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ETUDE N° 248 AOUT 1985 ISSN 0336-5638 A.C. 1965 Collections de statistique agricole Le prix des terres agricoles en 1984

Le prix des terres agricoles en 1984...Les résultats d'ensemble montrent qu'en 1984, le prix moyen des terres agricoles a atteint 20 750 F. l'hectare, dont 22 400 F. pour les terres

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  • ETUDE N° 248

    AOUT 1985

    ISSN 0336 -5638 A.C. 1965

    Collections de statistique agricole

    Le prix des terres agricoles en 1984

  • RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE

    DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIÈRES ET ÉCONOMIQUES

    SERVICE CENTRAL DES ENQUÊTES ET ÉTUDES STATISTIQUES4, avenue de Saint-Mandé- 75570 Paris Cédex 12

    Tél. : 344-46-33

    Toute commande doit être adressée au SCEES - 4. avenue de Saint-Mandé - 75570 PARIS cédex 12, accompagnée d'un chèque libellé à l'ordre de : M. Le Régisseur des Recettes de l'Administration Centrale du Ministère de l ’Agriculture : CCP 9062-44 D Paris.

    Les publications du SCEES peuvent être consultées sur place à Paris (le mardi, mercredi et vendredi de 14 heures à 17 heures), dans un Service Régional de Statistique Agricole fvoir en 3e de couverture) ou dans un Service de Statistique Agricole d ’une Direction Départementale de l ’Agriculture et de la Forêt.

    Le catalogue des publications nationales, régionales et départementales sera adressé gracieusement sur simple demande au SCEES.

    01 /8 5

    Signes conventionnels

    Résultat nul P Chiffre provisoire

    8 Résultat inférieur à la moitié de l'unité utilisée r Chiffre rectifié

    Renseignement non disponible ou non encore publié —* Nombre inchangé

    S Renseignement non publiable : secret statistique (loi du 7 juin 1951) Prév. Prévision

    / / / Il ne saurait être question d'inscrire un nombre en raison de la nature des choses

    Toute reproduction partielle ou totale est autorisée sous réserve de la mention de la source : Ministère de l ’Agriculture, Service Central des Enquêtes et Études Statistiques (SCEES).Nous vous remercions de l ’envoi d'un exemplaire de la publication ayant utilisé nos sources.

  • LE PRIX DES TERRES AGRICOLES EN 1984

    SOMMAIRE

    INTRODUCTION : Page

    Méthode et champ de l'enquête 3

    I - RÉSULTATS D'ENSEMBLE : FRANCE MÉTROPOLITAINE

    - Évolution commentée des p r ix ......................................................................................................................... 4

    - Prix régionaux et départementaux des terres labourables et prairies naturelles libres à la vente (tableau 1 ) ............................................................................................................................................................ 6

    - Prix départementaux des terres labourables et prairies naturelles louées (tableau 2) 8

    II - RÉSULTATS DÉTAILLÉS : FRANCE MÉTROPOLITAINE

    - Prix par petites régions agricoles, des terres labourables et prairies naturelles libres à la vente (tableau 3 ) ............................................................................................................................................................ 9

    - Prix, par petites régions agricoles, des terrains maraîchers et des vergers (tableau 4) 50

    - Prix, par petites régions agricoles, des vignes (tableau 5) 56

    - Prix, par petites régions agricoles, des terres labourables et prairies naturelles louées (tableau 8) . 84

    III - PRIX DES TERRES AGRICOLES DES DOM 74

    Publication réalisée par M. Loïc LE VERGER, chargé de mission à la sous-direction des Synthèses Statistiques eî des Revenus (Bureau Statistiques Annuelles et Conjoncture Générale) du SCEES avec la collaboration des statisticiens agricoies départementaux et du SRSA DOM.Le dépouillement des résultats départementaux a été effectué par j'ANlCD de Beauvais (Mme HERLAUT).

  • L'enquête sur la valeur vénale des terres agricoles est effectuée chaque année par les Services de Statistique Agricole des Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt à partir des résultats des SAFER complétés par les commentaires de divers experts locaux (notaires, experts fonciers, service de ¡'Enregistrement et des Domaines, correspondants agricoles des DDAF, etc . . . } .

    Les résultats d'ensemble montrent qu'en 1984, en France Métropolitaine, le prix moyen des terres agricoles, libres à la vente, a atteint 20 750 F. l'hectare en moyenne nationale ; soit 22 400 F. pour les terres labourables et 18 250 F. pour les prairies naturelles. La variation par rapport à 1983 s'établit à - 1,3 % en moyenne (- 0,8 % pour les terres, - 2,4 % pour les prairies), ce qui représente une baisse en francs courants pour la deuxième année consécutive.

    La seconde partie de cette étude est consacrée à la présentation des résultats détaillés de l'enquête par petites régions agricoles pour les terres labourables et les prairies naturelles, les terrains maraîchers et les vergers, les vignes AOC et non AOC. La situation et l'évolution constatées en 1984 s'y trouvent commentées dans la plupart des départements grâce aux indications fournies par les statisticiens agricoles départementaux.

    — 2 —

  • INTRODUCTION

    MÉTHODE ET CHAM P DE L'ENQUETE ANNUELLE SUR LA VALEUR VÉNALE DES TERRES AGRICOLES

    L'information statistique sur la valeur des terres agricoles revêt nécessairement un caractère approximatif. En effet, la terre n'est pas un bien fongible : chaque fonds a ses caractéristiques propres de situation, de dimension, de fertilité , etc . . . et l'on ne peut que dégager des valeurs moyennes à partir des prix très variables constatés sur le marché. Or, dans un marché foncier très exigu (1 % environ de la SAU s'est négocié en 1984) les transactions intervenant une année ne constituent pas forcém ent un échantillon représentatif des terrains agricoles d'une région donnée. La «Valeur vénale» des terres est donc déterm inée à partir des prix de marché effectivement pratiqués ( 1 ) lorsque le nombre de transactions intervenus au cours de l'année peut être considéré comme représenta tif ; dans le cas où le marché n'est pas suffisamm ent représentatif, les prix indiqués sont le résultat d'estimations.

    La méthode de l'enquête sur la valeur vénale des terres agricoles, réalisée par les Services Départementaux de Statistique Agricole des DDAF tient compte de ces d ifficu ltés inhérentes à la nature des choses. Elle repose en effet sur la synthèse raisonnée d'indications provenant de sources diverses.

    -Traditionnellem ent, un ensemble d'experts locaux sont interrogés dans chaque département : notaires, experts fonciers, services de l'enregistrement et des domaines, Crédit Agricole, correspondants agricoles des DDAF, etc . . . Naturellement, certaines des ind ications ainsi obtenues peuvent être lacunaires ou entachées d'une certaine subjectivité.

    - D'autre part, on utilise systématiquement les statistiques tirées du dépouillement des notifications de ventes aux SAFER, dépouillement effectué par la SCAFR et qui fourn it des indications particulièrement précieuses, par leur quasi-exhaustivité et leur niveau de détail, sur les prix pratiqués selon la région et la catégorie de terre. Naturellement, il est également tenu compte dans la synthèse finale des insuffisances éventuelles de cette source provenant so it de l'existence de sous-déclarations, so it du faible nombre de transactions qui, dans certaines régions, peut lim iter la significativité des résultats (cf. ci-dessus).

    Les inform ations dégagées par l'enquête résultent donc des «arbitrages» effectués entre des données statistiques précises mais de signification parfois lim itée et des «dires d'experts» souvent fragmentaires et imparfaits. Il convient de ne pas perdre de vue le caractère éminemment ind ica tif de ces résultats, notamment au niveau géographique le plus fin de la petite région agricole.

    Les prix indiqués, dans chaque catégorie de terre et dans chaque région agricole, sont :

    - une Dominante qui est la valeur vénale la plus couramment rencontrée (le mode statistique sur le nombre de transactions), le prix le plus fréquemment pratiqué.

    - des valeurs extrêmes (minimum et maximum) ; il s 'agit des prix pratiqués en fonction de la qualité de la terre et des conditions de marché (concurrence ou absence de concurrence par exemple) et non des m inimum et maximum absolus.

    Pour obtenir des «prix moyens» départementaux, régionaux et nationaux, le Service Central des Enquêtes et Études S tatistiques effectue - pour les terres labourables et les prairies naturelles seulement - la synthèse de ces données brutes par région agricole. La méthode employée est une moyenne des dominantes par région agricole, pondérée par la surface totale des terres labourables ou prairies naturelles de chaque région.

    Les prix indiqués ne concernent pas toutes les transactions mais uniquement celles des terres agricoles devant conserver cette vocation. Le seuil m inimum retenu pour les «terres labourables» et «prairies naturelles» est, sauf cas particulier, de 1 hectare afin d'élim iner les transactions de convenance qui sont peu significatives. Il n'existe pas de seuil pour les «terrains maraîchers», les «vergers» et les «vignes».

    Comme en 1983, l'enquête porte principalement sur les terres agricoles libres à la vente mais il a été également demandé aux départements concernés par le faire-valoir indirect de fourn ir des chiffres pour les te rres agricoles louées. Rappelons cependant que le prix des terres louées est éminemment variable selon la durée du bail restant à courir.

    (1 ) Le prix pratiqué est le prix de vente, hors taxes, frais d'actes non compris. Toutefois le «dessous de table» (dissimulation fiscale) est inclus. Par contre le «pas-de-porte» ou «chapeau», ou «droit de bail» (somme que l'acquéreur donne au fermier ou propriétaire en place pour cultiver la terre) est exclu du prix.

  • I - RÉSULTATS D'ENSEMBLE

    (France métropolitaine)

    ÉVOLUTION DES PRIX DES TERRES AGRICOLES EN 1984

    Les résultats d'ensemble m ontrent qu'en 1984, le prix moyen des terres agricoles a a tte in t 20 750 F. l'hectare, dont 22 40 0 F. pour les terres labourables et 18 25 0 F, pour les prairies naturelles. La variation par rapport à 1983 s 'é ta b lit à -1 ,3 % en moyenne (- 0,8 % pour les terres, - 2,4 % pour les prairies), ce qui représente une baisse en francs courants pour la deuxième année consécutive.

    L'indice des prix du produit intérieur brut (PIB), utilisé habituellement pour mesurer l'évolution du niveau général des prix, ayant augmenté de 7,1 en 1984, la baisse du prix des terres agricoles en valeur réelle atteint donc - 7,8 %. C'est la sixième année consécutive que la terre dim inue en valeur réelle : par rapport à 1978, la baisse cum u lée en francs constants dépasse 4 0 % en 1984.

    % annuels d'évolution

    Prix des terres(valeur courante)

    Terres labourables Prairies naturelles Ensemble

    1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984

    10 ,0 9,0 5,3 3,0 0,6 - 1 ,2 - 0,811,0 9,7 6,1 2 ,6 - 1 ,0 - 2 ,2 -2 ,410,4 9,3 5,6 2,9 0,0 - 1,5 -1 ,3

    Produit Intérieur Brut (PIB)

    Prix des terres(valeur réelle)

    Terres labourables Prairies naturelles Ensemble

    9,8 10,4 11,5 11,3* 1 2 ,0 * 9,5* 7,1

    0 ,2 - 1,3 - 5,6 - 7,5 - 1 0 ,2 * - 9,8* -7 ,4

    1 ,1 - 0,6 - 4,8 - 7,8* - 1 1 ,6* -1 0 ,7 * -8 ,90,5 - 1 ,0 - 5,3 - 7,5* - 10,7* - 10 ,0 -7 ,8

    * chiffres légèrement rectifiés.

    Cette dim inution des prix du foncier en 1984 prolonge dans son ensemble les tendances observées en 1983, à savoir :

    - malgré un rattrapage ces dernières années, le revenu des agriculteurs s'est dégradé depuis 1 0 ans, réduisant parallèlement les disponibilités financières susceptibles de s'investir sur le marché foncier agricole ; en effet traditionnellem ent les agriculteurs sont les principaux acheteurs de terre ;

    - un abandon progressif mais régulier de la terre par les propriétaires non-exploitants en raison du faible rapport du placement foncier qui en outre ne permet plus de garantir le capital investi. Selon une étude récente du CERC il apparaît que, compte tenu du taux des fermages et du m ontant des différents im pôts (impôt foncier, im pôt sur le revenu, taxes fiscalisées et éventuellement IGF), le foncier agricole est le moins rentable des placements possibles en France actuellement ;

    - la mise en place des «quotas» (laitiers notamment) ne favorise pas les projets éventuels d'agrandissement des exploitations ;

    - le vieillissement de la population agricole commence à entraîner progressivement la mise sur le marché de terres dont certaines (les plus mauvaises) né trouvent pas acquéreurs, même à des prix très bas ;

    - les d ifficu ltés d'accès au crédit : encadrement, taux élevés des emprunts (après avoir baissé de 7 % en francs courants de 1982 à 1983, le m ontant des prêts fonciers consentis par le Crédit Agricole a encore dim inué légèrement en 1984 : - 0,6 %).

    Selon la SCAFR, le volume des transactions du marché agricole en 1984 a connu une très légère reprise par rapport à1983 ; il ne représente cependant qu'environ 1 % de la Surface Agricole Utilisée (SAU).

    _ 4 _

  • Au niveau des régions, 9 d'entre elles ont des prix stables ou en légère hausse (1 à 2 %) ; à l ’inverse 12 régions connaissent des baisses en francs courants dont les plus sensibles sont : - 7 % en Basse-Normandie ( -1 1 % dans l'Orne) et Pays de la Loire ( -1 2 % en Loire-Atlantique).

    En ce qui concerne les terrains maraîchers, vergers e t vignes non AOC, les prix en francs courants sont en baisse pour la troisièm e année consécutive ; les vignes à AOC ont connu une petite augmentation (+ 4,8 %) en 1984. Les baisses en valeur réelle vont de - 2 à - 1 1 % selon les catégories de terrains :

    Terrains maraîchers

    Vergers

    Vignes non AOC

    Vignes à AOC

    1981

    79 150

    47 95 0

    38 500

    120 300

    1982

    77 950

    47 600

    38 100

    126 050

    1983

    76 700

    46 150

    36 700

    129 350

    1984

    73 100

    4 4 250

    35 900

    135 550

    1 9 8 4 /1 9 8 3

    (F. courants)

    -4 ,7

    -4 ,1

    - 2,2

    + 4,8

    (F. constants)

    - 11,0

    - 10,5

    - 8,7

    - 2,1

    Taux d'évolution par départem ent du prix moyen des terres labourables et p ra iries naturelles en 198 4

    Baisse de 5 % et +

    Baisse de 2 % à 4 $

    Baisse de 1 %

    Stabilité ou haussede 1 %

    Hausse de 2 % et *

    - 5 -

  • Tableau 1 - Prix des terres agricoles en 1984

    (Terres d’au moins 1 hectare, libres à la vente)

    TERRESLABOURABLES

    PRAIRIESNATURELLES ENSEMBLE

    Région et département Valeur en 1984

    (F/ha)1 9 8 4 /8 3

    (en %)

    Valeur en 1984

    (F/ha)19 8 4 /8 3

    (en %)

    Rappel1983(F/ha)

    Valeur en 1984

    (F/ha)198 4 /8 3

    (en %)

    11 - ILE DE FRANCE 30 0 0 0 - 2 26 900 - 4 30 50 0 29 9 00 - 277 - Seine-et-Marne 28 2 0 0 * — » 25 700 * = * 28 1 0 0 * 28 2 0 0 * = *78 - Yvelines 30 900 - 1 26 700 * - 9 * 31 000 30 600 - 191 - Essonne 34 600 - 5 27 500 * . 2 * 36 40 0 34 500 - 592 - Hauts-de-Seine |93 - Seine-St-Denis > 8 1 1 0 0 * - 1 » 45 500 * - 3 * 77 00 0 * 75 20 0 * - 2 *94 - Val-de-Marne |95 - Val-d'Oise 31 0 0 0 * - 8 * 28 0 0 0 * - 5 * 33 60 0 * 30 800 * - 8 *

    21 - CHAM PAG NE-ARDENNE 22 70 0 + 2 17 600 + 1 21 100 21 4 0 0 + 208 - Ardennes 23 800 + 5 18 500 -t- 4 2 0 2 0 0 2 1 2 0 0 + 510 - Aube 23 300 + 4 19 2 0 0 + 3 2 2 0 0 0 22 900 + 451 - Marne 24 600 = 19 10 0 - 2 24 300 24 200 -52 - Haute-Marne 15 600 - 1 16 0 0 0 - 3 16 1 0 0 15 800 - 2

    22 - PICARDIE 2 9 300 + 3 25 900 - 2 2 8 1 0 0 28 700 + 202 - Aisne 27 40 0 + 7 23 100 - 3 25 100 26 400 + 560 - Oise 28 600 - 4 28 400 - 6 29 700 r 28 600 - 480 - Somme 31 400 + 4 28 500 + 2 29 900 31 000 + 4

    23 - HAUTE-NO RM ANDIE 32 30 0 - 4 3 0 200 - 6 3 3 1 0 0 31 500 - 527 - Eure 29 300 - 6 26 800 - 5 30 200 28 600 - 576 - Seine-Maritime 36 300 - 2 32 100 - 7 35 800 34 200 - 5

    2 4 -CENTRE 2 0 80 0 - 2 14 200 . 4 2 0 2 0 0 19 800 - 218 - Cher 17 0 0 0 - 4 1 2 600 * - 7 * 16 400 15 700 - 428 - Eure-et-Loir 32 200 = 23 100 - 5 31 500 31 600 =36 - Indre 15 800 - 2 12 700 - 1 15 500 15 2 0 0 - 237 - Indre-et-Loire 16 900 - 4 14 700 - 5 17 400 16 600 - 441 - Loir-et-Cher 18 500 - 3 16 300 = 18 700 18 2 0 0 - 245 - Loiret 25 800 - 1 16 600 - 6 25 500 r 25 100 - 2

    2 5 - BASSE-NORMANDIE 26 30 0 - 6 26 900 - 7 2 8 700 26 700 - 714 - Calvados 26 1 0 0 - 2 24 800 - 4 26 2 0 0 25 300 - 350 - Manche 34 400 - 7 33 300 - 7 36 100 33 600 - 761 - Orne 2 0 0 0 0 - 1 1 19 800 - 1 1 22 300 19 900 - 1 1

    26 - BOURGOGNE 15 60 0 - 1 14 600 - 2 15 4 00 15 200 - 221 - Côte-d’Or 13 600 - 4 1 2 600 - 6 13 900 13 2 0 0 - 558 - Nièvre 16 2 0 0 - 3 14 400 . 4 15 700 15 2 0 0 - 471 - Saône-et-Loire 12 400 - 1 15 300 - 1 14 600 14 500 - 189 - Yonne 18 0 0 0 = 16 10 0 = 17 700 17 700 =

    31 - NORD - PAS-DE-CALAIS 28 2 00 + 3 26 100 - 3 27 30 0 27 600 + 159 - Nord 31 400 + 2 27 100 - 2 29 600 29 900 + 162 - Pas-de-Calais 26 400 + 3 25 200 - 3 25 700 26 10 0 + 2

    41 - LORRAINE 17 0 00 - 1 17 400 - 2 17 40 0 17 200 - 154 - Meurthe-et-Moselle 18 2 0 0 = 18 10 0 - 2 18 300 18 100 - 155 - Meuse 14 600 - 8 17 300 - 5 16 900 15 800 - 657 - Moselle 18 400 + 1 17 0 0 0 + 1 17 500 17 700 + 188 - Vosges 17 0 0 0 + 5 17 300 - 1 17 2 0 0 17 2 0 0 =

    42 - ALSACE 34 60 0 - 1 25 00 0 - 1 31 800 31 600 - 167 - Bas-Rhin 36 700 = 23 600 - 1 32 200 32 200 =68 - Haut-Rhin 32 200 - 1 27 300 - 2 31 200 30 900 - 1

    43 - FRANCHE-COMTÉ 15 300 + 1 13 900 - 1 14 500 14 400 - 125 - Doubs 16 1 0 0 - 4 16 2 0 0 - 2 16 600 16 2 0 0 - 239 - Jura 16 0 0 0 = 12 900 = 13 900 14 0 0 0 =70 - Haute-Sâone 14 2 0 0 + 3 1 2 10 0 - 3 13 0 0 0 12 900 =90 - Belfort (Territoire de) 18 600 + 4 18 2 0 0 + 5 17 500 18 300 + 5

    52 - PAYS DE LA LOIRE 15 300 - 7 16 00 0 - 7 16 800 15 600 - 744 - Loire-Atlantique 11 300 - 1 1 1 1 10 0 - 14 12 700 1 1 2 0 0 - 1 249 - Maine-et-Loire 15 0 0 0 - 7 14 400 - 8 16 0 0 0 14 800 - 853 - Mayenne 21 500 - 6 2 1 10 0 - 5 2 2 600 21 300 - 672 - Sarthe 19 2 0 0 - 6 17 600 - 7 19 700 18 400 - 685 - Vendée 12 300 - 6 1 1 0 0 0 - 7 12 700 11 900 - 6

    * = Résultats estimés - r = Données rectifiées par rapport à la précédente publication.

    _ 6 -

  • Tableau 1 (suite et fin) - Prix des terres agricoles en 1984

    (Terres d'au moins 1 hectare, libres à la vente)

    Région et département

    TERRESLABOURABLES

    PRAIRIESNATURELLES ENSEMBLE

    Valeur en 1984

    (F/ha)19 8 4 /8 3

    (en %)

    Valeur en 1984

    (F/ha)1 98 4 /8 3

    (en %)

    Rappel1983(F/ha)

    Valeur en 1984

    (F/ha)19 8 4 /8 3

    (en %)

    53 - BRETAGNE 23 60 0 - 2 1 5 1 0 0 - 1 2 2 70 0 2 2 4 0 0 - 122 - Côtes-du-Nord 22 700 - 1 8 1 0 0 - 4 2 1 1 0 0 2 1 0 0 0 - 129 - Finistère 25 40 0 - 2 11 900 - 1 24 500 24 100 - 135 - Ille-et-Vilaine 24 900 - 2 2 1 10 0 - 2 24 500 23 900 - 256 - Morbihan 21 500 - 2 1 2 0 0 0 + 2 20 500 20 400 - 1

    54 - POITOU-CHARENTES 17 20 0 - 1 14 600 = 16 60 0 16 500 =

    16 - Charente 15 500 - 3 13 2 0 0 - 2 15 2 0 0 14 900 - 217 - Charente-Maritime 19 800 + 1 13 400 - 2 18 300 18 300 =79 - Deux-Sèvres 15 300 - 2 15 800 = 15 600 15 500 - 186 - Vienne 17 600 + 1 15 600 + 3 17 0 0 0 17 2 0 0 + 1

    72 - AQUITAINE 24 700 = 19 200 - 2 22 700 22 6 00 - 124 - Dordogne 2 1 800 _ 4 20 700 - 3 2 2 0 0 0 21 300 - 333 - Gironde 18 1 0 0 - 1 14 500 - 1 16 400 16 300 - 140 - Landes 23 300 + 2 16 400 + 2 21 900 22 300 + 247 - Lot-et-Garonne 27 800 + 2 15 2 0 0 - 1 24 600 24 900 + 164 - Pyrénées Atlantiques 28 300 - 1 22 300 - 1 25 400 25 100 - 1

    73 - M IDI-PYRENEES 23 200 = 20 200 - 1 2 2 1 0 0 2 2 20 0 =09 - Ariège 16 300 - 2 13 800 + 1 14 900 14 800 - 112 - Aveyron 26 600 + 1 26 800 + 1 26 600 26 700 + 131 - Haute-Garonne 2 0 600 + 1 10 700 - 16 18 900 18 800 - 132 - Gers 24 900 + 1 15 400 + 3 23 100 23 500 + 246 - Lot 19 2 0 0 - 2 19 2 0 0 - 1 19 40 0 19 2 0 0 - 165 - Hautes-Pyrénées 28 600 + 1 2 1 1 0 0 = 25 100 25 300 + 181 - Tarn 2 1 1 0 0 - 3 19 500 - 2 2 1 2 0 0 2 0 600 - 382 - Tarn-et-Garonne 23 800 + 2 14 0 0 0 + 1 21 300 21 700 + 2

    74 - LIMOUSIN 14 700 - 2 13 80 0 - 4 14 4 0 0 r 14 00 0 - 319 - Corrèze 2 1 2 0 0 = 17 0 0 0 - 2 18 0 0 0 17 600 - 223 - Creuse 11 900 - 7 1 1 600 - 7 12 500 11 700 - 787 - Haute-Vienne 13 900 - 1 12 900 - 1 13 400 13 2 0 0 - 1

    82 - RHONE-ALPES 25 500 = 19 30 0 - 1 2 2 1 0 0 r 22 00 0 =01 - Ain 2 1 2 0 0 - 1 14 900 - 1 18 1 0 0 18 0 0 0 - 107 - Ardèche 19 2 0 0 + 4 15 400 + 5 15 500 16 2 0 0 + 526 - Drôme 26 600 + 4 15 300 = 24 100 25 100 + 438 - Isère 28 10 0 - 2 23 400 - 3 26 700 26 1 0 0 - 242 - Loire 18 400 - 1 17 500 - 1 18 0 0 0 17 700 - 169 - Rhône 29 400 - 5 24 900 - 3 27 800 r 26 700 _ 473 - Savoie 32 100 + 1 19 800 = 21 400 21 400 =74 - Haute-Savoie 38 700 = 25 400 = 29 100 29 000 =

    8 3 -AUVERGNE 2 0 4 00 16 20 0 = 17 500 17 500 =03 - Allier 18 700 = 14 900 - 3 16 500 16 2 0 0 - 215 - Cantal 19 0 0 0 + 3 19 700 + 3 19 0 0 0 19 600 + 343 - Haute-Loire 15 700 - 1 15 800 - 1 15 900 15 700 - 163 - Puy-de-Dôme 24 700 = 14 300 - 1 17 900 17 800 - 1

    91 - LANGUEDOC-ROUSSILLON 26 0 00 + 3 1 8 1 0 0 - 1 21 30 0 21 6 00 + 111 - Aude 24 400 + 9 11 700 - 3 19 700 2 1 0 0 0 + 730 - Gard 29 200 - 1 29 700 = 29 500 29 300 - 134 - Hérault 27 700 + 4 14 1 0 0 * + 1 * 18 300 18 8 00 + 348 - Lozère 12 500 = 19 0 0 0 = 17 900 18 0 0 0 =66 - Pyrénées Orientales 58 100 - 6 17 2 0 0 - 8 36 800 34 900 - 5

    93 - PROVENCE-ALPES-C. D'AZUR 31 900 = 25 700 = 29 000 29 000 =

    04 - Alpes de Haute-Provence 2 1 0 0 0 + 2 14 1 0 0 = 17 10 0 17 40 0 + 105 - Hautes-Alpes 21 400 + 2 16 2 0 0 + 2 18 10 0 18 500 + 206 - Alpes-Maritimes 59 400 - 5 36 100 + 1 37 200 37 200 =13 - Bouches-du-Rhône 37 800 = 43 200 ̂ 4 40 500 r 39 700 - 283 - Var 42 800 - 1 35 000 = 38 100 37 900 - 184 - Vaucluse 39 600 - 2 23 900 - 1 37 300 36 500 - 2

    94 - CORSE 16 200 + 52 7 00 0 + 1 1 6 700 7 9 00 + 182A - Corse du Sud 1 0 0 0 0 + 16 7 100 + 13 6 400 7 300 + 142B - Haute-Corse 19 0 0 0 + 64 6 800 + 8 7 000 8 500 + 2 1

    FRANCE MÉTROPOLITAINE 22 400 -0 ,8 18 2 50 -2 ,4 21 00 0 2 0 75 0 -1 ,3

    * = Résultats estimés - r = Données rectifiées par rapport à ta précédente publication.

    - 7 -

  • Tableau 2 - Prix moyens des terres louées en 1984

    La première partie du tableau concerne les départements dans lesquels le marché des terres louées est im portant et a donné lieu à une investigation détaillée par petite région agricole, don t on fourn it ci-dessous tes résultats moyens départementaux (et dans certains cas régionaux). Pour les départements figurant dans la deuxième partie du tableau, seule est disponible une estimation de l'écart entre terres libres et terres louées.

    Francs/hectare

    DépartementsTerreslabourables

    Prairiesnaturelles

    Ensemble DépartementsTerreslabourables

    Prairiesnaturelles

    Ensemble

    ILE DE FRANCE LORRAINESeine-et-Marne 23 700 2 1 600 23 700 Meurthe-et-Moselle 16 600 15 500 16 10 0Yvelines 28 0 0 0 / / / 28 0 0 0 Meuse 14 0 0 0 16 700 15 300Essonne 29 400 / / / 29 400 Vosges 15 700 15 900 15 900Val d'Oise 27 600 2 1 0 0 0 * 27 300

    FRANCHE-COMTÉPICARDIE 21 100 2 0 1 0 0 2 0 90 0 Doubs 13 800 13 800 13 800Aisne 20 400 19 0 0 0 2 0 1 0 0 Jura 12 500 1 0 1 0 0 10 900Oise 2 2 1 0 0 2 2 2 0 0 2 2 1 0 0 Territoire de Belfort 18 700 18 400 18 500Somme 2 1 0 0 0 2 0 2 0 0 20 900

    HAUTE-NORM ANDIEEureSeine-Maritime

    25 90 024 500 27 800

    25 50023 50026 700

    2 5 80 024 20027 200

    PAYS DE LA LOIRE Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne

    13 00 01 0 800 13 700 19 300

    13 5001 0 2 0 0 13 400 19 700

    13 2001 0 600 13 600 19 500

    CENTRE 20 00 0 12 90 0 19 100 Sarthe 14 0 0 0 1 2 800 13 500Cher 16 400« 12 500* 1 5 200* Vendée 1 0 2 0 0 9 300 9 900Eure-et-LoirIndreIndre-et-LoireLoir-et-Cher

    26 2 0 0 13 0 0 0 16 600 17 800

    19 900 1 0 10 0 14 300 14 500

    25 800 12 40016 4 0017 400

    BRETAGNECôtes-du-NordIlle-et-Vilaine

    18 70019 0 0 0

    6 800 15 300

    17 50018 2 0 0

    Loiret 25 000 / / / 25 0 00 POITOU-CHARENTES

    BASSE-NORMANDIE Charente Maritime 17 700 12 700 16 600Orne 18 700 18 500 18 600 Deux-Sèvres 13 900 14 2 0 0 14 0 0 0

    BOURGOGNEVienne 16 900 14 600 16 500

    Côte d'Or 1 1 0 0 0 1 0 2 0 0 10 700 RHONE-ALPESSaône-et-Loire 1 0 600 13 2 0 0 12 500 Ain 17 800 13 2 0 0 15 600

    NORD-PAS-DE-CALAIS 22 200 21 70 0 22 100 PROV. ALPES-C. D'AZURNord 24 300 23 200 23 900 Hautes-Alpes 20 500 14 700 17 1 0 0Pas-de-Calais 20 700 2 0 2 0 0 20 500 Bouches-du-Rhône 27 000 31 100 28 500

    * Estimation forfaitaire

    % de moins-value par rapport aux terres libres

    BASSE-NORMANDIE MIDI-PYRÉNÉESCalvados 5 à 30 % Aveyron 10 à 30 % (Baux de 9 ans)Manche 10 % (si 3 ans de bail restant) 45 % si début de bail

    BOURGOGNENièvre 10 à 30 % (Baux de 9 ans)

    Gersà long terme5 % environ

    Yonne 12 à 20 % (Baux entre 2 et 5 ans) RHONE-ALPES

    LORRAINE Drôme 25 % environ

    Moselle 2 % par année de bail restant 0 % si ferm ier acquéreur

    AUVERGNEHaute-Loire 5 à 25 %

    FRANCHE-COMTÉ Puy-de-Dôme 5 à 20 %

    Haute-Saône 1 0 % environLANG UED-ROUSSILLON

    BRETAGNE Aude 30 % environFinistère 1 5 à 25 % Hérault 15% environ

    AQ UITAINE PROV.-ALPES C. D'AZURLot-et-Garonne 15 à 18 % Vaucluse 20 à 30 %

    — 8 —

  • Il - RÉSULTATS DÉTAILLÉS

    (France métropolitaine)

    Les résultats qui suivent fournissent les résultats détaillés de l'enquête pour l'année 1984 par petites régions agricoles.

    Il convient de rappeler le caractère approxim atif de ces résultats, surtout à ce niveau géographique extrêmement fin qu'est la région agricole. Compte-tenu à la fo is des lim ites statistiques propres à l'enquête qui ont été rappelées ci-dessus mais aussi de la nature même des choses qui fa it que chaque terre a ses caractéristiques propres, il est évident que les prix indiqués ci-après n'ont qu'une valeur indicative et ne sauraient servir à déterm iner directem ent la valeur de tel ou tel fonds pris en particulier.

    D'autre part, ces prix s'entendent pour des te rres à voca tion agrico le d 'au m oins 1 hectare , lib res à la ven te (sauf tableau 6 ). Néanmoins, la lim ite de 1 ha, qui est destinée à élim iner les transactions de convenance, ne s'applique pas aux vignes, vergers et terrains maraîchers.

    Le signe r signifie : résultat rectifié par rapport à la précédente publication. L'astérisque indique qu'il s'agit d'un résultat particulièrement évaluatif.

    Les commentaires qui figurent en regard des tableaux pour la plupart des départements proviennent des indications fournies par les services départementaux de statistique agricole.

    Dans le tableau 3 on trouvera les résultats des diverses régions aux pages suivantes :

    - Ile de France

    - Champagne-Ardenne

    - Picardie

    - Haute-Normandie

    - Centre

    - Basse-Normandie

    - Bourgogne

    - Nord-Pas-de-Calais

    - Lorraine

    - Alsace

    - Franche-Comté

    11 - Pays de la Loire 27

    13 - Bretagne 29

    15 -Poitou-Charentes 31

    15 -A qu ita ine 31 -33 -35

    17-19 - Midi-Pyrenees 35-37

    19 -Lim ousin 37-39

    21 - Rhöne-Alpes 39 -41 -43

    23 - Auvergne 43-45

    23 - Languedoc-Roussillon 45-47

    25 - Provence-Alpes-Cöte d'Azur 47-49

    25-27 - Corse 49

    - 9 -

  • ILE DE FRANCE

    Seine-et-Marne

    Le marché des transactions pour l’année 1984 confirm e la quasi-inexistance de m utation sur les terres libres.

    Seules les m utations de terres louées peuvent apporter des éléments perm ettant d ’appréhender l'évolution du marché. Dans ce secteur, le volume des transactions se situe encore en baisse par rapport à 1983.

    Compte-tenu de l’augmentation des impôts sur les propriétés non bâties et de la quasi-disparition du revenu procuré par la terre, les achats se fon t de plus en plus par les ferm iers en place (environ 80 %). Les investisseurs ont disparu de ce marché qui n’offreplus un rapport suffisant et dont l’aspect «valeur refuge» s'estompe.

    Yvelines

    Après une baisse régulière du nombre de transactions observée depuis plusieurs années, le marché foncier semble s'être ressaisi en 1984 ; le nombre d'échanges progresse de plus de m oitié et les superficies concernées de près de 20 %.

    En ce qui concerne les prix, la dégradation observée les années passées se poursuit. Les prix à l'hectare enregistrent des baisses souvent im portantes en francs courants ; celles-ci se trouvent encore aggravées par l’augmentation du niveau général des prix.

    Essonne

    Le département se partage en deux zones très différenciées :

    - Le quart Nord-Est (Ceinture de Paris et Brie Française) où le marché foncier agricole est inexistant.

    - Le reste du département (Hurepoix, Gâtinais et Beauce) où les prix des terres sont de plus en plus homogènes. Les terres du Gâtinais se vendent en 1984 au même prix que les terres de Beauce.

    Le marché foncier est également très différencié selon la catégorie de terre et la nature de l'acheteur. Le marché des terres libres ne représente plus que le quart des transactions et se rencontre presque uniquement dans le Hurepoix ; il est quasiment inexistant dans les autres régions agricoles. Quant aux ventes de terres louées, elles sont pour 80 % acquises par le ferm ier en place.

    Les prix subissent cette année encore une nouvelle baisse, surtout dans le Gâtinais.

    Val d'Oise

    L'année 1984 se caractérise par une importante reprise du marché foncier, le nombre de transactions étant m ultiplié par quatre et la superficie concernée par cinq. Le calcul de valeurs significatives reste toutefo is délicat, notamment sur le marché des terres libres ou des prairies quasiment inexistant.

    Les prix, quant à eux, continuent de se dégrader, notamment en raison d'une supériorité de l'«offre» sur la «demande». Il est bien évident que dans le contexte d'une baisse en francs courants observée depuis plusieurs années, ce déséquilibre aura du mal à disparaître ; seule la Ceinture de Paris échappe à la règle, en raison d'une probable spéculation de la part des acquéreurs.

    - 1 0 -

  • Tableau 3 - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente.

    iFrancs à l'hectare)

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Départementset (petites) 1984

    %8 4 /8 3

    Rappel1983

    1984

    régions agricoles Rappel1983 dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    %8 4 /8 3

    ILE DE FRANCE 30 600 30 000 - 2 28 000 r 26 900 . 4

    77 - S e ine-e t-M arne (1 ) 28 20 0 * 28 200* = * 25 700* 25 700*

    045 - Butte de Dammartin056 - Orxois057 - Brie boisée058 - Brie centrale059 - Montois06 0 - Brie est061 - Vallées de la Marne et du Morin062 - Brie humide06 4 - Pays de Bière et fo rê t de

    Fontainebleau 320 - Bassée ou Basse Seine 329 - Goële et Multien335 - Brie champenoise336 - Brie laitière337 - Brie française338 - Bocage gâtinais339 - Gâtinais

    28 200*26 400*27 600*27 600* 26 400*28 800*26 400* 25 200*

    27 600*25 200*28 800* 28 800* 27 600* 32 200*26 400* 31 600*

    28 200*25 800* 28 200*27 600*26 400*28 800*27 600*25 200*

    27 600*26 400*28 800* 28 800*27 600* 31 600* 26 400* 31 100*

    . 2 * + 2 *

    + 5*

    + 5*

    - 2*

    - 2*

    25 000*25 500*24 600*

    26 400*25 800* 22 500*

    25 800* 22 500* 28 000*

    26 500*

    25 500*

    25 000*25 500*24 600*

    26 400*25 800* 22 500*

    25 800* 22 500* 28 000*

    26 500*

    25 500*

    I *

    78 - Yvelines 31 100 30 900 - 1 29 4 0 0 r 26 700 - 9

    053 - Plaine de Versailles054 - Yvelines055 - Hurepoix 330 - Vexin332 - Vallée de la Seine333 - Ceinture de Paris334 - Drouais 342 - Beauce

    35 000 25 600 25 500 28 000 28 100 65 000 30 500 34 500

    35 200 25 200 25 500* 28 000* 31 500 65 000* 28 900 33 400

    25 000 20 000 20 000 22 000 23 000 50 000 19 000 25 000

    45 00032 00033 000 35 000 40 000 80 000 38 000 40 000

    + 1- 2

    + 12

    - 5- 3

    32 000 27 000 21 000 f 27 50029 000 41 000 r30 000 20 500

    26 500 23 500 20 000* 25 000*29 000* 45 000*30 000* 20 500*

    20 000 18 000 14 000 20 000 20 000 30 000 20 000 17 000

    35 00030 00031 000 33 000 35 000 60 000 35 000 30 000

    -17- 13- 5*- 9*

    + 10*

    91 - Essonne ¡2) 36 400 34 600 - 5 28 000* 27 500* - 2 *

    055 - Hurepoix 333 - Ceinture de Paris 337 - Brie française 339 - Gâtinais 342 - Beauce

    30 000 115 000* 48 000* 35 000 32 000

    30 000 115 000* 48 000* 30 500 30 500*

    23 000

    26 800

    41 400

    39 900 - 13- 5*

    92 - Hauts-de-Seine \

    93 - Seine Saint-Denis > (3) 82 000* 81 10 0 * - 1 * 46 800* 45 500* - 3*

    9 4 - Val de M arne /

    95 - Val d'O ise (4) 33 800* 31 000* - 8* 29 500* 28 000* - 5*

    329 - Vieille France33 0 - Vexin332 - Vallée de la Seine333 - Ceinture de Paris

    40 000* 30 000* 33 000* 50 000*

    38 000* 27 000* 33 000* 48 000*

    30 000* 20 000*

    27 000*

    43 000* 36 000*

    75 000*

    - 5*- 10*

    . 4*

    {1} Le marché des terres libres étant quasiment inexistant en Seine-et-Marne, ies prix indiqués sont l'élaboration d'un barême purement fic tif basé sur un marché théorique.(2) Le marché des prairies naturelles libres ayant été inexistant, seule une estimation du prix moyen départemental a pu être faite.(3) Estimation : les prix indiqués correspondent à la moyenne de ceux qui sont pratiqués dans les régions agricoles voisines des départements de la Grande Couronne de Paris (Yvelines,

    Essonne, Val d'Oise).(4) En raison de l'absence de transaction en terres labourables et prairies naturelles libres, ces prix résultent d une estimation forfaitaire.* Indications approximatives.NOTA : Les prix en francs/ha présentés dans ce tableau sont arrondis mais îes taux d'évolution départementaux, régionaux et nationaux sont calculés sur les prix non arrondis,

    ce qui explique de légères divergences apparentes.

    _ h _

  • CHAMPAGNE-ARDENNE

    Ardennes

    Globalement en 1984, le volume des transactions est en augmentation de 7 % par rapport à 1983.

    En Ardenne, il existe deux sortes de transactions correspondant à des terrains très différents : l'une se situe à 14-15 00 0 F/HA pour des terrains primaires de qualité médiocre et non «retournables», l'autre à 18-21 0 0 0 F/HA pour les communes de la pointe de Givet et celles lim itrophes des Crêtes Préardennaises proches de Charleville-Mézières et Sedan.

    C'est en Champagne Crayeuse que les prix des terres labourables augmentent le plus (+ 6 %) ; c'est la seule région qui maintient son revenu agricole en 1984. Il fau t remarquer cependant que cette augmentation est inférieure à l'in fla tion et que lle in tervient après une année de stagnation, voire de baisse.

    En conclusion, le prix des terres en francs constants continue de se dégrader en 1984, pour la troisième année consécutive.

    Aube

    Le marché des terres agricoles a été beaucoup plus animé en 1984 qu'en 1983. Les transactions de terres labourables augmentent de 20 % pour une superficie échangée en hausse de 50 % ; les transactions sur prairies naturelles, identiques en nombre et en surface à celles de 1983, restent très peu nombreuses en 1984.

    Les prix des terres labourables augmentent légèrement dans quatre régions : Champagne crayeuse. Vallée de la Champagne crayeuse. Vallée du Nogentais et Barrois ; cette dernière région présente la situation originale d'un resserrement de marché caractérisé par une hausse des valeurs «minima» et «dominantes» et une baisse des valeurs «maxima» pour un nombre global de transactions supérieur de 25 % à celui de 1983.

    Pour les prairies naturelles, la Champagne humide présente une hausse des prix de 6 % ; les travaux d'amélioration foncière entrepris depuis plusieurs années apportent vraisemblablement un élément d'explication à ce phénomène.

    Marne

    En 1984, le marché foncier reste toujours très é tro it et les ventes de «terres libres» ne représentent qu'un quart des m utations, aussi bien en nombre qu'en superficie.

    Pour les terres labourables, une légère augmentation est constatée en Argonne et Champagne humide où les prix étaient les plus bas alors qu'un fléchissement est observé en Perthois et Brie champenoise. Au total les prix sont stables en francs courants avec toutefo is un éventail de plus en plus large dans la plupart des régions.

    En prairies naturelles, une baisse légère est constatée dans les régions où quelques transactions ont eu lieu.

    Le marché foncier des v ignes à AOC se caractérise par une stabilité ou une consolidation des prix suivant les régions ; à noter que la Vallée de l'Ardre enregistre une nette hausse (+ 18 %).

    Haute-M arne

    En 1984, le nombre de transactions est resté stable par rapport à l'année précédente, alors que les surfaces négociées progressaient d'environ 15 %,

    En ce qui concerne les prix, l'évolution semble moins marquée que les années précédentes ; si certaines catégories de terre (notamment les moins bonnes) continuent de se déprécier, globalement la tendance à la baisse est moins sensible en 1984 qu'en 1983.

    L'évolution se situe davantage au niveau des valeurs minima et maxîma (ouverture de la fourchette vers le bas et tassement vers le haut) qu'au niveau de la valeur dominante.

    D'une manière générale, le marché reste peu dynamique : le coût du crédit, le manque de disponibilités financières propres et la plus grande facilité d'obtenir des terres en location (exploitations sans successeur) freinent les agriculteurs dans leurs intentions d'achat ; parallèlement la terre, ne constituant plus une valeur refuge contre l'inflation, perd de son a ttra it pour les «non agriculteurs».

    - 1 2 -

  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente,

    (Francs à l ’hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984%

    8 4 /8 3Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    CHAM PAG NE-ARD ENNE 22 300 22 700 + 2 17 500 17 600 + 1

    0 8 - A rdennes(1) 2 2 600 23 800 + 5 17 700 18 500 + 4

    0 2 1 -A rdenne 18 500 19 000 15 000 24 500 + 3 17 000 16 500 1 1 000 24 000 - 3022 - Crêtes préardennaises 19 500 20 400 14 000 25 500 + 5 17 500 18 500 12 500 25 000 + 6315 - Argonne 18 500 18 700 14 500 23 000 + 1 17 500 18 500 14 500 23 000 + 6317 - Champagne crayeuse 24 600 26 000 17 000 33 000 + 6 20 000 2 1 000 15 000 25 000 + 5323 - Thiérache 18 000 18 200 15 000 2 2 000 + 1 17 500 18 000 11 000 21 000 + 3

    10 - Aube 22 500 23 300 + 4 18 700 19 200 + 3

    011 - Vignoble du Barrois 17 000 18 500 13 000 25 000 + 9 18 000 18 000 11 000 25 000 =0 13 - Vallée de la Champagne crayeuse 25 000 25 500 19 000 31 000 + 2 21 000 21 000 16 000 25 000 =014 - Plaine de Brienne 20 000 20 000 15 000 26 000 = 20 000 20 000 15 000 26 000 =015 - Plaine de Troyes 27 000 27 000 19 500 38 000 = 21 000 21 000 18 000 25 000 =019 - Vallée du Nogentais 24 000 25 000 + 4 19 000 20 000 + 502 0 - Vallée de la Champagne humide 20 500 20 500 = 19 000 19 000 =317 - Champagne crayeuse 25 000 26 500 19 000 33 000 + 6 2 2 000 2 2 000 17 000 26 000 =318 - Champagne humide 20 000 20 000 13 500 28 000 = 18 000 19 000 12 000 25 000 + 6319 - Pays d'Othe 20 000 20 000 15 000 30 000 = 19 000 19 000 12 000 25 000 =335 - Nogentais 25 000 25 000 18 000 27 500 ” 18 500 18 500

    51 - M arne 24 700 24 600 = 19 500 19100 - 2

    016 - Vallée de la Marne 25 000 25 000 20 500 30 000 = 2 2 000 2 2 000 18 000 25 000 =017 - Vignoble 25 000 25 000 18 000 29 000 = 21 000 21 000 17 000 25 000 =018 - Pays rémois 32 000 32 000 27 000 37 000 =315 - Argonne 17 500 18 000 13 000 21 000 + 3 17 000 16 000 12 000 20 000 - 6317 - Champagne crayeuse 25 500 25 500 18 000 31 000 = 23 000 23 000 17 000 27 000 =318 - Champagne humide 19 000 20 000 15 000 23 000 + 5 18 000 17 500 14 000 2 2 000 - 3321 - Perthois 22 000 21 500 17 000 25 000 - 2 20 000 19 500 15 000 23 000 - 3335 - Brie champenoise 23 000 22 000 18 000 26 000 - 4 20 500 20 500 15 000 24 500 =336 - Tardenois 20 000 20 000 15 000 25 000 = 18 500 18 500 15 000 23 000 =

    52 - H au te -M arne 15 800 15 600 - 1 16 400 16 000 - 3

    00 8 - Plateau langrois, Apance 14 500 14 000 10 000 17 000 - 3 15 000 14 000 9 500 18 000 - 700 9 - Plateau langrois, Amance 14 500 14 000 10 000 17 000 - 3 15 000 14 000 9 500 18 000 - 70 12 - Vallage 17 500 17 500 1 2 000 20 000 = 18 500 18 500 1 1 000 20 000 =310 - Bassigny 16 000 15 500 11 000 19 000 - 3 16 200 15 500 9 500 20 000 - 4311 - Plateau langrois, Montagne 13 000 12 500 8 500 16 000 - 4 15 000 14 000 9 000 18 000 - 7312 - Vingeanne 15 500 15 000 10 000 18 000 - 3 15 500 15 000 9 500 18 000 - 3314 - Barrois 16 000 16 000 10 000 19 000 = 16 500 16 500 9 500 20 000 =318 - Champagne humide 18 000 , 18 000 1 2 000 20 000 = 19 500 19 500 11 500 21 000 =321 - Perthois 19 000 19 000 13 000 21 000 = 19 000 18 500 11 000 20 000 - 3322 - Barrois vallée 18 500 18 500 13 000 2 1 000 = 19 000 19 000 11 000 20 000 =

    {1 ) le s prix portent sur ¡'ensemble du marché foncier agricole d'un hectare ou plus (terres libres + terres louées).

    - 1 3 -

  • PICARDIE

    Aisne

    Le volume des transactions réalisées en 1984 demeure peu élevé dans le département. Si le nombre de transactions est supérieur de 8 % à celui de 1983, il concerne par contre des surfaces en baisse de 7 %.

    Seules les terres labourables libres à la vente (à l'exception des régions de Thiérache et du Tardenois et Brie) voient leurs valeurs progresser. La valeur des terres labourables louées est so it stable (Saint-üuentino is et Laonnois, Champagne crayeuse, Tardenois et Brie), soit en dim inution (Thiérache, Soissonnais). II en est de même pour les prairies naturelles, qu'elles soient louées ou libres à la vente ; cette baisse est en partie due à l’instauration des quotas laitiers.

    Le prix des vignes plantées à AOC Champagne demeure stable. Parallèlement, il existe un marché de terres non plantées à vocation AOC Champagne dont les prix se situent aux environs de 150 0 0 0 F/HA en 1984.

    Oise

    Si le nombre tota l de transactions de fonds agricoles de plus de 1 hectare a augmenté de 7 % par rapport à 1983, la superficie concernée a décru de 13,8 % ; elle ne représente plus que 0,8 % de la SAU départementale.

    Contrairement à l'année 1983, qui avait vu une nette reprise des achats de terres occupées, on assiste en 1984 à une propension envers les fonds libres de la part des investisseurs extérieurs à l'agriculture. Parallèlement, les achats effectués par les fermiers en place continuent de progresser, à un rythme cependant moins soutenu qu'en 1983.

    Dans l'ensemble le marché foncier 1984, qui a surtout été dominé par des transactions de terres labourables louées, est resté orienté vers la baisse des prix (plus forte pour les prairies que pour les terres) mais a connu une certaine reprise des achats de la part des investisseurs extérieurs à l'agriculture.

    Somme

    Contrastant avec l'évolution de ces dernières années, le volume de transactions réalisées en 1984 dans le département (1 % de la SAU) est relativement important. Ce fa it s'accompagne d'un retour à la hausse du prix des terres libres (+ 4 %), les terres occupées restant stables en moyenne départementale.

    Haute-Normandie

    Eure

    Avec un marché en importance de transactions plus actif en 1984 qu'en 1983, en particulier pour les terres agricoles, l ’année 1984 poursuit l’évolution à la baisse des cours commencée depuis maintenant cinq ans.

    Compte tenu du nombre im portant d'offres à la vente qui ne trouvent pas preneur et des cessations d 'activ ité agricole attendues dans les prochaines années, il est peu probable que cette tendance se m odifie durant les cinq prochaines années.

    Les prix en francs constants ont retrouvé le niveau du début des années 1960 en restant largement supérieurs de plus du double à ceux des années 1950. Pour retrouver leurs prix des années 1950, l’hectare de terre labourable devrait se commercialiser à 10 500 F.

    L'incapacité actuelle de la fiscalité directe (impôts locaux) et des cotisations sociales assises sur le revenu cadastral à suivre la baisse de la valeur marchande des terres, en particulier des prairies naturelles non retournables toujours imposées sur la base du revenu cadastral élevé, risque de conduire à un blocage du marché pour ce type de parcelle se traduisant par des retours à la friche ou autre déséquilibre.

    Seine-M aritim e

    L'ensemble du marché des terres et prairies à vocation agricole représente un peu plus de 3 50 0 ha en 1984 contre 3 200 en 1983, so it une progression de près de 10 %. Le marché des terres libres recouvre, comme en 1983, 57 % du marché total.

    Le marché foncier 1984, comme celui de 1983, est resté orienté vers la baisse des prix (plus fo rte pour les prairies que pourles terres).

    14 -

  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente.

    (Francs à l'hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984%

    8 4 /8 3Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    PICARDIE 28 500 29 300 + 3 26 600 25 900 - 2

    0 2 - Aisne 25 500 27 400 7 23 800 23100 - 3

    03 4 - Saint-Quentinois et Laonnois 27 000 30 000 20 000 37 000 + 11 22 000 22 000 18 000 26 000 =3 1 7 - Champagne crayeuse 31 500 32 000 30 000 38 000 + 2 26 500 25 000 21 000 27 000 - 6323 - Thiérache 25 000 24 000 20 000 28 000 - 4 25 000 24 000 21 000 27 000 - 4328 - Soissonnais 23 000 26 000 15 000 33 000 + 13 20 000 19 000 15 500 25 000 - 5329 - Valois 20 000 22 000 15 500 27 000 + 10 23 000 20 000 16 000 30 000 - 13336 - Tardenois et Brie 23 000 23 000 16 000 28 000 “ 22 000 22 000 20 000 25 000

    6 0 - Oise 29 60 0 r 28 600 - 4 30 300 28 400 - 6

    041 - Pays de Thelle 29 0 0 0 r 28 100 20 000 32 300 - 3 28 000 26 000 17 500 30 000 - 7042 - C lermontois 25 400 26 400 21 000 32 500 + 4 27 000 26 500 17 500 32 500 - 2043 - Noyonnais 29 000 26 000 23 000 30 000 - 10 27 000 25 000 22 000 28 000 - 7327 - Plateau picard 30 800 30 000 25 000 33 000 - 3 32 000 30 000 24 000 34 000 - 6328 - Soissonnais 30 000 27 500 22 500 32 500 - 8 29 000 27 000 17 500 30 000 - 7329 - Valois et Multien 30 000 28 500 22 500 32 500 - 5 30 900 29 000 17 500 32 500 - 63 3 0 - Vexin français 28 000 26 500 20 000 32 500 - 5 30 900 30 700 24 000 34 000 - 1331 - Pays de Bray 29 000 30 000 25 000 32 000 + 3 30 000 28 000 25 000 30 000 - 7

    8 0 - Somme 30 300 31 400 + 4 28 000 28 500 + 2

    035 - Santerre 35 500 37 500 31 600 40 500 + 6 35 500 37 500 32 000 41 000 + 6036 - Ponthieu 27 200 28 000 24 400 31 000 + 3 27 200 28 000 23 300 31 000 + 3037 - Marquenterre 25 600 23 200 20 000 27 400 - 9 26 000 23 500 20 000 27 800 - 10038 - Vimeu 27 000 26 500 23 200 29 000 - 2 27 100 27 000 23 300 29 300 =327 - Plateau picard 28 000 29 200 24 500 33 000 + 4 28 000 29 200 24 500 33 000 + 4

    HAUTE-NO RM ANDIE 33 600 32 300 - 4 32 200 30 200 - 6

    27 - Eure 31 100 29 300 - 6 28 300 26 800 - 5

    04 4 - Vexin normand 34 000 31 000 20 000 38 000 - 9 33 000 29 000 20 000 36 000 - 120 5 0 - Pays de Lyons 34 000 27 000 16 000 36 000 -21 32 000 26 000 18 000 38 000 - 19051 - Marais vernier 20 000 20 000 7 000 33 000 = 16 000 20 000 10 000 30 000 + 25052 - Roumois 33 000 33 000 18 000 38 000 = 29 000 29 000 25 000 40 000 =077 - Lieuvin 31 000 28 000 15 000 35 000 - 10 29 000 27 000 20 000 35 000 - 7-07 8 - Plateau de Neubourg 36 000 35 000 25 000 40 000 - 3 35 000 34 000 26 000 40 000 - 3079 - Plateau d'Evreux-Saint-André 30 000 29 000 19 000 40 000 - 3 30 000 30 000 20 000 36 000 =08 0 - Plateau de Madrie 30 000 29 000 20 000 37 000 - 3 28 000 28 000 20 000 35 000 =3 3 0 - Vexin bossu 29 000 25 000 15 000 35 000 - 14 29 000 26 000 20 000 32 000 - 10332 - Vallée de la Seine 28 000 26 000 10 000 36 000 - 7 28 000 22 000 13 000 30 000 -21351 - Perche 25 000 ’ 25 000 17 000 30 000 = 25 000 24 000 17 000 33 000 - 4352 - Pays d'Ouche 26 000 25 000 18 000 32 000 . 4 25 000 24 000 18 000 30 000 - 4353 - Pays d ’Auge 28 000 22 000 14 000 33 000 -21 27 000 24 000 18 000 32 000 - 11

    76 - Seine-M aritim e 37 100 36 300 - 2 34 600 32100 - 7

    0 46 - Pays de Caux 40 500 40 000 25 000 45 000 - 1 38 500 36 500 20 000 40 000 - 5047 - Petit Caux 34 000 34 000 20 000 40 000 = 30 000 30 000 20 000 40 000 =048 - Entre Bray et Picardie 30 000 29 000 20 000 35 000 - 3 30 000 28 000 10 000 35 000 . 7049 - Entre Caux et Vexin 36 500 34 500 20 000 40 000 - 5 36 000 33 000 20 000 40 000 - 8331 - Pays de Bray 32 000 30 500 18 000 32 000 - 5 31 000 27 000 18 000 31 000 - 13332 - Vallée de la Seine 30 000 28 500 10 000 40 000 - 5 28 000 25 000 10 000 32 000 - 11

    - 1 5 -

  • CENTRE

    Cher

    Malgré la récolte satisfaisante de 1984 en céréales, les prix des terres labourables baissent dans toutes les régions agricoles. Le môme phénomène, avec une am plitude plus élevée, est observé dans les zones d'élevage sur les prairies naturelles libres.

    Le marché foncier est déprimé et ne se trouve soutenu presque exclusivement que par l’achat d'agriculteurs, alors que l'on constate la disparition d'investisseurs extérieurs au monde rural.

    Eure-et-Loir

    L’année 1984 se caractérise par une stabilité des prix sur l'ensemble des régions pour les terres labourables libres et unebaisse sensible pour les prairies naturelles qui ne pourront être retournées surtout lorsqu'elles sont occupées.

    Certains secteurs, tels les prés de l'Huisne (région de Nogent le Rotrou) réputés fourn ir de bons prés, subissent la désaffection de l’élevage et ne trouvent aucun amateur même s'ils sont «bradés». Le Sud du Perche où le renouvellement des chefs d 'exploita tion reste problématique connaît un peu la même situation.

    Au contraire, les prix dans le Nord du Perche (du fa it de la proxim ité de l'Eure où les terres sont plus chères et duThymerais-Drouais où le renouvellement s'opère plus facilement) sont par contre en légère hausse.

    Indre-et-Loire

    Comme l'année précédente, le marché foncier est resté terne durant l'année 1984. Le clim at économique n'encourage pas les acquisitions de parcelles et la d im inution des candidats solvables est accentuée par l'absence quasi-totale des investissements extérieurs au monde agricole. La concurrence ne joue pratiquement plus sur le marché des terres. La demande étant de moins en moins pressante, les acheteurs d ictent pratiquement leurs prix et contribuent à la baisse (terres labourables : - 4 %, prairies naturelles : - 5 %).

    Par ailleurs, les transactions se réalisent généralement sans concours financiers et portent donc sur des petites superficies.

    Néanmoins, cette première analyse doit être nuancée. En effet, les prix restent assez soutenus pour les terres de bonne qualité qui semblent avoir a tte int un prix d'équilibre. En revanche les terres moyennes ou mauvaises ne trouvent plus d'acheteurs. Ainsi l'écart entre les m inima et les maxima que l'on peut rencontrer sur le marché tend à prendre des proportions im portantes dans les régions les plus hétérogènes.

    Loir-et-Cher

    Le marché des terres agricoles se tasse de plus en plus face à une demande qui tend à se raréfier, notam m ent dans certainssecteurs.

    Le prix des terres labourables serait en régression, surtout dans les terres louées où l'on note de grosses baisses. La demande des agriculteurs en place devient de plus en plus rare, c'est pourquoi l'on observe des dim inutions allant jusqu'à 2 0 % en Grande Sologne.

    Les transactions de vigne, si elles restent stables pour les VCC, sont en nette progression dans les AOC. Il faut ici souligner l'e ffo rt des agriculteurs depuis 1981 dans la replantation de «cépages nobles». Ces jeunes plantations qui aujourd'hui viennent apparaître sur le marché fon t que les transactions, même si elles sont infimes, trouvent facilement preneurs à des prix très élevés après les tro is dernières récoltes importantes constatées.

    _ 1 6 -

  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente,

    (Francs à rhectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984%

    8 4 /8 3Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    CENTRE 21 2 0 0 r 20 800 - 2 14 900 14 200 - 4

    18 - Cher 17 700 17 000 - 4 13 500* 12 600« - 7*

    06 6 - Val de Loire (Cher) 15 500 14 100 10 800 18 000 - 9 13 900* 13 600* 11 000* 16 800* - 2 *179 - Vallée de Germigny 15 800 15 000 11 000 18 000 - 5 15 100 14 700 12 200 18 500 - 3343 - Sologne 14 700 14 000 9 900 16 200 - 5 13 800* 13 000* 8 900* 15 10 0 * - 6*43 4 - Champagne berrichonne 20 300 19 700 11 500 25 000 - 3 15 800* 14 600* 11 000* 18 900* - 8*436 - Boischaut 10 800 10 200 8 200 13 300 - 6 1 1 200* 10 10 0 * 8 000* 12 400* - 10 *437 - Marche 10 500 9 900 7 800 12 600 - 6 11 500* 10 10 0 * 7 500* 12 500* - 1 2 *439 - Pays fo rt et Sancerrois 14 900 13 900 9 900 16 000 - 7 13 500* 13 300* 9 000* 15 900* - 1 *

    28 - Eure-et-Loire 32100 32 200 ¡E 24 300 23 100 - 5

    07 6 - Faux Perche 29 000 28 800 15 000 35 000 - 1 26 500 25 200 14 000 30 000 - 5334 - Drouais-Thimerais 26 000 26 000 18 000 30 000 = 25 000 24 800 18 000 28 000 - 1341 - Beauce dunoise 34 800 35 200 23 000 42 000 + 1 33 000 33 000 20 000 40 000 =342 - Beauce 35 800 36 000 2 2 000 43 000 + 1 35 500 35 500 22 000 40 000 =351 - Perche 22 900 22 900 14 000 34 000 22 300 21 000 13 000 30 000 - 6

    36 - Indre 16100 15 800 - 2 12 800 12 700 - 1

    43 4 - Champagne berrichonne 27 000 27 000 24 000 31 000 =435 - Boischaut du Nord 12 500 12 300 9 000 17 000 - 2 12 000 11 500 8 500 14 500 - 443 6 - Boischaut du Sud 13 000 12 000 8 000 18 000 - 8 14 000 14 000 8 000 19 000 =438 - Brenne - Petite Brenne 10 000 9 800 7 500 13 500 - 2 10 000 10 000 7 000 14 000

    =

    37 - Indre-et-Loire 17 700 16 900 - 4 15 500 14 700 - 5

    069 - Région de Sainte-Maure 17 500 17 000 13 000 2 2 000 - 3 16 000 15 500 9 000 19 000 - 30 7 0 - Champeigne 20 000 19 000 1 2 000 25 000 - 5 16 000 15 000 11 000 18 000 - 8071 - Région viticole à l'Est de Tours 17 000 17 500 1 1 000 22 000 + 3 15 500 15 500 10 000 18 000 =072 - Forêt d'Amboise 19 000 18 000 1 1 000 20 000 - 5 17 800 16 000 13 000 19 000 - 1 0073 - Plateau de Mettray 20 000 20 000 13 000 23 000 = 18 000 18 000 12 000 20 000 =074 - Bassin de Savigné 16 000 17 000 13 000 20 000 + 6 15 500 14 500 11 000 17 000 - 6344 - Val de Loire 17 000 17 000 8 000 23 000 = 15 000 15 000 11 000 20 000 =346 - Gâtine tourangelle 18 000 17 500 12 000 20 000 - 3 16 500 15 000 12 000 17 000 - 9348 - Richelais 20 000 20 000 12 000 26 000 = 16 000 16 000 10 000 18 000 =435 - Gâtine de Loches et de Montrésor 15 000 13 000 8 000 19 000 - 13 13 000 1 2 000 8 000 16 000 - 8

    41 - Loir-et-Cher 19 000 18 500 - 3 16 200 16 300 =

    065 - Sologne viticole 13 000 13 000 7 000 20 000 = 13 000 13 000 8 000 15 00006 8 - Vallée et coteaux de la Loire 14000 13 000 8 000 25 000 - 7 14 000 14 000 10 000 20 000 -075 - Perche vendômois 19 000 20 000 12 000 26 000 + 5 18 000 18 000 15 000 21 000 =

    341 - Beauce 25 000 25 000 13 000 35 000 =343 - Grande Sologne 15 000 12 000 6 000 26 000 -2 0 13 000 13 000 11 000 20 000346 - Gâtine tourangelle 17 000 17 000 7 000 24 000 = 16 000 16 000 9 000 19 000 =3 50 - Vallée et côteaux du Loir 18 000 18 000 1 1 000 25 000 = 21 000 20 000 14 000 33 000 - 5351 - Perche 21 000 19 000 14 000 25 000 - 10 20 000 20 000 16 000 31 000 =43 4 - Champagne berrichonne 13 000 13 000 5 000 20 000 = 14 000 14 000 10 000 15 000435 - Plateaux bocagers de la Touraine

    méridionale 13 000 13 000 5 000 20 000 ~ 10 000 10 000 4 000 15 000

    * Indications approximatives

  • Loiret

    Dans le Loiret, le marché potentie llem ent agricole a été réalisé sur 4 893 hectares, so it une augmentation de 22 % par rapport à 1983. Le volume a tte int le niveau de 1980.

    Le marché des te rres labourab les non bâties s'est particulièrement développé dans l'Est du département ; Qâtinais, Puisaye. Cependant les prix pratiqués dans cette zone apparaissent en baisse forte par rapport à 1983. La dim inution est sensible également dans le Val de Loire. Seules les terres de Beauce connaissent encore une légère progression de leur valeur. On remarque également l'écart grandissant de la fourchette des prix pratiqués avec un minimum en baisse.

    La tendance marquante, c'est aussi le rapprochement dans certaines régions, Val de Loire notamment, entre prix des te rres louées et prix des te rres libres. Dans le Val de Loire, le prix moyen des terres occupées, mais achetées par les fermiers en place, dépasse celui des parcelles de terres libres.

    Le nombre de transactions sur les p ra iries na ture lles est toujours très faible ; on note malgré tout une baisse de prix des prairies naturelles dans les régions Est du département, où l'on observait déjà cette même évolution pour les terres labourables.

    BASSE-NORMANDIE

    M anche

    Pour la troisième année consécutive, on observe une baisse du prix des terres agricoles : - 4 % en 1982, - 5 % en 1983, - 7 % en 1984. Ces différents pourcentages traduisent bien les d ifficultés que connaît le marché foncier depuis quelques années.

    Les raisons de cette dégradation s'expliquent, comme en 1983, par l'absence de trésorerie des agriculteurs, les charges financières et l'endettement qui lim itent les investissements, le désintérêt des non-professionnels de l'agricu lture; en 1984, cependant, la mise en place des quotas laitiers apparaît comme un élément supplémentaire allant dans le sens de la baisse des prix.

    Le volume des transactions en légère augmentation par rapport à 1983 (+ 3 %) reste faible puisqu'il ne représente même pas 1 % de la Surface Agricole Utilisée (SAU) du département.

    Orne

    1984 a encore vu une baisse im portante du prix des terres agricoles dans toutes les régions du département. Cette fortedim inution des prix est la conjonction de plusieurs phénomènes :

    - Les départs à la retraite des agriculteurs, nés après 1920, qui sont de plus en plus nombreux alors que le nombre de candidats à l'installation est en diminution.

    - La mise sur le marché des terres appartenant à des non-exploitants, inquiets de la dim inution constante de la valeur des terres.

    - Les quotas laitiers pour le Bocage et le Pays d 'Auge.

    C'est dans le Perche et les P laines d ’A lençon e t d 'A rgen tan que le marché a été le plus actif sans que cela se traduise par une augmentation du prix moyen à l'hectare. Dans ces deux régions il semble bien que les bonnes récoltes de céréales constatées ces dernières années aient eu une influence directe sur le marché foncier.

    Le Pays d 'A uge e t M e rle ra u lt apparaît comme la région la plus dépressive avec une dim inution du nombre de transactionset des surfaces vendues dans toutes les situations (fonds libres ou fonds loués, bâtis ou non bâtis).

    - 1 8 -

  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente.

    (Francs à ¡'hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984%

    8 4 /8 3Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    domi-nante

    minima maxima

    45 - Loiret 26 200 r 25 800 - 1 17 600 16 600 - 6

    063 - Orléanais (1) 23 400 23 200 13 000 34 000 - 1 16 000 16 000 11 000 22 000 =067 - Val de Loire (Loiret) 28 500 26 500 18 000 35 000 - 7 17 500 17 000 14 000 22 000 - 3338 - Gâtinais Est 22 500 r 20 500 15 000 30 000 - 9 21 000 19 000 13 000 23 000 - 10339 - Gâtinais Ouest 31 000 31 000 25 000 38 000 =3 40 - Puisaye 1 9 000 r 17 000 11 500 22 500 - 1 1 17 500 16 500 11 000 20 000 - 6341 - Petite Beauce 30 000 30 500 23 000 35 000 + 2342 - Grande Beauce 35 000 37 000 28 000 46 000 + 6343 - Sologne 18 500 18 000 11 000 23 000 - 3 18 000 16 000 11 000 20 000 - 11439 - Berry 15 500 16 000 11 000 23 500 + 3 16 000 16 000 11 000 22 000

    BASSE-NO RM ANDIE 28 000 26 300 - 6 29 000 26 900 - 7

    14 - Calvados 26 700 26100 - 2 25 900 24 800 - 4

    085 - Bessin 27 000 27 000 17 000 33 000 = 27 000 27 000 17 000 33 000 =353 - Pays d'Auge 23 000 21 000 12 000 30 000 - 9 23 000 21 000 12 000 30 000 - 9354 - Bocage 28 000 27 000 16 000 40 000 . 4 28 000 27 000 16 000 40 000 - 4355 - Plaines de Caen et de Falaise 27 000 27 000 14 000 38 000 - 27 000 27 000 14 000 38 000

    50 - Manche 37 000 34 400 - 7 35 800 33 300 - 7

    081 - La Hague 27 400 29 300 17 400 46 100 + 7 27 400 29 300 17 400 46 100 + 708 2 - Bocage de Valogne 31 800 29 900 17 100 40 200 - 6 31 800 29 900 17 100 40 200 - 6083 - Val de Saire 39 300 37 000 23 600 45 100 - 6 39 300 37 000 23 600 45 100 - 608 4 - Cotentin 29 800 26 700 15 200 41 500 - 10 29 800 26 700 15 200 41 500 - 1008 6 - Bocage de Coutances et Saint-Lô 35 900 33 300 20 000 44 400 - 7 35 900 33 300 20 000 44 400 - 7087 - Avranchin 41 200 37 900 24 100 49 800 - 8 41 200 37 900 24 100 49 800 - 8354 - Le Mortainais 38 700 36 300 16 000 52 000 - 6 38 700 36 300 16 000 52 000 - 6

    61 - Orne 22 500 20 000 - 1 1 22 300 19 800 - 1 1

    088 - Merlerault 19 100 17 500 10 400 22 700 - 8 19 100 17 500 10 400 22 700 - 8351 - Perche ornais 21 700 19 400 14 200 25 200 - 11 21 700 19 400 14 200 25 ZOO - 11352 - Pays d'Ouche 22 000 19 700 14 800 26 400 - 10 22 000 19 700 14 800 26 400 -1 0353 - Pays d'Auge 19 100 17 500 10 400 22 700 - 8 19 100 17 500 10 400 22 700 - 8354 - Bocage ornais 22 900 20 000 13 000 31 000 - 13 22 900 20 000 13 000 31 000 - 13355 - Plaines d'Alençon et d ’Argentan 24 300 22 200 16 000 31 800 - 9 24 300 22 200 16 000 31 800 - 9

    (1 ) Cette région comporte 2 zones où les prix des terres labourables sont très différents :

    Orléanais 1 I 3 1 0 0 0 j 30 500 ! 13 000 | 34 000Orléanais 2 I 18 500 I 18 500 I 13 000 I 23 000

  • BOURGOGNE

    Côte d'Or

    Après une chute de 20 % en tro is ans, ie marché foncier s'est redressé en 1984 puisque le volume des transactions revient presque au niveau de 1981, Malgré cela, le marché reste peu dynamique.

    Cette année encore la tendance est à la baisse des prix, aussi bien en terres labourables qu'en prairies naturelles ; seules les régions Tonnerais, Vingeanne, Vallée et Côte se démarquent par leur stabilité.

    Les investisseurs étrangers à l'agriculture préfèrent maintenant des placements plus rentables ; en effe t le capital-terre se dévalue alors que, parallèlement, le m ontant des fermages et la fiscalité découragent l'investissement en terres. Dans ces conditions, les acquisitions de terres sont essentiellement le fa it d ’agriculteurs qui en ont vraiment besoin car la d im inution du m ontant des prêts bonifiés et l’institu tion des quotas ne sont pas des facteurs encourageants.

    Nièvre

    Le marché foncier agricole est resté orienté à la baisse en 1984 avec, toutefois, un ralentissement après le taux record de - 7 % enregistré en 1983.

    Face à une offre, alimentée notam m ent par la mise en vente de biens fonciers par des propriétaires visant des placements à fo rte rentabilité, la demande, devenue exclusivement agricole, est considérablement freinée par les d ifficu ltés actuelles de trésorerie des agriculteurs.

    Une baisse comprise entre 2 et 6 % est ainsi relevée, en 1984, dans les diverses régions agricoles et concerne aussi bien les terres labourables que les prairies naturelles.

    Saône-et-Loire

    En 1984, les prix des terres labourables et des prairies naturelles ont été à peu près stables. Seules la Bresse Châlon-naise et la Côte Châlonnaise enregistrent une baisse sur les deux catégories de terre. On note, toutefois, un tassement des prix maxi- ma dans pratiquement l'ensemble du département.

    Après avoir connu un marasme tota l en 1983, le marché a été un peu plus actif en 1984, les surfaces libres échangées s'étant accrues de plus de 7 5 % bien que, dans certaines régions, la dim inution du nombre d'exploitations ait pour conséquence l'absence totale de preneurs, quelle que soit la qualité des terrains libérés.

    Dans le vignoble du Nord du département, les plantations en rouge voient leur valeur se stabiliser après plusieurs années de baisse due aux d ifficultés de commercialisation. Par contre, les prix des vignes AOC du Mâconnais et du Beaujolais continuent de croître d'une façon importante (+ 17 %),

    Yonne

    Le volume du marché foncier est resté à son niveau de 1983 (environ 0,5 % de la SAU départementale).

    Après la baisse des prix observée en 1983 pour les terres labourables et les prairies naturelles, nous constatons pour l'année 1984 une véritable stagnation des prix.

    Pour les terres labourables, seule une région agricole (Pays d'Othe) enregistre une hausse (+ 6 %). Il convient de signaler que, du fa it d'une moindre pression foncière, les valeurs maxima dim inuent dans quelques régions (Basse Yonne, Vallées, Gâtinais pauvre, Puisaye).

    Pour les prairies naturelles, seules deux régions ont vu leurs maxima dim inuer (Terre plaine et Morvan). Il est à noter que les prairies non transformables en cultures (inondables, en forte pente! trouvent d ifficilem ent acquéreurs.

    Pour les vignes, qui avaient enregistré une hausse en 1983, on note également une stagnation des prix (très peu de transactions! ; seule la valeur m inimum pour le «Chablis» a été relevée.

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  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente,

    (Francs à l'hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984%

    8 4 /8 3Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    BOURGOGNE 15 800 15 600 - 1 15000 14600 - 2

    21 - Côte-d'Or 14100 13 600 - 4 13 400 1 2 600 - 6

    0 1 0 - Tonnerois 13 000 13 000 10 000 17 000 = 1 2 000 1 2 000 10 000 17 000 =204 - Val de Saône 14 000 13 000 9 000 18 000 - 7 14 000 13 000 8 000 18 000 - 7311 - Plateau langrois montagne 12 500 1 2 000 8 500 17 000 - 4 12 500 12 000 8 500 15 000 . 4312 - Vingeanne 16 000 16 000 12 000 19 000 = 15 000 15 000 11 000 19 000 =322 - La Vallée 15 000 15 000 10 000 18 000 = 12 500 12 500 10 000 16 000 =4 4 0 - La Plaine 20 000 19 000 13 000 30 000 - 5 14 000 13 000 10 000 17 000 - 7441 - Côte viticole et arrière-côte de

    Bourgogne 9 000 9 000 6 000 13 500 = 9 000 9 000 6 500 13 000 =442 - Auxois 9 500 9 000 6 000 13 000 - 5 15 000 14 000 8 000 18 000 - 7443 - Morvan 8 000 7 500 6 000 10 500 - 6 8 500 8 000 6 000 1 2 000 - 6

    58 - Nièvre 16 700 16 200 - 3 15 000 14 400 - 4

    180 - Entre Loire et Allier 15 500 15 000 9 500 20 000 - 3 15 500 14 500 9 500 20 000 - 7185 - Bourgogne nivernaise 19 000 18 500 12 000 23 500 - 3 17 000 16 000 10 500 22 500 - 6188 - Nivernais central 16 000 15 500 10 500 20 000 - 3 15 500 15 000 10 500 2 2 000 - 334 0 - Puisaye 14 000 13 500 9 500 19 500 - 4 14 000 13 500 9 500 19 500 - 4429 - Sologne bourbonnaise 12 000 11 500 7 000 16 500 - 4 13 000 12 500 7 500 17 500 - 4443 - Morvan 13 000 12 500 6 000 17 500 - 4 13 500 13 000 7 000 18 500 - 4

    71 - Saône-et-Loire 12 500 12 400 - 1 15 400 15 300 - 1

    183 - Brionnais 18 000 18 000 15 000 25 000 = 28 000 27 000 15 500 41 200 - 4184 - Clunysois 15 000 15 000 8 000 18 000 = 17 000 17 000 8 000 29 000 =187 - Chârollais 16 000 16 000 8 000 2 1 000 = 19 000 19 000 10 000 32 000 =202 - Bresse châlonnaise 10 000 10 000 4 000 20 000 = 10 500 10 000 3 000 20 000 - 5429 - Sologne bourbonnaise 1 2 000 1 2 000 7 000 17 000 = 14 000 14 000 7 000 20 000 =44 0 - Châlonnais 11 500 11 000 6 000 18 000 - 4 12 500 1 2 000 3 500 18 000 . 4441 - Côte châlonnaise 12 000 11 000 6 000 18 000 - 8 13 500 12 500 6 000 19 000 - 7442 - Autunois 13 500 13 500 7 000 17 000 = 14 500 14 500 6 000 23 000 =443 - Morvan 9 000 9 000 6 000 16 000 = 9 000 9 000 5 500 18 000 =44 4 - Méconnais 18 000 18 000 8 000 27 000 = 17 000 17 000 10 000 30 000 =446 - Bresse louhannaise 11 000 11 000 7 000 15 000 10 000 10 500 2 000 16 000 + 5

    89 - Yonne 18000 18 000 ss 16100 16100 =

    186 - Plateaux de Bourgogne 16 000 16 000 9 000 21 000 = 16 000 16 000 8 000 18 000 =317 - Champagne crayeuse 21 000 2 1 000 13 000 25 000 = 15 000 15 000 9 000 19 000319 - Pays d'Othe 18 000 19 000 1 2 000 23 000 + 6 16 000 16 000 10 000 20 000 =320 - Basse Yonne 24 000 24 000 14 000 29 000 = 2 2 000 2 2 000 13 000 25 000 =322 - Vallées 20 000 20 000 10 000 25 000 = 19 000 19 000 10 000 24 000 =338 - Gâtinais pauvre 20 000 20 000 11 000 25 000 = 19 000 19 000 10 000 24 000340 - Puisaye 15 000 15 000 9 000 19 000 = 15 000 15 000 9 000 19 000 =442 - Terre plaine 15 000 15 000 9 000 19 000 = 16 000 16 000 9 000 19 000 =443 - Morvan 1 2 000 1 2 000 7 000 16 000 = 13 000 13 000 8 000 16 000

    _ 2 1 -

  • NORD-PAS DE CALAIS

    Pas-de-Calais

    La stagnation des prix en francs courants est confirm ée pour la troisièm e année consécutive. En effet, si la valeur vénale des terres labourables libres est en progression de 3 %, compte-tenu de la faiblesse de l'o ffre (7 % du marché des terres labourables) ; les prairies, par contre, voient leur valeur moyenne chuter de 3 %, conséquence des quotas laitiers.

    Au niveau des régions agricoles, la stabilité dom ine mais l’on note des variations extrêmes positives dans l’Artois (zone de grande culture) et négatives dans le Boulonnais (zone d ’élevage).

    LORRAINE

    M eurthe-et-M oselle

    Le marché foncier 1984 est empreint d ’une certaine morosité, surtout en fin d ’année. Compte-tenu de la conjoncture agricole, les acquéreurs potentiels semblent en position d 'attente, même pour l'achat de terres labourables ; les grandes parcelles, très prisées par le passé, ne se vendent plus. Cependant les biens vendus seraient de meilleure qualité, les acheteurs étant de plus en plus sensibles à ce critère.

    Dans un tel contexte, les prix des terres labourables et des prairies naturelles connaissent une grande stabilité en francs courants par rapport à l'année précédente et ce, quelle que soit la région agricole, à l ’exception de la W oëvre où la tendance est nettement à la baisse.

    Meuse

    Le marché foncier en 1984 a porté sur à peine 1 % de la SAU du département. Le volume des transactions a légèrement augmenté par rapport à 1983. Pour certaines régions (Pays de Montmédy) le marché est très faible et les valeurs vénales sont très peu représentatives. Par ailleurs il est toujours d iffic ile de déterm iner la valeur vénale des terres louées car elles dépendent bien entendu de la terre proprement dite mais aussi de la durée du bail restant à courir.

    Moselle

    Le marché des terres agricoles a connu un regain de dynamisme en 1984. Les échanges de terres de plus de un hectare ont porté sur 1 300 hectares en 1984, contre 500 en 1983.

    A cela, deux raisons conjuguées :- La première résulte d ’une augmentation de l’offre ; la terre devenant de moins en moins rentable pour un propriétaire non-exploitant

    (augmentation des charges et baisse de valeur du capital).

    - La seconde résulte d ’un assainissement re latif de la trésorerie des agriculteurs-acquéreurs après une très bonne année agricole 1984, L'augmentation des revenus a permis aux agriculteurs d'être plus à l'aise face aux offres foncières, sans pour autant les solliciter.

    Ceci explique le fa it que, dans un marché redevenu relativement actif, on enregistre un tassement, voire une baisse des prix.

    Globalement, les prix des terres labourables et des prairies naturelles ont augmenté de 1 % en francs courants. Cependant ces variations sont très diversement distribuées à l'intérieur même d'une petite région agricole. Ainsi, en zone frontalière avec le Luxembourg et surtout l'Allemagne, on observe une très forte poussée des prix. Dans quelques communes de la Montagne Vosgienne et du nord du PLateau lorrain Nord, les transactions dépassent les 20 00 0 francs par hectare, alors que la moyenne de la région agricole est respectivement de 12 90 0 et 16 500 francs.

    Vosges

    L'année 1984 se caractérise par une hausse du prix des terres labourables et une légère baisse du prix des prairies naturelles.

    A - Terres libres

    La hausse la plus significative des terres labourables se situe en Montagne Vosgienne (+ 11 %). Dans cette région, la recherche des terres mécanisables et la p luri-activité rendent le marché foncier plus actif.

    La baisse des valeurs des prairies naturelles du Châtenois (- 13 %) est due à l'action de la SAPER consécutive au passage de l'autoroute ; les prix ayant subi une augmentation excessive reviennent maintenant à un cours normal.

    B - Terres louées

    Les prix des terres labourables augmentent de 2 % en moyenne départementale tandis que ceux des prairies naturelles baissent de 4 %.

    La valeur des terres louées est inférieure en moyenne de 7 % pour les terres labourables et de 9 % pour les prairies naturelles à celle des terres libres.

    - 2 2 -

  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente.

    (Francs à l'hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3

    Rappel1983

    1984

    dom inante

    minima maximadom inante

    minima maxima

    %8 4 /8 3

    NORD - PAS-DE-CALAIS 27 400 28 200 + 3 26 800 26 10 0 - 3

    59 - Nord 30 700 31 400 + 2 27 600 27 100 - 2

    025 - Flandre intérieure 32 500 34 000 24 000 44 000 + 5 30 000 30 500 22 000 38 000 + 20 2 6 - Région de Lille 38 000 39 000 33 000 43 000 + 3 35 500 36 000 30 000 40 000 + 1027 - Révèle 33 200 34 700 30 000 40 000 + 5 32 000 33 000 27 000 38 000 + 30 2 8 - Plaine de la Scarpe 25 100 25 500 21 000 31 000 + 2 23 500 23 600 20 000 30 000 =033 - Hainaut 25 100 25 000 20 000 30 000 = 26 700 26 200 20 000 31 000 - 2323 - Thiérache 25 000 25 000 20 000 30 000 = 27 100 26 000 20 000 30 000 . 43 24 - Plaine de la Lys 32 300 33 200 25 000 40 000 + 3 30 500 31 000 23 000 35 000 + 2325 - Flandre maritime 34 100 35 200 30 000 40 000 + 3 31 200 31 300 25 000 35 000 =326 - Cambrésis 30 800 31 000 22 000 40 000 + 1 28 500 28 500 26 000 32 000 -

    62 - Pas-de-Calais 25 600 26 400 + 3 26 10 0 25 200 - 3

    023 - Pays d'Aire 25 000 25 000 18 000 30 000 = 27 500 27 000 21 000 32 000 - 20 24 - Collines Guinoises 23 500 23 500 17 000 30 000 _ 25 300 24 000 20 000 30 000 - 5029 - Boulonnais 22 500 21 000 16 000 25 000 - 7 24 000 22 000 17 000 28 000 - 80 30 - Haut-Pays d 'Artois 23 000 25 000 20 000 35 000 + 9 25 000 25 000 20 000 30 000 =031 - Béthunois 25 000 25 000 20 000 30 000 = 25 000 25 000 22 000 32 000 =032 - Ternois 27 000 27 000 20 000 32 000 = 29 000 27 000 20 000 32 000 - 7039 - Pays de Montreuil 23 000 21 000 17 000 26 000 - 9 22 000 21 000 19 000 24 000 - 50 40 - Bas-Champs picards 21 500 22 000 18 000 25 000 + 2 22 000 22 500 19 000 30 000 + 2324 - Plaine de la Lys 26 000 26 000 21 000 30 000 = 26 000 26 000 20 000 35 000 =325 - Wateringues 25 500 25 500 21 000 35 000 = 27 000 27 000 24 000 35 000 =326 - Arto is 28 000 31 000 24 000 40 000 + 1 1 30 000 32 000 25 000 38 000 + 7

    LORRAINE 17 200 17 000 - 1 17 600 17 400 - 2

    54 - M eurthe-et-M oselle 18 200 18 200 = 18 400 18100 - 2

    305 - La Haye 17 400 17 400 13 000 20 000 = 17 200 17 200 13 000 21 000 =306 - Plateau lorrain sud 19 000 19 000 13 500 23 000 = 19 000 18 800 14 000 24 000 - 1307 - Montagne vosgienne308 - Pays haut-lorrain 18 000 18 000 15 000 25 000 = 18 800 18 500 14 000 25 000 - 231 3 - Côtes de Meuse 16 500 16 500 13 000 20 000 = 16 500 16 300 13 000 20 000 - 13 1 6 - Woevre 16 500 16 300 12 000 20 000 - 1 16 500 15 000 12 500 20 000 - 9

    55 - Meuse 15 800 14 600 - 8 18 10 0 17 300 - 5

    308 - Pays de Montm édy 16 000 14 500 9 000 21 000 - 9 16 500 16 000 12 000 21 000 - 3314 - Barrois 15 000 14 000 8 500 19 000 - 7 19 500 18 000 12 000 23 500 - 831 5 - Argonne 19 000 17 500 13 000 22 000 - 8 18 500 16 500 11 000 21 000 - 113 16 - W oevre 17 000 15 000 9 000 19 000 - 12 1 6 000 17 000 12 000 21 000 + 6

    57 - Moselle 18 100 18 400 + 1 16 800 17 000 + 1

    003 - W arndt 13 000 13 400 10 000 17 500 + 3 13 500 13 500 10 000 16 000 =0 0 4 - Vallée de la Moselle 25 500 25 300 16 000 37 000 - 1 24 000 23 500 17 000 35 000 - 2306 - Plateau lorrain sud 19 100 19 400 14 500 25 000 + 2 17 300 17 600 13 500 24 000 + 2307 - Montagne vosgienne 12 000 12 600 9 800 16 800 + 5 12 500 12 900 9 000 19 900 + 3308 - Pays haut-lorrain 19 700 19 700 14 500 27 000 = 19 300 19 000 12 400 25 000 - 2473 - Plateau lorrain nord 16 700 16 900 1 1 500 22 000 + 1 16 400 16 500 11 000 21 000 + 1

    88 - Vosges 16 10 0 17 000 + 5 17 600 17 300 - 1

    305 - La Haye 14 000 14 300 + 2 16 000 16 000 =306 - Plateau lorrain sud 15 000 16 000 10 000 23 000 + 7 17 000 17 000 8 000 23 000 =307 - Montagne vosgienne 18 000 20 000 10 000 26 000 + 1 1 19 000 19 000 11 000 28 000 =309 - Voge 18 500 19 100 1 1 000 27 000 + 3 17 000 17 300 8 000 23 000 + 2310 - Châtenois 18 000 18 000 10 000 20 000 = 19 000 16 500 10 000 21 000 - 133 1 3 - Côtes de Meuse 14 600 15 500 9 000 18 000 + 6 17 000 16 500 12 000 20 000 - 33 1 4 - Barrois 16 500 16 000 9 000 20 000 - 3 17 700 17 700 11 000 23 000

    - 2 3 -

  • ALSACE

    Bas-Rhin

    En 1984, le prix des terres agricoles a vu sa valeur se stabiliser en francs courants, tan t pour les terres labourables que pour les prairies naturelles. Compte-tenu d'une hausse moyenne des prix de 7,1 % entre 1983 et 1984, la valeur réelle des terres agricoles continue de baisser ; cette baisse touche toutes les régions agricoles mais, avec un degré moindre, la Montagne vosgienne, où l'on observe une hausse de 2 % environ en francs courants. Cette baisse des prix est due essentiellement à la baisse im portante des revenus des agriculteurs en 1983, malgré la légère hausse de 1984.

    Après la fo rte chute de 1983, les vignes à AOC voient leur valeur croître légèrement en 1984 (+ 3 %). La stabilité de leurs revenus et l'amélioration de leur trésorerie ont permis aux viticulteurs de consentir un e ffo rt financier plus important.

    Haut-Rhin

    Qu'il s'agisse des prix ou du volume des transactions, le marché foncier agricole est resté globalement stable en 1984 par rapport à 1983. Les mouvements sur les prix, dans un sens ou dans l'autre, ont été de faible ampleur, excepté dans le vignoble où une nouvelle baisse de 6 % s'ajoute à celle de 10 % observée en 1983.

    Le prix des vignes à AOC revient ainsi au niveau de 1979. Cette situation est naturellement liée à l'atmosphère de morosité qui plane sur le vignoble alsacien depuis la récolte pléthorique de 1982 qui s'est traduite par un e ffritem ent sensible et prolongé des cours des vins.

    D'une façon générale dans le département, les zones à vocation céréalière ont mieux résisté que les régions d ’élevage à la baisse du prix des terres amorcée il y a tro is ans.

    FRANCHE-COMTÉDoubs

    Malgré une forte progression enregistrée par rapport à l’année précédente, le volume du marché foncier agricole ne fait, en 1984, que retrouver son niveau habituel, à peine supérieur à 0,5 % de la SAU.

    La légère orientation à la baisse, qui affecte la partie basse du département, trouve davantage ses sources dans l’intensité de la pression foncière locale que dans l’analyse de la conjoncture économique.

    Le grand intérêt porté par les agriculteurs du Doubs aux prairies naturelles (pour la plupart labourables) contribue à maintenir leurs prix au niveau de ceux des terres labourables,

    Jura

    Le marché des terres agricoles reste très fermé en 1984 ; le prix des terres n’évolue pratiquem ent plus depuis 1982. La fa iblesse du nombre des transactions reste la caractéristique essentielle de ce marché ; moins de 1 % de la superficie des exploitations agricoles est concerné.

    On peut émettre quelques hypothèses pour expliquer le marasme du marché foncier depuis deux ans :- Le vieillissement de la population agricole ; les chefs d’exploitation de 55 ans et plus représentent 45 % de cette population ;

    - Les prix peu attractifs des produits agricoles ;

    - Le manque de main d’œuvre et l’absence de successeur potentiel dans de nombreuses fermes sont un frein à l’extension des superficies ;

    - La disparition régulière des exploitations, accélérée par la possibilité offerte à certains producteurs de lait de cesser leur activité ;

    - Le fo rt endettement des agriculteurs.

    On observe une forte disparité entre les régions dynamiques (Deuxième Plateau Nord, Finage, Plaine Doloise et Val d'Amour) et celles plus particulièrement désertifiées en exploitations agricoles (Haut-Jura, Deuxième Plateau Sud). Dans le premier cas, il est à noter que les très bonnes parcelles sont très recherchées et se vendent cher ; le drainage joue également un rôle im portant quant aux prix des terres.

    On constate par ailleurs une certaine désaffection pour les prairies naturelles qui ne peuvent être retournées ; elles ont de m oins en moins de valeur, particulièrement dans le «Bas-Jura», d’où une baisse des «minima» du prix des prairies naturelles (libres à la vente ou non).

    Haute-Saône

    En 1984, le prix (en francs courants) des terres agricoles s’est maintenu diffic ilem ent au même niveau qu'en 1983 ; la d ifférence entre terres labourables (généralement les meilleures terres) et prairies naturelles se creuse : les premières ont connu une petite progression dans certaines régions, les secondes ont p lutôt baissé.

    Cette stagnation trouve plusieurs origines. La première est un manque de trésorerie de la plupart des agriculteurs : la baisse des revenus, consécutive aux calamités de 1983, n'a pas été compensée en 1984, en particulier chez les éleveurs ; la seconde est que les exploitations commencent maintenant à bénéficier de bonnes structures.

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  • Tableau 3 (suite) - Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 1984pour les terres agricoles d'au moins un hectare, libres à la vente.

    (Francs à l'hectare)

    Départements et (petites)

    régions agricoles

    TERRES LABOURABLES PRAIRIES NATURELLES

    Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3

    Rappel1983

    1984

    %8 4 /8 3dom i

    nanteminima maxima

    dom inante

    minima maxima

    ALSACE 34 900 34 600 - 1 25 300 25 000 - 1

    67 - Bas-Rhin 36 900 36 700 = 23 800 23 600 - 1301 - Plaine du Rhin(1) 47 100 47 500 12 000 105 000 + 1 31 700 31 500 11 000 62 000 - 1302 - Ried (2) 33 700 33 500 10 000 60 000 - 1 28 700 27 700 10 000 42 000 - 3304 - Région sous-vosgienne (3) 31 400 30 500 1 2 000 76 000 - 3 25 900 26 100 10 000 48 500 + 1307 - Montagne vosgienne 19 800 20 200 9 000 37 000 + 2 18 400 18 800 9 000 35 000 + 2473 - Plateau lorrain nord 15 500 15 000 8 500 25 000 - 3 14 800 14 500 8 000 20 800 - 2

    6 8 - Haut-Rhin 32 500 32 200 - 1 27 900 27 300 - 2001 - Hardt 30 000 31 000 2 1 000 43 000 + 3 30 000 31 000 20 000 42 000 + 3002 - Ochsenfeld 29 000 30 000 22 000 40 000 + 3 29 000 29 000 20 000 34 000 =301 - Plaine du Rhin (4) 35 000 35 000 25 000 52 000 = 32 000 34 000 2 2 000 42 000 + 6302 - Ried 34 000 34 000 25 000 52 000 s 28 000 28 000 21 000 38 000 =303 - Sundgau (4) 32 000 31 000 2 0 0 0 0 46 000 - 3 32 000 31 000 2 0 000 46 000 - 3304 - Collines sous-vosgiennes 36 000 34 000 18 000 50 000 - 6 36 000 34 000 18 000 50 000 - 6307 - Montagne vosgienne 21 000 2 1 000 1 1 000 38 000 ä 21 000 2 1 000 1 1 000 38 000 =4 50 - Jura 2 2 000 22 000 15 000 32 000 = 22 000 2 2 000 15 000 32 000 =

    FRANCHE-COMTÉ 15 200 15 300 + 1 14100 13 900 - 1

    25 - Doubs 16 800 16 100 4 16 600 16 200 - 2447 - Zone des plaines et des basses

    vallées 16 500 15 500 8 000 2 2 000 - 6 16 500 15 500 8 000 22 000 - 84 4 9 - Montagne du Jura / / / / / / / / / / / / / / / 13 300 13 300 6 500 20 0004 50 - Plateaux moyens du Jura 17 300 17 000 8 000 23 000 - 2 17 300 17 000 8 000 23 000 - 2452 - Plateaux supérieurs du Jura / / / / / / I I I I I I / / / 16 300 16 300 7 000 23 000 =

    39 - Jura 15 900 16 000 = 12 900 12 900 ss203 - Val d'Am our et Forêt de Chaux 16 500 16 500 10 000 26 000 = 13 500 13 500 7 000 18 000 =206 - Finage 2 2 000 2 2 000 13 000 30 000 16 500 16 500 9 500 25 000 =207 - Vignoble du Jura 16 000 16 000 9 000 25 000 = 15 000 15 000 7 000 20 000 =209 - Combe d'Ain 14 000 14 000 8 500 20 000 = 1 1 800 1 1 800 7 000 18 000 :=212 - Plateau inférieur du Jura 14 000 14 000 8 500 22 000 = 14 000 14 000 7 000 17 500 =446 - Bresse 14 000 14 000 8 000 23 000 = 13 000 13 000 7 000 18 000 =447 - Plaine doloise 16 000 16 000 10 000 23 000 14 000 14 000 7 000 20 0004 4 9 - Haut-Jura 8 000 8 000 5 000 14 000 8 000 8 000 5 000 14 000 =451 - Petite Montagne 13 500 13 500 7 000 20 000 11 500 11 500 7 000 18 500 =452 - Deuxième plateau 13 500 13 500 8 500 2 1 000 13 500 13 500 7 500 19 000 -

    7 0 - Haute-Saône 13 900 14 200 + 3 12 400 12100 - 30 0 5 - Région sous-vosgienne de

    Haute-Saône 12 500 13 000 7 000 17 500 + 4 1 1 000 11 000 6 000 17 000 =00 6 - Région vosgienne de Haute-Saône 12 500 12 500 6 000 17 000 s 11 500 11 500 5 000 16 000 =007 - Région des plateaux 13 500 14 000 7 500 18 500 + 4 12 500 12 000 5 500 16 500 . 4205 - Plaine grayloise 16 000 16 000 8 000 21 500 = 14 000 13 500 6 500 17 500 - 4307 - Hautes-Vosges 11 500 12 000 5 000 17 000 + 4 12 000 1 2 000 4 000 18 000 =3 0 9 - Voge 12 500 12 500 6 000 17 000 = 12 000 12 000 5 000 17 000 =447 - Plaines et basses vallées du Doubs

    et de l'Ognon 14 500 14 500 8 000 20 000 = 14 000 13 500 6 000 18 000 - 444 8 - T