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carrefour d’échange, d’élaboration de propositions pour l’école, pour nos métiers, un outil qui nous permette aussi tous ensemble de restaurer une image que beaucoup s’acharnent à écorner. C’est le sens de la campagne que nous menons en cette rentrée et qui ne doit pas se limiter à un slogan. Concrétisons-la tous ensemble en adhérant, en faisant adhérer et en investissant chacun selon son envie un SNES qui appartient à tous les syndiqués. Claudie Martens [email protected] Aujourd’hui cependant il connaît comme tous les syndicats des difficultés d’adhésion, il doit affronter un renouvellement de génération sans précédent dans un contexte social et politique particulièrement difficile. L’enquête que nous avons menée fin juin auprès de syndiqués et de non-syndiqués montre que les revendications du SNES sont souvent mal connues des personnels, beaucoup de ses champs d’interventions ignorés. Il est perçu par certains comme une organisation très verticale, centralisée, dirigée par des militants éloignés de la base. Pour surmonter ces difficultés, il faut faire évoluer nos pratiques, mieux prendre en compte la parole des adhérents et, au-delà, faire du SNES l’outil de tous les syndiqués. Cela signifie développer un syndicalisme de proximité, vrai NOTRE SYNDICAT ÉDITO L’HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRÉ E n retrouvant d’ici quelques jours les élèves, certains d’entre nous auront en tête les propos du Président de la République, le 14 juillet, sur la priorité pour l’éducation. Propos nouveau dans sa bouche, auquel on agréerait sans rechigner, si l’on ne sortait de 2 ans de mesures dévastatrices, si le budget 2005 n’annonçait bien pire encore et si les ministres ne faisaient assaut de libéralisme et de menaces contre les fonctionnaires. Libération chiffrait à 17 000 le nombre de postes supprimés dans le second degré par ce gouvernement ce qui n’a aucun rapport avec la baisse démographique qui reste limitée ! Au-delà des chiffres, c’est la détérioration généralisée des conditions d’enseignement et de travail de tous, et, au premier chef, des établissements et des jeunes des zones les plus défavorisées. Le débat programmé sur la nouvelle loi d’orientation sera l’occasion pour le SNES de faire feu de tout bois et d’en appe- ler à l’opinion publique pour que s’impose, au bout du compte, le choix de l’ambition pour l’École. Le syndicalisme dans l’Éducation, comme au plan général, vient de connaître une année difficile après le mouvement du printemps 2003. Sa première responsabilité est aujourd’hui de faire des propositions,de les faire débattre et de les faire prendre en compte. C’est ce que le SNES vous propose de faire ensemble sur le sujet qui nous tient le plus à cœur, celui de l’Éducation, avec une campagne dont ce numéro de l’US marque le lancement. Bernard Boisseau [email protected] L’ENJEU EDUCATION L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS SOMMAIRE N° 605 26 AOÛT 2004 En cette rentrée 2004, le SNES a voulu formuler simplement son rôle à travers un slogan que vous retrouverez fréquemment au fil de notre journal : l’école, le monde et vous. L ’école, parce qu’elle est notre première ambition. Elle est notre lieu de travail, elle réclame toute notre réflexion, notre énergie et notre imagination. À travers le SNES, vous la faites évoluer et vous en défendez les valeurs essentielles : l’égalité, la liberté, le respect, le savoir bien sûr. Le monde, c’est-à-dire la société, l’époque. L’école n’est pas une île.Tout la pénètre et de toutes les façons : la religion, l’économie, la politique... Une salle de classe est le résumé déformé de notre société. Mais un enseignant est aussi un fonctionnaire, un salarié, un citoyen concerné comme les autres par les choix de société. Le SNES travaille, dans la FSU, avec les syndicats d’autres champs professionnels de l’éducation et de la fonction publique. Il s’implique dans les mouvements sociaux (les retraites, la protection sociale, la décentralisation, les services publics...). Mais ce mot, le monde, nous le prenons également dans son sens géographique. Le SNES a tissé des liens étroits avec de nombreuses organisations internationales. Ses délégués participent à des congrès ou manifestations de tous ordres, avec la FSU, avec Attac. Pour échanger, pour apprendre. Pour comprendre, sans tomber dans une théorie du complot, que l’offensive contre l’école pour tous est mondiale. Et nous avons enfin voulu glisser dans ce slogan le mot « vous ». D’abord parce qu’il illustre la défense par le SNES des personnels, de nos métiers, de nos statuts, les services apportés par le syndicat : les lignes d’assistance téléphonique, les Mémos, le suivi des mutations, les conseils en général dont nous savons qu’ils sont très utiles aux enseignants. Nous sommes fiers de ce rôle d’information. AU SNES, CHACUN GARDE SON IDENTITÉ Ensuite, parce qu’au SNES, chacun garde son identité. Les débats sont vifs, la démocratie totale, la décision rarement unanime. Nous avons coutume de dire qu’il y a 70 000 façons d’être au SNES, autant que d’adhérents. Le SNES, construit par une succession de générations d’enseignants, est donc un outil précieux. Sa représentativité est sans équivalent. ÉDUCATION P. 3 DE L’AFFICHAGE À LA RÉALITÉ Budgets, salaires, recrutement, Stratégies ministérielles de réforme (SMR), Loi d’orientation... une logique gouvernementale inquiétante. NOTRE MÉTIER P. 6 OBSERVATOIRES DES PROGRAMMES ET DES PRATIQUES Les prochains rendez-vous des Observatoires, un lieu essentiel de débat et d’échanges sur notre métier. Questions à Gisèle Jean. US PRATIQUE P. 10 REPÈRES POUR LA RENTRÉE Services, horaires, dédoublements, compléments de service, prime d’installation, aides au logement... faites respecter vos droits ! LES SERVICES SNES P. 12 ALLO LE SNES ? En dernière page, toutes les bonnes adresses, les Mémos, le serveur Internet du SNES pour vous accompagner et vous aider dans votre rentrée. ET DES PRATIQUES ACADÉMIQUES OBSERVATOIRES DES PROGRAMMES PAROLES http://www.snes.fr 01 40 63 29 00 01 40 63 29 00 « Il faut répondre aux attaques médiatiques. » « Ils attendent énormément de nous ; même le plus cancre a envie que je m’occupe de lui et que je vérifie son devoir. Si j’oublie, il m’appelle. » « J’adhère pour être au courant. » « Le mythe des profs trop payés, il faudrait que ça cesse. Moi quand je cherche un appart’, c’est dans les studios que je regarde et c’est avec des étudiants que je fais la queue. » « J’ai pas vraiment eu affaire à la violence... Si, une fois, ils ont balancé des chaises mais bon. » « Il faut être nombreux pour être forts. » « On entend que le niveau baisse en langue mais personne ne dit que le nombre d’heures d’enseignement de langue a été diminué de moitié. » Les raisons d’adhérer au SNES Cette US est envoyée en nombre dans les établissements, nous demandons à chaque adhérent de contribuer à sa diffusion. En juin dernier, le SNES a demandé à un cabinet d’études de réaliser une série d’entretiens avec des enseignants syndiqués ou non et venant de toute la France. Quatre groupes d’une dizaine de personnes ont été constitués et ont discuté, en l’absence de tout responsable du SNES, de leur métier, de leurs espoirs, de leurs difficultés, du rôle des syndicats, de l’image qu’ils avaient du SNES. Des discussions parfois vives, sans précaution inutile et qui nous ont permis de mieux comprendre ce que vous attendez du SNES. Nous remercions ici les enseignants qui ont bien voulu jouer le jeu. Paroles de profs. « On ne peut pas rester crispé et enseigner comme il y a 20 ans. » « Être prof aujourd’hui qu’est ce que ça veut dire ? On se retrouve à faire autre chose qu’enseigner. » « Il faut toujours être en forme, sinon ils ne pardonnent pas. »

L’ENJEU EDUCATION E - SNES

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Page 1: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

carrefour d’échange,d’élaboration de propositionspour l’école, pour nos métiers, unoutil qui nous permette aussitous ensemble de restaurer uneimage que beaucoups’acharnent à écorner. C’est lesens de la campagne que nousmenons en cette rentrée et quine doit pas se limiter à unslogan. Concrétisons-la tousensemble en adhérant,en faisant adhérer et eninvestissant chacun selon sonenvie un SNES qui appartient àtous les syndiqués. �

Claudie [email protected]

Aujourd’hui cependant il connaît commetous les syndicats des difficultés d’adhésion, ildoit affronter un renouvellement degénération sans précédent dans un contextesocial et politique particulièrement difficile.L’enquête que nous avons menée fin juinauprès de syndiqués et de non-syndiquésmontre que les revendications du SNES sontsouvent mal connues des personnels,beaucoup de ses champs d’interventionsignorés. Il est perçu par certains comme uneorganisation très verticale, centralisée, dirigéepar des militants éloignés de la base. Poursurmonter ces difficultés, il faut faire évoluernos pratiques, mieux prendre en compte laparole des adhérents et, au-delà, faire du SNESl’outil de tous les syndiqués. Cela signifiedévelopper un syndicalisme de proximité, vrai

NOTRE SYNDICAT

ÉDITO

L’HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRÉ

En retrouvant d’ici quelques jours les élèves, certains d’entre nous auront en tête les proposdu Président de la République, le 14 juillet, sur la priorité pour l’éducation. Propos nouveaudans sa bouche, auquel on agréerait sans rechigner, si l’on ne sortait de 2 ans de mesures

dévastatrices, si le budget 2005 n’annonçait bien pire encore et si les ministres ne faisaient assautde libéralisme et de menaces contre les fonctionnaires. Libération chiffrait à 17 000 le nombre depostes supprimés dans le second degré par ce gouvernement ce qui n’a aucun rapport avec la baissedémographique qui reste limitée ! Au-delà des chiffres, c’est la détérioration généralisée des

conditions d’enseignement et de travail de tous, et, au premier chef, des établissements et des jeunes des zones les plusdéfavorisées.Le débat programmé sur la nouvelle loi d’orientation sera l’occasion pour le SNES de faire feu de tout bois et d’en appe-ler à l’opinion publique pour que s’impose, au bout du compte, le choix de l’ambition pour l’École. Le syndicalisme dansl’Éducation, comme au plan général, vient de connaître une année difficile après le mouvement du printemps 2003.Sa première responsabilité est aujourd’hui de faire des propositions,de les faire débattre et de les faire prendre en compte.C’est ce que le SNES vous propose de faire ensemble sur le sujet qui nous tient le plus à cœur, celui de l’Éducation, avecune campagne dont ce numéro de l’US marque le lancement.

Bernard [email protected]

L’ENJEU EDUCATION

L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

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En cette rentrée 2004, le SNES a voulu formulersimplement son rôle à travers un slogan quevous retrouverez fréquemment au fil de notrejournal : l’école, le monde et vous.

L ’école, parce qu’elle est notrepremière ambition. Elle est notre lieu

de travail, elle réclame toute notreréflexion, notre énergie et notreimagination. À travers le SNES,vous la faites évoluer et vous endéfendez les valeurs essentielles :l’égalité, la liberté, le respect, le savoirbien sûr.

Le monde, c’est-à-dire la société, l’époque. L’école n’est pasune île. Tout la pénètre et de toutes les façons : la religion,l’économie, la politique... Une salle de classe est le résumédéformé de notre société. Mais un enseignant est aussi unfonctionnaire, un salarié, un citoyen concerné comme les autrespar les choix de société. Le SNES travaille, dans la FSU, avec lessyndicats d’autres champs professionnels de l’éducationet de la fonction publique. Il s’implique dans les mouvementssociaux (les retraites, la protection sociale, la décentralisation,les services publics...).Mais ce mot, le monde, nous le prenons également dans sonsens géographique. Le SNES a tissé des liens étroits avec denombreuses organisations internationales. Ses déléguésparticipent à des congrès ou manifestations de tous ordres, avecla FSU, avec Attac. Pour échanger, pour apprendre. Pourcomprendre, sans tomber dans une théorie du complot, quel’offensive contre l’école pour tous est mondiale.Et nous avons enfin voulu glisser dans ce slogan le mot « vous ».D’abord parce qu’il illustre la défense par le SNES despersonnels, de nos métiers, de nos statuts, les services apportéspar le syndicat : les lignes d’assistance téléphonique, les Mémos,le suivi des mutations, les conseils en général dont nous savonsqu’ils sont très utiles aux enseignants. Nous sommes fiers de cerôle d’information.

� AU SNES, CHACUN GARDE SON IDENTITÉ Ensuite, parce qu’au SNES, chacun garde son identité. Les débatssont vifs, la démocratie totale, la décision rarement unanime.Nous avons coutume de dire qu’il y a 70 000 façons d’être auSNES, autant que d’adhérents.Le SNES, construit par une succession de générationsd’enseignants, est donc un outil précieux. Sa représentativitéest sans équivalent.

ÉDUCATION P. 3

DE L’AFFICHAGE À LA RÉALITÉBudgets, salaires, recrutement, Stratégiesministérielles de réforme (SMR),Loi d’orientation... une logique gouvernementale inquiétante.

NOTRE MÉTIER P. 6

OBSERVATOIRES DES PROGRAMMES ET DES PRATIQUESLes prochains rendez-vous des Observatoires,un lieu essentiel de débat et d’échanges sur notre métier.Questions à Gisèle Jean.

US PRATIQUE P. 10

REPÈRES POUR LA RENTRÉEServices, horaires, dédoublements,compléments de service, prime d’installation, aides au logement...faites respecter vos droits !

LES SERVICES SNES P. 12

ALLO LE SNES ?En dernière page, toutes les bonnesadresses, les Mémos, le serveur Internetdu SNES pour vous accompagner et vous aider dans votre rentrée.

ET DES PRATIQUES

A C A D É M I Q U E SO B S E R V A T O I R E S

DES PROGRAMMES

PAROLEShttp://www.snes.fr

01 40 63 29 0001 40 63 29 00

« Il faut répondre aux attaques médiatiques. »

« Ils attendent énormément de nous ; même le pluscancre a envie que je m’occupe de lui et que je vérifieson devoir. Si j’oublie, il m’appelle. »

« J’adhère pour être au courant. »

« Le mythe des profs trop payés, il faudrait que çacesse. Moi quand je cherche un appart’, c’est dansles studios que je regarde et c’est avec des étudiantsque je fais la queue. »

« J’ai pas vraiment eu affaire à la violence...Si, une fois, ils ont balancé des chaises mais bon. »

« Il faut être nombreux pour être forts. »

« On entend que le niveau baisse en langue maispersonne ne dit que le nombre d’heuresd’enseignement de langue a été diminué de moitié. »

“Les raisons d’adhérer au SNES”

Cette US est envoyée en nombre dans les établissements, nous demandons

à chaque adhérent de contribuer à sa diffusion.

En juin dernier, le SNES a demandé à un cabinetd’études de réaliser une série d’entretiens avecdes enseignants syndiqués ou non et venant de toutela France. Quatre groupes d’une dizaine depersonnes ont été constitués et ont discuté,en l’absence de tout responsable du SNES, de leurmétier, de leurs espoirs, de leurs difficultés, du rôledes syndicats, de l’image qu’ils avaient du SNES.Des discussions parfois vives, sans précautioninutile et qui nous ont permis de mieux comprendrece que vous attendez du SNES. Nous remercionsici les enseignants qui ont bien voulu jouer le jeu.Paroles de profs.

« On ne peut pas rester crispé et enseigner commeil y a 20 ans. »

« Être prof aujourd’hui qu’est ce que ça veut dire ?On se retrouve à faire autre chose qu’enseigner. »

« Il faut toujours être en forme, sinon ils nepardonnent pas. »

Page 2: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

L’US N° 605 • 26/08/2004 2

RECRUTEMENTS10 000 DÉPARTSEN RETRAITENON COMPENSÉS

Fermeture du CAPES d’arabeDébut juillet, le ministère a annoncé que 40 %des professeurs d’arabe seraient en« surnombre » et qu’en conséquence ilsupprime le CAPES d’arabe pour 2005.Or, depuis 15 ans les rectorats n’ont crééaucun nouveau poste et l’enseignement del’arabe est assuré sans support budgétaire.Ainsi, les enseignants de cette disciplinetravaillent sur un ou plusieurs établissementssans que cela n’apparaisse nulle part.La demande existe, aujourd’hui 8 000 élèvessont dans le service public, 40 000 dansle dispositif Elco (Enseignement de langueet culture d’origine) avec des maîtres étrangersdétachés auprès des ambassades des paysdu Maghreb en France et 34 000 dansl’enseignement privé religieux (mosquées).Cette situation est déjà très inquiétanteet pourtant la décision du ministère va la renforcer.Les enjeux de société aujourd’hui sont lessuivants : l’apprentissage de l’arabe doit-ils’effectuer dans ou hors l’école, par desenseignants titulaires de l’Éducation nationaledans les écoles de la République ou bienva-t-on laisser cet enseignement à d’autres ?Le ministère doit immédiatement revenirsur sa décision et confirmer l’engagementqu’il avait pris en mars 2004 de maintenirle concours.

RENTRÉE 2004LE SNES ENCAMPAGNE

Mobiliser la profession, alerter l’opinion et les médias, interpeller sans relâche les pouvoirs publics.

Premier rendez-vous mercredi 8 septembre

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

1 FROTTERses idées à celles des autres

Le SNES se nourrit des opinionscomplémentaires et parfois contradictoiresde ses adhérents, de l’expérienceparticulière de chaque génération.La position que le syndicat adopte surchaque sujet est le résultat d’un débat.Au SNES, chaque adhérent est utile,chaque parole est précieuse.

Publicité

La volonté de réduiresensiblement les effectifs detitulaires (près de 10 000 sur 2 ansselon toute probabilité) semblemalheureusement se confirmer.Le point de vue du SNES.

Onze mille quatre cents stagiaires affectés enIUFM à la rentrée 2004 donc 11 400 nou-

veaux titulaires potentiels à la rentrée 2005 pourplus de 16 000 départs en retraite.Peut-être au mieux 14 000 stagiaires recrutéspour la rentrée 2005 pour plus de 18 000 départsen retraite à la rentrée suivante.La volonté de réduire sensiblement les effectifs detitulaires (près de 10 000 (1) sur 2 ans) serait doncbien confirmée.Dans le même temps, les propres services duministère, en l’occurrence la Direction de l’éva-luation et de la prospective, évaluent les besoinsen recrutements à plus de 18 000 par an entre2005 et 2012 (19 330 en prenant en compte leremplacement des contractuels par des titulaires).

� DIMINUER LES COÛTS,UN CREDO DE PLUS EN PLUSREDONDANT...

Le ministère se fixe aussi l’objectif de diminuer lescoûts générés par les concours.La fermeture pré-vue des concours externes de la session 2005dans les disciplines technologiques et les languesà faible diffusion en est une première traduction.Ainsi considère-t-il aussi qu’il ne sera plus néces-saire,pour un même champ disciplinaire,de main-tenir chaque année les recrutements externes à lafois à l’agrégation, au CAPES/CAPET et auCAPLP2(2). Il projette également,dans cette logique,de réduire le nombre d’épreuves écrites et oralesaux concours externes :« autour de deux » pour lesCAPES, « autour de trois » pour l’agrégation.Enfin,par économie il n'entend pas reconduire lesconcours réservés et les examens professionnels en2006, laissant les concours internes comme seulevoie de titularisation pour les personnels précaires.

� Francis Valenti [email protected]

(1) En tenant compte en plus des départs en retraite,desdéparts vers des postes de direction, vers le supérieur,des démissions.(2) CAPLP2 : Certificat d’aptitude pédagogique desprofesseurs de lycées professionnels.

La rentrée 2004 sera difficile : suppression de plus de 4 000 postes d’enseignants et de toutes catégories,disparition non compensée de milliers de postes de surveillants et d’emplois jeunes. On est bien au-

delà de la simple prise en compte de la baisse démographique qu’invoque si souvent le ministre.Le Bud-get 2005 s’annonce pire encore. Cette situation est au centre de la campagne que le SNES mène à cetterentrée.

• Campagne d’abord en direction de la profession. Soyons plus nombreux encore au SNES, syndicatmajoritaire du second degré,pour défendre ensemble et avec encore plus de force les choix que nous pro-posons pour les jeunes et pour l’école. Réunissons-nous partout (en utilisant par exemple l’heure d’in-formation syndicale) pour faire le point de la situation dans chacun de nos établissements,prendre les ini-tiatives nécessaires au plan local, débattre sur le fond de la politique gouvernementale, des choixalternatifs qu’avance le SNES et des modes d’action que nous pourrions mettre en œuvre.Animer et par-ticiper à ces débats sera la première priorité de tous les responsables du SNES.

• Campagne en même temps en direction de l’opinion publique et des médias. À tous les niveaux, ren-controns les parents d’élèves, tous ceux qu’intéresse l’école et expliquons-nous ! Proposons leur de dif-fuser notre Appel pour l’éducation, déjà en ligne sur www.snes.edu et que nous allons relancer avec l’ob-jectif de réunir plusieurs dizaines de milliers de signatures.

• Campagne en direction des pouvoirs publics et des décideurs politiques pour les faire revenir sur leurschoix à courte vue de rentabilisation coûte que coûte des moyens et les pousser à une véritable ambitionpour l’éducation.Et donnons un premier rendez-vous au ministre,aux recteurs et IA en organisant partoutdes rassemblements le mercredi 8 septembre. � Bernard Boisseau [email protected]

Tropd’enseignants,

vraiment ?Signez, faites signerl’appel « Urgencepour l’éducation »

www.snes.edudéjà près de 10 000 signatures...

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L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

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L’US N° 605 • 26/08/2004 3

BUDGET 2005VOUS AVEZ DIT PRIORITÉ ?Un budget encore pire que celui de 2004,l’importance des mesures envisagées conduira leSNES à placer la préparation du budget 2005 au cœurde l’action syndicale des prochaines semaines.

Les premiers éléments du budget 2005 commencent à être connus. C’estpour le second degré une véritable saignée : 7 500 emplois d’ensei-

gnants seront supprimés des collèges et des lycées à la rentrée 2005 (5 500suppressions au budget auxquelles s’ajoute la restitution de 2 000 emploispar certaines académies dépassant l’enveloppe attribuée l’an passé).Ce budget est bien pire que celui de 2004 (1 500 emplois supprimés).La baissedémographique est pourtant du même ordre que l’an passé. Les calculs duministère au nom de cette baisse conduiraient à supprimer 3 400 emplois.Non seulement ce calcul nie la réalité de l’organisation d’un établissement(15 élèves en moins dans un établissement ne permettent pas de dégagerun poste d’enseignant) mais c’est plus du double que le ministère entendsupprimer.La courte « pause » démographique dans le second degré doit pour nous êtreau contraire l’occasion d’améliorer les conditions d’accueil et d’enseignement,en particulier dans les secteurs difficiles.Les conséquences de ces suppressions sont prévisibles et déjà prévues parle ministère :suppressions de dédoublement, restriction du nombre d’optionsoffertes dans chaque établissement,augmentation des effectifs en particulieren langues, diminution de l’offre d’enseignement dans les disciplines tech-nologiques et en langues vivantes pour les langues à « faible diffusion »,dimi-nution des capacités de remplacement, etc.Face à un tel projet on mesure bien la valeur de l’engagement, rappelé par

Vie scolaireNon-remplacements et suppressions d’emploisL’année 2003-2004 restera dans les mémoires une année noirepour l’encadrement éducatif. Les suppressions d’emplois de MI-SE,le non-remplacement des aides-éducateurs, insuffisamment compenséspar le dispositif contesté des assistants d’éducation, l’insuffisance depostes de CPE ont souvent conduit à des situations tendues dans lesétablissements. Le MEN a dû lui-même reconnaître une recrudescencedes actes de violence recensés par le logiciel Signa, corrélée àces mesures.Après une baisse de 10 à 15 000 adultes en 2003, une nouvelle baissede l’ordre de 10 000 frappera les écoles, collèges et lycées à la rentrée2004 (– 9 000 emplois de MI-SE, – 14 000 aides-éducateurs en fin decontrat pour 13 000 assistants d’éducation). Et pour continuer sur sa lancée, le MEN envisage de ne plus remplacerun aide-éducateur sur deux conformément à la règle avancée maisplutôt un sur trois...C’est la contribution du gouvernement à « l’amélioration de la qualité devie des élèves à l’école »... Frédérique Rolet [email protected]

STRATÉGIE

Le Premier ministre reçoit lesStratégies ministérielles deréforme (SMR). Des économiessous un habillage stratégique.

L’injonction du Premier ministre était clairedès octobre 2003 : il faut économiser !Chaque ministère était prié de décliner dansun document appelé Stratégie ministériellede réforme (SMR), les missions qu’il pouvaitsupprimer, externaliser, transformer.Comme d’autres, le ministère de l’Éducationnationale s’est attelé à la tâche en cherchant àsystématiser des mesures souvent déjà mises enœuvre, désormais aggravées et habillées d’uneorientation « stratégique » dans un documentdiffusé début juillet.Ce dernier, présenté aux organisation syndicalespour « information », sans dialogue préalable,offre un catalogue d’économies dont la pluparttouchent le second degré, élèves commepersonnels.Ainsi, il s’agit de « rationaliser la carte desformations » en « procédant à des ajustementsde structures » dans le cas des enseignementsoptionnels et en diminuant l’offre dansl’enseignement professionnel. Il s’agit aussi« d’optimiser » le taux de rendement des TZR(c’est-à-dire limiter au maximum les périodesd’inactivité entre 2 suppléances) en supprimant

ou recalibrant des zones. La question centralede l’amélioration de la couverture duremplacement est sans doute superflue ;les instructions portent sur la manière depressurer un peu plus encore les personnels.De même, pour les enseignants qui seraient ensurnombre, aucune réflexion n’est engagée surle devenir des disciplines, la façon de contribuerà leur développement ; les enseignants ontle choix entre la reconversion ou l’emploi dansune autre discipline, sans formation particulière,ni respect du volontariat. Enfin des hypothèsesde réorganisation des examens visentnotamment à augmenter la part de contrôle encours de formation et fragiliser en conséquencele baccalauréat, 1er grade universitaire.Toutes ces mesures sont guidées pardes impératifs de gestion qui deviennentles véritables outils de pilotage du systèmeéducatif. Bien loin de prendre en compteles demandes issues du grand débat sur l’école,elles bloquent d’emblée toute améliorationpossible, anticipent sur la future loi d’orientationen appauvrissant le système éducatif.� Frédérique Rolet [email protected]

RAFFARIN REÇOITSES SMR

LOID’ORIENTATION

Le gouvernement prépare pourcette année une grande loid’orientation pour l’éducation.Sans avoir réalisé un véritablebilan de la loi précédente…

La Président de la République, comme lePremier ministre viennent de confirmer que laloi d’orientation pour l’éducation serait l’un desgrands chantiers du gouvernement pour cetteannée. Nous avions dit que « Les français et leurécole, le miroir du débat » publié par le hautconseil d’évaluation de l’école nous semblaitune bonne synthèse des débats menés l’anpassé. À la rentrée, la commission Thélot varendre public son propre rapport.Ce qui est par contre très inquiétant, c’est qu’àce jour rien n’est engagé pour réaliser unvéritable bilan de la loi précédente et surtoutque toutes les décisions prises par ce ministère,notamment en matière de recrutement,vont à l’encontre de toute loi ambitieuse quirépondrait aux véritables besoins de la sociétéde demain.Il nous faut les moyens pour éviter les sortiesprécoces du système éducatif de jeunes qui setrouveront exclus. Il faut repenser la culturescolaire que doivent acquérir les élèves ets’assurer des acquis notamment en matièrede maîtrise de la langue. Nous devons anticiperles besoins en qualifications à bac+3 et au-delà,ce qui pose la question d’un accès élargi auxdifférents baccalauréats.Il faut redonner au système une nouvelledynamique, en s’appuyant sur les professionnelsde l’enseignement et de l’éducation, en lesplaçant au cœur des évolutions, en garantissantun recrutement et une formation initiale pourtous de qualité, en instaurant une véritableformation continue, en reconnaissant lescompétences acquises au cours de la carrière,en instaurant une véritable gestion collectivedes établissements dans un cadre national.Plus que jamais la politique d’éducation doitconjuguer qualité, quantité et diversité.

� Gisèle Jean [email protected]

QUELLEAMBITION ?

le chef de l’État lui-même, de faire de l’éducation une priorité pour 2005.On mesure aussi la marge de manœuvre qui existera lors des discussions surla future loi d’orientation.S’ il est vrai que le budget 2005 se prépare un an avant la rentrée qui en por-tera les conséquences, l’importance des mesures envisagées conduira leSNES à placer la préparation du budget 2005 au cœur de l’action syndicaledes prochaines semaines. � Daniel Robin [email protected]

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

2ÊTRE ACCOMPAGNÉ

et aidé dans sa carrière

Mutations, promotions, hiérarchieadministrative, problème pédagogique...à tout moment les profs doivent trouverdes solutions. Avec le SNES, chacun peuts’informer, se défendre, échanger avecdes collègues et forger ses décisions.

ADHÉREZ AU SNES !à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés)

L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS©

Thi

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Date de naissance ______________________ sexe : ❑ masc. ❑ fém.

NOM PRÉNOM

Résidence, bâtiment, escalier__________________ N° et voie_____________________________________________________________________________

Commune si différente du bureau distributeur_________________________________________________________________________________________

Code postal ______________________ Bureau distributeur ______________________________________________________________________________

Nom de jeune fille___________________________________ Téléphone ___________________________________________________________________

Etablissement d’affectation : code

Nom et adresse de l’établissement __________________________________________________________________________________________________

_______________________________________________________________________________________________________________________________

_______________________________________________________________________________________________________________________________

Page 4: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

10RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

1 FROTTERses idées à celles des autres

Le SNES se nourrit des opinionscomplémentaires et parfoiscontradictoires de sesadhérents, de l’expérienceparticulière de chaquegénération. La position que lesyndicat adopte sur chaquesujet est le résultat d’un débat.Au SNES, chaque adhérent est

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

3IMAGINER ENSEMBLEde nouvelles manières d’enseigner

Le monde change. Les élèves aussi.Notre manière d’enseigner a beaucoup évolué.Avec le SNES, réfléchissons sur les contenus,dessinons de nouvelles pédagogies.

Contraint d’appliquer la directiveeuropéenne de 1999, le ministre dela Fonction publique a présenté auprintemps un nouveau cadreréglementaire pour l’emploides non-titulaires.

La durée totale des CDD renouvelés ne pourraitdépasser six ans, l’employeur public devant auterme de ces renouvellements proposer un CDI.On pourrait penser qu’il s’agit là d’un réel progrès.Ne soyons pas naïfs : l’application d’un tel projetpourrait favoriser le turn-over des non-titulaires, lerectorat mettant fin a la plupart des contrats avantla fatidique sixième année.Il pourrait aussi créer une sous-catégorie de fonc-tionnaires pour ceux dépassant les 6 ans puisquele CDI permet d’éluder la question de la titulari-sation dans le corps des certifiés.La FSU maintient son exigence d’une politiquede l’emploi public qui renonce à la précarité.La réponse ministérielle se fait attendre.Aucun dialogue sur ce dossier n’a été engagé auministère de l’Éducation nationale. Par contre la

L’US N° 605 • 26/08/2004

DÉCENTRALISATIONUNE LOI AUX FORCEPS

La loi relative à la décentralisation a été adoptée par le Parlement,en plein été, sans discussion par l’utilisation du « 49-3 ». On est loindu large débat national promis au départ par J.P. Raffarin qui assuraitalors que rien ne serait fait sans l’accord des personnels ni contrela volonté des collectivités locales.

Les personnels ont clairement indiqué lors du mouvement de 2003 qu’ils refusaient les mesuresproposées par le gouvernement, quant aux Régions, 22 sur 24 ont clairement exprimé leur refus de cetteloi, en particulier le transfert des personnels TOS(1).Même si des reculs ont été obtenus (retrait dutransfert des CO-Psy, des assistantes sociales, desmédecins scolaires et de leurs missions, maintiende la définition de l’offre en matière de formationprofessionnelle initiale par l’État...), le Premierministre s’est entêté, sur le transfert des TOS enparticulier. Ce qui pourrait à terme n’être qu’unepremière étape d’un transfert plus général, remeten cause la maîtrise de l’État sur l’Éducationnationale, peut conduire à l’externalisation ou àla privatisation de certaines missions (demi-pension par exemple) et risque d’aggraver lesinégalités territoriales.D’autant plus que la loi relative à l’autonomiefinancière des collectivités locales ne prévoitaucune péréquation financière nouvelle entreles Régions et entre les départements alors quecelle qui existe aujourd’hui est très largementinsuffisante. Par ail leurs, le transfert auxdépartements de la définition de la carte derecrutement des collèges (auparavant assuréepar l’inspecteur d’académie) ne peut queconduire à renforcer la ghettoïsation de certainsétablissements.Le SNES saisira toutes les opportunités demodifier profondément cette loi et veillera à ceque rien ne soit remis en cause de ce qui a étéobtenu, en particulier sur la formationprofessionnelle et l’orientation scolaire.

� Daniel Robin [email protected]

(1) TOS : personnels techniciens, ouvriers et desservices.

RÉFORMESMODERNISER LA FONCTIONPUBLIQUE ?

NON-TITULAIRESREJOIGNEZ LES COLLECTIFS SNES

La prochaine loi de « modernisation de la fonction publique » seraélaborée à l’automne. Elle pourrait représenter une profonde réformedu statut de 1984.

La création de CDI, la fusion des corps au sein de cadres de fonctions représentent autant de pistesqui iraient à l’encontre des garanties statutaires actuelles. Les questions soulevées, souvent réelles

et sérieuses comme celles de la précarité, des aspirations personnelles à une évolution de carrière, dela promotion sociale, ne peuvent recevoir de réponses satisfaisantes que dans le respect de règlescommunes. C’est au contraire une gestion individualisée, au gré de l’appréciation du supérieur hiérar-chique direct que le ministre veut installer.Renaud Dutreil prétend aussi vouloir rénover le dialogue social. Il s’inscrit pourtant dans les pires orien-tations de ses prédécesseurs en matière de rémunérations.

� POUVOIR D’ACHATUne décision unilatérale minimale sur les plus faibles rémunérations qui se voyaient dépassées par le SMICen juillet et le refus de toute discussion sur le sujet. Le bilan est pourtant désastreux : la dégradation dupouvoir d’achat s’amplifie encore en 2004 ; sur les six premiers mois de l’année, l’indice des prix à la consom-mation a augmenté de 1,4 %, très au-delà de l’augmentation du point d’indice de 0,5 % en janvier 2004,

à l’issue d’une année 2003 blanche de toute mesure générale.La croissance repart, nous dit-on. Il ne seraitpourtant que justice que les personnels actifs et retraités de la fonction publique en bénéficient, tant leurcontribution au développement du pays est essentielle. � Anne Féray [email protected]

Évolution comparée en glissement des mesures salariales et de l’indice des prix hors tabac

Inflation année 2004 : prévision gouvernementale revue.

2,5

Salaires

Prix

0,5

0

2

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2000 2001 2002 2003 2004

1,5

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L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

Les demandes du SNES• L’arrêt du recrutement de nouveaux précaires. • L’abrogation du décret sur les vacataires pourmettre fin au recours à la vacation comme modede gestion du remplacement.• La garantie de réemploi de tous les précaires.• La revalorisation des salaires.• L’amélioration du reclassement et desconditions d’emploi.• Des droits alignés sur ceux des titulaires.• Une formation avec décharge de service.• La titularisation des non-titulaires par 2 voies,le concours interne et l’entrée en 2e annéed’IUFM (c’est-à-dire la dérogation des épreuvesécrites et orales des concours). La titularisationserait validée par une inspection devant une

commission dans le cadre d’un stage, avecdécharge de service et formation en prise avecles réalités du terrain.• L’augmentation des postes, qui permettraitde rapidement titulariser tous les précaires.• L’augmentation des recrutements externesde titulaires, des postes et la revalorisationde la fonction de remplacement.• Des prérecrutements qui permettraient auxétudiants de préparer les concours en étantrémunérés.

Seules ces mesures permettront de rendreattractif le métier et de ne pas reconstituerla précarité.

volonté de limiter les coûts s’affiche partout,consa-crant la précarité.Moins de possibilités de titularisation : la recon-duction de la loi Sapin (dernière session en 2005)après la suppression de plus de 1 400 postes en2 ans n’est pas envisagée, seul le dispositif desconcours internes serait conservé.

�SE MOBILISER TOUS DÈS LA RENTRÉELes effectifs de non titulaires ont diminué sur l’an-née 2003-2004 selon le ministère de 5 200 (3 500contractuels) alors que dans le même temps lesremplacements sont de moins en moins bien cou-verts.Nombreux sont nos collègues qui connaissentun chômage de longue durée et seront à la rentréerenvoyés au privé ou contraints d’accepter, quelque soit leur ancienneté, des vacations. Condam-nées par les nombreuses actions publiques desétablissements,ces mesures risquent de devenir lemode de gestion principal du remplacement.De quoi se mobiliser tous dès la rentrée. Le SNESappelle les non-titulaires à ne pas rester isolés et àrejoindre les collectifs de non-titulaires mis enplace par les sections académiques dans de nom-breuses régions.

� Florence Dursapt [email protected]

Page 5: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

L’US N° 605 • 26/08/2004 5

RAISONS D’ADHÉRER AU SNES2ÊTRE ACCOMPAGN

et aidé dans sa carrière

Mutations, promotions,hiérarchie administrative,problème pédagogique… àtout moment les profs doiventtrouver des solutions. Avec leSNES, chacun peut s’informer,se défendre, échanger avec descollègues et forger sesdécisions.

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

Laïcité, égalité, gratuité,solidarité... les grands principesde l’école sont ceux de laRépublique. On ne les retouchepas sans conséquence.Avec le SNES, venez défendreles grandes valeurs de l’école,pour que chaque élève aittoutes ses chances.

LES PROBLÈMES VONT BIENAU-DELÀ DU VOILE

Le SNES a fortement contesté lecontenu de la loi du 15 mars 2004sur le port de signe religieux parles élèves dans les établissementsscolaires.

I l faut être clair : le SNES s’oppose à touteexpression, toute activité, toute manifestation

religieuses dans les établissements scolaires. LeSNES est donc contre le port de signe religieux,en particulier du foulard, dans les collèges et leslycées.

Mais en adoptant une loi dont le seul objectifréel était l’interdiction du foulard on donne ainsile sentiment de ne viser qu’une seule religion etqu’un seul compor tement, la issant a insientendre que les autres difficultés sont bienmoins importantes.Or bien d’autres problèmes essentiels de res-pect du principe de laïcité existent dans les éta-blissements scolaires : présence d’aumôneriesvoire même de services religieux catholiques,remise en cause du contenu de certains ensei-gnements ou même de l’existence de certainesdisciplines, absences récurrentes pour des raisonsreligieuses, maintien du statut scolaire local d’Al-

sace et de Moselle qui prévoit l’enseignementreligieux obligatoire dans les établissementspublics, etc. D’ailleurs un très récent rapport del’inspection générale met bien en évidence quele port du voile n’est qu’un des aspects des ten-tatives nombreuses et variées de remise en causede la laïcité.Par ailleurs rien n’est fait pour remettre en causele dualisme scolaire lié à l’existence d’un ensei-gnement privé sous contrat largement financésur les fonds publics y compris par les collecti-vités territoriales souvent même au-delà de ceque permet la loi.L’enseignement privé se trouve d’ailleurs

conforté dans son caractère propre puisque la loine s’y appliquera pas.La laïcité moderne ne peut oublier que les pro-blèmes de marchandisation de et dans l’écoleconstituent une forme de soumission de la for-mation qui vise à influer sur les contenus deformation et dans le cadre scolaire, sur le com-portement des élèves pour des objectifs très éloi-gnés de leur intérêt et de l’intérêt général.Le SNES est donc demandeur d’une loi qui, mêmesi elle ne règle pas tout, tout de suite, ait uneautre dimension que celle qui a été adoptée enne donnant pas une image rabougrie de la laïcité.

� Daniel Robin [email protected]

PLAN DE COHÉSION SOCIALE

LAÏCITÉ

AMBITIONS ET VIEILLESRECETTES

LE POINT SUR LA LOI

Jean-Louis Borloo multiplieles déclarations fracassantespour promouvoir un plan à courtde moyens.

J ean-Louis Borloo s’obstine à nier, contre l’évi-dence, que les mesures annoncées ne sont

guère à la hauteur de l’ambition sociale affi-chée, tant les contraintes budgétaires corsè-tent le plan. Le plan Borloo tente d’aborder lesdifférentes facettes de l’exclusion dans uneapproche transversale et cohérente. Il recon-naît de fait, et c’est sans doute un tournant,que l’on ne peut laisser l’entreprise et le marché

décider seuls des politiques d’emploi. Les loge-ments sociaux seront doublés sur 5 ans. Maisc’est la politique de l’emploi qui inquiète, avectoujours plus d’allègements de charges pourles entreprises. Dans le même temps, on« relooke » divers contrats aidés : l’insertionpasse toujours par le maintien voire l’accrois-sement de la précarité, avec des rémunérationsinférieures au SMIC. Le PACTE devrait permettreà des milliers de jeunes et même de seniors derentrer sans concours dans la fonction publiquealors même que des suppressions d’emploissont prévues dans tous les ministères.L’apprentissage est présenté aux jeunes en dif-ficulté comme la panacée, quand dans le même

temps la voie professionnelle est menacée. Unenouvelle politique semble se dessiner dans lesZEP et REP avec la mise en œuvre « d’équipes deréussite » et de « plates-formes éducatives ».Elle n’a fait l’objet d’aucune concertation avecl’Éducation nationale, méconnaît le travail effec-tué dans les zones difficiles, et apparaît totale-ment contradictoire avec les suppressions depostes d’enseignants, de surveillants, d’aides-éducateurs qui aggravent tout particulièrementles difficultés de ces établissements.Pas de vraie rupture donc, avec l’insécuritésociale !

� Elizabeth [email protected]

La loi a été votée le 30 juillet.Certes, celle-ci ne « privatise » pasla Sécu. Mais ne nous y tromponspas, les mesures prisesintroduisent des mécanismes quiaggravent les inégalités sociales.

Les nouvelles mesures vont produire leurs effetssur plusieurs années, sans pour autant mettre

l’assurance-maladie à l’abri des déficits, fauted’avoir traité correctement la question des finan-cements. Preuve sera ainsi faite qu’il faut aller plusloin dans la différenciation des risques et dans lestransferts sur les assurances complémentaires. Leministre a d’ailleurs déclaré début août que « si àterme, les comportements ne sont pas modifiés, nousserons contraints de mettre en place une franchise enfonction des revenus » !La franchise d’un euro sera appliquée y comprispour les visites à l’hôpital non suivies d’une hos-pitalisation ! Seuls les enfants, les femmes enceinteset les bénéficiaires de la CMU en seront exemptés.Un décret fixera le plafond à partir duquel elle neserait pas appliquée : le chiffre de 50 euros a étéavancé !

� PÉNALISATION FINANCIÈRELe parcours de soins, avec passage par le méde-cin traitant (généraliste, salarié, spécialiste)devient la norme sous peine de pénalisation

financière (sauf pour les consultations depédiatre, gynécologue et ophtalmologiste). Defait, ceux qui en auront les moyens passerontoutre, et le spécialiste aura dans ce cas la possi-bilité de dépasser ses tarifs ! La « gouvernance »,place nettement l’assurance-maladie sous lecontrôle de l’État avec un super directeur descaisses, nommé par l’État et chargé de pouvoirsimportants. Une haute autorité de santé don-nera un avis.Quelle sera l’autonomie de la CNAM, et doncdes représentants des salariés (qui ne seront pasélus mais désignés), entre injonctions et aver-tissements (un comité d’alerte est là pour veillerau grain) ? Les caisses, regroupées en Union,devront décider d’éventuelles mesures de «redressement », sans pouvoir agir sur les recettes.Les mutuelles, qui ont obtenu à la fois un parte-nariat et une aide à l’accès à la complémentaire(mais pas le crédit d’impôt qu’elles souhaitaient)se réjouissent, tout en contestant les mesuresfinancières du plan, comme les organisationssyndicales. Mais, dans la course à « une complé-mentaire pour tous », les assurances privéesvoient se profiler un avenir beaucoup plus sou-riant.Les assurés ont besoin d’une Sécurité sociale dehaut niveau pour tous. Cette loi ne répond pas àcette exigence. C’est une bataille dans la duréeque nous aurons à mener, il faut nous y préparer.

� Elizabeth [email protected]

ASSURANCEMALADIE

« Aucune concertation avec l’Éducation nationale. »

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L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

PORTER4LES VALEURSde l’école

Page 6: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

5 AVEC LA FSUse battre pour l’école et la société

Le SNES est membre de tous les organismes paritaires et influe autantque possible sur les décisions prises à tout niveau. Partout où le syndicatest convié (et parfois même quand il n’est pas invité), le SNES tente deconvaincre et de faire avancer ses idées.Il travaille, dans la FSU, avec les syndicats d’autres champs professionnels del’éducation et de la fonction publique. Il s’implique dans les mouvementssociaux (les retraites, la protection sociale, la décentralisation...).

RENCONTRE

L’US N° 605 • 26/08/2004 6

CONGRÈS DEPORTO ALÈGRE

AVEC GISÈLE JEAN

310 syndicats étaient représentés enjuillet à Porto Alègre au 4e Congrèsde l’Internationale de l’éducation.Contributions du SNES.

Le SNES est adhérent à l’Internationale del’éducation, qui regroupe 26 millions desyndiqués appartenant à 310 syndicats.Son 4e congrès a eu lieu en juillet à Porto Alègre,il fut ouvert par le président du Brésil Lula qui aexposé sa réforme de l’éducation et affirmé que« tous les investissements dans l’éducation sont desinvestissements pour l’avenir. Aucun être humainn’est stupide et chacun peut s’épanouir si l’occasionlui en est donnée ».« L’éducation est un droit humain fondamental etune composante du progrès mondial » a rappelé laprésidente sortante Mary Futrell (EU). Plusieursséminaires de travail ont eu lieu avant et pendantle congrès notamment sur les femmes et les filles,l’enseignement supérieur, les mouvements LGBT,le bilan de la campagne d’éducation pour tousdans les pays du Sud, l’AGCS.A toutes ces rencontres et à l’ensemble ducongrès, les 8 délégués du SNES ont apporté detrès nombreuses contributions, intervenant tantsur le rapport d’activités que sur les projets àmettre en œuvre pour faire de l’IE un meilleuroutil de défense des enseignants et faireprogresser le droit à l’éducation partout dans lemonde.Le SNES a défendu la motion des syndicatsfrançais contre la peine de mort, appuyé celle surla paix contre la guerre en Irak, enrichi celles surl’AGCS, contre la marchandisation du supérieur,le recrutement d’enseignants, développé l’idéequ’enseigner est un droit fondamental qui doitêtre assuré dans le cadre d’un service public dequalité. Le congrès s’est achevé par l’électiond’un nouveau président sud-africain. Compterendu complet sur le site du SNES.

� Roger Ferrari, Gisèle jean

PRÉSENCE DU SNES

Journées observatoires nationaux du SNESdes 6 et 7 octobre 2004

Comment prévenir l’échec scolaire ? Comment réduire les inégalités dans l’école et hors de l’école ?Dans la suite des débats sur les voies de la réussite des élèves, la réduction des inégalités et des discriminationsorganisés le 1er juillet dernier à Paris dans le cadre des observatoires des programmes et des pratiques, le SNESorganise à la rentrée deux journées de réflexion les 6 et 7 octobre à Paris pour ceux qui souhaitent participerde façon active aux observatoires nationaux ou académiques.

Mercredi 6 octobre• Matin - 10 heures à 12 h 30 : Réflexions sur la loi d’Orientation.• Après-midi - 14 heures à 17 h 30 : « Le travail de l’élève dans la classe et hors la classe » avec Anne Barrère, sociologue, professeur ensciences de l’éducation.– Quel est la nature du travail de l’élève dans la classe ? Qu’est-ce que le travail personnel de l’élève, quelles sont les attentes desenseignants, des parents ? En quoi est-ce un facteur de réussite ou d’échec ?– Le travail hors la classe : quels sont ses effets sur la réussite des élèves ? Cette question rejoint celle des contenus enseignés et des pratiquesenseignantes et s’articule à la question de l’aide.

Jeudi 7 octobre• 9 h 30 à 16 h 30 : Qu’est-ce qu’une culture commune ? Il s’agira de mieux définir la culture commune en articulant les contenus du premieret du second degré. Quelle continuité, quelles ruptures dans les connaissances, les apprentissages ?

Vendredi 15 octobre : participation aux deux tables rondes.Samedi 16 octobre : réunion syndicale.Temps libre pour participer aux conférences, ateliers, projectionscinéma..., visiter le salon du livre...

Urgent – faites dès maintenant :• La demande d’autorisation d’absence pour stage syndical auprès du chef d’établissement (au plus tarddès la rentrée, avant le 15 septembre) ;• La demande d’inscription auprès du SNES (même sous réserve) par le bulletin d’inscription ci-dessous.

Les délais sont courts car nous prenons une option pour un hébergement.Un bulletin de renseignements et confirmation vous sera renvoyé. Une participation financière de30 euros sera demandée.

D epuis sept ans, « Les rendez-vous de l’his-toire » de Blois sont un lieu de rencontre

de professionnels et d’amateurs de l’histoire.Pendant trois jours, débats, conférences, films,ateliers, salon du livre d’histoire réunissentplusieurs centaines de revues spécialisées,d’historiens, de personnalités, et un public très

nombreux et divers. La journée du vendredi estconsacrée aux enseignants.Ce lieu se veut être l’équivalent à Blois, pourl’histoire, du festival de Saint-Dié-des-Vosgespour la géographie. Le thème officiellementretenu pour 2004 : Les femmes dans l’histoire.(Site : rdv-histoire.com)

cosecrétaire générale du SNES

« Les Observatoiressont un lieu essentielde débat et d’échangessur notre métier. »

Qu’est-ce que sont les Observatoiresdes programmes et des pratiques ?Le SNES a souhaité, voici un peu plus de4 ans, un lieu de débats, d’échanges ouverts. À l’inverse de ce qui se passe dans lesdifférents groupes de réflexion institutionnelssur le système éducatif, notamment le travailsur les programmes confié à des groupesd’experts, nous entendons donner la paroleà ceux qui en sont les véritables experts,c’est-à-dire les enseignants. Nos débatsse déroulent avec des universitaires desdisciplines enseignées mais égalementdes sociologues, psychologues, professeursen sciences de l’éducation, didacticiens,associations de spécialistes, mouvementspédagogiques, et parents d’élèves, tous ceuxque l’évolution, la démocratisation du systèmeéducatif intéressent et qui souhaitent s’enrichirmutuellement.

Quels sont les résultats de la mise en placedes Observatoires ?Notre préoccupation première a été depermettre un bilan de l’enseignement desprogrammes actuels et une réflexion de fondsur la culture commune au collège et au lycée.L’an passé nous avons réalisé des publicationssur chaque discipline de collège afin de faireavancer la réflexion sur la culture communeen collège. Nous avons organisé régulièrement desjournées de réflexion sur des ouvragesimportants avec leurs auteurs :Stéphane Beaud, Jean-Pierre Terrail, FrançoiseLorcerie, Patrick Rayou, Agnès Van Zanten,sur des thématiques transdisciplinaires. Nous organisons au niveau national et régionaldes journées de stages, soit disciplinaire(exemple sur les enseignements artistiques,la technologie en collège, les enseignementstechnologiques, les langues vivantes),soit des colloques transdisciplinaires commeceux sur la formation scientifique, la maîtrisede la langue qui sont ensuite publiés,nous participons activement aux journéesde l’histoire à Blois...Une douzaine d’académies se sont dotéesd’observatoires régionaux, le plus importantétant celui de Bretagne. Ils permettent devéritables échanges entre collègues et engagentdes réflexions en amont de la constitution desprogrammes et, au moment de leur préparation,le SNES élabore des propositions quis’appuient sur un travail construit et cohérent.

Quels sont vos projets, comment ce travails’inscrit-il dans le débat sur la loid’orientation ?L’année prochaine sera extrêmementimportante, d’une part il y a la poursuitede la rénovation des programmes de collège etdes séries technologiques. Nous essayons parle biais des Observatoires de prendre une partactive en faisant des bilans, des propositions,en essayant de favoriser les cohérenceshorizontales et verticales, parce que nouspensons qu’un des moyens pour motiver voireremotiver les élèves passe par des contenusrénovés, porteurs d’enjeux et de sens pour lesélèves. La démocratisation réelle du systèmeéducatif que devrait relancer la loid’orientation ne peut faire l’impasse sur lescontenus enseignés et sur les pratiquesd’enseignement qui puissent permettre de réelsapprentissages pour tous.

Gisèle Jean : « la parole à ceuxqui en sont les véritables experts ».

RENDEZ-VOUSLES FEMMESDANS L’HISTOIRE

Nom : ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Adresse : .....................................................................................................................................................................................................................................................................................................

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souhaite participer au stage national histoire-géographie dans le cadre des « Rendez-vous de l’histoire »

de Blois les 15 et 16 octobre 2004.

À renvoyer à : Formation syndicale, 7, rue de Villersexel, 75007 Pariscourriel : [email protected]

M O D È L E D ’ I N S C R I P T I O N

Dans le cadre de ces « Rendez-vous de l’histoire »,un stage syndical portant sur le thème Les femmes dans l’histoire

est organisé par le SNES

Le débat du mercredi après-midi est ouvert à tous et s’inscrit dans le cadre desmercredis des Observatoires.

Pour les deux journées s’inscrire sur [email protected] ou au 01 40 63 29 13.Lieu : 7, rue de Villersexel, 75007 Paris, métro Solférino.

L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

Page 7: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

L’US N° 605 • 26/08/2004 7

PROCHAINFORUM SOCIAL EUROPÉEN

Le prochain Forum social européen se tiendraà Londres les 15, 16 et 17 octobre 2004.Il s'agit d'installer et d'accroître la dynamiquesociale qui a émergé à Florence en 2002et surtout à Paris St-Denis en 2003, même siun FSE chaque année peut paraître un rythmedifficile à soutenir. Le SNES avec la FSU estdepuis le début pleinement acteur de cemouvement social qui réunit dans l'analyseet dans l'action de nombreux autres syndicats,associations, ONG, réseaux... Au momentoù la Constitution européenne va être au cœurdes débats, il s'agit de sensibiliser la sociétécivile aux différents aspects de ce cadreeuropéen qui risque d'inscrire dans le marbrele libéralisme. Il faut ensemble trouver lesmoyens d'imposer une véritable Europesociale, une Europe du respect des droits et dela solidarité. C'est cette orientation qui nousmotive dans la préparation du FSE de Londres,aux côtés du plus gros syndicat enseignantanglais (la NUT), du syndicat de l'enseignementsupérieur (la NATFHE), du syndicat étudiantanglais (NUS), de la CGIL Scuola italienneet du syndicat étudiant européen (l'ESIB). Pournotre part nous nous sommes toujours efforcéset nous nous efforçons encore d'accentuer laparticipation des syndicats enseignants auxforums sociaux à des fins d'enrichissementréciproque et d'efficacité accrue.Format un peu réduit pour le prochain FSEdu fait de l'absence quasi totale de subventionsdes pouvoirs publics anglais : sont prévues28 plénières sur les thèmes de guerre et paix,démocratie et droits fondamentaux, justicesociale et solidarité, globalisation libérale etjustice globale, racisme et discrimination,développement durable.

On peut compter sur environ 150 séminairesdont à peu près cinq sur l'éducation et,le dimanche après-midi 17 octobre,une manifestation contre la guerre et pour uneEurope sociale.Pour plus d’infos, n’hésitez pas à nouscontacter à nos divers modes de participationau FSE de Londres.

� Dominique [email protected]

LONDRES LES 15,16 ET 17 OCTOBRE 2004

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

6 INTERVENIRefficacement dans son établissement

Votre appartenance au SNES par l’informationet ses services qu’elle vous offre vous permet de pesersur les discussions ou les conflits intervenants dansl’établissement. Et d’obtenir le soutien qui serait nécessaire.Se syndiquer, c’est donner plus de vitesse à vos idées,plus de poids à votre action.

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KO SOCIAL5E ROUND

Nouvelle initiative après Paris le 1er mars, Bourges

le 23 avril, Marseille le 25 mai, Lille le 5 juillet,

retour dans la capitale le 25 septembre.

Le « concept » reste lemême : organiser unemanifestation(République - Nation)suivie d’un grand concertplace de la Nation avecprise de parole desorganisations etassociations impliquées.Mais cette fois-ci tous leslogos seront sortis pourmontrer la diversitéderrière l’unité et desduplex seront organisés

avec d’autres villes impliquées. Le matin, des débats seront organisés à la Boursedu travail à côté de la place de la République surles thème de l’Europe et du projet de constitutiondécliné au travers des questions de l’emploi,l’éducation, l’immigration, les libertés...veneznombreux !Pour plus de détails consultez notre sitewww.snes.edu ou www.avisdekosocial.org

PÂROLES« J’étais stagiaire l’année passéeet ils étaient les seuls à nousaccueillir, même les non-syndiqués. »

« Mes élèves, dès que je les vois,je vais bien. »

« Je ne veux pas qu’on m’imposeun système de pensée, il y a tropde politique. »

Page 8: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

L’image de nos métiers tient une grande place dans

le respect que nous portent parents et élèves.

Cette image, tout le monde le ressent, est sérieusement

écornée. Se syndiquer, c’est participer à la restaurer.

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

7 RESTAURERl’image des profs auprès des parents et des élèves

L’US N° 605 • 26/08/2004 8

LE SNES (FSU)NUMÉRO 1DANS LESECOND DEGRÉ

Avec plus de 100 000 voix, le SNES recueille plus de 50 %des suffrages des personnels des lycées, collèges et CIO.Une confirmation de notre représentativité.

Tous les 3 ans, l'élection par les personnels de leurs représentants aux Commissions administratives pari-taires nationales (CAPN) et académiques (CAPA),permet de mesurer la représentativité des syndicats.

Lors des élections de décembre 2002, le SNES a été confirmé comme l’organisation syndicale la plusreprésentative des personnels des lycées, collèges et CIO, en obtenant 100 633 voix (51,3 % des suffragesexprimés).Majoritaire dans chaque CAPN (28 sièges sur 45), le SNES est le seul syndicat ayant des élu(e)s dans toutesles CAPA (752 sur 1 235 sièges). Le SNES est aussi majoritaire chez les MI-SE (55,3 % des voix et 91 des120 sièges), chez les personnels exerçant à l’étranger, au CNED, CN(R)DP, etc.Fort de cette représentativité, le SNES peut défendre efficacement les intérêts des personnels et du servicepublic dans les CAP (mutation,avancement d’échelon,promotion,notation),dans les Comités techniquesparitaires (organisation et fonctionnement des services), Conseil supérieur de l’Éducation nationale (pro-grammes, grilles horaires), etc. Il siège aussi au Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État dans ladélégation de la FSU,où notre fédération est majoritaire. � Eugenio Bressan [email protected]

ELECTIONS AUX CAPN - DÉCEMBRE 2002 - CERTIFIÉS, AGRÉGÉS,CHAIRES SUPÉRIEURES, CPE ET DCIO - POURCENTAGE DES EXPRIMÉS

51,3 %

13,5 %9,7 %

6,8 % 5,8 % 5,3 %3,1 % 1,6 % 0,9 % 0,6 % 0,6 % 0,8 %

0,0 %

10,0 %

20,0 %

30,0 %

40,0 %

50,0 %

60,0 %

SNES- SN FSU

SGEN CFDT

SNALC CSEN

FO SE UNSA

SUD SNCL FAEN

CGT SCENRAC CFTC

CNGA CGC

SNETAA DIVERS

MILITANTSPAS DE PROFESSIONNELS DU SYNDICALISME

Les militants syndicalistesbénéficient de décharge d’heuresde cours. Pour dégager du tempspour leur engagement.

L'application du droit syndical et les résultatsaux élections professionnelles permettent auSNES de disposer de « décharges syndicales »,c'est-à-dire que des militants et desresponsables du SNES voient leur temps deservice réduit pour leur permettre d'exercerleurs mandats. Il en va évidemment de mêmepour tous les autres syndicats.Disons tout de suite que le volume total desdécharges syndicales pour l’Éducation nationalen'a rien d'excessif – bien qu'il fasserégulièrement l'objet de contestations de la part

de certaines forces politiques – eu égard aunombre de personnels de ce ministère(1,2 million) et que proportionnellement, il estinférieur à tous les autres secteurs de la fonctionpublique d'État mais aussi aux moyens attribuésdans les entreprises du secteur privé.Pour l'année scolaire 2004-2005, ce sont1 102 membres du SNES qui auront unedécharge partielle de service au titre de leursdiverses responsabilités : responsables du SNES,élus du personnel, représentants du SNES dansdifférents organismes de consultation. Enmoyenne, la décharge représente une diminutionde service de 25 %, soit un quart de service.A noter que le SNES met à disposition de la FSU– qui ne dispose d'aucun moyen propre –plusieurs dizaines de décharges pour luipermettre de fonctionner.

� Luc Muller [email protected]

MÉDIAS

Fréquemment, vous nous faites part de votreindignation concernant le traitement médiatique des

questions éducatives et des mouvements sociaux.Régulièrement, nous intervenons auprès des rédactionspour obtenir un droit de réponse ou un rectificatif.Sans méconnaître la volonté d’objectivité de la très grandemajorité des journalistes, il faut avoir à l’esprit que lesmédias ont aussi pour objectif de maximiser les profits desgroupes qui en sont propriétaires, qu’ils exercent leuractivité dans l’aéronautique, le bâtiment et travaux publicsou les armes. Dépendant des commandes de l’État, cesgroupes ont intérêt à se concilier les bonnes grâces dupouvoir politique (quel qu’il soit). De plus, la course auxrecettes publicitaires pousse les médias à propager la doxanéo-libérale. Comme le précisait le patron de TF1 « À labase, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola (...) à vendre sonproduit... Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il fautque le cerveau du spectateur soit disponible... Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveaudisponible ». On est très loin du mouvement social dans l’éducation !Inutile donc de trop compter sur les médias pour relayer, et encore moins soutenir, les projets detransformation sociale.Toutefois, l’opinion publique n’est pas réductible aux médias : ce fut le cas en1995, où les médias s’acharnèrent à « vendre » le plan Juppé avec le résultat qu’on connaît. De même,au printemps 2003, l’opinion resta largement favorable au mouvement dans l’éducation.Vouloir àtout prix se concilier les médias, par exemple en en rabattant sur les revendications ou sur le niveaudes actions, serait un jeu de dupes.Des espaces existent, où l’intérêt professionnel du journaliste ou bien le jeu d’intérêts antagonistesnous offrent l’opportunité de nous faire entendre de l’opinion... sachons les repérer et nous montrerefficace. � Geneviève Pouchin [email protected]

L’ÉDUCATIONMALTRAITÉE

PAROLES« J’ai adhéré quand j’étais

surveillante,ils m’ont informé surmes droits et aidéà dire que je n’étaispas corvéable. »

« Ils nous défendent personnellement. »

« Je suis d’accordqu’il faut un contre pouvoir mais je ne suispas syndiquée. »

« Ils jouent un vrairôle d’info : on ne peutjamais téléphonerau rectorat.Eux ils répondent. »

« On a besoin de plus en plus de mondeet on nous en enlève. »

Le combat syndical est aussi un combat médiatique. Mais les grandsmédias ne relaient pas facilement nos analyses.

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Page 9: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

FRÉDÉRIQUE, 46 ans, est cosecrétaire générale du SNES.Professeur de lettres classiques au collège Lavoisier deLambersart, dans la banlieue de Lille, elle passe trois jours parsemaine à Paris pour ses activités syndicales et assuresix heures de cours. Entre enseignement, réunion et étudede dossiers, la semaine d’une responsable syndicale.

• Comment se déroule une de vos semainestypes ?Frédérique Rolet : J’ai cours lundi donc je viensà Paris en TGV le lundi soir ou le mardi matinpour les réunions internes du SNES. La journéedu mercredi est plus souple. Elle accueille parexemple les audiences au ministère del’Éducation nationale et tous les rendez-vousavec l’extérieur. Jeudi, réunion du secrétariatgénéral pour préparer l’ordre du jour dusecrétariat national du mardi suivant. Je repars lejeudi soir. Entre-temps, le téléphone et le mailfonctionnent beaucoup !

• Le lundi et le vendredi, vous redevenezune enseignante classique ?F. R. : Oui, car je donne des cours, comme toutle monde. Non, parce que mes activitéssyndicales continuent sous d’autres formes :

les demandes de renseignements des collègues, les interpellations sur tel ou tel débat...Les réformes comme les préparations de rentrée ouvrent largement l’occasionde discussion.

• Êtes-vous rémunérée par le SNES ?F. R. : Ah non ! nous touchons notre salaire d’enseignants et nous bénéficions d’heuresde décharge qui nous permettent d’exercer nos activités syndicales. C’est un très bonsystème qui prévoit également que les enseignants « déchargés » ne peuvent pas assurerd’heures supplémentaires. Il n’y a donc aucun avantage financier à exercerdes responsabilités au SNES.

• Vous êtes une des trois femmes du Secrétariat général du SNES.Comment vous êtes-vous retrouvée là ?F. R. : Par un cheminement assez naturel. J’ai adhéré au SNES en 1983 un an après monCAPES. Simplement parce que des collègues – une surtout – que j’appréciais y étaientinscrits. Mais je me suis rapidement prise au jeu. Ça débattait fort, sur l’évolutiondu métier, sur le rapport aux élèves...

• Vous étiez adhérente, pas militante.F. R. : Oui, mais dans mon collège, le SNES ne disposait plus de militant.Je me suis donc retrouvée tête de liste aux élections du Conseil d’administration et élue.Cela m’a ensuite amenée à avoir des contacts au niveau académique, où on m’a confié lesresponsabilités de secrétaire, ce qui m’a amenée à avoir des contacts au niveau national...C’est un itinéraire tout à fait classique.

« J’ai adhéré au SNES en 1983un an après mon CAPES. »

L’US N° 605 • 26/08/2004 9

CONGRÈS 2005C’EST L’AFFAIREDE TOUS LESADHÉRENTS

Dans 8 mois se tiendra au Mans le congrès du SNES.Prenez la parole pour évaluerle travail de l’équipe actuelleet définir les priorités futures.

Tous les deux ans, le SNES réactualise sa plate-forme revendicative à l’occasion de son

congrès national qui se tiendra en avril 2005 auMans. Il ne s’agit pas de tout réinventer mais d’ajus-ter la réflexion aux évolutions de la société et auxpolitiques auxquelles nous sommes confrontés.Ce peut être aussi l’occasion de modifier certainespositions prises antérieurement.Cette plateforme revendicative qui traite aussi biendes questions éducatives que des revendicationssalariales ou des questions de mondialisation...doit être construite par l’ensemble des syndiquésparce que nous avons tous ensemble tout à gagnerà confronter des points de vue qui peuvent êtrecontradictoires. C’est pourquoi le congrès natio-

nal se prépare bien avant avril à travers des textespubliés dans l’US, des réunions d’établissement,des stages de formation, des réunions dans lesdépartements puis des congrès académiques.Pourmener ces débats le plus largement possible, il fautqu’un maximum de syndiqués y participe, par descontributions orales ou écrites.Les congrès académiques, constitués de déléguésdésignés par les adhérents dans chaque collège etlycée ou existe une section SNES, effectuent lasynthèse de ces discussions préalables sous formede textes soumis au vote et élisent leurs repré-sentants au congrès national.Le congrès national élabore à partir de tout cetravail préparatoire « la feuille de route » du syn-dicat pour les deux années à venir.Une année de congrès c’est aussi l’occasion pourchaque syndiqué de porter jugement sur le travailaccompli lors des deux années précédentes à tra-vers le vote du rapport d’activité et d’élire l’équipede direction sur la base de différentes listes, pourles deux années suivantes.� Claudie Martens [email protected]

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

8 BÉNÉFICIERd’une source d’informations très complète

Un problème, un numéro. Les adhérentsdu SNES peuvent entrer en contact avecun collègue compétent qui les éclairerasur les problèmes qu’ils peuvent rencontrer.Un souci ? une précision ? une information ?« allo, le SNES », 40 numérospour une réponse rapide (voir page 12).

COTISATIONS

Où vont vos cotisations ?

L’essentiel des recettes du SNES (95 %) est constitué par les cotisations de ses adhérents,le reste provenant de la publicité faite dans l’US.La situation financière du SNES est claire et saine. L’équilibre financier est un élément importantde l’indépendance du SNES.Le graphique ci-dessous montre l’utilisation qui est faite de ces recettes. Près du quart de nosressources est consacré à la presse du SNES qui est un lien indispensable et apprécié. Le poste« salaires et charges » (près de 15 %) couvre les salaires des personnels travaillant pour le SNES(secrétaire...).Les militants ne perçoivent aucune rémunération du SNES. Leurs frais sont remboursés sur la basede 11 euros par repas et de 43 euros par nuit quand ils doivent se déplacer au titre du SNES national.Le voyage est remboursé sur la base du tarif SNCF 2e classe (avec le plus souvent une réductionJ-8 ou J-30, ou Fréquence). � Jean-Jacques Mornettas [email protected]

N.B. : nous rappelons que le paiement de la cotisation syndicale ouvre droit à une réduction d’impôt égaleà 50 % de son montant.

LES MOYENS DU SNES

POUR 100 € DE DÉPENSES

Publications

Informatique

Services extérieurs

Frais poste et téléphoneFrais de gestion courante

Frais réunion, stages,déplacements

Salaires et charges

Amortissements,provisions

Aide S3-S2

Cotisations FSUet international

23,38 %

3,04 %

12,12 %

12,33 %

14,77 %

7,12 %

5,43 %

15,08 %

3,86 %2,87 %

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L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

LA SEMAINE DEFRÉDÉRIQUE ROLET

Page 10: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

L’US N° 605 • 25/08/2004 10

� Votre serviceDéterminé et remis à la prérentrée par le chefd’établissement, votre service est fondé sur desdroits statutaires. Hebdomadaire, il est défini pourl’année scolaire.

� Agrégés, certifiés et assimilés (décrets 50-581 et 50-582)

Le service ne peut excéder 15 heures pour lesagrégés ou 18 heures pour les certifiés, toutes lesdécharges – ou réductions – de service devant yêtre intégrées. Première chaire (six heures et plusen classe de Première,Terminale, STS et CPGE – lesclasses dites parallèles ne comptent qu’une fois),pondérations (un quart d’heure en STS, une demi-heure pour service partiel en CPGE),heure de labo-ratoire, heure de vaisselle, cabinet d’histoire, effec-tifs pléthoriques (huit heures et plus dans desdivisions de 36 à 40 élèves...) viennent en effet endéduction du maximum de service de référence.L’heure de chorale est décomptée deux heures.Une majoration de service d’une heure est appli-quée dans le cas d’un service comportant plus dehuit heures dans des divisions de moins de vingtélèves (dédoublements, TP, TD, TPE, aide indivi-dualisée... exclus).Toute heure inscrite à votre emploi du temps estnécessairement une heure hebdomadaire et doitêtre décomptée comme telle dans votre service, ycompris les TPE et l’ECJS.En cas de service complet en CPGE, le maximum deservice dû est lié à la nature du service.L’état VS transmis au rectorat récapitule le servicehebdomadaire effectué ; établi par le chef d’éta-blissement avant la mi-novembre, il est à vérifiersoigneusement car il engage votre traitementpour l’année scolaire.

� Une seule heure supplémentaire imposable (décret 99-880)

En cas de nécessité de service, une seule heure sup-plémentaire peut être imposée. Attention, l’heuresupplémentaire année (HSA) éventuellement dueest la première après déduction de toutes les réduc-tions de service. Des cas d’exemption sont prévus :enfants en bas âge, raisons médicales, prépara-tion d’un concours...Toute heure ponctuelle faite au cours de l’année estune heure de suppléance éventuelle ou HSE rému-nérée 1/36 d’HSA). C’est par exemple le cas desheures de vie de classe. Les HSE ne peuvent êtreimposées.

VOS DROITSREPÈRES POURLA RENTRÉE

10RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

9 S’ENGAGERselon ses envies

Un peu, beaucoup, à la folie...

Le SNES accueille chaque adhérent

avec ses contraintes.Très peu de temps

à consacrer à l’action syndicale,

ou énormément. Comme vous voulez.

Pas de prêt-à-penser, ni d’idées à

abdiquer. On amène ce qu’on veut,

on prend tout ce qu’on peut.

Refuser les heuressupplémentairesÀ cette rentrée, le gouvernement supprime4 500 emplois, ampute les crédits pour lesremplacements, organise plus de chômage etde précarité pour des milliers de non-titulaireset ne remplace pas tous les départs à la retraite.Dans le projet de budget 2005, il va encoreplus loin ! Alors, pas de serviced’enseignement au-delà de ce qui eststrictement dû par chacun(e) de nous selon lesdécrets de 1950 ! Ne cédons à aucun chantageet vérifions collectivement nos services le jourde la prérentrée.

� TZR (décret 99-823)Les TZR ont les mêmes droits en matière de serviceet d’emploi du temps que tous les autres titulaires.En cas de suppléances de courte et moyenne durée :• rattachement administratif dans un établisse-ment pour tous les actes de gestion. C’est l’éta-blissement qui doit figurer sur votre arrêté denomination dans votre zone de remplacement ;• toute suppléance doit faire l’objet d’un arrêtérectoral comportant la nature et la durée précise(dates du remplacement), respecter la quotité deservice due en cas de temps partiel ou dedécharge.En cas d’affectation en « surnombre » par l’admi-nistration :• Vos droits statutaires n’en sont pas modifiés.Vousavez droit à un service d’enseignement défini heb-domadairement.Le décret n° 99-823 garantit le res-pect de votre qualification. En cas de difficultés,contactez la section académique du SNES.

� Professeur ou CPE stagiaireStagiaire IUFM, vous avez un service de 4-6 heuresd’enseignement, de 10 heures en documentationou de 12 heures en éducation. Le mémo IUFMprécise toutes les conditions de votre année destage et vos droits.Stagiaire en situation,vous avez un service complet– sauf demande de temps partiel – et vous devriezavoir une formation adaptée et définie dans lecadre du Plan académique de formation.

� CPES’assurer du respect des 35 heures hebdoma-daires inscrites à l’emploi du temps et faire res-pecter les dispositions réglementaires en matièrede forfait et de pause (cf. mémos spécifiques).

ET DEVENEZ TITULAIREÀ LA RENTRÉE 2004

TITULAIRE

• Procès-verbal d’installationÀ signer sans délai car il est indispensable pourpermettre la prise en charge du traitement deseptembre.

• Prime d’installationAllouée lors de la première affectation en tantque titulaire dans l’une des communes de l’Ile-de-France ou de la communauté urbaine de Lillequi y ouvrent droit. En sont exclus ceux dontl’indice afférent au premier échelon estsupérieur à l’indice majoré 364, c’est-à-dire lesagrégés et ceux qui bénéficient d’un logementde fonction.Versée dans les deux mois,demande à effectuer auprès du secrétariatadministratif de votre établissement.

• Validation de services de non-titulaires pourla retraiteDossiers à établir et à transmettre dans lesmeilleurs délais au rectorat.Pour les agrégés, le dossier de reclassement està transmettre au ministère (DPE).

• Aide au logementDans le cadre de la politique de la ville, une aideau logement est prévue pour tous lespersonnels nouvellement affectés dans lesétablissements en zone urbaine sensibleou classés difficiles par les recteurs. S’adresserau bureau des œuvres sociales ou del’inspection académique pour dépôtde la demande avant la fin octobre.

� Horaires et dédoublement Dans un contexte de réduction de l’offre de for-mation, il importe de faire respecter les dispositionsréglementaires en matière d’horaires-élèves et dedédoublements. Vérification donc à faire aumoment de la communication des services, desconseils d’enseignement et des réunions syndicalesde prérentrée. Se reporter au Courrier de S1 pré-paratoire à la rentrée 2004.

� Complément de service (décrets 50-581 et 50-582)

En cas de nécessité, il doit s’effectuer dans un établis-sement de la même ville sur décision rectorale.Dansle cas d’un complément de service qui s’effectuerait surtrois établissements, une réduction de service d’uneheure est de droit ; elle est en général attribuée (surdécision rectorale) si le complément de service esteffectué dans deux communes non limitrophes.

VOUS VENEZD’OBTENIR UNE MUTATION

• Procès-verbal d’installation à signer sans délaiLa continuité de votre traitement pour septembre est assurée par votre précédent service payeurmais les délais de prise en charge sont courts pour la suite. Le certificat de cessation de paiementest désormais transmis automatiquement.

• Indemnités éventuelles de changement de résidenceSi vous remplissez les conditions, imprimé spécifique à remplir et à transmettre aux servicesfinanciers du rectorat dans l’année

• Aide au logement (cf. ci -dessus) � Nicole Sergent [email protected]

VOUS ENTREZ DANS LE MÉTIER

� Maîtres-auxiliairesLes obligations de service sont alignées sur celles descertifiés et PLP (note de service n° 90-004 du 5 jan-vier 1990,RLR 802-0). Depuis la rentrée 97,la plupartdes MA sont garantis de réemploi (MAGE). Dans cecas,rattachés administrativement, ils effectuent surarrêté rectoral des suppléances à l’année ou decourte et moyenne durée. Les tâches confiées auxMA rattachés, dans l’attente d’un remplacement,doivent répondre à des besoins éducatifs (soutien,aide individualisée). La vigilance est indispensablepour que les MA ne se substituent pas aux docu-mentalistes, CPE, surveillants, comme la circulaireministérielle de réemploi tente de l’encourager.

� ContractuelsDécret 81-535 du 12/5/81 ; circ. 89-320 du18/10/89 ; arrêté 206-2 du 29/8/89.Recrutés par contrat pour l’année scolaire, renou-velable 3 ans, leur service est celui qu’effectuerait letitulaire de l’emploi occupé. Tout en veillant à cequ’il ne s’arrête pas juste avant des « petitesvacances », le contrat doit porter l’indice de rému-nération en correspondance avec la catégorie et laréférence aux indemnités qui sont dues, notam-ment l’ISOE, ZEP, PP... (cf.arrêté du 28/7/89, BO n° 19du 13/5/99).

� Documentation30 heures de présence inscrites à l’emploi dutemps, les 6 heures de « tâches extérieures » nedevant donner lieu à aucune codification.

� CO-PsyÀ la suite des discussions sur la RTT,horaire hebdo-madaire fixé à 27 h 30. Les temps de déplacementétablissement-CIO sont inscrits dans l’horaire. Il fautrefuser toute tentative de retour à une annualisationde fait (cf. mémo CO-Psy).

L’ÉCOLE, LE MONDE ET VOUS

Page 11: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

10 RAISONS D’ADHÉRER AU SNES

10ET REFAIRE LE MONDE

Porto Alegre, rapport Nord/Sud, altermondialisme,marchandisation, développement durable,Europe sociale... le SNES avec la FSU est impliquédans les forums sociaux européens et mondiaux.Membre fondateur d’ATTAC, membrede l’Internationale de l’éducation,du Comité syndical européen de l’éducation.Une fenêtre ouverte sur d’autres univers.

L’US N° 605 • 25/08/2004 11

RENTRÉE 2004QUELLES NOUVEAUTÉS ?

À la rentrée 2004-2005 de nouveaux programmes seront mis en application ainsi que de nouvelles épreuvesde baccalauréat. Nous avons recensé pour vous les BO. Les analyses de ces programmes et nouvelles épreuvesont fait l’objet d’articles dans l’US précédemment, ils sont disponibles sur notre site (www.snes.edu).

� Nouveaux programmes applicables à la rentrée 2004• Langues vivantes en classes de Première des séries générales :

BO hors série n° 7 du 28/8/03.

• Histoire et géographie en Terminale L/ES et S : BO hors série n° 7du 3/10/ 02.

• Généralisation d’une éducation à l’environnement pour un déve-loppement durable rentrée 2004 : BO n° 28 du 15/7/04 (voir enca-dré).

• Liste des thèmes de TPE en vigueur à partir de la rentrée 2004 :BO n° 18 du 6/5/04.

� Programmes mis en consultation en septembre 2004De nouveaux programmes de technologie en Sixième et Troisièmedevraient être mis en consultation à la rentrée, contre l’avis duSNES-FSU,du SGEN-CFDT,du SE-UNSA de l’AEAT et de l’AEET qui sesont déclarés défavorables au projet et à sa mise en consultationdans une lettre adressée au ministre mi-juillet 2004 (voir site du SNES).

� Nouvelles épreuves applicables à la session 2005• Mathématiques en série LEnseignement obligatoire au choix en Première et de spécialité enTerminale : le programme applicable reste,à titre transitoire,celuide l’ancienne option (qui est supprimée en Terminale à la rentrée2004) :BO n° 31 du 28/8/03.L’épreuve a été définie dans le BO n° 30du 29/7/04 et le BO n° 15 du 8/4/04 (pour la durée et le coefficient).

• Capacités expérimentales en SVTLa nouvelle épreuve en série S, intégrant l’évaluation des capa-cités expérimentales, est définie dans le BO n° 9 du 26/02/04.

• Histoire-géographieÉpreuve obligatoire au baccalauréat général : BO n° 7 du 12/2/04.Voir site Eduscol du ministère pour explicitations et exemples.

• Programmes limitatifs des enseignements artistiques en classe Ter-minale pour l’année 2004-2005 et la session 2005 du baccalauréat :BO n° 15 du 8/4/04.

• Suppression de l’épreuve « Prise rapide de la parole » en série STTet SMS : BO n° 15 du 8/4/04

• Épreuve d’anglais, langue de complément au baccalauréat géné-ral, sessions 2005 et 2006, programme de lecture de l’épreuveorale d’anglais, langue de complément LV1, en série littéraire :BO n° 14 du 1/4/04.

� Classes de Première d’adaptationDe très nombreuses classes sont supprimées à la rentrée pro-chaine.Sous couvert d’économies budgétaires se sont les possi-bilités de poursuites d’études de jeunes de milieux sociaux sou-vent peu favorisés qui sont remis en cause.

� Gisèle Jean [email protected]

Éducation à l’environnement pourun développement durable (EEDD)Après une expérimentation, le ministère a décidé de généraliserl’EEDD sans moyens spécifiques, ni formation particulière desenseignants.Il s’agit de traiter en interdisciplinarité l’EEDD en se fondant surles points de programmes actuels et dans un cadre horaire inchangé.Éducation à la santé, la sécurité, la sexualité, désormais à l’EEDD,le ministère étend sans cesse les domaines d’« éducation à... »sans se donner les moyens de repenser les programmes en fonctiondes nouveaux objectifs, de généraliser une éducation cohérente àl’ensemble de la scolarité en partant des programmes repensés dansune cohérence verticale et horizontale.Notons que le projet d’EEDD n’a fait l’objet d’aucune concertation,d’aucun débat au Conseil supérieur de l’éducation !

NOUVELLETROISIÈME

La mise en place de la nouvelleclasse de Troisième interviendraà la rentrée 2005. Une réflexions’impose sur le contenu de la découverte professionnelle.

La nouvelle classe de Troisième ne verra le jourqu’à la rentrée 2005. C’est confirmé par

l’arrêté du 2 juillet 2004, publié au BO n° 28 du15 juillet 2004.Pour la première fois, la LV2 figureraparmi les enseignements obligatoires, et seulsles élèves concernés par les six heures de dé-couverte professionnelle en seront exemptés.

L’ensemble des amendements déposés par leSNES et le SNEP lors du Conseil supérieur de l’édu-cation du 24 juin a bien été repris par le ministère.Les enseignements artistiques, les sciences phy-siques et la technologie restent clairement iden-tifiés avec le maintien de l’horaire actuel.Le module facultatif de trois heures de décou-verte professionnelle, ouvert à tous les élèves, viseà une ouverture plus grande sur le monde pro-fessionnel mais son contenu n’est pas défini à cejour. « À titre transitoire » et « pour des élèves engrande difficulté repérés en voie de décrochagescolaire », ce module peut être porté à six heuresafin de « mieux préparer l’accès à une formationqualifiante de niveau CAP-BEP ». En cas de regrou-pement des élèves dans une même classe, celle-cisera alors plutôt implantée en LP.Ce module de six heures doit permettre de rame-ner dans le cursus ordinaire de formation, desélèves actuellement scolarisés dans des classesdérogatoires. Mais les élèves en grande difficulténe pourront réussir les apprentissages du tronccommun que s’ils bénéficient de conditionsd’études nettement améliorées (effectif réduit,travail en petits groupes...).Le SNES veillera à ce quedes garanties soient données dans ce domaine.

� Monique Parra-Ponce [email protected]

PAROLES

« On peut se sentir mauvais profet ne pas y arriver alors qu’ona vingt ans d’expérience. C’estquoi un métier qu’on est obligéde réapprendre tous les ans. »

« Le syndicat, c’est nous,la base mais j’arrive pas à dire« nous ». C’est « eux ».Je ne me sens pas « nous ».Je n’arrive pas à m’impliquer,alors que dans l’assoc des profsde math, je dis « nous »,on me demande mon avis,je suis consultée. »

« Le syndicalisme doit êtreun réflexe. »

« C’est une aberration de vouloirgarder les enfantsà l’école jusqu’en Troisième.Ils décrochentdès la Quatrième. »

« On nous a retiré tropde décisions,comme une punition. »

« À croire qu’on est les seulsqui se préoccupent encorede ce que vont devenir les élèves. »

« Chez l’infirmière, les adosparlent, elle écoute,si elle n’est plus là,qu’est-ce qui se passe ? »

« Je ne suis pas sûre qu’en tantque prof de lettres on soit biendéfendu par un syndicat global. »

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Page 12: L’ENJEU EDUCATION E - SNES

SECTIONSACADÉMIQUES (S3)

Aix-Marseille :12, place du Général-de-Gaulle, 13001 MarseilleTél : 04 91 13 62 80 - Fax : 04 91 13 62 83mél : [email protected] - Site Internet : www.aix.snes.eduAmiens : 25, rue Riolan, 80000 AmiensTél : 03 22 71 67 90 - Fax : 03 22 71 67 92mél : [email protected] - Site Internet :www.amiens.snes.eduBesançon : 19, av. Edouard Droz, 25000 BesançonTél : 03 81 47 47 90 - Fax : 03 81 47 47 91mél : [email protected] - Site Internet : www.besancon.snes.eduBordeaux : 138, rue de Pessac, 33000 BordeauxTél : 05 57 81 62 40 - Fax : 05 57 81 62 41mél : [email protected] - Site Internet : www.bordeaux.snes.eduCaen : 206, rue Saint-Jean, 14000 CaenTél : 02 31 83 81 60 ou 61 - Fax : 02 31 83 81 63mél : [email protected] - Site Internet :www.caen.snes.eduClermont : Maison du Peuple29, rue Gabriel- Péri, 63000 Clermont-FerrandTél : 04 73 36 01 67 - Fax : 04 73 36 07 77mél : [email protected] - Site Internet : www.clermont.snes.eduCorse : Centre syndical Jeanne-Martinelli, Immeuble Beaulieu,avenue du Pt-Kennedy, 20090 Ajaccio Tél : Ajaccio : 04 95 23 15 64 - Tél : Bastia : 04 95 32 41 10Fax : Ajaccio : 04 95 22 73 88 - Fax : Bastia : 04 95 31 71 74mél Ajaccio : [email protected]él Bastia : [email protected]éteil : 13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12Tél : 01 44 75 13 83 - Fax : 01 44 75 13 93mél : [email protected] - Site Internet : www.creteil.snes.eduDijon : 45, rue Parmentier, 21000 DijonTél : 03 80 73 32 70 - Fax : 03 80 71 54 00mél : [email protected] - Site Internet : www.dijon.snes.eduGrenoble : 16, avenue du 8-mai-45, BP 137,38403 Saint-Martin-d’Hères CedexTél : 04 76 62 83 30 - Fax : 04 76 62 29 64mél : [email protected] - Site Internet : www.grenoble.snes.eduGuadeloupe : 2, résidence « Les Alpinias »Morne-Caruel, 97139 Les AbymesTél : 05 90 90 10 21 - Fax : 05 90 83 96 14mél : [email protected] : Mont-Lucas, bât. G,local C 34-35, BP 847, 97339 Cayenne cedexTél : 05 94 30 05 69 - Fax : 05 94 38 36 58mél : [email protected] Site Internet : personal.nplus.gf/snes-fsuLille : 209, rue Nationale, 59800 LilleTél : 03 20 06 77 41 - Fax : 03 20 06 77 49mél : [email protected] - Site Internet : www.lille.snes.eduLimoges : 40, avenue Saint-Surin, 87000 LimogesTél : 05 55 79 61 24 - Fax : 05 55 32 87 16mél : [email protected] - Site Internet : www.limoges.snes.eduLyon : 16, rue d’Aguesseau, 69007 LyonTél : 04 78 58 03 33 - Fax : 04 78 72 19 97mél : [email protected] - Site Internet : www.lyon.snes.eduMartinique : Cité Bon Air, bât. B,route des Religieuses, 97200 Fort-de-FranceTél : 05 96 63 63 27 - Fax : 05 96 71 89 43mél : [email protected] : c/o Alain Beltrami, 14, rés. Hippocampe,rue de la Convalescence, 97600 MamoudzouTél-fax : 0269 62 50 68mél : [email protected] : Enclos des Lys B,585, rue de l’Aiguelongue, 34090 MontpellierTél : 04 67 54 10 70 - Fax : 04 67 54 09 81mél : [email protected] Site Internet : www.montpellier.snes.eduNancy-Metz : 15, rue GodronBP 72235, 54022 Nancy cedexTél : 03 83 35 20 69 - Fax : 03 83 35 83 37mél : [email protected] Internet : www.nancy.snes.eduNantes : 15, rue Dobrée, 44100 NantesTél : 02 40 73 52 38 - Fax : 02 40 73 08 35mél : [email protected] Internet : www.nantes.snes.eduNice : 264, bd de la Madeleine, 06000 NiceTél : 04 97 11 81 53 - fax : 04 97 11 81 51mél : [email protected] - Site Internet : www.nice.snes.eduOrléans-Tours :9, rue du fbg Saint-Jean, 45000 OrléansTél : 02 38 78 07 80 - Fax : 02 38 78 07 81mél : [email protected] - Site Internet : www.orleans.snes.eduParis : 13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12Tél : 01 44 75 13 82 - Fax : 01 44 75 38 60mél : [email protected] - Site Internet : www.paris.snes.eduPoitiers : Maison des Syndicats16, av. du Parc d’Artillerie, 86034 Poitiers cedexTél : 05 49 01 34 44 - Fax : 05 49 37 00 24mél : [email protected] Internet : www.poitiers.snes.eduReims : 35/37, rue Ponsardin, 51100 ReimsTél : 03 26 88 52 66 - Fax : 03 26 88 17 70mél : [email protected] - Site Internet : www.reims.snes.eduRennes : 42, rue Bertrand-Robidou, 35000 RennesTél : 02 99 84 37 00 - Fax : 02 99 36 93 64mél : [email protected] - Site Internet : www.rennes.snes.eduRéunion : Rés. Les Longanis, bât. C, n° 7 Moufia,Sainte-Clotilde, BP 463, 97469 Saint-Denis cedexTél : 02 62 97 27 91 - Fax : 02 62 97 27 92mél : [email protected] Internet : www.oceanes.fr/~snesrun/Rouen : 14, bd des Belges, BP 543, 76005 Rouen cedex Tél : 02 35 98 26 03 - Fax : 02 35 98 29 91mél : [email protected] - Site Internet : www.rouen.snes.eduStrasbourg : 13A, bd Wilson, 67000 StrasbourgTél : 03 88 75 00 82 - Fax : 03 88 75 00 84mél : [email protected] : 2, avenue Jean-Rieux, 31500 ToulouseTél : 05 61 34 38 51 - Fax : 05 61 34 38 38mél : [email protected] Internet : www.toulouse.snes.eduVersailles : 13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris cedex 12Tél : 01 44 75 13 84 - Fax : 01 44 75 13 81mél : [email protected] - Site Internet : www.versailles.snes.edu

LES PUBLICATIONS DU SNES

STANDARD : 01 40 63 29 00SECRÉTARIAT GÉNÉRAL : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 30

POUR OBTENIR DIRECTEMENT UN CORRESPONDANT OU SON SECRÉTARIATRémunérations, statuts, carrières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 12

Protection sociale, retraites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 12

Congés maladie, réemploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 63

Autres congés, disponibilité, détachement. . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 28 64

Emploi, mutations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 64

Formation, recrutement, IUFM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 57

Trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 50

Fonctionnement, administration du SNES . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 42

Fichier des adhérents, syndicalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 45

Informatique, télématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 40 63 29 42

US, autres publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 42 80 91 04

Services documentaires du SNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 40

Relations avec la presse et les médias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 33

Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 62

Droits et libertés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 62

Problèmes juridiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 28 20

Enseignants hors de France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 41

Moyens budgétaires, programmation, région . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 23

Formation syndicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 27 10

ENSEIGNEMENTS,VIE SCOLAIRE,RECHERCHE ET MÉTIEREnseignements techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 26

Lycées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 26

Collèges. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 79

Métier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 26

Contenus, programmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 13

Vie des établissements, conseil d’administration . . . . . . . . . . 01 40 63 29 37

Post-bac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 26

Documentalistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 32

CNED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 21

Entrée dans le métier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 28 67

Formation continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 28 25

CATÉGORIESAgrégés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 62

Certifiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 63

CO-Psy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 20

CPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 58

Aides-éducateurs et assistants d’éducation . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 12

TZR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 64

MA, contractuels, vacataires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 79

Retraités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 27 10

MI-SE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 40 63 29 28

A L L O , L E S N E S

Nous vous invitons à visiter

le site des éditions ADAPT

http://www.adapt.snes.edu

Un service du SNESAssociation de publication créée par leSyndicat national des enseignements desecond degré, ADAPT a pour objectif d’ali-menter la réflexion sur le système édu-catif, les disciplines et les pratiques péda-gogiques, d’établir un lien entre rechercheet enseignement, de permettre deséchanges d’idées et de services entre col-lègues, bref de valoriser tout ce qui peutaméliorer et facilier l’exercice du métierd’enseignant.

Les ouvrages peuvent être commandés

à ADAPT-Éditions,

237, bd Saint-Germain, 75007 Paris,

tél. : 01 40 63 28 30 - fax : 01 40 63 29 09

mél : [email protected]

http://www.snes.eduwww.snes.eduLE SERVEUR INTERNET DU SNES

L’ACTUALITÉ

DES INFORMATIONS UN ESPACE ADHÉRENTS

• L’US.• Le memento de l’enseignant du second

degré.• Les mémos spécifiques (TZR, CPE,

MI-SE, non-titulaires...).• Les Observatoires des programmes

et des pratiques d’enseignement.

• Les résultats personnels : mutation,avancement, promotion...

• Calcul du traitement, du reclassement...• Réduc’ SNES : tarifs réduits pour des

spectacles.• Le Courrier de S1...

MODE D’EMPLOILE

SN

ES

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L’Université Syndicaliste no 605 du 26 août 2004, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Tél. : 01 40 63 29 00. Directeur de la publication :Gérard Anthéaume, [email protected]. Rédacteur en chef : Serge Chatelain. Responsable publicité : Clotilde Poitevin. Tél. : 05 65 11 00 79, [email protected]. Publicités : ZIG ZAG (p. 2),GMF (p. 7), LE THIEC-CLÉRICE (p. 4). Compogravure : CAG, Paris. Imprimerie : SIEP, Bois-le-Roi (77). Abonnements : 1) Personnels de l’Éducation nationale : France : 26 € ; étranger et DOM-TOM : 40 €.2) Autres : France 37 € ; étranger et DOM-TOM : 51 € – No CP 0108 S 06386 – ISSN no 0751-5839. Dépôt légal à parution.