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Force est de constater la prise de conscience récente sur la nécessité d’adop- ter des comportements alimentaires plus responsables intégrant la dimension nu- trion. La dynamique est incontestablement en marche et plusieurs facteurs y ont largement contribué ces dernières années : l’augmentaon du surpoids et de l’obé- sité en France, le phénomène de « cacophonie nutrionnelle » qui assourdit tou- jours plus les consommateurs, les récents scandales alimentaires qui sèment le doute sur la qualité de nos assiees, ou encore le changement d’époque en ce dé- but de XXIe siècle qui prône le retour à des valeurs de vie plus authenques. L’entreprise, lieu de vie et creuset social par excellence, est au cœur de cee muta- on. Elle doit de toute évidence accompagner ses salariés dans cee quête de bien- être et contribuer notamment au changement de leurs comportements alimen- taires par des acons concrètes qui sortent des discours de circonstance et de bonne conscience. Tel est l’objecf que se sont données Les Rencontres Cuisine & Santé®, créées en 2012 : transmere de manière très concrète, dans les entreprises et collecvités, une pédagogie simple pour une alimentaon équilibrée conçue pour le bien-être et le plaisir, à travers des ateliers de cuisine ludiques et interacfs orchestrés en duo entre un chef et un nutrionniste ou un spécialiste du goût. « Agir, au sein de l’entreprise, sur la nutrion (l’alimentaon et l’acvité physique) est, sans aucun doute, un moyen fort de contribuer au bien-être au travail, à la pré- venon des pathologies les plus fréquentes, à la réducon de l’absentéisme, à l’amé- lioraon de la qualité du travail et à donner une cohérence globale aux messages de nutrion au sein de la société », telle était l’introducon du Guide à l’usage des res- ponsables d’entreprises, d’administraons et des représentants du personnel, édité en 2013 dans le cadre du PNNS. Des entreprises et organismes de plus en plus nombreux s’engagent dans des chartes PNNS. Parmi les signataires, deux entreprises, Meralliance et Fleury Michon, ont accepté de livrer leur retour d’expérience sur les acons mises en œuvre en fa- veur de la sensibilisaon du personnel à la nutrion. Alain STRIL, Directeur et fondateur des Rencontres Cuisine et Santé® L’équilibre alimentaire s’invite dans les entreprises N° 80 Mai 2014 L’équilibre alimentaire s’invite dans les entreprises, Par Alain STRIL Sensibilisaon du personnel des IAA à la nutrion, S. Pellerin, Meralliance B. Bidan, Fleury Michon Groupe de travail seniors et nutrion-santé, Valorial et CCC Le 27 mai 2014 à Rennes Les nouvelles religions alimen- taires, Dr Jean-Michel Cohen EDITO 1 SOMMAIRE TEMOIGNAGES 2, 3&4 LU POUR VOUS 5 EVENEMENTS 5 VALORIAL PUBLIE AUSSI Liv [e] Actus du pôle Sciences & Technologies Tendances alimentaires Pour les recevoir, contactez-nous

L’équilibre alimentaire s’invite dans les entreprises · TEMOIGNAGES 2, 3&4 LU POUR VOUS ... tuite de fruits frais tous les mardis de chaˆue semaine, dans le but d instaurer

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Force est de constater la prise de conscience récente sur la nécessité d’adop-

ter des comportements alimentaires plus responsables intégrant la dimension nu-

tri�on. La dynamique est incontestablement en marche et plusieurs facteurs y ont

largement contribué ces dernières années : l’augmenta�on du surpoids et de l’obé-

sité en France, le phénomène de « cacophonie nutri�onnelle » qui assourdit tou-

jours plus les consommateurs, les récents scandales alimentaires qui sèment le

doute sur la qualité de nos assie#es, ou encore le changement d’époque en ce dé-

but de XXIe siècle qui prône le retour à des valeurs de vie plus authen�ques.

L’entreprise, lieu de vie et creuset social par excellence, est au cœur de ce#e muta-

�on. Elle doit de toute évidence accompagner ses salariés dans ce#e quête de bien-

être et contribuer notamment au changement de leurs comportements alimen-

taires par des ac�ons concrètes qui sortent des discours de circonstance et de

bonne conscience.

Tel est l’objec�f que se sont données Les Rencontres Cuisine & Santé®, créées en

2012 : transme#re de manière très concrète, dans les entreprises et collec�vités,

une pédagogie simple pour une alimenta�on équilibrée conçue pour le bien-être et

le plaisir, à travers des ateliers de cuisine ludiques et interac�fs orchestrés en duo

entre un chef et un nutri�onniste ou un spécialiste du goût.

« Agir, au sein de l’entreprise, sur la nutri�on (l’alimenta�on et l’ac�vité physique)

est, sans aucun doute, un moyen fort de contribuer au bien-être au travail, à la pré-

ven�on des pathologies les plus fréquentes, à la réduc�on de l’absentéisme, à l’amé-

liora�on de la qualité du travail et à donner une cohérence globale aux messages de

nutri�on au sein de la société », telle était l’introduc�on du Guide à l’usage des res-

ponsables d’entreprises, d’administra�ons et des représentants du personnel, édité

en 2013 dans le cadre du PNNS.

Des entreprises et organismes de plus en plus nombreux s’engagent dans des

chartes PNNS. Parmi les signataires, deux entreprises, Meralliance et Fleury Michon,

ont accepté de livrer leur retour d’expérience sur les ac�ons mises en œuvre en fa-

veur de la sensibilisa�on du personnel à la nutri�on.

Alain STRIL, Directeur et fondateur des Rencontres Cuisine et Santé®

L’équilibre alimentaire s’invite dans les entreprises

N° 80

Mai 2014

• L’équilibre alimentaire s’invite

dans les entreprises,

Par Alain STRIL

• Sensibilisa�on du personnel des

IAA à la nutri�on,

S. Pellerin, Meralliance

B. Bidan, Fleury Michon

• Groupe de travail seniors et

nutri�on-santé, Valorial et CCC

Le 27 mai 2014 à Rennes

• Les nouvelles religions alimen-

taires,

Dr Jean-Michel Cohen

EDITO 1

SOMMAIRE

TEMOIGNAGES 2, 3&4

LU POUR VOUS 5

EVENEMENTS 5

VALORIAL PUBLIE AUSSI

Liv[e]

Actus du pôle

Sciences & Technologies

Tendances alimentaires

Pour les recevoir, contactez-nous

L’EXEMPLE DE MERALLIANCE

L’entreprise Meralliance est un acteur majeur sur le mar-

ché français des saumons et poissons sauvages fumés et

marinés à marque de distributeurs. Avec trois sites indus-

triels dont deux basés en France, elle emploie actuellement

plus de 600 salariés.

Valorial Nutri3on : Dans quel contexte les ac3ons de sensi-

bilisa3on des salariés à la nutri3on ont-elles débuté ?

Sandra Pellerin : Depuis cinq-six ans, l’entreprise a entamé

une réflexion autour d’un Plan global de santé au travail.

Sur le volet spécifique à la nutri�on, nous avons collaboré

avec le médecin du travail, afin de définir les ac�ons envisa-

geables. Son premier constat a été la prise de poids

moyenne de deux-trois kg/personne consécu�ve à la mise

en place des horaires décalés (3 x 8). Son deuxième constat

a été la recrudescence des déclara�ons de maladie profes-

sionnelle liée à des problèmes ar�culaires. Cela n’a fait que

renforcer nos convic�ons ini�ales. La signature de la charte

d’engagements volontaires de progrès nutri�onnels en jan-

vier 2012 (1) a permis de structurer et conforter notre dé-

marche.

V.N. : Quelles ont été les toutes premières ac3ons mises

en place ?

S.P. : Notre première mesure

a été de diminuer la part des

friandises mises à disposi�on

dans les distributeurs automa-

�ques de l’entreprise. Elles

ont ainsi été remplacées par

des snacks plus sains, autre-

ment dit des fruits, des sa-

lades ou encore des sandwichs diété�ques. L’objec�f était

de réduire les conséquences néfastes du phénomène de

grignotage, très populaire chez les salariés en horaires déca-

lés, en favorisant l’introduc�on de nouveaux réflexes ali-

mentaires.

V.N. : Quelles autres mesures avez-vous mis en œuvre

pour éradiquer le problème de prise de poids chez les sala-

riés en horaires décalés ?

S.P. : Nous avons mis en place des ateliers d’informa�ons

ouverts à tous, sur la base du volontariat, animés dans un

premier temps par le médecin du travail, puis en relais par

une diété�cienne. La théma�que de l’équilibre alimentaire

y était abordée sous l’angle spécifique de « Comment bien

s’alimenter quand on travaille en horaires décalés ? ». Au

total, ce sont 30 % des effec�fs qui ont par�cipé à ces ses-

sions d’informa�ons.

En parallèle, nous avons proposé un programme de coa-

ching diété�que pour les salariés souhaitant résoudre leur

problème de poids. Ce programme a été reconduit sur trois

ans et a concerné en moyenne 10 à 15 personnes par an.

Les consulta�ons diété�ques avaient lieu sur site et étaient

prises en charge à hauteur de 80 % par l’entreprise.

V.N. : Comment les salariés ont-ils perçu l’ensemble des

ac3ons entreprises et quels ont été les freins rencontrés ?

S.P. : Si les diverses ac�ons de sensibilisa�on à la nutri�on

ont reçu globalement un bon accueil (majorité de femmes

dans l’entreprise), le principal frein soulevé par les salariés

pour me#re en pra�que les no�ons d’équilibre alimentaire

était le prix. Pour lever ce#e barrière, nous avons décidé de

me#re en place, en collabora�on avec le comité d’entre-

prise, des partenariats avec des producteurs locaux. Sont

ainsi proposés chaque semaine aux salariés qui le souhai-

tent des paniers de produits frais (fruits et légumes, pois-

sons ou viandes) à des prix a#rac�fs (commande groupée).

D’autre part, nous avons mis en place une distribu�on gra-

tuite de fruits frais tous les mardis de chaque semaine, dans

le but d’instaurer de bonnes habitudes alimentaires.

V.N. : Qu’en est-il pour l’accueil de nouveaux salariés ?

S.P. : Les sessions d’informa�ons sont organisées régulière-

ment ce qui permet aux nouveaux salariés d’y par�ciper. En

dehors de cela, nous leur distribuons dès leur arrivée des

fascicules en lien avec l’équilibre alimentaire. La sensibilisa-

�on à la nutri�on fait désormais par�e intégrante de notre

processus classique d’intégra�on.

V.N. : Quels bénéfices avez-vous re3ré pour l’entreprise et

les salariés ?

S.P. : L’intérêt de ce#e forma�on à la nutri�on est double.

D’une part, les salariés apprécient de sen�r que l’entreprise

se soucie réellement de leur santé physique et de leur bien-

être au travail ce qui a pour conséquence plus de mo�va-

�on et moins d’absentéisme. D’autre part, cela permet de

renforcer l’implica�on dans les autres engagements de la

charte PNNS, les salariés comprenant mieux leurs enjeux.

Propos recueillis par Anne-Sophie Malhère,

LRBEVA Nutri3on

(1) h+p://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Meralliance.pdf

Sensibilisa3on du personnel des IAA

à la nutri3on

TEMOIGNAGES Sandra PELLERIN

Directrice RH

MERALLIANCE (29)

- 3 -

L’EXEMPLE DE FLEURY MICHON

Fleury Michon est une entreprise familiale leader sur ses

marchés cœur de mé'er, la charcuterie libre-service, les

plats cuisinés et le surimi. L’entreprise emploie actuelle-

ment plus de 3 500 personnes répar'es sur sept sites en

Vendée, un site en Bretagne, un site en région pari-

sienne et quatre sites à l’interna'onal.

Valorial Nutri3on : A quel moment et de quelle façon

avez-vous ini3é vos ac3ons de forma3on à la nutri3on

des salariés ?

Barbara Bidan : Dans le cadre de la charte PNNS signée

en 2010 (2), l’entreprise a mis en place une démarche en

faveur de l’améliora�on de la qualité nutri�onnelle des

produits. Il était alors évident pour nous qu’il fallait me-

ner en parallèle des ac�ons de sensibilisa�on des salariés

à l’équilibre alimentaire,

ne serait-ce que pour

donner du sens à ces

engagements. Dans une

entreprise où la culture

culinaire est très pré-

sente, il était important

de ne pas tomber dans

le diktat mais de travail-

ler sur la durée. Nous

avons pour cela lancé le projet « Cap sur l’équilibre ».

V.N. : Quels acteurs ont été impliqués dans ce projet ?

B.B. : Le projet « Cap sur l’équilibre », visant à promouvoir

l’équilibre alimentaire et l’ac�vité physique auprès des sa-

lariés, a été mené conjointement par le comité d’entre-

prise, les restaurants d’entreprise sur sites, la mutuelle

d’entreprise, la médecine du travail et notre équipe nutri-

�on. La mobilisa�on de ces ressources a permis de me#re

en place et animer les engagements PNNS sur trois ans.

V.N. : Plus spécifiquement quel rôle a tenu l’équipe mé-

dicale ?

B.B. : Dès le départ, la mission de l’équipe médicale a été

d’intégrer lors des visites médicales des mesures rela�ves

au statut pondéral des salariés. En trois ans, 80 % des sala-

riés avaient effectué ce#e visite médicale spécifique. A

l’occasion de ces examens médicaux, des conseils sur

l’équilibre alimentaire ont été dispensés, allant parfois jus-

qu’à l’orienta�on vers des professionnels de santé spéciali-

sés pour certains salariés. Un accord avec la mutuelle d’en-

treprise a d’ailleurs été mis en place pour la prise en charge

de deux consulta�ons diété�ques par an. Le nombre de

consulta�ons diété�ques est évalué à 400 depuis le début

du projet.

V.N. : Quelles ac3ons ont été mises en place au niveau

des restaurants d’entreprise sur sites ?

B.B. : Chaque année, deux fois par an, nous avons organi-

sé durant 15 jours des anima�ons autour de l’équilibre

alimentaire dans les huit restaurants d’entreprise. Chaque

jour se succédaient des sessions d’informa�ons sur une

théma�que bien précise telle que les fruits et légumes, le

poisson, le sel, etc. Ces ac�ons ont été menées conjointe-

ment avec la diété�cienne du restaurant d’entreprise et

notre service nutri�on : elle élaborait les plans de repas,

nous travaillions à la construc�on de leaflets et/ou autres

ou�ls pédagogiques. Nous avons par exemple proposé

des sets de table illustrés du logo Equilibro visant à orien-

ter les choix alimentaires du salarié vers un plateau repas

équilibré, bien sûr à prix équivalent. Nous avons égale-

ment fait appel à des intervenants extérieurs comme des

producteurs locaux de légumes anciens bio ou encore

l’associa�on Bleu-Blanc-Cœur en 2013 sur le thème de

l’enrichissement en lin des produits. Nous avons pu cons-

tater, lors de ces temps forts mais pas seulement, une

plus grande variété du plateau repas.

V.N. : Avez-vous mis en œuvre des mesures spécifiques

pour les salariés travaillant en horaires décalés ?

B.B. : Oui. Nous avons fait en sorte d’organiser certaines

anima�ons de manière à ce que les équipes du soir ou de

nuit puissent également y assister.

Depuis 2012, des pe�ts déjeuners pédagogiques sont pro-

posés à tous les salariés, et plus par�culièrement pour les

salariés en horaires décalés (2 × 8) dont les rythmes ali-

mentaires sont différents par rapport aux salariés en ho-

raires classiques de journée. L’objec�f est d’expliquer

l’intérêt de bien déjeuner et de cons�tuer, avec l’aide

d’une diété�cienne, un plateau pe�t-déjeuner équilibré.

Sandra PELLERIN

Directrice RH

MERALLIANCE (22)

Sandra PELLERIN

Directrice RH

MERALLIANCE (22)

Barbara BIDAN

Directrice Santé et

Alimenta�on durable

FLEURY MICHON (85)

Sensibilisa3on du personnel des IAA

à la nutri3on

V.N. : En dehors des anima3ons en restaurants d’entre-

prise, quelles autres ac3ons ont été menées en rapport

avec l’offre alimentaire ?

B.B. : Pour inciter les salariés à consommer des colla�ons

plus équilibrées, nous avons remplacé en par�e les frian-

dises présentes dans les distributeurs automa�ques par

des alterna�ves plus saines. Compotes, smoothies et

autres barres céréalières sont ainsi désormais proposés à

des prix inférieurs à ceux des snacks classiques, grâce à un

budget spécifique dégagé par l’entreprise à cet effet.

Nous avons ainsi constaté une réorienta�on des ventes :

ces nouvelles colla�ons représentent désormais 30 % des

ventes. Nous envisageons de diversifier l’offre avec des

fruits secs ou encore des produits lai�ers.

Toujours dans ce#e idée de pause saine, nous distribuons

régulièrement des fruits de saison dans les salles de

pause : 15 à 16 000 fruits sont ainsi mis à disposi�on de

nos salariés gratuitement chaque année. Nous associons

ce#e distribu�on à celle des leaflets informa�fs de l’Inpes

sur la nutri�on-santé.

V.N. : Proposez-vous également des sessions d’informa-

3ons ou autres ac3vités en lien avec la nutri3on sur la

base du volontariat ?

B.B. : Effec�vement nous avons lancé, avant même la

mise en place de la charte PNNS, des journées « Equilibre

alimentaire » animées par une diété�cienne et ayant

pour objec�f de présenter le b.a.-ba de la nutri�on. Au

total, c’est une trentaine de salariés qui ont par�cipé sur

leur temps libre à ces journées théma�ques, en sachant

que ce nombre a doublé entre la première et la deuxième

session organisée.

Le comité d’entreprise propose également régulièrement

des ac�vités en lien avec la nutri�on comme la visite d’ex-

ploita�ons de producteurs locaux, des ateliers culinaires,

du jardinage, des ac�vités physiques, etc. La culture nu-

tri�on est représentée partout chez Fleury Michon, jus-

qu’au goûter des enfants proposé lors des ac�vités an-

nuelles, mais nous me#ons un point d’honneur à ce que

ses principes soient diffusés de manière ludique et non

contraignante.

V.N. : En conclusion, quel bilan 3reriez-vous de ces enga-

gements en faveur de la sensibilisa3on des salariés à la

nutri3on ?

B.B. : Notre entreprise souhaitait contribuer aux objec�fs

du PNNS, aussi bien pour nos consommateurs que pour

nos salariés. Ces ac�ons par�cipent à la poli�que de santé

et bien-être au travail de l’entreprise. Elles perme#ent

aussi d’apporter du sens aux engagements en faveur de

l’améliora�on de la qualité nutri�onnelle des produits et

renforcer l’implica�on de tous les salariés dans ce#e dé-

marche.

Propos recueillis par Anne-Sophie Malhère,

LRBEVA Nutri3on

(2) h+p://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/

Charte_publique_Fleury_Michon.pdf

Les nouvelles religions alimentaires

Dr Jean-Michel Cohen. Edi�on Flammarion-Documents. Mars

2014. 19 €.

Bien manger, vivre longtemps, aimer mieux et plus fort ; voilà les préoc-

cupa�ons des temps modernes. Qui passent par la nourriture ! Mais

entre les peurs alimentaires relayées par les médias, les craintes quant à

la qualité des plats et des messages de préven�on inapplicables, plus

personne ne s’y retrouve. Résultat : chacun se concocte ses propres me-

nus ou régimes? à ses risques et périls. Ainsi, de nouvelles « religions

alimentaires » se développent. Végétariens, végétaliens, par�sans du

sans gluten et du bio, ennemis des aliments cuits, du lait ou des produits de synthèse, tous

défendent leurs croyances avec passion. Mais leurs pra�ques, loin de nos tradi�ons, suscitent

débats, polémiques et interroga�ons. Et ces modifica�ons alimentaires, sont-elles bonnes

pour la santé, efficaces même ? Pour vous aider à y voir clair, à balayer mensonges et idées

reçues, le Dr Jean-Michel Cohen a enquêté. Bien manger, vivre plus

vieux, aimer plus fort est possible. Dans ce#e ordonnance santé riche en

surprises, mises en garde et conseils, le Dr Jean-Michel Cohen le prouve.

Quel futur pour notre alimenta3on ? Pierre Feillet. Edi�ons Quae. Avril 2014. 168 pages. 10,40 €.

Dans un monde qui change profondément, le grand défi du XXIe siècle est

de garan�r aux hommes de l’eau et de la nourriture en quan�té suffi-

sante et de bonne qualité. Scien�fiques, agriculteurs et industriels doi-

vent gagner le pari de l’innova�on pour répondre à cet enjeu. Comment

seront produits, transformés et commercialisés nos aliments au cours

des prochaines décennies ? Au cours de ce voyage dans le futur, nous découvrons des agri-

cultures « durablement produc�ves », la place que pourraient occuper les organismes géné�-

quement modifiés, l’urgence à réduire les pertes de denrées alimentaires, le recours à des

microorganismes et des algues, voire des insectes, la qualité sanitaire de notre alimenta�on

qui ira en s’améliorant …

Comité scien3fique L. Roger, L. Guéguen, B. Schmi#, P. Legrand, J. Moulinoux, J.M. Gandon, J. Delarue, M. Champ Directeur de la publica3on J.L. Perrot Rédacteur en chef L. Roger Equipe rédac3onnelle C. Le Stunff, A-S. Malhère Comité de lecture H. Le Pocher, R.Conanec, F. Bernard, A.E. Le Minous, C. Jan MaqueIe N. Le Gohébel Edi3on Valorial L’EQUIPE D’ANIMATION A VOTRE SERVICE Président Pierre Weill Directeur Jean-Luc Perrot Chargé de communica3on Christophe Jan Ingénieurs projet Solen Lehérissey Régis Del Frate Chargée de Développement Valérie Beauvois Assistante de direc3on Catherine Lorand

N’HESITEZ PAS A NOUS CONTACTER :

LU POUR VOUS

SALONS & EVENEMENTS

Groupe de travail Seniors & Nutri3on-Santé organisé par Valorial

avec le sou�en du Centre Culinaire Contemporain

Le 27 mai 2014, à Rennes

www.pole-valorial.fr

4ème Rencontre technique LRBEVA Nutri3on - INCO : me+re en

pra�que les nouvelles règles d’é�quetage

Le 12 juin 2014, à Rennes

www.lrbeva.com

10èmes Journées Aliments & Santé

Du 18 au 19 juin 2014, La Rochelle, Espace ENCAN

www.aliments-sante.fr

Journées de Printemps 2014 de la SFNEP

« Nutri�on et ac�vité physique à tous les âges de la vie »

Les 19 et 20 juin 2014, Université Paris Descartes

www.journeesdeprintemps.com