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LES BLEUES DE RETOUR UNE SIGNATURE PHOTO La FFF, à l’initiative de son président Noël Le Graët, a décidé de créer un nouveau tournoi international fémi- nin. Baptisé « Tournoi de France », il se déroulera du mercredi 4 au mardi 10 mars à Valenciennes et à Calais. Les Bleues y affronteront les Pays-Bas, le Brésil et le Canada. LIGUE VISITES DANS LES PÔLES ESPOIRS OISE MONTATAIRE JOUE LA CARTE JEUNE AISNE LAURA GEORGES EST DE RETOUR

LES BLEUES DE RETOUR - Fédération Française de Football · monde (3es au classement FIFA), champions d Europe en titre, le Canada (8e), le Brésil (9e) et la France (4 e). Le comité

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Page 1: LES BLEUES DE RETOUR - Fédération Française de Football · monde (3es au classement FIFA), champions d Europe en titre, le Canada (8e), le Brésil (9e) et la France (4 e). Le comité

LES BLEUESDE RETOUR

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La FFF, à l’initiative de son président Noël Le Graët, a décidé de créer un nouveau tournoi international fémi-nin. Baptisé « Tournoi de France », il se déroulera du mercredi 4 au mardi 10 mars à Valenciennes et à Calais.

Les Bleues y affronteront les Pays-Bas, le Brésil et le Canada.

LIGUEVISITES

DANS LES PÔLESESPOIRS

OISEMONTATAIRE

JOUELA CARTE JEUNE

AISNELAURA GEORGES

ESTDE RETOUR

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La FFF, à l’initiative deson président Noël LeGraet, a décidé de créerun nouveau tournoi in-ternational féminin qui

se déroulera du mercredi 4 aumardi 10 mars. Baptisé « Tournoide France », il réunit quatre desmeilleures équipes du monde : lesPays-Bas, vice-championnes dumonde (3es au classement FIFA),champions d’Europe en titre, leCanada (8e), le Brésil (9e) et laFrance (4e).Le comité exécutif de la Fédéra-tion a choisi la Ligue des Hauts-de-France pour y faire disputer lessix rencontres sur deux sites, lestade de l’Épopée à Calais et lestade du Hainaut à Valenciennes.« Les quatre équipes engagées font par-tie du top dix mondial », souligneBruno Brongniart, le président dela Ligue des Hauts-de-France. Etde poursuivre : « C’est à la fois unhonneur et une reconnaissance denotre travail pour le football fémininet le succès de la Coupe du Monde.C’est à l’image du football féminin quenous nous attachons à développer.

Nous avons effectué un gros travailavec Laurence Demailly pendant desannées. La nomination d’Odile Willaycomme directrice technique régionaleavait été une première qui a marquél’ensemble des techniciens. C’est peut-être un gage de succès après la Coupedu monde. »Cette nouvelle compétition estappelée à se dérouler chaque sai-son et elle s’inscrit dans la conti-nuité du plan de développementdu football féminin mis en œuvredepuis 2011-2012. Les places sontà partir de 5 euros. Vous pouvezen acheter à tarif réduit via le siteInternet de la Ligue.W9 retransmettra les rencontresde la France, les autres rencontresseront diffusées en ligne sur laplateforme 6Play. �

JEAN-MARY MAYEURLe programme :Mercredi 4 mars : France – Canada (19 h à Calais),Pays-Bas – Brésil (19 h à Valenciennes).Samedi 7 mars : Canada – Pays-Bas (19 h à Calais),France – Brésil (21 h à Valenciennes).Mardi 10 mars : Brésil – Canada (19 h à Calais),France – Pays-Bas (21 h à Valenciennes).

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PREMIER TOURNOI DE FRANCE :LA FFF A CHOISI LA LIGUE HDF

Françaises et Brésiliennes seront amenées à se revoir plus vite que prévu et ça se passe dans les Hauts-de-France. PHOTO PASCAL BONNIERE

Annuellement, les pôlesespoirs sont inspectéspar un représentantde la Direction Tech-nique de la Fédération.

Sonia Haziraj, responsable du sui-vi des pôles féminins, avait doncfait le déplacement à Liévin : « Lesstructures et l’encadrement sont dequalité. Nous sommes là pour optimi-ser la formation. »L’objectif pour les 24 pension-naires appartenant à quatreligues est de devenir des joueusesde haut niveau, de se préparer àla réussite comme à l’échec.Elles ont un triple projet : scolaire(95 % de réussite au bac depuis 7ans), éducatif et bien entendusportif. Avec une directrice Na-thalie Jarosz au pôle depuis dixans, un docteur Jean-Michel Pro-

ville, médecin depuis 2006, et unstaff composé d’anciens et dejeunes, le pôle de Liévin disposede plein d’atouts.Ses points forts : la mutualisationavec le pôle garçons, un servicemédical de qualité, deux éduca-teurs dédiés aux 24 pension-naires, une analyste vidéo, deuxentretiens individuels avec lestaff ainsi que la prise en charge

du coût de la pension.Pour Sonia Haziraj, « ce pôle a untemps d’avance et sait le conserver. Ce-la se répercute sur les joueuses. La for-mation est de qualité et il y a des genspour mettre en place les idées et prépa-rer les filles au haut niveau. L’am-biance de travail est positive, on res-sent un climat sain, de la confiance.C’est une structure qui fonctionne bien,qui est en avance. C’est l’un desmeilleurs pôles. On sent les projetscommuns. »Bruno Brongniart, le président dela Ligue, le reconnaît : « Que de che-min parcouru depuis trois ans ! Celaaugure de nouveaux horizons, de nou-velles perspectives. Le ciel est bleu ici.Nous cherchons à faciliter le travail auquotidien de ceux qui sont ici. » �

J.-M. M.

�� POLE ESPOIRS FÉMININS �

LE CIEL EST BLEU À LIÉVIN, SONIAHAZIRAJ A PU LE CONSTATER

Sonia Haziraj, responsable du suivi des pôles féminins à la FFF.

« CE PÔLE A UNTEMPS D’AVANCE ETSAIT LE CONSERVER.CELA SE RÉPERCUTESUR LES JOUEUSES. »SONIA HAZIRAJ

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Contraint de repartir dezéro après avoir dépo-sé le bilan en 1997, leStandard FootballClub de Montataire a

retrouvé des couleurs. Né descendres du feu Standard de Mon-tataire, ce club du bassin creilloisest passé en une quinzaine d’an-nées, grâce à une poignée de fi-dèles bénévoles, de la quatrièmedivision de district à la Divisiond’honneur. Un niveau que les« Garennes », surnom donné auxjoueurs montatairiens, avaientconnu par le passé entre 1974 et1984.« Cela n’a pas été simple de repartir duplus bas, reconnaît l’embléma-tique entraîneur depuis 19 ans,Dimitri Salomon. On y est arrivé,même si on a connu des bas ces deuxdernières saisons. » Car ce retourdans l’élite régionale fut decourte durée. Deux relégationsconsécutives plus tard, le SFCMest redescendu en Régional 3, oùson équipe fanion tient les pre-miers rôles dans le groupe H.Riche de ses 410 licenciés pour 22équipes, l’association revendiquesa particularité : « Nous n’avons quedeux équipes seniors, toutes les autressont des équipes de jeunes, appuie Sa-lomon, également vice-président.

Sur la totalité de notre effectif, 80 à85 % ont moins de 20 ans. Ce n’est pasanodin. » Le SFCM va même plusloin : « Jusqu’en U15, tous nos jeuneshabitent Montataire, se félicite celuiqui a chaussé les crampons chezle voisin Saint-Leu-d’Esserent jus-qu’en cadets, avant d’intégrer sonclub de cœur. Pour nos U16 et U18,nous avons des jeunes venant de clubsvoisins. Là encore notre volonté est degarder une identité très locale. Pournos équipes seniors, la politique est lamême : je souhaite intégrer un maxi-mum de nos jeunes. »Longtemps pointé du doigt pourles problèmes de violence, « nousavons notamment été suspendus troisans de toute compétition senior » rap-pelle Dimitri Salomon, Monta-taire a redoré son image. « Parexemple, notre groupe fanion n’a, cettesaison, écopé encore d’aucun cartonrouge. Nous avons beaucoup travaillédans ce sens. C’est une grande satisfac-tion. »Pour continuer de grandir, leclub travaille sur un autre projet,celui d’un terrain synthétique.« On pousse la municipalité à se doterde cet outil ; nos infrastructures sontun peu vieillissantes, termine Salo-mon. Et aujourd’hui c’est aussi uneobligation. » �

DAVID CARETTE

�� OISE �

MONTATAIRE JOUELA CARTE JEUNE

Gautiam (en jaune) et Montataire sont irréprochables cette saison.

Jean-Claude Giuntini etl’ancien Lensois FranckChaussidiere ont passé unejournée à Liévin pour latraditionnelle visite du

pôle espoirs garçons et afin d’yvoir si les axes du cahier descharges sont bien respectés.Georges Tournay les a accueillisen compagnie de son staff, dudocteur Jean-Michel Proville, deM. Verplancke, principal du col-lège Descartes-Montaigne, et deson adjoint, M. Nevejans, ainsique des représentants de la villede Liévin et de la DRDJS.Il insista sur les objectifs de cettestructure : donner de la chance à

un maximum de garçons et ré-pondre aux projets des pension-naires (projet scolaire, éducatif etsportif). Ils ont pu s’apercevoirque les liens sont de plus en plusgrands avec les clubs profession-nels. « C’est très enrichissant de tra-vailler ensemble », assura WilfriedThooris, conseiller régional

Expérience des ancienset spontanéité de la jeunesseC’est un bilan des plus positifsqu’a pu dresser Jean-Claude Giun-tini après avoir écouté notam-ment les exposés des différentsintervenants. « Georges (Tournay) ala capacité de fédérer, il est enthou-

siaste et profondément humain. J’ensuis très content. Cela continue à pro-gresser. Il y a l’expérience des ancienset la spontanéité de la jeunesse, l’élar-gissement des domaines, le souci dudétail. C’est toujours un grand plaisirde venir ici. Cela nous a permis demettre en lumière le travail et lacontribution de chacun, l’accompagne-ment de la ligue également, le dévelop-pement personnel et la progression dujoueur. »Ce fut aussi l’occasion de voir l’ex-cellent montage vidéo réalisé parde jeunes étudiants de l’universi-té de Lens, une première pour unpôle. �

J.-M. M.

�� PÔLE ESPOIRS GARÇONS �

JEAN-CLAUDE GIUNTINI SATISFAITDE LA PROGRESSION

Jean-Claude Giuntini (sélectionneur de l’équipe de France U17) a félicité l’équipe du pôle espoirs.

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La Fédération françaisede football met tous lesatouts possibles de soncôté pour aider au déve-loppement du foot fé-

minin. Pour cela, des actions sontmises en place au niveau desligues et districts. Le district del’Aisne en fait évidemment partie.Lors de la prochaine opérationnationale intitulée « Mesdames,franchissez la barrière », le Dis-trict Aisne participera activementà l’événement.« Nous avons privatisé le complexe cou-vert de Mesnil Saint-Laurent pourmettre à disposition toutes les surfacesde jeux aux jeunes filles et femmes quivoudront taper dans le ballon », ex-plique Pascal Poidevin, présidentdu district. Il veut absolument,par le biais de cette invitation,sensibiliser un maximum de foot-balleuses, licenciées ou non. Carl’intérêt est aussi de dénicher denouvelles pratiquantes.Pour l’occasion, Laura Georges,ancienne internationale fran-

çaise évoluant au poste de défen-seur central (188 sélections), serade la partie. L’actuelle secrétairede la FFF ne sera pas dépaysée.Elle avait été, en 2018, invitéed’honneur de la soirée des béné-voles du District sur la scène duSplendid à Saint-QuentinLe district se veut toujours prochede la Fédération. « En 2019, nousavions, lors de cette soirée annuelle desfemmes, installé un ciné – débat avecla projection du film de lancement del’équipe féminine du stade de Reims“Comme des garçons”. Pour la soiréedu 6 mars prochain, notre commissionféminisation va innover en faisant dé-couvrir des nouvelles pratiques à tra-vers des ateliers détente, relaxation,quizz avec la collaboration de prési-dentes d’associations de renoms » in-dique le président.Au programme : la découverte duqi-gong (gymnastique chinoise),la sophrologie, de la kinésithéra-pie, s‘initier au Golf foot et le Wal-king football, soit jouer en mar-chant. �

MICHEL BERDAL

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LAURA GEORGES EST DE RETOUR

Laura Georges est déjà passée dans l'Aisne en 2018 à la soirée des bénévoles du district. Elle avait notamment présenté le trophée de la Coupe du mondeféminine. PHOTO GAËL HÉRISSÉ

La défaite inaugurale en cham-pionnat contre le RC Amiens(0-1) était un leurre. À l’entamedu mois de février, la JS Mian-nay-Moyenneville (R3) a depuislargement relevé la tête, et leschiffres parlent d’eux-mêmes :26 buts inscrits en neuf journéespour seulement six pions encais-sés. Une maîtrise qui surprendmême l’entraîneur-joueur, Sté-phane Devaux : « Honnêtement, ons’attendait à valider aisément notremaintien pour essayer de titiller lesmeilleurs, mais pas à ce point ». Ilpoursuit : « Au départ ça s’annon-çait mal avec cette défaite contre leRCA, je me méfie toujours des re-prises après de longues coupures…Ensuite, on a enchaîné les victoiresmais le vrai changement est survenuaprès cette victoire à Beauvais. Lesjoueurs ont commencé à être assidus,on a pu profiter d’une équipe vrai-ment au complet… »Car la JS est un club à part,comme le souligne Devaux : « Ilfaut savoir qu’on a une structure as-

sez familiale au club. Certainsjoueurs chez nous ont le niveau pourévoluer dans de plus hautes divisionsmais ils ne peuvent pas forcéments’astreindre aux horaires etcontraintes du haut niveau. C’est unéchange donnant-donnant, ilspeuvent ne pas être là parfois. Maistant qu’ils s’entretiennent… ».Un aspect qui lui rappelle sonparcours en tant que joueur :« C’est un environnement que j’avaisdéjà connu dans ma carrière dejoueur quand j’évoluais à Ailly-sur-Somme, et que j’apprécie beaucoup.Certains clubs doivent parfois compo-ser avec peu de moyens vis-à-vis de laconcurrence… » Enchaînant lesmatchs en tant que titulaire, De-vaux reste malgré tout sur terresur l’idée d’une potentielle mon-tée : « On ne pense pas encore à toutça, dans le football tout peut allervite. Évidemment, on va tout fairepour arriver à cette montée, ce seraittout simplement historique pour leclub ! » � DYLAN DEZ

�� SOMME �

LA JS MIANNAY, RECETTE D’UNCLUB FAMILIAL QUI CARTONNE

La JS Miannay-Moyenneville est un des favoris à la montée mais préfère ne pas y penser.