Le temps de ...Le temps de ...Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP)

VOL. 11 NO. 2 - 20 JUIN 2010

... se parler... se parlerMichel Bouliane

MOT DU PRÉSIDENT

La bonification de la rente des retraitésdu Régime de retraite des fonction-naires de la ville de Montréal originale-ment prévue pour la fin mars ne vous apas encore été versée. Comme nousvous en faisions part antérieurement, laraison du retard est la non-acceptation

par la Régie des rentes du Québec del’hypothèse actuarielle de mortalité.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y aeu aucun retour de la RRQ concernantl’évaluation actuarielle du 31 décembre2007 corrigée.

Rappelons nous que cette entente surles gains actuariels à la ville deMontréal bonifie votre rente de 1.625%et ce, rétroactivement au 1er janvier2010.

Espérons que ce dossier se règle rapi-dement. N’ayant, malheureusement,aucun contrôle sur la décision de laRRQ, nous ne pouvons avancer de dateprécise sur le moment ou votre rentesera augmentée mais nous suivons cedossier et nous vous informerons desdéveloppements.

En ce qui concerne les retraités colsblancs de l’ex Communauté urbaine deMontréal, l’hypothèse de mortalité etl’évaluation actuarielle du 31 décembre2006 ayant été acceptée par la RRQ,

l’ajustement de 1.445% de la rente deretraite ainsi que la rétroactivité au 1er

janvier 2010 ont été versés, tel queprévu, le 30 mars 2010.

COMITÉ D’ÉTUDE SUR L’INDEXATION

Le comité d’étude sur la formule d’in-dexation,existante dans les six régimesde retraite à la ville de Montréal et lesdeux régimes de l’ex CUM, a repris sestravaux d’analyse de l’indexation desrentes de ces retraités qui ne sont plusindexées depuis plusieurs années.

Le comité s’est enrichi d’un représentantdes pompiers retraités, MonsieurJacques Morin. Toutes les associationsde retraités sont maintenant représen-tées, à savoir les cadres, les cols blancs,les cols bleus, les contremaitres, lespompiers et les professionnels.

Un dossier à suivre.

INDEXATIONSurplus(Gains) actuariels

sommairesommaire

… MESSAGE DU PRÉSIDENT..................1... DE BRICOLER .....................................2... DE TOUT ET DE RIEN..........................3… SE DIVERTIR ......................4, 5, 8 et 9… SE REMÉMORER ........................6 et 7ACCUEIL DES NOUVEAUX MEMBRES......9... PRENDRE SOIN DE SOI ..........10 et 11... PHILOSOPHER .................................11… SE SOUVENIR ........................12 et 14Un retraité de la Ville pédalera... ....13.... DE CUISINER SANTÉ .......................13... DE SOURIRE ....................................14… ÉCONOMISER + ...............................15MOTS CROISÉS.....................................16

Prochaine parution............09-2010

Date de tombée............15-08-2010

u n

Bonjour à vous tous.

Je vous écris en ce début du mois dejuin avec de la tristesse dans les doigts;mon petit canard a un cancer.

En effet, le 20 mai dernier on lui a dia-gnostiqué un cancer colorectal. Si jevous en parle c’est parce que vous laconnaissez autant que moi et que jevais suivre son aventure avec vous.

Tout a commencé au moment où on estdéménagé dans le condo à Terrebonne.(Vous comprendrez que pour cette chro-nique, je vais laisser tomber mon per-sonnage de vieux macho qui sait tout)

Mon petit canard avait de petits saigne-ments chaque fois qu’elle faisait sonnuméro 2 ; Prenant soin de sa santé (etde la mienne en même temps) elle allarencontrer son médecin de famille quilui donna des médicaments pour depossibles fissures ; après 2 semaines detraitements, aucun changement.

Elle retourna voir son médecin qui luidonna une prescription pour passer unecoloscopie, tout en essayant de l’encou-rager, car il y a des délais de près de 18mois pour ce genre d’examen dans leshôpitaux.

Après vérifications auprès d’infirmières,ce délai était vrai.

Nous avons alors décidé de nous rendredans le privé; 4 jours plus tard, monpetit canard passa son examen et lechirurgien nous amena dans son bureaupour nous annoncer cette terrible nou-velle : mon petit canard a un cancercolorectal. Vous dire que le choc n’a pasété violent serait vous mentir. Il men-tionna qu’elle devra passer plusieursautres examens et qu’ensuite elle devrasubir une opération majeure pourl’ablation de cette tumeur, avec chimio-

thérapie et radiothérapie. Il ajouta qu’illa suivrait personnellement puisqu’il estchirurgien et oncologue à l’hôpital St-Luc de Montréal et qu’il entreprend, dèsaujourd’hui, toutes les démarches né -ces saires.

En sortant de cette clinique privée deLaval sans se parler et en essayant dese rappeler les paroles exactes de cedocteur qui venait de défaire notre vietranquille de retraités.

Danielle, ma conjointe, minimisait ceque le médecin venait de nous ap -prendre (elle voulait m’épargner) etmoi, je me fâchais en lui disant quej’avais bien entendu ces dures parolesque sont les mots CANCER COLORECTAL.(Personne ne peut faire du mal à monpetit canard, pas même un vicieux can-cer)

Le reste du chemin nous séparant de lamaison se passa dans un silence lourd,chacun étant dans sa bulle et essayantde retenir la peine profonde engendréepar cette nouvelle.

Rendus à destination, on s’est longue-ment serré dans nos bras, tout enessuyant des larmes qui venaient direc-tement de notre amour.

De nombreuses questions se mirent àpleuvoir de part et d’autre ; pourquoimon petit canard était aux prises aveccette terrible maladie tueuse de vie?Évidemment, nous n’avions pas deréponse….juste de la peine.

Comme vous le savez, nous avons 4enfants et 5 petits enfants. De plus nosmères sont encore en vie et noussommes très proches de nos amis siprécieux et comment leur annoncer lanouvelle sans trop les bouleverser?

J ai pleuré dans les bras de ma mère en

lui annonçant. Le soir venu on est alléchez mon frère Robert et ma belle-sœur Colette ; c’est en minimisant lesfaits que mon petit canard leur apprissa maladie (elle essaie de protégerceux et celles qu’elle aime) et moi jeme fâche encore, car je ne veux pas laperdre et je ne veux pas qu’elle souffreet je veux que tout son monde sachequ’elle a une terrible maladie.

Depuis cette fameuse journée du 20mai 2010, où tout a basculé dans notrequotidien, on essaie de comprendre, des’informer sur tout ce que cela changeet aussi de voir comment s’en sortirgagnant.

Une infirmière de l’hôpital rejoint monpetit canard et l’informe des examensqu’elle devra subir le 7 et le 9 juin ;résonnance magnétique, scan abdomi-nal, scan pelvien, etc.

Le 22 juin, nous rencontrerons son chi-rurgien oncologue et c’est là que noussaurons la suite de l’aventure qu’a com-mencé ma tendre moitié.

Si je me suis confié à vous, c’est pouravoir un peu de force de chacun et cha-cune d’entre vous pour permettre àmon petit canard d’en avoir suffisam-ment pour mener à bien sa quête deguérison.

Si cette aventure se termine bien, jereviendrai, avec ma cafetière de 30tasses, essayer de vous faire sourirepour que votre vie soit ensoleilléemême s’il y a des nuages qui nousmenacent de temps à autre.

Je vous souhaite un bel été et j’espèrevous revoir en forme et en santé auprochain numéro.

Je vous serre la pince.

...des nouvellesde mon Petit Canard...des nouvelles de mon Petit CanardAndré Normand

d e u x

t r o i s

Qu’importe demain, aujourd’hui j’ai vécu.

Tous les jours, à la fin de ma journée jevoudrais pouvoir dire cette phrase  :« Qu’importe demain, aujourd’hui j’aivécu. » Vivre ne veut pas dire « faire »uniquement, mais se permettre ‘d’être’sans regret ni remords. Si mon désird’aujourd’hui est de ne « rien » faire,c’est mon choix, c’est ce dont j’ai enviede vivre aujourd’hui.

Que fais-tu?

Quand on travaille, il est facile de ré -pondre à la question qu’on nous posefréquemment : Que fais-tu? Et nous, derépondre par l’occupation de notre tra-vail  : préposé, secrétaire, répartiteur,analyste, etc. Mais à la retraite quandcette même question nous est posée,elle nous met dans l’embarras, carnous ne « faisons » plus rien de spéci-fique.

Notre occupation du temps, peut êtrede faire du bénévolat, du bricolage, dela musique, des sorties, des activitéssportives, renouer des liens avec lafamille, revoir d’anciens amis mais, riende permanent, comme un travail qu’onexerce depuis plusieurs années.

Je ne fais plus rien…

Dernièrement, lors d’un voyage, vou-lant plaisanter sur ma situation deretraitée. j’ai eu le plaisir de répondre;« Je ne fais plus rien » à la question :Qu’est-ce que vous faites? Immédia -tement à la sortie du guichet deuxagents des douanes sont venus mechercher pour une fouille de mesvalises! C’est très mal vu de dire qu’onne fait « rien. »

Oui, j’aurais pu simplement répondreque j’étais retraitée mais, le commun

des mortels voit ce mot comme syno-nyme de retraité de la vie, alors quebien souvent c’est à ce moment quel’on commence à vivre vraiment.

Ce qu’est la retraite

Comment expliquer que maintenant ona tout son temps pour faire ce que l’onaime : retourner aux études par plaisir,malgré l’âge apprendre un instrumentde musique dont on a toujours rêvé ousimplement communiquer dans lesilence avec la personne dont on parta-ge le quotidien. Tout ça se résume-t-ilen un mot, comme lorsque nous étionssur le marché du travail?

Aujourd’hui, quand on me pose laquestion  : Qu’est-ce que tu fais? Jeréponds : « Je vis », avec tout ce quecela implique, car avant je survivais, jesurvolais la vie, je rêvais ma vie, jel’imaginais n’ayant plus l’entrave dutravail obligatoire. Il faut reconnaîtrecependant que ce travail de plusieursannées allait me donner cette capacitéd’apprécier cette nouvelle liberté.

Aujourd’hui, ma vie est le hors-d’œuvre de ce que peut être le paradis,quand enfin le travail est accompli.

La vie pour s’amuser, la mort pour se reposer

Je me rappelle les paroles d’une chan-son qui dit : « Nous avons toute la viepour nous amuser, nous avons toute lamort pour nous reposer. » Alors que jepensais que la retraite était un pasvers la sortie, j’ai réalisé que chaquejour se devait d’être le premier d’unevie sans fin; ce fut le début d’un tempsnouveau.

On ose entreprendre, commencer,expérimenter, rire, chanter (et même si

on chante faux, l’important est dechanter) le ridicule ne nous touche plusou si peu et puis quelle importancedans cent ans.

Les proverbes et autres…

Les proverbes et phrases à messagesont toujours accompagné mes discus-sions. Je retenais inconsciemment ceuxet celles qui correspondaient à mafaçon de penser, d’être, selon monvécu. Depuis plusieurs siècles, cesphrases toutes faites sont employéespar tous et chacun en fonction de sapropre vision.

Il est toutefois une phrase qui m’aaidée à traverser la vie avec ses hautset ses bas, sans trop d’ecchymoses àl’âme.

Cette phrase passe-partout : « Quandon n’a pas ce que l’on aime, il fautaimer ce que l’on a  », ce leitmotivadoucissait les situations indésirablesdevant lesquelles je me trouvais et jepensais  : «  Après la pluie le beautemps  », sans me découragerpuisque, tout vient à point à qui saitattendre.

Je ne sais trop d’où vient cette autrephrase que je dis très souvent, car elleest synonyme d’éviter de blesser oufaire un mal inutile à qui que ce soit.Elle est une source de bien-être, peut-être égoïste mais, si elle est dite ànotre endroit, elle nous évite une bles-sure, que nous aurons possiblementplus tard, mais le temps du silencenous aura raccourci sa durée. Cettephrase est et sera toujours « ma » véri-té : « Ce qu’on ne sait pas, ne fait pasmal. » Certains diront : oui, mais quandje saurai…Comme quoi, le bonheur estparfois dans l’ignorance.

...de tout et de rien...de tout et de rienLorraine Roussel

Souper au centrede formationprofessionnelleCalixa-LavalléeMars 2010

Le 17 mars dernier par une températurepresqu’estivale, nous nous sommesretrouvés 85 convives au centre de for-mation professionnelle Calixa-Lavallée àMontréal-Nord. Cette école de niveausecondaire offre des cours de formationen boucherie, boulangerie, cuisine,pâtisserie, service de restauration, etc.et ce depuis plusieurs années.

Arrivés trop tôt comme c’est souventnotre habitude, nous nous sommesbutés à une porte close et on nous a ditde revenir dans 30 minutes car les étu-diants devaient luncher avant de nousaccueillir. Qui ai-je déjà entendu direque les fonctionnaires sont souvent enretard ?

Mais on n’arrête pas si facilement d’ex-fonctionnaires, et nous ainsi que lesautres «  early birds  » arrivés avantl’heure nous sommes donc dirigés versla boutique alimentaire « Le Gourmet »,qui est le comptoir de vente du centre

de formation. Certains se sont mis enappétit en regardant les beaux produitsofferts et plusieurs ont profité de l’occa-

sion pour faire provision de tartes, tour-tières, soupes, etc. pour les jours àvenir. C’est bien connu que les retraitésne font pas que cuisiner, ils sont occu-pés à autre chose et surtout à se diver-tir.

Cette boutique de vente est ouverte aupublic et on y offre des produits maisonpréparés par les étudiants dans le cadrede leur formation professionnelle etofferts à des prixtrès compétitifs.

Les emplettes ter-minées, nous noussommes redirigésvers la salle àmanger qui avaitalors ouvert sesportes et y avonspris un excellentrepas en compa-gnie d’amis delongue date.  Lemenu assez éla-boré offrait plu-sieurs choix d’entrées chaudes oufroides et de plats principaux variés, letout couronné d’un bel éventail de des-serts servis de façon aléatoire. Bienentendu tous les convives n’avaientd’yeux que pour les gâteries du voisinmais très peu ont osé procéder à un

échange, on aurait plutôtvoulu goûter à chacun telle-ment c’était invitant.

Ceux et celles qui n’ontjamais participé à cetteactivité, laissez-nous vousdire que vous manquezquelque chose de très inté-ressant. Quoi de plusagréa ble que de passer unbon moment avec des amiset connaissances autourd’un bon repas accompagné

d’un petit verre de vin tout en se racon-tant les histoires d’hier, celles d’aujour-d’hui et de demain.

Au plaisir de vous y rencontrer l’an pro-chain, si évidemment cette activité tantprisée revient au menu.

Lise et Yves Chalifour

C’est le tempsdes sucresAvril 2010

C’était la première fois en un peu plusde  25 ans que je retournais ChezLalande.

Beaucoup de changement ont eu lieudepuis ce temps : les propriétaires et unthéâtre d’été et des petits animaux..

La température était agréable mais cequi manquait pour cette journée du 14avril c’est la neige.

L’ambiance fût bonne et la nourritureaussi.

Il y avait de la musique, de la danse,de latire sur la neige etc....

Le service était correct en généralMais ce qui a compté le plus, c’est fairele tour du site à pied pour profiter del’environnement avec des amis et denouvelles connaissances.

Giovanni C. Cicciu

A C T I V I T É S R É C E N T E S

...se divertir...se divertirLe Comité le temps de vivre

q u a t r e

Visite de Quartier- Petite ItalieMai 2010

La journée était parfaite pour une bellepromenade dans le quartier de la PetiteItalie.

Notre guide connaissait bien son sujet,car c’est son lieu de résidence.

Nous avons eu beaucoup d’informationssur l’architecture des bâtiments et de lapremière église italienne.

Ce fut une bonne journée pour arpenterle marché Jean-Talon.

Les 2 heures ont passé trop vite.

Et on sait maintenant où se trouve le meilleur café italien affichantBienvenue aux dames.

On a terminé le tout par un très bondîner au Restaurant “La Fornarina” coinDante et Boul. St-Laurent.

Merci !

Joanne Ménard

Retour enNouvelle-FranceJuin 2010

La sortie était une journée pleine d’his-toire.  Le matin, nous avons visité leMusée St-Gabriel à Pointe St-Charles,superbe maison en pierre des champsdu 17e siècle.

Je me suis aperçue que les construc-tions de cette époque étaient surpre-nante à cause de la solidité des maté-riaux.  Cette propriété appartenait à lacongrégation Notre-Dame dirigée etfondée par Marguerite Bourgeoys, reli-gieuse et première enseignante.  Selon l’histoire la maison St-Gabrielétait pour accueillir les filles du Roi de1668 à 1673.

Elle servait d’école et de maison deferme, Marguerite Bourgeoys éduquaitces filles en vue d’établir des familleset garantir la survie d’une colonie pourla Nouvelle-France.

(ancien nom donné au Canada jusqu’en1763).

Pour continuer dans l’histoire, le dînerétait à la Taverne Magnan, entreprisefamiliale ouverte en 1932.

C’était excellent, je connaissais cetendroit de réputation mais je n’avaisjamais eu la chance d’y aller.

Après le diner, pour terminer cette mer-veilleuse journée, il y a eu la visite dela Chapelle Notre-Dame du Bon secoursconstruite en 1657 et terminée en1678. Le terrain a été donné à lacongrégation de Marguerite Bourgeoyspar Maisonneuve, fondateur de Ville-Marie, (Montréal) en 1642.

Cette chapelle face au fleuve dans leVieux-Montréal. servait aux marins ôuleurs bateaux s’arrêtaient, ils pouvaientse recueillir et se reposer. A partir de laFrance, le voyage était d’une durée de 3mois, dans des conditions insalubres,(eau et nourritures infectes), accompa-gnés souvent de maladies mortelles.Finalement,  j’ai beaucoup appris surMarguerite Bourgeoys, née en 1620 etdécédée en 1700, son tombeau se trou-ve dans la Chapelle Notre- Dame duBon secours. C’était une femme coura-geuse, de vision et de compassion, quia donné sa vie pour les autres, c’est unexemple et une inspiration pour tous.

Finalement, c’était une journée éduca-tive, vraiment intéressante, différenteet bien appréciée. 

Francine Guillemette

A C T I V I T É S R É C E N T E S

c i n q

s i x

...se remémorer...se remémorerFernand Foisy • foisy@cgocable.ca

MICHEL CHARTRAND NOUS A LAISSÉ...C’est entouré des membres de sa famil-le et de sa complice et compagne pen-dant 17 ans, Colette Legendre, queMichel Chartrand est mort le 12 avrildernier à l’âge de 93 ans. Fervent chré-tien, croyant en une autre forme de vie,il ne craignait pas la mort.

UN HOMME DE PAROLEUn homme de parole danstous le sens du terme. Juste,généreux et qui n’a jamaisperdu la force de s’indignercontre toutes injustices so -ciales. Sa devise n’était pas :«Qu’est-ce que tu veux qu’onfasse… .ça toujours été com -me ça…ya rien à faire….».Bien au contraire, son indi-gnation, son souci de la jus-tice pour les plus démunis,femmes, hommes et en -fants, ce combat a été detous les instants. Ne s’accor-dant aucun répit, il est prati-quement mort sur la job.

Ses façons de faire, lui ont amené desadversaires. Mais il n’a jamais considéréces personnes comme des ennemis. Ildisait ce qu’il avait à dire, peu importele rang de ceux à qui il s’adressait. Puisil passait à autre chose. Poète à sesheures, il aimait dire: « Le cœur est faitpour aimer».

C’est à compter de 1968 que j’ai commencé à travailler avec MichelChartrand. lui président du Conseil cen-tral des syndicats nationaux deMontréal (CSN) et moi à titre deSecrétaire général. Nous formions avecColette Legendre, un trio redoutable etsurtout d’une efficacité légendaire.

LE DEUXIÈME FRONTTout en étant un homme de parole,Michel Chartrand était d’abord et avanttout un homme d’action.

Élu Président du Conseil central endécembre 1968, sans perdre un instant,avec une toute petite équipe – le per-sonnel et les militants - il ouvre grandles portes aux représentants des di -verses associations de groupes popu-laires dans la grande région de

Montréal appli-quant scrupuleu-sement les direc-tives contenuesdans le dernierrapport moral duPrésident de laCSN Marcel Pepin.Ce dernier a faitadopter à la pres -que unanimité, àson congrès d’oc-tobre 1968, unetoute nouvellefaçon de faire dumonde syndiquépar rapport auxgens ordinaires

non-syndiqués ou ne pouvant être syn-diqués. Ce rapport intitulé « Le deuxiè-me front » peut se résumer commesuit : parce que privilégiés de la société,les syndiqués devront partager leursforces de frappe avec les non-syndiquésou du moins les aider dans leur luttepour une meilleure justice sociale, unemeilleure distribution des services aux-quels ils ont droit et du respect qui leurest dû.

ASSOCIATION DES LOCATAIRESC’est ainsi que les Associations de loca-taires sont parmi les premières àjoindre les rangs du Conseil central deMontréal. Ce qui a eu pour résultat larédaction par la Régie du logement, dubail-type que nous retrouvons mainte-nant partout au Québec et aussi faire ensorte que la date de déménagementpasse du 1er mai au 1er juillet. Pour ceuxqui n’ont jamais connu les affres desdéménagements le 1er mai, imaginez-vous des enfants, juste avant la fin de

l’année scolaire qui doivent fréquenterune nouvelle école, avec de nouveauxprofs et tenter de passer des examenspour lesquels ils n’étaient pas du toutpréparés.

LES FEMMESMichel Chartrand a toujours beaucoupaimé les femmes. Ce qui n’en faisait pasun misogyne. Il aimait travailler d’égalà égal avec elles. Les bureaux de direc-tion que ce soit dans les syndicats oudans les autres organismes communau-taires étaient généralement composésd’une majorité d’hommes. C’est en prê-chant par l’exemple que Chartrand aamené des femmes à siéger au comitéexécutif du Conseil central, non pascomme bibelot mais en leur confiantles mêmes tâches qu’il aurait confiées àun mâle. En 1970, les femmes n’étaientpas admises pour être membre de jurysdevant les tribunaux de la justice. C’estgrâce au soutien de Chartrand et deleur ténacité qu’elles sont maintenantmembres de jurys avec les mêmes pou-voirs que leurs confrères masculins.

CHARTRAND ET L’ARGENTDe 1968 à 1978 Michel Chartrand estPrésident de la Caisse populaireDesjardins des syndicats nationaux deMontréal. Coopérant dans les gestes, ilvise à ce que la Caisse se comportecomme une véritable coopérative, dansle véritable sens du fondateur AlphonseDesjardins. Chartrand part en croisadeet convainc les trésoriers des syndicatsaffiliés à la CSN de déposer leur fond àla Caisse. Ils y déposent à taux de ren-dement bien en dessous du taux dumarché. Par contre avec l’accumulationde ces fonds, la Caisse ouvre les vannespour des prêts hypothécaires. C’est doncun juste retour des choses. Les cotisa-tions syndicales sont déposées dansune institution financière qui les retour-ne sous formes de prêts à ses socié-taires. Et cette opération fait que lesemprunts sont réalisés à un taux infé-

s e p t

MICHEL CHARTRAND NOUS A LAISSÉ...rieur de 1% du marché (!) et la cerisesur le sundae, une assurance-vie deremboursement complet de l’empruntest incluse à ce taux exclusif et uniquedans le monde financier au Québec.

S’INFORMER, MANGER ET SE DIVERTIRC’est grâce à l’initiative de MichelChartrand que le journal hebdomadaireQuébec-Presse est fondé en 1969. Dumême souffle, le Conseil central partici-pe à l’élaboration d’une coopératived’alimentation à Montréal. Cooprixs’installe tout d’abord dans le domaineSaint-Sulpice à Montréal. RapidementCooprix prend de l’expansion et de nou-veaux magasins sont ouverts et àMontréal et sur la rive-sud. Parce qu’ilsvendent à bas prix, compétition aidant,ces magasins servent à faire baisser lesprix dans les autres magasins d’alimen-tation tels Steinberg et Dominion pourne nommer que ceux-là.

LA NATION QUÉBÉCOISEMalgré Marcel Pepin qui n’y croit guèreet qui va même jusqu’à laisser enten -dre qu’il mettrait en jeu son poste dePrésident de la CSN, le Conseil confédé-ral de la CSN (instance suprême entreles congrès) sur recommandation duPrésident du Conseil central deMontréal, Michel Chartrand, adopte unemotion prônant l’uninlinguisme françaisau Québec. Et pour en ajouter un peuplus, le Conseil central devient le pre-mier mouvement syndical à prônerl’Indépendance du Québec, pure etsimple, sans association avec le ROC(Rest of Canada).

L’INTERNATIONALChartrand et le Conseil central deMontréal viennent aussi en aide auxgroupes internationaux de travailleurs.En plus d’être membre-fondateur desComités Québec-Palestine et Québec-Chili, Chartrand et son organismeappuient les revendications des tra-vailleurs saisonniers à la cueillette desraisins de la Californie sous la directiondu Cesar Chavez. En juin 1975 MichelChartrand ouvre la première Conférenceinternationale de solidarité ouvrière(CISO) qui réunit plus de 500 représen-tants. Ils proviennent du Québec et duCanada, mais 44 représentent des mou-vements syndicaux et de libérationvenant d’Afrique, du Moyen-Orient,d’Amérique latine et des Caraïbes. LaCISO deviendra par la suite le Centreinternational de solidarité ouvrière. Cecentre fonctionne et est toujours enplein essor.

TRAVAILLER POUR GAGNER SA VIE ETNON LA PERDREMécontent de la façon dont le mondesyndical traite ses propres membresaccidentés du travail, Michel Chartrandet le Dr Roch Banville fonde en 1983 laFATA – la Fondation pour aider les tra-vailleuses et les travailleurs acciden -té-e-s. Pendant les trois premièresannées, les accidentés, syndiqués ounon, accourent à la FATA et se font exa-miner et représentant gratuitementdevant la CSST. Chartrand a mis devantles faits les mouvements syndicaux. Illeur a soutiré des fonds pour soutenir laFATA. Depuis chaque syndicat, peu

importe son allégeance syndicale, pos-sède son propre Comité de santé et desécurité. Et la CSST a aussi senti lebesoin de se réformer…

UN REVENU MINIMUM POUR TOUTES ETTOUSEN 1998, Michel Chartrand en collabora-tion avec le professeur à l’UQAM,Michel Bernard, lance un projet desociété  : le revenu de citoyenneté. Ils’agit d’un revenu distribué de façonégalitaire et inconditionnelle,  cumu-lable avec les autres revenus, maisassez substantiel pour radier le risquedu manque des biens premiers, pourréaliser l’objectif de la pauvreté zéro(revenu d’existence). Ce projet tienttoujours la route et le professeur AlainMassot poursuit les démarches en colla-boration avec le Basic Income EarthNetwork Canada (B.I.EN). Et aux der-nières nouvelles, des Sénateurs états-uniens sont intéressés par ce Revenu decitoyenneté.

Tu as bien travaillé Michel, tu peuxmaintenant te reposer un peu.

Michel est mort… Vive Michel Chartrand.

N.D.L.R. : Fernand Foisy a écrit quatre ouvrages sur Michel Chartrand.

Michel Chartrand – les dires d’un homme de parole Michel Chartrand – les voies d’un homme de parole (biographie – 1ère partie : 1916-1967)Michel Chartrand – la colère du juste (biographie – 2ième partie : 1968-2003)Sacré Chartrand !

Tous publiés par Lanctôt Éditeur maintenant administré par Michel Brûlé Éditeur.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12A T O U R T E R E L L E SB R I R E T A N I E R EC O S I E R M E R MD G E R A T E S O D EE L A C B R P O T E SF O U R S I S A R P TG D A O R T E E M I RH Y O D L E R M N T II T A O V I R E O S EJ E S N E A U Q U E LK I N O U I R U E LL U S A R E S S E R R E

MO

TS

C

RO

ISÉ

SC

AR

RÉ

MA

GIQ

UE

SOLUTION ANAGRAMME

Régis Labeaume

F L O U S

R O S S E

E T A I N

R E N T E

E S T E S

h u i t

VISITE ROUTE DES GERBES D’ANGELICA

Vous êtes convié à une journée de plein air dans la régionde Mirabel

Nous débuterons par la visite de 8 jardins thématiques, cul-turels et artistiques

C est un organisme sans but lucratif.

Par la suite, un dîner est prévu sur place, dans le style boîteà lunch (Sandwich, légumes salade et dessert)

Nous poursuivrons en après midi par la visite du vignobledes Négondos.

DATE : Jeudi le 2 septembre 2010Arrivée à 8 h30 à l’église Notre Dame d’Anjoudépart à 9 H par autobus scolaire (VOIRENCADRÉ)

ENDROIT : 6015 rang St Vincent, Mirabel J7N 2T5 http://www.gerbesdangelica.com/

COUT : $25.00 par personne pour les membres etleur escorte

APPORTER VOTRE VIN

RESERVATIONS : Avant le mardi 10 août 2010

N.B. Ceux et celles qui désirent se rendre par leurspropres moyens, S.V.P. e mentionner lors de la réservation.

Par autoroute 15 Nord, prendre la 640 Ouest, prendre la sor-tie 11 (Boul. Arthur Sauvé)Et continuer sue la 148, tourner à gauche à Rue Du Rio ettourner à droite sur Rang St-Vincent

VOYAGE DANS LE TEMPS

Nous vous convions à monter à bord de notre vaisseaujaune pour un voyage dans le temps.

En avant midi, nous visiterons La Maison amérindienne duMont-Saint-Hilaire où l’on nous fera connaître le mode devie des Premières Nations : conférence, expositions.

À l’heure du lunch, vous aurez droit à un repas à saveuramérindienne de trois services dont du poulet en plat prin-cipal. (Apportez votre vin)

Après le repas, nous remontons dans notre vaisseau jaunequi nous ramènera dans le temps moderne, pour une visitede l’Électrium, le centre d’interprétation de l’électricitéd’Hydro-Québec. On nous propose de mieux connaîtrel’électricité, sa présence dans la nature, l’origine de lafoudre, les lois physiques, les champs électriques et magné-tiques et bien d’autres choses.

ENDROITS : La Maison Amérindienne du Mont-Saint-Hilaire510, Montée Des Trente, Mont-Saint-Hilaire.

Espace L’Électrium de Sainte-Julie.Autoroute 30, sortie 128, 2001, rue Michael-Faraday, Sainte-Julie.

DATE : Mardi le 12 octobre 2010Arrivée à 9 h à l’église Notre-Dame d’Anjou, 8200, Place de L’Église, AnjouDépart à 9 h 30 par vaisseau jauneDépart pour le retour à Anjou vers 16 h

A C T I V I T É S P R O C H A I N E S

...se divertir...se divertirLe Comité le temps de vivre

DéjeunerLes déjeuners mensuels se tiendront les

premiers mardis du mois au

de la Place VersaillesNous vous y accueillerons dès 8 h 30

restaurant

Trajet pour l’église Notre-Dame d’Anjou8200 Place de l’Église, Anjou, Montréal

Autoroute 25 nord, Sortie Yves-Prévost, tourner à droite sur Yves-Prévost

jusqu’à la rue Place de l’Église et tourner à droiteAutoroute 25 sud,

Sortie Yves-Prévost, tourner à gauche sur Yves-Prévostjusqu’à la rue Place de

L’Église et tourner à droite

n e u f

A C T I V I T É S P R O C H A I N E SCOÛT : 30$ par personne pour les membres et leur

escorte(Stationnement, vaisseau jaune, dîner, taxeset service inclus) APPORTEZ VOTRE VIN

RÉSERVATIONS  : Avant vendredi le 10 septembre 2010(max: 48 personnes dans le vaisseau)

TRAJET : Pour l’église Notre-Dame d’Anjou (VOIRENCADRÉ)

TRAJET : Empruntez l’autoroute 40 direction est jus-qu’à la sortie108 (L’Assomption). Empruntezla route 341 Nord.A la 3e lumière, tournez à droite sur la route344 est. Par la suite, vous devez suivre les indicationspour l’Assomption. Au premier arrêt, tournez à gauche vousserez sur le boulevard l’Ange-Gardien.

Les réservations pour toutes les activités doivent se faireOBLIGATOIREMENT en téléphonant au 514 842-9463.

Ensuite, un chèque pour chaque activité libellé au COMITÉ LE TEMPS DE VIVRE accompagné d’une note indi-

quant le nom de chaque participant et le nom de l’activité.Le chèque doit être encaissable dès réception et

doit être envoyé au 429, rue de La Gauchetière Est, Montréal (Québec) H2L 2M7.

Aucun remboursement après la date de réservationindiqué au journal Le temps de vivre.

RÉSERVATIONS

Accueil des nouveaux membres

d i x

Lorsque l’aliment possède toutes sespropriétés, celui-ci favorise le maintiend’une bonne santé. Les meilleurs ali-ments proviennent de la nature, n’ontsubi aucune transformation et contien-nent tous les nutriments essentiels àl’organisme. Lorsque les aliments sontcuits, ceux-ci subissent une transforma-tion et une grande partie des nutri-ments sont détruits. Les aliments raffi-nés comme le sucre et la farineblanche sont pauvres en élémentsnutritifs car ceux-ci ont été éliminéspar le raffinage. Des carences peuventsurvenir si un régime alimentaire n’estcomposé que d’aliments transformés. Ilest donc important que notre assiettesoit composée principalement d’ali-ments qui n’ont pas été transformés.

Parlons des céréales…

Depuis des milliers d’années, lescéréales représentent l’aliment le plusimportant de l’histoire de la civilisation.Les céréales sont des aliments qui nousfournissent de bons nutriments telsque des glucides, des protéines, desminéraux dont principalement le phos-phore et le magnésium, des vitaminessurtout du complexe B particulièrementen B1, B2 et B3. On dit de la céréalequ’elle est la nourriture pour le cerveauet le système nerveux.

Pour vos déjeuners, les céréalesoffertes sur le marché sont pour la plu-part sans valeurs nutritives et contien-nent beaucoup de sucres de mauvaisesqualités. Entre autre, la compagnie‘’Nature’s Path’’ offre une grande varié-té de céréales à déjeuner de trèsbonne qualité. Vous les retrouvez dansles magasins d’aliments naturels etdans les rangées biologiques de votresuper marché.

Les pâtes alimentaires sont souventfaites de blé. Assurez-vous qu’ellessoient de blé entier en vérifiant la listedes ingrédients. La marque ‘’Catelli’’nous offre de bons produits dans lagamme ‘’moisson santé’’. Aussi, lespâtes faites à partir des autres céréalessont à découvrir.

En ce qui concerne la farine, choisissez-la entière et, pour cela, il faut qu’elleporte la mention ‘’moulue sur meulede pierre’’ afin que le son soit préser-vé et qu’elle conserve ses valeurs nutri-tives. Vous pouvez vous les procurerdans les magasins de produits naturelsou dans les rangées biologique devotre super marché.

Voici quelques céréales parmi les nom-breuses variétés disponibles sur le mar-ché :

AmaranteCéréales que les Incas cultivaient. Ellea une saveur légèrement épicée. Sansgluten ou presque, l’amarante peutêtre consommée par les personnesallergiques au gluten. Il faut rincer lesgraines avant de la faire cuire afin deles débarrasser d’une substance nondigeste, la ‘’saponine’’ qui recouvre lagraine.

AvoineCultivée en Amérique depuis le XVIIesiècle, c’est la troisième céréale la plusconsommée. Il en existe une grandevariété. L’avoine se cultive au Québecet elle est consommée surtout sousforme de flocons ou gruau. Elle estreconnue pour donner de l’énergie etaugmenter l’endurance, idéales pourdes gens actifs. Aussi, elle est recom-mandée aux diabétiques car elle esthypoglycémiante. De plus, le sond’avoine aide à régulariser le taux decholestérol sanguin.

BléLe blé est la céréale qui a subi le plusde transformation. Aujourd’hui le blérépond aux besoins de l’industrie agro-alimentaire. Les modifications ont étébénéfiques pour la commercialisation.Par contre, chez l’homme, le blé causede plus en plus de problèmes auniveau du système digestif. Le nombrede personnes intolérantes au gluten aaugmenté considérablement. Il existeplusieurs produits dérivés du blé sur lemarché. Le blé dur est utilisé pour lepain et les pâtes alimentaires, alorsque le blé mou sert pour la pâtisserie.Le blé dur contient plus de gluten que

le blé mou. En Europe, on le désignesous le nom de froment.

ÉpeautreUne des plus anciennes variétés de blédatant d’environ 9000 ans. Ce grain aété mis de côté au début du siècle der-nier car il requiert un sol pauvre et ne tolère pas l’apport d’engrais.Aujourd’hui, il retrouve une certainepopularité. C’est une céréale conseilléeaux personnes intolérantes au glutencar elle est moins allergène que le blé(selon l’International Food AllergyAssociation).

KamutCette céréale est originaire de l’Égypteancienne. Cultivée il y a plus de 5000ans et oubliée durant plusieurs décen-nies, elle est de nos jours de plus enplus consommée. Elle a une grandevaleur nutritive et elle est moins aller-gène que le blé (selon l’InternationalFood Allergy Association).

MaïsCéréale originaire d’Amérique, elle estaujourd’hui l’une des céréales modi-fiées génétiquement la plus répanduesur la planète, sauf celle de culturebiologique. On consomme le maïs laplupart du temps comme un légume.Il est riche en phosphore, en magnési-um et en carotène. Il a des propriétéslaxatives. Le maïs bleu est plus nutri-tif.

MilletCéréale ancienne, le millet est riche enéléments nutritifs particulièrement ensilice qui est bénéfique pour la peau,les cheveux, les ongles et les dents.C’est la plus alcaline des céréales. Elleest facile à digérer et cause rarementdes allergies. Elle ne contient pas degluten, Ce sont de minuscules perlesdorées qui peuvent être utiliséescomme le riz. On trouve aussi de lafarine et des flocons de millet.

OrgeOn retrouve l’orge sous forme defarine, de flocons, de grains mondés ouperlés. Cette céréale est très minéra -lisante. L’orge est énergisante et

...prendre soin de soi...prendre soin de soiNicole GrandchampNaturothérapeuten.grandchamp@hotmail.com

« Que ta nourriture soit ton médicament… »Hippocrate (460 av. J.-C.)

À suivre en page suivante

o n z e

...philosopher...philosopherAndrée Caron

Qui n’a pas encore visionné le film Avatar ? Si vous ne l’avezpas encore fait, je vous le suggère fortement. Il donne nais-sance à un nouveau mythe. James Cameron a signé le plusgrand succès de l’histoire du cinéma et surtout a créé unconte à saveur philosophique.

Il a utilisé une technologie fort avancée pour créer un mondeluxuriant, grouillant d’animaux étranges et d’une végétationde toute beauté. Il a donné naissance à un nouvel art du ciné-ma. C’est à prévoir, beaucoup chercheront à l’imiter. Lorsquel’on a vu Avatar, les autres films semblent fades et insigni-fiants.

Rappelons l’histoire. Sur une planète, des humains participentà une entreprise secondée par l’armée exploitant les res-sources de cette planète. Évidemment, on peut s’y attendre,les habitants de cette planète les Na’vis s’y opposent. Unhéros de guerre ayant perdu la capacité de marcher est man-daté d’intercéder auprès d’eux. Au début, cela devait être sonfrère qui est malheureusement décédé. Il se projette donc, enremplacement de son frère, dans un corps d’un des autoch-tones habitant cette planète. Comme dans un jeu vidéo, JakeSully, entre, par la pensée, dans un corps qui n’est pas le sien.Ce qui n’avait pas été prévu par les humains, c’est que JakeSully tomberait en amour avec cette civilisation et sa manièrede vivre. Il se tourne donc du côté des autochtones pour lesdéfendre contre l’envahisseur.

Cameron a étudié les mythologies du monde entier afin d’ypuiser des sujets pour ses films. Il a réussi l’impensable, ils’est inspiré du mode de vie actuel pour en faire un mythe. Ila utilisé comme thèmes, les technologies virtuelles, l’insurrec-tion écologique, la puissance nouvelle des femmes, le modèlemasculin occidental qui veut régner sur le monde et la chutede la science de son piédestal.

Dans Avatar, la puissance est du côté des personnages fémi-nins. Cameron a choisi de baptiser sa planète ¨Pandora¨, lenom de la Première femme chez Hésiode, poète grec du VIIIesiècle avant J.-C. Il y a la prêtresse qui tient un rôle importantet la Na’vi Neytiri dont Sully tombe amoureux. Il y a aussi lajeune pilote d’hélicoptère qui n’hésite pas à fournir son aide àSully et les autochtones. Et l’arbre que les humains détruisentà grands coups d’armement, représente la mère Gaia, du nomde la déesse grecque de la Terre. Les grands perdants, ce sontles mâles musclés munis d’armes modernes et leur soit-disant¨savoir¨ scientifique qui détruisent tout sans réfléchir auxconséquences pour les habitants de cette planète.

Avatar est le premier grand film écologique. Il nous invite ànous départir de l’ancien humanisme qui se définissait parl’idée d’émancipation de l’humain pour ses conditions d’exis-tence et à le remplacer par un humanisme attaché à la Terreet aux Êtres qui y vivent et dépendent de la santé de celle-ci.Vous ne resterez pas indifférents à ce film.

AVATAR

douce pour le système digestif. Lebouillon ou décoction d’orge est untonique conseillé aux convalescents(voir la chronique des recettes). L’orgeest très riche en fibres et aide à régu-lariser le cholestérol sanguin. Le graind’orge mondé est le plus nutritif. L’orgeperlé a été débarrassé du son et d’unebonne partie des ses éléments nutritifs.

RizLe riz est la céréale la plus cultivée aumonde après le blé. Il est à la base del’alimentation des Orientaux depuis desmillénaires. Sur le marché, on retrouvedifférentes variétés de riz ainsi queplusieurs produits à base de riz. C’estune excellente céréale en autant qu’ellesoit entière. L’eau de cuisson du riz estreconnue pour son effet bénéfique con-tre la diarrhée.

SarrasinLe sarrasin est une céréale qui poussetrès bien au Québec. Sa production abeaucoup diminué depuis 40 ans. Cettecéréale a un goût plus prononcé que lesautres. Elle est riche en bioflavonoïde,en antioxydant protecteur et très richeen minéraux et vitamines, en particulierles vitamines du complexe B et E. Lesarrasin est tonique pour les veines etles capillaires. C’est une céréale forti -fiante et stimulante pour le corps.

SeigleComme le sarrasin et le millet, cettecéréale donne de la force et nourrit lesmuscles. Elle est riche en vitamine E eten minéraux tels que le phosphore, lemagnésium et le fer. On le consommesurtout en farine, combiné au blé, ousous forme de flocons. Le seigle est

moins acidifiant et fait moins de mucus.

Comme vous pouvez le constater, ilexiste une très grande variété decéréales. Prenez l’habitude d’intégrerles céréales entières dans votre alimen-tation. Apprenez à les cuisiner et à lesdéguster sous leurs différentes formes.Conservez les céréales complètes dansun endroit frais et sec, à l’abri de lalumière, idéalement dans des pots deverre, hermétiquement fermés ou dansleur emballage d’origine en prenantsoin d’enlever l’air. Quant aux dif-férentes farines, elles se conserventdans leur emballage de papier brun.

À la prochaine!

Suite de la page précédente

d o u z e

Montréal est élevée officiellement aurang de ville en 1832. La sanction roya-le lui reconnaît le droit de s’administrerlibrement et d’assurer ainsi «son salutdans la concorde».

Jusque-là, après quelques années derégime militaire, la ville était soumise àl’autorité du Conseil de Québec, quinommait les juges de paix et les res-ponsables de l’administration. Le mêmeConseil prélevait des taxes et fixait leprix du pain.

En 1832, la Charte de la Ville deMontréal accorde aux résidents le privi-lège d’élire seize conseillers, à raisonde deux par quartier. Ces conseillerssont des bénévoles. Cependant, ils nepouvaient refuser ce poste sans raisonvalable, sous peine de payer uneamende de vingt-cinq livres.

Au moment de la constitution de laville, les conseillers élisaient le mairede la ville. Le premier fut Jacques Viger,journaliste, archiviste et soldat. Vingtans se sont ensuite écoulés avant quel’élection directe du maire par le«peuple conscient et organisé» ne soitétablie.

Malheureusement, en 1832, la ville estravagée par une cruelle épidémie decholéra qui cause des milliers de morts.

Mais un autre événement eut lieu le 21mai 1832

Tragédie du 21 mai 1832Dans le cadre d’uneélection qui se dérouledans  l’ouest deMontréal en avril etmai 1832, année de laconstitution de la ville,une lutte acharnéeoppose un marchandd’origine américaine,

Stanley Bagg, et un jeune médecinirlandais, Daniel Tracey, porte-étendarddu parti de Papineau.

Tracey était l’éditeur du Vindicator, où ildéfendait avec véhémence les intérêtspatriotes. Il comptait sur l’appui indé-fectible de son ami Ludger Duvernay,éditeur de La Minerve, tandis que Baggétait soutenu par Pierre-ÉdouardLeclerc, surintendant de la police deMontréal.

Le 21 mai 1832 tourne à la tragédielorsqu’une bagarre éclate sur la Placed’Armes entre les partisans des deuxpartis opposés. L’armée intervient alorspour rétablir l’ordre, mais cette journéedevait avoir un retentissement impor-tant sur les esprits de l’époque.

Il est impossible d’avoir une visionobjective de ces  événe-ments, puisque dès lelendemain de la tragédie,les témoignages sontcontradictoires. Mais lesfaits saillants sont les sui-vants:

Le 21 mai, jour des élec-tions, tout se déroulebien lorsque, vers 15heures, on assiste à uneviolente empoignadeentre les partisans desdeux candidats dans un

bureau de vote. Même lesmagistrats et les conné-tables sont pris à parti parles supporters de Tracey.

John Fisher, le députédémissionnaire, court cher-cher les troupes stationnéesà proximité, sur la PlaceJacques Cartier. Une cin-quantaine de soldats du15e Régiment d’infanterie,commandés par le capitaine

Temple et le lieutenant-colonelMacintosh, apparaissent sur la Placed’Armes. Les magistrats et les conné-tables accourent vers eux sous unepluie de pierres. Les troupes font alorsplusieurs manœuvres pour tenter derepousser la foule vers le nord de laPlacer d’Armes. Puis, les juges de paixWilliam Robertson et Pierre Lukinsignent un document demandant offi-ciellement le soutien de l’armée. Lejuge Robertson lit le Riot Act, ce quisemble calmer un instant les esprits.Certaines personnes estiment qu’il estpréférable  d’arrêter le vote, mais lepatriote Louis-Hippolyte Lafontaine ditque le calme est revenu et que l’onpeut continuer.

Les troupes se postent ensuite sur leparvis de l’église Notre-Dame et lesconnétables retournent à leur poste. Le

vote reprend.

À la fermeture dubureau, Daniel Tracey esten avance de trois voix.Une foule de sympathi-sants le conduit vers sademeure du faubourgSaint-Antoine.

Des partisans de Bagg selancent alors à leur pour-suite et une bataille s’en-gage dans la rue Saint-Jacques. Des connétables

sont attaqués, et ils cherchent la pro-tection des militaires stationnés sur leparvis de l’église, mais les pierres pleu-vent sur les militaires et le lieutenant-colonel Macintosh est lui-même touchépar un projectile.

Les militaires entrent alors en action.Quatre magistrats donnent l’ordre detirer sur la foule. Trois Canadiens fran-çais meurent sous les balles, deux sontblessés et une dizaine d’autres sontlégèrement atteints.

... se souvenir... se souvenirRoger Lagacé

MONTRÉAL ÉRIGÉE EN VILLE

SUITE EN PAGE 14

t r e i z e

Salade de millet

2/3 tasse de millet cru2 carottes râpées10 olives noires en lanières½ tasse de maïs cuit3 c. à soupe d’huile d’olive extra vier-ge3 c. à soupe de jus de citron Fines herbesSel de mer et poivre au goût

Bien rincer le millet et faire cuire 20minutes dans 2 fois son volume d’eau.Laisser refroidir.Incorporer tous les ingrédients et bienmélanger.

Boulettes à hamburgerau tofu

1 bloc de tofu égoutté et émietté1 tasse de flocons d’avoine1 oignon haché finement½ branche de céleri½ carotte2 c. à table de graines de sésame2 c. à table de graines de tournesol½ t. de chapelure maison3 c. à table d’huile d’olive extra vierge2 c. à table de sauce tamari3 c. à table de sauce chili1 gousse d’ail émincéeUne pincée de poivre

Dans un moulin à café mettre en

poudre les graines de sésame et detournesol et les transférer dans un bol.Au robot, réduire les flocons d’avoineen farine grossière et ajouter aumélange de graines.

Mettre les carottes, le céleri et lesoignons dans le robot. Hacher etajouter au mélange de farine etgraines. Ajouter le tofu émietté et lesautres ingrédients et mélanger.

Façonner en boulettes et cuire environ5 minutes de chaque côté.

Servir sur un pain hamburger chaud etgarnir à votre goût.

Donne environ 10 burgers

...de cuisiner santé...de cuisiner santéNicole Grandchamp

Norbert Blanchette s’est engagé à luttercontre le cancer en participant au Cyclo-défi contre le cancer au bénéfice del’Hôpital général juif. Il se joindra auxmilliers d’hommes et de femmes ayantquelque chose en commun : le désir derepousser leurs limites pour faire unedifférence. Les cyclistes parcourrontl’impressionnante distance entreMontréal et Québec à vélo en deuxjours, soit du 10 au 11 juillet 2010 avecune nuit de camping à Trois-Rivières.Tout au long de leur parcours, lescyclistes seront épaulés par des cen-

taines de bénévoles et d’organisateurs,assurant la sécurité sur le parcours etles soins médicaux complets; l’aména-gement des aires de repos et du site decamping; l’approvisionnement desrepas, des collations et de l’hydratation;le transport de l’équipement. Les donsamassés par ce défi de taille soutien-dront la recherche critique, l’innovationdans les traitements et la découvertede nouvelles thérapies, toutes liées aucancer à Hôpital général juif, au CHUQ,au CHRTR et au CSSS de Gatineau..Depuis 2005, le cancer est la principalecause de décès au Québec. DeuxCanadiens sur cinq seront atteints ducancer au cours de leur vie. NorbertBlanchette cyclera parce que le cancer aemporté trop de ses parents et amis, ilveut agir pour protéger ceux qui restentet les générations futures.

Il s’agit du deuxième Cyclo-défi contrele cancer au Québec. En 2009 lors dupremier évènement 1450 cyclistes y

ont participé amassant 5,7 $ millionsde dollard.

Norbert Blanchette( participant 341438-7) s’est fixé un objectif de levée defonds de 3,000 $. Un montant mini-mum de 2,500. $ est nécessaire pourparticipé au Cyclo-Défi. Pour l’aider àatteindre son objectif, visitez lewww.contrelecancer.ca pour faire undon en ligne ou composez le1 866 996.VÉLO (8356). Il est aussi pos-sible de télécharger le formulaire dedon et le transmettre par la poste.

Profil : Agé de 59 ans, retraité depuisdécembre 1998, Norbert a travaillé 30ans pour la Ville de Montréal presqu’entotalité au service des finances.

Ceux qui souhaitent recevoir plus d’in-formation sur le Cyclo-défi ou désirentcommuniquer avec Norbert Blanchettepeuvent le faire à l’adresse courriel nor-bert.blanchette@sympatico.ca ou encomposant le (450) 460-2991.

Un retraité de la Ville pédalera de Montréal à Québec pour soutenir la lutte contre le cancer.

q u a t o r z e

...de sourire...de sourireRéal Turnblom

Canards au ParadisTrois femmes meurent ensemble dansun accident et se retrouvent au paradis.

St-Pierre leur dit  : ``Ici, nous n’avonsqu’un seul règlement; ne marchez passur les canards. ``

Mais, des canards il y en a partout etc’est presque impossible de les éviter.

Après quelques heures, deux desfemmes sont fautives et St-Pierre lesjumelle chacune avec un hommeimmensément laid.

``C’est votre punition et elle dureratoute l’éternité`` leur dit-il.

La troisième femme fait des efforts sur-humains pour éviter ces fameuxcanards. Mais, après quelques jours, St-Pierre rapplique et sans dire un mot,Lui donne comme compagnon un garsbeau comme un Dieu.

La femme, surprise et surtout ravie dità son nouveau compagnon  : Maisqu’est ce que j’ai fait pour te mériter?

Le gars lui répond : ¨je ne sais pas pourtoi, mais moi, je viens de marcher surun canard. ``

––––––––––––––––––––––––––––––––––––Une étude récente a démontré qu’ungolfeur assidu marche environ 900milles par année.

Une autre étude a découvert qu’un gol-feur assidu boit, en moyenne, 22 gal-

lons de bière chaque année.

On peut donc conclure, sans risque dese tromper, qu’un golfeur assidu fait 41milles au gallon.

Bonne saison !––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Un Italien à l’hôpital attendant que safemme finisse d’accoucher.

Il y en a cinq, dit l’infirmière.

Oh la la, dit l’Italien tout fier, j’ai un bonfusil !

Vous devriez le nettoyer, les cinq sontnoirs.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Un homme vient de mourir.

Aux funérailles, le curé se répand enéloges pour le défunt: un bon mari, unchrétien, un père exemplaire...

La veuve se penche vers son fils et luidit à voix basse: Va donc voir dans latombe si c’est bien ton père.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Un chef compréhensif Chef, pourrais-je quitter le bureau troisheures plus tôt, pour aller faire dushopping avec ma femme ?

- Il n’en est pas question !

-Merci Chef. Je savais que vous ne melaisseriez pas tomber.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Le nouveau Boss...La compagnie, croyant être prête pourun grand ménage, a engagé un nou-veau Président.

Le nouveau patron est déterminé àdébarrasser l’entreprise de ses em -ployés peu vaillants.

En visitant l’usine, le Président re -marque un gars accoté sur le mur. Lapièce étant remplie d’employés alors :il se dit : je vais leur montrer que c’estdu sérieux mon affaire! Il demande augars: “Combien gagnes-tu par semai-ne?”

Un peu surpris, le jeune homme leregarda et dit “Je gagne 400$ parsemaine, pourquoi?”

Le président dit: “Bouge pas de là” Ilretourne dans les bureaux, reviens 2minutes plus tard, donne 1600$ comp-tant au gars et dit: “Voici 4 semainesde salaire, maintenant fiche le camp etne reviens plus”

Se sentant bien d’avoir fait ce geste, leprésident regarda autour de la pièce etdemanda: “Est-ce que quelqu’un peume dire ce que cet incompétent faisaitici?”

À l’autre bout de la pièce, une voix dit:“C’était le livreur de Pizza Hut”

Deux célèbres patriotes, le docteurNelson et Guillaume Vallée, prennentsoin des blessés. 

Le 24 mai, La Minerve, journal despatriotes, affirme que l’on a vu les parti-sans de Bagg se réjouir devant lescadavres des Canadiens français etdéplorer qu’il n’y en ait pas plus.Aussitôt, le coroner débute son enquêteen présence de Louis-Joseph Papineauet d’une trentaine de patriotes.

On demande au lieutenant-colonel

Macintosh de donner le nom des magis-trats responsables de l’ordre d’ouvrirfeu, mais il refuse. Le même jour, prèsde 5000 personnes assistent aux funé-railles des trois morts: FrançoisLanguedoc, Pierre Billette et CasimirChauvin, à l’église Notre-Dame.

Les patriotes ont maintenant leurs mar-tyrs et la rue St-Jacques allait désormaisêtre connue sous le nom de Rue duSang.

Mis en accusation, les militaires

Macintosh et Temple sont blanchis parun jury constitué d’anglophones. Ils sontfélicités par le gouverneur Aylmer etdécorés par le roi Guillaume IV.

Après le 21 mai 1832, les Patriotes nemanquent pas d’affirmer  que le vraipouvoir se situe  dans la métropoleanglaise.

L’animosité entre les deux groupesgrandit. Elle conduira à l’insurrection de1837- 1838.

SUITE DE LA PAGE 12

q u i n z e

Cam-Coop,CAM-Coop, 6805 boul. des Roseraies, Montréal H1M 3N3,tél. : (514) 334-6920, de l’extérieur de Montréal, sans frais : 1-800-363-4940télécopieur : (514) 387-8518, courriel : camcoop@camcoop.comsite Web : www.camcoop.com

offre à nos membres des économies substantielles surune vaste gamme de produits et services :- Assurance-voyages, négociée auprès des plus

importantes compagnies d’assurances au Canada aumeilleur coût disponible.

- Centre dentaire Lapointe (1ère consultation gratuite +50 $ en chèque cadeau + 10 % du coût des traite-ments jusqu’à concurrence de 250 $ par année)

- Greiche Scaff, 15% de rabais sur lunettes de pres -cription

- Appels interurbains à 2.5 cents la minute.- Rabais campus (journaux, magazine).- Autres spéciaux et rabais sur le site

www.camcoop.com

Votre participation à notre regroupement signifie unmembership automatique à CAM-coop (voir détails auverso de votre carte de membre).

RÉJEAN ALLAIRE NETTOYEURTapis-carpettes,meublesAutres services au besoinRésidentiel et commercialEstimation GratuiteEscompte équivalente aux taxesPlus 10% pour les retraités TÉLÉPHONE (514) 927-9674

Garage Sylvain Joubert1955, rue Viau (coin Ontario), Montréal.

Téléphone : (514) 259-0700

Réduction de 10 % sur le coût des pièces et de 5 %

sur la main–d’œuvre.

GOLF ST-FRANÇOIS 3000 boul. des Milles-Iles - Laval

Escompte de 10% sur les prix réguliers

Pour les droits de jouer

Et les voitures électriques

Réservations : (450) 666-1062

LES MATELAS FUTURMATIC 2000 Directement du manufacturier – sans intermédiaires!Nous offrons des prix imbattables à tous les Colsblancs membres du CSFMM, de même qu’à leurs parents et amis.

Économisez 64 % sur vos achats de matelas! Comparezla qualité et les prix avec ceux de nos compétiteurs etappelez notre spécialiste, Jérémi Dompierre, au 514 721-1529.

40 ans d’expérience dans le domaine du matelas.UNIQUEMENT SUR RENDEZ-VOUS !

Les Aliments M & MAvec tout achat de plus de 40$, 10% sera accordé sur

présentation de votre carte de membre.

249, Curé-Labelle à RosemèreCaroline Desrosiers & Yves Berthiaume

450 419-4440

...d’économiser+...d’économiser+

RABAIS DE 15 % ET 20 %RABAIS DE 15 %

s e i z e

Le temps de ...Le temps de ...Bulletin trimestriel Les retraités-es du 429 (SFMM)Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP), 429, rue de La Gauchetière Est, Montréal (Québec), H2L 2M7. Téléphone : 514 842-9463, boîte vocale 250, Télécopieur : 514 842-3683Courriel : retraites429@sfmm429.qc.caWeb : www.sfmm429.qc.ca

Reproduction permise avec mention de la source

NOTE : Le masculin est employé comme genre neutre uniquementdans le but d’alléger les textes.

Comité du journal : Diane Boucher, Claude Yves Brunelle, Yves Chalifour, Maurice Duquette,Hélène SamsonRédaction : Les Retraités-es du 429 (SFMM)

COLLABORATEURS : Claude Beaudet, Michel Bouliane, Andrée Caron, Lise etYves Chalifour, Fernand Foisy, Nicole Grandchamp, Francine Guillemette,Roger Lagacé, Joanne Ménard, André Normand, Lorraine Roussel,Réal Turnblom, Giovanny C. Cicciu et Comité Temps de Vivre.

Infographie : Marcel Huot, Legris Service Litho inc.

Le temps de ... est publié à 2800 exemplaires

Horizontalement :

A- Oiseaux.B- Le propre de l’homme, selon Rabelais -Refuge.C- Saule -Le numéro 68 du tableau.D- Gaia -Soubresauts -Poème lyrique.E- Étendue d’eau -Symbole -Amis.F- Il grogne -Affluent du Danube -Métal.G- Vaisseau -Titre musulman.H- Chanter -Manganèse -Titane.I- Principe chinois -Passereaux.J- En matière de -Négation -Pronom.K- Incroyable -Plante vivace.L- Nos voisins -Renforce.

Verticalement :

1- Oiseau.2- Volatile -Refuge.3- En Suisse -Crasseux -Sodium.4- Bramer -Note -Populaire au Japon.5- Île -Visionnaire.6- Conjonction -Sorte de tyran -C’est-à-dire.7- 500 feuilles -Personnel -Dieu solaire.8- Marque le lieu. -En Belgique -Perds la vie.9- Racaille -Coule au Venezuela.10-Rongeur -Peiner.11- Terminaison -Déception.12-Qui a lieu tous les six mois.

MOTS CROISÉS - GRILLE BLANCHEClaude Beaudet

SOLUTION EN PAGE 7

Anagramme« L’ABUSÉE MAIGRE »

Nouveau personnage de l’émission « Et dieu créa... Laflaque»

Par: «Au delà de ce but» ( Claude Beaudet)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

A T O U R T E R E L L E S

B R I R E T A N I E R E

C O S I E R M E R M

D G E R A T E S O D E

E L A C B R P O T E S

F O U R S I S A R P T

G D A O R T E E M I R

H Y O D L E R M N T I

I T A O V I R E O S E

J E S N E A U Q U E L

K I N O U I R U E L

L U S A R E S S E R R E

Instructions pour le carré magique: Placez les lettres de chacune des lignes dansles cases de façon à former des mots dans le sens vertical également.

CARRÉ MAGIQUE

O S L F U

S R O E S

A N I E T

E E T N R

S S E E T