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Les défis des PME
www.pwc.ch/academy
Fédération Patronale et Economique
13 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Programme
18h15 Introduction par la FPE
18h25 Introduction / L’avenir des entreprises familialesDominique Lustenberger, PwC
18h40 Le nouveau droit comptable Pierre-Alain Dévaud, PwCMarc Ausoni, PwC
19h20 Quel est l’impact fiscal pour les PMEClaude-Alain Barke, PwC
19h40 Conclusion par la FPE
19h45 Cocktail dînatoire
Page 213 mars 2013
Introduction
Fédération Patronale et Economique
L’avenir des entreprises familiales
Dominique Lustenberger
Les défis des PME - FPEPwC
Résultats-clés en bref
Les entreprises familiales suisses ont connu une année difficile. Leurs prévisions de croissance pour l’avenir sont plutôt réservées. Seulement 51% d’entre elles affichent une croissance sur les douze derniers mois et 57% envisagent une augmentation de leur chiffre d’affaires dans les cinq années à venir (contre 81% au niveau mondial).
Les principaux défis sont la concurrence des prix, le contexte économique général, la nécessité de faire avancer l’innovation et la course aux talents (ce dernier point est plus marqué qu’en 2010). Les entreprises suisses sont moins concernées par le défi de la conformité à la réglementation que leurs homologues étrangères.
Les entreprises familiales sont convaincues d’avoir un certain nombre d’avantages-clés par rapport à d’autres formes d’entreprises, notamment: des processus décisionnels rapides/souples, la capacité à penser à plus long terme, une vision durable ainsi qu’une culture basée sur l’esprit d’équipe.
Elles reconnaissent cependant aussi leurs points faibles: une propension peu marquée au risque, les défis liés à la question de la succession, l’accès au capital/financement et la difficulté à s’imposer face aux grandes entreprises.
Page 513 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Performances et défis
APrincipaux résultats
Page 613 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
La majorité des entreprises familiales suisses tablent sur une croissance constante à moyen terme, mais se montrent globalement plus prudentes que la moyenne en termes de prévisions de croissance
Année écoulée Cinq prochaines années
51%: CA en hausse
23%: statu quo
26%: baisse
Croissance rapide et agressive
Croissance continue
Consolidation
Diminution
4%
53%
40%
3%
12%
69%
16%
2%
Prévisions de croissance (sur cinq ans)
65%: CA en hausse
15%: statu quo
Une grande majorité des entreprises familiales suisses (86%) sont confiantes et pensent qu’elles atteindront leurs objectifs de croissance.
19%: baisse
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Les défis des PME - FPEPwC
Concurrence des prix
Contexte économique général
Nécessité d’innover en continu
Course aux talents
Fidélisation du personnel-clé
Nombre d’entreprises concurrentes
Besoin de nouvelles technologies
Conformité avec la réglementation
Fournisseurs/chaîne d’approvisionnement
Planification de la succession de l’entreprise
Conflits entre les membres de la famille
71%
69%
39%
27%
26%
0.64
0.58
0.44
0.29
0.26
0.06
Les entreprises familiales suisses sont plus préoccupées que celles du reste du monde par la concurrence des prix, mais moins sensibles à la question de la conformité avec la réglementation.
Défis ext. Défis int.
Principaux défis pour les cinq prochaines années
Cinq prochaines années
(39%)
(% entre parenthèses = résultats à l’échelle mondiale)
(59%)
Page 813 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Principaux résultats
BAtouts des entreprises familiales
Page 913 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
… et s’accordent sur les principaux facteurs positifs de différenciation …
Rôle important dans la création d’emplois
Stabilisation de l’économie
Davantage d’esprit d’entreprise
Se réinventer à chaque génération
Processus décisionnels orientés sur le long terme
Plus grande propension au risque
Moindre ouverture aux idées nouvelles
2%
3%
5%
9%
25%
45%
48%
90%
80%
78%
66%
28%
26%
20%
Consensus sur les atouts des entreprises familiales
Pas d’accord D’accord
(53%)
(% entre parenthèses = résultats à l’échelle mondiale)
(34%)
(39%)
(47%)
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Les défis des PME - FPEPwC
CRôle de la famille et planification de la succession
Principaux résultats
Page 1113 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Un certain nombre de procédures sont adoptées pour gérer les conflits entre membres de la famille; seulement 12% des entreprises interrogées ne disposent actuellement d’aucun mécanisme de ce type (contre 21% au niveau mondial)Procédures en place
Dispositions en cas d’incapacité de travail ou de décès
Contrats d’associés
Conseil de famille
Mesure et évaluation des performances
Médiation d’un tiers
Règles régissant les arrivées et les départs
Charte familiale
Aucun mécanisme en place
55%
54%
37%
36%
34%
27%
14%
12%
(37%)
(24%)
(21%)
(% entre parenthèses = résultats à l’échelle mondiale)
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Les défis des PME - FPEPwC
Principaux résultats
DRôle de l’État et de la société
Page 1313 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
À l’échelle mondiale, les entreprises familiales se montrent plutôt critiques à l’égard de leurs gouvernements, auxquels elles reprochent l’absence de soutien et de reconnaissance. Les entreprises suisses sont généralement plus positivesPour les entreprises familiales, l’État :
devrait faciliter l’accès des entreprises familiales au capital
reconnaît l’importancedes entreprises familiales
fait ce qu’il peut pour encouragerla pérennité/le développement des
entreprises
propose aux jeunes des formations appropriées
22%
16%
36%
40%
47%
44%
45%
21%
+25%
+9%
+28%
-19%
-10%
+47%
-8%
-40%
Pas d’accord D’accord
Page 1413 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
La Suisse reconnaît plus volontiers que les autres pays l’importance accordée par son gouvernement aux entreprises familiales Pour les entreprises familiales, sentiment que l’État reconnaît leur importance
* Echantillons de taille réduite sur certains marchés
Moyen-Orient
Suisse
Mexique
Canada
Inde
Suède
Belgique
Brésil
Irlande
Australie
États-Unis
Afrique du Sud
Russie
Roumanie
34%31%
25%24%
22%21%
16%10%
8%4%3%
-7%-13%-14%
-18%-19%
-21%-22%
-26%-26%
-31%-40%
-42%-42%-43%
-48%-68%
-70%
NET agreement
Page 1513 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Conclusions
Les entreprises familiales suisses savent qu’elles jouent un rôle central dans l’économie (et pensent que l’État en est conscient). Elles considèrent toutefois que des obstacles (injustes) menacent leur compétitivité à long terme.
Elles souhaitent vivement que l’État allège leur fiscalité et les contraintes réglementaires, mais aussi investisse dans l’éducation et la formation afin de leur permettre de faire face au défi croissant que représente le recrutement de personnel.
Le besoin d’innovation a été identifié comme un défi majeur pour les années à venir. Là encore, la balle est dans le camp du gouvernement ou d’autres instances pour soutenir les entreprises familiales.
Les entreprises familiales suisses semblent disposer de mécanismes performants pour gérer les conflits familiaux. Pour autant, seulement 6% d’entre elles considèrent que cette question pourrait représenter un défi dans les cinq prochaines années (cela ne pourrait être qu’un vœu pieux).
Page 1613 mars 2013
Le nouveau droit comptable
Pierre-Alain DévaudMarc Ausoni
Les défis des PME - FPEPwC
Table des matières
1. Introduction
2. Le droit de la révision
3. Le droit comptable
4. Récapitulation des conséquences sur les entreprises
Page 1813 mars 2013
1. Introduction
Les défis des PME - FPEPwC
IntroductionLes changements en résumé
En décembre 2011, les Chambres fédérales ont adopté diverses modifications du code des obligations
Les principaux domaines concernés / entrée en vigueur
Droit de la révision – modification des grandeursdéterminantes pour le type de contrôle / au 1er
janvier 2012
Droit comptable – dispositions générales / au 1er janvier 2013
Droit comptable – principes d’établissement et d’évaluation
des comptes annuels / au 1er janvier 2015
Droit comptable – établissement des comptes consolidés /
au 1er janvier 2016
Page 2013 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
IntroductionLes changements en résumé
Quelques changements marquants
La tenue et la présentation des comptes ne dépendent plus de la forme juridique
Simplifications pour les PME / Distinction faite entre les micro-entreprises, les PME et les grandes entreprises
Consolidation selon une norme reconnue, dans le cas des grandes entreprises (notamment Swiss GAAP RPC et IFRS)
Dispositions complémentaires pour les grandes entreprises
Page 2113 mars 2013
2. Le droit de la révision
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision
Le contrôle ordinaire s’applique aux entreprises qui dépassent deux des trois valeurs indiquées ci-après au cours de deux exercices consécutifs
Entrée en vigueur : 1er janvier 2012
Les PME sont soumises à un contrôle restreint
L’obligation de révision se fonde sur la taille de l’entreprise
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Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision
Seuils Jusqu’au 31 décembre 2011
A partir du 1er janvier 2012
Total du bilan > CHF 10 millions > CHF 20 millions
Chiffre d’affaires
> CHF 20 millions > CHF 40 millions
Emplois à plein temps
> 50 > 250
Notes
1) Pour les associations, les grandeurs sont 10/20/50.
2) Les valeurs seuils de la loi sur la fusion (art. 2 let. e: 20/40/200) n’ont pas encore été adaptées.
Le passage à 250 collaborateurs fait partie de cette réforme.Page 24
13 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
QUESTION TEST :Quelle est la plus belle montagne de Suisse?
Réponse: ça dépend!
Page 2513 mars 2013
1 2
38%
62%
1. Le Moléson 2. Le Cervin
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision – Rappel
QUESTION 1 :Dans le calcul des critères de taille, doit-on tenir compte des réserves latentes existantes ou d’éventuels retraitements économiques ?
Réponse: Non, les comptes de référence sont les comptes annuels statutaires établis conformément au droit des obligations, sans aucun retraitement.
Page 2613 mars 2013
1 2
64%
36%
1. Oui 2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision – Rappel
QUESTION 2 :Doit-on inclure un produit non récurrent (ex. dividende) dans le calcul du chiffre d’affaires ? Doit-on tenir compte des rabais et remises ?
Réponse: Oui, le chiffre d’affaires englobe en principe tous les produits du compte de résultat, sans exception. Les réductions sur ventes sont à enlever.
Page 2713 mars 2013
1 2
41%
59%
1. Oui 2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision – Rappel
QUESTION 3 :Les apprentis ou employés à temps partiels doivent-ils être pris en compte dans le nombre de collaborateurs?
Réponse: Oui, les apprentis et les temps partiels sont pris en compte en convertissant leur temps de travail en équivalent plein temps.
Page 2813 mars 2013
1 2
17%
83%
1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision – Modifications
QUESTION 4 :Les nouvelles valeurs seuils sont-elles applicables pour un exercice allant du 1er octobre 2011 au 30 septembre 2012 ?
Réponse: Non, ce sont les comptes annuels de l’exercice débutant le 1er janvier 2012 (ou plus tard) qui seront contrôlés en fonction des nouveaux seuils.
Page 2913 mars 2013
1 2
68%
32%
1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit de la révision – Modifications
QUESTION 5 :Avec les 3 valeurs seuils suivantes (bilan – chiffre d’affaires – personnel) : 2011 : 17/42/60 2012 : 22/45/70 2013 : 24/48/80 L’exercice 2013 est-il soumis à un contrôle ordinaire?
Réponse: Oui, le communiqué du Conseil Fédéral du 31 août 2011 stipule qu’il faut se fonder sur les chiffres de l’exercice en cours et de l’année passée.
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1 2
35%
65%
1. Oui2. Non
3. Le droit comptable
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLe champ d’application
Les comptes annuels Les comptes consolidés
Application du « nouveau » CO aux:• Personnes morales• Entreprises individuelles et
sociétés de personnes réalisant un chiffre d’affaires supérieur à CHF 500’000
Application du « nouveau » CO :• Personnes morales qui
contrôlent une ou plusieurs entreprises
• Comptes consolidés nécessaires pour garantir une appréciation fiable
Une norme reconnue à appliquer pour les comptes annuels et consolidés:
• Sociétés cotées• Coopératives ayant plus de 2’000 membres• Fondations tenues à un contrôle ordinaire• À la demande d’une minorité qualifiéeSAUF : si des comptes consolidés respectant la norme comptable reconnue sont établis Page 32
13 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLe lien avec le contrôle des comptes
Audit de comptesannuels établis
selon une norme
Audit de comptesannuels établis
selon CO
Audit de comptesconsolidés
Contrôle ordinaire
Selon la taille del’entreprise
Contrôle ordinaire
Page 3313 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa notion de minorité
La minorité qualifiée
• Des actionnaires/associés représentant au moins 10% du capital social ou 20% dans le cas des comptes consolidés.
• 10% des membres d’une société coopérative.
• 20% des membres de l’association (10% dans le cas de comptes consolidés, 20% dans le cas de comptes consolidés établis selon une norme reconnue).
• Des associés ou des membres de l’association soumis à une responsabilité personnelle ou à une obligation de versement complémentaire.
Page 3413 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Bilan
Comptede
résultat
Tableau des flux de
trésorerie (pour les grandes
entreprises)
NB : le rapport annuel de gestion ne fait pas partie des états financiers, mais est demandé en plus dans
certains cas
Droit comptableLa présentation des comptes selon CO
(Rapport annuel de gestion)
Annexe
Page 3513 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes - Dispositions
• Principe de continuation d’exploitation (art. 958a CO)
• Chiffres comparatifs obligatoires (art. 958d al 2 CO)
• Les comptes peuvent être présentés en CHF ou dans la monnaie fonctionnelle (art. 957a al. 4 et 958d al. 3 CO), avec mention en annexe de la contre-valeur en CHF.
• Les comptes peuvent être établis dans une des langues nationales ou en anglais (art. 957a al. 5 et 958d al. 4 CO).
• Obligation de conservation des livres, des pièces comptables, des rapports de gestion et des rapports de l’organe de révision pendant dix ans (art. 958f CO).
Disposition importante : on conserve le principe deprudence et un bilan commercial égal au bilan fiscal
Page 3613 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes – principes de régularité
Clarté et intelligibilité
Interdiction dela compensation
Intégralité
Fiabilité
Permanence desméthodes
Prudence
Importance relative
Art. 958c CO
Page 3713 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes - BILAN
• Quelques règles spécifiques:
• Les actifs cotés en bourse ou évalués selon d’autres prix du marché observables peuvent être portés au bilan à ces valeurs. Une réserve de fluctuation peut même être constituée, lorsque les actifs sont présentés à la valeur du jour. Le principe comptable doit être indiqué en annexe (art. 960b CO).
• Les créances envers des personnes proches sont indiquées de manière distincte.
• Des amortissements supplémentaires peuvent être effectués. Des corrections de valeur superflues peuvent être conservées.
L’actif comprend les éléments du patrimoine dontl’entreprise peut disposer en raison d’événements
passés,dont elle attend un flux d’avantages économiques et
dont lavaleur peut être estimée avec un degré de fiabilité
suffisant.
Page 3813 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes - BILAN
• Quelques règles spécifiques (suite):
• Des provisions doivent être justifiées. Toutefois, des provisions devenues superflues peuvent être conservées.
• Les frais de fondation, d’augmentation du capital et d’organisation doivent être enregistrées avec effet immédiat sur le résultat.
• Les principes de l’évaluation individuelle ou groupée sont applicables. En règle générale, les éléments de l’actif et les �dettes sont évalués individuellement s’ils sont importants.�
• Les actifs circulants comprennent tous les éléments du patrimoine réalisables dans les douze mois suivant la date du bilan.
Page 3913 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes - BILAN
• Les dettes sont portées au bilan si elles résultent d’événements passés et entraînent une sortie de fonds probable dont le montant peut être estimé de manière fiable.
• Les dettes doivent être évaluées à la valeur nominale.• Les dettes envers des personnes proches sont indiquées de
manière distincte.• Les actions propres sont portées en déduction des capitaux
propres (pour les SA).
• Les capitaux étrangers à court terme comprennent les dettes qui seront vraisemblablement exigibles dans les douze mois suivant la date du bilan.
Le passif comprend les dettes qui résultent de faits passés,
qui entraînent un flux probable d’avantages économiques
à la charge de l’entreprise et dont la valeur peut êtreestimée avec un degré de fiabilité suffisant, ainsi que
les capitaux propres
Page 4013 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes
Compte de résultat• Les charges et les produits doivent être présentés
conformément au principe de la délimitation périodique.
• Le compte de résultat peut être présenté par nature ou par fonction; dans ce dernier cas, les charges de personnel et les amortissements sur l’actif immobilisé doivent être indiqués dans l’annexe.
Tableau des flux de trésorerie• Les entreprises dépassant les valeurs seuils doivent établir un
tableau des flux de trésorerie.
• Il est possible de renoncer à un tableau des flux de trésorerie comme partie intégrante des comptes annuels si des comptes consolidés sont établis.
Page 4113 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable La présentation des comptes – Le tableau des flux de trésorerie (art. 961b CO)
Flux de trésorerie liés à l'activité d’exploitation…
A
Flux de trésorerie liés aux opérationsd'investissement…
B
Flux de trésorerie liés aux opérationsde financement…
C
Incidence des variations du coursdes devises
D
Variation de trésorerie E = A+B+C+D = G-F
Trésorerie d'ouverture F
Trésorerie de clôture G
Page 4213 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes
Principales nouveautés dans l’annexe
• Les principes de présentation des comptes doivent être décrits dans l’annexe, lorsqu’ils ne sont pas décrits dans la loi.
• Nombre et valeur des droits de participation ou des options sur de tels droits accordés aux membres de l’ensemble des organes de direction ou d’administration ainsi qu’aux collaborateurs.
• Attestation lorsque le nombre d’emploi à plein temps ne dépasse pas 10, 50 ou 250 en moyenne annuelle.
• Explications relatives aux postes extraordinaires ou hors période.
• Evénements importants postérieurs à la date du bilan.
Page 4313 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes
Principales nouveautés dans l’annexe• Plus nécessaire dans l’annexe :
• la valeur d’assurance incendie des immobilisations corporelles.
• L’information relative à l’analyse des risques effectuée (à mentionner dans le rapport annuel seulement).
• Augmentation autorisée et conditionnelle du capital.
• Indications complémentaires pour les entreprises qui dépassent les seuils:
• Échéance des dettes portant intérêts.• Honoraires versés à l’organe de révision pour le
contrôle des comptes et autres prestations.
• Il est possible de renoncer à une annexe aux comptes annuels au contenu élargi si des comptes consolidés sont établis.
Page 4413 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableLa présentation des comptes
Rapport annuel• Les entreprises dépassant les seuils doivent rédiger un rapport
annuel. Celui-ci contient:
• la marche des affaires et la situation économique de l’entreprise�
• la moyenne annuelle des emplois à plein temps,• l’indication quant à la réalisation d’une évaluation des
risques,• l’état des commandes et des mandats• les perspectives sur la marche future des affaires, • les activités de recherche et développement,• les événements exceptionnels,
• Il est possible de renoncer à un rapport annuel relatif aux comptes individuels si les comptes consolidés contiennent un rapport annuel.
Page 4513 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – La présentation des comptes
QUESTION 1 :Valeur d’acquisition des titres : 100Valeur boursière : 150Valeur comptable : 150Peut-on créer une réserve de fluctuation de 20? De 60?
Réponse: Une réserve de 20 est possible selon l’article 960b. En revanche, la valeur nette des titres ne peut être inférieure à 100. La réserve de 60 n’est ainsi pas possible.
Page 4613 mars 2013
1 2
22%
78%
1. 20?2. 60?
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – La présentation des comptes
QUESTION 2 :Les créances envers des personnes proches, les actionnaires et les sociétés du groupe doivent-elles être indiquées sur trois lignes séparées à l’actif?
Réponse: Oui, Selon l’article 959b, ch 4.
Page 4713 mars 2013
1 2
20%
80%
1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – La présentation des comptes
QUESTION 3 :Peut-on faire figurer une perte sur débiteurs commerciaux sous la ligne « Charges extraordinaires » dans le compte de profits et pertes?
Réponse: Oui, toutefois, il convient d’indiquer en annexe le détail des éléments portés sous « Charges extraordinaires » selon l’article 959c, ch. 2 point 12.
Page 4813 mars 2013
1 2
74%
26%
1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – La présentation des comptes
QUESTION 4 :La société A, soumise au contrôle ordinaire, décide de renoncer à la rédaction d’un rapport annuel. En a-t-elle le droit?
Réponse: Oui, si la maison-mère de A ou une autre société incluant A dans ses comptes consolidés établit un rapport annuel.
Page 4913 mars 2013
1 2
64%
36%1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – La présentation des comptes
QUESTION 5 :Quelles sont les exigences supplémentaires apportées par la nouvelle loi pour les sociétés soumises au contrôle ordinaire?
Page 5013 mars 2013
1 2 3 4
11%
65%
15%9%
1. Tableau des flux de trésorerie
2. Annexe au contenu élargi3. Rapport annuel (sauf si
un rapport annuel a été préparé pour des comptes consolidés)
4. 1,2 & 3 sont correctes
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableL’établissement des comptes consolidés - principe
Définition du contrôle
• Une personne morale est réputée contrôler une autre entreprise si elle satisfait à une des conditions suivantes:
• elle dispose directement ou indirectement de la majorité des voix au sein de lorgane suprême.�
• elle dispose directement ou indirectement du droit de désigner ou de révoquer la majorité des membres de l’organe supérieur de direction ou d’administration.� �
• elle peut exercer une influence dominante en vertu des statuts, de l’acte de fondation, d’un contrat ou d’instruments � � �analogues.
Art. 963 CO : toute personne morale tenue d’établir des comptes �qui contrôle une ou plusieurs entreprises tenues d’établir des �comptes doit inclure dans son rapport de gestion des comptes
annuels consolidés (comptes consolidés) portant sur l’ensemble �des entreprises qu’elle contrôle.
Page 5113 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableL’obligation de consolider
Les comptes consolidés : obligatoires ?
• EXEMPTIONS :
Les seuils (20/40/250) ne sont pas dépassés.
Une société-mère établit des comptes consolidés soumis au contrôle ordinaire et les publie selon les prescriptions s’appliquant à ses propres comptes annuels.
Les associations, fondations et sociétés coopératives peuvent transférer l’obligation d’établir des comptes consolidés à une entreprise contrôlée.
Voir art. 963a al. 1, 2 et 3 CO.
Page 5213 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableL’obligation de consolider
Les comptes consolidés : obligatoires ?
• OBLIGATIONS COMPLEMENTAIRES:
Une consolidation est nécessaire pour garantir une appréciation fiable de la situation économique de la personne morale.
Une minorité qualifiée l’exige.
un associé ou un membre de l’association répondant�personnellement des dettes de l’entreprise ou soumis à une �obligation de faire des versements supplémentaires l’exige.�
L’autorité de surveillance de la fondation l’exige.� �
Voir art. 963a al. 1, 2 et 3 CO.Page 53
13 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableL’obligation de consolider
Les comptes consolidés : normes comptables reconnues
• Une norme comptable reconnue s’applique dans les cas présentés en page 33
Swiss GAAP RPC
IFRS
IFRS pour PME
US GAAP (si elles étaient déjà utilisées)
Page 5413 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptableL’obligation de consolider
Les comptes consolidés : normes comptables reconnues
• Quelques informations :
La norme reconnue qui a été choisie est appliquée dans son intégralité.
Le respect de la norme reconnue est vérifié par un expert-réviseur agréé. Les états financiers sont soumis au contrôle ordinaire.
Les états financiers dressés selon une norme reconnue sont présentés à l’organe suprême lors de l’approbation des � �comptes annuels mais ne nécessitent aucune approbation.
Dans l’annexe aux comptes consolidés, l’entreprise � �mentionne les règles d’évaluation appliquées. �
Page 5513 mars 2013
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – L’obligation de consolider
QUESTION 1 :La filiale suisse A d’une société suisse B soumise à consolidation doit-elle faire l’objet d’un contrôle ordinaire?
Réponse: Non, les filiales suisses qui ne dépassent pas les valeurs de référence peuvent faire l’objet d’un contrôle restreint, voire d’un « opting out ». .
Page 5613 mars 2013
1 2
50%50%
1. Oui2. Non
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable – L’obligation de consolider
QUESTION 2 :La filiale suisse A d’un groupe belge C doit-elle faire l’objet d’une consolidation si elle détient elle-même des filiales (hyp: valeurs seuils dépassées par A)?
Réponse: Non, si le groupe belge C établit des comptes consolidés conformément à des dispositions équivalentes au droit suisse, selon l’art. 963a, al. 1 ch.2..
Page 5713 mars 2013
1 2
25%
75%
1. Oui2. Non
4. Récapitulation des conséquences sur les entreprises
Les défis des PME - FPEPwC
Droit comptable Conséquences sur les entreprises
Fondation, coopératives et
associations
Coopératives de plus de 2‘000
membres
Entités dépassant les valeurs seuils
Tableau des flux de trésorerie, annexe au contenu élargi et rapport annuel (sauf s’il existe des comptes consolidés conformes à une norme reconnue – art. 961d).Annexe aux comptes annuels, comptes consolidés si les critères sont remplis.
Comptes individuels ou comptes consolidés établis selon une norme comptable reconnue.
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Droit comptable Conséquences sur les entreprises
Demande d‘une minorité qualifiée
Fondations sou-mises au contrôle ordinaire
Comptes individuels ou comptes consolidés établis selon une norme comptable reconnue.
Tableau des flux de trésorerie, annexe au contenu élargi et rapport annuel, comptes individuels établis selon une norme comptable reconnue, comptes consolidés établis selon le CO ou une norme comptable reconnue.
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Droit comptableRappel des dates d’application
• La nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er janvier 2013.
• Le droit comptable (art. 957 et suivants CO) est applicable à compter de l’exercice qui commence deux ans après l’entrée en � �vigueur de la présente modification. Ainsi, il devra être appliqué pour la première fois à l’exercice 2015.
• La période de transition est de trois ans pour les dispositions relatives aux comptes consolidés. Ainsi, ces dispositions devront être appliquées pour la première fois à l’exercice 2016, avec les exercices 2014 et 2015 déterminants pour les critères de taille.
• Lors de la première application, il n’est pas nécessaire d’indiquer les chiffres de l’exercice précédent.
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Nouveau droit comptable Quel est l'impact fiscal pour les PME ?Mars 2013
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Table des matières
Principe de déterminance
Nouveautés par thèmes
Impact en matière de TVA
Droit pénal fiscal
Conclusions
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPrincipe de « Déterminance »
• Le droit fiscal renvoie en principe au droit comptable et reprend dès lors ses principes (sous réserve des règles correctrices). Dès lors, une comptabilité tenue conformément au droit comptable lie les autorités fiscales. Autrement dit, le fisc ne peut corriger les éléments déclarés ressortant de la comptabilité qu’en cas de violation du droit comptable.
• Impact du nouveau droit comptable
Aucune nouvelle disposition fiscale, sauf l’ajout des art. 126 al. 3 2ème phrase LIFD et 42 al. 3 2ème phrase LHID, lesquels renvoient expressément au Code des obligations s’agissant du mode de tenue et de conservation des documents comptables et des justificatifs.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPrincipe de « Déterminance »
• Obligations pour les PM
La LIFD ne mentionne que l’obligation de joindre à la déclaration les extraits de comptes signés (bilan, compte de résultats). Toutefois, la doctrine admet que d’autres documents doivent être remis, comme par exemple les certificats de salaires des dirigeants ou l’annexe aux comptes pour une société anonyme.
- L’art. 158 al. 2 LICD du canton de Fribourg a une disposition similaire à celle de la LIFD quant à la remise d’annexes.
- Sur le plan vaudois, la remise de l’annexe aux comptes est expressément mentionnée – art. 175 al. 2 LIVD.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPrincipe de « Déterminance »
Message ch. 1.3.5.6 « Réglementation sans incidence fiscale »
Selon le message, l’ancien principe demeure: pour être reconnus par les autorités fiscales, les corrections de valeur, amortissements et provisions doivent être portés au bilan. La neutralité fiscale est ainsi garantie.
Résultat : dispositions contradictoires
• Art. 958 al. 1 CO: Les comptes doivent présenter la situation économique de l’entreprise de façon qu’un tiers puisse s’en faire une opinion fondée.
• Art. 960 al. 2 CO: L’évaluation doit être prudente, mais ne doit pas empêcher une appréciation fiable de la situation économique de l’entreprise.
VS
• Art. 958c al. 1 CO: Le principe de prudence doit être appliqué lors de l’établissement des comptes.
• Art. 960a al. 3 et 4 CO: Amortissements et corrections de valeur supplémentaires notamment à des fins de remplacement et en vue d’assurer la prospérité de l’entreprise à long terme. Dissolution non obligatoire même si plus justifiés.
• 960e al. 3 et 4 CO: Provisions possibles notamment pour la remise en état des immobilisations corporelles et assurer à long terme la prospérité de l’entreprise. Dissolution non obligatoire même si plus justifiées.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI (Conférence suisse des impôts)
Commentaire
Coûts de fondation 959 al. 2
L’amortissement extraordinaire de ces coûts
suite à l’entrée en vigueur du
NDC est déductible
fiscalement.
Dès lors que ces coûts ne peuvent plus figurer à l’actif, ils doivent, cas échéant, être éliminés du bilan. Il ne sera plus possible d’étaler leur amortissement sur 5 ans.
Structure du bilan
Réserve issue du capital
959a al. 3ch. b
La réserve légale issue du capital doit être comptabilisée séparément. Le droit comptable a été adapté pour tenir compte des exigences fiscales de l’apport en capital, en particulier:• impôts directs (art. 20 al. 3 et
125 al. 3 LIFD)• impôt anticipé (art. 5 al. 1 bis
LIA)Le but est de faciliter le suivi par le fisc de ces apports en capital.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI Commentaire
Structure du bilan
Actions propres
959a al. 3ch. e
Les propres parts du capital, portées en diminution des capitaux propres,
n’ont pas d’incidence fiscale
(uniquement aspect formel).
Les pertes sur le cours (voir version allemande) ne sont déductibles que si
elles ont été dûment
comptabilisées.
Contrairement à ce qu’affirme la CSI, l’acquisition d’actions propres a une incidence fiscale, puisque cela diminue les fonds propres imposables (avant: simple permutation de réserve).
Quid de l’impact au niveau de l’impôt anticipé?
Quid du traitement comptable / fiscal des i) variations de cours, ii) des gains et pertes sur cession?
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI Commentaire
Structure du bilan
Créances et dettes envers des proches
959a, al. 4
L’ancien art. 663a al. 4 CO exigeait l’indication du montant global des créances et dettes envers d’autres sociétés du groupe ou envers les actionnaires détenant une participation dans la société.
L’exigence du NDC est de porter séparément au bilan ou dans l’annexe, les créances et les dettes envers les détenteurs de participations directes et indirectes, envers les organes, etc. Cela permettra en effet au fisc de vérifier plus facilement les conditions contractuelles pratiquées entre proches et de procéder à des contrôles croisés (en Suisse).
Le NDC précise et étend le cercle des personnes concernées par une publication spéciale.
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Principe Article CSI Commentaire
Annexe
Plan de participations
959c, al. 2 ch. 11
L’indication dans l’annexe du nombre d’actions ou d’options accordées aux employés ou aux administrateurs ainsi que leurs valeurs peut donner à l’autorité fiscale des indications en vue de la vérification des certificats de salaire. Quid lorsque des actions / options sont octroyées par la maison mère étrangère?
Evaluation
Evaluation individuelle
960 al. 1
Il convient dorénavant de
présenter séparément les:
• Participations• Immeubles
Dès lors qu'une évaluation individuelle est requise, la compensation entre les plus-values et les moins-values n’est plus possible.
Cela peut conduire à une augmentation du besoin en provisions.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI Commentaire
Réserves latentes
• Amortissements et corrections de valeurs supplémentaires
• Provisions
=> Renonciation à la dissolution autorisée
960a al.4
960e al. 3+4
Les amortissements et corrections de valeurs supplémentaires ne constituent pas une charge justifiée par l’usage commercial
d’après les art. 58 et ss LIFD (sauf
amortissements uniques déjà admis)
• 960e al. 2 a priori compatible avec la définition de l’article 63 LIFD.
• 960e al. 3 permet la comptabilisation de charges futures. Contradiction entre l’article 58 al .1 lit. b (charges non justifiées par l’usage commercial), l’article 63 LIFD et le NDC?
• Les provisions qui ne se justifient plus sont ajoutées au bénéfice imposable (Art. 63 al. 2 LIFD).
Evaluation
Actifs ayant un prix courant observable
960b
En cas d’évaluation des actifs au cours du jour ou au prix courant à la
date du bilan, la constitution de réserves de fluctuation dans le cadre des fluctuations de change habituelles
est une charge reconnue fiscalement .
Qu’est-ce qu’une réserve de « fluctuation habituelle »?
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI Commentaire
Evaluation
Prestations de services
960c
Selon l’ancien droit, une marge de manœuvre importante existait quant à la comptabilisation des prestations de services non facturées.
Le NDC prévoit désormais que les prestations de services non facturées doivent être comptabilisées (avec prise en compte des coûts). Cette précision pourrait anticiper la charge fiscale.
Qualification de participations 960d al.3
La notion de participation diverge entre le CO et le droit fiscal. Selon le NDC, la participation existe lorsque au min. 20 % des droits de vote sont détenus. En droit fiscal, une participation est généralement reconnue en cas de détention de 10 % du capital social.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEPar thème
Principe Article CSI Commentaire
Tenue des comptes en monnaie étrangère
958d al.3
Selon la CSI, ce nouvel article ne fait que concrétiser la
jurisprudence du TF, selon laquelle les
écarts de conversion n’ont pas
d’incidence fiscale.
Obligation d’indiquer les contre-valeurs en CHF – simple exercice arithmétique ou conversion en CHF?
Maintien de la problématique des écarts de conversion ou non?
Grandes entreprises
Flux de trésorerie + rapport de gestion
961
L’annexe « élargie », mais
également le tableau de flux de
trésorerie font partie des comptes annuels et doivent être remis avec la
déclaration d’impôt.
Cette exigence est conforme à la pratique actuelle. Quoi qu’il en soit, le fisc pourrait de toute manière y avoir accès dans le cadre du devoir de collaboration ultérieure, si ces documents n’étaient pas remis systématiquement.
Norme comptable reconnue 962 ss
Pas déterminant pour la taxation mais mise à jour des réserves latentes!
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEImpact en matière de TVA
Selon l’art. 957 CO, les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 francs lors du dernier exercices ne tiennent qu’une comptabilité des recettes et des dépenses ainsi que du patrimoine.
Il serait faux de penser que la tenue d’un « carnet du lait » est suffisant, compte tenu des exigences fiscales, en particulier en matière de TVA.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEDroit pénal fiscal
Usage de faux
Les comptes sont considérés comme un titre et sont déterminants pour arrêter l’assiette fiscale (sous réserve des règles correctrices).
En cas d’erreur de comptabilisation, un des éléments constitutif de l’infraction de « faux dans les titres », respectivement d’«usage de faux» (art. 186 LIFD ou 15 DPA) est nécessairement réalisé, puisque le titre sera faux.
En soutenant que l’intention était de le tromper, le fisc pourrait poursuivre sur les bases précitées celui qui a produit la comptabilité erronée.
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEDroit pénal fiscal
Usage de faux
Art. 186 al. 1 et 2 LIFD « usage de faux »
Celui qui, dans le but de commettre une soustraction d’impôt au sens des art. 175 à 177, fait usage de titres faux, falsifiés ou inexacts quant à leur contenu, tels que des livres comptables, des bilans, des comptes de résultat ou des certificats de salaire et autres attestations de tiers dans le dessein de tromper l’autorité fiscale, sera puni de l’emprisonnement ou de l’amende jusqu’à 30 000 francs.
La répression de la soustraction d’impôt demeure réservée.
La question qui se pose est de savoir si la constitution de réserves latentes supplémentaires par une sous-estimation des actifs sans passer par une correction de valeur / provision constitue en vertu de l’article 960a CO un faux bilan. Page 76
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Nouveau droit comptable et fiscalité des PMEConclusions
Le NDC est un texte peu clair, parfois contradictoire et qui n’amène de fait que peu de nouveautés. Il ne devrait dès lors pas modifier fondamentalement le droit fiscal.
On peut surtout regretter que la philosophie de départ, à savoir l’adoption d’un droit comptable moderne - tenant notamment compte des normes comptables « true and fair », ait été partiellement abandonnée.
A certaines conditions, des états financiers selon une norme comptable reconnue doivent être établies. Toutefois, seuls les comptes selon le CO sont déterminants pour l’imposition.
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Merci de votre attention.
Dominique LustenbergerPwC, Associéresponsable du siège de Lausanne Tel. +41 58 792 [email protected]
Claude-Alain BarkePwC, AssociéTel. +41 58 792 [email protected]
Pierre-Alain DévaudPwC, Directeur, Audit Tel. +41 58 792 [email protected]
Marc AusoniPwC, Senior Manager, AuditTel. +41 58 792 [email protected]
Nous nous réjouissons de vous revoir bientôt.
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