Le Pont du Gard Impressions et Variétés

Exposition de janvier 2011 de Monsieur Pierre Vatté

Association Philatélique Du Littoral

PONT DU GARD N° Y et T 262

Gravé par CHEFFER Type I IMPRESSION à PLAT COULEUR OFFICIELLE CHAUDRON

Le Premier poinçon est utilisé pour confectionner des planches planes de cinquante vignettes. L’impression se fait feuille à feuille. Les feuilles ne comportent pas de coin daté. Le papier est blanc, assez épais, opaque. La gomme est transparente. L’impression à lieu de Février 1929 à 1930 à l’aide de trois planches.

Type II IMPRESSION en ROTATIVE COULEUR OFFICIELLE CHAUDRON

Le second poinçon donne un seul cylindre, composé de trois coquilles, qui imprime, en feuilles de vingt cinq, les timbres d’octobre 1931 à octobre 1937. Le papier est moins blanc, moins épais, la gomme est transparente.

Cheffer donc gravé deux poinçons, l’un destiné à l’impression à plat, dénommé type 1, l’autre à l’impression rotative, dénommé type 2. Ils se distinguent par divers détails, en particulier par l’ombre sous la troisième arcade de la seconde rangée [illustration 11] Le type 2 présente une retouche dans cette troisième arcade, des lignes verticales juste à coté et par petit trait vertical fermant le cartouche de la valeur à droite. Le bon à tirer est signé le 24 janvier 1929. [illustration 12] La couleur officielle est « chaudron » [illustration 10] Le premier poinçon est utilisé pour confectionner des planches planes de cinquante vignettes. L’impression se fait feuille à feuille. Les feuilles ne comportent pas de coin daté. Le papier est blanc, assez épais, opaque. La gomme est transparente. L’impression à lieu de février 1929 à 1930 à l’aide de trois planches.

LES TIRAGES ROTATIFS, TYPE II, YVERT N° 262

Les divers essais pour la mise au point de la taille-douce rotative achevés, le 10 francs La Rochelle émis, la nouvelle technique est appliquée au 20 francs Pont du Gard Le cylindre d’impression est composé de trois coquilles de vingt cinq figurines. Chaque tour de cylindre donne donc trois feuilles de vingt cinq timbres. Une seule molette semble avoir servi pour ces trois coquilles. Il existe, curieusement, deux feuilles modèles au Musée de La Poste. La première [illustration 23] présente un coin daté du 2/11/31, elle porte le numéro d’enregistrement 4053 sur le cahier de fabrication. Dans un cadre rectangulaire il est mentionné : n° 4053 remplacé par modèle 4140

Les divers essais pour la mise au point de la taille-douce rotative achevés, le 10 francs La Rochelle émis, la nouvelle technique est appliquée au 20 francs Pont du Gard Le cylindre d’impression est composé de trois coquilles de vingt cinq figurines. Chaque tour de cylindre donne donc trois feuilles de vingt cinq timbres. Une seule molette semble avoir servi pour ces trois coquilles. Il existe, curieusement, deux feuilles modèles au Musée de La Poste. La première [illustration 23] présente un coin daté du 2/11/31, elle porte le numéro d’enregistrement 4053 sur le cahier de fabrication. Dans un cadre rectangulaire il est mentionné : n° 4053 remplacé par modèle 4140

La seconde feuille modèle [illustration 24] a été imprimée le 29 janvier 1936, elle porte le numéro 4140. Elle appartient au deuxième tirage. Lors du transfert de la molette sur les coquilles, une petite partie du filet vertical. En regard du troisième carré de couleur du coté vertical droit, fut accidentée. Cet accident donna naissance aux deux états. L’état 1 [illustration 21a 1 21b], filet intact, qui concerne seulement 9 timbres de deux coquilles, yvert n° 262c. L’état 2, yvert n° 262 [illustration 22], concerne les 66 autres timbres, la troisième coquille n’ayant que des états 2. Il existe de rares paires état 1 tenant à état 2, yvert n°262 f, les paires horizont ales étant beaucoup plus rares que les paires verticales [illustration 25]. Dans le tirage de 1937 la cassure disparaît à la case 8 de la deuxième feuille ; on en ignore les raisons. La dentelure est de 13 x 13 dents sur deux centimètres, comme tous les timbres imprimés en taille-douce rotative. Les timbres sont imprimés couchés, le petit coté dans le sens de l’impression [illustration 26] Les variations de teintes sont plus nombreuses mais moins remarquables que dans le type 1. On connaît, dans un tirage, un défaut d’essuyage dénommé « rivière blanche qui est assez spectaculaire.

La seconde feuille modèle [illustration 24] a été imprimée le 29 janvier 1936, elle porte le Les feuilles imprimées en rotative portent une date dans un angle, on peut ainsi identifier les tirages par les coins datés : Premier tirage du 26/10/31 au 3/11/31, Second du 28/1/36 au 29/1/36, Troisième du 30/3/36 au 2/5/36; il comporte deux parties: 30/3/36 au 9/4/36 et 25/4/36 au 2/5/36. Quatrième tirage a lieu du 8/6/37 au 10/06/37 ; Cinquième du 13/9/37 au 18/10/37 et se divise en deux parties : 13/9/37 au 18/9/37 et 9/10/37 au 18/10/37 Il existe un certain nombre d’erreur de dates. Les dateurs étant modifiés chaque jour, l’ouvrier pressier devait faire tourner les petites molettes portant respectivement le jour, le mois et l’année. Il n’y a pas d’explication au long délai entre le premier et le second tirage du type 2. On peut supposer que les stocks de timbres à 20 francs sont suffisants pour assurer l’approvisionnement des bureaux. Il semblerait que les philatélistes aient acheté le 20 francs dès les premiers mois de son émission. Les collectionneurs de coins datés et les spéculateurs stockant les blocs de quatre de l’impression rotative ultérieurement.

N° 262 B DENTELURE LINEAIRE 11 (1930)

Au cours de ce même tirage une erreur de manipulation du papier eut de conséquences importantes. En taille-douce le papier doit être légèrement humidifié en surface avant de recevoir l’impression. Cette humidification superficielle a pour but de permettre au papier de mieux pénétrer dans les tailles afin d’y prendre l’encre. Le papier, livré en rames par le fabricant, fut coupé dans le mauvais sens. Lors de la fabrication les fibres du papier s’orientent dans un sens déterminé. L’imprimeur doit tenir compte du sens de fabrication. Les dimensions d’un papier humidifié se modifient sensiblement. La coupe étant dans le travers, un allongement s’est produit dans la dimension qui aurait dû diminuer. Apres impression, séchage et gommage, les dimensions des vignettes ne correspondent plus aux dimensions de la dentelure. Les timbres ne pouvaient être dentelés normalement. Il fallut utiliser une dentelure linéaire, pour éviter la mise au rebut de nombreuses feuilles. Cette dentelure présent 11 dents sur 2 centimètres. Les angles des timbres sont aléatoires au lieu d’être réguliers, Yvert n° 262B [illustration 18] [illustration 19] [ illustration 20]

LES UTILISATIONS

Plus forte valeur faciale en usage à l’époque, le 50 francs vert ne paraîtra qu’en 1936, le 20 francs Pont du Gard sert pour les lettres transportées par la poste aérienne, dont les surtaxes sont fonction du poids et de la distance. Des envois réguliers sont effectués par des banques et des maisons de commerce, en particulier ver nos possessions d’outre-mer. Les plis avec valeurs déclarées nécessitent également de forts affranchissements. On connaît des lettres dont le montant de l’affranchissement est supérieur à 200 francs. Le pont du Gard sert également sur des bulletins de Colis-Postaux d’Alsace Lorraine, cette partie du territoire annexée en 1870 et redevenue française lors de la Première Guerre Mondiale, ayant conservé certains services postaux spécifiques à l’administration allemande des Postes. On connaît aussi le 20 francs sur des relevés de comptabilité téléphonique [illustration 28] et sur des feuillets destinés à concrétiser le paiement des assurances sociales. Certains Pont du Gard se rencontrent, oblitérés en blocs, avec une lettre T; il s’agit du paiement cumulé de taxes postales [illustration 27].

Exposition de Février 2011de Monsieur Pierre Vatté

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Association Philatélique Du Littoral

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