18
LE T L PHONE INTERURBAIN AUX I TATS-UNIS D'AMI RIQUE* par A. CHOVET Inspecteur G6n6ral adjoint des P. T. T. *** IX. DIRECTI'VES DE SIGNALISATION ADOPTt~ES EN VUE DE LA GI~Nt~RALISATION DE LA COMMUTATION INTERURBAINE SEMI-AUTOMATIQUE ** SYSTEMES DE SIGNALISATION DONT L~UTILISATION EST ENVISAGI~E Pour la g6n6ralisation de 1'exploitation semi-auto- matique interurbaine, deux syst~mes de signalisa- tion seront utilis6s. Systems ~ composite ~. -- Ce syst~me est bas6 sur l'envoi de courant continu sur les ills de ligne. Sur les quatre ills d'un groups de circuits, trois sont associ6s chacun h l'un des trois circuits du groupe ; la signalisation s'effectue en teliant le fil ~ la batterie ou h la terre h chaque extr~mit6. Le quatri~me fil sert ~ assurer une compensation de la diff6rence qui peut exister entre les potentiels fie terre. Un montage appropri6 assure l'6quilibrage parfait des ills par rapport h la terre et entre eux. La retransmission des signaux entre les 6quipements de circuits et les 6qui- pements de commutation s'effectue par des ills de signalisation sp6ciaux ; il est 6videmment d6sirable que les 6quipements de combinaison et d'appro- priation au syst~me composite soient plac6s pros des 6quipements de commutation. Le courant con- tinu sur les ills des circuits en c~ble est limit6 10,ou i5 milliamperes. La tension de batterie est en g6n6ral de 48 V. Le sch6ma de principe du syst~me est donn6 par la figure 9. Ce syst~me qui est d6jh en service, comm~ on l'a vu, sur un assez grand n0mbre de circuits, sera uti- lis6 en principe sur des circuits courts, ne d6passant pas 150 milles. Ces circuits peuvent comporter des amplificateurs interm6diaires ;dans ce cas, les signaux contournent ces amplificateurs ou bien sont r~p6t6s. Syst~me a fr6quence vocals. -- Ce Syst~me est pr6vu pour gtre employ6 sur les circuits h cou- rants porteurs et sur les circuits pour lesquels l'em- ploi du syst~me (( composite )) est impossible ou peu recommandable. I1 sera normalement utilis6 sur circuits 4 ills ou syst~mes h courants porteurs : * Cet expos6 a fait l'objct d'une Con/drence de l'l~cole Nationals Sup$rieure des T~l$cornmunications, organisde ]e 3 juin 1948 au Minist6re des P. T. T. ** Voir les huit premiers chapitres pages 335 h 356 (nu- m6ro d'octobre). *'* A la Direction G6n6rale des T616communications du Minist~re des P. T. T., Section Technique T616phone. dans ce cas, une seule fr6quence est employ6e. II peut aussi gtre utilis6 sur circuits 2 ills :dans ce cas deux fr6quences sont n6cessaires, une pour chaque sens de signalisation ; l'6quipement d'envoi ou de r6ception des signaux doit alors gtre associ6 h une portion 4 ills de circuits (r6p6teur terminal). Le code des signaux est analogue h celui qui est utilis6 dans le syst~me (( composite )) : la condition (( terre sur le fil de signalisation )) est remplae~e par la condition (( fr6quence envoy6e surle circuit )) et la condition (( batterie sur le fil de signalisation ~)par la condition (( fr6quence supprim6e sur le fil de signa- lisation )) : la signalisation est donc du type ((continu )) et non du type (( h impulsions )). L'6quipement de commutation peut doric ~tre analogue h celui qui est utilis6 avec la signalisation (( composite )). Cela ressort d'ailleurs du sch6ma de principe de la figure 10, que l'on comparera avec le pr6c6dent. L'A. T. T. estime que le prix de revient de l'6qui- pement (c composite )) sur un circuit sans r6p6teur de signaux, sera environ moiti6 de celui de l'6qui- pement h fr6quence vocale ; avec 2 r6p6teurs de signaux, il deviendiait h peu pros 6quivalent. Pour 6viter que la fr6quence de signalisation ne soit entendue par les abonn6s, des filtres ~ bande 6troite sont intercal6s sur la vole de conversation par l'action du r6cepteur de signaux ; cette action est convenablement temporis6e. Les filtres sont supprim6s par le signal de r6ponse du demand& Choix de la [rdquence de signalisation du systems h ]rdquence vocale. - - Apr~s avoir effectu6 des essais avec l~ fr6quence 3.200 p : s, puis avec les fr6quences 2.400 ou 2.000 p : s, l'A. T. T. a choisi en d6finitive la ]rgquence de t.600 p : s sur les circuits h 6 ills, et les fr6quences de 1.600 p : set 2.000 p : s sur les circuits h 2 ills. Une raison importante du choix de la ]rdquence 1.600 est la possibilit~ d'utiliser ce syst~me sur les circuits 2 bandes constitu6s pendant la guerre pour pallier l'insufl]sance du r6seau et dont la longueur totale atteint pros de 7 millions de milles. Sur ces circuits, la bande transmise n'est en effet-que de 1.700 p : s. Bien que l'on ait reconnu qu'une fr6quence plus 61ev6e comporterait certains avantages, on a consi- d6r6 qu'il 6tait encore plus important de' disposer d'un syst~me et d'6quipements qui puissent ~tre utilis6s sans modifications sur tousles types de circuits, et l'on a consid6r6 6galement que, mgme lorsque le d6veloppement du r6seau aura permis de les retirer du service normal, les 6quipements h 2 bandes seront maintenus pour ~tre utilis6s comme 391 --

Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

LE T L PHONE INTERURBAIN AUX I TATS-UNIS D'AMI RIQUE* par A. CHOVET

Inspecteur G6n6ral adjoint des P. T. T. ***

IX. DIRECTI'VES DE SIGNALISATION ADOPTt~ES EN VUE

DE LA GI~Nt~RALISATION DE LA COMMUTATION I N T E R U R B A I N E

SEMI-AUTOMATIQUE **

SYSTEMES DE SIGNALISATION

DONT L~UTILISATION EST ENVISAGI~E

Pour la g6n6ralisation de 1'exploitation semi-auto- matique interurbaine, deux syst~mes de signalisa- tion seront utilis6s.

S y s t e m s ~ compos i te ~. - - Ce syst~me est bas6 sur l 'envoi de courant continu sur les ills de ligne. Sur les quatre ills d 'un groups de circuits, trois sont associ6s chacun h l 'un des trois circuits du groupe ; la signalisation s'effectue en teliant le fil ~ la batterie ou h la terre h chaque extr~mit6. Le quatri~me fil sert ~ assurer une compensation de la diff6rence qui peut exister entre les potentiels fie terre. Un montage appropri6 assure l'6quilibrage parfait des ills par rapport h la terre et entre eux. La retransmission des signaux entre les 6quipements de circuits et les 6qui- pements de commutation s'effectue par des ills de signalisation sp6ciaux ; il est 6videmment d6sirable que les 6quipements de combinaison et d'appro- priation au syst~me composite soient plac6s pros des 6quipements de commutation. Le courant con- t inu sur les ills des circuits en c~ble est limit6 10,ou i5 milliamperes. La tension de batterie est en g6n6ral de 48 V. Le sch6ma de principe du syst~me est donn6 par la figure 9.

Ce syst~me qui est d6jh en service, comm~ on l'a vu, sur un assez grand n0mbre de circuits, sera uti- lis6 en principe sur des circuits courts, ne d6passant pas 150 milles. Ces circuits peuvent comporter des amplificateurs interm6diaires ; d a n s ce cas, les signaux contournent ces amplificateurs ou bien sont r~p6t6s.

Sys t~me a fr6quence voca l s . - - Ce Syst~me est pr6vu pour gtre employ6 sur les circuits h cou- rants porteurs et sur les circuits pour lesquels l'em- ploi du syst~me (( composite )) est impossible ou peu recommandable. I1 sera normalement utilis6 sur circuits 4 ills ou syst~mes h courants porteurs :

* Cet expos6 a fait l 'objct d 'une Con/drence de l'l~cole Nationals Sup$rieure des T~l$cornmunications, organisde ]e 3 ju in 1948 au Minist6re des P. T. T.

** Voir les hu i t premiers chapi t res pages 335 h 356 (nu- m6ro d 'octobre) .

* '* A la Direction G6n6rale des T616communications du Minist~re des P. T. T., Section Technique T616phone.

dans ce cas, une seule fr6quence est employ6e. II peut aussi gtre utilis6 sur circuits 2 ills : dans ce cas deux fr6quences sont n6cessaires, une pour chaque sens de signalisation ; l '6quipement d'envoi ou de r6ception des signaux doit alors gtre associ6 h une portion 4 ills de circuits (r6p6teur terminal).

Le code des signaux est analogue h celui qui est utilis6 dans le syst~me (( composite )) : la condition (( terre sur le fil de signalisation )) est remplae~e par la condition (( fr6quence envoy6e s u r l e circuit )) et la condition (( batterie sur le fil de signalisation ~) par la condition (( fr6quence supprim6e sur le fil de signa- lisation )) : la signalisation est donc du type (( continu )) et non du type (( h impulsions )).

L'6quipement de commutation peut doric ~tre analogue h celui qui est utilis6 avec la signalisation (( composite )). Cela ressort d'ailleurs du sch6ma de principe de la figure 10, que l 'on comparera avec le pr6c6dent.

L'A. T. T. estime que le prix de revient de l'6qui- pement (c composite )) sur un circuit sans r6p6teur de signaux, sera environ moiti6 de celui de l'6qui- pement h fr6quence vocale ; avec 2 r6p6teurs de signaux, il deviendiait h peu pros 6quivalent.

Pour 6viter que la fr6quence de signalisation ne soit entendue par les abonn6s, des filtres ~ bande 6troite sont intercal6s sur la vole de conversation par l 'action du r6cepteur de signaux ; cette action est convenablement temporis6e. Les filtres sont supprim6s par le signal de r6ponse du demand&

Choix de la [rdquence de signalisation du systems h ]rdquence vocale. - - Apr~s avoir effectu6 des essais avec l~ fr6quence 3.200 p : s, puis avec les fr6quences 2.400 ou 2.000 p : s, l'A. T. T. a choisi en d6finitive la ]rgquence de t.600 p : s sur les circuits h 6 ills, et les fr6quences de 1.600 p : s e t 2.000 p : s sur les circuits h 2 ills.

Une raison importante du choix de la ]rdquence 1.600 est la possibilit~ d'utiliser ce syst~me sur les circuits 2 bandes constitu6s pendant la guerre pour pallier l'insufl]sance du r6seau et dont la longueur totale at teint pros de 7 millions de milles. Sur ces circuits, la bande transmise n'est en effet-que de 1.700 p : s.

Bien que l 'on ait reconnu qu'une fr6quence plus 61ev6e comporterait certains avantages, on a consi- d6r6 qu'il 6tait encore plus important de' disposer d 'un syst~me et d'6quipements qui puissent ~tre utilis6s sans modifications sur t o u s l e s types de circuits, et l 'on a consid6r6 6galement que, mgme lorsque le d6veloppement du r6seau aura permis de les retirer du service normal, les 6quipements h 2 bandes seront maintenus pour ~tre utilis6s comme

391 - -

Page 2: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

2/ 8 secours ou pour permettre de faire face 'h ces pointes de ~rafic impr6vues.

Dispositions prises pour d~iter les /onctionnements intempesti# h la r - - Avec une telle fr6quence, il est 6vident que les (( faux signaux )) dus h la voix seraie~t:r'tr~s fr6quents si des dispositions conve- nables n'6taient prises. Celles-ci sont les suivantes :

A. C H O V E T [ANNALES DES T~-LI~COM.~IUNICATIONS

leur. Dans la position de conversation, ce retard est sup~rieur h 60 millisecondes.

Les (( temps de r6ponse )) du syst6me apparaissent sur le diagramme V dans lequel sont indiqu6s les d61ais qui s'6coulent entre l ' instant off une commande en courant continu est effectu6e sur le fil de com- mande de signalisation h l 'extr6mite (( d6part )),

, Gsud. v'-.

I L

IF I

k. J'

_ _ 1 4 "

Fro. 9. - - Sys t6me de s ignal isa t ion (lit. (( composi te )).

~ , ~ ~.,

~.~l- ,~,~.

!

5UPPqE$SEU~ EQUIPs163 EOUIPENENT D' ~C3~O 5l OE 31GNALISATIO~ DE SIGNALI.~rlOI~ Ns A FqEOUE,q~ vOCAI.E. A FI ~qUENCE VOC~tE

Q~CU~T DE

OONvERSArtoM

MI

EP?ETrE~

qlc~PrEu~

Fla . 10. - - Sch6ma de pr inclpe du sys t6me de

l o Emploi d 'un circuit de garde sufllsamment sensible, qui admet toutes les fr6quences h l'exclu- sion de la fr6quence de signalisation. Le fonction- nement du circuit de garde empgche celui du relais r6cepteur de signaux.

Lorsqu'un signal a 6t6 re~u pendant i00 milli- secondes le circuit de garde est neutralis6, et routes les fr6quences revues maintiennent le relais de signa- lisation.

2 ~ Betard apport6 au fonctionnement du signa-

if,~.rn~v~ I

. . . i

cIR(Xlff DE

r VF C S~ riott

s ignal isa t ion ~ frSquence vocale sur c i rcui t h ft ills.

l ' instant off la fr6quence de signalisation est suppri- m6e ou appliqu6e sur la ligne, et l ' instant off la com- mande cst effectu6e sur le fil de commande h l'ex- tr6mit6 (( arriv6e )).

3 ~ Lorsque le courant de signalisation est r6tabli sur la ligne apr6s une interruption (ce qui n'a jamais lieu alors que le circuit se t rouve en position de,con- versation, comme on le verra h propos du code de signaux) il est d 'abord envoy6 une (( impulsion )) h un niveau plus 61ev6 que le niveau du courant per-

392

Page 3: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, n o 11,1948] LE Ti~L}~PHO~E I N T E R U R B A I N

manent , ce qui facilite la dist inction entre les s ignaux v ra i s et les effets<lela vo ix ou des brui ts sur le circuit.

4 o Lorsque le circuit n 'es t pas en posit ion de

Fil de comma~dr de ~tgrtalisetton ~-t~mit,'~dpart" t ]"

; ' : ' , t r :t C

~i~na! Frgqut~ts ~ I ~: Fre~em*

I ~l"r lse tra~nm~s et~ Iwne tr~n~mise [ Trdqueme I ;

de ai~nal is~t ion I ~ , t , "Arriv,e" I ' J

t , = 60 ~ gores t . = 20 ~ 27r.-,

Diagramme V.

conversat ion (bien que l ' u a des abonn6s puisse ~tre ~ ce m o m e n t en position d%eoute) un filtre emp~ehe la propagat ion sur ]a ligne de la bande 1.500 ~ 1.700 p : s.

Remarque 1. - - l~tant donn6 la valeur du ~ t emps de r6ponse)~, un signal tr~s court pourrai t n ' avo i r

A U X I~TATS-U1NIS D"AMI~RIQUE 3/18 Les circuits sont en posit ion de ~c conversat ion ~)

d~s que les s ignaux de num~rota t ion out 6t6 envoy~s ; mais les filtres destin6s h empgcher la propagat ion de la fr6quence de signalisati0n sur les voles de con- versat ion ne sont enlev6s que lorsque le signal de r6ponse est re~u. I1 en r6sutte que dans certains cas d 'appel about issant sur op6ratrice, la conversat ion a lieu avec suppression de la bande de 1.500 1.700 p : s.

Ce code est tr~s simple. "Les signaux sont ~ peu pros exac tement ceux qui a.vaient 6t6 ini t ia lement pr6vus en France pour les circuits dits ~ ~ code sim- plifi6 )~ du r6seau terminal , h cela pros que sur ces derniers le rappel de l 'abonn6 demand6 (aussi bien que de l 'op6ratrice sur laquelle a pu about i r l 'appel) 6tait envisag6 h t i t rc facultatif . Mais la d6cision a 6t~ prise r6cemment d ' introduire sur les circuits du r6seau terminal frangais, ou tou t au moins sur ceux qui doivent 6tre exploit6s en au tomat ique int6gral, des signaux de c~ fin de s61ection ~ ~ abonn6 libre et abonn6 occup6 - - qui pr~sentent un certain hombre d ' avan tages :

Signaux, ou conditions ~ indiquer.

Circuit libre. Une op6ratrice prend le circuit. L'op6ratrice attend le signal d'invi-

tation ~ transmettre. Signal d'invitation h transmettre. Signaux de num6rotation. L'abonn6 demand6 r6pond. Signal de rappel d'une op6ratrice. L'abonn6 demand6 raccroche. La communication est rompue.

Syst~mes ut i l i sant des fr6quences vo- [ cales (de la bande des fr6quences I Systbmes utilisant une voie de signali-

.__~effectivement transmises parle circuit) sation s6par6e, en courant continu.

. . danslesensdeman-/ danslesensdeman- danslesensdeman- aans le sens aeman- . . / . . . manae vers ue- / deur vers deman- d6 vers deman- ' aeur vers ueman~te deur " d6 deur

E S

S S

E - - S + S

E - - S • S E

E E

S E E S S E E

T B

B B

T - - B + B

T - - B • B T

B T T B B T T

FIc. 11. - - Code de s ignaux ,

T : terre E : fr6quence vocale envoy6e sur le circuit. B : bat ter ie S : fr6quence vocale supprim6e sur le circuit. + a l te rnance des deux conditions, h la cadence de l ' invers ion des impulsions de num6rota t ion , • a l te rnance des deux conditions, h la cadence h laquelle on doit faire scinti l ler la l ampe qui rappelle une op6ratrice.

aucun effet ; aussi les 6quipements sont-ils tels que, pour route commande t ransmise par le fil de con- trble, le signal t ransmis en ligne a une dur6e mini- m u m de 70 ms environ.

Bemarque 2. - - D'apr~s les essais effectu6s les techniciens de I'A. T. T. es t iment qu'il ne se produira pas plus d 'une fausse signalisation pour 500 conver- sations. Si une fausse'signalisation imite le (( re-ring )~, elle pourra provoquer h to r t l ' in te rvent ion de l 'op~- ratr ice d'arriv~e. Si elle dure assez longtemps, elle pourra p rovoquer une rupture (voir ci-apr~s code de signaux).

CODE DE SIG~AUX

Le tab leau de la figure 11 r6sume le code de si- gnaux utilis6s pour Fun et l ' au t re syst~me expos6s ci-dessus.

1 ~ possibilit6 de lib6ration imm6diate de la chalne en cas &occupat ion du demand6 ;

2 ~ subst i tut ion de l 'audi t ion de tonalit6s locales celles de tonalit6s venan t d 'un bureau 61oign6 ;

30 en cas d 'appel pa i op6ratrice, possibilit6 d 'avoi r le m~me fonct ionnement de la lampe de supervision aussi bien pour l 'appei d 'un abonn6 616ign6 que pour l 'appel d 'un abonn6 du groupement ;

4 ~ le cas d 'un central R-6 au d6part, moyen simple de faire passer l ' a l imenteur en position de conversat ion.

Quant aux circuits de r6seau g6n6ral, on salt que les signaux suppl6mentaires suivants sont envisag6s dans notre pays :

signal de prise ~ Nationale ~), signal de fin de num6- ro ta t ion (indispensable pour permet t re l ' a p p d des positions manuelles par le simple <c code ~ du bureau), signal de renvoi aux diff6r6s en cas d 'occupat ion,

- - 393 - -

Page 4: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

4/ 8 A. C H O V E T

NUMEROTATION EN CODE

Le tableau de la figure l i se rapporte au cas-ofl la num6rotation s'effectuerait par impulsions ana- logues h (tes impulsions de cadran.

On a 6galefnent pr6vu, aussi bien pour les circuits du syst~me (( composite ~ que pour les circuits h fr6- quence vocale, l 'emploi d 'un code pour num6rotation rapide, les signaux de num6rotation. 6rant transmis soit par clavier de la position de d6part, soit par un enregistreur. Le chiffre transmis est alors carac- t6ris6 par l'6mission simultan6e de deux des fr6- quences suivantes : 700, 900, l . t00, 1.300, 1.500 et 1.700 p : s. Ces fr6quences sont revues dans un r6cep- teur diff6rent du r6cepteur de ligne, et associ6 h l'en- registreur d'arriv6e.

CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT

DES RECEPTEURS DE SIGNAUX

La fr6quence de 1.600 p : s est normalement 6mise un niveau correspondant h 20 db au-dessous de

i m W, mesur6 au point de niveau relatif 0. ~( L'impulsion pr6alable )~ au moment du r6tablis-

sement de la fr6quence de signalisation s'effectue au niveau de - - 8 db ; elle a une dur6e de 120 milli- secondes, apr~s laquelle le niveau est ramen6 h la valeur de - - 20 db.

Le niveau minimum auquel le r6cepteur doit fonctionner correspond h - - 28 db au point de niveau relatif 0.

Les ~c temps de r6ponse )) du signaleur, soit lorsque la fr6quence de signalisation est supprim6e en ligne, soit lorsqu'elle est r6tablie, ont 6t6 indiqu6s plus haut. Les filtres qui emp~chent ta propagation de la fr6quence de signalisation sur les voies de conver- sation sont mis en circuit environ ~5 millisecondes apr~s le d6but de r6ception du signal.

Les d61ais introduits dans le fonctionnement du r6cepteur rendraient difficile une retransmission directe des impulsions de num6rotation, et un dispo- sitif de r6g6n6ration est n6cessaire dans ce cas.

En cas de num6rotation en code, les fr6quences utilis6es pour la num6rotation sont 6mises au niveau de I mW (mesure au point de niveau relatif 0) pour chaque fr6quence. I1 y a lieu de remarquer que ce niveau correspond au niveau de conversation le plus 61ev6 constat6 en pratique. On envisage de le dimi- nuer.

Enfin, les oscillateurs qui fournissent la ou les fr6quences de signalisation donnent une fr6quence exacte h -+- 0 , 1 % : soit une variation maximum de zk 1, 7 P : s pour la fr6quence 1.700. Mais les r6cep- teurs sont 6tablis de fagon h pouvoir fonctionner cor- rectement sur les circuits ~ courants porteurs type C o~, comme on l 'a vu, des variations zk 27 p : s de la fr6quence porteuse sont possibles.

RETRANSMISSION DES SIGNAUX

Pour les communications empruntant un ou plu- sieurs bureaux de transit, il est pr6vu que tous les signaux seront retransmis h chaque centre interm6-

[ANNALES DES TI~L~.'COMMUNICATIONS

diaire ; on a renonc6 h transmettre directement de bout en bout les signaux tels que le signal de r6ponse, le signal de raccrochage et le signal de lib6ration. La raison paralt en gtre principalement que le r6seau comportera, comme nous l 'avons vu, des circuits 6quip6s en (( syst~me composite )) et des circuits 6quip6s en fr6quence vocale et qu'une retransmis- sion serait dans tous les cas n6cessaire lorsque l 'on passe d 'un type de circuit h l 'autre. De plus, on con- sid~re que l 'on 6vite ainsi de cumuler les distorsions et que les marges de sensibilit6 des r6cepteurs de signaux sont mieux d6finies.

COMPARAISON AVEC LES SYSTEMES DE SIGNALISATION

UTILISES EN EUROPE

t ~ Darts les principes mgmes de la signalisation on trouve une divergence. Plusieurs pays d 'Europe ont mis en application sur leurs propres r6seaux l'ex- ploitation automatique avec signalisation h fr6- quence vocale - - et dans certains d'entre eux, des circuits commerciaux 6taient en service plusieurs ann6es avant qu'aux l~tats-Unis on se soit int6ress6 h ce probl~me. Tous out adopt6 une signalisation par impulsions ; or les techniciens de I'A. T. T. ont adopt6 une disposition inverse : la fr6quence de si- gnalisation est envoy6e en permanence sur le circuit h l '6tat de disponibilit6 ; sa suppression et son r6ta- blissement constituent la signalisation.

I1 semble que le d6sir de calquer cette signalisation sur celle du syst~me composite, qui donnait route satisfae ion sur les courtes distances, et d'utiliser les m~mes 6quipements de commutat ion ait 6t6 h l'ori- gine de cette d6cision.

Ajoutons que le syst~me am6ricain se prgterait assez mal, semble-t-il., h une multiplication du nombre de signaux : en particulier, h l ' introduction des signaux de c( fin de s61ection)), dont la n6cessit6 a 6t6 reconnue pour le r6seau international europ6en.

2 o A10rs que le souci de se pr6munir contre les perturbations dues aux courants vocaux a incit6 les techniciens d'Europe - - et encore tout r6ceinment h l 'occasion de la d6finition, par le C. C. I. F., d 'un systbme (( International )) - - h recommander l 'adop- tion, soit d 'un syst~me h 2 fr6quences, soit d'une fr6quence relativement 61ev6e dans le cas d 'un syst~me h une seule fr6quence, 1' A. T. T. n'a pas h6sit6 h choisir le 1.600 p : s, qui se t rouve dans une r6gion du spectre off la puissnce des courants vocaux est encore tr~s 61ev6e.

Nous avons v u l e raison de ce choix, et les dis- positions pr6vues pour en 6viter les inconv6nients.

3 ~ I1 n'est pas sans int6r6t de comparer les ni~,eaux admis aux U. S. A. pour la signalisation avec ceux qui ont r6cemment fa~t l 'objet de recommanda- tions du C. C. I. F. (Montreux, 1946).

En cas d'emploi d 'un signal permanent, le C. C. I.F. a recommand6, afin d'6viter tout danger de satura- tion des amplificateurs des syst~mes h voles mul- tiples, que le niveau ne d6passe p a s - - 26 db (mesur6 au point de niveau relatif 0). La mgme

394

Page 5: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, nOll, 1948] LE TI~LEPHO~NE I N T E I ~ U R B A I N

pr6occupation a conduit les techniciens am6ricains h adopter la valeur - - 20 db.

Pour les signaux courts, le C. C. I. F. a estim6 que le risque de saturat ion des amplificateurs n'6tait pas

prendre en consid6ration, mais seulement le niveau de bruit sur les voies adiacentes. I1 a admis que la force 61ectromotrlce psophom6trique due au~ si- gnaux ne devait pas d6passer 0, 5 rnV (au point de niveau relatif 0), et que les filtres de s6paration de voles auraient un affaiblissement minimum de 58 db en dehors de la bande passante ; dans ces conditions, et tenant compte de la courbe du r6seau filtrant du nouveau psophom6tre du C. C. I. F. pour circuits commerciaux, on est conduit h fixer des valeurs limit es du niveau de puissance en fonction de la fr6quence, qui vont en diminuant lorsque celle-ci augmente ~0 : par exemple h 2.000 p : s, la limite provisoirement admise est de - - 7 db ; h 2.400 p : s, de - - ~0 db.

Nous ne trouvons pas de recommandat ion 6qui- valente pour le sys t6me am6ricain, mais il est h remarquer cependant que l 'on n 'a pas cru devoir d6passer le niveau de - - 8 d b pour (( l ' impulsion pr6alable )).

Malgr6 certaines divergences, il est permis de dire que les chiffres adopt6s sont du mgme ordre.

A N N E X E I. - - LE CENTRAL INTERURBAIN A LONGUE DISTANCE DE NEW-YORI~.

1. QUELQUES BENSEIGNEMENTS

SUB L'ORGANISATION GI~NERALE

DU n~SEAU DE NEW-YOnK.

La c( Cit6 de New-York)) qui s'6tend h l 'embou- chure de l 'Hudson, sur 830 km ~ et, du nord au sud- ouest, sur une longueur de pros de 60 kilom6tres, est divis6e en 5 c~ communes ~ (boroughs) :

- - l a partie centrale, File de Manhat tan (20 km de long, un peu plus de 4 dans sa plus grande lar- geur - - 1.900.000 habitants), entre l 'Hudson pro- pr~ment dit et 1'~ East River ~, zone principale des affaires, heriss6e de gratte-ciel dans route sa partie sud, bord6e par les ~ piers ~ de toutes les grandes Compagnies de Navigation , contenant aussi les quartiers c( r6sidentiels )~ les plus luxueux.

- - Au nord, la commune principalement r6siden- tielle de Bronx (1. 490.000 habitants).

- - A Pest, les communes de Brooklyn (2.800.000 habitants) et de Queens (1.460.000 habitants) comprenant :~ la lois de puissantes industries et de larges zones r6sidentielles.

- - Au sud-ouest, l'~le de Richmond (190.000 habi- tants).

Les importantes agglom6rations s~tu6es h l 'ouest de l 'Hudson ne font-plus partie de l ' t~tat de New- York, mais de celui de New-Jersey.

t0 . Le n iveau admissible diminue quand la fr6quencc F augmente , parce que le bru i t ~ eraindre sur une w)ie adja- cente est en r6alit6 h la fr6quence (4.000 .... F).

A U X I~TATS-UNIS D ' A M I ~ R I Q U E 5 / 1 8

Pour une population totale de 7.835.000 habitants, la nombre de postes t616phoniques de toute nature dans la cit6 de New-York at teint 2.237.000 r6partis sur 178 bureaux centraux. 95 % sont desservis en automatique (syst6mes Panel, et pour les centraux les plus r6cents, syst6me Crossbar).

Dans la seule ile de Manhattan, on compte, y compris ceux qui doivent ~tre mis en service en 1948, 87 bureaux de 10,000 lignes, dont 55 du sys- t6me Panel et 32 du syst6me Crossbar.

Ces bureaux sont r6partis dans 17 immeubles. Plusieurs immeubles contiennent jusqu'~ 7 bureaux de 10.000 ; un en enferme 8 (volt la figure 12).

L'6tendue de la cit6 est telle et le r6seau t616pho- nique si complexe, qu 'on a dG pour une saine gestion financi6re, la diviser en ~ zones de tarifs ~,. Ces zones sont au hombre de 15. Tout appel d 'un abonn6 d'une zone vers un abonn6 de sa propre zone ou des zones voisines est tax6 une unit6. Les appels vers les zones plus 61oign6es sont tax6s 2 ou 3 unit6s par p6riode de 5 minutes de conversation. Rappe- Ions que, de m~me que dans la plupart des grandes villes aux t~tats-Unis, le tarif mensuel d 'abonnement comprend un certain nombre d' (( unit6s ), gratuites, les unit6s en exc6s 6tant tax6es en plus.

Les appels c~ interzone ~ h taxe multiple sont ache- min6s par un petit hombre de bureaux tandem o~ sont concentr6s t o u s l e s organes de taxa t ion mul- tiple et h la dur6e. Pour Manhat tan il existe un seul bureau tandem interzone.

2. TRAFIC INTERURBAIN A COURTE DISTANCE.

Ce trafic est 6coul6 par l ' interm6diaire de positions de d6part situ6es dans les immeubles mgmes occup6s par les centraux urbains, et qui sont appel6es en envoyant la lettre (( O )~ (Operator). Les op6ratrices de ces meubles ont acc6s aux circuits vers la zone suburbaine, soit directement, soit par l'interm6- diaire de bureaux tandem manuels ou automatiques.

Ces (( positions de d6part locales ~) re~oivent 6ga- lement les appels des lignes inter-sp6ciales, extr~- mement nombreuses dans les quartiers d'affaires ou d'h6tels. Dans ce cas, elles ont acc6s aux circuits grande distance par le Tandem de 1' Interurbain.

I1 est ~ noter que les abonn6s des centraux auto- matiques sont invit6s h faire intervenir une cc op6ra- trice locale )) en envoyant la lettre c~ O ~) chaque fois qu'ils ont besoin,d'aide pour effectuer un appel.

3. L 'INTERURBAIN A GRANDE DISTANCE.

Le service h grande distance est assur6 par le central le plus important du monde - - 1 .9 6 2 posi- tions, 6.800 circuits reli6s - - situ6 32, Avenue of America, dans la partie sud de Manhattan.

Le personnel d'exploitation comprend, avec les services annexes et les cadres, 5.800 unit6s.

L'immeuble abrite 6galement, dans ses 16 6tages, le Service Central des Lignes ~ Grande Distance de l 'American Telegraph and Telephone Company, et 3 centraux automatiques de 10.000 lignes.

395

Page 6: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

C -r - 0= H A H H A T T A H

. 50 T H A Y E R ST I37] 3720 LOR~,m~E 7 114~O kl~e Sr

60SWEST 1"16 TM sr.136 J ~G20 WADSWOrtH 7 r I 3621 WAOSWO~'Pi 3 | ItGF2 WADSWORTH 8 I 3544 LOi~AI~r 1(47) ,I

380 CONVEN'r AvE l 3sJ I

Ill! ~ i [ ~a4! Im0~IOATION 8 r I

I I9S mANH. AVI:. is+. l 3220 ACAI)ItHY 2 I 3~21 MONLIHm=NT 2. I

se+o ~,v..m,o. �9 I +14"1 NONUMIMI" ~, ++7~ ] 314~1NAI, IN.APFF o6(4.8,) I ~I~$1L )Fflel~ Ss ~ . j

?,12o ATWATZR 9 I SI~i IACRAI48NTO Z | St~.2 U[HII)N * I ,~1441 l " l l ~ L l ' ~ N & (4"7) | BI i a OfFiCE ItE I,.ECTOR 'lPOlkt J

281208 EAST 7 9 ~ ST, ~1[o IU'I'I"I~'RIIIR/O ~1 11121 RIGENT & I~RtE RHINIII.ANDLI.R 4" El ls REGENT 7

[ 114o 'rmuu~t,w~ ~t+e)

+ m+l 6,_, +T. l 8320 PLAZA 3 | ascii PLAZA 5 I ~ 5 1 2 ELDOAAOO 5 | Zl2J~ PLA~A I | ~li,l+ Imt, Al.~ lP I Is+, NU,,,~V.,..eC+?) I

It ,<~.. OFf ICl~ GEI.E C'1"OIi TOH I

+ As+3?'--" I

104,1 MUIIIUt~ HILl. 7 I

[ ,',+s wrest I ~'6~ exotcor ' r 2 l ~(~22 TR~FP+LGAR 4." 262& SCHUYLER 4. I s "rlIAVAI4AI3 ~+o) J

2220 CIRCE-ft. 7 /

+zz2 cIRclE G I 2~,3 CuSr 5 / +e~,t,o e t . ~ T (+7) l

22+2 W.50 s'r. ~ ~ l+9~ j

230WEST 36~ so. l I+ l 11120 PeNNSyLVANIA 6 l 1121 LACKAWAMNA 4' ] 1|8P. WlSCOMr 7 I

LOre4. LOM~CmE $ I lOllS tHICK |RIN~I 4- I i O ~ LONI;ACRI S ] I i4~ LeNe~+r 141.(+?) 1860 J(NICKI~R6OCKI~II+ TO M I

a2 Av~ o , +me. I a ] ol lzt C~NA~ ~ i 0960 ~ITRoPOLI?AN T0~ [

J

ITCo MUIIIIAV HeLl. ~1 1721 HURRAy MILL 5 1722 MIIIIIIIAY HILL 4" i T9 S L IPImlN~TQ H g, 1740 N Iml l~ ~I L~ �9 1741 ~llllllA'r UlM. 9(4r) 1741 OIlIMOI4 ~ (41) 17So V0RK T I ~ (+O 1760 +e.~O ~r. TOLL 11'62 OI'~ICE SlLI[CYOR TON i

~31 +lo ~ [ ~ 18%U ST. 1 I

*I11 CHELSEA 4 I I}+I CH(L i I A ~ i 1~4141I WA?KINS 4 (4~) | I | # I AI,�9 [ I141 W.I1114 Err. ~ i i (+i) |

,! 21204 $ECONO AVE tlZO ALOONQMIH & l | l l 6R&NIR~" ? 12+Z +RAm~C~ S

: : # 1141 IIIUlAII 311 i4,7| 11110 i T l i ~ O N I

II•IR CllY TAll)Ill 4101~Jm I~UeII I (41)

iZ60 SuIIJIt lAI l TJH'I I t e t oFVlC! S|I.tCTOII TII l l

I ,4.ow+sT st. I s l 0610 tAACl-~Y ~r Olill WORTH 1 -

| 0i?.l IIECTOR P. | o622 COR'rLAmit'r 7 1 oS40 Iml~NAm 1 111141 OlOIY ~)(a.'7) I @l+ l .O l l lmm 8~*7)

o " ~ e n / v a 7 "Pane/" (~racl'ir, s t~;n+) . �9 : Ce,#,'al"Cross~ar "(=,-=l '~r,s,sr | : ~ e M r . o , PaneZ e[ Cr~s6ar,

37 : .#'umd,'o s gM,',~X".

' I J ,o+ eeoAo st. ] ] Oi t0 HANOVlR 1 ] 01~1 WII IT |HALL S

Oitt wm'r*~ALL 4 ] O17.• lOWLmH+ ~ll~+14 t I m ~ msm'~+7) I *+** ~**m 1144) _

i

{ ) : Annee de m, ; .p en ae rw~e p M w / e ,

. . . . . �9 L ,'mo'/es de z o n e de ~s~ah 'o~ .

�9 Z,'~,'~e d . "D/w's/+n de =on#h~,ch~o

. . . . : Z, '~/ ' le o'e J, 'st , '~.

~'IG. 12. - - C a r t e de M a n h a t t a n m o n t r a n t ] ' e m p l a c e u l e n t des b u r e a u x c e n t r a u x ,

- - 396 - -

Page 7: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, n ~ 11, 1948] I,E TI~LI~PHONE I N T E R U R B A I N

6. LEs MEUBLES DE DEPART.

On salt que la principale difficult6 d'organisation d'un service interurbain de d6part sans at tente dans une tr~s grande ville r6side dans l'impossibilit6 pra- t ique de faire aboutir les appels de tous les abonn6s sur un meuble unique ayant acc~s h tous les circuits vers routes les directions.

Les probl~mes d 'entr 'aide opt imum et d'organi- sation du service aux heures creuses deviennent en effet impossibles h r6soudre si les appels sont mul- tipl6s sur plusieurs centaines de positions ; de plus l ' importance des multiplages devient prohibitive.

A Paris, on a pr6vu que le meuble serait divis6 en sections desservant chacune une zone g6ographique d6termin6e, ce qui a n6cessit6 l ' interposition d'ai- guilleuses. A Londres, routes les positions out en prin- cipe acc~s h t o u s l e s circuits ; mhis l ' installation comporte plusieurs sections, dont chacune assure le servme pour les appels en provenance d'un certain nombre de centraux urbains.

A New-York, on a adopt6 cette derni~re solution, mais on a renonc6, 6tant donn6 le nombre'de circuits,

les multipler directement devant les op6ratrices et l 'on a pr6vu qu'elles auraient recours h u n (( tandem des circuits )).

I1 y a 12 (( unit6s de d6part )) comprenant chacune de 50 h 160 positions. Un syst~me de liaison suffisam- ment souple permet de transf6rer les appels de tel ou tel central d'une unit6 sur une autre, et une sur- veillance extrgmement suivie est exerc6e afin d'assu- rer autant que possible une qualit6 de service uni- forme sur les diff6rentes unit6s.

Le nombre total d'appels de d6part 6coul6s pour un jour ouvrable moyen est de 76.000 ; d'apr~s les statistiques de 1946, le d61ai moyen d'6tablissement des communications a 6t6 de 162 secondes.

A ti tre d'exemple, nous allons d6crire bri~vement l '6quipement des panneaux de nmltiplage de l 'une de ces unit6s, comprenant 96 positions (voir la figure 4). On trouve de bas en haut :

- - 600 lignes d'appel en provenance des centraux desservis, y compris quelques r6glettes sp6ciales pour les appels en provenance des postes h pr6paie- ment et de certaines lignes I. S. Un abonn6 obtient les cc Long Distances )) en composant le n ~ 211.

- - Un nmltiplage comprenant 2 ou 3 lignes vers les positions interm6diaires de chaque central, pour le contrble d'identit6 6ventuel ((( checking-multiple ))).

- - Un multiplage de 45 lignes vers le ~er meuble tandem des circuits et de 60 vers le 2 e ; ces lignes aboutissent aux meubles tandem sur monocordes. Les 5 premiers jacks correspondant h des monocordes d'une m~me position, les 5 suivants h des mono- cordes d'une autre position, etc... Une lampe d'inoe- cupation adjointe ~ ehaque jael~ indique, lorsqu'ellc est allum6e, h la fois que la ligne est libre et que l'op~- ratrice tandem est disponible ; celle-ci est pr6venue par l 'allumage d'une lampe qu'un de ses monocordes est pris par un appel et raise automat iquement en

A U X E T A T S - U N 1 S D ' A M I ~ R I Q U E 7/~ .8

6coute. Si toutes les op6ratrices tandem accessibles sont occup6es, la lampe allum6e indique seulement que la ligne est libre, et l 'op6ratrice de d6part dolt at tendre que l'op6ratrice tandem se porte en ligne.

Son (( bulletin )~ indique h l 'op6ratrice de d6part h quel tandem elle dolt s 'adresser pour obtenir la direction d6sir6e.

- - Sur le m6me niveau, un multiplage de lignes vers le service de taxation.

- - Un muhiplage tr~s r6duit (3 r6glettes) de cir- cuits vers les directions les plus demanddes, avec lampe indiquant le circuit h prendre : Albany, Baltimore, Boston, Chicago, Cleveland, Miami, Philadelphie, etc... Sur Philadelphie, l 'op6ratrice num6rote au clavier. "

- - Un multiplage de 20 lignes, vers le tandem d'acc~s aux bureaux suburbains (ce dernier obtient l 'abonn6 en num6rotant au clavier), et un multi- plage de 40 lignes vers le service charg6 des infor- mations sur l 'acheminement et les taxes. C.es mul- tiplages sont 6galement munis de lampes, la lampe allum6e indiquant la ligne h prendre.

- - Un multiplage de 720 lignes vers les positions interm6diaires des centraux desservis, pour le rappel 6ventuel des abonn6s : exploitation par la m6thode (( straightforward ~, test audible.

Les positions sont munies de 6 dicordes, plus un monocorde sp6cial pour le (( checking )). Les disposi- tions g6n6rales sont celles que nous avons mention- n6es au chapitre VI. Tousles meubles de d6part sont munis de calculagraphes. Un tableau d'achemine- ment est affich6 sur le keyboard en avant des pla- tines de cl6s ; un autre tableau 6omporte certaines indications sp6ciales : indication deJa zone de taxa- tion h laquelle appart iennent les centraux dont les appels aboutissent sur le meuble, tableau des c( codes ))

utiliser pour les appels vers Philadelphie (num6ro- tation au clavier) et les bureaux obtenus en transit par ce centre, etc ....

Chaque op6ratrice dispose d 'un petit livret sp+eial donnant les taxes, applicables pour t o u s l e s (c Toll Centers )) mentionn6s sur le tableau d 'acheminement de sa position. Ainsi que nous l 'avons d6jh fait remarquer la d6termination de la taxe est particu- li~rement compliqu6e : pour chaque destination il y a 4 tarifs : appels de ~c poste h poste ~. de jour et de nuit ; appels de ((personne h personne )) de jour et de nuit, en outre, dans certains cas des indications sp6- ciales de modifications de la taxe selon la zone du bureau appelant.

Sur chaque (( unit6 )) de d6part un certain hombre de positions sont pr6vues pour ~tre utilis6es, selon les besoins, pour le trafic diff6r6. Les positions affec- t6es au diff6r6 vers une direction donn6e sont d6si- gn6es d 'avance : sur 1' (( unit6 )) prise comme exemple, il y en avait 4 pour le diff6r6 vers Pit tsburgh, "etc...

5. LEs MEUBLES TAINDEM DE DIdPART.

Les deux meubles tandem de d6part comportent l 'un 66, l 'autre ~5 positions.

- - 397

Page 8: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

8/18 Les circuits y sont multipl6s de 7 en 7 panneaux,

avec signaux lumineux : un signal lumineux allum6 (derriere le porte-6tiquctte) indique, pour chaque direction et 6ventuellement pour chaque cat6gorie de circuits, le cireuit libre h prendre. Nous avons indiqu6 plus haut comment les ca{6gories de eireuits sont diff6renci6es. Les lampes sont aliment6es en courant alternatif 6 volts, sur le secteur (1 transfor- mateur pour (500 lampes). En eas de panne de sec- teur, on peut 6galement pratiquer le test audible.

En t~te du multiplage des circuits affect6s h chaque direction une lampe sp6ciale, plac6e derriere une ouverture du P. E. en forine d'6toile, indique

A . C H O V E T [ANNAI,ES DES TgL/~:COMMUNICATIONS

tiplage est r6alis6 pour 3.400 circuits, sur le 2 e pour un peu moins de 3.000.

La hauteur des r6glettes les plus 61ev6es au-dessus du niveau du keyboard est de 39 pouces (98 cm).

Le hombre de monocordcs par position est de 50.

La charge consid6r6e comme normale pour une position tandem est de 350 h 400 appcls h l 'heure. Actuellement, le nombre moyen d' interventions d'une op6ratrice est notablement plus 61ev6, h cause de la proportion 61ev6e des cas off aucun circuit n'est trouv6 libre. Sauf dans les cas particuliers off il lui cst demand6 de sm.veiller la direction demand6e,

l"l(;. 13 ..... lntevm'lmin h g'rande distance tie New Ym'k :Fih* (lt' positions d'arrlv6e.

lorsqu'elle est allum6e que tous les circuits sont occup6s. L'op6ratrice, si elle enfiche le jack corres- pondant avec un monocorde sp6cial, est pr6venue par l 'allumage de la lampc du monocorde qu 'un circuit est devenu libre.

Un certain nombre de jacks disponible~ --(( sparc drops )) - - sont r6serv6s ~ la constitution 6ventuelle des circuits de secours. Une petite fiche en bois, enfonc6e" dans le jack dont il vient d'6tre parl6, indique ~ l'op6ratrice que de tels circuits ont 6t6 constitu6s et qu'elle dolt les chercher dans le mul- tiplage.

La capacit6 maximum du meuble est de 540 jacks de circuits par panneau. Sur le :1. er tandem le mul-

l'op6ratrice tandem se borne h dire h sa coll~gue du meuble de d6part (( NC )) (no circuit) et celle-ci se retire aussitSt.

6. LE MEUBLE D'ARRIVI~E.

Cc mcuble comporte 180 positions. Les cp6ra- trices r6pondent aux appels mais n'dtablissent que les communications d'arrivde, ou vers la zone subur- baine ; les appe l sde transit sont transf6r6s h un meuble sp6cial.

La figure i3 est une rue d'une file de positions d'arriv6e.

On trouve dc bas en haut sur ]c tableau vertical :

398 - -

Page 9: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, n o 11,1948] LE T E L t ~ P H O N E I N T E R U R B A I N

- - Le multiplage des circuits, avec lampe d'appel. Ce multiplage est r6alis6 de 25 en 25 panneaux ; le meuble 6tant d 'autre part divis6 en 4 sections sur c lacune desquelles aboutissent les appels d'une par- tie des circuits, un appel n'est r6p6t6 que 4 h 5 fois.

A c5t6 du jack d 'appel se t rouve un bouton par lequel l 'op6ratriee translate 6ventuellement l 'appel aux positions de transit (voir ci-apr~s w 7).

- - Le multiplage des lignes vers les positions interm6diaires des centraux de New-York. Ce inul- tiplage est r6alis5 pour 1.800 lignes environ. Exploi-

A U X I ~ T A T S ' U N I S D ' A M I ~ R I Q U E 9/18 moiti6 environ des circuits mixtes et sp6cialis6s arriv6e, le multiplage de la moiti~ seulement des circuits mixtes et sp6cialis6s d6part dans chaque di- rection. Dans ce dernier multiplage u n e lampe allu- m6e indique le circuit libre h prendre, comme sur les meubles tandem (fig. 14).

Si tous les circuits accessibles dans une direction sont occup6s, l 'op6ratrice de transit peu t s'adresser au tandem pour essayer d'obtenir un circuit libre parmi ceux qui ne sont 'pas repr6sent6s devant elles.

Chaque position est 61quip6e avec 10 dicordes.

FIG. 1 4 . - - I n t e r u r b a i n h g r a n d e d is tance d e N e w - Y o r k : M e u b l e ' d e t rans i t .

tation par la m6thode )) straight forward )) ; test au- dible avec signal lumineux d'occupation totale par groupe de 5 jacks.

- - Les multiplages de lignes vers le tandem subur- bain, vers les positions de trafic diff6r6, de rensei- gnements, etc.., avec lampes d'inoccupation.

Chaque position est 6quip6e avcc 12 dicordes.

7, LES MEUBLES DE TRANSIT.

(((THRoUGH SWITCHING BOARDS )))

I1 y a en r6alit6 deux meubles de transit, dont chacun comporte, en m6me temps que le multiplage des jacks de transfert des appels correspondant h la

Un tableau lumineux plac6 h la rue de routes les op6ratrices de transit leur indique 6ventuellement les directions exploit6es avec at tente et la valeur du d61ai d 'at tente.

8. MESURES ENVISAGI~ES

POUR LA (( DI~CONCENTRATION ))

DU SERVICE DE DEPART.

A l'heure actuelle les meubles de d6part ne peu- vent plus recevoir aucune extension dans l ' immeuble des (c Long Distances )).

Pour faire face/~ l 'accroissement du trafic, il a 6t6 d6cid6 de transf6rer progressivement une patt ie du

399

Page 10: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

10/18 service de d6part ~ longue distance, aux ~< positions de d6part locales ~ dont nous avons parl6 au w 2.

Dans ce but, les meubles de d6part des principaux centres urbains de Manhattan vont subir d'impor- tantes extensions et les appels du ~ 21t ~ aussi bien que ceux du ~ 0 ~ y aboutiront. Ils recevront quelques circuits directs vers les directions les plus demand6es (Washington, Albany, Boston, Chicago, etc...) et, pour le reste, obtiendront les circuits par le tandem de l 'Interurbain ~ Grande Distance.

Ce service va gtre inaugur6 tr~s prochainement dans plusieurs immeubles, en particulier dans celui de la 50 e Rue, que nous avons visit6 et qui renferme 6 centraux de 10.000 lignes ~ tr~s fort trafic. L'ex- tension du meuble de d6part local y 6tait tr~s avan- c6e. Une particularit6 de ces ~ meubles de d6part dispers6s ~ est que les abonn6s reli6s aux nouveaux centraux crossbar y sont repr6sent6s par un checking multiple de dimensions tr~s r6duites, o~ seul le 3 e fil est repr6sent6 et qui permet un contr61e imm6- diat d'identit6. On a consid6r6 qu'h partir du moment oh ce contr61e pouvait ~tre r6alis6 instan- tan6ment et h peu de frais, il devenait justifi6 de le pr6vair.

A. CHOVET [ANNALES DES T#-LI~COMMUNICATIONS

la direction d6sir6e. Si ce circuit aboutit h u n r6seau automatique distant, et est lui-mgme 6quip6 pour l'exploitation automatique, elle fait suivre cet

Ctm~l local

A ~ t l t ~ . t~Ums Autam~3~e a t aq~tt l n t t~g~n

Diagramme VI.

Cirt'm~ aort~tt

indicatif du num6ro de l'abonn6 demand6 ; un 9 e indicatif h 3 chiffres dolt ~tre envoy6 au pr6alable si un transit est" n6cessaire avant d'atteindre le r6- scau demand6.

B) Communication d'arriv6e ou de transit 6tablie sur circuit g exploitation automatique (Diagramme VII).

Les impulsions de num6rotation envoy6es par l'op6ratrice ou l'enregistreur de d6part du bureau

~ircuit at, rtsrg Cfreuft" t e~,,t = t I. O - - - - - - - - o Ab~r~

autamstlque A u ~ o m a ~ o u e Autnm~'t~ intP~4~efn Cro~*ber local

ANNEXE I I . - LE CENTRAL INTERURBAIN AUTOMATIQUE DE PHILADELPHIE

~. QUELQUES RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES.

Le Central Interurbain de Philadelphie (Pensyl- vanie) dessert, h t40 km au sud-ouest de New-York et h la limite est de l'l~tat de Pensylvanie, une zone comprenant 564.000 postes t616phoniques de toute nature, desservis par 55 cc centraux locaux ~. L'auto- matisation de cette zone est presque complete ; 98 % des abonn6s sont reli6s h des installations automatiques, des types Panel et Crossbar.

Le nombre de circuits interurbains reli6s est de 2.300. Le nombre total de communications de route nature 6tablies par le central atteint 250.000 par jour ouvrable. Comme nous allons le voir, une tr~s forte proportion de ce trafic est 6coul6e sans inter- vention d'op6ratrice : le nombre de positions manuelles install6es n'est que de 64 et le personnel d'exploitation comprend 155 unit6s seulement.

2. MODALITES D~ECOULEMENT DU TRAFIC.

Le mode d'6coulement des communications des diff6rentes natures peut gtre sch6matis6 de la fagon suivante :

A) Communication interurbaine de dfipart (Diagramme VI).

L'appel de l'abonn6 aboutit sur un meubleinter- urbain de d6part local. L'op6ratrice envoie au cadran ou au clavier un c~ indicatif ~ ~ 3 chiffres pour obtenir, ~ travers l'6quipement automatique Cross- bar du Central Interurbain, un circuit sortant vers

Diagramme VII.

distant sont revues dans un enregistreur de l'6qui- pement Crossbar et celui-ci provoque selon le cas :

soit l'acheminement de l'appel vers un central local et les s61ections permettant d'atteindre l'abonn6 demand6 ;

- - soit la prise d'un circuit sortant vers la direc- tion d6sir6e et, si ce circuit est lui-mgme 6quip6 pour l'exploitation automatique, l'envoi des impulsions vers le bureau distant.

C) Communication d'arrivfie ou de transit fitablie sur circuit ~t exploitation manuelle (Diagramme VIII).

Lorsqu'on appel arrive sur un circuit exploit6 soit par la m6thode d'appel sur le circuit, soit par la

~reuit Circuit sor~a~t

PoMtion d'opdratrice

Diagramme VIII.

m6thode <~ straightforward ~, il est aiguill6 sur un cordon de connexion d'une position ~ sans fiches ni jacks ,~. Cette position comporte un clavier h 11 ran- g6es de l0 boutons et les cl6s et lampes n6cessaires aux manoeuvres, h la supervision, etc... Son clavier lui sert h composer le num6ro (qui peut comporter i l chiffres au maximum) n6cessaire pour atteindre la direction ou l'abonn6 demand6. L'enregistreur de la position joue alors le r61e de l'enregistreur d'arri- v6e du cas pr6c6dent. Lorsque les s61ections sont termin6es, la position est d6connect6e.

400 - -

Page 11: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, n o11,19481 LE T]~LI~PHONE I N T E R U R B A I N

Tous les circuits de conversation sont 6tablis en 4 ills, ~ travers l ' automat ique interurbain Crossbar. Les circuits et liaisons 2 ills sont 6quip6s avec un ter- mineur et un 6quilibreur et sont ainsi transform6s en (( pseudo 4 ills ~) avant d 'about i r au commutateur. Les avantages de cette disposition (qui ne peut gtre g6n6ralis6e qu'en commutat ion automatique) en ce qui coneerne la r6duction des 6quivalents sont bien connus.

3. L'ACHEMINEMENT DES APPELS

PAR LE COMMUTATEUR AUTOMATIQUE

INTERURBAIN CROSSBAR.

I1 ne saurait ~tre question [.ci de donner une des- cription, m~me sommaire, d 'un central automatique Crossbar. Ce serait d ' au tan t plus difficile que ce sys- t~me, largement d6velopp6 depuis quelques ann6es en Suede (pays off le eommutateur Crossbar a 6t6

A U K I ~ T A T S ' U N I S D ' A M I ~ R I Q U E ~ 1 / t 8

circuit ou suivant la m6thode (( s traightforward )), des circuits aboutissant h u n bureau dis tant sur po- sitions h indicateur lumineux ou vocal de num6ro d'appel, etc... Tous ces cas diff6rents n6cessitaient des dispositions appropri6es.

Un, diagramme tr~s sommaire du (( Central Inter- urbain Crossbar ~) est donn6 figure 15. Nous avons,

f a u t e de mieux, t radu i t les termes am6ricains par des expressions fran~aises approch6es. En parti- culier, nous avons t radui t par le mot (( liaison ~) le terme (( l i n k , qui d6signe la liaison 6tablie par des commutateurs h relais Crossbar, entre une ligne en- t rante et une ligne sortante

Ainsi qu'il apparalt sur ce diagramme, les circuits ou lignes utilisables dans le sens d'arriv6e sont reli6s sur des (< batis de lignes entrantes )) ; les circuits ou lignes Utilisables dans le sens d6part, h des ~( batis de lignes sortantes )). La connexion entre une ligne entrante et une ligne sortante quelconque s'effectue

!_

C;RCU* r

OU

6Jr TX~,NT

AUTO

I

A U T ~

~IRCIJIT

OU

FIG. 15. - - Diagramme sommaire du Central In te ru rba ln (( Crossbar ~) de Philadelphie.

originairement con~u) et aux l~tats-Unis, est peu connu en France et que les termcs techniques manquent dans notre vocabulaire pour d6signer ses 616ments. Nous renvoyons le lecteur qui serait int6- ress6 par une tclle description, h celle qui est parue dans The Bell System technical Journal, n ~ I de janvier i939, page 76.

L'utilisation" du syst~me dans le cas du Central Interurbain de Philadelphie pr~sentait des difficul- t6s particuli~rcs, du fait du grand nombre de (( cat6- gories )) diff6rentes de lignes ou de circuits h inter- connecter. Un circuit ou une ligne peuvent gtre h exploitation automatique ou manuelle ; mais dans te premier cas, on trouvait des circuits ou des lignes h num6rotation au cadran, h num6rotat ion au cla- vier utilisant la signalisation h courant continu ou la signalisation en fr6quence vocale ; dans le deu- xi~me, des circuits h exploitation par appel sur le

par l ' interm6diaire de 4 eommutateurs Crossbar : un primaire et un secondaire sur les batis de lignes entrantes, un primaire et un secondaire sur les batis de lignes sort antes ; die emprunte 3 (<links)~ successifs. La figure 16 est une vue de batis de commutateurs de lignes entrantes et sortantes ; d ie est un peu d6concertante pour celui qui a l 'habitude de nos baies ou de nos batis de commutateurs h mouvement de rotation.

1 er Cas : Appel arrivant sur un circuit ou une ligne ~ exploitation automatique.

Il peut s'agir d 'un appel provenant d 'un bureau de d6part local, ou d' un appel provenant d' un bureau distant.

Sous la direction d 'un (< contrSleur ~), un enregls- treur d'arriv6e se relic au circuit en t rant ; cette op6- rat ion demande moins d 'une seconde. Les enregis-

- - 401

Page 12: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

12/t8 t reurs forment d'ailleurs 2 groupes, correspondant aux circuits exploit6s avec num6rotat ion en code h courant continu ou h fr6quence vocale.

a) Les trois premiers chiffres re~us indiquent si l 'appel est "h dest ination d 'un central local ou d 'une direction sortante : dans le premier cas, ils carac- t6risent le central ; dans le deuxi6me, la direction demand6e 11

D~s que ces chiffres ont 6t6 re~us, l 'enregistreur se relie h u n (! marqueur )) libre auquel illes transf~re en code. Le marqueur op~re le d6codage, marque la direction h prendre sur un groupe de (( relais d'iti- n6raire )) ; puts par l ' interm6diaire d 'un (( connecteur de lignes )), il op~re la recherche et le tes t d 'une ligne libre parmi le faisceau des lignes ou des circuits utiliser pour acheminer l 'appel, et marque cette ligne occup6e. Le marqueur revolt alors, sous forme de signaux h fr6quence vocale, des indications lui pe rmet tan t de (( connaltre )) la b~ti auquel sont reli6es la ligne entrante et la ligne sortante d6sign6e ; il teste un (( chemin libre )) pouvant ~tre utilis6 pout" connecter ces 2 lignes (comme on l'a vu plus haut, ce chemin se compose de 3 liaisons (links) successives), et actionne, dans les commutateurs Crossbar int6- ress6s, les relais (lui 6tablissent la connexion suivant ce chemin. L'ensemble des opdrations accornplies par le marqueur demande 8/10 de seconde environ.

b) Ces trois chiffres ne sont suivis d 'aucun autre si l 'appel est h destination d 'une direction sortante, exploit6e manuellement.

S'il e.4t h destination d 'une direction sortante exploit6e par voie automatique, ils sant suivis des ahiffres n6cessaires pour provoquer la s61ection de l 'abonn6 distant, 6ventuellement "h travers un autre bureau de transit . Le nombre de ces chiffres est au maximum de huit 12

Si l 'appel est h destination d 'un central local, ils sont suivis des 4 chiffres const i tuant le num6ro de l 'abonn6 dans son central.

Dans t o u s l e s cas les chiffres suivants sont, eomme les trois premiers, re~us dans l',enregist~eur d arrlvee.

Si l 'appel est 6cou16 par une ligne ou un circuit sortant , exploit6 par l ' automat ique avec num6ro- ta t ion en code h fr6quece vocale, cet enregistreur renvoie lui-mgme les chiffres n6cessaires, d~s que la Connexion a 6t6 6tablie, puts se iib~re.

Dans les autres cas, il t ransmet en code les chiffres h envoyer h u n enregistreur de d6part qui se relie h la ligne ou au circuit d~s que celui-ci est saisi par le (( connecteur de lignes )); cet enregistreur t ransmet la num6rotat ion sous la forme voulue, puts se lib~re.

Un amplificateur est au tomat iqucmcnt ins6r6 sur |e circuit sor tant si besoln est.

La fgure 17 donne une vue d 'un ensemble de bates

11. La fu ture (, n u m ~ r o t a t i c n nat ionale )) n 'es t pas encore utilis6e, mats une n u m 6 r o t a l i o n conventionnel le sert h d6sl- gner les dlreetions sor tan tes .

12. On arrive ainsi h 3 + 8 ~ 11 chiffres au m a x i m u m avec lea codes provisoires utilis6s. Rappe lons que lorsque la num6- to.ration nat ionale sera en vigueur, le num6ro nat ional d 'un abonn6 aura 10 ehiffres.

A . C H O V E T [ANNALES DES '['I~'L~COMM1JNICATIONS

d'enregistreurs d'arriv6e : on remarquera !a place consid6rable prise par ces organes, justifi6e par leur r61e extr~mement eomplexe.

2 e Cas : Appel arrivant sur un circuit /~ exploitation manuel le .

Dans ce cas, sous la direction d 'un contrSleur, le circuit entrant est prolong6 vers une position d'op6- ratrice, off il abouti t sur un (( cordon de connex ion , libre. (Notons que cette liaison exige, avec les ills de signalisation et de contrble divers, 16 ills, ce qui n6cessite, pour chaque commutat ion Crossbar, 3 jeux de contacts.) La description du syst~me de distribu- tion des appels et des mesures prises pour 6galiser la charge des op6ratrices nous entralnerait t rop loin.

L'op6ratrice est pr6venue, par l 'a!lumage d 'une lampe, de la prise d ' u n de ses cordons ; une tonalit6 dans son 6couteur lui indique qu'elle est mise en 6coute. Elle re~oit alors de l 'op6ratrice distante l ' indication de ]a localit6 et du num6ro de l 'abonn6 demand6.

Elle frappe, sur les 3 premi6res rang6cs de boutons de son clavier, les 3 chiffres de code corrcspondant au central local ou au bureau 61oign6 vers lequel doit 6tre achemin6 l'appel. Un tableau ailich6 devant elle lui indique les codes h utiliser pour les directions le plus fr6quemment demand6es.

Si l 'appel est h destination d 'un bureau reli6 Philadelphie par des circuits exploit6s manuellement, elle n'a pas d'autres chiffres h envoyCr. Sinon, elle frappe sur les rang6es suivantes les chiffres n6ces- saires pour compl6ter la Connexion, soit :

- - pour un appcl vers un central local : 4 chiffres, - - pour un appel vers un r6seau distant sur cir-

cuits exploit6s par l 'automatique : 4 h 7 chiffres, pr6c6d6s 6ventuellement d 'un code ~ 1, 2 ou 3 chiffres s~il y a transit par un bureau interm6diaire. Au total, 8 chiffres au maximum.

Les chiffres sont re;us par l 'enregistreur de la posi- t ion dont le rhle est alors semblable '~ celui de l'en- registreur d'arriv6e, d6crit plus haut. En particulier, d~s que les chiffresMe code ont 6t6 enregistr6s, un marqueur est saisi et provoque l '6tablissement de la liaison avec un circuit ou une ligne sortante. Les 3 boutons sur lesquels ces chiffres avaient 6t6 frap- p6s et qui 6talent demeur6s enclench6s sont alors relach6s ; s ' i l n 'y a pas d 'autres chiffres h envoyer la position est lib6r6e. Sinon, l 'op6ratrice appuie sur un bouton d'envoi et les chiffres marqu6s sur les 8 rang6es suivantes de boutons commencent d'gtre envoy6s, soit directement sur le circuit sortant, soit h u n enregistreur de d6part, comme on l'a vu plus haut. Les boutons sont rel~ch6s au fur et h mesure de l'envoi. D6s que l 'op6ratrice a manccuvr6 le bouton d'envoi, elle est marqu6e libre pour recevoir un nouvel appel et peut enregistrer le num6ro de code regu pendant que l 'enregistreur ach6ve l 'envoi des chiffres du num6ro pr6c6dent.

De toutes fa~ons, d6s que les s61ections darts le bureau et 1'envoi des chiffres sont termin6s, l a com- munication n'est plus 6tablie/~ travers le cordon de

- - 402 - -

Page 13: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

, . , . ,

"~ .~

- - 403

d

E

. ~

d ~

Page 14: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

14/i8 la position qui est lib6r6, mais directement h travers le commuta teur automatique par les organes Cross- ~ a r .

~, QUELQUES DI~TAILS SUR LES POSITIONS

D 'ARRIVEE SEMI 'AUTOMATIQUE.

Nous reproduisons (fig. ]8 e t 19) d 'une part une vue de la partie ant6rieure de ces positions, d 'autre par t un dessin sch6matique des dispositions du keyboard.

F~a. 18. - - In te ru rba in de Philadelphie : Positions d 'arriv6c semi-automat iqucs .

A. CHOVET [ANNALES DES TI~LI~COMMUNIC.,ATIONS

Sur ce dernier - - dont le clavier h 11 rang6es de l0 boutons repr6sente l'616ment le plus encom- brant - - chaque (c cordon de connexion )) est repr6- sent6 par une (( c16 de connexion )) et 3 lampes : une lampe de (( garde )) bleue, une lampe (( d 'occupation )) verte, une lampe de (( supervision )) rouge. La lampe verte est allum6e h feu fixe, rant que le cordon est occup6 par un appel ; la lampe bleue scintille, rant que la (( lib6ration partielle )) (aprbs l 'envoi des chif- fres de code) dont il a 6t6 question plus haut n'a pas eu lieu ; enfin, la lampe rouge donne les indications habituelles de supervision. Ces 3 lampes sont indi- qu6es par les lettres B, G, R sur le dessin.

Une s6rie de el6s communes permet h l 'op6ra- trice d'effectuer diverses man~uvres qui ne ren t ren t pas dans le cadre de l 'exploitat ion normale. Elle peut ainsi : sonnet c6t6 arribre on c6t6 avant (cl6s RB et RF), bloquer les chalnes c6t6 arri~re ou c6t6 avant en cas de faute (cl6s LB et LF), se d6connecter (cl6s DB et DF), se porter en surveillance sur un cordon (c16 M), maintenir une communicat ion 6tablie h travers le cordon de sa position (cl6s LL et PH) et dans ce cas, se d6connecter du cordon, se por ter h nouveau sur cette communicat ion au moyen de la (( c16 de connexion )) dont il a 6t6 question plus haut ; marquer sa position occup6e (c16 MB) ; enfin la grou per avec une position voisine (c16 GR) de fagon h pouvoir exploiter les cordons de cette position.

Les manoeuvres de l 'op6ratrice pour une communi- cation normale ont 6t6 d6crites dans le paragraphe pr6c6dent. Une particularit6, que nous n 'avons pas signal6e, est le proc6d6 utilis6 pour indiquer h l'op6- ratrice si l 'appel qui lui arrive provient d 'un circuit

TIr e| |

|

e | | e| 9

$ *

|174 @ @ @ | |

|

@@| @ r 1 6 9 1 6 2 1 6 2

r GG ,D ,00G@~,@G

|

! | | | | | | | |

I

|

r

O � 9

FIG. 19. - - Positions d 'arr iv6e semi-automat iques de Philadelphie. Disposition seh6matique du keyboard. Ticket holder = Pinces /~ tickets.

Page 15: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3, n ~ 11, 1948] LE T E L I ~ P H O N E I N T E R U R B A IN

expFoit6 par la m6thode (( ring down )) ou par la m6- thode (( straightforward )) i3

Dans le premier cas, e!le revolt un simple signal bref au moment off elle est raise h l '6coute et s'an- nonce alors (( Philadelphie )) pour inviter sa coll~gue h lui passer la demande ; dans lc deuxi~mc cas, elle rer 3 signaux brefs qui son~ per~us en m~me temps par l 'op6ratrice de d6part, et celle-ci 6nonce aussitSt lc num6ro demand6. Sur les circuits (( ring down )), en outre, si l 'appel n'a pu t rouver de circuit libre h la sortie de l' Interurbain (ce dont ellc est pr6venue par Ic scintillement de la lampc OF - - voir ci-apr~s w 5), clle doit en aviser l 'op6ratrice de d6part, alors que sur les circuits (( straightforward )) celle-ci recoit directement la signalisalion d'occupation.

Dans ce qui suit, noua d6signerons pour abr6ger par le t e r s e (( op6ratrice n ~ 4 7) les op6ratrices de ce meubh;, ainsi qu'il est courant de le faire dans Ic Bell System, oft ce type de position a rc~:u cc nullt~,r().

5. CO.MbIUNICATIONS DIFFi~RI~ES.

A) Circuits de s u r c h a r g e . - l~tant donnG lc caractb+re exp6rimental de l ' installation de Phila- dclphie, des dispositions particulibres assez com- plexes y ont 6t6 prises pour le cas oh un appel ne trou- verait pas de circuit libre vers la direction d6sir6e.

A chaque direction sortante sont associ6s un cer- tain nombre de (( circuits de surcharge )) (overflow) - - de I h 4 selon le nombre de circuits de la direction consid6r6e. Si le marqueur trouve tons les circuits occup6s, il oriente l 'appel sur un circuit de surcharge ; la lampe de supervision de l 'op6ratrice qui a nun:6- rot6 (op6ratrice distante ou op6ratrice (< No 4 )~ scintille alors h cadence lente. Cette op6ratrice peut conserver la connexion ; lorsqu'un circuit est devenu libre darts le faisceau, la cadence de scintillement est transform6e en cadence rapide : c'est pour l'op6- ratrice une indication qu'elie peut num6roter ~ nou- veau. Si tous les (( circuits de surcharge )) sont occu- p6s, on consid+re qu'il n 'y a pas de chances pour que l 'un devienne libre dans un d61ai raisonnable ; la lampe de supervision scintille h cadence irr6guli+re, indiquant h l 'op6ratrice qu'elle dolt l ibfrer et e n v o y e r le t icket aux diff6r6s. En principe, l'op6- ratrice de d6part ne demeure pas plus de 5 minutes en at tente.

Si l 'appel provient d 'un circuit manuel, c 'est l'op6- ratrice (( N ~ 4 )) locale ou rop6ratr ice distante, selon qu'il s'agit d 'un circuit (( ring down )) ou d 'un circuit <( straigbtforward )), qui revolt la signalisation d'oc- cnpation. L'op6ratrice de d6p~irt fair alors inscrire sa demande "~ l 'op6ratrice (( N o 4 ~), qui surveille l'oc- cupation pendant 5 minutes environ. Au bout de ce temps, si elle n'a pu obtenir un circuit, elle pr6vient sa coll+gue, relfiche la connexion et envoie le t icket h l 'une des positions (< N o 5 )) dont il va +tre question.

13. Rappelons que le ((ring down >) est l ' exploi ta t ion bien eonnue avec envoi des s ignaux "h la cl6, tandis que sur les circuits ,~ s t ra ightforward ~): a) l 'op6ratrice d 'arriv6e est raise au toma t iquemen t h l'6coute~ et l 'op6ratr ice de d6par t en est pr6venue par une tonal i t6 ; b) les s ignaux de supervision sont re l ransmis au toma t iquemen t 'h l 'op6ratr ice de d6parl.

T~.L~CO M MUN ICA TI ONS.

A U X E T A T S - U N I S D ' A M E R I Q U E 15/18 B) Positions de traflc diff6rfi (Positions N ~ 5

dans la terminologie a m 6 r i c a i n e ) . - Ces positions sont du type h multiplage et dicordes. Mais routes les connexions y sont 6tablies en 4 ills, au moyen de doubles jacks et de dicordes ~ fiches jumel6es (fig. 20).

Elles sont appel6es par les op6ratrices des bureaux de d6part ]ocaux ou ~es bureaux distants au moyen

I:[(:. 2 0 . - In te rurba in de Philadelphie : Positions de Iraflc diff6r6.

du n ~ r 151 )) ; les appels arr ivent sur des doubles jacks multiples avec lampes d'appe]. Elles ont acc~s aux circuits sortants par un multiplage de lignes +t doubles jacks reli6es au commuta teur Crossbar, et sont inunies d 'un clavier h t0 boutons au moyen duquel elles envoient le (( code ~) qui leur permet d 'obtenir une direction donn6e.

En outre, elles ont devant elles un multiplage de jacks simples, dont chacun correspond h un 'c i rcui t de surcharge. Lorsqu'une op6ratrice enfiche un jack avec un monocorde sp6cial (chaque position dispose de 4 monocordes h cet effet), la lampe de ce mono- corde demeure 6teinte rant que tous le s circuits de la direction sont occup6s, et scintille h cadence rapide d~s que l 'un ou plusieurs sont devenus libres. [, 'op6ratriee prend alors une ligne d'appel et num6- rote la direction demand6e.

Les op6ratrices du meuble No 5 6coulent les com- munications not6es sur des tickets, qu'elles ont 6tablies elles-mgmes (appel du (( 15~ ~) ou qu'elles ont regues des op6ratrices N ~ 4. Leur r61e est essen- tiellement de s'assurer un circuit dans la direction d6sir6e, puis de rappeler le bureau demandeur.

Si, d 'apr~s le nombre de tickets cn at tente , la surveillante principale estime que l ' a t tente d6passe une demi-heure, elle fait effectuer une man(euvrc

405 - - 4

Page 16: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

16/1s partieuli~re (qu'il se~ait sans grand int6r~t de d6crire ici) h la suite de laquelle les marqueurs n 'aeheminent plus les appels vers cette direetion sur les circuits sortants ou de surcharge, mais sur les posilions de diff6r6 ; seules ces derni~res continuent d 'avoir acc~s, par leurs jacks d'appels, h la direction ainsi exploit6e. Le d61ai d 'a t tente est d 'autre part altlch6 "a la rue de toutes les op6ratrices.

Notons qu'il n 'est pas envisag6 de g6n6raliser la totalit6 des dispositions qui viennent d 'etre d6crites aux w 5 A e t 5 B dans les futurs Interurbains semi- antomatiques. On a voulu v6rilier que tous]es cas, m~.me compliqu6s, pouvaient t rouver une solution avec ce mode d'exploitalion, mais on consid~'xc qu'avec le dimensionnement du r6seau et l'utili- sation g6n6ralis6e des Voles auxiliaires, les at tentes devicndront une exception trbs rare. En particulicr~ les ~ circuits de surcharge ~ ne sont pas pr6vus dans les nouvelles installations.

I1 nous apparal t d'ailleurs, qu'ils ne consti tuent pas une solution parfaite du prohlame que l'on a voulu r6soudre, car si plusieurs op~ratrices de bu- reaux dis tants ou du meuble N ~ 4 sont en at tente sur une direction dot6e de plusieurs de ces circuits, et si un seul circuit devient lihre, routes recevront simultan6ment le signal dit de ~ reorder ~ et s'cm- presseront de num6roter : 6videmment, une seule le fera avec succ~s. 11 aurait fallu assurer le passage des appels dans l 'ordre oil ils se sont mis en at tente, probl~me soluble, mais qui aurait cntraln6 de sarieuses complications.

6. CONTR(~)LE DU TRAFIC.

On ne dispose pas dans un central interurbain comme celui de Philadelphic, de ce moyen perma- nent de contrble de~ conditions d'6coulement du trafic que const i tuent les lampes d'appel et d'occu- pation, sur un meuble classique. Aussi le contr61e du trafic a-t-il fail l 'objet de dispositions par ticuli~res.

Les principaux moyens de conlr51e dont on dis- pose sont les suivants.

A) Un dispositit de contrfle du nombre d'appels en instance sur le meuble N o 4 et de la s u r c h a r g e . - Le nombre d'appels en instance n'a en lui-mgme aucune signification ; on enregistre sur un amp~rem~tre enregistreur, par le nmyen d 'un montage 61ectrique tr~s simple (dont les indications, si elles ne sont p~is rigoureuses, sont largement suffisantes), le rapport du hombre d'appels en ins- tanee au nombre de positions en sere, ice.

Trois lampes de contr61e sont pr6waes d 'aut re part, dont la premiere de couleur verte indique une situation normale, la deuxibme de couleur blanche une surcharge qui si elle persistait d6noterait une situaffon s6rieuse, e t l a troisi~me de couleur rouge ,ine situation qui demande des renforts imm6diats. La valeur du hombre moyen d'appels en a t tente par position pour laquelle le d61ai d 'a t ten te prend une valeur excessive, d6pend bien entendu du rendement des positions, doric du nombre d'op6ratrices pr6- sentes au meuble ; il ene s t tenu compte e t l a lampe

A. C H O V E T [ANNALES DES T~L~COMMUNICATIONS

rouge, par exemple, s'allume : lorsque ce nombre d6passe I s'il y a plus de 10 positions en service - - lorsqu'il d6passe 1,5, s'il y en a de 5 h t0 - - lorsqu'il d6passe 3, s'il y e n a moins de 5.

B) Des lampes d'occupation totale des enre gistreurs et des rdpfiteurs. - - Ces lampes s'allu- ment lorsque tous les organes d 'un groupe d6ter- rain6 sont occup6s.

C) Des lampes d'occupation des circuits de surcharge.-- Puisque l 'occupation d 'un circuit de surcharge d'une direction sortanle indique un appel cn attente, l 'observation de ces lampes permet de sm'veiller les conditions d '6coulement du tratic. I1 cst h remarquer Ioutefois, que lorsque t o u s l e s cir- cuffs de surcharge d ' u n e direction sont oeeup6s, ricu ne t'ait connailre la situation des appels qul, se pr~'~senlant alors, sont ohligatoirement renouvel6s, et qu'en fail le hombre d'appels diff6r6s n'est pas enregislr6, comnle il le serait (sur des compteurs d!encombrement de direction) avec les montages maintenant pr6vus en France.

l1 est h remarquer aussi que l 'on a pas jug6 utile de pouvoir enregistrer, eornme on le pr+voit syst6- matiqucment daus nos installations d 'au tomat ique interurbain, le nombre d'appels par direction, le nombre de circuits s imuhan6ment en prise, ni le volume de trafic 6cou16.

Tousles dispositifs de contrSle sont group6s sur un panneau qui se trouve dans ]a salle des positions, a proximit6 du bureau de la surveillante en chef. ()n estime toutefois qu'h l 'avenir une partie d 'entre eux seront mieux plac6s dans la salle du commuta- teur automatique.

Signalons, enfin, clue la consti tut ion rapide de circuits suppl6mentaires, lorsque les bureaux de eontr61e dont le rSle a 6t6 expliqu6 au ehapitre VII en donnent l 'ordre, a n6cessit6 que l 'on prenne h Phi ladelphie 'des mesures sp6eiales. Dans ehaque groupe de circuits sont r6serv6es des directions disponibles qui, normalement, donnent aux mar- queurs le test d 'occupation ; des jacks de renvoi sont pr6vus, qui permet tent de les assoeier h u n circuit de r6serve ou de secours, et en m~me temps de sup- primer ce test. [~ventuellement, et lorsqu'un large renforcement du nombre de circuits dans une direc- tion est temporairement n6cessaire, des dispositions sp6ciales permet tent au marqueur d'gtre inform6 qu'il dolt actionner des relais de route diff6rents de crux qui sont normalement utilis6s pour cette direc- lion, et de tester ainsl dans un autre groupe.

7. CONSTRUCTION DE NOUVEAUX CENTRAUX

INTERURBA1NS A UTOMATIQUEg.

Des 6quipements analogues h ceux de Philadelphie sont en construction pour New-York et Chicago. Des projets ont 6t6 6tablis pour Cleveland, Oakland, San Francisco, Boston, Los Angeles ; dans chaque cas, les 6quipements n6eessaires dans les centraux locaux et los centres de groupement correspondants sont pr6vus. On espbxe que dans quelques ann~.es

- - 406 - -

Page 17: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

t. 3. n ~ 11, 1948]

une large proportion du trafic h longue distance sera 6coul6e par ces m~thodes.

ANNEXE III. - - LA Rt~PARTITION DES R E V E N U S DU T R A F I C I N T E R U R B A I N

A LONGUE D I S T A N C E D A N S LE BELL S Y S T E M

L'organisation du service t616phonique aux l~tats- Unis pose, en ce qui concerne la r~partitiou des revenus du trafic interurbain h grande ilistance, un probl~me qui n'a pas d'6quivalent dans les pays off ce service est entre les mains d 'un seul exploitant, que ce soit l'I~,tat ou une compagnie priv6e. I1 nous a paru int6.ressant de donner quelques pr6cisions "h ce sujet.

Aiusi qu'on l'a vu au chapitre I, dans l'6tablisse- ment d'une communicalion h grande distance sont int6ress6es :

a) Les compagnies r6gionales du Bell System ou les compagnies ind6pendantes, qui op6~ent chacune sur leur propre territoire.

b) Le D6partement des Lignes h Grande Distance de l 'American Telegraph and Telephon Company, qui est propri6taire, soit seul, soil; conjointement avec les compagnies locales, des circuils entre ~ta ts et exploite ]es plus longs d 'entre eux.

La m6tbode de r6partition adopt@ repose sur [a cr6ation d 'un /onds commun, auquel sont cr6dit6es I'ensemble des recettes du trafic h longue distance entre ~tats , et sur lequel sont d6bit6es les d6penses n6cessit6es par ce service. Le surplus est r6parti entre les compagnies qui participent au service, sur la base de la valeur d'inventaire des 6quipements et des lignes qu'elles fournissent pour.l '6coulement du trafic entre I~tats et non sur la base des taxes qu'elles encaissent.

En revanche, tout le revenu du trafic local, tout le revenu des communications interurbaines dont l'origine el" l 'extr6mit6 sont dans un mgme ~ ta t reviennent h la compagnie locale.

Pour permettre d'effectuer cette r6partition chaque compagnie 6tablit un rapport mensuel qui fail appa- raltre la valeur d'inventaire des 6quipements utilis6s pour le trafic entre ]~tats, les sommes encaiss6es etles d6penses effectu6es pour l'6coulement de ce trafic.

Le D6partement des Lignes h Grande Distance de I'A. T. T. d6termine le rapport de la valeur d'inven- taire des 6quipements utilis6s par chaque compagnie

LE TIs I N T E R U R B A I N A U X I~rfATS-UNIS D 'AMIs 17/18 pour le trafic entre I~tats h la valeur totale de ces 6quipements.I1 d6duit les d6penses totales du revenu total encaiss6 au titre de ce trafic. Le reste est r6part! entre les diff6rentes compagnies, proportion- nellement au pourcentage ci-dessus. Bien entendu, les taxes encaiss6es par chaque compagnie au titre du trafic entre l~tats sont d6duites de la somme '~ lui payer ; il pent arriver que ces taxes d6passent sa part du revenu total et qu'elle ait un versement h faire au fonds commun.

Cette proc6dure pr6sente 6videmment une diffi- cult6 : une grande pattie des installations et des ligncs sont utilis6es, h la fois par le trafic entre ]~tats et pour le trafic int6rieur au r6seau de la com- pagnie. 11 faut donc d6terminer quelle part de leur valeur dolt ~tre attribu6e h ces deux sortes de trafic.

Les principes suivant lesquels s'effect ue ce partage sont les suivants :

a) Cdble ou attire adrienne. On tient compte h la fois de la longueur des eir-

cuits utilis6s pour ]es deux sortes de trafic et de la dur6e moyenne des conversations 6coul6es ehaque four sur ces circuits.

b) Equipements f u n bureau central manael. On d6compose le nombre mensuel de communi-

cations effectives en : locales, int6rieures h l '~ ta t , entre ~ta ts : soient Nl, Ni, Ne, les nombres corres- pondants. On multiplie le nombre de communica- tions de chaque esp6ce par ]e hombre moyen d' <( unit6s , de travail (voir chapitre IV) par com- munication : soient Nlul, Niui, Neu e les produits

N~ U e obtenus. Le rapport N ~ ~ Ni-~ii _~ ~Ne u~ donne

le pourcentage de la valeur de l ' installation "~ affecter au trafic entre ~tats .

c) fi~quipements de bureaux automatiques, lignes et installations d'abonn~s.

Leur valeur est r6partie selon l 'utilisation qui en est faite. Le nombre annuel de communications de chaque type et le temps moyen d'occupation cons- t i tuent les bases de cette r6partition.

Toute cette p r o c 6 d u r e - dans laquelle on ne cherche pas, d'ailleurs, une pr6cision inutile - - a fail l 'objet d 'un accord entre les Compagnies int6ress6es et les diff6rentes Commissions, d'I~tat ou F6d6rales, charg6es de contr61er le service des t616phones.

Manuscrit ref.u le 9 mai t948.

ANNEXE IV. - - T A B L E S POUR LE CALCUL DES C A P A C I T ~ S DES GROUPES DE CIRCUITS I N T E R U R B A I N S

Ces 4 tables T 2 (col. b, c, d,) - - T3 (col. e, f, g,) - - T4 (col, h, i, j,) --- T5 (c01. k, l, m,) donnent : - - pour une durge d'occupation par communication de 7 h 9 minutes, - - en fonction des ca.pacit6s des faisceaux de circuits (nombres port6s dans les col. a e t n) --- et en fonction du dglai d'attente d'un circuit libre ~ l'heure chargge, soit respectivement

0,2 - - 0,4 - - 0,8 - - 1,6 minute pour les tables T2, T~, T4, T5 : 1 ~ le coe~cient d'occupation des circuits h l'heure chargde : col. b, e, h, k ; 2 o la dur6e totale d'atilisatiotl possible, en minutes, dans l'heure la plus chargde : col. c, f, i, 1 (pour

un nombre de circuits sup6rieur "h celui auquel se borne la table : ajouter 60 minutes par circuit) ;r 3 o le d~lai d'attente d'un circuit libre (moyenne iournali~re), en eerondes : col. d, g, j, m.

- - 407 - -

Page 18: Le téléphone interurbain aux états-unis d’Amérique

I'ABLES POUR LE CAI.CI:L Ol!.g CAPAf'ITI'.;S DE~ I'IItI'IIHPE~4 DE CIRC1;JTS INTERURB.tIIN>q, POUR LEg ,t BI::I,AIS I)~A'I"I�9 D'UN CIIICUIT I.I(IRE )), i* INI)IQUI~S ET POUI/ USE D(IRI;;E :t D'O(;I L~I~gThlN eAR CO)IMIJNI( %TION , * DE 7 ,t 9 MINUTI]r~

2

.b;

E

:i

I 2 3

5 6

7 N 9

Io 11 12 13 14 15 ll;

17 IS 19 2O 91 22 23 24 25 26 27 28 29 30 :H

32 33 34 35 36 37 38 39

41 d2 43 44 65 46 47 4 ~

49 5O 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 69 63 r 65 lift 67

ill) 7O 71 72 73 74 75

Table T 2 Table T 3 Ddlai d ' a t t en t a Ddlai d 'a l tenta

d 'un e i r e m t l ibre (l'tul c i rcu i t libr,, i~ l ' heu re ebarg6e : 5 l 'heure chargbe

0,20 n l i nu le . 0 , t0 nl in l i le .

I _ I l e l l ra cha rg~e" I ~

i --

., ..-= .~

~~

I

b

I lift) 25,0 30 37,2 67 #it;,: l I I I l

52,7 158 57,5 , 207 61,2 ] 257 t;4,2 �9 ~ 3(tS 66.7 I 360 (;~4,8 it 1 ;I

7"2,2 73,{; 74 .S (;28 75,9 683 71;.9 738 77,8 793 78.6 84S 79,3 994 80.0 960 S0.7 017 Xl,3 07/ 82.0 131 82,5 l~qS ~3,9 245 i 83,5 ' :),0'2 83~9 i 3719 ,S.'t,:~ ! 411; 84,7 /,73 $5,0 530 '85,3 587 ,%,6 64 ~t 85,}# 701 86,2 758 ~6,5 816 ~(;,8 874 147,6 !i39 S7,3 990 87,5 048 87,8 106 88,0 164 88,2 2 222 88,4 2 280 88,6 2 339 88,8 2"398 89,0 2 456 89,2 2 515 89,4 2 574 89,6 "2 63:1 89,7 2 692 ~9,9 2 751 90,0 2 8111 90,2 2 869 90,3 2 928 90,5 2 987 90,7 3 046 90,8 3 105 90,9 , 3 164 ,<11.1 3 223 J l , ~ 3 289 91fl~ 3 341 91,4 3 400 91.5 3 459 91,6 3 518 91,7 3 577 !11,8 3 636 91,9 3 695 (.) 3 , ,0 3 754 J . , l 3 81"1 99 ') 3 872 , - , - 92,3 3 931 92,4 3 990

i 92,5 4 050 92,6 tr 110 92,7 4 170

= ~ ~

. , _ _ _ _

c d

ti 9

8 7 I; 1; 5 5 4 6 4

466 4 520 4 574 4

4

h :I 3 3 3

3

3 3

3 3

3 3 3

3 3 3

3 3 3 3 3 3 2 '2 z 2 2 "2 "2 o

'2 '2 "2 '2 '2

'2 "2 '2 2 '2 '2 2 9 ,)

'2 "2 '2 2 o

"2 o

2 ,i

2 2 o

I{0111'e ('harg#;e *

~:~

,_'2= '-

~ =_--

15,tl (18) !) :15,0 (481 42 48.9 <~S 5i;.7 I :ll; 62,3 IS7 (;6,7 24O 70Ai 294 72,7 349 74.8 404 76,5 t~59 78,9 515 79,3 571 8i1,4 627 S1,4 tis't 82,3 74 I 83,1 7!1~ 83,9 855 S',,5 912 ,~5!i 969 .~5,5 1 ilqll 8ti,h I 084 $6,5 I I '12 87,0 1 20O 87A 1 258 87.7 1 316 88, I ! 374 88,/t 1 432 88,7 I 490 89,0 1 548 ,( 9 s,),_ 1 606 83,5 1 665 S9,!i 1 724 90,1 1 783 90,3 l 842 90,5 1 901 90,7 1 960 90,9 2 019 91,2 2 078 91,4 "2 137 91,5 '2 196 !11~7 2 255 91,9 2 314 92,0 2 373 92,1 2 432 92,3 2 491 92,4 2 550 !t2,5 2 609 92,6 2 668 92,7 2 727 92.9 2 786 f13,( I 2 845 93.1 2 904 93,2 2 963 93,3 3 022 93,'t 3 081 93,4 3 140 93,6 3 199 93,6 3 258 93,7 3 317 93,8 3 376 93,0 3 435 94,0 3 495 94,1 3 555 94,2 3 615 94,3 3 675 94,3 :l 736 94,4 3 795 9~,5 3 855 !)4,6 3 915 94,7 3 975 94,7 4 035 94,8 /i 095 94,9 4 "155 94,9 4 215 95,0 4 275

�9 ~ ?

l< I 19 : 15

13 12 II

r I 0 9 !i 8

s 7 7 7 7 7 fl il I;

li t; t; 6 6 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 .t

4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

I 4 4 4 4

4 4 4

q'alfla '1' 4 Table T 5 l)l;lai d 'a l Ionia l)blai d ' a t t e n l e

d ' un c i reu i l I i b r ~ d ' un c i r c u i t l ibra A l ' hearo rl ial 'gbe : 5 I 'heura ehargbe :

O,SO minu te . 1,6 m inu le .

�9 ? . '~ * F ,7. I Helll.e ('liai'g~;a .~ 2 l [ eu re charg,;a ~ "~

._ . ~ : == ~ : . ~

- ~+~ . ~ ..-=~ . ~ - 3-'7 =_ ._= ~ ~.:_

~: - ~ ~ ~ : L - .: ~,

h i j k t , , I a

25,0 (3o 15 36 :Ig,:i (36) 23 6't I I /~S,3 (IVt) 5~4 28 i;O.S ($4) 73 5l) 2 69,9 (1101 19,q 2't 71,1 (135} 12g 42 3 67.5 162 21 7tL7 (1,~8i 184 37 h 72,3 7;',.it 78.1 SII.2 8t , 9

S:I,I 84,2 85,3 Sti,2 $6,9 87,1;

�9 88,1 88A; SB,O 89,5 90.4 90,4 90.8 91.1 91A 91,7 91,9 92,2 99,4 92,6 92,8 92,9 93,1 93,3 93,5 93,7 93,9 94,1 94,3 94,5 94,6

i 94,7 94,8 94,9 '.t5,0 95,1 95.2 95,3 95,4 95,5 95,1~ 95,7 95,8 95~9 96,0 96,0 96,1 9(;,1 96,2 96~3 96,3 96,4 96,5 It6.5 {Ill,6 911,6 96,7 96~7 96.8 96,8 96,9 96,9 96,9 97,0 97,0 97,1

217 I 9 80.3 241 3/t 5 272 IS .~9. I . 299 31 t; :t2S I 7 ,~.',, n :157 29 7 :IS5 I t; 86,5 /t 15 2,~ S ' l ' t : I 5 s7.i; 473 26 9 'd)!t 14 ,q~.7 552 25 I 0 55fi I "J "~9.i; 391 2'1 1 I t;14 I :~ ~,9,:1 t ; 5 0 93 12 672 13 !tO,9 709 22 13 730 12 91,4 768 "2'2 14 7,q8 12 !11,9 $27 21 15 <~41; 12 ! i2 , :1 s ,~t; 21 It; !ill'0 I 2 92,6 945 20 I 7 962 I l 9;l~lt I till. ~) 20 18

I q l 2 [ I I !13, ' t I l)65 90 19 l O80 I I I1:I.7 l 125 l f t 20 1 139 10 IV, J) 1 185 I l l 21 l 198 19 94,3 1 245 19 22 I 257 10 94,5 ' I 305 18 23 I :116 19 91,8 1 365 18 24 I 375 l(I 05,0 I 625 18 25 1 434 10 95,2 i 1 i85 1,'I 26 I 493 1 0 q5,4 1 545 18 27 1 552 10 95,6 1 605 17 28 I 611 9 95,7 1 665 17 29 1 670 9 95,9 I 725 17 30 1 729 9 96,0 1 785 17 31 1 788 9 96,2 1 845 17 32 I 848 !t 96,3 1 905 16 33 1 908 9 96,4 l 965 16 34 I 968 0 06,4 2 025 16 35 2 028 !i 96,5 '2 085 16 36 2 088 ~t 96,0 2 145 16 37 2 148 9 96,7 2 205 16 38 2 208 9 96,8 2 265 ll; 39 2 268 9 9(i,s '2 325 16 40 9 328 9 90,9 / "2 395 16 41 2 388 9 97,0 ~ "2 445 15 42 2 ~48 9 97.1 2 505 15 43 9 508 9 44 2 568 S I 45 2 628 S [

9 7tt8 S A'OTE.$ 2 8 0 8 U 2 868 S * Ces expressinns stint d6linies dans 2 928 ,'4 le l.iw'e Jaune du C. C. I. F. (Monireux 2 988 S 1946l, lame I. pages 59 h 69.

3 (i48 S ** Le ddlai d'altente d'ur~ circttit libre 3 108 8 repr6sente le (151ai moyen d ' a t l e n l e 3 168 S clans l ' ob ten t ion d ' un c i r cu i t l ib ra fi 3 228 S chaque t en ta t ive , lorsque la dur~e d'oe- 3 283 ~ cupatior~ pal" colnnlurticatio#~ est cam- 3 348 S pr ise entre les l in l l t es indlqu~es.

3 408 S ( ) Ent re parenth6ses sonl indiqu6e~ 3 16S S les noinbres de minutes d ' u t i l i s a t i o n 3 528 3 58~ 8 possible qum~d line vole d~tolo'r~e e.sl 3 6t, S 8 ulili,vable.

3 708 8 * * " Pour des eapaei i6s des faiseeaux 3 76~ 8 de c i rcui t s sup6rieures h cellos q u i sen t :3 828 8 indlqu(~es, a jon le r 60 mina l e s par air- 3 888 S eil i l . 3 9/,8 8 4 008 S 4 0 6 8 8

4 128 S 4 1 8 8 8

4 248 8 4 ~08 8 4 368 s

h n p r i m 6 pa r A T ~ r r t N - L r ; r o a T , 'h L i l l e (France) , - - P u b l i s h e d in France . Le Gdrant : A, DUTILLEt t.,