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L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS L’ÉCHO DU SDIS25 WWW.SDIS25.FR LE PORTRAIT Médecin hors-classe Piller PAGE 10 LE DOSSIER Révision du SDACR PAGES 7-8-9 VIE DU SDIS Les risques psychosociaux PAGE 6 #45 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2016 L’OPÉRATIONNEL Sur le front des inondations et des incendies...PAGES 4 et 5 télécharger gratuitement l’application flashcode sur votre mobile

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L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS

L’ÉCHO DU SDIS25

WWW.SDIS25.FR

LE PORTRAITMédecinhors-classe PillerPAGE 10

LE DOSSIERRévision du SDACRPAGES 7-8-9

VIE DU SDISLes risques psychosociauxPAGE 6

#45 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2016

L’OPÉRATIONNEL

Sur le front des inondations et des incendies...PAGES 4 et 5

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« L’écho du SDIS 25 » Publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière 25042 BESANCON CEDEX • Directrice de la publication : Christine BOUQUIN • Rédacteur en chef : Colonel René CELLIER • Comité éditorial : F. Bringout, P. Colard, M. Crépiat, O. Deschampt-Monot, C. Fournerot, S. Freidig, N. Freyburger, M. Guichard, E. Honor, M. Jehlen, R. Jeser, I. Kleinhans, FX. Lagré, N. Meyer, L. Touraisin • Ont participé à ce numéro : P. Albert, G. Gilliot, S. Guichard, G. Royer • Crédit photos : PE. André,M. Bidoli, F. Comte, G.Fischesser, L. Georges CD25, JF. Grimm, P. Louis, R. Mamet, F. Parriaux, F. Rouhier, JM. Tourman, Sdis 25• Conception-impression-routage : IME by Estimprim ZI la Craye, 25110 AUTECHAUX • Dépôt légal à parution • Tirage à ???? exemplaires Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS : [email protected], tél. 03 81 85 37 10.

L’été 2016 fut riche et intense, qu’il s’agisse de l’opérationnel, de l’évé-nementiel ou de la stratégie.

Le 25 juin, les femmes et les hommes du SDIS 25 ont, une fois encore, dé-montré toutes leurs capacités. En effet, vous avez fait face avec une efficacité remarquable aux inondations qui ont frappé une centaine de communes du département, tout en continuant d’assurer avec professionnalisme et ri-gueur le bon déroulement de la finale nationale du parcours sportif et des épreuves athlétiques (FINAT). Presque 3000 demandes de secours traitées, 900 interventions réalisées, 560 en-gins déployés, 850 sapeurs-pompiers engagés... Parallèlement, plus de 1 000 athlètes et encadrants étaient accueillis sur le stade Léo Lagrange par 350 bénévoles du SDIS dans le cadre de la FINAT, et 1 200 convives reçus pour la soirée de clôture de cette manifes-tation à Micropolis. Votre mobilisation a été unanimement saluée par l’en-semble des autorités et des délégations présentes ce jour-là. Merci à tous, sa-peurs-pompiers actifs, retraités et jeunes, et personnels administratifs et tech-niques, qui avez su relever ces défis, tant opérationnels que sportifs. Le 11 juillet marque l’arrêté de signa-ture du nouveau schéma départemental

d’analyse et de couverture des risques (SDACR III). Ce document stratégique, qui succède au SDACR II établi en 2007, prend davantage en compte la réalité du terrain : densité de l’habitat, récurrence du risque, degré d’urgence de l’opéra-tion… Avec ce nouveau cadre, le règle-ment opérationnel comme le règlement intérieur font l’objet de réajustements. Cette réforme s’inscrit dans la continuité de l’optimisation et du renforcement du maillage territorial. Elle permet de ratio-naliser les moyens humains, matériels et immobiliers, avec un objectif fondamen-tal : offrir un service public encore plus performant à l’ensemble des citoyens en tout point du département.Du 10 au 16 août, vingt sapeurs- pompiers du Doubs provenant de neuf centres de secours différents ont été engagés pour renforcer le dispositif de lutte contre les feux de forêts dans le Sud de la France, sur décision du Minis-tère de l’intérieur.Cette action solidaire a permis aus-si à nos personnels de maintenir leur niveau d’expertise dans ce domaine.Je tiens à vous faire part de ma grande fierté d’être à la tête d’un établissement qui fait preuve d’excellence à tous les niveaux.

EDITORIAL

2

Christine BouquinPrésidente du Conseil

départemental du DoubsPrésidente du Conseil

d’administration du SDIS du Doubs

LEXIQUE CASDIS : conseil d’administration du SDISCATSIS : commission administrative et tech-nique des services d’incendie et de secoursCDHR : camion dévidoir hors routeCCDSPV : comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontairesCEPARI : centre d’entraînement au port de l’appareil respiratoire isolantCIS : centre d’incendie et de secoursCPI : centre de première interventionCPIR : centre de première intervention ren-forcéCS : centre de secoursCSP : centre de secours principalCSR : centre de secours renforcéCT : comité techniqueCTA-CODIS : centre de traitement des alertes – centre opérationnel départemental d’incen-die et de secours

DECI : défense extérieure contre l’incendieJSP : jeunes sapeurs-pompiersFINAT : finale nationale du parcours sportif du sapeur-pompier et des épreuves athlétiquesFDF : feux de forêtGIFF : groupe d’intervention feux de forêtPCO : poste de commandement des opéra-tionsRDDECI : règlement départemental de dé-fense extérieure contre l’incendieRO : règlement opérationnelSDACR : schéma départemental d’analyse et de couverture des risquesSMUR : service mobile d’urgence et de réanimationSPP : sapeur-pompier professionnelSPV : sapeur-pompier volontaireSSSM : service de santé et de secours médicalUDSP 25 : union départementale des sa-peurs-pompiers du Doubs

Remise de la légion d’honneur au colonel René Cellier, le 14 juillet 2016, par monsieur le Préfet du Doubs, Raphaël Bartolt.

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Elle est régie par la loi n°2011-525 du 17/05/20111, le décret n°2015-235 du 27/02/20152 et l’arrêté

NOR : INTE1522200A du 15/12/2015 fixant le référentiel national de défense extérieure contre l’incendie.

Ces textes doivent être déclinés au ni-veau départemental dans un règlement départemental de DECI (RDDECI) éla-boré par le SDIS et arrêté par le préfet dans un délai de deux après la parution du décret.Ce RDDECI sera la règle applicable dans le département dans la matière.

Au niveau communal, ou intercommu-nal si la police spéciale de la DECI est transférée au président d’établissementpublic de coopération intercommunal (EPCI), les maires ou présidents d’EPCI devront établir un arrêté communal ouintercommunal de définition de la DECI et, s’ils le souhaitent, élaborer un schéma communal ou intercommunal de DECI.

ESPRIT DE LA NOUVELLERÉGLEMENTATION■ Adapter les besoins en eau en fonc-

tion du risque à défendre, selon l’ana-lyse des risques et la réalité du terrain en matière de ressources en eau.

■ Possibilité de transférer la police spé-ciale de la DECI à l’EPCI.

■ Clarifier le rôle des acteurs de la DECI. IMPACT SUR LE SDIS■ Rédaction du RDDECI dans un délai

de deux ans.■ Gestion départementale de la base

des points d’eau incendie (PEI).■ Validation des schémas communaux.■ Reconnaissances opérationnelles des

points d’eau.■ Conseil technique auprès des maires.

IMPACT POUR LES COMMUNES OU EPCI■ Prise de l’arrêté de définition de la

DECI.

■ Elaboration des schémas communaux ou intercommunaux (permet la plani-fication pluriannuelle des travaux).

■ Mise en place d’un service public de la DECI.

■ Gestion et contrôle des points d’eau incendie.

■ Conventionnement avec les parte-naires privés au sujet des points d’eau incendie concourant à la DECI. ■

1. Articles L.2213-32, L. 2225-1 à 4 et L.5211-9-2-I de la partie législative du CGCT issus de l’article 77 de la loi n°2011-525 du 17/05/2011 de simplification et d’amé-lioration de la qualité du droit (dite Loi Warsmann)2. Articles R2225-1 à 10 de la partie réglementaire du CGCT.

L’OPERATIONNEL

3

■ LA DÉFENSE EXTÉRIEURE CONTRE L’INCENDIE :NOUVELLE RÉGLEMENTATION

LA DÉFENSE EXTÉRIEURE CONTRE L’INCENDIE (DECI) A POUR OBJET D’ASSURER, EN FONCTION DESBESOINS RÉSULTANT DE L’ANALYSE DES RISQUES, L’ALIMENTATION EN EAU DES MOYENS DES SERVICES D’INCENDIE ET DE SECOURS PAR L’INTERMÉDIAIRE DE POINTS D’EAU IDENTIFIÉS À CETTE FIN.

■ CALENDRIER DES TRAVAUX

Au niveaunational

Au niveaudépartemental

Au niveaucommunal(ou inter-communal)

La Loi(17/05/11)

Le décret(27/02/15)

L’arrêté fixant leréférentiel national de la DECI

(15/12/15)

Le RèglementDépartemental de DECI

(arrêté par le Préfet avant le 02/03/17)

L’arrêté communal ou intercommunal dedéfinition de la DECI

(obligatoire)

Le Schéma Communal ou Intercommunal de DECI(falcutatif)

■ Rédaction d’une première version du RDDECI en interne au SDIS par 4 groupes de travail (avril 2016).

■ Présentation au Préfet du Doubs, Pré-sidente du conseil d’administration du SDIS et Présidents des associations des maires du département le 29 avril 2016.

■ Présentation et concertation des dif-férents acteurs de la DECI de mai à décembre 2016 (31 acteurs : associa-tions des maires, 3 communautés de communes urbaines, 6 communautés de communes rurales, conseil dépar-temental, 5 syndicats des eaux, ser-vices de l’Etat, chambres consulaires, principaux délégataires).

■ Présentation au CASDIS fin d’année 2016/début 2017.

■ Arrêté du préfet au plus tard le 2 mars 2017.

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■ ETAT D’URGENCE :DISPOSITIFS PRÉVISIONNELS RENFORCÉSEn cette période d’état d’urgence, le Groupement Prévention-Planification est davantage sollicité pour l’organisa-tion des manifestations publiques, dont le dispositif de sécurité doit être adapté face à la menace terroriste. C’est dans ce contexte que deux événe-ments majeurs se déroulant la même se-maine ont fortement impacté le SDIS 25.

Le 18 juillet, le Tour de France a effec-tué un passage de 32 km sur le terri-toire du Doubs. En amont, cet événe-

ment a nécessité l’élaboration d’un plan de déploiement des secours spéci-fique durant le temps de la course, avec une cartographie associée. Ainsi, le jour J, 4 centres du groupement territorial Sud ont été placés en astreinte, et 6 en garde. Le poste de commandement des opérations (PCO) a été activé au lac de Saint-Point. Aucune activité particulière n’a été relevée.

Le 23 juillet, David Gilmour, ex-Pink Floyd, donnait un concert au cœur de la Saline royale d’Arc-et-Senans, site classé Unesco. Le nombre d’issues de secours ne permettait initialement d’accueillir que 6 000 personnes. L’ac-cueil de 20 000 spectateurs a été ren-du possible grâce à la mise en place de 5 passerelles permettant d’augmenter le nombre d’issues de secours néces-saire à l’évacuation du public. De plus,

un plan de masse carroyé illustrant le cheminement des secours et l’emplace-ment des postes stratégiques a été éla-boré pour chaque acteur de la sécurité.Moyens déployés : 35 sapeurs-pom-piers (dont 7 du service de santé et de secours médical), 28 secouristes de la Croix-Rouge, 2 urgentistes et 1 infir-mière de sociétés privées, 30 militaires, 87 gendarmes, 1 équipe cynophile et 120 agents de sécurité. Le PCO a été activé avec tous les responsables des services concernés. Aucun incident ma-jeur n’a été déploré. ■

L’OPERATIONNEL

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■ 25 JUIN : LA JOURNÉE DE TOUTES LES MOBILISATIONS

Entre 1 h et 3 h, alors que le stade qui attend les concurrents de la finale nationale du parcours sportif

du sapeur-pompier et des épreuves athlétiques est encore vide, des pluies diluviennes s’abattent sur plusieurs sec-teurs du département. Les centres de secours d’Amancey et Ornans sont les premiers impactés, puis c’est au tour du CSR l’Isle-sur-le-Doubs et du CSP Montbéliard d’être confrontés au plus important événement climatique surve-nu depuis plusieurs années.

Au total, durant trois jours, les 1 100 personnels engagés réalisent envi-ron 900 interventions. Les opérations d’épuisement représentent l’essentiel des missions. Des établissements sensibles, tels la maison d’arrêt de Montbéliard, le centre hospitalier spé-cialisé du Mittan et l’usine Alstom d’Ornans, n’ont pas été épargnés.

DES TORRENTS DE BOUEVers 9 h, une reconnaissance par héli-coptère permet de découvrir l’ampleur des dégâts. Sur les 98 communes ayant fait l’objet d’une intervention, les sec-teurs de Montbéliard et de l’Isle-sur- le-Doubs sont les plus durement touchés.

Un poste de commandement de niveau colonne est implanté sur chacun de ces secteurs, le tout sous la coordination d’un poste de commandement de site.

Par leurs actions, les sapeurs-pompiers du Doubs ont prouvé leur capacité à se mobiliser pour soutenir la population lors d’un événement d’ampleur. Ils ont également réaffirmé leur compétence en gestion de crise, qualité attendue par les représentants de l’Etat et les élus. ■

ADAPTATION ET DÉVOUEMENT, TELLES SONT LES DEUX VALEURS AUTOUR DESQUELLESLES SAPEURS-POMPIERS DU DOUBS SE SONT MOBILISÉS DURANT LE WEEK-END DES 25 ET 26 JUIN 2016.

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3juillet 2016, aux environs de 10h, le CTA reçoit un appel pour une personne victime d’un malaise sur

le circuit d’un trail nature. La localisa-tion précise n’est pas connue. Un SMS est envoyé par le CTA à la requérante : l’opérateur lui demande de cliquer sur un lien pour transmettre ses coordon-nées GPS au CTA. L’intervention est ainsi géolocalisée et les secours peuvent être engagés sans délai, au plus près de la victime.

5 juillet 2016, il est 19h05 quand le CTA reçoit l’appel d’une requérante ayant retrouvé une femme disparue depuis 24 heures. La requérante ne sait pas indiquer sa localisation aux services de secours. De la même manière, grâce à l’envoi d’un SMS, en moins de 5 min, le CTA récupère les coordonnées GPS de la victime et engage les secours à l’endroit précis de l’intervention.

UNE « APPLI » UTILECes 2 exemples démontrent l’utilité de l’application WEB GEOLOC 18/112 dé-veloppée et hébergée gratuitement par les SDIS 56 et 83 et avec lesquels le SDIS 25 a signé une convention. Simple, ef-ficace et gratuite (l’unique coût pour le SDIS est le prix du SMS), l’utilisation de ce nouvel outil permet aux services de secours de géolocaliser le plus précisé-ment possible une victime perdue ou difficilement localisable.

Les deux conditions sont que la locali-sation GPS de l’appareil soit activée et qu’une connexion Internet soit dispo-nible. En cliquant sur le lien, la victime autorise le site Internet à utiliser la loca-lisation GPS de son Smartphone. Cette application qui a déjà fait ses preuves est un plus pour les agents du CTA et améliore le traitement et la localisation de l’alerte dans notre département couvert par de nombreux massifs fores-tiers et circuits de randonnée. ■

■ EN RENFORT DANS LE SUD

L’OPERATIONNEL■ GÉOLOCALISATION DES DEMANDES DESECOURS AVEC GEOLOC 18/112

■ IL Y A 30 ANS..FEU D’IMMEUBLEDE « LA HUTTE »À BESANÇON

Samedi 11 janvier 1986, le quartier Bat-tant est en émoi. A 1h46, de nombreux appels signalent que le magasin d’ar-ticles de sport « La Hutte » est la proie des flammes. Donnant à la fois 10, rue Battant et 11, quai de Strasbourg, ce magasin est implanté dans deux im-meubles totalisant sept appartements et mitoyens sur deux façades. Quatre sauvetages sont réalisés dans les pre-mières minutes et 12 lances à incendie sont nécessaires pour venir à bout du sinistre (5 grosses et 7 petites). ■

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À deux reprises les sapeurs-pompiers du Doubs ont été engagés pour ren-forcer le dispositif de lutte contre les feux de forêt dans le Sud de la France. Le Groupe d’intervention feux de forêt (GIFF) du SDIS 25 comprenait un véhi-cule tout terrain de commandement, 4 engins de lutte contre les incendies

de forêt et le véhicule logistique, soit 16 personnes. Il était intégré à la co-lonne EST 2, avec les SDIS 67, 68, 10 et 52, soit 90 pompiers. La constitution et l’engagement des colonnes sont cen-tralisées par l’Etat-major interministé-riel de zone.

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VIE DU SDIS■ PROTÉGER LES AGENTS CONTRE LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX

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Ces risques peuvent recouvrir différentes formes : le stress, parmi les plus connus, mais aussi le harcèlement, l’épuisement professionnel... Ils sont la cause de plusieurs maux et patho-logies (problèmes de sommeil, dépression, troubles muscu-lo-squelettiques, maladies psychosomatiques, etc.).

CADRE LÉGAL

Depuis le 22 octobre 2013, un accord cadre relatif à la pré-vention des RPS dans la fonction publique a été signé par les syndicats et les employeurs des trois fonctions publiques. Chaque employeur se devait alors d’élaborer un plan d’éva-luation et de prévention des RPS.

DÉMARCHE

Dans ce contexte, le SDIS 25 a mis en place, dès janvier 2015, un groupe de travail visant à rédiger un plan de prévention des risques psychosociaux. Un échantillon de personnels repré-sentatifs des emplois du SDIS (voir graphiques) s’est entretenu avec une expert-psychologue en avril et mai 2015. Sur cette base, le groupe de travail a pu élaborer un plan d’actions. Le document final a reçu l’avis favorable des instances en avril 2016.

ADAPTATION CONTINUEUne cellule de veille va être mise en place et devrait se réunir 2 fois par an. Elle vise notamment à : • identifier les situations à risques ;• recueillir les signalements de situations sujettes à RPS ;• proposer au directeur départemental des mesures de na-

ture à faire cesser ces situations.Par ailleurs, les experts psychologues restent à la disposition de l’ensemble des personnels du SDIS, dans le cadre de leurs permanences périodiques (CSP et direction) ainsi que lors de rencontres et d’échanges qui seront programmés dans les centres.

ON QUALIFIE DE « RISQUES PSYCHOSOCIAUX » (RPS) LES ÉLÉMENTS QUI PEUVENT PORTER ATTEINTEÀ L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE ET À LA SANTÉ MENTALE DES SALARIÉS.

PLAN D’ACTIONS EN FONCTION DU TYPE DE RISQUE ET DES CIBLES IDENTIFIÉES

Type de risque Cibles identifiées Types de mesures correctives et/ou préventives

Violences urbaineset incivilités

SPP et SPV des CIS urbains

• Groupe de travail de suivi et de réponse opérationnelle• Protection matérielle des véhicules• Notes informant du niveau de risque• Formation spécifique• Ateliers d’échanges des pratiques

Gestion des émotions lors d’opérations difficiles

SPP et SPV• Mise en place d’un référent pour accompagner chaque nouvel arrivant • Formation à la détection de personnels en difficulté, aux facteurs de risques et à l’ap-

proche empathique des victimes Difficultés liées à la mobilité Encadrement • Favoriser le tuilage et le partage d’expérience pour les chefs entrant dans leurs nouvelles

fonctions et les former aux nouvelles fonctions Pression tempo-relle, complexité de travail

EncadrementPATS – SHR

• Mieux former les personnels et l’encadrement et réorganiser les services

Communicationinterservices

PAT – SHR Chefs de centre SPV Encadrement

• Charte d’utilisation et de bonnes pratiques pour l’utilisation de la messagerie• Décloisonnement interservices par des rencontres annuelles avec les personnels • Développer la visibilité de l’appartenance au SDIS par une sérigraphie sur les vêtements

de sport• Immersion des PATS dans les CIS

Le plan complet est disponible sur : Intranet, rubrique Ressources humaines / Hygiène et sécurité.

AgentsPAT

27 %SPP nonofficiers

34 %

OfficiersSPP21 %

SSSM7 %Cadres

PAT11 %

SSSM ; 4GPP ; 2

GLT ; 4

GGO ; 4

GEC ; 5

GAF ; 4Direction ; 2

CTA CODIS ; 2 GTS ; 2CSP Pontarlier ; 6

CSR AudincourtVal. ; 1

CSP Montbéliard ; 4

CSR Baume les D. ; 2

CSP Besançon Est ; 6

CSP Montbéliard ; 4

GTE ; 2

Diagnostic au sein du SDIS

Entretiens semi-directifs par tirages au sort sur différentes catégories

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LE DOSSIER

■ LA RÉVISION DU SCHÉMA DÉPARTEMENTALD’ANALYSE ET DE COUVERTURE DES RISQUES DU DOUBS :LE SDACR III

LE SCHÉMA DÉPARTEMENTAL D’ANALYSE ET DE COUVERTURE DES RISQUES DRESSE L’INVENTAIRE DES RISQUES DE TOUTE NATURE POUR LA SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS AUXQUELS DOIVENT FAIRE FACE LES SER-VICES D’INCENDIE ET DE SECOURS DANS LE DÉPARTEMENT, ET DÉTERMINE LES OBJECTIFS DE COUVERTURE DE CES RISQUES.

Ce document d’objectifs, à portée départementale, est imposé par la loi depuis 1997 et doit être révisé régulièrement.Pour le SDIS 25, le premier SDACR date de l’année 2000 (SDACR I) et a été révisé en 2007 (SDACR II). En 2014 et 2015, une seconde révision du SDACR a été menée et a abouti à la validation du SDACR III par arrêté du Préfet du Doubs le 11 juillet 2016.Le SDACR est un schéma di-

recteur qui est établi à l’issue d’une démarche d’étude longue et étendue et qui donne une orientation stratégique à l’or-ganisation du SDIS, en particulier en induisant des modifica-tion dans le règlement opérationnel, le règlement intérieur et l’arrêté de classement des centres.

COMPOSITION DU SDACR

Outre une partie de présentation du département du Doubs et du SDIS 25, le SDACR est composé de deux grandes parties : l’analyse et la couverture des risques courants d’une part, et l’analyse et la couverture des risques particuliers d’autre part.

Les risques courants comprennent les événements se pro-duisant fréquemment et présentant un impact faible pour la société. Il s’agit des interventions pour secours à personnes, accident de circulation, incendie, risque technologique et naturel courant et opérations diverses.

Les risques particuliers comprennent les événements rares mais dont l’impact sur la vie socio-économique est majeur.

Il s’agit des risques naturels (inondations, événements météo-rologiques majeurs), industriels (feux de liquide inflammable, dispersion de matières dangereuses), sanitaires (épizooties, pandémies), sociaux (menace terroriste, arrivée de réfugiés), liés aux transports de matières dangereuses, au transport collectif, et aux infrastructures (tunnels, barrages), etc.

DÉMARCHE DE RÉVISION DU SDACR

Qu’il s’agisse des risques courants ou des risques particuliers, le principe de la révision du SDACR est le même :

■ Effectuer une analyse précise des risques, en évaluant le type d’événement, leurs caractéristiques (durée, ampleur, heure de survenue, localisation, …) et la réponse opérationnelle du SDIS 25 (respect ou non des objectifs fixés par le SDACR en vigueur).

■ Définir des objectifs de couverture, en termes de moyens, de délais, de compétences.

Pour le SDACR III, l’analyse des risques et de la réponse opéra-tionnelle s’est basée sur des données réelles, issues du logiciel de gestion des alertes Artémis. Ainsi, 25 000 données opéra-tionnelles réelles, consolidées, ont été analysées pour obtenir une vision précise de l’action du SDIS sur les 594 communes du département1.

Ainsi, les objectifs du SDACR III ont pu être définis en s’appuyant sur une vision très réaliste de l’activité du SDIS. Toute cette démarche d’analyse, d’étude, de conception et de rédaction du document s’est déroulée sur une période de deux ans, entre 2013 et 2015 et a impliqué une trentaine de cadres du SDIS principale-ment issus des groupements Gestion opérationnelle, Prévision- Planification et territoriaux.

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LE DOSSIER

EVOLUTION ET NOUVEAUX OBJECTIFS

Les risques courants

L’analyse des risques courants montre que 90 % des interven-tions se déroulent dans des délais conformes aux objectifs en vigueur. Pour améliorer encore ce taux, de nouveaux objectifs sont définis. Il s’agit notamment de modifier les critères de zonage2 du territoire afin d’être plus proche de la réalité des risques du terrain (de la zone urbaine dense à la zone rurale isolée) et ainsi mieux définir les délais d’arrivée sur les lieux des secours.

En particulier, il est créé une zone de risque dite « zone 4 » correspondant aux lieux-dits ou hameaux isolés. Cette nou-velle zone permettra de répertorier sur tout le département ces secteurs éloignés des centres d’intervention afin de renforcer les départs opérationnels, mais aussi d’identifier les habitants de ces zones et de les sensibiliser aux risques et aux gestes de secours, en particulier par le biais de manoeuvres.

Les risques particuliers

L’analyse des risques particuliers montre que le SDIS 25 est en capacité de faire face à la quasi-totalité des événements susceptibles de survenir.

Cette étude confirme les orientations prises depuis plusieurs années en termes d’équipements et de formation de spécia-listes.

La principale lacune mise en évidence est le manque d’un CDHR sur le secteur central du département (Lomont).

CHAINE DE VALIDATION DU SDACR

Le code général des collectivités territoriales définit les diffé-rentes étapes de validation du SDACR. Ainsi, les instances du SDIS (CATSIS, CT et CCDSPV) doivent rendre un avis. Pour que leurs membres puissent se prononcer, le SDACR a été présenté en début d’année 2016 et plusieurs réunions d’échange se sont tenues pour prendre en compte les commentaires des uns et des autres.

Le SDACR est également présenté au conseil départemental qui doit émettre un avis avant le vote du conseil d’administra-tion. L’ensemble des instances consultatives et décisionnelles ont émis un avis favorable à l’unanimité. Le SDACR a été approuvé par le CASDIS lors de sa séance du 23 juin 2016.

En conséquence, le préfet du Doubs a validé définitivement le SDACR par arrêté du 11 juillet 2016. Les objectifs du SDACR III sont donc applicables depuis cette date.

DÉCLINAISON DU SDACR

Pour que les objectifs du SDACR soient atteints, le SDIS doit adapter son fonctionnement. C’est pourquoi, en même temps que la validation du SDACR, des premières modifications sont apportées au règlement opérationnel, à l’arrêté de classement des centres et au règlement intérieur.

■ Règlement opérationnel : modification régulière du plan de déploiement pour assurer la cohérence de la couverture opérationnelle, évolution des effectifs journaliers opération-nels, changement d’armement des centres (remplacement d’engin, nouvelle dotation).

■ Arrêté de classement de centre : modification du classement opérationnel des centres d’incendie et de secours. Certains CPI armés de fourgons-pompe-tonne sont classés CPIR, certains CPIR sont classés CS s’ils sont les seuls à pouvoir couvrir leur secteur dans les délais du SDACR.

Des sites à protèger

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LE DOSSIER

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Adapter les moyens selon les contraintes et les risques

■ Règlement intérieur : évolution des effectifs-cible des CIS (en nombre de personnels et niveau de grade), ajustement-des cibles de formation (type de formation et effectifs à former)…

L’ensemble de ces documents est publié sur l’intranet du SDIS 25.

1. La révision du SDACR s’appuie sur les données des années 2006 à 2014.Sur cette période, antérieure aux fusions de communes, le nombre de communes était de 594.2. Le territoire départemental était divisé en zones (urbaine, semi-urbaine et rurale). À chaque zone correspondent des délais de couverture. Le SDIS doit s’organiser pour respecter ces délais, dans des conditions routières et météorologiques normales.

CONCLUSION

Le SDACR est un document d’objectifs. Cela signifie que les objectifs fixés ne doivent pas être atteints le jour de la signature de l’arrêté préfectoral mais que, dès maintenant, l’ensemble de l’action du SDIS doit être ajustée, coordonnée et mise en oeuvre pour atteindre les objectifs sur une durée de 5 à 7 ans en-viron.

À l’issue de cette période, une nouvelle révision du SDACR devra avoir lieu et l’équipe-projet devra à nouveau analyser les risques et la réponse opération-nelle du SDIS, vérifier l’atteinte des objectifs fixés et confirmer les objectifs en vigueur ou proposer de nouveaux objectifs.

Rendez-vous en 2022 ! ■

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■ DE MÉDECIN URGENTISTE À MÉDECIN SAPEUR-POMPIER

LE PORTRAIT

« MAMAN, TU N’ES PLUS DOCTEUR MAINTENANT, MAIS POMPIER ! » SE RÉJOUIT L’UNE DES DEUX FILLES DU MÉDECIN HORS-CLASSE LAURE-ESTELLE PILLER QUI A TROQUÉ SA BLOUSE BLANCHECONTRE UN UNIFORME BLEU ET DES RANGERS….MÉDECIN SAPEUR-POMPIER AU SEIN DU SERVICE DE SANTÉET DE SECOURS MÉDICAL (SSSM) DU SDIS 25 DEPUIS UN AN,SON DÉTACHEMENT DE L’HÔPITAL VIENT D’ÊTRE RENOUVELÉPOUR CINQ ANNÉES.

Après avoir obtenu sa thèse de docteur en médecine en 2009, Laure-Estelle PILLER rejoint les services d’urgence du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Besançon et du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Saône à Vesoul, en poste partagé. Dès 2012, elle devient praticien hospitalier à temps plein au CHRU de Besançon. Elle assure des gardes au SMUR, à la régulation du CRRA 15, au service d’accueil des urgences ainsi que des missions hors-soins.

LA CULTURE DE L’URGENCE

« J’ai suivi mon internat en étant maman. J’ai passé six années aux urgences avec des semaines extrêmement chargées ».

C’est dans ce cadre pré-hospitalier qu’elle commence à tisser des relations avec le monde des sapeurs-pompiers.

Au sein du Service de Santé et de Secours Médical, son rythme de travail, est certes soutenu, mais plus en adéquation avec son rôle de maman : « J’avais aussi envie d’offrir à mes filles un cadre de vie plus régulier ». Médecin-chef adjoint du colonel LAGRE (médecin-chef), elle souhaitait s’investir pleinement dans l’encadrement d’une structure d’urgence pré-hospitalière : « c’était aussi une volonté, et un véritable objectif pour moi de prendre des responsabilités d’encadrement, et de conception dans un système ». Le docteur PILLER suit depuis avril la formation initiale SSSM et poursuivra logiquement dès l’année prochaine la formation de médecin de groupement puis celle de chefferie en 2018.

STIMULATION INTELLECTUELLE

Animée par « la nouveauté du métier », elle découvre dans ses nouvelles

fonctions la diversité des tâches, la transversalité des missions : « ce qui me plait, c’est comprendre le rôle de chacun, de l’équipier qui porte secours, au chef de corps, garant du fonctionnement global. C’est vraiment stimulant intellectuellement » ajoute-t-elle. Seule ombre au tableau : le manque de situations opérationnelles, pour celle qui vivait au quotidien de multiples sorties SMUR lors des prises en charge médicales. Mais « je ne regrette absolument pas mon choix ! » souligne le docteur PILLER, qui collabore étroitement avec les acteurs de terrain, dont les instructeurs de secourisme et envisage de développer les actions avec le GRIMP et Dragon 25.

Enfin, le défilé du 14 juillet 2016 sur les Champs-Elysées restera gravé dans sa mémoire comme un moment intense « j’étais fière de représenter le SDIS du Doubs ». Une belle bouffée d’adrénaline pour cette femme d’action…

10 Médecin hors classe Laure-Estelle PILLER, lieutenants Gwendal SIRVENT, Jean-Michel LAZZERI et Julien PERRIN, officiers du SDIS25, lors de la cérémonie de ravivage de la flamme du soldat inconnu et du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

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Le 30 mai 2016, le SDIS 25 et le groupe STREIT ont signé une convention de disponibilité opéra-tionnelle pour 9 employés SPV, permettant ainsi de renforcer en journée les effectifs du centre de secours de Clerval.La cérémonie s’est tenue en présence de Rémy BARTHELMÉ, Directeur Général du groupe et de responsables de la direction, ainsi que de responsables du SDIS 25 : le commandant Patrice ALBERT, chef du service Développement

du volontariat, le commandant Reynald BAL-LIN, adjoint au chef du groupement territorial ouest, le capitaine Charlotte FORESTIER, chef du service RH/Formation/Développement du volon-tariat du groupement ouest, et des 9 employés concernés : Alban GARNERET, Christophe MAL-DINEY, Christophe MONIN, Christophe ROBERT, Franck LE BERT, Gilles ROY, Hervé CAPELLI, Nico-las CHATELAIN et Tony DELANNOY.

EN BREF

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■ NOUVEAU CHEF DE CENTRE À POUILLEY-LES-VIGNES

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La passation de commandement entre le lieutenant Francis Courtois et le sergent-chef Gérald Binétruy a été officialisée le 30 juin, en présence des autorités et des élus locaux. Les 27 SPV du centre disposent de 3 engins pour assurer leurs missions. Ils ont effectué 426 interventions en 2015. Le lieutenant Courtois cesse ses fonctions après34 ans d’engagement, dont près de 29 en tant que chef de centre.

■ PETIT CLIN D’ŒIL À UN SPV DE CŒUR…LE LIEUTENANT STÉPHANE ECARNOT, CHEF DU SERVICE SYSTÈMES D’INFORMATION ET RÉSEAUX

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Vous le côtoyez tous les jours, pourtant, il n’est pas uniquement celui que vous croyez…Après sa vie de bureau, sa passion l’attendait, au CIS Thervay dans le Jura, où en qualité de chef de centre, il gérait ses hommes et femmes pour porter secours. Et ce poste, il l’a tenu d’une main de maître ! Connu et reconnu, il a notam-ment participé à la construction du nouveau centre et à la création d’une section de JSP.Après 20 ans au service des concitoyens des 16 communes qu’il défendait, il a choisi de

« raccrocher son cuir » afin de mieux se consa-crer à sa famille. Il laisse à son successeur une équipe motivée et un centre qui tourne bien ! Reconnaissant, le SDIS 39 lui a rendu un bel hommage devant ses hommes lors d’une céré-monie riche en émotion, le 23 mai 2016. Pour saluer son engagement sans faille, le préfet du Jura en personne lui a en outre remis la médaille d’honneur des sapeurs-pompiers lors de la Jour-née Nationale des Sapeurs-Pompiers.Néanmoins, son engagement citoyen ne s’ar-

rête pas là. Il s’investit aujourd’hui pleinement au conseil municipal de sa commune.

Merci « Steph » pour ton investissement au sein des SP, ce clin d’œil est pour toi.

■ JOURNÉE NATIONALE DES SAPEURS-POMPIERS

À travers cet événement, l’Etat salue et valorise l’engagement et l’abnégation de celles et ceux qui concourent à la protection des personnes et des biens, tout en rendant hommage aux sapeurs-pompiers qui ont perdu la vie en service commandé. Lors de la cérémonie d’hommage, qui s’est déroulée à Maîche le 11 juin dernier, plusieurs personnels du SDIS 25 ont été mis à l’honneur.

Remises de galons• Médecin-Commandant Alain BUSSON

(CS Saint Hippolyte), promu au grade de médecin-Lieutenant-Colonel ;

• Médecin-Capitaine Philippe PRETRE (CS Le Russey), promu au grade de médecin-Commandant ;

• Capitaines Reynald BALLIN (adjoint au chef du groupement Ouest) et Nicolas SEIGNOBOSC (chef du service Formation), promus au grade de Commandant ;

Médaille de la sécurité intérieure : Laurence FOINARD (agent administratif groupement Est) agrafe « Fonction publique territoriale » ; capitaine Frédéric MAURICE (CSR l’Isle/Doubs) et sergent-chef Fabrice DUBI (CSR Morteau) - agrafe « Sapeurs-Pompiers ».Médaille pour acte de courage etdévouementArgent 2ème classe : monsieur Jean CRETIN. Bronze : caporal Thibaut MARILLIER et caporal- chef Alexis BEUGNOT (CSP Besançon-Centre).

■ CAPORAL FANNY SIMONIl y a un an, le 20 septembre 2015, à l’aube de ses 19 ans, le caporal Fanny SIMON nous a quittés tragiquement dans l’accident du fourgon secours routier qui la conduisait sur une intervention avec ses collègues du centre de secours de Saint-Hippolyte. Fanny incarnait la foi en l’avenir, l’idéal et la vitalité de la jeunesse. Elle restera dans toutes les mémoires.

■ BREVET NATIONAL DES JEUNES SAPEURS-POMPIERSLes épreuves sportives et techniques du Brevet National des Jeunes Sapeurs-Pompiers 2016 se sont tenues sur la commune de Sancey le 28 mai. 73 jeunes issus de 15 sections différentes ont été évalués, selon un nouveau format suite à la réforme relative aux jeunes sapeurs-pom-piers (arrêté du 08/10/2015). Au programme : endurance, force des membres supérieurs, par-cours sportif, QCM, manœuvres incendie, lot de sauvetage et opérations diverses. Pour la grande majorité d’entre eux, la porte des sapeurs-pom-piers volontaires s’est ouverte lors des recrute-ments du 1er juillet 2016. Mais l’obtention du brevet ne sera effective qu’après validation du module prompt secours et de la formation com-plémentaire des JSP, qui comprend notamment le passage dans le CEPARI.La très bonne organisation logistique de cette journée, assurée par le personnel du CS de Sancey et sa section de JSP, est à souligner. Qu’ils en soient remerciés !

■ SIGNATURE DE CONVENTION CHEZ STREIT

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RETOUR SUR LA FINALE NATIONALE DU PARCOURS SPORTIFDU SAPEUR-POMPIER ET DES ÉPREUVES ATHLÉTIQUES

En parallèle, 2 937 demandes de secours enregis-trées et 900 interventions réalisées...

« Un week-end qui restera gravé dans la mémoire du Sdis25 comme celui de tous les défis et de l’ex-cellence. [...] Vous avez démontré une maîtrise et un savoir-faire remarquables qui feront date dans notre histoire opérationnelle et sportive commune. [...] ». Colonel René Cellier.

■ 873 sportifs de toute la France (22 délégations)

■ 75 sportifs du Doubs, dont 4 médaillés

■ 180 accompagnateurs

■ 350 bénévoles dont 30 membres du jury fédéral

■ 60 podiums individuels

■ 2 400 repas servis

25 JUIN 2016 À BESANÇON

Les photos sont accessibles par notre siteinternet :

www.sdis25.fr/FINAT 2016/ Photos et vidéos

ou la page Facebook « Finale nationale parcours sportif et épreuves athlétiques - Finat2016 ».