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Le sac-cadeau 2-3 Mot du rédacteur 4 Choisir un site de réunion 6 Agenda 8 Sudoku 9 Professionnalisme 10-11 La vitamine C 12-13 Cancun, le paradis 16 Exposition, un travail d’équipe 17 Les grands changements 18 Gardez le sourire 20 Nouvelles hôtelières 22-23 VOL. 3 NUMÉRO 7 DANS CETTE PARUTION OCTOBRE 2005 UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS Les employés bourrés de défauts ont aussi leur utilité PAR PETER DE JAGER P renez le temps de faire le tour de votre organisation, vous constaterez alors qu'il s'en cache dans chaque secteur, dans chaque service. Vous devriez regarder attentivement car ils sont généralement discrets et restent loin des projecteurs. On parle ici des employés capricieux, paresseux, obstinés, incertains, pessimistes, étroits d'esprit et de ceux qui surveillent constamment l'horloge. Avant de partir à leur recherche et les virer, sachez que ces indésirables sont la colonne vertébrale de votre organisation. Si vous vous en débarrassez vous risquez alors de priver votre organisation de la colle qui la cimente. Leur présence est essentielle à la bonne marche de toute organisation et ce, que les patrons en soient conscients ou non. Le capricieux Le crime le plus sérieux que puisse com- mettre un politicien est certainement de changer d'avis. Il est alors considéré comme un indécis. Mais est-ce juste? Une personne qui a le courage de mettre en doute, preuve à l'appui, une idée reçue, est- elle condamnable? Loin d'être indécis, ceux qui osent s'opposer publiquement à toute idée reçue sont des champions de l'in- tégrité. Sans leur intervention, on serait condamné à continuer à croire à certaines choses qu'on sait pourtant fausses. Le paresseux La paresse trône au banc des accusés depuis que le pape Grégoire le Grand a publié la liste des sept péchés mortels au VI ème siècle. En vérité, la paresse est à l’origine de tous les progrès. Grâce à elle, on cherche constamment la manière la plus simple de faire les choses. Sans elle, nous n'aurions pas inventé la charrue ou le bulldozer. À son enseigne, il existe toujours une façon plus simple de faire les choses. C'est elle qui nous force à penser que dépenser trop d'énergie pour accomplir une tâche donnée équivaut à une mauvaise utilisation des ressources, ce qui relève de l'offense criminelle. La paresse est le carbu- rant du progrès et le parent de l'efficacité. L ’obstiné Ceux qui ont de fortes opinions sont des gens qui réfléchissent. En émettant ces opinions, ils se transforment en critiques de l'organisation. Dans une société hiérar- chique, les obstinés sont importants parti- culièrement lorsque la participation dans le processus décisionnel de toutes les couches sociales est souhaitée. Sans eux, toute idée, peu importe sa valeur, risque d'être perçue comme une volonté de la direction qui ne tient pas compte de l'avis de ceux et celles qui tra- vaillent directement avec les clients. L ’incertain La certitude est hautement surestimée, elle s'érige comme un mur face à la pru- dence. À preuve, le capitaine du Titanic était convaincu que son navire était insub- mersible, le pdg de Enron qu'il pouvait tricher et s’en tirer, et les ados qu’ils sont invincibles. La vérité est rare, voire inexis- tante. Nous sommes plus habitués à vivre avec une certaine dose d’incertitude et de scepticisme. L’incertitude force à se concen- trer sur ce que l’on fait alors que la certi- tude amène la complaisance. SUITE À LA PAGE 5

Le Planificateur, Octobre 2005

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* Les employés bourrés de défauts ont aussi leur utilité * Cadeaux de Noël, à qui donner? * Les grands changements, un pas à la fois! * Cancun, le paradis des voyageurs * Exposition, un travail d'équipe * Garder le sourire sous la pression

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Page 1: Le Planificateur, Octobre 2005

Le sac-cadeau 2-3

Mot du rédacteur 4

Choisir un site de réunion 6

Agenda 8

Sudoku 9

Professionnalisme 10-11

La vitamine C 12-13

Cancun, le paradis 16

Exposition, un travail d’équipe 17

Les grands changements 18

Gardez le sourire 20

Nouvelles hôtelières 22-23

VOL. 3 NUMÉRO 7

DANS CETTE PARUTION

OCTOBRE 2005

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

Les employés bourrés dedéfauts ont aussi leur utilitéPAR PETER DE JAGER

Prenez le temps de faire le tour devotre organisation, vous constaterezalors qu'il s'en cache dans chaque

secteur, dans chaque service. Vous devriezregarder attentivement car ils sontgénéralement discrets et restent loin desprojecteurs. On parle ici des employéscapricieux, paresseux, obstinés, incertains,pessimistes, étroits d'esprit et de ceux quisurveillent constamment l'horloge.

Avant de partir à leur recherche et lesvirer, sachez que ces indésirables sont lacolonne vertébrale de votre organisation. Sivous vous en débarrassez vous risquezalors de priver votre organisation de lacolle qui la cimente. Leur présence estessentielle à la bonne marche de touteorganisation et ce, que les patrons en soientconscients ou non.

Le capricieux Le crime le plus sérieux que puisse com-

mettre un politicien est certainement dechanger d'avis. Il est alors considérécomme un indécis. Mais est-ce juste? Unepersonne qui a le courage de mettre endoute, preuve à l'appui, une idée reçue, est-elle condamnable? Loin d'être indécis, ceuxqui osent s'opposer publiquement à touteidée reçue sont des champions de l'in-tégrité. Sans leur intervention, on seraitcondamné à continuer à croire à certaineschoses qu'on sait pourtant fausses.

Le paresseux La paresse trône au banc des accusés

depuis que le pape Grégoire le Grand apublié la liste des sept péchés mortels auVIème siècle. En vérité, la paresse est à l’origine de tous les progrès. Grâce à elle,on cherche constamment la manière la plus

simple de faire les choses. Sans elle, nousn'aurions pas inventé la charrue ou le bulldozer. À son enseigne, il existe toujoursune façon plus simple de faire les choses.C'est elle qui nous force à penser quedépenser trop d'énergie pour accomplirune tâche donnée équivaut à une mauvaiseutilisation des ressources, ce qui relève del'offense criminelle. La paresse est le carbu-rant du progrès et le parent de l'efficacité.

L’obstinéCeux qui ont de fortes opinions sont des

gens qui réfléchissent. En émettant cesopinions, ils se transforment en critiques del'organisation. Dans une société hiérar-chique, les obstinés sont importants parti-culièrement lorsque la participation dans leprocessus décisionnel de toutes les couchessociales est souhaitée.

Sans eux, toute idée, peu importe savaleur, risque d'être perçue comme unevolonté de la direction qui ne tient pascompte de l'avis de ceux et celles qui tra-vaillent directement avec les clients.

L’incertainLa certitude est hautement surestimée,

elle s'érige comme un mur face à la pru-dence. À preuve, le capitaine du Titanicétait convaincu que son navire était insub-mersible, le pdg de Enron qu'il pouvaittricher et s’en tirer, et les ados qu’ils sontinvincibles. La vérité est rare, voire inexis-tante. Nous sommes plus habitués à vivreavec une certaine dose d’incertitude et descepticisme. L’incertitude force à se concen-trer sur ce que l’on fait alors que la certi-tude amène la complaisance.

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OCTOBRE 2005 2

Cadeaux de Noël, à qui donner?DE ALLISON BOMAN, MBA

Le temps des fêtes est le temps de la famille, des amis, de la sur-consommation de nourriture et des ennuis. Et je ne fais pasuniquement référence à la musique de Noël. Les échéances

rapides et les budgets serrés font de l'approche des fêtes un événe-ment stressant qui affecte notre vie personnelle autant que profes-sionnelle. La grande coupable, c’est la course aux cadeaux qui prendla forme d’un exercice dont le but est de trouver ce qu’il faut pourune longue liste de récipiendaires sans tomber en faillite. Dans lefond, ça ne devrait pas être si compliqué, il suffit de se servir de cetteoccasion pour faire du marketing, de raccourcir la liste et de maximiserl’investissement. Prenez une résolution pour l’année qui vient, unerésolution que vous pourrez tenir avant même le début 2006.

Si certaines entreprises disposent d’un budget infini, c’est loind’être le cas de la majorité. La plupart ne peuvent se permettre defaire un cadeau à tous leurs clients. La question est donc de savoirà qui en faire et à qui ne pas en faire. Il faut d’abord déterminer sesobjectifs puis revoir et segmenter sa liste de clients. Une fois celafait, il suffit de combiner le tout pour déterminer quels chanceuxrecevront un cadeau.

Vous pouvez choisir de récompenser ceux qui contribuent leplus au chiffre d’affaires. Il peut aussi arriver que vous soyez four-nisseur secondaire d’un client et que vous souhaitiez devenir sonprincipal fournisseur. Il peut s’agir d’une industrie dans laquellevous tentez de vous implanter. Vous pouvez aussi cibler un

secteur dans lequel vous voulez vous imposer au cours de laprochaine année. Il est possible que ces idées n’aient jamais étéaussi claires dans votre esprit. Prenez un crayon et un papier etcommencez à écrire car il n’existe pas de façon plus efficace d’atteindre ses objectifs que de les aligner sur une feuille de papier.N’en écrivez pas qu’un seul…classez-les par ordre d’importance.

Une fois cela fait, segmentez votre liste de clients. Vous créereznaturellement des catégories en fonction des critères choisis. Vouspouvez les classer par industrie, par volume d’achat, par taille desociété ou selon d’autres critères. Rappelez-vous bien toutefoisqu’il n’existe pas de formule magique qui permette de segmenterune liste de clients, tout dépend de la façon dont vous gérez votreentreprise et de vos objectifs.

Quand vous aurez segmenté votre liste de clients, vous serez enmesure de voir où se situe votre entreprise par rapport à vos objec-tifs. C’est là que se cache une occasion en or. Profitez du temps defêtes pour saisir l’occasion de bâtir ces relations essentielles à lacroissance de votre entreprise et à l’atteinte de vos objectifs. Nonseulement elles vous permettront de mieux cibler votre distribu-tion de cadeaux, mais vous pourrez aussi amorcer la nouvelleannée avec un plan et une vision claire de ce qui s’en vient.Joyeuse distribution de cadeaux!

Allison Boman est propriétaire d’Ali B. Creations, une entreprise deservice de présents d’entreprise qui crée des présents pour les événe-ments, les campagnes de marketing et de relations publiques et lesévénements de remise de récompenses d’entreprise. Tél: 514-483-4278.

Page 3: Le Planificateur, Octobre 2005

OCTOBRE 2005 3

Vous avez certainement lu des articlessur le Swag dans les magazines popu-

laires. Les célébrités exhibent leursavoirs sur le tapis rouge, posentpour la caméra et fréquentent les

événements courus. Puis, à la fin dela soirée, ils repartent avec de petits sacs

remplis de surprises. Et croyez-moi, on estloin des sacs-surprises qu'on retrouve dans les parties que vous etmoi fréquentons. On parle plutôt de sacs-designers remplis degadgets technos dernier cri, de vêtements de grande qualité et debijoux, bref, de tout ce qu'on peut imaginer et plus encore! Il estbien évident que ces faiseurs de mode ont les moyens de s'offrir àpeu près tout ce qu'ils désirent, mais ça ne les empêche pas de col-lectionner les Swag, ces petits sac-cadeaux qui valent des milliersvoire des dizaines de milliers de dollars.

Il n’y a pas de mystère là-dedans, on parle ici de simples acti-vités de placement de produits. Quiconque a déjà regardé l’émis-sion d’Oprah Winfrey connaît la valeur rattachée au statut devedette. Tout le monde sait que le fait qu’une vedette porte unvêtement en particulier augmente la qualité perçue de ce bout detissu, du moins c’est ce qu’on aime à croire.

De nombreuses personnes se demandent ce qui se cache derrière ce phénomène. Qui remplit ces sac-cadeaux si convoités?La réponse est simple, de nombreuses sociétés spécialisées sont enmesure de s’en occuper. Ces sociétés travaillent généralement avec les organisateurs d’événements afin de définir un thème

particulier avant de se lancer dans le remplissage de sac-cadeaux.Elles s’occupent de trouver les fournisseurs qui accepteront nonseulement de fournir gracieusement un produit mais qui serontaussi prêts à payer pour son placement. En retour, les compagniesde cadeaux s’engagent à travailler avec les médias afin d’obtenir lemeilleur placement possible. Le reste est connu, le magazine sorten kiosque et les gens se le procurent pour savoir ce qui est « hot »et qui porte quoi.

– Allison Boman

Swag, le sac-cadeau des vedettes

Agrandissement massif pourle Château Laurier

Cogirès investira 25 M$ pour agrandir l'hôtel Château Laurier,situé sur la Grande Allée à Québec. En tout, 92 nouvelles cham-bres et suites vont s'y ajouter et l'on y comptera une dizaine desalles de réunion ainsi qu'une salle de réception qui pourraaccueillir 275 personnes. Une piscine intérieure, un centre de con-ditionnement et des jardins ouverts à l'année seront également unplus.

Page 4: Le Planificateur, Octobre 2005

Le client est roi

OCTOBRE 2005 4

Notre mission et notre butNotre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaquenuméro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette pub-licité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à desarticles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activitésquotidiennes. Notre but est de remettre annuellement aux planificateursles profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Dons debourses éducatives

Publié par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Camille Lay

Rédactrice adjointe : Nathalie CaronTraducteurs : Dominique Lamarche, Marc Levasseur

Administration : Patrick Galvin, Julie BoisvertCollaborateurs : Mike Auctor, Anne Biarritz, Allison Boman,

Thomas Chalmers, Peter De Jager, Stacey Hanke, Barry Siskind,Don Quarles, Harriet Wezena

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 11 500 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Poste-publication No. 40934013

• Bagages

• Spas

• Centre de conférence

• Bateaux de croisières

• Combattre le décalage horaire

Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à :[email protected]

Thèmesà venir

MOT DU RÉDACTEUR

Lorsqu’ils parlent service, les gens font référence à de nom-breux facteurs. Pour mieux concentrer les énergies, je propose

qu’on examine d’abord les réponses d’un récent sondage MPI. Àla question : En tenant pour acquis qu’on vous propose de tenirvotre prochain événement ou votre prochaine réunion dans dif-férents emplacements de taille et de prix équivalents, quel facteur influencera votre prise de décision?

Trente-cinq pourcent des participants ont répondu que c’est leservice à la clientèle qui les déciderait. Cet aspect des chosesdevance l’attrait de l’emplacement (26 % des votes), le côté pra-tique (15 % des votes) et l’apparence (13 % des votes).

Ces résultats confirment certains clichés à propos du service àla clientèle :

• Il en coûte six fois plus pour gagner un nouveau client quepour en garder un qui nous fait déjà confiance;

• 68 % des changements de fournisseur sont provoqués par unsentiment d’indifférence généré par l’entreprise ou par un indi-vidu en particulier;

• Sept consommateurs sur 10 qui se plaignent , vont continuerde faire affaires avec vous si vous leur donnez raison;

• Ce taux augmente à 95 % si la plainte est résolue sur lechamps;

• Un client insatisfait va parler de son problème à 8 ou 10 per-sonnes.

En somme, on peut dire que la satisfaction de la clientèle estgage de succès. Il faut donc s’assurer de traiter les clients commeon voudrait être traité.

Un moment je vous prie… je dois réfléchir. Jamais un four-nisseur ne m’a rappelé aussi vite.

Page 5: Le Planificateur, Octobre 2005

OCTOBRE 2005 5

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Le pessimiste C’est un proche de l’incertain. Non seulement croit-il que les

choses risquent de se gâter, mais il est convaincu que ça va allermal et qu’on a tout intérêt à se doter d’un plan d’urgence pourfaire face à la catastrophe. Ceux qui considèrent le verre à moitiévide travaillent en permanence pour améliorer les choses alors queles optimistes ont tendance à se satisfaire de peu. On peut toutaméliorer à condition d’être insatisfait de ce que l’on a. C’est l’in-satisfaction qui est la mère biologique de l’invention, la nécessitén’est qu’une prétendante au trône.

L’étroit d’espritLa vie est simple. On mange, (on fait aussi l’inverse…on peut

en parler librement…après tout il s’agit d’un article familial) ondort et on organise des lieux qui rendent ces activités possibles etsécuritaires. Le reste du temps on cherche le bonheur. En obser-vant la règle d’or, on peut éviter la plupart des problèmes auxquelsles autres sont confrontés. On peut éviter les autres problèmes ense concentrant sur les tâches qui nous occupent et en évitant lesraccourcis. Le reste, on en vient à bout à force de créativité, dedétermination et de patience.

Le gardien du tempsLe temps s’écoule plus vite qu’on le croit. Le futur est plus près

de nous qu’on le pense. Il est plus sage d’agir dès maintenant qued’attendre à demain. Ceux qui surveillent le passage du temps ser-vent à s’assurer qu’on respecte les échéances. Leurs efforts sontrarement appréciés à leur juste valeur. Personne n’aime se fairedire sans cesse qu’il va être en retard, particulièrement ceux qui ont besoin qu’on le fasse sans quoi ils seraient incapables d’accomplir quoi que ce soit. Les gardiens du temps font tournerle monde comme il se doit, sans eux on resterait tous endormis.

J’ai commencé à rédiger ce texte avec un sourire, croyant quej’aurais beaucoup de plaisir à trouver de la valeur aux défautsperçus. J’ai découvert que l’humour ouvre aussi une fenêtreinsoupçonnée sur l’utilité et l’intuition.

© 2005 Peter de Jager - Peter est un conférencier, consultant etrédacteur capricieux, paresseux, obstiné, incertain, pessimiste, étroitd’esprit qui surveille constamment l’horloge. Il s’intéresse à tout ce quitouche la gestion, particulièrement la gestion du changement. Voustrouverez ses autres textes sur le site : www.technobility.com

Le vrai est trop simple, il faut y arrivertoujours par le compliqué.

George Sand

SUITE DE LA PAGE 1

Page 6: Le Planificateur, Octobre 2005

OCTOBRE 2005 6

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Choisir un lieu de réunionDE DON QUARLES

Le terme « accroche » résonne différemment dans l'esprit dechacun. Pour le chansonnier, c'est un qualificatif qui décrit unechanson qui dure. C'est le souvenir de ce qui accroche, de ce quifait le succès d'une chanson car les gens se rappellent avant toutdes éléments accrocheurs avant de se rappeler de sa provenance(du titre de la chanson). Parfois, c'est la musique qui accroche, par-fois, ce sont les paroles du refrain. Plus souvent, plusieurs facteursexpliquent la popularité d'une chanson.

À titre de responsable de la sélection d’un lieu où tenir l'événe-ment ou la réunion d'un client, il vous incombe d'en trouver un qui offre des aspects accrocheurs uniques. Ces éléments vontattirer les clients potentiels et faire en sorte qu'ils vont parler devotre événement durant des années. De quoi se rappelle-t-onlorsqu'on pense à un événement donné? Généralement de lasociété qui l'a organisé (vous en l'occurrence) et des attraits parti-culiers de l'endroit où il a eu lieu.

Les attraits d'un lieu peuvent prendre diverses formes. Il peuts’agir d’un lieu historique ou d’un endroit qui accueille un événe-ment bien connu. Le site lui-même est peut-être une attraction ensoi. Dans le cas où le site est reconnu pour autre chose que lesévénements spéciaux, il est clair qu’il faut chercher les attraits spécifiques dans cette direction.

En tant qu’organisateur d’événements, vous devrez choisir desattraits qui feront saliver votre client. De la même façon qu’unreporter doit trouver l’angle original qui rendra son reportageintéressant, vous devez mettre en lumière l’unicité du lieu choisiafin qu’il serve à attirer les clients potentiels et les aide à se sou-venir du fabuleux événement que vous avez organisé pour eux.

Voici une liste d’exemples d’attraits particulièrement souhaitables :

10. Lieu en plein air ( parc, champs, aire de stationnement, etc.)

9. Édifice à bureaux ( centre-ville, coin huppé, lobby, aire de ren-contre, aire d’alimentation, etc.)

8. Espace public (rue, rue piétonne, aéroport, centrale d’autobus, etc.)7. Musée (galerie d’art, etc.)

6. École (historique et moderne)

5. Studio de production (télévision, film, photos, etc.)

4. Espace commercial (centre commercial, grand magasin, centrede jardinage, etc.)

3. Boîte de nuit et restaurant

2. Salle de cinéma (parfait pour une rencontre au petit-déjeuner)

Et le plus populaire des emplacements : un centre des arts (c’est àvotre tour de jouer à la vedette).

En organisant leurs événements et leurs réunions dans desendroits de ce genre, vous êtes assuré de satisfaire aux attentes devos clients et de maximiser les chances qu’ils se rappellent de leurexpérience.

La prochaine fois que vous aurez à chercher un lieu où tenir unévénement, faites une recherche élargie, au-delà du commun, car ils’agit d’un des aspects dont le client risque le plus de se rappeler.

• • •

Don Quarles produit des événements et gère le secteur alimentaire duprestigieux Centre des arts Hummingbird de Toronto. Pour plus d’informations au sujet du centre des arts : www.hummingbirdcentre.com

Encore en forme :

Peu de vins sont d'une qualité telle qu'ilssont capables de survivre trois quarts de siècle. Le Château Margaux, un des plus

grands bordeaux, est de ceux-là.

Page 7: Le Planificateur, Octobre 2005

OCTOBRE 2005 7

�Tendances de l’industrieVivien remporte le Prix EIBTM 2005WorldWide Technology Watch

Le 16 septembre, Global Meetings & Incentive Exhibition(EIBTM) annonçait que le logiciel Vivien Cast Event Design recevait le WorldWide Technology Watch award du EIBTM 2005.Le logiciel a été évalué en fonction des critères suivants :

Innovation, originalité, impact auprès de l'industrie de l’organisation d'événements et la globalité du concept. Ce pres-tigieux prix a valu au gagnant un stand au EIBTM 2005 qui sedéroulera du 29 novembre au 1er décembre à Barcelone enEspagne. On vous invite à visiter le stand de Viviens le D258. Pourplus d'info : www.eibtm.com

Marketing, emphase sur la clientèle Selon EventView 05/06, 96 % des gestionnaires de marketing

d’entreprises ont recours aux événements et 93 % croient que lemarketing événementiel jouit d'une cote constante et croissante. Il s’agit de la quatrième étude annuelle portant sur le marketingdirect commanditée par la George P. Johnson Company (GPJ) et laMPI Foundation. La moitié des répondants a ajouté être convain-cue que le marketing événementiel joue un rôle dominant ou crucial au sein de toute stratégie de marketing.

Solotech Multimédia Inc. n’existe plusSolotech Multimédia Inc. a cessé ses activités depuis le 1er

octobre. En effet, cette entreprise s’est fusionnée avec SolotechInc. Pour de plus amples renseignements : (514) 526-7721.

BIÈRE

La bière est la preuvevivante que Dieu nous aimeet qu’il veut que nous soyonsheureux.

Benjamin Franklin

Les Beaux Jeudis promo originale

Page 8: Le Planificateur, Octobre 2005

Liste des codes régionaux:http://www.cs.ucsd.edu/user

s/bsy/area.html

Avez-vous déjâ reçu un appelsans pouvoir reconnaître le coded'appel régional? Ce site utilevous renseignera sur tous lescodes nord-américains.

Site corporatif intéressantwww.mediavation.com

Nous passons beaucoup desites en revue au Planificateurmais celui-ci a capté notre atten-tion. Mediaviation est une entre-prise de communication deMontréal et tout comme leur siteweb, ils sont professionnels etextrêmementcréatifs.

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Vous aimeriez partager un siteweb avec d'autres planificateurs?

Envoyez-en le lien à notreaddresse : [email protected]

Sites web

uti lesÉvénements à venir20-21 OCTOBREETS Séminaire éducatif et salon professionnel, Hilton Bonaventure, Montréal,Qué. (20 octobre), Holiday Inn Pointe-Claire, Qué. (21 octobre). www.meetingscanada.com.

20-21 OCTOBREM&C and BiZBash, Meeting and Event Style Show, Pier 94, New York City,New York. www.bizbash.com/eventstyleshow, (201) 902-1829.

21-22 OCTOBRESalon des Célébrations, Palais des Congrès de Montréal, Montréal, Qué. www.salondescelebrations.com, (514) 939-2800.

20-23 OCTOBREIMPAC Conférence Annuelle 2005, Hôtel Loews Le Concorde, Québec, Qué.www.impaccanada.com. (905) 868-8008.

28 OCTOBREHidden Gems: Wellness and Nutrition Within Your Meeting, The YogaSanctuary, 2 College St., 3rd floor. www.mpitoronto.org, (905) 567-9591.

30 OCTOBRE-1 NOVEMBRECanadian Manufacturers & Exporters Conference (et Trade Show) on North American Competitiveness, Sheraton Centre Toronto, Toronto, Ont.www.cme-mec.ca/toronto/05/en/highlights.htm. (613) 238-8888 Ext. 225

OCTOBRE 2005 8

AGENDA

Annulé

Congé Applicable à Date

Jour du souvenir Toutes, sauf le Québec 24 novembre

Noël 25 décembre

Lendemain de Noël 26 décembre

Page 9: Le Planificateur, Octobre 2005

OCTOBRE 2005 9

Sudoku : un jeuJaponais branché

En êtes-vous déjà accro? Le Sudoku a fait son entréedans les journaux nord-américains il y a peu et a fait sespreuves en matière de casse-tête mathématique. D’originejaponaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 casespar 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque case doitcontenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaquechiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau:facile Réponse à la page 21.

�Tendances de l’industrie

Le saviez-vous...Ian Robertson de Trinity College en Irlande a récemmentannoncé lors d 'une conférence scientifique britannique queles exercices cognitifs et les stimulations cérébrales tellesque les mots-croisés et le Sudoku aident à rajeunir lecerveau d’environ 14 années chez les plus de 60 ans.

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Page 10: Le Planificateur, Octobre 2005

Note : Ceci est la deuxième partie d’une série d’articles sur la professionnalisme.

La première impression du novice témoin d'exploits pro-fessionnels est l'apparente facilité de l'exécution. Les pro-fessionnels sont passés maîtres dans l'art de dissimulerl'intensité de leurs efforts. Mieux que tous autres, ils

savent que « la perfection de l'art consiste à cacher l'art. »La langue anglaise ne connaît pas de styliste plus accompli que

Charles Lamb, dont la prose coule avec la limpidité et l'éclat del'eau de source. Pourtant sa soeurMarie, elle-même auteure, nous a laissédans une lettre à une amie le portraitémouvant de l'auteur, aux prises avecson art : « Vous devriez nous voir tousdeux écrivant, assis à la même table,moi prisant et lui gémissant, se lamen-tant qu'il n'y arrivera jamais, parolesqu'il ne manque de prononcer juste-ment avant d'avoir fini et d'y arriver. »

Les doutes que Lamb nourrissait àl'égard de son oeuvre contrastent avecl'image que le public se fait du profes-sionnel calme et sûr de lui. Les profes-sionnels chevronnés sont censés connaître leur métier, c'est-à-dire savoirexactement ce qu'ils font à n'importequel moment.

Le calme affiché par les profession-nels est une nécessité de leur métier, lequel repose avant tout surla confiance. Qui voudrait avoir affaire à un dentiste qui hésite surla dent à soigner ou à un comptable qui avoue ignorer la teneurd'une nouvelle loi fiscale ?

Les professionnels doivent avoir confiance en leur compétence,confiance qui leur permet de sortir des sentiers battus, d'essayerde nouvelles techniques et de trouver des solutions novatrices.

Cette assurance peut cependant leur nuire si elle les conduit àpenser qu'ils savent tout et n'ont plus rien à apprendre. De profes-sionnels ils se transforment alors en charlatans.

Presque tous les métiers obligent à se perfectionner

La complaisance est certainement une déformation profession-nelle. Si les revues scientifiques existent, c'est que les profession-nels doivent se tenir au courant des nouvelles découvertes qui necessent de survenir dans leur domaine. Ces publications, en débat-tant de nouvelles idées, stimulent la réflexion, voire la créativité,face à des problèmes particuliers.

Les professions libérales se dis-tinguent des autres occupations par lesouci constant qu'ont leurs membres derenouveler leurs connaissances par lebiais de magazines, de conférences et deséminaires. Cette distinction tend,cependant, à s'effacer de plus en plus.

Jadis, la somme des connaissancesdes gens d'affaires ou des fonctionnairesaprès 50 ans de service était pratique-ment la même que celle acquise au coursdes premiers mois de leur carrière. De nos jours, tous les métiers du mondeoccidental obligent à se perfectionner età adopter de nouvelles méthodes.

Les produits et les services de n'im-porte quel secteur sont différents aujour-d'hui de ce qu'ils étaient hier. Se tenir au

courant est devenu un mode de vie pour quiconque intervient dans lesecteur de la production, des services, des ventes ou de l'administration.

L’obligation de renouveler ses connaissances, autrefois limitée auxprofessions libérales, s'est étendue à tous les autres métiers. Charles E.Scripps, directeur d'un journal américain la résumait ainsi : « Pour cer-tains, il s'agit d’atteindre un niveau élevé d’éducation, pour d’autres,il s’agit de suivre une formation rigoureuse, d’être évalué par ses pairsou d’obtenir un permis délivré par l’Etat ou d’autres autorités. »

Les professionnels ont confiance en leur compétence, mais n'estiment pas tout savoir

La complaisanceest certainementune déformationprofessionnelle.

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Page 11: Le Planificateur, Octobre 2005

Les remarques de M. Scripps ont été formulées dans le cadred’une lettre au rédacteur publiée dans une revue journalistique.Elles étaient axées sur le professionnalisme face à la responsabilitépublique. Il insistait sur le fait que ceux qui sont responsables dubien-être physique et psychologique d’autres personnes peuventcauser des souffrances auxquelles le système judiciaire ne peuttotalement remédier. Les journalistes ont précisément le pouvoird’infliger ce genre de préjudices.

Depuis des années, on parle d’accorder au journalisme le statutde profession libérale justement pour encourager le sens desresponsabilités. M. Scripps s’oppose toutefois à ce projet en raisondu risque de contrôle par l’État.

Passant en revue une liste de « professions », il écrit : « La pra-tique de la médecine, du tennis ou de la prostitution ne constituepas une liberté civique. Le droit de s’exprimer oralement ou parécrit est, par contre, un droit humain et civique dans tous les payscivilisés. Le journalisme est une noble vocation, un métier qui peutêtre difficile, respectable ou ignoble, louche et mal famé selon lecaractère et la compétence du praticien. »

Il se faisait ainsi l’écho d’un grand nombre de journalistes quiestiment que le professionnalisme est ce que vous en faites. Desjournalistes professionnels et non professionnels couvrent, côte àcôte, le même événement, voire travaillent dans le même bureau.

Il est impossible d’empêcher les tricheursde tricher

Le professionnel est celui qui réunit et traite consciencieuse-ment les faits. On pourrait en dire autant des avocats, des comptables ou des architectes. Mais le fait de qualifier quelqu’unde professionnel ne garantit pas qu’il se conduira comme tel.

Étant donné que les manquements au devoir sont inévitablesmême dans les familles de professionnels les mieux réglementées,certains groupes ont formé leur propre conseil pour décider del’expulsion des coupables. L’une des raisons qui explique que lejournalisme ne soit pas officiellement une profession est sonmanque de cohésion qui empêche toute stricte réglementation.

Le terme journalisme s’applique aussi bien aux journaux etrevues de qualité où chaque mot est pesé et vérifié qu’à la presse àsensation qui rapporte des « témoignages » sur l’apparition de visiteurs d’autres planètes ou de grotesques naissances multiples.Prenez en compte les nombreux médias électroniques et vousobtiendrez un corps professionnel trop pesant pour être gouverné.

Si le journalisme est un domaine trop vaste pour être assujettià une discipline professionnelle, que dire du milieu commercial !Certains secteurs, il est vrai, notamment pour tout ce qui a traitaux finances des particuliers, ont fixé des normes morales trèsstrictes et forment leur personnel de vente. Toutefois, aucun con-trôle global n’existe en matière de conduite commerciale. La qualité d’un produit peut toujours être légèrement réduite toutcomme sa fiabilité. N’importe quel article peut, par des moyensfrauduleux, être vendu à ceux qui n’en ont pas besoin. Sans avoirrecours à la loi qui, d’ailleurs est loin d’offrir une protection infail-lible, il est impossible d’empêcher les tricheurs de tricher.

Ainsi, malgré tout le bruit fait autour des « ventes profession-nelles » et des « professionnels » de la gestion, on peut douter que le

public accorde jamais le statut de professionnel aux gens d’affaires.Dans le secteur commercial, le professionnalisme est, par nécessité,une question de comportement et non de paroles. Le professionnelest, en fin de compte, celui qui se conduit professionnellement.

Comme tous les professionnels dignes de ce nom, les profes-sionnels commerciaux placeront l’intérêt de leurs clients avant leleur. Ils ne cesseront de renouveler et de perfectionner leurs con-naissances et compétences. Ils se conduiront avec fierté et intégrité ;ils ne lésineront pas, que ce soit sur le plan de la morale, de la qual-ité ou de l’exécution.

Aujourd’hui, plus que jamais, le monde des affaires a besoinque les intervenants se conduisent professionnellement. Les spec-taculaires échecs financiers nord-américains des dernières annéessont attribuables au manque de professionnalisme et des qualitésqui en sont la base, à savoir la qualité morale contenue dans le pre-mier sens du terme et la qualité de l’exécution soulignée dans lesecond. Ces deux sens se rejoignent lorsqu’ils s’appliquent au pro-fessionnalisme commercial car, dans ce domaine, le professionneldoit témoigner à la fois d’une haute intégrité et d’une compétenceexceptionnelle.

« Les sociétés valables sont celles où les gens d’affaires ont unebonne opinion de leurs activités », a écrit le philosophe AlfredNorth Whitehead. Ceci revient à les considérer comme une profes-sion, qu’elles portent ce nom ou pas. Le professionnel est donc, enfait, celui qui se conduit professionnellement, et non pas néces-sairement la personne agréée par des autorités. Le profession-nalisme ne se transmet pas, il est ce que l’on attend de soi.

• • •Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du

Canada. Visitez son site Internet : www.rbcbanqueroyale.com

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Agir est plus fort que parler en affaires

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DE JOE SCHWARCZ

Il est normal de croire que nous devrions déjà avoir identifié cequi unit la vitamine C et le virus de la grippe commune. Aprèstout, ça fait déjà plus de 30 ans que se poursuivent les recherchesà ce sujet, depuis que Linus Pauling a proposé cette vitaminecomme remède à ce mal d’origine viral. N’importe qui d’autreaurait émis cette hypothèse qu’elle aurait été boudée par la com-munauté scientifique. Mais Linus Pauling n’est pas n’importe qui,c’est le plus grand chimiste du XXème siècle. Gagnant d’un prixnobel, cet homme a si largement contribué à notre compréhensiondes liens chimiques en général, de la structure des protéines et dela mystérieuse anémie des cellules-faucilles que de nombreux scientifiques ont jugés que son intuition au sujet de la vitamine Cméritait qu’on s’y attarde.

L’être humain est une des rares espèces incapables de synthéti-ser la Vitamine C. Cette incapacité, nous la partageons avec lesautres primates, les cochons guinéens, les chauves-sourismangeuses de fruits et un drôle d’oiseau appelé « bulbul » à ven-tre rouge. Pauling croyait que nous avions perdu la capacité defabriquer cette vitamine à partir des aliments mangés au cours denotre évolution, et que nous sommes en train d’en payer le prix. Àson avis, nous ingérons déjà suffisamment de vitamine C enmangeant pour nous prémunir contre le scorbut, la maladie

classique qui se développe en l’absence de cette vitamine, mais pasen quantité suffisante pour conserver un état de santé optimal.

Linus Pauling est un des héros de mon enfance et je me rappelleparfaitement de l’euphorie que j’ai ressentie lorsque, pour la pre-mière fois, je l’ai entendu parler dans le cadre d’une conférence.Nous étions au début des années 70 et je me rappelle parfaitementce grand homme qui déambulait sur la scène brandissant uneéprouvette contenant la vitamine C produite par une chèvre aucours d’une journée, scandant à son auditoire médusé qu’il faisaitdavantage confiance à la biochimie d’une chèvre qu’à n’importequel médecin. Sur le coup, j’ai pensé que cette approche n’avaitpas grand chose de scientifique, mais il s’agissait de Linus Pauling.Il devait savoir de quoi il parlait. Certains scientifiques beaucoupplus éminents n’étaient pas tout à fait convaincus non plus etétaient déterminés à tester l’hypothèse de la vitamine C. « Effectuons des essais cliniques et testons l’hypothèse », disaient-ils. C’est exactement ce qu’il fallait faire. Le premier essai cliniquesérieux avec la vitamine C a été effectué en 1747 par un médecinnaval écossais du nom de James Lind à qui on attribue la décou-verte que le scorbut, cette maladie qui s’attaque aux gencives,enflait les articulations, privait le corps d’énergie et tuait ses

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La vitamine C ne guérit pas la grippe,mais ça aide!

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Il existe très peu de preuves qui confirmentque la vitamine C peut prévenir de la grippe

victimes, pouvait se guérir en buvant du jus d’agrumes. Des observations semblablesavaient pourtant été faites par d’autres avant lui. Lorsque les embarcations de JacquesCartier furent prisonnières des glaces à Québec en 1536, seuls 3 des 100 hommesd’équipage échappèrent à la maladie. C’est à ce moment que les indigènes deStadacona vinrent à leur rescousse leur recommandant de boire une infusion faite desfeuilles d’une espèce d’arbre qu’on croit être du cèdre blanc. Les malades prirent rapi-dement du mieux après quelques infusions, mais le transfert des connaissances n'étaitpas exactement au point à cette époque et ce remède semble s’être perdu. À notre con-naissance, une autre anecdote fait part d’une méthode de guérison de scorbut. Au XVIIème siècle, certains vaisseaux de la East India Company transportaient du jus decitron pour se prémunir contre cette maladie. Il s’agit par contre de cas isolés, des mil-liers de marins ont par ailleurs succombé au scorbut.

C’est à ce moment que Lind est arrivé. De toute évidence, il avait entendu dire quecertaines boissons et certains aliments guérissaient le scorbut, il a simplement décidéd’enquêter la chose plus à fond. De l’équipage du HMS Salisbury, il prit deux groupesde 6 hommes donnant à l’un, un mélange quotidien de cidre, d’acide sulfurique dilué,de vinaigre, d’eau de mer auquel il ajouta de l’ail, des graines de moutarde et du radiset à l’autre, deux oranges et un citron. Un groupe témoin composé d’hommes atteintsdu scorbut continua d’être alimenté de façon traditionnelle. Deux des malades quifurent assez chanceux pour être nourris aux agrumes, commencèrent à guérir aprèsquelques jours à peine. Bien que Lind n’ait pas été le premier à découvrir un traitementcontre le scorbut, il fut le premier à documenter, dans son Treatise on Scurvy de 1753,un essai clinique démontrant l’efficacité des agrumes pour combattre cette maladie. Ilfallut tout de même attendre 1795 avant que la Marine royale anglaise ne se décide àdonner systématiquement à ses marins une dose quotidienne de jus de lime ou de jusde citron. Lind aurait très certainement été d’accord avec l’idée de mener des essaiscliniques visant à valider l’hypothèse de Pauling concernant la vitamine C et la grippe.Une soixantaine d’études ont déjà été consacrées à l’examen de l’effet des supplémentsde vitamine C sur la grippe dont certaines comprenaient l’absorption quotidienne deplusieurs grammes de suppléments. On peut pratiquement prouver n'importe quellehypothèse à partir de cette batterie d’études. Les tenants de l’inefficacité de la vitamineC peuvent par exemple se référer à une étude australienne au cours de laquelle 400volontaires ont absorbé différentes doses de vitamine C sur une période de 18 mois. Lestenants de la thèse inverse trouveront des arguments de choix dans une étude améri-caine où 463 étudiants ont été suivis sur une période de deux ans.

En résumé, il faut dire qu’il existe très peu de preuves qui confirment hors de toutdoute que l’absorption de suppléments de vitamine C peut prévenir la grippe. On peutpar contre observer certains résultats chez les personnes qui n’ingèrent pas suffisam-ment de cette vitamine dans leur alimentation. Pour ce qui est du rôle de la vitamine Csur la réduction des symptômes de la grippe et de leur durée, on marche par contre enterrain plus solide. L’absorption quotidienne d’un gramme de vitamine C dès l’appari-tion des premiers symptômes de la grippe risque fort d’écourter les souffrances. Cettehypothèse à même donné naissance à une théorie selon laquelle la synthèse descytokines, des agents chimiques libérés par le corps pour combattre le virus de lagrippe, augmente quelques heures après l’absorption d’un gramme de vitamine C. Parailleurs, on doit avouer que les suppléments de vitamine C ont un impact minime sur la grippe. Si c’était le cas, les études l’auraient clairement démontré et il ya longtemps que ce débat serait clos.

Joe Schwarcz est directeur du McGill University Office for Scienceand Society, chroniqueur au journal The Gazette et conférencier expérimenté. Pour en

savoir plus au sujet de ses présentations aussi divertissantes qu’informatives vous pouvez lejoindre par courriel : [email protected] ou par téléphone au (514) 398-6238 ou parl’entremise du site Web www.oss.mcgill.ca. Cet article a été publié une première fois dans lespages du quotidien The Gazette.

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Gagnant du concours de juillet

Mme Annie Langevin, Bravo Meeting Management Solutions

Gagnant du concours d’août

Mme Diane Audet, Air France

L’industrie cinématographique àMontréal s’essoufflerait-elle?

Bien que les retombées économiques des tournages étrangers àMontréal soient de 150 M$ jusqu'à présent pour cette année, l'in-dustrie connaît une baisse quant aux revenus habituellementgénérés (plus de 400 M$ en 2003). Les stars du cinéma se font plusrares, des films de moins en moins prestigieux sont au calendrier.Cependant, selon le commissaire du bureau du cinéma, DanielBissonnette, "les studios sont occupés et l'automne s'annonce plutôtbon." Pour contrer cette baisse de croissance, un bureau du cinémaprovincial a été créé. Ce dernier a pour but de mettre à dispositiontoutes les ressources disponibles aux producteurs étrangers à unseul et même endroit pour faciliter leur information.

Symphonie GastronomiqueLa Symphonie Gastronomique 2005 aura lieu au Palais des

Congrès de Montréal. Le jeudi 17 novembre, vous y retrouverez lesummum de la gastronomie montréalaise offerte par les meilleurschefs cuisiniers et pâtissiers du Québec. C’est 100 menus différents pour 1000 personnes et 50 vins exceptionnels agrémen-tés de l’accompagnement musical de l’Orchestre symphonique desjeunes de Montréal.

Les bénéfices de cette soirée servent à enrichir le programme debourses que la Fondation Gérard-Delage octroie à des élèves et àdes professionnels prometteurs, désireux de parfaire leur forma-tion dans le secteur de l’hospitalité.

Pour plus d’information, veuillez visiter le site Web : www.symphoniegastronomique.org.

�Tendances de l’industrie

« La loi du premier tire »Les touristes de la Floride en danger,selon les critiques

Une nouvelle loi de l’état de la Floride inquiète les défenseurs ducontrôle du port d’armes. Selon eux, les rues d’un des états les pluspopulaires pourraient tourner en véritable « OK Corral ».

Selon la loi effective depuis le 01 octobre, l’utilisation de la force surun attaquant sans même d’abord essayer de lui échapper est légale.On peut dire que la boucle est bouclée avec cette nouvelle législationpuisque selon « la doctrine du château », les résidents avaient déjà ledroit de tirer sur les étrangers faisant intrusion dans leur demeure.Seulement à présent, ce droit s’aplique aussi en lieux publics lorsqu’ilsse sentiront menacés. La doctrine du château date du XVème siècle.

Selon les supporteurs de cette loi qui l’on surnommée « Stand yourground » (en français « Ne vous laissez pas intimider »), elle permetaux citoyens de se protéger à force égale. Les opposants qui l’appellent« Shoot first law » (« La loi du premier tire ») mettent en garde qu’elledonne plutôt aux détenteurs de permis impulsifs le droit de tuer.

Selon Peter Hamm, Directeur des communications de laCampagne Brady de Washington pour la prévention de la violencepar les armes, le lien www.shootfirstlaw.org apparaît lorsque la phrase« vacances Floride » est tapée sur certains moteurs de recherches surle Web. Le groupe a aussi lancé des publicités dans les sections de voyage des pus grands journaux américains et anglais mais aussiaffiché des panneaux pour les touristes.

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LA MINUTE DU MENTOR DE LA VIE

DE THOMAS CHALMERS

Le T-shirt de Superman que mes fils m’ontdonné pour Noël il y a quelques années est unde mes cadeaux favoris. Je le porte avec fierté,le torse gonflé, non pas que je me prenne pourSuperman mais bien par ce qu’en me le don-nant, mes fils m’ont dit que j’étais un superpapa, ce qui à mon avis suffit pour tirer unelarme de l’œil de verre du plus endurci dessuper-héros.

Il m’arrive parfois de porter le T-shirt avecdes lunettes à monture noire et de demander àmes fils s’ils sont capables de reconnaître qui secache derrière ce déguisement. Plus jeune, jeme demandais comment Superman s’y pre-nait pour se rendre méconnaissable même auxyeux de ses proches. Je suis fier de dire quemes fils me reconnaissent et ce, que je porte ounon le T-shirt et les lunettes à monture noire.

La morale de cette histoire, c’est qu’il vautmieux rester soi-même, être sincère, honnêteenvers soi-même et envers autrui laissertomber les déguisements et les faux-semblants.Savoir reconnaître qui on est et être à l’aise avecsa propre personnalité nous aide à solidifier lesfondations sur lesquelles on pourra ensuiteériger un gratte-ciel. Tout est possible à condi-tion d’éviter les imitations.Les regrets sontinutiles lorsqu’on est sincère. Les autres sentent

cette sincérité et cette justesse, ces qualités devi-ennent alors presque palpables.

L’une des pires ironies hollywoodiennesest sans aucun doute l’histoire de ChristopherReeves, qui, après avoir joué le rôle deSuperman, s’est vu cloué dans un fauteuilroulant, paralysé de la tête au pieds avant demourir prématurément. Malgré son état,Christopher Reeves a continué à faire desfilms et des documentaires parce qu’il a suaccepter sa condition.

Sa volonté de guérir était telle que con-trairement à ce que lui disaient les médecins,il était convaincu qu’il pourrait un jourmarcher de nouveau. Après tout, ce n’étaitpeut-être pas un super homme mais il étaitcertes une source d’inspiration.

Vous pouvez être une source d’inspirationvous aussi, il suffit d’être sincère et de restervous-même. Comme le disait une chanson dugroupe pop M. People, il faut savoir trouver lehéros qui se cache en nous avant de savoircomment s’y prendre pour devenir le superpapa, la super maman, le super petit-fils, lesuper fils, la super amie ou le super partenaire.

Il faut savoir faire face aux difficultés etlaisser tomber les masques et le superflu.Comme me le rappellent mes fils, : pas besoinde pouvoir voler pour être un super-héros.

Le site Internet : www.idealife.co.uk

À la recherche du super-héros

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Cancun, le paradis des voyageursDE DON MURRAY, CMP

C’est là que l’ancien monde croise de nouveaux horizons.Cancun est une incroyable aventure qui se poursuit dulever au coucher du soleil et qui recommence le lende-

main. C’est le berceau des aventures sans fin. Comment décrire lasensation de toucher le sable blanc ou celle que procure la mer desCaraïbes qui agit comme un vent frais sous le soleil mexicain?Cette destination n’est peut-être pas parfaite mais c’est une valeursûre pour le prix.

En mai dernier, j’ai eu l’immense privilège de participer à la 4ème

exposition annuelle du voyage au Mexique. Malgré le choc cul-turel, j’y ai vécu une expérience extraordinaire. Dès mon arrivée,j’ai été confronté à un rituel douanier particulier. On m’a dit quetout irait bien si on me donnait le feu vert pour entrer au pays, cequi fut fait. Dans le cas contraire, j’aurais dû me soumettre à unefouille de bagages. Ces émotions mises à part et le fait que j’ai dûfaire des pieds et des mains pour trouver un mode de transport,mon arrivée s’est bien déroulée. Accueillant plus de 120 vols parweek-end en haute saison, on peut difficilement qualifier l’aéro-port de paisible mais l’aventure en valait le coup.

Je suis descendu au Gran Melia, un lieu que le chasseur d’hôtela très justement qualifié en m’accueillant d’un chaleureux… « bienvenue chez vous ! » C’est comme ça que je me sentais. Cen’est pas exactement comme à la maison mais la chaleureuse hos-pitalité de quelqu’un qui vous accueille chez lui est réconfortante.Le Mexique, ce n’est pas l’Amérique du Nord et les petits manque-ments qu’on lui reproche au niveau du raffinement sont largementcompensés par ses résidents, qui sont sa plus grande richesse.

Ça ne fait que 35 ans que Cancun existe sous sa forme actuelleet ceux qui n’ont pas visité cette ville ne serait-ce que depuisquelques années la trouveront méconnaissable. On y compte désor-mais plus de 27 000 chambres d’hôtel, un centre des congrès équipésdernier cri, une panoplie de restaurants, une vie nocturne en mesurede rivaliser avec bon nombre de villes nord-américaines, des plagesd’une grande beauté, des boutiques et beaucoup plus …

Il y en a pour tous et plus encore! L’aménagement des installationsmodernes ne s’est pas fait au détriment de la beauté traditionnellede cette ville typique des Caraïbes.

Il y avait tellement à voir en un si court laps de temps que jen’ai pu qu’entrevoir les nombreux attraits de Cancun et de sesenvirons. C’était merveilleux, du Dreams Hotel and Resorts à laspectaculaire propriété du Golf Moon Palace en passant par la fêtegastronomique Fiesta Americana Grand Aqua, sans oublier le fan-tastique spa de l’hôtel Meridien et la vue à couper le souffle duHyatt Cancun.

Nous avons eu droit à un spectacle grandiose dans le cadre desnuits spectaculaires Excaret donné au Grand Flamenco Excaretoccidental sur la Rivera Maya où on a pu voir 300 artistes se pro-duire dans un théâtre en plein air de 6000 places. Un spectacle quidonne le goût d’en apprendre davantage sur le folklore mexicainet qui est une ode à l’émerveillement et à l’éveil des sens. Il s’agitd’un formidable voyage dans le temps à ne pas manquer, une pro-duction qui se distingue parmi les grandes qui sont présentéeschez nous.

À quelques jets de pierre de là trône le second plus importantrécif au monde, tout juste à côté de l’île de Cozumel, un incon-tournable pour les amateurs de plongée au tuba. L’exploration duChichen Itza et des pyramides Maya connu sous le nom du temple Kukulkan ou pyramides El Castillo constitue une excur-sion remarquable. Ceux qui ont déjà visité Cancun se doivent d’yretourner pour en constater l’évolution. Si vous n’y êtes jamaisallé, vous devez vous y rendre et apprécier tout ce qu’il y a demieux. Cette ville est d’une beauté incomparable, propose desaventures des plus excitantes, baigne dans une ambiance paisiblecomparable à une douce brise, le tout couronné d’un système d’ac-cès aux technologies de l’information qui facilitent la vie et lapoursuite des affaires. La petite phrase espagnole qui suit résumebien mon appréciation de Cancun : mi casa es su casa, en français :ma maison est la vôtre.

• • •

Don Murray est directeur des opérations des services audiovisuelsprofessionnels chez Avtec. Pour le joindre : [email protected]

L’hôtel Gran Melia Cancun est très populaire auprès des touristes.

Les plages de Cancun sont des plus attirantes.

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Exposition, un travail d’équipe

J'ai toujours penséque Murphy

accompagnait lesorganisateurs demanifestations etd'événements en per-manence. Vous con-

naissez la fameuse loi de Murphy selonlaquelle tout ce qui peut aller de travers irade travers et on peut être certain que ça sepasse réellement ainsi.

Je conseille généralement aux gens deplanifier à l'avance mais de laisser de laplace pour les imprévus. Ce petit conseilsimple et pratique ne tient évidemment pascompte des catastrophes de l’ampleur de ladisparition de la Nouvelle-Orléans.L’impact humain de cette tragédie estincommensurable. Son incidence sur notreindustrie se fera sentir durant des années.Cette ville accueillait plus de 500 conven-tions et conférences par an. Les organisa-teurs de ces événements tentent maintenantde trouver des solutions de rechange, certainsévénements devront carrément être annulés.

Bien que les actes de dieu tout commeceux des hommes demeurent imprévisi-bles, la situation à la Nouvelle-Orléansmontre clairement que l’industrie doit seserrer les coudes, que pour réussir elle doitfaire place à une plus grande collaborationentre exposants, gestionnaires de manifes-

tations, fournisseurs et sites. Trop souvent,il arrive que ces groupes s’égarent dans lapoursuite de leurs seuls intérêts et oublientde regarder la situation dans son ensemble.

Les exposants croient que les gestionnairessont seulement intéressés à louer leur espace,que les fournisseurs n’attendent que l’occasionde plumer les exposants de dernière minute.

La qualité de la relation que vousentretenez avec le gestionnaire d’une exposi-tion et son fournisseur officiel est très impor-tante. Bien qu’il arrive rarement qu’uneexposition soit annulée, il arrive fréquem-ment qu’on doive se débattre au derniermoment pour obtenir du matériel ou desrenseignements qui facilitent le travail àeffectuer. Voici quelques conseils de certains exposants qui ont durement acquisleur expérience :1. Rencontrez le gérant de l’événement bienavant la date d’ouverture de l’exposition.Vous pouvez le faire par téléphone ou enpersonne. C’est l’occasion de savoir ce qu’ily a de neuf. Si vous êtes nouveau, prenez letemps de lui communiquer vos objectifs etdemandez-lui conseil.

2. Lisez l’information qu’il vous remettra.Un petit sondage informel de mon crudémontre que les exposants ne lisent que 4 %de l’information envoyée par le gérantd’événement. Si vous n’avez pas le temps,demandez à un de vos employés ou à lasociété qui gère votre stand de le faire.

3. Assurez-vous de bien remplir les formu-laires dans les délais prévus. Ceci vousévitera de subir des changements dedernière minute et vous permettra deréfléchir, de planifier et d’obtenir davan-tage d’informations de vos fournisseurs.

4. Soyez membre actif de la communautédes exposants. Il arrive que le gérantd’événement demande aux exposants desiéger au comité-directeur de l’événement.Il s’agit d’une occasion unique de par-ticiper à l’organisation de l’événement et àson orientation.

5. Lorsque les choses tournent mal, évitezde blâmer qui que ce soit. Il est plus facilede résoudre les problèmes en collaborantavec les autres. Tout le monde y gagne.

6. Communiquez vos doléances de façonconstructive au gérant d’événement et aufournisseur. Ne vous contentez pas de leurdresser la liste des choses à améliorer,relevez aussi ce qu’ils ont fait de bien.

7. Une exposition est un outil de marketingcollectif qui fonctionne beaucoup mieuxlorsque tous les participants prennent letemps de se regarder dans les yeux.

• • •

Barry Siskind est le président deInternational Training and ManagementCompany. Site Web : www.siskindtraining.com

DE BARRY SISKIND

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

Page 18: Le Planificateur, Octobre 2005

Allons-y d’abord de quelques énoncésqu’on pourrait d’emblée qualifier de

blasphèmes et de sacrilèges : « Personne nerésiste au changement », « La résistance n’estpas nuisible, au contraire, elle est bénéfique »,« La majorité des complications qu’on ren-

contre lors de la mise en place d’un changement sont intention-nelles » et pour conclure en beauté « Toute personne qui joue ànotre insu dans nos plate-bandes devrait être renvoyée sur lechamps. »

Chacun de ces énoncés dépeint la réalité et est totalementvéridique. Ceux qui en doutent changeront d’avis à la lecture duprésent article.

Dans un monde où le changement est la norme, la gestion de cechangement est une compétence hautement stratégique. Sans elle,l’entreprise est condamnée à stagner dans les eaux du passé ouencore à perdre le contrôle face aux nombreux changements quil’attendent.

En fin de compte, nous sommes tous incompétents lorsquevient le temps de faire face au changement. Pis encore, unemajorité de gens sont convaincus que la gestion du changementest extrêmement difficile et qu’on doit se résigner à vivre dans ledésordre perpétuel à cause de ce changement.

Dans les faits, le changement n’est pas si difficile qu’il y paraît. Ilne faut toutefois pas croire que cela est facile pour autant. On peutpar contre arriver à changer une organisation en éliminant unebonne partie de la résistance et des grincements de dents.Commençons par nous débarrasser de certains mythes qui concer-nent la gestion du changement et les remplacer par des énoncés dontles résultats sont tangibles et mesurables dans les comportements.

Voici donc quelques mythes dont on doit absolument se départir :

Les gens résistent au changement

Il s’agit du mythe le plus dommageable mais qui par contre estun des plus facile à détruire. Voici quelques questions à poser pouren ébranler les fondations :

Avez-vous déjà souhaité obtenir une nouvelle position?Êtes-vous marié(e) ? (question facultative)Avez-vous déjà quitté une organisation pour en joindre une autre?

Toute personne qui répond par l’affirmative à n’importe laquelle de ces questions n’est pas entièrement fermée au change-ment. Cette personne est en fait disposée à accepter tout change-ment qu’elle juge nécessaire ou souhaitable.

Dans les faits, les gens ne résistent pas au changement, ilsrefusent plutôt de se le faire imposer.

La résistance est nuisibleIl y a bien une raison qui explique pourquoi ce mythe est si

largement répandu. Mais peu importe le nombre de personnes quiy croient, il est assez simple de le démentir. La résistance auchangement agit comme une protection contre le changementimposé et contre celui qu’on juge non nécessaire. Sans elle, nousserions à la merci de quiconque veut nous vendre sa salade.Quelqu’un qui, par exemple, exécute avec succès une tâche don-née depuis de nombreuses années, résistera à changer sa façon defaire juste parce que quelqu’un lui demande de s’y prendreautrement.

La ténacité de ce mythe s’explique en partie par le fait que la viedes politiciens et des gestionnaires serait trop simple si les gens secontentaient de faire ce qu’ils souhaitent sans réfléchir.

Le changement est source de problèmesLe changement ne sème pas forcément le trouble et les conflits.

Il est possible d’introduire un changement sans rencontrer lamoindre résistance. Il suffit de convaincre les gens qu’il y a réelle-ment un problème à régler. Une fois leur accord obtenu, il ne resteplus qu’à trouver une façon de résoudre ce problème.

Bien que l’atteinte d’un consensus ne soit jamais chose facile, ilest plus simple d’y travailler plutôt que de tenter d’imposer unchangement à des gens qui n’y croient pas.

Toute proposition de changement suscite forcément son lot dequestions : Pourquoi changer? Pourquoi est-ce nécessaire?Pourquoi maintenant? Qu’ai-je à gagner? Il ne faut pas y voir desactes de rébellion ou d’insubordination mais plutôt des questionsque tout le monde se pose pour tenter de comprendre ce quimotive un changement en particulier. À défaut de réponses, per-sonne n’acceptera le changement proposé. Pourquoi en serait-ilautrement?

Consulter prend trop de tempsFaire participer les collègues dès le départ est trop long, il est

beaucoup plus facile de simplement leur ordonner d’accepter unchangement donné. (Jouer dans leurs plate-bandes sans leur direpourquoi). On doit cependant reconnaître que de ces deuxapproches, il y en a une qui fonctionne beaucoup mieux quel’autre. Il y en a une qui dresse un mur entre la nécessité dechangement et les employés alors que l’autre souligne une volon-té de faire face au changement en équipe.

La mise en place du changement n’a pas besoin d’être aussi difficile qu’on semble disposé à le croire. Le désir de changementse veut une réponse à un problème actuel ou futur ou encore à undésir d’aller encore plus loin. La reconnaissance du besoin derésoudre un problème donné est le premier pas vers la mise enplace d’une solution.

© 2005, Peter de Jager – Peter se passionne pour la manière dontles gens (et les organisations) intègrent le changement. On peut lire sestravaux et le contacter par l’entremise du site : www.technobility.com

DE PETER DE JAGER

OCTOBRE 2005 18

Les grands changements, un pas à la fois!

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OCTOBRE 2005 19

(À l’attention des planificateurs d’événements)

1. La présentation devrait couvrir, ne serait-ce que partiellement, le sujet annoncé ;

2. Il est recommandé, dans la mesure du possible, d’arrêter de par-ler avant que l’auditoire arrête d’écouter ;

3. Ceux qui insistent pour dépasser le temps qui leur est alloué, devront donner une partie de la présentation du conférencier qui suit ;

4. L’humour doit respecter les règles de la rectitude politique, soitêtre drôle. Ceux qui réussissent à respecter ces deux contraintes enmême temps ont droit à une prime, voire à une ovation ;

5. Restez humble! On voulait embaucher le meilleur conférencier possible et comme il n’était pas disponible, on a dû se rabattre sur vous ;

6. Si l’envie vous prend de marcher sur scène ou parmi la foule, assurez-vous que ce geste appuie votre propos. Ne le faites surtout pas par ce que vous ne vous rappelez plus où vous êtes ;

7. Le style de votre présentation ne doit pas avoir préséance sur le contenu. Vous avez du contenu, n’est-ce pas?

8. Si vous avez l’intention d’utiliser du matériel technologique sophistiqué vous devez au préalable fournir au planificateur d’événements une preuve d’ADN certifiée établissant hors de toutdoute raisonnable que vous êtes apparenté à Bill Gates ;

9. Si vous avez l‚intention de piloter un avion la matin de la conférence, vous devrez d’abord montrer votre licence et lenuméro d’enregistrement de votre jet privé au planificateurd’événements ;

10. Il est strictement interdit de faire la promotion d’un produit quelconque au cours de votre présentation à moins que vous ayez l’intention de le distribuer gratuitement ;

11. Si vous avez l’intention de marmonner, veuillez d’abord distribuer à votre auditoire une transcription de votre présentation ;

12. Si vous êtes réellement ennuyeux, laissez-le nous savoir afin qu’onpuisse vous programmer à l’heure où les participants dorment ;

13. Les exigences minimales en terme de contenu comprennent :-Une idée originale qui n’est pas tirée du dernier best-seller ;-Une nouvelle façon de voir le monde ;-Arracher un rire à l’auditoire. Bon... un sourire fera l’affaire ;-Une idée qui pourra être retenue. La détermination de tuer l’ennui ne compte pas ;-Un propos qui justifie une main d’applaudissement ;

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déjeuner pour deux. Non valide les samedis.

À partir de

Dix-huit conseils à donner aux conférenciers

SUITE À LA PAGE 21

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OCTOBRE 2005

Garder le sourire sous la pressionRépondre auxquestionsavec aplombet crédibilité

Vous venez à peine de terminer unimportant discours, de conclure un

appel de vente ou d'organiser une ren-contre cruciale que déjà vous êtes assaillide questions. De nombreuses personnescraignent de prendre part à une conver-sation sans avoir préparé de réponses.Ce genre de situation brouille lamémoire de ceux qui ont peur de seretrouver en plein cauchemar.Qu'arrivera-t-il si on me pose une ques-tion à laquelle je ne peux répondre?Qu'arrivera-t-il si un de mes interlocu-teurs devient hostile? Qu'arrivera-t-il siquelqu'un saisit mon esprit et efface toutetrace de connaissance de ma mémoire?Qu'arrivera-t-il si j'ai l'air imbécile?

Votre façon de répondre peut soit aug-menter, soit détruire la crédibilité quevous avez si vaillamment travaillé àétablir. Idem pour l'impact du messageque vous avez à communiquer. Le con-tenu et le comportement d'un répondeurinfluent fortement sur sa façon de répon-dre aux questions.

Les questions ajoutent aussi unevaleur inestimable à votre crédibilité :

- Elles favorisent la participation et larelation avec l'autre.

- Elles ajoutent de la valeur au message.- Elles réduisent les problèmes de

communication.- Elles augmentent votre connaissance

grâce à l'information que vous four-nissent les autres.

- Elles personnalisent le message.

Afin de vous aider à renforcer votrecrédibilité et à répondre aux questions defaçon claire et brève tout en faisant fi del'hostilité et de la négativité que cachentcertaines questions, voici une petite listede réponses adéquates et de celles qu'ilvaut mieux éviter :

Réponses adéquates :• Laissez savoir à vos interlocuteurs

que vous êtes prêt et disposé à recevoirleurs questions. Evitez de vous agiter, decroiser les bras et d'être grossier. Évitezde faire un pas en arrière ou de vous pencher vers l'arrière ce qui vouséloignerait de vos interlocuteurs ;

• Établissez un contact visuel avec lapersonne qui vous pose une questionpour lui laisser savoir que vous l'écoutez.Attention de ne pas interrompre votreinterlocuteur. Vous risqueriez alors de lerendre hostile ou de mal répondre à saquestion ;

• Assurez-vous d'avoir bien compris laquestion en la paraphrasant. Ceci con-firmera la requête de votre interlocuteur etévitera toute mauvaise communication ;

• Laissez savoir à vos interlocuteursque vous êtes prêt et disposé à prendreleurs questions en faisant une pause quivous permettra de prendre aussi letemps de réfléchir ;

• Si votre auditoire se compose de 2personnes ou plus, adressez les deux pre-mières phrases de votre réponse directe-ment à la personne qui vous a posé la ques-tion avant de vous adresser aux autres.Ceci assure la participation de tous ;

• Dans un contexte où vous devezvous adresser à plus de 5 personnes à lafois, il est recommandé de suggérer uneconclusion à la personne qui a posé laquestion. On peut simplement laregarder dans les yeux et lui demander :«Ai-je bien répondu à votre question?»Ou encore, tout simplement approuverd'un signe de tête;

• Gardez vos réponses brèves. Ne répon-dez qu'à la question posée, une réponse tropélaborée risque de vous entraîner hors piste,de vous faire éviter la question et de perdrel'attention de votre auditoire;

• Au moment opportun, laissezsavoir à votre interlocuteur que vousl'avez bien entendu;

• On peut répondre à une questionhostile ou négative en mettant l'accentsur les aspects positifs du sujet traité. Onappelle cette technique « faire le pont ».On peut par exemple répondre de lafaçon suivante à une question du genre :« Où va-t-on trouver le temps et l'argent

nécessaires à la formation du personnel cadrepour promouvoir ce nouveau produit? »

« -Je comprends votre préoccupationconcernant les coûts particulièrement vuqu'on s'efforce de réduire les dépensesdepuis le dernier trimestre. C'est pourquoije vous dis qu'on va vous faire épargner enformant votre personnel à votre place. Onl'a déjà fait dans de nombreuses industriessemblables à la vôtre et nous avons connuun succès immédiat. Grâce à notre expéri-ence, votre personnel cadre va rapidementapprendre à travailler avec notre produit.Certains clients ont récupéré leur mise defonds 3 mois seulement après avoir com-plété la formation. »

Réponses à éviter :• Ne pas élever la voix ou envahir

l'espace de votre interlocuteur lorsquevous répondez à ses questions. Il faut aucontraire garder sa teneur, rester calme etrépondre avec aplomb;

• Évitez d’interrompre un interlocu-teur qui vous pose une question, ceci afind’éviter de créer de l’hostilité, de lui don-ner une mauvaise réponse ou de malinterpréter sa question;

• Évitez de dire « bonne question ».On utilise trop souvent cette petitephrase pour se permettre de réfléchir.Dans un contexte où on s’adresse à plusd’une personne, on risque d’offenser unepersonne qu’on ne reconnaît pas en luilançant : « bonne question »;

• Ne pas répéter la question inutilement.On répète souvent une question pour gagner du temps, pour penser à la réponse.Dans un groupe, il est bon de répéter laquestion si vous croyez que les autres nel’ont pas entendu. On peut aussi demanderà un interlocuteur de répéter sa questionpour s’assurer d’avoir bien compris.

En ce qui concerne la période de ques-tions, la meilleure stratégie consiste àprendre le temps de faire une pause, derespirer et de réfléchir à la meilleure façonde répondre. Vous serez alors perçucomme un auditeur sincère qui facilitel’interaction et reconnaît les besoins desautres. En observant ces quelques conseils,vous conserverez et augmenterez votrecrédibilité et le niveau de confiance quevous avez obtenu au prix de tant d’efforts.

DE STACEY HANKE

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OCTOBRE 2005 21

14. Si vous avez l’intention de lire votre présentation, il est strictement interdit de dis-tribuer la transcription au préalable. Comme l’auditoire lit plus vite que vous ne lisezet parlez, nous tenons à le surprendre avec votre conclusion;

15. Si votre ton est monotone, avisez le planificateur d’événements, nous pouvons dis-tribuer des oreillers à l’auditoire;

16. Si vous faites partie de ces conférenciers qui ont la faculté de stopper montres et hor-loges, d’arrêter le passage du temps, prière d’aviser l’auditoire. Personne n’aime êtrefait prisonnier;

17. Si votre conférence ressemble à une dissertation, nous préférons recevoir le livre;

18. Voici les règles sacrées en ce qui concerne l’utilisation de documents PowerPoint :-La personne assise au fond de la salle doit pouvoir lire chacune des acétates;-Taille minimale du texte : 30 points;-Évitez de superposer du texte jaune sur fond blanc et les lettres bleues sur fond noir;-Évitez de lire tout le texte d’une acétate. Considérez-vous averti;-Gardez le nombre de diapositives inférieur au nombre de minutes que dure votreprésentation;-On anticipe une présentation de qualité en dépit des problèmes techniques qui pourraient surgir;

Blagues à part, parlez avec votre coeur et on écoutera avec le nôtre.

Signé

Global and Regional Union of Meeting Planners (G.RU.M.P.)

PS. On retrouve un formulaire d’évaluation destiné au perfectionnement des conférenciers d’affaires sur le site : http://www.technobility.com/docs/speakerevalform.doc

© 2005 Peter de Jager. Peter est conférencier rédacteur et consultant spécialisé en gestion duchangement. On peut le lire et le contacter par l’entremise du site www.technobility.com

SUITE DE LA PAGE 19

Quelques conseils qui peuvent améliorer votre conférence et votre attitude

Le tourisme en chiffresSelon l'Organisation Mondiale du

Tourisme, voici les 10 premières destina-tions touristiques de 2004 (rang occupé en2003 entre parenthèses) :

1. France (1) 75 100 0002. Espagne (2) 53 600 0003. Etats-Unis (3) 46 100 0004. Chine (5) 41 800 0005. Italis (4) 37 100 0006. Royaume-Uni (6) 27 700 0007. Hong Kong (au-delà des 10 premiers) 21 800 0008. Mexique (8) 20 600 000

9. Allemagne (9) 20 100 00010. Autriche (7) 19 400 000

Du soleil mexicain dansnos brasseries

À partir de janvier 2006, le brasseurontarien Sleeman distribuera au Canada lesbières Sol et Dos Equis du brasseur mexicainFemsa Cerveza. Tous deux occupant despositions remarquables sur leur marchérespectif se sont entendus sur un partenariatqui rapportera dès la première année 750 000$ au bénéfice avant impôts de Sleeman.

�Tendances de l’industrie

Solutionde la

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Le Global Hyatt joint la ligue du grand style

Global Hyatt Corp. se lance dans le marché du style et du loisirpar l’entremise de sa nouvelle marque Hyatt Place. Elle imite ainsila chaîne concurrente Starwood Hotels and Resorts Worldwide Incqui lançait son prototype XYZ en juin et InterContinental HotelsGroup PLC Holiday Inn qui annonçait le 20 septembre la moderni-sation de sa marque Holiday Inn Select.

Ces changements s’inscrivent dans une tendance appelée « service sélect » qui consiste à proposer des chambres à rabaisavec service réduit et des chambres sans service aux chambres niservice voiturier, par exemple.

Starwood acquiert Le Méridien Starwood Hotels & Resorts Worldwide Inc. a signé un proto-

cole d’entente en vertu duquel elle acquiert la marque Le Méridienet toutes ses concessions et franchises, ce qui représent plus de 130établissements hôteliers et centres de villégiature. StarwoodHotels & Resorts Worldwide Inc possède plus de 750 établisse-ments répartis dans 80 pays.

Le Quatre Saisons en haut de la listedes favoris

L’Hôtel Quatre Saisons de Chicago est premier dans le cœurdes lecteurs du Andrew Harper’s Hideaway Report, une publica-tion spécialisée destinée aux voyageurs haut-de-gamme et dis-tribuée sur abonnement. C’est la sixième fois en dix ans que cetétablissement obtient la faveur des lecteurs de cette publication.C’est le Peninsula de Beverly Hills qui est arrivé deuxième suividu St-Regis de New York.

Le George V Quatre Saisons de Paris a pour sa part obtenu lameilleure note pour les hôtels situés à l’étranger alors que troisétablissements faisaient leur entrée dans le club des 20 hôtels lesplus populaires à l’étranger, il s’agit des Quatre Saisons d’Istambul(11ème rang), de celui de Prague(12ème rang) et du Alvear Palace deBuenos Aires (16ème rang.)

Les lofts amiral du Nouvel HôtelLe Nouvel Hôtel & Spa de Montréal ajoute cinq luxueux lofts ami-

ral à sa gamme de produits. Les lofts amiral offrent un accès privé sécu-ritaire et offrent les charmes d’un savant mélange de boiseries de luxe,de granite et de cuivre. On accède à ces lofts contemporains par uneentrée commune mais privée. Conçus pour les voyageurs du monde,ces lofts proposent 66 mètres carrés d’espace, des plafonds et desfenêtres de 4 mètres de haut, des colonnes de briques, le tout garni d’unlit king habillé de literie européenne et agrémenté de robes de chambreet de pantoufles de coton égyptien.

On peut y apprécier les bienfaits d’un bain Jacuzzi pour deuxet d’une unité de douche de verre séparée. Ustensiles, cuisinière etmini frigo nous attendent à la cuisine en inox où trône unemachine à café expresso sur un énorme comptoir de granite. LeNouvel Hôtel est un établissement 4 étoiles et 4 diamants. Pourplus d’information, visitez le site : www.lenouvelhotel.com oucomposez le (514) 931 8841.

Nouvelle mode, des étages réservésaux femmes

Afin de mieux répondre aux besoins du nombre croissant defemmes qui voyagent seules, de nombreux établissements con-sacrent des étages ou des ailes à une clientèle exclusivement fémi-nine. On y retrouve des services particuliers tels que des mesuresde sécurité accrues, des caméras de surveillance dans les couloirs,un service aux chambres, d’ingénierie et d’entretien assuré par unpersonnel entièrement féminin.

On y apporte plus d’attention aux petits soins et certaineschambres sont réaménagées dans des tons pastel. Les garde-robesy sont plus grands, on y retrouve des coins de maquillage et desmagazines féminins. En voici quelques exemples :

Le Grange City Hotel de Londres (www.grange-city-hotel.co.uk) a inauguré le mois dernier une aile de 68 chambresréservées aux voyageuses; le Jumeirah Emirates Tower Hotel deDubai (www.emiratestowerhotel.com) réserve son 40ème étage à sesclientes. À Mexico, les femmes qui voyagent seules peuventchoisir une des 26 chambres sur un étage dédié du PresidenteInterContinental (www.intercontinental.com/mexicocity).

Nouvelles hôtelières du village global

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OCTOBRE 2005 23

Nouvelles hôtelières L’hôtel du mois

Au cœur de Toronto, on retrouve un des plus vieuxhôtels de luxe qui soit, le Royal Méridien KingEdward dont le Café Victoria sis au rez-de-chaussée vient d’être transformé en une

majestueuse salle de bal. Inaugurée le 7 septembre par unemagnifique journée ensoleillée, la salle de bal Sovereign a sutirer profit de cette lumière naturelle qui a imprégné ses mursd’un éclairage d’optimisme. Le nouveau plancher de bois auxteintes foncées ajoute une touche moderne et contraste avan-tageusement avec les murs et le plafond blancs typiquementédouardiens de cet édifice construit il y a 100 ans. Le Sovereigndispose de 300 mètres carrés de plancher recouvert d’unemoquette d’un vert contemporain qui rend inoubliable le styleunique de cette salle classique.

Avec des plafonds de plus de 7 mètres, des planchers moulésdans un style édouardien, des fenêtres qui montent du planch-er jusqu’au plafond et la possibilité de recevoir 300 invités assis,le Royal Méridien King Edward est prêt à accueillir des groupespour des banquets, des galas, des mariages ou des déjeuners detravail. Basé à Londres, Le Méridien est un groupe hôtelier quipossède 130 hôtels de luxe dans 56 pays à travers le monde.Pour plus d’information : www.lemeridien-kingedward.com.

Origine des bulles :

Le champagne doit ses bulles aux levuressélectionnées ajoutées dans la bouteille pour

provoquer une deuxième fermentation.

Boucher le champagne :

Faits de plusieurs couches de liège, les bouchons de champagne acquièrent leur

forme de champignon après avoir été insérésdans la bouteille.

Vins de Châteaux International Inc.Tél : (514) 284-6811

Courriel : [email protected]

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