Embed Size (px)
Citation preview
TITRE DE L’ARTICLESOUS-TITREEntr’aînés
Une publication du Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l’Île Octobre 2012 Volume 3, numéro 2
Dans ce numéro
Notre mission en centre de jour ........ 1
Poursuivre l’amélioration .................. 2
Petits bouillons de poulet .................. 3
S’en sortir ................................................4
Le commissaire local aux plaintes ... 5
La récolte : quel merveilleux temps 6
Silence, on tourne ................................. 7
Un été haut en couleur .................. 8-9
Potager à partager ........................... 10
Atelier téléphonique ......................... 10
À vous de jouer .....................................11
Vos droits, les connaissez-vous? .......12
Pour une meilleure protection ........13
De la musique plein les oreilles........14
En chantier près de chez vous .........14
Une verte amélioration .....................15
Bonne fête à nos centenaires ...........15
Comité du journal ...............................16
Comité du journalSerge BabinLucie BernierNicole BrienJoanie DoucetClaude LeBoucChristian Rochon
CollaborateursPaul ChartrandMélanie DoyleLouise FiliatraultFrançois GagnonSylvie GuilmainPierre JolinGeneviève LavalléeClaude RiendeauMylène Robert-BoireDenise SiroisDanielle Venne
Par Lucie Bernier
NOTRE MISSION EN CENTRE DE JOUR : VOUS OFFRIR UNE MEILLEURE QUALITÉ DE VIE!
C’est sous le signe de la continuité que s’est effectuée la rentrée au-tomnale dans nos trois centres de jour. Poursuivant leur program-mation respective d’activités thématiques annuelles, les centres de jour du CLSC de Rivière-des-Prairies, du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est et de Pierre-Joseph-Triest travaillent pour le bien-être et l’amélioration de l’autonomie de leurs usa-gers, afin de les maintenir le plus longtemps possible à domicile.
Par le biais d’activités préventives, thérapeutiques et de répit, ils aident les personnes âgées en perte d’autonomie à maintenir et à améliorer leur état sur les plans biologique, psychologique et social, en travaillant avec eux, en fonction de leur capacité et de leur potentiel d’amélioration. Les centres de jour agissent en par-tenariat avec les intervenants du milieu où ils vivent : CLSC, ai-dants, groupes communautaires, bénévoles, médecins et cliniques.
Bonne rentrée !
Mme Reine Dostie et Mme Thérèse Lapointe, nos charmantes usagères du centre de jour du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est.
Le 6 juin dernier, les membres du comité Milieu de vie ont tenu leur importante journée d’étude an-nuelle. Près de 60 participants ont fait le point sur le développement du programme Milieu de vie de-puis 2006 et ont identifié les travaux à réaliser en 2012-2013.
Les échanges ont permis aux participants de se mobiliser encore davantage pour la rentrée de sep-tembre et 2012-2013 sera une autre année fructueuse pour le développement de l’hébergement. Le comité Milieu de vie pilotera cette année cinq objectifs de développement, soit:
Par Claude Riendeau Coordonnateur Milieu de vie
1. Poursuivre l’amélioration de l’approche relationnelle auprès du résident et sa famille;
2. Poursuivre l’amélioration des indicateurs de qualité de l’activité repas;
3. Consolider nos cinq programmes cliniques importants : l’accueil du nouveau résident, les plans d’interventions interdisciplinaires (PII), l’alimentation clinique, la prévention des chutes et l’uti-lisation exceptionnelle des contentions, et l’accompagnement en fin de vie;
4. Améliorer chez le personnel les techniques de lavage des mains;
5. Consolider la formation des préposés aux bénéficiaires sur le déplacement sécuritaire des rési-dents.
J’attire particulièrement votre attention sur l’amélioration de l’approche relationnelle. Nous croyons fermement que l’amélioration des services en hébergement prend racine dans la relation entre le soigné et le soignant.
L’équipe Milieu de vie souhaite mettre beaucoup d’emphase cette année sur ce thème, le plus impor-tant du programme Milieu de vie. Pen-dant l’été, nous avons développé un outil fondamental qui servira de levier pour atteindre nos objectifs. Vous entendrez parler bientôt de la «roue de l’approche relationnelle».
Soyez sans crainte, nous n’avons pas per-du notre temps à essayer de la réinven-ter, mais je pense que nous avons trouvé un «volant» intéressant pour prendre le bon chemin.
Bon automne à tous!
Pensée entraînante
2 Automne. Le post-scriptum du soleil. - Pierre Véron
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
ÉDITORIALPOURSUIVRE L’AMÉLIORATION DE L’APPROCHE AUPRÈS DES RÉSIDENTS : UNE PRIORITÉ !
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante Si vous aimez la vie, elle vous aimera en retour. - Arthur Rubinstein 3
Par Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest
POINTE DE VIEPETITS BOUILLONS DE POULET POUR L’ÂME
Nous avons posé une question toute simple à nos quatre invitées : qu’est-ce qui vous fait du bien, vous réconforte, vous fait plaisir ?
Mme Suzanne Morin De Foy : «Pour moi, c’est très simple, c’est quand je rencontre du monde, amis ou famille, et que je peux parler. Sa-voir que quelqu’un s’en vient à la maison, qu’on va aller manger au resto ou au cinéma. J’aime beaucoup parler de voyage. Quand quelqu’un me raconte un voyage, je ne l’envie pas, c’est comme si je l’avais fait avec lui! C’est certain que j’aime
toujours voir mes enfants mais je comprends qu’ils sont plus occupés que moi, ils ont leur tra-vail, leurs enfants, leurs problèmes quotidiens et ne sont pas toujours disponibles. Il faut savoir ce qu’on aime et être capable de s’organiser pour le faire, sans oublier non plus que notre corps a 10 ans de plus que notre cœur. J’apprécie donc beau-coup de pouvoir utiliser le transport adapté de la STM, ça me permet d’aller où je veux.»
Mme Diane Lepage : «Ça me fait du bien de savoir que je suis utile aux autres. Quand je fais du bricolage au centre de jour, je rencontre du monde, je peux parler et je sais que ce qu’on fa-brique va servir aux autres, c’est valorisant. Je me suis aussi payé un forfait, et je peux appeler ma famille en Gaspésie quand je veux et ça me coûte moins cher par mois. Pour moi, c’est un bon investissement. Mon désir le plus profond, c’est qu’après mon départ ma famille reste unie.»
Mme Réjeanne Guertin : «Il faut d’abord accepter les changements qu’apporte le vieillis-sement. Une fois accepté, on peut se dire qu’on
va prendre le meilleur de ce qui passe. Mes enfants sont très présents et je m’ennuierais beaucoup s’ils n’étaient pas là.»
Mme Liliane Edsell : «Il faut voir autre chose que les quatre murs de sa chambre. J’aime sortir, surtout au res-taurant, et voir des gens. J’aime aussi le bruit des enfants qui s’amusent! Ce qui est dur, c’est de devoir toujours de-mander de l’aide et d’attendre après les autres quand on en a besoin. Il faut se faire confiance. Quand on s’isole trop, on déprime. Et moins on en fait, moins on a le goût d’en faire. Je veux rester autonome le plus longtemps possible.»
Bref, les contacts sociaux et familiaux semblent être, pour ces dames, la re-
cette pour garder leur joie de vivre. Bonne conti-nuité Mesdames!
Mesdames Diane Lepage, Suzanne Morin De Foy, Ré-jeanne Guertin et Liliane Edsell, quatre femmes sages qui fréquentent le Centre de jour Pierre-Joseph-Triest.
Humeur dépressive, tristesse, désespoir et découragement; de la déprime passagère à la dépres-sion majeure : comment s’en sor-tir ?
La dépression peut survenir après la perte d’un être cher ou la perte de certaines capacités ou de certains rôles. Les personnes dures et très critiques envers elles-mêmes et celles qui sont passives et dépendantes sont plus vulnérables et risquent da-
vantage de sombrer dans la dé-pression. La maladie peut aussi influer sur l’apparition de la dé-pression en nuisant aux sources d’épanouissement et d’estime de soi.
Les premiers symptômes se feront sentir sous forme de modifications du comportement : inertie, perte d’intérêts envers les activités autrefois appréciées, retrait des activités sociales.
On note aussi des changements affectifs comme la tristesse, le découragement, l’irritabilité ou l’anxiété. Ces modifications de l’état affectif se traduiront souvent par une difficulté de concentration, des pertes de mémoire, l’autodépréciation et les idées suicidaires. La dépression aura des répercussions physiques comme des troubles du sommeil, de la fatigue chronique, de la constipation et des maux de têtes.
S’AIDER SOI-MÊMEIl vous faut réagir face à votre état. Voici quelques trucs pour combattre la dépression :
• Entourez-vous d’un réseau social solide;
• Cherchez des solutions à vos problèmes plu-tôt que d’essayer seulement de contrôler vos émotions;
• Restez ouvert aux expériences de la vie pour éviter de vous replier sur vous-même;
• N’oubliez pas que l’isolement vous rend en-core plus vulnérable;
• Mettez l’accent sur les activités qui vous permettent de rencontrer de nouvelles per-sonnes;
• Prenez le risque d’essayer de nouvelles activités pour développer de nouveaux centres d’intérêt.
Parlez-en à un médecin, il peut arriver que certains états dépressifs nécessitent une médication spé-cifique. Demandez de l’aide à votre entourage, c’est un signe de santé et de maturité et c’est une façon de reprendre sa vie en main !
Source : informations et données tirées de Santé Canada, division du vieillissement.
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, Pensée entraînante
4 sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. - Martin Luther King
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
AUX PETITS SOINSS’EN SORTIRPar Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante On passe presque toute sa vie déguisé en adulte. - Monique Corriveau 5
Par Pierre Jolin Commissaire local aux plaintes et à la qualité des services
DES RESSOURCES PRÈS DE CHEZ VOUSLE COMMISSAIRE LOCAL AUX PLAINTES ET À LA QUALITÉ DES SERVICES.
POURQUOI ? COMMENT ?
Le commissaire local aux plaintes et à la qua-lité des services du CSSS de la Pointe-de-l’Île, M. Pierre Jolin, a rencontré les usagers du centre de jour Pierre-Joseph-Triest, le 11 octobre dernier. Voici un résumé des questions et des réponses qui ont été formulées et qui pourraient susciter votre intérêt.
Pourquoi examiner systématiquement une situation sur réception d’une plainte?
En plus d’établir les faits, le but ultime d’un exa-men est d’éviter qu’une situation malencontreuse se reproduise ou encore d’en réduire les effets in-désirables. Une plainte est une source d’amélio-ration et non une source de problèmes.
Pourquoi d’abord vous attarder aux dires des usagers?
Une plainte, c’est examiner une situation à partir du POINT DE VUE DE L’USAGER. Lors du dépôt d’une plainte, c’est faire preuve d’un engagement impartial que d’obtenir la description la plus fi-dèle des faits, de part et d’autres. Souvent, la dé-position des personnes est chargée d’émotions qui traduisent une blessure à divers degrés. Une écoute attentive permet d’aider les gens à bien re-constituer l’événement, tout en préservant la re-lation de confiance.
Suite sur l’autre colonne.
Par la suite, j’accomplis ma mission avec le leitmotiv suivant, R-C-R, pour Recadrer, Concilier, Répondre : Recadrer les faits à partir de la déclaration d’un usager et de l’éclairage du personnel; Concilier les intérêts de l’usager et de l’organisation à partir d’attentes raisonnables; Répondre sur les mesures correctives appliquées ou recommandées. Je suis au service de l’amélioration de la qualité! Je travaille pour CONCILIER les intérêts des parties. Concilier, c’est faire aller ensemble.
Travaillez-vous seul?
En réseau! Les gestionnaires peuvent me consul-ter sur le respect des droits des usagers. Ou je peux initier un examen sur le signalement d’une personne qui a des motifs de croire que les droits des usagers ne sont pas respectés. La prévention, c’est gagnant pour tous. Lorsqu’une plainte n’a pas de mesures, elle permet de recadrer la situa-tion ou de mieux informer les usagers sur le fonc-tionnement de l’organisation.
Travaillez-vous à partir d’un code secret?
Pas du tout! C’est le Code d’éthique, qui est loin d’être secret! Voici quelques conditions ga-gnantes qu’il contient afin de contribuer à la qua-lité des services: éviter de propager des rumeurs qui troublent les usagers ou les résidents (il n’y a pas que les murs qui ont des oreilles); ne pas en vouloir aux usagers ou aux résidents qui por-tent plainte, car ils sont tout à fait dans leur droit; utiliser tous les canaux de communication pour régler les problèmes (est-ce que je dis à la bonne personne ce que je veux dire?).
Lorsqu’un usager ou ses proches vivent une insatisfaction, ils peuvent en parler à leur intervenant ou à son supérieur immédiat, ou ils peuvent s’adresser au commissaire local, au 514 356-2572, poste 3251, et ce, tout à fait librement, car la loi interdit toutes formes de représailles dans ce contexte d’amélioration de la qualité des services.
Nous y sommes! La récolte est pratiquement terminée. Nous avons vu nos potagers et nos arbres fruitiers « profiter » tout au long de l’été. Quel merveilleux temps de l’année où l’on peut bé-néficier d’une table diversifiée en couleurs, en odeurs et en saveurs.
L’abondance de la récolte est le fruit d’un travail minutieux et parfois ardu. Au Québec, nous avons la chance d’avoir un climat favorable à la cueillette de fruits et de légumes qui nous permet de varier le contenu de nos assiettes.
La récolte de cette année, avec la chaleur que nous avons connue,
a produit des aliments avec de bonnes valeurs nutritives.
Saviez-vous que plus les fruits et légumes sont colorés, plus ils sont riches en vitamines? Saviez-vous que sous la pelure comes-tible d’un fruit ou d’un légume se cache une grande quantité de vitamines, de minéraux et de fibres? Il est donc important de la consommer. On pense ici à la pomme, la poire, le concombre, la courgette ou encore la pomme de terre.
Dans nos centres d’hébergement, des activités soulignent ce temps de l’année qu’est la récolte et elles
donnent à tous l’occasion d’en goûter les produits. Les éplu-chettes de blé d’inde, le festival de la tomate, le repas de l’Action de grâce ou encore l’Halloween et les citrouilles sont des activités pleines de saveurs et fort appré-ciées des résidents.
Lors des causeries, saviez-vous que les résidents nous font part de la manière dont ils aimeraient souligner certaines fêtes dans l’année ou, encore, des idées qui agrémenteraient leur célébra-tion? C’est là que prend tout le sens de l’approche Milieu de vie dans nos centres d’hébergement où le résident est chez lui!
Par Denise Sirois Chef du Service alimentaire Centre d’hébergement Biermans
À VOTRE TOUR DE PROFITER DES BIENFAITS DE DAME NATURE!
Pensée entraînante
6 Attendre est encore une occupation. C’est ne rien attendre qui est terrible. - Cesare Pavese
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
QU’EST-CE QUI MIJOTE?LA RÉCOLTE : QUEL MERVEILLEUX TEMPS DE L’ANNÉE
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante Quand les gens sont de mon avis, j’ai toujours le sentiment de m’être trompé. - Oscar Wilde 7
Par François Gagnon Intervenant en soins spirituels
VIVRE EN HARMONIESILENCE, ON TOURNE
Cet été, j’ai été invité sur un plateau de tournage. La scène se passait la nuit devant l’église de la Nativité dans le quartier Hochelaga. L’assis-tant réalisateur prononça d’une voix convaincante l’expression :
«Silence on tourne!»
À l’instant même, plus un mot, plus un bruit ne se firent entendre. Tous étaient en parfait et profond silence dans l’attente du mot : ACTION !
Je vous l’avoue, j’ai aimé ces secondes de silence; en fait j’aime le silence. Je le recherche même. Pourtant il m’arrive d’envier ceux et celles qui, écouteurs sur les oreilles, sont capables d’étudier, de travailler ou de s’adonner à des activités sportives, en écoutant leur musique préférée.
Le silence pourrait favoriser la réflexion, le travail intellectuel et certains loisirs. Impossible pour moi de lire dans les transports en commun si mes voisins se parlent. Le silence nous disposerait au repos, à la détente physique et mentale. C’est sans doute pour cela que des résidents trouvent cela si agressant quand des gens parlent fort dans les corridors de leur centre ou dans les hôpitaux. On le fait et on ne s’en rend pas compte malheu-reusement.
Suite sur l’autre colonne.
Il y a des silences qui permettent des rapproche-ments. Une dame me demandait pourquoi une paralysie l’avait frappée si jeune; je gardais si-lence. Elle me dit : «Vous aussi vous vous posez les mêmes questions que moi». Elle avait raison.
Il y a des silences qui font mal. Quand on s’adresse à quelqu’un et qu’il nous ignore. Ou lorsqu’on dit je t’aime et que la réciprocité n’y est pas.
Je persiste à considérer le silence comme un tré-sor. Il me communique des vérités, il me ramène à la réalité, et surtout, il favorise la contemplation de ce monde dont je suis un élément avec tous ces gens qui le composent et l’animent. Le silence me fait croire que l’arbre continue de vivre et de croître même s’il perd toutes ses feuilles à l’au-tomne et qu’il semble mort.
Précieux silence qui me fait vivre un voyage inté-rieur. Silence difficile, celui venant de l’intérieur.
UNE THÉMATIQUE OLYMPIENNEDepuis quelques années, le Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest offre aux rési-dents des quatre centres d’hé-bergement du CSSS un souper thématique. Cette année, nous avons choisi la thématique des jeux olympiques afin de rap-peler ceux qui ont eu lieu à Londres au début de l’été. Ainsi, chaque centre a représenté une discipline olympique avec des accessoires loufoques. De plus, au cours de l’été, d’autres acti-vités ont gravité autour de ce thème, en présentant des com-pétitions amusantes, comme la course de marchettes, le lancer de la «baloune» d’eau, le tic-tac-toe thématique ou encore le quiz olympique. Les résidents se sont bien amusés parallè-lement à ce grand événement d’actualité mondiale.
UN ÉTÉ HAUT EN COULEUR
Pensée entraînante
8 Cesse de chercher ta place dans la vie, ta place te cherche. - Kalif Ali
Au centre d’hébergement Biermans, le grand pique-nique d’été a pris la forme d’une épluchette de blé d’inde, conviant dans la cour arrière du centre d’hébergement plus de 90 résidents! Le matin, plusieurs dames sont venues éplucher, mais la reine de l’épluchette a été facilement identifiée! Quant aux hommes, ils ont tardé à arriver, mais dans les dernières minutes de l’épluchette, voilà que trois d’entre eux se présentent. Je me suis dépêché à marquer en cachette le blé-d’inde du roi, car il reste à peine dix épis. Hélas ! Tous les épis se font éplucher
s a n s trouver la m a r q u e au feutre sur l’un
d’entre eux : le liquide de l’épi l’a effacée!
J’ai donc repris trois épis déjà épluchés, et j’ai finalement fait une entaille au couteau sur l’un d’entre eux que j’ai ensuite caché. Puis, j’ai fait choisir un épi à ces messieurs et c’est ain-si que le roi fut élu. Ouf!
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
Par Paul Chartrand Technicien en loisirs Centre d’hébergement Biermans
L’été est l’occasion d’offrir des activités différentes de la program-mation régulière. Par exemples : huit pique-niques organisés avec transport en minibus, une visite de fermette ; des dîners de hot-dog et de hamburger sur le grill; une soirée de spectacles «hollywoo-diens», dont voici un petit portrait !
UNE ÉPLUCHETTE ROYALE!MAIS OÙ EST PASSÉ LE ROI?
Mme Hélène Lauzon, la reine de l’épluchette.
Ici, assis, nos trois éplucheurs de l’anecdote : M. Gaston Trudeau, M. Albert Doran, le roi de l’épluchette, et M. Guy Lavallée, accompagnés du jeune bénévole Alvaro et de M. Chevrette, égale-ment bénévole.
VIVE LES TOURS DE CALÈCHE!Grâce à un rare propriétaire de Saint-Hyacinthe qui se déplace à chaque année, une journée en calèche adaptée a été organisée pour permettre à une cinquan-taine de résidents de revivre une promenade au son des sabots. Le véhicule peut re-cevoir trois fauteuils roulants et 10 personnes assises sur la banquette. Une joyeuse ran-
LA CROISIÈRE S’AMUSEQuoi de mieux qu’un bon repas à la marina et une belle croi-sière sur la Rivière-des-Mille-Îles avec une bonne brise pour se rafraîchir! C’est ce qu’ont l’air de dire mesdames Made-leine Castonguay et Lorraine Gauthier, résidentes du Centre d’hébergement Biermans!
Il n’y a pas si longtemps, les chevaux assistait le boulanger, le laitier...
«En '67 tout était beau! C’était l’année de l’amour, c’était l’année de l’expo…» Pour re-prendre la chanson connue de Beau Dommage. L’équipe du 4e étage souhaitait souligner le 45e anniversaire de l’ex-position universelle de Mon-tréal, en 1967. Sous la forme de kiosques, une exposition pour les résidents, organisée par les familles et les bénévoles, a
connu un grand succès grâce à leur implication. Les résidents et leurs proches ont pu profiter d’une dizaine de dégustations et visiter les kiosques de l’Italie, la Hollande, l’Algérie, Haïti, la Grèce, le Québec et l’Espagne, en plus de voir des objets souve-nirs de cette exposition. Égale-ment, des projections de vidéos sur la construction et la visite des vrais pavillons ont contri-
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante L’arbre se sauve en faisant tomber ses feuilles. - Pierre Jean Jouve 9
donnée de 20 minutes rappelle aux participants qu’il n’y a pas si longtemps les chevaux assis-taient le boulanger, le laitier, le livreur de glace, en plus de dé-neiger les rues.
Dans la calèche, Mme Claudette Cloutier, Nicolas, le bénévole, Mme Yolande Villeneuve et Mme Aurélienne Côté.
EXPO 67 : 45 ANS, ÇA SE FÊTE!
Par Mélanie Doyle Chef de l’unité 4 Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest
bué à la joyeuse atmosphère qui régnait au 4e étage. Nous avons pu voir, toucher, sentir et goûter différentes cultures et échanger plusieurs souve-nirs de l’expo '67. La question qui revenait et que nous par-tageons avec vous était : «Et vous, où étiez-vous en 1967?»
Pour la deuxième année, Mme Magalie Collin, intervenante au Centre de jour Pierre-Joseph- Triest, a mis sur pied une activité de jardinage, le lundi, qui a fait le délice des usagers.
Tomates, concombres, oignons, poivrons et fines herbes ont fait le régal des usagers qui se sont partagé la récolte. Le jardin du centre de jour compte aussi une quinzaine de vignes qui donnent des quantités impressionnantes de raisin sucré à déguster en oc-tobre.
Tenue dans le cadre d’un groupe de réminiscence, cette activité valorisante fait appel aux acquis anciens et nécessite l’exécution de tâches simples qui permettent de travailler la motricité tout en
stimulant les sens. Le jardinage a un effet bénéfique sur les indivi-dus qui le pratiquent.
Plaisir assuré, morale à la hausse, stress à la baisse, cette activité sti-mulante aide à rompre les mau-vaises habitudes alimentaires en augmentant la consommation de
légumes frais. Jardiner permet aussi, bien sûr, de profiter des bienfaits de la lumière du soleil et du plein air. Comme le dit si bien le comédien André Mont-morency : «Une journée de jardi-nage, c’est une journée de moins chez le psychologue!».
ATELIER TÉLÉPHONIQUE GRATUIT POUR LES PROCHES AIDANTS
La culpabilité est un sentiment souvent observé chez les aidants, particulièrement lors des démarches entourant l’hébergement d’un proche atteint des symptômes d’Alzheimer.
Organisé par la Société d’Alzheimer, un atelier téléphonique, intitulé «Le sentiment de culpa-bilité chez l’aidant : comprendre pour mieux le surmon-ter», vise à comprendre les mécanismes qui déclenchent la culpabilité et propose des solutions pour s’en sortir. Cet ate-lier a lieu le vendredi 26 octobre 2012, à 10 heures. Les per-sonnes intéressées doivent s’inscrire en téléphonant au : 1-866-396-2433.
Celui qui croit qu’il peut se passer des autres se trompe, et celui qui croit que Pensée entraînante
10 les autres ne peuvent pas se passer de lui se trompe encore plus. - Proverbe hassidique
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
LES CENTRES DE JOUR EN ACTIONPOTAGER À PARTAGERPar Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest
Monsieur Raynald Guérin et Mme France David dans le jardin du Centre de jour Pierre-Joseph-Triest.
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante Le futur sera meilleur demain. - Dan Quayle 11
LES CENTRES DE JOUR EN ACTIONÀ VOUS DE JOUER !
Il n’y a pas de mauvaises façons d’être actif. Mar-cher, danser, faire du conditionnement physique, ramasser des feuilles sur le terrain, s’amuser avec les petits enfants, tout ce qui nous fait bouger nous permet de rester alerte et de profiter de la vie au maximum. Ce qui compte, c’est d’avoir du plaisir et d’y aller selon son rythme.
L’activité physique aide à se sentir bien. Regain d’énergie, vigueur musculaire, qualité du som-meil, réduction du stress et prévention de cer-taines maladies comptent parmi les bienfaits de l’activité physique. Dans la programmation du Centre de jour Pierre-Joseph-Triest, l’activité physique occupe une place importante. À chaque semaine, six groupes permettent aux usagers de bouger, dans les limites imposées par leur condi-tion générale.
Le lundi, le groupe «Sur nos deux pieds» vise le maintien de la tolérance à la station debout et à la marche. Ce programme d’exercices a pour but de maintenir l’amplitude articulaire, la force musculaire des membres inférieurs et l’équilibre statique et dynamique.
Le mardi, c’est le groupe «En avant, marche», qui a pour but de diminuer les risques de chutes. Également le mardi, le groupe «Côte à côte» vise le maintien des capacités physiques résiduelles et de la coordination des membres, spécialement conçu pour les personnes à mobilité plus réduite.
Suite sur l’autre colonne.
Le mercredi, «Exercices et jeux physiques» vi-sent le maintien et la stimulation de l’autonomie physique par le biais d’une activité occupation-nelle, permettant du même coup d’accorder un répit aux proches-aidants.
Le jeudi, «La tête haute» permet de maintenir l’indépendance fonctionnelle de personnes at-teintes de Parkinson, c’est-à-dire le maintien des capacités physiques, des capacités de déplace-ments à la marche, du niveau d’indépendance aux transferts et la prévention des chutes. Également le jeudi, «Choisir la santé» est un groupe d’infor-mation générale sur la prévention et le maintien d’une bonne santé physique et morale, qui débute toujours par 30 minutes d’exercices physiques.
Peu importe votre âge, votre sexe ou votre condi-tion physique, vous pouvez tirer avantage de l’exercice physique. Plus vous êtes actif, plus vous obtenez des bénéfices. À vous de jouer !
Monsieur Marcel Vouma, un usager en grande forme du Centre de jour Pierre-Joseph-Triest.
Par Christian Rochon Assistant en réadaptation Centre de jour Pierre-Joseph-Triest
Dans le cadre de leurs fonctions, les comités d’usagers et de ré-sidents ont comme mandat de vous renseigner sur vos droits et vos obligations. Cette chro-nique d’information aborde l’un des douze droits prévus dans la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Cependant, ces droits doivent s’exercer dans les limites de la législation ap-plicable, des contraintes de ges-tion et des limites budgétaires. De plus, ils doivent être exercés d’une manière judicieuse et en respect des droits des autres usa-gers.
DROIT DE RECEVOIR LES SOINS QUE REQUIERT SON ÉTAT
Mme Unetelle est admise en centre d’hébergement. Il s’agit d’un transfert de l’hôpital vers le centre d’hébergement et elle n’est pas accompagnée par un membre de sa famille pouvant signer les papiers d’admission, dont le consentement aux soins. De plus, elle n’est pas en mesure de le faire.
Quelques heures après son admission, elle ressent certains malaises qui nécessitent une
intervention immédiate du personnel de l’établissement. Malgré le fait que le consentement aux soins ne soit pas signé, le personnel intervient.
Il s’agit du droit pour l’usager de recevoir les soins appro-priés que son état de santé nécessite lorsque sa vie ou son intégrité est en danger (c’est-à dire en cas d’urgence) et, par le fait même, d’être informé, le cas échéant, des options de traite-ment possibles ou des risques encourus.
Par Louise Filiatrault Agente administrative et personne-ressource auprès des comités d’usagers et de résidents
Dans tous les cas où le personnel de l’établissement peut agir pour sauvegarder la vie d’un usager, il est autorisé à le faire. Il s’agit d’ailleurs d’une des mesures exceptionnelles qui ne nécessitent pas le consentement immédiat de l’usager. Une personne qui entre à l’hôpital en urgence, et qui n’est pas en mesure d’offrir un consentement libre et éclairé, recevra quand même les soins lui permettant la sauvegarde de sa vie. Cepen-dant, le médecin devra obtenir le consente-ment de la personne, dès que celle-ci sera en mesure de le formuler.
COMMENT EXERCER CE DROIT :
• D’abord, l’usager doit collaborer avec les professionnels (dans le cas où il le peut, car en si-tuation d’urgence, les professionnels peuvent passer outre l’obtention du consentement libre et éclairé), en donnant toutes les informations nécessaires afin que ses besoins soient bien évalués et/ou, le cas échéant, que son plan de soins ou de traitements soit élaboré et/ou révisé.
• L’usager, dans la mesure où il est conscient, exerce aussi ce droit, en questionnant ou en requé-rant des explications auprès des professionnels de l’établissement qui s’occupent de lui. Ce droit rejoint le droit aux services.
Source : site Internet du Regroupement provincial des comités des usagers
La vieillesse embellit tout : Pensée entraînante
12 elle a l’effet du soleil couchant dans les beaux arbres d’octobre. - Maurice Chapelan
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
DES RESSOURCES PRÈS DE CHEZ VOUSVOS DROITS, LES CONNAISSEZ-VOUS?
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Pensée entraînante La véritable élégance consiste à ne pas se faire remarquer. - George Brummell 13
Par Geneviève Lavallée Conseillère en prévention des infections
Direction locale de santé publique, des soins infirmiers et de l’enseignement
AUX PETITS SOINSPOUR UNE MEILLEURE PROTECTION, PARLONS VACCINATION !
Et oui, l’automne est arrivé et l’hiver approche à grand pas! Plusieurs virus qui causent la grippe et des pneumonies circulent. Vous vous dites sûre-ment : « Encore le vaccin contre la grippe, mais je l’ai eu l’an passé! ».
À chaque année, pour une meilleure protection, une nouvelle formule du vaccin est disponible contre les nouveaux virus qui circulent. Saviez-vous que le vaccin contre la grippe est votre meilleur moyen de protection contre ce virus?
Parlons donc de vaccination :
«Le vaccin peut-il donner la grippe?»
Non, le vaccin est très sécuritaire et ne peut pas donner la grippe. Le vaccin ne contient aucun virus «vivant». Cependant, pour être efficace, le vaccin est composé du virus inactivé (détruit, mort) de la grippe.
Suite sur l’autre colonne.
«Je suis un membre de la famille ou le proche d’un aîné, devrais-je me faire vac-ciner contre la grippe?»
Eh bien, OUI! En tant que proche, il est for-tement conseillé de recevoir le vaccin contre la grippe saisonnière puisque vous faites partie de l’entourage des personnes âgées. Cette vaccina-tion vous protège et permet aussi de mieux les protéger, en vous empêchant de leur transmettre ce virus.
«En tant qu’aîné ou personne avec des ma-ladies chroniques, y a-t-il un autre vaccin que je dois recevoir?»
OUI, c’est le vaccin contre le pneumocoque, que la majorité des personnes reçoivent une seule fois pour la vie. Il protège contre les infections qui causent, par exemple, certaines pneumonies, des otites et autres. Parlez-en à votre infirmière !
Alors, ne vous laissez pas surprendre par la grippe, pensez à la VACCINATION!
Nous amorçons la quatrième sai-son avec la Société pour les arts en milieu de santé (SAMS). Cette société vise à briser l’isolement des résidents des centres d’hé-bergement et à leur permettre de jouir du plaisir et de la stimu-lation que les arts et la musique procurent.
Grâce à des commanditaires, ce programme offre mensuellement un concert classique dans tous les centres d’hébergement public de Montréal. Ce qui donne neuf concerts par année, par centre. Pouvoir offrir un tel programme
à un coût abordable est fantas-tique!
Un grand nombre de résidents apprécient la musique et le chant classiques, car certains les ont appris à l’école ou encore en ont écoutés à la radio et au tout dé-but de la télévision.
À cette époque, le classique était omniprésent, pensons aux Beaux dimanches... Les artistes du SAMS sont des profession-nels chevronnés, qui se présen-tent en duo ou en trio. La qualité de ces concerts est remarquable,
puisqu’ils sont interprétés par des artistes de musique clas-sique, parfois avec des pièces po-pulaires. Surveillez bien les pro-chains concerts bientôt à l’affiche dans nos centres!
Par Paul Chartrand Technicien en loisirs Centre d’hébergement Biermans
EN CHANTIER PRÈS DE CHEZ VOUS
L’été, le soleil, la chaleur, les vacances, vous en conviendrez avec moi, nous avons eu un été magni-fique et qui semble ne pas finir! Tant mieux!
À la Direction des ressources techniques et des immobilisations, nous n’avons pas le temps de nous prélasser au soleil, car nous continuons la mise en place de nouveaux projets afin d’assurer la sécu-rité, la quiétude et le bon service auprès des résidents des centres d’hébergement.
En voici quelques exemples qui auront lieu cet automne:
• L’installation d’une cinquantaine de lève-personnes au Centre d’hébergement Biermans;• La pose d’une trentaine de rails au plafond;• L’automatisation des portes de fumoirs;• Les travaux de correction du vivoir et du fumoir au Centre d’hébergement Judith-Jasmin;• La sécurisation du stationnement au Centre d’hébergement Biermans.
Nous vous remercions de votre collaboration habituelle et nous vous souhaitons un bel automne!
Ce n’est pas tant l’intervention de nos amis qui nous aide, Pensée entraînante
14 mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux. - Épicure
En
tr’a
înés
● C
SSS
de
la P
oin
te-d
e-l’Î
le ●
Oct
obre
20
12
À LA FINE POINTEDE LA MUSIQUE PLEIN LES OREILLES
Par Danielle Venne Agente administrative Direction des ressources techniques et des immobilisations
Mme Annabelle Renzo, harpiste.
En
tr’aînés ●
CSSS d
e la Poin
te-de-l’Île ●
Octobre 20
12
Par Sylvie Guilmain Technicienne en loisirs Centre d’hébergement François-Séguenot
POINTE DE VIEBONNE FÊTE À NOS VÉNÉRABLES CENTENAIRES !
Le 31 mai dernier, nous avons eu le bonheur de célébrer le 100e anniversaire de Mme Lilianne Bessette, résidente du Centre d’hébergement François-Séguenot. Avec l’aide de toute l’équipe, nous avons souligné la fête de madame en compa-gnie des membres de sa famille. Tout a été mis en œuvre pour faire de cet événement une réussite : remise de fleurs, gâteau, carte, ainsi que quelques petites attentions par-ticulières furent remis à la dame. Bien en-tourée, Mme Bessette a pu célébrer digne-ment un anniversaire à son image, soit en toute simplicité. Nous souhaitons une année remplie de douceur et de tendresse à cette femme remarquable!
Ce n’est pas tous les jours que nous admettons un nouveau résident qui sait se faire remarquer par son âge vénérable. Le 13 septembre dernier, un véritable phénomène arrive à notre centre : M. Daniel Désy. Notre équipe fut aussitôt char-mée par la personnalité exceptionnelle de cet homme respectable, âgé ni plus ni moins de 103 ans! Fier d’être centenaire, il nous dévoile son secret : ayant lui-même travaillé jusqu’à quatre-vingt ans, il juge indispensable de demeurer actif le plus longtemps possible! Vif d’esprit, il entrevoit son avenir, ici, avec intérêt et s’avère sincèrement enthousiaste à l’idée d’intégrer son nouveau mi-lieu de vie.
Bienvenue chez vous, Monsieur Désy!
Située aux abords du fleuve Saint-Laurent, la cour extérieure du Centre d’hébergement François-Séguenot re-présente un véritable havre de détente pour nos résidents et leurs familles. Salle de réception ou scène de musique à ses heures, elle offre un aménagement person-nalisé et accueillant. Récemment, nous avons fait valoir la beauté de notre cour, grâce à l’im-plication édifiante de mesdames Francine Du-rant et Nicole Riopel, toutes deux ex-collègues à la retraite. Leur dévouement a permis la création d’une nouvelle plate-bande de vivaces, ainsi que le réaménagement de celles déjà en place. La de-mande d’aménagement paysager était constam-ment réitérée par les résidents, et cette nouvelle acquisition a donc été reçue avec grand enthou-siasme.
Si la cour extérieure gagne, chaque année, en vé-gétation, elle gagne également en adeptes : dotée d’une fontaine, de plans de tomates et de plu-sieurs aires de repos, elle devient l’endroit idéal pour s’adonner au jardinage, à la lecture et aux rencontres. Nous souhaitons également à remer-cier chaleureusement le fils de M. Raymond Cla-vet, résident, qui a nous a fait le don de superbes vivaces d’ombre, conférant beaucoup de charme à notre espace vert.
Pensée entraînante L’automne est le printemps de l’hiver. - Henri de Toulouse-Lautrec 15
POINTE DE VIEUNE VERTE AMÉLIORATION
Par Mylène Robert-Boire Agente administrative
Le comité du journal Entr’aînés se rencontre périodiquement pour assurer la production de cinq numéros par année, soit en février, en avril, en juin, en octobre et en décembre.
Révision de textes:Nicole Brien et Claude LeBouc
Mise en page: Marjorie Nantel
Édition:Direction de la qualité et des communications et Direction des services aux personnes en perte d’autono-mie liée au vieillissement et en déficience physique
Tirage: 1 350 copies
Entr’aînés est disponible sur l’intranet à la section Publications
Coordonnées
CSSS de la Pointe-de-l’Île9503, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec) H1L 6P2514 356-2572
www.cssspointe.ca
ISSN Entr’aînés (imprimé): 1925-2749
ISSN Entr’aînés (en ligne): 1925-2757
LE CSSS DE LA POINTE-DE-L’ÎLE REGROUPE LES INSTALLATIONS SUIVANTES:Centre de jour Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est13940, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050Centre de jour Rivière-des-Prairies8655, boulevard Perras, Montréal (Québec) H1E 4M7 · 514 494-3623Centre de jour Pierre-Joseph-Triest4900, boulevard Lapointe, Montréal (Québec) H1K 4W9 · 514 353-1220Centre d’hébergement Biermans7905, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 1A4 · 514 351-9891Centre d’hébergement François-Séguenot13950, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050Centre d’hébergement Judith-Jasmin8850, rue Bisaillon, Montréal (Québec) H1K 4N2 · 514 354-5990Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest4900, boulevard Lapointe, Montréal (Québec) H1K 4W9 · 514 353-1227CLSC de Mercier-Est—Anjou9503, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 6P2 · 514 356-2572CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est13926, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H1A 1T5 · 514 642-4050CLSC de Rivière-des-Prairies8655, boulevard Perras, Montréal (Québec) H1E 4M7 · 514 494-4924Ressources intermédiaire à la Résidence Claudette Barré7979, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H1L 1A6 · 514 351-0200Ressource intermédiaire Limoges aux Terrasses Versailles6923, boul. Les Galeries d’Anjou, 3e étage, Montréal (Québec) H1M 3X6 · 514 852-3898Ressource intermédiaire Les Pléiades11000, rue Sainte-Julie, Montréal-Est (Québec) H1B 0A7 · 514 640-2030
COMITÉ DU JOURNAL
Madame Joanie Doucet, infirmière clinicienne et assistante au supérieur immé-diat par intérim pour les ressources alternatives, M. Serge Babin, chef d’activi-tés en milieu de vie, Mme Nicole Brien, agente d’information et co-présidente, M. Claude LeBouc, chef du service alimentaire, Centre d’hébergement Pierre-Joseph-Triest et co-président, Mme Lucie Bernier, thérapeute par l’art et chef d’équipe au centre de jour du CLSC de Pointe-aux-Trembles—Montréal-Est, M. Christian Rochon, assistant en réadaptation au centre de jour Pierre-Joseph-Triest.
