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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS VOL. 4 No. 2 MARS 2006 Les centres de conférences DE LEO GERVAIS I l n’y a probablement aucun planificateur d’événements d’ex- périence qui n’ait un jour ou l’autre utilisé un hôtel comme site d’événement. À l’inverse, on peut penser sans trop risquer de se tromper que bon nombre de planificateurs n’ont jamais travail- lé dans un centre de conférences. On peut définir ce genre d’étab- lissement comme un centre offrant tous les services nécessaires aux rencontres et réunions de petite et de moyenne taille. Le terme centre de conférences est souvent utilisé à tort pour désigner un centre de congrès, mais il faut savoir qu’un centre de congrès est un établissement d’abord conçu pour accueillir de grands groupes, des réunions de taille importante, des foires commerciales et autres événements d’envergure. Les centres de conférences sont, pour leur part, généralement en mesure de recevoir des groupes de 20 à 300 personnes. Selon l’association Professional Convention Management Association, la moitié des réunions qui se déroulent dans les centres de conférences rassemble 35 personnes et moins. De nos jours, les centres de conférences sont très populaires. En effet, l’édition 2005 T rends in the Conference Center Industry publiée par les spécialistes de PKF Consulting a démontré une augmenta- tion de revenu de l’ordre de 7,5 % dans ce secteur aux États-Unis en 2004 et prévoyait une augmentation de 9 % en 2005. Cette même étude nous apprenait que 47,5 % des groupes qui ont fait affaires avec les centres de conférences en 2004 se sont réunis pour assister à une formation ou à une activité d’apprentissage quel- conque, 20,4 % pour une activité de planification stratégique et 18,2 % pour une rencontre professionnelle. Certains hôtels vous diront qu’ils sont également en mesure d’accueillir ce genre d’événements. Mais selon Luis Ribeiro, directeur des ventes et du développement des affaires du Centre Mont-Royal à Montréal, il existe une différence majeure entre les hôtels et les centres de con- férences : « Nous offrons un environnement réellement propice aux conférences, les réunions, c’est notre affaire. Nos salles sont équipées de tables laminées anti-reflets, de fauteuils ergonomiques, surnommés « fauteuils 8 heures » dans l’industrie, et de nombreux autres accessoires que l’on ne retrouve pas dans les hôtels. L’Association internationale des centres de conférences impose des critères très stricts à ses membres et le Centre Mont- Royal y est considéré comme un établissement 5 étoiles », dit-il. SUITE À LA PAGE 2 Photo courtoisie du Centre Mont-Royal INDEX EN PAGE 4

Le Planificateur, Mars 2006

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* Les centres de conférences * Si vous ne pouvez les vaincre, ralliez vous à eux * Attestation du mérite et éloge des employés * Quoi porter, telle est la question ? * Yin et Yang, tout est une question d'équilibre * La Nouvelle Orléans revient à la vie

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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

VOL. 4 No. 2MARS 2006

Les centres de conférences DE LEO GERVAIS

Il n’y a probablement aucun planificateur d’événements d’ex-périence qui n’ait un jour ou l’autre utilisé un hôtel comme sited’événement. À l’inverse, on peut penser sans trop risquer de

se tromper que bon nombre de planificateurs n’ont jamais travail-lé dans un centre de conférences. On peut définir ce genre d’étab-lissement comme un centre offrant tous les services nécessairesaux rencontres et réunions de petite et de moyenne taille. Le termecentre de conférences est souvent utilisé à tort pour désigner uncentre de congrès, mais il faut savoir qu’un centre de congrès estun établissement d’abord conçu pour accueillir de grands groupes,des réunions de taille importante, des foires commerciales etautres événements d’envergure. Les centres de conférences sont,pour leur part, généralement en mesure de recevoir des groupesde 20 à 300 personnes. Selon l’association Professional ConventionManagement Association, la moitié des réunions qui se déroulentdans les centres de conférences rassemble 35 personnes et moins.

De nos jours, les centres de conférences sont très populaires. Eneffet, l’édition 2005 Trends in the Conference Center Industry publiéepar les spécialistes de PKF Consulting a démontré une augmenta-tion de revenu de l’ordre de 7,5 % dans ce secteur aux États-Unis

en 2004 et prévoyait une augmentation de 9 % en 2005. Cettemême étude nous apprenait que 47,5 % des groupes qui ont faitaffaires avec les centres de conférences en 2004 se sont réunis pourassister à une formation ou à une activité d’apprentissage quel-conque, 20,4 % pour une activité de planification stratégique et18,2 % pour une rencontre professionnelle. Certains hôtels vousdiront qu’ils sont également en mesure d’accueillir ce genred’événements. Mais selon Luis Ribeiro, directeur des ventes et dudéveloppement des affaires du Centre Mont-Royal à Montréal, ilexiste une différence majeure entre les hôtels et les centres de con-férences : « Nous offrons un environnement réellement propiceaux conférences, les réunions, c’est notre affaire. Nos salles sontéquipées de tables laminées anti-reflets, de fauteuilsergonomiques, surnommés « fauteuils 8 heures » dans l’industrie,et de nombreux autres accessoires que l’on ne retrouve pas dansles hôtels. L’Association internationale des centres de conférencesimpose des critères très stricts à ses membres et le Centre Mont-Royal y est considéré comme un établissement 5 étoiles », dit-il.

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Photo courtoisie du Centre Mont-Royal

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Les centres de conférences sont au service des événements

Il est d’avis que la concurrence avec les hôtels est beaucoupmoins vive qu’il n’y paraît. En fait, Luis Ribeiro affirme que lesdeux types d’établissements agissent plutôt en complémentarité. « Nous travaillons avec de nombreux établissements hôteliers duMille Carré Doré, quartier historique du centre-ville de Montréal.Ces établissements, les plus petits en particulier, disposentgénéralement d’un espace de rencontre limité, notre centre s’avèredonc une solution de choix pour combler ce manque ».

Le Centre Mont-Royal propose 50 000 pi. ca. d’espace et est localisé dans l’ancien édifice de l’OACI (Organisation de l’aviationcivile internationale), près de L’université McGill. On y retrouveune salle de bal multifonctions et un grand auditorium pouvantaccueillir 730 personnes. Le service de traiteur maison, dirigé parun chef de renommée, complète l’offre du centre qui peut mêmeainsi accueillir des événements de type congrès. Cependant, ce nesont pas les plus gros événements qui génèrent la majeure partiedes revenus du centre. Luis Ribeiro termine ainsi en précisant que leCentre Mont-Royal accueille régulièrement des conférences, des événe-ments spéciaux et des congrès allant jusqu’à 2 500 participants.

Le Centre des congrès Renaissance est un des plus importants àMontréal. Avec ses 2 500 mètres carrés d’espace de réunions, il peutaccueillir des groupes de 10 à 3 000 convives et offrir des espacesmodulables de différentes façons. Situé à 20 minutes du centre-ville, sa grande aire de stationnement gratuit, ses prix abordables etl’excellente réputation de son service en font un sérieux concurrentpour les établissements du centre-ville. Peter Kafantaris, Directeurgénéral du Renaissance depuis 1990, déplore la perception conti-nuelle chez de nombreux planificateurs que les hôtels s’occupentdes événements corporatifs alors que les centres de conférencess’occupent des événements familiaux et sociaux comme lesmariages. « Le mandat des hôtels est de louer des chambres, lenôtre, d’accueillir des événements », dit-il. Il ajoute que les événe-ments corporatifs constituent désormais 75 % de son chiffre d’af-faires, une augmentation de 10 % par rapport à il y a 5 ans.

En même temps, un nombre croissant d’établissements hôteliers quise dotent d’un centre de conférences est une autre tendance. AlexisLeslie, Directrice des ventes et du marketing au Hilton SuitesToronto/Markham Conference Centre and Spa, souligne les nom-breux avantages qu’offrent ses établissements aux planificateurs. « Chez nous, les convives n’ont jamais besoin de quitter l’édifice, cequi facilite grandement la gestion de la logistique, particulièrement

entre les mois de janvier et mars. On propose aussi une économied’échelle, offrant un rabais sur la location des salles de réunionsaux clients qui louent des chambres chez nous et nous sommes tou-jours ouverts à la négociation ». Elle rappelle que les associationsSMERFS (Social, Medical, Educational, Religious or Fraternal) ontchangé le jour choisi pour la tenue de leurs réunions, passant ainsidu jeudi au dimanche, afin de profiter d’un rabais. « Les planifica-teurs sont généralement à la recherche de solution complète et c’estce que nous pouvons leur offrir », conclut-elle.

Un autre exemple se prête à cette nouvelle tendance, celui du BestWestern Barons Hotel and Conference Centre à Ottawa qui proposedes salles de réunions vitrées au rez-de-chaussée et un jardin propiceà l’utilisation d’un environnement paisible lors de la tenue de réu-nions. Debra Johnson, qui en est la Directrice générale, cite une raisonsupplémentaire pour choisir un hôtel qui comporte un centre de con-férences : « La coordination est assurée par une seule personne, ce quifacilite grandement la tâche de ceux qui organisent l’événement ».

Coûts d’annulation L’un des avantages des centres de conférences est sans aucun

doute leur capacité à accueillir un événement à pied levé. Il n’estpas rare de planifier en début de semaine un événement qui auralieu à la fin de cette même semaine. Certains reprochent aux cen-tres de conférences d’exiger des coûts d’annulation plus élevés queles établissements hôteliers. D’autres, dont Jack Schmidt deBenchmark Hospitality, soutiennent qu’un espace de réunions estun produit périssable que l’on retire de l’inventaire une foisvendu. En cas d’annulation, un espace qui n’est pas reloué occa-sionne donc une perte de revenus irrécupérable.

À l’inverse, les établissements hôteliers peuvent toujours,même en cas de court préavis, relouer un espace à des PME ou àdes voyageurs, ce qui leur permet d’être beaucoup plus flexiblesquant aux politiques d’annulation de location.

Voici quelques conseils pour vous aider dans votre recherched’un centre de conférences :

- Demandez des références à vos collègues et connaissances - Assurez-vous d’avoir un budget bien défini- Assurez-vous de pouvoir travailler avec votre propre four-

nisseur audiovisuel- Assurez-vous que la direction du centre peut vous garantir la

livraison de ce que vous demandez. Discutez des modalités à l’a-vance et assurez-vous qu’elles figurent au contrat.

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NOUVELLES DEL’INDUSTRIEVotre emploi... Non merci !

Il est assez courant d'entendre le personnel se plaindre desagissements du patron. Qui n’a jamais dit : « Ah, si j'étais aux com-mandes… » dans l'espoir de rattraper les défauts perçus de sonsupérieur ? Or, les résultats d'un récent sondage démontrent quemême les plus virulents ne sont pas si enthousiastes à l'idée d'oc-cuper eux-mêmes un poste de direction.

Un sondage du Ajilon Professional Staffing du New Jerseynous apprend en effet que 54 % des 625 travailleurs interrogésaffirment qu'on ne pourrait jamais les payer assez cher pour qu'ilsacceptent de prendre la place du patron. Les femmes sont plusréticentes (68 %) à occuper ce genre de poste que les hommes (42 %). Quelque 21 % des répondants ajoutent avoir pitié de leurpatron alors que seulement 8 % affirment l'envier.

Vous voulez vous abonner ou modifier votre adresse?

Écrivez-nous à :[email protected]

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Publiée par:2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Camille Lay

Traducteurs : Dominique Lamarche, Marc LevasseurAdministration : Patrick Galvin, Julie Boisvert

Collaborateurs : Michael Ballard, Anne Biarritz, Peter De Jager,Allison Martens, Don Quarles, Matt Riopel , Barry Siskind, Bob Urichuk

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 14 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Poste-publication No. 40934013

Chaque mois, nous analysonsdes douzaines de sources

d'information que se soit surInternet, à la télévision ou encoreen assistant à des conférences et àdes séminaires afin de regrouperles informations les plus perti-nentes et aider les planificateursà mieux gérer leur vie profession-nelle mouvementée.

Nous aimerions que vous,titre de planificateur et de consommateur, nous fassiez part de vosmeilleures expériences et de vos petites astuces du métier afin deles partager avec nous et tous les lecteurs du Planificateur. Ma col-lègue Camille et moi-même sommes constamment à l'affût denouvelles idées et de nouveaux produits à promouvoir.

Nous avons analysé les particularités des centres de con-férences, visité plusieurs spas et pour faire suite à notre récentsondage, nous publions un bref article sur les voitures. Nouslançons également une nouvelle section intitulée « Du coq à l'âne »qui se veut un recueil de petites choses qui n'ont rien en communmais sont toutes intéressantes. Faites-nous savoir ce que vous enpensez.

Ainsi, tout au long de votre journée trépidante, notez les mé-thodes et les outils qui vous aident le mieux à accomplir vos tâ-ches – certains pourraient à coup sûr en avoir aussi besoin.

Leo [email protected]

Camille [email protected]

On travaille pour vous !

Dans cette éditon

6 Si vous ne pouvez les vaincreStacey Hanke, de Chicago, sait ce qu’être un joueur d’équipe requiert. Dans cet article, elle analyse ce que cela veut vraiment dire.

8 Reconnaître ses employésBob Urichuck ne mâche pas ses mots : il nous apprend ce qui est efficace et ce qui ne l’est paslorsqu’on tente de retenir de précieux employés.

14 Trouver son équilibreNotre chère Camille Lay a eu la chance de se détendre tout en travaillant alors qu’elle essayait certains centres de spa. Ce qu’elle a découvert vous surprendra.

18 Nouvelles hôtelièresLe milieu hôtelier est toujours très mouvementé et Le Planificateur vous garde au courant des événements les plus majeurs.

20 La voiture idéaleNotre intrépide reporter G. Keith Motton a pris le volant de quelques voitures élues par les planificateurs dans notre récente enquête.

22 La Nouvelle Orléans sur la bonne voieJyl Ashton Cunningham a assisté au déjeuner thématique sur la Nouvelle Orléans à Charlotte. Elle nous apprend comment la ville se remet sur pieds.

MOT du Rédacteur

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Notre mission et notre butNotre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chacun desnuméros ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette pub-licité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à desarticles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activitésquotidiennes. Notre but est de remettre annuellement aux planificateurs lesprofits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

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Ceux qui ont déjà pratiqué un sportd’équipe connaissent bien l’importance

du jeu d’équipe. Il est impossible de battrel’adversaire à moins que chacun des joueursdonne 110 % de lui-même. Sans cet effort col-lectif, le ballon de basket-ball n’entrera jamaisdans le panier au moment voulu, le service de

l’équipe adverse ne sera jamais relevé au volley-ball et la course àrelais ne sera jamais remportée. Le niveau optimal de performancene sera jamais atteint à moins que l’ensemble des participantsagisse de la manière la plus rusée et la plus efficace possible.

Comment définir le travail d’équipe ? Avez-vous réfléchi à laquestion dernièrement ? Le temps est peut-être venu de réévaluervotre rôle au sein de votre équipe de travail. Je crois que l’essencedu travail d’équipe consiste à avoir le sentiment d’appartenir àune entité supérieure à soi. Bien que qu’une personne travaille ausein d’un service donné, elle doit continuer à être consciente queses gestes quotidiens et son comportement ont un impact surl’ensemble de l’organisation. Dans une équipe, tout le mondepoursuit le même objectif, on emprunte simplement, au quotidien,une route différente pour l’atteindre.

Il est difficile d’atteindre un objectif sans avoir une idée précisede l’orientation de l’organisation. Un joueur d’équipe est capablede répondre spontanément aux questions suivantes :

Quels sont les objectifs de l’organisation ? Comment mon rôle et mesresponsabilités s’inscrivent-ils dans la poursuite de ces objectifs ? Commentla vision de l’organisation se retrouve-t-elle dans mes actions ?

Relisez ces questions, mais cette fois-ci avec plus d’attention. Jevous propose de faire une pause avant d’aller plus loin et de pren-dre le temps de demander à votre supérieur de vous aider à yrépondre clairement. Une fois que seront articulés l’objectif et lavision de votre organisation, il vous sera plus facile de compren-dre pourquoi et comment vous vous inscrivez dans cettedémarche. Sans réellement comprendre les grands objectifs, on atendance à se sentir déconnecté et il est alors difficile de fournirson plein effort et de réaliser que l’on est une composante essen-tielle d’une équipe gagnante.

Une attitude gagnanteExaminez votre comportement quotidien d’un peu plus près.

Laquelle de vos aptitudes devez-vous améliorer pour augmentervotre performance ?

L’attitude Laissez vos bagages à l’entrée. Dans une réception, vous ne vous

êtes précipité sur la personne la plus triste ou la plus misérable. Lesgens ont plutôt tendance à graviter autours de ceux qui rient, quisourient ou qui ont l’air d’être content d’être là où ils sont. Cela vautaussi pour les clients et les collègues. Une mauvaise attitude pousseles gens à se tenir loin. Une fois que cette étiquette vous est attribuée,il est difficile de s’en débarrasser. Professeur en communication à l’UCLA, le Dr. Albert Mehrabian est d’avis que trois éléments con-tribuent à établir la confiance et la crédibilité :

Verbal – Le contenu du message 7 %Vocal – Le timbre de la voix 38 % Visuel – La gestuelle 55 %

Si le message semble incohérent, le récepteur se réfère donc à 55 % à la gestuelle et à 38 % au timbre de la voix de l’émetteur pour en jugersa crédibilité. S’il y a un décalage entre ce que l’on dit et la manière dont onle dit, c’est donc par notre attitude que l’on nous croira ou pas. Un bonjoueur d’équipe doit donc se montrer ouvert aux changements qui perme-ttront d’atteindre les résultats souhaités.

La communication Une communication ouverte et honnête est à la base de tout

succès d’équipe. Dans la mesure du possible, mieux vaut privilégierles échanges en personne plutôt que par courriels. Ceci aide audéveloppement des relations interpersonnelles.

-Il ne faut jamais prendre pour acquis que les collègues et lesclients savent ce que l’on pense. Pour éviter toute mauvaise inter-prétation, mieux vaut énoncer clairement les objectifs, idées etactions que l’on souhaite mettre en avant.

-Au moment d’entreprendre un projet d’équipe, mieux vaut énoncer clairement les objectifs et discuter du rôle et desresponsabilités de chacun des joueurs. Il faut ainsi éclaircir avec lesmembres de l’équipe les éléments qui risqueraient d’avoir unimpact négatif sur l’organisation et ses clients.

-Enfin, tout conflit qui n’est pas discuté ouvertement est con-

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Si vous ne pouvez les vaincre, ralliez vous à eux

Comment jouer au Sudoku ?D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré

de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque casedoit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaquechiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau:facile Réponse à la page 12.

DE STACEY HANKE

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Quel sera l’impact d’une décision ?

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damné à s’envenimer. Il faut s’avoir mettre les petites différencesde côté, les résultats vous étonneront.

L’engagement -Chacun des membres de l’équipe doit considérer son rôle

comme une priorité absolue. Vous gagnerez le respect de vos col-lègues en accomplissant avec succès les tâches qui vous incombenten respectant scrupuleusement les échéances. S’il devenait impos-sible de rencontrer une échéance, mieux vaut en aviser immédiate-ment les autres membres de l’équipe et négocier une prolongationacceptable et réaliste. Si vous acceptez d’accomplir une tâche don-née, vous êtes alors responsable de sa réalisation jusqu’au bout.

-Dans les temps morts, demandez à vos collègues si vous pouvezles aider et ce, même si les tâches à accomplir ne font pas partie devos responsabilités et nécessitent des heures de travail supplémen-taires. Ceci aidera à accomplir plus rapidement les tâches en ques-tion et tout le monde sait que deux têtes valent mieux qu’une.

La collaboration-Être membre d’une équipe requiert de la patience et d’esprit de

collaboration. Il arrive que l’on soit en désaccord avec les collèguesou avec les décisions qui ont été prises. Le principe de la collabo-ration veut que chaque membre de l’équipe participe aux discus-sions avec un esprit ouvert et la volonté de contribuer pleinement

chaque jour, chaque semaine et chaque mois à la résolution deproblèmes, à l’établissement d’objectifs ou à l’amélioration duservice à la clientèle.

-Avant de prendre toute décision, mieux vaut en évaluer l’im-pact sur soi, sur les clients, sur l’organisation et sur l’équipe. Ladécision convoitée est-elle dans votre meilleur intérêt ? Dans celuide votre équipe ou de votre organisation ? Vous devez pouvoirrépondre positivement à ces questions. Chacune de vos actionsdoit contribuer à faire avancer la poursuite des grands objectifs del’organisation.

Cette contribution devrait être évaluée sur une base quoti-dienne. Prenez 5 minutes pour identifier trois actions que vouspourriez adopter pour améliorer votre rôle en tant que joueurd’équipe. Commencez dès aujourd’hui à poser des gestes pouroptimiser la performance de votre équipe. Vous serez heureux deconstater les nouvelles relations interpersonnelles que vous pou-vez créer et de votre contribution à la poursuite des grands objec-tifs de l’organisation. Quoi de mieux pour se sentir important qued’avoir l’impression d’être l’un des principaux acteurs d’uneéquipe formidable ?

• • •

Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conféren-cière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphoneau (773) 209-5970 ou par courriel à : [email protected]

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Attestation du mérite et éloge des employésLe rendement et la productivitéen sont-ils améliorés ?Est-ce un facteur de motivationet de loyauté ?DE BOB URICHUCK

La volonté de conserver la motivation du personnel n’est pastoujours l’objectif le plus facile à réaliser, mais elle rapporteincontestablement des dividendes pour vous-même, pour

vos clients et pour l’employé. Le présent article fixe l’attention surl’importance de clôturer des périodes de travail ou des activitéspar une attestation du mérite des employés.

Si vous voulez éviter de perdre vos meilleurs employés etencourager les autres à améliorer leur rendement, l’attestation deleur mérite en public peut vous épargner le temps et l’argent qu’ilvous faudrait investir pour trouver et former de nouveauxemployés.

Au moment où vous vous apprêtez à entamer un nouvel exer-cice, une nouvelle saison, un nouveau trimestre ou un nouveaumois, vous devriez prendre le temps de réfléchir sur les facteursqui ont contribué à la réussite de la période précédente ou de l’ac-tivité précédente et sur ce qui aurait pu être amélioré.

Y a-t-il quelqu’un de mieux placé pour répondre à ces questionsque les artisans de la réussite ou de l’échec de votre service, c.-à-d.vos employés.

Si vous n’en avez pas déjà fait une pratique, la clôture d’une péri-ode de travail ou d’une activité est l’occasion rêvée de tenir une réu-nion de vos employés, suivie d’un déjeuner offert aux employés etpeut-être à leurs conjoints, de décerner aux employés des prix dereconnaissance et d’organiser une réception de clôture.

En rassemblant tous vos employés dans une même pièce pour tenirune réunion, vous créez un contexte d’équipe. En les intégrant et enleur faisant part des renseignements que vous possédez, vous donnezà vos employés la possibilité de participer à votre perspective.

En les intégrant, vous les incitez indirectement à contribuer à laréussite de l’ensemble de votre service, car vous leur donnez lachance de voir le tableau général et de le bien saisir. Du mêmecoup, vous les incitez à prendre l’initiative d’améliorer les chosesdans leur propre sphère de responsabilité, en particulier si voussavez reconnaître leur mérite à cet égard.

Vous aurez peut-être du mal à le croire, mais la reconnaissanceest le facteur de motivation le plus puissant de tous. Des travauxde recherche ont prouvé que dans la société d’aujourd’hui, lebesoin de reconnaissance est plus fort que le besoin de sexe et lebesoin d’argent.

Ne l’oublions pasNous pourrions accorder à tous les employés une prime monétaire à la

fin d’une période de travail. Bien entendu, ils en seront heureux et recon-naissants. Il se peut même qu’ils fournissent un meilleur rendement, maisquelles seront leurs attentes à la fin de la période suivante? Voilà : des ren-trées d’argent encore plus substantielles.

L’argent est un agent de motivation externe dont l’effet n’estjamais durable. Il s’agit d’un moyen d’encouragement qui, unefois acquis, amène les employés à en attendre encore davantage.

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

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La reconnaissance des employés a des effets positifs

Cependant, si vous traversez une période de difficulté, en tien-dront-ils compte ? Ils vont désirer une prime au moins égale à cellequ’ils ont obtenue l’année précédente, et de préférence plusgénéreuse, mais non pas réduite.

Un sondage mené auprès de milliers de travailleurs de toutes lesrégions du pays a comparé les notes accordées par les surveillants et lesemployés aux facteurs qui motivent le personnel. Le groupe représen-tatif des surveillants a classé les facteurs dans l’ordre suivant :

1. Salaires élevés2. Sécurité d’emploi3. Promotion au sein de l’organisation4. Bonnes conditions de travail5. Travail intéressant6. Loyauté personnelle du surveillant7. Une discipline discrète8. L’appréciation sans réserve des travaux accomplis9. L’aide pour régler les problèmes personnels10. Le sentiment d’être mis au courant de ce qui se passe

Lorsqu’on a demandé aux employés de procéder au même exer-cice et d’indiquer les facteurs qui ont la plus forte incidence sur leurmotivation, leurs réponses se sont classées dans l’ordre suivant :

1. L’appréciation sans réserve des travaux accomplis2. Le sentiment d’être mis au courant de ce qui se passe3. L’aide pour régler des problèmes personnels4. Sécurité d’emploi5. Salaires élevés6. Travail intéressant7. Promotion au sein de l’organisation8. Loyauté personnelle du surveillant9. Bonnes conditions de travail10. Une discipline discrète

Il est à remarquer que les trois facteurs auxquels les employésont accordé les notes les plus élevées étaient les trois derniers surla liste des surveillants .

Croyez-vous qu’il en serait différent dans votre entreprise ? Il yaurait peut-être lieu de le déterminer. Pendant la prochaine péri-ode de travail, créez un exercice d’une page où ces facteurs seronténumérés et demandez à chaque employé de les classer par ordred’importance, selon ce qu’ils attendent de leur poste. Reprenez lemême exercice avec votre équipe de gestionnaires ou votre équipede surveillants et demandez-leur quels sont les facteurs qui con-tribuent le plus à motiver leurs employés.

Tout le monde risque d’être étonné lorsque les réponses serontillustrées sur un tableau. Mais imaginez l’incidence qu’aurait l’ex-ercice si chacun en retenait un enseignement quelconque et appor-tait les changements qui s’imposent.

Il est donc juste de dire que la prime monétaire qui s’ajoute auxsalaires n’est pas un facteur de motivation de première impor-tance, mais que l’appréciation sans réserve des travaux accomplisen est un. C’est en cela que consiste la reconnaissance : le facteurprimordial qui contribue à maintenir les employés motivés.

Pourquoi la reconnaissance est-elle à cepoint importante ?

Lorsqu’on vous adresse un compliment ou qu’on souligne votremérite à l’égard d’une réalisation quelconque, que ressentez-vous ?Imaginez, pendant un moment que vous recevez les complimentsde toute votre famille, de tous vos amis, de tous les employés et detous les clients toute la journée et tous les jours. En prenant biensoin d’éviter que ce succès vous monte à la tête, quel serait, à votreavis, votre rendement ? Serait-il exceptionnel ou quoi d’autre ?

La reconnaissance est un renforcement positif. Le renforcementpositif manifesté à l’égard des gestes d’une personne incite leurauteur à les répéter. La reconnaissance et l’attestation du mérite ren-forcent nos motifs d’avoir confiance en nous-mêmes et nous aidentà penser que nous sommes meilleurs que nous ne le croyions.

Le renforcement positif est l’assise de notre estime de soi.Notre estime de soi consiste en la manière dont nous nouspercevons nous-même et dont nous réagissons à notre propreégard, soit à l’intérieur de nous-mêmes, par le biais de nos propresopinions, soit à l’échelle externe, par le biais des opinions pré-sumées des autres. Lorsque nous avons une bonne impression denous-mêmes et que nous sommes persuadés que les autres ont unebonne impression de nous, nous favorisons un meilleur rende-ment que dans le cas contraire.

On fournit un rendement qui correspond à la façon dont on se perçoitsoi-même. Le secret est donc d’aider les gens à acquérir l’estime de soi.

Contrairement à l’argent qui est un agent de motivation externequi n’est jamais durable, l’estime de soi est un facteur de motiva-tion interne et la motivation interne est durable. On ne sauraitacquérir une bonne estime de soi sans la reconnaissance et l’attes-tation de son mérite, aussi bien de la part de soi-même que de lapart des autres. Vous pouvez faciliter la croissance de l’estime desoi et de la motivation personnelle chez une personne en reconnais-sant son mérite, mais également en lui accordant de l’avancementet en lui confiant des responsabilités qui lui permettront d’obtenirun sentiment d’épanouissement et de croissance personnelle.

L’ennui, c’est que dans la société d’aujourd’hui, nous sommesprivés de rétroaction positive. Les compliments, les marques dereconnaissance et les éloges ne font pas partie de notre culture quo-tidienne. Pour une raison ou une autre, nombreuses sont les person-nes qui estiment difficile d’adresser des compliments, de donner desmarques de reconnaissance et de faire l’éloge de leurs semblables.

Je présume qu’il est difficile de donner ce qu’on n'a pas.Comment peut-on adresser un compliment à quelqu’un d’autre,lorsqu’on ne réussit pas à s’en donner soi-même ? Cette hypothèsenous ramène à notre propre estime de soi. Il faut d’abord avoir unebonne impression de soi-même et se le dire avant d’être en mesured’avoir une bonne impression des autres et de le leur dire. Il s’agit d’un cercle vicieux, mais tout commence au-dedans de soi.

• • •

Bob Urichuck est un conférencier, formateur, conseiller profession-nel international et l’auteur de « Online for Life : The 12 Disciplinesfor Living Your Dreams ». Bob s’est également fait connaître à l’échelleinternationale par son œuvre « Why Sales People Succeed » et son « ABC, 123 Sales Results System ». Pour de plus amples renseigne-ments à son sujet, veuillez consulter son site Web à l’adressewww.bobu.com.

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Quoi porter, telle est la question ?DE JYL ASHTON CUNNINGHAM

N. B. Les faits relatés ont eu lieu lors du congrès MPI PEC-NorthAmerica qui s'est tenu au mois de janvier, à Charlotte, en Caroline du Nord.

Lorsque des planificateurs d’événements se rencontrent lorsd’un déjeuner social, ils discutent généralement d'affaires, d'ap-provisionnement ou de mille autres petites choses liées à l'orga-nisation d'événements.

Ce ne fût pas vraiment le cas pour le groupe dans lequel je mesuis retrouvée à Charlotte. Six parfaits étrangers placés autourd'une même table commencèrent à discuter du travail à la maison.Cinq des six convives travaillaient effectivement à domicile, ce qui,dans un congrès de 2 000 personnes, en dit long sur cette tendance.

La conversation a rapidement évolué vers les préoccupationsvestimentaires de chacun, à savoir comment on devrait se vêtirlorsqu’on travaille chez soi.

Par souci de confidentialité, nous tairons les noms de familledes personnes qui font l'objet de cet article.

Tout d’abord, Nancy a affirmé qu’elle prenait chaque jour letemps de se vêtir comme si elle se rendait au bureau. Pour elle, ils'agit d'un élément qui l'aide à conserver une attitude profession-nelle ; elle se sentirait d’ailleurs mal à l'aise de travailler sans unetenue d'affaires complète. Bon départ.

Quant à Amanda, elle fût d'accord, mais avoua ne pas porter dechaussures à moins d'avoir à sortir de la maison. Elle ajouta qu’ellese maquillait même avant d'entrer dans son bureau en expliquantque ses interlocuteurs pouvaient « la voir » au téléphone. Hmm…

De son côté, Samantha affirma qu’elle gardait sa nuisette le pluslongtemps possible car selon elle, elle était bien plus productive àdemie nue. Mais on ne s’y attardera pas. Sa seule contrainte au tra-vail à domicile était que son mari avait la mauvaise habitude de l'in-terrompre lorsqu’il était en congé et qu’il laissait les enfants jouersans surveillance dans son bureau. Un beau jour, pour lui faire com-prendre, elle les lui a amenés à son bureau et son problème étaitrésolu. J’étais un peu étonnée mais dans le fond, j'aime son style.

Venait le tour de Christine qui, elle, porte son jean sans pro-blème mais en insistant sur le fait que la propreté était essentiellepour qu'elle commence sa journée fraîche comme une rose.

Enfin, Daphné se disait heureuse et productive peu importe satenue, pourvu qu'elle puisse compléter la grille de Sudoku qu'onretrouve dans Le Planificateur durant sa pause.

Ainsi, souvenez-vous de ceci la prochaine fois que vous par-lerez à une ou un collègue travaillant à domicile, il en existe touteune armée en Amérique du nord. Vous l’imaginerez en pantoufles,en déshabillé, en tenue d'affaires ou en jean, tout en jonglant entreles tâches ménagères, les enfants et le travail.

Que portez-vous dans votre bureau à domi-cile ? Envoyez-nous vos commentaires et vosphotos par la poste ou par courriel (En résolu-tion minimale de 300 DPI). Nous publieronsles meilleurs et accorderons un prix auxtenues les plus loufoques.

[email protected]

Faites ce que je dis et non ce que j'ai fait.

Casimir Delavigne

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�Tendances de l’industrieRemboursement pour les passagers ?

Dans le dernier numéro du Planificateur, nous avons fait référenceà un jugement de la cour de justice européenne qui a déterminé queles transporteurs devaient rembourser les passagers dont le vol étaitretardé ou annulé ou qui se voyaient refuser l’accès à bord.

Les juges avaient ainsi rejeté les arguments de l’Associationinternationale des transporteurs aériens (IATA) et de l’Associationeuropéenne des transporteurs à rabais (ELFAA) qui argumen-taient que la réglementation, entrée en vigueur il y a un an, estabusive et contrevient à la convention de Montréal. Des milliers depassagers européens apprennent maintenant à leurs dépens queles transporteurs ne leur feront pas de quartier. Ils utilisent unefaille dans la législation qui leur permet d’éviter d’avoir à rem-bourser les passagers même lorsqu’un vol est annulé à caused’une erreur d’entretien, donc des actions de leur personnel. Seloneux, « aucun remboursement n’est exigible si l’annulation estcausée par un événement extraordinaire qui n’a pu être évitémême en prenant toutes les mesures raisonnables possibles ». Laréglementation précise que les mauvaises conditions météo et lesévénements imprévus causant une menace imminente à la sécu-rité des passagers font partie des événements pour lesquels lestransporteurs ne sont pas tenus de rembourser les passagers.Ryanair a par exemple laissé au dépourvu des milliers de pas-sagers dans les aéroports en prétextant un manque de disponibil-ité dans les hôtels locaux. Le transporteur a cependant omisd’aviser ses clients qu’ils pouvaient exiger d’être remboursés pourles coûts d’hébergement raisonnables s’ils faisaient eux-mêmes lesdémarches pour se trouver un logement. Pour les traductions: http://babelfish.altavista.com

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MARS 200612

Air France prévoit uneforte croissance en 2006

L’augmentation du nombre de passagers est en partie responsable del’augmentation des profits d'Air France-KLM qui, selon les dirigeants de l'entre-prise, ont triplé au troisième trimestre qui apris fin le 31 décembre 2005. Bien que leprix du carburant ait augmenté de 27 %,

les dirigeants prévoient une hausse durevenu d’exploitation pouvant atteindre1,06 milliard USD si les conditionsactuelles du marché persistent.

L’entreprise avait enregistré un profitde 581 millions USD au cours de sondernier exercice financier qui a pris fin le31 mars 2005. L’entreprise franco-néer-landaise affirme également que le nombrede passagers qui utilisent ses services aaugmenté de 11 % au cours du derniertrimestre.

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE Solution du Sudokupage 6

Page 13: Le Planificateur, Mars 2006

Cotations sur les assurances voyagewww.insuremytrip.comAppelé Site Travel Insurance Comparison®, c’est le site par-fait pour comparer en détail les cotations de diverses assu-rances voyage. De telles polices d’assurance peuvent cou-vrir vos pertes lorsque votre voyage est annulé même lorsd’événements incontrôlables, incluant les maladies ou undécès dans votre famille.Cependant, ces polices peuvent coûter 4 à 8 % du total devotre voyage et sont pleines d’exemptions donc assurez-vous de bien lire les conditions, de prêter attention à votrepolice d’assurance courante et d’en acheter une si néces-saire dès la réservation de votre voyage.

Échappez à l’enregistrement de votre identité sur le Webwww.bugmenot.comAvez-vous déjà eu à vous enregistrer sur un site Web avantqu’il ne vous donne accès à l’information que vous voulez ?En plus de porter atteinte à la vie privée, c’est une perte detemps et cela résulte en une flopée de pourriels dans votremessagerie. Les créateurs anonymes de www.bugmenot.com voussauvent de cette pénible tâche de vous enregistrer en ligne.Allez simplement sur leur site gratuit et entrez l’URL dusite auquel vous désirez accéder. Bugmenot.com va générerun nom d’utilisateur et un mot de passe, créé pour vous parquelqu’un d’autre. Ainsi, vous pouvez y accéder sans avoirà révéler votre identité ou à en créer une fausse.

• • •Vous aimeriez partager un site web avec d'autres planificateurs ?Envoyez-en le lien à notre adresse : [email protected]

Sites Webd’intérêt

Événements à venirDU 23 AU 26 MARSInternational Association of Conference CentersConférence annuelle, Cheyenne Mountain Resort, ColoradoSprings, Colo. www.iacconline.org, (314) 993-8575.

LES 21, 22 ET 24 MARSSalon Bourses France 2006, Hôtel Fairmont Le ReineElizabeth, Montréal, Qué. (21 mars), Liberty Grand àToronto, Ont. (22 mars), Hôtel Fairmont à Vancouver, BC (24mars). (1) 888-88-FRANCE www.franceguide.com/ca/bourses

DU 26 AU 28 MARSMeeting Professionals International ProfessionalEducation Conference–Europe, Centre de congrès de Davos,Suisse. www.mpiweb.org, (011) 352-268-761-41.

LE 6 AVRILJournée Canadienne de l’industrie des réunions, villesdiverses. Meeting Professionals International a créé ce ren-dez-vous pour mieux diffuser les connaissances de l’indus-trie. www.mpiweb.org ou votre chapitre MPI local www.mpimontreal.com/fr/events/calendar

Pour plus d’informations sur les rencontres à travers lemonde, visitez le site www.meetings-conventions.com.

• Le dimanche de Pâques tombe le 16 avril

Pour les jours fériés dans le monde entier, visitez le sitewww.earthcalendar.net

MARS 2006 13

AGENDA

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Yin et Yang, tout est une question d’équilibreVoici comment trouver l’harmonie dans votre vie professionnelle et personnelle

À l’heure où la productivité de tout travailleurest mise à l’épreuve pour répondre auxexigences du marché actuel, il en tient àchacun de trouver un équilibre qui per-

mette de rester compétitif, tout en conservant sonbien-être et sa forme. Pour les planificateursd’événements surtout, il est souvent difficile decoordonner toutes les tâches qui vous incombentsans délaisser votre propre santé. Votre vie est ainsipartagée entre optimiser les réunions en tout genre devos clients ou de votre entreprise et maintenir, sur unplan plus personnel, votre propre efficacité.

En se souciant du besoin et du désir grandissant de relaxationpour contrer cette pression, Le Planificateur tente ici de dresser unaperçu des tendances d’aujourd’hui qui aident justement à joindrel’utile à l’agréable. C’est en nous penchant sur les services des spasque nous vous proposons les points essentiels à votre équilibre età celui de votre entreprise.

Contrairement aux idées reçues, un spa n’est pas seulement unbain bouillant dans lequel on se plonge pour se relaxer. Si l’on en croit

l’origine, le concept du spa date de l’Empire Romain durant lequel lessoldats blessés soulageaient leurs corps endoloris au moyen de bainsd’eau chaude. Nommant ce type d’endroit « Salus Per Aquam »signifiant « la santé par l’eau », le terme spa est ainsi demeuré et s’estdéveloppé partout à travers le monde. Depuis, plusieurs variantessont apparues dont les spas destinés à soigner mais aussi à se déten-

dre, se faire dorloter et à se revitaliser.Le développement des spas étant relativement récent

au Canada, (une trentaine d’années à peine), cetteindustrie connaît ces dernières années une crois-sance incomparable. En effet, selon l’associationInternational Spa Association, les visites en salonont augmenté de 49% de 1999 à 2003.

Ceci accentue d’ailleurs fortement la rivalité desétablissements de santé, dont le nombre s’élevait déjà

à 1 300 au Canada en 2003, générant 610$ millions,selon une étude de la même association. Malgré la simi-

litude des services que l’on retrouve « au menu » des spas,certaines tendances qui pourraient avoir un impact positif dans

l’industrie des réunions et des voyages d’incitation se distinguent :

Se rendre au spa en groupe :Considéré comme un nouveau moyen de consolider des liens

sociaux, organiser une visite au spa, notamment entre collègues,associés d’affaires ou autre se fait de plus en plus. Pour les nouveauxadeptes du concept, s’y rendre en groupe facilite l’adaptation de chacun et permet de s’y habituer tout en partageant un bon moment.

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Le Spa mobile :Selon Ghyslain Chabot, Directeur du Tonic Salon Spa à

Montréal, Qué., cela donne l’option aux planificateurs de béné-ficier des services de spa directement sur le site de rencontre, enréservant une équipe de techniciens équipés de tables et de chai-ses de massage et de produits pour réaliser les soins souhaités.

Les hommes aiment le spa :Si ça n’est plus un secret pour certains, il n’en demeure pas

moins que pour d’autres cela va révolutionner l’organisation deleurs réunions ! En effet, « le spa n’est plus spécifique aux femmesseulement », soulignait Mr. Chabot, « les hommes deviennent deshabitués du salon une fois qu’ils ont accepté l’idée et prennentmême leurs rendez-vous plus facilement que les femmes ».

Les conjoints aussi apprécient :Le spa est devenu une activité à part entière lors de voyages

d’affaires organisés. Tout comme le golf, la randonnée ou tout autre loisir, se faire dorloter est largement apprécié par lesparticipants à un séminaire ainsi que par leurs partenaires lesaccompagnant.

L’exotisme est au rendez-vous :Ayant fait de longues recherches sur le comportement

de sa clientèle, Ghyslain Chabot précisait également que« pour se différencier et offrir des traitements évoquantl’évasion, les services devaient aussi avoir une touched’exotisme ». Ainsi, plus exotiques et uniques quejamais, les techniques de thérapie telles que le shiatsu,

les massages Thaï, les traitements ayurvédiques et lesproduits à base d’ingrédients naturels sont très popu-

laires.

Et votre équilibre à vous ?Tenant compte de la pression endurée par les planificateurs

d’événements de moyenne ou grande ampleur, de plus en plusd’établissements offrent maintenant des services spécialementconçus pour répondre à leurs besoins : se relaxer, se revitaliser ets’embellir en un rien de temps. Certains complexes hôteliersoffrent par exemple des massages uniquement réservés au coor-donnateur d’événements (le plus souvent proposé dans un hôteldisposant d’un spa), mais aussi des manucures, pédicures, faciauxet massages express (une demie heure) qui effacent rapidementtout signe de dure labeur et de fatigue.

Finalement, avec un rythme de vie pressé et de moins en moins detemps de repos et de régénération, de nombreuses personnes sont à larecherche d’oasis pour se raviver et récupérer de leur surcharge de travail ;des endroits où elles peuvent accomplir une certaine métamorphose personnelle. Avec le sentiment qu’une expérience au spa revitalise l’esprit,le corps et l’âme, chaque individu peut y trouver une forme d’harmoniespirituelle durant sa visite et ainsi la conserver au quotidien, de retour autravail.

À présent, avec une touche de modernité, les spas se prêtent toujoursau bien-être tout en vous dynamisant. Une fois redynamisés, vous pour-rez donner le meilleur de vous-même et faire partager cette expérience àtous les participants de votre prochain événement. – CAMILLE LAY

Parce que les spas sont aujourd’hui intégrés àl’organisation de réunions et événements, voiciquelques pensées utiles lors de la sélection d’unétablissement :

Plusieurs éléments sont à considérer afin de ne pas rencontrer de problème de dernière minute.

• Combien de personnes participent à l’événement et com-bien de personnes veulent bénéficier d’un traitement en spa ?• Combien de salles de traitement sont disponibles ?• Quels sont les traitements offerts pour les groupes ? • Existe-t-il des forfaits ?• Quels sont les produits utilisés ?• Combien d’heures dois-je compter par personne ?• Dois-je réserver un espace pour plusieurs heures ? Unedemie journée ? Une journée ?• Combien d’employés du spa sont disponibles durantla période choisie ?• Le salon visité est-il propre ? Intime ?• Quel type de groupe (petit, moyen, large) peut-ilaccommoder ?• Le salon fait-il partie de l’hôtel où résident les partici-pants ou bien dois-je réserver un spa à proximité ?

Les spas sont ouverts à la négociation,surtout s’il s’agit d’un groupe, à condition des’y prendre à l’avance.• S’adresser soit au représentant de l’hôtelou du spa directement s’il s’agit d’un spaindépendant.• Que comprennent les tarifs offerts par le spa ?• Quels avantages pouvez-vous obtenir en yamenant un groupe : escompte, accès illimité auxservices (bains, vapeur, produits, etc.) durant la périoderéservée ?• Quelles sont les meilleures dates pour bénéficier dumeilleur tarif : jours de semaine, saison ?• Combien de temps avant l’événement dois-je faire laréservation de l’espace, puis des traitements : 3 mois, 6 mois, 1 an, dépendamment de la taille de l’événement ?

Les participants doivent être informés des activités qui leur sont proposées et de la flexibilité dont ils

disposent dans leur choix, afin d’éviter toute déceptionou plainte au moment de l’événement.• Quels traitements les participants sont plus enclins àrecevoir : massages, faciaux, cours de conditionnementcollectif, etc. ? Une sélection de traitements peut leur êtresoumise de 1 à 2 mois à l’avance.• Préfèrent-ils un thérapeute masculin ou féminin ?• Chaque participant devrait également recevoir à l’avance une liste des consignes et des procéduressoumises par le spa (heure d’arrivée pour un traitement,temps alloué aux formulaires de santé à remplir, etc.).• Les renseigner du montant dont ils disposent dans leurforfait et des dépenses qu’ils devront prendre en charge(soins supplémentaires, pourboires, etc.).

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Le Rainspa www.rainspa.ca - (514) 282-2727

Montréal

Récemment incorporé à l’hôtel Place d’Armes dans le Vieux-Montréal,cet oasis urbain est idéal tant pour les voyageurs d’affaires que pour leslocaux. Le mur de pluie à l’entrée du spa nous plonge directement dans lasérénité et l’accueil chaleureux nous met en confiance, laissant deviner leprofessionnalisme de l’établissement.

De taille moyenne, le spa est tout de même doté de 6 sallesprivées ainsi qu’une douche et un hammam, unique dans la ville(représenté ci-dessus). Cette gande salle à vapeur est d’ailleursvivement recommandée avant ou après un traitement, aidant à lapréparation ou la prolongation de la détente du corps.

Des faciaux aux massages, en passant par les bienfaits de l’hy-drothérapie (le salon possède un équipement de technologieavancée), un passage au Rainspa vous fera oublier tout le stressaccumulé en voyage ou au travail et vous libèrera des mauvaises toxines.

À essayer : L’exfoliation avec hammam est divine, surtout auxchangements de saison.

Un plus : Seul ou accompagné, l’intimité et l’évasion vous serontgaranties, en particulier sur demande.

Le Spa Sans Sabotswww.hotelquintessence.com - (866) 425-3400

Mont-Tremblant

Le Spa Sans Sabots, où la discrétion du personnel est appréciée,offre de vous détendre dans un environnement luxueux. Des mas-sages administrés en suite à l’accès au bain bouillant ou vapeur, àla salle d’exercices et au sauna réservé aux clients de l’hôtel, toutest pensé pour vous y sentir aux petits soins.

Habitué aux groupes de petite et de moyenne taille, le salon seveut une activité idéale à proposer aux gens d’affaires mais aussià leur conjoint. L’agencement des 30 suites de l’hôtel permet ainsid’accorder aux visiteurs des soins personnalisés tout en respectantleur intimité, au coin du feu l’hiver ou en terrasse l’été.

L’établissement accorde une importance toute particulière à la forma-tion de son personnel, utilisant en exclusivité dans la région lesproduits de la marque française Carita, de renommée interna-tionale.

À essayer : Le dorlotage de pieds, incluant un massage et untraitement à la paraffine, parfait pour les plus réservés.

Un plus : La vue imprenable sur le lac Tremblant durant lestraitements, d’autant plus appréciée lors des gelées hivernales.

Le Tonic Salon Spawww.tonicsalonspa.com - (514) 499-9494

Montréal

Essayés à deux reprises, en salon et lors d’un événement, les soins duTonic Salon Spa répondent précisément aux besoins de détente dans lemilieu corporatif. Grâce au spa mobile, des journées de massages peuventêtre organisées directement en entreprise ; les bienfaits des traitements surchaise revitalisent le personnel et permettent d’offrir de petites attentions àvos employés, à ne jamais négliger...

En outre, des soins plus exotiques tels que le traitement Himalayen oudes Caraïbes avec lesquels vous vous envolerez, ou encore un ensemble desoins en médecine douce vous feront découvrir une nouvelle dimensiondu bien-être.

Un plus : L’ouverture d’un complexe plus grand que le salon actueldédié à la relaxation et la remise en forme, prévue pour l’été 2006.

Le 1000 de la Gauchetièrewww.le1000.com - (514) 395-4800

Montréal

Voici un centre bien pensé également pour les groupes : le cen-tre de conditionnement physique rattaché au Centre VIP Le 1000 proposeune multitude de forfaits incluant des massages détente agréablesà la fin d’un séminaire, des cours collectifs d’aérobie ou de yogarenforçant les liens entre participants ou encore, un ensembled’équipements de pointe pour entretenir son endurance en toutescirconstances.

Cette expérience est à inscrire dans votre calendrier d’activitésde consolidation d’équipe ou de récompense de vos employés, lesrésultats seront étonnants.

Un plus : La proximité des salles de réunions du Centre VIP et la variété des services sur place qui permet à chacun d’y trouver son compte.

Nous les avons essayés pour vous

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Les Britanniques ont des ampoulesplein les pouces

Les messageries textes sont tellement populaires en Grande-Bretagne que des millions de Britanniques se plaignent d’avoirmal aux doigts et aux pouces ! Les troubles musculo-squelettiquesseraient, selon une récente étude, à un niveau presque épidémiquedans ce pays où 93, 5 millions de messages textes sont échangéschaque jour. Cette activité fait en sorte que 38 % de plus de genssouffrent de maux de poignets et de pouces qu’il y a cinq ans etque 3, 8 millions de personnes se plaignent désormais chaqueannée de maux associés à la rédaction de ce type de messages.

Réalisée pour le compte de Virgin Mobile, l’étude révèle égale-ment que cet engouement pour les messages textes n’est pas prêtde s’estomper. Quelque 12 % de la population britannique disentenvoyer en moyenne 20 textes par jour alors que 10 % admettenten envoyer plus de 100.

En mars dernier, l’ouvrier écossais Craig Crosbie a été désignérédacteur de texte le plus rapide du monde mettant seulement 48secondes à taper les 160 caractères composants le message suivant : « The razor-toothed piranhas of the genera Serrasalmus andPygocentrus are the most ferocious freshwater fish in the world. Inreality they seldom attack a human ».

�Tendances de l’industrie

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Prix record des chambres new-yorkaises

Les prix continuent de grimper dans la Grosse pomme del'après 11 septembre. Selon la firme d'analystes PKF Consulting, leprix moyen de location d'une chambre new-yorkaise a atteint 292USD en novembre. Bien que les données ne soient pas encoredisponibles pour le mois de décembre 2005, il semble que NewYork soit en voie de battre son record annuel précedant de 237USD par nuit établi en l’an 2000. Mais ce n'est pas le prix élevé deschambres du Central Park ou de l'aéroport Kennedy qui éloigneles touristes qui, selon les autorités touristiques de la ville, ontvendu plus de 22 millions de nuitées en 2005 comparativement à21, 4 millions en 2004 et 19, 9 millions l'année qui a précédé lesattaques du 11 septembre. Il s'agit d'un revirement extraordinairesi on tient compte des difficultés qui se sont abattues sur la ville aucours des dernières années. Les attaques du 11 septembre ont considérablement fait chuter le flux touristique et bien que leshôtels aient réduit le prix moyen de location des chambres à 198USD en 2002, la ville a malgré tout attiré quelques millions de plusde touristes comparativement à 2 ans auparavant.

La crise a donné lieu à une grande manifestation de sympathiepour la ville qui s’est soldée par un retour en force des touristes.Dans Manhattan, le nombre total de chambres aurait diminué de 1 500 au cours des 2 dernières années. Cette pression pourraittoutefois s'atténuer rapidement avec l'ajout de 5 000 chambressupplémentaires prévu au cours des prochaines années. Oncompte en effet sur la construction d’établissements supplémentaires appartenant à des chaînes hôtelières de moyennegamme, hors des sentiers battus de la ville, pour faire baisser lapression.

http://new.york.hotelguide.net

Le Fairmont conclut un marché de prince

La chaîne torontoise Fairmont Hotels & Resorts Inc. confirmequ'elle accepte une entente contre une somme en argent comptantprovenant de la firme d'investissement de Los Angeles, Colony

Capital LLC, et du Kingdom Hotels International, appartenant auprince saoudien Alwaleed bain Talal. Selon les termes de cetteentente, les deux partenaires vont débourser 45 USD par action etainsi absorber 500 millions USD de la dette de l'entreprise quipassera ainsi dans le domaine privé. Cette entente survient près de3 mois après que l'activiste Carl Icahn ait offert 40 USD par actionpour prendre le contrôle de l'entreprise. Cet accord renforcegrandement la présence du prince Saoudien dans l'industriehôtelière canadienne.

Michael Smith, analyste à la National Bank Financial Inc.,décrivait récemment le prince Saoudien comme « un investisseurde grande valeur » qui aime les établissements qui ont « degrandes barrières à l’entrée ou qui ont une concurrence limitée ».Il est également propriétaire du Georges V à Paris qui est un desjoyaux de son porte folio. Le Banff Spring est aussi difficile à concurrencer.

L’hôtelier canadien Isadore Sharp affirme ne pas s'inquiéter dufait que le prince investisse dans sa chaîne concurrente Fairmont,puisse qu’ils travaillent dans des marchés bien différents. LeFairmont gère des établissements plus gros qui s'adressentgénéralement à des groupes de voyageurs et offrent des prix plusbas que le Four Seasons, qui possède des établissements de 250chambres et moins et propose un service plus personnalisé.

Un établissement autrichien refused'héberger les jeunes

Inutile aux moins de 12 ans de tenter d’entrer à l’HôtelCortisen, un chic établissement de Gmunden sur le lacWolfgangsee. Selon le site Ananova.com, le propriétaire, RolandBallner, aurait affirmé que les enfants sont indisciplinés et auraitdécidé de leur interdire l'accès à son établissement. Les chiens sontpar contre toujours tolérés. Selon Ballner, les réservations ontfortement augmenté depuis qu'il a annoncé son intention d'inter-dire les enfants dans son établissement à compter du mois de mai2006. Il ajoute que les chiens sont tolérés parce qu'ils sont mieux élevés etqu'à l'inverse des enfants, ils ne vandalisent pas son établissement.

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Nouvelles hôtelières du Village Global

SUITE À LA PAGE 19

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Nouvelles hôtelières

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Un bon 4ème trimestre pour HiltonLes profits de la société Hilton Hotels corporation ont augmen-

té de 62 % au quatrième trimestre en parti à cause d’une hausse de9,7 % du prix moyen de location de ses chambres. L'opérateur dela chaîne hôtelière de Beverly Hills en Californie a engrangé 105millions USD comparativement à 65 millions USD au derniertrimestre. La chaîne affirme que ses profits par chambredisponible, une excellente mesure de profitabilité, ont augmentéde près de 14 % alors que son taux d'occupation s'est maintenu à72,2 % au cours du trimestre. L'entreprise compte ajouter 200 éta-blissements et 28 000 chambres à son parc hôtelier en 2006.

Aucune chambre disponible à HawaiiUn séjour à Hawaii est un rêve que tout le monde souhaite

réaliser. Or, il est probable que ce rêve devienne hors de portée carla destination favorite en Amérique est très en demande et les limitesde sa capacité d'accueil sont sur le point d'être atteintes. En 2005,l'île a accueilli 7,45 millions de touristes, qui y ont dépensé 11,5milliards USD, nous disent les derniers chiffres rendus publics parl'État. Le nombre de visiteurs a augmenté de 6,6 % par rapport à2004 lorsque 6,99 millions de touristes étaient venus profiter dusoleil et des plages hawaiiennes. Les autorités touristiques disentégalement que l'île est tout près, sinon qu'elle dépasse déjà sacapacité d'accueil. Les autorités commencent à être plus sélectivesdans les efforts visant à attirer les touristes, ciblant les plus dési-rables, c'est-à-dire les gens qui ont les moyens de se payerplusieurs parties de golf, des séances de spa et les prix exorbitantsdes minibars des hôtels.

Selon le Smith Travel Researh, le taux d'occupation des établis-sements hôteliers hawaiiens était de 81,2 % l'an dernier, deuxième enimportance aux États-Unis, derrière New York à 82,9 % et Los Angelesqui est arrivée 3ème avec 74,6 %. À Oahu dans l'île de Waikiki, leshôtels ont affiché un taux d'occupation de 85,6 % l’an dernier. Ce tauxétait moins élevé dans les autres îles, où on pouvait payer plusieursmilliers de dollars la nuit pour une chambre luxueuse. La disponi-bilité des chambres n’est pas le seul facteur qui détermine la capacitéd'une région à accueillir les touristes. Tout est calculé, soulignent lesspécialistes de l'industrie, de la disponibilité des places sur les volsjusqu'aux mesures de protection des habitats naturels.

Les syndicats des travailleurs du secteurhôtelier se préparent à faire la grève

Certains observateurs croient qu'on doit s'attendre à des conflits detravail en 2006 dans au moins une des 6 villes où les contrats de travaildes 202 établissements viennent à échéance. La première en lice estToronto où les contrats de travail de 23 établissements sont échusdepuis le 31 janvier. Honolulu et New York suivront le 30 juin, Chicagole 31 août, Los Angeles progressivement entre avril et novembre etBoston le 30 novembre. Les travailleurs de San Francisco sont sanscontrat de travail depuis septembre 2004. « Si j'avais à parier, je miserais sur une confrontation », affirmait récemment Peter J. Hurtgende Morgan, Lewis, and Bocklus, une firme de Washington, D.C quireprésente l'American Hotel & Lodging Association.

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DE G. KEITH MOTTON

Dans notre plus récent sondage, nousavons demandé aux planificateurs

d'événements de nous faire part de leurspréférences en termes de voiture.

Parmi les caractéristiques les plusprisées, on retrouve l'espace de rangement,l'économie de carburant et la maniabilité.En ce qui a trait aux modèles spécifiques,les préférences oscillent entre la New Miniet le Lincoln Navigator. D’autres modèlesont aussi obtenu la palme de popularité à plusieurs reprises. Nousavons essayé les modèles les plus évoquéset évalué certains des accessoires que lesplanificateurs jugent les plus pertinents.

La voiture favoriteSe sont les Dodge Caravan et Grand-

Caravan qui sont apparemment les plusappréciés. Chrysler domine ce marchédepuis que ce concept a été au point en1983. En effet, l’économie d'essence et laconduite sont remarquables considérant lataille du véhicule. Les 5 banquettesarrières disponibles sur achat de l'option « Stow ’n’ Go Seating » à 2 000 $ s'encas-trent dans le plancher grâce à un systèmede levier facile à opérer et beaucoup pluspratique que de transférer les banquettesinutilisées dans le garage pour tirer avan-tage de l’espace alors vide de la four-gonnette. On peut également se procurerun caisson optionnel avec une glacièreintégrée et une table pliante pouvant seranger sous le plancher du véhicule, ce quiest idéal pour les événements extérieurs.

Les sœurs jumelles :Toyota Matrix etPontiac Vibe

Selon un des propriétaires de la Vibe,cette voiture a été conçue par le designerM.C. Escher (l'artiste des structures impos-sibles) car elle est étonnamment plusgrande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Lesbanquettes arrières individuelles sereplient entièrement et ce, d'une seulemain. De même pour la banquette pas-sager, ce qui permet le transport facile demarchandises de plus de deux mètrescomme des bancs, des affiches et autres

accessoires. Les attaches, réparties partoutà l'intérieur du véhicule, permettent d’at-tacher plus facilement les marchandises enassurant ainsi la sécurité des passagers.

Étant donné que de nombreux modèlesde véhicules utilitaires sport (VUS) ont éténommés, nous éviterons ici de nousattarder à un modèle en particulier.

Cette catégorie de voitures offre notam-ment une position de conduite surélevéece qui facilite la visibilité et un espaceintérieur plus important que la plupart deswagonnettes intermédiaires. Quant auxdésavantages, il faut noter que la hauteurdu plancher de chargement est plus élevéeque les fourgonnettes. Des frais supplé-mentaires pour l'entretien s’ajoutent aussiainsi qu’une consommation d'essenceaccrue, notamment à cause des 4 rouesmotrices qu'on utilise au mieux 10 jourspar an. De nombreux fabricants proposentun modèle VUS à traction avant, un choixplus logique et surtout plus économique.

Parmi les options de premier choix,notons le Système global de positionnement(GPS) qui permet de se laisser guider facile-ment vers l’endroit où l’on souhaite se ren-dre. Les coordonnées de latitude et de longi-tude sont généralement accessibles sur lessites Web ce qui permet au GPS de nousamener à moins d'un mètre d'un pointdonné. La plupart des appareils proposentdes cartes routières à grande échelle. Lescartes détaillées sont optionnelles. L'appareilpeut aussi mémoriser un emplacement parl'entremise d'une simple touche. On peutainsi localiser aisément sa voiture dans unstationnement avec un appareil portatif.N’est-ce pas pratique ? Ces appareils porta-tifs se vendent entre 200 $ et 1 200 $ alorsqu'il faut compter entre 2 200 $ et 3 000 $pour un appareil de série qui vient générale-ment accompagné d'un ensemble d'options.

Les technologies hybrides ont égale-ment la cote auprès des planificateurs quise soucient de la qualité de l'environ-nement. Une voiture hybride fonctionne àl'aide d'une batterie et d'unmoteur/générateur qui gère tour à tourses besoins en énergie. Dans ce genre devoiture, la batterie se recharge au momentde la décélération et l'énergie ainsirécupérée est emmagasinée et réutilisée aubesoin. Ce système réduit la consomma-tion d'essence et les émissions polluantes.Certains modèles permettent de rouler surune courte distance sans utiliser le moteurà essence. Une option coûtant entre 6 000 $

La voiture idéale

Page 21: Le Planificateur, Mars 2006

Économie écologique

et 15 000 $ se trouve rentabilisée si l’économie faite avec l’usage duvéhicule y est supérieure. Selon les chiffres avancés par TransportCanada, en payant l'essence 1,25 $ le litre, il faudrait conduire aumoins 130 000 kilomètres pour récupérer un tel investissement.D’un autre côté, certains assureurs considèrent que les conduc-teurs de voitures hybrides, alors plus soucieux de l’environ-nement, auront un meilleur comportement routier et pourraientdonc bénéficier d’un rabais de 10 % sur leurs primes. Ce genre devoiture est un bon choix pour quiconque souhaite investir dans unenvironnement plus propre.

SUITE DE LA PAGE 20

MARS 2006 21

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Page 22: Le Planificateur, Mars 2006

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

Toute ville doutant de sa capacité à se remettre d'un désastreécologique ou économique devrait prendre exemple sur laNouvelle Orléans.

L'incroyable dynamisme, l'espoir et l'optimisme qui animentles habitants de cette ville, et plus particulièrement les gens de l'in-dustrie touristique, dans leur lutte contre l’un des pires désastresnaturels qui n’aient jamais touché les États-Unis sont exemplaires.

De nombreux locaux ont assisté au congrès MPI-PEC NA(Conférence éducative professionnelle) qui s'est déroulé en janvierà Charlotte, en Caroline du nord. Tous s’y sont rendus pour démon-trer que leur ville est toujours bien vivante, prospère et prête à fairela fête. Les festivités du Mardi Gras n'ont d'ailleurs PAS étéannulées, bien au contraire, et encore plus au moment même oùnous l’écrivons ! Du 18 au 28 février, la rue Charles Street a vibré aurythme d'une célébration unique en son genre. Originalementprévue pour marquer le 150ème anniversaire de la ville, la gigan-tesque fête s'est transformée en une cérémonie de renaissance d'uneville qui ne s'est jamais réellement éteinte, mais qui s'est simple-ment repliée sur elle-même pour mieux refaire surface.

C'est d'ailleurs à la Nouvelle Orléans qu'aura lieu le prochainMPI-PEC en janvier 2007. Ce n'est pas sans fierté que la Vice-prési-dente exécutive du New Orleans Convention and Visitors Bureau,Kitty Ratcliffe, a accueilli cette nouvelle. « Nous sommes trèsreconnaissants de la marque de confiance et du soutien financierque nous a accordé MPI », lançait-elle.

Elle a également souligné le soutien de nombreux membres del'industrie et a tenu à leur exprimer sa pleine gratitude. Elle a prof-ité de l'occasion pour répéter un message que la ville martèle dansses communiqués de presse et sur toutes les tribunes médiatiquesimaginables, à savoir : « La Nouvelle Orléans est à nouveau surpied et prête à faire des affaires ». Si l'attention médiatique a large-ment porté sur la situation des banlieues et sur les drames et lespertes encourus par des gens qui avaient du mal à subvenir à leursbesoins avant la catastrophe, Kitty Ratcliffe rappelle que le centre-ville est demeuré presque intact et qu'il a grand besoin du revenugénéré par l'activité touristique et l'industrie de événementiellepour faciliter la reconstruction de ces banlieues dévastées.

Elle énonça 15 groupes qui ont déjà décidé de tenir leur

convention dans la ville entre les mois de mai et décembre 2006.On pouvait d'ailleurs voir une enseigne au stand de l'AmericanLibrary Association (ALA) qui annonçait que sa réunion annuelleaurait lieu en Nouvelle Orléans en juin prochain. L'enseigne arbo-rait un organisateur d'événements qui invitait les gens, à traversun porte-voix géant, à venir participer à l'événement. L'image n'é-tait pas sans rappeler l'épisode du SRAS qui a presque acculé l'in-dustrie touristique de la ville de Toronto à la faillite en 2003, provo-quant l'annulation au dernier moment de nombreuses conférenceset de nombreux événements. En juin 2003, trois mois seulementaprès l'annonce des premiers cas de SRAS, l'American LibraryAssociation tenait sa conférence annuelle au Metro TorontoConvention Centre et donnait le ton à la relance économique de laville. En poursuivant sur cette lancée, l'ALA pourrait bien devenirla première organisation éligible à la béatification.

En conformité avec la tradition qui veut que la prochaine villeà recevoir l'événement MPI accueille en grande pompe les planifi-cateurs et les fournisseurs, la Nouvelle Orléans a distribué sespetits délices culinaires à plus de 2 000 invités réunis dans undécor sans surprise mais néanmoins charmant, agrémenté debelles du sud et d’un divertissement hors du commun.

Le repas a donné lieu à de nombreux discours, notamment celuide la présidente et PDG du Maritz et présidente de MPI ChristineDuffy qui a annoncé son intention de tenir la prochaine conférencedu Maritz en Nouvelle Orléans.

J. Stephen Perry, Président du Bureau de tourisme et congrès dela Nouvelle Orléans, a quant à lui, livré un discours entraînant rap-pelant l'incroyable confiance et l'engagement des gens à voir laNouvelle Orléans remise sur pied. « Nous disposons de profession-nels de la vente des plus brillants et des plus dévoués de l'industrie.Quelques heures seulement après la catastrophe, nous avions déjàmis sur pied des centres d'opération un peu partout à travers le payset contactions nos clients afin de préserver cette relation unique quia contribué à faire de la Nouvelle Orléans l'une des meilleures villestouristiques et de conventions en Amérique », disait-il.

Évaluant les pertes de l'industrie des congrès et du tourismecausées par l'ouragan Katrina à 15 millions USD par jour, StephenPerry a aussi évoqué The Second Line, une marche funèbre au coursde laquelle des musiciens jouent des airs tristes, pleurant les mortssur la route qui les mène au cimetière, et célébrant la vie sur desairs de jazz sur le chemin du retour.

La Nouvelle Orléans revient à la vie

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Page 23: Le Planificateur, Mars 2006

Pour marquer le coup, on a eu le grand bonheur d'entendre lefameux Irvine Mayfield et son New Orleans Jazz Orchestra. Durantpresque une heure, on les entendait jouer des airs de Zydeco et deblues sentimental. Cette session a pris une tournure toute person-nelle lorsque Irvine Mayfield a annoncé qu'il dédiait une chanson àson père noyé dans les inondations qui ont suivi l'ouragan. Suivantla tradition, The Second Line a éveillé les gens, les incitant à agiterleurs serviettes de table et à danser dans les allées.

J. Stephen Perry a conclu son discours en demandant à la foulede répondre aux trois questions les plus pertinentes à propos de laNouvelle Orléans :

« - Êtes-vous prêts ?- Oui !- Comment allez-vous ?- Très bien !- La Nouvelle Orléans est-elle intacte ?- Oui ! »

Rendez-vous sur place pour constater par vous même... LaNouvelle Orléans vous en sera des plus reconnaissantes.

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Les sources d’inspiration de la Nouvelle Orléans

MARS 2006 23

En partant de la gauche : Divertissement dans les rues de laNouvelle Orléans, connue pour ses spécialités culinaires etsa musique ; le fameux Mardi Gras, le Centre des congrèsde la ville, de plus d’un million de pieds carrés.

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L'eau embouteillée est plus sûre, meilleure et plus propre quel'eau du robinet, pas vrai ?

Faux ! Nous apprend une récente étude.Selon le Earth Policy Institute rien ne garantit que l'eau en

bouteille est meilleure pour la santé que l'eau du robinet. En effet,plus de 40 % de l'eau vendue en bouteille provient du robinet et ony ajoute simplement quelques minéraux qui n'offrent aucun béné-fice connu pour la santé.

Ces données font réagir l'industrie qui tient à apporterquelques précisions.

« Contrairement à ce qui est avancé dans cette étude, on ne faitpas la promotion de l'eau en bouteille à titre de substitut à l'eau durobinet, mais plutôt comme une alternative aux boissons à hauteteneur en sucre et en calories», précise Elizabeth Griswold,Directrice générale de l'Association canadienne desembouteilleurs d'eau.

Au niveau mondial ce sont les Italiens qui boivent le plus d'eauen bouteille avec une moyenne de deux verres par jour. Ils sontsuivis de près par les Mexicains. Les Canadiens se classent au21ème rang, buvant en moyenne entre un tiers et un demi verrepar jour. Bien qu'étant les plus gros consommateurs toutes caté-gories confondues, les Américains arrivent 10ème au chapitre de laconsommation d'eau en bouteille.

« Le Canada doit se tenir sur ses gardes car il est voisin d'ungros pays très assoiffé et il fourni déjà la moitié de l'eau embouteil-lée vendue aux USA », affirme Janet Larson, directrice derecherche au Earth Policy Institute.

L'étude nous apprend aussi qu'on utilise annuellement 2,7 mil-lions de tonnes de matière plastique dans le monde pourembouteiller l'eau. Les coûts en énergie nécessaire à cette produc-tion sont énormes sans compter le transport. L 'Arabie Saouditepar exemple importe de l'eau de la Finlande alors que la demandenord-américaine pour une eau chic et exotique pousse les impor-tateurs à aller chercher leur matière première aussi loin qu'aux îlesFiji.

Il faut compter 1 000 ans pour qu'une bouteille plastique sedégrade dans l'environnement. L'étude nous apprend égalementque 40 % des bouteilles plastiques recyclées aux États-Unis sontexportées en Chine ce qui occasionne des dépenses énergétiquessupplémentaires.

Un manque de confiance dans la qualité de l'eau du robinetdans les pays en développement exerce aussi une forte pressionsur la demande d'eau en bouteille. Les auteurs de l'étude conclu-ent toutefois que c'est principalement à cause de la fausse percep-tion qui veut que l'eau en bouteille soit meilleure pour la santé que subsiste la forte demande pour ce produit dans les pays industrialisés.

De l’eau, il y en a partout. Pourquoi en acheter en bouteille?

MARS 200624

TENDANCES DE L’INDUSTRIE