FEDERALE3Le RC Metz-Moselle tombe de haut Face à la supériorité de l’entente Belfort/Montbéliard, les Messins ont logiquement cédé.

METZ- BELFORT/MONTBÉLIARD : 20-25

Stade de la Grange-aux-Bois. 500 spectateurs. Arbitre : Laytou (Ligue Ile-de-France). Mi-temps : 9-12. METZ : 1 essai de Weinachter (69e ) ; 4 pénalités de Perrin (3e , 10e , 14e , 79e ) et Baty (44e ). BELFORT/MONTBÉLIARD : 1 essai de Champomier (73e ) ; 1 transformation de Vincent (74e ) ; 6 pénalités de Vincent (9e , 17e , 24e , 51e , 59e ) et Jeannin (21e ). Carton jaune : Gastaldi (42e ). RC METZ-MOSELLE. Wagner, Nardo, Perriot, Toulet, Festor, Kimmel, Raynal, Bruder, Celic, Baby, Weinachter, Perrin, Bonjean, Mercier et Soubrouillard. Sont entrés en jeu : Stalmach, Dufour, Kremer, Habert, Parra, Lancrenon, Micoud. BELFORT/MONTBÉLIARD. Pastor, Tange, Dubai, Hustet- Grange, Auvillain, Vauvy, Gastaldi, Lewis, Danil, Vincent, Vacher, Champomier, Gressier, Jeannin et Costard. Sont entrés en j eu : Simon, Laurent, Zimmermann, Galmiche, Bounaix, Barraux, Collin. Réserves : RC Metz- Belfort/Montbéliard (64-8).

Malgré quatre pénalités d’Hugo Perrin, les Messins se sont pris les pieds dans le tapis pour leur première sortie. Photo Olivier TOUSSAINT Face à une solide formation belfortaine, les Messins n’ont jamais réussi à imposer leur jeu. Et pourtant l’entame du match était favorable à ces derniers. Perrin profitait ainsi des erreurs en mêlée des visiteurs pour faire fructifier la marque en réussissant trois coups de pied de pénalité en moins d’un quart d’heure (9-3). Pendant ce temps, les visiteurs n’étaient pas en reste et Vincent, le buteur maison, avait réduit la marque (9-3). Mais ce même joueur, d’une précision diabolique, puis Jeannin qui avait relayé ce dernier, remettaient les deux formations à égalité après vingt minutes (9-9). Metz était dominé, et Vincent, tel un métronome, transformait une dernière pénalité en coin pour donner un minime avantage, mais justifié aux visiteurs à la pause (9-12).

Le bonus offensif comme consolation

A la reprise, Baty remettait Metz au contact (12-12), mais malgré les efforts redoublés de Bonjean et Perrin, les Lorrains ne parvenaient pas à troubler la défense des Belfortains, d’autant que Vincent, sur deux nouvelles fautes de la mêlée messine, alourdissait le score (12-18) à l’heure de jeu. Le RCMM allait toutefois réussir à percer l’arrière-garde visiteuse : Baty, d’un magistral renversement de jeu, servait Weinachter qui filait à l’essai. Malheureusement, Perrin, dans une position inconfortable en coin, ne transformait pas (17-18). Tout restait possible, mais Champomier récupérait un ballon en milieu de terrain, slalomait face à une défense mosellane médusée, éliminait cinq défenseurs pour crucifier les Messins. Vincent se chargeait de transformer l’offrande : (17-25). Restait alors sept minutes à jouer : Perrin en transformant une dernière pénalité offrait le bonus défensif. Une bien maigre consolation pour le RC Metz-Moselle. « Pour ne pas avoir respecter les consignes, nous nous sommes mis en difficulté , souffle l’entraîneur messin, Geoffrey Philippe. Et face à une formation dont l’engagement et l’envie faisaient merveille, nous a avons logiquement baissé pavillon. » C. C.

le RC Metz-Moselle en mode commando Les Messins lancent leur saison face à Montbéliard-Belfort. En ordre de bataille et avec de nouvelles ambitions passant par la formation et l’accession en F2 à moyen terme.

Avant d’attaquer le championnat ce dimanche, les rugbymen messins ont « vécu comme de vrais petits soldats » sur les installations du Centre de formation initiale des militaires du rang à Dieuze. Photo RCMM Ce dimanche, sur sa pelouse de la Grange-aux-Bois face à l’Entente Montbéliard-Belfort, le RC Metz-Moselle repart au combat. Une virée en Fédérale 3 que la nouvelle équipe dirigeante a minutieusement préparée à travers « un vrai projet club », dixit Ange-Pierre Costa, le manager général des seniors, et une présaison qui s’est achevée par un week-end en mode commando. Pour l’occasion, les Messins ont troqué shorts et maillots au profit de treillis avec un programme délicieusement martial : « Aguerrissement en milieu militaire ». Rien que ça ! « On voulait se mettre en difficulté tout en générant une vraie cohésion de groupe », explique le dirigeant des Noir et Blanc. Sous la houlette du lieutenant-colonel Dumont, l’un des responsables du Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Dieuze, les hommes de Geoffrey Philippe ont donc « vécu comme de vrais petits soldats », enchaînant courses d’orientation, descentes en rappel ou encore parcours du combattant avant d’attaquer mêlées, rucks et autres raffuts. « On a pu se rendre compte qu’on pouvait s’appuyer sur un effectif très solide , poursuit le dirigeant messin. Après, tout dépendra de notre comportement sur le terrain. Au final, c’est bien là que tout se décide. »

« Tonio est un grand Monsieur du rugby »

Le plan de bataille présenté en fin de saison dernière a, a priori, « trouvé un bon écho » auprès des troupes messines. La campagne de recrutement a également bien fonctionné (12 arrivées, lire par ailleurs) permettant au club messin de « doubler tous les postes en plus des jeunes qui tapent à la porte » de l’équipe première. Des moyens humains accrus afin de mener une mission bien précise : faire grandir le RCMM et parvenir à l’installer en Fédérale 2 dans les années à venir. « Cette saison doit être celle de la transition , souligne Ange-Pierre Costa. On veut, au minimum, atteindre les phases finales mais si on peut faire mieux, on ne se gênera pas. Vouloir viser la montée d’ici deux ou trois ans peut paraître ambitieux. Mais j’estime qu’on a les armes pour réussir. Beaucoup de choses bougent, on a également mis en place des méthodes de travail différentes qui s’inscrivent néanmoins dans la continuité de ce qu’Antonio Parra a fait depuis son retour à Metz (en 2011). » S’il n’est désormais plus à la tête de l’équipe première, l’emblématique technicien messin ne sera pas loin puisqu’il sera chargé de la formation (des U 18 à l’école du rugby), l’un des axes prioritaires de la nouvelle politique du RC Metz-Moselle. « Tonio est un grand Monsieur du rugby et il possède une vraie expertise sur le sujet , tranche Ange-Pierre Costa. On mise énormément sur ses compétences auprès des jeunes. Son rôle dans ce domaine est capital. » Car, à terme, l’objectif du RCMM est double : former des jeunes amenés à jouer en équipe première et, surtout, être capable de les garder. Pour ça, « il faut que le club grandisse et évolue plus haut que la Fédérale 3. » Une feuille de route préparée minutieusement et dans un esprit commando… RC Metz-Moselle - Montbéliard-Belfort ce dimanche (15 h) stade de la Grange-aux-Bois

Départ : Théo Richard (Stade Français). Arrivées : Kevin Benaissa (Thionville/Yutz), Florent Constant (Besançon), Quentin Dee (Luxembourg), François Deniau (Tournefeuille), Romain Gauillaud (Nantes), Romain Kimmel (Pont-à-Mousson), Thomas Lancrenon (Le Creusot), Olivier Lacroix (Massif central), Vincent Micoud (Toulouse Université Club), Léon Nyamesto (Togo), Mathieu Raynal (Saint-Jurey), Pierre Toulet (Luxembourg). Jean-Sébastien GALLOIS.

En libraire : L’Année du rugby 2017, une saison ovale

Une saison chasse l’autre. Ou presque. Si le monde de l’ovalie est déjà en effervescence, les traces de l’exercice 2016-2017 sont toujours là. Indélébiles. Du sacre (enfin) de Clermont, avec le Messin Morgan Parra, en Top 14 jusqu’à ces incroyables vingt minutes de temps additionnel lors du match des Bleus face aux Gallois en passant par le sacre européen des Saracens (face à l’ASM), cette Année du rugby 2017 racontée par les journalistes de L’Équipe est bien plus qu’un simple résumé d’une saison de rugby. Ce sont 120 pages, richement illustrées par de nombreuses photos, avec tous les matches, tous les résultats et les portraits des plus grands joueurs.

U.S.FORBACHLes différentes sections Chez les séniors , Christophe Laffitte ayant décidé de reprendre les moins de 18, c’est Gilles Brailleur qui a remis les pieds à l’étrier pour relancer un groupe très restreint. La possibilité de jouer à 12 a permis à ce groupe de disputer tous les matchs sans un forfait, si ce n’est le MEI en début de saison face à Illkirch. Classée 5e à l’issue de la phase préliminaire, Forbach termine avant-dernier de la poule de qualification et perd ses deux matchs de Play Down contre Saint-Avold. Sur l’ensemble de la saison l’équipe a disputé 14 matchs, avec 8 victoires, 1 nul et 5 défaites. Malgré cela, le club est relégué en 3e série, mais doit son maintien au renoncement du club de Toul. Chez les - de 18 , une section en devenir, on compte 17 joueurs de Forbach et 5 de Saint-Avold. La section a été reprise par Christophe Laffitte et Manel Ait Issad. La jeunesse du groupe et

l’engagement en jeu à 15 n’ont pas facilité les résultats sportifs, face à des clubs rodés au jeu à 15. Cette équipe se classe 7e sur 9 avec 15 matchs joués 5 victoires et 11 défaites. La seule ombre au tableau est la démission inattendue de Manel Ait Issad, qui a perturbé la préparation physique de ce groupe. Les - de 16 comptent 9 licenciés, regroupant Forbach et Saint-Avold, sous la Houlette de Noël Scanzi. Ils ont disputé 12 matchs pour 4 victoires et 8 défaites. La fin de saison a été longue et certains joueurs forbachois ont lâché prise, parce que l’activité se faisait uniquement à Saint-Avold. L’objectif pour les - de 14 , section encadrée par Franck Pfister et Salvatore Messinna, est de participer à la compétition à 15 après quelques matchs de préparation à 7. Avec un effectif insuffisant c’est donc un groupe constitué de joueurs de Forbach et de Saint-Avold qui s’engage à 15 en promotion. Les - de 12 , avec 22 joueurs et 4 éducateurs, jouent à 12, avec des résultats prometteurs en fin de saison. Moins de 10 : la plupart de ces jeunes ont adhéré au Rugby, suite aux initiations dans le milieu scolaire. Ils sont encadrés par Arnaud Thillement et Jean Michel Folsche, et ont progressé dans le jeu et l’entente sur le terrain. Ecole de Rugby : malgré l’ouverture au rugby des moins de 6 ans, cette section a du mal à se maintenir. Les quelques joueurs assidus sont intégrés dans le groupe des moins 8 ans. Ce groupe managé par Carmelo Carbone et Fred Wuillement a obtenu de beaux résultats lors des différents tournois.

Rugby à Hayange : l’art et la manière de rentrer dans le tas ! Dès 5 ans, les jeunes de la vallée de la Fensch peuvent jouer au rugby avec le club hayangeois. L’école vient de reprendre et présente des équipes dans toutes les catégories avec des garçons mais aussi des filles

Courrir vite, percuter fort, faire plier l’équipe adverse s’apprend : c’est technique. Photo RL

Au début ils sont six, puis huit, dix… et enfin quinze. Le compte est bon. À Hayange, une soixantaine de jeunes apprennent à jouer au rugby. Mais pas uniquement la façon de manier le ballon ou de plaquer l’adversaire sur la pelouse. Le club est labellisé par la fédération, et ils sont initiés à beaucoup plus… Bienvenue dans le monde de l’Ovalie, certes un sport mais aussi une école de vie, avec ses valeurs, ses principes et sa légendaire camaraderie, l’accent méridional et le soleil en moins. Ici, c’est Sainte-Neige, antre des rugbymen locaux. Même si le club va devoir faire ses valises pour rejoindre le stade De Wendel du Football club de Hayange, le temps de refaire le terrain et surtout de construire un nouveau club house après l’incendie qui a ravagé l’ancien, détruit le matériel et carbonisé les trophées. L’histoire est à réécrire mais dans un premier temps il va surtout falloir s’adapter à de nouvelles contraintes pour réussir à partager l’espace avec les footballeurs. Les horaires des entraînements ont été décalés et il y aura des séances en matinée. Au premier coup de sifflet de la saison, une trentaine de jeunes joueurs étaient déjà opérationnels, dans toutes les catégories de l’école de rugby. Les plus grands (-14 et -16) vont s’associer avec leurs voisins du TYGRE pour former le TYHM (Thionville Yutz Hayange Moselle). Ce rapprochement facilite la gestion des équipes au niveau des effectifs et pourrait aussi permettre aux jeunes du cru d’avoir quelques belles prétentions en compétition. Les championnats vont bientôt recommencer. D’ici là, le club recrute à tous les niveaux, à partir de 5 ans, garçons et filles. Le plus simple est de se rendre directement à une séance d’entraînement, mercredi, vendredi ou samedi. Contact : Fabrice Joet (tél. 06 64 35 89 95).

FEDERALE1Strasbourg s’incline de peu

Devant à la pause (10-13), les Strasbourgeois ont baissé pavillon en seconde période pour perdre d’un rien hier à Aubenas (25-23) en Fédérale 1.

Les Strasbourgeois (en blanc) ont longtemps réussi à contenir Aubenas hier. Avant de perdre sur le fil.Photo L’Alsace/ Jean-Marc Loos Pour cette première de la saison à domicile, Aubenas a joué avec les nerfs de ses supporters. La faute à une belle équipe strasbourgeoise, réaliste à souhait, mais qui a laissé passer sa chance alors qu’elle menait 20-10 à 20’de la fin.

Le match débute sur un bon tempo et Aubenas prend l’initiative des débats. Dunlop ouvre le score (5e ) et les locaux poursuivent leur domination territoriale pendant

quelques minutes, mais sans grand profit : la faute à une défense alsacienne intransigeante. Michallet égalise logiquement (16e ) jusqu’à ce qu’un maul porté ardéchois provoque la faute et la sortie de Peacock (21e ). Dunlop trouve alors le poteau… En supériorité numérique, Aubenas n’en profite pas : au contraire ! Les Bas-Rhinois inscrivent un essai par Peleseuma aboutit, sous les poteaux (31e ). La réaction d’Aubenas intervient peu après par Bouet qui marque l’essai après un maul porté (36e ). Pourtant encore en infériorité numérique (carton jaune à Cordier, 36e ), c’est bien Strasbourg qui vire en tête à la pause grâce à Masson (10-13, 39e ). Au retour des vestiaires, Michallet donne 10 points d’avance aux siens dès la 49e. Le coaching commence à intervenir et l’on va se rendre compte qu’il va devenir déterminant… pour Aubenas. Incontestablement, les entrants vont apporter de la plus-value et forcer Strasbourg à défendre. Négligeant la pénalité, Aubenas choisit la pénal’touche : le pack avance et Bezuidenhout marque (62e ). Revenus à 5 points, les Ardéchois prennent le jeu à leur compte. Strasbourg en est réduit à défendre. Sur une nouvelle pénal’touche, Helmer astucieusement donne à Grigolo petit côté qui trompe tout son monde (67e). Aubenas passe devant… mais pas pour longtemps car Michallet convertit une pénalité suite à une faute grossière de Guetat (74e ). Le suspens est à son comble. Aubenas jette toutes ses forces et Strasbourg commet une faute. Renou, de 35 m en coin, ne tremble pas et offre la victoire aux siens (78e ). Les Alsaciens tentent alors leur va-tout et sont bien près de conclure, mais c’est finalement les locaux qui s’imposent. Aubenas-Vals - Strasbourg 25-23. Mi-temps : 10-13. Stade Georges Marquand. Arbitrage de M. Albert (Midi-Pyrénées). 1200 spectateurs environ. LES POINTS. Aubenas : 3 essais par Bouet (36e ), Bezuidenhout (62e ), Grigolo (67e ) ; 2 transformations par Dunlop (36e ) et Renou (67e ) ; 2 pénalités par Dunlop (5e ) et Renou (78e ). Strasbourg : 2 essais par Peleseuma (31e ) et Masson (39e ), 2 transformations par Michallet (31e et 39 e ) et trois pénalités par Michallet (16e , 49e , 74e ) pour Strasbourg. Cartons blancs : Guetat (74e ) à Aubenas ; Peacock (21e ) à Strasbourg. Cartons jaunes : Cordier (35e ), Peacock (60e ) à Strasbourg. Aubenas : Andreu (cap) - Grigolo, Naïoko, Blanc, Mawalu - (o) Dunlop, (m) Cocqu - De Freitas, Marut, Guetat, - Taverna, Bouet - Stragiotti, Phalip, Sotteau. Entrés en jeu : Cochet, Gontard, Bezuidenhout, Alarcon, Minodier, Helmer, Brechenmacher, Renou. Strasbourg : Rapp - Cordier, Peleseuma, Kaiser, Jaubert - (o) Michallet, (m) Ormaechea - Masson, Fatafehi, Perez Galeone (cap) - Peacock, Schoonbee - Delabrecque, Tyumenev, Fakalelu. Entrés en jeu : Gaborit, Kapseu, Tabakanalagi, Beaumont, Sylvestre, Lombard, Scaloni, Bronquard.

Espoir et désespoir

L’expérience, le pragmatisme, la faculté de jouer juste des Tarbais a ramené à la raison des Strasbourgeois plus productifs ballon en main, mais qui en ont été trop souvent privés (13-19).

En privant régulièrement les Strasbourgeois du ballon, Tarbes (en rouge) a fait parler son expérience pour s’imposer hier à sur le terrain du RCS. Photo L’Alsace/Jean-Marc Loos e RCS n’aura pas attendu longtemps pour inscrire le premier essai de son histoire à ce niveau. Deux minutes à peine. Le temps de prendre une touche propre à 40 m et de voir l’ovale voler à vitesse grand V dans la largeur. Le centre néo-zélandais Peleusema fixant parfaitement son vis-à-vis, le décalage était fait pour l’ailier venu d’Hendaye, Tim Jaubert. Un sprint de 25 m plus loin, celui-ci montrait qu’il n’était pas pour rien le meilleur marqueur d’essais en Fédérale 2 l’an passé (7-0 avec la transformation de Lombard).

La suite ne fut hélas pas à l’avenant en termes de réalisme. Le RCS optait pour une pénaltouche sur laquelle il était pénalisé dans les 22 m adverse (7e ) avant que Lombard, de près de 50 m il est vrai, puis Vletter n’égarent des points au pied (15eet 18e ). Lombard se rattrapait de près (20e ), récompensant la merveille de combinaison à l’origine de l’action. Enfin, peu avant la pause, une faute de main au pied des perches annihilait l’avancée du maul bleu sur 20 m… écroulé bizarrement au passage. Dans l’intervalle, Claverie maître es buteur, avait fait preuve d’une froide efficacité pour remettre les siens dans la partie (6e puis 22e, 10-6). Celle-ci basculait avant la

demi-heure, lorsque le puissant ailier Esteves concluait en bout de ligne suite à un ballon récupéré au sol, alors que Vletter se trouvait le nez dans le gazon, hors combat (10-13, 26e ). Claverie en remettait une couche (10-16, 34e ) face à des locaux trop souvent sanctionnés. Au grand dam du staff, ils le furent notamment à cinq reprises en mêlée, un domaine dans lequel l’arbitre renvoya quatre piliers pour dix minutes, d’où le surplus de conciliabules qui a eu le tort de hacher la seconde période. Le déséquilibre dans les coups de sifflet y fut encore plus criant. Heureusement, même les meilleurs peuvent faillir. En échec par trois fois, Claverie a laissé les siens à la merci de Strasbourgeois ne lâchant rien et capables de franchir à chaque fois sur le trop peu de ballons exploitables.

« Ça me rend dingue »

Les deux premiers coups de sifflets en leur faveur après le repos (à l’heure de jeu !), leur permettaient de sortir de leur camp, puis à Lombard de les ramener à 16-13. L’espoir demeurait. Les rentrées successives de Tabakanalagi, Peacock et Fatafehi donnaient de l’avancée. Mais toujours pénalisés, les hommes du 3e ligne centre argentin Perez Galeone, promu capitaine, se voyaient sans cesse renvoyés dans leur camp. Jusqu’à la nième faute, dans les arrêts jeu, que Claverie exploitait cette fois. Déçus et frustrés, avec le sentiment d’avoir produit plus de jeu, les Strasbourgeois doivent se contenter du point de bonus défensif. « Ça me rend dingue. On peut ne pas être bon, mais que ce soit des deux côtés » , fustigeait le manager général Julien Chastanet en évoquant l’arbitrage. Vains reproches. RC Strasbourg - Tarbes 13-19. Mi-temps : 10-16. 1000 spectateurs. Arbitre : M. Delisle (Lyonnais). RC Strasbourg : 1 E Jaubert (2e ) ; 1 T Lombard ; 2 P Lombard (20e , 63e ). Cartons : blanc à Belhaouari (40e +2), Fakalelu (56e ), Kaiser (65e ). Tarbes : 1 E Esteves (26e ) ; 1 T Claverie ; 4 P Claverie (6e , 22e , 34e , 80e +1). Cartons : blancs à Dadunashvili (40e +2), Basile (56e). Tags RugbySport

Le RCS en bref Budget : 2 millions d’euros. Président : Christian Loth. Manager général : Julien Chastanet. Entraîneurs : Florent Wieczorek (avants), Florian Ninard (arrières). Préparateur physique : Sébastien Marty. MOUVEMENTS Départs : Martin (pilier gauche, Rouen), Grobler (pilier droit, ?), Van Heerden (2e ligne, Af. Sud), Wavrin (3e ligne centre, Bourg-en-Bresse), Wakanivuga (trois-quarts centre, Beaune), Loth (3e ligne, arrêt), Naisilisili (trois-quarts, Besançon), Qio (trois-quarts centre, arrêt), Bobo (ailier, arrêt). Arrivées : Wieczorek (Albi), ent. des avants ; Ninard (Bourgoin), ent. des arrières ; Fakalelu (Bourgoin), pilier gauche, Tongien, 32 ans ; Belhaouari (Blagnac), pilier

droit, international algérien, 25 ans ; Labouchère (espoirs Montauban), 2e ligne, 22 ans ; Masson (Mâcon), 3e ligne centre, Australien, 27 ans ; Perez Galéone (Bourgoin), 3e ligne, Argentin, 29 ans ; Ren (espoirs Montauban), 3eligne, 22 ans ; Ormaechea (Mont-de-Marsan), demi de mêlée, Argentin, 26 ans ; Michallet (Bourgoin), demi d’ouverture, 24 ans ; Peleseuma, trois-quarts centre, international samoan, international néo-zélandais -20 ans, 25 ans ; Raikuna (La Rochelle), trois-quarts, Néo-Zélandais, 29 ans ; Jaubert (Hendaye), trois-quarts, 24 ans. EFFECTIF Piliers : Kapseu, Bronquard, Barrès, Delabrecque, Fakalelu, Belhaouari. Talonneurs : Gaborit, Tyumenev, Pretorius. 2e ligne : Tabakanalagi, Helmbacher, Schoonbee, August, Labouchère. 3e ligne : Beaumont, Masson, Peacock, Ren, Husler. Demis de mêlée : Sylvestre, Menzel, Ormaechea. Demis d’ouverture : Lombard, Rapp, Vletter, Michallet. Centres : Kaiser, Fatafehi, Cordier, Peleseuma, Beaudreuil. Ailiers : Zinck, Raikuna, Jaubert. Arrières : Romain, Scaloni.

FEDERALE3Une victoire pour Guillaume

Alors que leur coach Guillaume Kriegel, blessé à peine entré en jeu, souffrait le martyre sur la route de l’hôpital, ses hommes ont parachevé un succès mérité pour leur entrée en Fédérale 3.

« J’ai gagné un match, mais j’ai perdu mon frère » , regrettait le co-entraîneur Nicolas Tisané. À l’heure de jeu, à peine entré à la place de Florian Peralta, touché lui aussi, Guillaume Kriegel s’est déchiré le muscle pectoral en plaquant un peu haut le Fidjien de Lons, Malika Raoma.

Après une demi-heure d’arrêt de jeu, l’ailier Romain Culat passait la pénalité et ramenait Les Lédoniens à 20-17. C’est que les Haguenoviens avaient attaqué tambour battant avec deux essais de Thomas Abbé, sur la spécialité maison, un ballon porté sur 25m (!), et de Florian Peralta suite à une touche à 20m (14-0 à la 11e avec les transformations de Kevin Fontaine). Au quart d’heure, Lons sortait enfin du car et, dès lors, les faiblesses défensives locales éclataient au grand jour. À lui seul, cassant deux placages, Saini Neyceru déchirait le rideau haguenovien (23e ). Son compère du centre Louis Meynier en faisait de même à la 39e. Son frère Charles transformait à chaque fois, si bien que Haguenau, grâce à une pénalité de Fontaine, ne menait plus que 17-14 à la pause. « Si on défend de la sorte la semaine prochaine à Besançon, on en prend 40 , reconnaissait Tisané. On manque encore de communication dans ce domaine. »

Fontaine redonnait de l’air aux siens sur un placage haut (20-14, 44e ), mais Lons se montrait de plus en plus pressant. Jusqu’à l’incident de la 62e. Qui excepté le pauvre Kriegel, a paradoxalement servi les desseins haguenoviens. « On commençait à s’étioler, à jouer à l’envers, certains commençaient à perdre leurs moyens , avoue Tisané. Ça a permis de remettre les choses en place. » Et de revenir à l’essentiel, de se concentrer sur ses forces principales.

À nouveau sur reculoir, Lons était réduit à 14 et le payait sur deux nouveaux mauls dévastateurs, le second poussant Tisané derrière la ligne avec l’appui de tout un stade. Une dernière pénalité de Fontaine scellait le score (30-14). « On avait démarré par une défaite l’an passé, rappelle le coach des avants. Cette fois on gagne. C’est déjà ça de pris. » De quoi atténuer la douleur de Guillaume Kriegel.

Haguenau - Lons-le-Saunier 30-17. Mi-temps : 17-14. Arbitre : M. Ketami. 300 spectateurs. Haguenau : 3 essais par Abbé (3e ), Peralta (11e ) et Tisané (71e ) ; 3 transformations par Fontaine et 3 pénalités par Fontaine (38e , 44e , 74e ). Lons : 2 essais par Neyceru (23e ) et L. Meynier (39e ) ; 2 transformations par C. Meynier et 1 pénalité par Culat (62e ).

Illkirch démarre bien

Promu, Illkirch-Graffenstaden a bien commencé sa saison en allant s’imposer à Pont-à-Mousson (22-27).

Mais les Alsaciens ont rapidement tiré les marrons du feu en profitant d’un dégagement hasardeux pour partir à l’abordage côté droit et aplatir par Darleux (0-5, 9e ). Les locaux revenaient rapidement grâce à Claudel (7-5, 13e ). Mais les Bas-Rhinois reprenaient l’avantage de nouveau grâce à Darleux (7-15, 25e ). Pont-à-Mousson recollait après la pause grâce à Cordonnier (15-15, 47e ) mais Lagoueyte brisait l’élan mussipontain cinq minutes plus tard en interceptant une passe mal ajustée de Cordonnier (15-22, 52e ). Un essai qui faisait office de coup de massue aux locaux. Si Dupin était repris in extremis à deux mètres de l’en-but (56e ), Piazza échappait au marquage de deux Mussipontains pour servir sur un plateau Lagoueyte (15-27, 63e ). Pont-à-Mousson jetait alors toutes ses forces dans la bataille et Matysiak était à la finition d’un mouvement de toute beauté pour redonner l’espoir aux siens (22-27, 69e ). Dans une fin de match tendue, Pont-à-Mousson avait même une balle de match sur une ultime touche à un mètre de l’en-but. Mais le lancer de Bidenbach ne trouvait aucun Mussipontain. Pont-à-Mousson - Illkirch-Graffenstaden 22-27. Stade de l’Ile d’Esch. 200 spectateurs environ. Pont-à-Mousson : 3 essais de Claudel (13e ), Cordonnier (47e ) et Matysiak (69e ) ; 1 pénalité (31e ) et 2 transformations (13e et 69e ) deHenry. CRIG : 4 essais de Darleux (9e , 25e ) et Lagoueyte (52e et 63e ) ; 1 pénalité (23e ) et 2 transformations (25e et 52²) de Dupin.

Intimes convictions

Illkirch-Graffenstaden, néophyte, et le FC Haguenau, abordent leur saison de Fédérale 3 avec le sentiment de pouvoir y viser bien plus que le maintien. Respectivement à Pont-à-Mousson et devant Lons-le-Saunier, ils espèrent frapper d’emblée.

Six des recrues illkirchoises (de g. à dr.) : Yannis Tournier, Maxime Trossat, Sefo Taofifenua, Pablo Darleux, Julien Hoffer et Franck Yeo. Photo DNA/Laurent Rea Pour la deuxième fois seulement, deux clubs bas-rhinois évoluent en Fédérale 3. Et encore, en 2001/2002, Haguenau et Mutzig avaient été versés… dans deux poules différentes ! Le feu MRXV avait tout de même eu droit à son derby, face à Colmar. Trois clubs alsaciens à ce niveau, c’était Byzance ! Mais au bout de l’exercice, ne restaient que les Colmariens…

Quinze ans après, l’horizon paraît plus dégagé pour les deux Bas-Rhinois, animés d’une même intime conviction avec, des deux côtés, un beau recrutement, un groupe étoffé, une dynamique positive. Jusqu’à viser la qualification, dévolue aux quatre ou cinq meilleurs ? Illkirch-Graffenstaden semble surfer sur la vague de la montée, tandis que l’intronisation du duo Guillaume Kriegel/Nicolas Tisané a insufflé un souffle nouveau au FC Haguenau.

Optimisme

L’optimisme relatif relayé par l’ex-ouvreur strasbourgeois, Guillaume Kriegel, en début de préparation a pris du crédit au fil des semaines et plus encore au sortir du stage de cohésion au Gaschney le week-end dernier. « Ça a créé des liens. Aujourd’hui, nous ne formons qu’un seul groupe, non pas l’équipe 1 d’un côté, la 2 de l’autre. On voulait faire comprendre conscience aux gars qu’on va plus loin ensemble, et que le mental est plus important que le physique. »

D’où d’intenses séances au stade de Metzeral, des nuits écourtées et une marche de six heures avec 700 m de dénivelé positif entamée dès 4 h. « Les gars appréhendaient. Ils avouent aujourd’hui n’avoir jamais vécu cela depuis qu’ils jouent au rugby. L’expérience les a fait grandir. Des gars se sont émancipés, ont changé leur approche du rugby. Avant, ils râlaient. Aujourd’hui, ils sont totalement investis. On était plus de 40 au stage. Je sais que si on doit perdre des matches, ce ne sera pas sans se battre. Dans l’implication, je ne me fais aucun souci. »

Tant mieux, car ce sera chaud dès dimanche (15 h) avec la réception de Lons-le-Saunier. « Les Jurassiens ont recruté de manière conséquente. Comme toujours, ce sera un gros défi devant. Mais ils disposent aussi d’une puissance de frappe au niveau du centre. » Face à une telle opposition, rompue depuis de nombreuses années à la Fédérale 2 ou 3, Guillaume Kriegel reste serein : « Je pense que nous sommes plus homogènes. Le groupe, une famille, et nos profils de joueurs peuvent faire la différence. »

« Émulation »

À Illkirch-Graffenstaden, le discours d’Ugo Taupier se veut au moins aussi offensif. « Entre anciens qui veulent garder leur place et nouveaux qui se battent pour la gagner, l’émulation joue à plein régime. Au terme de la préparation, je recense 42 joueurs ayant le potentiel Fédérale 3. Tous les postes sont doublés. » Voilà pour le quantitatif. « Quand je suis arrivé l’an dernier, le chantier était énorme au niveau de la circulation. Là, c’est déjà fluide. Niveau mouvement, on est dans la continuité. Mais sur les touches, les combinaisons, on a tout changé. Actuellement, on travaille beaucoup sur les phases de conquêtes. Il y aura des loupés, mais le plan de jeu est très ambitieux. » Et voilà pour le qualitatif.

Le CRIG entend le déployer dimanche chez des Mussipontains sauvés par la réforme des championnats au printemps dernier. Néanmoins, Ugo Taupier s’est déplacé à Raon dimanche, où Pont-à-Mousson a passé son ultime test, et a été impressionné par l’ouvreur Simon Tachousin. « Un 10 d’exception, bien au-dessus de la Fédérale 3. Des quatre essais, il en a inscrit trois. La dernière fois que nous avions été confrontés à cette problématique, c’était la saison passée en demi-finale. J’espère qu’on ne va pas vivre le même calvaire. On va adapter notre défense. Mais on y va surtout pour porter la balle, faire du jeu, engranger de la confiance. »

De quoi rêver d’une entame tout sourire pour le duo bas-rhinois ?

CR Illkirch-Graffenstaden Départs : Benoist (Haguenau), Baude (Haguenau), Fabregoule. Arrivées : Blaque (Nantes, entr. avants et juniors) ; Hoffer (Cheminots, pilier), Tournier (Tourcoing, 2e ligne), Yeo (Orsay, talonneur), Trossat (Dijon, 2e /3e ligne), Rémy (Anglet, 3e ligne), Steinmetz (RC Strasbourg, 3e ligne), Taofifenua (Meaux, centre), Darleux (Italie, 10 à 15), Lagoueytes (Drancy, demi de mêlée/ailier). FC HAGUENAU Départs : Baude (Auxerre) ; Graff et Grandclaudon (équipe III) ; Plaue, Englender et Gony (arrêt). Arrivées : Benoist (pilier, CRIG), Martin (pilier, équipe III), Hablitzel (pilier, équipe III), Plossi (3e ligne, Lauterbourg), Jaillais (3e ligne, équipe III), Jung (3e ligne, retour), Auger (Le Havre, 3e ligne), Rumph (All/centre, RC Strasbourg), Chonavel (demi de mêlée, Lauterbourg), Rat (demi d’ouverture, Nancy), Baude

(ailier/arrière, CRIG) ; Saint-Picq (entraîneur, RC Strasbourg), Brisse (préparateur physique).

Fédérale 1 féminines Aller 1/10 Retour 21/01 Paris 15 - CR Illkirch-Graffenstaden Aller 15/10 Retour 11/02 CR Illkirch-Graffenstaden - Nancy Aller 22/10 Retour 18/02 Lille - CR Illkirch-Graffenstaden Aller 05/11 Retour 04/03 Union Bords de Marne - CRIG Aller 26/11 Retour 11/03 Illkirch-Graffenstaden - Pontarlier Aller 10/12 Retour 25/03 Bobigny - Illkirch-Graffenstaden Aller 17/12 Retour 08/04 CR Illkirch-Graffenstaden - Dijon

Le Haut-Rhin joue au féminin

Le comité du Haut-Rhin a tenu son assemblée générale jeudi soir à Chalampé, avec une volonté de développement vers les féminines malgré les incertitudes budgétaires.

Présentes aux 40 ans du RC Saint-Louis en mai dernier, Eva et Charlaine conjuguent déjà le rugby au féminin.Photo L’Alsace/Guy Greder

Le candidat Bernard Laporte, devenu président de la Fédération française de rugby, avait promis de passer les conseillers techniques sous le giron fédéral. On attendait une annonce officielle pour le 1er septembre au comité du Haut-Rhin, qui a finalement tenu son assemblée générale ce jeudi soir à la salle polyvalente de Chalampé sans élément précis. « Il fait quoi Laporte ? C’est un vrai bordel ! » , a même lâché un dirigeant.

« On ne sait rien »

C’est donc un exercice de style qu’a effectué le président Bernard Fellmann au moment d’aborder le budget prévisionnel dans la foulée des comptes de l’exercice clos au 30 juin quasiment à l’équilibre (+679 €). « On a fait comme si rien ne changeait pour Nicolas (Hirn, le conseiller employé par le CD68), le prévisionnel est relativement virtuel comme on ne sait rien , admet l’homme fort du rugby haut-rhinois qui a appris de la bouche de Daniel Gontier, représentant du comité territorial d’Alsace présent jeudi, une baisse de subvention de 4000 euros. La subvention de la Région du Grand Est (20 000 euros) est incertaine. Il va falloir qu’on prenne notre bâton de pèlerin pour chercher de l’argent ailleurs ». Et de fait, la proposition de faire passer le montant de chaque licence à reverser de deux à cinq euros a été votée à l’unanimité, mais pas seulement pour équilibrer les comptes, mais pour aller de l’avant. Bernard Fellmann s’est voulu volontariste et il a argumenté l’élargissement des opérations de développement auprès des dirigeants en amont, en direction des féminines avec l’opération Fem’Oval, qui sera mis en place dans les clubs à destination des moins de 12 et de 15 ans chez les filles, au mois d’avril avant une finale départementale le 18 du même mois à Mulhouse. « C’est un gros budget (8000 €), mais il faut savoir ce qu’on veut , plaide le dirigeant n°1 du Haut-Rhin. Je suis très déçu de ce qu’on n’a pas pu faire chez les féminines la saison dernière. Il faut une base motivante pour faire une action qui tienne la route. Votre approbation met une grosse pression, il faut qu’on réussisse notre coup ». En élargissant le champ d’action vers les filles, le comité départemental du Haut-Rhin espère endiguer la baisse du nombre de licenciés (de 1507 à 1446) et surtout donner un second souffle au rugby féminin. Après avoir compté deux formations à XV, seule l’entente Sud Alsace repart cette saison avec 25 licenciées, le RC Thann s’orientant désormais vers le rugby à 7. « On a pris cette décision par rapport au manque d’effectif, on a que 15 filles , indique Denis Carrat, le président thannois. Il faut au moins en avoir 25 pour assurer une saison et effectuer les déplacements ». Le comité du Haut-Rhin peut dans le même temps se targuer d’avoir rassemblé les clubs de Thann, Saint-Louis, Colmar et Mulhouse avec une vingtaine de cadettes en développement à 7, voire à XV. « C’est une partie où on nous attendait et ça n’a pas fonctionné la saison dernière, là il peut y avoir un développement extraordinaire avec les filles , s’enthousiasme Bernard Fellmann. Mais toutes nos actions au niveau des garçons vont aussi rester jusque dans les écoles de quartiers ». Il reste que le rugby haut-rhinois entend davantage se conjuguer au féminin.

HONNEURColmar RC

Après la rentrée administrative le 2 septembre et la rentrée sportive le 9 septembre, les inscriptions se poursuivent. Lieux et horaires d’entraînements selon catégorie : U6, U8 et U10 : stade de l’Europe les samedis de 13 h 45 à 16 h ; U 12 : stade de l’Europe les samedis de 13 h 45 à 16 h et stade de la Mittelharth rue du raisin les mercredis de 15 h à 17 h ; U14 : stade de la Mittelharth rue du raisin les samedis de 13 h 45 à 16 h et les mercredis de 17 h à 19 h ; U16 et U18 : stade de la Mittelharth rue du raisin les mardis de 19 h à 21 h et les vendredis de 18 h à 20 h. Contact : edr.colmarrc@yahoo.fr et 06.68.94.40.92