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Leblanc : Je crois que j’ai une idée Pierre. Tu m’entends ? Je crois que j’ai une idée… Brochant : Vas y… Leblanc : Il faut lui faire peur à Meneaux, il faut lui faire peur pour l’obliger à se démasquer. Brochant : Comment ça ? Leblanc : On l’appelle, on lui dit que t’es au courant, que tu sais que ta femme est chez lui, que t’arrives pour tout casser. On peut même lui dire que t’es pas tout seul, que tu viens avec trois copains qui sont très costauds. Brochant : Ah c’est pas mal ça ! Leblanc : Ou ta femme est chez lui, il la vire parce qu’il est pris de panique, ou alors elle est pas là et on s’en rend compte tout de suite. Pignon : Ah oui c’est très bien ça, très bonne tac-tic Brochant : Ça veut dire quoi on l’appelle ? Qui l’appelle ? Ça peut pas être moi, il me connaît, il reconnaitra ma voix. Leblanc : Même chose pour moi il me connaît bien Meneaux Cheval : Ça peut pas être moi non plus, je passe mes journées avec lui en ce moment. Pignon : Je sens qu’on va avoir besoin de moi ! Brochant : Ah non ! Leblanc : C’est le seul qui puisse le faire Pierre… Leblanc : Bon, on va bien lui expliquer, y aura pas de problèmes. Brochant : Tu vas voir si y aura pas de problème… Pignon : Ah moi, je veux bien vous aidez, mais si vous voulez pas tant pis, je ne vais pas me battre. Leblanc : Attendez, on l’appelle de la part de qui ? ( Comment ? ) Il faut l’appeler de la part d’un ami à lui, quelqu’un susceptible d’avoir le numéro de cette garçonnière, sinon ça paraitra louche. Cheval : Vous pouvez l’appeler de la part de Jean-Paul Roussin, son associé, ils passent leur vie ensemble. Leblanc : Eh ben voilà, on l’appelle de la part de Roussin Brochant : Et pourquoi il l’appelle pas lui-même ? ( Hein ? ) Pourquoi Roussin ne l’appelle pas lui-même ? Pourquoi fait-il appeler par quelqu’un d’autre ? Meneaux va trouver ça bizarre… Cheval : Il peut pas appeler, Roussin, il est dans l’avion. Il partait pour Los Angeles ce soir, c’est Meneaux qui me l’a dit. Leblanc : Mais ça tombe très bien ça ! On l’appelle de la part de Roussin qui n’a pas pu joindre Meneaux avant de prendre l’avion. Pignon : Et ben voilà, impeccable ! Leblanc : Vous avez bien compris la stratégie ? Pignon : Oh oui, elle est très claire ! Leblanc : Allez, allons-y ! Le Dîner de Cons 1998 Extrait nº3

Leblanc : Je crois que j ’ ai une idée Pierre. Tu m ’ entends ? Je crois que j ’ ai une idée…

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Extrait nº3. Le Dîner de Cons 1998. Leblanc : Je crois que j ’ ai une idée Pierre. Tu m ’ entends ? Je crois que j ’ ai une idée… Brochant : Vas y… Leblanc : Il faut lui faire peur à Meneaux, il faut lui faire peur pour l ’ obliger à se démasquer. Brochant : Comment ça ? - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Leblanc :  Je crois que j ’ ai une idée Pierre. Tu m ’ entends ? Je crois que j ’ ai une idée…

Leblanc : Je crois que j’ai une idée Pierre. Tu m’entends ? Je crois que j’ai une idée…  Brochant : Vas y…

Leblanc : Il faut lui faire peur à Meneaux, il faut lui faire peur pour l’obliger à se démasquer. Brochant : Comment ça ? Leblanc : On l’appelle, on lui dit que t’es au courant, que tu sais que ta femme est chez lui, que t’arrives pour tout casser. On peut même lui dire que t’es pas tout seul, que tu viens avec trois copains qui sont très costauds. Brochant : Ah c’est pas mal ça ! Leblanc : Ou ta femme est chez lui, il la vire parce qu’il est pris de panique, ou alors elle est pas là et on s’en rend compte tout de suite. Pignon : Ah oui c’est très bien ça, très bonne tac-tic Brochant : Ça veut dire quoi on l’appelle ? Qui l’appelle ? Ça peut pas être moi, il me connaît, il reconnaitra ma voix. Leblanc : Même chose pour moi il me connaît bien Meneaux Cheval : Ça peut pas être moi non plus, je passe mes journées avec lui en ce moment. Pignon :  Je sens qu’on va avoir besoin de moi ! Brochant : Ah non ! Leblanc : C’est le seul qui puisse le faire Pierre… Pignon : Je suis prêt, je me sens très en forme ! 

 Leblanc : Bon, on va bien lui expliquer, y aura pas de problèmes.

Brochant : Tu vas voir si y aura pas de problème…  Pignon : Ah moi, je veux bien vous aidez, mais si vous voulez pas tant pis, je ne vais pas me battre. Leblanc : Attendez, on l’appelle de la part de qui ? ( Comment ? ) Il faut l’appeler de la part d’un ami à lui, quelqu’un susceptible d’avoir le numéro de cette garçonnière, sinon ça paraitra louche. Cheval : Vous pouvez l’appeler de la part de Jean-Paul Roussin, son associé, ils passent leur vie ensemble. Leblanc : Eh ben voilà, on l’appelle de la part de Roussin Brochant : Et pourquoi il l’appelle pas lui-même ? ( Hein ? ) Pourquoi Roussin ne l’appelle pas lui-même ? Pourquoi fait-il appeler par quelqu’un d’autre ? Meneaux va trouver ça bizarre… Cheval : Il peut pas appeler, Roussin, il est dans l’avion. Il partait pour Los Angeles ce soir, c’est Meneaux qui me l’a dit. Leblanc : Mais ça tombe très bien ça ! On l’appelle de la part de Roussin qui n’a pas pu joindre Meneaux avant de prendre l’avion. Pignon : Et ben voilà, impeccable ! Leblanc : Vous avez bien compris la stratégie ? Pignon : Oh oui, elle est très claire ! Leblanc : Allez, allons-y ! Brochant : Hop hop hop, il faut le faire répéter ! ( Mais non… ) Si ! Je sais ce que je dis, il faut le faire répéter, beaucoup ! Beaucoup, beaucoup, beaucoup ! Asseyez-vous Monsieur Pignon, et répétez après moi.

Le Dîner de Cons1998

Extrait nº3