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L’Arbre de Noël 2013 Mars Bleu Comité de rédaction : Christiane BISTUÉ, Denis BRUGUIER, Fernand GOMEZ, Bérangère HÉRAIL, Katherine JACOB, Sylvie LANDRU, Karine MOYA, Laurent SIMONIN, Maria T AHAR, Richard T ARRAGO Nous acceptons avec plaisir toutes vos idées et suggestions : [email protected] L’évitabilité Des coquelicots dans le Hall de l’Hôpital P arce que l’hôpital peut également être un lieu de culture, le C.H. d’Uzès a le plaisir d’ac- cueillir jusqu’au mois de juin les œuvres de Jean–Louis Touzan, artiste-peintre autodi- dacte audois. Exposées dans le Hall et au 1er étage, ses toiles dont les thèmes sont aussi variés que colorés suscitent la curiosité et apportent gaie- té et évasion aux patients et aux équipes. Evitabilité du service d’urgences du CHU pour les patients d’EHPAD par la médiation d’un service de médecine gériatrique de proximité (CHU Nîmes – CH Uzès). Les résidents d’EHPAD, lorsque leur état de santé ne permet plus une prise en charge sécuri- sée, sont transférés dans les Centres Hospita- liers ou les cliniques. Il s’agit rarement d’hospitali- sations programmées. La plupart du temps ces transferts sont incontournables et indispensables mais ils se font trop souvent dans l’urgence après appel du Centre 15 ou du SMUR. Certains pourraient être mieux préparés ou même évités d’autant que l’hospitalisation commence trop systématiquement par un passage aux urgen- ces. Pour ces patients âgés, cette hospitalisation ne se fait pas dans les meilleures conditions et pour les hôpitaux ces arrivées inopinées sont source de désorganisation. A partir d’un service de médecine gériatrique d’un Hôpital de proximité il est possible de limiter d’une part le nombre de transferts, et d’autre part, pour certains, d’organiser leur programma- tion dans le service adéquat. En effet le diagnos- tic d’une hospitalisation à venir peut être, dans certains cas, anticipé par le médecin traitant et/ou le médecin coordonnateur. Les motifs d’un transfert aux urgences sont parfois liés à un problème d’organisation des soins dans l’EH- PAD (pas d’infirmière la nuit par exemple), au besoin de prendre l’avis d’un gériatre ou à la crainte d’une détérioration brutale de l’état de santé de la personne âgée (en fin de semaine notamment). Dans ces cas, les patients peuvent être alors admis dans l’Hôpital du territoire de proximité dont dépend l’EHPAD. Un bilan y est fait par un gériatre qui peut décider soit d’un maintien du patient dans son service, soit d’une mutation dans un service spécialisé d’un centre hospitalier en organisant la program- mation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans l’EHPAD là aussi programmé. Cette organisation présente plusieurs intérêts. - Un changement de milieu facilité ; pour les personnes âgées, le passage d’un hébergement en EHPAD à une hospitalisation dans un centre hospitalier, à plus forte raison par un séjour aux urgences, est traumatisant. Surtout lorsqu’il se fait dans l’impréparation. Une hospitalisation anticipée dans l’hôpital de proximité plus proche, à dimension plus humaine, dont le cœur de mé- tier est la gériatrie, est plus raisonnable. - Une hospitalisation dans le service adapté ; il n’est pas rare qu’un transfert d’un patient aux urgences soit non pertinent parce que l’hospitali- sation n’est pas nécessaire et dans ce cas la personne âgée est de retour dans les heures qui suivent dans l’EHPAD ou parce qu’il n’était pas nécessaire de précipiter l’hospitalisation et, là encore, il en résulte une désorganisation de services spécialisés (cardiologie, court séjour gériatrique…) qui doivent trouver un lit pour une personne âgée patientant aux urgences. L’hospi- talisation dans un service de médecine gériatri- que de proximité pourra éviter ces écueils et le gériatre pourra prendre en charge avec plus de sérénité la personne âgée. - Une hospitalisation programmée ; le transfert de l’EHPAD vers l’hôpital de proximité sera au- tant que possible programmé. Mais surtout l’é- ventuelle mutation de l’hôpital de proximité vers le centre hospitalier pourra être non seulement programmée mais directement organisée vers le service spécialisé sans passage par les urgen- ces. - Une hospitalisation suivie ; une fois le transfert effectué dans les services d’un centre hospita- lier, il n’est pas rare que le médecin traitant se plaigne d’un manque de lisibilité de l’hospitalisa- tion. Le praticien gériatre de l’établissement de proximité assurera le lien entre le service spécia- lisé et le médecin généraliste. - Une démarche reproductible ; il est possible de penser, qu’en cas de succès de cette démarche, les médecins généralistes l’appliqueront à leurs patients âgés à domicile. Une centaine de personnes âgées seront concernées par cette démarche chaque année. Les transferts des patients d’EHPAD dans les services spécialisés des Centres Hospi- taliers se font essentiellement par l’intermé- diaire d’un passage aux Urgences. La transition par les Urgences et, même parfois, l’hospitalisation dans ces services spécialisés, pourraient être évitées par la médiation d’un service de médecine gériatrique d’un hôpital de proximité. Ce projet va dans le sens d’une améliora- tion notable de la qualité des hospitalisa- tions des patients d’EHPAD par une meilleure coordination et d’une réduction non négligeable des coûts par des hospitali- sations adéquates. U n an de préparation, beaucoup d’inves- tissement et le plaisir de voir les enfants (et les adultes) rirent aux éclats devant le spectacle du ventriloque Yordan Circus : ainsi peut se résumer la journée du 14 Décembre. 352 enfants ont eu le plaisir de déballer des cadeaux de Noël avant le 25 Décembre. Un grand merci à la Direction, à Sandrine Pizzut et toute son équipe, au service tech- nique et à Frédéric Piette, parfait dans son rôle de Père Noël ! C ’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, le 19 mars, la journée de mobilisation contre le cancer colo- rectal. A l’initiative de Marie-Françoise Valmalle, entourée de son équipe et avec la coopération active et chaleu- reuse de Gard Lozère Dépistage, le C.H. d’Uzès a une nouvelle fois participé à MARS BLEU, mois de mobilisa- tion nationale contre le cancer colorectal. Les enfants du centre aéré d’Uzès se sont joints aux nombreux participants pour parcourir une marche bleue de quelques kilomètres le long de la Vallée de l’Eure. Enfants, agents et résidents ont ensuite partagé dans la bonne humeur, une collation bien méritée et ont pu participer aux quizz organisés par Gard Lozère Dépistage. Les plus studieux sont repartis avec un panier gourmand. Cette journée a pour vocation d’informer sur le dépistage d’un cancer qui touche plus de 40 000 personnes par an et de rappeler également les mesures de prévention contre les cancers, notamment en termes d’alimentation et d’activité physique. Un grand merci à tous les participants ! Télédentisterie, l’expérimentation commence… Le CH d’Uzès s’est porté volontaire pour participer à l’expérimentation impulsée par l’ARS, en partenariat avec le CHU de Montpellier et l’Université Montpellier 1. On ne le rappelle pas assez mais une mauvaise santé bucco-dentaire est source de complications infectieuses et peut aggraver ou même déclencher l’apparition de patho- logies et la dénutrition. L’apparition de douleurs, de difficultés à communiquer et l’affec- tation de l’image corporelle peuvent rapidement dégrader la qualité de vie. Après une phase de présentation du projet de télédentisterie dans les EHPAD, Sarah Lucato, préalablement IDE à l’EHPAD de Moussac, commencera début avril les consul- tations ; elle se rendra dans les EHPAD à la rencontre de résidents présélectionnés pour réaliser des clichés de leur bouche à l’aide d’une caméra numérique spécialisée, rappelant étrangement une brosse à dent électrique. Elle transférera ensuite ces clichés au CHU afin qu’un diagnostic soit établi et un parcours de soins proposé. Une telle dé- marche évite au résident le déplacement pour une première consultation et vise à opti- miser sa première visite chez le dentiste. Cette expérimentation a également pour vo- lonté de faire progresser la culture et la qualité de la prise en charge de l’hygiène buc- co-dentaire au sein des EHPAD. Mars 2014 Mars 2014 A la Une L’édito Flash Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS Gratienne Parez, travail accompli ! Née en Belgique où elle a effectué ses études en éducation physique et biologique et en kinésithérapie, elle a occupé divers postes dans son pays d’origine et en Allemagne avant de décider de rejoindre Uzès, ville découverte au cours de vacances. Le 1er juin 1994, elle débutait à l’hôpital à mi-temps et s’est montrée si indispensable qu’en avril 1995, elle occupait déjà un poste à temps plein. Après avoir obtenu son diplôme de cadre de santé, elle a été nommée cadre en janvier 2004 et s’est vue confier la responsabilité des lits d’EHPAD et de SLD ainsi que le service de rééducation. Passée cadre de santé supé- rieure le 1 er janvier 2007, elle a participé à tous les grands changements et évènements de l’Hôpital : création des EVC, obtention de lits en soins palliatifs, installation et organi- sation des SSR, création et animation de la cellule éthique et bien d’autres encore. Son investissement, sa rigueur et son professionnalisme ont été artisans en grande partie, des différentes certifications et des résultats exceptionnels aux deux dernières, obtenues sans réserve ni recommandation. Cet hôpital doit beaucoup à Gratienne Parez, femme indépendante et libre, consensuelle et attachée aux valeurs éthiques et humaines. A partager entre sa fille sur la Côte d’Azur et son fils au Canada, sa retraite, que nous lui souhaitons bonne et heureuse, sera sans nul doute active! Denis BRUGUIER Denis BRUGUIER Denis BRUGUIER Denis BRUGUIER La consultation mémoire se structure Cette consultation fonctionnait depuis plusieurs années par convention avec le CHU de Nîmes. Trois demi-journées d’un praticien gériatre de Nîmes étaient consacrées à cette consultation. Aucun financement n’était prévu et les temps de praticien, de secrétariat et de neuropsychologue étaient à la charge de l’Hôpital d’Uzès. L’ARS a accepté de financer cette consultation sur l’année 2014, dans l’attente que nous réunissions les critères de labellisation. Une bonne nouvelle pour le Docteur Patricia Benoit et son équipe mais aussi et surtout pour la population. L’évaluation externe des EHPAD et du SSIAD… des résultats très bons… dans le droit fil de ceux des différentes certifications. L’évaluation externe, introduite par la loi du 2 janvier 2002, porte sur la qualité des prestations des services médico-sociaux. Cette année, quatre EHPAD et le SSIAD étaient concernés par cette procédure. Du 12 au 14 février, 15 évaluateurs ont analysé, voire même épluché, le travail des équipes et la qualité des prestations des EHPAD « Les terras- ses de Gisfort » et « Les jardins de l’Escalette » à Uzès, « Rivière Marze » à Saint Géniès de Malgoirès et « Les Oliviers » à Montfrin ainsi que du SSIAD de l’Uzège et de la Gardonnenque. Les rapports définitifs nous parviendront dans le courant du mois d’avril, mais d’ores et déjà, au regard la restitution « à chaud », on peut dire que les résultats sont très positifs. Bravo à toutes et à tous pour le formidable investissement et la qualité du travail réalisé. Prévention des risques psychosociaux, l’en- quête baromètre social : un Hôpital où il fait bon travailler ! Les résultats de cette enquête entreprise auprès du personnel des établissements des régions PACA et Languedoc-Roussillon ont été présen- tés à la direction, aux membres du CHSCT et à l’encadrement. Le groupe « Qualité de vie et bien-être au travail » en fera la restitution aux équipes. D’une manière générale il ressort des réponses un sentiment de bien être au travail bien supé- rieur aux résultats inter-régionaux. Mais surtout, l’image que vous avez de votre établissement se passe de commentaires : 83% d’entre vous ont répondu positivement à « globalement, je recommanderais à l’un de mes pro- ches de se faire soigner dans mon établissement. » contre 59% au niveau inter-régional. 82% d’entre vous ont répondu positivement à « j’ai le sentiment de travailler pour un hôpital performant. » contre 53% au niveau inter-régional. 81% d’entre vous ont répondu positivement à « globalement , je conseillerais à un ami de venir travailler dans mon établissement. » contre 62% au niveau inter-régional. 76% d’entre vous ont répondu positivement à « je trouve que l’offre de soin de mon établissement est adaptée aux besoins de nos patients. » contre 58% au niveau inter-régional. Denis BRUGUIER, Directeur Denis BRUGUIER, Directeur Denis BRUGUIER, Directeur Denis BRUGUIER, Directeur

L’édito A la Une - chuzes.fr MARS 2014.pdf · mation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans l’EHPAD là aussi programmé. ... personne âgée est de retour dans les

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L’Arbre de Noël 2013

Mars Bleu

Comité de rédaction : Christiane BISTUÉ, Denis BRUGUIER, Fernand GOMEZ, Bérangère HÉRAIL, Katherine JACOB, Sylvie LANDRU, Karine MOYA, Laurent SIMONIN, Maria TAHAR, Richard TARRAGO

Nous acceptons avec plaisir toutes vos idées et suggestions : [email protected]

L’évitabilité

Des coquelicots dans le Hall de l’Hôpital

P arce que l’hôpital peut également être un lieu de culture, le C.H. d’Uzès a le plaisir d’ac-cueillir jusqu’au mois de juin les œuvres de Jean–Louis Touzan, artiste-peintre autodi-dacte audois. Exposées dans le Hall et au 1er étage, ses toiles dont les thèmes sont aussi variés que colorés suscitent la curiosité et apportent gaie-té et évasion aux patients et aux équipes.

Evitabilité du service d’urgences du CHU pour les patients d’EHPAD par la médiation d’un service de médecine gériatrique de proximité (CHU Nîmes – CH Uzès).

Les résidents d’EHPAD, lorsque leur état de santé ne permet plus une prise en charge sécuri-sée, sont transférés dans les Centres Hospita-liers ou les cliniques. Il s’agit rarement d’hospitali-sations programmées. La plupart du temps ces transferts sont incontournables et indispensables mais ils se font trop souvent dans l’urgence après appel du Centre 15 ou du SMUR. Certains pourraient être mieux préparés ou même évités d’autant que l’hospitalisation commence trop systématiquement par un passage aux urgen-ces. Pour ces patients âgés, cette hospitalisation ne se fait pas dans les meilleures conditions et pour les hôpitaux ces arrivées inopinées sont source de désorganisation.

A partir d’un service de médecine gériatrique d’un Hôpital de proximité il est possible de limiter d’une part le nombre de transferts, et d’autre part, pour certains, d’organiser leur programma-

tion dans le service adéquat. En effet le diagnos-tic d’une hospitalisation à venir peut être, dans certains cas, anticipé par le médecin traitant et/ou le médecin coordonnateur. Les motifs d’un transfert aux urgences sont parfois liés à un problème d’organisation des soins dans l’EH-PAD (pas d’infirmière la nuit par exemple), au besoin de prendre l’avis d’un gériatre ou à la crainte d’une détérioration brutale de l’état de santé de la personne âgée (en fin de semaine notamment). Dans ces cas, les patients peuvent être alors admis dans l’Hôpital du territoire de proximité dont dépend l’EHPAD.

Un bilan y est fait par un gériatre qui peut décider soit d’un maintien du patient dans son service, soit d’une mutation dans un service spécialisé d’un centre hospitalier en organisant la program-mation de l’hospitalisation, soit d’un retour dans l’EHPAD là aussi programmé.

Cette organisation présente plusieurs intérêts.

- Un changement de milieu facilité ; pour les personnes âgées, le passage d’un hébergement en EHPAD à une hospitalisation dans un centre hospitalier, à plus forte raison par un séjour aux urgences, est traumatisant. Surtout lorsqu’il se fait dans l’impréparation. Une hospitalisation anticipée dans l’hôpital de proximité plus proche, à dimension plus humaine, dont le cœur de mé-tier est la gériatrie, est plus raisonnable.

- Une hospitalisation dans le service adapté ; il n’est pas rare qu’un transfert d’un patient aux urgences soit non pertinent parce que l’hospitali-sation n’est pas nécessaire et dans ce cas la personne âgée est de retour dans les heures qui suivent dans l’EHPAD ou parce qu’il n’était pas nécessaire de précipiter l’hospitalisation et, là encore, il en résulte une désorganisation de services spécialisés (cardiologie, court séjour gériatrique…) qui doivent trouver un lit pour une personne âgée patientant aux urgences. L’hospi-talisation dans un service de médecine gériatri-que de proximité pourra éviter ces écueils et le gériatre pourra prendre en charge avec plus de sérénité la personne âgée.

- Une hospitalisation programmée ; le transfert de l’EHPAD vers l’hôpital de proximité sera au-tant que possible programmé. Mais surtout l’é-ventuelle mutation de l’hôpital de proximité vers le centre hospitalier pourra être non seulement programmée mais directement organisée vers le service spécialisé sans passage par les urgen-ces.

- Une hospitalisation suivie ; une fois le transfert effectué dans les services d’un centre hospita-lier, il n’est pas rare que le médecin traitant se plaigne d’un manque de lisibilité de l’hospitalisa-tion. Le praticien gériatre de l’établissement de proximité assurera le lien entre le service spécia-lisé et le médecin généraliste.

- Une démarche reproductible ; il est possible de penser, qu’en cas de succès de cette démarche, les médecins généralistes l’appliqueront à leurs patients âgés à domicile.

Une centaine de personnes âgées seront concernées par cette démarche chaque année.

���� Les transferts des patients d’EHPAD dans les services spécialisés des Centres Hospi-taliers se font essentiellement par l’intermé-diaire d’un passage aux Urgences.

���� La transition par les Urgences et, même parfois, l’hospitalisation dans ces services spécialisés, pourraient être évitées par la médiation d’un service de médecine gériatrique d’un hôpital de proximité.

���� Ce projet va dans le sens d’une améliora-tion notable de la qualité des hospitalisa-tions des patients d’EHPAD par une meilleure coordination et d’une réduction non négligeable des coûts par des hospitali-sations adéquates.

U n an de préparation, beaucoup d’inves-tissement et le plaisir de voir les enfants (et les adultes) rirent aux éclats devant le spectacle du ventriloque Yordan Circus : ainsi peut se résumer la journée du 14 Décembre. 352 enfants ont eu le plaisir de déballer des cadeaux de Noël avant le 25 Décembre. Un grand merci à la Direction, à Sandrine Pizzut et toute son équipe, au service tech-nique et à Frédéric Piette, parfait dans son rôle de Père Noël !

C ’est sous un soleil radieux que s’est déroulée, le 19 mars, la journée de mobilisation contre le cancer colo-rectal. A l’initiative de Marie-Françoise Valmalle, entourée de son équipe et avec la coopération active et chaleu-reuse de Gard Lozère Dépistage, le C.H. d’Uzès a une nouvelle fois participé à MARS BLEU, mois de mobilisa-tion nationale contre le cancer colorectal.

Les enfants du centre aéré d’Uzès se sont joints aux nombreux participants pour parcourir une marche bleue de quelques kilomètres le long de la Vallée de l’Eure. Enfants, agents et résidents ont ensuite partagé dans la bonne humeur, une collation bien méritée et ont pu participer aux quizz organisés par Gard Lozère Dépistage. Les plus studieux sont repartis avec un panier gourmand.

Cette journée a pour vocation d’informer sur le dépistage d’un cancer qui touche plus de 40 000 personnes par an et de rappeler également les mesures de prévention contre les cancers, notamment en termes d’alimentation et d’activité physique.

Un grand merci à tous les participants !

Télédentisterie, l’expérimentation commence…

Le CH d’Uzès s’est porté volontaire pour participer à l’expérimentation impulsée par l’ARS, en partenariat avec le CHU de Montpellier et l’Université Montpellier 1.

On ne le rappelle pas assez mais une mauvaise santé bucco-dentaire est source de complications infectieuses et peut aggraver ou même déclencher l’apparition de patho-logies et la dénutrition. L’apparition de douleurs, de difficultés à communiquer et l’affec-tation de l’image corporelle peuvent rapidement dégrader la qualité de vie.

Après une phase de présentation du projet de télédentisterie dans les EHPAD, Sarah Lucato, préalablement IDE à l’EHPAD de Moussac, commencera début avril les consul-tations ; elle se rendra dans les EHPAD à la rencontre de résidents présélectionnés pour réaliser des clichés de leur bouche à l’aide d’une caméra numérique spécialisée, rappelant étrangement une brosse à dent électrique. Elle transférera ensuite ces clichés au CHU afin qu’un diagnostic soit établi et un parcours de soins proposé. Une telle dé-marche évite au résident le déplacement pour une première consultation et vise à opti-miser sa première visite chez le dentiste. Cette expérimentation a également pour vo-lonté de faire progresser la culture et la qualité de la prise en charge de l’hygiène buc-co-dentaire au sein des EHPAD.

Mars 2014Mars 2014

A la Une L’édito

Flash

Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès Centre Hospitalier d’Uzès INFOSINFOSINFOSINFOSINFOSINFOSINFOSINFOS

Gratienne Parez, travail accompli ! Née en Belgique où elle a effectué ses études en éducation physique et biologique et en kinésithérapie, elle a occupé divers postes dans son pays d’origine et en Allemagne avant de décider de rejoindre Uzès, ville découverte au cours de vacances. Le 1er juin 1994, elle débutait à l’hôpital à mi-temps et s’est montrée si indispensable qu’en avril 1995, elle occupait déjà un poste à temps plein. Après avoir obtenu son diplôme de cadre de santé, elle a été nommée cadre en janvier 2004 et s’est vue confier la responsabilité des lits d’EHPAD et de SLD ainsi que le service de rééducation. Passée cadre de santé supé-rieure le 1er janvier 2007, elle a participé à tous les grands changements et évènements de l’Hôpital : création des EVC, obtention de lits en soins palliatifs, installation et organi-sation des SSR, création et animation de la cellule éthique et bien d’autres encore. Son investissement, sa rigueur et son professionnalisme ont été artisans en grande partie, des différentes certifications et des résultats exceptionnels aux deux dernières, obtenues sans réserve ni recommandation. Cet hôpital doit beaucoup à Gratienne Parez, femme indépendante et libre, consensuelle et attachée aux valeurs éthiques et humaines.

A partager entre sa fille sur la Côte d’Azur et son fils au Canada, sa retraite, que nous lui souhaitons bonne et heureuse, sera sans nul doute active!

Denis BRUGUIERDenis BRUGUIERDenis BRUGUIERDenis BRUGUIER

La consultation mémoire se structure

Cette consultation fonctionnait depuis plusieurs années par convention avec le CHU de Nîmes. Trois demi-journées d’un praticien gériatre de Nîmes étaient consacrées à cette consultation. Aucun financement n’était prévu et les temps de praticien, de secrétariat et de neuropsychologue étaient à la charge de l’Hôpital d’Uzès.

L’ARS a accepté de financer cette consultation sur l’année 2014, dans l’attente que nous réunissions les critères de labellisation. Une bonne nouvelle pour le Docteur Patricia Benoit et son équipe mais aussi et surtout pour la population.

L’évaluation externe des EHPAD et du SSIAD… des résultats très bons… dans le

droit fil de ceux des différentes certifications.

L’évaluation externe, introduite par la loi du 2 janvier 2002, porte sur la qualité des prestations des services médico-sociaux. Cette année, quatre EHPAD et le SSIAD étaient concernés par cette procédure.

Du 12 au 14 février, 15 évaluateurs ont analysé, voire même épluché, le travail des équipes et la qualité des prestations des EHPAD « Les terras-ses de Gisfort » et « Les jardins de l’Escalette » à Uzès, « Rivière Marze » à Saint Géniès de Malgoirès et « Les Oliviers » à Montfrin ainsi que du SSIAD de l’Uzège et de la Gardonnenque.

Les rapports définitifs nous parviendront dans le courant du mois d’avril, mais d’ores et déjà, au regard la restitution « à chaud », on peut dire que les résultats sont très positifs.

Bravo à toutes et à tous pour le formidable investissement et la qualité du travail réalisé.

Prévention des risques psychosociaux, l’en-quête baromètre social : un Hôpital où il fait

bon travailler !

Les résultats de cette enquête entreprise auprès du personnel des établissements des régions PACA et Languedoc-Roussillon ont été présen-tés à la direction, aux membres du CHSCT et à l’encadrement.

Le groupe « Qualité de vie et bien-être au travail » en fera la restitution aux équipes.

D’une manière générale il ressort des réponses un sentiment de bien être au travail bien supé-rieur aux résultats inter-régionaux.

Mais surtout, l’image que vous avez de votre établissement se passe de commentaires :

› 83% d’entre vous ont répondu positivement à « globalement, je recommanderais à l’un de mes pro-ches de se faire soigner dans mon établissement. » contre 59% au niveau inter-régional.

› 82% d’entre vous ont répondu positivement à « j’ai le sentiment de travailler pour un hôpital performant. » contre 53% au niveau inter-régional.

› 81% d’entre vous ont répondu positivement à « globalement , je conseillerais à un ami de venir travailler dans mon établissement. » contre 62% au niveau inter-régional.

› 76% d’entre vous ont répondu positivement à « je trouve que l’offre de soin de mon établissement est adaptée aux besoins de nos patients. » contre 58% au niveau inter-régional.

Denis BRUGUIER, DirecteurDenis BRUGUIER, DirecteurDenis BRUGUIER, DirecteurDenis BRUGUIER, Directeur

ZOOM SUR Le Service de Médecine Aujourd’hui composé de 10 lits, le service de médecine est indiscutablement sous-dimensionné et ne peut répondre à toutes les demandes… Sa zone d’attractivité est celle de l’Uzège et des zones de cou-verture des EHPAD attachés au Centre Hospitalier.

Nom : Service de Médecine

Taux d’occupation : 105% D.M.S. : 14 jours

Nombre de lits : 10 Age moyen : 81 ans

Métiers : médecins, cadre de santé, IDE, AS, kinésithérapeutes, ergothéra-peutes, assistant de service social, psychologue, diététicienne, agents d’office ...

Principales catégories de diagnostics : soins palliatifs, maladies et troubles mentaux, affections de l’appareil circulatoire, affections du système nerveux, affections et traumatismes de l’appareil musculo-squelettique et du tissu conjonctif, affections endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles...

Centre Hospitalier d’Uzès

CARTE D’IDENTITE

Origine des patients : Uzès 20% Canton 53 % Dpt. du Gard 97%

HOSPITALISATION EN MEDECINE

Entente date d’admission

Validation P.H.

Entrées programmées

médecin traitant

- domicile

- accueil de jour

médecin coordonnateur

- EHPAD

- USLD

Entrées non

programmées

urgences (CHU)

Centre 15

évitabilité

�A l’entrée du patient, réalisation par le médecin de l’évaluation

psycho organique et fonctionnelle gérontologique ;

�Etablissement par l’équipe pluridisciplinaire d’un recueil de

données pour une prise en charge globale (dimensions physiques, psycho-émotionnelle, spirituelle, mentale …)

�Elaboration par l’équipe pluridisciplinaire d’un plan de soins

basé sur la pathologie initiale au stade aigu et sur l’évaluation des problèmes associés ;

�Orientation si nécessaire du patient vers des services

spécifiques au cours de son séjour ;

�Réalisation par les médecins et l’équipe pluridisciplinaire de

synthèses ainsi que de réajustements et réévaluations

régulières pendant le séjour;

�Organisation de la sortie en concertation avec le patient, sa

famille (ou son entourage) en privilégiant le retour à domicile et/ou en adéquation avec notre filière de soins (HAD, SSIAD, secteurs d’hébergement…)

Tout au long du séjour la douleur,

l’incontinence, l’autonomie, la

dénutrition, l’altération des fonc-

tions cognitives psychiques, psy-

chologiques ou psychiatriques,

les troubles du sommeil et les

risques de chute font l’objet d’une

évaluation et d’une attention parti-

culière.

La prise en charge du patient se réalise dans le cadre d’un travail en équipe pluridisciplinaire. Des groupes de travail transversaux (CLAN-CLUD-GIPSE-CLIN) per-mettent d’harmoniser et de sui-

vre au mieux le patient.

CLAN : Comité de Liaison en Alimentation et

Nutrition

CLUD : Comité de Lutte contre la Douleur

GIPSE : Groupe Interdisciplinaire de Préven-

tion et de Soins d’Escarre

CLIN : Comité de Lutte contre les Infections

Nosocomiales

L’ORGANISATION MEDICALE

› 28 médecins de l’Uzège sont autorisés à intervenir, dont une dizaine a une forte activité

› Praticien hospitalier : Docteur Olivier CHAIX

› Consultations mémoire : Docteur Patricia BENOIT

› Consultations d’orthopédie : Docteurs François-Xavier HOSTALRICH et Pierre-Philippe MILL

› Continuité des soins et permanence médicale 24h/24

› Plateau technique et spécialités médicales à disposition : laboratoire de ville, radiologue, cardiologue, ophtalmologue, ORL ...

Moment d’échanges entre les équipes lors de la relève

R encontre avec le Docteur Guy Valentin, médecin libéral à Montaren. Quel est pour vous l’intérêt d’un service de médecine ?

Dr Valentin : Dans ma pratique quotidienne, la proximité du service de médecine du CH d’Uzès est très utile. Pouvoir y hospitaliser un patient pour des bilans de plaies ou des transfusions sanguine constitue un réel atout. Et la possibilité d’avoir des avis thérapeutiques des médecins de l’Hôpital est un plus pour les médecins de l’Uzège.

Les patients sont d’autant plus satisfaits qu’avoir un tel service à proximité leur évite de se déplacer à Nîmes, Bagnols-sur-Cèze ou Alès, qui sont déjà de grands centres hospitaliers.

Entrées non

A la rencontre des professionnels …

P

our Stéphanie Hilaire, A.S. de jour et Isabelle Rivière, A.S. de nuit, travailler dans ce service est avant tout un choix et même, une vocation !

Stéphanie travaille depuis 8 ans en médecine et a connu quelques mois les anciens locaux : « après le déménagement, l’architecture et le confort ont facilité notre travail ». Isabelle, qui travaille depuis plus de 30 ans à l’ hôpital, qualifie d’ »extraordinaires » les conditions matérielles de travail. Au-delà de l’environnement, c’est la relation de soins qui se tisse avec les patients et les liens avec les collègues qui les convainquent chaque jour de revenir dans leur service. Pour Stéphanie, il y existe une diversité des soins qui freine la routine et oblige une coopération pluridisciplinaire. L’é-volution des techniques impose de faire régulièrement des formations afin d’actualiser ses connaissances et de les mettre en pratique au quotidien.

De nuit, Isabelle vit différemment l’activité ; le calme permet d’avoir plus de temps d’échanges avec les patients, mais le rythme de travail n’en est pas moins soutenu. Le personnel de nuit étant en nombre plus réduit, il se doit d’être réactif à toutes les demandes en faisant preuve d’adaptation.

Depuis l’arrivée du Docteur Chaix et des internes, les aides-soignantes se sentent rassurées ; l’écoute attentive qu’ils leur témoignent leur permet de se sentir encore plus investies dans la prise en soins des patients. Et même s’il leur arrive d’avoir une fin de journée plus difficile, les retours positifs des patients ne font que les conforter dans leur choix de métier et de service. Un service où il faut faire preuve de réactivité, de patience et de sérénité pour le bien-être des patients.

E change avec le Docteur Olivier Chaix, médecin coordonnateur et Président du CLUD.

En tant que Président du CLUD, pouvez-vous nous parler de la « culture douleur » mise en place au sein du CH d’Uzès ?

Dr Chaix : Avoir une culture commune de la douleur permet de se com-prendre plus vite et d’avoir les mêmes réflexes : rechercher systématique-ment la douleur, la traiter, l’évaluer et la tracer dans le dossier médical. Plusieurs plans gouvernementaux ont impulsé une culture de prise en charge de la douleur à l’Hôpital. La présence ou non d’une évaluation de la douleur dans les dossiers des patients devient un des principaux indica-teurs de la qualité d’un Hôpital. Au sein du CH d’Uzès, Bérangère Hérail, Nathalie Lauvergeon et moi-même assurons le fonctionnement du CLUD. Il est composé d’au moins un représentant de chaque structure qui est le référent douleur et le rapporteur local. C’est un lieu de partage d’expérien-ces et d’amélioration de nos pratiques (enseignement, réflexions, présen-tations, enquêtes, rédaction de protocoles).

Pouvez-vous nous présenter votre rôle au sein de l’hôpital ?

Dr Chaix : Après 17 ans de médecine générale libérale, M. Bruguier m’a proposé d’intégrer à temps plein l’équipe médicale de l’hôpital. C’est avec mon expérience de médecin généraliste, de médecin intervenant au C.H.U. de Nîmes et mon diplôme de médecin algologue que je prends mes fonctions de médecin coordonnateur au sein du service de médeci-ne/SSR. Mon rôle est d’assurer et de répondre de la qualité de la prise en charge médicale et de coordonner le travail des équipes soignantes en lien avec le médecin traitant du patient. Celui-ci reste avant tout, dans le fonctionnement d’un hôpital de proximité, le médecin décideur concernant la stratégie thérapeutique de ses patients. Bien connaître les médecins du canton est un avantage pour moi. J’ai également la possibilité de partager mon savoir-faire en informatique médicale dans un groupe de travail qui a pour but de faire évoluer les outils vers plus d’ergonomie et de rigueur. C’est avec un grand plaisir que j’ai constaté l’accueil chaleureux qui m’a été réservé au sein du CH d’Uzès.

A près 5 mois de stage, Elsa Houlier et Neelam Khan internes en 2ème et 3ème années de médecine nous livrent leurs impressions.

Il s’agit d’un hôpital de proximité dans lequel on retrouve une grande va-riété de pathologies. C’est idéal dans le cadre de notre formation de mé-

decine générale, car cela nous permet de travailler en collaboration avec de nombreux médecins généralistes tout en gardant une activité hospitalière. Les 2 médecins hospitaliers qui nous encadrent (Dr Chaix et Dr Mermillon) sont très investis pour nous entourer dans notre formation. L’ambiance y est conviviale et l’accueil chaleureux !

E ntretien auprès de Mireille Martinez, I.D.E. de nuit et Nadine Sabot, I.D.E. de jour.

Parlez-nous du travail d'infirmière dans ce service de médecine.

N. Sabot : L'infirmière est au carrefour de tous les acteurs de soins, des patients et de leur famille. Les compétences se sont diversifiées au fil des années, maintenant il y a des référents pour la douleur, les plaies et cica-trisations, la nutrition, la prévention des infections nosocomiales…

Par rapport à cette évolution, Mireille, vous qui êtes en poste depuis 23 ans comment avez-vous vu évoluer ce service?

M. Martinez : il y a vraiment eu une évolution positive tant en termes de prise en charge soignante avec un développement des compétences des personnels soignants, de prise en charge médicale qui s'est développée, avec la présence d'un PH et depuis peu d'internes, que de matériel médi-cal (bladder scan, télétransmission électrocardiogramme, PCA).

Que vous a apporté la collaboration avec les médecins?

N. Sabot : Ils nous apportent de la sécurité, leur présence nous rassure et

ils rassurent également les patients. Ils nous permettent d'être plus réac-tifs. Les patients que nous accueillons dans ce service ont évolué aussi, les pathologies sont beaucoup plus complexes, variées, les patients sont en phase aigue et relèvent vraiment d'un service de médecine.

M. Martinez : D'ailleurs pour améliorer notre prise en charge, on a déve-loppé la collaboration avec les autres professionnels de santé notamment par le biais de la réunion pluridisciplinaire qui a lieu tous les 15 jours.

Et les patients, qu'en pensent-ils?

N. Sabot : Nous avons des bons retours des patients, ils sont contents de la prise en charge des soignants et des médecins, des chambres pour leur ergonomie et leur propreté et également des repas ! Il est vrai que ce service et cet hôpital leur apportent une prise en charge de qualité, com-plète et qui plus est, à proximité de leur lieu d’habitation. M. Martinez : La nuit, on a plus le temps pour le relationnel et les patients nous témoignent souvent de leur satisfaction, leur image de l'établisse-ment a évolué de façon positive. Malgré les évolutions, cet hôpital et ce service conservent leur côté familial qui rassure les patients et leur procure une prise en charge plus personnalisée.

L e C.H. d’Uzès vu par le Docteur Franck Séropian, médecin libéral à Uzès.

Il est bien loin l'ancien hôpital local de l'Avenue Foch ! Aujourd'hui on dis-pose de locaux modernes et de chambres individuelles. On bénéficie surtout d’un personnel soignant qualifié, spécialisé et proche des patients et de la présence de médecins et d'internes dans les services. Nous avons la possibilité de traiter sur l'hôpital un nombre croissant de patholo-gies et les consultations de plusieurs spécialistes évitent aux patients de se déplacer sur Nîmes ou Bagnols-sur-Cèze. L'hôpital est dans une dé-marche d’amélioration constante des soins.