LES AUTOGRAPHES VUS PAR Angelina Jolie Tom …mediafiles.cineplex.com/.../MAR2005/Mar2005F_lo.pdfmars 2005 | vol.4 | no 2 À NE PAS MANQUER: NOTRE GRAND DOSSIER SUR LE DOUBLAGE AU

mars 2005 | vol. 4 | no 2

À NE PAS MANQUER: NOTRE GRAND DOSSIER SUR LE DOUBLAGE AU QUÉBEC3.00 $ CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS No 40708019

PENÉLOPE CRUZ Reine du désert

LES AUTOGRAPHES

VUS PAR Angelina Jolie

Tom Hanks Tobey Maguire

George Clooney BeCoolen10leçons

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Version française de HOSTAGE

MATÉRIEL VISUEL © 2004 MIRAMAX FILM CORP. TOUS DROITS RÉSERVÉS. À L’AFFICHE DÈS LE 11 MARS!

Hostage Famous Qc ad.qxd 2/10/05 1:53 PM Page 1

Please initial your approval ASAP.

Studio: ____________Munira

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Material Due Date: Oct 18/04Issue: December 2004

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C

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Remerciements : 50Plus Magazine • Alberta Grandparent • Alberta Weekly Newspapers Association • Ambrose Carr Linton Carroll • Association Canadienne des JournauxAstral Media Outdoor • BC Newspaper Group • BMO Financial Group • Brand New Planet • Brandworks International • Calgary’s Child Magazine • Canada NewsWire • CanadianCommunity Newspapers Association • Canadian Family • Canadian Living • CanWest Publications Inc. • Châtelaine • chickaDEE • Chirp • City Parent • Éditions ScholasticEdmonton’s Child Magazine • Elle Canada • Embassy: Diplomacy This Week • En Primeur • enRoute • eucan • Eye Weekly • Famous Kids • Faze Magazine • Feliciter • Forever YoungGroupe Pages Jaunes Cie • Harrowsmith Country Life • Homemakers • Indigo Livres, Musique & Café, Chapters et Coles • Island Parent Magazine • J’Aime Lire L’Association desJournaux Régionaux du Québec • L’édition Nouvelles • La Centrale des Caisses de Crédit du Canada • Les Hebdos du Québec • London Kids Magazine • Maclean’s • Montreal FamiliesMontréal Pour Enfants • News 4 Kids • Ontario School Advocate • Ottawa Life • Owl • Pomme d’Api • Produits de Bureau Basics Ltée • Robert Munsch • Saltscapes • SaskatchewanWeekly Newspapers Association • Secrétariat National à l’alphabétisation • Sélection Reader’s Digest • starfall.com • Style at Home • Sun Media Corp. • Teen Tribute • The Coast,Halifax’s Weekly • The Hill Times • The Magazine – Not for Adults • TIME Canada • Today’s Parent • Toronto Families • Torstar • TV Guide • Viacom Outdoor • WestCoast FamiliesWeyerhaeuser Ltd. • What If? Magazine • What’s Hers • What’s His • What’s Up Kids? Family Magazine • Wild • Windsor Parent Magazine • Winnipeg Parent • YES Mag: Canada’sScience Magazine for Kids • ytv.com

Remerciements particuliers à Famous Québec

Rappelez-vous qu’on apprend partout.Le 27 janvier est la Journée de l'alphabétisation familiale. Dans vos activités familiales, gardez-vous du temps pour lire avec vos enfants. Donnez-leur le goût de la lecture et l'envie d'apprendre. Pour de plus amples renseignements sur la Journée de l'alphabétisation familiale, de l'information sur des événements à travers le Canada, ou des petits conseils sur l'alphabétisation familiale, visitez www.fld-jaf.ca. Président honoraire de la Journée

de l'alphabétisation familiale ROBERT MUNSCH

ABC-0012 Famous Québec FP 10/4/04 11:09 AM Page 1

famous québec 4 | mars 2005

R U B R I Q U E S

14 MARC-ANDRÉ GRONDINPour son premier rôle principal au cinéma, il nous promet uneperformance C.R.A.Z.Y.

16 SYLVIE MOREAUNe lui demandez pas de vous parler de ses dernières vacances…

22 DOSSIER DOUBLAGEPortrait d’une industrie qui veut sefaire entendre.

26 LA VIE AVEC MON PÈREEntretien-testostérone avecRaymond Bouchard, David LaHaye et Paul Ahmarani.

28 PENÉLOPE CRUZLe désert... Des dunes et desdunes de sable… Puis, l’oasisPenélope Cruz.

32 BE COOLJohn Travolta s’offre (un autre!)comeback et s’allie (à nouveau!)à la pulpeuse Uma Thurman.

6 PREMIÈRE VUEL’édito de notre rédacteur en chef.

8 BOX OFFICELes nouvelles du septième encompagnie d’Anne-Marie Losique.

10 REPÈRES

11 PHOTO-SYNTHÈSELes photographes de plateau à l’avant-plan.

12 TENDANCESÀ Hollywood, les bottes ne sont passeulement faites pour marcher.

18 LES SORTIES

34 À LA CARTE

36 MUSIQUE

37 BEAUTÉElle a largué Ethan Hawke et, aveclui, l’image de la femme sage.Fatale, Uma Thurman? Da!

38 MODEAdieu, tweed et look lady! Place àl’extravagance des beaux jours.

40 SHOPPING

42 VIDÉOS ET DVD

44 HOROSCOPE

46 LE DERNIER MOTDix stars nous parlent de signatured’autographes.

Famous Québec | volume 4 | numéro 2

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E N C O U V E R T U R E20 BENOÎT BRIÈRE

Pour la version québécoise deRobots, Benoît Brière prête sa voixau personnage principal. RobinWilliams n’a qu’à bien se tenir.

Texte: Marie LabrecquePhoto: Chloé Dulude pour Famous QuébecMaquillage: Johnny Naoufal

R E P O R T A G E S

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ÉDITEUR SALAH BACHIR

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION MATHIEU CHANTELOIS

RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉCONCEPTION GRAPHIQUE DANIEL CULLEN

COORDONNATRICE MARNI WEISZ

COLLABORATEURS ANTHONY CHAMBERLANDSIMON CÔTÉNABI-ALEXANDRE CHARTIEREARL DITTMANMARTIN GRENIERMARIE LABRECQUESIMONA LECLERCANNE-MARIE LOSIQUEPASCALE MARCOTTEJOHNNY NAOUFALEMILIE VILLENEUVE

PHOTOGRAPHES VÉRONIQUE BONCOMPAGNICHLOÉ DULUDETIM LEYESYANNICK MACDONALDAYDIN MATLABIJOCELYN MICHELSÉBASTIEN RAYMONDMONIC RICHARD

RÉVISION JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ

DIRECTRICE DE LA PRODUCTION SHEILA GREGORY

FAMOUS QUÉBEC EST REPRÉSENTÉ PAR LES MÉDIAS FAMOUS PLAYERS

VENTES PUBLICITAIRES

QUÉBEC (514) 868-0005CHARGÉE DE COMPTES SOPHIE JODOIN (POSTE 222)

LISE MAJOR (POSTE 224)COORDONNATRICE AUX VENTES PATRICIA CARPENTIER (POSTE 223)

TORONTO (416) 539-8800DIRECTEUR GÉNÉRAL ROBERT BROWN (POSTE 232)

DIRECTEUR NATIONAL DES VENTES JOHN TSIRLIS (POSTE 237) DIRECTEUR COMMERCIAL ANTON KIM (POSTE 238)

DIR. VENTES ET MARKETING(DIVISON MAGAZINES) BETH SCOTT (POSTE 249)

CHARGÉS DES COMPTES JAMIE CRUVER (POSTE 224)ZOLTAN TOTH (POSTE 233)JENNA PATERSON (POSTE 243)

COORDONNATRICE AUX VENTES CAROL BRATHWAITE (P. 256)

COLOMBIE-BRITANNIQUE (604) 904-8622 DIRECTRICE DES COMPTES DIANE RAJH

PRAIRIES (403) 266-4412DIRECTRICE DES COMPTES ELIZABETH D’ARTOIS

REMERCIEMENTSIVARS REISS TAMMY-LYNN ROBERTROBB CHASE JEAN STINZIANI

SCOTT GARDNER INGRID RANDOJAJOAN GRANT JEFF RUSH

CATHY PROWSE ZAC VEGASUSAN REGINELLI

Famous Québec est publié dix fois par an par 1371327 Ontario Ltd. Le coût d’un abonnement annuel est de 21,45 $ (20 $ + TPS) au Canada.

Les demandes d’abonnement et les lettres au courrier du lecteur doivent être envoyéespar la poste à Famous Québec au 102, avenue Atlantic, bureau 100,

Toronto (Ontario) M6K 1X9, par télécopieur au 416-539-8511 ou par courriel à [email protected]

Convention de poste-publications No 40708019Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à Famous Québec

102, avenue Atlantic, bureau 100, Toronto (Ontario) M6K 1X9.100 000 exemplaires de Famous Québec sont distribués dans les cinémas Famous

Players et Alliance Atlantis. Famous Québec reçoit le matériel pour fins de publication.Toutefois, Famous Québec n’est pas responsable du

renvoi du matériel et des photographies non sollicités. Le contenu de Famous Québecne peut être reproduit sans le consentement écrit de l’éditeur.

Demande d’adhésion présentée à BPA International en janvier 2004.


Pas facile, le métier de doubleur. Pensez-y: on vous enfermedans un petit studio. Vous êtes seul et il fait noir. Une voixvous ordonne de bouger le moins possible, de rester dans

l’axe d’un micro. Des images se bousculent sous vos yeux. On vousdemande de lire un texte qui défile à une vitesse effarante. Vousdevez être synchrone jusque dans les moindres respirations. Et pireencore: il faut rendre intacte l’émotion qu’un acteur a pris dessemaines à intérioriser.

Ça prend du métier pour être doubleur. Un vrai travail de contor-sionniste! Ça prend aussi beaucoup de modestie parce que cesfemmes et ces hommes demeurent presque toujours dans l’ombredes géants.

Au Québec, le doublage est apparu il y a près de 50 ans, mais ce tra-vail reste encore peu connu du grand public. Il s’agit pourtant d’uneindustrie estimée à 20 millions $. Elle fait vivre annuellement près de700 de nos artistes et artisans.

Malgré la concurrence farouche de la France, le Québec a réussi à setailler une place importante dans le marché du doublage sur nosécrans. On pourrait toutefois faire beaucoup mieux. Les revendica-tions des doubleurs québécois ont fait couler beaucoup d’encre. Or,même si de plus en plus de films sont doublés chez nous, la situationévolue lentement. On se demande encore ce qu’attend le gouverne-ment pour imposer des normes et des balises similaires à celles del’Hexagone, où tous les films doivent être doublés en territoire européen.

Dans la correspondance que vous nous faites parvenir tous les mois,plusieurs de vos questions concernent le doublage. Pourquoi certainsfilms ne sortent-ils jamais en version française? Comment doit-onadapter un accent prononcé du Bronx ou du Texas? Qui choisit detraduire les jurons anglais par d’indigestes «bordels de merde»?

Les enjeux de ce dossier sont complexes. Ils sont à la fois poli-tiques, culturels et économiques. Pour nous aider à y voir plus clair,Jean-François Légaré a tendu le micro à plusieurs intervenants del’industrie. Les résultats de l’enquête de notre rédacteur en chefadjoint se trouvent en page 22.

Mais parce que le cinéma est également un divertissement, nousvous proposons un moment de pure folie en compagnie de BenoîtBrière. C’est lui qui donne vie au personnage principal de la versionquébécoise du film d’animation Robots. Trois ans après le triompheinopiné de L’Ère de glace, le studio américain Blue Sky récidive avec cefilm très attendu. Mais son rival, Pixar, n’a pas dit son dernier mot. Ilnous réserve quelques surprises plus tard cette année. On vous enreparle très bientôt.

MATHIEU CHANTELOISrédacteur en chef et

directeur de la [email protected]

Lavoix lactée


box-office |

LES NOUVELLES DU SEPTIÈME ENCOMPAGNIE D’ANNE-MARIE LOSIQUE

Ne manquez pas Box-office, sur les ondes de MusiquePlus le vendredi à19 h 30 et de TQS le samedi à 9 h 00.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUELe beau Paul Walker fera grimper le mercure deux fois plutôtqu’une au cours des prochains mois. Tout d’abord cet été, où ilsera de la séduisante distribution du film Into the Blue auxcôtés de Jessica Alba, Scott Caan et Ashley Scott. Paul y incar-ne un jeune plongeur qui, avec ses amis, fait la découverted’un trésor enfoui sous les eaux bleues des Bahamas. Muscles,bikinis et frissons sont au rendez-vous de ce thriller qui s’an-nonce déjà comme le film le plus hot de l’été. Et après leschaleurs des tropiques, c’est au froid sibérien du pôle Sud quePaul se mesurera dans le film Antarctica, un long métraged’aventures inspiré de faits réels racontant les périples de deuxexplorateurs à la recherche d’une météorite. C’est dans leGrand Nord canadien que le réalisateur Frank Marshall (Congo,Arachnophobie) a choisi de planter son décor. De quoi fairefondre la calotte glacière!

LA QUESTION BOX-OFFICE

Laquelle de ces vedettes masculines a dit: «Jeprends du viagra uniquement lorsque je suis en com-pagnie de plus d’une femme»?

A - Jack NicholsonB - Clint EastwoodC - Al Pacino Réponse: A - Jack Nicholson

NICOLE ET LES HOMMESLes femmes amoureuses de l’actrice Nicole Kidman devront setrouver une autre idylle. Malheureusement pour elles, la no. 5 deChanel est une hétérosexuelle convaincue: «Il serait beaucoupplus facile de dire: “Oh! J’aimerais pouvoir aimer les femmes!”Mais non. Je n’ai rien contre elles, mais physiquement, elles ne

m’attirent pas. J’aime la façon dont les hommes pensent. J’aimeleur odeur. J’aime leur apparence. Je suis accro au corps mas-culin!» affirmait-elle récemment dans une entrevue accordée aumagazine Playboy. Ses fans de la gent féminine pourront toutefoisse consoler avec The Interpreter le mois prochain et Ma Sorcièrebien aimée plus tard cette année, deux productions danslesquelles la belle Australienne tiendra la vedette.

FEMMES, JE VOUS AIMEIl n’y a pas que l’ex-Mme Cruise qui s’épanche sur ses préférencesen matières amoureuse et sexuelle. Récemment, l’acteur JamieFoxx (Ray, Collatéral) confiait qu’il avait de la difficulté à s’engagerfermement à une seule femme: «Un problème avec les relations?Bien sûr que j’en ai un! Je suis un homme, pour l’amour de Dieu!Si un homme vous dit qu’il n’a aucun problème à s’engager, il vousment. D’ailleurs, je pense que l’on a deux choix dans la vie: onpeut soit courir les jupons pour le reste de ses jours et mourirvieux et misérable. Ou alors, on peut s’engager sérieusementdans une relation et… mourir vieux et misérable!» expliquait-ilrécemment au magazine GQ.

CAPRICES ET AVARICE Elle est peut-être from the Block, mais J.Lo agit comme si elle setrouvait encore au top. Selon le site bitterwaitress.com, où les tra-vailleurs de la restauration crachent leur fiel contre leurs clientsradins, Lopez mériterait amplement sa réputation de starméprisante. En effet, son nom apparaît pas moins de sept fois surla liste des personnalités les plus chiches en matière de pour-boires. Et avec raison: un maigre 4,04 $ (laissé en pièces de dixsous et de cinq sous) n’est pas exactement une récompenselorsque la facture se chiffre à… 995,96 $. Les serveurs victimesde la pingrerie de l’ex-Mme. Affleck se plaignent également de sesexigences démesurées (enfants trop dérangeants à la table voisine,bouteille d’eau servie trop froide, etc.) et, naturellement, de sonattitude mesquine. Mais Jenny n’est pas la seule à s’attirer lesfoudres des serveurs sous-payés. Julia Roberts (deux dollars laisséspour une facture de 75 $ malgré son statut d’actrice la mieuxpayée d’Hollywood), Carmen Elektra (un sou pour un total de 37 $),Kirsten Dunst (qualifiée d’avare à maintes reprises) et même GeorgeW. Bush figurent aussi sur ce palmarès peu flatteur.

Jessica Alba et Paul Walker dans Into the Blue

© 2005 Warner Bros. Entertainment Inc. Tous droits réservés.

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repères |

Toutes couleurs uniesDu 18 au 20 mars, la Cinémathèque québécoise s’asso-cie à la Semaine d’actions contre le racisme pour présen-ter un cycle spécialement conçu pour sensibiliser lescinéphiles. Au programme: six productions en provenancede Russie, du Québec, de la Bosnie, de l’Inde, de laFrance et des États-Unis, toutes plus ou moins axées sur

le thème de laxénophobie et dela peur de l’autre.L’événement s’ou-vre avec LesPetites vieilles, duréalisateur russeGuennadi Sidorov,un long métragequi met en imagesun groupe devieilles femmesvivant avec un

jeune trisomique. Également à l’affiche: Inniunnipatakanu/Ethnocide délibéré? du Québécois ArthurLamothe, qui donne la parole à un groupe de jeunesAmérindiens s’exprimant à propos de leur école où laségrégation est une réalité encore bien présente.

POUR INFO: cinematheque.qc.ca ou inforacisme.com

SPÉCIAL KNotre cinoche à l’avant-plan del’hémisphère austral? «Pourquoipas», répondent les organisateursde Kino Kabaret, ces soirées où descinéastes de tout acabit se réunis-sent pour projeter et discuter leurscourts métrages. Après avoirexporté le concept dans plusieursvilles du monde entier (dont Saint-Pétersbourg et Bruxelles), les KinoKabaret se sont exilés en Australie,au Adelaide Film Festival. Pendanthuit jours le mois dernier, deséquipes mixtes de Québécois et

d’Australiens se sont démenéspour tourner des courts métragesen moins de… 48 heures!Résultat: atmosphère décontrac-tée, une vingtaine de films et qua-tre jours de projection où le publicet les créateurs pouvaient échan-ger sur les productions visionnées.Véritable rampe de lancement pourla nouvelle génération, les KinoKabarets permettent ainsi àplusieurs cinéastes d’ajuster leursfilms selon les commentaires reçuspour ensuite les présenter dansd’autres festivals. Un véritablework in progress.

RUÉE VERS L’ARTDans le cadre de sa 23e édition, le Festival internatio-nal du film sur l’art (FIFA) s’offre une cuvée toute qué-bécoise puisque pas moins de neuf films d’ici ont étésélectionnés dans la section compétitive Carrefour dela création. Du jamais vu!

Ainsi, après s’être attaqué à la carrière française deRiopelle en 1999 (Collage), le réalisateur Pierre Houle(Monica la Mitraille) poursuit son exploration de l’artvisuel en relatant l’œuvre d’un autre monument québé-cois dans Pellan… la femme désirée. Les fanatiquesde littérature seront eux aussi servis avec Victor LévyBeaulieu: du bord des bêtes de Manon Barbeau (LesEnfants du Refus global), dans lequel la documen-tariste tente de cerner l’homme derrière l’écrivain. Etles fashionistas y trouveront également leur comptepuisque Carlos Ferrand, un habitué du FIFA, présentele portrait de Dominique Lemieux, costumière auCirque du Soleil, dans La Griffe magique.

Considéré comme le seul festival compétitif spécialiséen films d’art de ce côté-ci de l’Atlantique, le FIFA pro-pose, du 10 au 20 mars, une programmation de 250productions en provenance de 25 pays, ainsi qu’unemyriade d’événements spéciaux, tables rondes, rencon-tres et expositions. Un incontournable pour tous lespuristes... et les inconditionnels d’art.

POUR INFO: (514) 874-1637 ou artfifa.com


The Dali Dimension de Susi Marques

Les Petites vieilles de Guennadi Sidorov

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SORTIR DUCADRAGEUne expo québécoise réunissant le

travail de nos photographes deplateau? Quel brillant déclic!

Voilà déjà plusieurs mois que le pro-lifique photographe Sébastien Raymonds’affaire à réunir les plus beaux clichés deses confrères de travail. Sa rétrospective,intitulée Objectif caméra, est présentée aufoyer Luce Guilbault de la Cinémathèquequébécoise jusqu’au 27 mars. Elleregroupe les œuvres de 21 photographesde renom dont Véronique Boncompagni,Attila Dory, Michel Gauthier, Takashi Seidaet Jan Thijs.

Comment décrire l’importance du tra-vail des photographes de plateau? Laréponse se trouve peut-être dans les pro-pos du comédien Pierre Curzi, le parrainde cet événement: «Le cliché de l’extrêmeconcentration ou du vide abandonné desactrices, des acteurs, des techniciens etdes réalisateurs, c’est notre mémoirecommune.»

Il faut dire que la mosaïque que formecette cinquantaine d’œuvres est impres-sionnante. Tant les portraits des artisansque les clins d’œil à ce qui se passe der-rière la caméra nous aident à comprendrele rôle très actif que jouent ces pho-tographes dans la fabrication et la com-mercialisation d’un film.

Bref, une belle façon de mieux compren-dre le travail méconnu du photographe deplateau. Et sur les murs de laCinémathèque, le résultat nous est servi surun… plateau d’argent. – M. Chantelois


POUR INFO: (514) 842-9768 ou cinematheque.qc.ca

CI-DESSUS: Michel Côté sur le plateau de C.R.A.Z.Y., photo par Sébastien RaymondCI-DESSOUS: Jean-Nicolas Verreault, Le Survenant, photo par Véronique Boncompagni

Littoral, photos par Yannick MacDonald

tendances |


Les bottes ne sont passeulement faites pourmarcher. À Hollywood, ellessont faites pour parader!Bon d’accord: la godasse destyle Ugg Boot était peut-être branchée l’an dernier,mais selon plusieursexperts, elle serait devenuefashion faux pas cette sai-son. Qui s’en plaindra?Peut-être devrions-nous le

rappeler à Jenny, Naomi et compagniequi, malgré le chaud soleil de Californie,insistent encore et toujours pour les enfi-ler coquettement (!!) par-dessus unepaire de jeans. Espérons qu’en plus de lafonte des neiges, le retour des beauxjours entraînera la disparition pure etsimple de cet accessoire si peu élégantet, avouons-le, si peu nécessaire surSunset Boulevard… – J.-F. Légaré

CINÉ-CURELa cinéphilie n’est pas qu’un divertisse-ment, c’est aussi une forme de psy-chothérapie! Du moins, c’est ce quecroit un nombre grandissant de spécia-listes d’un peu partout dans le monde.En visitant le site cinetherapy.com, vouspourrez tout découvrir sur la thérapie parle cinéma. Elle consiste à visionner desfilms en lien avec les difficultés émo-tionnelles, mais de le faire sous la super-vision d’un thérapeute qui vous guideravers une meilleure compréhension de

vos angoisses etaussi leur résolutionéventuelle. Le sitepropose un index defilms classés selonles différents pro-blèmes à régler.Vous cherchez l’âmesœur? On vous sug-gère When Harry

Met Sally. Vous êtes dépendant auxdrogues? Plus d’une cinquantaine de filmsvous sont proposés dont Transpotting et…The Nutty Professor!

Pour Jean-François Vézina, auteurquébécois du livre Se réaliser dans unmonde d’images, la chose n’est pas sisimple. Ce psychologue, qui a lui aussiintégré les films à sa pratique, n’est pasd’accord avec la bête prescription defilms comme médicament. Selon lui, lesfilms qui nous touchent en disent longsur notre personnalité et nos défis per-sonnels. Dans son livre, il suggère plutôtla «filmographie personnelle». Il s’agit dediviser votre vie en grandes périodes etde les associer à un film. «Ça permet à lapersonne de mieux comprendre son par-cours et de mieux se connaître. Elle pour-ra ainsi trouver les grands thèmes qui ontcaractérisé sa vie», explique l’auteur.

Il faut aussi être sensible aux émotionsprovoquées par le septième art. «Ontombe en amour avec un film commeavec une personne. Le fait de voir un filmqui nous touche peut transformer notrevie, nous ouvrir à quelque chose de nou-veau, nous éveiller à de nouveauxintérêts», poursuit le psychologue.

Peu importe l’approche, le cinémasemble de plus en plus répandu commemoyen de conserver une bonne santémentale. À quand les soirées de cinochecouvertes par l’assurance-maladie?

– P. Marcotte

Les bottes à gogo

Juliette Lewis

Naomi Watts

Jennifer Lopez

Ashton Kutcher

Jean-François Vézina

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Sur le plateau, on se l’arrache. Tous les journalistes veu-lent parler à ce grand gars aux cheveux ébouriffés et à lapeau brûlée par le soleil. Marc-André Grondin est la star

de C.R.A.Z.Y., le prochain long métrage de Jean-Marc Vallée(Liste noire), dont la sortie est prévue en mai. Le comédienincarne Zachary Beaulieu, le quatrième d’une famille de cinqgarçons, «le marginal de la famille, explique Grondin.D’ailleurs, il revient d’un périple dans le désert. C’est pour çaqu’il a la peau tannée et des cloches d’eau sur le front».Marc-André a l’habitude des entrevues. Il parle tranquille-ment, marquant une pause chaque fois qu’il tire une boufféede sa cigarette.

Les longues journées de tournage ont creusé de légerscernes sous ses beaux yeux verts et quelques cheveux gris sediscernent dans sa chevelure de jais: «C’est parce qu’hier, noustournions des scènes où mon personnage avait 40 ans»,affirme-t-il en riant. En effet, C.R.A.Z.Y. raconte l’histoire deZachary, de sa naissance jusqu’à l’andropause: «On est témoindes scènes marquantes de la vie de Zach, comme celle où sonpère le surprend dans les vêtements de sa mère à sept ans oulorsque, quelques années plus tard, il est pris en flagrant délitalors qu’il vit ses premières expériences avec un garçon.» Sansvouloir l’étiqueter «homosexuel de la famille», Marc-Andréconvient que cette quête d’identité sexuelle marginalise beau-coup son personnage: «Ses comportements sont jugés inac-ceptables, surtout par son père. Il ne faut pas oublier qu’on esten 1976. Heureusement, aujourd’hui, les gens sont plusouverts… En tout cas, je l’espère.»

La famille Beaulieu est aussi composée des acteurs MichelCôté, Danielle Proulx, Pierre-Luc Brillant, Alex Gravel et deplusieurs autres nouveaux visages. En effet, il a fallu trouverpas moins de 17 comédiens pour interpréter les cinq frères àtravers les années. Mais choisir Marc-André pour le premierrôle a certainement été plus facile puisque Jean-Marc Valléeavait déjà eu recours à ses services: «Il y a 11 ans, j’ai joué dansLes Fleurs magiques. Ce court métrage a reçu un prix Génie en1995», précise le jeune acteur, en regardant sa cigarette seconsumer, l’air de rien. Mais l’on se souvient surtout deGrondin pour l’avoir vu dans quelques téléromans (Les SupersMamies, Les Intrépides) et de nombreuses publicités.

Malgré ses airs détachés, Marc-André Grondin attendait cepremier rôle avec impatience. Il se plaît bien sur les plateauxde tournage, si C.R.A.Z.Y. soient-ils: «Disons que si je pouvaisfaire du cinéma toute ma vie, je le ferais. D’aussi loin que jeme souvienne, j’ai toujours été devant les caméras», conclut-ilen écrasant son mégot avant de se remettre au boulot.Décidément, il la prend cool cette vie de fou.

Une vie de fouÀ 20 ans, MARC-ANDRÉ GRONDIN a déjà plus de 17ans de métier dans le corps. Pour son premier rôleprincipal au cinéma, il nous promet une performancetout simplement C.R.A.Z.Y. I EMILIE VILLENEUVE

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On chuchote depuis un certain temps que Sylvie Moreaun’aime pas les journalistes. L’affirmation n’est pas toutà fait juste. L’actrice a un coup de soleil médiatique et

la surexposition lui brûle la peau. Elle enchaîne succès aprèssuccès, sur scène comme aux petit et grand écrans. La liste estimpressionnante: Catherine, Dans une galaxie près de chez vous,Cabaret, Camping sauvage, Les Aimants. Si bien que lorsqu’ellen’est pas sous les feux de la rampe, elle se retrouve sous lesflashes des photographes.

C’est sur le plateau de tournage de Familia, le premier longmétrage de Louise Archambault (à l’affiche plus tard cetteannée) que nous avons rencontré la comédienne. Aux côtésde Macha Grenon, elle incarne une joueuse compulsive, ir-responsable et autodestructrice, mais aussi attachante qu’àl’habitude. Un projet intense qui lui tient à cœur et qu’elledécrit avec enthousiasme. L’actrice fétiche des Québécois a lavoix d’une fillette, mais le parcours d’un vétéran.

L’opportunité était trop belle pour ne pas lui demandercomment elle vit son omniprésence dans les médias. Devantle magnétophone, Sylvie Moreau nous a parlé de sa lassitudeà l’égard de la ronde journalistique comme peu d’artistesétablis se le permettent encore.

Vous êtes devenue l’une des figures de proue du milieu artistique québécois.Que pensez-vous de la machine promotionnelle entourant vos projets?C’est difficile parce que c’est toujours la même chose. Çamanque d’audace. On peut profiter d’une vedette qui estdans un film pour y accéder,mais à partir de là, je trouvequ’il y a un manque d’origina-lité de la part des médias. Ilspourraient aller un peu plusloin, fouiller un peu plus, touten faisant en sorte que ça soitaussi sexy et attirant. C’est le jobdes journalistes de faire ça.Sinon, les gens deviennent «tan-nés» de voir notre gueule. Moi,je suis tannée de la mienne! Je refuse plein d’entrevuesparce que je ne suis plus capable. Je ne fais pas ce métierpour être exposée à ce point-là.

Quel genre de question aimeriez-vous vous faire poser?J’aimerais donner davantage d’interviews à deux, question dechanger la dynamique. Au lieu de réaliser une entrevue avecSylvie Moreau et une autre avec Macha Grenon, pourquoi nepas en faire une avec les deux à la fois? De cette manière, tuobtiens le feeling de ce qui se passe dans le film parce que tuparles à deux actrices qui n’ont jamais travaillé ensemble, quise rencontrent. En plus, tu as une exclusivité parce que c’est

différent. Ça serait une façon plus inventive de procéder etqui servirait le film davantage.

Jusqu’à quel point vous sentez-vous obligée de faire la promotion d’un film?Ça dépend du projet. Camping sauvage, par exemple, était unprojet de Guy [A. Lepage] et je savais qu’il pouvait en faireseul la promotion. Je me sens plus utile dans les petits projets,les premiers longs métrages par exemple, où je peux éveillerl’intérêt des gens et les inciter à aller le voir le film.

Pouvez-vous éveiller notre intérêt pour Familia?Je suis extrêmement heureuse du déroulement du tournage,du film, de mon rôle et de toutes les rencontres que j’ai faites.Ça été assez intense. C’est un projet très spécial. Quand j’ai lule scénario, j’ai su que le personnage était extraordinaire. Jene pouvais pas passer à côté. Familia, c’est l’histoire d’une filledépendante. Elle est «gambleuse» et elle perd tout. Elle a unetrès belle relation avec sa fille, mais elle est en train de la gâ-cher à cause de sa dépendance. Elle se réfugie alors chez sonamie d’enfance, le personnage de Macha Grenon, qui a unefille elle aussi. Le film parle de la rencontre entre ces deuxfemmes et leurs filles. C’est intéressant de jouer les faiblessesd’un personnage qui n’est pas héroïque.

Est-il parfois décevant de lire ce qui s’écrit après une entrevue?Parfois, on est mal interprété, mais il faut qu’on l’accepte.On sait dans quelles conditions cela se fait. Ce que je trouve

le plus décevant, c’est le specta-culaire. Par exemple, lorsquel’on parle plus de mes vacancesd’été que du film pour lequel j’aidonné une entrevue. Si, à la find’une interview, un journalisteme demande où je pars envacances et que cela prend plusd’importance dans l’article quele film auquel je participe, je mesens vraiment manipulée.

Dix minutes d’entrevue se sont écoulées et les agents derelations publiques font les gros yeux. Ironiquement,Sylvie Moreau, elle, ne semble pas pressée de terminer.Elle paraît même soulagée, même s’il est clair que cetentretien doit s’achever. La comédienne prend tout demême un moment de plus pour nous parler de ses acti-vités pour l’année à venir. Un projet d’écriture pour ARTVet une pièce de théâtre avec Momentum au printemps fi-gurent à son agenda qu’elle qualifie, croyez-le ou non,d’«allégé». Cette année, Sylvie Moreau se fera sa petitepart d’ombre.


Sur le plateau du film Familia, Sylvie Moreau a le verbe facile. Mais ne vous attendez surtout pas àl’entendre parler de ses dernières vacances. I PASCALE MARCOTTE

Tant d’exposition

«Les gens deviennenttannés de voir notregueule. Moi, je suis

tannée de la mienne!»


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BE COOLWHO’S IN IT? John Travolta, Uma ThurmanWHO DIRECTED? F. Gary Gray (The Italian Job)WHAT’S IT ABOUT? This sequel to Get Shortysees smooth-talking enforcer ChiliPalmer (Travolta) move out of the moviebusiness and muscle into record produc-ing. Since this comedy is based on anElmore Leonard book, expect a cast ofcolourful characters to talk tough, carrybig sticks and look cool doing both. SeeJohn Travolta interview, page tk.

DANIEL AND THE SUPERDOGSWHO’S IN IT? Matthew Harbour, ClaireBloomWHO DIRECTED? André Melançon (Nénette)WHAT’S IT ABOUT? After the death of hismother, Daniel finds solace training hispooch for the upcoming Superdogs show.

THE JACKETWHO’S IN IT? Adrien Brody, Keira Knightley WHO DIRECTED? John Maybury (Love is theDevil)WHAT’S IT ABOUT? This trippy thriller starsBrody as a returning soldier who windsup in an asylum where a gnarly doc (KrisKristofferson) pumps him full of a drugthat enables him to see into the future.That future includes his death, and he’sgot four days in which to prevent it fromhappening.

M A R C H 1 1

ROBOTSVOICES: Ewan McGregor, Robin WilliamsWHO DIRECTED? Chris Wedge and CarlosSaldanha (Ice Age)WHAT’S IT ABOUT? In a world made upentirely of robots, idealistic inventorRodney Copperbottom (McGregor) travelsto Robot City where he discovers anunderclass of ragtag ’bots that need hishelp. On allowing wildman Williams thelatitude to improvise, co-director Wedgetold USA Today, “You just put the scriptin front of him, close the door and hope.”

PHIL THE ALIENWHO’S IN IT? Rob Stefaniuk, Nicole de BoerWHO DIRECTED? Rob Stefaniuk (debut)WHAT’S IT ABOUT? This Canadian comedy

stars writer/director Stefaniuk as Phil theAlien, whose spaceship crashes near asmall Northern Ontario town. Left to hisown devices Phil develops a drinkingproblem, gets tossed in jail, becomes aChristian and eventually the lead singerfor the local bar band.

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ICE PRINCESSWHO’S IN IT? Michelle Trachtenberg, Kim CattrallWHO DIRECTED? Tim Fywell (Hear the Silence)WHAT’S IT ABOUT? Brainy Casey Carlyle(Trachtenberg) throws everyone for a dou-ble loop when she goes from geek to fig-ure skating star. Sex in the City’s Cattrallcools off her hot screen image by playingCasey’s tough, but understanding, coach.

THE PACIFIER

WHO’S IN IT? Vin Diesel, Brad GarrettWHO DIRECTED? Adam Shankman (BringingDown the House)WHAT’S IT ABOUT? He’s just like MaryPoppins, that is if Mary was trained insubaquatic combat and knew how to reada GPS unit. Diesel stars as Navy SEALShane Wolf, who gets a crash course incarpooling and diaper changing whenhe’s assigned to protect the children of amurdered American scientist.

• HITS THEATRES MARCH 4

nowintheatres

HOSTAGEWHO’S IN IT? Bruce Willis, Kevin Pollak WHO DIRECTED? Florent Emilio Siri (debut)WHAT’S IT ABOUT? Willis plays a disgracedLos Angeles hostage negotiator whomoves to the suburbs where, surprise, hewinds up trying to diffuse a hostage situ-ation. But then his wife and kid are kid-napped by the bad guys, meaning he’sgot two families to save.

• HITS THEATRES MARCH 11

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Graphème58315G

Àl’écran, un drôle de petit robot s’agite follement sur letapis roulant d’une chaîne de montage. Le frénétiquepersonnage rampe, remet en place la moitié inférieure

de son corps, court, tombe... Dans la pénombre du studio,debout devant un micro, Benoît Brière gesticule, débite àvive allure halètements et onomatopées, lance des appels àl’aide comiques. Des sons qui accompagnent parfaitementles gestes du robot.

C’est un jour glacial de janvier, dans un studio de doublagede l’Ouest montréalais. L’énergique comédien québécoiss’emploie à enregistrer l’une des voix françaises du film d’a-nimation hollywoodien Robots, dirigé par Chris Wedge (leréalisateur de L’Ère de glace).

Sa tâche? Doubler nul autre que que le délirant RobinWilliams... «Il est complètement malade, ce gars-là!» s’exclameun Benoît Brière d’excellente humeur. «Particulièrement dansce genre de film où il a une latitude incroyable. Je suis con-vaincu qu’on lui donne totalement carte blanche, qu’on luidit: “Amuse-toi, improvise.” Parfois, dans un seul petit para-graphe de texte, il change huit fois d’intonations, d’intentions.Il faut autant que possible essayer de reproduire ça. Williams aun débit très rapide, et il y a quatre motsde français pour deux d’anglais, doncça exige une certaine flexibilité...»

Surtout que le comédien doubleurdoit se conformer, à «90 ou 95 %», àl’interprétation de départ. Forcément:le jeu de la distribution originale (quiinclut aussi Ewan McGregor, HalleBerry et Greg Kinnear) a directementinspiré les dessins du film. «Ils ontenregistré le texte en studio de son. Et ily avait des caméras braquées sur chacundes acteurs pour pouvoir rajouter destraits de caractère au dessin final. Donc,les images viennent après et varient selonles intonations des interprètes. Nous, ilfaut arriver synchro avec ce qui est dit.Dans Robots, on a un problème: RobinWilliams emprunte parfois un accent bri-tannique, puis un accent latino et, à la fin,il donne à son personnage un côté trèsirlandais... En français, qu’est-ce que je peux faire? (rires)C’est là où l’on a une part de création. Il faut trouver quelquechose qui va coller avec l’image, mais qui va avoir une réso-nance auprès du public.»

Benoît Brière fait peu de doublage – c’est seulement sonsecond rôle dans un film d’animation après la production del’Office national du film, Noël Noël, dans laquelle il assuraitplutôt la narration. Et il le regrette, appréciant beaucoup lescontraintes de cet exercice très axé sur la technique. «J’ai

toujours adoré tout ce qui est technique. J’aime la respectertout en la transcendant, essayer qu’elle soit parfaite autantque possible, mais qu’on ne la sente pas. Me permettred’aller au-delà de la technique.»

«Très différent» de l’interprétation en tant que telle, l’artdu doublage entraîne son lot de difficultés. Surtout quand ils’agit de jouer des émotions complexes. «On ne dispose pasde répétitions comme au théâtre ou du moment de concen-tration que l’on te donne au cinéma. Ça exige beaucoup etl’on a peu de temps pour performer. Il faut surveiller leniveau de la voix, le synchronisme, dire le texte exactement...C’est beaucoup de stock! Mais j’aime ce défi-là.»

Joué en version francophone par Hugolin Chevrette,Pierre Collin, Anne Dorval, Antoine Durand, AndréMontmorency et Guy Nadon, Robots raconte une histoire«assez simple et fort jolie» située, comme son titre l’indique,dans un univers de créatures mécaniques. Un jeune inven-teur en herbe découvre qu’un machiavélique directeur a prisle contrôle de Robot City. «Il va devoir devenir un héros etsauver la société de ce fou maniaque», explique BenoîtBrière, qui prête sa voix à Fender, une «espèce de petitarnaqueur de la grande ville, itinérant, qui va devenir lemeilleur allié du héros».

Selon le comédien, Robots comporte plusieurs niveaux, à lafaçon de ces populaires films d’animation qui rallient désor-mais un large public. «Il y a énormément d’humour. LesAméricains se permettent de dire des choses audacieusesdans les films pour enfants, c’est parfois étonnant. Des gagsdestinés aux parents, que les enfants ne comprendront visi-blement pas, glissés par en dessous.»

Sauf pour un caméo dans le film C’est pasmoi, c’est l’autre, Benoît Brière n’est pasapparu sur un grand écran depuis sa com-position comique du caissier dans LaGrande séduction. Plusieurs projets seraientsur la table, à l’étape embryonnaire.

L’acteur en mentionne un, alléchantmais incertain: partager la vedette avecPierre Richard dans une comédie copro-duite par la France et le Québec.

Le fameux interprète de Monsieur B.ne chôme pas pour autant. En plus dujeu, il s’est lancé dans l’écriture de scé-narios et tâte de la mise en scène, mon-tant occasionnellement des opéras avecdes étudiants en chant. Deux activitésdont il rêvait depuis longtemps.

Benoît Brière se définit comme un«touche-à-tout» d’abord et avant tout.«J’ai toujours été un grand privilégié

parce qu’on me propose de la comédie, dudrame, du cinéma, de la télé, du théâtre… C’est très largecomme spectre. Et c’est comme cela qu’un acteur doit être,selon moi. Souvent, on fonctionne un peu à la façon du starsystem américain, en cataloguant les acteurs. Je me mets dansla peau de Tom Cruise: il me semble que je commencerais àtrouver ça plate, de toujours jouer Tom Cruise... Moi, si onme demande de me jouer moi-même dans un film, je suisnul. Mais quand on me propose d’incarner un personnagequi est complètement à l’opposé de moi, un rôle de compo-sition, là je suis à l’aise.» Un robot, par exemple...

en | couverture |


Portrait-robotPour la version québécoise de Robots, BENOÎT BRIÈRE prête sa voix au personnage principal. Robin Williams n’a qu’à bien se tenir.I MARIE LABRECQUE

Fender, le personnage

de Benoît Brière


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Àpremière vue, Brad Pitt, Adam Sandler et Ben Stillern’ont pas grand chose en commun. Du moins, quand onles regarde. Mais la prochaine fois que vous visionnerez la

version française d’un film les mettant en vedette, tendez l’o-reille. Peut-être reconnaîtrez-vous la voix du Québécois AlainZouvi qui double souvent ces trois acteurs américains.

«Peu de gens s’en rendent compte, mais ce n’est peut-êtrepas mauvais, croit Zouvi. Si les gens savaient que c’est l’anciendocteur Constantin de 4 et demi qui fait la voix de Brad Pitt, jene suis pas certain qu’ils croiraient à l’action du film», con-state-t-il en riant.

Bienvenue dans l’univers méconnu du doublage, où près de

700 personnes au Québec travaillent à faire oublier queSpiderman ou The Aviator ont originalement été tournés enanglais. Des acteurs, des adaptateurs, des techniciens et desdirecteurs de plateau qui agissent dans l’ombre des grossesvedettes américaines et qui cherchent constamment à s’effacerderrière elles. «La magie opère lorsqu’on ne nous reconnaîtpas et qu’on a l’impression que c’est l’acteur à l’écran qui parle.C’est un métier d’humilité, mais c’est pour ça que c’est trip-pant», poursuit Zouvi, qui double des films et des émissions detélé depuis 25 ans.

Traduction infidèleL’an dernier, pas moins de 75 % des films sortis dans nos sallesont été doublés au Québec. «Une bonne moyenne, si l’on con-sidère que ce chiffre allait en diminuant il y a quelquesannées», affirme Pierre Curzi, président de l’Union des artistes.

Toutefois, les efforts pour promouvoir la voix québécoisechez les Américains ne suffisent pas toujours. L’oncle Sampréfère parfois faire doubler ses films en France, au détrimentdes Québécois qui doivent alors se contenter d’adaptationstruffées d’expressions incompréhensibles. «Des films commeDaredevil ou Gang de requins sont de bons exemples qui ont étémal compris par nos spectateurs à cause d’une version tropargotique», pense Joey Galimi, président de l’Association desdoubleurs du Québec. En 1997, un sondage Léger & Légerrévélait pourtant que 80 % des francophones d’ici préféraientles versions doublées dans la Belle Province. Avec un tel constat,on se demande bien pourquoi certaines versions parisiennesatterrissent encore dans nos salles.

Il faut se tourner vers la France pour trouver réponse à cettequestion. Afin de stimuler leur propre industrie, nos cousinsont interdit la projection de films doublés ailleurs que sur le ter-ritoire européen. Autrement dit, toutes les productions améri-caines doivent être adaptées en France et ce, même si une ver-sion québécoise a déjà été enregistrée. Comme il n’existeaucune loi similaire au Québec, certains studios choisissent defaire d’une pierre deux coups en doublant leurs films de l’autrecôté de l’Atlantique. En les présentant ici, ils économiseraientles frais d’un deuxième doublage.

«Mais ce sont des exceptions, affirme Curzi. Le milieu a faitbeaucoup d’efforts pour inciter les Américains à offrir des ver-sions québécoises. Et la plupart l’ont compris.» Cela serait parti-culièrement vrai dans le cas des films pour enfants: «Walt Disneyfait maintenant doubler tous ses films au Québec. Ils savent trèsbien qu’un dessin animé doublé en France et distribué ici nefonctionnera pas parce que les jeunes ne le comprendront pas.»Les quelques 57 000 $ que coûte en moyenne un doublageseraient donc un très bon investissement pour s’assurer des bonsrésultats d’un film produit à coup de plusieurs millions…

dossier | doublage |


C’est grâce aux efforts invisibles des doubleurs de cinéma que Julia Roberts et Tom Cruise peuventnous parler en français. Portrait d’une industrie qui veut se faire entendre.I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ

Doublevie

LE DOUBLAGE POUR LES NULSQ: Est-ce qu’une vedette américaine peut choisir la personne quila doublera en français?R: «Généralement pas, explique Alain Zouvi. Par exemple, lapremière fois que j’ai travaillé sur un projet avec Brad Pitt, ledirecteur de plateau s’est dit que mon timbre de voix fonc-tionnerait bien avec son physique. On essaie ensuite de tou-jours réengager la même personne pour doubler le mêmeacteur américain. Par contre, il n’y a rien qui nous protège.Du jour au lendemain, on peut perdre cette exclusivité pourn’importe quelle raison.»

Q: Pourquoi certains films ne sortent-ils qu’en anglais?R: Au Québec, un distributeur est obligé d’offrir un doublageen français pour tous les films qui sont présentés dans plusde trois salles. Et pour se faire, il dispose de 45 jours après lasortie de la version originale en anglais. Toutefois, si un filmne marche pas bien, le studio peut décider de le retirer avantla fin des 45 jours et ainsi éviter de présenter une versiondoublée. Même chose s’il ne prévoit pas sortir son film dansplus de trois salles.

Q: La version doublée de mon DVD est celle de la France.Pourtant, quand j’ai vu le film au cinéma, j’ai entendu des voixquébécoises. Que s’est-il passé?R: Personne ne sait vraiment ce qui pousse un distributeur àchoisir une version au lieu d’une autre. «Je pense que cechoix est fait par des gens pour qui cela ne signifie rien,avance Pierre Curzi. À Los Angeles, quelqu’un se retrouvedevant deux adaptations, la French et la French Canadian,entre lesquelles il ne fait pas de différence.» Et malheureuse-ment pour nous, ce choix ne se fait pas toujours en notrefaveur… Ne reste plus alors qu’à s’armer d’un bon diction-naire d’argot… ou d’un ami français!

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Bernard FortinBien qu’il se concentre dorénavantdavantage sur les dessins animés (ilincarne notamment Ned Flanders etle révérand Lovejoy dans LesSimpson), il a doublé Tom Hanks àquelques reprises (Philadelphie etUne ligue en jupons).

Joël LegendreCélèbre pour son interprétationd’Aladdin dans le classique d’animationde Disney, il est aussi la voix deplusieurs vedettes hollywoodiennes dontLeonardo DiCaprio, Matthew Brodericket Chris O’Donnel.

Alain ZouviCe pilier du dou-blage québécoisest aussi l’un desacteurs les plusactifs dans ledomaine, dou-blant régulière-ment Brad Pitt(Le Retour deDanny Ocean),Adam Sandler (Spanglish) et Ben Stiller(L’Autre belle famille).

Hugolin ChevretteSimon les nuages fait aussi dans lavoix! Le jeune acteur a notammentprêté ses cordes vocales à TobeyMaguire pour les deux Spiderman, àMatthew Lilliard pour L’Amour à coupsûr, en plus de participer à l’adaptationdu film d’animation Robots.

Martin WatierColin Farrel (Alexandre), Jude Law(Alfie), Orlando Bloom (Pirates desCaraïbes), Josh Hartnett (La Chute dufaucon noir), Ryan Philippe (Antitrust):en plus d’avoir une gueule d’ange,Martin Watier chante la pomme à toutela province en prêtant sa voix aux plusgrands séducteurs d’Hollywood!

GilbertLachanceCe grand frisédouble régulière-ment Tom Cruise(Magnolia) etMatt Damon (La Mort dans lapeau, L’Inconnude Las Vegas,

Le Retour de Danny Ocean), en plusd’avoir prêté sa voix à… Ja Rule (!) dansL’Assaut du poste 13.

dossier | doublage |

Trouve ta voixLeurs voix nous sont familières, mais on arrive rarement à leuraccoler un visage. Question d’éclaircir le mystère, Famous Québeca démasqué quelques-uns des acteurs qui stimulent nos tympans.


Anne DorvalEn plus de prêter sa voix à l’un des per-sonnages de Robots, la Criquette duCœur a ses raisons a doublé SharonStone dans La Femme chat, Téa Leonidans Spanglish et Minnie Driver dans LeDestin de Will Hunting.

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Il y avait de la testostérone sur le plateau ce jour-là. Mais pascelle qui parle de hockey, qui rit fort et qui, pour toute mar-que d’affection, s’envoie de vigoureuses «bines» sur l’é-

paule. Il y avait plutôt là, dans la luxueuse demeure mon-tréalaise, une grande camaraderie, quelques accolades et unéchange de sourires bienveillants. «Ce sont de grands acteurs,lance Raymond Bouchard, en pointant le menton vers DavidLa Haye et Paul Ahmarani, eux aussi pris dans le manège del’incontournable blitz médiatique.

La Vie avec mon père, le deuxième long métrage de SébastienRose, réunit les trois acteurs sur grand écran. Le film racontele retour d’un père-toujours-en-voyage (Raymond Bouchard)dans la vie de ses fils: Patrick (David La Haye), directeur d’unemultinationale de l’industrie pharmaceutique dont l’existencesemble être réglée au quart de tour et Paul (Paul Ahmarani),écrivain raté sans histoire ni ambition. «C’est une belle histoired’amour qui se passe entre un père et ses fils, précise l’acteurde 58 ans. Un scénario beaucoup plus émotif que celui deComment ma mère, un film qui parle de réalisation de soi,d’héritage parternel et de mort. J’ai eu à jouer les scènes les

plus dures de ma vie, les plus implicantes, affirme Bouchard ensoutenant longtemps le regard. J’en suis encore bouleversé.»

Ahmarani, pour sa part, ne semble pas être troublé outremesure. Confortablement installé dans le fauteuil en cuir quitrône au milieu de l’immense pièce où s’affairent éclairagisteset preneurs de sons, l’acteur chouchou de Sébastien Rose flirteet défend vaguement son personnage: «Paul n’est pas tour-menté. C’est plutôt qu’il n’arrive pas à créer. Il ne se branchepas et… bon, peut-être qu’il fume un peu trop de pot… Cen’est pas ce qu’il y a de mieux pour l’écriture. Disons que Paulest un bon vivant, un slacker qui tourne les coins rond. Pourlui, les responsabilités et les biens matériels n’ont aucuneimportance. Les huissiers entrent et sortent de la maison etlui, il boit du champagne.»

C’est que Paul Agira est le calque de son père, François, «unhédoniste qui aime la vie, les femmes, le bon vin et les voyages.Un écrivain qui n’a pondu qu’un seul roman qui a eu un suc-cès phénoménal», précise Raymond Bouchard. Mais n’allezpas croire que Rose emploie l’adage «tel père, tel fils» à toutesles sauces. Patrick, lui, se refuse au plaisir et à l’oisiveté. Forcéd’emménager avec son père et son frère, il se retrouve con-fronté à l’insouciance, au manque d’organisation, au désor-dre. C’est la panique: «Mon personnage est un homme qui estexcessivement en contrôle de sa vie professionnelle, mais pasde sa vie personnelle. Dans cette aventure, c’est lui qui recevrala plus grande leçon de vie», résume un David La Haye veston-né et cravaté. Le look de l’acteur dans La Vie avec mon père estd’ailleurs étonnant de perfection et de fadeur: il a l’air d’unbeau gars coincé qui se plaît à s’ensevelir sous une montagnede chiffres et qui entraîne avec lui l’affection qu’il éprouvepour son père et son frère.

AU NOMDU PÈRESébastien Rose est un récidiviste. Après Commentma mère accoucha de moi durant sa ménopause, le cinéaste pointe son objectif sur les relations père-fils. Entretien avec ses boys, Raymond Bouchard,David La Haye et Paul Ahmarani.I EMILIE VILLENEUVE

rencontres |

«J’ai eu à jouer les scènes les plus dures de ma vie [...].J’en suis encore bouleversé»,explique Raymond Bouchard

David La Haye

ET SI C’ÉTAIT VRAI?Comble de coïncidence, les interprètes de La Vieavec mon père partagent toutes les caractéristiquesmarquantes de leurs personnages respectifs. «Jesuis aussi un excessif, en amour notamment.Alors j’ai mangé mes bas… Je n’ai pas de mal àressentir ce que François Agira vit», expliqueBouchard. Même s’il n’entre pas dans les détailsde ses folles années, on comprend que l’acteurn’a pas toujours été l’homme serein qu’il estdevenu: «Je suis en paix avec moi-même aujour-d’hui. Mais j’ai longtemps été quelqu’un d’in-stable.» Plus stupéfiant encore, Ahmarani, enplus de partager le prénom de son personnage,cultive une passion pour l’écriture. Un romandont il a entamé l’écriture il y a plusieurs annéesdort encore au fond de ses tiroirs. «Mais là s’ar-rête la comparaison. Je me suis mis à l’écritured’un album musical qui devrait sortir bientôt»,prévient le comédien.

Quant aux similitudes qui existent entreDavid La Haye et Patrick Agira, elles ne sontsecrètes pour personne: «Je travaille fort... Jetravaille trop! J’ai une foule de projets à menerde front. En plus du jeu, je fais de la réalisationde vidéoclips. Je suis aussi producteur.» Et toutcela dit sur un ton on ne peut plus posé, malgréle brouhaha environnant et la scène qui vareprendre dans deux minutes…

Il y avait donc de la testostérone sur le plateauce jour-là. Mais pas de celle qui fait des clinsd’œil débiles et qui rit grassement d’une jokegrivoise. Non. Dans la maison ensoleillée, ilplanait comme une odeur de grande complicitémâle. Un parfum subtil aux accents profonds,d’une douceur infinie. «Il s’est passé des chosesentre David, Paul et moi, laisse tomberBouchard. Ça été des moments tellement durs,des moments extraordinaires…» Un peucomme la vraie vie entre un père et ses fils.


Paul Ahmarani, Hélène Florent et Raymond Bouchard

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On se l’arrache partout où elle passe. Pourtant, malgréson statut de star incontesté, Penélope Cruz n’a aucunblockbuster d’inscrit à sa filmographie. Une situation qui

risque de changer. Car s’il est un film qui risque de boule-verser la carrière de l’ex-Madame Cruise, c’est bien Sahara, ladernière production dans laquelle elle tient la vedette.

Véritable chasse au trésor en terre africaine, le tournage dece récit d’aventures devait débuter à l’automne 2001, pro-duction que les attentats du 11 septembre ont complètementparalysée. Alors que certains projets hollywoodiens furentretardés ou carrément annulés, Sahara fut plutôt mis sur laglace, tout comme le rôle de la principale intéressée.

«Je faisais toujours un horrible cauchemar: j’acceptais defaire un autre film qui demandait des mois et des mois de tra-vail. Puis, on m’annonçait que le tournage de Sahara devaitdébuter la semaine suivante et que l’on devait me remplacer.Je me réveillais en hurlant et toute en sueurs», raconte l’ac-trice, blaguant seulement à moitié. Pour éviter la concrétisa-tion de son mauvais rêve, Cruz ne s’engage alors que dans desfilms qui ne l’accaparent pas trop. Parmi eux, deux sontfilmés à Montréal: La Tête dans les nuages, dans lequel elletourne aux côtés de Charlize Theron, et le suspense Gothika,où elle donne la réplique à Halle Berry.

Le cauchemar de Cruz devient pourtant réalité pour HughJackman. Celui qui devait au départ lui donner la répliquevenait d’accepter de reprendre son personnage de X-Men, enplus de décrocher le premier rôle d’une comédie musicale.«Je souhaitais vraiment travailler avec Hugh Jackman, mais jecomprends très bien pourquoi il a dû annuler, avoue Cruz.Moi non plus, je ne laisserais pas passer la chance de jouersur Broadway.» C’est donc Matthew McConaughey que l’on achoisi pour interpréter le rôle.

Livre ouvertSahara est l’adaptation du 11e roman de l’écrivain CliveCussler. Il raconte les aventures de Dirk Pitt (McConaughey),un chasseur de trésors à la recherche d’un navire perdu enplein désert africain, bateau que les habitants de la régioncroient maudit. Dans sa quête, Pitt sauve de la mort la belle EvaRojas (Cruz), une scientifique qui enquête sur une maladieentraînant des milliers d’Africains vers la folie. Une épidémiequi, croit-elle, est causée par la pollution de l’océan.

Si l’idylle amoureuse entre les deux protagonistes est plusque probable, Cruz avertit les amateurs de chair qu’il n’y aaucune scène sensuelle. Le public qui souhaitait voir l’actricede Jambon jambon se dévêtir à nouveau devra se contenter

d’une séquence romantiquesur la plage.

Visiblement en forme, Cruza tout de même dû se plier àun entraînement intensif pourson tout premier film d’action.«L’exercice physique m’a per-mis d’exécuter moi-mêmebeaucoup de mes cascades»,explique-t-elle. Malgré tout, letournage dans le désert fut trèsdifficile. On raconte que labelle se serait même évanouieet que son copain d’alors, TomCruise, aurait volé jusqu’auMaroc afin de la retrouver.«Je comprends maintenantpourquoi les acteurs ne peu-vent pas faire des films d’ac-tion à répétition. Ça leurprendrait des mois au lit pours’en remettre», soutient-elle.


Des dunes et des dunes de sable… Puis, soudain, l’oasis PENÉLOPE CRUZ. Rafraîchissante, elle réapparaîtsur nos écrans dans Sahara. I EARL DITTMAN

Penélopereine du désert


La rumeur d’une liaison secrèteentre Cruz et McConaughey a aussi vule jour sur le plateau de Sahara. Était-elle fondée? Si Cruz refuse toujours des’épancher sur la question, il devient deplus en plus difficile pour les deuxacteurs de ne pas la commenter: unphotographe les a pris en flagrant délitmain dans la main pendant leursvacances.

Il est vrai que Cruz n’a jamais été très

chaude à l’idée de discuter de sa viepersonnelle. Célèbre dès l’adolescencedans son Espagne natale, la protégéedu cinéaste Pedro Almodovar a assimilétrès tôt la leçon. «À 17 ans, j’ai décou-vert que la célébrité a ses revers et quel’on doit subir ces pseudo-journalistesqui veulent toujours tout savoir.»

Passionnée par la photo, elle a trouvéune stratégie cocasse pour lutter contreles paparazzis qui cherchent à ali-menter le moulin à rumeurs hollywoo-dien. «J’ai toujours un appareil photoavec moi parce que j’aime prendre desclichés du ciel, des gens sur les plateauxou même dans la rue. Quand je vois unpaparazzi, je lui demande si je peuxprendre sa photo. Cela les irritegénéralement beaucoup. S’ils disentnon, je leur réplique: “Eh bien vousavez pris ma photo toute la journée. Jepense que c’est mon tour.”»

Si sa carrière d’actrice se terminait,Cruz pourrait devenir photographe àtemps plein. «Quand je tournaisSahara, j’ai réalisé qu’il y avait tellementd’endroits dans le monde quej’aimerais photographier. Il est doncvrai qu’un jour, j’aimerais peut-êtrefaire autre chose. Mais ne me prenezpas au mot: j’adore le cinéma.»

Une chose est certaine: à 30 ans, lapétillante actrice est parvenue à se his-ser au sommet d’Hollywood. Elle n’apas peur de ce que l’avenir lui réserve:«Je me sens fière de vieillir parce quecela signifie que je deviens plus sage. Dumoins, c’est ce que l’on me dit…»

Traduit et adapté de l’anglais par AnthonyChamberland et Simon Côté.

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PENÉLOPE, POLYGLOTTE!Après une performance en français dans le (très moyen) Fanfan la Tulipe, Cruz livrece mois-ci une grande prestation dans un film en… italien! Le long métrage, intituléÉcoute-moi, est l’adaptation du roman Premio Strega de Margaret Mazzantini.

En Italie, ce film a eu l’effetd’une bombe. Acclamé unanime-ment par la critique, on dit de cerécit qu’il est sulfureux et sansvoyeurisme. Il déclencherait uneavalanche de sentiments contra-dictoires chez tous les cinéphilesqui se voient ballotés entre lagrâce et la disgrâce. Écoute-moia vallu à Sergio Castellitto et àPenélope Cruz un Davi diDonatello (l’équivalent italien desJutra) pour leur interprétation.

Matthew McConaughey et Penélope Cruz

Avec Sergio Castellito dans Écoute-moi

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On March 31st, do what you do best…And make a difference while you’re at it.Proceeds from Spring for Life will be directed toward HIV/AIDS research and

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HIV Edmonton – AIDS Calgary – A Loving Spoonful – AIDS Vancouver – The Vancouver Friends for Life Society.

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CANF SFL Famous Eng 2/9/05 3:20 PM Page 1

Un mot de l’auteurTout comme pour Get Shorty, le scénario deBe Cool est le fruit de l’adaptation d’uneœuvre d’Elmore Leonard. Depuis 50 ans, leprolifique auteur a vu les droits d’unetrentaine de ses œuvres achetés parHollywood. Plusieurs de ses récits criminelsont été portés à l’écran dont Loin des regardset Jackie Brown. Sa plume ravit Travolta:«C’est merveilleux de replonger dans l’u-nivers du personnage de Chili. Et je ne pensepas que j’aurais accepté si Elmore Leonardn’avait pas écrit la deuxième partie.»

La bourse ou la vieMalgré son enthousiasme pour les mots deLeonard, John Travolta a bien failli fairedérailler le projet dès le départ. Son cachetlui semblait un peu trop chétif... Après desnégociations serrées, la production a dû

s’avouer vaincue et accéda aux demandessalariales de l’acteur multimillionnaire.La rumeur parle d’un cachet frisant les25 millions $ US.

Soleil, soleil…Le film a été entièrement tourné à LosAngeles, en Californie.

La belle et le vétéranPour la première fois depuis Fictionpulpeuse, la belle Uma Thurman retrouveJohn Travolta au grand écran. Elle incarneEdie Athens, une veuve qui gère les affairesde son défunt mari. L’actrice de 34 ans con-fie qu’en plus d’avoir craqué pour le scé-nario, l’opportunité de jouer à nouveau avecTravolta constituait un appât irrésistible.Gageons que le public mordera lui aussià l’hameçon...

Rock’n’roseDwayne «The Rock» Johnson prend sa car-rière d’acteur au sérieux. Et quoi de mieuxpour l’enrichir que de diversifier un peu sonchoix de personnages. Certes, ses gros braslui servent encore puisqu’il campe ici ungarde du corps avide de célébrité. Mais l’ex-lutteur affiche dans Be Cool plusieurs tonsde rose qui dérouteront bien des incondi-tionnels de la WWE. C’est la façon la plusoriginale (!!) qu’ont trouvée les produc-teurs pour nous faire comprendre que lepersonnage est homosexuel. On repasserapour les nuances…

Danny BoyEn plus de reprendre la peau de l’acteurMartin Weir, Danny DeVito est aussi l’undes producteurs de Be Cool. L’imprévisibleAnna Nicole Smith interprète sa fiancée.

TwistencoreJohn Travolta s’offre (un autre!) comeback avec la suite attendue de Get Shorty.

Cette fois, l’ex-gangster Chili troque les plateaux de cinéma pour les studios de musique et s’allie (à nouveau!) à la pulpeuse Uma Thurman. Be Cool en dix leçons. I MARTIN GRENIER

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Caption

Étoile montanteEncore dans la trentaine, le réalisateur F.Gary Gray a le vent dans les voiles. On peutlire son nom au générique des films UnBoulot à l’italienne (avec Mark Wahlberg etCharlize Theron), Le Négociateur (avecKevin Spacey et Samuel L. Jackson), UnHomme à part (avec Vin Diesel) et Friday(avec Ice Cube et Chris Tucker).

Dans mon caméoPuisque l’action de Be Cool se situe dansl’univers du disque, il est normal d’yretrouver quelques stars de la chanson.Avis aux fans d’Aerosmith, on compteparmi la distribution le chanteur StevenTyler qui a accepté d’incarner son proprerôle. André 3 000, du populaire groupeOutkast, est également de la partie, luiaussi pour une brève apparition.

Le feu de la danseAprès le twist mémorable de Fictionpulpeuse, qui ne rêvait pas de revoir sur pel-licule les déhanchements complices d’UmaThurman et John Travolta? Eh bien, Dieu soitloué, ils remettent ça! Cette fois, les parte-naires se trémoussent sur les rythmes hiphop des Black Eyed Peas qui, à leur façon,interprètent la chanson Sexy, un succès desannées 1960.


Qu’est-ce qui fait courir les foules?John Travolta a trouvé «bien distrayante» l’at-titude de la foule pendant le tournage d’unescène au Staples Center de Los Angeles. Enplein match des Lakers, lui et Uma Thurmanont dû faire plusieurs allers-retours dans unemême rangée, se levant et s’asseyant à répéti-tion aux côtés de Steven Tyler. Selon Travolta,l’auditoire n’a jamais réalisé la présence de lacaméra, ce qui l’a bien amusé. En revanche,lors d’une prise effectuée sur un grand boule-vard d’Hollywood, la production fut beaucoupmoins discrète. Il fallut bloquer complètementla circulation, provoquant ainsi un embouteil-lage. Roulant dans une Ford Thunderbirdrouge décapotable, les deux stars ont, cettefois, attiré le regard de centaines de fans etde nombreux paparazzis.

Il y a bientôt deux ans, celui qui adonné le ton à la gastronomiequébécoise avec Citrus et L’Épicier

lançait Les Chèvres, un restaurant dontla carte est une ode aux légumes. Voilàdéjà quelques années que le visionnaireClaude Beausoleil ruminait l’idée avecle chef pâtissier Patrice Demers: «Nousavions fait des lectures et plusieurs vo-yages en Europe et aux États-Unis etnous avions trouvé très peu de conceptsdu genre. Puis, le chef StelioPerombelon s’est joint à nous, suivi deStéphane Therrien, notre administra-teur et quatrième associé», raconte lemagicien faiseur de confiture auxbleuets et de glace au maïs. Ils formentaujourd’hui un quatuor exquis, uneautre recette à succès signée Beausoleil.

Mais attention, Les Chèvres n’est pasun resto exclusivement végétarien. Lescarnivores peuvent aussi s’y faire lesdents puisque Stelio propose chaquesoir deux viandes et un poisson, sansoublier le foie gras qui revêt toujours desurprenants atours. Cependant, ce sontles légumes qui sont à l’honneur. Lechef Perombelon, qui privilégie les

mariages peu traditionnels, est guidépar un souci d’équilibre et non de créa-tivité à tout prix: «On ne mettrait pas ducafé avec du céleri rave s’il n’y avait pasd’équilibre là-dedans [NDLR: mais ilsl’ont fait!]. La créativité nous sert demoteur en tant que professionnels. Parcontre, si l’on va trop loin et que nosclients ne nous suivent pas, nous passonsà côté de notre mission première qui estde restaurer et de faire plaisir.» Pari tenupuisque l’on salive à la simple lecture dumenu: légumes d’été glacés à l’huile defenouil, raisins secs, gâteau de vermi-celles croustillant, salade de céleri ettruffes d’été au vinaigre d’échalote…

Verdure, légumes à point et fruitsmûrs… Et quand la neige a neigé, quefont Les Chèvres afin que nous puissionscontinuer à brouter un petit carré dupotager? Ils font des provisions à l’au-tomne et nous permettent de découvrirde nouveaux prés en laissant de la placeau menu pour les produits d’importa-tion. «Par contre, prévient PatriceDemers, je ne travaillerai pas avec desfraises en janvier (qui seraient gorgéesd’eau et insipides). Je vais m’intéresser

davantage aux produits exotiques, mêmesi nous utilisons les produits du Québeclorsqu’ils sont disponibles.» De même,chez Les Chèvres, on n’est pas biojusqu’au bout des sabots. Ce qui compte,c’est la fraîcheur, la qualité et le goût.

QUAND LES STARS S’EN MÊÊÊÊÊÊLENT Ils viennent régulièrement faire unepause verdure aux Chèvres: ZacharyRichard (parfois deux fois par semaine)et Julie Snyder. Natasha St-Pierre,Sébastien Benoît, Geneviève Brouillette,Claude Meunier, Benoît Brière,Véronique Cloutier, Élise Marquis ettoute l’équipe de Fortier ont aussi fait untour côté jardin. Lorsqu’elle n’est pas enorbite, Julie Payette aime avoir les deuxpieds sur le terrain des Chèvres. Etqu’est-ce que Justin Trudeau, BernardLandry et la fille de Bill Clinton ont encommun? Un amour débordant pour lasalade de pêches blanches et roquette auvinaigre de Banyuls

Les Chèvres – 1202 rue Van Horne (514) 270-1119 www.leschevres.com


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On les a bouillis, faits vapeur, grillés et noyésdans le beurre. Le restaurant Les Chèvres dit«non» à la torture faite aux légumes et leur

redonne leur dignité. I EMILIE VILLENEUVE

Une idéelégumineuse

INGRÉDIENTS:❑ 3 grosses pommes de terre Yukon Gold❑ 3 grosses tomates de vigne ❑ 1⁄2 tasse de yogourt nature❑ 1 c. à soupe d’aneth haché❑ 1/2 c. à soupe de ciboulette haché❑ 1⁄2 c. à soupe de cerfeuil haché❑ huile d’échalotes rôties ❑ jus de citron

• Cuire les pommes de terre entières.Laisser tiédir, éplucher et coupergrossièrement. Réserver.

• Émincer deux échalotes françaises, fairerevenir dans 1⁄2 tasse d’huile de pépinsde raisins jusqu’à caramélisation.Refroidir, puis passer au mixeur. Réserver.

• Couper les tomates en gros quartiers, lesassaisonner d’huile d’échalotes, d’un traitde jus de citron, de sel et de poivre.

• Mettre les pommes de terre dans unecasserole avec 1⁄4 de tasse d’eau, du selet du poivre. Écraser avec un pile-patateet laisser des morceaux. Ajouter la moitiéde l’aneth, le cerfeuil et la ciboulette.

• Mélanger le restede l’aneth et leyogourt.

• Disposer l’écraséde pommes deterre au centre desassiettes, poser lesmorceaux detomates par-dessuset parsemer decerfeuil haché. Disposer un cordon deyogourt à l’aneth autour.

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SALADE TIÈDE DE TOMATES DE VIGNE, ÉCRASÉ DE POMMES DE TERRE AUX HERBES, YOGOURT À L’ANETH (POUR 4 PERSONNES)

Stelio Perombelon et Patrice Demers

Fondé en 1977Le programme jeunessenational de service volontaire le plus important du Canada

Avec la participation du ministère du Patrimoine canadien

Full Page KATIMAVIK FAMOUS F.qxd 12/7/04 2:20 PM Page 1

musique |

QUE LE PUBLIC GAGNEToujours agréable de découvrir en primeurde nouveaux artistes prometteurs et lesFrancouvertes seront, pour une neuvièmeannée, un bon moyen d’étancher sa soif detalent émergeant. Jusqu’au 21 avril, 18groupes et artistes s’affronteront sur lesplanches du Lion d’Or à Montréal. Une com-pétition saine où le public ressort toujoursgrand gagnant. Véritable pépinière de ta-lents, les Francouvertes ont couronné desartistes tels que Kulcha Connection, laChango Family et Jocelyn Bigras. Cette année,les sympathiques Loco Locass ont acceptéd’être porte-parole de l’événement. Unetâche dont ils sauront sans aucun doute

s’acquitter avec brio et ce, malgré leurhoraire chargé. En effet, le groupe estactuellement au beau milieu d’uneimposante tournée québécoise. Visitez lesite locolocass.net pour savoir quand lestrois rappeurs s’arrêteront près de chez vous.

ARTISTES AU TRAVAIL• La chaîne de télévision américaine MTVa annoncé que Lauryn Hill avait collaborésur au moins deux pièces du rappeur KanyeWest. De bonnes nouvelles pour tous ceuxet celles qui perdaient espoir d’entendre denouvelles chansons de l’ex-chanteuse desFugees. Par ailleurs, on a annoncé qu’uneréunion du fameux groupe était envisagée,

tout en précisant que le projet ne se con-crétiserait pas avant que Lauryn ne com-plète son deuxième album solo.

• Dave Grohl (ex-membre de Nirvana et deQueens of the Stone Age) a annoncé qu’iltravaillait avec ses collègues des FooFighters à l’enregistrement de leurcinquième album. Le disque sera double etréunira, d’une part, des pièces acoustiqueset, de l’autre, «les morceaux les plus rocksque nous ayons jamais travaillés». Le toutdevrait être prêt cet été.

• Deux ans après la sortie de leur dernieralbum, les New-Yorkais The Strokes sontretournés en studio pour enregistrer le suc-cesseur de Room on Fire. Pour préparerleur nouvel opus, ils se sont adjoint le pro-ducteur David Khane qui a, entre autres,travaillé avec les formations Stained etPresidents of the United States, ainsi qu’avecleur collaborateur de longue date, GordonRaphael (Blonde Redhead, Regina Spektor).

D’UN OCÉAN À L’AUTREIl n’est pas rare, mais toujours agréable devoir des groupes canadiens unir leursforces pour faire découvrir leur musique auplus vaste public possible. Du 18 mars au28 avril, les formations indie-rock TheWeakertans et The Constantines sillonneronttout le pays. Quatre arrêts sont prévus auQuébec: le 28 mars à l’Anti (Québec), le29 mars au Kashmir (Québec) et les 30 et31 mars au Cabaret Music Hall (Montréal).


NABI-ALEXANDRE CHARTIER PARLE DE L’ÉTÉ, DEPÉPINIÈRE ET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX.

QUIZ

Nabi anime PLUS SUR COMMANDE sur les ondesde MusiquePlus du lundi au vendredi à 17 h 00.

RÉPONSE: A-5; B-4; C-1; D-2; E-3

TOMBER DU CIELImaginez: vous décidez de partir en croisière. Soudainement, le ciel s’assombrit et vousvous retrouvez recouvert d’excréments humains! C’est ce qui est arrivé à une centaine deplaisanciers de la région de Chicago, aspergés de merde après que le chauffeur du DaveMatthews Band eut décidé de vider la fosse septique de l’autobus de tournée du haut d’unpont. Une situation cocasse qui pourrait toutefois être lourde de conséquences pour le con-ducteur Stefan Wohl qui fait face à deux ans d’emprisonnement. Les membres du groupe ontexprimé leurs «plus profonds regrets» en plus d’offrir 100 000 $ à des organismes voués àl’assainissement des eaux. Le procès de l’homme de 42 ans, qui continue de clamer soninnocence, est en cours. Doit-on lui souhaiter «merde»?

ASSOCIEZ CORRECTEMENT CESCÉLÉBRITÉS À LEUR LIGNE DEVÊTEMENTS:

A. Gwen Stefani 1 - Rocawear B. Hilary Duff 2 - SreamlineC. Jay-Z et

Damon Dash 3 - DragonflyD. Creed 4 - Stuff E. Nikki Sixx

(Mötley Crue) 5 - L.A.M.B.

John Malkovich a dit d’UmaThurman qu’elle avait le corps deJayne Mansfield doublé d’un re-

doutable cerveau. Comme quoi unegénéalogie pour le moins fascinanterésulte parfois en une génétique d’unedéconcertante perfection. Sa grand-mère maternelle est une célèbre beautésuédoise des années 1930 et sa mère, unmannequin recruté par un photographerenommé du Vogue anglais. À la fin desannées 1950, elle déménage à New Yorkoù elle se lie d’amitié avec Salvador Dali,avant de rencontrer son mari, RobertA.F. Thurman, fils de l’actrice ElizabethFarrar et premier Américain à devenirmoine tibétain. Pas étonnant que leprénom d’Uma puise ses origines dansla mythologie indienne et que sa sil-houette de deux mètres rappelle cellesdes déesses suédoises qui hantent lesfantasmes masculins.

Nouvelle égérie de la griffe de luxeLouis Vuitton, Thurman a été choisie parson directeur artistique, le designer MarcJacobs, pour son attitude ultra-féminine.La campagne printemps-été 2005présentera la beauté platine portant desvêtements sophistiqués ainsi que le toutdernier sac Manhattan en toile. Celle quia aussi prêté son visage à la marque decosmétiques Lancôme l’an dernier sem-ble de plus en plus cultiver le look femmefatale, une image qui lui colle à la peauautant que les films de Tarantino: la per-ruque au carré et le rouge à lèvres pom-pier de Fiction pulpeuse, puis l’ensemble«Bruce Lee» qu’elle a rendu irrésistibleet sexy dans Tuer Bill vol. 1 et 2 ont lit-téralement lancé des tendances.

Et après avoir envoyé l’infidèle EthanHawke au tapis et mis au monde sondeuxième enfant, Uma Thurman est loinde s’être assagie. L’actrice de 34 ans en ad’ailleurs fait sourciller plusieurs l’andernier en foulant le tapis rouge sous lesfroufrous exubérants d’une robeblanche en tulle signée Christian Lacroix.Fashion faux-pas pour certains, ce choixétait plutôt fashion statement pour la belle.Difficile de croire que ce choix n’étaitpas conscient, tant Uma est reconnuepour humer l’air du temps.

La bohémienne bouddhiste qui, àl’âge de 4 ans, annonça à son père qu’iln’avait pas à s’inquiéter de son goût déjàmarqué pour le luxe («Je serai uneactrice riche et célèbre», lui avait-ellealors annoncé), se retrouve ce mois-cidans Be Cool, aux côtés de John Travolta.Cool? On le serait à moins.

Humeursd’UmaElle a largué Ethan Hawke et, avec lui, l’image de la femme sage.Fatale, Uma Thurman? Da! I EMILIE VILLENEUVE


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L’automne dernier, les créateurs délaissaient enfin le look ParisHilton pour préférer le style Jackie Kennedy. Adieu, bustiersajustés et pantalons taille basse! On faisait dorénavant place

au raffinement d’une étoffe en tartan et à la sagacité d’un sac doc-teur. Et il était temps: les femmes du monde entier n’en pouvaientplus du déshabillage promu par La Vie rurale et autres Simple Life.

Puis, les fashionistas ont eu le cafard. Juste un peu. À voixbasse. La jupe pinceau en tweed, c’était très bien. Mais à laregarder, on ne pouvait s’empêcher de penser au style un peu ron-flant d’une bibliothécaire d’école. Même le designer LazaroHernandez affirmait qu’il «ne supportait plus la vue d’un tailleur entweed». Ce n’est pas que l’on s’ennuyait de Britney, loin de là.Mais était-il possible de concilier la douce folie de Sex and theCity à la classe d’Elizabeth Taylor?

Les dieux de Proenza Schouler nous ont répondu par la bouchede leur collection printemps-été. Lignes exubérantes, couleursfranches, motifs à fruits et fleurs géantes: on mise à fond sur lelook gamine pour redonner un peu de vie à la sobriété de l’au-tomne dernier. La silhouette aussi est déstructurée: la jupe seporte avec un manteau court ou un cardigan girly, permettant ainside dérider la plus sérieuse des tenues.

Même la doyenne du chic cérébral, Miuccia Prada, adopte un styleplus déjanté: jupes serties de plumesde paon, modèles en mousselineavec plis rappelant les ailes d’unecolombe, sans oublier la touche hip-pie avec ses rastas sur tricots et sespoints de crochet sur le raffia deschapeaux et des cardigans.

De New York à Milan, les tissussont fluides, les couleurs sont viveset l’on mélange juste ce qu’il faut dematurité charmeuse et de jeunessedébordante. Sur les passerelles,«printemps» rime avec «extrava-gance». Et c’est tant mieux. Aprèstout, a-t-on vraiment envie de voirnos créateurs s’inscrire à contre-courant de la culture pop ou refléterl’excitation suscité par le retour desbeaux jours?

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Jamais le printemps ne se sera mieux acquitté deses tâches. Après des mois de tweed et de looklady, les designers se laissent emporter par letourbillon des beaux jours pour nous concocterune nouvelle saison digne de ce nom.

I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ

L’air du tempsFruits et fleurs En popeline de soie pastel chez Dior etRoberto Cavalli, en imprimés «feuilles de palmier» chez Dolce &Gabbana ou en fruits sur les sacs de Louis Vuitton… Même lesplus blasées ne sauront résister à l’appel fruitier.

Retour aux sources Côté accessoires, c’est la natureet la démesure: on enfile de gros bracelets en bois, on accentuesa taille avec une large ceinture en cuir ou l’on se noue d’im-menses colliers en coquillages autour du cou.

Jambe large Le croyez-vous? Après des années passéessous l’équateur humain, la taille du pantalon remonte et lajambe est amplifiée avec des matières fluides. Pour éviter lestyle «Bonhomme Michelin», on agence le tout avec un man-teau court ou un top ajusté.

Des yeux doux Pour une allure sophistiquée, on marieune veste courte à un top garni de fins imprimés que l’on com-plète avec une jupe drapée façon Grèce antique. Cette saison,«délicat» est le mot d’ordre et Proenza Schouler, Zac Posen,Marc Jacobs et Oscar de la Renta en sont tous des apôtres.

Petons Les stilettos à la Sex and the City peuvent redescen-dre de leurs nues. Le jour, on les remplace par des escarpins rétroet, le soir, par des sandales brillantes, plates et confortables.

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Proenza Schouler

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dents d’un peigne?Reprenez son destin

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Le sacre duprintemps

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À défaut d’avoirquelqu’un pourvous offrir desfleurs, laissez-vous enivrer parcelles qui perlent

cette bombe pourle bain. Votre bai-

gnoire sera inondéed’un bouquet de lavande,

de vanille et de confettis roses en formede cœur (Lush, 5,95 $ pour 180 g).


Le soleil hésite à se montrer le bout du nez,la gadoue tarde à disparaître et il faitencore un peu frisquet à l’extérieur: l’oc-

casion est parfaite pour faire le tri dans sagarde-robe et dans son sac à cosmétiques!L’ampleur de la tâche vous décourage? Nous

aussi… Question de se remonter le moral, nousnous sommes réfugiés dans les boutiques poureffectuer une grande virée printanière. Aprèstout, pourquoi faire le ménage de ses vête-ments lorsque l’on peut tout simplement enacheter d’autres? I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ


Il est peut-être trop tôt pour planter desfleurs, mais il n’est jamais trop tard pour enrespirer les effluves. L’eau de toiletteFraîcheur végétale thé vert revitaliseravos sens et aidera à faire patienter labotaniste en vous (21 $ pour 125 ml,disponible dans les boutiques Yves Rocher).

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Un homme et les femmes de savie… Une confession brûlante…Les ambivalences de l’amour etdu désir… Relisez Écoute-moi deMargaret Mazzantini, le romanayant inspiré le film éponymeavec Penélope Cruz et SergioCastellitto à l’affiche ce mois-ci(Éditions Robert Laffont,26,95 $ en librairie).

Quand un psychologueanalyse le comportementdes acheteuses compulsives,ça donne J’achète (trop) etj’aime ça!, un essai danslequel Claude Bouttins’amuse à classer les ma-niaques de la carte de créditen trois catégories: intense,sensuelle ou raffinée. À vousde découvrir à quelle racevous appartenez… avantd’aller dévaliser les bou-tiques! (Éditions del’Homme, 17,95 $ enlibrairie).

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Notre petit guide de ce que vous devez voir et avoir


L’EXORCISTE: LE COMMENCEMENTAVEC: Stellan Skarsgard, James d’ArcyRÉALISÉ PAR Renny HarlinUn prêtre se donne comme mission d’ac-complir un pèlerinage en Afrique. Il ydécouvre une église byzantine habitée parun démon maléfique qui n’attend que lemoment d’être réveillé pour faire le mal.

• CHEZ VOUS DÈS LE 1ER MARS

1 E R M A R S

LE VOL DU PHOENIXAVEC: Dennis Quaid, Jacob Vargas RÉALISÉ PAR John MooreAprès avoir survécu à un crash au beaumilieu du désert de Mongolie, septrescapés tentent de reconstruire leuravion à partir de débris. Photographieimpressionnante, mais reprise sommetoute passable du film de 1965.

BOB L’ÉPONGE: LE FILMAVEC LES VOIX DE: T. Kenny, C. BrownRÉALISÉ PAR Stephen HillenburgÀ Bikini Bottom, un imposteur a voléla couronne du roi. Bob l’éponge part àla recherche de l’objet perdu dans lebut d’innocenter le suspect numéro un:son patron. Film culte pour tous lesfans de Monsieur l’éponge.

8 M A R S

ÉCHELLE 49AVEC: Joaquin Phoenix, John TravoltaRÉALISÉ PAR Jay RussellUn pompier se retrouve emprisonnédans un bâtiment en feu. En attendantles secours, il se remémore sa carrière.Détrompez-vous: il ne s’agit pas d’unebiographie de John Travolta...

BELLE DE SCÈNEAVEC: Rupert Everett, Ben Chaplin RÉALISÉ PAR Richard EyreÀ une époque où la gent féminine n’apas le droit d’apparaître sur scène, unhomme use de son charme pour devenirla «femme» la plus célèbre d’Angleterre.Quand le roi donne finalement aux«vraies» actrices le droit de jouer, l’ac-teur perd son statut d’«actrice désirable».

1 5 M A R S

LES INCROYABLEAVEC LA VOIX DE: Holly HunterRÉALISÉ PAR Brad BirdUn ex-superhéros est contraint de me-ner une vie normale et anonyme aprèsl’entrée en vigueur d’une loi interdis-sant son travail. Une seconde chancese présente à lui lorsqu’il décide departiciper à une mission top secrète.Au menu: beaucoup d’action pour lutter contre le méchant!

ALFIEAVEC: Jude Law, Marisa TomeiRÉALISÉ PAR Charles ShyerUn coureur de jupons s’amuse à sé-duire cinq femmes à la fois. Le réalisa-teur Charles Shyer reprend ce classiquede 1966, mais devrait à l’avenir éviter

PETIT ÉCRAN


toute tentative semblable… Lui quin’arrive malheureusement pas à séduirele spectateur.

2 2 M A R S

VOYAGE AU PAYS IMAGINAIREAVEC: Johnny Depp, Kate WinsletRÉALISÉ PAR Marc ForsterUn écrivain en quête d’inspirationrencontre une veuve et ses quatrefils. Il devient le complice des enfantset invente avec eux une histoire fan-tastique. Excellent film qui relate lanaissance du classique Peter Pan.

2 9 M A R S

COMPLOT AU CRÉPUSCULEAVEC: Pierce Brosnan, Woody HarrelsonRÉALISÉ PAR Brett RatnerUn couple de cambrioleurs chevronnésprend sa retraite dans un paradis tropi-cal. Un agent du FBI les retrace ets’attend à ce qu’ils commettent undernier délit: le vol d’un diamant.

VERA DRAKEAVEC: I. Staunton, R. GrahamRÉALISÉ PAR Mike LeighUne mère de famille exemplaire aidesecrètement des femmes à mettre unterme à leurs grossesses involontaires.Performance à couper le souffle del’actrice Imelda Staunton dans un filmculte sur l’avortement et ses enjeuxdans les années 1950.

Textes et recherche: Simon Côté

INTIMEAVEC: Julia Roberts, Natalie PortmanRÉALISÉ PAR Mike NicholsÀ Londres, les destinées de deux cou-ples s’entrecroisent et s’entredéchirentdans un portrait cruel et vibrant desréalités amoureuses actuelles, le toutporté par des acteurs magnifiques etune mise en scène à la fois sobre etefficace. Brillant.

• CHEZ VOUS DÈS LE 29 MARS

BRIDGET JONES: L’ÂGE DE RAISONAVEC: Renée Zellweger, Colin FirthRÉALISÉ PAR Beeban KidronAlors qu’on la croyait enfin casée,Bridget Jones doit résister au désirqu’elle a pour son ancien patron. Soncopain devra faire de même avec unejeune collègue de travail séduisante.Malgré toutes les histoires sur la taillede Renée Zellweger, cette suite ne faitpas le poids au premier film.

• CHEZ VOUS DÈS LE 22 MARS

Bélier21 MARS >> 20 AVRIL

Je vous annonce officiellement la fin dumonde ou, à tout le moins, la fin du vôtre sivous ne vous bougez pas un peu plus. Lesopportunités ne vous attendront plus bienlongtemps. COULEUR: vert.

Taureau21 AVRIL >> 22 MAI

Mon petit doigt manucuré me dit que vousdevrez mettre un peu d’eau dans votre vin.Sinon, quelqu’un pourrait être tenté d’yajouter de l’arsenic. Ou pire: de le verser survotre tête. COULEUR: blanc.

Gémeau23 MAI >> 21 JUIN

Oubliez la limite de votre carte de crédit etfaites-vous plaisir! Une nouvelle paire dechaussures? Un lecteur de DVD? Un billetd’avion? Allez-y! Cela vous remontera lemoral. COULEUR: jaune pétillant.

Cancer22 JUIN >> 22 JUILLET

Les beaux jours sont à nos portes. Profitons-en pour faire un grand ménage du prin-temps dans nos sentiments. Lequel desdeux gagnera votre cœur? Suivez votreinstinct. COULEUR: marron.

Lion23 JUILLET >> 22 AOÛT

Ce mois-ci, méditez ces paroles du mageLao Tzu: «Cessez de partir et vous arriverez.Cessez de chercher et vous trouverez.Cessez de courir et l’on vous trouvera.»Capish? COULEUR: kaki

Vierge23 AOÛT >> 22 SEPTEMBRE

Vous jouez à cache-cache avec vous-même!Et votre personnalité est si bien enfouie quevous avez oublié où vous l’avez rangée. Ons’ennuie de vous. COULEUR: noir.

Balance23 SEPTEMBRE >> 22 OCTOBRE

Vous avez toujours souhaité être célèbre?Rédigez votre autobiographie! Tenir un jour-nal vous donnera l’impression d’être unestar… le cachet extravagant en moins.COULEUR: jade.

Scorpion23 OCTOBRE >>21 NOVEMBRE

«L’imprévisibilité est importante pour resteren santé», écrivait John R. Van Eenwyk.Vous sentez-vous prêts pour une bonne dosed’exercice moral? Foncez! COULEUR: mauve.

Sagittaire22 NOVEMBRE >> 22 DÉCEMBRE

L’actrice Sarah-Jessica Parker a déjà affirméqu’elle lavait ses cheveux avec un shampoo-

ing pour les chevaux. Vous devriez faire demême. Retrouvez l’animal qui sommeille envous: il vous mènera loin. COULEUR: noir.

Capricorne23 DÉCEMBRE >> 20 JANVIER

Cessez d’avoir une opinion sur tout, chersCapricornes. Ou alors, c’est l’opinion queles autres ont de vous qui en prendra uncoup. Tout comme votre vie sociale.COULEUR: pêche humilité.

Verseau21 JANVIER >> 19 FÉVRIER

Les jours rallongent enfin. Pourquoi ne pasprofiter des minutes d’ensoleillement sup-plémentaires pour vous arrêter et méditertranquillement? Votre soleil intérieur vousen remerciera. Votre entourage également.COULEUR: bleu zen.


star | système |

MARS2005| SIMONA LECLERC

Poissons20 FÉVRIER >> 20 MARS

Faire ou ne pas faire le grand saut, telle est votre question, chers Poissons. Cessez decraindre les hauteurs et plongez: la sensation d’ivresse est tout simplement grisante.COULEUR: azur.

Julie Deslauriers est née le 5 mars 1976.

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HARRISON FORD «C’est souvent dérangeant. Quand je vaisdans un musée, j’aime pouvoir regarder l’exposition. Non pas si-gner des autographes.»

PAUL NEWMAN «C’est simple: je n’en donne pas.»

JAMES WOODS «Je ne comprends pas les acteurs qui refusentd’en signer. Quel est le problème? On fait tous partie d’une indus-trie au service du public. Si un acteur ne veut pas donner d’auto-graphes, qu’il devienne programmeur-analyste.»

GEORGE CLOONEY «Sans les fans, je ne serais pas où je suismaintenant. Alors je signe toujours mes autographes en étant trèsreconnaissant.»

JACK NICHOLSON «Je ne signerais même pas d’autographe àune fillette de trois ans lors d’une partie de baseball parce

qu’autrement, les gens assis près de moi ne pourraient pas voir lapartie. C’est un moment éprouvant pour tout être humain: person-ne ne veut refuser quoique ce soit à une enfant de trois ans. Maisil faut quand même le faire.»

TOM HANKS «Ce ne sont pas les admirateurs qui me dérangent,mais les fous qui collectionnent les autographes pour vendre votresignature. Ces gens sont très déplaisants.»

TOBEY MAGUIRE «Parfois, ça peut devenir un peu trop fou.Dans ces moments-là, je me sauve.»

KIRSTEN DUNST «Pourquoi voudrait-on avoir le nom d’un êtrehumain sur un bout de papier? C’est un peu idiot.»

IMAN «Je n’ai jamais vraiment compris… Que font les gens avecces autographes?»

le | dernier | mot |


PROPOS RECUEILLIS PAR SUSAN GRANGER Traduits de l’anglais par Jean-François Légaré

ANGELINA JOLIE «Je suis toujours flattée lorsque l’on demande ma signature... En autant que cela ne soit pas pour un chèque.»

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LES AUTOGRAPHES VUS PAR Angelina Jolie Tom …mediafiles.cineplex.com/.../MAR2005/Mar2005F_lo.pdfmars 2005 | vol.4 | no 2 À NE PAS MANQUER: NOTRE GRAND DOSSIER SUR LE DOUBLAGE AU