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P05 Spe´cificite´,gravite´etdevenira ` court terme des urgences cardiovasculaires ge´riatriques C. Hamouda * , R. Ayadi, K. Majed, N. Dhaouadi, N. Maaroufi, N. Chouikh, S. Bedhiaf, N. Borsali Falfoul, N. Ben Salah Service des urgences, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : Ge ´riatrie ; Urgence ; Cardiovasculaire Introduction.— En 20 ans, l’espe ´rance de vie dans notre pays est passe ´e de 68,9 a` 74,2 ans. Nous nous proposons l’e ´tude de la spe ´cificite ´, la gravite ´ et le devenir a` court terme des urgences cardiovasculaires chez les patients aˆge ´s de plus de 60 ans admis au Sau la Rabta a` Tunis. Me ´thode.—E ´ tude observationnelle prospective mene ´e sur quatre mois. Durant cette pe ´riode, 1262 patients sont admis a` la SAUVet/ ou en UHCD, parmi lesquels 520 patients (41 %) sont aˆge ´s de plus de 60 ans. Seulement 200 patients (16 %) sont retenus pour notre e ´tude. Re´sultats.— Cent vingt-deux hommes (61 %) et 78 F (39 %), sex-ratio 1,56. L’a ˆge moyen 72,3 6,5 ans, avec des extre ˆmes allant de 60 a ` 90 ans. Les motifs de consultations les plus fre ´quents sont la dyspne ´e, la douleur thoracique et la douleur abdominale ; les plus spe ´cifiques sont les chutes, les malaises, les syncopes, la lipothymie et l’alte ´ra- tion de l’e ´tat ge ´ne ´ral. Les principaux diagnostics retenus sont : le SCA (31,5 %) dont 1/3 des IDM, l’OAP (23 %), l’insuffisance cardiaque (11,5 %), la TVP (9 %), la tachyarythmie comple `te par fibrillation auriculaire (8,5 %), l’AVC (6,5 %) et l’e ´tat de choc (5 %). L’appre ´cia- tion de la gravite ´ de la situation pathologique de nos patients montre que : 91,5 % sont de classe IV et V de la CCMU ; l’IGS moyen 6,5 2,5 ; l’APACHE II moyen 9,2 3,3 et l’Ome ´ga moyen 71,2 67,9. La DMS 3,1 1,6 jours ; les me ´dicaments les plus utilise ´s sont les anti- ische ´miques, les antihypertenseurs, les traitements palliatifs de l’insuffisance cardiaque et les anti-arythmiques. Les facteurs pre ´- dictifs de l’intubation sont : la gravite ´ clinique a ` l’admission ; les scores de gravite ´e ´leve ´s ; l’importance des moyens de re ´animation mis en œuvre et l’aggravation secondaire a` l’UHCD. Les facteurs pre ´dictifs de de ´ce `s sont la gravite ´ des pathologies sous-jacentes ; la gravite ´ de l’e ´tat clinique du patient a ` l’admission et la qualite ´ de la prise en charge. Sur les petits sous-groupes, l’a ˆge ne ressort pas comme un facteur pre ´dictif d’intubation ni de de ´ce `s. Soixante- quatorze pour cent des patients rentrent a ` domicile et la continuite ´ des soins est assure ´e par l’orientation des malades vers les consul- tations externes. Neuf patients sont de ´ce´de ´s. Conclusion.— Le SCA ainsi que l’OAP sont les principaux diagnostics retenus chez le sujet a ˆge ´ au Sau la Rabta. La gravite ´ de la pre ´senta- tion ainsi que la qualite ´ de prise en charge conditionnent le pro- nostic. Vu le prolongement de la DMS a` l’UHCD, le transfert de compe ´tences au me ´decin urgentiste s’impose. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.006 P06 Prise en charge de la douleur de l’enfant au BMPM C. Brun, C. Barberis * , C. Debeaume, J. Marchi, D. Meyran, P. Le Dreff Smur, bataillon de marins-pompiers de Marseille, Marseille, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : Douleur ; Enfant ; E ´ valuation Introduction.— La douleur de l’adulte ou de l’enfant, fre ´quemment rencontre ´e en pre ´hospitalier, est souvent sous-estime ´e par l’e ´quipe soignante. A ` partir de ce constat, nous avons e ´tudie ´ spe ´cifiquement l’e ´valuation et la prise en charge de la douleur chez l’enfant dans notre service. Me ´thode.— Il s’agit d’une e ´tude re ´trospective sur la pe ´riode de septembre 2007 a` septembre 2008 incluant toutes les fiches d’inter- ventions me ´dicales (FIM) de patients a ˆge ´s de moins de 15 ans comportant le mot douleur. Les crite `res e ´tudie ´s sont la pre ´sence d’une e ´valuation de la douleur et la prescription ou non d’une analge ´sie. Re´sultats.— L’effectif est de 58 patients. Les re ´sultats sont pre ´sente ´s dans le Tableau 1. Discussion.— La sous-e ´valuation constate ´e de la douleur est proba- blement due a ` diffe ´rents parame `tres : l’absence d’une e ´chelle d’e ´valuation pe ´diatrique adapte ´e au pre ´hospitalier et la me ´connais- sance des recommandations sur l’analge ´sie. L’oubli de retranscrire syste ´matiquement l’e ´valuation de la douleur sur la FIM peut expli- quer en partie l’existence de patients traite ´s mais non e ´value ´s. Il est tre `s inte ´ressant de noter que l’ensemble des enfants e ´value ´s a rec ¸u un traitement antalgique. Conclusion.L’e ´valuation syste ´matique de la douleur a ` l’aide d’e ´chelles adapte ´es au pre ´hospitalier et la mise en place d’un protocole d’analge ´sie pe ´diatrique sont indispensables pour ame ´lio- rer la qualite ´ de la prise en charge de l’enfant algique. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.007 P07 L’e´lectrocardiogrammechezlesme´decins participant au re ´seau d’urgence hors ho ˆpital:utilite´ et freins a ` son utilisation L. Perrin a , J. Sende a, * , S. Smadja b , C. Batard b , P. Huard b , C. Bongrand a , A.-M. Campos-Richard a a Service des urgences, clinique de l’Orangerie, Le-Perreux-sur- Marne, France b Urgences hors ho ˆpital 75-94-93, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : ECG ; SOS me ´decin ; Freins Introduction.— De nombreuses situations d’urgence requie `rent l’uti- lisation d’un appareil a` e ´lectrocardiogramme (ECG). Pourtant, les me ´decins participant aux urgences hors hoˆpital n’en a pas toujours un. Nous avons voulu en e ´valuer l’utilite ´ et les freins. Me ´thodologie.— Nous avons mene ´ en 2008 une enque ˆte par ques- tionnaire aupre `s de diffe ´rentes associations franciliennes d’urgences hors ho ˆpital (de ´partements 75, 77, 93, 94). Outre les donne ´es socio- professionnelles, il devaient dire comment ils exploitaient leur appareil a ` ECG quand ils en avaient un, quels e ´taient les freins a ` l’utilisation de l’ECG selon eux et comment ils e ´valuaient leur formation a ` l’ECG. Re ´sultats.— Nous avons enregistre ´ 66 re ´ponses de colle `gues a ˆge ´s de 29 a ` 60 ans, sur le terrain depuis 0 a` 32 ans. Le sex-ratio e ´tait de 1 f/10 h. Ils travaillaient de jour (26 %), de nuit (47 %) ou jour—nuit (26 %) et 85 % d’entre eux e ´taient des titulaires. Ils e ´taient 52 (79 %) a ` utiliser un appareil a` ECG, amorti en 2,5 ans en moyenne : ECG a `3 pistes (39 %) ou a` 1 piste (61 %), dont 6 rendaient une interpre ´ta- tion. L’ECG e ´tait utilise ´1a ` 2 fois par jour et e ´tait conside ´re ´ Re ´sume ´s A197 Tableau 1 Traite ´s Non traite ´s Total E ´ value ´s 13/58 (22 %) 0/58 (0 %) 13/58 (22 %) Non e ´value ´s 18/58 (31 %) 27/58 (47 %) 45/58 (78 %) Total 31/58 (53 %) 27/58 (47 %)

L’électrocardiogramme chez les médecins participant au réseau d’urgence hors hôpital : utilité et freins à son utilisation

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Resumes A197

P05

Specificite, gravite et devenir a court terme des

Tableau 1

Traites Non traites Total

Evalues 13/58 (22 %) 0/58 (0 %) 13/58 (22 %)Non evalues 18/58 (31 %) 27/58 (47 %) 45/58 (78 %)

Total 31/58 (53 %) 27/58 (47 %)

urgences cardiovasculaires geriatriquesC. Hamouda *, R. Ayadi, K. Majed, N. Dhaouadi, N. Maaroufi,N. Chouikh, S. Bedhiaf, N. Borsali Falfoul, N. Ben SalahService des urgences, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Geriatrie ; Urgence ; CardiovasculaireIntroduction.— En 20 ans, l’esperance de vie dans notre pays estpassee de 68,9 a 74,2 ans. Nous nous proposons l’etude de laspecificite, la gravite et le devenir a court terme des urgencescardiovasculaires chez les patients ages de plus de 60 ans admisau Sau la Rabta a Tunis.Methode.— Etude observationnelle prospective menee sur quatremois. Durant cette periode, 1262 patients sont admis a la SAUV et/ou en UHCD, parmi lesquels 520 patients (41 %) sont ages de plusde 60 ans. Seulement 200 patients (16 %) sont retenus pour notreetude.Resultats.— Cent vingt-deux hommes (61 %) et 78 F (39 %), sex-ratio1,56. L’age moyen 72,3 � 6,5 ans, avec des extremes allant de 60 a90 ans. Lesmotifs de consultations les plus frequents sont la dyspnee,la douleur thoracique et la douleur abdominale ; les plus specifiquessont les chutes, les malaises, les syncopes, la lipothymie et l’altera-tion de l’etat general. Les principaux diagnostics retenus sont : leSCA (31,5 %) dont 1/3 des IDM, l’OAP (23 %), l’insuffisance cardiaque(11,5 %), la TVP (9 %), la tachyarythmie complete par fibrillationauriculaire (8,5 %), l’AVC (6,5 %) et l’etat de choc (5 %). L’apprecia-tion de la gravite de la situation pathologique de nos patients montreque : 91,5 % sont de classe IVet V de la CCMU ; l’IGS moyen 6,5 � 2,5 ;l’APACHE II moyen 9,2 � 3,3 et l’Omega moyen 71,2 � 67,9. La DMS3,1 � 1,6 jours ; les medicaments les plus utilises sont les anti-ischemiques, les antihypertenseurs, les traitements palliatifs del’insuffisance cardiaque et les anti-arythmiques. Les facteurs pre-dictifs de l’intubation sont : la gravite clinique a l’admission ; lesscores de gravite eleves ; l’importance des moyens de reanimationmis en œuvre et l’aggravation secondaire a l’UHCD. Les facteurspredictifs de deces sont la gravite des pathologies sous-jacentes ; lagravite de l’etat clinique du patient a l’admission et la qualite de laprise en charge. Sur les petits sous-groupes, l’age ne ressort pascomme un facteur predictif d’intubation ni de deces. Soixante-quatorze pour cent des patients rentrent a domicile et la continuitedes soins est assuree par l’orientation des malades vers les consul-tations externes. Neuf patients sont decedes.Conclusion.— Le SCA ainsi que l’OAP sont les principaux diagnosticsretenus chez le sujet age au Sau la Rabta. La gravite de la presenta-tion ainsi que la qualite de prise en charge conditionnent le pro-nostic. Vu le prolongement de la DMS a l’UHCD, le transfert decompetences au medecin urgentiste s’impose.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.006

P06

Prise en charge de la douleur de l’enfant au BMPM

C. Brun, C. Barberis *, C. Debeaume, J. Marchi, D. Meyran,P. Le DreffSmur, bataillon de marins-pompiers de Marseille, Marseille, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Douleur ; Enfant ; EvaluationIntroduction.— La douleur de l’adulte ou de l’enfant, frequemmentrencontree en prehospitalier, est souvent sous-estimee par l’equipesoignante. A partir de ce constat, nous avons etudie specifiquement

l’evaluation et la prise en charge de la douleur chez l’enfant dansnotre service.Methode.— Il s’agit d’une etude retrospective sur la periode deseptembre 2007 a septembre 2008 incluant toutes les fiches d’inter-ventions medicales (FIM) de patients ages de moins de 15 anscomportant le mot douleur. Les criteres etudies sont la presenced’une evaluation de la douleur et la prescription ou non d’uneanalgesie.Resultats.— L’effectif est de 58 patients. Les resultats sont presentesdans le Tableau 1.

Discussion.— La sous-evaluation constatee de la douleur est proba-blement due a differents parametres : l’absence d’une echelled’evaluation pediatrique adaptee au prehospitalier et la meconnais-sance des recommandations sur l’analgesie. L’oubli de retranscriresystematiquement l’evaluation de la douleur sur la FIM peut expli-quer en partie l’existence de patients traites mais non evalues. Il esttres interessant de noter que l’ensemble des enfants evalues a recuun traitement antalgique.Conclusion.— L’evaluation systematique de la douleur a l’aided’echelles adaptees au prehospitalier et la mise en place d’unprotocole d’analgesie pediatrique sont indispensables pour amelio-rer la qualite de la prise en charge de l’enfant algique.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.007

P07

L’electrocardiogramme chez les medecins

participant au reseau d’urgence hors hopital : utiliteet freins a son utilisationL. Perrin a, J. Sende a,*, S. Smadja b, C. Batard b, P. Huard b,C. Bongrand a, A.-M. Campos-Richard a

a Service des urgences, clinique de l’Orangerie, Le-Perreux-sur-Marne, FrancebUrgences hors hopital 75-94-93, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : ECG ; SOS medecin ; FreinsIntroduction.— De nombreuses situations d’urgence requierent l’uti-lisation d’un appareil a electrocardiogramme (ECG). Pourtant, lesmedecins participant aux urgences hors hopital n’en a pas toujoursun. Nous avons voulu en evaluer l’utilite et les freins.Methodologie.— Nous avons mene en 2008 une enquete par ques-tionnaire aupres de differentes associations franciliennes d’urgenceshors hopital (departements 75, 77, 93, 94). Outre les donnees socio-professionnelles, il devaient dire comment ils exploitaient leurappareil a ECG quand ils en avaient un, quels etaient les freins al’utilisation de l’ECG selon eux et comment ils evaluaient leurformation a l’ECG.Resultats.— Nous avons enregistre 66 reponses de collegues ages de29 a 60 ans, sur le terrain depuis 0 a 32 ans. Le sex-ratio etait de1 f/10 h. Ils travaillaient de jour (26 %), de nuit (47 %) ou jour—nuit(26 %) et 85 % d’entre eux etaient des titulaires. Ils etaient 52 (79 %)a utiliser un appareil a ECG, amorti en 2,5 ans en moyenne : ECG a 3pistes (39 %) ou a 1 piste (61 %), dont 6 rendaient une interpreta-tion. L’ECG etait utilise 1 a 2 fois par jour et etait considere

Page 2: L’électrocardiogramme chez les médecins participant au réseau d’urgence hors hôpital : utilité et freins à son utilisation

A198 Resumes

rentable par 36 praticiens (69 %). Parmi les 14 qui n’en avaient pasun, 1 sur 2 envisageait d’en acquerir un et l’absence d’ECG n’etaitpas prejudiciable pour 3 d’entre eux. Selon les 66 praticiensinterroges, les freins a l’utilisation etaient par ordre d’importancedecroissante :

— le risque medico-judiciaire en cas d’erreur d’interpretation ;l’interpretation mal maıtrisee ;— le cout d’acquisition trop important ;— l’encombrement de l’appareil ;— interpretation a reserver aux cardiologues et aux urgentistes ;— la perte de temps ;— le faible nombre d’indications ;— l’absence de valeur ajoutee diagnostique ou decisionnelle ;— la realisation mal maıtrisee.La formation initiale et la formation continue a l’ECG etaient

respectivement considerees bonnes par 67 et 47 % des praticiens.Une formation continue etait souhaitee par 82 % des praticiens, surles troubles du rythme et l’infarctus principalement, sur une basesemestrielle ou annuelle pour 52 % d’entre eux.Conclusion.— L’ECG fait partie des outils des praticiens du reseaud’urgence hors hopital. Une formation organisee reguliere sur l’ECG,des echanges d’information sur son exploitation semblent etre 2etapes incontournables pour qu’ils s’approprient tous pleinementcet outil.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.008

P08

Enquete prospective sur les equipements

specifiques des Smur et Samu cotiers pour l’aidemedicale en merB. Boulanger a,*, J.-C. Fimbault ba Samu 56, CHBA, Vannes, Franceb Smur de Cornouaille, Quimper, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Aide medicale en mer ; Samu-Smur cotier ; EquipementsIntroduction.— L’aide medicale en mer ne s’improvise pas, il faut dupersonnel forme motive volontaire, du materiel specifique parfoiscouteux, une bonne connaissance du milieu et des partenaires, unereconnaissance par nos administratifs du caractere perilleux etdangereux de nos missions.Objectif.— Faire un etat des lieux au niveau national de l’equipe-ment et de la formation des Smur et des Samu ayant une activited’aide medical en mer.Methode.— L’analyse descriptive s’est faite a l’aide d’un question-naire envoye a tous les Samu et Smur susceptibles de participer al’aide medicale en mer. Elle porte sur le type d’equipement despersonnels embarques, leur formation, les ressources allouees acette activite par leur structure hospitaliere : personnel, tempsmedical, assurance. . .Analyse.— Quarante-trois questionnaires envoyes et 26 reponses(3 SCMM, 7 Samu, 9 Smur, 2 Ban, 1 BMPM et 4 Smur sans activitemaritime).Formation.— Seances d’helitreuillage 77 %, consigne de securite73 %, seul 45 % des structures forment tous leurs medecins etseulement 41 % tous leurs IADE/IDE. Un tiers ont cette activite dansla fiche de poste.Equipement.— Moins de 1/3 des equipes repondent aux normes solasen matiere d’equipement, la moitie ont un equipement minimum(casques, chaussures, gants). Concernant les harnais 73 % des equipessont equipeesmais dont 1/3ne sont pas verifies regulierement. Il en estde meme pour les moyens de communication en intervention. Sacmedical specifique et dedie 85%,modifie dans plus de lamoitie des cas,les autres preferant des gilets multipoches en premiere intention.

Materiel de monitorage non specifique, conditionne et protege dans1/3 des cas.Nombres d’intervention.— Assez disparate, pas de definition preciseavec en moyenne 10 sites au-dessus de 10 interventions par an, sinonmoyenne 12,5 intervention/an/site (ecart-type 16,5).Conclusion.— Seules les structures civiles qui ont un partenariat avecles bases de la securite civile ont un equipement individuel, desmoyens de communications et du materiel medical embarque justeminimum pour l’AMM. Il en est de meme pour la formation (heli-treuillage, consigne de securite). Il n’existe aucune equipe bienassuree. Le vecteur aerien que sont les helicopteres de la marinenationale et de la securite civile est seul le vecteur privilegie, peud’intervention avec la SNSM.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.009

P09

Performances de l’echelle de depistage de la

detresse psychologique K6/K10 aupres de patientsadmis aux urgences pour troubles lies a laconsommation d’alcoolB. Arnaud a, J.-D. Roger a, M. Fares a, J. Geneste a,M. Izaute b, F. Teissedre b, J. Schmidt a, G. Brousse a,*aUrgences psychiatriques, service d’accueil des urgences,CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Franceb Faculte de psychologie, universite Blaise-Pascal,Clermont-Ferrand, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : K6/K10 ; Alcool ; Detresse psychologiqueLa frequente conccurrence entre les troubles mentaux et les pro-blemes d’alcool est une donnee averee. Le reperage precoce destroubles concomitants prend une part importante dans l’ameliora-tion de la prise en charge des patients. Un outil, l’echelle dedepistage de la detresse psychologique K6/10, a demontre de bonnesqualites metrologiques lors d’enquetes epidemiologiques. A ce jour,aucune etude explorant les performances de cette echelle en recher-che clinique n’a ete realisee.Objectif.— Evaluer les proprietes psychometriques de l’echelle dedetresse psychologique K6/K10 sur un echantillon de 71 patientsadmis dans les services d’urgence pour troubles lies a la consomma-tion d’alcool.Methode.— Les participants etaient assignes aleatoirement a lapassation de l’une des deux versions de l’echelle (6 items [K6] ou10 items [K10]). Un score seuil a ete determine pour chaque versionde l’echelle afin d’obtenir la prevalence de la detresse psycholo-gique dans notre echantillon. La consistance interne ainsi que lastructure factorielle de la K6 et de la K10 ont ete explorees. Lavalidite convergente a ete etudiee par comparaison avec l’HADS etl’HDRS. Les resultats mettent en evidence une prevalence dedetresse psychologique d’environ 60 % dans notre echantillon.Les seuils retenus sont de 16 pour la K10 (SE : 0,80 ; SP : 0,64) etde 10 pour la K6 (SE : 0,92 ; SP : 0,62). Les alphas de Cronbach de laK10 et la K6 sont respectivement de 0,84 et 0,76, indiquant unehomogeneite satisfaisante. L’exploration de la structure interne deces echelles souligne une structure factorielle pour la K6 et la K10respectivement en deux et trois facteurs. Les niveaux de correlationavec l’HADS et l’HDRS montrent une bonne validite convergente : rde Pearson a 0,7 et 0,49 pour la K10 et a 0,83 et 0,51 pour la K6,respectivement. Les analyses par Courbe ROC indiquent un bonpouvoir discriminant avec des aires sous la courbe (AUC) de 0,77pour la K10 et de 0,87 pour la K6.Conclusion.— Les resultats de cette etude confirment lesbonnes qualites psychometriques de l’echelle K6/K10. Laversion 6 items possederait de meilleures performances en