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Le vitrailContrairement à d’autres grands édifices gothiques comme la cathédrale de Chartres, Saint-Étienne de Meaux possède peu de vitraux. On sait par les textes que des verrières avaient été commandées pour une chapelle vers 1280, mais les plus anciens vitraux actuellement conservés datent du XIVe siècle. Le plus intéressant est celui qui surplombe le maître-autel ; une

La fenêtre haute qui surmonte le sanctuaire abrite l’un des rares vitraux anciens de la cathédrale de Meaux (XIVe siècle).

Galerie photo n°2

restauration récente lui a rendu toute sa luminosité. La plupart des autres vitraux de la cathédrale sont des œuvres plus ré-centes, exécutées au XIXe et même au XXe siècle (vitrail de saint Fiacre, dans la première chapelle sud : 1927), mais dans un style imitant l’art du Moyen Âge.

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Détail de ce vitrail ancien : figure d’évêque. La scène de décollation placée sous ses pieds incite à l’identifier comme saint Denis. Ce dernier, martyrisé à Paris au IIIe siècle, passait pour être l’un des premiers évêques de Meaux. Cette partie du vitrail étant le résultat d’un remontage, l’identité du saint reste toutefois incertaine.

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Le vitrail en cours de restauration, par l’atelier VitrailFrance au Mans en 2008 : le réseau en plomb a été enlevé, les morceaux de verre ont été nettoyés, les cassures précédemment comblées par du plomb ont été recollées ou rendues moins visibles grâce à un montage « Tiffany » (ruban de cuivre) réversible.

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Ce vitrail, placé dans l’une des chapelles rayonnantes du chevet, date du XIXe siècle mais reprend la technique et le style des maîtres verriers du Moyen Age. C’est ce qu’on appelle le « vitrail archéologique », alors très en vogue. Cette verrière a été réalisée en 1869 par le maître verrier meldois Henri Plée, qui a fourni un grand nombre de vitraux à la cathédrale de Meaux. Une inscription placée dans le bas de la fenêtre précise le nom du donateur : « M. Clément Petit receveur des finances et son épouse Mme Cécile Barthe». Les médaillons figurés sont pour la plupart consacrés à sainte Geneviève, à qui est dédié l’autel de cette chapelle. On reconnaît ici la figure classique – et apocryphe - de sainte Geneviève en bergère, gardant ses moutons (à gauche). Dans le médaillon de droite, la sainte arrête Attila à cheval qui s’apprêtait à s’emparer de Paris.