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A U fil des trente dernières années, les acteurs de l’éducation rela- tive à l’environnement ont pro- gressivement pris conscience de la richesse et de l’ampleur du projet éducatif qu’ils ont contribué à construire. Ils ont compris que l’environnement n’est pas qu’un objet d’études ou qu’un thème à traiter parmi d’autres ; il n’est pas non plus que la contrainte obligée d’un développement que l’on souhaite durable. La trame de l’environnement est celle du réseau de la vie elle-même, à la jonction entre nature et culture ; l’environnement est le creuset où se forgent notre identité, nos relations d’altérité, notre « être-au-monde ». L’éducation relative à l’environnement n’est donc pas une « forme » d’éducation (une « éducation à … ») parmi une plu- ralité d’autres qui se juxtaposent ; elle n’est pas qu’un « outil » de résolution de problèmes ou de gestion environnemen- tale. Il s’agit d’une dimension essentielle de l’éducation fondamentale qui concerne une sphère d’interactions à la base du développement personnel et social 1 : celle de la relation au milieu de vie, à cette « maison de vie » partagée. L’éducation relative à l’environnement vise à induire des dynamiques sociales, d’abord à l’échelle des communautés puis à celle de réseaux de solidarité élargis, favorisant l’approche collaborative et critique des réalités socio-environnementales et une prise en charge autonome et créative des problèmes qui se posent et des projets qui émergent. Au-delà d’une éducation « au sujet de, à, dans, par ou pour » l’environnement, l’objet de l’éducation relative à l’environ- nement (ERE) est en effet fondamentale- ment notre relation à l’environnement. Pour intervenir de façon plus appropriée, l’éducateur doit prendre en compte les multiples facettes de cette relation, qui correspondent à diverses façons complé- mentaires d’appréhender l’environnement : Considérons d’abord l’environnement — nature (à apprécier, à respecter, à préserver). A l’origine des problèmes socio-environnementaux actuels, il y a cette rupture fondamentale entre l’hu- main et la nature, qu’il importe de col- mater. Il faut reconstruire notre lien d’appartenance à la nature, ce flux de vie auquel nous participons. L’ERE invite également à explorer les liens étroits entre identité, culture et nature, à prendre conscience qu’à travers la nature, c’est une partie de notre propre identité humaine que l’on retrouve, de notre identité de vivant parmi les vivants. Il importe aussi de reconnaître les liens entre la diversité biologique et la diversité culturelle, et d’apprécier cette diversité « bioculturelle ». Et puis, l’environnement—ressource (à gérer, à partager). Il n’y a pas de vie sans cycle des ressources : matière et énergie. L’ERE implique une éducation à la conservation, à la consommation responsable et à la solidarité dans le partage équitable au sein des sociétés, entre celles-ci, et entre les sociétés actuelles et celles de demain. Il s’agit de gérer les systèmes de production et d’utilisation des ressources communes, de même que les systèmes de traite- ment des déchets et rejets. L’ERE intègre une véritable éducation écono- mique : ce n’est pas de « gestion de l’environnement » dont il est question, mais plutôt de la « gestion » de nos propres entreprises et conduites indivi- duelles et collectives à l’égard des ressources vitales puisées dans l’envi- ronnement. L’environnement—problème (à préve- nir, à résoudre) fait appel au dévelop- pement d’habiletés d’investigation critique des réalités du milieu de vie et de diagnostic des problèmes qui s’y posent. Il s’agit d’abord de prendre L L ’éducation ’éducation r r elative à l’envir elative à l’envir onnement onnement : : possibilités et contraintes possibilités et contraintes BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L’ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L’UNESCO VOL. XXVII, n o 1-2, 2002 1. A la base du développement personnel et social, on retrouve trois sphères d’interactions, étroitement reliées entre elles : la sphère d’interactions avec soi-même (lieu de construction de l’identité) ; la sphère d’interactions avec les autres (lieu de construction des relations d’altérité humaine) ; enfin, la sphère d’interactions avec le milieu de vie partagé, Oïkos, lieu de l’éducation écologique et de l’éducation économique, où s’enrichit la signification de l’« être-au-monde » à travers les relations avec l’« autre qu’humain ». Connexion Connexion

L'éducation relative à l'environnement : possibilités et contraintes

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AU fil des trente dernières années,les acteurs de l’éducation rela-tive à l’environnement ont pro-

gressivement pris conscience de la richesseet de l’ampleur du projet éducatif qu’ilsont contribué à construire. Ils ont comprisque l’environnement n’est pas qu’un objetd’études ou qu’un thème à traiter parmid’autres ; il n’est pas non plus que lacontrainte obligée d’un développementque l’on souhaite durable. La trame del’environnement est celle du réseau de lavie elle-même, à la jonction entre nature etculture ; l’environnement est le creuset oùse forgent notre identité, nos relationsd’altérité, notre « être-au-monde ».L’éducation relative à l’environnementn’est donc pas une « forme » d’éducation(une « éducation à … ») parmi une plu-ralité d’autres qui se juxtaposent ; ellen’est pas qu’un « outil » de résolution deproblèmes ou de gestion environnemen-tale. Il s’agit d’une dimension essentiellede l’éducation fondamentale qui concerneune sphère d’interactions à la base dudéveloppement personnel et social1 : cellede la relation au milieu de vie, à cette« maison de vie » partagée. L’éducationrelative à l’environnement vise à induiredes dynamiques sociales, d’abord àl’échelle des communautés puis à celle de

réseaux de solidarité élargis, favorisantl’approche collaborative et critique desréalités socio-environnementales et uneprise en charge autonome et créative desproblèmes qui se posent et des projets quiémergent.Au-delà d’une éducation « au sujet de,à, dans, par ou pour » l’environnement,l’objet de l’éducation relative à l’environ-nement (ERE) est en effet fondamentale-ment notre relation à l’environnement.Pour intervenir de façon plus appropriée,l’éducateur doit prendre en compte lesmultiples facettes de cette relation, quicorrespondent à diverses façons complé-mentaires d’appréhender l’environnement :• Considérons d’abord l’environnement

— nature (à apprécier, à respecter, àpréserver). A l’origine des problèmessocio-environnementaux actuels, il y acette rupture fondamentale entre l’hu-main et la nature, qu’il importe de col-mater. Il faut reconstruire notre liend’appartenance à la nature, ce flux devie auquel nous participons. L’ERE inviteégalement à explorer les liens étroitsentre identité, culture et nature, àprendre conscience qu’à travers lanature, c’est une partie de notre propreidentité humaine que l’on retrouve, denotre identité de vivant parmi les

vivants. Il importe aussi de reconnaîtreles liens entre la diversité biologique etla diversité culturelle, et d’appréciercette diversité « bioculturelle ».

• Et puis, l’environnement—ressource (àgérer, à partager). Il n’y a pas de viesans cycle des ressources : matière eténergie. L’ERE implique une éducationà la conservation, à la consommationresponsable et à la solidarité dans lepartage équitable au sein des sociétés,entre celles-ci, et entre les sociétésactuelles et celles de demain. Il s’agitde gérer les systèmes de production etd’utilisation des ressources communes,de même que les systèmes de traite-ment des déchets et rejets. L’EREintègre une véritable éducation écono-mique : ce n’est pas de « gestion del’environnement » dont il est question,mais plutôt de la « gestion » de nospropres entreprises et conduites indivi-duelles et collectives à l’égard desressources vitales puisées dans l’envi-ronnement.

• L’environnement—problème (à préve-nir, à résoudre) fait appel au dévelop-pement d’habiletés d’investigationcritique des réalités du milieu de vieet de diagnostic des problèmes qui s’yposent. Il s’agit d’abord de prendre

LL’éducation’éducationrrelative à l’envirelative à l’environnementonnement ::possibilités et contraintespossibilités et contraintes

BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L’ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L’UNESCO

VOL. XXVII , no 1-2, 2002

1. A la base du développement personnel et social, on retrouve trois sphères d’interactions, étroitement reliées entre elles : la sphère d’interactions avecsoi-même (lieu de construction de l’identité) ; la sphère d’interactions avec les autres (lieu de construction des relations d’altérité humaine) ; enfin, lasphère d’interactions avec le milieu de vie partagé, Oïkos, lieu de l’éducation écologique et de l’éducation économique, où s’enrichit la signification del’« être-au-monde » à travers les relations avec l’« autre qu’humain ».

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Vol. XXVII, no. 1-2, 20022

ERE : possibilités et contraintes

conscience que les problèmes envi-ronnementaux sont essentiellementassociés à des questions socio-envi-ronnementales liées à des jeux d’in-térêt et de pouvoir, et à des choix devaleurs. Et puis, l’ERE invite à l’exer-cice de la résolution de problèmes réelset à la mise en œuvre de projets visantà les prévenir. Le développement decompétences en ce domaine serait denature à renforcer le sentiment depouvoir faire quelque chose, qui peutstimuler à son tour l’émergence d’unvouloir faire.

• L’environnement—système (à com-prendre, pour mieux décider) peut êtreappréhendé par l’exercice de la penséesystémique : par l’analyse des compo-santes et des relations de cet « éco-socio-système » qu’est l’environnement(selon l’expression de Louis Goffin,1999), on peut accéder à une compré-hension d’ensemble des réalités envi-ronnementales et disposer ainsi desintrants nécessaires à une prise dedécision judicieuse. C’est ici qu’inter-vient fondamentalement l’éducationécologique : apprendre à connaître sa« maison de vie » dans toute sa diversité,sa richesse, sa complexité ; apprendreà définir sa « niche » humaine dansl’écosystème global et apprendre enfinà la combler adéquatement. Dans uneperspective systémique, l’ERE inviteaussi à reconnaître les liens entre l’iciet ailleurs, entre le passé, le présent etl’avenir, entre le local et le global, entreles sphères politique, économique etenvironnementale, entre les modes devie, la santé et l’environnement, etc.

• L’environnement—milieu de vie (àconnaître, à aménager) est celui de lavie quotidienne, à l’école, à la maison,au travail, dans les transports, etc. Unepremière étape d’éducation relative àl’environnement consiste à explorer etredécouvrir son propre milieu de vie,explorer l’« ici et maintenant » des réa-lités quotidiennes avec un regard neuf,appréciatif et critique à la fois ; il s’agitaussi de se redéfinir soi-même et dedéfinir son groupe social au regarddes relations que nous entretenonsavec le milieu de vie. Des projetsd’aménagement peuvent émerger, defaçon à favoriser la convivialité, leconfort, la sécurité, la santé, ou encorel’aspect esthétique des lieux. A travers

l’exploration du milieu et la mise enœuvre de projets, l’ERE vise ici à déve-lopper un sentiment d’appartenance, àfavoriser l’enracinement. Le milieu de vieest le premier creuset du développe-ment d’une responsabilité environne-mentale, ou l’on apprend à devenir desgardiens, utilisateurs et constructeursresponsables d’Oïkos, notre maison devie partagée.

• L’environnement—biosphère (où vivreensemble et à long terme) nous amèneà prendre en compte l’interdépendancedes réalités socio-environnementales àl’échelle de cette planète, que JamesLovelock invite à considérer comme unmacro-organisme (Gaïa), en rééquilibreconstant. C’est le lieu de la conscienceplanétaire, voire cosmique : la Terrecomme une matrice de vie, ce jardinpartagé qui nourrit l’univers symbo-lique de nombreux peuples autoch-tones. C’est le lieu de la solidaritéinternationale qui s’ancre dans uneréflexion en profondeur sur les modesde développement des sociétés d’ici etd’ailleurs. On y trouve un contexte pri-vilégié pour mettre à profit l’interfaceentre l’ERE et l’éducation au dévelop-pement.

• L’environnement—projet communau-taire (où s’engager) est un lieu de coopé-ration et de partenariat pour réaliserles changements souhaités au seind’une collectivité. Il importe d’apprendreà vivre et à travailler ensemble, en« communautés d’apprentissage et depratique ». L’environnement est un objetpartagé, essentiellement complexe :seule une approche collaborative favo-rise une meilleure compréhension etune intervention plus efficace. Il fautapprendre à discuter, écouter, argu-menter, convaincre… en somme, àcommuniquer efficacement à travers undialogue de savoirs de divers types :savoirs scientifiques, savoirs d’expé-rience, savoirs traditionnels, etc. L’EREintroduit ici l’idée de praxis : l’action estassociée à un constant processus deréflexion critique. L’éducation à la démo-cratie, pivot de l’éducation à la citoyen-neté, devient essentielle. Les aspectspolitiques des réalités socio-environne-mentales sont mis en évidence.

Certes, d’autres représentations de l’en-vironnement peuvent être repérées etcaractérisées. Par exemple, l’environne-

ment—territoire chez les peuples autoch-tones (où le rapport identitaire à l’envi-ronnement est particulièrement important)ou encore l’environnement—paysage,celui des géographes, porte d’entrée dela lecture des milieux de vie, mettant enlumière entre autres leur dynamiqued’évolution historique et leurs compo-santes symboliques. Le rapport à l’environ-nement est éminemment contextuel etculturellement déterminé. C’est donc àtravers un ensemble de dimensions inter-reliées et complémentaires que se déploiela relation à l’environnement. Une édu-cation relative à l’environnement limitéeà l’une ou l’autre des dimensions resteincomplète et entretient une vision biaiséedu rapport au monde.En raison de son ampleur et parce qu’il faitappel à des changements en profondeur,le projet éducatif de l’ERE est certes dif-ficile à réaliser. C’est toute la société édu-cative qui est interpellée par ce projet :l’école, les musées, les parcs, les municipa-lités, les organismes communautaires, lesentreprises, etc. Il revient à chaque acteurde définir sa « niche » éducationnelle enERE, en fonction de son contexte d’inter-vention, des gens auxquels il s’adresse, desmoyens à sa disposition : il s’agit de choisirdes objectifs et des stratégies avec perti-nence et réalisme, en prenant consciencetoutefois de l’ensemble des objectifs etstratégies possibles. Il importe de percevoirson intervention spécifique en complé-mentarité et de préférence en intégrationavec celles de l’ensemble du système desacteurs de l’ERE et en intégration égale-ment avec les autres dimensions associéesde l’éducation fondamentale, en particu-lier l’éducation à la citoyenneté (préoc-cupée des enjeux liés à l’altérité humaine,plus spécifiquement aux questions dedémocratie, de paix et de solidarité) etl’éducation à la santé (associée entreautres aux questions de nutrition, à l’édu-cation plein air et à l’éducation auxrisques).Au fil des années, un nombre grandissantd’acteurs de l’ERE ont introduit unedimension de recherche ou de réflexionà leurs interventions sur les terrains depratique. Un « patrimoine pédagogique »s’est ainsi développé, comportant uneriche diversité de propositions théoriques,de modèles et de stratégies, de natureà stimuler la discussion et à inspirer lespraticiens2. L’analyse de ces propositions

2. Entre autres, nous avons répertorié neuf revues de recherche spécifiquement dédiées à l’éducation relative à l’environnement, qui témoignent de la vitalitécroissante, de la crédibilité et de la reconnaissance de ce domaine de réflexion et d’intervention éducative : The Journal of Environmental Education, Environ-mental Education Research, Environmental Education and Communication, The International Journal of Environmental Education and Research, InternationalResearch in Geographical and Environmental Education, The Australian Journal of Environmental Education, The Canadian Journal of Environmental Education,Éducation relative à l’environnement – Regards, Recherches, Réflexions, Tópicos en educación ambiental.

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ERE : possibilités et contraintes

permet d’identifier une pluralité de cou-rants de pensée et de pratique : entreautres, les courants naturaliste, conserva-tioniste, résolutique, systémique, holis-tique, humaniste, critique, biorégional,féministe, etc. (Sauvé, 2002), qui répon-dent à autant de façons complémentairesde se relier à l’environnement. L’une despremières tâches de formation des ensei-gnants, des animateurs et autres éduca-teurs en ERE est celle d’explorer cescourants dans une perspective critique,de façon à reconnaître les différentespossibilités, à stimuler la réflexion et lacréativité pédagogique, et à faire des choixéclairés au regard de leur propre contexted’intervention.Le domaine de l’éducation relative àl’environnement évolue donc de façonconstructive. Il doit faire face toutefois àdes enjeux majeurs, qui risquent de com-promettre ses visées fondamentales. Leprincipal enjeu contemporain est la pré-gnance de l’idéologie du développement(Rist, 1996), exprimée dans la propositionde l’« éducation pour le développementdurable ». L’éducation y est perçue commeun instrument au service de la conserva-tion à long terme de l’environnement, cedernier étant considéré comme un réser-voir de ressources à exploiter en fonctiond’un développement (croissance) écono-mique durable, lui-même envisagé commela condition première du « développementhumain » (Sauvé, Berryman et Brunelle,2000). Le schème conceptuel du dévelop-pement durable, illustré souvent sous laforme de trois sphères interreliées (écono-mie, société et environnement), considèrel’économie comme une entité à part, endehors de la sphère sociale, et qui déter-mine la relation des sociétés à l’environne-ment. Si cela correspond à l’aliénationactuelle des sociétés à l’égard d’une éco-nomie exogène et dominante, faut-il pourautant promouvoir une telle vision dumonde ?Certes la proposition du développementdurable apparaît pertinente à certainségards et dans certains contextes, lors-qu’elle devient la clé permettant d’ouvrirun premier dialogue entre les acteurs desdomaines de l’économie, de la politique etde l’environnement. C’est dans une telleperspective d’ailleurs que le concept aémergé : il s’impose comme le fruit d’un« consensus » social, en cette époqued’effondrement des « valeurs sûres », oùla fabrication de consensus (issus de négo-ciations entre certains acteurs sociaux

privilégiés, dans un contexte historiquespécifique), confère une légitimité auxdécisions et permet de « gérer » la diver-sité des approches possibles aux problé-matiques en question.Mais n’y a-t-il pas méprise lorsque la stra-tégie du développement durable (si habilesoit-elle) est confondue avec un projet desociété, et lorsqu’on prescrit de recadrertoute l’éducation, à l’échelle de tous lespays, en fonction de cette vision dumonde qui devient hégémonique ? Laconception utilitariste de l’éducation etla représentation « ressourciste » de l’envi-ronnement qu’adopte l’« éducation pourle développement durable » apparaissentnettement réductrice au regard d’une édu-cation fondamentale préoccupée d’opti-maliser le réseau des relations entre lespersonnes, leur groupe social d’apparte-nance et l’environnement. Le rapport aumonde ne peut être enfermé dans unedynamique « gestionnaire-ressource » ; lesactivités humaines ne peuvent être inter-prétées uniquement dans le cadre de réfé-rence du « développement », utilisant àoutrance le langage de la durabilité (ouviabilité ou soutenabilité)3, sorte de news-peak qui s’impose à l’échelle planétaire,se superposant aux diverses cultures etréduisant les possibilités de penser les réa-lités autrement. Il faut bien reconnaîtreégalement que l’éthique de la durabilitéest issue d’une « heuristique de la peur »(selon l’expression de Hans Jonas, 1992)associée à l’actuelle crise de la sécurité(dont l’intérêt pour le clônage humain estl’une des manifestations) ; si elle peutconstituer un premier échelon pour unemontée éthique, elle n’a certes pasl’ampleur suffisante pour fonder un projetde société, encore moins un projetd’humanité.Face aux vives critiques qui ont fusé detoutes parts (chez les philosophes, lessociologues, les éducateurs, les écono-mistes eux-mêmes, etc.) à l’égard de laproposition du développement durable4,la tendance actuelle est de redéfinir, cha-cun à sa façon, ce concept obligé qui s’estdésormais imposé dans les différentessphères de la société : on convient ainsique le développement durable ne seraitpas un but clairement défini, mais un che-min pour y parvenir ; à chacun de le tracerà sa convenance. Après l’argument duconsensus, ce nouvel argument de la légi-timité, voire nécessité, d’une appropriationdifférenciée apparaît efficace pour pro-mouvoir l’idée (désormais perçue comme

incontournable) d’un « développementdurable », salvateur de l’humanité. C’estainsi qu’a émergé le concept d’Éducationpour un avenir viable. Ce dernier a l’avan-tage de proposer un cadre intégrateurdes différentes dimensions de l’éducationcontemporaine (relative à la paix, à ladémocratie, à la coopération internatio-nale, à l’environnement, etc.). Le problèmeest que ce cadre est réducteur et quel’éducation relative à l’environnement s’yvoit limitée à n’être plus qu’un instrument,parmi une multitude d’autres « formesd’éducation thématiques », au service dudéveloppement durable ; à cet effet, l’EREperd sa reconnaissance comme lieu d’in-terdisciplinarité et de dialogue de savoirs(savoirs rattachés aux sciences biophy-siques et humaines, savoirs traditionnels,savoirs d’expérience, de sens commun,etc.) pour être ramenée plus étroitementau domaine des sciences biophysiques etde la technologie, domaine privilégié de lanouvelle « économie du savoir ».Il est pourtant possible d’envisager uneéducation relative à l’environnement qui,tout en considérant la perspective dudéveloppement durable (comme unimportant phénomène socio-historique),ne s’y enferme pas. L’éducation relative àl’environnement ne peut se déployer quedans un espace de critique sociale, sansentrave ; la relation à l’environnementn’est pas a priori une affaire de compromissocial, encore moins de consensus plané-taire. L’ERE accompagne et soutientd’abord l’émergence et la mise en œuvred’un projet d’amélioration de son proprerapport au monde, dont elle aide àconstruire la signification, en fonction descaractéristiques de chaque contexte oùelle intervient ; dans une perspective d’en-semble, elle contribue au développementde sociétés responsables. Cette dernièreexpression vise à clarifier le flou délibéréqui entoure le mot développement (géné-ralement centré sur l’économie) en le rat-tachant à celui des sociétés (chacuneintégrant une économie dont les choix luisont endogènes) et en lui associant uneéthique de la responsabilité fondamentale,nettement plus riche que l’éthique de ladurabilité ou celle de la viabilité, essentiel-lement minimalistes (« pourvu que celadure », ou « pourvu que l’on survive »).Au-delà d’une approche civique légalistede droits et devoirs, il s’agit d’une respon-sabilité d’être, de savoir et d’agir, ce quiimplique engagement, lucidité, authenti-cité, sollicitude et courage.

3. On parlera par exemple de « repas durables », d’« industrie minière durable », de « consommation durable », d’« eau viable » ; on recherchera des « critères dedurabilité » pour l’éducation… etc.

4. Voir à cet effet le débat rapporté dans l’ouvrage suivant : Jarnet, Ann, Bob Jickling, Lucie Sauvé, A. Wals et P. Clarkin. The Future of Environmental Educationin a Postmodern World ? Whitehorse : Yukon College (Canadian Journal of Environmental Education), 244 pages.

Vol. XXVII, no. 1-2, 20024

Les activités de l’UNESCO dans le monde

ENTREPRIS comme une partie du programmeUNESCO en faveur de la réduction de

la pauvreté, ce projet doit être lancé dansl’année courante.L’objectif de ce projet est de développer lacapacité technologique des filles dans lespays en voie de développement, via une for-mation professionnelle tenant compte dessexospécificités et portant sur des savoirs etdes compétences appropriés, en vue d’ac-croître les chances d’accès au travail et à unevie meilleure. Son principe de base est qu’aulieu de s’appuyer sur des méthodes dévelop-pées dans des pays étrangers, il conviendraitd’encourager et de guider les acteurs locaux,afin qu’ils cherchent des moyens de réduireles disparités entre les sexes dans un ensei-gnement professionnel, technique et scien-tifique, fondé sur des idées s’inspirant del’expérience concrète des professeurs.Après avoir évalué des activités pilotes dansdes écoles modèles de certains pays en voiede développement de l’Asie (le Népal, le Laoset le Cambodge), un ensemble d’orientationsdestinées aux décideurs sera développé, afinde promouvoir une plus grande participationdes filles à l’enseignement technique et pro-fessionnel (ETP).Les objectifs spécifiques de ce projet sont lessuivants :

a) accroître l’accès des filles des pays en voiede développement aux programmes deformation pratique et pédagogique, afinde leur garantir l’accès à des professionsoù les femmes sont traditionnellementsous-représentées ;

b) aider les responsables pédagogiques, lesplanificateurs et les professeurs à adoptereffectivement des mesures, des matérielspédagogiques et des programmes nova-teurs, afin d’associer les filles auxdomaines scientifiques et techniques,dans certaines écoles modèles des troispays choisis ;

c) fournir aux décideurs des orientations envue de mieux promouvoir la participationdes filles à un enseignement professionnel,technique et scientifique, fondé sur l’expé-rience de ces écoles modèles via un moni-torat rapproché et des études comparéessous la responsabilité de spécialistes.

Ce projet est censé influer non seulement surle renforcement des capacités de ceux qui ensont directement bénéficiaires, notammentles adolescentes scolarisées (de 13 à 17 ansenviron) et les professeurs en activité dansles écoles modèles, mais aussi sur celui desresponsables et des planificateurs pédago-giques ainsi que des décideurs à l’échellenationale. De plus, bien que la mise en œuvre

des activités se concentre sur un nombrelimité de pays pilotes, les résultats de larecherche et les orientations politiques issusde l’expérience des écoles modèles devraientaussi pouvoir servir à différentes parties pre-nantes (professeurs, décideurs, chercheurs,responsables et planificateurs pédagogiques)à l’échelle mondiale, notamment dans lespays en voie de développement.Le rôle de l’UNESCO est de promouvoir unetelle approche participative et de favoriser deséchanges d’idées et d’informations sur lesactivités novatrices entre différentes partiesprenantes et dans différents pays, à un stadeultérieur du projet.L’UNESCO est également très intéressée partoutes les initiatives intéressantes encoura-geant actuellement la participation des filles àl’ETP, tant dans les pays industrialisés quedans les pays en voie de développement.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Miki Nozawa (adresse électronique :

[email protected])Yuto Kitamura (adresse électronique :

[email protected])Julia Heiss (adresse électronique :

[email protected])Fax : [33-1) 45.68.56.30

(voir adresse postale en dernière page)

Il est à souhaiter que le prochain Sommetde Johannesburg, inscrit d’emblée dans lavisée d’un développement durable plané-taire, pourra offrir un espace pour ouvrirenfin un véritable débat sur le « consensus »sur lequel s’appuie ce projet d’humanité,qui s’est avéré problématique et fort peufécond depuis le précédent Sommet deRio. Il serait d’autant plus important destimuler le débat auprès des acteurs dudomaine de l’éducation, qui est à la fois« miroir et creuset » du développement dessociétés, et plus spécifiquement auprès desacteurs de l’éducation relative à l’environ-nement, qui ne peut déployer toute l’am-pleur de son projet éducatif que dans lareconnaissance et la valorisation de la diver-sité des façons d’appréhender le monde etde s’y relier.

Lucie Sauvé, Ph.D.Chaire de recherche du Canada

en éducation relative à l’environnementUniversité du Québec à MontréalC.P. 8888 Succursale Centre-Ville

Montréal, Québec, Canada H3C 3P8

Références :Goffin, L. (1999). L’environnement comme

éco-socio-système. In Loriaux, M.Populations et développements : uneapproche globale et systémique.Louvain-la-Neuve/Paris : Academia-Bruylant/L’Harmattan, p. 199-230.

Jonas, H. (1992). Le principe responsabi-lité. Paris : Les Éditions du Cerf.

Rist (1996). Le Développement. Histoired’une croyance occidentale. Paris :Les Éditions Sciences Po.

Sauvé, Lucie (2002). Courants d’interven-tion en éducation relative à l’envi-ronnement. Module 5. Programmeinternational d’études supérieuresà distance en éducation relative àl’environnement. Université duQuébec à Montréal – Collectif ERE-Francophonie.

Sauvé, L., T. Berryman et R. Brunelle(200I). International Proposals forEnvironmental Education : Analysinga Ruling Discourse. Actes de laConférence internationale sur l’édu-cation relative à l’environnement :“Environmental Education in theContext of Education for the 21stCentury : Prospects and Possibilities”,Larisa, Grèce, 6-8 octobre 2000,p. 42-63.

Les activités de l’UNESCO dans le mondeLes activités de l’UNESCO dans le mondeLL’enseignement technique, pr’enseignement technique, professionnel et scientifiofessionnel et scientifiqueque

pour les fipour les filleslles ::Les écoles envisagées comme des catalyseurs de la communauté

pour l’autonomisation des filles et la réduction de la pauvreté

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Les activités de l’UNESCO dans le monde

DEUX sections de l’UNESCO, celle pourl’enseignement technique et profes-

sionnel et celle pour l’enseignement techno-logique et scientifique, lancent une enquêtesur l’ERE au niveau secondaire dans les écolesprofessionnelles et techniques de quinze paysen voie de développement, en Asie, Afriqueet Amérique latine*. Cette enquête devraitfournir : un aperçu général et comparatif desdifférentes approches nationales visant àintégrer la formation à l’environnement dansles écoles professionnelles et techniques ; uneanalyse des besoins et des carences ainsiqu’une série de suggestions et de recomman-dations destinées à l’UNESCO et à toutes lesparties intéressées par une action future.Le principe de base de cette étude est que lesdiplômés de l’ETP jouent un rôle décisif dansla définition et la mise en œuvre des solutionspratiques aux problèmes actuels comme ladégradation de l’environnement et qu’ilsdevraient par conséquent être conscients del’idée et du défi que représente le développe-ment durable. Les techniciens sont l’interfaceentre la nature, la technologie, l’économie etla société ; ils ont un rôle clé à jouer pouraider la société à résoudre des questions liéesà l’environnement et au développement. Desdéfis tels que : la réorientation de la techno-logie et la gestion des risques ; la satisfaction

des besoins essentiels en nourriture, en eauet en assainissement et la préservation paral-lèle des ressources naturelles ; la réduction dela consommation d’énergie et de ressourcesainsi que bien d’autres défis devront être rele-vés. On a constaté que les techniciens fai-sant preuve d’intelligence et de compétencespratiques dans le domaine du développe-ment durable recourent à des pratiques plusdurables dans la production industrielle etagricole.Comme l’ont souligné les recommanda-tions du deuxième Congrès internationalsur l’enseignement technique et profession-nel (Séoul, 26-30 avril 1999), les systèmesde l’ETP ne devraient pas seulement être axéssur les aspects économiques, mais ilsdevraient également intégrer des questionsnaissantes telles que l’utilisation d’une tech-nologie saine pour l’environnement.Il a été demandé à l’UNESCO, dans son pro-gramme sur l’enseignement technique etprofessionnel, d’aider ses États membres, viades programmes de formation et de sensibi-lisation, à promouvoir les compétences plu-ridisciplinaires exigées par le monde contem-porain du travail qui englobe des questionsenvironnementales. Voilà pourquoi il importepour l’UNESCO d’examiner ce qui a été déjàréalisé dans ce domaine, les leçons données

par l’expérience et ce qui doit encore êtrefait, en particulier dans les pays en voie dedéveloppement.Aussi les objectifs de cette étude sont-ils lessuivants :• Obtenir un aperçu général sur les initia-

tives déjà engagées nationalement dansles pays choisis quant à l’intégrationde l’ERE dans les écoles techniques etprofessionnelles, ce qui permettra àl’UNESCO de planifier son futur travailen répondant aux besoins des Étatsmembres relativement à l’introductiond’une telle formation (par exemple, endéveloppant des matériels de formationpour les formateurs).

• Fournir aux parties intéressées (ministères,établissements, formateurs, enseignants,etc.) une documentation analytique etcomparative sur les pratiques et les leçonsà adopter pour développer leur sensibili-sation à la question et pour les encoura-ger à agir.

• Faire des recommandations en vue dudéveloppement de nouveaux programmeset matériels de formation.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Miki Nozawa/Julia Heiss

(voir adresse supra)

COORDONNÉ par le Center for ScienceEducation and Communication (CSEC)

de l’Université de Delhi, ce projet communUNESCO-UNICEF cherche à rendre la scienceplus accessible aux filles dans le cadre de laCulture Scientifique et Technologique pourtous (CST), en développant des matérielspédagogiques complémentaires et appro-priés, que les enseignants utiliseront à leurgré. Plusieurs organisations des différentesrégions de l’Inde participent aussi à ce projeten tant qu’organismes nodaux.Les matériels à développer sont interdisci-plinaires et, au lieu de principes abstraits,traitent de problèmes concrets comme lespannes d’électricité, le surpâturage et l’abais-sement des nappes phréatiques. Cetteemprise sur le réel est garantie par le renfor-

cement des capacités des enseignants à pré-parer par eux-mêmes leurs matériels pédago-giques, en s’attaquant aux problèmes locauxqui intéressent leurs élèves. La possibilitéd’étudier librement de tels problèmes est cen-sée favoriser un plus grand intérêt pour lascience et développer la confiance en soi desélèves.Les objectifs fondamentaux du projet engagéà la fin de l’an 2000 sont les suivants :• S’attaquer aux problèmes que rencontrent

les filles dans leur approche scolaire de lascience, à partir d’une étude de la dispa-rité entre les sexes dans le système scolaire.

• Créer pour le professeur comme pourl’élève des matériels scientifiques quisoient plus accessibles tant aux fillesqu’aux garçons.

• Développer pour les écoles : une base deressources d’expériences scientifiques àfaible coût, fondée sur les besoins enéquipement des matériels créés ; des pro-totypes tests de tout l’équipement et sug-gérer d’autres recherches susceptiblesd’être réalisées avec le même équipement.

Étant donné qu’une étude détaillée sur la dis-parité entre les sexes dans les écoles susmen-tionnées devait prendre un certain temps, leprojet a reposé sur la possibilité pour chaqueenseignant de réaliser une petite étudelocale, pour comprendre en quoi les sciences,telles qu’elles sont enseignées à l’école, nesont pas accessibles aux filles. Cela a eu éga-lement l’avantage d’éviter de s’en remettretotalement aux instituts de planification desprogrammes éducatifs, qui pouvaient s’avérer

* Liste provisoire de ces pays : le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Mozambique, le Rwanda, les Seychelles, l’Afrique du Sud, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Népal, lesPhilippines, le Viet Nam, le Belize, le Brésil et la Colombie.

Étude comparative de l’éducation rÉtude comparative de l’éducation relativeelativeà l’envirà l’environnement dans les écoles techniques et pronnement dans les écoles techniques et professionnellesofessionnelles

des pays en voie de développementdes pays en voie de développement

VVers une science accessible aux fiers une science accessible aux fillesllesUn projet commun UNESCO-UNICEF pour les filles indiennes

Vol. XXVII, no. 1-2, 20026

Les activités de l’UNESCO dans le monde

à prédominance masculine. Par ailleurs, le faitde choisir une majorité d’enseignantes dansles ateliers de création des matériels a permisde s’assurer que le point de vue féminin étaitdûment représenté.Dans les ateliers, les professeurs ont été encou-ragés à réfléchir sur ce qui rend la science inac-cessible aux filles et à concevoir délibérémentd’autres matériels pédagogiques pour corrigercette situation. On espère que cela marquerale début d’un mouvement vers un modèle deformation pédagogique dont la compréhen-sion des sexospécifités fait partie intégrante.A l’origine, le projet était implanté danscinq points nodaux et dans quatre États : auRajasthan, au Madhya Pradesh, au Jammu-et-Cachemire et à Delhi, où l’on a recensédes organismes nodaux — à la fois des ins-titutions gouvernementales et des ONG —travaillant dans le domaine de l’éducationscolaire. A l’issue d’un atelier national inau-gurant les activités, ces organismes ont tenudes ateliers régionaux pour former les ensei-gnants à la création d’autres matériels deCST, qui tenaient compte de la disparitéentre les sexes.Au début de la deuxième phase du projet quisuppose l’intégration d’autres points nodaux,on peut observer les résultats suivants :1. Un grand nombre de matériels de CST ori-

ginaux ont été créés et plusieurs de ceuxqui existaient ont été testés. Il est à remar-quer que c’est le personnel enseignant etnon celui de ressources auquel on doit lacréation de tous ces matériels.

2. Un volume important de données deterrain contenant des informations sur la

création des matériels ainsi que sur l’expé-rimentation a été rassemblé. Il comprenddes comptes rendus de professeurs ainsique des rapports et d’autres documentsde travail réalisés par des élèves. On s’estégalement engagé sur la voie d’uneparticipation de la communauté à la viescolaire, en encourageant les élèves àdiscuter avec leurs parents et le public dequestions telles que l’élimination desordures et les dangers du tabac.

3. On a mis sur pied un groupe, afin d’étu-dier la disparité entre les sexes dans lesclasses de sciences. Il a entrepris uneanalyse des livres de sciences ainsi qued’autres matériels, dans une perspectivesexospécifique.

4. On a mis sur pied une équipe, afin decréer une base de ressources d’expé-riences à faible coût, laquelle a déjà réaliséun certain nombre d’expériences et d’ins-truments à partir des matériels de CSTexistants.

Dans l’ensemble, on peut dire que le premierpas a été fait sur la voie de l’établissementd’un réseau de groupes visant à remplir lesobjectifs d’une science scolaire plus accessibleaux élèves. On met actuellement en place unprocessus qui devrait permettre de réaliserdans un proche avenir des versions amélio-rées des matériels de CST ainsi que des éva-luations directes de leur accessibilité aux filles.Un des grands soucis du projet est de savoircomment mettre en forme des outils d’éva-luation et un inventaire pour l’évaluation for-mative. Dans la phase actuelle du projet, onélabore des critères pour l’évaluation de la

pertinence des matériels, de leur effet sur lesfilles, des approches pédagogiques qui leursont inhérentes et du niveau d’intérêt qu’ilssuscitent auprès des élèves.Une synthèse conceptuelle du projet d’en-semble sera également réalisée. L’idéeconsiste à commencer par s’engager, à partird’une certaine compréhension théorique, surla voie d’un programme scolaire qui tienneréellement compte de la disparité entre lessexes, d’abord dans le domaine des sciences,puis au-delà. Le travail réalisé par le groupedisposant d’un équipement à faible coût seraaussi développé et rassemblé sous la formed’un manuel de ressources. L’objectif à longterme est de bâtir un répertoire d’unitéspédagogiques supplémentaires, testées etviables, qui tiennent compte des disparitésentre les sexes et qui puissent être utiliséescomme modèles dans les autres États du paysainsi que pour créer un réseau croissant d’ins-titutions nodales, qui travailleront à l’autono-misation des professeurs et à l’intégration desécoles dans la communauté. La finalité estde mettre au point un modèle de sciencesscolaires qui soit attrayant et plaisant pourl’enfant, en particulier pour les filles, et quidéveloppe chez le professeur un sentimentde pouvoir et de contrôle par rapport au pro-gramme scolaire, tout en favorisant la partici-pation de la communauté à l’éducation.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Amitabha Mukherjee/Vijaya S. Varma

Université de DelhiDelhi 110 007

Inde

CE projet commun à l’UNESCO et auMinistère de l’éducation du Costa

Rica a été lancé en 2000.Il a été mis en place dans 250 écoles dupays et 890 enseignants y ont directementparticipé. Une diversité d’activités a étéprévue dans le cadre de ce projet, commela réalisation de modules d’auto-formation,la diffusion de matériels pédagogiqueset l’organisation d’ateliers de formationmensuels.Délibérément limité à la septième annéed’études, le projet avait pour objectif derenforcer l’enseignement des sciences, en lerendant plus adapté aux besoins actuels des

jeunes et en permettant à ces derniers d’uti-liser les sciences et la technologie d’unemanière créative, critique, responsable etconstructive.Le choix de la septième année d’études pourle projet s’expliquait par le fait qu’on aconstaté que les élèves marquaient un inté-rêt sensiblement différent pour les sciencesentre la sixième et la septième année*. Leprogramme de la septième année ensciences, tel qu’il était traditionnellementconçu, tendait à favoriser un apprentissagepassif et machinal. Il n’encourageait en rienla pensée et la réflexion des élèves et nedonnait qu’une image négative de la science

et de la technologie. Aussi les résultats desélèves s’avéraient-ils médiocres à ce niveau,enregistrant le plus fort taux d’échecs etd’abandons de tout le système éducatif duCosta Rica.Les systèmes éducatifs ont un rôle primor-dial dans le développement scientifique ettechnologique. Étant donné que les applica-tions des sciences et de la technologiejouent un rôle déterminant dans tous lesdomaines de l’activité humaine, il est parti-culièrement important que l’enseignementdes sciences incite les élèves à acquérir dessavoirs, des comportements, des compé-tences et des capacités qui leur permettront

PrProjet pour l’améliorationojet pour l’améliorationde l’enseignement scientifide l’enseignement scientifique dans les écoles secondairque dans les écoles secondaireses

Costa Rica

* Au Costa Rica, la septième année d’études marque le passage de l’enseignement primaire à l’enseignement secondaire.

Connexion 7

Les activités de l’UNESCO dans le monde

de participer avec profit au développementscientifique et technologique. De plus, l’en-seignement des sciences doit s’adapter auxbesoins changeants de la société, afin depermettre aux nouvelles générations d’ac-quérir des savoirs et des compétencesscientifiques de base qui leur permettrontd’utiliser d’une manière critique et ration-nelle les applications technoscientifiquesauxquelles elles auront accès.A l’issue des ateliers de formation des ensei-gnants qui avaient été organisés au cours dela mise en œuvre du projet, les cinq manuelsd’auto-formation suivants ont été réalisés :

• « Améliorer l’enseignement des sciencesen septième année d’études : une antho-logie »

• « Le changement de climat et les phéno-mènes atmosphériques »

• « Thèmes transversaux »• « La science, la technologie et le déve-

loppement durable »• « La didactique de l’enseignement des

sciences »Tous les manuels ont été testés par des pro-fesseurs et des experts, et ils se sont révélésplus que satisfaisants. L’anthologie des acti-vités visant à améliorer l’enseignement des

sciences a été utilisée dans les ateliers deplusieurs régions. Toutes ces ressources sontsujettes à des améliorations ultérieures. Ellesseront alors envoyées aux professeurs quiseront formés à leur utilisation.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Comisión Costarricense de Cooperación

con la UNESCOApartado postal 393-2050

San Pedro, Montes de Oca,San José

Costa Rica

CRÉÉ grâce aux efforts de la communautéinternationale et aux recommandations

importantes de la Conférence mondiale surles sciences, le Bureau de l’UNESCO au Caires’est engagé à utiliser la vulgarisation scien-tifique comme un instrument visant à créerdans la région arabe une société plus saineet plus axée sur les sciences.À cette fin, le Bureau de l’UNESCO au Caireentend utiliser la vulgarisation scientifiqueen vue de promouvoir une meilleure com-préhension des interrelations entre lessciences, l’environnement et la santé. LeBureau de l’UNESCO au Caire estime que,pour amorcer la création d’une telle société,il convient de faire en sorte que le public soitsensibilisé à la protection de la santéhumaine, ce qui devrait être fait en recou-rant aux médias et aux technologies de com-munication. Il a ainsi engagé un projetnovateur portant sur les sciences, l’environ-nement et la santé, destiné à promouvoir età améliorer la santé publique en fournissantdes connaissances scientifiques simples etfondamentales pour susciter une prise deconscience générale, améliorer la compré-hension du public, modifier ses attitudes etfinalement réduire l’exposition aux facteursde risque dans l’environnement.Le projet vise la population arabe dans sonensemble, mais plus particulièrement lescouches marginalisées de la population dansles zones rurales, notamment les femmes etles enfants qui sont exposés à de nombreuxrisques environnementaux dans leur cadre

quotidien. Le projet comporte deux phases.La première sera axée sur les effets de l’air etde l’eau, envisagés comme des élémentsenvironnementaux clés ayant des effetsdirects et tangibles sur la santé humaine,alors que la seconde sera centrée surd’autres questions environnementales tellesque le recyclage, les nuisances sonores et lasalubrité des aliments.Lors de la première phase du projet, un kitaudiovisuel interactif* ayant trait à l’édu-cation scientifique à l’environnement seraréalisé ; il contiendra des savoirs scienti-fiques de base, nécessaires au renforcementde la prise de conscience du public et auchangement de son attitude à l’égard de sasanté et de son environnement. Il sera alorsdiffusé dans la région arabe, en particulierauprès des établissements destinés auxpauvres en milieu rural, notamment lesfemmes et les enfants.Les principales cibles de ce projet sont lesenfants, les élèves qui ont abandonné leursétudes et les femmes. Cela résulte de laferme conviction que les femmes et lesenfants forment le groupe le plus vulnérableparmi les défavorisés des villes et descampagnes ayant besoin d’être sensibili-sés aux questions de santé et d’être éduquésen matière d’environnement. Ce manque-d’éducation adéquate comme ce déficitd’informations et de connaissances scienti-fiques exactes aggravent leur situation etcontribue à une qualité de vie médiocre.La stratégie poursuivie visera à renforcer la

sensibilisation à la santé environnementale.On y parviendra avec l’aide des médias.Les activités consistent : à collecter des infor-mations scientifiques précises, à partir dela recherche, sur les polluants de l’environ-nement et leur effet direct sur la santé ; àréaliser des kits audiovisuels ayant trait auxsciences, à l’environnement et à la santé ;à diffuser l’information et à mener des pro-grammes de formation dans les écoles etles communautés. On donnera la primauté àl’intégration des questions relatives à l’envi-ronnement et à la santé à tous les niveauxde l’éducation formelle et non formelle. Entravaillant en étroite collaboration avec lesMinistères de l’environnement, de la santé,des affaires sociales et de l’information, ainsiqu’avec les groupes donateurs, les organisa-tions sœurs des Nations Unies et les ONGintéressées, des efforts seront entrepris pourassurer une large diffusion de l’informationet des sujets choisis dans toute la régionarabe. Des efforts seront entrepris pourmobiliser les ressources nécessaires, afin quecette initiative puisse être renforcée et éten-due. On mettra davantage en relief le suivide la Conférence mondiale sur les sciencesen continuant à soutenir la vulgarisation dessciences, notamment auprès des femmes, eten augmentant la sensibilisation aux ques-tions de santé et d’environnement. On met-tra en particulier l’accent sur des sujets telsque l’eau, l’air, la nourriture, la sécurité, lebruit, les rayons UV et le recyclage desdéchets solides.

RenforRenforcer la compréhension du publiccer la compréhension du publicquant à l’interquant à l’interrrelationelation

entrentre sciences, envire sciences, environnement et santéonnement et santéUn nouveau projet développé par le Bureau de l’UNESCO au Caire

* Il est prouvé qu’un kit audiovisuel, en tant qu’un outil éducatif, peut épargner jusqu’à 40 % du temps d’apprentissage requis, en comparaison avec d’autresoutils pédagogiques (conventionnels), et qu’il peut augmenter de 20 % le coefficient de mémorisation.

Vol. XXVII, no. 1-2, 20028

Les activités de l’UNESCO dans le monde

Les résultats escomptés :• La recherche et la collecte de matériels

scientifiques adaptés à des problèmesenvironnementaux spécifiques.

• L’élaboration d’une série d’outils éducatifs(audiovisuels) modernes, en adéquationdirecte avec des problèmes environne-mentaux spécifiques.

• L’organisation de programmes de forma-tion dans les écoles et dans les commu-nautés, pour les professeurs des écoles,les personnes localement influentes et legrand public.

• La diffusion à grande échelle de kitsaudiovisuels relatifs à l’environnement, en

particulier dans les établissements desti-nés aux pauvres en milieu rural, qui sontles plus menacés.

• La médiatisation des kits audiovisuels aumoyen de courts spots télévisés.

Les résultats à long terme :• Une meilleure santé des personnes, par-

ticulièrement celle des jeunes femmeset des enfants défavorisés, grâce à plusd’informations et à plus de connaissancessur les questions scientifiques liées à lasanté et à l’environnement.

• Une moindre vulnérabilité des personnesaux dangers environnementaux et une

diminution de la dégradation de l’environ-nement.

• Un développement du niveau de vie despauvres et une amélioration de la qualitéde la vie.

Pour plus d’informations,prière de contacter :

Le Directeurdu Bureau de l’UNESCO au Caire

8 Abdel Fahmy Str.Garden City, Le Caire 11511

ÉgypteFax : 202-35. 45296

Adresse électronique : uhcai @unesco.org

CET atelier a été organisé en communpar l’UNESCO, le Conseil International

des associations pour l’enseignement dessciences (ICASE) et l’Université Aristote deThessalonique, en Grèce.L’atelier était destiné aux spécialistes de l’en-seignement des sciences, aux représentantsclés des associations de professeurs desciences et aux professeurs de sciences, et ilavait pour but de leur assurer un soutien afinde favoriser dans les écoles une approche del’enseignement des sciences qui soit davan-tage appréciée. Vingt et un professeurs, for-mateurs d’enseignants et directeurs d’écolede l’enseignement scientifique et technolo-gique (EST), qui étaient venus de Bulgarie, deChypre, d’Estonie, d’Allemagne, de Grèce,de Hongrie, d’Irlande, d’Italie, de Roumanieet de Suède ont participé à l’atelier.Il était fondé sur le principe suivant lequel,puisque les professeurs de sciences n’ont pasla formation de base nécessaire pour traiterréellement de questions telles que l’audienceinsuffisante des sciences et de la technologieet le peu d’intérêt que le public marque àleur égard, il est essentiel non seulement deles informer, mais aussi de leur fournir lescompétences et les capacités nécessaires,en sciences et en technologie, à la créationde matériels pédagogiques adaptés à leursélèves et conformes aux objectifs de laCulture Scientifique et Technologique (CST)pour tous.L’atelier avait pour principaux objectifs de :• Former les participants à la création et au

développement de matériels types de CST,répondant aux besoins et aux contexteslocaux, ainsi qu’à la formation d’autresprofesseurs dans la perspective du déve-loppement de tels matériels.

• Les aider, à l’interface entre sciences ettechnologie, à développer des approchespédagogiques plus pertinentes et plussignificatives, ainsi qu’à utiliser les res-sources locales.

• Les encourager à organiser d’autres ate-liers, afin de créer un large éventail dematériels types de CST, notamment ceuxqui conviennent aux filles.

Le programme substantiel de l’atelier aconsisté en séances consacrées aux sujetssuivants :• Les concepts de la CST.• Le partage d’expériences novatrices dans

les approches pédagogiques des maté-riels de CST.

• La préparation et le développement dematériels pédagogiques types de CST.

• La présentation de matériels développésde CST et une discussion autour de cesmatériels.

• L’introduction de l’évaluation et du suivides activités de CST dans la région euro-péenne, notamment en Europe méridio-nale.

Après la présentation de la philosophie de laCST, les idées initiales des participants ont faitl’objet d’une discussion et l’on a décidé ducontexte de chaque scénario à développerpar les groupes de travail de 2 à 4 partici-pants. Ensuite, différents groupes de travailont entrepris de développer un ou plusieursscénarios, en fonction du nombre de partici-pants. Une séance plénière a permis à chaquegroupe d’expliquer la conception et le pointde départ du développement de ses idéesde création de matériels pédagogiques. Aucours de la séance finale, chaque groupede travail a distribué une sortie imprimée deses scénarios et a donné à l’organisateur une

version électronique de chaque scénario. Ledéveloppement, la mise au point et le per-fectionnement des scénarios sont en cours.L’atelier a abouti à l’élaboration de douzematériels pédagogiques types de CST intitulés :

1. Les voitures devraient-elles rouler aumoyen de piles à combustible ?

2. Quels matériels choisir ?3. Est-il possible de réduire la facture d’élec-

tricité ?4. Comment peut-on éviter les caries ?5. Un projet industriel protégeant l’environ-

nement : le risque est-il acceptable ?6. Le shampooing: faut-il croire la publicité?7. Le bronzage : est-ce un signe de bonne

santé ?8. Avons-nous besoin de l’énergie nucléaire?

Les leçons de Tchernobyl9. Les illusions d’optique : est-ce qu’on voit

ce qui existe ?10. L’énergie éolienne : est-ce une solution

pour l’avenir ?11. Les téléphones mobiles sont-ils sûrs ?12. Les routes sont-elles sûres en hiver ?Les matériels élaborés sont en cours de publi-cation, avec la collaboration des participantsqui les ont élaborés. Après leur finalisation, ilsseront distribués aux participants pour uneapplication pilote et pour être améliorés dansleur pays. Ils serviront également de matérielstypes pour d’autres ateliers visant à former lesenseignants sur la manière dont ils peuvents’approprier des idées issues de la CST, grâceà l’élaboration de matériels de CST.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Nicos Valanides, Professeur associé

Université Aristote de ThessaloniqueThessalonique

Grèce

Atelier sur la création et la mise en œuvrAtelier sur la création et la mise en œuvree

de matériels pour enseignantsde matériels pour enseignantsdans le cadrdans le cadre de l’EST en Eure de l’EST en Europe méridionaleope méridionale

Thessalonique, Grèce, du 27 au 31 août 2001

Connexion 9

Les activités de l’UNESCO dans le monde

CET atelier régional a été organisé encommun par l’UNESCO, le RECSAM

de la SEAMEO* et le Conseil Internationaldes associations pour l’enseignement dessciences (ICASE) avec le soutien du BritishCouncil. Y ont participé des spécialistesdu Brunéi Darussalam, du Cambodge,d’Indonésie, de la République populaire lao,de Malaisie, du Myanmar, des Philippines,de Thaïlande et du Viet Nam.Les objectifs de l’atelier étaient les suivants :• Familiariser les participants avec les

développements de la CST, pour unemeilleure compréhension conceptuellede la CST.

• Partager les expériences visant à pro-mouvoir l’enseignement et l’apprentis-sage des sciences et de la technologiedans le contexte des pays participants.

• Familiariser les participants avec leManuel de la CST (voir Connexion, n° 1-2, 2001), afin de permettre aux ensei-gnants d’élaborer leurs propres matérielsde CST en fonction de leur sensibilitéculturelle.

• Formuler des actions de suivi pour per-mettre la traduction et l’utilisation duManuel dans les pays participants.

Le travail comportait trois parties : explica-tion aux participants par le personnel deressources de la manière de conceptualiseret de rendre opérationnelle la CST pourtous, avant de procéder à l’évaluation des

élèves ; rédaction, évaluation par des pairs etmise au point des matériels pédagogiquesde CST et, enfin, formulation des recomman-dations pour les actions de suivi.À l’issue de l’atelier, les participants étaienten mesure de développer trois modules, com-prenant : l’introduction ; les objectifs éduca-tifs ; les objectifs scientifiques ; le guide del’élève ; le guide du professeur et l’évaluationde l’apprentissage de l’élève.Les modules étaient intitulés :• Boire sainement (à propos de l’idée de

pH).• Le danger des pluies acides (à propos de

la corrosion).• L’élimination des déchets solides (à pro-

pos des rapports entre biodégradabilitéet non biodégradabilité).

Les principales recommandations des paysparticipants étaient les suivantes :• Intégrer la CST dans le développement

de matériels pédagogiques et d’appren-tissage qui seront distribués dans lesécoles (Indonésie, Malaisie).

• Traduire le Manuel de formation del’anglais dans les langues de chaquepays (Brunéi Darussalam, Cambodge,Indonésie, République populaire lao,Malaisie, Myanmar, Thaïlande et VietNam).

• Partager les connaissances et les compé-tences acquises avec d’autres professeursdes écoles (dans tous les pays).

• Utiliser les connaissances et les com-pétences récemment acquises pourenseigner (au Viet Nam et en Républiquepopulaire lao).

Voici celles qui ont été faites spécialement àl’UNESCO :• Organiser des programmes de formation

au niveau du pays, en tant que suivi decet atelier.

• Organiser des ateliers d’écriture pour for-mer des professeurs au développementd’autres matériels pédagogiques et d’ap-prentissage.

• Soutenir des activités au niveau national.L’atelier s’est révélé à la fois réussi et pro-ductif. Ses résultats ont montré très claire-ment que la Formation au Manuel desFormateurs dans le cadre de la promotion dela CST pouvait facilement être adaptée auxconditions locales et qu’elle serait très utileaux formateurs et aux enseignants pour leurpermettre d’aider d’autres enseignants àdévelopper leurs propres matériels pédago-giques et d’apprentissage.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Mme Lucille C. Gregorio

UNESCO/PROAPBox 967, Prakanong Post Office

Bangkok 10110, ThaïlandeFax : 391-0866.

Adresse électronique : UHBGK

CE séminaire a été organisé par l’Institutd’observation de l’éducation relative à

l’environnement de l’Université Gakugei deTokyo, avec le soutien du Ministère del’éducation japonais, au titre de leur contri-bution à l’UNESCO et à l’APEID**. Y ont par-ticipé des représentants des 14 payssuivants : l’Australie, la Chine, Fidji, l’Indoné-sie, l’Inde, le Japon, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, les Philippines, laRépublique démocratique de Corée, laThaïlande et le Viet Nam ; ainsi que desreprésentants des institutions et des organi-

sations suivantes : le Bureau de l’UNESCO àBangkok ; la Fondation pour l’éducation àl’environnement (FEE) en Allemagne ;l’Agence japonaise de coopération inter-nationale (JICA) ; le JF New ParadigmEducation à Singapour ; l’Institut d’étudesavancées de l’Université des Nations Unies(UNU) et l’Université Gakugei de Tokyo auJapon.Le séminaire a consisté en séances plénièreset de travail ainsi qu’en une étude de terrainet la visite d’une école primaire d’EREmodèle.

A partir de la présentation de leur pays, lesparticipants ont résumé les buts, les objec-tifs, les espoirs et la vision future de l’ERE enAsie-Pacifique, sous les intitulés suivants :• Les matériels et les ressources péda-

gogiques, où les soucis majeurs étaientde voir satisfaits les besoins suivants :➣ plus large renforcement des capacités

et formation professionnelle continuedes enseignants, des responsables desprogrammes scolaires, des administra-teurs d’école, des membres de la com-munauté, des ONG et du secteur privé;

* Centre régional pour l’enseignement des sciences et des mathématiques de l’Organisation des ministres de l’éducation des pays du Sud-Est asiatique.** Programme asiatique d’innovations éducatives en vue du développement.

Atelier d’adaptation régionale sur la CSTAtelier d’adaptation régionale sur la CSTIle de Pangkor, Malaisie, du 15 au 19 octobre 2001

SéminairSéminaire sur l’éducation re sur l’éducation relative à l’envirelative à l’environnementonnementen Asie et dans la région Pacifien Asie et dans la région Pacifiqueque

Tokyo, Japon, du 19 au 23 novembre 2001

Vol. XXVII, no. 1-2, 200210

Les activités de l’UNESCO dans le monde

L’UNESCO organise un concours international d’expression écrite destiné aux élèves des lycées (15-18 ans) dans le cadre de la Semaine mondialede l’Espace 2002, sur le thème : « L’espace et la vie quotidienne ».

Les lycéens sont invités à écrire sur la manière dont l’espace influe en bien ou en mal sur leur vie quotidienne et dont il facilite celle-ci, ainsi quesur leur vision de l’espace et de la société dans les décennies à venir.

Le concours d’expression écrite est organisé en collaboration avec le Centre de recherche et de technologie spatiale de l’Agence Spatiale Euro-péenne (ESTEC et ESA), l’Institut National de Recherches Spatiales (INPE, Brésil), le Comité des Satellites d’Observation de la Terre (CEOS) et leCentre National d’Études Spatiales (CNES, France).

Les jeunes filles sont vivement encouragées à participer à ce concours.

Date limite de remise des textes : le 30 juillet 2002

Pour plus d’informations sur ce concours d’expression écrite, prière de consulter :http://www.unesco.org/science/earthsciences/sep_essay_announcement.htm

Concours d’exprConcours d’expression écrite destiné aux élèves des lycéesession écrite destiné aux élèves des lycéessur le thèmesur le thème : «: « LL’espace et la vie quotidienne’espace et la vie quotidienne »»

➣ soutien des autorités nationalesaux communautés locales, dans lebut de l’utilisation des matériels etdes ressources disponibles pour lapromotion de l’ERE ;

➣ plus grande collaboration entre tousles secteurs pour développer desmatériels d’ERE de qualité ;

➣ recherche plus poussée dans ledomaine de l’ERE et utilisation desmédias dans un but de promotion etde sensibilisation.

• La formation de l’enseignant, notam-ment des professeurs avant l’emploi eten cours d’emploi, des formateurs d’en-seignants, des ONG, des administra-teurs d’école et des responsables deprogrammes scolaires.

• La politique générale, où l’on a jugéessentiel de créer un bureau ministérielde l’ERE pour la région Asie-Pacifique

ainsi qu’un réseau de l’ERE, afin d’évaluerdes projets et d’estimer les effets de l’EREsur la société, ce qui pourrait être lié à desactivités indicatives de la durabilité.

Dans l’esprit de ces considérations, sixrecommandations ont été faités dont voici lasubstance :1. Le Bureau de l’UNESCO à Bangkok

devrait faciliter l'incorporation de l’ERE àl’ordre du jour des réunions régionalesrelatives à l’éducation et à l’environne-ment, ainsi qu’à celui de la ConférenceRio + 10 qui se tiendra à Johannesburgen août 2002.

2. Un réseau régional d’ERE devrait être misen place avec les membres fondateurs dechacun des pays participants de la régionAsie-Pacifique.

3. Les membres de ce réseau régionaldevraient mettre en place et renforcerleur réseau national.

4. Les activités du réseau régional et natio-nal devraient être diffusées sur les sitesWeb existants ou sur l’Internet et dansles bulletins d’information.

5. Le partage mutuel de la compétenceet des matériels par le biais de centresd’information devrait être encouragé etsoutenu.

6. Tous les gouvernements de la régionAsie-Pacifique devraient être encoura-gés à développer une politique d’ERE età allouer spécifiquement des fonds àl’ERE, inscrits aux budgets ou aux plansannuels du Ministère de l’éducation oude l’environnement.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Mme Lucille C. Gregorio

UNESCO/PROAP(voir adresse supra)

Logo : CEOS/CNES/ESA

Connexion 11

ESTEE dans le monde

CETTE manifestation, la huitième en songenre, a été organisée sous le haut

patronage de l’UNESCO par le MouvementInternational pour le Loisir Scientifique etTechnique (MILSET), la ville de Grenoble et leCentre de Culture Scientifique, Technique etIndustrielle (CCSTI) de Grenoble, Rhône-Alpes.Elle s’est tenue à Grenoble (France), du 9 au14 juillet 2001 et a atteint le chiffre recordde 1 109 participants, venus de 54 pays etde 4 continents.Reconduites tous les deux ans dans un paysdifférent*, les Expo-Sciences ont pour prin-cipal objectif la vulgarisation des scienceset de la technologie auprès des enfants etdes jeunes du monde entier. Organisés enéquipes qui représentent leur région ou leurpays et accompagnés par un guide ou unenseignant, les jeunes sont invités à présen-ter un projet scientifique ou technologiqueconcret devant des spécialistes, des experts,des éducateurs, des industriels dans ledomaine des sciences ainsi qu’au grandpublic, en faisant chaque jour preuve de leursconnaissances, de leur inventivité et de leurcréativité. Aussi l’Expo-Sciences tient-elle lieud’un forum sans équivalent, où les jeunesvenus du monde entier peuvent échanger desexpériences, des idées et des méthodes, touten ayant la possibilité d’exprimer leurs douteset leurs interrogations sur les sciences et latechnologie, non seulement entre eux maisaussi devant un large public.A l’occasion de la 8e Expo-Sciences Interna-tionale, chaque après-midi, pas moins de

375 projets ont été présentés cette annéepar des jeunes, à un total de plus de 12 000visiteurs qui se sont rendus dans l’immensepavillon d’Alp-Expo, situé à la périphérie deGrenoble. Bien souvent, les visiteurs étaientcomposés de familles en vacances, quivenaient avec leurs enfants.Outre les projets, il y avait une multituded’expositions, de démonstrations et deprésentations de toutes sortes, destinéesà vulgariser les sciences et la technologieen s’adressant plus particulièrement auxenfants de tous les âges. Elles comprenaientla préparation de mini-fusées, des représen-tations théâtrales humoristiques, des quizz,des jeux, etc. Si, l’après-midi, les visiteursse voyaient présenter les projets réalisés parles jeunes, ces derniers, entre 500 et 600,étaient conviés tous les matins à visiter lesmusées, les laboratoires, les centres derecherche ou tout simplement à profitersans compter des activités de loisirs, spor-tives et de plein air.Un jour, une Manip fut une des activités lesplus appréciées de la manifestation, parmicelles que proposait le CCSTI de Grenoble.Destiné aussi bien aux enfants qu’auxadultes, un certain nombre de thèmes impor-tants, tels que le magnétisme, le pendule deFoucault, l’informatique, etc., étaient abordéssous un angle pratique, suscitant et obtenantla participation active du public.L’Expo-Sciences Internationale de Grenoble aété un immense succès pour tous les acteursde l’enseignement des sciences et de la tech-

nologie. Plusieurs rencontres professionnellesont été également organisées, parallèlementaux activités destinées aux enfants et auxjeunes comme : la première rencontre desmédiateurs culturels du CCSTI, mise sur piedpar l’Office de Coopération et d’InformationMuséographiques (OCIM) ; le congrès annuelde l’Association des Musées et Centres pourle développement de la Culture Scientifique,Technique et Industrielle (AMCSTI) et la ren-contre internationale sur la culture scien-tifique et technologique, organisée par leCollectif Interassociatif pour la Réalisationd’Activités Scientifiques et Techniques, etInternationales (CIRASTI).La prochaine Expo-Sciences Internationaleaura lieu à Moscou, en Russie, du 15 au22 juillet 2003. Les organisateurs espèrentattirer du monde entier une multitude deprojets et comptent sur la présence de 2 000participants. Un certain nombre de ren-contres, de visites et de débats entre jeunes,scientifiques de renom et personnalités poli-tiques est prévu pour cette manifestationqui devrait être un festival de l’intelligencede la jeunesse, en hommage à l’esprit decoopération, de recherche et d’amitié.

Pour plus d’informations, prière de contacter :CCSTI de Grenoble

La Casemate - Place St Laurent38000 Grenoble, FranceTél. : (33-4) 76 44 88 77Fax : (33-4) 76 42 76 66

http://www.ccsti-grnoble.org/somesi.html

DANS l’esprit du plan d’éducation àl’environnement qui s’est traduit dans

les faits en 1995 et en 1998, le Ministèrede l’éducation (MINED) a continué à déve-lopper des programmes et des actionsconcrètes en matière d’éducation relative àl’environnement (ERE) sur la période allantde 1997 à 2001, et ce en collaboration avec

le Ministère des sciences, de la technologieet de l’environnement (CITMA). C’est ceplan qui a déterminé le type de travail àaccomplir en matière d’ERE et les résultatsspécifiques à obtenir sur une période decinq ans.Par conséquent, le MINED a donné laprimauté à l’intégration de la dimension

environnementale dans toutes les disci-plines, ce qui s’est soldé par les principauxrésultats suivants :• Insertion de la dimension environne-

mentale comme partie intégrante dechaque type et à chaque niveau de l’en-seignement ; son développement dansdes types d’éducation formelle et non

ESTEE dans le mondeESTEE dans le monde88ee Expo-Sciences InterExpo-Sciences Internationalenationale

Grenoble, France, du 9 au 14 juillet 2001

LL’éducation r’éducation relative à l’envirelative à l’environnement à Cubaonnement à CubaLes programmes et les actions mis en œuvre par le Ministère de l’Éducation de 1997 à 2001

* Les Expo-Sciences Internationales se sont précédemment tenues : à Québec, au Canada (1987) ; à Brest, en France (1989) ; à Prague, en République tchèque(1991) ; à Amarillo, aux États-Unis (1993) ; à Koweït City, au Koweït (1995) ; à Pretoria, en Afrique du Sud (1997) et à Puebla, au Mexique(1999).

Vol. XXVII, no 1-2, 200212

ESTEE dans le monde

formelle et son renforcement progressifdans le travail méthodologique.

• Développement et intégration de l’ERE,en faisant une plus grande place à laformation de l’enseignant.

• Promotion et création d’activités envi-ronnementales dans certaines écoles etdans certains instituts universitaires detechnologie.

• Mise en œuvre d’un nombre croissantde projets, de programmes et d’expé-riences d’éducation visant à améliorer lesenvironnements locaux, via l’analyse deproblèmes concrets.

• Augmentation progressive des activitéséducatives avec des familles et des com-munautés ainsi que réalisations de publi-cations, de vidéos et autres outils etméthodes pédagogiques.

On est progressivement parvenu à insérer et àintégrer l’environnement, en particulier dansles sciences exactes et dans les scienceshumaines, encore que les résultats les plusencourageants aient été obtenus dans lessciences exactes et l’enseignement primaire etsecondaire. L’environnement se présentecomme un sujet de choix, lié à des problèmesécologiques locaux. En outre, un nombresignificatif d’activités périscolaires particulière-ment heureuses sont en cours de réalisation ;elles complètent le travail relatif à l’environne-ment qui est mené dans les classes.La dimension environnementale a égalementété intégrée dans la pédagogie, les pro-grammes scolaires, les travaux pratiques,la recherche, les activités périscolaires, etc.,des instituts de formation pédagogique(Institutos Superiores Pedagógicos — ISP),notamment dans leurs départements d’en-seignement professionnel et technique. Lenombre des stages, des grades et desdiplômes s’est sensiblement accru durantcette période, ce qui a eu une influence posi-tive sur les ISP, à la faveur de stratégies etd’actions concrètes en matière de métiers,de sujets et de spécialités. Grâce à l’existenced’expériences locales qui mettent en lumièrele rôle éducatif et participatif des écolesquant à la protection de l’environnement, ilest apparu qu’une plus grande participationde la famille et de la communauté forge desliens plus forts et se traduit par de meilleursrésultats dans le travail sur l’environnement.Il faut néanmoins souligner que ces résultatsont été plus marquants dans les zones sub-urbaines, rurales et montagneuses et dansles petites communautés et les petits conseilspopulaires que dans les grandes villes.Il est important de noter que, même si le tra-vail en matière d’environnement est axédepuis trois ans sur le développement deprojets concrets, de travaux de recherche,d’études intégrales et d’expériences, il s’estfondé sur l’idée que l’ERE transforme etfacilite la résolution de différents projets

environnementaux, grâce à la participationde la communauté et au soutien intersec-toriel. Les projets suivants en sont quelquesexemples notables : « Gestión para la Educa-ción Ambiental » (La gestion de l’ERE) à laCiudad Escolar Libertád ; « Comó Realizar laEducación Ambiental » (Comment parvenirà l’ERE) à San Cristóbal, province de Piñardel Río ; « Proyecto de Prevención del Parasi-tismo Intestinal y Protección Ambiental »(Projet de prévention du parasitisme intesti-nal et protection de l’environnement) àSierra del Escambray et « Prevención de losDesastres Naturales y Protección del MedioAmbiente » (Prévention des catastrophesnaturelles et protection de l’environnement)à Holguín. Certains de ces projets se pour-suivent au cours de ce trimestre et ils ontabouti au développement d’activités dansd’autres domaines.De plus, le MINED a été le principal pro-tagoniste du projet de mission relative àl’environnement : « Les enfants et les jeunespour un développement durable », un pro-jet auquel les écoles régionales ont massive-ment participé et qui s’est soldé par desrésultats très positifs, notamment la publica-tion du travail entrepris par les participants.D’autres exemples notables de projets duCITMA auxquels le secteur éducatif a par-ticipé étaient ceux qui étaient liés à l’EREdans la région septentrionale de Sabana-Camagüey et à la biodiversité au sud-ouestde Cienaga de Zapata, ainsi que celui d’EREdans les écosystèmes côtiers, qui est par-venu à créer un mouvement pour la pro-tection des ressources côtières. Le Minis-tère de l’industrie lourde et le MINED, avecle concours de l’industrie du nickel et celuides délégations municipales concernées, ontopportunément développé à Moa et àHolguín des projets axés sur la protection etl’éducation à l’environnement, relativementà l’extraction de minerai, aux risques d’acci-dents industriels et de catastrophes natu-relles, à la reforestation des marécages, etc.,et ce avec une large participation des écoles.En liaison avec d’autres institutions, leMINED a associé des écoles au Programmesur les bassins d’intérêt national, dont lerapport a salué le travail du secteur éduca-tif en demandant son renforcement et sasystématisation. De 1999 à 2001, les pro-grammes suivants ont été approuvés : le Pro-gramme national sur la sécheresse et ladésertification, le Programme national pourla conservation et l’amélioration des sols etle Programme sur la diversité biologique.Reconnus comme des priorités par le gou-vernement, ces programmes sont en traind’être intégrés dans les écoles, afin qu’ellespuissent développer des activités pédago-giques concrètes en rapport avec ces sujets.Un autre programme du MINED dontl’incidence s’est révélée sensible est le

Programme pour les économies d’énergie,qui a suscité des activités scolaires etcommunautaires en matière d’économiesd’énergie et d’utilisation rationnelle des res-sources naturelles. Dans les écoles affiliéesau Programme des Écoles associées (ASP) del’UNESCO et dans certains centres de réfé-rence, le travail de l’ERE a été notablementsystématisé ainsi que rattaché à d’autressujets, tels que les droits de l’enfant, laculture de la paix, le patrimoine historico-culturel et l’égalité entre les races.Grâce à l’ensemble du travail effectué dansle cadre de l’ERE, Cuba a été choisi pour lacélébration de la Journée mondiale de l’en-vironnement le 5 juin, célébration qui a vules enfants, les professeurs et les éducateursparticiper massivement à toutes les activitéset à toutes les manifestations organiséesdans le pays.Le travail accompli est positif et prometteur,mais il est nécessaire de promouvoir, de sys-tématiser, de renforcer et de perfectionnerdavantage, tout en généralisant les expé-riences les plus réussies. Sur la base des acti-vités et du travail entrepris dans les écoles, ilest donc possible d’affirmer que l’ERE a étéintégrée — sous une forme ou une autre età des degrés divers de réussite — dans tousles centres d’enseignement. Afin d’intensi-fier ce travail au cours du biennium 2001-2003, le MINED a fixé des orientations pourtravailler dans le domaine de l’ERE, dont lessuivantes :• Renforcer le travail méthodologique dans

les services de l’éducation, à leurs diffé-rents niveaux.

• Donner la primauté à l’intégration del’ERE dans les programmes scolaires.

• Promouvoir et mettre en œuvre des pro-jets novateurs.

• Renforcer le travail effectué dans lesécoles des régions suburbaines, ruraleset montagneuses.

• Encourager le travail sur la perceptionde l’ERE auprès des élèves comme desprofesseurs.

• Développer la formation et le renforce-ment des capacités des enseignants.

• Concevoir et perfectionner dimensions,indicateurs et variables, afin d’évaluerprocédure, résultats et impact.

• Renforcer les liens entre représentationsétudiantes, établissements, organisationset MINED, tout en favorisant la diffusionde l’information.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Dr Orestes Valdes Valdes

Instituto Central de Ciencias PedagógicasMinisterio de Educación de Cuba

Calle 17 # 1 Esquina A Calle OvedadoC.P 10 400-La Havane 4, Cuba

Fax : 00 537 33 56 52Adresse électronique : [email protected]

Connexion 13

ESTEE dans le monde

LE Centre international de technologiede l’environnement (CITE) du PNUE a

élaboré un kit de ressources sur les Systèmesde gestion de l’environnement (SGE) ; ce kitparticipe de l’élaboration d’une série d’outilsvisant à permettre aux gestionnaires urbainset aux responsables municipaux de créer uncadre susceptible de mettre en œuvre diffé-rentes stratégies et activités relatives à l’en-vironnement urbain. Conçu à l’origine pourque gestionnaires urbains et responsablesmunicipaux l’utilisent dans le cadre de laconception, de la mise en œuvre et de l’opé-rationalité des SGE pour leur propre ville, cekit contient des matériels et des ressourcesde soutien plus largement utiles, comme desétudes de cas, des listes de points à vérifieret des questionnaires. Comme on a constatéqu’une partie intégrante de la procédure enmatière de SGE consiste en la formation du

personnel urbain responsable de la réussitede l’établissement et de l’entretien des SGE,ce kit a également été conçu pour servir deressources à la formation.Ayant reconnu la nécessité de former despersonnes responsables des système de ges-tion de l’environnement des villes, le CITE aaussi mis en place une série d’ateliers de for-mation destinés aux formateurs. Ces effortsaugmentent le nombre de personnes sus-ceptibles d’intervenir en qualité de forma-teurs dans leur propre ville ou de formerceux qui seront responsables de l’établisse-ment des SGE. Les ateliers, qui se sont tenusen Hongrie et à Singapour, respectivementen mars et en mai derniers, constituent laphase initiale du programme de formation àla gestion de l’environnement urbain duCITE. Le programme de formation sera pro-posé comme un ensemble complet, sur le

plan régional ainsi que dans certains pays sila demande s’en fait sentir. D’autres stagessont également prévus pour 2002, quiseront axés sur :• L’audit d’environnement.• La gestion intégrée des déchets.• Le rendement et la gestion de l’énergie.• Les déchets dans les villes.D’autres stages importants seront mis surpied et proposés à la demande — en fonc-tion des ressources et de la disponibilité desparties prenantes.

Pour plus d’informations, prière de contacter :UNEP/IETC

2-110 Ryokuchi Koen Tsurumi-kuOsaka 538-0036

JaponFax : (81-6) 6915-0304

Adresse électronique : [email protected]

Les systèmes de gestion de l’envirLes systèmes de gestion de l’environnementonnementpour les villespour les villes ::

Un kit de ressources et des ateliers de formation

ORGANISÉE par le groupe des C.K.Norwid Secondary Schools, avec le

soutien financier de la Bank Handlowy etde Warta, cette conférence nationale a réuni60 participants venus de Bialystok, GorzowWielkopolski, Jelenia Gora, Nowy Sacz,Wroclaw, Varsovie et Czestochowa.Des professeurs et des élèves d’écolessecondaires ainsi que des médecins et desinfirmières figuraient au nombre des partici-pants. La réunion avait pour but de leurapporter des informations sur le problèmede l’euthanasie et de les sensibiliser à toutesles questions que soulève la pratique del’euthanasie en Australie, aux Pays-Bas etaux États-Unis.Les élèves qui participaient à cette confé-rence ont été invités à collecter dans leurrégion des informations sur les organismesd’aide sociale et sur ceux qui s’occupent despersonnes âgées et des malades en phaseterminale. Les médecins et les infirmières,qui sont membres de l’Hospice Care Asso-ciation de la région de Czestochowa et qui

traitent des patients depuis 1993, ont étépriés de bien vouloir présenter des exposéset répondre aux questions des élèves.La conférence a principalement consisté endeux séances qui se sont tenues le 21 avril.La première séance comprenait la projectiond’un film directement lié au sujet, suivie parun débat pour tenter de comprendre si ladécision de se suicider était justifiable. Ladeuxième séance était surtout consacréeaux exposés présentés par les invités del’Hospice, suivis par une discussion générale.Certaines des conclusions de la conférenceont montré que :• Le déficit d’informations sur les tech-

niques anti-douleur les plus récentes estsusceptible d’expliquer l’écho suscité parl’euthanasie auprès de nombreuxmembres du personnel médical.

• L’euthanasie entretient le mythe de laliberté de choisir le moment de sa mort.

• L’euthanasie représente un manque derespect et d’amour à l’égard des maladeset un refus de les prendre en charge.

Cette conférence ayant un but informatif,elle ne visait pas à exercer une influence surl’opinion des élèves dans ce domaine. Elleentendait simplement leur donner l’occasiond’en savoir davantage sur le problème del’euthanasie et d’y réfléchir. Incidemment,les très intéressantes informations recueilliespar des élèves issus de différentes régions dePologne ont montré que soins palliatifs etactivités bénévoles doivent encore êtredéveloppés dans le pays.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Mme Anna Cukier et M. Grzegorz Herman

Szkol im. Cypriana Kamila NorwidaUl. Jasnogorska 8

42200 CzestochowaPologne

Adresse électronique :[email protected]

Pour ou contrPour ou contre l’euthanasiee l’euthanasie

ConférConférence nationaleence nationaledes écoles secondairdes écoles secondaires polonaises afes polonaises affifiliées à l’UNESCOliées à l’UNESCO

Czestochowa, Pologne, du 20 au 22 avril 2001

Vol. XXVII, no 1-2, 200214

Centres, associations et réseaux ESTEE

* Les États membres de l’OECS sont les suivants : Anguilla, Antigua-et-Barbuda, les Iles Vierges britanniques, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint–Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines.

COMME suite aux recommandations de laConférence mondiale sur les sciences

(Budapest, 1999), qui ont souligné l’impor-tance de l’enseignement, ainsi qu’à cellesde la Conférence internationale sur l’ensei-gnement des sciences, de la technologie etdes mathématiques (ICSTME, Goa, 2001),qui ont appelé les gouvernements à entre-prendre des actions pour renouveler etréformer l’enseignement des sciences, de latechnologie et des mathématiques, la Sec-tion de l’UNESCO pour l’enseignement dessciences et de la technologie a mis en placeun Réseau international de fonctionnairesde l’enseignement des sciences et de latechnologie (INGOSTE), afin de stimulerl’action de l’EST au niveau gouvernementaldans les États membres de l’UNESCO.Le principe de base qui sous-tend la mise enplace de ce réseau est que, si des change-ments effectifs doivent survenir dans lesmanières traditionnelles de dispenser l’EST— et les experts partagent depuis longtempsl’opinion que des changements fondamen-taux sont nécessaires pour renverser la ten-dance actuelle, marquée par un désintérêtpour les sciences et la technologie —, c’est auniveau gouvernemental que cette action doit

être menée. Car, dans la plupart des pays dumonde, l’EST est avant tout dispensé dansle cadre du système d’éducation formellequi est contrôlé par le gouvernement. Aussi,sans la participation active des organes gou-vernementaux, tous les efforts nécessaires àla réforme de l’EST se voient-ils condamnés,dans le meilleur des cas, à n’être tout auplus que des vœux pieux.De plus, étant donné les disparités entreles pays au niveau de l’EST, la mise en placede communications entre les différentsreprésentants gouvernementaux chargésde l’EST dans le monde serait un excellentmoyen de partager les informations, lesconnaissances, les procédures, les expé-riences, etc., dans l’intérêt de toutes lesparties concernées.Les Ministères de l’éducation de tous lesÉtats membres de l’UNESCO ont donc étépriés de désigner un spécialiste de l’EST,lequel serait le représentant officiel de sonpays dans ce réseau et servirait de pointfocal pour échanger des informations surl’EST. À l’heure actuelle, plus de 60 paysdans le monde ont répondu par l’affirma-tive, en nommant leur représentant del’EST.

Le réseau facilitera l’accès à l’information surl’EST pour chaque pays participant, informa-tions qui seront stockées dans une banque dedonnées accessible à tous les membres duréseau. Il reste à espérer que cela se solderapar un dialogue permanent entre les différentsmembres sur les initiatives, les innovations, lesréussites, les échecs, les problèmes spécifiques,etc., de chaque pays. Le flux constant d’infor-mations devrait permettre de mieux com-prendre la manière de traiter une diversité deproblèmes auxquels les spécialistes de l’ESTsont en proie dans différentes parties dumonde. Deux de ces problèmes et non desmoindres consistent, d’une part, à attirer lesenfants et les jeunes vers les sciences et latechnologie, puisque le monde sera, à l’avenir,de plus en plus dépendant de leurs applica-tions, et, d’autre part, à convaincre le grandpublic de l’importance, en tant que membresresponsables d’une société démocratique, deposséder au moins un savoir fondamental enmatière de sciences et de technologie.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Section de l’enseignement scientifique

et technologique(voir adresse en dernière page)

Réseau interRéseau international des fonctionnairnational des fonctionnairesesde l’enseignement des sciences et de la technologiede l’enseignement des sciences et de la technologie

(INGOSTE)(INGOSTE)

CentrCentres, associations et réseaux ESTEEes, associations et réseaux ESTEE

SWEEN, le Réseau d’éducation à l’envi-ronnement en matière de déchets

solides de l’Organisation des États desCaraïbes de l’Est (OECS)* a été créé par desfonctionnaires responsables de l’éducation àl’environnement, dans le cadre de la gestiondes déchets solides et dangereux de leurrégion.Cette création a été proposée et approuvéeà l’occasion de la discussion de la Tableronde régionale sur la gestion des déchetssolides et rejetés par les navires, laquelles’est récemment tenue à Grenade. Laréunion de la table ronde était sous la direc-tion de l’OECS, via son Unité de gestion desressources naturelles (UGRN).

Le SWEEN a pour objectif de servir de méca-nisme dans la perspective du partage desinformations portant par exemple sur lespratiques et les solutions les meilleures, ainsique de tenir informés les pays membresquant aux développements relatifs à la ges-tion des déchets solides. Le réseau récem-ment mis sur pied a été présenté commeune réussite du secrétariat de l’OECS, dansla mesure où il a facilité des approches col-lectives visant au développement des Étatsmembres. La première année, ce réseau seraprésidé par Sainte-Lucie, avec le soutien del’UGRN.Le SWEEN comprend des fonctionnaires res-ponsables de l’éducation à l’environnement

d’Antigua-et-Barbuda, de la Dominique, deGrenade, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Raymond O’Keiffe, Comm. Officer,

NMRUAdresse électronique : [email protected] des États des Caraïbes de l’Est

UGRNMorne Fortune

P.O. Box 1383, Castries, Sainte-Lucieou

Carlene Jules SLSWMA 453-2208Dept of Environment Anguilla

(264) 497-2518

Le Réseau d’éducation à l’envirLe Réseau d’éducation à l’environnementonnementen matièren matière de déchets solides (SWEEN)e de déchets solides (SWEEN)

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Centres, associations et réseaux ESTEE

LA Sociedade Galega de EducaciónAmbiental (Société galicienne d’édu-

cation à l’environnement) est une associa-tion indépendante à but non lucratif,fondée en mai 2001, afin d’unir les effortsd’un grand nombre d’éducateurs de tousbords qui travaillent à la promotion de l’EREdans l’État de Galice et qui souhaitentaffirmer leur rôle au sein de la société, aumoyen d’un projet commun débouchant surune action concrète.L’objectif principal de la SGEA est de contri-buer, à travers la diversité des domaineset des modalités de l’éducation, à laconstruction d’une société plus juste etplus équitable en matière de distributionet de gestion des ressources naturelles,ainsi qu’à une relation plus responsable avecl’environnement.La SCEA a été fondée pour répondre aubesoin ressenti depuis de nombreusesannées par de nombreux éducateurs en

Galice, géographiquement proches les unsdes autres mais sans contact entre eux.Depuis sa fondation, la SGEA a principale-ment axé son travail sur la consolidation desa structure, la divulgation de ses objectifset l’établissement de moyens de commu-nication et de contact permanents entreéducateurs. A l’occasion d’une réunion quis’est tenue en décembre 2001, les membresde l’association ont été appelés à réfléchir,en échangeant idées et expériences, sur lanécessité de faire preuve de conscience pro-fessionnelle pour le développement de l’EREen Galice. Lors de cette réunion, le premiernuméro du bulletin de la SGEA a fait l’objetd’une présentation ainsi que le site Web dela SGEA (http://www.sgea.org).À l’heure actuelle, l’association travaille audéveloppement de deux pôles d’action :• Des groupes de travail pour la forma-

tion, l’Agenda 21 local, l’équipement del’ERE et l’ERE dans l’éducation formelle.

• Des programmes de « rencontres »,afin de rester en contact permanent avecles éducateurs ainsi qu’avec l’environne-ment galicien. À cet effet, une réunionavec les éducateurs est organisée tous lesdeux mois dans une localité différente,où sont présentées des expériences nou-velles en matière d’ERE, des recherchesou des publications dignes d’intérêt dansle domaine éducatif.

Cette année, la SGEA propose de mettre aupoint un répertoire et de collaborer à l’orga-nisation d’une réunion des associationsd’ERE à l’échelle du pays.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Sociedade Galega

de Pontevedr AmbientalR/Curros Enríquez, 19 — 1° interior

32003 OurenseEspagne

LE Réseau scientifique indigène (Indige-nous Science Network) est un réseau

de messagerie électronique créé à l’issued’une réunion mixte réunissant les parti-cipants à la Conférence de l’Association aus-tralienne des professeurs de sciences(CONASTA) et de l’Association australa-sienne de recherche dans l’enseignementscientifique (ASERA), à Darwin, enjuillet 1999. Depuis lors, le réseau permet àses membres de communiquer entre eux.A présent, le réseau compte environ75 membres représentant 12 pays, répartissur tous les continents. Parmi eux, onrecense un certain nombre d’universitaires,de praticiens et d’étudiants de troisièmecycle australiens, ainsi que certains universi-taires et étudiants extérieurs à l’Australie.L’adhésion au réseau a été étendue à tousceux qui en font la demande.Des bulletins d’information sont réaliséstous les deux mois. Les anciens numéros

sont accessibles sur le site ainsi que lenuméro le plus récent. Dernièrement, lesbulletins ont été archivés sous un formatplus fonctionnel et ils sont consultablessur le site Web (http://www.ozemail.com.au/~mmichie). Des liens actifs sontfournis à chaque fois que cela est pos-sible, notamment sous forme d’adressesélectroniques, même si certains liens plusanciens peuvent ne plus exister. La mes-sagerie électronique permet aux membresde rester en contact entre les numéros dubulletin.Plusieurs éléments font partie des bulletins :• Des informations sur des conférences.• Le résumé de communications faites

lors de conférences et les coordonnéesélectroniques de leur auteurs.

• Des informations sur des publicationsrécentes.

• Des sites Web qui valent la peine d’êtrevisités.

• Les projets en cours de certains membres.Il y a deux manières d’accéder au Réseau :• La première est de figurer sur la liste

des adresses électroniques des membres(courrier électronique à adresser à :[email protected]). Après avoirreçu votre premier courrier électronique,vous pouvez alors avoir accès au réseauen envoyant un message à tous lesmembres ou à une partie d’entre eux.

• L’autre manière consiste à avoir accèsaux bulletins qui figurent tous les deuxmois sur le site Web : <http://www.ozemail.com.au/~mmichie/network.html>.Vous n’accédez ainsi qu’aux bulletins etvous n’avez pas la possibilité de partici-per à une discussion.

Pour plus d’informations, prière de contacter :Michel Michie

[email protected]

Sociedade Galega de Educación AmbientalSociedade Galega de Educación Ambiental(SGEA)(SGEA)Espagne

Le Réseau scientifiLe Réseau scientifique indigèneque indigèneAustralie

Vol. XXVII, no 1-2, 200216

Le faire et le faire savoir

Lieu : Le Monument Naturel Pico Codazzi entre les États de Vargas, de Miranda et d’Aragua.

Groupes cibles : Les élèves de trois écoles adjacentes au Monument et appartenant à deux tranches d’âge différentes : les 10-15ans (niveau primaire) et les 16-17 ans (niveau secondaire), ainsi que leurs professeurs.

Présentation : Cette réserve naturelle est le lieu de prédilection d’une grande diversité d’animaux et de plantes, propres à la forêtnébuleuse tropicale. Sept rivières, vitales pour les communautés adjacentes, prennent leur source dans cette réserve. Mais, enraison de l’extension de l’agriculture, de la chasse, des feux de forêt et des très fortes pressions urbaines, résultant notamment dutourisme, les ressources de cette région sont menacées à très court terme. Pour résoudre cette situation, l’Institut national des parcsa mis sur pied un projet éducatif destiné aux établissements scolaires des zones environnantes, dont l’objectif est de développerl’écosensibilisation des futurs responsables de la réserve et de leur inculquer les compétences nécessaires à la préservation et à lagestion de l’environnement.

Objectifs : Élaborer un programme d’activités et des matériels éducatifs adaptés au niveau local et aux caractéristiques desgroupes cibles, afin de promouvoir les connaissances, l’appréciation et les attitudes pro-environnementales les plus adéquates à lapréservation et à la gestion durable du Monument naturel Pico Codazzi.

Ressources : Le programme a été mis en œuvre avec le soutien financier de l’Ambassade britannique. Deux guides d’activités des-tinés aux enfants et un manuel de l’enseignant ont été réalisés. On a intitulé le guide conçu pour le primaire Jouer et apprendre etcelui pour le secondaire Les défis à Codazzi. Le manuel de l’enseignant contenait des faits et des chiffres ainsi que des suggestionspédagogiques en vue de leur application à des niveaux d’enseignement et dans des domaines éducatifs différents. Tous ont étéimprimés sur du papier recyclé en noir et vert.

Méthodologie : La Phase I a consisté à rechercher des idées toutes faites et des domaines d’intérêt. Aussi 15 professeurs et115 élèves ont-ils été interrogés, afin d’évaluer leurs connaissances sur le Monument, ses ressources, ses centres d’intérêt, lesactivités à mettre en œuvre dans la zone et les propositions de programme à envisager.

Au cours de la Phase II, qui a été engagée à partir des résultats obtenus durant la phase précédente, les matériels appropriés ont étépréparés et l’on a dressé un plan des activités à entreprendre.

La Phase III a été consacrée au développement du programme dans la région. La première partie a été réalisée dans les écoles, aumoyen d’ateliers auxquels des professeurs ont participé ainsi qu’au moyen de discussions et d’activités programmées avec lesenfants. Ces activités ont été suivies par des excursions avec chacun des quatre groupes participants, excursions qui ont consisté àdécouvrir, à approfondir et à collecter des connaissances par le biais de jeux et d’une interprétation de l’environnemental fondée surle matériel pédagogique qui avait été élaboré.

Évaluation :• Le matériel imprimé : au cours de son élaboration, ce matériel a été mis sur pied grâce aux avis de spécialistes dans le domaine

de la mise en forme et des contenus. Par la suite, au cours de la mise en œuvre du programme, on s’est assuré que le format etle contenu choisis convenaient.

• Les activités du programme : elles ont été réalisées au moyen d’un questionnaire s’inspirant du matériel, des activités ainsi quede ce qui avait été appris durant le programme.

Résultats : Même si l’activité n’a pas permis l’évaluation de son impact sur les conditions environnementales qui l’ont suscitée,97 % des participants l’ont placée en cinquième position sur une échelle allant de 1 à 5. De surcroît, sur une échelle allant de trèsinsatisfaisant, insatisfaisant, satisfaisant, très satisfaisant à extrêmement satisfaisant, 98 % ont considéré que cette expérience étaitextrêmement satisfaisante. Quant à la variable relative aux connaissances acquises, les participants ont pris note du nombre demonuments, des principales ressources touristiques du circuit, des sculptures sur roche ainsi que des lois et des réglementations. Aucours de cette année, une évaluation est prévue afin de juger de l’effet pédagogique à long terme de l’activité sur les professeurset les élèves y ayant participé, et de mesurer leurs attitudes pro-environnementales à l’égard de cette région.

Envoyé par : José Alí Moncada et Ulandia Rávago, Dirección General Sectorial de Parques Nacionales, Instituto Nacional de Parques,Ave. Rómulo Gallegos, Sta. Eduvigis, Caracas, Venezuela. Fax : 00 58 212 285 30 70. Adresses électroniques : [email protected] et [email protected]

EDUCodazziEDUCodazzi : la préser: la préservation de la naturvation de la nature pour les enfantse pour les enfantsdes écoles vivant à prdes écoles vivant à proximité d’une zone proximité d’une zone protégéeotégée

Venezuela

Le fairLe faire et le faire et le faire savoire savoir

Connexion 17

Le faire et le faire savoir

Susciter une écosensibilisationSusciter une écosensibilisationdans les communautés dévastées par un cyclonedans les communautés dévastées par un cyclone

Orissa, Inde

Lieu : Le village de Sanadhar du groupe de Naharana, district de Jagatsinghpur, Orissa.

Groupes cibles : La communauté du village en son entier.

Présentation : Le terrible cyclone de 1999 qui a dévasté l’État d’Orissa, à l’est de l’Inde, a causé d’importantes destructions qui sesont soldées non seulement par des pertes en êtres humains et en animaux, mais également par une déforestation qui a mis grave-ment en péril l’équilibre écologique de la région. Le village de Sanadhar du groupe Naharana, qui dispose d’une grande zone deterres communautaires où les services publics d’utilisation collective des forêts avaient planté plus de 60 000 arbres casuarina, a subide lourds dégâts en octobre 1999, quand le cyclone a rasé toute la forêt. Les arbres formaient une barrière naturelle entre le villageet la rivière située de l’autre côté de la forêt, tout en empêchant l’érosion des sols, en arrêtant le vent, en conservant l’humidité, etc.

Objectifs :• Susciter auprès des villageois une écosensibilisation• Faire pousser une pépinière• Régénérer la forêt dévastée par le cyclone

Ressources : L’ensemble du projet a été mené par le programme Food for Work (FFW), programme soutenu par CARE-Orissa et misen œuvre par People’s Forum.

Méthodologie : Au départ, des stages de formation ont été organisés pour la communauté des villageois, dans le but de dévelop-per leur écosensibilisation et de les amener à réaliser l’importance des objectifs du projet : créer une pépinière et régénérer la forêtsur le terrain dévasté par le cyclone. A l’issue des stages, il a été possible de mobiliser ces mêmes villageois en juin 2000 en vue dela mise en place d’une pépinière et, sur les 11 hectares du terrain forestier de la communauté, de la plantation de pas moins de60 000 plants destinés à redonner à la forêt son aspect d’origine.

Évaluation : Aucune évaluation officielle n’a été faite, mais l’intérêt qu’ont montré les villageois pour l’entretien et la sauvegardedes plantes témoigne bien du succès de ce projet.

Résultats : La reforestation qui a été entreprise sur les terres de la communauté s’est soldée par un taux de survie de plus de90 % — c’est-à-dire par la survie d’un total de 55 000 plants, qui mesurent maintenant environs 3 mètres de haut. Grâce à leursefforts, les villageois ont retrouvé leur forêt et leur village est devenu un modèle pour les communautés avoisinantes. Notre seulregret est qu’en raison de ressources limitées nous ne soyons pas en mesure d’étendre notre action écologique à d’autres régionsayant besoin de projets semblables.

Envoyé par : Alice Nohonha, Directrice générale, People’s Forum, 725/2 Gandamunda, Bhubanesar, Orissa, Inde.

Les lecteurs sont invités à nous communiquer leurs expériences sur le TERRAIN dans les domaines de l’enseignement dessciences, de la technologie et de l’environnement et supposant le recours à l’enseignement et à l’apprentissage — mais sansse limiter nécessairement aux élèves et aux professeurs. Aussi brèves que possible, les communications doivent comprendre lesrubriques suivantes :

Lieu : Localité où l’activité a été menéeGroupes cibles : Groupes destinataires de l’activitéIntroduction : Renseignements liminaires et raisons qui ont motivé l’activitéObjectifs : Quel était le résultat escompté ?Ressources : Matériels et financement exigés par l’activitéMéthodologie : Manière dont l’activité a été menéeÉvaluation : De quelle manière l’activité a-t-elle été appréciée ? Par qui ?Résultats : L’activité a-t-elle entraîné des modifications concrètes dans le comportement du ou des groupes cibles ?

Les expériences retenues seront publiées ainsi que le nom et l’adresse de l’auteur. Prière d’adresser vos contributions à : Le faire etle faire savoir (voir adresse en dernière page).

Vol. XXVII, no 1-2, 200218

Nouvelles et publications

Du 16 au 19 février 2002, M. Koïchiro Matsuura s’est rendu envisite officielle en République islamique d’Iran. À Chiraz où il s’estadressé à des étudiants et à des professeurs d’université ainsi qu’àdes représentants de la communauté scientifique, le Directeurgénéral de l’UNESCO a souligné le besoin urgent de remédier à« l’impopularité croissante » des sciences et de la technologie dansles universités, pour se préparer à affronter les nouveaux défiséconomiques, éthiques et politiques du début du XXIe siècle.

« Il est essentiel de montrer clairement le lien qui existe, d’un côté,entre les sciences et la technologie et, de l’autre, entre le dévelop-pement socio-économique et l’éradication de la pauvreté », a-t-il

déclaré. Le Directeur général a notamment souligné que « l’échangede connaissances scientifiques, la conduite de projets communs derecherche et la formation des jeunes : scientifiques, ingénieurs outechniciens servent aussi d’autres buts. En particulier, ils permettentde jeter des ponts qui rapprochent encore plus les personnes, lesinstitutions, les sociétés et les cultures ».

Il est donc essentiel, étant donné la dynamique de la mondialisation,d’indiquer clairement l’importance de la dimension culturelle des sciencesen tant qu’instrument de coopération internationale, particulièrementefficace pour réduire les différences sociales, digitales et culturelles etéviter l’écueil moral d’un progrès scientifique qui ne serait pas partagé.

Base de données du personnel et des institutions de ressources de l’ESTEE en Asie du SudEn collaboration avec le Conseil de la science et de la technologie du Penjab, l’UNESCO a créé une base de données recensantles personnels et les institutions de ressources, les organisations, les associations, etc., d’Asie du Sud (Bangladesh, Bhoutan, Inde,Maldives, Népal, Sri Lanka) engagés dans l’éducation à l’environnement et dans l’enseignement des sciences et de la technologie.Tous ceux qui participent à l’ESTEE — éducateurs, experts, spécialistes, bénévoles… — et qui souhaiteraient figurer dans cette basede données générale sont priés de bien vouloir contacter : Dr Neelima Jerath, Principal Officer for Environment, Punjab StateCouncil for Science and Technology (PSCST), Adj. Sacred Heart School, Sector 26, Chandigarh, Inde. Fax : 0172-793143.

BOURSES D’ÉTUDESBOURSES D’ÉTUDESStage de formation de l’ICRA

La recherche interdisciplinaire par équipe sur le développement agricoledu 13 au 24 juillet 2003 (anglais) — du 20 janvier au 31 juillet 2003 (français)

Le Centre international pour la recherche agricole orientée vers le développement (ICRA) a annoncé que plusieurs bourses d’études, d’unmontant de 26900 euros, sont actuellement disponibles, ainsi que la possibilité de cofinancer les stages de formation mentionnés ci-dessus.

Date limite des candidatures : Bourses : 1er juillet 2002 / Inscription : 1er octobre 2002.

Pour plus d’informations, prière de contacter : ICRA, Agropolis International, Avenue Agropolis, 34394 Montpellier Cedex 05, France.Fax : 33-(0) 467 04 75 26. Adresse électronique : [email protected]. Site Web : http://www.icra.agropolis.fr

Nouvelles et publicationsNouvelles et publicationsLes sciences et la technologie au cœur de la visite du Directeur général de l’UNESCO

en République islamique d’Iran, du 16 au 19 février 2002

Le Programme international pour la sûreté chimique (PISC) adécidé de permettre l’accès sur le Web à sa base de donnéesINCHEM et ce gratuitement. Cette base de données contientune profusion d’informations, notamment les évaluations interna-tionales des produits chimiques menées par le PISC depuis plusde vingt ans, un ensemble de documents sur la sûreté chimique,des monographies sur les critères de salubrité de l’environnement,des guides sur la santé et la sécurité, des fiches techniques sur lespesticides, etc. Adresse électronique : www.inchem.org

L’Agence centrale d’information sur la science et la technolo-gie (Central Information Agency for Science and Technology, CIAST)de la République populaire démocratique de Corée a fait paraître ladernière édition 2001 de son dictionnaire multilingue des sciences etde la technologie, KWANGMYONG 2001, publié initialement sousforme de CD-ROM en 1998. Les termes sont donnés dans septlangues : chinois, anglais, français, allemand, japonais, coréen etrusse. Le dictionnaire, qui a nécessité la collaboration de plusieurscentaines de scientifiques, de techniciens, de professeurs et d’experts

contient 3000000 entrées et couvre 310 sous-champs de cesdomaines : agriculture, énergie atomique, biologie, chimie, construc-tion, génie électrique, électronique, géologie, géographie, informa-tique, industrie légère, machines, mathématiques, mécanique,médecine, métaux, génie minier et physique. Pour plus d’informa-tions, prière de contacter : Ju Gyong Son, Head of Exchange Section,CIAST of the Academy of Sciences, P.O. Box 81, Wasan Dong,Podunamu St., Sosong District, Pyongyang, République populairedémocratique de Corée. Fax : 850-2-381.2100

En France, le Centre national d’enseignement à distance (CNED)a mis sur pied une formation de niveau universitaire en françaisintitulée Éduquer à l’environnement : de la réflexion à la pratiqueet destinée à tous ceux qui participent à des activités de vulgarisa-tion et de communication en rapport avec l’environnement. D’unedurée de dix mois, la formation comporte 50 heures et l’on peut s’yinscrire tout au long de l’année. Pour plus d’informations, prière decontacter : Éduquer à l’environnement (réf. P1004), CNED, BP 200,86980 Futuroscope Cedex, France. Site Web : http://www.cned.fr

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Nouvelles et publications

Deux formations organisées par le programme Surveillance etévaluation de la biodiversité (Monitoring and Assessment of Bio-diversity, MAB) de l’Institution Smithsonian auront lieu à son Centrede recherche et de conservation situé près de Washington D.C.,États-Unis :• Biodiversity Assessment and Monitoring for Adaptive

Management Course (stage de formation à l’évaluation et à lasurveillance de la biodiverisité pour une gestion dynamique) estune formation intensive destinée aux gestionnaires de res-sources, aux écologistes, aux biologistes ainsi qu’aux éducateurset aux consultants spécialisés dans l’environnement (du 12 maiau 14 juin 2002).

• Le Smithsonian Environmental Leadership Course (stagede formation de l’Institution Smithsonian au leadership environ-nemental) vise à améliorer le leadership personnel et d’équipe,les aptitudes à la négociation et à la planification stratégiquecomme à mettre en place une communication efficace entre lescultures organisationnelles ainsi qu’en leur sein (du 8 au 20 sep-tembre 2002).

Pour plus d’informations : MAB Program, Smithsonian Institution,1100 Jefferson Drive, SW, Suite 3123, Wahington D.C. 20560-0705,États-Unis. Fax : 202 786 2557. Adresse électronique : [email protected]. Site Web : http://www.si.edu/simab.

Conférence internationale sur les tendances dans l’ensei-gnement des mathématiques, Beyrouth, Liban, du 26 au 28 juin2002. Pour plus d’informations : May Abboud (Adresse électronique:[email protected]) ou Sameer Habre (Adresse électronique :[email protected]).

La 16e Conférence internationale des gardiens de l’environnementsur Mobilité durable et TIC aura lieu à Turin (Italie) du 29 juinau 3 juillet 2002. Pour plus d’informations : Giusy Spinasanta —COREP, Corso Duca degli Abruzzi, 24 — 10129 TURIN, Italie. Fax :

+39 0115645199. Site Web : http://www.lamp.polito.it/globalconvention/index2.htm

La Conférence internationale sur la recherche en technolo-gie, organisée par la Design & Technology Association (Royaume-Uni), aura lieu à Wellesbourne (Royaume-Uni) du 2 au 5 juillet2002. Pour plus d’informations : Natalia Link, directrice de la rédac-tion, DATA, 16 Wellesbourne House, Walton Road, WellesbourneCV35 9JB, Royaume-Uni. Fax : 01789-841955. Adresse électro-nique : [email protected]. Site Web : http://www.data.org.uk

La Conférence sur la créativité dans l’enseignement des mathéma-tiques, organisée par le Système letton d’informatisation de l’éduca-tion (LIIS, Latvian Education Informatization System), aura lieu à Riga(Lettonie), du 15 au 19 juillet 2002. Pour plus d’informations: LIIS izveide,Université de Lettonie, Raina bulv. 19, Riga, LV 1586, Lettonie. Fax :7 034 513. Adresse électronique: [email protected]. Site Web: http://www.liis.lv

La troisième Conférence interdisciplinaire de la Sociétéinternationale des arts, des mathématiques et de l’architec-ture, organisée par l’Université pédagogique de Fribourg en coopé-ration avec l’Université d’Albany (New York, États-Unis), aura lieu àFribourg-en-Brisgau (Allemagne) du 22 au 26 juillet 2002. Pourplus d’informations : Prof. Dietmar Guderian, Institut de mathéma-tiques, d’informatique et de leur didactique, Université pédago-gique de Fribourg, Kunzenweg 21, 79117 Fribourg, Allemagne.Fax : +761 682 525. Adresse électronique : [email protected]. Site Web : http://www.ph-freiburg.de/ISAMA2002

La cinquième Conférence internationale annuelle de BRIDGES :Connexions mathématiques entre l’art, la musique et la science,organisée par l’Université Towson, aura lieu du 27 au 29 juillet 2002à Baltimore (Maryland, États-Unis). Pour plus d’informations :[email protected]. Site Web: http://www.sckans.edu/~bridges

La Conférence EECOM 2002 : COMMUNAUT’ERE : Les défis del’éducation relative à l’environnement centrée sur la com-munauté aura lieu à Montréal (Canada), du 12 au 15 août 2002.Pour plus d’informations : AQPERE, Conférence EECOM 2002,6400, 16e Avenue, Montréal (Québec), Canada H1X 2S9. Fax :(514) 376-1905. Adresse électronique : [email protected] Web : http://www.eecom.org.

ICM-2002 (Congrès international des mathématiciens 2002) : LaConférence satellite internationale sur l’enseignement des mathé-matiques, organisée par l’Université du Tibet à Lhassa (Tibet, Chine),aura lieu du 12 au 17 août 2002. Pour plus d’informations: M. YutianFei, Département des mathématiques, Université du Tibet, Lhassa, Tibet,850000, Chine. Adresse électronique: [email protected] Web : http://www.math.ecnu.edu.cn/meeting/Conference.htm

Le programme de formation sur Le leadership et la gestion dyna-mique en milieu forestier, qui comprend cinq stages de courte

durée et un séminaire proposé par le Centre international pourl’agriculture (IAC), aura lieu aux Pays-Bas du 9 septembre au22 novembre 2002. Pour plus d’informations : IAC, P.O. Box 88,6700 AB Wageningen, Pays-Bas. Fax : + 31-317-495.395. Adresseélectronique : [email protected]. Site Web : http://www.iac.wage-ningen-ur.nl

La Conférence internationale : La renaissance humanistedans l’enseignement des mathématiques, organisée par TheMathematics Education into the 21st Century Project, aura lieu àPalerme (Sicile, Italie), du 20 au 25 septembre 2002. Pour plusd’informations : Dr A. Rogerson, ul LISTOPADOWA 1/45, 60-153POZNAN, Pologne. Adresse électronique : [email protected] Web : http://www.math.unipa.it/~grim/palermo2002

Le Centre de recherche et de technologie de l’Agence spatialeeuropéenne (ESA/ESTEC) organise en collaboration avec l’UNESCOdes manifestations liées à l’espace les 6 et 7 octobre 2002 à

N.B. Changement de calendrier : la 17e Conférence internationale sur l’enseignement de la chimie à Pékin (Chine) aura lieu du6 au 10 août 2002 (et non du 18 au 23 août 2002). Site Web : http://www.iupac.org/symposia/conferences/17icce

ConférConférences, ateliers, séminairences, ateliers, séminairesesà venir…à venir…

Vol. XXVII, no 1-2, 200220

Nouvelles et publications

Noordwijk (Pays-Bas), dans le cadre de la célébration de la Semainemondiale de l’espace 2002. Les activités prévues comprennentla présence d’un astronaute européen, une visite virtuelle de lastation spatiale internationale (ISS) et une visite à pied du Centred’information des utilisateurs de la Station spatiale internationale.Ces manifestations sont ouvertes aux élèves, aux éducateurs etau grand public à partir de douze ans. Pour plus d’informations etune préinscription, prière de consulter le site : http://www.esa.int/worldspaceweek

Un Séminaire international sur L’enseignement des scienceset de la technologie à l’attention des directeurs, des gestionnaireset des responsables pédagogiques des établissements et dessystèmes éducatifs a été annoncé par le Centre international deformation Aharon Ofri de MASHAV. Il aura lieu à Jérusalem (Israël),

du 29 octobre au 27 novembre 2002. Pour plus d’informations :Aharon Ofri International Training Center, Ramat Rachel, Dr N.Tsafon Yehuda 90900, Israël. Fax : 972-2-670.25.38. Adresse élec-tronique : [email protected]

Pour une éducation propice à la préservation de la naturepour les générations actuelles et futures (Por una educaciónque permita preservar la naturaleza para las presentes y futurasgeneraciones) est l’intitulé du 1er colloque sur l’éducation relativeà l’environnement organisé par le Centro de Estudios para la Edu-cación Ambiental (CEEA) qui aura lieu à Granma (Cuba), du 22 au24 novembre 2002. Pour plus d’informations, prière de contacter :Lic. Sergio Torres Zamora, Directeur du CEEA, Carretera BlanquizalKm1, Manzanillo, Granma, Cuba 87510. Tél. : 5-4779. Adresseélectronique : [email protected]

PublicationsPublications

Teaching about Climate Change :Cool schools tackle global warming(2001, 80 p.). Cette nouvelle antholo-gie réalisée par Green Teacher offreun cadre pour enseigner les conceptsfondamentaux et les diverses activitésque l’on peut entreprendre à l’école, àla maison et dans la communauté.L’ouvrage propose des expériencesillustrant l’effet de serre, l’énergie del’école et le contrôle des déchets, desdécouvertes concrètes de l’énergie

ainsi que des listes actualisées de ressources pédagogiques et d’or-ganisations liées à cette question. Prix : 12,95 US$ (frais de port ensus). Possibilité de tarifs dégressifs pour une commande groupée(Également disponible en français sous le titre : Des idées fraîchesde l’école : activités et projets pour contrer les changementsclimatiques). Pour toute commande, prière de contacter : GreenTeacher, 95 Robert Street, Toronto, ON, Canada M5S 2K5. Fax :(416) 925-3474. Site Web : http://www.greenteacher.com

Éducation et environnement àl’école primaire (2001, 311 p.), parL. Sauvé. Cet ouvrage est le fruit d’untravail entrepris de 1996 à 2000 encollaboration par un groupe derecherche de l’Université de Québec àMontréal et un autre groupe composéde professeurs et d’éducateurs issusdes écoles secondaires locales. Ilconsiste en une brève présentationdes méthodologies utilisées, suivied’une description de neuf approchesd’intervention types d’ERE, développées par des professeurs et deséducateurs, et il se termine par un projet d’éducation permanente.Existe uniquement en français. Pour plus d’informations, prièrede contacter : Les Éditions Logiques, 7, chemin Bates, Outremont,Québec, Canada H2V 1A6. Fax : (514) 270-3515. Site Web :http://www.logique.com

World Environmental Library (La Bibliothèque mondiale de l’envi-ronnement) (2000). Initié et coordonné par le DeutscheGesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ)de Human Info GNO, en coopération avec leWorld Information Transfer (WIT), le WorldResources Institute (WRI) et l’Universitédes Nations Unies (UNU), ce CD-ROM contient 400 publica-tions relatives à l’environnement,12000 illustrations et 45000 pagesriches en idées et en solutions surdes sujets tels que : la biodiversité, lechangement de climat, la santé, le déve-loppement durable, la gestion des déchetset l’eau. Pour toute commande, prière decontacter : Human Info NGO, Oosterveldlaan196, B-2610 Anvers, Belgique. Fax : 32-3-449.75.74. Adresseélectronique : [email protected]

Community Development Library (La Bibliothèque du dévelop-pement communautaire) (2001). Il s’agit d’un CD-

ROM pratique, édité par Human Info NGO encoopération avec d’autres organisations

partenaires. Conçu pour aider à luttercontre la pauvreté, pour déve-

lopper le potentiel humainet assurer l’éducation pour

tous, il regroupe 1 550 publica-tions, comporte 32 000 illustra-

tions et 160 000 pages. Il abordedes sujets tels que : l’agriculture,

l’aquaculture, l’économie, l’éducation,la sylviculture, la disparité entre les sexes,

l’industrie, l’alimentation, l’assainissement,la société et l’eau. Pour toute commande,

prière de contacter : Human Infor NGO (voir adresse supra).

Connexion 21

Nouvelles et publications

Youth, sustainable consumptionpatterns and lifestyles (Les jeunes,les modèles de consommation durableet les styles de vie) (2001, 214 p.) pré-sente les résultats du projet conjointde l’UNESCO et du PNUE sur lesjeunes, la consommation durable et lesstyles de vie, lancé en mars 2000 (voirConnexion, vol. XXVI, n° 1-2, 2001).Ce rapport essaie de comprendre cer-taines des attitudes préliminaires desjeunes à l’égard de la consommationet d’évaluer le rôle que les jeunes gens

pourraient jouer dans la transition vers des modes de vie et deconsommation durables. Pour toute commande, prière de contacter :Julia Heiss, spécialiste du programme, UNESCO/ED/STE (voir adresseen dernière page). Adresse électronique: [email protected]

YouthXchange : towards sustain-able lifestyles. The Guide (Jeu-nesse/Echange : vers des styles devie durables) (2001, 52 p.) est un kitde formation sur la consommationresponsable, élaboré conjointementpar l’UNESCO et le PNUE à la suitede leur projet commun sur laconsommation durable, mentionnéci-dessus ; il traite de sujets tels quel’alimentation, la pollution de l’air, le tourisme, la réduction desdéchets, les économies d’énergie, les changements climatiques,l’eau, les droits de l’homme et la mondialisation. Pour toute com-mande, prière de contacter : Julia Heiss (voir supra).

L’eau partagée : approche péda-gogique (2001, 30 mn). Cettevidéo-cassette a été produite par leSyndicat intercommunal de distribu-tion d’eau de la Corniche des Maures(France), en collaboration avecUNESCO/ED/STE, suite à une expé-rience pédagogique menée par lesécoles, une communauté du sud dela France et un village du Sahel auBurkina Faso menacé par la désertifi-cation. Existe uniquement en fran-çais. Pour les commandes, prière de

contacter : Connexion (voir adresse en dernière page).

Educação Ambiental : Princípios ePrácticas (L’éducation à l’environne-ment : principes et pratiques) (2000,551 p.) de G. Freire Dias, est la sixièmeversion revue et mise à jour d’un travailtrès complet sur l’ERE au niveau brési-lien et international. L’ouvrage contientdes rapports sur les principales confé-rences et manifestations ainsi que desdiscussions sur des questions impor-tantes, des études de cas, des publica-tions périodiques, etc. Existe unique-ment en portugais. Pour toute com-mande, prière de contacter : Editoria Gaia, Rua Pirapitingui, 111-A,Liberdade, CEP 01508-020 São Paulo SP, Brésil. Fax : (11) 3277-8141.Adresse électronique: [email protected]

Secrets à dire sur l’environne-ment (2001, 20 p.) est un opusculehaut en couleurs de la Commissioneuropéenne, destiné aux enfants de6 à 10 ans. Écrit sous la forme d’unehistoire, il vise à développer l’éco-sensibilisation sur trois points : la pro-lifération des déchets, la diminutionde la couche d’ozone et le réchauffe-ment de la planète. Publié en onzelangues : danois, néerlandais,anglais, finlandais, français, alle-mand, grec, italien, portugais, espagnol et suédois.Pour toute commande, prière de contacter : Mme M. A. Pauwels,Commission européenne, Fax : 31-2-299.61.98

Hydrogen Futures : Towards aSustainable Energy System (L’avenirde l’hydrogène: vers un système éner-gétique durable) (2001, 92 p.) deS. Dunn, est une publication du World-watch Institute. L’auteur soutient quedans un monde préoccupé par la pol-lution de l’air, la sûreté de l’énergie etles changements climatiques, on s’inté-resse de plus en plus à l’idée d’utiliserl’hydrogène — l’élément le plus simpleet le plus abondant de l’univers —

comme ressource énergétique. Mais, pour aider les gouvernements àaccéder à une économie fondée sur l’hydrogène, il est essentiel dedévelopper les politiques publiques et les efforts éducatifs. Prix : 5 US$(frais de port en sus). Pour toute commande, s’adresser à : World-watch Institute, P.O. Box 879, Oxon Hill, MD 20787, États-Unis.

Superkid Science Quiz(La science en quizzpour les superkids) (2001,87 p.). Superchild ScienceQuiz (La science en quizzpour les superpetits) (2001,108 p.). The Little aboutScientists and InventorsAll Should Know (Tout ceque vous devriez savoir sur lessavants et les inventeurs) (2001,86 p.) de D. Salwi sont trois publi-

cations destinées àfournir des informations

accessibles — et dis-trayantes — aux enfants

âgées de 6 à 12 ans.Prix: +- 1 US$ chacun. Pour

toute commande, prière des’adresser à : Rupa & Co,

7/16, Ansari Road, Daryaganj,New Delhi 110 002, Inde. Fax:

(91-11) 327.7294. Adresse élec-tronique : [email protected]

Language & Literacy in Science Education (Langage et culturedans l’enseignement des sciences) (2001, 160 p.) de J. Wellingtonet J. Osborne est un ouvrage d’une lecture accessible qui étudieles principales difficultés posées par le langage scientifique et quianalyse les manières pratiques d’aider les étudiants à comprendre,lire, parler et écrire le langage des sciences. Publication destinée àla formation initiale et continue des professeurs de sciences del’enseignement secondaire ainsi qu’aux conseillers scientifiques etaux tuteurs des écoles. Prix : 14,99 £ (format poche). Pour toutecommande, prière de s’adresser à : Open University Press, CelticCourt, 22 Ballmoor, Buckingham, MK18 1XW, Royaume-Uni.Fax : + 44 (0) 1280-82.32.33. Adresse électronique : [email protected]. Site Web : http://www.openup.co.uk

Principles and Practices in Arithmetic Teaching : InnovativeApproaches for the Primary Classroom (Principes et pratiquesde l’enseignement de l’arithmétique : approches pour les classesdu primaire) (2001, 224 p.), édité par J. Anghileri. Ce livre montreles influences divergentes s’exerçant pour changer l’enseignementtraditionnel de l’arithmétique, dominé par les algorithmes stan-dards, ainsi que des éducateurs de mathématiques de premierordre des Pays-Bas, du Royaume-Uni et des États-Unis identifiant lamanière dont la recherche est utilisée pour développer des pra-tiques différentes dans les classes. Prix : 15,99 £ (format poche) ;50 £ (cartonné). Pour toute commande, prière de s’adresser à :Open University Press (voir adresse supra).

Scol’Air : mallette pédagogique est un kit de ressources sur la pol-lution de l’air pour les enfants de l’école primaire. L’objectif de cekit est d’informer les enfants sur les problèmes relatifs à la pollu-tion de l’air, de les sensibiliser au rôle qu’ils ont à jouer pour lacombattre et de les encourager à agir. Conçu par des spécialistesde l’environnement, en étroite collaboration avec des professeurs,des formateurs et des éducateurs, le kit contient des brochuresd’information, des questionnaires, du matériel pour des expé-riences, des affiches, des diapositives ainsi que d’autres informa-tions. Existe uniquement en français. Pour toute informationcomplémentaire, prière de contacter : Association pour la sur-veillance de la qualité de l’air en Picardie, 44 rue Alexandre Dumas,89094 Amiens Cedex, France. Fax : (33-3) 22 33 66 96. Site Web :http://www.atmo-picardie.com

Educational Illustrations (Illustrations pédagogiques) (2001) deRic Lowe est un guide pratique pour les enseignants, les concep-teurs éducatifs, les illustrateurs et les éditeurs de matériels péda-gogiques. Il est destiné à tous ceux qui choisissent, utilisent,conçoivent ou créent des illustrations pour soutenir l’apprentis-sage. Les sciences, la technologie et l’éducation relative à l’envi-ronnement dépendent de plus en plus de diagrammes, degraphiques et d’autres formes d’illustration pour présenter des

sujets qui retiennent notre attention. Cependant, ces illustrationsdoivent être bien conçues, si on veut que les apprenants les exploi-tent. Ce livre aborde les principes fondamentaux de l’apprentissagevisuel et montre comment ils peuvent s’appliquer pour rendre lesillustrations plus efficaces. 25 US$ (frais de port en sus). Pour toutecommande : Curtin Bookshop, Curtin University of Technology, GPOBox U 1987, Perth WA, Australie 6845. Fax : + 61 8 9266 3188.Adresse électronique : [email protected]

Studies in Science Education (Études sur l’enseignement dessciences) est une revue internationale de recherche, politique etquestions connexes à l’attention de tous ceux qui s’intéressent auxdimensions éducatives de la science. Publiée par le Centre d’étudesde l’enseignement de la science et des mathématiques de l’Univer-sité de Leeds (Royaume-Uni), elle a pour objectif de compléterd’autres périodiques en recensant les recherches portant sur desaspects spécifiques de l’enseignement scientifique et en réunissant,sous forme d’enquêtes analytiques, des contributions récentes quipeuvent avoir été publiées ici ou là. La rédaction est ouverte auxapproches de tous les auteurs estimant que leur expérience enmatière de recherche peut leur permettre de rendre compte par écritet globalement d’études menées dans un certain domaine. Pour deplus amples informations : http://www.education.leeds.ac.uk/~edu//sse/home.htm. Pour s’abonner : Studies in Education, DriffieldRoad, Nafferton, Yorkshire YO25 0JL, Royaume-Uni.

Education à l’environnement : six propositions pour agir encitoyens (2001, 80 p.) de P. Robichon, C. Souchon et Y. Ziaka, estle résultat d’un travail collectif, fondé sur la conviction que lafinalité de l’ERE est de former des citoyens responsables et que,dans cette perspective, il est essentiel de faire face aux troisruptures dont la planète souffre aujourd’hui : la rupture entreles êtres humains et la nature ; la rupture entre les êtres humainseux-mêmes et la rupture entre les sociétés. À cette fin, l’ouvrageprésente six propositions s’appuyant sur des études de cas.Disponible en français et en anglais. Pour plus d’informations :Editions Charles Léopold Mayer, 38 rue Saint Lubin, 75011 Paris,France. Fax : (33-1) 48 06 94 86. Adresse électronique :[email protected]

Introduction to Environmental Management Self-StudyCourse (Introduction à l’autoformation en matière de gestionenvironnementale) (2001, 408 p.), ouvrage fondé sur IndustrialEnvironmental Management. A Practical Handbook (La ges-tion industrielle de l’environnement. Un guide pratique) de JackE. Daugherty, est conçu comme un guide pratique de gestion envi-ronnementale d’usage quotidien. La formation propose une pré-sentation complète à l’attention des novices en la matière ou deceux qui ont besoin d’un recyclage stimulant. Les étudiantsapprennent par le menu à comprendre les risques environnemen-

Vol. XXVII, no 1-2, 200222

Nouvelles et publications

Gender, Science &Technology : Participa-

tion and Performance inAfrica (La disparité entre les

sexes, les sciences et la techno-logie : participation et performance

en Afrique) (2001, 126 p.), éd.V. Reddy, P. Naidoo et M. Savage. Cette

publication de l’African Forum forChildren’s Literacy in Science and Technology

(AFCLIST) comporte des communicationsfaites au cours de deux conférences sur la dispa-

rité entre les sexes, les sciences et la technologie (Malawi, 1997

et Ghana, 1999), où ilest fait état du travail réa-lisé au Malawi, au Nigéria,en Sierra Leone, en Afrique duSud et à Zanzibar. Pour toutecommande, prière de s’adresser à :AFCLIST, Université de Durban-West-ville, Pvt Bag X54001, Durban 4000,Afrique du Sud. Fax : 27 31 262 8044.Adresse électronique : [email protected] à : AFCLIST, Chancellor College, P.O. Box280, Zomba, Malawi. Fax : (265) 522-046.

Adresse électronique : [email protected]

Connexion 23

Nouvelles et publications

taux, à contrôler la pollution de l’air et de l’eau, à gérer les déchetsdangereux, à mettre en place des programmes anti-pollution, àprocéder aux audits de contrôle et aux inspections réglementaires,etc. Chaque leçon est suivie d’un test d’auto-évaluation. Prix :495 US$ + frais d’expédition. Pour plus d’informations : MartinHeavner, Directeur de l’Autoformation, ABS Consulting Inc,4 Research Place, Suite 200, Rockville, MD 20850-3226,États-Unis. Tél. : 301 921 2345. Fax : 301 921 0373. Site Web :http://www. absconsulting.com

The Science of Cooking (La science de la cuisine) (2001, 244 p.)de P. Barham entreprend de démontrer que la cuisine ne diffèrepas de la plupart des laboratoires scientifiques et que le fait decuisiner peut être considéré comme une science expérimentale. Lapréparation de la nourriture et la cuisson impliquent de nombreuxprocessus qui sont tous bien décrits par la physique, si bien quecomprendre la chimie et la physique de la cuisine devrait entraînerdes améliorations dans la manière de cuisiner ! Prix : 19,95 £(+ TVA et frais d’expédition). Pour toute commande : Springer-Verlag, 1 rue Paul Cézanne, 75008 Paris, France. Site Web :http://www. springer.de

Applied Environmental Education and Communication(Communication et éducation appliquée à l’environnement) est unerevue internationale trimestrielle de référence proposant aux univer-sitaires et aux praticiens des articles, un débat, des articles de fond,une revue de presse des livres et des sujets d’étude. La revue ouvreses colonnes pour ses numéros futurs. Pour plus d’informations,prière de contacter : Brian A. Day, Rédacteur, Academy for Educatio-nal Development, 1825 Connecticut Ave, NW, Washington D.C.,200009, États-Unis. Fax : 202-884 8997. Adresse électronique :[email protected]

IAEA Bulletin, la revue trimestrielle de l’Agence internationale del’énergie atomique (AIEA) propose dans son vol. 43, n° 3, 2001 unsupplément spécial intitulé Advancing the Agenda (Faire avancerl’Agenda) sur la coopération technique de l’AIEA, à l’appui del’Agenda 21 du Sommet de la Terre. La revue propose aussi desarticles intéressants sur l’énergie, la technologie et le développe-ment durable et un projet de l’AIEA consacré aux sols salins. Pourcommander des numéros, écrire à : IAEA, Division de l’informationau public, P.O. Box 100, Wagramerstrasse 5, A-1400 Vienne,Autriche. Site Web : http://iaea.org

Appel au bénévolatAppel au bénévolatpour la sauvegarpour la sauvegarde des torde des tortues marines en Grècetues marines en Grèce

ARCHELON, société protectrice des tortues marines de Grèce qui dirige des projets de sauvegarde sur toutes les grandes aires denidification de la caouane en Grèce, invite des bénévoles pour :

• la période de nidification 2002 (de mai à octobre) à travailler sur le terrain à Zakynthos, en Crète et dans le Péloponnèse, à y sen-sibiliser le public et à y assurer des activités de maintenance

• toute l’année, au Centre de sauvetage d’ARCHELON (Athènes), à travailler à la réadaptation des tortues marines, à la sensibilisa-tion du public et à assurer des activités de maintenance

Les logements rudimentaires qui sont mis à la disposition des bénévoles sont équipés de cuisine. Les étudiants titulaires d’un diplômeuniversitaire ou préparant leur licence peuvent bénéficier de possibilités de recherche.

Conditions requises :

• âge minimum : 18 ans• engagement minimum : 4 semaines• être capable d’assurer un travail astreignant dans des conditions de vie rudimentaires• être capable de communiquer en anglais

Pour plus d’informations : ARCHELON, The Sea Turtle Protection Society of Greece, Solomou 57, GR-10432 Athènes, Grèce.Tél./fax : + 30-10-523.13.42. Adresse électronique : [email protected]

Vol. XXVII, no 1-2, 200224

Point de vue

Point de vuePoint de vueMadame, Monsieur,

Nous sommes un groupe né d’une initiative commune (l’agriculture durable, pour la réduction de la pauvreté et la protection del’environnement) : le SAPAEP-CIG, et nous sommes basés dans la province du sud-ouest du Cameroun. Nous participons activementà l’agriculture durable ainsi qu’à la protection de l’environnement auprès des populations rurales, seules manières de protégerl’environnement et la biodiversité.

Nous avons travaillé comme prestataires de service dans ces domaines avec le Projet du Mont Cameroun, à Limbe (Cameroun).Ce travail s’est fait avec les populations rurales de la région du Mont Cameroun.

C’est pourquoi nous serions heureux de partager les idées d’autres organisations participant elles aussi à des activités similaires,par le biais de ce genre de forum.

Avec nos salutations les meilleures.Shu Moses Ngwa

Responsable des relations publiques, SAPAEP, P.O. Box 1205, Limbe, Cameroun.

Si vous souhaitez nous communiquer quelque chose ayant trait à l’ESTEE — informations, suggestions, avis, idées, annonce événe-ments, voire articles pour Connexion — écrivez-nous quelques lignes seulement. La substance des lettres les plus intéressantes serapubliée ainsi que le nom de l’expéditeur. Envoyez vos lettres à Point de vue, à l’adresse indiquée ci-dessous.

N.B. Du fait d’un manque de personnel, il n’est plus possible de traiter les demandes concernant des changements dansla liste d’adresses sans le NUMÉRO D’ABONNEMENT (en haut à droite, au coin de l’étiquette portant l’adresse).

Conseil éditorial :Président : J. Daniel

Sous-Directeur général pour l’éducation :W. Iwamoto

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Rédacteur en chef : D. Bhagwut

Sauf indication contraire, toute correspondance concernant Connexion doit être adressée à :La Rédaction, Connexion, UNESCO/ED/SVE/STE, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris Cedex 07, France. Fax: (33-1) 45.68.56.26.Courrier électronique : d. [email protected]. La rédaction ne garantit pas qu’elle répondra à tout courrier non sollicité.

Arbres sauvésCe numéro est imprimé sur du papierrecyclé non blanchi au chlore.Connexion est également publié dansd’autres langues. En anglais, il s’inti-tule Connect, en espagnol, Contacto,en russe, Kontakt, en arabe, Arrabita,en chinois, Lianjie, et en hindi, Sampark.Connexion est gratuit. La reproductionde son contenu est non seulementautorisée mais elle est sollicitée etencouragée ; veuillez envoyer vos coupures de presse, si vous en utilisez.

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