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Un Jour de Printemps Le soleil a commencé de se souvenir de nous. La neige fond lentement. Les premiers rayons de soleil chaleureux et la douce brise à travers les champs... Dans le jardin, il y a de petites fleurs violettes entre les branches de l'arbre que j'aime le plus. La première cueillette est très proche. Puisque l'hiver était assez austère, on n'a pas pu beaucoup récolter. Tous les radis qu'on a cultivés seront envoyés au seigneur. Pour ma famille, il ne restera que quatre sacs d'avoine jusqu'à la prochaine moisson. En plus, il faudra qu'on paie pour qu'on puisse faire moudre de l'avoine au moulin. C'était très difficile pour nous de labourer sans cesse pandant l'hiver et ça me touche beaucoup d'offrir presque tous nos produits à un homme dont je n'ai jamais vu le visage. Quand j'étais jeune, je marchais à travers les champs et observais le château du seigneur. Il était très triomphal. Je ne suis jamais arrivé à imaginer ce qu'il contenait. J'étais un petit enfant quand je suis arrivé ici. A cause des guerres qui ne cessent jamais, j'ai perdu ma mère et mon oncle. Puis je me suis trouvé dans une voiture à chevaux avec quelques enfants comme moi. Je pourrais être l'un des serfs qui n'ont rien. Comme j'étais en bonne santé un vieux couple paysan m'a adopté. Depuis ce temps j'habite dans cette petite maison.

Le Printemps

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Page 1: Le Printemps

Un Jour de Printemps

Le soleil a commencé de se souvenir de nous. La neige fond lentement. Les premiers rayons de soleil chaleureux et la douce brise à travers les champs... Dans le jardin, il y a de petites fleurs violettes entre les branches de l'arbre que j'aime le plus. La première cueillette est très proche. Puisque l'hiver était assez austère, on n'a pas pu beaucoup récolter. Tous les radis qu'on a cultivés seront envoyés au seigneur. Pour ma famille, il ne restera que quatre sacs d'avoine jusqu'à la prochaine moisson. En plus, il faudra qu'on paie pour qu'on puisse faire moudre del'avoine au moulin. C'était très difficile pour nous de labourer sans cesse pandant l'hiver et ça me touche beaucoup d'offrir presque tous nos produits à un homme dont je n'ai jamais vu le visage. Quand j'étais jeune, je marchais à travers les champs et observais le château du seigneur. Il était très triomphal. Je ne suis jamais arrivé à imaginer ce qu'il contenait.

J'étais un petit enfant quand je suis arrivé ici. A cause des guerres qui ne cessent jamais, j'ai perdu ma mère et mon oncle. Puis je me suis trouvé dans une voiture à chevaux avec quelques enfants comme moi. Je pourrais être l'un des serfs qui n'ont rien. Comme j'étais en bonne santé un vieux couple paysan m'a adopté. Depuis ce temps j'habite dans cette petite maison.