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Les ACR se ressemblent jusqu’à la pose du DSA

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Page 1: Les ACR se ressemblent jusqu’à la pose du DSA

Resumes A79

Reference[1] Hopson LR, et al. Guidelines for withholding or termina-tion of resuscitation in prehospital traumatic cardiopulmo-nary arrest. Joint position statement of the NationalAssociation of EMS Physicians and the American College ofSurgeons Committee on Trauma. J Am Coll Surg 2003;196:106—12.

doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.319

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Epidemiologie des arrets cardiorespiratoires pris en

Tableau 1 Principales differences entre ACR en fonction de lacause.

Cardiaque Autre Inconnue

Choc par le DSA (%) 27 3 9Reanimation par le Smur (%) 62 35 35Transportes vivants (%) 18 11 3

charge par le Smur de Salon-de-ProvenceZ. Mokrani a, N. Illi a, S. Valero a, F. Peyras a, V. Soulleihet b,J.P. Auffray b

aUrgences Smur, centre hospitalier de Salon-de-Provence,Salon-de-Provence, Franceb Samu 13, CHU La Timone, Marseille, France

Mots cles. — Arret cardiorespiratoire ; Defibrillation precoce ;Delai d’interventionIntroduction. — Les arrets cardiorespiratoires (ACR)concernent chaque annee au moins 250 000 personnesdont 50 000 en France. L’etude MONICA confirme que lesetiologies sont dominees par les maladies coronaires. Ladefibrillation immediate permet une survie jusqu’a90 % des cas alors que les chances de survie finale dimi-nuent de 10 % par minute de retard de mise en place desgestes elementaires de survie. Le but de ce travailest d’etudier l’ensemble des donnees epidemiologiquesinteressant les arrets cardiaques, en evaluant les delaisavant le debut de la reanimation specialisee et le role destemoins.Materiel et methode. — Etude descriptive et retrospectivesur 105 patients en ACR pris en charge par le Smur de Salon-de-Provence durant 14 mois. Les donnees recueillies sontcelle recommandees dans le style d’Utstein.Resultats. — La population etudiee comportait 61 hommes(58 %) et 44 femmes (42 %), avec un age moyen de 63 ans.L’ACR etait non traumatique pour 74 % des patients ettraumatique pour 26 %. Trente-sept pour cent ont lieu surla commune et 63 % hors commune. A l’arrivee des secours,87%despatients etaient enasystolie, 10%presentaientuneFVet 3 % une DEM. La survie toutes etiologies confondues est de0,95 % avec un taux d’hospitalisation de 6,67 %. Sur cespatients, deux decedaient aux urgences, deux dans les 24 heu-res suivantes et deux dans les deux mois ayant suivi leuradmission. Un patient sortait vivant de l’hopital. Parmi lesACR d’origine cardiaque, on retrouvait 14,28 % de FV. L’ACR seproduisait dans 33 % des cas devant des temoins, 14 % despatients beneficiaient d’une RCP de base par ces derniers. LeDSA a ete utilise dans 17,65 % des cas. Une reanimationspecialisee a ete decidee pour dans 25,71 % des cas. Le delaid’intervention du prompt secours apres l’appel etait enmoyenne de 12 minutes, celui du Smur de 30,75 minutes.Conclusion. — Essentiellement d’origine medicale et horscommune, le pronostic des ACR est sombre avec de longsdelais d’intervention pour les secouristes et le Smur.

L’absence de realisation de gestes de survie par les temoinsest egalement un facteur aggravant. Une defibrillationapres la douzieme minute est consideree comme unedefibrillation tardive, d’ou l’interet de former la populationaux premiers gestes, en attendant les secouristes muni d’unDSA ou encore de permettre l’utilisation d’un DSA par legrand public.

doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.320

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Les ACR se ressemblent jusqu’a la pose du DSA M. Lachcar, K. Milojevic, A. Alheritiere, L. Berton,A. N’Guyen, E. Jeanne, P. Lakhnati, Y. LambertSamu 78, centre hospitalier d’Andre-Mignot, Versailles,France

Mots cles. — Arret Cardiorespiratoire ; Defibrillation ;EvolutionObjectif. — Le but de cette etude etait de comparer lesdonnees SMUR de trois categories d’ACR definies a partir del’origine suspectee : cardiaque, non cardiaque (autre) ouinconnue.Methode.— L’etude retrospective a inclu tous les ACR d’unSmur (dossiers informatises) sur la periode de janvier adecembre 2006.Resultats. — La cause supposee des 868 ACR etait cardiaquedans 21 % des cas, autre dans 34 % des cas et inconnue dans45 % des cas. Aucune difference, selon les classes, n’a eteconstatee concernant la qualite de l’appelant (sapeurs-pom-piers 61 %, tiers 32 %, soignants 7 %), la frequence des gestesinities par les temoins (15 %) ou la pose de defibrillateurssemi-automatiques (DSA) par les sapeurs-pompiers (72 %). LeTableau 1 resume les principales differences constateesentre les trois classes. L’age moyen etait 68 � 21, 54 � 23et 70 � 18 ans, respectivement pour les causes cardiaque,autre et inconnue. Le taux de fibrillation ventriculaire cons-tate par le Smur (sur les patients scopes) etait de 20, 3 et 5 %.Parmi les patients transportes vivants, le pourcentage d’ACRayant recu de l’adrenaline intraveineuse etait de 66, 94 et100 %, celui des ACR ayant recu un choc electrique etait de58, 9 et 8 %.Discussion. — Ces trois categories d’ACR, definies en fonctionde la cause suspectee, semblent comparables pour les toutespremieres etapes de la prise en charge. La pose du DSAmarque le moment ou les modalites de traitement et l’evo-lution sont differentes pour les trois categories.

doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.321