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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 1 de l’industrie électronique & numérique juin 2014 > N°80 INFORMATIONS COMMERCIALES & TECHNIQUES DOSSIERS > INTERVIEW : Michel de Nonancourt, Président du snese : Je suis la mauvaise conscience des grands donneurs d’ordres ENERGIE : Comment maîtriser sa consommation d’énergie 16 -17-18 SEPTEMBRE Paris expo Porte de Versailles www.enova-event.com

Les Cahiers de l'Industrie Electronique 80 bd

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Page 1: Les Cahiers de l'Industrie Electronique 80 bd

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 1

de l’industrie électronique & numériquejuin 2014 > N°80

IN FORMAT IONS COMMERC IALES & TECHN IQUES

DOSSIERS >INTERVIEW : Michel de Nonancourt, Président du snese : Je suis la mauvaise conscience des grands donneurs d’ordres

ENERGIE : Comment maîtriser sa consommation d’énergie

16 -17-18 SEPTEMBRE

Paris expo Porte de Versailles

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2 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 3

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électroniqueéditée pour le SNESE(Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)

de l ’ industr ie électronique & numérique

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L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : juin 2014 - ISSN 1774 - 5438

CONCEPTION & RÉALISATION D’COM CONSEIL DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben

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Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros

CRÉDITS PHOTO Photos de couverture :

Davum TMC ASM Assembly System

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6 Informations SNESE

8 GFIE Informations

14 DOSSIERS •Oserlaformationouvertegratuitepartie2

•Interview:MicheldeNonancourt,Président

du SNESE : je suis la mauvaise conscience

des grands donneurs d’ordres

•LaPMEdanslaRSE,oulaRSEdanslaPME

•Commentmaîtrisersaconsommation

d’énergie

27 Fabricants d’électronique

33 Informations commerciales

35 Nouveautés technologiques

Sommaire

26

28

36

37

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4 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - mars 2014 - n° 79

I N F OR M AT ION S > SNESE

ÉD I TO

JUSQU’ICI TOUT VA MAL !

La sous-traitance électronique - qui a bou-clé fin 2013 huit années consécutives de croissance, débute 2014 sur la même lan-cée.Pour le premier trimestre, tous les indi-cateurs sont au vert : chiffre d’affaires, effectifs, confiance, carnet de com-mandes, perpectives d’investissement. Entre la dégringolade de la popularité du chef d’état, la difficulté du gouvernement à enrayer la courbe du chômage, les ater-moiments fiscaux on aurait pu penser que la performance des sous-traitants soit un rayon de soleil pour les observateurs éco-nomiques ou Monsieur Montebourg. Hélas, les trains qui arrivent à l’heure - ce n’est pas de l’actu coco ! Faut que ça saigne, faut des larmes. Alors servons des larmes et du sang. Pour la sueur, les sous-traitants donnent à fond - sinon comment croyez-vous qu’ils arrivent à ce résultat !

Des larmes de déception à la lecture de l’opuscule sur les 54 mesures de simplifica-tion pour les entreprises.Où sont passées les mesures concernant le code du travail ? Il faut attendre la 47è pro-position pour trouver quelques avancées minimes : développer un chèque emploi, simplifier la paie, harmoniser la définition du jour en droit social. Des larmes toujours à la lecture du rap-port d’audition du délégué général pour l’armement entendu par la commission de Défense de l’Assemblée Nationale sur l’accident du missile M51 survenu le 5 mai 2013. Il s’en est pris publiquement à Airbus Defense & Space (ex Astrium) - l’accusant d’une «forme» d’incompétence. Il reproche

aussi à Airbus de ne pas traiter convena-blement ses sous-traitants. Ce n’est un secret pour personne : non re-connaissances de conditions générales de ventes, non respect des délais de paiement, rétrocommissions, non respect de la pro-priété industrielle, etc. Sont le quotidien de la relation entre les grands donneurs d’ordre de l’aéromil et leurs sous-traitants. Pourtant la DGA l’a déclaré solennellement devant nos députés : « Airbus Defense & Space qui a la maîtrise d’oeuvre, coopère avec Safran/herakles et une multitude de sous-traitants étroitement surveillés, réper-toriés et suivis.Le rôle de la DGA est de vérifier que les maîtres d’oeuvre n’imposent pas à ces PME des contrats qui les étrangleraient, notamment financièrement».

Des larmes de joie sont donc à venir : à l’accroissement du chiffre d’affaires, les sous-traitants vont ajouter l’accroissement du résultat...

Richard CRETIER Responsable de la rédaction

Pour le premier tri-mestre, tous les indicateurs sont au vert : des larmes de joie sont à venir : à l’accroissement du chiffre d’af-faires, les sous-traitants vont ajouter l’accroisse-ment du résultat......

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6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - mars 2014 - n° 79

INFORMATIONS > SNESE

BIENVENUE AU SNESE !

F. INICITIVASExpert en financement de l’innovationLa structure « F.Iniciativas » a acquis plus de quinze ans d’expériencedans ledomainedufinancementde l’inno-vation. Avec toujours pour préoccupations principales le conseil et l’accompagnement permanent de nos clients,nous tirons profit de cette expertise pour répondre auxbesoins de pérennisation des activités de R&D des entre-prises de tous secteurs. 32,TerrasseBellini-92806PUTEAUXTél. : +33 (0)1 80 18 88 00contact:BastienCAILLAUTwww.f-iniciativas.fr

OBSERVATOIRE ECONOMIQUE 1er trimestre 2014 CROISSANCE CONTINUE, CONFIANCE EN HAUSE ET PROJETS D’INVESTISSEMENTS Selonl’Insee,leschefsd’entreprisesaugmenteraientleursinvestissements,cequedémententpaslesdécideursdelafabrication électronique. C’est de bon augure pour l’activité quicontinuedecroître,avecdescarnetsdecommandesqui se remplissent petit à petit. La sous-traitance électronique entre dans sa neuvième année de croissance continue. Cette croissance est portée par l’activité transports (aéronautique et ferroviaire) et l’in-dustrie,maissurtoutparla«nouvelledemande»desPMEet des start-up qui intègrent une fonction électronique – très souvent à vocation numérique à leurs nouveaux produits. les indicateurs :indice de confiance : 5.89/10 (T4 2012 = 4.92) variation séquentielle de l’indice CA : 7.29 % variation séquentielle de l’effectif : 6.64 % indice de l’évolution du carnet de commande : 0.22 indice des perspectives d’investissement : 0.70

LE FINANCEMENT DE L’INNOVATION INDUSTRIELLE CMGMetlaBEIproposentleprêtInnov&Plus,àtauxbo-nifié,réservéauxadhérentsdessyndicatsprofessionnelsaffiliésàlaFieec.Innov & Plus est un prêt pouvant aller jusqu’à 7.5 mil-lions d’euros pour financer les innovations industriellesconcrètes qui concourent au développement commercial de l’entreprise. Qu’est-ce qui est considéré comme une innovation in-dustrielle ?C’est la vraie question. La technologie ne représente que 19%desinnovationsenFrance.Untiersconcernel’organi-sation,lesméthodesdetravailouleprocess;unautretiersrelèvedel’intégrationd’uneinnovationprovenantd’untiers; le reste porte sur les aspects commerciaux ou marketing. CLGM cible les innovations concrètes qui ne sont pas une simple amélioration. Par exemple, acheter une nouvellemachine ou se contenter d’un simple habillage marketing ne constituent pas une innovation. Il faut que l’entreprise démontre en quoi son projet change substantiellement le produit,leprocessoulacommercialisation.

La Caisse Mutuelle de Garantie de la Mécanique C.M.G.M. exerce son activité depuis 1961. C’est une société de caution mutuelle professionnelle, située dans la mouvance des Organisations Pro-fessionnelles de l’industrie manufacturière et dont l’activité est régie par le code monétaire et financier.LesAdministrateursdelaCMGMsontlaFIM,laFIEEC(leSNESEestadhérentdelaFieec),lesFondeursdeFrance,leGifas,laFédérationdelaPlasturgie,l’UICetle Crédit Coopératif.

LA NORME IPC A-620B MAINTENANT DISPONIBLE EN FRANÇAISIPC vient d’annoncer la publication en français de la révi-sion B de l’IPC-A-620B – Exigences et critères d’accep-tabilité pour l’interconnexion des faisceaux de fils et de câbles.La nouvelle édition inclut des critères étendus concernant la totalité des pratiques de connexion des faisceaux. Cette révisioncomporte682photosouillustrationscouleur,dont125 sont nouvelles ou ont été mises à jour. Les critères d’acceptabilité font l’objet de 19 chapitres et concernent la préparationdesfils,l’assemblageetlebrasagedefilssurdesbornes,lesertissagedescontactsusinésouemboutis,lesconnecteursautodénudants,lesoudageparultrasons,lesépissures,lesconnecteurs,lemoulage,lemarquage,lescâblescoaxiauxetmultiaxiaux,lefretageetlasécuri-sationdesfaisceaux,lesprotectionsblindéesainsiquelesconnexions enroulées sans brasage.C’est un document de 400 pages.Alire:ficheconseiln°53surlepartenariatSNESE/IPCetles avantages pour les adhérents du SNESE

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 7

• Prologue à partir de 9h15

- atelier de démonstration EFFICIO EFFICIOestunlogicielcrééparleSNESEpoursesadhérentssouhaitantmaîtriserle

calcul des coûts horaires

- visite de la JTE l’électronique accélérateur de la nouvelle France industrielle : la mobilité du futur

• L’Assemblée générale à 14h30

-invités:COFACE,SERMATECHNOLOGIES,CabinetDécision

- Rapports

- Élection du Comité Directeur

• Conférence à 18h + cocktail Pour une France Industrielle

de l’Électronique

MERCREDI 11 JUIN 2014Avis de convocation

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE

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8 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

INFORMATIONS > SNESE

VOS SALONS PROFESSIONNELS AVEC LE SNESEPROGRAMME 2014Les salons professionnels restent un outil de choix de la stratégie de développement des entreprises. En qualité d’exposant, ilspermettentdemarierenun lieuuniqueetdansuntempsréduit,lesactionsdeconquêteetdeconso-lidation. Ils permettent aussi de se confronter à la concur-rence.Enqualitédevisiteur, lessalonsrestentunexcellentoutildeveilledesmarchés,desévolutionstechnologiquesetdela concurrence.

Pour2014,aprèsavoir recueilli lesattentesdesesadhé-rents(enquêtedu16/12/2013au31/01/2014)etrencontrédiversorganisateurs,leComitéDirecteurduSNESEaarrê-té un programme de partenariats salons pour 2014.

La JTE – Journée Technique de l’Electronique 11 juin 2014 à la Cité des Sciences et de l’industrie à ParisCetévénement,crééparAcsiel(AlliancedesComposantset Systèmes pour l’Industrie Electronique) et parrainé par l’UsineNouvelle a pour objectif demontrer que l’électro-nique est l’accélérateur de la Nouvelle France industrielle. Troissecteursapplicatifscléssontvisés : l’aérospace, leferroviaire et l’automobile.Si vous souhaitez vous positionner comme un acteur incon-tournablepourcessecteurs,leSNESEvousdonnelapos-sibilité d’exposer au tarif réduit de 1 300 eH.T.aulieude1 900 eH.T.LaJTEalieulemêmejour-11juin2014,etaumêmelieu–LaCitédesSciencesetde l’Industrie,que l’AssembléeGénérale du SNESE. Envousinscrivantàl’AGduSNESEvousbénéficierezdelagratuité pour la visite (économie : 70 eH.T.)Renseignements,inscription:www.acsiel.fr

Enova PARIS 16, 17, 18 septembre 2014 – Paris Expo Porte de Ver-saillesCarrefourde l’électronique, de lamesure, de la vision etde l’opto. Il accueillera pour sa troisième édition le Forum Radiocoms

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FORUM LED EUROPE 14-15 octobre à la grande Halle de la Villette à ParisEn2012,lessystèmesd’éclairageàLEDreprésentaient12%dumarchédel’éclairage.En2020,ilsreprésenteront70%. Dans ce domaine de nombreux segments de marché restent peu sensibles à la délocalisation de la production et lademandecouvreunchamptrèslarge,delaconceptionà l’intégration en passant par l’industrialisation et la produc-tion.Le partenariat SNESE vous permet d’exposer :• Sur le Pavillon SNESE de la Fabrication électronique (standindividuelde6m²)autarifpréférentielde2500eH.T (au lieu de 3 527 eH.T.)comprenantlestandcléenmain,lesdroits d’inscription et le pack de communication.•Atitreindividuelsurunstandnu(18m²minimum)autarifde 6 792 eH.T.aulieude7891eH.T.,surunstandéquipéClassic au tarif de 4 022 eH.T.pour9m²(aulieude4683eH.T.)ouunstandPremiumde9m².Chaque exposant disposera de deux inscriptions aux conférences (casque pour traduction simultanée, déjeuners+pausescafé,ClubVIP,etc.)d’unevaleurde 1 000 eH.T.

MIDEST4 au 7 novembre 2014 à Paris Nord VillepinteAvec un taux de satisfaction de 80%, les adhérents duSNESE présents sur le Village Electronique expriment un sentiment largement partagé : le MIDEST reste le salon phare de la sous-traitance.C’est parce que tous les métiers de la sous-traitance y sont représentés que les acheteurs font du Midest leur plate-forme préférée de sourcing. Et 1 visiteur sur deux détient ladécisionfinaleenmatièred’achatoudecommandedesous-traitance.Le partenariat SNESE/Midest est reconduit pour l’édition2014, avec une réduction du coût de l’ordre de 4% surtoutes les formules ! Et toujours un différé de paiement de deux mois.Inscription auprès du SNESE.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 9

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de leur participation 2013.Des visiteurs décisionnaires et porteurs de projets* :> 98% des visiteurs viennent au MIDEST

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10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

LES PAGES du GFIE 13 Rue Hamelin - 75783 PARIS CEDEX 16 Tél : +33 (0)6 07 46 54 19 - [email protected] www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com

Éditorial

Le printemps est de retour ! Les feuillessurlesarbres,lesfleursdansnos massifs… et le lot de promesses que nos politiques veulent toujours nous faire croire ! La reprise est là ! Voilà,c’estdit.Enfinilsnousledisent.La croissance qui repart. Le Pacte de Responsabilité qui va créer 200.000 emplois (en plus du dispositif CICE). Ledéficitvarentreren«place»pasà pas jusqu’en 2017 (tiens tiens…) grâce notamment à 4 milliards d’euros d’économies supplémentaires dès 2014. Et pourquoi pas ne pas croire à toutcela!Toutsimplementparceque,avouons-le, nos préoccupations sontailleurs. Et comme nos entreprises ont, pour leur grande majorité, dessalariés qualifiés voire très qualifiés,le CICE et certains autres dispositifs alléchantsnenousapportentrien,onnevapas“seprendrelatête”.Carnostêtes, elles, sont « dans le guidon »pourmaintenirnosentreprises,garan-tir une compétitivité et tout simplement « un coup d’avance ».

NotonsàcetitrequeleGFIE,commele GIMELEC (syndicat adhérent de la FIEEC), souhaite porter les couleursd’un message qui prend une forte am-pleur chez nos voisins allemands : l’In-dustrie4.0.Ceplan,soutenuparl’état

allemand, annonce une révolutionmajeurechez les industriels,généra-trice d’une nouvelle dynamique basée sur l’innovation. Elle se caractérise par une communication continue et instantanée entre les différents outils et postes de travail intégrés dans les chaînes de production et d’approvi-sionnement. Déjà compétitif par un salairemoyeninférieurenFrance,l’Al-lemagne (comme d’autres pays euro-péens),veulentoptimiser leschainesde fabrication pour gagner en produc-tivité.Voilà un sujet passionnant que le GFIE veut porter ! Imaginez une ligne de fabrication électronique « connec-tée ». Chaque produit fabriqué sera tracé. Les machines de placement iront directement piocher dans le magasin. Le stock sera dynamique,les commandes de réapprovisionne-ment interactives ! Le monde de de-mainn’estpassi loin,etbonnombrede technologie existe déjà. D’autres restent à découvrir ou perfectionner. Ace titre, leGFIEprésentera lorsduprochain salon Enova à Paris du 16 au 18 septembre à Paris Expo Porte de Versailles (sur l’animation) une par-tie de ligne d’assemblage reprenant les concepts de : l’Industrie 4.0. Les adhérents de notre syndicat pourront

ainsi montrer qu’en plus de fabriquer enFrance,lesfournisseursdel’indus-trie électronique peuvent aussi redou-bler d’innovation pour ainsi maintenir une longueur d’avance dans le Made in France.

Oui le printemps est de retour,maiscettefois-ci,ilestencourageant!

Pierre-JeanALBRIEUXPrésident du GFIE

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12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

LES PAGES du GFIE 13 Rue Hamelin - 75783 PARIS CEDEX 16 Tél : +33 (0)6 07 46 54 19 - [email protected] www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com

Comité Directeur : ALBRIEUX Pierre-Jean (IFTEC) - ANGLADE Francis (METRONELEC) - BISMUTH Bernard (BdeB Consulting) - CHAPON Laëtitia (SDEP) - DUPOUX Stéphane (SEICA France) - FRAYSSE Jean-Louis (ELMITECH) - LAUGT Anne-Marie (INVENTEC) - CHARLOT Thierry (ASM Assembly Systems) - LEPAGNOL Jean (CDS) - MADRANGE Alain (Weller/Apex Tool Group) - PICHERY Pierre (STELVIO KONTEK) Composition du Bureau :Président : Pierre-Jean ALBRIEUX Vice Présidents : Bernard BISMUTH ; Stéphane DUPOUX Trésorier : Alain MADRANGE Délégué Général : Jean-Pierre VELLY Liste des adhérents : Membres actifs : ACCELONIX ; ADAPTSYS ; AIR LIQUIDE ; ANTELEC ; APEX ; ASM Assembly Systems ; AVNET EMG France ; B de B CONSULTING ; CCI EUROLAM ; C.D.S ; C.I.F ; C.T.S ; DAVUM TMC ; ELMITECH ; F.T.M ; HUMISEAL EUROPE ; IFTEC ; INVENTEC ; LASER TECHNOLOGIES ; METAUX BLANCS OUVRES ; MÉTRONÉLEC ; M.J.B. ; MYDATA AUTOMATION ; PIE DIFFUSION ; S.D.E.P ; SEICA France ; SJM EUROSTAT SAS ; STELVIO KONTEK ; W-TECH ; WELLERMembre associé : FRAMATECH

GFIE : [email protected] - www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.comSiège Social : 13, rue Hamelin F - 75783 Paris cedex 16

Tél : (33) 6 07 46 54 19 (Jean-Pierre VELLY)

INDICE GFIEFEVRIER 2014IndiceGFIE=175,60Variation/décembre=-5,88%Indicedeconfiance(/10)=5,41Bookbill=165,27Commentaire : Légère baisse de l’indice France par rapport à janvier mais nous res-tons au-dessus de l’indice de février 2013. L’indicedeconfiance resteélevéà5,41.Parrapportauxprécédentes,l’année2014démarre plutôt bien. Les commentaires des adhérents globalement positifs sont un peu plus mitigés que le mois dernier. Pas de signes particuliers d’inquiétude.

MARS 2014IndiceGFIE=177,24Variation/décembre=+7,24%Indicedeconfiance(/10)=5,33Bookbill=1,053Commentaire : Nos indices sont à la hausse avec un satisfecit pour l’indice export qui se porte particulièrement bien. L’indicedeconfianceestenbaissemaisest toujours au-dessus de 5 donc parmi

les plus élevés. L’indice des consom-mables est en forte progression ce qui indique que la production industrielle de notre filière reprend des couleurs. Avecla perspective de l’augmentation des pré-visions de croissance, nos résultats sontplutôt encourageants.Cependant,undenosfleuronsindustrielsest encore dans la tourmente. Serait-il trop

tard pour que l’élan initié ces dernières an-nées,depuislesétatsgénérauxde2009,en faveur de l’industrie puisse porter ses fruits ? C’est vrai qu’on ne peut pas effa-cer 15 ans de stratégie fabless du jour au lendemain.Enlamatière,rienn’estgravédans le marbre, soyons patient, ayonsconfiance, le salut viendra de l’électro-nique.

SALONSSalons nationaux :-Brasage:du21au23mai2014àBrest- Midest : du 4 au 7 novembre 2014 à Villepinte- Enova Paris : du 16 au 18 septembre 2014 à Paris – Porte de Versailles

Salons étranger :- Electronica 2014 : du 11 au 14 novembre 2014 à Munich (Allemagne)

FORMATIONSIFTEC :- Catalogue formations sur demande Informations/inscriptions:[email protected]

FRAMATECH(listenon-exhaustive):- Catalogue formations sur demandeInformations/inscriptions: [email protected]

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 13

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14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

Oser la formation ouverte et gratuitePartie 2/2

Après vous avoir présenté dans le numéro précédent les Mooc, Open educa-tional resource et open badge, je vous propose dans cette deuxième partie d’explorer quelques voies possibles d’utilisation de ces nouvelles façons de procéder pour le plan de formation.

Mais pour aborder ces pos-sibilités, il convient tout d’abord de revenir sur les objectifs principaux d’une politique de formation afin, dans une seconde partie, de poser quelques possi-bilités d’intégration de ces nouvelles pratiques.

Rappel,leMOOCproposede façon ouverte des forma-tions événements en ligne gratuites. L’open educatio-nal ressource propose des ressources de formations construites en mode col-laboratif sur le modèle des droits de propriété com-muns et non privés copyleft. Et l’open badge un mode de reconnaissance et de tra-çabilité des compétences acquises. Développer les compé-tences par une politique formationLes objectifs assignés à une politique de forma-

tion en entreprise sont de participer à l’amélioration de la capacité des indivi-dus ou des équipes à agir avec compétence dans le but d’atteindre des objec-tifs de performance. C’est dans l’organisation de la transmission de connais-sances et dans une moindre mesure,la reconnaissance de la transmission aux indi-vidus de la connaissance leur permettant d’agir avec compétence que réside la principale proposition de valeur de la politique de for-mation.

Les contenus transférés visés par les formations vont des savoirs individuels aux savoirs validés collective-mentparvérificationmétho-dique ou d’expérience. Les savoirs individuels sont les plus spécifiques (par exemple,gestepersonnelpour obtenir une bonne bra-sure),alorsquedessavoirsvérifiés scientifiquement seront les plus généraux (par exemple température de passage d’un état liquide à un état solide pour une matière).

Onlesait,danslapratiquequotidienne,ensituationdetravail,onassemble,onmetenrelation,onagencedes savoirs spécifiques et des savoirs généraux pour organiser l ’action. Mais l’environnement actuel met en tension ces deux forces dugénéraletduspécifiquebien plus qu’auparavant : la diversité impose d’ajus-

ter des principes généraux aux situations locales alors que la nouveauté des situa-tions impose de réinventer les pratiques plutôt que de seulement les reproduire. Il faut donc trouver le général danslespécifiquepourpou-voir réinventer les pratiques et passer d’une situation à l’autre.

C’est dans les phases du processus d’apprentissage expérientiel que se jouent les compétences et l’ac-quisition de compétences. 1)l’action;2)l’analysedel’action;3)lagénéralisationdel’action;4)letransfertdel’action dans une autre situa-tionspécifique.

C’est donc dans la capa-cité à gérer ces différentes phases,àlesarticulerquese joue aujourd’hui encore plus qu’hier le développe-ment des compétences. L’évolutionmêmedel’offrede formation est là pour en témoigner. Depuis une quin-

zaine d’années les forma-teurs s’emploient à réinven-ter leurs pratiques pour favo-riser le parcours du cycle complet d’apprentissage : Misesensituation,jeuxdesimulation,toursdetableetavisdepairs,retourd’expé-riencepersonneletcollectif,projet personnel : tout est fait pour atteindre l’objectif de progression visé en agissant sur les synergies action – for-mation. Le formateur devient davantage animateur de la mise en place du processus d’acquisition de la formation commepeuventl’êtretuteuret coach avec des moyens différents.Cette mise en perspec-tive est essentielle pour comprendre ce qu ’on peut faire des qual i tés desMOOC,OERetOpenBadgemalgréleursdéfauts.

DOSSIER > FORMATION

Par Dominique SEGURA, LATEM.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 15

Utiliser les MOOC, l’OER, l’Open Badge Avec un contenu à desti-nationdeplusieursmilliers,dizaines de milliers voir cen-taines de milliers d’appre-nants,ledispositifMOOC ne permet bien évidem-ment pas l’apprentissage de savoirs spécifiques (au sens de directement adap-tés aux situations),maisplutôt de savoirs généraux (et qui demandent donc un effortdetransfertafind’êtreadapté aux situations de travail).Maismêmedansles formations les plus parti-cipantes,lorsqu’ilyatrans-fertdesavoirsformalisés,l’apprenant se retrouve à un certain moment en phase de réception d’un savoir géné-

ral, plus réceptacle quemodeleur. Il s’agira certes ensuite d’en faire quelque chose,dansunprojetouune situation. Ou il s’agit de préparer l’accueil de cette connaissance par un retour d’expérience. Mais à uncertainmoment,l’appre-nant devient réceptacle. Les dispositifs de formation par les TIC sont très efficaces dans cette phase de forma-tion. Chacun peut aller à son rythme,revenirenarrière,approfondir certains sujets ousurvolerlorsqu’ilconnaîtdéjà.Ilpeutmêmeêtreplus

aisé de contrôler la valida-tion de la compréhension de l’ensemble des notions générales par des tests automatisés,parexemple.

L’intérêt d’un disposi-tif comme le MOOC, par rapport à du e-learning classique est de réin-troduire dans les TIC la composante sociale de l’activité d’apprentissage,notamment dans sa mise en rapport avec l’activité. Elle pointe aussi la redistri-bution des savoirs : si le for-mateursait,ilnepeutsavoirl’ensemble des contextes : l’entraide entre pairs ou la construction collective fait partie du dispositif parce qu’on admet que les savoirs distribués mis en commun

valent plus que n’importe quel savoir individuel. C’est lafigureduformateurquienprenduncoup,maisàrai-son.

Reste que le Mooc n’est pas parfait et qu’il est en phase de maturation. Les interac-tions entre apprenants ne sont pas toujours de bonnes qualités,leurspertinencespas toujours avérées. Parcourir et participer aux forumspeutparaîtrelongàcelui qui se forme en forma-tion continue au regard des acquis obtenus.

Par ailleurs, la capacitéd’apprendre à apprendre en gérant les phases du cycle de l’expérience n’est pas égalitairement répar-tie.Enfin,lamotivationnefaitpastoujourstout,etleMOOCpêcheparlemanquede coercition dans le suivi de la formation ce qui accroit le taux d’abandon. Toutes cescritiquessontjustifiéesmais les MOOC sont gratuits et rienn’empêchede lescompléter,principalementen inventant des dispositifs adaptés puisque tout est en traind’êtrecréé.Créerundispositif permettant d’ac-compagner un dispositif censé accompagner ? Non,l’essentielàmesyeuxréside dans les synergies activité-formation. Il s’agit donc d’organiser des dis-positifs complémentaires enavancedephase,phaseou après coup que nous pouvons appeler dispositifs compagnonsvisant,nonpasles objectifs de la formation mais les objectifs de déve-loppement de compétence.

Un dispositif compagnon vient s’insérer, en fonction du thème, des objectifs de la formation et du public visé dans la temporalité du MOOC, comme une brique. Ce dispositif intègre des

activités complémentaires, à distance ou en présentiel toujours dans cet objectif de cycle d’apprentissage expérientiel.Celapeutêtreun journal d’accompagne-ment,desillustrationscor-respondant aux situations clésdel’entreprise,lamiseen perspective avec des retours d’expériences et des échanges de retours d’ex-périence ou des mises en situationsafindepratiqueretapprendre en situation. Cela peutêtreaussidesforums,deswikis,plusrestreintsquedans le Mooc officiel mais plus précis aussi.

Le disposi t i f Mooc est construit pour une com-munauté très large et dans un temps déterminé. Si on désire s’émanciper de ces contraintes de temps et de contenus,onpeutprivilé-gier l’Open educational resource. Construire col-lectivement ou déléguer la construction pour ensuite utiliser librement une Open educational resource à sa guise,permetdemutualiserlaproductionetenmêmetemps pouvoir le compléter par des ressources spéci-fiques,élémentsorganisa-tionnels ou savoirs d’expé-rience (bonnes pratiques localisées) comme on peut le faire avec un dispositif compagnon. L’élaboration d’un dispositif OER peut êtredéléguéeàunorga-nisme de formation ou à une équipe projet. Les membres de la communauté pourront disposer de cette ressource par exemple en appui de leurs équipes de formation interne ou en appui de leur formateur,mêmeexterne,dont le temps de prépara-tion sera réduit. Cette mise encommunpeutêtreorgani-sée par les acteurs légitimes pour le faire : syndicats pro-fessionnels, filières,clus-

Pour le salarié une reconnaissance des compétences mêmesansdi-plôme est une trace à ne pas négliger,autanten interne qu’en externe....

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16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > FORMATION

ters,groupesd’entreprise,OPCA,Régions,lepérimètrede la libre disposition pou-vantêtrelepérimètredecesacteurs organisateurs ou financeurs.Cepeutêtreunbonmoyen,sansimposer,de construire une homogé-néisation des pratiques en plus des économies pos-sibles. L’un des avantages de ce système est de pou-voir intégrer bien plus faci-lement à l’événement de l’activité les ressources de formation adaptées et d’inté-grer dans un seul dispositif formation et base de gestion de connaissance.

L’ensemble des dispositifs possibles présentés intègrent une pluralité d’acteurs dans l’activité de transmission de compétence. Reste à gérer la reconnaissance : comment l’organiser ? Ce qui compte le plus pour l’entreprise (et non pas le salarié), est la validation des compétences en situa-tion de travail. L’open badge est dans ce cas adapté et permet d’envisager une validation à durée déterminée plutôt qu’indéterminée.

Pourlesalarié,lesouhait,en contexte d’incertitude économique,estunevali-dation pérenne et reconnue très largement mais une reconnaissance des compé-tencesmêmesansdiplômeest une trace à ne pas négli-ger,autanteninternequ’enexterne.

Pour une présentation de quelques outils :http://tinyurl.com/mesepi-snese mot de passe : SNESE

Contact :LATEMDominique SEGURA+33(0)9 81 43 31 [email protected]

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 17

• Prologue à partir de 9h15

- atelier de démonstration EFFICIO EFFICIOestunlogicielcrééparleSNESEpoursesadhérentssouhaitantmaîtriserle

calcul des coûts horaires

- visite de la JTE l’électronique accélérateur de la nouvelle France industrielle : la mobilité du futur

• L’Assemblée générale à 14h30

-invités:COFACE,SERMATECHNOLOGIES,CabinetDécision

- Rapports

- Élection du Comité Directeur

• Conférence à 18h + cocktail Pour une France Industrielle

de l’Électronique

MERCREDI 11 JUIN 2014Avis de convocation

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE

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18 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > INTERVIEW

MicheldeNonancourt, Président du SNESE : je suis la mauvaise conscience des grands donneurs d’ordres

Q : En quoi le monde de la sous-traitance électro-nique est-il différent, par-ticulier ou somme toute, est-il industriellement classique ?

J’ai avant tout découvert un monde en pleine mutation. Quand je suis arrivé dans l’industrie électronique par lebiaisdeGRME,c’étaitla crise de la téléphonie avec des vagues mons-trueuses de délocalisation. C’étaitaussi l’époque,oùdans la lignée de la stra-tégie fabless de monsieur Tchuruk,ilfallaitserecen-trer sur son core business et déléguer à ses fournisseurs les risques majeurs tels que lesachats,lesstocksetlaréactivité. Ces entreprises qui assemblaient des télé-phones en panier garni se lançaient dans la fabrica-tiond’autrescartes,d’autresproduits. Elles découvraient unmondeoùilfallaitorga-niserlesachats,gérerdesstocks avec des milliers de références. Ces entre-prises sont passées du statut d’atelier déporté de production à celui d’indus-triel à part entière. Il faut se rappeler qu’il y a moins de 15ans,lesclientsdessec-teurs de la téléphonie ou de l’automobile assuraient les appros et décidaient du prix et de la date du règlement des prestations. La profes-

sion est passée d’un état de dépendance quasi-totale au monde classique de l’indus-trie avec une organisation desachats,degestiondesstocks,delaqualité,unecomptabilité analytique et des compétences juridiques pourmaîtriserlescontrats..Et de proche en proche on les a associées à l’industria-lisation et la conception. Et dans ce grand mouvement de quasi révolution, lessous-traitants ont compris et appris une multitude de nouveaux principes et sont passés à côté.

Q : A côté de quoi sont-ils passés ? Ils n’ont pas compris qu’ils devaient augmenter leurs prixdevente.Beaucoupd’entreprises ont négligé ou pour le moins mal évalué le coût des services connexes àlafabrication,toujoursplusnombreux exigés par les clients. Et ils ont continué à facturer leur prestation au mêmeniveau.Ilsn’ontpasévalué ce que cette nouvelle demande représentait en termes de valeur.

D’où le problème actuelet récurrent des marges réduites constatées dans de très nombreuses entre-prises du secteur. C’est une préoccupationmajeure,nosmarges sont beaucoup trop faibles.

Quand j ’arr ive dans le secteur et que je vois les margesquisontdégagées,je suis effondré !

Mon parcours professionnel m’aconduitdelabanqueoùl’ongagnepasmald’argent,ensuite chez Laurent Perrier

l’arrivée de nou-velles technolo-gies,l’émergencede nouveaux mar-chés vont imposer des investisse-ments importants. C’est donc main-tenant qu’il faut surveiller et faire prospérer ses marges...

Par Dominique LEMIERE, reporter.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 19

3 métiers au service de l’industrie électronique Distribution • Design • Production services

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20 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > INTERVIEW

oùlesbonsrésultatssontun sacerdoce et ensuite chez SMV International,avec un résultat net moyen de 10% à la fin du redres-sement de l’entreprise. Dans la sous-traitance électro-nique,lesstatistiques2010font apparaître un résul-tatnetmoyende1,80% seulement du chiffre d’af-faires et en régression. Parentreprise,-latailleestdéterminante- les grands sous-traitants sont plus performantsquelesPME/TPE. Les dernières statis-tiques globales sont déjà anciennes,maisonpeutraisonnablement penser que l’appauvrissement s’est poursuivi.

Depuis que je suis président du SNESE je ne cesse de répéter aux adhérents qu’ils doivent valoriser au juste prix les prestations qu’ils réalisent et surtout ne vendre que ce que les clients ont les moyens de payer !

Q : L’industrie électro-nique française a-t-elle d’autres vulnérabilités ?Notre métier utilise des équi-pements qui ont une longé-vité importante, cequi apour conséquence de diluer l’investissement dans le temps. Cela présente deux inconvénients cause de vul-nérabilité. Le premier est la sous capitalisation. Les entreprisesfinancentleursinvestissements par crédit bail et se soucient donc peu de la valorisation de leur capital. Le second incon-vénient est directement lié à la longévité des moyens de production. Leur faible coût annuel les rend trans-parents à un point tel qu’on oublie de l’intégrer dans le calcul du prix de vente de sa production.

Mais n’oublions pas qu’il

nous a fallu passer en très peu de temps du stade arti-sanal au rang d’industriel et faire face à d’importantes mutations organisation-nelles,sansoublierlesnom-breux sauts technologiques qu’il a fallu digérer. Et l’apprentissage n’est pas terminé !

Notamment en mat ière de négociation avec les c l ien ts e t les fourn is -seurs.Beaucoupdemesconfrères manquent encore deconfiance,voired’argu-ments face à des ache-teurs – pr incipalement ceux des grands donneurs d’ordres,quiexercentdespressions éhontées. La première d’entre elles est la menace de rompre toute relation commerciale si vous ne baissez pas vos prix chaque année. C’était jouable à l’époqueoù leprix des matières premières étaitàlabaisse.Pourtant,certains donneurs d’ordres acceptent de se mettre autour de la table. Ceux là ont compris qu’une relation pérenne était préférable à la volatilité des prix. Ils ont aussi compris qu’ils avaient tout à gagner à donner à leurs fournisseurs les moyens de nourrir leur développement s’assu-rant ainsi des partenaires capables d’accompagner leursinnovations.Unclientresponsable se reconnait aujourd’hui à sa capacité à accepter une vraie négocia-tion.

Q : Manque-t-il du courage aux acteurs de la filière électronique pour entamer un dialogue avec les don-neurs d’ordres ?C’est en effet fréquent. J’y vois encore là la persistance de la soumission du sous-traitant face à la toute puis-sance du donneur d’ordres.

Parce que sa demande est perçue comme un ordre – jelevoisbienchezVillelec,on lui promet une livraison pour le lendemain. Et on va déplacerdesmontagnes,dépenser sans compter,notamment en achetant des composants au prix fort pour lui faire plaisir. Non ! Nous ne sommes pas des épi-ciers ! L’urgence a un prix etleclientest-ilprêtàpayerceprix?IIfautreconnaîtreque l’adéquation entre la demande du client et l’offre du sous-traitant n’est pas toujours facile. Mais encore faut-il avoir pris le temps de bien de bien analyser cette demande et négocier des offres graduées.

Comment expliquer que l’observatoire économique du SNESE mentionne tri-mestre par tr imestre le manque de visibilité de nos entrprises autrement que par le défaut de prévisions émanant de nos clients ?

Tout cet environnement de la relation client n’est pas encore bien développé. C’est pourtant indispensable sionveutréussirladiversifi-cation et réduire la prédomi-nance des premiers clients. La recherche de nouveaux clientsaccroît laconcur-rence. Et certains sous-trai-tants,cachentleurmauvaisemaitrise de la négociation par une politique de prix bas.Attention,l’arrivéedenouvelles technologies,l’émergence de nouveaux marchés vont imposer des investissements importants. C’est donc maintenant qu’il faut surveiller et faire pros-pérer ses marges.

Anotrecorpsdéfendant,je reconnais qu’i l n’est pas simple de faire com-prendre à un acheteur que son besoin et le prix qu’il consent à y mettre n’ont

rien à voir avec les prix des objets électroniques du quo-tidien dont le prix ne cesse de baisser.

Q : Serait-ce un comporte-ment typiquement français ? Nos voisins s’en tirent souvent mieuxC’est davantage un pro-blèmedeculture.Beaucouptrop de dirigeants ont l’œil fixésurlechiffred’affaireset non sur le résultat. Q : cra ignez-vous la concurrence étrangère ?

C’est une réalité incontes-table : nous ne sommes plus concurrentiels sur les marchés de masse. Le coût du travail étant ce qu’il est enFrance,seulunplanmas-sif de robotisation – mais qui estprêtàlefinancer?-per-mettraitunereconquête.Mais de nombreux marchés-sur des quantités intermé-diaires se développent tous lesjours,surlesquelsnouspouvons intervenir. Avec un argumentdepoids,celuidela proximité. Les acheteurs préfèrent avoir des fournis-seursprochesdeleurbase,qui échangeront avec leur bureau d’études sur le choix deteloutelprocess,ladis-ponibilité et le prix des com-posants. Ces nouveaux mar-chés se caractérisent aussi par l’imbrication permanente de plusieurs technologies et impose donc des échanges étendus avec le monde de la plasturgie,delamécanique,dudesign,delavente.Laproximité devient un gage de réactivité et de réussite. Q : Parlons de votre impli-cation syndicale Lors de mon premier man-dat,j’aid’abordeuàgérerl ’adhésion du SNESE à la FIEEC (Fédération des industriesélectrique,élec-tronique et de communica

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 21

tion) qui avait été décidée de façon probatoire par mon prédécesseur J’étais néan-moins à l’origine de cette décision et je devais donc en assumer la concrétisation. Tout d’abord en intégrant le Conseil d’Administration delaFédération,lequelm’ademandé formellement de le représenter dans deux instances. En premier lieu la médiationinterentreprises,quiconsisteàdégonflerlesconflits qui peuvent surgir entredeuxentreprises,dequelque nature que soit ce conflit. J’ai été amené à collaborer avec le premier médiateur Jean-Claude Vollot. Il était très curieux du contexte de la sous-traitance électro-nique et de la façon dont le SNESE suivait les conflits et organisait les relations avec les clients et les four-nisseurs,notammentdansle cadre de la pénurie de composants des années 2010/2011.Aujourd’huiilyadeux médiateurs relevant du ministère du Redressement Productif,PierrePelouzetpour la relation interentre-prisesetJean-LouBlachierpourlesmarchéspublics.Unautremédiateur,quenoussouhaitions,aéténommerpour traiter les litiges dans ledomainedel’innovation; notamment les conf l i ts générés par le Crédit Impôt Recherche. Je représente la Fieec dans ces instances qui traitent maintenant plus de 200 dossiers par trimestre. La plupart concernant des problèmes liés aux contrats de vente. Cette mission me permet de côtoyer les autres fédérations industrielles – la mécanique, le bâtiment,laplasturgie,laforgefon-derie. Cette proximité des différents secteurs reste enrichissante et permet de fairevaloir,vialeMédiateur,des attentes communes,

comme nous avons pu le faire lors de la préparation de récents textes législatifs. La Fieec m’a demandé aussi de porter sa parole dans le F2i – Fonds pour l’Innova-tiondansl’Industrie,dontje suis administrateur. C’est un fonds de dotation créé il ya2ansparl’UIMM(Uniondes industries et métiers de la métallurgie) avec le concoursmêmedelaFieecet de la FIM (Fédération des industries mécaniques). Ce fonds de dotation accorde des subventions pures et

définitives pour favoriser tout ce qui peut contribuer à l’innovation dans les PME.L e s o b j e c t i f s d u F 2 i «connecteur d’innivation» sont :•Favoriserl’accèsdesPMIàl’innovation,afinderenfor-cer leur compétitivité et de leur ouvrir l’accès à de nou-veauxmarchés,notammentà l’international.

•Soutenir financièrementtout projet visant à la dif-fusion d’innovations tech-niques, technologiques,organisationnelles ou mana-gériales au sein de PMI.

•Aiderl’innovationd’usage(amélioration du produit ou du process) comme l’inno-vation de rupture (saut tech-

nologique),l’uneetl’autreinspiréesparlemarketing,et soutenir les entreprises matures de préférence aux starts-up.

•Contribueràlamulticultu-ralité,c’est-à-direàl’ouver-ture de la PMI au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche par le par-tage des connaissances et compétences sur des pro-jetsd’innovation,ainsiqu’àla complicité technique avec ses clients.

Unequarantainededos-siers ont été instruits à ce

jour et les dotations se sont élevées au total à une dizaine de millions d’euros. Q : Quid de votre expertise en tant que juriste ? J’ai rejoint la commission juridique de la Fieec. J’ai veilléàcequelesintérêtsde nos entreprises de sous-traitancesoientpréservés,notamment dans le cadre des discussions prépara-toiresàlaloiHamon.Cetteloi s’adresse essentiellement aux consommateurs mais comporte un volet industriel complexe. Il a fallu ferrailler sur des sujets importants comme la remise en cause des délais de paiements ou encore la contractuali-sation des échanges. Cette

implication dans le domaine juridique est également importante dans le cadre du CENAST (Centre natio-nal de la sous-traitance) qui regroupelaplasturgie, lamécanique,lafonderie,etl’électronique avec la par-ticipation de la Chambre de Commerce de France. La voix du SNESE est donc omniprésente sur le terrain juridique et je souhaite que celasedéveloppe,notam-ment dans le cadre du CENAST. Parce que c’est dans une pareille instance que l’on prend en main tous les domaines de la sous-traitance. Nous avons de petitsmoyens,mais desfédérations comme la méca-nique disposent de juristes tout à fait intéressants et compétents,aveclesquelsj’aime bien discuter. Nous sommes beaucoup interve-nussurlaloiHamonpourcasser quelques prétentions comme la remise en cause des délais de paiement. Nousavonsintercédé,avecsuccès, auprès de tousles sénateurs et députés intéressés. Nous avons eu moins de réussite sur l’obli-gation du contrat types. Cependant les décrets nesontpassortis,etnouscontinuons à intervenir. Q : Y a t il des lois qui se parasitent ? J’aivuavec la loiHamonque c’est auprès de nos parlementairesqu’ilfautêtretrèsattentifparcequ’ilsuffitd’un rien pour qu’un texte passe ou soit retoqué. Nous devonsdoncêtretrèsfortsau niveau du CENAST pour imposer la voix de la sous-traitance.

Je représente également le SNESE à PACTE PME. J’ai compris très vite qu’il fal-lait qu’on en soit. Le but de PACTE PME est d’amener

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22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > INTERVIEW

les grands groupes à avoir des rapports plus vertueux avec leurs sous-traitants en favorisant le développement de ces derniers. On ne peut se conten-ter d ’entendre la vo ix des grands groupes qui énoncent leurs desiderata. Nous autres devons pouvoir leur dire ce que cela nous apporte ou pas. J’ai notamment combattu la pensée unique de Pacte PME qui voulait que l’ETI soitleseulavenirdesPME/PMI. Au cours de mon par-cours professionnel, j’aieu l’occasion d’observer quelques expériences d’ETI oùlesdécideursserepen-taientd’êtreentrésdansceschéma :» je ne domine plus riendansmonentreprise,jen’ai plus qu’à la vendre». Le principe consiste à faire grossir votre entreprise – pourqu’elleatteigne,auxdires de ses principaux clients la fameuse taille cri-tique. Puis on vous dit que vous n’avez pas assez de moyens. Il vous faut alors procéder à une augmenta-tion de capital et vous faites entrer des partenaires avec pour corollaire votre autono-mie laminée. L’ETI ne peut doncêtreunefinalitégéné-ralisée. J’ai considéré que mon rôle au sein du Pacte PME était de dire : «Si les grands groupes veulent s’intéresser au développement de leurs fournisseurs,ilsdoiventces-ser de leur imposer la course à l’embonpoint avec des choix stratégiques et des contraintes économiques qui poussent à la déloca-lisation». Je les ai incités à faire en sorte qu’ils irriguent le plus possible les entre-prises françaises.

Q : Vous défendez davan-tage les regroupements d’entreprise J ’a i depuis longtemps défenducetteidée,etprê-ché dans le désert qu’il fallait favoriser le regroupement d’entreprises en France. Les structures juridiques ne sont pasadaptées,ilfautfairequelque chose de ce côté la. Lors d’une récente réunion àBercy,j’aieuleplaisirdevoir que Fleur Pellerin avait fait une réunion sur les dif-férentes formes de groupe-ment,etenvisagélesobjec-tifs qu’il fallait poursuivre.

Je constate que mon idée fait son chemin. C’est une bonne chose. Pour l’instant le regroupement d’entreprises estfreiné,paralyséparuneréglementation désuète,comme la responsabilité illimitée des membres du groupement. C’est de la folie douce. Mais des signes positifs émergent comme le portage salarial facilité.

Nousconcernant,jepenseque nous devons envisager maintenant des investisse-ments en matériel communs à plusieurs entreprises.

Q : Pour le SNESE, vous portez également d’autres projets et vous ne man-quez pas d’idées pour valoriser la sous-traitance électronique Des su je ts impor tants restentàtraiter,commelareconnaissance de la réa-lité d’une industrie française de l’électronique ou encore la création d’un centre tech-nique. J’ai donc milité pour la créa-tion de APIE - Agir pour l’industrieélectronique,quiregroupe les cinq syndicats majeurs de cette filière : Acsiel qui représente les fabricantsdecomposants,

le GFIE pour les fournis-seurs d’équipements et de consommables,leSIMTECpour les appareils de test et demesure,leSNESEetleSPDEI qui regroupe les dis-tributeurs de composants. Pourêtrereconnue,l’indus-trie électronique a besoin de communication. Pas d’ac-tionséclatantes,maisuneprésence durable sur des sujetsd’actualité,commenous l’avons fait récemment pour signaler la disparition de l’enseignement de l’élec-tronique.

Il faudrait aussi que l’on se penche sur la création d’un référentiel de l’industrie électronique. Pour la méca-nique,ilyaleCETIM(Centretechnique des industries mécaniques). L’industrie de l’éclairage,portéerécem-ment par les LED s’est déjà dotée d’un laboratoire chargé de délivrer des cer-tifications,fairedesanalysesetc. Pour l’électronique il n’y a rien ! L ’accompagnement du financementdel’investisse-ment est également un sujet important. Notre profession va devoir faire face à des sauts technologiques impor-tants imposés par la course à la réduction de la taille descomposants,l’appari-tiondenouveauxsubstrats,de nouvelles technologies d’assemblage. J’ai beau en parler à nos décideurs plo-tiques que je rencontre – ils n’accrochent pas ! Notre idée est pourtant simple. Au-delà des oppor-tunités présentées par cer-taines régions en matière de subventionsougaranties,jedéfends l’idée de la création d’un plan national d’investis-sement en partenariat avec les fournisseurs d’équipe-ments de production.

Ce plan trouverait, parexemple, toutesa raisond’êtredansunvastepro-gramme de robotisation des tâches post assemblage automatisé.

Q : Que faut-il anticiper, quelle voie faut-il défri-cher pour la sous-traitance aujourd’hui ? La mission d’un Président de syndicatestd’êtrecurieux,delirebeaucoup,d’êtretrèsattentifàcequisepasse,il faut pressentir les événe-ments. Les relations avec le Sénat et l’Assemblée nationale sont primordiales etdoiventêtretravaillées,mais aussi celles avec la plasturgie,lamécanique,ilya de vastes champs d’action pourl’avenirdelafilière.

Le secteur des LED est en pleine croissance : il ne représente que 10 % de l’éclairageaujourd’hui,mais70 % dans 10 ans.

80 milliards d’objets connec-tés seront en circulation d’ici 2020 – la France est en posi-tion forte sur ce marché avec des entreprises leaders.

32 des 34 priorités de la nou-velle France industrielle font appel à l’électronique – bien avant le numérique.

Des industriels français engagéssurcesprojets,ontdéclaré,avantmêmed’avoirdébutéleurréflexionsurlaproduction,qu’ilsneferontpas fabriquer leurs produits en France !

C’est là que se situe le vrai combat du SNESE et de la filièreélectronique.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 23

PORTRAIT DE MICHEL de NONANCOURT : D E L A C A R R I È R E D E G E S T I O N N A I R E A L A FABRICATION DE CARTES ÉLECTRONIQUES, "UNE A V E N T U R E J U S Q U ' A U BOUT DE LA LIGNE"

Rien ne prédisposait Michel de Nonancourt à se retrou-ver un jour à la tête d'une entreprise de fabrication élec-tronique. Il est diplômé de l'ESCP, et titulaire d'un DESS de gestion. Signe particulier : ce boulimique de travail a mené les deux cursus de front. A la fin de ses études, le jeune homme est très sollicité par le monde de la finance, les pro-positions, toutes fortes allé-chantes, pleuvent. Michel de Nonancourt choisit de retour-ner dans sa ville natale et pos-tule dans la première banque de Lorraine, le CIC. Il y fait une carrière fulgurante : à 35 ans, il

est nommé directeur régional, un poste qui se décroche en principe à la cinquantaine.

Apprentissage des techno-logiesL'épopée bancaire a duré 16 ans. Les onze ans qui vont suivre seront dans un monde plus pétillant que la banque, puisqu'i l s'agit du groupe Laurent-Perrier. Michel de Nonancourt va passer onze ans dans le groupe, en tant que directeur général puis membre du directoire. Les familles Laurent-Perrier et Nonancourt sont apparentées. Lorsque les jeunes Laurent-Perrier sont for-més à diriger l'affaire, Michel de Nonancourt s'efface et travaille ensuite avec un conseil en entreprise. Mais les challenges lui manquent. La routine l'ef-fraye un peu. Il a 50 ans et veut savoir "de quoi il est capable". Pour le savoir, il va demander

à ce qu'on lui confie "le job le plus épouvantable" du cabinet de conseil. Il le reçoit : c'est une entreprise de haute technolo-gie en dépôt de bilan virtuel, SMV International, un fabricant de gamma-caméras (l'entre-prise sera revendue ultérieure-ment à General Electrics). Son directeur est "un grand bourlin-gueur de l'industrie". C'est lui qui "sachant que je ne com-prenais rien à la techno" sourit le gestionnaire, va lui donner ses premiers cours.

"Être un bon second""L'industrie était un peu com-plémentaire de mon rôle de directeur chez Laurent Perrier", commente Michel de Nonancourt. On produit et on experte, mais dans des pays "faciles". Avec l'électro-nique, c'est une autre paire de manches : "on se trouve confronté à une autre vision du

monde", il faut ouvrir des mar-chés à l'exportation dans des pays comme le Bengladesh, l'Irak, l'Iran. "C'était l'aventure jusqu'au bout de la ligne".

A u j o u r d ' h u i , M i c h e l d e Nonancourt est à l'origine des sociétés Thurmelec (2004), Thurconnect Systems (2006) Villelec (2006) et Thurmed (2009). Pourtant, diriger des PME n'était pas son objectif : " j'ai toujours privilégié l'idée d'être un bon second, pas de lancer ma propre affaire".

Avec ses nombreuses respon-sabilités syndicales auprès des hautes sphères politiques, le président du Snese renoue avec une philosophie qui ne l'a pas quittée : relever des défis, apporter sa brillante expertise au service d'un plus grand nombre. C'est cette fois, l'aven-ture humaine. Et ce n'est pas la moins difficile.

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24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > ORGANISATION

La PME dans la RSE, ou la RSE dans la PME

En un temps relative-ment court le terme RSE - Responsabilité Sociétale des Ent repr ises , es t devenu un acronyme qui s’utilise dans le langage de l’entreprise et que l’on sait déchiffrer.

Quand un acronyme entre dans le langage courant, cela ne veut pas dire que ce qu’il contient soit com-pris.Dans le cas de la RSE, en une année, le nombre de « ceux qui comprennent » s’est significativement accéléré. Mais, y compris dans le monde de l’entre-prise, il s’agit d’un public restreint d’initiés. C’est pourquoi le Club Rodin*, qui s’est emparé du thème de la RSE, va publier une série d’articles qui lui seront consacrés.Afin de refléter une vision professionnelle et simple du sujet, les rédacteurs s’appuieront sur leur expé-rience vécue. Par cette approche, complémen-taire de celle des experts en RSE, le Club Rodin souhaite favoriser une réflexion et un échange entre les acteurs concer-nés. En effet, la RSE est un véritable challenge pour nos entreprises, dont elles doivent optimiser la com-préhension et la mise en œuvre.

L e c o n c e p t d e R S E (Responsabilité sociétale des entreprises) émerge depuis le début des années 2000et,progressivement,vase déployer dans toutes les organisations. Les grands groupes cotés ont été les premiers impactés par les lois NRE (Nouvelle régula-tiondel’économie,2001-2003). Les ETI (Entreprises de taille intermédiaire) le sont à présent par l’article 225 de la loi Grenelle 2. Les PME,mêmesiellesnesontpas soumises à l’obligation réglementaire,enentendentparler et craignent une nou-velle contrainte...

Selon la norme internatio-nale ISO 26000 (norme de lignes directrices et non d’exigences),laRSEfavo-rise la prise en compte par les entreprises des impacts de leurs décisions sur les « mondes » qui les entourent ou qui en font partie.

Ces « mondes » sont consti-tuésdesactionnaires,descollaborateurs,desclientset du monde extérieur (par-tenaires,collectivités,Étatetsociété en général).

L’entreprise est donc res-ponsable des effets de ses activités sur ces « mondes » mul t ip les , cons idé réscomme des parties pre-nantes. Assumer cette res-ponsabilité,c’estdoncsim-plement atténuer les effets négatifs et optimiser ou accroîtreleseffetspositifs.Négliger certaines parties prenantes importantes peut êtrepréjudiciableàl’entre-prise. Prendre en compte l’ensemble de la valeur qu’elles créent permet un développement harmonieux et équilibré. C’est la notion de « valeur partagée »

(sharedvalue),prônéeparMichael Porter. C’est moins le concept de RSE que les pratiques de terrain que vivent les PME au quotidien. Ces pratiques concernent tous les piliers du développement durable. Sur le plan social notam-ment, lemanagementdeproximité contribue à un bon dialogue entre le dirigeant et ses salariés. Lebien-êtredeceux-cifavo-rise leur adhésion aux objec-tifs de l’entreprise. Le com-portementdudirigeant,sonécoute,l’attentionqu’ilporteauxconditionsdetravail,àlasécurité et à l’expression de sescollaborateurs,influentfortement sur leur implica-tion et donc sur le dévelop-pement de l’entreprise.

les dirigeants de PME font de la RSE sans le savoir comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir mais en s’appuyant sur la norme 26000 ils pourraient transfor-mer leur prose en alexandrins...

Club Rodin - Bernard BISMUTH

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 25

Surleplanenvironnemental,mêmesichaquedirigeantpeut avoir sa propre sensi-bilitéàl’écologie,forceestde constater que les com-portements des PME indus-trielles ont évolué depuis quelquesannées.Eneffet,la lutte contre la pollution etlagestiondesdéchets,parexemple,fontpartiedesbonnespratiquescourantes,etpeuventmême,commelagestiondel’énergie,êtresources d’économies. Les grands donneurs d’ordre sont de plus en plus attentifs àcesbonnespratiques,etcertainsmêmelesintègrentdans leur calcul de coût glo-bal d’approvisionnement. Cette démarche d’« achats responsables » pourrait avoir des conséquences sur l’excessive politique de délocalisation des dernières années…Enfin, sur le plan de lagouvernance – importante « question centrale » selon la norme ISO 26000 – la PME

fait,àl’instardeMonsieurJourdain,de laRSEsansle savoir. L’organisation de l’entreprise est « orientée client », car lemanage-ment de proximité permet de transformer la vision du dirigeant en comportements concrets,perceptiblesparleclient:accueilpersonnalisé,relationplushumaine,meil-leureécoute,etc.Chacun,dansunepetitestructure,connaît les impactsde lasatisfaction des clients sur lapérennitédel’entreprise,et donc de ses emplois.

Toutes les PME seraient donc exemplaires et natu-rellement « responsables » ? Certesnon,ettoutsimple-ment, à la décharge deleursdirigeants,parcequele syndrome du « nez dans le guidon » ne leur laisse pas le temps de se remettre enquestion.Alors,l’avène-ment de la RSE ne serait-il pas l’opportunité de « lever lenez»,pouravoirunemeil-

leurevisionàlongterme,définirunenouvellestratégieglobaleet,toutsimplement,progresser ? Certaines PMEavaient,enleurtemps,transformé la contrainte de certification ISO 9001 (souvent imposée par les grands donneurs d’ordre) en opportunité. Ne serait-ce pas le moment de faire de mêmeavecISO26000,quiprône une certaine forme de performance globale ? L’«agilité»,verturecom-mandée par les mouve-mentsentrepreneuriaux,neconsisterait-elle pas à inno-ver,àconcilierperformanceéconomique et performance sociale,environnementaleetsociétale ?

MêmesileconceptdeRSEestcomplexe,parlevastechampqu’ellecouvre, lebon sens des PME leur per-mettra d’y progresser à la bonnevitesse,etpasàpas.Et lebenchmarking,pré-conisé par les référentiels

d’excellencemanagériale,est une méthode efficace pour s’inspirer des bonnes pratiquesdesespairs,par-tenaires ou concurrents. Mieux gérer ses entretiens individuels,mettreenplaceunpland’intéressement,mesurer la satisfaction de sesclients, simplifier lesindicateurs de son tableau debord, échanger avecun centre de recherche,maîtriser sa consomma-tion énergétique,mettreen place le Lean manage-ment… les exemples de « domaines d’action » de RSEnemanquentpas,quicontribuent à une meilleure compétitivité.

Si la RSE fait des dirigeants de PME des « Messieurs Jourdain»,lamettrehabile-ment en œuvre transformera leur prose en alexandrins !...

Le Club RodinC’est le think tank de la FIEEC – Fédération des Industrie Electriques, Electroniques et de Communication.

Un think tank - laboratoire d’idées, est un organisme indépendant de droit privé à but non lucratif, qui regroupe des experts et des professionnels chargés de réfléchir sur des questions dans les domaines économique, social, technolo-gique et politique. Le labora-toire produit des rapports et des ouvrages et formule des propo-sitions. Le club Rodin répond en tout point à cette définition. Ce laboratoire spécialisé dans les industries électriques, électroniques, numériques et de communication est com-posé de professionnels issus de ces industries et s’entoure ponctuellement de spécialistes.

Son indépendance est garantie par une charte et l’élection de son bureau, ainsi que par son autonomie financière.

En 2002 se crée la FIEN (filière des industries électriques et numériques) par la volonté de Pierre Gattaz qui formula de nombreuses propositions éco-nomiques et politiques à tra-vers ses livres blancs et bleus largement diffusées. La FIEN s’effaçant progressivement devant l’action opérationnelle de la FIEEC, cette dernière décida en 2011 de se doter de son propre laboratoire d’idées, le Club Rodin, dédié aux ques-tions de nos industries. Le Club Rodin produisit son premier ouvrage en 2012 : «Réinventer notre industrie, le rôle essentiel des achats».

www.clubrodin.fr

Le SNESE et la RSE :

Depuis 2001, la charte des adhérents du Syndicat National des entreprises de Sous-traitance électronique intègre la RSE. Véritable acte déon-tologique différenciateur, la charte du SNESE permet aux clients des entreprises adhé-rentes d’avoir une garantie sur des engagements fondamen-taux tels que la lutte contre le travail clandestin, le respect de l’environnement sociétal et écologique et la formation pro-fessionnelle.www.snese.com

RSE – le guide pratique de la FIEEC

Il est destiné aux syndicats membres de la FIEEC à qui il donnera plus de visibilité sur les enjeux et priorités des professions des secteurs industriels de l’électricité, de l’électronique et de la commu-nication en matière de RSE. Il s’adresse aussi aux entreprises adhérentes des syndicats qui pourront situer leur démarche de RSE et les enjeux qu’elles ont ciblé par rapport à ceux de leurs pairs. Ce guide pra-tique les aidera à mettre en place une démarche de RSE grâce aux bonnes pratiques, aux leviers d’action et indica-teurs proposés ainsi qu’à la vision détaillée des différentes étapes à suivre pour lancer une démarche de RSE et mener leurs activités de manière res-ponsable.

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26 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

DOSSIER > ÉNERGIE

Comment maîtriser sa consommation d’énergiePilotage de l’éclairage, récupération de la chaleur, isolation thermique. Les pistes sont nombreuses pour celui qui veut maî-triser sa consommation d’énergie et verdir son image…

Comparée aux industries très énergivores comme la cimenterie ou l’agro-ali-mentaire, l’industriedelafabrication électronique est unsecteuroù l’économied’énergie est moins specta-culaire. Des pistes existent pourtant – à commencer par les basiques que sont l’isolation thermique et la maîtriseduchauffageoùdes solutions originales,simples et souvent de bon senspeuventêtremisesenœuvre. C’est le cas de Géral Automation (groupe Gérard PerrieràBelley-01)qui,parune simple manche à air pivotante installée sur l’un des compresseurs d’air de l’entreprise régule la tempé-rature ambiante d’un quai de chargement.Enhiver,l’airchaud est injecté à l’inté-rieur de la zone de charge-ment et contribue à réduire la facture de chauffage. En été,l’airchaudestévacuéàl’extérieur réduisant ainsi le recours au système de cli-matisation. Cette réalisation a été conduite dans le cadre delacertificationISO14001de l’entreprise. « Dans ce domaine, il n’y pas de petites économies et encore moins de petites solutions. C’est surtout affaire de bons sens et de pragmatisme » déclare Christian Arnaud-Goddet le directeur du site.

Il est d’ailleurs étonnant que les fournisseurs d’équipe-ments de production restent discrets sur les économies d’énergie…

Eclairage : une économie annuelle de 300 000 KW et de 18 000 €BEST,acteurdelasous-trai-tance électronique bourgui-gnonnedepuis1986,acrééun département éclairage à led en 2002 et a acquis depuis , une exper t isereconnue dans ce domaine. Parmi un nombre important d’acteurs arrivés ces der-nières années sur le marché del’éclairageàled,BESTa conforté son positionne-ment sur des appareils de qualité,durablesetàhauteperformance destinés à des applications variées allant del’éclairagepublic,rési-dentiel,lamiseenvaleurdepatrimoine, l’éclairagedebureaux,d’usines,l’éclai-rage de vitrines jusqu’à des appareils d’éclairage spé-cifiquespourlemédicaletl’aéronautique.

A titre d’exemples de réa-lisation, l’usineFonrochespécialisée dans le secteur des énergies renouvelables

a faitappelàBESTpouréclairer son usine située àAgen,quifutlepremierétablissement en France à avoir été éclairé 100% led. La puissance de ces Leds est de 5100 W contre 11 000 W si l’éclairage était unesolution tube fluo,etsont installées à une hau-teur de 6 mètres. Le niveau d’éclairement demandé était de 200 Lux pour 280 Luxatteints.Généralement,la durée de vie calculée de ces appareils d’éclairage est de 50 000 heures soit 6 ans en fonctionnement 24h sur 24. Au terme de ces 50 000heures,lefluxlumineuxémis restant sera de 70%. Les différents coûts pris en compte,l’amortissementdecette installation est de 3 ans et demi.

Dans l’usine Bericap àLongvic,BESTaremplacé120 luminaires de 400 W par 240 appareils à led de 55 W. Avant remplacement desluminairestraditionnels,la consommation mesurée parEDFétaitde48,4KW.Laconsommation mesurée par EDF après ce remplacement estde13,2KW.Uneécono-miede35,2KWadoncétéréaliséesoit300000KWpar an ce qui représente environ 18 000 e à l’année. Il faut également prendre en compte le coût de main-tenance annuel économisé qui atteint les 15 000 euros. Autotal,leséconomiesréa-liséessontde33000euros,et considérant le surcoût de l’installation,l’amortissementsera de 3 ans. Le confort a étéamélioré,lespersonnes

travaillant sous ces éclai-rages LED préfèrent ce nou-vel éclairage.

Chez BEST, le n iveaud’éclairage des locaux est compris entre 500 et 600 Lux,pourunepuissanceinstalléede5W/m².Lapuis-sance couramment instal-léepourlemêmerésultatensystème traditionnel serait de10W/m².Lesateliers,eux,sontéclairésparuneinstallation LED mise en œuvreà6,5mdehauteurassociée à un apport de lumière extérieure diffusée par une façade translucide. Pour une puissance installée de8W/m²,leniveaud’éclai-rementatteintestde500lux,certainspostesétant,parailleurs,suréquipésindivi-duellementafind’atteindreles 800 à 1000 lux. La puis-sance couramment instal-léepourlemêmerésultatensystème traditionnel serait de15W/m².Commepourlesbureaux,lepilotage de l’installation est

Danscedomaine,c’est surtout affaire de bons sens et de pragmatisme...

Par Richard CRETIER

Géral Automation

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 27

effectué par des détecteurs de présence ainsi que par des capteurs de luminosité permettant de moduler la puissance en fonction de l’apport de lumière exté-rieure et de la présence des personnes. Justement grâce à ce fonctionnement intelligent, laconsomma-tionannuelledeBESTaétéencore plus basse qu’initia-lement prévue : des puissances relevées de 3,04W/m²danslesbureauxet3,16W/m²enatelier.Ceschiffres confirment l’effica-cité et l’ingéniosité de cette forme de pilotage associée à l’éclairage LED. En 2011,BEST a réalisél’éclairageduHalldestoc-kageINTEXd’unesuperficiede15400m².Lesrampesd’éclairage sont situées à 10m de haut et la puissance installéeestde2,5W/m²pour 200 Lux. La puissance couramment installée pour lemêmerésultatensystèmetraditionnelestde5W/m²à8W/m². Outre les économies d’éner-gies réal isées avec un éclairageàLeddequalité,d’autres atouts sont éga-lement à mettre en avant. Eneffet, leconfortvisueletlebien-êtredessalariéssont optimisés par la basse luminance des Leds. Elle permet d’éviter la fatigue visuelleetlesmauxdetêtegrâce en partie aux cap-teurs de luminosité qui éva-luent l’apport de lumière extérieure. L’éclairage ne constitue donc pas une source d’éblouissement mêmelorsqu’ilestdanslechamp visuel. Il faut noter également des coûts de maintenance très faibles comparativement à une ins-tallationtraditionnelle,cequifait de l’éclairage à Led une technologie parfaitement

adaptée à des sites pour lesquels la maintenance des luminaires va engendrer des coûts importants : location denacelles,arrêtdelignesdeproductions,...oudesapplications en milieu hostile (environnement radioactif par exemple) pour lesquels l’intervention de mainte-nance est complexe et coû-teuse.

La qualité de la lumière obtenue est également un point à souligner par rap-port aux systèmes tradition-nels. A l’aide de son bureau d’étudeetseséquipements,BESTpossèdelamaîtrisedetous les critères permettant de concevoir et produire des appareils à Led de qualité à haut rendement et perfor-mants.LechoixdesLeds,lagestiondelathermie,desoptiques sont des critères clés qui impacteront direc-tementlerendement,laqua-lité de la lumière et la durée de vie.

Qui fait quoi BEST ELECTRONIQUE

Depuis1986,BESTestfour-nisseur de solutions électro-niques et spécialisé dans la conception et la fabrica-tion d’ensembles ou sous-ensembles électroniques. UndépartementLEDaétécréé en 2002.

BEST, installé àGevrey-Chambertin(21),proposeavec ses 20 collaborateurs uneprestationcomplète,quivadel’étude,réalisationd’ensembles ou de sous-ensembles jusqu’à l’intégra-tiondansleproduitfinal.

LedépartementLEDétudie,conçoit et réalise sur cahier des charges des sources lumineuses à Led pour des applications de grande hau-teur,desvitrinesmaisaussiarchitectural,médical,fer-roviaire et aéronautique. D’autres systèmes de pilo-tage des Leds sont égale-ment proposés.

Best électroniquePA Les Terres d’Or21220 Gevrey-ChambertinTel : 03 80 48 65 65www.best.fr

Organisme publicL’agence de l’environne-mentetde lamaîtrisedel’énergie (Ademe) offre aux entreprises son soutien technique,méthodologiqueet/ou financier pour desprojets exemplaires ou de démonstration. Elle soutient des recherches fondamen-tales et appliquées.

RechercheLe cluster LumièreLe Cluster Lumière est un réseau de compétences de la filière éclairage. Né à Lyon en Rhône-Alpes en2008, leCluster s’estrapidement ouvert à des entreprises implantées par-tout en France. Il compte plusde140entreprises,

établissements publics,laboratoires et centres de recherche parmi les plus innovants,tousprofession-nels de l’éclairage. La par-ticipation des entreprises au Cluster les engage à tra-vailler en commun sur des thèmeschoisispourdéfinirdes pistes d’amélioration et d’innovation puis coordon-ner les actions.RéglementationEn 2013 , CDC C l imat(CaissedesDépôts),alancéun Observatoire des régle-mentationscarboneeteffi-cacité énergétique (CarEE). Il suit l’évolution de la légis-lation en Europe et chez ses principauxpartenaires,etorganise un débat bimestriel sur des actualités réglemen-taires et stratégiques.

Best Electronique

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28 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

ALLIANSYS : Assurer la croissance par la diversification des domaines d’activité et les synergies régionalesEn ouvrant les portes d’Alliansys le 14 avril dernier, pour présenter la filière électronique régionale, son directeur général Éric Burnotte fait d’une pierre deux coups.

Communiquer sur le rôle et la contribution delafilièredelasous-traitanceélectroniquedans la ré industrialisation du territoire. Mais aussirassemblersesclients,leBPI,OSÉO,lesfournisseursetstartsupdeBasse-Normandieenoffrantunshow-roompourmettre en exergue le potentiel économique ettechniquedelafilière,estunchallenge. RemportéhautlamainparAlliansys,quia rassemblé sur son site 80 personnes quiparticipentàlaviedel’entreprise,et

des personnalités comme le sous-préfet LucienGIUDICELLIouleprésidentdelaRégionLaurentBeauvais.Cesderniersontd’ailleursétéinvitésàprêteruneattentionparticulière aux fortes inquiétudes de la profession relatives à l’abandon par l’Éducation nationale de l’enseignement duBTSélectronique,etauxproblèmesderecrutement qui y sont liés. A charge pour eux de faire remonter le message dans les instances nationales.

Polyvalence L’objectif n’est pas neutre. Alliansys est depuis 2002 une filiale du groupe françaisAsgard, uneSA comprenant150 personnes dont le capital social est détenuparsescadres.Lesited’Honfleur, plate forme industrielledugroupe,estdoté d’une surface de 9300 m2,estdévoluà la réalisation de petites et moyennes sériesdecartesélectroniques,depuisle développement jusqu’à la livraison chez leclient final, enpassantpar letest, laconfigurationdescommandespour les ensembles qui nécessitent des accessoires.LeSAVestégalementassuré,principalement pour les instruments de mesure et les systèmes d’alarme. Alliansys dispose d’un bureau d’études à Ris-Orangisenrégionparisienne,d’unbureaucommercial à Lyon, et d’un acheteurà Shenzhen en Chine pour les achats decircuits imprimés,certainespiècesmécaniques,despacksbatterie.

Les marchés de la société Bas -Normandesontdiversifiés:ilsadressentprincipalement aujourd’hui les domaines de l’industriel(machine-outil),desmachinesspéciales,l’instrumentation,lasécurité,lemédical et la défense.

11 nouveaux clients en 2013 Avecsuccès,puisqu’AlliansysaréaliséunCAde8MEen2013,enprogressionde8%parrapportà2012,ets’apprêteàenregistrer en 2014 une nouvelle hausse de10%.Ensusdeses42clientsactifs,Alliansysenaintégré11nouveauxen2013,une belle performance. Pour structurer cette croissance,4embauchesontétéréaliséesrécemment,portantà71personnesl’effectifde la société.

ÉricBurnotteapourobjectifd’arriverà15ME de chiffre d’affaires selon les lignes d’unprogrammenomméCap2015,quipasse par des investissements dans les équipementstellesles2camérasHDdecontrôlevisuelacquisesen2013,maisaussi par un vaste plan de formation. Ainsi,en2013touslesopérateurset

opératricesdusited’Honfleurontreçuuneformationcomplémentaireàl’IPCA610,identiquement dans le domaine de la qualitéoùdesrappelsontétéfaitspourlanorme ISO 9000.

Développer les synergies Enoutre,ledéveloppementdessynergiesrégionalesprônéparÉricBurnottetrouvedes applications aves des partenariats de p rox im i té . Comme EFF INNOV TECHNOLOGIES, unbureaud’études

prèsdeCaenquiconfiel’industrialisationde certains produits à Alliansys. Et réciproquement, certains cl ients d’EFFINNOVTECHNOLOGIESontbesoind’une expertise industrielle qu’Alliansys saitapporter.Cessynergies,destinéesàprendredel’essor,s’inscriventellesaussidans la stratégie globale de l’entreprise.

LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

Contact :ALLIANSYSEric BURNOTTE+33(0)2 31 81 80 00 [email protected] www.alliansys.fr

Eric BURNOTTE

Luc PETITJEAN, Président du Groupe ASGARD

Lucien GIUDICELLI sous-préfet

Laurent BEAUVAIS, Président de région Basse Normandie et Christian FOUGERAY, Président de la CCI pays d’Auge

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 29

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30 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

LDR : Du sur mesure pour la réparation et la maintenance des cartes et des sous-ensembles électroniquesLe laboratoire franc-comtois mise sur l’investissement dans les technologies et la ressource humaine, pour une prestation personnalisée à un coût maîtrisé.

L’artisanat a-t-il encore sa place dans l’industrie électroniquemoderne?PourJean-MarcDony,lePDGdeLDRetsescollaborateurs,pasdeplace pour le doute. Leurs clients en sont les premiers convaincus : « c’est un savoir-faire qui se perd».

Cettespécificité,cescompétences, lestechniciens de LDR les peaufinent au quotidien et dans la pratique du parrainage interne,carici,lapolyvalenceestderigueur.Chaque technicien (l’équipe compte au total 8 personnes) se doit de partager son savoir avecsespairs.Silanécessitélecommande,chacunycomprisPierre-OlivierChatelet,lecommercialdelamaison,seretrouveraàl’œuvre derrière un poste de brasage.

L’entreprise,néeen1992,spécialiséedansla réparation de cartes et de sous-ensembles électroniques,aétérachetéeilyaquelquesannées par ses salariés. Elle capitalise plus de 20 ans d’expérience et plus de 25 000 cartes sont traitées dans ses ateliers chaque année.En2013,LDRaannoncéunchiffred’affaires de 850 000 e.

Le laboratoire fournit une prestation qui s’applique tout aussi bien aux cartes équipées de CMS ou de composants traversants. Sa démarche consiste à construire pour et avec chacundesesclients,desbancsdetest

fonctionnelsad’hoc.Dansunpremiertemps,ilspermettentdediagnostiquerlapanne,puisde valider le bon fonctionnement de la carte avant sa sortie de l’atelier.

Cette adéquation de moyens permet de présenter au client un devis forfaitaire à chaque référence produit.

L’atelier dispose d’un équipement de sablage microbillage pour dévernir les cartes et les composants sur lesquels les réparateurs vont intervenir,mais aussipournettoyerlesbrasures,d’appareilsdemesure(oscilloscopes,multimètres)gagesd’un diagnostic précis et d’une réparation optimale.

Chaquepostedesoudage/dessoudagedisposedefersRoHSetnonRoHS.Enoutre,LDRdisposedepostesspécifiquespourlespompes à dessouder et des systèmes à air chaud pour les cartes CMS.

Unsystèmeinformatiquedesuiviunitairedes produits est à la disposition du client sur Internet,cedernierpouvantsuivreentempsréel les étapes de la réparation des objets confiés à LDR - et d’en obtenir le retour d’expérience.

Danslapratique,touslestechnicienssontprésents aux échanges avec le client,afin de récolter à la fois des informations mais surtout l’intégration rapide du produit dans leur savoir-faire. «La formation se fait directement sur le produit» confirme Pierre-OlivierChatelet,quiconsidère«quela main humaine reste le meilleur outil pour lesréparationsd’ensemblesélectroniques,notamment miniaturisés». Cette émulation est un facteur de vitalité pour la société de Quincey (25).

Selonsoncommercial,lasouduremanuelle« est plus solide que celle réalisée par une machine,carenatelieronatendanceàmettreunpeuplusdebrasurequelesrobots,qui eux minimisent le volume d’alliage utile ».

LDR propose des services périphériques àsoncœurdemétier:retouchedecartes,upgradingdusoftwarecommeduhardware,l’assemblage,l’intégrationetleprotoypage.

Acourtterme,LDRsouhaitesedévelopperen devenant le partenaire SAV de référence pour les sociétés importatrices qui distribuent leurs produits sur le territoire national. Déjà 3 entreprises étrangères ont choisi cette formule, cequi leurpermetde réduireles coûts logistiques. Cette activité est génératrice à ce jour de 7 % du montant totalduchiffred’affairesdeLDR,maisdevrait prendre de l’ampleur. L’entreprise franc-comtoise s’y prépare d’ores et déjà en travaillant sur un site internet multilingue.

LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

Contact :LDR ELECTRONIQUEPierre-Olivier CHATELET+33(0)3 81 63 88 11 [email protected] www.ldr-electronique.fr

BSE La société BSE Electronic sélectionnée « DESIGN HOUSE indépendante française » par NXP

Aucoursdudernierexercice,BSEElectronica porté ses efforts sur : • l’enrichissement de son outil industriel avec des équipements de toute dernière génération, • le renforcement de ses ressources commercialesetdeproduction, • l’étude puis la réalisation d’une plateforme de développement et de service baptisée FLEXEO.

Début2014,NXPSemiconductorschoisitBSEElectronicpourêtrel’unedesraressociétéséluesIndependantDesignHouseen France.

Leréférencement«DesignHouseNXP»est,pourBSEElectronic,lareconnaissancedelaqualité de ses équipes de conception.

Dessociétésréférencées,BSEElectronicestlaseuleDesignHouseassuranttoutelachaine de valeur ajoutée de la rédaction du cahier des charges à la fourniture du produit finimanufacturé.

Pou r BSE E lec t ron ic e t NXP , l esfondamentaux de ce partenariat reposent surlepartagedesmêmesobjectifs: • offrirdessolutionscomplètes(plusd’applications,plusdefonctions,plusdesupport…), • accélérerlamiseàdisposition, • optimiserlescoûtsetpartagerlesrisques, • augmenter les opportunités.

«Noussommesfiersd’êtreretenusdansleprogrammeNXPPartner.Parlaclassification

INDEPENDANTDESIGNHOUSENXP,BSEElectronic via sa R&D – qui compte 15 personnes en conception et tests – allouera un service supplémentaire à ses clients : l’accèsdirectausupportdivisionet,enavant-première,auxinformationstechniques& nouveautés technologiques.» a commenté MarcBalussaud–PDGdeBSEElectronic.

Contact :BSE ELECTRONICSandrine LONAK+33(0)6 80 90 52 76 [email protected] www.bse-electronic.com

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 31

EDGEFLEX « Fort de ses 9 ans d’expérience dans l’électronique, EDGEFLEX s’agrandit et renforce son activité en doublant sa superficie ainsi que son parc machine.

Au total, 5 machines de placement CMS(dont une dédiée aux prototypages rapides de cartes) seront désormais disponibles ainsi que deux lignes d’assemblage de packs batteries. EDGEFLEXproposeuneoffreglobaleau-tourde l’électronique,etcedans tous lessecteurs d’activités (Médical, Industriel,Énergie,Biotech,Défense…): • BUREAUD’ÉTUDEÉlectronique(Hardware&Software)MécaniqueBEplurisectoriel(Energie,Embarqué,objetcommunicant…)

• PRODUCTIONÉLECTRONIQUEPrototypages et séries (département proto-typages)Parc Machines CMS et Traditionnel.Programmation,intégrationettest.

• PACKBATTERIESSURMESUREConception mécanique et énergétiqueDéveloppementduBMS(systèmedepro-tection et management)Assemblage et Production de pack batte-ries (100 % Français) • INJECTIONPLASTIQUEDesign et Conception 3D (intégration de l’électronique)Prototypage rapide des plastiquesMoule d’injection et production de pièces Certification:ISO9001,ISO14001,Techni-cienscertifiésIPC-A-600etIPC-A-610

Contact :EDGEFLEXCédric CAVALLIER+33(0)4 67 72 94 21 [email protected] www.edgeflex.com

TECH POWER ELECTRONICS Open Institute un incubateur d’idées et d’innovations.

TechPowerelectronicsgroupespécialisédans les composants et solutions d’élec-tronique de puissance a créé en 2010 « son » institut interne avec la volonté initiale d’offrir à ses salariés et ses parte-naires une plateforme orientée vers l’inno-vation et l’ouverture tant intellectuelle que physique, ce qui lui a donné son nom d’« Open Institute ». L’esprit de cet institut est d’offrir une struc-ture permettant de travailler sur des projets d’innovation en sortant du cadre habituel de travail pour les salariés de l’entreprise (lieux et matériels dédiés) mais aussi de s’ouvrir à des collaborations inhabituelles jusqu’alors pour une PME (laboratoires d’université, études marketing, sociétésdans des domaines différents de l’élec-tronique de puissance, institutionnels,etc…), l’objectif étant de créer une vraiedynamique d’innovation, mais égalementde faire grandir les collaborateurs par le biais de formations prodiguées au sein de l’Institut (formations internes ou de presta-taires extérieurs).

Très vite de nombreux projets sont sortis d’« Open Institute » et aujourd’hui cet outil permet à Tech Power d’être très activepour la création de nouveaux composants ou de solutions nouvelles pour les pro-blèmes liés à ses métiers, tant pour lesproduits que pour les processus. L’Open Institute s’est doté d’un laboratoire d’électronique de puissance, permettantd’effectuer des mesures très précises en électronique,en thermique,en lumièreeten CEM. En collaboration avec une uni-versité,iladéveloppéunéquipementper-mettant de mesurer très précisément les pertes des produits soumis aux tests que ce soient des composants ou des cartes électroniquescomplètes,cecipermettantde déterminer avec précision les rende-ments et les pertes en fonction des condi-tions d’utilisation. Plusieurs composants issus des innova-tions apportées par Open Institute sont au-jourd’huicommercialisésparTechPowerelectronics, Les luminaires de sécurité « Sentinel », les transformateurs électro-niques«Switchy», les inductanceshautrendement en matériau nano cristallins…. De nombreux projets sont également en

développement et continueront à alimen-terlesgammesdeproduitsdeTechPowerelectronics.Tous ces composants sont signés d’un label interne

précisant l’origine mais également l’enga-gement industriel de l’entreprise.Comme son nom l’indique « Open Insti-tute » est ouvert à tout projet collaboratif et peut également proposer l’utilisation de son laboratoire aux partenaires qui pour-raient avoir besoin des équipements à dis-position.

Contact :TECH POWER ELECTRONICSSéverine BERROD+33(0)3 63 84 00 05 [email protected] www.techpowerelectronics.com

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PROTOELECTRONIQUE.COM et son innovation européenne

La France reste compétitive et innovante dans le domaine des services en fabrica-tion électronique. Lapreuveaveclenouveauportailwebhttp://www.protoelectronique.com Nous avons passé la 110ème commande depuis l’ouverture du 15 janvier 2014

Sivousn’avezpasencorecliquésurwww.protoelectronique.com,faiteslemaintenant,ne loupez pas l’innovation de cette année dans le domaine de la fabrication de proto-type de cartes électroniques câblées.

L’essayer,c’estl’adopter…Vosréalisationsde prototypes ne seront plus jamais «un casse-têteetunepertedetemps» Les internautes qui ont passé une première commande,ontrepasséaprèsd’autrescommandes sur de nouveaux projets…..VialeWeb,vouspouvezréaliserenauto-matique la fabrication de vos cartes élec-troniques câblées en délai court sans contrainteadministrative,ni recherchecompliquée de composants avec en prime le chiffrage de vos cartes câblées en live.

Le nouveau concept Création depuis le 15 janvier 2014 du pre-

mierportailweb«www.protoelectronique.com » en France qui facilite la vie à tous ceux qui ont besoin de réaliser des pro-totypes câblés de cartes électroniques. Réalisationdeprototypecâblé(PCBA)directementenligneavecgestionconfiden-tielledevosprojets.Unseulpointd’entrée,c’estvousquigérezvotretiming,24heuressur24,7jourssur7,unevisionglobaledeladisponibilitédescomposants,undevisinstantané (en 10 minutes) en fonction des besoinsspécifiquespermetdebudgétervoslancementsendélaistandard,rapideou urgent pour une à quelques dizaines de cartes.

• Fabrication Française • Uneéquipepassionnée • Undevisendirect«live»vialeWeb. • Plus de perte de temps • Pas d’intermédiaire • Uneunitéspécialiséeenréalisationdeprototypes de cartes électroniques câblées CMS,BGAettraditionnel • Unpaiementsécuriséououverturedecompte préalable • Unegarantied’exécutionassurée • Unehotline«Expertiseetconseilsper-sonnalisés » • UnFAQclientstransparent

• Confidentialité. Aucune concurrence possible,nousnesommespasunbureaud’études • NDA sur demande • Interconnectés automatiquement avec nosfournisseursdePCB«spécialpro-totype » et les quatre plus grands distri-buteurs de composants au monde (RS Composants,Farnell,MousseretDigikey).

A propos de la société ALTRICS : BaséeenAlsace,lasociétéAltricscompte410 personnes sur ses différents sites de productionFrance(prototype),Tunisie(Moyenne et grande série) et Portugal (moyenne série) pour un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros.

Contact :PROTOELECTRONIQUE.COMPatrick GUERINEL+33(0)6 52 69 32 35 [email protected] www.protoelectronique.com

LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

LACROIX ELECTRONICS Les sites Tunisiens et Polonais de LACROIX Electronics sont à l’honneur ce printemps.

A l’occasion d’une journée Portes Ouvertes en Tunisie et de l’inauguration de l’extension del’usinedeKwidzyn,LACROIXElectronicsmet en avant ses sites dans l’actualité.

Le8avril,unejournéePortesOuvertesétaitorganiséesurl’usinedeLACROIXElectronicsenTunisie.Acetteoccasion,l’entreprise a fait découvrir le savoir-faire de l’usine de Zriba à une trentaine de clients et de prospects. Des partenaires locaux et des représentants des autorités tunisiennes étaientégalementprésentsafind’illustrerle dynamisme économique de la Tunisie et les opportunités du secteur industriel. LACROIXElectronics,apunotammentdémontrer l’expertise industrielle, lescapacitésdefabrication,lescompétencesen gestion logistique et les atouts de son usine en Tunisie.

Le12Mai,LACROIXElectronicsprésentaitl ’extension de son site polonais en pleine croissance. L’usine connait un

développement régulier de son activité depuis sa création. Avec une surface de 7500m²,lesiteavaitatteintsacapacitémaximale en 2013. Afin d’accompagner lacroissancedeLACROIXElectronicsenEurope,lesateliersdel’usineontétéagrandis pour atteindre une surface totale deproductionde12000m².L’inaugurationa permis à LACROIX Electronics deréunirlesprincipauxclientsdusite,denombreuses personnalités politiques polonaises ainsi que les 80 employés présents depuis la création du site.

Egalement,leGroupeLACROIXaprofitéde l ’événement pour présenter les activitésdesdeuxautresdivisions,l’unespécialisée dans la télégestion de réseaux d’installationstechniques(LACROIXSofrel),l’autre dans la gestion et la régulation de trafic,lespanneauxdesignalisationetlemobilierurbain(LACROIXSignalisation).

LACROIXElectronicsaeul’opportunitéde présenter ses domaines d’expertises : du design à la fabrication en sous-traitance électronique de cartes et de sous-ensembles. Ceux-ci s’expriment au sein de ses 4 usines et dans les 5

bureauxd’étudesdeLACROIXElectronics.Acteur dynamique dans les domaines de l’industrie,deladomotique,dumédical,del’automobileetdel’aéronautique&défense,l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros grâce à plus de2000collaborateursen2013.LACROIXElectronics est ainsi classée parmi le TOP 10 européen des EMS (Electronics Manufacturing Services).

Ces journées riches en échanges et en informations ont permis d’affirmer les compétencesdeLACROIXElectronicsàgérer les projets aussi bien en « Time-To-Market » qu’en « Time-To-Volume ».

Contact :LACROIX ELECTRONICSLaure LE SAUX+33(0)2 41 75 98 63 [email protected] www.lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics-solutions.com

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 33

EOLANE Société de Services Industriels en Electronique Professionnelle !

Telestleslogan,lasignaturequ’utiliseéolanedepuis plusieurs années pour se faire repérer et reconnaitre sur son marché.

Cette signature est l’épilogue d’un long parcours suivi par l’entreprise. Tout a commencé il y a plus de trente ans par de simples prestations d’assemblage de composants sur des circuits impriméseux-mêmesparfoisintégrésdansdesboitiers.Aufildutemps,l’entrepriseadéveloppé des prestations en amont et en aval afind’augmentersavaleurajoutéeetpérenniserla relation avec ses clients.

Enamont, lescompétencesdeR&Detd’industrialisation se sont étoffées en savoir-faire technologiques et en capacité pour atteindre aujourd’hui un effectif de 250 ingénieurs et techniciens sur les 3500 personnes

qu’emploie l’entreprise en France et hors de France. C’est un avantage différenciateur vis-à-vis des concurrents qui sont pour la plupart sansressourcesinternesdeR&Detqui,parconséquent,n’assurentpaslaresponsabilitéglobale et sécurisée des projets.

Pour aller plus loin dans la valeur ajoutée apportéeàsesclients,en2012,éolaneadécidéde lancer un programme de développement des briques technologiques sur fonds propres. L’objectif est de réduire les coûts et le temps de développementdesprojetsclients.Unepartiedeces briques réside en la mise à disposition des clientsdeplateformeshardwareetsoftwaresurlesquelles ils peuvent implanter facilement leurs propres fonctionnalités et applications métier.

éolane ambitionne de devenir une référence dans lemondeduM2M(1).Eneffet, lacommunication entre machines ou objets est prometteuse. Elle répond à des problématiques d’optimisationdeprocess,deréductionde

consommationénergétique,desécuritédesbiens et des personnes.

Grâceà sesplateformeshard/soft et àson réseau de partenaires fournisseurs (parfois clients par ailleurs) de modules de communicationetdecapteurs,éolaneentendapporter des solutions robustes et compétitives aux fournisseurs de services dont les technologies M2M font partie des ressources techniques nécessaires.

Contact :EOLANE Gael ROUSSEAU +33(0)2 41 19 90 67 [email protected]

AR3E fabricant d’équipements électroniques conçoit, développe et fabrique pour vous vos produits électroniques.

Partenaire de vos projets, vos produitssontaussi lesnôtres ; toutau longde lavieduproduit,AR3Eéchangeavecvouspour corriger et améliorer l’industrialisa-tion,laproductivitédevoscartesetdevosproduits.Pour répondre au mieux aux exigences du marché, AR3E regroupe des compé-tences multiples :

• Etudes et développement.• Achats.• Logistiques.• Moyens de production.• Procédés de fabrication. Unevidéoprésentantnosmoyensdepro-ductionestprésentesurYoutube(http://you-tu.be/3zwL7Dq85mE)etnotresiteinternet:• Insertion des composants traditionnels• Pose des composants CMS• Vernissage• Enrobage• Soudure vague• Four de refusion

Contact :AR3EErwan HARDY+33(0)1 43 09 93 13 [email protected] www.ar3e-electronics.com

ACEA Force de proposition Voilà trois ans qu’ACEA a engagé le virage de la reprise de l’activité de sous-traitance sur le sitedeGUNDERSHOFFEN.Le projet de restructuration de l’activité est maintenant bien établi et se déroule comme prévu.

1- Au niveau du personnelAfin d’améliorer encore notre efficacité etnotreréactivité,leséquipesserenforcentenparticulier au niveau du service des achats et du service commercial.

2- Réorganisation physiqueAméliorerlavisibilitédenotrefluxdeproduc-tionetapporterplusdeproductivité,cesontlà les principaux objectifs que nous voulons atteindre en nous appuyant sur le développe-ment du LEAN.

3- Investissements machinesNotreflexibilitéetnotreréactivitéserontboni-fiées par les investissements engagés auniveau de nos équipements de production :• Machines CMS (objectif : 2 lignes hautes cadences compatibles à 100%)• Systèmes d’inspection optique (y compris en lignes)• Upgrade de notre équipement de vernis-sage

Nousvoulonsêtreunpartenairetoujoursàlapointe des technologies capable de répondre efficacementauxdemandesdenosdonneursd’ordre.Pourcela,nousproposonsdesoffrestechniques globales compétitives grâce à notre expertise en industrialisation.Noussommesàl’écouteafinderépondredumieux possible aux besoins de nos clients,leur satisfaction est notre priorité.Confiez-nousvosprojets,noussauronsyré-

pondre de façon adaptée :• Achats et gestion de la matière• Prototypage et petites séries• Fabrication cartes et ensembles électro-niques en moyennes et grandes séries• Tropicalisation des cartes électroniques• Résinage des produits• Développement et mise en place de la stra-tégie des tests

Contact :ACEAThierry MOHR+33(0)3 88 09 86 05 [email protected] www.acea-ems.com

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34 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

AEL GROUPE ARVELEC, un nouveau visage

L’horizon 2014 annonce une croissance du CA de plus de 30%. Arvelec dynamise son outil industriel. •Extensiondubâtimentexistantde400m²,entièrement ESD •NouvellelignedeproductionCMS,vaguesélective,tropicalisation,déverminageVRT •Restructuration et renforcement des équipes •Nouvelle ERP Groupe •PersonnelcertifiéIPC

Au printemps 2014, cette nouvel ledynamique sera agrémentée par une journéeportesouvertes,alorsn’hésitezpasà venir nous découvrir !!! Sous-traitant électronique pour les marchésferroviaire,automobile,nucléaire,électrique,domotiqueetmédical,AELGroupe est un partenaire européen performant.

Depuisplusde30ans,toutestmisenoeuvre pour maintenir notre politique industrielleautraversdenotrecertificationISO 9001 2008 : écouteduclient,performance,rigueur,prix,qualitéetflexibilité.

Renforcé et appuyé depu is 2010 par son bureau d’étude CELYSS ( s i tué à Bron-69),legroupeAEL répond à toutes l e s a t t e n t e s d u marché international dans le domaine de l’électronique et de la mécat ron ique. De la phase d’étude à l’industrialisation puis laconception,n o u s p o u v o n s a c c o m p a g n e r l e client dès le départ de son projet sous forme de partenariat.

Quelques Chiffres : CA 2013 = 20 M euros Effectif = 115 personnes 1Bureaud’étude 2Unitésdeproduction Contact :

AEL GROUPEFrédéric MIRAMAND+33(0)4 77 65 19 63 [email protected] www.aelgroupe.fr

ALTRICS Obtention de l’Attestation de notre système de management conforme à l’ISO 9001: version 2008 pour la société ATEMS, société du groupe ALTRICS S.A.S.

Le système de management de notre entreprise ATEMS a été audité au mois de mai par un organisme indépendant.

Nous avons été attesté et enregistré conforme à l’ISO 9001 : version 2008

Cette récompense justifiée est le fruit d’un travail collaboratif de l’ensemble du personnel de la société pour répondre aux exigences concernant la mise en place d’un système de management de la qualité.

Ces exigences sont relatives à quatre grands domaines et regroupent la responsabilité de la direction en tant que premier acteur e t permanent de la démarche, le système qualité,l’identificationetlagestiondesprocessuscontribuant à la satisfaction des parties

intéressées et l’amélioration continue qui mesure et enregistre la performance à tous les niveaux utiles ainsi que l’engagement d’actionsdeprogrèsefficaces.

A propos de la société ATEMS : BaséeàSoliman,prèsdeTunisenTunisie,son domaine d’activité est la réalisation de faisceauxdecâbles,defilsspécifiquesa v e c m a r q u a g e e t d ’ e n s e m b l e s électromécaniques. Très complémentaire avecGlobequisesitueàquelquesmètres,ATEMS permet d’apporter à nos clients la partie filaire avec des prix calculés aux plus justes.

Deplus,ledéveloppementdelanouvelleunitébaséeàBragaauPortugalpourlesmoyennes séries avance bien.

Opérationnelledepuisfinjanvierpourlaréalisationdecartemixte,lanouvelleligneautomatisée moyenne série Panasonic de 36000composants/heurearriverafinmai,début juin.

Aveccenouvelinvestissement,ALTRICSPT permettra aux donneurs d’ordres

Françaisd’êtrepluscompétitifssur lesegment des volumes moyennes séries sans contraintes douanières

Contact :ALTRICSPatrick GUERINEL+33(0)6 52 69 32 35 [email protected] www.altrics.com

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 35

INFORMATIONS COMMERCIALES

FORMATION : Licence Pro CPSEUn projet industriel, un projet de recrutement….pensez APPRENTIS-SAGE avec La Licence Profession-nelle CPSE !

La licence professionnelle CPSE « Conception et Production de Sys-tèmesElectroniques»de l’UniversitéPaul Sabatier – Toulouse III forme des apprentis aux techniques d’industriali-sation en électronique. Depuis sa créa-tionen2002,soutenueparleSNESE,a accueilli plus de 100 apprentis avec un taux de réussite moyen de 94 % !

QUEL INTERET POUR L’ENTRE-PRISE de recruter avec LA LICENCE pro CPSE ?L’opportunité vous est offerte d’ac-cueillir un(e) jeune en contrat d’ap-prentissage qui sera formé(e) à tous les aspects de l’industrialisation de cartes depuis la connaissance du circuit imprimé et des composants,jusqu’auxspécificités liéesauxpro-cédés de fabrication. Cette per-sonne sera pour vous un précieux collaborateur pour la finalisation devos projets : • Dans le domaine du bureau d’études : routage,gestiondesprototypes(réali-sationousous-traitance),danslesou-ci d’améliorer la communication entre leBureaud’Etudesetl’Assembleur • Dans le domaine des méthodes : élaboration de nouvelles gammes (compatibilitésRoHS),optimisationetgestion de procédés, dans un soucid’amélioration de la « qualité »

Prendre un apprenti de la licence pro-fessionnelle c’est pour votre entreprise la possibilité de développer et de réa-liser un projet industriel. Avec une im-mersion de 30 semaines en entreprise (troispériodesd’alternancenovembre,février,juillet-août)etunprojettuteuréde 140 heures réparties sur 18 se-maines,lapersonnerecrutéenepassepas moins de 1 050 heures chez vous pour 600 heures de formation.

L’équipe pédagogique apporte un soutien important à l’entreprise et à l’apprenti avec :• uneaideadministrativeetfinancièrepour monter le contrat d’apprentis-sage• un suivi « personnalisé » de l’appren-ti tout au long de l’année (visites en entreprise du tuteur universitaire)• ladéfinitiondeprojetstuteurésdéfi-nis en fonction des besoins des entre-prises.• l’utilisation des équipements de la plateforme MICROPACC avec l’expé-rience des intervenants de la plate-forme et des enseignants de la licence professionnelle.• des propositions de solutions d’hé-bergement sur Montauban • une aide à l’insertion de l’apprenti après sa formation

Si vous envisagez maintenant de ren-forcer votre équipe pour développer ou améliorer votre atelier ou vos pro-cédés de fabrication, vous pouvezdès maintenant définir le thème devotre projet pédagogique. Ainsi, cesdernièresannées,lesprojetssuivantsont été soutenus :• Etude des causes de voilage d’une carte multicouche• Bilanetprospectivessurlebrasage

sélectif• Etude du procédé de dispense de fluide• Flux No Clean et nettoyage• Les finitions RoHSpour les circuitsimprimés• Analyse de défaults (Black Pad,Voids)• Mise en place et Qualification deprocédés(refusion, jetd’encre,répa-rationBGA,…)• Qualificationdesnouvellestechnolo-giesdecomposants (BGA,QFN,…)pour l’aéronautique• Mise en place de moyens d’inspec-tion(AOI,SPI3D)• Mise en place d’un poste de vernis-sage • Optimisation des postes de re-touches manuelles• Lean Manufacturing

Si vous souhaitez accueillir un appren-ti,n’hésitezpasàfaireappelàl’équipepédagogique qui vous apportera un soutienefficacepourcettephasederecrutement. La prochaine promotion débutera ses cours mi-septembre.

Contact :Licence Pro CPSE Philippe MENINI +33(0)5 61 33 62 [email protected]

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

abonnez-vousG R A T U I T E M E N T

http://www.snese.com/fr/Les-cahiers-demande-abonnement-gratuit-78.html

de l’industrie électronique & numérique

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36 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

CDS ELECTRONIQUETEST-OK : une solution innovante pour le test fonctionnel !

TEST-OK : un outil complet pour mettre en œuvre le test fonctionnel d’une carte électronique de façon économique.

TEST-OK : un système ergonomique et ouvert pour répondre à vos spéci-ficités.TEST-OK : c’est un banc de test modulaire. A chaque carte à tester correspond un module facile à réali-ser qui permet de positionner préci-sément la carte (verrouillage FAST-LOCK), de connecter les points detest sur l’une ou les deux faces de la carte au contrôleur TCC 1800 qui est intégré au banc.

Le contrôleur permet la mesure et la gestion d’entrée/sortie (analogueset digitales), la définition d’alimenta-tions AC/ DC, et communique selonlaplupartdesprotocoles(USB,CAN,série,I2C)cequipermetd’associersinécessaire des systèmes de test spé-cifiques(JTAG,contrôleLED,…) TEST-OK : c’est aussi le logiciel TEST-TRACKquipermetpardescommandessimples de définir les séquences dutest, et de programmer si nécessairedes microcontrôleurs (entre autres PIC).

Lors des tests des cartes en produc-tion, TEST TRACK enregistre toutesles valeurs dans une base de données pour garantir une parfaite traçabilité carte à carte (aide au dépannage,identificationparcodebarre,gestionnumérodesérie,impressionétiquette,rapport de contrôle).

Contact :CDS ELECTRONIQUE Thierry Le Clech +33(0)1 60 03 91 91 [email protected] www.test-ok.nl

INFORMATIONS COMMERCIALES

DAVUM TMCTRI Machine d’inspection compo-sant 3D en ligne

• Caméra 3D + Inspection angulaire (5 caméras,unmoduled’éclairageRGBet un module laser double)• Interface de programmation convi-viale et facile d’utilisation• Temps de cycle réduits (pour une carte de250X220mm18sà15µmet28sà10µm)

• Précision d’inspection améliorée• Nouvelle génération de station de réparation• Tracabilité, SPC, OCR, OCV, Sup-portdechandelles,Réglageautoduconvoyeur.La nouvelle machine de contrôle de composant 3D est inspirée des mo-dèles 2D existants dont la précision combinée à la rapidité d’analyse en font des équipements adaptés à la production en série.

L’adoption de la technologie 3D com-binée avec la 2D augmente les possi-bilités de l’équipement.Les algorithmes d’analyse ont été complétés avec un système d’éclai-rage multiphase adapté à différents type de défauts.

Le réglage d’un programme d’inspec-tion peut se faire sur la machine pen-dant la production et les améliorations sont directement affectées au pan-neau entrant dans la machine. En plus de la vitesse d’analyse, lestemps de cycles sont réduits égale-ment avec un nouveau convoyeur ré-duisant les temps de chargement de PCBetunerechercheplusrapidedes

mires (chargement et lecture des mires pendant le temps d’analyse de la carte précédente). Compensation automa-tiquedesdéformationsdesPCB. Construction de l’image 3D du com-posant avec affichage instantané.

TRI INNOVATION, c’est aussi unegamme complète de matériel d’ins-pection 3D en AOI et SPI, dont DA-VUM-TMCestlerepresentantpourlaFrance et l’Afrique du Nord.

Contact :DAVUM TMC Yannick LEJART +33(0)6 76 05 89 27 [email protected]

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80 - 37

CIFPerceuse / fraiseuse pour prototy-page rapide – TECHNODRILL 3

Après le succès de la Technodrill 2,CIF fabricant français d’équipements pour la réalisation de cartes électro-niques propose sa nouvelle version la Technodrill 3.

Cette nouvelle machine profession-nelle est dédiée pour le prototypage rapide.Avec la polyvalence de la Technodrill 3 réalisez tous vos projets de gra-vure, perçage, détourage, usinage,découpeetmêmedosage...

Vous pourrez également réaliser très facilement le prototypage de vos circuits imprimés simple et double face grâce à son logiciel de pilotage GALAAD 3.

Ce logiciel accepte tous types de fichiers - Gerber, Excellon, HPGL,ISO,GCODE,DXF et samise à jourest gratuite.

La Technodrill 3 est plus compacte tout en offrant une surface de travail supérieure de 380 x 500 mm. La résolution est améliorée avec 0.0015 mm (0.059 mil) avec une re-productibilité de +/- 0,005 mm (0,2mil). La broche standard de 800 W est asservie par le logiciel.

En option possibilité de mettre un changement d’outils automatiques pour5,10ou15outils.

LaTechnodrill3estlivréeprêteàutili-sation avec sa broche et son logiciel. Un capot de protection avec coupecircuit et éclairage à leds est livré de série.Toutes ces fonctionnalités font de la Technodrill 3 un nouvel outil de tra-vail convivial avec des performances exceptionnelles.Uneffortdeprixpar-ticulier a été fait avec une réduction de prix de près de 30% par rapport au modèle précédent.

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

Contact :CIF Philippe ALBRIEUX +33(0)1 39 66 96 83 [email protected]

NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES

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38 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES

A l’heure où l’usine du futur fait la une de l’actualité, où l’automatisa-tion poussée promet l’amélioration de la flexibilité et de la compétitivi-té, SIPLACE est le seul fournisseur de machines de placement à avoir une offre aussi étendue en software pour optimiser l’assemblage des cartes CMS. Les nouvelles solutions SIPLACE présentées dernièrement au Salon de Nuremberg augmentent l’efficacité en zone de préparation. « C’est en dehors des lignes CMS que le potentiel de gain de productivité est le plus élevé »indiqueHubertEgger,Responsable Marketing Softwarechez ASM Assembly Systems. « En tant que leader technologique, nous concentrons là aussi toute notre atten-tion et proposons des solutions inté-grées, des process cohérents et une continuité dans les chaines d’outils». C’est ainsi que le SIPLACE Active Feeder Rack et le SIPLACE Mate-rial Setup Assistant sont des aides précieuses pour l’opérateur dans la préparation des plans de charge-ment, particulièrement nombreux enassemblage de cartes CMS de petites et moyennes séries.

Le SIPLACE active feeder rack fonc-tionne comme un stock tampon de feeders et de composants dans la zone de préparation. Il permet en un clic de distinguer par voyants de couleurs les feeders et les compo-sants qui reviennent d’une ligne mais vontêtre réutilisésprochainementdeceuxquipeuventêtre vidéset remisen stock. Cela rend la zone de pré-paration complètement transparente et réduit les entrées et sorties inutiles des composants vers le stock central. Rapidité, fiabilité et efficacité grâce à l’affichage lumineuxPour la préparation d’un plan de char-gement, l’opérateur est guidé par lesystème qui lui indique visuellement le feeder à prendre pour chaque empla-cement. Cela évite les recherches inu-tiles,accélèrelapréparationetélimineles erreurs de chargement. La gestion des flux de matériaux etlesopérationsdeconfigurationserontencoreplusefficacesaveclesoftwareSIPLACE Material Manager et les concepts de chargement des fee-ders en tables partagées, en tablesconstantes et ou par placement aléa-toire des feeders sur les tables. Toutes cesoptionssoftwareinteragissentdefaçon fluide et cohérente et garan-tissent une ligne de production tou-jours optimisée, quelsque soient lesproduits à assembler.

Contact :ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)6 29 96 67 17 [email protected]

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

Les softwares SIPLACE augmentent l’efficacité tant sur la ligne d’assem-blage que dans la zone de préparation de la production.

ASM Assembly Systems Avec SIPLACE, préparez plus efficacement vos plans de chargement

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OFFRES D’EMPLOI

Job Tronic’S - Offres Retrouvez les offres d’emplois et de stages, les demandes d’emplois et de stages de la filière électronique sur www.snese.com/

RESPONSABLE QUALITE H/F annonce 2014JOBOFFR04002 ALLIANSYS (Groupe ASGARD), 70 personnes, 8 Millions d’euros de chiffre d’affaire est une entreprise spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques professionnels en petites et moyennes séries. Nos principaux secteurs d’activités sont : la mesure, les télécoms et l’industrie. Dans le cadre du développement de nos activités, nous recrutons : UN RESPONSABLE QUALITE H/F Horaire : Forfait Jours Lieu de travail : 14 HONFLEUR Salaire annuel : 45 K€ (suivant expérience) Missions Principales: - Gérer et faire évoluer le système qualité (ISO 9001) - Animer les groupes qualité en production - Suivre les plans d’amélioration continue - Conduire des audits fournisseurs - Effectuer des analyses de poste - Manager une équipe de deux personnes

Profil : Issu(e) d’un parcours technique (Ingénieur Qualité, technicien(ne) avec 10 ans d’expérience) vous êtes pragmatique, rigoureux, vous maitrisez les référentiels ISO 9001, ISOTS 16949, ISO 13485, vous êtes motivé(e) et désireux(se) de rejoindre une entreprise en développement

Envoyez votre CV à l’attention de : ALLIANSYS M. BURNOTTE Eric Directeur Général Avenue Dupont-Grave - BP 90050 14602 HONFLEUR CEDEX _______________________________

ACHETEUR EN ELECTRONIQUE H/F annonce 2014JOBOFFR04001 ACEA – Electronic Manufacturing Services – est spécialisée dans la fabrication de cartes, sous-ensembles et ensembles électroniques. Le secteur

d’activité est varié : domotique, sécurité, médical, électronique industrielle, grand public, etc. L’entreprise, située en Alsace du Nord, est un partenaire fiable employant 60 personnes. Nos atouts sont la flexible et la réactivé, ainsi qu’un service performant (prix, qualité et délais). Dans le cadre de son développement, ACEA - EMS recherche un ACHETEUR en Electronique. Les principales missions seront de : - Collaborer à la mise en place d’une stratégie achat de la commodité électronique pour le site de production. - Réaliser les analyses sourcing stratégiques (contraintes internes, risques externes, analyse des coûts, analyse du marché fournisseurs). - Identif ier les fournisseurs des nouvelles cartes électroniques. - Garantir la qualité et la sécurité des composants achetés en collaboration avec l’équipe Qualité. - Faire partie intégrante des équipes projets. - Valider le choix final et s’assurer de la bonne intégration des fournisseurs. - S’assurer au travers de réunions régulières, que les fournisseurs retenus respectent les plannings. - Assurer la tenue des budgets. - Co l labore r au Sourc ing des composants électroniques en Chine. Profil : De formation supérieure technique en E lec t ron ique (BTS, DUT à Ingénieur Généraliste) complétée par une spécialisation Achats (type Master), vous justifiez d’une première expérience des achats Industriels de 3 ans minimum idéalement au sein de l’industrie électronique et/ou équipements Électroniques Vous maîtrisez les outils EXCEL et l’utilisation d’ERP. Vous avez une bonne maîtrise de l’anglais (parlé et écrit), l’allemand serait un plus. Durée : CDI Lieu : Poste basé à Gundershoffen (67) Rémunération : Selon profil et expérience. Vous êtes intéressé(e) :

Merci d’adresser votre candidature à l’attention de Anne GLATH c o n t a c t @ a c e a - e m s . c o m _______________________________

B U S I N E S S D E L E V O P M E N T MANAGER H/F annonce 241JOBOFFR03002 Eff’Innov Technologies est un bureau d’étude et d’ingénierie spécialisé dans la conception, le développement et l’intégration de systèmes électroniques embarqués. Nous intervenons, auprès de nos clients, en conseil en innovation, en maîtrise d’œuvre et au travers de solutions clés en main dans une réelle logique d’augmentation de la productivité. Notre expérience associée aux relations stratégiques avec nos partenaires nous permettent de proposer des solutions qui répondent réellement aux attentes du marché tant au point de vue économique que technique. En tant que partenaire de R&D privilégié de ses clients, Eff’Innov Technologies travaille sur de nombreux domaines d’application à la pointe de la technologie. Nos équipes pluridisciplinaires sont composées de vrais spécialistes reconnus dans leur domaine.

Afin de supporter sa croissance, Eff’Innov Technologies recherche des collaborateurs talentueux, polyvalents et motivés par un environnement stimulant, dynamique et créatif. Type : CDI Formation : Technique + commerciale/marketing Salaire : Selon expérience Mission : La mission est à la fois opérationnelle et stratégique. Rattaché au Directeur Général, vous êtes responsable du développement commercial de la société sur une zone géographique.

Dans ce cadre, vous : • Êtes en charge de promouvoir notre offre de services R&D à partir de démarches proactives et d’un discours technique convaincant auprès d’interlocuteurs de haut niveau, • Pilotez les différentes phases de la vente: prospection initiale, détection

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des besoins, présentat ion des offres, négociation commerciale et contractualisation, • Êtes force de proposition dans la structurat ion des démarches commerciales et de communication de la société, • Travaillez en étroite collaboration avec les équipes techniques dans le cadre de l’élaboration des offres, • Par t i c ipez à la s t ra tég ie de développement et à l’identification des marchés et des partenaires potentiels, • R e p r é s e n t e z l ’ e n t r e p r i s e dans les d i f férentes ins tances (CCI, Pôles de compéti t iv i té. . . ) Poste basé en région Rhône-Alpes ou PACA Profils : De formation Ingénieur, idéalement comp lé tée pa r une f o rma t i on commerciale, vous avez une expérience réussie dans un poste similaire. Excellent négociateur auprès de contacts de haut niveau, vous avez la capacité d’identifier et de concrétiser les affaires et d’accompagner le processus de décision pendant toute la durée de la négociation. Votre réseau, votre capacité à mettre en œuvre des partenariats sont des facteurs clefs de réussite sur cette fonction. Compétences : • Pragmatique • Organisé(e) • Négociateur(trice) • Bon niveau d’Anglais (oral et écrit) Domaines : • TV numérique • Bâtiments Intelligents • NFC, sans-contact • Médical Contact : Frédéric Briand [email protected] 02 3134 1407 / 06 1758 0593 ______________________________

INGENIEUR D’AFFAIRES H/F annonce 2014JOBOFFR03001 OEM DEVELOPMENT - Optique E l e c t r o n i q u e M é c a t r o n i q u e Development, est un groupe de 60 personnes basé à Angers, et constitué

de trois entités : • Creative Eurecom : entreprise de service en R&D, conception et industrialisation, développant des sous-ensembles et systèmes électroniques pour usage industriel, dans de nombreux domaines d’application (bâtiment, transport, énergie, télécommunications, sécurité, dispositifs médicaux, grande distribution, …) avec l’électronique comme fil conducteur permettant la communication entre les hommes, les hommes et les machines, les machines et les réseaux. Compétences p r inc ipa les en commun ica t ion rad io - f r équence , é l ec t ron ique analogique, capteurs spécifiques e t cond i t ionnement du s igna l , automatismes, systèmes embarqués, intégration de produits électroniques. Depuis 20 ans elle accompagne des PME innovantes et des grands groupes dans l ’élaboration et la fourniture clé en main de solutions de haute technologie. Nous assurons la conception, le développement et la réalisation de prototypes et systèmes électroniques intégrant communications numériques, vidéo et radio-fréquence, technologies temps réel, systèmes embarqués, automatismes et capteurs, micro-mécanique, mécatronique, fluidique, pneumatique, plasturgie, … • Crossway Techno log ies es t l’entité d’intégration et de réalisation des produi ts sér ie , inc luant la fabrication de cartes électroniques • Physidia est une entité nouvelle dédiée au développement d’équipements médicaux. Notre croissance nous amène à recruter un Ingénieur d’affaires

Poste : Business développeur, ingénieur d’affaire expérimenté, responsable de clientèle H/F CDI, poste basé Angers Rattaché(e) à la direction générale Expér ience indispensable dans l’écosystème des prestations de R&D électronique

Missions : • Vous analysez et sélectionnez les dossiers d’appels d’offre sur lesquels nous investissons (Go-Nogo) • A partir des données d’entrées, et avec

les équipes techniques, vous bâtissez une offre de prestation pertinente, innovante, attentive à la valeur ajoutée attendue implicitement par le client, que vous négociez et contractualisez en termes de périmètre de prestation, de prix, de délais, et de qualité. • Responsable de la globalité du cycle de vente et du suivi du projet, vous êtes le garant de la satisfaction du client et viser à les transformer en prescripteurs, et en même temps vous assurer la rentabilité des affaires et programmes que vous supervisez. • Vous identifiez les besoins à venir des clients existants et des autres parties intervenantes, en vue de déclencher de nouvelles affaires (détection en amont du lancement d’appels d’offre). Vous prenez en charge les réponses aux sollicitations clients, le suivi des actions et leur orientation. • Vous renforcez nos comptes clients existants • En vous appuyant sur votre expérience en prestations d’ingénierie et de production, et votre large connaissance de l’industrie, vous développez la stratégie de pénétration du marché et de développement de l’activité. Vous proposer et mener des actions de prospection commerciale. • Vous déve loppez un réseau p r o f e s s i o n n e l , p r e n e z p a r t à l ’ o r g a n i s a t i o n d ’ é v è n e m e n t s commerciaux et plus généralement à la communication de l’entreprise. • Vous participez à l’orientation de la veille technologique, à son exploitation et au développement humain de nos personnels de laboratoire, ingénieurs et chefs de projet. Profil et Compétences De formation supérieure technique (technicien, ingénieur, universitaire), vous avez pratiqué en bureau d’études dans le domaine de l’électronique. Vous avez une bonne connaissance d’un large spectre de technologies (micromécanique , plasturgie, etc.). Vous possédez également une expé r i ence réuss ie de 3 ans minimum dans la vente de prestations intellectuelles ou de produits custom high tech.

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OFFRES D’EMPLOI

Psychologue et fédérateur, vous disposez d’une grande capacité de dialogue, d’un esprit d’équipe développé (« team player »). Patient, tenace et stratège, vous avez à cœur de faire progresser l’entreprise. Vous êtes polyvalent, dynamique et attiré par les opportunités et la variété des responsabilités dans une petite entreprise. Anglais indispensable. candidaturer par email : [email protected] _______________________________ P R E S T O C A B R E C R U T E U N ACHETEUR - APPROVISIONNEUR– H/F annonce 2014JOBOFFR01002 Présentation de PRESTOCAB Depuis 1996 PRESTOCAB (59 – TOURCOING) réalise des cartes et systèmes électroniques pour le compte

d’une clientèle diversifiée (automobile, médical, systèmes de communication, signalisation). Des investissements permanents permettent à PRESTOCAB de garantir une production de qualité. La réactivité et la fléxibilité sont des atouts reconnus de l’entreprise qui emploie 25 personnes. Dans le cadre de son développement stratégique, PRESTOCAB recrute un ACHETEUR - approvisonneur.

La mission En contact direct avec la direction de l’entreprise, vous assurez le sourcing achats de composants ainsi que la qualification des fournisseurs. Vous analysez les conditions générales de vente des fournisseurs, lancez les devis et négociez. Vous gérez les plans d’approvisionnement et les stocks,

notamment en organisant la revente des excédents. Vous lancez les OF.

Durée : CDI Lieu : Poste basé à Tourcoing Profil recherché : Vous avez une formation ou une expérience des achats. Vous maîtrisez les outils EXCEL et l’ERP Divalto. Vous avez une bonne maîtrise de l’anglais (parlé et écrit)

Rémunérat ion : Selon prof i l e t expérience. Vous êtes intéressé(e) : Merci d’adresser votre candidature à l’attention de Mr Chatelain [email protected]

E L M A T I C A P R E S E N T OFFICIELLEMENT EN France ELMATICA, fournisseur norvégien de circuits imprimés historiquement implanté dans les pays scandinaves et présent en Allemagne et en Italie nomme un responsable pour le marché français.

Ancien fabricant de circuits imprimés, ELMATICA s’est reconverti dans la fourni ture de PCB (mi l i ta ire, automobile, médicale et industrie). Michel BUIA (ex. ELCO PCB et CISTELAIER) a été nommé à ce poste. Cœur artificiel : CARMAT veut reprendre les essais cliniques Deux mois après le décès du premier patient implanté d’un cœur bioprothétique, le laboratoire CARMAT annonce une prochaine demande d’autorisation afin de poursuivre les essais cliniques.

L’IPC A 620B FR PUBLIEE EN FRANÇAIS IPC — Associat ion Connect ing E lec t r on i cs I ndus t r i e s® v i en t d’annoncer la publication en français de la révision B de l’IPC-A-620B, Exigences et Critères d’Acceptabilité pour l’Interconnexion des Faisceaux de Fils et de Câbles. Pour obtenir plus d’information ou acheter l’IPC-A-620B-FR, Exigences et Cri tères d’Acceptabi l i té pour l’Interconnexion des Faisceaux de Fils et de Câbles, visitez « On Line Store » sur le site www.ipc.org puis la rubrique « Electronics Assembly». Le prix de la version papier pour les membres IPC est de $102 et le prix standard est de $204. Il est aussi possible d’acheter l’IPC-6012C-FR en contactant le distributeurs officiel d’IPC en France —IFTEC ([email protected])

En 2013, CAP’TRONIC a accompagné plus de 2 700 PME Pour les aider à innover et à gagner en compétitivité grâce à l’intégration d’électronique et de logiciel embarqué dans leurs produits.

Le programme CAP’TRONIC a pour objectif d’aider les PME françaises,

à améliorer leur compétitivité grâce à l’intégration de solutions électroniques et de logiciels embarqués dans leurs produits... une mission remplie auprès de plus en plus d’entreprises ! Que ce soit au travers des formations et des séminaires techniques, ou grâce aux conseils et au suivi des experts techniques, ce sont donc 2.700 PME de tous les secteurs d’activité qui ont été accompagnées pas le programme CAP’TRONIC en 2013, un chiffre en hausse de 25% par rapport à 2012.

FINELINE REPRESENTE LES PCB DE VIASYSTEMES EN EUROPE Fineline, fabricant européen de PCB basé en Allemagne représente les circuits imprimés de Viasystems (USA) en Europe. L’objectif des deux entreprises, qui ont la particularité d’être à la fois fabricants de circuits imprimés et sous-traitants, est de mieux servir les secteurs de la défense, de l’aérospatial et du médical. Fineline est présent en France, avec sa filiale basée à Franconville (95).

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VISITEUREUR

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De l ’ innovat ion à l ’appl icat ion

Le salon des technologies en é lectron ique, mesure, v is ion et opt ique

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44 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2014 - n° 80

La technologie FUJI pour les PME

Changement dynamique de tête Technologie exclusive FUJI

Grande capacité feeder65 slots face avant / 65 slots face arrière, soit 130 slots 8 mm extensible à 194 (exclusivité FUJI)

Flexibilité Du chip 01005 (0,4 x 0,2 mm) à 74 x 74 mm Jusqu’à 38 mm de hauteurCartes jusqu’à 774 x 686 mm1 ou 2 têtes de placementSimple ou double convoyage

Mode NPI Programmation et mise au point directement sur la machine

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