de l’association cana-dienne des banques alimentaires. Près de 40 % de ces banques onteu peine à faire face à la demande qui se présentait à elles. S’ilvous plaît, donnez généreusement aux âmes affamées qui ontbesoin qu’on leur tende la main pour Noël.

MOT DU

RÉDACTEUR

• Bagages (2ème

part.)

• Spas

• Centres de

conférences

• Bateaux de

croisières

• Combattre le

décalage horaire

• Tendances 2006

Thèmesà venir

DÉC. ’05 - JAN. ’064

Quelques mots encette fin d’année

Voyager léger 1

Résilience (2ème part.) 10

La sagesse de Seldon 12

Le temps des sucres 14

Choisir le bon salon 16

Évaluation 17

Remerciements 18

Nouvelles hôtelières 20

VOL. 3 NUMÉRO 9

DANS CETTE PARUTION

DÉCEMBRE – JANVIER 2005

Vous avez des commentaires ?Écrivez-nous à :

[email protected]

DÉC. ’05 - JAN. ’06 5

Le retour de certains articles à borddes avions

Malgré les inquiétudes des voyageurs et du personnel de bordconcernant leur sûreté, le Bureau américain de la sécurité dans lestransports (TSA) autorise à nouveau de monter à bord des avionsen possession de ciseaux et d'autres petits outils. À compter du 22décembre, il sera permis de transporter des ciseaux dont les lamesne dépassent pas 10 cm (4 pouces), un tournevis de moins de 18cm (7 pouces), des aiguilles à tricot, des pinces à épiler et uncoupe-ongles dans le bagage de cabine. L'ouvre-boîte, le couteau,le marteau et le pic à glace demeurent toutefois refusés. Le TSA ditvouloir se concentrer sur la détection d'explosifs au lieu de

dépenser ses énergies à tenter de confisquer de petits objets qui,somme toute, représentent un risque minimal. Le Bureau annonceaussi son intention d'augmenter les fouilles aléatoires.

À quel coffre-fort se fier?Selon les experts en sécurité, il est clair que le coffre-fort d'un

hôtel est plus sécuritaire que ceux que l'on retrouve dans les cham-bres. Ces derniers sont généralement faciles à forcer affirme TerryRiley, consultant en sécurité chez Applied Psychology enCalifornie. Il faut aussi rappeler que si on se fait dérober un objetplacé dans le coffre-fort de l'hôtel, la compagnie d'assurance mai-son risque de nous accorder une plus forte indemnité que si l'ob-jet disparu avait été placé dans le coffre-fort d'une chambre. En casde doute, reste qu’il vaut mieux s'abstenir, éviter d'amener lesobjets qu'on ne peut se permettre de perdre.

Nouvelles

DÉC. ’05 - JAN. ’066

Des restrictions commandées par le prix du fuel

« Tout est question de coûts, plus on met depassagers dans un appareil, plus on fait deprofits », ajoute-t-elle.

Les pertes récentes sont largement causéespar une augmentation du prix du carburéac-teur (carburant pour les avions) qui a triplédepuis 2001, passant de 50 cents USD le gallonà plus de 1,65 USD. Les transporteurs ont, desurcroît, observé avec horreur le passage desouragans Katrina et Rita qui ont fait exploserles prix du pétrole et du carburéacteur dépas-sant 2 USD le gallon.

Le prix que paient les transporteurs pour lecarburéacteur varie en fonction de la fluctua-tion du prix du pétrole. Selon l'Associationaméricaine du transport aérien, chaque centd'augmentation du prix du gallon de carburéac-teur coûte à l'industrie 190 millions USD. Cetteestimation est basée sur une consommation

annuelle de 19 milliards de gallons. L'instabilité qui persiste au Moyen-Orient ajoutée aux estima-

tions approximatives et souvent contradictoires quant à la tailledes réserves planétaires de pétrole fait dire à plusieurs que le prixélevé du pétrole fait désormais partie du paysage. « La situationactuelle n’a rien de ponctuelle, elle est là pour de bon. », lanceIsabelle Dostaler.

« C’est l’industrie aérienne qui consomme le plus de pétrole. Iln’existe aucune méthode alternative pour faire voler un avion.Contrairement aux voitures, les avions hybrides n’existent pas. »

Elle ajoute que la diminution des bagages à bord réduira defacto le nombre de bagages que les compagnies ont a localiser dansles aéroports.

Moins de bagages pour moins d’ennuisDans les nouveaux appareils, les compartiments à bagages

localisés au-dessus des passagers sont plus spacieux, ce quidevrait aussi inciter les passagers à tout ranger dans un même sacet à garder leur bagage avec eux en vol. « Ceci est particulièrementimportant pour les vols à correspondance. Certains transporteursont peine à garder trace des bagages, il est donc plus facile de lesgérer lorsque les passagers les gardent avec eux », ajoute-t-elle enrappelant qu’elle a perdu ses valises à deux reprises au cours desdeux dernières années.

Il y a au moins un transporteur qui invoque une raison plusaltruiste pour justifier ces restrictions. Le britannique VirginAtlantic affirme dans son site Web que la réduction des bagagescontribue aussi à limiter le risque de blessures aux bagagistes.

Selon David Rowell, éditeur du cybermagazine The TravelerInsider, les transporteurs s’en prennent injustement auxvoyageurs. On peut lire sur son site : « L’art de voyager léger estun art perdu que très peu de gens maîtrisent. Les transporteurs enprofitent donc pour réduire la limite de bagages que l’on peutenregistrer gratuitement », « Nous croyons même que certainsoffrent une prime aux préposés qui réussissent à facturer le plus desuppléments aux passagers ».

L’achat d’un bon sacRien de mieux qu’un bon sac pour se conformer à ces nouvelles

restrictions. Une visite chez le marchand va vous persuader queles gros bagages appartiennent désormais à une autre époque. Onmise maintenant sur l’efficacité et les bagages compacts ont la côte.

« De nombreux fabricants se livrent de façon agressive dans lacourse à la fabrication de bagages légers », lance Maggie Hallman,représentante chez le détaillant montréalais Jet Setter. « La plupartdes clients demandent maintenant des bagages plus légers».

Elle rappelle qu’il est plus facile de voyager avec un petit sacléger qui permet de se déplacer aisément dans les grands aéro-ports tout en respectant les différentes restrictions à cet égard.Cette logique vaut particulièrement pour ceux et celles qui souf-frent de maux de dos ou qui ont des problèmes de bras.

Le plus important progrès effectué dernièrement par les manu-facturiers se situe très certainement au niveau de l’allègement de lacarcasse des sacs à bagage. Alors qu’ils étaient jusqu’à tout récem-ment fait de métal et de plastiques robustes, les nouvelles carcass-es sont maintenant fabriquées à partir de plastiques polycarboneshyperlégers ou d’aluminium d’avionnerie.

Mais cette technologie se paie. Maggie Hallam ajoute que l’ondoit s’attendre à payer au moins 100 $ pour un sac de bonne qual-ité et que la plupart se vendent même beaucoup plus cher. Il s’ag-it toutefois d’un achat profitable à long terme. Mieux vaut en effetacheter un bon sac plutôt que d’en renouveler plusieurs de mau-vaise qualité en quelques années. Les meilleurs sacs sont générale-ment faits de nylon balistique haut dernier, similaire au matériauutilisé pour la fabrication des gilets pare-balles.

La tendance actuelle est aux sacs qui se portent comme un sacà dos et qui sont équipés d’une poignée télescopique et deroulettes. Eagle Creek en fabrique un pesant 9,5 lbs. Quant au four-nisseur canadien d’équipement de plein air Mountain EquipmentCoop,il en fabrique un de 8.5 lbs, comprenant un sac à maindétachable (en vente au prix de 130 $).

Pour une plus grande capacité de range-ment, on peut regarder du côté du sac à dosZüca, conçu selon un concept émanant de laSilicon Valley. Équipé de roues LED qui enassurent la visibilité la nuit et d’un siège inté-gré utile pour les longues attentes à l’enreg-istrement, il fait seulement 11 lbs. Cependant. ildemeure encore trop volumineux pour lescompartiments de cabine. Un modèle plus petitdevrait bientôt être disponible.

La plupart des sacs sont comprennent descompartiments pour faciliter le rangement deseffets personnels. Ces sacs comprennent deplus des pochettes détachables qui résistent àtoute sorte d’incidents tels que des fuites deproduits, etc., ou encore un compartiment pourranger un ordinateur portable. Les sacs desport peuvent aussi s’avérer un bon choixnotamment pour y placer les gros objets qu’onne peut ranger dans la soute à bagages.

SUITE DE LA PAGE 1

SUITE À LA PAGE 7

« C’est le choix idéal pour ceux qui trans-portent de gros items », ajoute Maggie Hallam.

L’expert en voyage Doug Dyment fait depuislongtemps l’apologie du sac Red Oxx dans sonsite Web. Il a même contribué à la conceptiond’un modèle appelé Air Boss. Selon lui, lesbagages à main souples sont beaucoup plus utilestant à cause de leur capacité que de l’endroit oùon peut les ranger. À 225 $, l’Air Boss se classedans la catégorie des bagages à main et est offerten 12 couleurs dont bordeaux, safran et noir.

Bien que le noir soit la couleur préférée desNord-américains, de nombreux manufacturiersproposent désormais des bagages aux couleursmultiples, ce qui permet de les reconnaître plusfacilement sur les carrousels à bagages et réduitles possibilités de les confondre avec d’autres.Certains fabricants ont même obtenu le droitd’utiliser de grands noms pour agrémenter

leurs produits tel que Ralph Lauren ou Tommy Hilfiger.Si un bagage rose, turquoise ou à motifs floraux originaux peut

paraître novateur pour certains, il y a toujours le bleu marine, levert kaki et le rouge pour les personnalités plus conservatrices. Lemanufacturiers Briggs and Riley propose une couleur platine et ungris argenté subtile et passe-partout.

La simplicité avant toutPour s’exercer à voyager léger, on peut toujours utiliser la tac-

tique de Lonely Planet qui consiste à d’abord diviser ses vêtementsen deux piles distinctes, une petite et une grande, pour ensuitediviser la petite pile en deux et placer une seule de ces sous pilesdans le sac à bagage.

Les experts comme Doug Dyment ne jurent que par l’établisse-ment d’une liste de choses à emporter ce qui diminue les ajouts dedernière minute. On peut aussi consulter la Liste universelle deschoses à emporter sur Internet, un outil qui aide à déterminer quoiemporter en fonction de la durée du voyage, des conditions clima-tiques et du type d’endroit où on logera. Le premier commande-ment de la Bible du bagage dit clairement « (qu’) il faut éviterd’emporter ses vêtements proportionnellement à la durée d’unséjour ». Il est donc inutile de se munir de cinq pantalons pour unséjour de cinq jours. Idem pour les chaussettes, les sous-vêtementset la lingerie qui peuvent facilement être lavés avec du savon dansle lavabo et séchés durant de la nuit.

Il faut aussi amener des vêtements qui s’agencent bien. MichaelChu, résident en médecine de London, Ontario utilise un doublecritère pour sélectionner les vêtements qu’il emporte dans sesbagages : « Je prends des choses qui se portent et s’enlèvent facile-ment. J’évite les excentricités au profit de vêtements que je peuxaussi bien porter avec un costume ou de façon décontractée. » Ilchoisit toujours une paire de chaussures qui s’agence avec sa cein-ture. Il emporte soit les bruns soit les noirs mais jamais les deux. « Portez vos chaussures les plus lourdes et votre veston pour voy-ager, ainsi vous n’aurez pas à les mettre dans vos bagages. »

Il ne faut pas sous-estimer le potentiel des accessoires àaméliorer l’allure d’un ensemble. « On peut complètement chang-er de style simplement en ajoutant une cravate, une écharpe ouune veste », affirme Lani Teshima sur son site Webwww.Travelite.com.

Aussi, au lieu de trimballer de grands formats de produits detoilettes qui prennent beaucoup d’espace, mieux vaut acheter depetits contenants de plastique et y verser la quantité de produitnécessaire pour la durée du voyage ou encore de faire une razziadans le rayon de la mousse à rasage, du dentifrice et des déodor-ants au format voyage à la pharmacie du coin.

À l’instar des vêtements, les articles de toilettes devraient être àusage multiple. Au lieu d’apporter un shampoing et un revitalisant,amener une lotion à double usage qui peut aussi être utilisée commesavon de corps. Le transport d’appareils est définitivement à évitersurtout que de nombreux hôtels mettent déjà des séchoirs à cheveuxet un service de repassage à la disposition de leurs clients.

Les vêtements devraient être roulés au lieu d’être pliés, ceciaide à prévenir le froissement. Les faux plis légers disparaissentfacilement si on laisse les vêtements dans la salle de bains aumoment où on prend une douche chaude.

Michael Chu a assisté à une vingtaine de conférences au coursde la dernière année et sait pertinemment que le matériel promo-tionnel et les petits cadeaux s’accumulent rapidement. « Il ne fautpas oublier de prévoir de l’espace pour les petites choses que l’onva forcément ramener, ces petits cadeaux pour la famille et lesamis », ajoute-t-il.

On peut toujours acheter sur place ce qu’ilnous manque. Bien que ceci risque de sonnerun peu faux aux oreilles des organisateursd’événements, il conseille de laisser sur placeles sacs cadeaux, les classeurs encombrants ettout article superflu. Pour sa part, il ne rap-porte généralement que les documents dont il aabsolument besoin.

La nouvelle tendance du voyage léger estdevenue une nécessité et il suffit d’un peu debon sens pour y adhérer. Les plus organisés lesplus réalistes n’auront aucun mal à évaluerleurs besoins réels. Pour ceux qui trouvent lapente raide, il existe de nombreux livres et sitesInternet sur le sujet.

• • •Allison Martens est une journaliste de

Montréal. Ceci est son premier article pour LePlanificateur.

DÉC. ’05 - JAN. ’06 7

À chacun son style de sac

Il faut éviter d’emporter ses vêtementsproportionnellement à la

durée du séjour

SUITE DE LA PAGE 6

Voici une liste des bagages que l’on peut apporter avec soisans frais sur la plupart des lignes aériennes américaines

et canadiennes. Il faut toutefois savoir que les consignes con-cernant la taille et le poids des bagages peuvent varier sur cer-tains vols. Il est donc très important de vérifier au préalableauprès du transporteur quelle consigne s'applique.

AIR CANADABagage de cabine : Un sac, poids maximal 10 kg (22 lbs) et

un article personnel (ordinateur, mallette, etc.)Service Hospitalité : Deux bagages de moins de 23 kg (50

lbs) chacunClasse Affaires/service Super Affaires : Deux bagages de

moins de 32 kg (70 lbs) chacun

AMERICAN AIRLINES

Bagage de cabine : Un articlepesant jusqu’à 18 kg (40 lbs)

Enregistrés (Tous les pas-sagers) : Deux bagages d'au plus23 kg (50 lbs) chacun

CONTINENTALBagage de cabine : Un bagage

et un article personnel. Poids max-imal combiné de 18 kg (40 lbs)

Classe économique : Deuxbagages d'au plus 23 kg (50 lbs)chacun

Première classe et classe affaires : Trois bagages d'au plus32 kg (70 lbs) chacun

DELTABagage de cabine : Un bagage et deux articles personnels

d'au plus 18 kg (40 lbs)Enregistrés (Tous les passagers) : Deux bagages d'au plus

23 kg (50 lbs) chacunNote: Les passagers qui se rendent à Key West ne peuvent

enregistrer qu' un seul bagage.

NORTHWEST AIRLINESBagage de cabine : Un seul bagage d'au plus 18 kg (40 lbs).

Aucune limite n'est prévue en ce qui a trait aux articles person-nels tels que les ordinateurs, les sacs à main, les manteaux, etc.

Coach : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacunPremière classe: Trois bagages dont deux jusqu’à 32 kg (70

lbs) et le troisième de moins de 18 kg (40 lbs)

UNITED Bagage de cabine : Un bagage et un article personnel.

Aucune limite de poids n'est prévue, mais les articles doiventpouvoir être rangés dans l'espace prévu à cette fin ou sous lesiège.

Classe économique : Deux sacs d'au plus 23 kg (50 lbs) cha-cun

Première classe et classeaffaires : Deux sacs d'au plus (70lbs) chacun

Les membres 1K PremierExecutive, Premier Executive etStar Alliance Gold peuventenregistrer gratuitement untroisième bagage.

US AIRWAYSBagage de cabine : Un article

personnel et un bagage. Poidstotal 18 kg (40 lbs)

Classe économique/coach :Deux bagages d'au plus 23 kg (50

lbs) chacunPremière classe /Envoy Class : Deux bagages d'au plus 32

kg (70 lbs) chacun

WESTJETBagage de cabine : Deux articles d'au plus 10 kg (22 lbs) cha-

cunEnregistrés (Tous les passagers) : Deux articles d'au plus 32

kg (70 lbs) chacun

– Allison Martens

DÉC. ’05 - JAN. ’068

Que pouvez-vous prendre à bord ?Chaque compagnie a ses propres restrictions

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DÉC. ’05 - JAN. ’06 9

Comment jouer au Sudoku?

D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque case doitcontenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau:facile Réponse à la page 13.

La quête de la résilience, un pas à la foisDE MICHAEL BALLARD

La résilience est cette capacité à rebondir chaque fois que la vieplace un obstacle en travers de notre route. Dans cet article, je vaistenter de vous démontrer comment on peut atteindre la résilienceen faisant appel à deux petites vertus qui peuvent vraiment fairetoute la différence. La première de ces vertus est la lucidité. C'estelle qui nous aide à mieux comprendre ce qu’il se passe à l'in-térieur comme à l'extérieur de soi. L'autre est parfois qualifiée devaleur ou encore de façon de vivre. On parle ici de la Maîtrise desoi ou de cette capacité à comprendre que dans la vie, le chemine-ment est beaucoup plus important que la destination.

Il existe différentes façons d'atteindre ses objectifs, tout dépendde ce que l'on cherche. L'apprentissage de ces vertus exige desefforts et prend du temps. Mais une fois qu'on les possède et qu'ony fait appel régulièrement, elles s'intègrent tout naturellement ànotre personnalité.

La lucidité est cette capacité à être conscient du moment présent.Aucune pensée, aucun jugement ni aucune réflexion n'habitent alorsnotre esprit. On ne fait qu'observer le moment qui est. Chaquemoment est comme une respiration, chacun fait place au suivant. Onest là pour le simple plaisir d'y être et de vivre le moment présent.

Pour y arriver, on peut commencer par sentir sa respiration, sonrythme et sa profondeur et bien sentir le mouvement de va etvient. C'est un peu comme se retrouver sur la crête d'une vague àtravers la multitude de vagues de l'océan. Les vagues apparaissentet disparaissent les unes à la suite des autres. Elles vont et viennentpuis retournent pour être sitôt remplacées par d'autres. Leur bruitsi apaisant nous transporte alors dans un espace de bien-être.

La lucidité peut rapporter gros à ceux qui la pratique régulière-ment, Certains disent avoir une plus grande facilité à se concentr-er, à mieux communiquer, à résoudre des problèmes et ressententmoins de stress.

La Maîtrise de soi est la seconde vertu qui facilite la quête de larésilience. Elle est difficile à définir mais on ne peut s'y méprendre,une fois qu'elle s'installe, on peut clairement la voir et la sentir. Onn’a qu'à penser à Terry Fox, Silken Laumann ou Rick Hansen desgens qui proviennent de milieux très différents mais qui sont tousdes disciples aguerris de la maîtrise de soi. Elle se manifeste sousdifférentes formes. La société nord-américaine est construite surles principes de la gratification immédiate et du succès instantané.Pour s'en convaincre, il suffit de lire les nombreux pourriels quivantent les mérites de produits qui proposent un soulagementrapide ou un résultat immédiat. Certains veulent même nous fairecroire qu'on peut obtenir un doctorat en deux semaines…Vraiment n'importe quoi.

DÉC. ’05 - JAN. ’0610

Tout le monde a besoin de résilience

SUITE À LA PAGE 11

La Maîtrise de soi est à la portée de tous, peu importe le talent,le sexe et l'expérience du candidat. Suffit de décider de monter àbord du train et de s'accrocher. La route qui mène à la Maîtrise desoi commence au moment où on décide d'apprendre quelquechose de nouveau. L'apprentissage d'un nouveau logiciel, d'unnouveau sport, d'une nouvelle langue amorce la quête de laMaîtrise de soi, un processus qui nous entraîne vers de nouveauxsommets et nous fait grandir au passage. Au début, on a tousbesoin de directives. Puis on passe à la pratique et on comprendrapidement (pour citer un ancien gérant) que c'est la pratique quimène à la perfection. À cette étape, il est fréquent de vivre les frus-trations qui accompagnent les plafonnements momentanés del'apprentissage alors que nos mauvaises habitudes (on a tous uneémission de télé favorite) font place à des attentes beaucoup plusimportantes. Au cours de la prochaine étape on s'abandonneratotalement pour intégrer ce qu'on vient d'apprendre. On s'éloign-era alors de la route qu'on croyait tracée d'avance, une nouvelleétape qu'on se doit d'aborder avec enthousiasme.

Une fois rendu au processus d'apprentissage de la maîtrise desoi, on ressent un plus grand sens de plénitude et de satisfaction.Vous voulez améliorer votre pointage au golf, tirer une plusgrande satisfaction de votre travail ou encore améliorer vos rela-tions interpersonnelles? Le processus qui mène à la Maîtrise de soiest la voie à suivre pour atteindre les hauts niveaux de la réussite.Il permet aussi d'avoir un plus grand contrôle sur son existence.

Développer notre capacité à être résilient a donc un impact impor-tant sur notre vie à condition de prendre le temps de se concentrer sursoi. Quelle sera la prochaine étape de votre cheminement?

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La Maîtrise de soi est à la portée de tous, peu importe le talent, le sexe et l'expérience du candidat

LE GUIDE ANNUELDES SITES D’ÉVÉNE-MENTS MONTREALEST MAINTENANTDISPONIBLE POURSEULEMENT 12,95$.POUR TOUTE INFO,(514) 849-6841 EXT. 331

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Vous voulez vous abonner ou modifier votre adresse?

Écrivez-nous à :[email protected]

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La Sagesse de Seldon mise en pratique

Le roman Fondation d'Isaac Asimov sym-bolise la science-fiction dans sa forme la

plus pure. Il a pour prémisse le désir de l'êtrehumain de prédire l'avenir et est doubléd'une intrigue du genre « Que se passerait-il si? ». Le tout, poussé aux limites del'imaginaire. Chaque fois que je relis ce

roman, je passe plus de temps à ressasser l'idée maîtresse qu'àapprécier le fil de l’histoire.

Est-il ou sera-t-il jamais possible de prédire avec précision dequelle façon les gens réagiraient face à un événement donné? Y’a-t-il des règles pour expliquer le comportement humain? Peut-onen faire usage pour comprendre ou expliquer l'avenir? Nos lende-mains pourraient-ils être simplement le produit d'actionspréméditées?

La première fois que j'ai lu le roman Fondation, j'achevais mesétudes secondaires. J'étais ce qu'on appelle un « pauvre mec », jepossédais une règle à calcul et je savais m'en servir. Mes copainsde l'époque étaient aussi des fous de science-fiction et nous pas-sions de nombreuses heures à débattre sur la science de la « psy-cho-histoire ».

Nous avons par la suite utilisé notre école comme terrain d’ex-périmentations.

Comme la plupart des écoles, nous avions alors un conseild'élèves élu au suffrage universel. Ce groupe était responsable del'organisation d'activités scolaires, des célébrations, des cam-

pagnes de financement, des cérémonies d'attestation et des specta-cles. Comme bien des écoles, nous faisions aussi preuve d'un cer-tain degré de désintéressement face aux activités scolaires, auxévénements sportifs et aux spectacles. L'esprit scolaire nous faisaitcruellement défaut.

En compagnie d’un groupe d'élèves, j'ai alors entrepris derégler la question.

Si les outils à la disposition des héros du roman d'Asimovétaient hors de notre portée, nous pouvions tout de même comptersur la prévisibilité du comportement humain pour mener notreprojet de ré-ingénierie social à terme. Le principe du pendule quirevient toujours à l'autre bout du spectre, allait être mis au servicede notre cause. Nous allions jouer jsuqu’au bout la loi de l'alter-nance des opinions et des concepts. Il s'agissait en fait d'identifierles positions extrêmes et d'exercer suffisamment de pression pourque le système entre dans un de ces états.

Nous nous sommes donc présentés au conseil d'élèves en cla-mant que ce conseil n'était qu'un outil de la direction pour nousdistraire des problèmes réels qu'étaient la piètre qualité de l'en-seignement dispensé, la surpopulation des écoles, etc. Élus, nousallions abdiquer et dissoudre le conseil. On ne ferait rien de l'an-née et interdirait la formation de tout futur conseil. L'anarchierégnerait donc en maître absolu.

La direction de l'école ne nous portait pas dans son cœur. Nousl'avons bien entendu emporté haut la main. Le temps était venu demettre à exécution la phase I de notre projet. Nous avons donc dis-sout le conseil d'élèves.

Notre élection était une prouesse en soi. Une bande d'inconnussans expérience battant à plate couture les divas, cheerleaders etles plus populaires de leurs prétendants. Première leçon : il estfacile de se faire élire lorsque c'est la SEULE chose qu'on souhaiteaccomplir. On peut alors promettre tout ce que l’on veut. De nom-breux élus sont par ailleurs experts en la matière.

Une fois élus, nous avons donc cessé d'organiser des fêtes, d'af-ficher des bannières et n'avons amassé aucun argent. Tout allaitbien au cours des 2 ou 3 premiers mois. Puis, le mécontentements'est emparé des élèves. L'absence du conseil commença alors à sefaire sentir, la phase II de notre plan d'action arrivait à maturité.

C'était notre dernière année d'études avant d'être disperséschacun de notre côté dans des institutions universitaires diverses.Nous étions donc anxieux de voir si la situation allait évoluercomme prévue. Ce fut effectivement le cas.

À la fin de l'année, les élèves demandèrent la tenue d'un autrescrutin. Nous savions que quelqu'un en profiterait pour se faufil-er entre les mailles du filet. Un conseil entier fut ainsi élu. L'annéesuivante, le taux de participation des élèves aux fêtes et aux activ-ités de financement atteint un niveau record. Le pendule est doncpassé d'une extrémité à l'autre, passant de l'indifférence totale à unengagement soutenu. La phase III de notre projet était aussi uneréussite. Mission accomplie, fini l'indifférence. Hari Seldom auraitété fier de nous.

Il est à noter que celui qui a été élu président du conseil d'élèvesa par la suite été élu au parlement canadien.

© 2003, Peter de Jager. On peut le joindre sur son site Webwww.technobility.com ou par courriel : [email protected]

DE PETER DE JAGER

L'art est le lieu de laliberté parfaite.

André Suarès

Du nouveau dans le « Vieux »

Le 23 novembre dernier, certainsauront eu la chance, lors d’une soiréedécouverte organisée, de goûter auxplaisirs qu’offre le nouveau Bar à vin –Remparts, situé au 97 de la CommuneEst a Montréal. Nouvelle enseigne dugroupe Antonopoulos, cet établisse-ment s’inscrit dans la continuité desprestigieuses propriétés du groupedans le Vieux-Montréal. Accollé àl’Auberge du Vieux Port, le nouveaubar à vin dévoile une ambiancechaleureuse dans un décor boisé auxlignes modernes. La variété des tapascréés par le chef Janick Bouchard ainsiqu’une liste de 40 vins sélectionnéssoigneusement et servis au verre per-mettent ainsi à tous visiteurs de s’im-prégner de saveurs nouvelles et des’initier à l’art de la dégustation de vin.Ce lieu se prêtera idéalement à l’organ-isation de vos 5@7, partys et autres ren-dez-vous.

Pour plus d’informations, visitez le siteweb www.restaurantslesremparts.com oucontactez le (514) 392-1649. Pour ensavoir plus sur le Groupe Antonopoulos :www.olmontrealhotels.com

Faire don de ses pointsAir Miles

Ceux qui possèdent de nombreuxpoints Air Miles et qui ont l'âmegénéreuse peuvent en faire don auxorganismes de charité. C'est beaucoupmieux que de les laisser arriver àéchéance. On peut se renseigner sur lesmodalités auprès d'un organisme decharité ou d'un transporteur aérien. Parl'entremise d'une entente avec certainstransporteurs américains dontContinental, America West, Delta etAlaska Airlines, la Croix Rouge utiliseles points Air Miles pour transporterson personnel dans des zones sinistrées.Les dons de points Air Miles ne sontmalheureusement pas déductibles.

Pour en savoir plus :http://www.redcross.org

d i v e r t i r à m e r v e i l l e

One Front Street East, Toronto

DON QUARLESDirecteur de la restauration

[email protected]

MARK HAMMONDDirecteur des programmes

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Visitez le site www.hummingbirdcentre.com ou contactez

LE PLUS GRAND THÉÂTRE AUX SIÈGES FEUTRÉS DU CANADA…Salle de 18 900 pieds-carrés et théâtre de 3 223 sièges feutrés, parfait pour les réunions corporatives, le divertissement des clients, le lancement de produits, les conférences de motivation et de presse, les réceptions, les remises de diplômes, les salons professionnels, les mariages.

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Gagnants duconcours de

novembre

Louise AuzonChambre de commerce

du Montréal Métropolitain

Sylvie de BellefeuilleBristol Myers Squibb

Canada

FÉLICITATIONS!

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Tendances

Solution de la page 9

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DE RICHARD DUBOIS

Le mois de mars marque inévitablement le retour de tempéra-tures plus clémentes. Le soleil semble nous réchauffer davantageet certaines espèces d’oiseaux sont de retour dans notre paysagefaunique. Les gens se pressent à sortir plus fréquemment et touteoccasion est bonne pour prolonger les escapades printanières. Etpourquoi ne pas opter pour une sortie à la cabane à sucre!

Un peu d’histoire…Dès les premiers jours de la colonie, ce sont les amérindiens qui

apprennent à nos ancêtres à entailler le tronc de l'arbre au début duprintemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir. Cette pratiquepasse rapidement dans les mœurs des colons pour qui le sirop con-stitue aux 17e et 18e siècles une importante source de sucre.

Les premiers colons faisaient bouillir la sève d’érable dans deschaudrons de fer. Utilisant des abris rudimentaires pour se pro-téger, ils allaient « courir » les sucres. C'était pour eux, commepour nous aujourd’hui, une période de réjouissance qui signifiaitla fin de l'hiver et l'arrivée du printemps.

Le chalumeau de l’époque était fabriqué en bois de cèdre. On l’ap-pelait « goudrelle » ou « goutterelle ». Taillé en biseau, il était ensuiteinséré dans l’entaille. Bien que l’utilisation du cheval était plusrépandue qu’au cours des siècles précédents, l’acériculteur (nom qui

désigne l’exploitant d’une érablière) devait toujours chausser sesraquettes pour recueillir l’eau d’érable dans les chaudières. Lorsquel’on disposait d’une quantité suffisante on se dirigeait vers la «cabane à sucre » où l’on faisait bouillir l’eau d’érable. On fabriquaitainsi du sirop d’érable, du réduit, de la tire ou du sucre d’érable, quel’on appelait familièrement, à l’époque, le sucre du pays.

Il existe au Québec plus de 10 500 érablières qui, à chaque print-emps, s’ouvrent au monde pour célébrer l’avènement du siropd’érable nouveau! Ce produit du terroir québécois s’avère trèsprisé par ceux et celles qui aiment s’en délecter. Le produitd’érable est connu et utilisé sous diverses formes : en sirop, enbeurre, en tire, en sucre, ou tout simplement en arrosant de siropclair le contenu de leur assiette garnie de fèves au lard, d’oreillesde crisse, d’omelette soufflée et de crêpes cuites sur le poêle à bois.

Pour bon nombre de cabanes à sucre, l’expérience ne s’arrêtepas uniquement dans l’assiette! Une gamme d’activités variées ettypiques peuvent être greffées à la visite : balade en traîneau tirépar les chevaux de trait, visite guidée de la cabane à sucre, anima-tion musicale assurée par des chansonniers musiciens. Enfin, pourclore le tout, on se rendra à proximité des auges en bois garnies deneige afin d’y retrouver le maître acériculteur qui viendra verser lesirop d’érable chaud qui, une fois entré en contact à la neige, secaramélisera sur la forme de tire.

Le temps des sucres : Des festivités liées à la traditionde bon goût!

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La technique de récolte du sirop d’érable par l’entaille des troncs des érabliers est ancestrale.

Pour les planificateurs d’événements qui désirent ajouter à leurcalendrier une sortie de groupe à la cabane à sucre, on leur recom-mande de prévoir le tout dès le mois de janvier. On pourra con-sulter sur Internet divers sites de moteurs de recherche en utilisantdes mots-clés révélateurs : « sucrerie » « cabane à sucre » «érablière ». Par ailleurs, le site du Ministère du Tourisme duQuébec : www.bonjourquebec.com, s’avère propice à dénicherl’endroit qui conviendra et ce, par région touristique. Ce siteindexe plus de 190 établissements qui mettent à l’honneur le siropd’érable et ses repas traditionnels.

Pour plus d’informations sur cette tradition et pour vos prochainsévénements, contactez Richard Dubois, Coordonnateur de la Sucreriede la Montagne au (450) 451-0831 ou par courriel [email protected]

Nutrition et science du sirop d’érableLe sirop d’érable contient des quantités appréciables de zinc, de

fer et de vitamines du complexe B, principalement de la thiamine.De plus, 50 millilitres de sirop d’érable offre 4 % de l’apport nutri-tionnel de référence en calcium, 3 % de l’apport en potassium et 2% de l’apport en magnésium et en riboflavine. Et ce n’est pas tout!Des études récentes rapportent qu’on retrouve dans la sève descomposés polyphénoliques (acides phénoliques et flavonoïdes),auxquels on attribue des propriétés antioxydantes et organolep-tiques importantes. Avec son éventail de nutriments et ses doucesarômes sucrées, le sirop d’érable ajoute à vos plats de la valeur …nutritive!

Source : Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2001

Credit Photos: Sucrerie de la Montagne, Rigaud (Québec)Canada ©. Photographe : Richard Dubois.

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Un lieu authentique pour des événementsSUITE DE LA PAGE 14

Les produits à base d’érable ont de nombreuses vertues.

NOUVELLES DE MONTRÉALVisites de Montréal ( VDM ) : 30 ans déjà !

Le 24 novembre dernier, VDM – Visites de Montréal, chef defile dans l’organisation d’activités sociales et d’événements acélébré dans la salle Mandoline du Marché Jean Talon ses trenteans de succès entouré de plus d’une centaine de clients, amis, col-laborateurs et fournisseurs.

Depuis 1975, VDM s’est maintenue à l’avant-garde de sonsecteur en faisant preuve de créativité dans l’organisation de vis-ites touristiques et d’activités sociales à Montréal lors de congrèsinternationaux et de réunions d’affaires. Fidèles à cette traditiond’innovation, les propriétaires de VDM, Danielle Crête etChristiane Gingras, ont profité de cet événement pour lancer « Montréal tout en saveurs », un nouveau produit qui permettrade découvrir la ville et ses quartiers au moyen d’activités gour-mandes. Dégustations dans différents quartiers, rencontres avecun chef, repas progressifs, visites de marchés publics ou de régionsgourmandes : les clients choisissent les « ingrédients » et VDMleur concocte un programme sur mesure.

« La diversification des produits et des marchés est la clé denotre succès et de notre longévité, remarque Danielle Crête.

Mmes Crête et Gingras font partie d’une lignée de trois généra-tions de femmes à la tête de VDM qui, en plus d’offrir à leur clien-tèle une perspective véritablement unique de Montréal, ont crééde l’emploi pour une centaine de personnes travaillant dansplusieurs secteurs. « Nous sommes fières de nos 30 ans d’excel-lence et d’innovation, ajoute Mme Gingras.

Une soirée mémorable pendant laquelle le chef Olivier en a misplein la vue avec ses créations originales conçues à partir de pro-duits du terroir québécois.

Une autre compagnie fête, ConciergeInfo Touche

La compagnie, fondée par Michel Geoffroy il y a dix ans etvendue à ses employés voilà trois ans, change de nom.Désormais, elle s’appelle Conservus, ce qui veut dire en latin « Companion esclave ».

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Choisir le bon salonImaginez que vous

décidez de ne plusjamais manger depommes parce qu'unefois, vous en avezmangée une qui étaitsûre. Ce principe vaut

aussi pour les salons commerciaux. Unemauvaise expérience risque de vousrefroidir à jamais.

Il faut donc savoir choisir le fruit quinous convient. Une pomme qui semblesûre à l'un peut s'avérer délicieuse pourl'autre. En matière de salon, ce principe serésume à savoir choisir un événement quis'inscrit naturellement dans une démarchede marketing.

Les salons diffèrent énormément de l'un àl'autre. Il en existe plus de 30 000 à travers lemonde. Pour bien choisir, il faut donc pren-dre son temps et travailler stratégiquement.

Il faut d'abord s'assurer que l'on com-pare des pommes avec des pommes. Voicidonc quelques conseils pour tenter de s'yretrouver :

L'objectif poursuivi : On doit se fixer un but. On peut par

exemple se demander ce qu'on attendd'une participation à un événement et cequ'on espère retirer d'un tel investisse-ment. Ce positionnement est à la base duprocessus de sélection.

L’envergure :Il existe des salons de toutes tailles. On

peut cibler une mégafoire internationale àlaquelle participent des centaines de mil-liers de personnes ou encore un salonrégional qui n'en attire que quelques cen-taines. Il faut savoir évaluer le nombre declients potentiels dont on a besoin pouratteindre nos objectifs.

La qualification des participants :

Les grands nombres impressionnentmais il faut surtout savoir qualifier les visi-teurs. Il est inutile de montrer vos produitset services à des gens qui n'en ont pasbesoin. Discutez avec le gérant du

salon, posez-lui les questions qui vous permettront de savoir si son événements'adresse à la clientèle que vous ciblez et s'ilprévoit un achalandage suffisant pour jus-tifier votre investissement.

La langue de diffusion :Il est important de savoir dans quelle

langue les visiteurs préfèrent se faire inter-peller. Cette information sera utile pourconcevoir les pamphlets, les cartes de visiteet les affiches. Elle vous aidera également àdéterminer s’il faut embaucher un traduc-teur pour assister le personnel qui aura àtravailler sur le stand. Il est d’usage decommuniquer d'abord dans la langue dupays où l’on se trouve.

L’emplacement :Le lieu où se déroule un salon peut dif-

férer grandement d'un événement à l'autre.Si certains emplacements sont naturelle-ment conçus pour recevoir des exposants,d'autres événements ont lieu dans des bâti-ments divers dont des arénas, des stadessportifs et des salles de conférences d'hô-tels plus ou moins adaptés à cet effet.

On peut donc se retrouver dans descomplexes à sites multiples, comme c'estsouvent le cas pour les salons d'envergureinternationale. Dans ce genre de situation,il est fréquent de voir certains édificesexclusivement consacrés à des catégoriesde produits spécifiques pour en faciliter lerepérage.

La climatisation :Dans les régions chaudes, la climatisa-

tion peut s'avérer un atout important pourles établissements. Dans certaines régionsdu monde où l'air frais se fait rare, il estfréquent de retrouver des exposantséquipés de stands fermés et climatisés.

Les coûts logistiques :Les coûts de logistique couvrent le

transport des biens à partir du quai dechargement jusqu'au stand. Certainsemplacements sont assujettis aux disposi-tions de conventions syndicales et ce sontles exposants qui doivent en absorber lescoûts. D’autres emplacements ne sont passyndiqués. Assurez-vous que votre budgetinclut ces frais supplémentaires.

L’espace de chargement :Certains emplacements disposent d’une

aire de triage désignée et l’arrivage se faitselon un ordre prédéterminé. Pas questionde garer son camion à la porte et dedécharger son contenu à l’improviste. Danscertains cas, les sociétés officielles de trans-ports, choisies par les gestionnaires dusalon, ont préséance et les exposants quichoisissent de ne pas faire appel à leursservices doivent faire la queue pourdécharger leur matériel.

Les coûts :Le coût d'une participation devrait être

la dernière de vos préoccupations. Tropsouvent, les nouveaux exposants accordentune importance démesurée à cet élément. Sile salon est une réelle occasion de dévelop-per ses affaires et qu'il offre de grandeschances de générer un bon retour sur votreinvestissement, alors le coût final de votreparticipation devrait être évalué en dernier.

Une vieille farce disait : qu’y’a-t-il depire que de trouver un ver dans sa pomme? D’en retrouver seulement la moitié.

La leçon à retenir est de bien prêterattention à ce que l’on mord.

• • •Barry Siskind est le président deInternational Training and ManagementCompany. Site Web : www.siskindtraining.com

DE BARRY SISKIND

Le lieu où se déroule un salon peut différer grandement d'un événement à l'autre.

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Que se passerait-il si vous assistiez àune partie de football où il n'y auraitpas de tableau indiquant les points

des équipes ? Il serait certainement difficile desuivre la partie et les joueurs eux-mêmes pour-raient avoir de la difficulté à s'y retrouver. Autravail, on peut aussi se retrouver à jouer, jour

après jour, dans une partie où il n'y a pas de tableau pour indiquerle pointage. Comment peut-on alors continuer à jouer sans êtreévalué? Comment améliorer ses compétences en communicationsans en connaître l’efficacité ou sans savoir quelle impression onlaisse chez les autres? En l'absence de rétroaction, nous avançonstout en continuant d’ignor ce que nous ne savons pas.

En 2005, je vous ai proposé différentes façons d'améliorer laqualité de vos communication dans le cadre de vos présentations,de situations de vente, d'appels de vente et de messages vocaux.C'est une chose de posséder les habiletés et la connaissance, uneautre de savoir les évaluer. La rétroaction ne doit pas être faiten'importe comment, elle doit se faire de manière constructive etêtre spécifique, opportune et pratique.

La première étape pour vous garantir la meilleure évaluationpossible est de déterminer à l’aide des points suivants la person-ne qui va vous évaluer :

∑ De qui pourriez-vous accepter de tels commentaires?• Comment les solliciter?• Sur quoi voudriez-vous être évalué?• Qu'est-ce qui vous motive à faire une telle requête?• Comment demander des clarifications pour mieux compren-

dre l'évaluation?• Noter les questions à poser sur la situation évaluée• Comment allez-vous modifier votre attitude? Qu'est-ce qui

va vous faire accepter ou pas les remarques qui vous serontadressées?

On peut demander à un collègue, à un ami ou à un membre dela famille dont on respecte le jugement de le faire. Il est plus facilede solliciter une personne en qui vous avez confiance pour vousaider à identifier vos forces et vos faiblesses.

Deuxièmement, l'évaluation doit être faite de manière con-structive :

• Vous pouvez demander à cette personne d'évaluer vos forcesverbales et non-verbales que vous utilisez lors d'une présentation,d'une réunion, d'un appel conférence ou d'appels de vente. Vousdevriez par exemple corriger certains défauts de langage commeles « heuh... » ou autre et lui demander dans quels contextes ils semanifestent le plus souvent.

• A la suite d'un événement, assurez-vous de demander à êtreévalué sur des comportements précis. Cela vous aidera à connaîtrelequel de vos comportements inspire le plus confiance, fait preuvede crédibilité ou de votre connaissance du sujet.

Les remarques suivantes ne sont PAS des exemples d’évalua-tion constructive :

« Bon travail ! »« Vous aviez l’air confiant ! »« Vous sembliez crédible ! »

• Essayez d’obtenir des commentaires clairs et précis. Leurclareté vous aidera à faire le lien entre ce que vous faites et lesrésultats obtenus. Les commentaires les plus utiles sont ceux denature :

- Spécifique, ce qui permet de les relier à un comportement ouune action en particulier

- Précise, pour faciliter la prise de conscience et éviter la confu-sion

- Informative, ce qui amène à faire les choses différemmentmais aussi de meilleure façon

- Réaliste, pour pouvoir vous référer à des comportements et àdes actions que vous pouvez changer

Afin de rendre l'évaluation plus claire et pour vous assurer debien l’avoir compreise, demandez des exemples de situation oùvous avez usé de comportements à améliorer.

Il arrive que les commentaires soient mal compris simplementparce que chacun a sa propre façon de communiquer une idée. Ilest si facile de sauter aux conclusions et d'ébranler une relation deconfiance bien établie. Pour éviter tout malentendu, il est recom-mandé de prendre le temps de s'assurer d'avoir bien compris lemessage et ce dès sa réception le but de l'exercice étant de resser-rer les relations, non pas de les faire éclater.

Finalement, faites votre propre évaluation :

Il est recommandé de prendre le temps d’analyser vous-mêmevotre expérience d’évaluation. Cet exercice améliorera vos futuresévaluations.

Ainsi, demandez-vous :- Ce qui a bien été- Ce que vous changeriez- Ce qui fut le plus grand défi- Si les recommandations peuvent s'appliquer immédiatement

dans votre démarche personnelle et professionnelle- Comment vous avez réagi aux commentaires- Ce que vous avez appris à la lumière de ces commentaires

(Ouverture, attitude, confiance, etc.)

Il nous appartient d'accepter ou de rejeter les constats d'uneévaluation. Il faut par contre se rappeler que l'évaluation de noscomportements faite par un tiers repose avant tout sur les effets etles conséquences de ces comportements. Il peut arriver que l'onsoit en désaccord avec les remarques qui nous sont adressées et iln’en tient qu’à nous de décider alors de quelle façon on peut tirerprofit des enseignements d'une telle expérience.

• • •Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conféren-

cière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphoneau (773) 209-5970 ou par courriel à : [email protected]

DE STACEY HANKE

Poser les bases de son évaluation

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Hôtel Mortagne : une nouvelle cordeà son arc

Réputé pour son centre des congrès et tous les services offrant con-fort et utilité à chacun de ses visiteurs, l’Hôtel Mortagne comptera dèscette fin d’année un nouveau restaurant lounge. D’inspirationméditerranéenne, les créations du chef Yan Garzon qui seront pro-posées au « Sens » illumineront les amateurs de fine cuisine.

Depuis 2 ans, le complexe hôtelier situé sur la Rive Sud innovesans cesse tous les services d’affaires et de détente que l’ont peut ytrouver. Découvrez-en la panoplie sur le site web www.hotel-mortagne.com et laissez-vous porter par vos « Sens »!

Pour plus d’informations, composez le (450) 655-9966

Collusion dans le marché de luxeparisien

Certains hôtels parisiens, parmi les plus connus, ont été mis àl'amende pour avoir appartenu à un cartel de fixation des prix.Cette collusion a eu pour effet d’augmenter artificiellement le prixdes chambres qui à 700 € de moyenne (840 USD à 1,20 $ par €)était déjà parmi les plus élevés sur la planète. Le Conseil françaisde la concurrence a en effet affirmé que l'Hôtel de Crillon, leQuatre Saisons George V, Le Ritz, l'Hôtel Plaza Athénée, l'HôtelMaurice et Le Bristol ont agi de la sorte afin de modifier sur une

base hebdomadaire et mensuelle leur plan d'affaires et de market-ing pour soutenir le prix élevé de leurs chambres. Ils ont été con-damnés à une pénalité totale de 709 000 € le 8 novembre,.

Au terme d'une enquête qui a duré quatre ans, les enquêteursont déposé un rapport dans lequel ils affirment que les dirigeantsde ces établissements ont passé un temps considérable à échangerdes informations concernant la fixation des prix par courriel et enpersonne. On retrouve également dans ce document une représen-tation graphique des remontées et des chutes soudaines et simul-tanées des prix sur une période de deux ans.

Whistler a désormais son HiltonLa Hilton Hotel Corporation annonce l'ouverture du Hilton

Whistler Resort & Spa dans un nouveau développement de lafameuse station de ski. L'aménagement d'un spa complet (Artesia)devrait être complété en février 2006. Sise au pied des centres deski Whistler et BlackComb, la station de villégiature est située aucœur de la chaîne de montagne côtière de la Colombie-Britanniqueà 120 km au nord de Vancouver.

Ce centre « tout compris » offre une panoplie d'activités récréa-tives et de services dont un service voiturier pour skieurs etgolfeurs, des activités plein air à l'année, une piscine chauffée, desbains turcs intérieurs et extérieurs, un court de tennis intérieur etune salle d'exercices complète.

Nouvelles hôtelières du Village Global

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Le complexe est desservi par un réseau Internet sans fil. On yretrouve également 1000 mètres carrés de salles de rencontreéquipées à la fine pointe de la technologie dont une salle de bal de400 mètres carrés pouvant accueillir 500 personnes ce qui en faitl'endroit idéal pour tenir réunions et conférences. Pour plus derenseignements, veuillez contacter le service mondial de réserva-tion du Hilton au 1-800-445-8667 ou visitez le site: www.hilton.com.

Tendance holistique à Montréal etToronto

Les affaires sont les affaires mais qui a dit qu’elles ne pouvaientêtre menées dans un cadre saint et relaxant? Voici une façon d'in-nover en matière de planification d'événements. Un nombre crois-sant de personnes reconnaît maintenant les bienfaits des alimentsbio et des séances de spa. Les établissements hôteliers en profitentd’ailleurs pour offrir ce type de services à leur clientèle. Les plan-ificateurs d'événements peuvent désormais accéder à un forfaitqui comprend des activités de relaxation et de mieux-être.

Le Pantages Suites Hotel & Spa du centre-ville de Torontovient de lancer son service exclusif santé surnommé HolisticMeeting Package ® dont l'objectif est de revamper les habitudescorporatives et d'attirer une clientèle plus consciente de l'impor-tance du mieux-être. Il s'agit d'offrir aux clients un environnementpropice à la détente du corps et de l'esprit, tout en se focalisant surles affaires. Les participants d'un événement ou d'une réunionpeuvent ainsi s'adonner au yoga pour relâcher leur tension, béné-ficier d'une arômathérapie inspirée des bienfaits de la forêt quiéveille le sentiment de bonne forme. La diffusion subtile de sonsde la nature fait aussi disparaître les tensions de l'environnementurbain. On peut également y recevoir un service d’alimentationbios et de spa.

À Montréal, l’Hôtel W a été le premier à proposer des réunionssensorielles, une nouvelle façon de relaxer et de revigorer les par-ticipants. Des exercices d'étirement sont ainsi combinés à des tech-niques de remue-méninges afin de motiver le personnel et defaciliter les relations d’affaires.

Il s’avère donc que ces nouvelles sources d'inspiration sont bienplus qu'une mode passagère.

Pour en savoir plus sur le Pantages Holistic Meeting Package®,faites le 1-866-852-1777 ou visitez le site Webwww.pantageshotel.com. Pour le programme de Récréation auWMontréal, faites le (514) 395-3136 ou visitez le sitewww.whotels.com

À la recherche d'un bon litLa chaîne hôtelière Hampton, populaire ses services à prix

moyen, annonce un nouveau forfait de lits superconfortables quisera disponible à compter du 1er juillet 2006 dans ses 1 300 étab-lissements. Il s'agit d'une étape supplémentaire de sa stratégieMake It Hampton, la plus importante offensive jamais entreprisepar une chaîne hôtelière pour améliorer le niveau de confort de sesclients. La literie traditionnelle fait ainsi place à une couverture delit blanche et fraîche en duvet qui recouvre une douillette en similiplumes. Les draps blancs sont cousus de 200 fils et comprennent undrap contour. Chaque lit dispose de trois ou quatre oreillers (selonle type de chambre choisie), ce qui laisse le loisir au client d’opterpour un oreiller plus ou moins ferme (on peut choisir un oreillermou fait de plumes ou un autre rempli de mousse synthétique etplus ferme). Un oreiller à support lombaire est également mis à ladisposition des clients qui souhaitent lire, regarder la télé ou prof-iter du plateau mobile Hampton tout en se relaxant sur leur lit.

Le Presidente InterContinental, denouveau dans la partie

Wilma fut la pire tempête qu'ait connu la côte Atlantique. Lesdestinations touristiques mexicaines furent durement touchéespar l'ouragan de force 3 alors qu'il ravageait l'Ile Cozumel avantd'aller toucher terre près de Playa del Carmen au sud de Cancun.Sur place, les reporters parlaient de bourrasques de ventatteignant 240 km/h. Inutile de dire que les stations touristiquesde la région ont subit de sérieux dommages.

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Leçon d’érotisme à la suédoiseSelon un sondage effectué auprès de 685 Suédois, les deux tiers

des gens lisent les messages textes de leurs partenaires sur leurscellulaires. 64 % de ceux qui ont été interrogés par le portailmobile Halebop disent lire ces messages par pure curiosité alorsqu'un quart des répondants admet le faire par jalousie. Près de lamoitié (47 %) disent avoir lu ces messages alors que le ou la con-jointe était sous la douche ou aux toilettes, dormait ou encore avaitoublié son téléphone à la maison. Ce sondage révèle aussi que 86% des Suédois ont flirté par messagerie texte et que la moitié ontéchangé des textes à contenu sexuel, dont 7 % avec des étrangers.

Westin purifie son airÀ compter de janvier, il sera complètement interdit de fumer

dans les 77 hôtels et établissements récréatifs que possède lachaîne Westin aux États-Unis, au Canada et dans les Caraïbes.L'interdiction s'applique à toutes les chambres et aires publiquesde ces établissements. La chaîne va aussi entreprendre le nettoy-age de ses 2 400 chambres actuellement mises à la disposition deses clients fumeurs.

Une aire dédiée aux fumeurs sera mise à la disposition desfumeurs à l’extérieur des établissements. La chaîne ajoute que 92 %de ses clients demandent des chambres non-fumeur et ne fumentnulle part dans les établissements,ni même dans les aires publiques.

Pensée du jour« Au golf comme dans la vie, on doit apprendre à accepter ce

qui ne peut être changé, à faire de son mieux que les perspectivesde réussites soient bonnes ou mauvaises. »

Bobby Jones

Événements à venirLe 8-11 janvierProfessional Convention Management Association, AnnualMeeting, Pennsylvania Convention Center, Philadelphia, Pa.www.pcma.org, (877) 827-7262.

Le 22-24 janvierMeeting Professionals International, ProfessionalEducation Conference–North America, Charlotte, N.C.Convention Center. www.mpiweb.org, (972) 702-3000.

31 janvier-3 févrierReligious Conference Management Association, AnnualConference, McEnery Convention Centre, San Jose, Calif.www.rcmaweb.org, (317) 632-1888.

2-5 févrierAssociation of Destination Management Executives,Annual Meeting, Hilton Cancun, Mexico, Beach and GolfResort. www.adme.org, (937) 586-3727.

26-28 févrierAmerican Society of Association Executives & the Centerfor Association Leadership, Great Ideas Conference,Loews Coronado Bay Resort, San Diego. www.greatideasconference.org, (888) 950-2723.

26-28 marsMeeting Professionals International, ProfessionalEducation Conference–Europe, Congress Centre, DavosSwitzerland. www.mpiweb.org, (011) 352-268-761-41.

AGENDA

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Selon des informations en provenance du PresidenteInterContinental Hotels & Resorts, la luxueuse chaîne d'hôtels auraitrapidement été remise sur pieds. L’hôtel réouvrira ses portes auxvoyageurs d’affaires et de tourisme le 1er mars 2006, avec la mise enplace de nouveaux services dont un bar sur le patio et un bar lounge,une nouvelle salle de bal, un nouveau lobby, un restaurant agrandi,une piscine réaménagée et des chambres complètement remeublées.Wilma n'a pas épargné les superbes plages sur lesquelles on observel'action dévastatrice de l'érosion. C'est toutefois au PresidenteInterContinental de Cancun qu'on retrouve encore la plus impor-tante plage de la région. Le restaurant de l'établissement est demeuréintact et a été le premier à réouvrir après la tempête.

Pour en savoir plus au sujet du Presidente InterContinentalHotels an Resorts, visitez-le site www.intercontinental.com.

Hôtel du moisHôtel du moisDemandez aux planificateurs d'événements quelle chaîne d'hô-

tel ils préfèrent et il y a fort à parier que les Hôtels Fairmont andResorts se retrouvent en haut de la liste.

Des événements récents ont toutefois amené de nombreuxobservateurs et actionnaires à se demander si cette solide réputa-tion allait continuer à croître ou plutôt se mettre à dégringoler.

Le milliardaire américain Carl Icahn vient de tenter une prisede contrôle de la chaîne. Il a même loué un espace publicitairedans les pages du quotidien torontois The Globe and Mail pourexpliquer sa proposition aux actionnaires. Il offre des actions à 40USD chaque pour un total de 29,7USD millions d'actions supplé-mentaires. Ce qui portera le montant toal des actions à 1,19USDmilliard. Il possède actuellement 9,3 % des actions de la chaîne deluxe et souhaite augmenter sa part à 51 %.

Icahn est reconnu pour sa tendance à acquérir des actions dansles entreprises pour ensuite en réorienter les stratégies. C'est cequ’il a fait chez Time Warner, Blockbuster et General Motors Corp.Les dirigeants du Fairmont résistent à cette proposition et conseil-lent aux actionnaires de faire de même, convaincus que les per-spectives de rentabilité à long terme de leur plan d'affaires sontmeilleures que celles que propose Icahn.

– Mike Auctor

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