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Soixante-treizième "année.— n ® 288 ABONNEMENT CINQ centimes le Numéro Vendredi 11 Décembre 1914 Jil ] i n IP f Siïw^'ls 9 f Trois nois 4,50 Annonces, la llgaa O.tio Réclame«, 0.30 Faits divers, O'SG Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEB JOURS, LE DIMANCHT^ EXCEPTÉ . joan-ie.nent est renouvsli d'otticeti, 'EiplraBon.les l " » no« ne sont pas rtfusés.—U quitunceest présentée irabonaésans dérangement p^ lui. iUEEAIIX I PLACE BU MARCHE-lOIR, SAUMUR TELEPHONE 1-8S Ltf ibosnementi et l u inserDoss d e l m i it<« ••^^•aaaDBamBBBBBBcaBa L'ÉCHO SAUMUROIS publie I chaque jour toutes les dépêches 1 officielles de la matinée. Les Télégrammes. MERCREDI 9 décembre, soir. De la mer à la Lys Combats d'artillerie dans la jourof'e du 8. Dans la région d'Arras R en à signaler. Plu» au sud, toutes les positions gagoées par nous dans les deux dernières journées ont élé organi- sées et consolidées. Dans la région de FAisne Cootbals d'artillerie otJ nous avons ea l'avantage. Dans l'Argonne L'activité de notre artillerie el de notre infanterie nous a valu des gains appré- ciables. Plusieurs trancbée.s allemandes ont été enLvées. Nons avons progressé sur tout le front, sauf sur un poiot uni" que, où l'ennemi a fait sauter à la mine, nne de nos tranchées. Sur les Hauts-de-Meuse Notre artillerie a nettement maiirisé l'artillerie ennemie. Dans cette région, de même qu'en Argonne, nous avons progressé sur lout le iront et enlevé plusieurs tranchées ennemie.«. Il e o a été de même dans le bois Le Prêtre. Dans les Vosges Nous avons repoussé plusieurs atta- ques au nord ouesi de Senones. Dans le reste du secteur des Vosges, l'ennemi n'a pas essayé, pendant la journée du 8, d'attaquer sérieusement les positions enlevées par nous la se- maine dernière. * * Russie Les attaques opiniâtres des Allemands contre le front Huw, Lowicz, Slrykoœ, Lodz et une ligne nord-sud, à 16 kilo- mètres à l'ouest de Pioickuw ont été repoussées. Néanmoios, en raison de sa position en flèche, les Rosses ont crû devoir évacuer Lodz. * * Galicie Les Autrichien» qui paraisient avoir reçu des renforts filçmai^ds 9Qt repris roffensive dans la région NBU -SaoJec contre l'aile g^ucliô russ". » 4 « Serbie Les armées Serbes progressent dans les hautes vallées de la Morava occiden- tale et sur la rive g-aiche du Lz^g ; ils se sont emparés des hauteurs de Meijin en faisant de nomoreux prisonniers et en prenant des canons à l'ennemi. Dans la régi .n de K srnaj, les Serbes sont en contact avec les troupes autri- chiennes. » . . . ; • * * JEUDI 10 déceaibre, matin Notre avance marquée Pas d'autres incident à signaler qu'une avance de nos Ironpes devant Parvillers et uneattaque surTracy-le-Val repoussée. LE REPAS DES BÊTES Ce qui a le plus frappé (jertaine vieille servante française, pen- dant le passage des Allemands dans la maison à laquelle elle est attachée depuis un demi-siècle, ce n'est ni leur grossièreté, ni leur brutalité, ni même leur cruauté qu'elle ne connaissait que trop : c'est leur insatiable ¡et bi- zarre goinfrerie. — Ah 1 Monsieur, si vous les aviez vus dévorer des bandes de lard cru, tout en croquant des morceaux de sucre poignée l Que ne pouvons-nous faire lire à l'excellenteîemme lalettred'une Allemande promettant à son fian- cé, pour le festin du retour : des sardines à l'huile, délicatement rangées sur une couche de confi- ture de framboises ! En son Ecce homo, le philoso- phe allemand Nietzsche prétend que de l'alimentation provien- nent la force, la noblesse, la ma- gnanimité, le style 1 Lisez les recettes ci-dessous et dites si, de ces mets, peut sortir autre chose qu'une indigestion i A prendre au mot leur Nietzsche, le cruel esprit de sa race provien- drait d'intestins affligés. Lesrecettes que nous traduisons répondent au menu d'un diner de gala, fourni par une des pre- mières maisons de Berlin. Glace da Japon en surprise. — Pour chaque glace, préparer deux petites tartelettes en pâte feuille- tée ; remplir l'une de ces tarte- lettes de glace à la pistache et l'autre de glace à la banane. Pan- ner ces tartelettes dans la chape- lure à biscuits et faire frire le tout dans de la graisse de porc très chaude. (Assurérement, au- jourd'hui, le mot de Japon ne figure plus, comme étiquettes à cette chinoiserie de la glace frite). Saucisses de frorriage.Pren- dre de la pâte à choux ordinaire, la mélanger avec du jfromage de Chesteret du fromage de Gruyère. Lorsque le tout est mélangé, en former de petits saucissons que l'on fait frire dans de la graisse de porc très chaude. Rouler dans du fromage et arroser de gelée de groseille, pour servir. Le mets favori de Guillaume 11, c'est « une soupe d'été », destinée à être mangée froide, comme notre vengeance ' Voici la recette de cette soupe donnée par l'em- pereur en personne. — Prendre quatre cents gram- mes de cabillaud, des concombres crus coupés en dés, de jeunes pousses de betteraves rouges, de fenouil et de ciboulette, de la sau- mure de concombre mêlée de crème aigre et de pâte à levain, ajouter soixante queues d'écre- visses et six œufs durs ; mettre à rafraîchir dans la glacière ; servir avec quelques fragments déglacé. Une telle recette semble exhu- mée, par un archéologue, dans une fouille â l'endroit oiî campait Attila. Aux dernières manœuvres, cette soupe alternait^ sur la table impériale, avec le « consommé à la haute finance ». Recette : qua- tre jarrets de veau et deux jarrets de bœuf, quatre poules et des légumes^ le tout bien réduit, bien clarifié ; comme garniture, de petites quenelles en couleur : vert, blanc, noir, rouge. Avant lie servir, saupoudrer le con- sommé de paillettes d'or. La soupe où les paillettes d'or viennent comme des cheveux blonds, ferait trouver presque appétissant le plat d'huîtres que Bismarck se faisait apprêter, sui- vant cette recette dont il tirait vanité : couvrir les huitres de fromage de parmesan et les faire cuire dans leur coquille « sur un feu doux ». Ces derniers mots, le chancelier de fer les prononçait avec une sorts de suavité, à la fois friande et mystique. ¥ •k * Armez-vous de courage, et regardez un couple allemand à table. En voilà un, pris sur le vif, dans un restaurant berlinois, l'an dernier, à pareil jour, vers quatre heures de l'après-midi. Le mari penche sur la carte son visage de myope aux longues moustaches en crocs. La femme la dévore déjà de tous ses yeux couleur noisette. Sur ses cheveux dorés et bouffants, elle porte un plat chapeau vert : une galette sur un diadème. Après une méditation concer- tée, lei^ deux époux tombent d'accord. On apporte, au mari, du mou- ton bouilli aux choux, une som- bre fricassée de poulet, et des haricots rouges. — Et à la femme ? Pendant que, les coudes sur la table, se servant de sa fourchette comme d'un couteau et de son couteau comme d'une cuiller, le mari dépêche pêle-mêle ses trois plats, la femme a pour tout régal (nous allions dire pour tout po- tage) un morceau de fromage très odorant. 11 est vrai qu'elle en tire si bon parti ! Méthodiquement, elle en fait une bouillie sur son assiette, puis une tartine sur son pain. Ses mains gantées de mitaines ne chôment pas une seconde jus- qu'à ce que, se levant d'un geste sec, son maitre et seigneur quitte la place, repu. Madame, femme du duc d'Or- léans, belle-sœur de Louis XIV, garda pendant cinquante ans le regret nostalgique de la cuisine d'outre-Rhin. Ce qu'elle détestait le plus, c'était le chocolat, le thé, le café, a Le thé, écrit-elle, me fait l'effet de foin et de fiente. L'odeur du café ressemble à celle d'une haleine puante. Feu Par- chevêque de Paris avait cet odeur- là ». Ah! l'idyllique parfum de choucroute ancestrale ! Rappelons-nous que Bismark, l'homme des huitres cuites, aspi- rant l'odeur de Bazeilles en flamnies oiî brûlaient tant de malheureux habitants, s'écriait en ricannant: « Gela sent l'oignon grillé I » Rire, cuisine, appétit et goilt d'ogre I Par bonheur, aujourd'hui, les ogres ne font plus peur à per- sonne. Demandez plutôt à cet héroïque petit Poucet : le minus- cule peuple belge i Emile HINZELIN. Papeterie P. Godet 16, K.XJB TJ'OR.LÉA.l^a'S Carteii du théâtre de la C^nerre Petits drapeaux des Puissances belligérantes INFORMATIONS H. POIfVC^RÎi; A Par:» M. Poincaré eft rentré d'hier à Paris daui la raatinée. L<eH Précantlonw Italiennes LeGouvernemen! italien consacrant un milliard pour la préparation militaire, devra recourir à un emprunt. Le plan de défeane aUcmand £:n Belglqne L'exécution du pian de défense alle- mand en Belgique a commencé. Il comprend la fortification de la rive occidentale du canal mariiime de Gand TerneuZ'îo et de l'estuaire de l'Escaut. Les canons actuellement mis en place vienent d'Anvers. Lië bombardement de la côte pair la flotte allii^e Les flottes alliées ont recommencé hier après-midi le bombardement lie la côle belge occupée par les Allemands. Le (eu des navires a été dirigé princi- palement contre l'extrême-droite de la ligne allemande. Les troupes anglaises ont repris Pass- chendaele. ,jflk liCS biesséa autrichiens Les rapports officiels reconnaissent que plus de 60.000 soldats blessés soot actuellement eo traitement dans les hô- pitaux ; le nombre des hommes griève- ment blessés est considérable. Des offllclers de la Landstnrm refusent de murclier Un incident d'une extrême gravité et que tes Allemands s'efforcent de tenir secret s'est produit jeudi soir à Anvers. Une centaine d'officiers de la garnison allemande, appartenant pour la plupart au lanJslurm, passaientgaiement le temp>-. dans les deux cafés où ils ont établi r fois er le quartier général, le café Weber et le c Terminus. L'ordre arriva du qiiarter ; néral que tous les cfficiers du landsturc devaient immédiatement partir pour le front de bataille sur l'Yser. Ils s'y refu- sèrent carrément. Nous appartenons au landsturm, di- rent-ils, nous sommes des pères de fa-

LE REPAS DES BÊTESarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...du fromage et arroser de gelée de groseille, pou servirr . Le mets favor di e Guillaume 11, c'est « une

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Page 1: LE REPAS DES BÊTESarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...du fromage et arroser de gelée de groseille, pou servirr . Le mets favor di e Guillaume 11, c'est « une

Soixante-treizième "année.— n® 288

ABONNEMENT

CINQ centimes le Numéro Vendredi 11 Décembre 1914

Jil ] in IP f

Siïw^'ls 9 f

Trois nois 4 ,50

Annonces, la l lgaa O.tio

Réclame«, — 0 .30

Faits divers, — O'SG

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S LEB J O U R S , LE D I M A N C H T ^ E X C E P T É

. joan-ie.nent estrenouvsli d'otticeti, 'EiplraBon.les l " » no« ne sont pas rtfusés.—U quitunceest présentée irabonaésans dérangement p^ lui. iUEEAIIX I PLACE BU MARCHE-lOIR, SAUMUR

TELEPHONE 1-8S

Ltf ibosnementi et l u inserDoss d e l m i it<«

••^^•aaaDBamBBBBBBcaBa

L'ÉCHO SAUMUROIS publie I

chaque jour toutes les dépêches 1

officielles de la matinée.

Les Télégrammes. M E R C R E D I 9 décembre , soir.

De la mer à la Lys Combats d 'art i l ler ie dans la jouro f ' e

du 8 .

Dans la région d'Arras R en à signaler . P lu » au sud, toutes

les posit ions gagoées par nous dans les deux dernières j ournées ont é lé organi -sées et conso l idées .

Dans la région de FAisne Cootbals d 'ar t i l l er ie otJ nous avons e a

l 'avantage.

Dans l'Argonne L'act iv i té de notre art i l ler ie el de notre

infanter ie nous a valu des gains a p p r é -ciables. P lusieurs trancbée.s a l lemandes ont été e n L v é e s . Nons avons progressé sur tout le front , sauf sur un poiot un i " que , où l 'ennemi a fait sauter à la mine, nne de nos tranchées.

Sur les Hauts-de-Meuse Not re art i l ler ie a nettement maiir isé

l 'art i l ler ie ennemie . Dans cette rég ion , de m ê m e qu 'en

A rgonne , nous avons progressé sur lout le iront et enlevé plusieurs tranchées ennemie.« .

Il eo a été de m ê m e dans le bois L e Prê t r e .

Dans les Vosges Nous avons repoussé plusieurs atta-

ques au nord oues i de Senones. Dans le reste du secteur des Vosges ,

l ' ennemi n'a pas essayé, pendant la j ournée du 8, d'attaquer sér ieusement les posit ions enlevées par nous la se-maine dern ière .

• * *

Russie Les attaques opiniâtres des Al lemands

contre le front H u w , L o w i c z , S l r ykoœ, Lodz et une l igne n o r d - s u d , à 16 k i l o -mètres à l 'ouest de P i o i ckuw ont été repoussées. Néanmo ios , en raison de sa position en flèche, les Rosses ont crû devo ir évacuer Lodz .

* *

Galicie • Les Autr i ch ien» qui parais ient avoir reçu des renforts f i lçmai^ds 9Qt repr is

ro f f ens ive dans la région NBU-SaoJec contre l 'aile g^ucliô russ" .

» 4 «

Serbie Les armées Serbes progressent dans

les hautes vallées de la Morava occ iden-tale et sur la rive g-aiche du Lz^g ; ils se sont emparés des hauteurs de Meij in en faisant de nomoreux prisonniers et en prenant des canons à l ' ennemi .

Dans la régi .n de K srnaj, les Serbes sont en contact avec les troupes autri-chiennes.

» . . . ; • * *

JEUDI 10 déceaibre , matin

Notre avance marquée Pas d'autres incident à signaler qu 'une

avance de nos Ironpes devant Parvi l lers et uneattaque surTracy- le -Val repoussée.

LE REPAS DES BÊTES

Ce qui a le plus frappé (jertaine vieille servante française, pen-dant le passage des Allemands dans la maison à laquelle elle est attachée depuis un demi-siècle, ce n'est ni leur grossièreté, ni leur brutalité, ni même leur cruauté qu'elle ne connaissait que trop : c'est leur insatiable ¡et bi-zarre goinfrerie.

— Ah 1 Monsieur, si vous les aviez vus dévorer des bandes de lard cru, tout en croquant des morceaux de sucre cà poignée l

Que ne pouvons-nous faire lire à l'excellenteîemme lalettred'une Allemande promettant à son fian-cé, pour le festin du retour : des sardines à l'huile, délicatement rangées sur une couche de confi-ture de framboises !

En son Ecce homo, le philoso-phe allemand Nietzsche prétend que de l'alimentation provien-nent la force, la noblesse, la ma-gnanimité, le style 1

Lisez les recettes ci-dessous et dites si, de ces mets, peut sortir autre chose qu'une indigestion i A prendre au mot leur Nietzsche, le cruel esprit de sa race provien-drait d'intestins affligés.

Lesrecettes que nous traduisons répondent au menu d'un diner de gala, fourni par une des pre-mières maisons de Berlin.

Glace da Japon en surprise. — Pour chaque glace, préparer deux petites tartelettes en pâte feuille-

tée ; remplir l'une de ces tarte-lettes de glace à la pistache et l'autre de glace à la banane. Pan-ner ces tartelettes dans la chape-lure à biscuits et faire frire le tout dans de la graisse de porc très chaude. (Assurérement, au-jourd'hui, le mot de Japon ne figure plus, comme étiquettes à cette chinoiserie de la glace frite).

Saucisses de frorriage.— Pren-dre de la pâte à choux ordinaire, la mélanger avec du jfromage de Chesteret du fromage de Gruyère. Lorsque le tout est mélangé, en former de petits saucissons que l'on fait frire dans de la graisse de porc très chaude. Rouler dans du fromage et arroser de gelée de groseille, pour servir.

Le mets favori de Guillaume 11, c'est « une soupe d'été », destinée à être mangée froide, comme notre vengeance ' Voici la recette de cette soupe donnée par l'em-pereur en personne.

— Prendre quatre cents gram-mes de cabillaud, des concombres crus coupés en dés, de jeunes pousses de betteraves rouges, de fenouil et de ciboulette, de la sau-mure de concombre mêlée de crème aigre et de pâte à levain, ajouter soixante queues d'écre-visses et six œufs durs ; mettre à rafraîchir dans la glacière ; servir avec quelques fragments déglacé.

Une telle recette semble exhu-mée, par un archéologue, dans une fouille â l'endroit oiî campait Attila.

Aux dernières manœuvres, cette soupe alternait^ sur la table impériale, avec le « consommé à la haute finance ». Recette : qua-tre jarrets de veau et deux jarrets de bœuf, quatre poules et des légumes^ le tout bien réduit, bien clarifié ; comme garniture, de petites quenelles en couleur : vert, blanc, noir, rouge. Avant lie servir, saupoudrer le con-sommé de paillettes d'or.

La soupe où les paillettes d'or viennent comme des cheveux blonds, ferait trouver presque appétissant le plat d'huîtres que Bismarck se faisait apprêter, sui-vant cette recette dont il tirait vanité : couvrir les huitres de fromage de parmesan et les faire cuire dans leur coquille « sur un feu doux » . Ces derniers mots, le chancelier de fer les prononçait

avec une sorts de suavité, à la fois friande et mystique.

¥ •k *

Armez-vous de courage, et regardez un couple allemand à table. En voilà un, pris sur le vif, dans un restaurant berlinois, l'an dernier, à pareil jour, vers quatre heures de l'après-midi.

Le mari penche sur la carte son visage de myope aux longues moustaches en crocs. La femme la dévore déjà de tous ses yeux couleur noisette. Sur ses cheveux dorés et bouffants, elle porte un plat chapeau vert : une galette sur un diadème.

Après une méditation concer-tée, lei deux époux tombent d'accord.

On apporte, au mari, du mou-ton bouilli aux choux, une som-bre fricassée de poulet, et des haricots rouges.

— Et à la femme ? Pendant que, les coudes sur la

table, se servant de sa fourchette comme d'un couteau et de son couteau comme d'une cuiller, le mari dépêche pêle-mêle ses trois plats, la femme a pour tout régal (nous allions dire pour tout po-tage) un morceau de fromage très odorant.

11 est vrai qu'elle en tire si bon parti ! Méthodiquement, elle en fait une bouillie sur son assiette, puis une tartine sur son pain. Ses mains gantées de mitaines ne chôment pas une seconde jus-qu'à ce que, se levant d'un geste sec, son maitre et seigneur quitte la place, repu.

Madame, femme du duc d'Or-léans, belle-sœur de Louis XIV, garda pendant cinquante ans le regret nostalgique de la cuisine d'outre-Rhin. Ce qu'elle détestait le plus, c'était le chocolat, le thé, le café, a Le thé, écrit-elle, me fait l'effet de foin et de fiente. L'odeur du café ressemble à celle d'une haleine puante. Feu Par-chevêque de Paris avait cet odeur-là » . A h ! l'idyllique parfum de choucroute ancestrale !

Rappelons-nous que Bismark, l 'homme des huitres cuites, aspi-rant l'odeur de Bazeilles en flamnies oiî brûlaient tant de malheureux habitants, s'écriait en ricannant: « Gela sent l'oignon grillé I »

Rire, cuisine, appétit et goilt d'ogre I

Par bonheur, aujourd'hui, les

ogres ne font plus peur à per-sonne. Demandez plutôt à cet héroïque petit Poucet : le minus-cule peuple belge i

Emile HINZELIN.

Papeterie P. Godet 1 6 , K . X J B T J ' O R . L É A . l ^ a ' S

C a r t e i i d u t h é â t r e

d e l a C ^ n e r r e

Petits drapeaux des Puissances belligérantes

INFORMATIONS H. POIfVC^RÎi; A Par : »

M. Poincaré e f t rentré d 'hier à Paris daui la raatinée.

L<eH Précantlonw Italiennes

LeGouve rnemen ! italien consacrant un mil l iard pour la préparation mil i taire, devra recour ir à un emprunt .

Le plan de défeane aUcmand £:n Belglqne

L'exécut ion du pian de défense alle-mand en Belg ique a commencé .

Il comprend la forti f ication de la r ive occidentale du canal mar i i ime de Gand TerneuZ'îo et de l 'estuaire de l 'Escaut.

Les canons actuel lement mis en place vienent d 'Anvers .

Lië bombardement de la côte pair la flotte allii^e

Les flottes alliées ont r ecommencé hier après-midi le bombardement lie la cô le belge occupée par les A l l emands .

Le (eu des navires a été d i r igé p r i n c i -palement contre l ' extrême-dro i te de la ligne a l lemande.

Les troupes anglaises ont repr is Pass-chendaele .

,jflk

liCS biesséa autrichiens

Les rapports of f ic ie ls reconnaissent que plus de 60.000 soldats blessés soot actuel lement eo traitement dans les h ô -pitaux ; le nombre des hommes gr iève -ment blessés est cons idérab le .

Des offllclers de la Landstnrm refusent de murclier

Un incident d 'une ex t r ême gravité et que tes Al lemands s 'e f forcent de tenir secret s'est produit j eudi soir à Anve r s .

Une centaine d 'o f f ic iers de la garnison a l lemande, appartenant pour la plupart au lanJslurm, passaientgaiement le temp>-. dans les deux cafés où ils ont établi

r fois e r le

quartier généra l , le café W e b e r et le c Terminus . L ' o rd r e arriva du qiiarter ; néral que tous les cf f ic iers du landsturc devaient immédiatement partir pour le front de bataille sur l 'Yser . I ls s'y re fu-sèrent carrément.

Nous appartenons au landsturm, di-rent-i ls, nous sommes des pères de f a -

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mil le . Nous ne sommes pas ici pour nous baitre, mais s eu l emeo l pour faire un service Je garde dans les vi l les. Si l ar-mée régul ière eM épuisée, eh bien, que l 'A l l emagne fasse la paix I

L,a V i c t o i r e S e r l i «

Le correspondant du Secolo, à Nisch, annonce la j o i e immense qui r ègne dans la capitale à la suite de la grande v i c -toire des Serbes qui occupent maintenanl Maljen et Souvobor .

Dans leur fuite préc ip i tée , les Autr i -chiens ont abandonné tous leurs morts et blessés, ainsi que leurs munit ions el leurs v ivres.

I ls furent poursuiv is si éae rg i quement qu ' i ls manquèren t de temps pour o c c u -per de nouvel les posit ions.

Les Serbes ont fait 3 .000 pr isonniers .

naires du rég iment de dragons , du 1 " j anv i e r an 30 ju in 1915.

A V a r s o v i e

70 .000 ré fug iés se trouveraient à Varsovie . La populat ion souf f re e f f ro -yab lement des ravages de la guer re .

B a t i n r n s s e

L e nombre de pr isonniers a l lemands transportés à K i e f ï augmente cont inuel le-ment.

Un train spécial c omposé de v ingt -cinq wagons amena à K ie f f quatre canons lourds, plusieurs aéroplanes, des quan-tités de fusi ls et de cartouches capturés par les Russes aox A l l emands .

C h r o n i q u e Sanmurl

CONSEIL DE RÉVISION

Ce matin, à 9 heures, ont c ommencé à Saumur , les opérat ions de révis ion des exemptés el r é f o rmés des classes de 1887 à 1909.

Les hommes examinés au jourd 'hu i appart iennent à la vi l le .

L ' examen cont inuera demain par les ruraux des cantons sud el nord-est , et samedi ceux du canton nord-ouest et de iMontreuil-Bel lay.

Blesse 4e Sainte-Cécile

Malgré les épreuves du m o m e n t , la Fanfare de Sl-Hi la ire-St-Florent ne veut pas manquer de cé lébrer la Sle-Cécile ; ma i s , ce l le année, la fête se bornera à une manifestation re l ig ieuse.

Une messe en mus ique aura donc lieu d imanche prochain en l 'ég l ise de Saint-F lorent . Au cours de l ' o f f i c e , une quête sera faite au prof i t des blessés mi l i ta ires.

Cette seule r a i s o n , nous eo sommes convaincus, amènera à l ' ég l ise de Saint-F lorent une nombreuse assistance, tant de celte c o m m u n e que de la v i l le de Sau-m u r .

Nous aurons aussi la bonne fortune d 'en lendre le si appréc ié artiste saumu-rois qu'est M. François Pi l le i .

La délicate attention des music iens, de leurs prèsidenls et chef trouvera sa ré-compense dans l 'abondante moisson qui sera faite à la messe de Sainte-Cécile de Saint-Florent pour le soulagement de nos chers blessés.

ADJUDICAT ION L e samedi 21 décembre , dans la salle

des rapports de la caserne du Château, il sera procédé à l 'adjudicat ion de la fourni ture de viande, ép icer i e , l égumes , pommes de terre nécessaires aux o rd i -

Liste des Soldats Uessés soignés dans les divers hôpitaux de Saumur.

H O P I T A L A U X I L I A I R E n" 105

Malades et Bltíssés hospitalisés le lundi 7 décemUi-e

Barrault Léoni Marcel , 290e infanter ie . Bil ly Joseph A lphonse , 20e art i l ler ie . Biais Roma in -F ranço i s , 9oe infanter ie . Bret Henr i Léon , 157e infanter ie . Burquier Charles, 4e bat. d 'A ' ' r ique. Causse Jean, 538 infanter ie . Chenevier J o i e p h . s e r g . , 5 l e c h a s . à p i e J . Delage Eugène Ulysse, 1 l i e infanter ie . E ibaz Moïse, 1er zooàves . Gr ignard Brono-Anto ine-JoSéph, 86a inf . ( i abo f i âu Eugène , 114e in fanter ie . Gr imaul t Edouard , 290d it i fanterie. Gryppon Adr i en , 94e infanter ie . Jol ive l Joseph-Mar ie , 114e inf in ie i - ie . Jaillet Jean, 10e bat. chas, à p ied . L emo ine Auguste , capora l , 2e batail lon

chasseurs à p ied. Marteau Ju l i en -Lou i s , H 4 e in fanter ie . Petroue l le Horace , 16e infanter ie . R i vo l l i e r Paul -Mar ie , 14e bat. chas, algl Rènest A lbe r l -Fé l i x , 10e bat. chas, à pied Rouv rôau Maur ice - Ph i l i ppe , c la i ron ,

1148 infanterie. Soulard Constant, 114e in fanter ie . V o i g u i t r Jean-Georges , 3e bat. chasseurs

à p i ed .

Un Annamite celdhèl

Un fait sans précédent dâns les a n n a -les de l ' Eu rope , de l 'Asie, el môme du inonde :

Un Annamite vient d'ê'trè n o m m é co lo -nel d'un rég iment français : il s 'agit dn l iéntenabf-colonel DO-Huu Chaii, nOmm'é an comcàaùdement da 363e régimeti't d ' in fanter ie , le co lone l est le fils du Phù de Cbalen, c o m m a n d e u r de la Lég ion d 'honneur , mo r l l 'an de rn i e r , et f r è re du l ieutenanl-aviateur Do-Huu, bien connu avant la g u e r r e .

L e c o m m a n d e n ent d'un de nos rég i ment's par un de nos compatr io tes as iat iques est fait pour r é j ou i r , non seulement lefe co lon iaux , mais tous les Français , car i l resserre s ingu l i è rement les l iens qui unissent là mère -pa i r i e à là France d 'Ex t rême-Or i en t .

Classes l e t S , 1916» 191V Les j eunes gens qui dés i rent suivré

lés cours de préparat ion mi l i ta i re , sont pr iés de se faire inscr i re le plu^ vite possible chez M. Paul Babin, trésorier de ru. A . S , 14, rue de Bordeaux .

Etat-Civil d e Saumur

Le 9 décembre . — Odette-Jul ie l te -Marguer i te P i to is , à ^hôpi ta l .

DÉCÈS L e 9 déc. — Nicolas W e b e r , veuf E m é -

ry , f ondeur , 75 aos , à l 'hosp ice .

CatU^dc ^ló-lte SOIGNÉES

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^ ^ LE CENT LIVRÉ EN BOITES

à l cfrtwdnvetle

16, rne iOrlÉans. 4. place dn HarcliÉ-lolr SAUMUR

MËTËOROLOGIE OBSEDVtTIOliS DE R . DUV- OPTICDII

Baromètr« Tliermomèba H i e r s o i r , à 5 h . » u - d e s s u i 9 » C e m a t i n , i 8 h . a u - d e s s u i 6 » M i d i , 7 6 0 n / n » a u - d e a « u i 1 1 » Température minimadei« nuit : au-deii)u 3 " Hausse, 8 m m Baisse, » m/m

JEUDI 10 Décembre à 8 heures,

SAMEDI Î2 Décembre à 8 heures

DIMANCHE i3 Décembre, matinée à 3 h. et soirée à 8 heures.

Salle des Fêtes du Marché-Couvert (Place Saint-Pierre)|

Lé Cinéima Saumurois « P a t h é F r è i > é ) s »

{Direction E. Lasnier) donnera SES REPRÉSENTATIONS,

dont une partie de la Récelte sera affec-tée aux EtabliSséinieints Mili-taires hospitaliers de Saumur.

Le Programme comprendra '.

LA FILLE DE DELFT Grande scène dramatique en ^parties

de M. Alfred MACHIN

Max Linder & Ri{|adin dans L e C H L A . J P J B : A l U DE M ' I S L X

et dans RIGADIN et FALEMPIN Scène c o m i q u e j o u é è par PRINCE.

A C V V A L I T É S t r è s I n t é r e s s a n t e s . —

P r i x d e s P l a c é s t

M i l i t a i r e s : 0 . 2 5 a u x 2 e ; 0 . 5 0 a u x 1 " » ; 1 fr. aux réservées. . ^

Eofants au dessous de 12 a. : 3« 0.25 ; 2« 0.40,1 0.5Ô, réservées 1 fr. ,

Places entières : 3« 0.50, 2« l'®* 1 fr., réservées 2 francs.

Avec billets du Chocolat Poulain : 3® 0.25, 2« 0 . 4 0 , 0.50, réservées 1 franc.

Rècénsèiùéïit généi>ál des Chéyaûz et des Voitùres'

Le Maire de la V i l l e d e Saumur a l 'hod-neur d ' i n f o r m e r MM. les propr ié ta i res de chevaux , de voi tures attelées et de voitu-res automob i l es , qu ' i l s do i ven t fa ire obl i -gátoitem'eot , à là Mair ie, la déclaral iori :

1® De tous lés chévabx , jumentsf, mu-lets et mules en lauir 'possess ion, sans dis i inct ion ni exc lus ion et en 'déàigheir Fâge et le s lgnale ineot ;

2° De tontes les vo i lures de g rande capacité, à deux ou à quatre roues , sus-pendues ou non suspendues, autres que cel les af fectées au transport des person-nes el suscept ib les d 'être requises pour le serv ice de l 'ar i i iéé ;

3" De toutes les voitures automobi les qui sont' en leur pbsséssiOD.'

Les déclarat ions seront reçue^ 'ar i bni-réau mi l i ta ire , à la Mair ie de Sànmui ' , dès c e j o a r et avant la l in de l ' année .

L 'ar t ic le 52 de la loi du 3 ju i l l e t IS?"? prévoit des sanctions sévères contre les non-dèc larants et contre les fausses déclarat ions.

S a n m a r , le 21 novembre 1914. Louis M A Y A U D , m a i i e t

AVIS A U X É L E V E U R S

L e Capitaine Roye r , commandant ' le 6" g r oupe dé la R e m o n t e , p h e M. le Maire de Saumur de lui faire savoir si des é leveurs on des propr ié ta i res de la c o m m u n e désirent prendre en dépôt des juments en état de gestat on.

Le produit de la jument en dépôt res-tera la toute propr ié té du détenteur, et la jument ne sera repr ise qne sis mois après la naissance du poula in .

Les intéressés peuvent se faire con-naître à la mair ie de Saumur .

ON DEMANDE'ITS'S pluHeurs parties, uné, somme de 15,000 franés à é Ô/O, sur première hypothèque.

Sadresser à M' LEDRÔÎT, notdWe à NeuiÎl'é.

JEUNEllpBrÉí:':^^ liïaire, demande place, jardinier de préférence, ferait autre chose à l occa-sion.

D E C H A M B R E B E L G E ,

demande P L A L E ue sui te . S adresser au bureau du j o u r n a l .

UNE FEMME

M. D U P E R R A Y , T A P I S S I E R , 7, rue de l 'Ermi tage , se charge de lout travail chez lo i ou à dom i c i l e .

Le Service des Postes Voic i les heures de départ des cour r i e r s

de la poste : 1«'' départ 2« —

3e — 4« ~ 5» _

6 b . 20 -natin 8 h . 20 —

12 h . 10 soir 4 h . 20 — 8 h . > —

La levée est faite c inq minutes avanj l 'heure du dépar t .

TRAINS de VOYAGEURS

Voic i le serv i ce dé voyageurs établis à c e j o u r :

Direction d'Angers. - ^ . 3 h,, 19 — 9 h. 19 - 15 ù . 19 — ' 2 1 ' h .

Direction de Totih. 3 t . 3 è — 9 b . 3 3 ' — 1 5 h. 3 3 — 2 1 h 3 3 .

Directi6n'de éibùct^. — O h . 14 — 5 h. 34 — 11 ' b . 34 — 17 h. 34 — 21 h. 08 .

Direction de Chdteau - du - Loir. — -O h. 17 - e h . 17 - 1â h. 17

17 h. 37 — 2i h. A l

Direhïion dé La FlMè'. — 10 h ; 26Î. RÀpiDÈfS. - Ven'Angers : l^ ' -aô et

^ 23'' 12 ; Vers Tours : 1 » o à et 11 , Chaque v o y a g e n t peut tranàji 'orter"

¡ k i l o gs de bagages sans surcharge . . Les rap ides ne .sont acQçssibj^es q ç ' a a ^

voyageurs e f fèc tuàot uo parcours^ de 100 k i ldmèt rês o u ' payant poài- cette d is lance.

CHEMINS DE FEJrt DE L'ÉTAT^ • i •

Depuis le D imanche 6 décembre 1914, d ' impor tantes modi f i ca t ions sont appor-tées au serv ice des trains.'

Ligne de Paris à Chartres Création d'jun train dans ch.aque sens '

en t r e ' Pa r i s et Chartres Pa r f s -Móú lpa rnásse , d ép . l à h . » » Chartres airr. 22 h. » » Chartres, d ép . 6 h. 02 Paris - Montparnasse, ar r . 9 h. 15 Ligne de Nantes-Etat à Bordeaux Accé lérat ion des trains express dé

Jour , dans le but d 'é tabl i r une nouve l l e re lat ion : а ) de Rennes à Bordeaux , via Blain et

Naûteà-Eiat ; б) de B o r d é a n i s o r la BrelagDe pai* la

nj ise en cor respondance à Nantes da irain express B . N . av^c le , train C. A . (Or léans ) , par labi d e ' Nantes -Orléans à 15 h 33 et sé di'r'igôânt sur Qu impe r . En outre , de nouveaux trains seront

ajoutés et des modi f icat ions seront apportées au serv ice sur de nombreuses l ignes d ' embranchement .

Pour ces modi f i cat ions , consulter les afiBcfies apposées daos l es gares .

C h e m i n ' d é f e r d^OirlSanis

La Commiss ion du Réseau d'Orléans a l ' h o o n e u r d ' i n f o rmer le publ ic que de-puis le Samedi 31 octobre , l es mod i f i ca -t ions C l -après soni apportées au ser-v ice des trains.

Ligne de Paris à Orléans :

Les trains 73 e t ;85 sont susbtitnés aux irains 77 et 87 . Ci-aprés l 'horaire de , , ces . nouveaux trams : T r a m 730, départ dé Paris Aa » t e r l i i z à 12 h. 04, arr ivée à Bré i igny a 13 h. 28. Train 83) départ de Par is -Auster i i i z a 13 h. 44, arr ivée à Juvisy à 14 h. 29 .

Ligne de La Flèche à Angers, de Chd-teaubriant à Nantes, et de la Baule-Escoublac à Guérande.

Il est créé deux nouveaux train* sur chacune de ees sections, savoir ;

Tra îu 71009 , dépar t ' de La Flèche à 5 h. 5Ô, arr ivee à Angers a.8 h. 26.

Trà in "7102 ï ï ; d é p â a d 'Ângérs ' a l'6" h. 47, arr ivée a La F lèche à 19 h. 16,

Train'730"0"3, départ dé ChâîeaiibriaDt à 4 b., arrivée à Nantes à 7 b. 18.

T r a m 73012, depart de Names à 15 h. 38, arrivéH a Chateaubriant k 18 b. .44.

Train 76034.depar t de l aBau iea 16 h. 57 a r r i v é e a Guer3nde à 17 h 14.

Tra in 76041. départ de Guerande à 20 h. 25, arr ivee a la Baule à 20 h 4 6 .

Ligne de Questembert à Ploermel

Çét le , section ési desservie par d'eux irains de chagae sens :

Àllèr : Tra in 78()Êi5, départ d é Oues-tember l à 7 h. 53. arr ivée à Pl..ermel a 9 h 49 . Tra in 78011, départ de Ques-tembert a 1,5 h . 53, arr i vée à P loermel à 17 h : 49 .

Retour : Tra in 78006. départ de P loer-mel à 5 h. 20, arr ivee à Questemberg â 7 h. 25. T ra i o 78012, départ de P loer-mel à J3.„h. 20 , arr ivée à Questembert

' à ^ l S h . 25. . L e t ram 78005 sera retardé pour

re lever la correspondance du train 517, venant de Nantes. Le 78011 attendra le iraiD 434 venant d 'Auray .

Ligne de Quimper à Pont-V Abbé

Le train 83007, dép,art de Qa imper à 6' b : 12, a ' rr ivèéa Poo l - l 'A lbbéâ 7"h. 31 sera substitue au train 830^1. Uo tram spécial DU (départ de Poui- l A b b e à 1 5 h . 41, arr ivée à Qu imper à 16 b 31 ) remplacera le train de service a° 83016 .

Ligne de Quimper à Douarnenez Le tram 84007, départ de Qa imper à

6 h. 32. arr ivée à D^uarueuez a 7 h. 36 sera substitué au train 84021 . Un traio spécial DV (départ de Douarnenez à 15 b . 46, arr ivoe à Q a i m p e r à 16 h 41) remplacera le train de service 84016.

Ligne de Ruffec à l'Isle-Jourdain Le tram de serv ice 95006 sera suppri-

mé . çn i re Çoofolens. ' e i R/iomazléras el r emplacé par un spécial DX (depart de Coo fo l eos à 8 b. 34, arr ivee a R iuma-ziéres à 9 h 06 ) .

A Roumaz i é r e s le tra io n° 94009 se dir igeant vers L imoges , attendra le train DX .

P a p e t e r i e .? . G o d e t l e , r u é à ^ O r ï é Â n s

^ i P i l V Ë i U T Ë *

i>0llVE.4lj CHEMIN DE CROIX par le R. P. À. FLEURÏ.I

U N T O U T P E T I T O P U S C U L E

T R È S P R A T I Q U E E T

P I E U S E M E N T R É D I G É

Of.26, Of .36 et l f .60 SELOIV BELIDBK

PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P . G O D E T .

Saumur, Imp. de P. GODIT. 1 - i

V a par nous Maire de Saumur , pour légal isátion de la s i¿natare d a ' G é r a n t

•-«fe. Hôtel de Ville de Saumur, L l M * i U ;

Cerii/fé páfi'impnmeúr's(»¡mffn¿