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LES DIABETES SUCRÉS Dr. ELLOUGH Faouzi 2020/2021

LES DIABETES SUCRÉS

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Page 1: LES DIABETES SUCRÉS

LES DIABETES SUCRÉS

Dr. ELLOUGH Faouzi

2020/2021

Page 2: LES DIABETES SUCRÉS

DEFINITION

• « État d’hyperglycémie chronique relevant

de facteurs génétiques et exogènes agissants

souvent conjointement »

• OMS 1980

Page 3: LES DIABETES SUCRÉS

Définition- Recommandations de l’OMS

• Glycémie à jeun normale < 1,10g/l

• Hyperglycémie modérée à jeun si glycémie >1,10g/l et ≤1,26g/l

= seuil d’augmentation du risque vasculaire

• Diabète sucré si :

- GAJ ≥ 1,26g/l à 2 reprises (7 mmol/l)

= seuil d’apparition de la microangiopathie diabétique (rétinopathie)

- Ou une glycémie post prandiale (GlyPP) après 2h de charge orale

avec 75g de glucose ≥2.0g/l (11.0mmol/l)

- Ou une hémoglobine A1 glycosilée (HbA1c) ≥6.5%

- Ou glycémie aléatoire (à n’importe quel moment de la journée) ≥ 2g/l et signes cliniques

Page 4: LES DIABETES SUCRÉS

Prédiabète

• n’est pas proprement une maladie mais plutôt une

situation de risque d’évolution vers un diabète.

• Il s’associe à un risque cardiovasculaire très élevé.

• Il existe deux situations différentes définissant le

prédiabète :

- La GlyJ anormalement élevée : GlyJ entre 1 et 1.25g/l

(5.6-6.9mmol/l)

- L’intolérance au glucose (ITG) : GlyPP entre 1.4 et

1.99g/l (7.8-11.0mmol/l)

Page 5: LES DIABETES SUCRÉS

Signes évocateurs de Diabète

• Soif

• Polyurie - polydipsie

• Amaigrissement

• Asthénie

• Infections à répétition

• Prurit vulvaire ou balanite

Page 6: LES DIABETES SUCRÉS

Mode de découverte (1)

• Glycosurie (école, méd du travail…)

• Chez les patients ayant FDR CV:

– Hérédité

– Obésité

– HTA

– Athérome précoce

– ATCD obstétricaux: PN>4000, malformations, …

Page 7: LES DIABETES SUCRÉS

Mode de découverte (2)

• Associé à d’autre pathologies:

- Endocriniennes:

Acromégalie, phéochromocytome,

hyperthyroïdie, maladie de Cushing

- Hépatopathie:

Cirrhoses, hémochromatoses

- Pancréatite chroniques.

Page 8: LES DIABETES SUCRÉS

Mode de découverte (3)

• À l’occasion de prise médicamenteuses

– Estrogènes, corticoïdes

• À l’occasion d’une complication

– Rétinopathie, insuffisance rénale, infarctus du

myocarde, neuropathie, AVC…

Page 9: LES DIABETES SUCRÉS

CLASSIFICAION

4 types selon la classification de l’ADA :

Page 10: LES DIABETES SUCRÉS

1) Diabète type I:

• Insulinodépendant

• Cétosique

• Le plus souvent <35 ans

• Déficit en insuline

• Marqueurs d’auto immunité: Ac anti ilots, anti GAD (Glutamate Acide Décarboxylase)…)

• Associé à des facteurs génétiques (groupes HLA)

Page 11: LES DIABETES SUCRÉS

2) Diabète type II:

• Non cétosique

• Le plus souvent >40 ans

• Obèse

• Transmission génétique

• Pas de liaison au groupe HLA

• Pas d’auto Ac

Page 12: LES DIABETES SUCRÉS

3) Le diabète gestationnel:

• Trouble de la tolérance au glucose mis en évidence au cours de la grossesse

• 3 à 6% des grossesses (90% des diabètes de la grossesse)

• ATCD familiaux de DT2, obésité, HTA, ATCD de macrosomie, de mort fœtale, macrosomie, hydramnios

• Risque: macrosomie, cardiomyopathie hypertrophique, Hypoglycémie...

Page 13: LES DIABETES SUCRÉS

4) Les autres diabètes:

• Causes endocriniennes:hyper thyroidie, maladie de cushing, acromégalie…

• hépatopathie: cirrhose, hémochromatose,

• Maladies pancréatiques: pancréatite chronique, cancer…

• en rapport avec une prise médicamenteuse:

– corticoïdes

– estrogènes...

Page 14: LES DIABETES SUCRÉS

PHYSIOPATHOLOGIE

Page 15: LES DIABETES SUCRÉS

Physiopathologie diabète type I

• Caractère héréditaire,

- Lié au groupe HLA, sur le bras court du Chr 6, impliqué

dans le fonctionnement du système héréditaire

- Le plus souvent DR3-DR4 ces groupes sont 20 à 40 X

plus exposés au diabète

• Rôle d’agents extérieurs:

Virus, Toxiques, Hygiène?

• Rôle de l’auto immunité:

Présence d’Ac anti- Îlots, anti- insuline, anti-GAD65 (Glutamate Acide Decarboxylase)

Page 16: LES DIABETES SUCRÉS

Physiopathologie du DTII

Une maladie à double composante:

– Insulinopénie: production insuffisante d’insuline par

rapport aux besoins

– Insulinorésistance: moindre effet de l’insuline sur les

tissus périphériques

Page 17: LES DIABETES SUCRÉS

Hydrates

de

carboneGlucose

Insuline(I)

I

I

I

1) déficit de

sécrétion d’insuline

Production

excessive de

glucose

2) Insulinorésistance

stockagedes acides gras( Libération excessive d ’acides gras)

Adipocytes

Foie

Pancréas

Muscle squelettique

captation et utilisation du glucose

captationet utilisation du glucose

Enzymes digestives

Deux causes fondamentales du diabète de type 2

Page 18: LES DIABETES SUCRÉS

COMPLICATIONS DU

DIABETE SUCRÉ

Page 19: LES DIABETES SUCRÉS

A- Complications métaboliques

aigues:

Page 20: LES DIABETES SUCRÉS

A. Complications métaboliques aiguës

A.1. Acidocétose diabétique

- Déséquilibre par un facteur déclenchant, infectieux

(presque toujours)

- Souvent le mode de révélation du DT1

- Installation progressive (qq heures ou qq jours),

jamais un coma d'installation brutale:

Phase initiale : accentuation du syndrome

Polyuropolydipsique, asthénie croissante,

amaigrissement

Page 21: LES DIABETES SUCRÉS

Phase évoluée :

- troubles de la conscience (obnubilation,

somnolence) pouvant évolués vers un coma

- hyperventilation haleine odeur pomme

reinette)

- troubles digestifs douleur abdo, nausée /

vomissement (accentuent la déshydratation)

- déshydratation PA basse, tachycardie,

existence d'un pli cutané, douleur musculaire diffuse

Page 22: LES DIABETES SUCRÉS

A.2. Hypoglycémie

Installation rapide ou progressive

Les causes:

- Alimentation (omission, retard, consommation inférieure

d’aliments riches en glucides, etc.)

- Activités physiques sans ajustement de l’alimentation ou de la

médication

- Intensité trop élevée de l’activité physique dans le but de gérer

son stress

- Médications antidiabétiques

Les symptômes:

Faim, tremblements, palpitation, transpiration, anxiété, nausées,

picotements, trouble de la concentration, confusion,

étourdissement, faiblesse/somnolence, difficulté à parler, vue

embrouillée

Page 23: LES DIABETES SUCRÉS

A.3. Coma hyper osmolaire• témoigne d'une carence insulinique partielle

• s’installant sur plusieurs jours

• associe une hyperglycémie sévère sans cétose à une

déshydratation majeure.

• Les facteurs favorisant sont : DT2 non insulino-

traités, âge>70ans, troubles cognitifs, limitations à

l'accès aux boissons, traitement par diurétiques ou

corticoïdes.

• Les facteurs déclenchant sont: infections

(pneumopathies, sepsis), neuropathies (AVC,

hématome sous-dural), IDM ou pathologie digestive.

Page 24: LES DIABETES SUCRÉS

A.4. L’acidose lactique:

• complication grave mais devenue exceptionnelle

• se voit principalement chez les diabétiques sous

metformine

• favorisée par toute circonstance induisant une

anoxie tissulaire (insuffisance rénale avancée,

insuffisance cardiaque, pneumopathie chronique

évoluée,..).

Page 25: LES DIABETES SUCRÉS

B- Complications chroniques

(Dégénératives):

Page 26: LES DIABETES SUCRÉS

B. Complications chroniques

(dégénératives):

• sont classées en deux grands types :

– La microangiopathie: néphropathie, rétinopathie et

neuropathie diabétiques,

– La macroangiopathie: coronaropathie,

artériopathie, AVC

• Seules les complications microangiopatiques

sont spécifiques du diabète.

Page 27: LES DIABETES SUCRÉS

B.1. La microangiopatie:

B.1.1. La néphropathie diabétique

• La Néphropathie

– elle évolue en plusieurs stades

– microalbuminurie proteinurie

syndrome néphrotiqueinsuffisance

rénale Dialyse transplantation

– 1ère cause de dialyse dans les pays

développés

Page 28: LES DIABETES SUCRÉS

Néphropathie (1)

• Elle évolue en 4 stades

• Les stades I et II

– de la taille des reins

– de la microalbuminurie

– Réversibles

– de la FG

Page 29: LES DIABETES SUCRÉS

Néphropathie (2)

• Stade 3

– de la microalbuminurie entre 30 et 300 mg/l

– de le PA en l’absence de traitement

– Nécessite de stabilisation par traitement

• Stade 4

– Proteinurie

– Néphropathie, après 15à 20 ans d’évolution, de la PA, de la FG, de la Fn rénale, syndrome néphropathie oedèmes, hypoalbuminémie

• Stade 5

– Ins rénale terminale, après 25 à 30 ans d’évolution, dialyse quand la clairance est 10ml/mn, transplantation

Page 30: LES DIABETES SUCRÉS

B.1.2. La rétinopathie diabétique

• évolue en 2 stades chronologiques

– La rétinopathie diabétique non proliférante

(RDNP)

– La rétinopathie diabétique proliférante (RDP) :

marquée par l’apparition de néo-vaisseaux

rétiniens (néo-vascularisation). La RDP est

irréversible.

• Rétinopathie diabétique :

- dépistage par un fond d'œil 1x/an)

- photocoagulation au laser

Page 31: LES DIABETES SUCRÉS

B.1.3. La neuropathie diabétique : B.1.3.1 Neuropathies périphériques: Atteintes d'un ou plusieurs nerfs périphériques

a) neuropathie proximale :

- cuisse, épaule

- douleur +++

- amyotrophie

b) neuropathie mononévrite :

- atteinte d'un seul nerf

- cruralgie, sciatalgie, paralysie oculo-motrice

c) polynévrite distale :

- troubles sensitifs des membres inférieurs (hypoesthésie)

d) mal perforant plantaire :

- surinfection très fréquente abcès des parties molles, ostéites,

amputations

Page 32: LES DIABETES SUCRÉS

B.1.3.2 Neuropathies végétatives

Atteintes de l'innervation de certains organes

a) neuropathie digestive :

- gastroparésie

b) atteinte de l'intestin grêle :

- diarrhée motrice très intense, paroxystique

c) atteinte urogénitale :

- sensation plénitude vessie vessie dilatée, dysurie,

infections urinaires (= vessie neurogene)

- impuissance (survenue progressive)

d) neuropathie cardiaque :

- tachycardie, hypotension orthostatique, trouble du

rythme

Page 33: LES DIABETES SUCRÉS

MAL PERFORANT DU

DIABETIQUE

Page 34: LES DIABETES SUCRÉS

Mécanisme

• Conséquence de la polynévrite

diabétique

• Plus sensitive que motrice

• La marche reste quasi-normale

• Le pied est moins sensible, voire insensible

Page 35: LES DIABETES SUCRÉS

• Siège : aux points d’appuis

– Têtes de métatarsiens

• Succession de microtraumatismes

– Répétés car indolores

• Aggravé par les troubles trophiques

Page 36: LES DIABETES SUCRÉS

• L’anesthésie favorise l’appui au même

endroit :

- Hyperpression localisée

- Formation à ce niveau d’une callosité

Page 37: LES DIABETES SUCRÉS
Page 38: LES DIABETES SUCRÉS

• Cette callosité, plus dure, entraîne des

lésions de cisaillement des tissus sus-

jacents

• Formation d’une vésicule

Page 39: LES DIABETES SUCRÉS
Page 40: LES DIABETES SUCRÉS

• La vésicule s’agrandit …

Page 41: LES DIABETES SUCRÉS
Page 42: LES DIABETES SUCRÉS

• La vésicule s’agrandit

• La callosité se fissure

• La vésicule s’infecte

• L’infection peut gagner les tissus

avoisinants, tendons, articulations+++

• C’est le mal perforant

Page 43: LES DIABETES SUCRÉS
Page 44: LES DIABETES SUCRÉS

• L’élimination spontanée ou par

l’excision des tissus nécrosés vide le

pus et fait apparaître une zone ulcérée

en forme de cratère

Page 45: LES DIABETES SUCRÉS
Page 46: LES DIABETES SUCRÉS

• La guérison laissera une zone

cicatricielle fragile favorisant les

rechutes

Page 47: LES DIABETES SUCRÉS

B.2. La macroangiopathie:

• Atteinte coronarienne

• L’IDM est une cause importante de décès

• La mortalité CV X 2 chez H, X 4 chez F

• Artérite des MI, contribue aux nécroses

distales

• AVC

Page 48: LES DIABETES SUCRÉS

MACROANGIOPATHIE

• Artériopathie des MI , qui contribue à aggraver les plaies du pied

• les AVC qui sont plus fréquents chez les diabétiques

• Nécessité d ’un très bon équilibre du diabète très rapidement au cours d ’un IDM, ou d ’un AVC!

Page 49: LES DIABETES SUCRÉS

Relation entre l’HbA1c et le risque de survenue des

complications Forte correlation entre le taux de HbA1c et le risque de complications qui augmente à partir

d’un taux de 7%. L’atteinte de l’objectif 7% doit être une priorité chez les patients diabétiques.

Diminution du risque relatif de complication

associée à chaque diminution de 1 point de

la valeur de l’HbA1c dans le cadre de

l’UKPDS

Diminution du risque

relatif (%)

Mortalité liée au diabète 21

Événement microvasculaire 37

Infarctus 14

Accident vasculaire cérébral 12

Etude UKPDS : diabète de type 2

Incid

en

ce (

1000 p

ati

en

ts-a

nn

ées)

HbA1c (%)

80

60

40

20

0

5 6 7 8 9 10 110

Complications

microvasculaires

Infarctus du myocarde

7

%

Stratton I.M et al (UKPDS 35). BMJ 2000; 321 : 405-12.

Page 50: LES DIABETES SUCRÉS

Surveillance clinique et biologique

• Poids

• examen CV+ ECG

• HbA1c

• Bilan lipidique:

TG,CT,HDL,LDL

• microalbuminurie

• examen neuro des MI

• examen des pieds

• examen ophtalmo

• À chaque consultation

• tous les ans

• tous les 3 mois

• 1/an ou 1/6mois

• tous les ans

• 1/an

• à chaque consultation

• 1/an

Page 51: LES DIABETES SUCRÉS

LES OBJECTIFS MEDICAUX

• Hb A1c ___________ < 6,5 %

• PA ______________ 135 - 80

• CT ______________ < 2 g/l (5.2 mmol/l)

• LDL ______________ 1 g/l

• TG _______________ 1,50 g/l (1.7 mmol/l)

• IMC ______________ 27

• Arrêt du tabac

• Eviction du tabagisme passif

Page 52: LES DIABETES SUCRÉS

OBJECTIFS

THERAPEUTIQUES

Page 53: LES DIABETES SUCRÉS

Objectifs du traitement (1)

• Prévention de la microangiopathie

– Glycémie < 1,4g/l à jeun (1,2 av diner)

– HbA1c < 6,5% ( n: 4 - 5,6 )

• Prévention de la macroangiopathie

– Glycémie < 1, 2g/l à jeun

– HbA1c < 6%

Page 54: LES DIABETES SUCRÉS

Objectifs du traitement (2)

• Prévention du risque de macrosomie

– Glycémies maternelles < 0,90 AJ

– < 1,20 : 120 mn après les repas

– HbA1c normale

• Prévention du risque infectieux du sujet âgé

– Glycémie avant les repas < 2g/l

– HbA1c <10%

Page 55: LES DIABETES SUCRÉS

Objectifs du traitement (1)

• Prévention du risque de macrosomie

– Glycémies maternelles < 0,90 AJ

– < 1,20 : 120 mn après les repas

– HbA1c normale

• Prévention du risque infectieux du sujet âgé

– Glycémie avant les repas < 2g/l

– HbA1c <10%

Page 56: LES DIABETES SUCRÉS

Hydrates de

carbone

Glucose

Insuline(I)

I

I

I

Sulfamides hypoglycémiants /

glinides

Adipocytes

Foie

Pancréas

Muscle squelettique

Enzymes digestives

- Stimulent la sécrétion

d ’insuline au niveau du

pancréas

Biguanides

- Réduisent la production

hépatique de glucose

Inhibiteurs de l ’alpha

glucosidase

- Retardent l ’absorption des sucres au

niveau intestinal

Glitazones

- Réduisent l’insulinorésistance

Mécanisme d’action des différents antidiabétiques oraux:

Page 57: LES DIABETES SUCRÉS

Les traitements du diabete

• 1) Les inhibiteurs des α glucosidases

• 2) LES INSULINO – SECRETEURS

• 3) Les Glitazones

• 4) Les incrétines

• 5) Les inhibiteurs des cotransporteurs sodium-glucose rénaux de type 2 (ISGLT2)

• 6) Les Insulines

Page 58: LES DIABETES SUCRÉS

1) Les inhibiteurs des α glucosidases

Nom de spécialité Dénominationcommune

Posologie

Glucor 50Glucor 100

acarbose 3 cp/j

Diastabol 50Diastabol 100

miglitol 3 cp/j

Page 59: LES DIABETES SUCRÉS

2) LES INSULINO - SECRETEURS

• Les Sulfamides Hypoglycémiants

• Les Glinides (Novonorm)

Page 60: LES DIABETES SUCRÉS

Les sulfamides hypoglycémiants

Nom de spécialité Dénomination commune

Posologie

DAONIL 1,25/ 2,5/ 5

glibenclamide 1 à 3 CP/j en 3 prises

DIAMICRON 80 gliclazide 1à 4cp/j en 2 prises

DIAMICRON LM 30 gliclazide 1 à 4 cp/j en 1 prise

AMAREL 1,2,3,4mg glimépiride

Page 61: LES DIABETES SUCRÉS

3) Les Glitazones

Nom despécialité

Dénominationcommune

Duréed’action

Posologie

Actos 15 à30mg

pioglitazone 24h 1 cp/j

Avandia 4 à8mg

rosiglitazone 24h 1 cp/j

Page 62: LES DIABETES SUCRÉS

4) Les incrétines

Ce sont des hormones endogènes libérées dans

l’intestin lors de l’ingestion des aliments:

• GLP-1: glucagon-like peptide 1 (C. L jéjunum et grêle)

• GIP: polypeptide insulinotrope gluco-dépendant (C.K)

Quand la glycémie est élevée:

- les incrétines adressent des signaux aux cellules bêta

pancréatiques afin qu’elles accroissent la libération

d’insuline

- et le GLP-1 adressent des signaux aux cellules alpha

pancréatiques pour diminuer la sécrétion de glucagon.

Leur activité physiologique est limitée par une enzyme

DPP-4: la dipeptidyl peptidase 4

Page 63: LES DIABETES SUCRÉS

4) Les incrétines

Deux types:

Analogues du GLP-1:

• Byetta®,

• Victoza®

inhibiteurs de la DPP4 = Les « gliptines »:

• Januvia®, Xelevia®

• Galvus®, Onglyza®

Page 64: LES DIABETES SUCRÉS

64

2 possibilités d’action

Stimulation

insulinosécrétion (effet

incrétine)

Inhibition sécrétion

glucagon

Ralentissement vidange

gastrique

Effet anorexigène central

GLP-1Cellules L de l’iléon

1. Analogues de GLP-1

Byetta®, Victoza®

2. Inhibiteurs de la DPP-4

Januvia®, Xelevia®

Galvus®, Onglyza® GLP-1 dégradée

DPP-4

repas

1- Analogues de GLP-1 = Incrétines Byetta®, Victoza®

2- Inhibiteurs de la DPP-4 Januvia®, Xelevia®, Galvus®, Onglyza®,

Trajenta®

Les incrétines

Effet « incretine »

Page 65: LES DIABETES SUCRÉS

4) Les Incrétines

Nom de spécialité

Dénomination commune

Durée d’action

Posologie

Januvia 100mg Xelevia

Sitagliptine

24h

1 cp/j

Byetta 5 et 10

Exenatide

2 inj sc/j

Page 66: LES DIABETES SUCRÉS

Chez les sujets sains, les incrétines jouent un rôle actif

dans la médiation des réponses des cellules bêta et alpha

Représentation schématique

Page 67: LES DIABETES SUCRÉS

Chez le sujet diabétique, il y a une diminution de l’effet des

incrétines

Représentation schématique

Page 68: LES DIABETES SUCRÉS

Le rôle glucorégulateur du GLP-1

chez l’homme

Stimulation de la

satiété et diminution

de l’appétit

Cellules bêta:

stimulation gluco-

dépendante de la

sécrétion d’insuline

Foie:

↓ Glucagon diminue la

production hépatique

de glucose

Cellules alpha:

↓ sécrétion

postprandiale de

glucagon

Estomac:

Ralentissement de

la vidange

gastrique

Sécrétion de GLP-1 lors de la

prise alimentaire

Page 69: LES DIABETES SUCRÉS

5) Les inhibiteurs des cotransporteurs

sodium-glucose rénaux de type 2 (ISGLT2) :

• représentés par:

la Dapagliftozine, l’Anagliftozine et l’Empagliftozine :

Jardiance® (disponible en Tunisie)

• Inhibent la réabsorption tubulaire rénale de glucose

• Efficace sur les GlyJ et les Gly PP

• Baisse moyenne attendue de l’HbA1c : 0,7-1%

• Prise unique/J, quelque soit le moment

• Contre-indication: insuffisance rénale chronique

avancée

Page 70: LES DIABETES SUCRÉS

Recommandations françaises de

l’ANAES de Mars 2000

Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.

Page 71: LES DIABETES SUCRÉS

6) Insulines:

6.1. ultra rapides/rapidesinsulines Présentation Délai d’action Durée d’action

analogues rapides :

Novorapid Humalog

Flexpen Pen

0

3 à 4h

Insulines rapides :

Actrapid (Novo)

Umuline odinaire Insuman Rapide

Novolet Pen Optiset

15 à 30mn

6h

Page 72: LES DIABETES SUCRÉS

6.2. Les mélanges

Mélanges NPH+

Rapides:

• Insuline Profil 30

• Insuline Profil 50

• Mixtard 30

• (insuline NPH = insuline lente)

Mélanges NPH +

Ultra rapides:

• Humalog Mix 25

• Humalog Mix 50

• Novomix 30

Page 73: LES DIABETES SUCRÉS

6.3. Les intermédiaires et lentes

Insulines présentation délai durée

Intermédiaire : Insulatard NPH Umuline NPH Insuman Basal

Flexpen Pen Optiset

1h30

8 à 16h

moyenne 12h

Analogues lents : Lantus

Optiset

Environ 6h

24h

Page 74: LES DIABETES SUCRÉS

Objectif du traitement : reproduire la sécrétion

physiologique de l’insuline

Des pics de sécrétion en réponse

aux apports glucidiques de

l’alimentation.

Ciofetta M. et al., DIabetes Care 22:795, 1999

160

0

320

480

Insulin

e(p

mol/l)

0700 1200 1800 2400 0600 hrs

RepasRepasRepas

Une sécrétion de base en

insuline sur les 24 heures.

50% des besoins en

insuline

Page 75: LES DIABETES SUCRÉS

CAT chez DT1 à jeun pour un

examen

• Ne pas arrêter l ’insuline

• Le patient devra faire son injection du

matin.

• Si le traitement comporte un mélange

d ’insuline Rapide et retard, on injecte la

retard et on supprime la rapide.

• Une perfusion de G5% sera posée, le débit

sera adapté en fonction des glycémies

capillaires

Page 76: LES DIABETES SUCRÉS

Prise en charge Globale

• Rôle de l’éducation thérapeutique

• Nécessité de faire un bilan éducatif

• Délivrer des messages cohérents et

homogènes

• Importance de la qualité des soins

quelque soit le lieu d ’hospitalisation