LE TRANSPORT ROUTIER EN AUVERGNE - puy-de … · Organisation Des établissements fortement ancrés dans le tissu local 88% des établissements de transport dans le TRV). 93% des

7%

31%

62%

Répartition des emplois du TRV par tranche d'effectifs

moins de 10 emplois de 10 à 49 emplois 50 emplois et plus

60%

34%

6%

Répartition des établissements du TRV par tranche d'effectifs


Résultats d'enquête

LE TRANSPORT ROUTIER EN AUVERGNE

Activités Marchandises et Voyageurs Le secteur du transport routier en Auvergne représente 1 700 établissements qui emploient plus de 4 300 salariés. Parmi ceux-ci, 279 ont répondu à l'enquête de l'ORT Auvergne : 227 exercent une activité de transport de marchandises et 52 une activité de transport de voyageurs, 7 pratiquant conjointement ces deux activités. Les résultats suivants portent sur cet échantillon qui représente 23% des salariés du secteur.

Transport de marchandises Transport de voyageurs

nb établissements nb de salariés nb établissements nb de salariés

enquêtés répondants enquêtés répondants enquêtés répondants enquêtés répondants

Allier 292 51 3 263 676 47 8 643 94

Cantal 177 35 1 712 464 47 7 440 98

Haute-Loire 296 47 1 907 433 88 15 485 193

Puy-de-Dôme 639 94 8 531 1 451 119 22 1 966 939

Auvergne 1 404 227 15 413 3 034 301 52 3 534 1 324

Profil des entreprises de transport routier en Auvergne

Une majorité de très petites entreprises mais plus grandes que la moyenne Auvergne

Des emplois concentrés dans les entreprises moyennes

69%

25%

6%

Répartition des établissements du TRM par tranche d'effectifs


15%

40%

45%

Répartition des emplois du TRM par tranche d'effectifs


Le secteur du transport routier se caractérise par la présence d'un très grand nombre de petites entreprises (94%), mais cette proportion reste inférieure à la moyenne Auvergne ( 99% d'entreprises de moins de 50 emplois). Le transport routier de marchandises (TRM) compte plus de deux tiers de TPE (moins de 10 emplois) et un quart de petites entreprises (10 à 49 emplois). Le transport routier de voyageurs (TRV) dénombre une plus grande part d'entreprises de 10 à 49 salariés (34%). Dans les deux activités, les entreprises de plus de 50 emplois sont relativement peu représentées (6%).

Pour autant, les entreprises de 50 personnes et plus emploient la moitié des effectifs recensés. A l'opposé, les TPE, qui totalisent les deux tiers des établissements, ne représentent que 12% des emplois. La situation diffère entre le transport routier de marchandises et celui de voyageurs, où près des deux tiers des emplois sont répartis dans les plus grandes entreprises. 92% des effectifs du TRM sont constitués de conducteurs. Plus de la moitié est concentrée dans le Puy-de-Dôme. Le personnel dédié aux activités logistiques est, quant à lui, beaucoup plus réduit (9%). Dans le TRV, les conducteurs représentent 79% des effectifs. Près des deux tiers sont localisés dans le Puy-de-Dôme. A noter que 18% de ces emplois sont des temps partiels, plus fréquents dans cette activité pour répondre aux horaires de services des lignes scolaires.

227 éts 3 034 salariés 2 787 conducteurs Effectif moyen : 13,3

52 éts 1 324 salariés 1 051 conducteurs Effectif moyen : 25,5

Organisation Des établissements fortement ancrés dans le tissu local

Qualité / environnement / développement durable Des démarches en faveur de l'environnement limitées et pas toujours encouragées par les clients

2 LE TRANSPORT ROUTIER EN AUVERGNE - Activité Marchandises et Voyageurs - Résultats d'enquête - décembre 2013

88% des établissements de transport ayant répondu sont le siège social de l'entreprise (88% dans le TRM et 90% dans le TRV). 93% des établissements du Cantal et 90% de Haute-Loire sont dans ce cas de figure. Seulement 10% des répondants appartiennent à un groupe (11% dans le TRM contre 4% dans le TRV). C'est le cas pour 15% des établissements du Puy-de-Dôme et 14% de l'Allier. Le groupe est de nationalité française pour 89% des répondants. 1% des entreprises ont leur capital détenu à plus de 25% par des entreprises étrangères (1% dans le TRM et 2% dans le TRV). L'adhésion à un groupement d'entreprises n'est pas très fréquente, que ce soit dans le TRM ou le TRV (13% des répondants et 19% de ceux du Puy-de-Dôme). Les principaux groupements cités sont ALD (Auvergne Logistique Développement), UNICOOPTRANS et FLO pour le TRM, REUNIR pour le TRV. L'impact positif sur l'activité est pourtant évident pour 97% des adhérents (96% dans le TRM et même 100% dans le TRV). C'est ainsi qu'ils peuvent tirer profit de leur complémentarité et être en mesure de proposer une flotte de transport supérieure permettant de répondre à de plus gros marchés.

18% des établissements de transport ayant répondu affichent une certification ou un agrément (20% dans le TRM, 10% dans le TRV, 22% dans le Puy-de-Dôme). La certification ISO 9001, relative à la mise en place d'un système de management de la qualité, est la principale citée par le TRM. 6% des établissements répondants ont signé la charte "Objectif CO2 : les transporteurs s'engagent". Lancée au niveau national en 2009, cette charte d'engagement volontaire vise à réduire les émissions de CO2 en agissant sur quatre axes : le véhicule, le conducteur, le carburant et l'organisation des flux. L'Auvergne représente, fin 2013, 7% des signatures nationales, avec 49 signataires.

69% des établissements déclarent avoir pris des mesures en faveur de l'environnement. Les établissements de l'Allier sont précurseurs en la matière (76% des répondants de ce département). Seulement 21% connaissent les certificats d'économie d'énergie (CEE), dont un certain nombre sont applicables aux transports de marchandises et de voyageurs (formation écoconduite, recreusage pneumatiques, …). Là encore, les établissements de l'Allier sont les plus au fait (32% des répondants, 33% dans le TRM et 25% dans le TRV). présence d'un stockage de gazole dans leur enceinte.

La prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de développement durable intervient "parfois" dans la décision d'achat des clients pour près d'un tiers des établissements ayant répondu. Plus du tiers déclare qu'elle n'intervient "jamais" et pour 6 à 10% des répondants "souvent", notamment dans le TRM. 86% des établissements n'ont pas engagé de démarche structurée de développement durable. Seulement 4% déclarent l'avoir fait. Pour ces derniers, la raison principale est directement liée à la stratégie de l'entreprise (83% des cas). 8% envisagent de mettre en place une démarche de développement durable, mais 49% ne l'envisagent pas.

Capacités de production Parcs de véhicules

Equipements

8%

13%

4%

1%

35%

39%

Parc de véhicules

Camions PTAC < 3,5 T

Camions PTAC ≥ 3,5 T

Camions avec hayon

Camions avec grue

Tracteurs

Semi-remorques

29%

16%

13%

16%

3%

23%

Parc de cars et autobus

Cars 9 places

Cars 10 à 22 places

Cars 23 à 53 places

Cars ≥ 54 places

Cars de tourisme

Autobus

3%

24%

3%

36%

Ponts roulants

Grues

Entrepôts frigorifiques

Entrepôts non frigorifiques

Principaux équipements des entreprises de TRM

Le parc de véhicules des 227 entreprises du TRM ayant répondu s'établit à près de 5 300 véhicules, les semi-remorques et les tracteurs occupant les parts les plus importantes (39% et 35%). Ces proportions sont identiques à la précédente enquête de 2007. Les entreprises de l'Allier se distinguent avec un parc composé à 47% de semi-remorques et à 39% de tracteurs. 24% du parc des entreprises de Haute-Loire comptent des camions de plus de 3,5 T et 14% des moins de 3,5 T.

Les entrepôts non frigorifiques sont les équipements les plus répandus (81 pour une surface cumulée de 181 000 m²) et sont particulièrement présents dans le Puy-de-Dôme et dans l'Allier, départements offrant le plus grand nombre de plates-formes logistiques (Clermont-Auvergne, Toulon-sur-Allier, Saint-Loup, Montluçon, Moulins, Montbeugny, …), implantées le long des grands axes routiers et autoroutiers et à proximités des grandes agglomérations. Les grues sont plus nombreuses dans le Puy-de-Dôme et le Cantal.

LE TRANSPORT ROUTIER EN AUVERGNE - Activité Marchandises et Voyageurs - Résultats d'enquête - décembre 2013 3

Le parc de cars et autobus des 52 entreprises du TRV ayant répondu s'établit à près de 850 véhicules, les petits cars et les autobus occupant les parts les plus importantes (29% et 23%). Ces véhicules enregistrent les progressions les plus importantes par rapport à la précédente enquête (respectivement 19% et 18%). Les entreprises de l'Allier et du Cantal possèdent les parts de petits cars les plus importantes (57% et 53%). 42% du parc du Puy-de-Dôme sont composés de cars de tourisme.

30% des établissements ont déclaré être pourvus de systèmes de communication en temps réel (téléphone, GPS, informatique embarquée, …), en particulier ceux de TRV du Cantal (57%) et de l'Allier (50%). Cette proportion peut paraître faible, mais elle croît avec la taille de l'entreprise. Ainsi, les entreprises de plus de 10 salariés sont les mieux équipées (68%), en particulier celles comptant plus de 50 salariés (100%). L'utilisation de ces systèmes est plus développée pour les relations avec les conducteurs (29%) qu'avec les clients (12%).

La moyenne de véhicules par établissement s'élève à 29 dans le Puy-de-Dôme, 25 dans l'Allier, 15 dans le Cantal et 12 dans la Haute-Loire. Elle est en relation avec l'effectif moyen des entreprises de ces départements. Le nombre maximum de véhicules moteurs est de 470 pour une même entreprise.

La moyenne de véhicules par établissement s'élève à 19 dans le Puy-de-Dôme, 16 dans le Cantal, 15 dans la Haute-Loire et 12 dans l'Allier. Comme pour le TRM, elle est proportionnelle à la taille de l'entreprise. Le nombre maximum d'autobus pour une même entreprise est de 170.

Activités TRM : des activités concentrées sur l'express, le transport de lots et le transport lié aux TP

TRV : le transport scolaire prime

Les activités des entreprises interrogées se concentrent sur certaines catégories : - le colis express et les courses, le transport de lots, le transport de matériaux, les bennes travaux publics et la

messagerie pour les activités marchandises, - la location de véhicules avec conducteur, l'entreposage et la commission de transport pour les activités liées au

transport ou à la logistique. La répartition entre activités est relativement stable par rapport à l'enquête de 2007. A noter que les deux tiers des entreprises exercent entre une et trois activités marchandises et 82% entre une et trois activités liées au transport. Des spécificités départementales apparaissent sur certaines activités :

- dans l'Allier, 37% des répondants pratiquent le transport de lots et 33% le transport de matériaux ; - dans le Cantal, 38% le transport de matériaux, 35% les bennes travaux publics et 32% le transport de lots ; - dans la Haute-Loire, 76% la location de véhicules avec conducteur et 41% l'entreposage ; - dans le Puy-de-Dôme, 33% le transport de lots et 29% la messagerie.

Les autocaristes sont positionnés sur deux types de marchés : les conventionnés et les occasionnels. Les prescripteurs publics (Conseils généraux en premier lieu) sont à l'origine des marchés conventionnés de transport scolaire et de transport à la demande, qui sont les activités voyageurs les plus pratiquées en Auvergne. Le transport occasionnel et/ou touristique constitue la 3

ème prestation la plus fréquemment réalisée.

La demande des entreprises, associations, particuliers constitue le marché du transport privé. Les lignes régulières interurbaines sont opérées pour le compte des Conseils généraux et de la SNCF.


Le transport urbain est limité aux huit agglomérations de la région. Des groupes nationaux assurent de plus en plus souvent ces services, opérés auparavant en régie. On observe que 64% des entreprises exercent au moins trois activités voyageurs différentes. Le transport à la demande enregistre la plus forte progression par rapport à l'enquête de 2007. Les autres activités conservent les mêmes proportions. Cette évolution est le reflet d'une évolution de l'offre pour coller au plus près à la réalité de la demande et ne pas mettre en place des lignes structurelles pour peu d'usagers. Les activités liées au transport de voyageurs sont l'habilitation tourisme (37% des répondants en disposent), le taxi (43%) et le transport de malades (43%).

Destinations TRM : proximité géographique privilégiée tant au national qu'à l'international

TRV : destinations françaises et européennes touristiques


Plus de la moitié des entreprises de TRM déclare desservir régulièrement l'Auvergne. Viennent ensuite les régions voisines de l'Auvergne (Rhône-Alpes, Centre, Limousin), ainsi que l'Ile-de-France. Les entreprises du secteur affichent également un fort ancrage national puisque un quart d'entreprises déclare desservir la France entière. Cette ventilation entre régions est relativement stable par rapport à l'enquête de 2007. Sur les 25,7 millions de tonnes de marchandises échangées par la route en 2011 entre l'Auvergne et les autres régions françaises, 13,6 millions de tonnes sont entrées en Auvergne et 12,1 millions de tonnes sont sorties d'Auvergne (source : MEDDE / SITRAM). 37% des entreprises de TRM répondantes ont une activité à l'international : elles privilégient les échanges transfrontaliers avec les pays européens limitrophes de le France. Ainsi les pays desservis le plus fréquemment sont l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Belgique. A noter que ces pays font également partie des premiers partenaires commerciaux de l'Auvergne, tant à l'export qu'à l'import. Un quart des entreprises déclare également desservir régulièrement toute l'Union Européenne.

La grande majorité des entreprises de TRV déclare desservir régulièrement l'Auvergne (le régulier étant principalement lié au transport scolaire et conventionné) et un large tiers la France entière. La desserte occasionnelle reste de loin majoritaire et se concentre sur les régions Rhône-Alpes, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Limousin, Languedoc-Roussillon et Bourgogne. 37% des entreprises de TRV répondantes ont une activité à l'international. Près de la moitié d'entre elles dessert régulièrement toute l'Union Européenne et privilégie en dessertes occasionnelles des pays touristiques d'Europe du Sud (Andorre, Italie, Espagne, Portugal, Croatie), d'Europe du Nord (Belgique, Allemagne, Royaume Uni, Pays Bas, Luxembourg) et d'Europe Centrale (Suisse, Autriche, République Tchèque, Pologne), souvent avec des prestations d'agence de voyages (séjours, circuits, visites, …). Ces destinations sont relativement identiques par rapport à l'enquête de 2007.

Marchés / clientèles / environnement concurrentiel Localisation des marchés : le régional domine

Clientèles : industries pour le TRM et collectivités pour le TRV

Appels d'offres publics : le fait du TRV

Concentration des acteurs : en progression

Respect de la réglementation : pas encore évident


Le délai maximum de paiement des clients établi à 30 jours est respecté selon la moitié des entreprises répondantes (56% pour le TRM et 54% pour le TRV). L'impact positif qui devait résulter de cette mesure de 2006, notamment sur la trésorerie des entreprises, n'est donc pas encore constaté chez la majorité des transporteurs. Le pied de facture gazole, qui permet de répercuter les variations de prix du carburant, est appliquée par seulement un tiers des répondants (35% pour le TRM et 31% pour le TRV). Le paiement des prestations annexes, en particulier le coût des palettes, n'est constaté que par un quart des entreprises du TRM.

Il existe un écart entre le potentiel de destinations et les dessertes réelles. En effet, c'est le régional qui est la zone d'activité la plus importante pour le TRM et surtout le TRV. Le territoire national représente un tiers des échanges du TRM et reste très limité pour le TRV. L'européen et/ou l'international ne concernent qu'une faible part d'entreprises de TRM et pratiquement pas de TRV. Les étapes successives de libéralisation du transport routier dans l'Union Européenne ont eu pour conséquence une réduction des parts de marché du pavillon français dans les flux internationaux, au bénéfice des pavillons de l'Europe de l'Est tout en entraînant un nivellement des prix vers le bas.

L'industrie et le BTP constituent les premiers clients des entreprises de TRM. Les particuliers arrivent en 3ème

position. 21% des répondants déclarent avoir des demandes spécifiques de leurs clients en matière de prestations logistiques, 7% en matière de transport ferroviaire et d'intermodalité. Seulement 21% se déclarent en mesure de les réaliser.

Les collectivités et le secteur public sont sans surprise les premiers acheteurs du TRV, via les marchés conventionnés. Les particuliers représentent également un marché important, devant les entreprises et les associations, notamment pour les prestations de loisirs.

De fait, 85% des entreprises du TRV et 22% du TRM ont déjà répondu à un appel d'offres public. Dans les entreprises du TRV, c'est le dirigeant qui s'en charge dans la majorité des cas (82%) ; plus rares sont les entreprises qui ont une personne dédiée pour ce sujet (9%). Les entreprises qui n'ont jamais répondu à un appel d'offres public mettent en avant une raison majeure : le manque de transparence dans l'attribution des marchés (75% des répondants), loin devant le manque de moyens (humains et financiers), le manque de temps, des marchés non adaptés à l'entreprise ou une mauvaise information sur les procédures (25% dans tous les cas). Les éléments jugés contraignants dans la réponse aux marchés publics sont des demandes trop importantes de documents administratifs (95%), la fourniture de références officielles inutiles / marché concerné (39%), des avances insuffisantes pour couvrir les besoins trésorerie du lancement du marché (24%), la surveillance des marchés proposés (22%), le suivi de la réglementation pour faire des réponses conformes (17%). Seulement 31% des entreprises répondent à des appels d'offres avec d'autres entreprises ou intervenants (sous forme de groupements).

40% des transporteurs routiers se disent affectés par la tendance à la concentration des acteurs du secteur. Ce phénomène affecte plus l'activité des entreprises de TRM que de TRV (41% contre 33%). Lorsqu'elles sont concernées, c'est de manière négative dans la majorité des cas et ceci quelle que soit l'activité. On constate en effet que le nombre d'entreprises dans le secteur des transports diminue régulièrement depuis une dizaine d'années.

Besoins Priorités et préoccupations des entreprises

Avenir des entreprises

Le développement commercial France arrive en 4ème

position des préoccupations des entreprises du secteur (46% pour le TRM et 44% pour le TRV). A l'opposé, le développement à l'international est une des dernières préoccupations des entreprises (6 %). Ce résultat est le reflet de la tendance au repli sur l'activité nationale et aux pertes de marchés à l'international que connaît le pavillon français.

La surveillance des marchés et de la concurrence est globalement la 5ème

préoccupation des entreprises, tout en étant plus importante pour les entreprises de TRV (56% contre 42% pour le TRM), qui sont les premières concernées par les marchés publics.

La gestion des ressources humaines et le recrutement sont surtout mis en avant par les entreprises de TRV (43% contre 20% pour le TRM).


La transmission de l'entreprise n'est envisagée que par un faible pourcentage d'entreprises, plus fréquemment par celles du TRV que du TRM. Dans ces cas, la transmission devrait être réalisée en priorité au profit d'un membre de la famille (33%) avant un salarié ou un tiers (21% dans les deux cas). La recherche d'un repreneur concerne 39% des répondants, en particulier pour le TRM de l'Allier et du Puy-de-Dôme et le TRV du Cantal. L'arrêt de l'activité est l'option la moins prévue par les chefs d'entreprises pour les deux ans à venir. Néanmoins, pour ceux qui l'envisagent, la première raison invoquée serait un départ à la retraite, sans transmission possible (dans 50% des cas, 48% pour le TRM et 67% pour le TRV).

Le développement et l'amélioration de l'outil de production constituent la préoccupation majeure des entreprises de transport (67% des citations, 68% pour le TRM et 61% pour le TRV).

La deuxième préoccupation des entreprises de transport concerne le coût et les conditions de mise en œuvre des réglementations (55% des citations, 61% pour le TRM où les sujets sont nombreux : écotaxe, ouverture du marché européen au cabotage, autorisation progressive des 44 tonnes, …).

Le développement de nouvelles prestations pour répondre aux demandes des clients est actuellement la 3

ème préoccupation des entreprises du TRM et du TRV

(47%). Beaucoup d'entreprises de TRM se diversifient sur des activités annexes liées au transport et à la logistique. Celles de TRV élargissent leur palette d'activités pour ne plus être dépendantes des seuls marchés conventionnés et/ou saisonniers (scolaires).

Près des deux tiers des entreprises envisagent de maintenir leur activité à son niveau actuel pour les deux ans à venir, en particulier dans les départements du Cantal (74%) et de la Haute-Loire (77%). Plus d'un tiers des répondants envisage de développer leur activité (53% des entreprises de TRV de Haute-Loire). La diversification des activités (45% des répondants et même 68% dans l'Allier), les investissements internes (44%) et les embauches (37%) sont les stratégies de développement prioritaires. Les embauches d'exploitants, de conducteurs et de personnel logistique sont privilégiées par les entreprises de TRM, celles d'exploitants et de commerciaux par celles de TRV.

Dans le cadre de ses missions 2013, l'ORT Auvergne a réalisé cette enquête auprès du secteur du transport routier, afin de mieux connaître ses acteurs, son poids économique, ses caractéristiques, ses spécificités, ses besoins, sensibiliser ainsi les acteurs économiques aux préoccupations majeures de la profession et identifier des actions en sa faveur. Retrouvez le répertoire des entreprises de transport routier de marchandises et de voyageurs sur le site de l'ORT Auvergne : www. transport-auvergne.com rubrique Répertoire entreprises.

Méthodologie

Les entreprises de transport routier de marchandises retenues dans le champ d'enquête comprennent les entreprises dont l'activité principale est le transport de marchandises et celles pour lesquelles cette activité est secondaire, mais qui sont toutefois inscrites au Registre des Transporteurs. On retrouve ainsi tous les types de transporteurs routiers de marchandises (que leurs véhicules représentent plus ou moins de 3,5 T de PTAC), les déménageurs, les loueurs de camions, les organisateurs de transport de fret et des entreprises d'autres secteurs, notamment du bâtiment, des travaux publics et du commerce.

Les entreprises de transport routier de voyageurs entrant dans le champ d'enquête sont principalement des autocaristes exerçant des liaisons régulières (services scolaires, lignes urbaines, lignes interurbaines) et d'autres types de trajets (excursions ou circuits touristiques, location d'autocar avec conducteur, transport à la demande) et quelques entreprises de taxi qui assurent une prestation de transport de voyageurs autre que le taxi "pur".

Code NAF Activité

Nb d'établissements

ayant répondu à l'enquête

Transport de marchandises en activité principale

4941A Transports routiers de fret interurbains 67

4941B Transports routiers de fret de proximité 101

4941C Location de camions avec conducteur 3

4942Z Services de déménagement 6

5210A Entreposage et stockage frigorifique 1

5210B Entreposage et stockage non frigorifique 3

5221Z Services auxiliaires des transports terrestres 1

5229A Messagerie, fret express 3

5229B Affrètement et organisation des transports 7

Transport de marchandises en activité annexe

42 et 43 Génie civil et travaux de construction spécialisés 9

45, 46 et 47 Commerce de gros et de détail 8

Autres 18

Total transport de marchandises 227

Transport de voyageurs

4932Z Transports de voyageurs par taxi 16

4939A Transports routiers réguliers de voyageurs 10

4939B Autres transports routiers de voyageurs 12

Autres 14

Total transport de voyageurs 52

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2013

OBSERVATOIRE RÉGIONAL DES TRANSPORTS AUVERGNE 7 rue Léo Lagrange - 63033 CLERMONT-FERRAND Cedex

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