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Le propranolol dans les hémangiomes infantiles : résultats de l’étude adaptative de phase 2/3 internationale, randomisée, contrôlée multi-doses versus placebo

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Page 1: Le propranolol dans les hémangiomes infantiles : résultats de l’étude adaptative de phase 2/3 internationale, randomisée, contrôlée multi-doses versus placebo

S380 JDP 2013

(4,1—7,6) dans le groupe LCP et de 6,5 (5,3—9,0) dans le groupeLCP + timolol (p = 0,25).Discussion.— Cette étude ne montre pas de différence statisti-quement significative entre LCP seul et LCP associé au timololtopique. Les résultats suggèrent cependant un bénéfice potentiel del’association étudiée et montrent une parfaite tolérance du produit.Conclusion.— Les résultats de cette étude pilote sur un faible échan-tillon, pourraient servir de base à l’établissement d’une hypothèsesolide sur l’efficacité d’un bêtabloquant topique en association auLCP dans les AP permettant de vérifier l’hypothèse d’un bénéficeclinique de cette association dans le cadre d’un essai randomisé deplus grande ampleur.Déclaration d’intérêt.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.044

CO043Le propranolol dans les hémangiomesinfantiles : résultats de l’étudeadaptative de phase2/3 internationale, randomisée,contrôlée multi-doses versus placeboC. Léauté-Labrèze a,∗, J. Mazereeuw-Hautier b, L. Guibaud c,S. Barbarot d, A. Maruani e, O. Boccara f, F. Cambazard g,C. Chiaverini h, E. Bourrat i, P. Vabres j, P. Souteyrand k,J.-J. Voisard l

a Hôpital Pellegrin—Enfants, Bordeaux, Franceb Dermatologie, CHU Larrey, Toulouse, Francec Radiologie, hôpital Mère—Enfant, Lyon, Franced Dermatologie, CHU de Nantes, Nantes, Francee Dermatologie, hôpital Clocheville, Tours, Francef Dermatologie, hopital Necker, Paris, Franceg Dermatologie, hôpital Nord, Saint-Étienne, Franceh Dermatologie, hôpital Archet2, Nice, Francei Dermatologie, hôpital Debré, Paris, Francej Dermatologie, hôpital du Bocage, Dijon, Francek Dermatologie, hôtel Dieu, Clermont-Ferrand, Francel Pierre-Fabre Dermatologie, Lavaur, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Hémangiome ; PropranololIntroduction.— Le but de cette étude était d’une part d’évaluerl’efficacité d’une formulation pédiatrique buvable de propranololversus (vs) placebo dans les hémangiomes infantiles (HI) proliféra-tifs, et d’autre part de documenter le profil de sécurité.Patients et méthodes.— L’étude a été concue selon les recom-mandations de l’EMA et de la FDA. Il s’agissait d’une étudeinternationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle,adaptative de phase II/III menée chez des nourrissons âgés de 1 à5 mois à l’inclusion. L’objectif était double : déterminer la dose(1 ou 3 mg/kg/jour) et la durée du traitement (3 ou 6 mois) etdémontrer la supériorité du propranolol vs placebo sur la résolutioncomplète ou quasi complète de l’HI cible à 24 semaines (S24) vsbaseline, évaluée par des photos standardisées analysées par deuxexperts indépendants. La tolérance du propranolol était évaluéenotamment sur les plans cardiovasculaire, respiratoire, métabo-lique et comportemental.Observations.— Un total de 460 patients ont été randomisés et456 ont été traités (56 centres dans 16 pays). L’analyse inter-médiaire menée sur les 188 premiers patients a retenu le bras3 mg/kg/jour 6 mois pour l’analyse finale.Résultats.— À la fin de l’étude (S24), 55 patients dans le bras pla-cebo et 101 dans le bras 3 mg/kg/jour 6 mois ont été analysés.Dans le bras propranolol, 60,4 % des patients (n = 61) vs 3,6 % dansle bras placebo (n = 2) ont eu une résolution complète ou quasicomplète de leur HI (p < 0,0001). Le nombre de patient à traiter(NNT ou « Number needed to treat ») est de 1,76, soit très bon.

Dès la cinquième semaine, 88 % des patients ont été améliorés vsbaseline. Aucun effet indésirable (EI) inattendu lié au propranololn’est apparu au cours du traitement. Les EI rapportés n’étaient pasdose-dépendants (hors hyperréactivité bronchique et diarrhée sansconséquence pour les patients).Discussion.— Le propranolol en solution buvable pédiatrique à ladose de 3 mg/kg/jour pendant 6 mois (en deux prises par jour) adémontré un très haut niveau d’efficacité sur la résolution complèteou quasi-complète de l’HI. Le profil de tolérance a été satisfaisant,en particulier sur les paramètres cardiovasculaires et la glycémiequelles que soient la dose et la durée de traitement.Conclusion.— Cette étude confirme l’efficacité et la bonne tolé-rance du propranolol pédiatrique buvable dans les HI prolifératifsdu nourrisson âgé de 1 à 5 mois.Déclaration d’intérêt.— C. Léauté-Labrèze Consultant pour : PierreFabre Dermatologie, J. Mazereeuw-Hautier Consultant pour : PierreFabre Dermatologie, L. Guibaud Consultant pour : Pierre Fabre Der-matologie, S. Barbarot Consultant pour : Pierre Fabre Dermatologie,A. Maruani Consultant pour : Pierre Fabre Dermatologie, O. Boc-cara Consultant pour : Pierre Fabre Dermatologie, F. Cambazard :Aucun, C. Chiaverini Consultant pour : Pierre Fabre Dermatologie,E. Bourrat Consultant pour : Pierre Fabre Dermatologie, P. VabresConsultant pour : Pierre Fabre Dermatologie, P. Souteyrand Consul-tant pour : Pierre Fabre Dermatologie, J.-J. Voisard Employé de :Pierre Fabre Dermatologie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.045

CO044Prise en charge du psoriasis pustuleuxpalmoplantaire (PPPP) : analysesystématique de la littératureM. Sevrain a,∗, A. Villani b, M. Rouzaud c, T. Barnetche d, C. Paul e,M.-A. Richard f, M. Beylot-Barry c, D. Jullien b, S. Aractingi g,F. Aubin h, P. Joly i, M. Le Maitre j, A. Cantagrel e, J.-P. Ortonne k,L. Misery a

a CHU de Brest, Brest, Franceb CHU de Lyon, Lyon, Francec CHU de Bordeaux, Bordeaux, Franced Méthodomics, Mortagne-sur-Sèvre, Francee CHU de Toulouse, Toulouse, Francef CHU de Marseille, Marseille, Franceg CHU de Paris, Paris, Franceh CHU de Besancon, Besancon, Francei CHU de Rouen, Rouen, Francej CHU de Caen, Caen, Francek CHU de Nice, Nice, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Psoriasis pustuleux palmoplantaire ; Revue de lalittérature ; PUVA ; Ciclosporine ; RétinoïdeIntroduction.— Le PPPP est une variante rare de psoriasis pouvants’associer à une atteinte rhumatismale. L’objectif de ce travail étaitde clarifier son traitement.Matériel et méthodes.— Revue systématique de la littérature à par-tir de Pubmed-Embase-Cochrane entre 1980 et février 2013. Sur les675 références en langue anglaise et francaise, 619 ont été excluesà la lecture des résumés et 27 à la lecture du texte intégral. Vingt-neuf références ont été retenues dont une revue Cochrane de 2009.Les critères de jugement étaient l’amélioration > 70 % par rapportau début de l’étude et le blanchiment.Résultats.— Cinq études montraient la supériorité de l’associationrétinoïdes-PUVA (orale ou locale) à la PUVA locale (rapport de risque(RR) 6 [0,87—41,22]), à la PUVA orale (RR 2,26 [1,24—4,11]) etaux rétinoïdes (RR 4 manque IC). Trois études montraient un effetmodeste de la PUVA orale contre placebo (RR 2,32 [0,81—6,63]).Dans deux études, il n’y avait pas de supériorité de la PUVA localecontre placebo. Une étude ne retrouvait pas de différence PUVA