l'ecole superieure internationale de guerre de yaounde

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L’ECOLE SUPERIEURE INTERNATIONALE DE GUERRE DE YAOUNDE

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L’ECOLE SUPERIEURE INTERNATIONALE DE GUERRE DE YAOUNDESommaire

Généralités §Historique et statut §Organisation §Stagiaires

Enseignement délivré §Objectifs §Domaines §Evaluations §Avenir

Partenariats §EdG §Université Yaoundé 2-Soa §CEEAC

Moyens §Infrastructures §Obligations

Pilotage §Indicateurs d’objectifs

Réseau d’anciens §Généralités §Promotions de l’ESIG

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1.Généralités Historique et Statuts

L’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) a une histoire récente. Aboutissement de quatre années d’efforts partagés entre les gouvernements camerounais et français, l’Ecole ac-tuelle a été créée par décret présidentiel camerounais du 13 janvier 2005, sous l’appellation de Cours Supérieur Interarmées de Défense (CSID). En 2013, sur hautes instructions du Chef de l’Etat du Cameroun, l’appellation du CSID évolue et devient l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG). Pour une question de clarification, cette appellation sera adoptée dans l’en-semble de ce document.

Fruit d’un partenariat bipartite entre le Cameroun et la France, l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Yaoundé est l’unique école francophone de formation des élites militaires en Afrique sub-saharienne. Elle matérialise le plus haut niveau de formation sur un parcours d’officier.

Le partenariat stratégique bipartite actuel est équilibré, valorisant une complémentarité des compétences d’enseignement. Il détermine le niveau et la qualité de l’enseignement et s’intègre, pour le Cameroun, dans un effort plus global de valorisation du corps des officiers, à travers le continuum de formation EMIA/EEM/ESIG . Le partage des coûts de fonctionnement permet de maintenir un coût de formation par stagiaire significativement inférieur à celui de l’EdG de Paris.

Généralités Enseignement Partenariats Moyens Pilotage Réseau d’anciens

EMIA :Ecole militaire interarmées. EEM : Ecole d’état-major

Afin de permettre à l’ESIG, école de formation camerounaise, de devenir et de rester un pôle d’excellence de l’enseignement militaire supérieur du 2nd degré en Afrique, le Cameroun a signé avec la France, en avril 2008, une convention instaurant un partenariat actif avec son homologue parisien, l’Ecole de Guerre de Paris (EdG).

Premier projet de coopération structurelle de la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), en termes d’efforts humains consentis, l’ESIG contribue au réseau des Ecoles Nationales à Vocation Régionale (ENVR).

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Organisation

L’École Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) est un organisme interarmées, subordonné au Chef d’état-major des armées (CEMA). Il relève du Général commandant les écoles et centres d’instruction interarmées (COMECIIA) et est placé sous l’autorité d’un officier général (COM ESIG).Le Général de division NGAMBOU est le commandant de l’ESIG depuis 2005. Il est assisté depuis juillet 2007 d’un directeur de l’enseignement et de la programmation issu de la coopération mili-taire française – colonel (terre) de ROQUEMAUREL, affecté en juillet 2013 – et de 4 chefs de grou-pement – capitaine de frégate (marine) KENFACK pour l’enseignement opérationnel, colonel (air) BOUBA BAKARY pour l’enseignement général de défense, colonel (gendarmerie) KAMENI pour l’encadrement des stagiaires. Le groupement « soutien », sous la responsabilité du COL MPAY, est chargé de tous les concours matériels nécessaires à l’enseignement (documentation, informatique, reprographie, audiovisuel,…) et au bon fonctionnement de l’école.Les groupements d’enseignement bénéficient d’un réservoir d’officiers supérieurs, chargés d’en-seignement ou d’études, tous brevetés de l’EMS 2 ou 1, dédiés à la préparation et à la conduite des modules d’enseignement général ou opérationnel.Au contact quotidien des stagiaires, les 3 cadres professeurs de groupe, jeunes officiers breve-tés, animent le travail d»un groupe permanent de 15 officiers stagiaires et tiennent un rôle clé de tuteur et d’évaluateur.


Organisation de l'ESIG

BREVETES REALISES

COOPERANTS

Appui au stagiaire

14 officiers brevetésCadres enseignants

Responsables de module

- 5 enseignantsspécialisés

- 3 Mentors (CPG)

Servicedocumentation

porte-fanion

Secrétaireparticulier

Secrétairecentral

Servicemédical

SecrétaireDE

Bureauadministratifet financier

Serviceinformatiqueinfographie

Servicereprographie

Serviceaudiovisuel

Laboratoirede langue

Commandantde l'ESIG

Directeur del'enseignementdes études et

des programmes

Chargésd'enseignement

et d'étudesService études etprogrammation

Chef du groupementencadrement

Chef du groupement

d'enseignementgénéral

Cadreprofesseur

G 1

Cadreprofesseur

G 2

Cadreprofesseur

G 3

Chef du groupement

d'enseignementstationnel

référentEMS 2

Chef du groupement

soutien

Soutien

CCS

Groupetransmission

Groupetransport

Groupeentretien

automobile

Sectionsport

Groupeinfrastructurecasernement

Grouperestauration

Groupehébergement

Equipe armeset munitions

Sectionprotection

Adjoint

6 officierscentrés sur le

CDT/ORG

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Stagiaires formés

Après une première année purement nationale, l’ESIG a accueilli en 2006 trois stagiaires étran-gers (Burkina Faso, Gabon, Niger), puis sept en 2007 (Burkina Faso, Congo Brazzaville, 2 du Ga-bon, Niger, Sénégal et Togo). En 2008-2009, la 4ème promotion était composée de 33 stagiaires de 19 nationalités différentes (Bénin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Co-nakry, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Ouganda, République centrafricaine, Sénégal, Tchad et Togo). La 5ème promotion comptait, elle, 32 stagiaires pour 18 nationalités, mais pour la première fois un officier féminin et un stagiaire non africain (français). La 6ème promotion, quant à elle, comptait 33 stagiaires issus de 20 nationalités, dont un fran-çais et pour la première fois un stagiaire américain. La 7ème en comprenait 42, avec 22 nationalités (arrivée de la République Démocratique du Congo). La 8ème promotion comptait 42 stagiaires de 23 nationalités (avec, pour la première fois, Dji-bouti et le Ghana). La 9ème promotion de l’ESIG était composée de 42 officiers stagiaires, dont 10 camerounais et 32 originaires de 19 pays, dont 16 francophones et 3 anglophones.Quant à la 10e promotion, elle compte 45 stagiaires de 21 nationalités : Bénin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Djibouti, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, France, Etats-Unis d’Amérique, Gabon, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mauritanie, Ni-géria, Niger, Ouganda, Sénégal, Tchad et Togo.L’entrée à l’ESIG, qui fait face à une demande sans cesse croissante (de l’ordre de 90 dossiers étudiés par an) du fait d’une réduction importante des places offertes pour les formations en France, se fait sur concours ou sur étude de dossiers respectant les pré-requis. 80% de ces stagiaires ont bénéficié en amont du dispositif des ENVR ou d’une formation en France, en particulier lors de leur formation initiale, de spécialité mais surtout d’Etat-major.

Perspectives de capacités de formation ESIG : Rentrée 2015 : 51 stagiaires en 3 groupes à 17Rentrée 2016 : 60 stagiaires en 4 groupes à 15Le général COM ESIG estime que les objectifs 2016 pourraient être atteints dès 2015.


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2. Enseignement

Objectifs

L’ESIG forme, sur une scolarité annuelle de 10 mois, des officiers supérieurs des Armées (Terre – Air – Mer) et de la Gendarmerie, aptes à assumer de hautes responsabilités au sein de leur armée d’appartenance, en particulier dans les états-majors de haut niveau interarmées, interalliés et internationaux.

Concrétisant l’ultime étape de formation des officiers supérieurs, l’ESIG propose une scolarité exi-geante délivrant le seul brevet d’enseignement militaire supérieur du second degré (BEMS2) recon-nu comme équivalent à celui de l’école de guerre de Paris.

Les objectifs d’enseignement de l’ESIG sont : 1° l’exercice du commandement de haut niveau 2° l’appropriation des enjeux de défense et de sécurité par le continent africain

Il s’agit pour cela de : 1° Acquérir des méthodes et des clefs de compréhension communes ; 2° Comprendre et donc s’adapter aux évolutions des environnements nationaux et internationaux ; 3° Consolider l’aptitude à décider, à communiquer et à agir.

Les points d’application prioritaires d’enseignement sont : - La planification et la conduite d’une opération (niv. opératif) sur le continent africain ; - L’adaptation des forces armées aux enjeux sécuritaires futurs.

Fil directeur, le contenu de l’enseignement est centré sur l’environnement d’emploi et les missions les plus probables des officiers stagiaires en Afrique, que ce soit en national ou en international. De ce fait, partant du principe que la réponse aux enjeux sera multinational, l’effort est porté sur l’interopérabilité en opération multinationale et la réflexion sur les capacités des forces de sécurité et de défense en national.

A l’issue de leur cycle de formation à l’ESIG, les officiers sont aptes : - à participer à la conception, à la planification et à la conduite des opérations interarmées, dans un cadre national, multilatéral ou interallié, aux niveaux stratégique et opératif, - à exercer des responsabilités au sein des états-majors de haut niveau, de l’administration centrale ou au sein d’organismes nationaux et internationaux.

La scolarité permet aussi l’acquisition, sur volontariat, d’un MASTER 2 en stratégie, défense, sécurité, gestion des conflits et des catastrophes à l’université de Yaoundé II - Soa.


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Domaines

L’enseignement dispensé dans une école de guerre est essentiellement professionnel, compte tenu de ses objectifs d’employabilité immédiate. La pédagogie d’une école de guerre est participative, favorisant une valorisation des expériences passées et des compétences interarmées des stagiaires. Le rythme d’enseignement est donc basé sur une restitution pratique de tous les enseignements académiques et sur une valorisation du travail de groupe ou en simulation d’état-major. Cette ambition est facilitée par la taille réduite des promotions et le taux d’encadrement actuel. La formation à l’ESIG s’opère dans deux grands domaines : §un enseignement général §un enseignement opérationnel

Le but de chaque domaine de formation est de : - Consolider la compétence opérationnelle, la réflexion stratégique, la recherche de l’interopérabilité dans tous les domaines (interarmées et interalliés) au sein de structures multinationales (ONU, UA, ...) - Former des décideurs, capables d’exercer des responsabilités de haut niveau avec une vision élargie des problématiques contemporaines de défense, - Former des interlocuteurs crédibles, capables d’être force de proposition auprès des autorités politiques.

Un socle commun et prioritaire de méthodologieIl s’agit de garantir l’employabilité et l’interopérabilité des officiers stagiaires en fin de scolarité, à travers :1) une acquisition de méthodes d’aide à la décision en environnement complexe national et international. Cet effort porte sur l’assimilation de la méthode de planification, au détriment de la multiplication des exercices. En parallèle, des exercices communs, voire conjoints, pourraient être encouragés entre écoles de guerre francophones ou autres écoles de formations camerounaises;

2) une mise en situation des stagiaires, en apprentissage comme en évaluation (14 travaux dirigés, 5 exercices OPS majeurs), grâce aux volumes réduits de stagiaires ;

3) une consolidation de l’aptitude à convaincre et à agir, à travers des aides à la décision et à la communication (choix thématiques, cas concrets ou commandes d’états-majors).

1CJEX envisageable en particulier entre l’ESIG et le CREMS avec utilisation du centre JANUS


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L’enseignement opérationnel :

La méthodologie retenue pour l’enseignement opérationnel est celle d’une méthode unique de planification de niveau opératif, très proche de celle de l’OTAN et intégrant un volet significatif d’approche globale. Il s’agit de garantir le meilleur niveau d’interopérabilité, tout en favorisant, avant tout, une assimilation de l’enseignement.Les exercices se font sur des scénarios africains d’actualité, à partir d’exercices renouvelés annuellement. En complément, 5 cellules permanentes de veille et d’analyse des conflits en cours sont animées par les stagiaires en cours de scolarité. Ces derniers bénéficient également du « fond de sac » habituel des brevetés, en particulier dans les domaines de la stratégie, de l’éthique et du commandement en opérations, de l’histoire militaire ou encore de la prospective.

Les intervenants sont principalement les officiers chargés d’enseignement de l’ESIG, tous brevetés de l’enseignement militaire supérieur du 2nd degré. Parmi eux figurent deux coopérants français, le capitaine de frégate GIRIN et le lieutenant-colonel (air) PARIZOT.

Application : - 1 TD + 2 exercices de planification, dont un avec phase de conduite (rédaction d’un CONOPS ) - 1 exercice « Approche Globale », - 1 exercice « Organisation défense territoriale » baptisé Douala-Malabo - 1 exercice « Format d’armées ».

Illustration : Un voyage d’étude intérieur et un voyage d’étude opérationnel, permettant de visiter des Etats-majors et unités afin d’illustrer l’enseignement délivré.


STRATEGIE ET ART DE LA GUERRE

3 Concept of operation

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L’enseignement général :

Il s’agit de savoir conduire une analyse géopolitique, de manière à comprendre les grands enjeux du monde et de l’Afrique. L’enseignement général permet ainsi d’approfondir les enjeux de défense, d’actualité sur le continent africain. Cet enseignement se veut prospectif, afin de garder en ligne rouge une capacité à concevoir une politique de défense adaptée à ces enjeux. Pour l’enseignement général, l’ESIG fait appel aux meilleurs intervenants extérieurs, du tissu universitaire de la capitale camerounaise. Il s’agit principalement de : - L’Université de Yaoundé II – Soa, - L’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), - L’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC).

Le domaine de l’anticipation et le management

Le volet management est centré autour de l’assimilation de techniques de conduite de projet, dans un contexte de travail d’état-major animé par les stagiaires. Son application est tournée vers la réflexion et la restitution, sur la base de cas concrets, en partie liés à la vie de la promotion (organisation du colloque international, animation du réseau des anciens, voyage d’étude ou gala de fin d’année). L’effort prospectif est encouragé, en particulier à travers le module format d’armée qui comporte un exercice dirigé, d’une durée de 15 jours, consistant à décrire les grandes lignes d’un concept d’emploi des forces, à partir de la description de capacités réalistes, dans un contexte précis de menaces et de moyens alloués.


MANAGEMENT ET ANTICIPATION

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Enfin, des personnalités locales ou de passage à Yaoundé, reconnues comme ayant une grande hauteur de vue et une approche experte de domaines particuliers, interviennent tout au long de l’année en tant que « grand témoin », pour faire partager leur expérience aux stagiaires et nouer avec eux un dialogue professionnel et illustré.

Les voyages d’étudeSpécificité majeure et valorisante de l’ESIG. En effet, plusieurs visites (unités militaires camerounaises, médias publics et privés, entreprises,…) et missions d’études viennent parachever l’enseignement théorique dispensé au cours de l’année académique. L’un de ces voyages d’étude est centré sur l’opérationnel (RCA, RCI, EFG…), tandis que les deux autres sont focalisés sur la France et l’international, pour un volume total de 12% des créneaux annuels.

Evaluation des officiers stagiaires

L’évaluation des travaux des stagiaires vise deux objectifs : • apprécier la qualité des résultats écrits et oraux obtenus au cours de l’année et attester de la bonne maîtrise des acquis pédagogiques requis lors de la formation à l’ESIG ; • dans un contexte interarmées, analyser le comportement de l’officier et estimer son potentiel.Il s’agit donc d’une appréciation globale du savoir, du savoir-faire et du savoir être de chaque officier stagiaire. L’objectif général des restitutions évaluées est de susciter une réflexion de fond sur les dominantes d’enseignement majeures de l’ESIG. En particulier, ces travaux ont pour but de : • parfaire les techniques d’expression des stagiaires. La qualité du travail réalisé par chaque stagiaire et sa progression tout au long de la session constituent deux des principaux éléments d’appréciation des officiers stagiaires par leurs cadres professeurs (CPG) ; • permettre à tous les stagiaires de bénéficier des travaux effectués par une partie d’entre eux. C’est le but principal des restitutions orales par groupe ou devant l’ensemble de la promotion. C’est également dans ce but que la plupart des travaux écrits sont mis à la disposition de tous, après approbation, soit par diffusion papier, soit sous forme informatique sur des serveurs ou dans la base de données documentaires de l’ESIG ;

• alimenter la «mémoire pédagogique» de l’ESIG, indispensable aux cadres chargés de l’organisation des cycles d’enseignement, pour en améliorer progressivement le contenu.


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Modalités de désignation et de préparation des stagiaires

Un équilibre partenarial

L’attribution des places à l’ESIG est de la responsabilité conjointe des Parties camerounaise et française.En échange de son engagement, la France bénéficie, au profit des pays qu’elle souhaite soutenir sur l’ensemble du continent africain, de 2/3 des places disponibles. Elle soumet à l’autorisation de la Partie camerounaise la liste des pays qu’elle souhaite inviter à l’ESIG puis, après accord, la liste nominative des candidats.

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La Partie camerounaise dispose d’1/3 des places à son profit, soit au titre de ses propres ressortissants, soit au profit de ressortissants des pays qu’elle veut soutenir. Elle assure la sélection sur concours des stagiaires camerounais pour l’ESIG et l’EdG, et bénéficie, pour la préparation au concours, de l’appui du référent EMS2 (cadre français dédié à cette tâche). Ce concours doit également permettre de sélectionner les officiers amenés à suivre une formation de type EMS 2 dans d’autres pays.Tous les candidats des pays amis doivent avoir subi les épreuves de sélection organisées par leur pays, et détenir les pré-requis fixés par les deux Parties.

Un appui continental

Dans le cadre du dispositif d’aide à la préparation et à la sélection à l’EMS2, l’ESIG est sollicitée pour assurer la préparation des candidats d’une dizaine de pays continentaux. L’objectif de ces périodes de préparation est de : §vérifier l’acquisition des méthodes nécessaires, §améliorer le niveau académique des futurs stagiaires des écoles de guerre, §prodiguer des conseils concrets de préparation, §préparer les épreuves orales, §promouvoir les outils de préparation disponibles en ligne sur le site de l’ESIG, § identifier des cadres locaux susceptibles de s’approprier, à terme, la préparation des candidats. Cet effort a suscité la création d’un poste spécifique d’enseignants (Référent EMS2).

Avenir

Augmentation du volume de stagiaires En réponse à l’augmentation des besoins en formation et à une attractivité internationale croissante, l’ESIG formera 60 stagiaires dès 2016 (45 stagiaires aujourd’hui). Les infrastructures et les moyens humains actuels le permettent.

Consolidation de l’homogénéité de niveau des stagiaires :Le niveau des stagiaires est en augmentation constante, en particulier grâce à l’homogénéisation des pré-requis, l’effort de préparation en amont (mission d’un des coopérants en poste à l’ESIG) et des techniques d’enseignement valorisant l’assimilation et la restitution (53% de l’enseignement en situation).


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Principales nouveautés d’enseignement à l’ESIG 2014/2015

Axe 1 : Effort d’assimilation/adhésion- Effort significatif sur les méthodologies en début de formation(15 jours) avec l’appui en particulier du référent EMS2- Refonte de la pédagogie d’initiation à la méthode de planification (MGPO), centrée sur la réalité des engagements actuels et futurs sur le continent africain (LUANGO). - Implication des stagiaires renforcée dans les grands rendez-vous d’enseignement de l’ESIG (colloque, gala..). Cette volonté passe par une augmentation du volume de créneaux dédiés à la réflexion personnelle.

Axe 2 : Adaptation aux nouveaux enjeux- Mise en oeuvre et renforcement des 5 cellules de veille des théâtres d’opération sur le continent africain (analyse et enseignements).- Création d’un module commandement et éthique en opération regroupé sur une semaine.- Dominante management rebaptisée « anticipation et management » afin de souligner l’importance du sous module «format d’armée « et l’évolution du module prospectif de défense.

Axe 3: Compétences managériales- Recentrage des techniques de management sur la gestion de projet adaptées à des problématiques de défense. - Le Master 2 est réalisé sur volontariat avec une étude opérationnelle en remplacement pour les non volontaires (non qualifiante).

Principales nouveautés d’enseignement à l’ESIG 2013/2014

- Création module « Format d’armées » en mai 2014 (15 jours) ; - Animation par les officiers stagiaires de plusieurs cellules de veille des crises et conflits africains (RCA, zone sahélienne, …) sur la durée d’une scolarité ; - Formalisation de guides de méthodologie internes à l’ESIG (MGPO et mémoire de MASTER 2) ; - Mutualisation de phases d’enseignement avec la CEEAC ; - Premières visioconférences effectuées avec succès (ESIG et CEEAC) ; - Renforcement du rayonnement international de l’Ecole (Colloques, séminaires, JPO…); - Création d’un document final, synthèse de l’enseignement délivré ; - Edition d’une revue semestrielle de réflexion stratégique.

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3. Partenariats

ESIG / Ecole de Guerre de Paris (EdG)

Le partenariat entre l’ESIG de Yaoundé et l’EdG de Paris est un partenariat stratégique, qui détermine le niveau et la qualité de l’enseignement et s’intègre, pour le Cameroun, dans un effort plus global de valorisation du corps des officiers. L’attractivité internationale de l’ESIG s´articule principalement autour de la reconnaissance de titre BEMS2, volonté du général COM ESIG depuis la création de l’Ecole en 2005.

Ce partenariat a pour but : §de faire bénéficier l’ESIG de l’expertise de l’EdG, en matière d’enseignement militaire supérieur, de manière à ce que la formation qui y est délivrée soit une référence régionale et continentale ; §d’impulser une véritable dynamique, pour enclencher des mécanismes de collaboration dans de nombreux domaines, dans la double optique de rapprocher le plus possible l’ESIG et l’EdG et de rentabiliser le fonctionnement des deux organismes.

Pour progresser ensemble vers ce double objectif, ces académies ont mis sur pied une structure dénommée Conseil mixte de perfectionnement, qui propose annuellement des projets d’action réalistes, financièrement accessibles et ayant un rapport coût/efficacité avéré.

§le soutien pour la conduite des exercices de planification opérationnelle programmés annuellement ;§une coopération spécifique en réponse aux besoins identifiés lors des conseils mixtes de perfectionnement ;§la fourniture et la réalisation des dossiers d’exercices de planification opérationnelle ;§l’assistance à la mise en place et à la gestion du centre de documentation et du site internet.

L’EdG apporte son expertise à l’ESIG dans le domaine de l’enseignement opérationnel par :

§la formation et le recyclage annuel des cadres camerounais chargés de l’enseignement opérationnel ;

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ESIG / Université de Yaoundé 2 – Soa (UYII)

Le volet universitaire de la scolarité est sanctionné par l’acquisition d’un MASTER 2 en stratégie à l’université de Yaoundé 2. Grâce à la reconnaissance d’acquis et à la professionnalisation de son contenu, la partie théorique de ce MASTER, qui se déroule sur le campus universitaire, est limitée à 6% du temps d’enseignement et ne se déroule que sur un an. Le mémoire professionnel, au cœur de l’acquisition du MASTER 2, contribue à la réflexion stratégique et à l’analyse de haut niveau. Il est donc pleinement intégré dans l’enseignement BEMS2 et y prend une part significative. Point de vigilance, les pré-requis actuels d’entrée à l’ESIG des stagiaires internationaux, centrés sur le diplôme d’état-major et le potentiel d’avenir, ne garantissent pas pour tous aujourd’hui un niveau académique équivalent à la licence. Le retour d’expérience a souligné que, du fait de leur passé professionnel, les stagiaires faisant preuve d’implication et de volonté peuvent parfaitement réussir leur MASTER 2, d’autant qu’ils bénéficient d’un suivi individualisé à travers des séminaires hebdomadaires.

Concernant les jeunes cadres enseignants affectés à l’ESIG, une étude interne à l’école permettra de fixer les modalités de l’exploitation potentielle de ce MASTER 2 dans le cycle universitaire de doctorat à effectuer au cours de leur affectation à l’ESIG. En parallèle, une étude est en cours sur l’animation d’un centre de réflexion de jeunes chercheurs en stratégie, en marge du module « stratégie » animé par le docteur HENROTIN. Cette étude constitue l’embryon du futur Centre de Recherche en Stratégie de l’ESIG ESIG / CEEAC

En valorisation de son expertise reconnue, l’ESIG a été erigée en Centre d’excellence niveau stratégique depuis 2009. Aussi , l’Ecole a établi, sur la demande de la CEEAC, un plan d’action pour la formation des cadres militaires et civils de cette institution sous-régionale, à la planification (niveaux stratégique et opératif) des opérations de maintien de la paix.

Ce plan d’action, qui a été validé par l’APSA (Architecture Africaine de Paix et de Sécurité), est progressivement mis en œuvre depuis octobre 2013.


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Objectifs des séminaires de formation

1° Disposer d’un vivier de compétences, en vue de la mise en œuvre des politiques de promotion, de consolidation de la paix, de stabilité et de sécurité en Afrique centrale ;2° Former les décideurs (civils et militaires) à la conception et à la planification d’une opération de soutien à la paix (OSP), à travers des techniques d’analyse stratégique, de la méthode globale et de la MGPO ;3° Valoriser l’expertise existante à l’ESIG, en particulier sur les volets planification et approche globale.Les modules conjoints ESIG et CEEAC encouragent une réflexion interministérielle «en situation», profitable à une approche globale (interventions, travaux et restitutions communes). La concrétisation de cette multilatéralisation est réussie.

3 dynamiques complémentaires § Prestations de formation annuelles au titre des centres d’excellence, au profit des décideurs politiques et militaires (entre 20 et 30 séminaristes par formation). §Appuis d’expertise au profit de l’état-major régional de la CEEAC (exercice, projection) comme lors de la planification des exercices « Kwanza » en juillet 2009, « Amani Africa » en aout 2010 et « Loango » en 2014. §Investissements au profit des capacités d’enseignement au titre du PAPS 2, à hauteur de 200 millions de Fcfa (300 000 euros).

Nature des investissements d’enseignement:Investissements structurels : §création d’un laboratoire de langues, §création d’une salle multimédia, §accès permanent à l’e-Learning.

Investissements décentralisés : §valorisation des fonds documentaires du centre de documentation de l’ESIG, §réalisation d’installations sportives et de loisirs au profit des stagiaires.


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4. Moyens Infrastructures

A titre provisoire, l’enseignement des premières promotions de l’ESIG a été dispensé dans des locaux situés au sein de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé (EMIA). Parallèlement, d’importants travaux ont été engagés afin de permettre à l’Ecole de disposer d’un cadre adapté à son niveau et à son rayonnement international. Ainsi, les nouvelles infrastructures de l’ESIG, sur le site de Symbock, dans la proche banlieue sud-ouest de Yaoundé (30 mn du centre-ville), offrent aux officiers stagiaires un cadre idéal, propice aux conférences dispensées par des intervenants de haut niveau et aux exercices de planification opérationnelle à conduire.

L’école, bâtie sur 6 ha, comprend : §un grand amphithéâtre de 200 places, §10 salles de cours équipées de moyens modernes d’instruction, §un centre de documentation fourni, avec connexions Internet, §un bâtiment de restauration, §une infirmerie, §un bâtiment d’hébergement pour stagiaires (32 chambres individuelles connectées au réseau internet), §un bâtiment d’hébergement neuf (20 chambres individuelles), §une salle de loisirs.

Des moyens informatiques importants sont mis en place et un réseau internet haut débit permet la visio conférence. Chaque officier stagiaire dispose d’un ordinateur portable, connecté à l’intranet de l’école, pour la durée de la formation.


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Obligations bipartites

Partie camerounaise Partie française1. assurer le commandement de l’école ;2. Fournir dix cadres brevetés de l’enseignement militaire supérieur du 2nd degré dont 4 chefs de groupements, 4 cadres professeurs de groupe et 2 cadres enseignants, aux compétences et profils adaptés à l’exigence de cet enseignement.Au moment de leur affectation, les chargés d’enseignement doivent être lieutenant-colonel ou capitaine de frégate et, autant que possible, lauréats récents de l’ESIG pour les fonctions clé de cadre professeur de groupe.3. fournir le personnel de soutien nécessaire pour assurer la formation des officiers stagiaires et le fonctionnement de l’ESIG ;4. garantir la sélection et la participation des conférenciers extérieurs ; 5. assurer l’équilibre de représentation interarmées des cadres dans les différentes structures de l’école ;6. fournir l’infrastructure nécessaire au fonctionnement de l’école (administration, instruction, alimentation, hébergement ...) et assurer son entretien et son fonctionnement courant (eau, électricité, téléphone ...) ;7. fournir et assurer l’entretien des véhicules nécessaires, tant aux cadres, pour l’exercice de leurs attributions, que pour le bon fonctionnement général de l’ESIG ;8. prendre en charge, en totalité, l’hébergement des stagiaires, leur alimentation étant assurée avec le concours financier de la Partie française. Le niveau des prestations est le même pour tous les stagiaires et correspond aux standards requis pour des officiers supérieurs ;9. assurer la sécurité de l’ensemble des stagiaires étrangers, ainsi que leur protection administrative, pénale et civile ;10. assurer le soutien médical, notamment avec une ambulance, de tous les stagiaires, à l’exception de l’entretien et du renouvellement des appareillages et des prothèses ;11. assurer le financement partiel de la mission annuelle d’études (hors frais de transport des stagiaires) lorsque le voyage a lieu en France, et le financement total pour toutes les autres destinations ;12. codiriger le conseil mixte de perfectionnement.

1. contribuer à la qualité de l’instruction, à travers la mise en place des ressources humaines;2. mettre en place les moyens d’instruction néces-saires ;3. participer au soutien des officiers stagiaires sous forme d’un forfait mensuel ;4. assurer la gestion, ainsi que le contrôle, des moyens et des fonds qu’elle fournit ;5. codiriger le conseil mixte de perfectionnement de l’ESIG ;6. assurer le financement du transport aérien et ter-restre des officiers stagiaires lors de la mission an-nuelle d’études, lorsqu’elle a lieu en France ;7. participer au financement des conférenciers ex-térieurs de l’ESIG, dans la limite d’un budget défini annuellement.


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5. Pilotage Des Indicateurs centrés sur des Objectifs

L’évaluation de la performance des actions partenariales entreprises impose la mise en place d’indicateurs. Ces indicateurs seront présentés en comité de pilotage et seront centrés priori-tairement sur les objectifs conventionnels communs suivants :

Objectif 1/ Garantir l’équivalence BEMS 2 et l’adaptation de l’enseignement aux emplois des officiers stagiaires à 6/8 ans

Cet objectif relève principalement d’une analyse en conseil mixte de perfectionnement. Il impose cependant annuellement que :§100% des droits ouverts en cadres enseignants soient réalisés (Parties française et camerounaise, voire par un pays tiers) § 100% des stagiaires remplissent les pré-requis de l’ESIG et 75% sont sélectionnés par un concours national dans un horizon de 3 ans§Préservation d’au moins un officier stagiaire français à l’ESIG, lauréat du concours de l’école de guerre de Paris.

Objectif 2/ Renforcer les compétences et l’interopérabilité nécessaires en état-major multinational.

§ 50% du volume d’enseignement annuel réalisé en situation professionnelle (exercices, travaux dirigés, séances interactives, voyages d’étude…)§ 50% des officiers stagiaires atteignent le niveau maitrise en planification (MGPO), 30% le niveau connaissance et 20% le niveau information en fin de scolarité§ 3 officiers stagiaires de l’EdG de Paris et 2 officiers stagiaires de l’ESIG et un cadre de l’ESIG bénéficient annuellement d’échanges bilatéraux lors des exercices majeurs

Objectif 3/ Favoriser une appropriation progressive de l’enseignement opérationnel par les cadres professeurs de groupe

§ 2 cadres enseignants français et 2 cadres enseignants camerounais enseignent la MGPO et l’approche globale§ 3 instructions cadres par an centrées sur la planification dont 1 séminaire de recyclage MGPO ouvert aux officiers brevetés hors ESIG§3 échanges d’expertises annuels avec l’EdG de Paris, centrés sur les pratiques d’enseignement opérationnel


20


Objectif 4/ Améliorer les conditions de vie et d’enseignement des stagiaires

§80% de taux de satisfaction des stagiaires au questionnaire de fin de formation§100% du budget bilatéral programmé est consommé, dont 80% au profit des officiers stagiaires§100% des officiers stagiaires et 100% des cadres enseignants sont équipés en poste informatique internet et intranet (salles de cours et zone vie)

Objectif 5/ Densifier et diversifier le volume d’officiers stagiaires

- Atteindre la capacité d’accueil souhaitée en officiers stagiaires : 45 officiers stagiaires dès 2014, 51 officiers stagiaires dès 2015, 60 officiers stagiaires en 2016.- Garantir l’infrastructure d’hébergement et d’instruction adaptée à cette montée en puissance- Attirer et intégrer les stagiaires anglophones, à travers un effort d’accompagnement spécifique en langue française

Objectif 6/ Renforcer le rayonnement dans la durée

- Garantir les exigences de formation comme pôle d’excellence de formation en matière de paix et sécurité de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union Africaine (UA)- Consolider les partenariats d’enseignement (avec le milieu universitaire) et de rayonnement (séminaires écoles de guerre francophones et anglophones, francophonie…)- Réaliser 5 investissements d’enseignement stratégiques, sur budget CEEAC (visioconférence, multimédia, laboratoire de langues, équipement centre documentation et salle sport/loisirs).

21


6. Réseau des anciens Généralités

L’ESIG a su créer et s’efforce d’animer un « réseau des anciens de l’ESIG », à partir des 300 officiers supérieurs, dont 100 camerounais, formés en 10 ans d’existence.L’ESIG participe aussi activement au réseau des écoles de guerre francophones et, dans une moindre mesure, au réseau des écoles de guerre anglophones (2014).L’ESIG a intégré fin 2013 le réseau des établissements francophones en matière de maintien de la paix et valorise l’emploi de la langue française sur le continent.Le général COM ESIG souhaite porter un effort spécifique sur le rayonnement de l’ESIG. Il s’agit d’être mieux connus pour être reconnus. Les 2 vecteurs privilégiés sont la plateforme d’enseignement et de réflexion, reconnue en termes de stratégie et commandement, mais aussi le volet international de l’école.La matérialisation de ce rayonnement passe par 5 nouveautés majeures : - le début des prestations comme Centre d’excellence (mutualisées à 30%) ; - l’accès au réseau des écoles de guerre anglophones (2014) ; - l’accès au réseau des établissements francophones en matière de maintien de la paix (novembre 2013) ; - l’organisation d’activités spécifiques de rayonnement (journées portes ouvertes ciblées, soirée internationale…), sans pour autant perturber l’enseignement. - la valorisation du potentiel d’accueil de colloques thématiques, centrés sur la défense et la stratégie (CEEAC, CESA, CBLT…).


1ère PROMOTION2005-2006

PROMOTIONS CSID-ESIG (2005 – 2014)

N°

1 LCL

CB

LCL

CF

CE

LCL

CE

LCL

CB

LCL

BITOTE

EKANGA

EYEBE

KAMDEM

KOUAKAP

NDJONKEP

NGOUYAMSA

SEME ANDONG

TIOKAP

TSILLA

André Patrice

Pierre Constantin

Didier

Fabien

Frédéric

Abdoulaye

Pierre

Pierre Loti

Barthélémy Marie

Gendarmerie

Terre

Air

Marine

Gendarmerie

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Air

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

23456789

10

Grade Noms Prénoms Armée Pays

22


2ème PROMOTION2006-2007


N°

N°

1

1

CCM

LCL

LCL

LCL

LCL

CE

CB

CE

LCL

COL

LCL

CB

LCL

COL

LCL

CV

CF

LCL

CE

COL

CB

CF

COL

LCL

LCL

LCL

LCL

AMEREIN

ASSEKO BEKOGO

ASSOULAI BLAMA

ATEKWANA EJOH

BEYEGUE

BAMKOUI

BONDOL BAKOLOK

BOMBA YENE

BOUBA BAKARY

CHIMI

CHEDJOU

EDOUNGLAM

ENGOLO

KABORE

KARINGAMA WALY

MBADINGA

MISS

MOUNKAILA

NJIMABOUE

NDIME

OUSSOUMANOU

OKELEY

OUEDRAOGO

PANASSA

TOUKO

TOUNGUE

ZAIMOU

Pierre

Jean-François

Hans

Guy

Emile

Elie

Pierre

Paul

Guillaume

Pascal Ferdinand

Arsène Jérémie

Ravoyinga-André

Ibrahim

Jean-Claude

Emmanuel

Abdoulaye

Aliyou

Djibril

Babikir

Jean-Laurent

Gilbert

Awoki

Christophe

Elias

Iyawa

Marine

Air

Terre

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Gendarmerie

Air

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Marine

Marine

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Marine

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Gendarmerie

Air

Gabon

Gabon

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Burkina Faso

Niger

Congo-Brazzaville

Cameroun

Niger

Cameroun

Sénégal

Cameroun

Gabon

Burkina Faso

Togo

Cameroun

Cameroun

Cameroun

2

2

3

3

4

4

5

5

6

6

7

7

8

8

9

9

10

10

11

11

12

12

13

1314

Grade

Grade

Noms

Noms

Prénoms

Prénoms

Armée

Armée

Pays

Pays

23



N°

1 LCL

LCL

CDT

CF

LCL

CF

CE

LCL

LCL

CE

LCL

CB

CB

CB

CB

CB

LCL

CB

CE

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CB

LCL

CF

COL

LCL

COL

LCL

LCL

LCL

CB

CDT

CE

CB

ABDOULAYE AROUNA

AMADOU SANDA

BARARMNA BOUKPESSI

BEN AOUF

BIDJA

DANGWEL

DEPOT

DIAWARA

ESSOME MBENDA

FAYE

GELLE

HOUNDJREBO

KANKEU

KATEMBA

KEITA

KEITA

KEREKOU

LOMBAT KONG

MAHAMAT IDRISS

MINABOU ABOUBAKAR

MVONDO OBAMA

NDIHO

NGOUONO

NTAHOMEREYE

OKWUOKEI

ONGANGA

OSA NDEMESOGO OBONO

PARE

SIMPORE

SOGOYOU

TABI NOUMA

TCHINDA MBOUZIKEU

TRAORE

Adamou

Aboubakar

Djoguigou

Ahmed Saïd

Henri Robert

Domnan

Landry Ulrich

Moussa

Aaron Alain Claude

Martin

Serge

Clément

Jean-Paul

Saad

Abdoulaye

Mohamed Lamine

Montan

Hilaire

Haggar

Justin

Zacharie

Bernard

Jean

André

Simon Sunday

Rock

Martin

Charles

Aimé

Kpatcha

Quentin

Henri

Zanan Ahmed

Terre

Terre

Air

Marine

Gendarmerie

Marine

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Terre

Marine

Terre

Air

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Gendarmerie

Terre

Niger

Niger

Togo

Mauritanie

Cameroun

Nigéria

RCA

Mali

Cameroun

Sénégal

Madagascar

Bénin

Cameroun

Ouganda

Guinée (Conakry)

Guinée (Conakry)

Bénin

Cameroun

Tchad

Cameroun

Cameroun

Burundi

Congo-Brazzaville

Burundi

Nigéria

Gabon

Guinée Equatoriale

Burkina Faso

Burkina Faso

Togo

Cameroun

Cameroun

Côte d’Ivoire

23456789

101112131415161718192021222324252627282930313233


24



N°

1 CBA

LCL

LCL

CDT

COL

LCL

LCL

CDT

LCL

LCL

CDT

LCL

CF

LCL

LCL

LCL

CDT

LCL

LCL

CDT

LCL

CF

CDT

CBA

CES

CBA

CDT

LCL

CES

CF

CDT

LCL

ABANDA

AUDY

AVOUMADO

BALDE

BALTU

BARRY

BELLA NKOTO

BENGUE

BOUMSONG

COULIBALY

DOGUIDNGAR

ENGOLO ELLA

GONSALLO

HAMADOU

ILUNGA MPEKO

KARIKUNZIRA

LAMBONI

MBOUBI KOULOUBI

MOLONGO

MOUISSI

MUDUMO

N’GESSAN KOUAME

NGUIAMBA

NTSAMA MENGUELE

ODELOUI

ONANA MBARGA

ONANA MFEGUE

OULD ABDELLAHI

OUMAROU

RANDRIANARISOA

RATSARAHEVITRA

TRAORE

Bernard

François

Messan

Oumar

Danladi Yusufu

Auguste

Anne

Jean

Jean Pierre

Moussa Sinko

Ngarnajdal

Thomas

Joseph

Djibo

Edmond

Symphorin

Bagbarboua

Aurelien

Romuald

Guy Pamphile

Martin

Célestin

Laurent Hubert

Jacques

Galbert

Oscar

André Hubert

Ishagh

Tawaye

Marosoa Nonenana

Andriamisetra

Salif

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Air

Terre

Terre

Gendarmerie

Marine

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Marine

Air

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Marine

Terre

Terre

Cameroun

France

Togo

Guinée Conakry

Nigéria

Burkina Faso

Cameroun

Centrafrique

Cameroun

Mali

Tchad

Cameroun

Benin

Niger

RDC

Burundi

Togo

Congo Brazzaville

RDC

Gabon

Burundi

Côte d’Ivoire

Cameroun

Cameroun

Benin

Cameroun

Cameroun

Mauritanie

Niger

Madagascar

Madagascar

Mali

23456789

1011121314151617181920212223242526272829303132


25



N°

1 LCL

LCL

CBA

CDT

LCL

LCL

CDT

LCL

LCL

CDT

LCL

LCL

LCL

LCL

LCL

CBA

LCL

CC

Col

LCL

LCL

LCL

CDT

CF

LCL

LCL

Col

LCL

CDT

LCL

CES

LCL

LCL

ADANDEJAN

ALABA TANAH

ALAO SALOU

BABO

BABY

BAH

BAILEY

BRAHIM

DORO

EDEL

ELA ONDO

ETOUNDI

FALL

FAYE

GNASSINGBE

GUEZOA

KAVUMA

LACKAMATA

LALEYE

MOHAMED YEBRA

MVONDO NKOMO

NDAYIKENGURUKIYE

NDONGO MVE

NDUTUMU

OLANGUE

ONAMBELE

OTOARIJOANA

RARIVOMANANA

SAHIRY HONNET

SANI

SELESSON

THIOMBANO

ZEMBOU

Blaise

Essohanam

Abdouly Bariou

Paul David

Abdrahamane

Boubacar

Duane

Mahamat

Oumar

Frédérique

Francisco Augustin

Emmanuel

Amacodou

Amar

Malibada

Mahi Armand

Dothan Musoke

Jean

Olajide

Eminou Ould

Jean

Jean Bosco

Désiré

Samuel Sylvain

Gildas

Louis

Josoa

Tahivimamy

Michel

Mahamane Laminou

Noël Bienvenu

Yves Joachim

Joseph

Terre

Terre

Terre

Air

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Marine

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Marine

Gendarmerie

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Benin

Togo

Benin

Cameroun

Mali

Guinée Conakry

USA

Niger

Guinée Conakry

France

Guinée Equatoriale

Cameroun

Sénégal

Togo

Côte d’Ivoire

Ouganda

Cameroun

Cameroun

Niger

Tchad

Cameroun

Burundi

Cameroun

Cameroun

Congo Brazzaville

Cameroun

Mauritanie

Madagascar

Madagascar

Côte d’Ivoire

Centrafrique

Burkina Faso

Cameroun

23456789

101112131415161718192021222324252627282930313233


26



N°

1 LCL

CDT

LCL

CE

LCL

LCL

CDT

LCL

CE

LCL

CBA

LCL

CDT

CV

CBA

LCL

CF

ABINA AHANDA

AGBA DJORRE

ANDRIANARISOA

ATANGANA

BATIONO

BOUBACAR

BUZOBOZI RUKONGE

CAMARA

CHIMALA

DEMBELE

ELA ELA

GBEBONDJI

HOIMADJI DJASRABAYE

ILIYA

KAKE de FONKOU

KEITA

KENFACK DONGMO

François

Rivo Hery Vomnimavoko

Fiacre Kisito

Gilles

Baco

Victor

Mamary

Jonas

Daouda

Emmanuel

Martin

Alain

Danladi

Sory

Hubert

Gendarmerie

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Air

Terre

Gendarmerie

Terre

Marine

Terre

Terre

Marine

Cameroun

Togo

Madagascar

Cameroun

Burkina Faso

Niger

Ouganda

Mali

Cameroun

Mali

Cameroun

Centrafrique

Tchad

Nigeria

Cameroun

Guinée Conakry

Cameroun

23456789

101112131415161718192021222324252627282930313233


LCL

CDT

LCL

CDT

CBA

LCL

CDT

CDT

CE

CDT

CC

LCL

CDT

CC

COL

LCL

KODIA NIZIER

KOITA

KOUAME

LEPUOMA MAPOBA

LOSSITODE

MATANGI MBOLO DEGO

MATHIS

MBOUP SECK FALLA

MENGADA BELA

NDJOMO

NDONG MBA NKARA

NDUWIMANA

NIKIEMA

NITCHEU

NVU NNOROM

OULARE N’FANAMA

Christian

Boubacar

Joseph Allah

Benjamin

Gilbert

De Gaule

Gerald

Mahamadou

Ignace Walter

Joseph Désiré

Serafin

Donatien

Théophile

Gabriel

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie.

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Air

Marine

Terre

Terre

Marine

Terre

Terre

Congo Brazzaville

Sénégal

Cote d’Ivoire

Gabon

Benin

Congo Kinshasa

Etats-Unis

Sénégal

Cameroun

Cameroun

Guinée Equatoriale

burundi

burkina faso

cameroun

Nigeria

Guinée Conakry

27



N°

N°

Grade

Grade

Noms

Noms

Prénoms

Prénoms

Armée

Armée

Pays

Pays

LCL

CDT

CE

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CDT

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CE

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LCL

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CDT

CDT

CDT

CBA

CDT

CDT

CBA

CF

CDT

LCL

LCL

343536373839404142

123456789

1011121314151617181920

OULD ZEMRAGUI

PASSERA de la CHAPELLE

SAKE

SEIDOU MAGAGI

SHESHI MAYU

TCHAKEBERA

TCHOUME

TETCHA

YEO

ALLAGUERIM

APEDO

BANGOURA

BAYALA

BAYANG

SANYO

BIKELE

BINDELE

BOUM BISSOUE

CASSAN

SOULE CHABI

DAGOU

DIAWARA

DJEKAINKOULA

EMURON

GUEYE

HAMADOU

HOUMED

KASONGO

KETEM

Ahmed Baba

Eric

Mouhamed

Mahamadou

Justine

Passou

Hervé

Félix

Ousmane

Jérémy

Kodjo Ekpé

Ibrahima Sory

Gilles

Dikdim Richard

Roger Pépé

Pierre Aimé

Isabelle Sylvie

Raymond

Thomas

Idrissou

Ossey Adrien

David

Levy

Godfrey

Mbaye

Lame

Mohamed Ali

Polydor

Albert

Gend.

Terre

Gendarmerie.

Gendarmerie.

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

SSA

Terre

Terre

Gend.

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Terre

Terre

Marine

Terre

Police

Terre

Mauritanie

France

Benin

Niger

Congo Kinshasa

Togo

Cote d’Ivoire

Cameroun

Cote d’Ivoire

Tchad

Togo

Guinée Conakry

Burkina Faso

Cameroun

Guinée Conakry

Cameroun

Cameroun

Cameroun

France

Benin

RCI

Sénégal

Tchad

Ouganda

Sénégal

Cameroun

Djibouti

RDC

Cameroun

28


N° Grade Noms Prénoms Armée PaysCDT

CDT

CDT

LCL

CDT

LCL

CDT

LCL

MAJ

CBA

LCL

CDT

LCL

MAJ

LCL

CDT

LCL

CDT

CES

LCL

COL

MAJ

21222324252627282930313233343536373839404142

BADASU

LEKHAL

MADJOULBA

MBAHIA

MBAYA

MOUSSA SEYDOU

MOUSSOUNDA

MPAY

NGOIE MUSENG

NCHANKOU MBOUOMBOUO

NDONGO

NGOKO

NGONG

NIYONIZIGIYE

NIZIGIYIMANA

OBELAKOU

PEHUIE

PIRUCA

RAKOTO

SEYNI YANSAMBOU

SYLVANUS

TOTH

Kwaku Henry

Sid’Ahmed

Bitala

Patrick

Bruno Serge

Bachir

Parfait

Jean Claude

Claudette

Judicaël Henri A

Japy

Bertin Magloire

Dieudonné

Onesphore

Saturnin

Vincent

Moise Dos Santos

Victor

Moussa

Useni Maikollo

Kevin

Terre

Gendarmerie

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

SSA

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Air

Terre

Ghana

Mauritanie

Togo

RCI

Congo Brazzaville

Niger

Gabon

Cameroun

RDC

Cameroun

Congo Brazzaville

RCA

Cameroun

Burundi

Burundi

Benin

Cameroun

Angola

Madagascar

Niger

Nigeria

Etats-Unis

29



N° Grade Noms Prénoms Armée PaysCdt

LCL

CBA

CBA

LCL

CES

LCL

LCL

LCL

LCL

CBA

LCL

LCL

LCL

LCL

Cdt

Cdt

LCL

Col

Cdt

Cdt

CBA

Cdt

Cdt

Cdt

MJR

Cdt

CBA

Cdt

CBA

LCL

Cdt

123456789

1011121314151617181920212223242526272829303132

ABANE MBOM

ABDOU

ALLAHARE

AMOUSSOU

AYANG ENOH

BA AMADOU

BANZA

BILOA EKEGUE

CISHAHAYO

CISSE

CYPRYK

DABALAGA

DIALLO

DIALLO

DJATCHOU SANI

GAKOSSO

GNAMOLENDE

HAMDI

ISTIFANUS

KUMAPLEY

LOUNGUI MALONDA

MBONDO

MELL

MELOU

MOUAHA BELL

MOUHONGO KWASE

MULINDWA

N’DAH-SEKOU

NASSOUR MOUSTAPHA

NCHE NSOH

NDENZAKO

NDZANA FOUDA

Jean Philippe

Adamou

Dimini

Codjo François

Frederick

Ousmane

Jules

Clément Patrice

Rémy

Nicolas

Damien

Abdoulaye Dioumassi

Boubacar

Félix

Hilaire

Nicolas

Vincent Nicaise

Mohand Babe

Sunday Aliyu

Fadji Kodjo

Jean Serge

Landry

Gérard Brice

Hervé Fidélis

Stans Victor

Blaise

Swizen Steve

Gildas

Boït

Michel

Arsène Félicien

Air

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Gendarmerie

Terre

Marine

Air

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Cameroun

Niger

Togo

Benin

Cameroun

Sénégal

RDC

Cameroun

Burundi

Mali

France

Niger

Guinée

Mali

Cameroun

Congo B.

Congo B.

Mauritanie

Nigeria

USA

Congo B.

Gabon

RCI

Cameroun

Cameroun

RDC

Ouganda

Benin

Tchad

Cameroun

Burundi

Cameroun

30


N°

N°

Grade

Grade

Noms

Noms

Prénoms

Prénoms

Armée

Armée

Pays

Pays

LCL

Cdt

CBA

CBA

Cdt

CBA

CF

LCL

Cdt

Cdt

LCL

LCL

LCL

LCL

CF

CBA

MAJ

CDT

CBA

CBA

CDT

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CEN

LCL

CF

MAJ

LCL

MAJ

33343536373839404142

123456789

101112131415161718

NERE

NLATE EBALE

OTCHELIO GNAHE

RAFIDISON

SALEM

TANNY

TCHEPDA DJIA

TOUMBA

YANGMARGUE BEH

ZONGO

ABDILLAHI

ADJANA

AMADOU DJIBO

AMBOAKWE UJOGHA

ANYOUZO’O ZO’O

ASHETKUEMUN MOUNCHINGAM

ASSANI KOMWE

AVOCANH

AZIZ NJOYA

BEERS

BINDJEME

CHEMBOU

DIAGNE

DIAGNE

DIVAKOU

HAKIZIMANA

HASSANE

JEDIDIAH

Adam

Léopold Emile

Etienne

Alain Bernardin

Soueidy

Hugues Emery Anigaah

Rolland

Mohamed

Félix

Koudougou Abel

Moussa

Pekatchao

Abdourahamane

Gaius

Timotée

Martin Luther

Erick

Hermann William

Yacouba

Wynne

Thomas

Guy

Abdoulaye

Babacar

Alain

Jean Pierre

Bichara

Kiyengo

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Marine

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Gendarmerie

Marine

Terre

Terre

Air

Terre

Terre

Air

Terre

Gendarmerie

Terre

Marine

Terre

Terre

Terre

Burkina Faso

Cameroun

RCI

Madagascar

Mauritanie

RCI

Cameroun

Niger

Tchad

Burkina Faso

Djibouti

Togo

Niger

Cameroun

Cameroun

Cameroun

RDC

Bénin

Cameroun

USA

Cameroun

Cameroun

Sénégal

Sénégal

Gabon

Burundi

Tchad

Ouganda

10ème PROMOTION2014 - 2015

31


N° Grade Noms Prénoms Armée PaysMAJ

CE

CDT

CBA

CDT

LCL

LCL

LCL

CC

CC

CBA

LCL

CBA

LCL

CBA

CDT

CDT

CDT

LCL

LCL

CF

CBA

CV

LCL

CDT

CBA

LCL

192021222324252627282930313233343536373839404142434445

KATAMBAYI

KOFFY

KOROGO

LARABI

LEYOUMA

MAHMOUD LEBRAHIM

MAMONA

MBA SIMA

MBOCK

MBUE NGAPPE

MFOMO

MOUSSA

NANA NJOMO

NDAYIZEYE

NGOLO NGOMBA

OKOUMOU

OUEDRAOGO

OUFFOUET

RAHEL

RAMAMINIRINA

RANDRIANANTENAINA

SAMNICK

SHAMMAH

SIDIBE

SIGUI RAOTOUIN

TCHINDA YEMEYO

WELE

Philippe

Franck Hervé Aimé

Abdoul Aziz

Guillaume

Barthélémy

Abdallahi

El’Aroucy Fénelon

Santiago

Serge Elie

Blaise

Jacques Théodore

Amadou Souleymane

Paulin

Epimaque

Tobie Gabriel

Brice Ruben

Rimouaogodo

Yves

Cheikh Mohamed Ahmed

Solofoniaina

Jean-Edmond

Hervé Beringer

Richard

Abdoulaye

Joseph

Jackson Cédric

Ousmane

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Gendarmerie

Terre

Terre

Terre

Marine

Marine

Terre

Terre

Terre

Terre

Terre

Air

Terre

Terre

Terre

Gendarmerie

Marine

Terre

Marine

Terre

Air

Terre

Terre

RDC

RCI

Burkina Faso

France

Gabon

Mauritanie

Congo Brazza.

Guinée Equat.

Cameroun

Cameroun

Cameroun

Niger

Cameroun

Burundi

Cameroun

Cameroun

Burkina Faso

RCI

Mauritanie

Madagascar

Madagascar

Cameroun

Nigeria

Mali

Tchad

Cameroun

Mali

32


N° Grade Noms et Prénoms Téléphone Domaine

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr

Pr.

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Pr.

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Pr.

Pr.

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Pr.

Dr.

Dr.

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33

ABE Jean Claude

ABWA Daniel

ATANGCHO AKONUMBO N.

AVOM Désiré

BATCHOM Paul Elvis

BOKALLI Victor Emmanuel

BOYOMO ASSALA L. Charles

Daniel ABWA

EFFOUA MBOZO’O Samuel

GUIMDO DONGMO Bernard-Raymond

ISSA SAIBOU

JIOGUE Grégoire

Luc SINDJOUN

MACHIKOU Nadine

MANDJEM Yves Paul

MINKOA SHE Adolphe

MOUELLE KOMBI Narcisse

MVOMO ELA WULLSON

NGULE ABADA Marcelin

NTUDA EBODE Vincent

OLINGA Alain Didier

ONDOUA Magloire

ONGUNE ESSONO L. Martin

PONDI Jean Emmanuel

TANG ESSOMBA Augustin

TCHAFACK NANFOSSO Roger A.P.

TCHAKOUA Jean-Marie

TCHEUWA Jean Claude

TCHEWA Jean-Claude

WANDA

ABDOUL AZIZ YAOUBA

ABRAHAM Honneré

699847135

699613164

677551440

699835894

699518717

699862190

675293179

677720297 / 699613164

699613292

699908683

699436828

699997651

699308141

697846679

699918301

699862989

699328270

699918270

677752777

699852119

677338669

677970895

677620752

699896049

22303842

699886001

699886245

699886245

69952876

677556688

699776056

Communication

Connaissance de l’Afrique

O.I.

Economie

Relations Internationales

Droit

Média

Histoire générale (Afrique et Cameroun)

Histoire (Afrique et Cameroun)

Droit, OI, ONG.

Colloque

Droit


R.I. / Séminaire


DCA


Géopolitique / Séminaire

Droits de l’Homme

R.I. / Séminaire

Droit des conflits / Séminaire

Droit/ Séminaire

Méthodologie

O.I. / U.A.

Management

Economie

Négociation

Droit de l’Homme

OI, ONG /Sécurité collective

Management

SEM/Interministériel

R.I. /Géopolitique/Séminaire

LISTE DES INTERVENANTS DE L’ESIG :

33



Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Dr.

Mr.

Mr.

Mr.

Mgr.

GA

GCA.

GD

GD

VA

GD

GD

GD

GB

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BEHALAL Ambroise

CHOUALA Yves

DJOFACK Sidonie

ETOUNGA MANGUELE Daniel

FOGUE TEDOM Alain

GUIZIO François

Guy MVELLE

HENROTIN

Jacques Roger BOOH BOOH

James OGUIOBE ONOBIONO

LASCONJARIAS

MASSO MA BIUMLA

Mathias Eric OWONA NGUINI

MPESSA MOUANGUE

NANA

NGAMONDI

NYANID ZACHARIE et BALKISSOU HAYATOU

PEMBOURA Aicha

WANYAKA BONGUEN O. Virginie

Simon Pierre BIKELE

ABDOULAYE ATANGANA

HAMAN MANA

NTONYE BAKOT

SEMENGUE Pierre

OUMAROU DJAM YAYA

MAMBOU DEFFO Roland

NKOA ATENGA Camille

N’GOUAH N’GALLY

IVO DESCENCIO

DAGAFOUNANGSOU

BABA SOULEY

ELOKOBI NJOCK Daniel

677899714

691714336

699912112

699125O89

696941793

699864264

699618643

677731047

699961050

699488779

670282681

696563212

677858227

677593735


Management

Economie

Stratégie

Symposium

R.I. / Géopolitique

Stratégie

Grand Témoins

Grand Témoin en Management

Histoire militaire

R.I. / Géopolitique

R.I./Sem/Méthodologie/Colloque

Media Training

Protection civile

Séminaire

Négociation

Séminaire

Histoire militaire Contemporaine

Table ronde

Grand témoins(Islam)

Communication

Grand témoins(Catholicisme)

Grand témoins

Modérateur TR colloque

Table ronde Douala-Malabo

34



GB.

GBA

CA.

GBA.

GCA.

VAE

VA

GB 2S

GB 2S

COL

CV

CV

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

COL

CF

LCL

LCL.

CD.

CD.

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89

90

91

MAHAMAD AHMED KOTOKO

MOMHA Jean Calvin

MENDOUA Jean

YAKANA GUEBAMA Paul

Clément BOLE

MARIN GILLIER

Marc de BRIANCON

BOONE

SARTRE PATRICE

NDJAKO Floribert

MELOUPOU

DJORWE KKOSKREO

EBA EBA BEDE

OWONA NLEND

MOUAHA BELL Victor E

NSANGOU Philippe

NYEMB Jule

ESSOME MBENDE A

MINABOU ABOUBAKAR Justin

FRANCESCHI

DE BELLECOMBE Christian

MILLET Jean Michel

CLAUTIAUX

SAMARAN

NDOUTOUMOU

CHALEROUX

DANES Guillaume

MESSING MENANGA

MONKOUOP MOMINOU

677680938

677636773

699872487

679621282

Grand témoins

Grand témoins

Prospective

Modèle d’Armée

Droit International Humanitaire

Communication

TR Interministériel

Justice militaire

Colloque

Gendarmerie camerounaise

Elément Français du Gabon

Séminaire de rentrée

Format d’armée

Colloque

Droit International Humanitaire

Logistique

Colloque

Table ronde (interministériel)

Documents

l'ecole superieure internationale de guerre de yaounde