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ISIS Santeacute Nucleacuteaire
Les effets de proximiteacute multiplient les doses et les meacutefaits des rayonnements ionisants
Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation
Les effets des radiations ou rayonnements ionisants ressentis par les cellules voisines non irradieacutees nous invitent agrave revoir et agrave repenser les risques concernant lirradiation la radiotheacuterapie et la radioprotection Dr Mae-Wan Ho
Rapport de lrsquoISIS en date du 28052012
Une version entiegraverement reacutefeacuterenceacutee de cet article intituleacute Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation est posteacutee sur le site Web dISIS httpwwwi-sisorgukBystander_Effects_Multiply_Dosephp Elle est accessible par les membres de lrsquoISIS et elle est par ailleurs disponible en teacuteleacutechargement ici
Sil vous plaicirct diffusez largement et rediffusez mais veuillez donner lURL de loriginal et conserver tous les liens vers des articles sur notre site ISIS
Faibles doses drsquoirradiation et grands effets
Les relations dose-effet lineacuteaires sont couramment utiliseacutees dans les eacutevaluations des dangers dexposition aux risques environnementaux et les rayonnements ionisants ne font pas exception En regravegle geacuteneacuterale les effets agrave des doses eacuteleveacutees qui tuent les cellules provoquent des mutations geacuteneacutetiques et des cancers ces effets sont par la suite extrapoleacutes pour obtenir une limite dexposition au cours de laquelle le dommage causeacute est consideacutereacute comme minuscule ou acceptable compte tenu des avantages acquis On a longuement penseacute que les rayonnements ionisants pouvaient provoquer des mutations directement en rompant les liaisons des moleacutecules dADN dans le noyau des cellules
Dans les anneacutees 1990 Hatsumi Nagasawa et John Little de la Harvard School of Public Health agrave Boston dans le Massachusetts aux Etats-Unis avaient deacutecouvert agrave leur grande surprise que mecircme si une relation lineacuteaire sapplique agrave de fortes doses dun rayonnement (agrave partir de 5 cGy jusqursquoagrave 12 Gy ougrave cGy = 10-2 Gy) (voir encadreacute) un effet beaucoup marqueacute avait eacuteteacute obtenu agrave de tregraves faibles doses drsquoirradiation de lrsquoordre de 003 cGy agrave 025 cGy alors que 30 agrave 45 des cellules dans une population de cellules de hamster chinois exposeacutees preacutesentaient des eacutechanges de chromatides sœurs (SCE) impliquant des cassures dADN double brin)
A cette faible dose de rayonnement seulement 007 agrave 06 des noyaux auraient ducirc ecirctre directement toucheacutes par une particule alpha Pourtant les freacutequences des eacutechanges de chromatides sœurs SCE avaient augmenteacute rapidement agrave des doses tregraves faibles pour atteindre un plateau en dessous de 1 cGy apregraves quoi aucune autre augmentation nrsquoeut lieu avec les doses appliqueacutees bien que survint une baisse agrave des doses plus eacuteleveacutees
Ce fut la premiegravere indication que des signaux nuisibles pouvaient ecirctre transmis agrave partir de cellules irradieacutees vers les cellules voisines non irradieacutees dans une population et ils avaient deacutenommeacute ce pheacutenomegravene laquobystander effectraquo ou effet de voisinage [1]
Dans une autre expeacuterience ils avaient regardeacute la freacutequence de mutation dune enzyme speacutecifique et avaient trouveacute le mecircme effet renforceacute agrave de tregraves faibles doses Agrave la dose la plus faible de 083 cGy lefficaciteacute avec laquelle la particule alpha pouvait induire une mutation augmentant de pregraves de cinq fois la freacutequence de mutation eacutetait la mecircme que celle qui eacutetait due agrave une dose 100 fois plus eacuteleveacutee (083 Gy)
Avec lrsquoutilisation de la technique des microfaisceaux qui venait alors drsquoecirctre deacuteveloppeacutee avec de tregraves faibles doses de particules alpha pour cibler des cellules individuelles les chercheurs de lUniversiteacute de Columbia agrave New York avaient montreacute que le fait de toucher seulement le cytoplasme eacutetait suffisant pour induire une mutation dans le noyau [3] Ils avaient alors expliqueacute que le rayonnement agrave faible dose eacutetait dautant plus dangereux car il ne tuait pas la cellule cible mais qursquoil permettait agrave celle-ci drsquoavoir une influence et de se reacutepandre largement dans les cellules adjacentes multipliant ainsi leffet de rayonnement (environ 100 fois)
Dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace
La radioactiviteacute est mesureacutee physiquement avec lrsquouniteacute Curie (1 Ci = 37 x 1010 deacutesinteacutegrations par seconde) Mais cela ne tient pas compte de leacutenergie des diffeacuterents types de rayonnements et ni de leurs interactions avec les tissus biologiques
La dose absorbeacutee Gray (Gy) est eacutegale agrave une eacutenergie absorbeacutee de 1 Joule k
La dose eacutequivalente Sievert (Si) est pondeacutereacutee par la puissance biologique de diffeacuterents types de rayonnements (1 pour les rayons g les particules b et les rayons X 20 pour les particules a et 10 pour les neutrons)
La dose efficace eacutegalement exprimeacutee en Sievert prend en compte les sensibiliteacutes des diffeacuterents tissus en appliquant des facteurs de pondeacuteration provenant de preacuteceacutedentes eacutetudes eacutepideacutemiologiques de cancers radio-induits Ainsi beaucoup de jugements sont utiliseacutes pour en arriver agrave la dose efficace baseacutee sur un modegravele de transfert deacutenergie lineacuteaire (et une relation dose-reacuteponse lineacuteaire) qui sest aveacutereacutee inapplicable pour les cellules et les organismes vivants
Les effets de proximiteacute sont aujourdhui largement confirmeacutes
Depuis lors un large eacuteventail deffets de voisinage (lsquobystander effectsrsquo) dans les cellules qui ne sont pas directement exposeacutees aux rayonnements ionisants ont eacuteteacute trouveacutes ces effets sont identiques ou similaires agrave ceux qui se manifestent dans les cellules qui ont eacuteteacute exposeacutees aux rayonnements [4] y compris la mort cellulaire et linstabiliteacute chromosomique
En fait les effets de proximiteacute induits par des radiations avaient eacuteteacute deacutecrits degraves 1954 lorsque des facteurs qui causent des dommages aux chromosomes navaient pas pu ecirctre deacutetecteacutes dans le sang des patients irradieacutes
Carmel Mothersill et Colin Seymour de lUniversiteacute McMaster avaient publieacute un document cleacute en 1997 montrant qursquoun milieu filtreacute agrave partir des cellules eacutepitheacuteliales humaines irradieacutees pouvait reacuteduire la survie des cellules non irradieacutees ce qui suggeacuterait que des facteurs solubles produits par les cellules irradieacutees avaient eacuteteacute impliqueacutes dans les effets de proximiteacute ou de voisinage [5]
En effet le seacuterum de patients atteints de cancer et traiteacutes par radiotheacuterapie provoque aussi la mort cellulaire et de linstabiliteacute chromosomique dans les cellules non exposeacutees mises en culture et cela avait deacutejagrave eacuteteacute deacutemontreacute degraves 1968 [6]
En 2001 des chercheurs de lUniversiteacute Columbia agrave New York ont utiliseacute des microfaisceaux pour cibler des cellules individuelles avec des nombres exactement deacutefinis de particules alpha Ils ont constateacute que le fait de frapper 10 des cellules avait induit la mecircme freacutequence de transformation canceacutereuse que lorsque chaque cellule dans le contenant expeacuterimental avait eacuteteacute cibleacutee [7]
Plus reacutecemment des cassures dans lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute induites dans une culture tridimensionnelle de tissu humain ce qui est plus proche des conditions in vivo Les reacutesultats obtenus par leacutequipe dirigeacutee par Olga Sedelnikova de lInstitut national du cancer agrave Bethesda dans lrsquoEtat du Maryland aux Etats-Unis eacutetaient beaucoup plus dramatiques En contraste marqueacute avec ce que lrsquoon observe avec les cellules cultiveacutees en deux dimensions chez lesquelles les cassures de lrsquoADN double-brin surviennent 30 minutes apregraves lirradiation lincidence des cassures de lrsquoADN double-brin dans les cellules de proximiteacute a atteint un maximum entre 12 agrave 48 heures apregraves lirradiation diminuant progressivement seulement au bout de 7 jours Au maximum de 40 agrave 60 de cellules ont eacuteteacute affecteacutees [8]
Ces augmentations de cassures de lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute suivies par une apoptose accrue et la formation de micronoyaux la perte de meacutethylation de lADN nucleacuteaire et une augmentation des fractions de cellules seacutenescentes Les auteurs ont commenteacute que le traitement des tumeurs primaires avec la radiotheacuterapie se traduit souvent par la croissance dune tumeur maligne secondaire de la mecircme origine ou diffeacuterente Ils ont souleveacute la question de savoir si les effets de proximiteacute pourraient introduire des complications neacutegatives en radiotheacuterapie tels qursquoune instabiliteacute geacutenomique dans les tissus normaux Ils ont conclu que la seacutenescence induite pourrait ecirctre un meacutecanisme de protection Dautre part leacutechec de ces voies de protection peut conduire agrave lapparition de cellules prolifeacuterantes et endommageacutees ainsi qursquoagrave une probabiliteacute accrue de transformation oncogeacutenique
Une nouvelle eacutetude conduite agrave lrsquoUniversiteacute de Pittsburgh dans lrsquoEtat de Pennsylvanie aux Etats-Unis jette un nouvel eacuteclairage sur les reacutepercussions des effets de proximiteacute pour la radiotheacuterapie
Il est habituel pour les patients recevant une greffe de moelle osseuse de subir une irradiation du corps entier afin de tuer les cellules de moelle osseuse de lhocircte et dencourager le repeuplement par les cellules transplanteacutees
Les chercheurs ont constateacute que chez des souris receveuses irradieacutees il y avait agrave long terme une baisse significative de la capaciteacute de repeuplement des cellules de souris issues de souches transplanteacutees heacutematopoiumleacutetiques 17 heures apregraves lexposition des hocirctes
irradieacutes et avant que les cellules nrsquoaient commenceacute agrave se diviser Il y avait une augmentation de la mort cellulaire aigueuml associeacutee agrave une prolifeacuteration acceacuteleacutereacutee des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques de proximiteacute
Leffet a eacuteteacute marqueacute par une spectaculaire reacutegulation vers le bas de c-Kit (un proto-oncogegravene) apparemment agrave cause de leacuteleacutevation des teneurs en espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS)
Ladministration dun produit chimique antioxydant ou causant une sur-expression ectopique de lrsquoenzyme de nettoyage catalase (ROS) ameacuteliore le fonctionnement des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques transplanteacutees dans les hocirctes irradieacutes [9]
Ceci a eacutevidemment des implications pour la protection des patients en cours de radiotheacuterapie ainsi que chez ceux qui reccediloivent une greffe de la moelle osseuse
Quelles sont les causes des effets de proximiteacute
Leffet de proximiteacute (bystander effect) est en grande partie un pheacutenomegravene lieacute agrave de faibles doses apparaissant agrave des doses infeacuterieures agrave 10 cGy [10] Des doses plus eacuteleveacutees ne produisent souvent pas cet effet de proximiteacute probablement parce que les cellules cibleacutees sont tueacutees avant quelles ne puissent influencer les cellules non-cibleacutees
Comme avec la guerre contre le cancer de nombreuses tentatives ont eacuteteacute faites pour identifier les gegravenes ou des produits de gegravenes qui sont impliqueacutes dans les effets de proximiteacute Et comme dans les cas de cancers les gegravenes reacuteguleacutes agrave la hausse ou agrave la baisse sont des effets secondaires agrave un eacutetat de deacuteseacutequilibre eacutelectronique (voir [11] Cancer a Redox Disease SiS 54) creacuteeacute par les rayonnements ionisants qui rompent les liaisons chimiques et geacutenegraverent des eacutelectrons libres (voir Encadreacute 2)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLe cancer est une maladie qui deacutepend des reacuteactions drsquooxydo-reacuteductionrsquo
Encadreacute 2
Comment les rayonnements ionisants peuvent avoir un impact sur la santeacute
Les rayonnements ionisants proviennent de la deacutesinteacutegration radioactive des eacuteleacutements chimiques instables qui sont geacuteneacutereacutes dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ou dans les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires qui produisent des rayons X et des faisceaux deacutelectrons (particules b) pour la radiotheacuterapie [12 13]
En geacuteneacuteral les photons ou les particules avec une eacutenergie de plus de 10 eV (eacutelectron-volts) sont ionisants
La fission nucleacuteaire est la division du noyau dun atome de grande taille en deux avec quelques neutrons et la libeacuteration de leacutenergie sous forme de chaleur et de rayons gamma environ 02 agrave 04 des fissions produisent aussi des particules alpha (noyaux dheacutelium-4 avec deux protons et deux neutrons) ou des noyaux de tritium (un proton et deux neutrons)
Les produits de fission sont souvent instables et donc radioactifs ils subissent la deacutesinteacutegration b donnant des particules b des antineutrinos et dautres rayons gamma
Les antineutrinos passent facilement agrave travers la matiegravere ordinaire par conseacutequent les radiations ionisantes majeures qui peuvent affecter la santeacute sont les particules a et b les rayons X les rayons gamma et les neutrons
Les particules a et b sont des rayonnements ionisants directs elles interagissent directement avec les atomes et si leacutenergie est suffisante elles frappent et eacutevacuent des eacutelectrons vers lrsquoexteacuterieur en produisant un eacutelectron libre et un ion chargeacute positivement Une particule b produit plus de 100 eacuteveacutenements ionisants par cm dans son trajet tandis qursquoune particule a produit plus de 10000 eacuteveacutenements ionisants par cm de trajet
Mais alors qursquoune particule b peut se deacuteplacer sur quelques centimegravetres agrave travers les tissus une particule a ne traverse que quelques micromegravetres de tissus Comme leacutenergie de chaque particule augmente il en va de mecircme pour lrsquoeacutetendue concerneacutee Par conseacutequent les sources externes de particules a sont arrecircteeacutes par la peau tandis que les particules b venant de lexteacuterieur peacutenegravetrent dans le corps Toutefois lrsquoinhalation ou lrsquoingestion de particules a peut faire beaucoup plus de deacutegacircts dans le corps drsquoune maniegravere geacuteneacuterale
Les rayons X et les rayons gamma induisent une ionisation de faccedilon indirecte par lintermeacutediaire de 3 principaux meacutecanismes a) la diffusion Compton dans laquelle ces rayons sont disperseacutes agrave partir des eacutelectrons externes des atomes b) le transfert deacutenergie aux eacutelectrons et c) si suffisamment deacutenergie est transfeacutereacutee ils peuvent donner lieu agrave un eacutelectron libre et agrave un ion chargeacute positivement
Dans leffet photoeacutelectrique lun des eacutelectrons internes de latome absorbe leacutenergie provenant de rayons X ou de rayons g et il est eacutejecteacute de latome en laissant un ion chargeacute positivement Suite agrave cela lun des eacutelectrons externes y est propulseacute pour combler le vide et un rayon X est eacutemis par latome Dans la formation du couple le rayon X ou le rayon g interagit avec le champ eacutelectrique du noyau et il est converti en un eacutelectron et un positron en voyageant agrave travers les matiegraveres des tissus le positron va geacuteneacuteralement reacuteagir avec un autre eacutelectron et se trouver reconverti en deux rayons X ou rayons gamma
Les neutrons sont disperseacutes directement agrave partir des noyaux atomiques des atomes il en reacutesulte soit une perte deacutenergie qui est libeacutereacutee sous forme de rayons g soit les neutrons sont absorbeacutes par les noyaux le reacutesultat est un nouveau noyau (eacuteleacutement) qui se trouve reformeacute Si le nouveau noyau est instable une deacutesinteacutegration radioactive se produit avec la creacuteation de rayons a b ou gamma La deuxiegraveme option ne peut se produire que si le neutron est suffisamment lent et cest ce qui se passe dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires
Certains des eacutelectrons libres geacuteneacutereacutes par le rayonnement ionisant peuvent ecirctre assez eacutenergiques pour provoquer leur propre ionisation crsquoest ce qui constitue leffet secondaire des photoeacutelectrons agrave partir des rayonnements ionisants
Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Ce fut la premiegravere indication que des signaux nuisibles pouvaient ecirctre transmis agrave partir de cellules irradieacutees vers les cellules voisines non irradieacutees dans une population et ils avaient deacutenommeacute ce pheacutenomegravene laquobystander effectraquo ou effet de voisinage [1]
Dans une autre expeacuterience ils avaient regardeacute la freacutequence de mutation dune enzyme speacutecifique et avaient trouveacute le mecircme effet renforceacute agrave de tregraves faibles doses Agrave la dose la plus faible de 083 cGy lefficaciteacute avec laquelle la particule alpha pouvait induire une mutation augmentant de pregraves de cinq fois la freacutequence de mutation eacutetait la mecircme que celle qui eacutetait due agrave une dose 100 fois plus eacuteleveacutee (083 Gy)
Avec lrsquoutilisation de la technique des microfaisceaux qui venait alors drsquoecirctre deacuteveloppeacutee avec de tregraves faibles doses de particules alpha pour cibler des cellules individuelles les chercheurs de lUniversiteacute de Columbia agrave New York avaient montreacute que le fait de toucher seulement le cytoplasme eacutetait suffisant pour induire une mutation dans le noyau [3] Ils avaient alors expliqueacute que le rayonnement agrave faible dose eacutetait dautant plus dangereux car il ne tuait pas la cellule cible mais qursquoil permettait agrave celle-ci drsquoavoir une influence et de se reacutepandre largement dans les cellules adjacentes multipliant ainsi leffet de rayonnement (environ 100 fois)
Dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace
La radioactiviteacute est mesureacutee physiquement avec lrsquouniteacute Curie (1 Ci = 37 x 1010 deacutesinteacutegrations par seconde) Mais cela ne tient pas compte de leacutenergie des diffeacuterents types de rayonnements et ni de leurs interactions avec les tissus biologiques
La dose absorbeacutee Gray (Gy) est eacutegale agrave une eacutenergie absorbeacutee de 1 Joule k
La dose eacutequivalente Sievert (Si) est pondeacutereacutee par la puissance biologique de diffeacuterents types de rayonnements (1 pour les rayons g les particules b et les rayons X 20 pour les particules a et 10 pour les neutrons)
La dose efficace eacutegalement exprimeacutee en Sievert prend en compte les sensibiliteacutes des diffeacuterents tissus en appliquant des facteurs de pondeacuteration provenant de preacuteceacutedentes eacutetudes eacutepideacutemiologiques de cancers radio-induits Ainsi beaucoup de jugements sont utiliseacutes pour en arriver agrave la dose efficace baseacutee sur un modegravele de transfert deacutenergie lineacuteaire (et une relation dose-reacuteponse lineacuteaire) qui sest aveacutereacutee inapplicable pour les cellules et les organismes vivants
Les effets de proximiteacute sont aujourdhui largement confirmeacutes
Depuis lors un large eacuteventail deffets de voisinage (lsquobystander effectsrsquo) dans les cellules qui ne sont pas directement exposeacutees aux rayonnements ionisants ont eacuteteacute trouveacutes ces effets sont identiques ou similaires agrave ceux qui se manifestent dans les cellules qui ont eacuteteacute exposeacutees aux rayonnements [4] y compris la mort cellulaire et linstabiliteacute chromosomique
En fait les effets de proximiteacute induits par des radiations avaient eacuteteacute deacutecrits degraves 1954 lorsque des facteurs qui causent des dommages aux chromosomes navaient pas pu ecirctre deacutetecteacutes dans le sang des patients irradieacutes
Carmel Mothersill et Colin Seymour de lUniversiteacute McMaster avaient publieacute un document cleacute en 1997 montrant qursquoun milieu filtreacute agrave partir des cellules eacutepitheacuteliales humaines irradieacutees pouvait reacuteduire la survie des cellules non irradieacutees ce qui suggeacuterait que des facteurs solubles produits par les cellules irradieacutees avaient eacuteteacute impliqueacutes dans les effets de proximiteacute ou de voisinage [5]
En effet le seacuterum de patients atteints de cancer et traiteacutes par radiotheacuterapie provoque aussi la mort cellulaire et de linstabiliteacute chromosomique dans les cellules non exposeacutees mises en culture et cela avait deacutejagrave eacuteteacute deacutemontreacute degraves 1968 [6]
En 2001 des chercheurs de lUniversiteacute Columbia agrave New York ont utiliseacute des microfaisceaux pour cibler des cellules individuelles avec des nombres exactement deacutefinis de particules alpha Ils ont constateacute que le fait de frapper 10 des cellules avait induit la mecircme freacutequence de transformation canceacutereuse que lorsque chaque cellule dans le contenant expeacuterimental avait eacuteteacute cibleacutee [7]
Plus reacutecemment des cassures dans lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute induites dans une culture tridimensionnelle de tissu humain ce qui est plus proche des conditions in vivo Les reacutesultats obtenus par leacutequipe dirigeacutee par Olga Sedelnikova de lInstitut national du cancer agrave Bethesda dans lrsquoEtat du Maryland aux Etats-Unis eacutetaient beaucoup plus dramatiques En contraste marqueacute avec ce que lrsquoon observe avec les cellules cultiveacutees en deux dimensions chez lesquelles les cassures de lrsquoADN double-brin surviennent 30 minutes apregraves lirradiation lincidence des cassures de lrsquoADN double-brin dans les cellules de proximiteacute a atteint un maximum entre 12 agrave 48 heures apregraves lirradiation diminuant progressivement seulement au bout de 7 jours Au maximum de 40 agrave 60 de cellules ont eacuteteacute affecteacutees [8]
Ces augmentations de cassures de lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute suivies par une apoptose accrue et la formation de micronoyaux la perte de meacutethylation de lADN nucleacuteaire et une augmentation des fractions de cellules seacutenescentes Les auteurs ont commenteacute que le traitement des tumeurs primaires avec la radiotheacuterapie se traduit souvent par la croissance dune tumeur maligne secondaire de la mecircme origine ou diffeacuterente Ils ont souleveacute la question de savoir si les effets de proximiteacute pourraient introduire des complications neacutegatives en radiotheacuterapie tels qursquoune instabiliteacute geacutenomique dans les tissus normaux Ils ont conclu que la seacutenescence induite pourrait ecirctre un meacutecanisme de protection Dautre part leacutechec de ces voies de protection peut conduire agrave lapparition de cellules prolifeacuterantes et endommageacutees ainsi qursquoagrave une probabiliteacute accrue de transformation oncogeacutenique
Une nouvelle eacutetude conduite agrave lrsquoUniversiteacute de Pittsburgh dans lrsquoEtat de Pennsylvanie aux Etats-Unis jette un nouvel eacuteclairage sur les reacutepercussions des effets de proximiteacute pour la radiotheacuterapie
Il est habituel pour les patients recevant une greffe de moelle osseuse de subir une irradiation du corps entier afin de tuer les cellules de moelle osseuse de lhocircte et dencourager le repeuplement par les cellules transplanteacutees
Les chercheurs ont constateacute que chez des souris receveuses irradieacutees il y avait agrave long terme une baisse significative de la capaciteacute de repeuplement des cellules de souris issues de souches transplanteacutees heacutematopoiumleacutetiques 17 heures apregraves lexposition des hocirctes
irradieacutes et avant que les cellules nrsquoaient commenceacute agrave se diviser Il y avait une augmentation de la mort cellulaire aigueuml associeacutee agrave une prolifeacuteration acceacuteleacutereacutee des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques de proximiteacute
Leffet a eacuteteacute marqueacute par une spectaculaire reacutegulation vers le bas de c-Kit (un proto-oncogegravene) apparemment agrave cause de leacuteleacutevation des teneurs en espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS)
Ladministration dun produit chimique antioxydant ou causant une sur-expression ectopique de lrsquoenzyme de nettoyage catalase (ROS) ameacuteliore le fonctionnement des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques transplanteacutees dans les hocirctes irradieacutes [9]
Ceci a eacutevidemment des implications pour la protection des patients en cours de radiotheacuterapie ainsi que chez ceux qui reccediloivent une greffe de la moelle osseuse
Quelles sont les causes des effets de proximiteacute
Leffet de proximiteacute (bystander effect) est en grande partie un pheacutenomegravene lieacute agrave de faibles doses apparaissant agrave des doses infeacuterieures agrave 10 cGy [10] Des doses plus eacuteleveacutees ne produisent souvent pas cet effet de proximiteacute probablement parce que les cellules cibleacutees sont tueacutees avant quelles ne puissent influencer les cellules non-cibleacutees
Comme avec la guerre contre le cancer de nombreuses tentatives ont eacuteteacute faites pour identifier les gegravenes ou des produits de gegravenes qui sont impliqueacutes dans les effets de proximiteacute Et comme dans les cas de cancers les gegravenes reacuteguleacutes agrave la hausse ou agrave la baisse sont des effets secondaires agrave un eacutetat de deacuteseacutequilibre eacutelectronique (voir [11] Cancer a Redox Disease SiS 54) creacuteeacute par les rayonnements ionisants qui rompent les liaisons chimiques et geacutenegraverent des eacutelectrons libres (voir Encadreacute 2)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLe cancer est une maladie qui deacutepend des reacuteactions drsquooxydo-reacuteductionrsquo
Encadreacute 2
Comment les rayonnements ionisants peuvent avoir un impact sur la santeacute
Les rayonnements ionisants proviennent de la deacutesinteacutegration radioactive des eacuteleacutements chimiques instables qui sont geacuteneacutereacutes dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ou dans les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires qui produisent des rayons X et des faisceaux deacutelectrons (particules b) pour la radiotheacuterapie [12 13]
En geacuteneacuteral les photons ou les particules avec une eacutenergie de plus de 10 eV (eacutelectron-volts) sont ionisants
La fission nucleacuteaire est la division du noyau dun atome de grande taille en deux avec quelques neutrons et la libeacuteration de leacutenergie sous forme de chaleur et de rayons gamma environ 02 agrave 04 des fissions produisent aussi des particules alpha (noyaux dheacutelium-4 avec deux protons et deux neutrons) ou des noyaux de tritium (un proton et deux neutrons)
Les produits de fission sont souvent instables et donc radioactifs ils subissent la deacutesinteacutegration b donnant des particules b des antineutrinos et dautres rayons gamma
Les antineutrinos passent facilement agrave travers la matiegravere ordinaire par conseacutequent les radiations ionisantes majeures qui peuvent affecter la santeacute sont les particules a et b les rayons X les rayons gamma et les neutrons
Les particules a et b sont des rayonnements ionisants directs elles interagissent directement avec les atomes et si leacutenergie est suffisante elles frappent et eacutevacuent des eacutelectrons vers lrsquoexteacuterieur en produisant un eacutelectron libre et un ion chargeacute positivement Une particule b produit plus de 100 eacuteveacutenements ionisants par cm dans son trajet tandis qursquoune particule a produit plus de 10000 eacuteveacutenements ionisants par cm de trajet
Mais alors qursquoune particule b peut se deacuteplacer sur quelques centimegravetres agrave travers les tissus une particule a ne traverse que quelques micromegravetres de tissus Comme leacutenergie de chaque particule augmente il en va de mecircme pour lrsquoeacutetendue concerneacutee Par conseacutequent les sources externes de particules a sont arrecircteeacutes par la peau tandis que les particules b venant de lexteacuterieur peacutenegravetrent dans le corps Toutefois lrsquoinhalation ou lrsquoingestion de particules a peut faire beaucoup plus de deacutegacircts dans le corps drsquoune maniegravere geacuteneacuterale
Les rayons X et les rayons gamma induisent une ionisation de faccedilon indirecte par lintermeacutediaire de 3 principaux meacutecanismes a) la diffusion Compton dans laquelle ces rayons sont disperseacutes agrave partir des eacutelectrons externes des atomes b) le transfert deacutenergie aux eacutelectrons et c) si suffisamment deacutenergie est transfeacutereacutee ils peuvent donner lieu agrave un eacutelectron libre et agrave un ion chargeacute positivement
Dans leffet photoeacutelectrique lun des eacutelectrons internes de latome absorbe leacutenergie provenant de rayons X ou de rayons g et il est eacutejecteacute de latome en laissant un ion chargeacute positivement Suite agrave cela lun des eacutelectrons externes y est propulseacute pour combler le vide et un rayon X est eacutemis par latome Dans la formation du couple le rayon X ou le rayon g interagit avec le champ eacutelectrique du noyau et il est converti en un eacutelectron et un positron en voyageant agrave travers les matiegraveres des tissus le positron va geacuteneacuteralement reacuteagir avec un autre eacutelectron et se trouver reconverti en deux rayons X ou rayons gamma
Les neutrons sont disperseacutes directement agrave partir des noyaux atomiques des atomes il en reacutesulte soit une perte deacutenergie qui est libeacutereacutee sous forme de rayons g soit les neutrons sont absorbeacutes par les noyaux le reacutesultat est un nouveau noyau (eacuteleacutement) qui se trouve reformeacute Si le nouveau noyau est instable une deacutesinteacutegration radioactive se produit avec la creacuteation de rayons a b ou gamma La deuxiegraveme option ne peut se produire que si le neutron est suffisamment lent et cest ce qui se passe dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires
Certains des eacutelectrons libres geacuteneacutereacutes par le rayonnement ionisant peuvent ecirctre assez eacutenergiques pour provoquer leur propre ionisation crsquoest ce qui constitue leffet secondaire des photoeacutelectrons agrave partir des rayonnements ionisants
Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Carmel Mothersill et Colin Seymour de lUniversiteacute McMaster avaient publieacute un document cleacute en 1997 montrant qursquoun milieu filtreacute agrave partir des cellules eacutepitheacuteliales humaines irradieacutees pouvait reacuteduire la survie des cellules non irradieacutees ce qui suggeacuterait que des facteurs solubles produits par les cellules irradieacutees avaient eacuteteacute impliqueacutes dans les effets de proximiteacute ou de voisinage [5]
En effet le seacuterum de patients atteints de cancer et traiteacutes par radiotheacuterapie provoque aussi la mort cellulaire et de linstabiliteacute chromosomique dans les cellules non exposeacutees mises en culture et cela avait deacutejagrave eacuteteacute deacutemontreacute degraves 1968 [6]
En 2001 des chercheurs de lUniversiteacute Columbia agrave New York ont utiliseacute des microfaisceaux pour cibler des cellules individuelles avec des nombres exactement deacutefinis de particules alpha Ils ont constateacute que le fait de frapper 10 des cellules avait induit la mecircme freacutequence de transformation canceacutereuse que lorsque chaque cellule dans le contenant expeacuterimental avait eacuteteacute cibleacutee [7]
Plus reacutecemment des cassures dans lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute induites dans une culture tridimensionnelle de tissu humain ce qui est plus proche des conditions in vivo Les reacutesultats obtenus par leacutequipe dirigeacutee par Olga Sedelnikova de lInstitut national du cancer agrave Bethesda dans lrsquoEtat du Maryland aux Etats-Unis eacutetaient beaucoup plus dramatiques En contraste marqueacute avec ce que lrsquoon observe avec les cellules cultiveacutees en deux dimensions chez lesquelles les cassures de lrsquoADN double-brin surviennent 30 minutes apregraves lirradiation lincidence des cassures de lrsquoADN double-brin dans les cellules de proximiteacute a atteint un maximum entre 12 agrave 48 heures apregraves lirradiation diminuant progressivement seulement au bout de 7 jours Au maximum de 40 agrave 60 de cellules ont eacuteteacute affecteacutees [8]
Ces augmentations de cassures de lrsquoADN double-brin de proximiteacute ont eacuteteacute suivies par une apoptose accrue et la formation de micronoyaux la perte de meacutethylation de lADN nucleacuteaire et une augmentation des fractions de cellules seacutenescentes Les auteurs ont commenteacute que le traitement des tumeurs primaires avec la radiotheacuterapie se traduit souvent par la croissance dune tumeur maligne secondaire de la mecircme origine ou diffeacuterente Ils ont souleveacute la question de savoir si les effets de proximiteacute pourraient introduire des complications neacutegatives en radiotheacuterapie tels qursquoune instabiliteacute geacutenomique dans les tissus normaux Ils ont conclu que la seacutenescence induite pourrait ecirctre un meacutecanisme de protection Dautre part leacutechec de ces voies de protection peut conduire agrave lapparition de cellules prolifeacuterantes et endommageacutees ainsi qursquoagrave une probabiliteacute accrue de transformation oncogeacutenique
Une nouvelle eacutetude conduite agrave lrsquoUniversiteacute de Pittsburgh dans lrsquoEtat de Pennsylvanie aux Etats-Unis jette un nouvel eacuteclairage sur les reacutepercussions des effets de proximiteacute pour la radiotheacuterapie
Il est habituel pour les patients recevant une greffe de moelle osseuse de subir une irradiation du corps entier afin de tuer les cellules de moelle osseuse de lhocircte et dencourager le repeuplement par les cellules transplanteacutees
Les chercheurs ont constateacute que chez des souris receveuses irradieacutees il y avait agrave long terme une baisse significative de la capaciteacute de repeuplement des cellules de souris issues de souches transplanteacutees heacutematopoiumleacutetiques 17 heures apregraves lexposition des hocirctes
irradieacutes et avant que les cellules nrsquoaient commenceacute agrave se diviser Il y avait une augmentation de la mort cellulaire aigueuml associeacutee agrave une prolifeacuteration acceacuteleacutereacutee des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques de proximiteacute
Leffet a eacuteteacute marqueacute par une spectaculaire reacutegulation vers le bas de c-Kit (un proto-oncogegravene) apparemment agrave cause de leacuteleacutevation des teneurs en espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS)
Ladministration dun produit chimique antioxydant ou causant une sur-expression ectopique de lrsquoenzyme de nettoyage catalase (ROS) ameacuteliore le fonctionnement des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques transplanteacutees dans les hocirctes irradieacutes [9]
Ceci a eacutevidemment des implications pour la protection des patients en cours de radiotheacuterapie ainsi que chez ceux qui reccediloivent une greffe de la moelle osseuse
Quelles sont les causes des effets de proximiteacute
Leffet de proximiteacute (bystander effect) est en grande partie un pheacutenomegravene lieacute agrave de faibles doses apparaissant agrave des doses infeacuterieures agrave 10 cGy [10] Des doses plus eacuteleveacutees ne produisent souvent pas cet effet de proximiteacute probablement parce que les cellules cibleacutees sont tueacutees avant quelles ne puissent influencer les cellules non-cibleacutees
Comme avec la guerre contre le cancer de nombreuses tentatives ont eacuteteacute faites pour identifier les gegravenes ou des produits de gegravenes qui sont impliqueacutes dans les effets de proximiteacute Et comme dans les cas de cancers les gegravenes reacuteguleacutes agrave la hausse ou agrave la baisse sont des effets secondaires agrave un eacutetat de deacuteseacutequilibre eacutelectronique (voir [11] Cancer a Redox Disease SiS 54) creacuteeacute par les rayonnements ionisants qui rompent les liaisons chimiques et geacutenegraverent des eacutelectrons libres (voir Encadreacute 2)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLe cancer est une maladie qui deacutepend des reacuteactions drsquooxydo-reacuteductionrsquo
Encadreacute 2
Comment les rayonnements ionisants peuvent avoir un impact sur la santeacute
Les rayonnements ionisants proviennent de la deacutesinteacutegration radioactive des eacuteleacutements chimiques instables qui sont geacuteneacutereacutes dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ou dans les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires qui produisent des rayons X et des faisceaux deacutelectrons (particules b) pour la radiotheacuterapie [12 13]
En geacuteneacuteral les photons ou les particules avec une eacutenergie de plus de 10 eV (eacutelectron-volts) sont ionisants
La fission nucleacuteaire est la division du noyau dun atome de grande taille en deux avec quelques neutrons et la libeacuteration de leacutenergie sous forme de chaleur et de rayons gamma environ 02 agrave 04 des fissions produisent aussi des particules alpha (noyaux dheacutelium-4 avec deux protons et deux neutrons) ou des noyaux de tritium (un proton et deux neutrons)
Les produits de fission sont souvent instables et donc radioactifs ils subissent la deacutesinteacutegration b donnant des particules b des antineutrinos et dautres rayons gamma
Les antineutrinos passent facilement agrave travers la matiegravere ordinaire par conseacutequent les radiations ionisantes majeures qui peuvent affecter la santeacute sont les particules a et b les rayons X les rayons gamma et les neutrons
Les particules a et b sont des rayonnements ionisants directs elles interagissent directement avec les atomes et si leacutenergie est suffisante elles frappent et eacutevacuent des eacutelectrons vers lrsquoexteacuterieur en produisant un eacutelectron libre et un ion chargeacute positivement Une particule b produit plus de 100 eacuteveacutenements ionisants par cm dans son trajet tandis qursquoune particule a produit plus de 10000 eacuteveacutenements ionisants par cm de trajet
Mais alors qursquoune particule b peut se deacuteplacer sur quelques centimegravetres agrave travers les tissus une particule a ne traverse que quelques micromegravetres de tissus Comme leacutenergie de chaque particule augmente il en va de mecircme pour lrsquoeacutetendue concerneacutee Par conseacutequent les sources externes de particules a sont arrecircteeacutes par la peau tandis que les particules b venant de lexteacuterieur peacutenegravetrent dans le corps Toutefois lrsquoinhalation ou lrsquoingestion de particules a peut faire beaucoup plus de deacutegacircts dans le corps drsquoune maniegravere geacuteneacuterale
Les rayons X et les rayons gamma induisent une ionisation de faccedilon indirecte par lintermeacutediaire de 3 principaux meacutecanismes a) la diffusion Compton dans laquelle ces rayons sont disperseacutes agrave partir des eacutelectrons externes des atomes b) le transfert deacutenergie aux eacutelectrons et c) si suffisamment deacutenergie est transfeacutereacutee ils peuvent donner lieu agrave un eacutelectron libre et agrave un ion chargeacute positivement
Dans leffet photoeacutelectrique lun des eacutelectrons internes de latome absorbe leacutenergie provenant de rayons X ou de rayons g et il est eacutejecteacute de latome en laissant un ion chargeacute positivement Suite agrave cela lun des eacutelectrons externes y est propulseacute pour combler le vide et un rayon X est eacutemis par latome Dans la formation du couple le rayon X ou le rayon g interagit avec le champ eacutelectrique du noyau et il est converti en un eacutelectron et un positron en voyageant agrave travers les matiegraveres des tissus le positron va geacuteneacuteralement reacuteagir avec un autre eacutelectron et se trouver reconverti en deux rayons X ou rayons gamma
Les neutrons sont disperseacutes directement agrave partir des noyaux atomiques des atomes il en reacutesulte soit une perte deacutenergie qui est libeacutereacutee sous forme de rayons g soit les neutrons sont absorbeacutes par les noyaux le reacutesultat est un nouveau noyau (eacuteleacutement) qui se trouve reformeacute Si le nouveau noyau est instable une deacutesinteacutegration radioactive se produit avec la creacuteation de rayons a b ou gamma La deuxiegraveme option ne peut se produire que si le neutron est suffisamment lent et cest ce qui se passe dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires
Certains des eacutelectrons libres geacuteneacutereacutes par le rayonnement ionisant peuvent ecirctre assez eacutenergiques pour provoquer leur propre ionisation crsquoest ce qui constitue leffet secondaire des photoeacutelectrons agrave partir des rayonnements ionisants
Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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irradieacutes et avant que les cellules nrsquoaient commenceacute agrave se diviser Il y avait une augmentation de la mort cellulaire aigueuml associeacutee agrave une prolifeacuteration acceacuteleacutereacutee des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques de proximiteacute
Leffet a eacuteteacute marqueacute par une spectaculaire reacutegulation vers le bas de c-Kit (un proto-oncogegravene) apparemment agrave cause de leacuteleacutevation des teneurs en espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS)
Ladministration dun produit chimique antioxydant ou causant une sur-expression ectopique de lrsquoenzyme de nettoyage catalase (ROS) ameacuteliore le fonctionnement des cellules souches heacutematopoiumleacutetiques transplanteacutees dans les hocirctes irradieacutes [9]
Ceci a eacutevidemment des implications pour la protection des patients en cours de radiotheacuterapie ainsi que chez ceux qui reccediloivent une greffe de la moelle osseuse
Quelles sont les causes des effets de proximiteacute
Leffet de proximiteacute (bystander effect) est en grande partie un pheacutenomegravene lieacute agrave de faibles doses apparaissant agrave des doses infeacuterieures agrave 10 cGy [10] Des doses plus eacuteleveacutees ne produisent souvent pas cet effet de proximiteacute probablement parce que les cellules cibleacutees sont tueacutees avant quelles ne puissent influencer les cellules non-cibleacutees
Comme avec la guerre contre le cancer de nombreuses tentatives ont eacuteteacute faites pour identifier les gegravenes ou des produits de gegravenes qui sont impliqueacutes dans les effets de proximiteacute Et comme dans les cas de cancers les gegravenes reacuteguleacutes agrave la hausse ou agrave la baisse sont des effets secondaires agrave un eacutetat de deacuteseacutequilibre eacutelectronique (voir [11] Cancer a Redox Disease SiS 54) creacuteeacute par les rayonnements ionisants qui rompent les liaisons chimiques et geacutenegraverent des eacutelectrons libres (voir Encadreacute 2)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLe cancer est une maladie qui deacutepend des reacuteactions drsquooxydo-reacuteductionrsquo
Encadreacute 2
Comment les rayonnements ionisants peuvent avoir un impact sur la santeacute
Les rayonnements ionisants proviennent de la deacutesinteacutegration radioactive des eacuteleacutements chimiques instables qui sont geacuteneacutereacutes dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ou dans les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires qui produisent des rayons X et des faisceaux deacutelectrons (particules b) pour la radiotheacuterapie [12 13]
En geacuteneacuteral les photons ou les particules avec une eacutenergie de plus de 10 eV (eacutelectron-volts) sont ionisants
La fission nucleacuteaire est la division du noyau dun atome de grande taille en deux avec quelques neutrons et la libeacuteration de leacutenergie sous forme de chaleur et de rayons gamma environ 02 agrave 04 des fissions produisent aussi des particules alpha (noyaux dheacutelium-4 avec deux protons et deux neutrons) ou des noyaux de tritium (un proton et deux neutrons)
Les produits de fission sont souvent instables et donc radioactifs ils subissent la deacutesinteacutegration b donnant des particules b des antineutrinos et dautres rayons gamma
Les antineutrinos passent facilement agrave travers la matiegravere ordinaire par conseacutequent les radiations ionisantes majeures qui peuvent affecter la santeacute sont les particules a et b les rayons X les rayons gamma et les neutrons
Les particules a et b sont des rayonnements ionisants directs elles interagissent directement avec les atomes et si leacutenergie est suffisante elles frappent et eacutevacuent des eacutelectrons vers lrsquoexteacuterieur en produisant un eacutelectron libre et un ion chargeacute positivement Une particule b produit plus de 100 eacuteveacutenements ionisants par cm dans son trajet tandis qursquoune particule a produit plus de 10000 eacuteveacutenements ionisants par cm de trajet
Mais alors qursquoune particule b peut se deacuteplacer sur quelques centimegravetres agrave travers les tissus une particule a ne traverse que quelques micromegravetres de tissus Comme leacutenergie de chaque particule augmente il en va de mecircme pour lrsquoeacutetendue concerneacutee Par conseacutequent les sources externes de particules a sont arrecircteeacutes par la peau tandis que les particules b venant de lexteacuterieur peacutenegravetrent dans le corps Toutefois lrsquoinhalation ou lrsquoingestion de particules a peut faire beaucoup plus de deacutegacircts dans le corps drsquoune maniegravere geacuteneacuterale
Les rayons X et les rayons gamma induisent une ionisation de faccedilon indirecte par lintermeacutediaire de 3 principaux meacutecanismes a) la diffusion Compton dans laquelle ces rayons sont disperseacutes agrave partir des eacutelectrons externes des atomes b) le transfert deacutenergie aux eacutelectrons et c) si suffisamment deacutenergie est transfeacutereacutee ils peuvent donner lieu agrave un eacutelectron libre et agrave un ion chargeacute positivement
Dans leffet photoeacutelectrique lun des eacutelectrons internes de latome absorbe leacutenergie provenant de rayons X ou de rayons g et il est eacutejecteacute de latome en laissant un ion chargeacute positivement Suite agrave cela lun des eacutelectrons externes y est propulseacute pour combler le vide et un rayon X est eacutemis par latome Dans la formation du couple le rayon X ou le rayon g interagit avec le champ eacutelectrique du noyau et il est converti en un eacutelectron et un positron en voyageant agrave travers les matiegraveres des tissus le positron va geacuteneacuteralement reacuteagir avec un autre eacutelectron et se trouver reconverti en deux rayons X ou rayons gamma
Les neutrons sont disperseacutes directement agrave partir des noyaux atomiques des atomes il en reacutesulte soit une perte deacutenergie qui est libeacutereacutee sous forme de rayons g soit les neutrons sont absorbeacutes par les noyaux le reacutesultat est un nouveau noyau (eacuteleacutement) qui se trouve reformeacute Si le nouveau noyau est instable une deacutesinteacutegration radioactive se produit avec la creacuteation de rayons a b ou gamma La deuxiegraveme option ne peut se produire que si le neutron est suffisamment lent et cest ce qui se passe dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires
Certains des eacutelectrons libres geacuteneacutereacutes par le rayonnement ionisant peuvent ecirctre assez eacutenergiques pour provoquer leur propre ionisation crsquoest ce qui constitue leffet secondaire des photoeacutelectrons agrave partir des rayonnements ionisants
Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Les produits de fission sont souvent instables et donc radioactifs ils subissent la deacutesinteacutegration b donnant des particules b des antineutrinos et dautres rayons gamma
Les antineutrinos passent facilement agrave travers la matiegravere ordinaire par conseacutequent les radiations ionisantes majeures qui peuvent affecter la santeacute sont les particules a et b les rayons X les rayons gamma et les neutrons
Les particules a et b sont des rayonnements ionisants directs elles interagissent directement avec les atomes et si leacutenergie est suffisante elles frappent et eacutevacuent des eacutelectrons vers lrsquoexteacuterieur en produisant un eacutelectron libre et un ion chargeacute positivement Une particule b produit plus de 100 eacuteveacutenements ionisants par cm dans son trajet tandis qursquoune particule a produit plus de 10000 eacuteveacutenements ionisants par cm de trajet
Mais alors qursquoune particule b peut se deacuteplacer sur quelques centimegravetres agrave travers les tissus une particule a ne traverse que quelques micromegravetres de tissus Comme leacutenergie de chaque particule augmente il en va de mecircme pour lrsquoeacutetendue concerneacutee Par conseacutequent les sources externes de particules a sont arrecircteeacutes par la peau tandis que les particules b venant de lexteacuterieur peacutenegravetrent dans le corps Toutefois lrsquoinhalation ou lrsquoingestion de particules a peut faire beaucoup plus de deacutegacircts dans le corps drsquoune maniegravere geacuteneacuterale
Les rayons X et les rayons gamma induisent une ionisation de faccedilon indirecte par lintermeacutediaire de 3 principaux meacutecanismes a) la diffusion Compton dans laquelle ces rayons sont disperseacutes agrave partir des eacutelectrons externes des atomes b) le transfert deacutenergie aux eacutelectrons et c) si suffisamment deacutenergie est transfeacutereacutee ils peuvent donner lieu agrave un eacutelectron libre et agrave un ion chargeacute positivement
Dans leffet photoeacutelectrique lun des eacutelectrons internes de latome absorbe leacutenergie provenant de rayons X ou de rayons g et il est eacutejecteacute de latome en laissant un ion chargeacute positivement Suite agrave cela lun des eacutelectrons externes y est propulseacute pour combler le vide et un rayon X est eacutemis par latome Dans la formation du couple le rayon X ou le rayon g interagit avec le champ eacutelectrique du noyau et il est converti en un eacutelectron et un positron en voyageant agrave travers les matiegraveres des tissus le positron va geacuteneacuteralement reacuteagir avec un autre eacutelectron et se trouver reconverti en deux rayons X ou rayons gamma
Les neutrons sont disperseacutes directement agrave partir des noyaux atomiques des atomes il en reacutesulte soit une perte deacutenergie qui est libeacutereacutee sous forme de rayons g soit les neutrons sont absorbeacutes par les noyaux le reacutesultat est un nouveau noyau (eacuteleacutement) qui se trouve reformeacute Si le nouveau noyau est instable une deacutesinteacutegration radioactive se produit avec la creacuteation de rayons a b ou gamma La deuxiegraveme option ne peut se produire que si le neutron est suffisamment lent et cest ce qui se passe dans le processus de fission nucleacuteaire dans les reacuteacteurs nucleacuteaires
Certains des eacutelectrons libres geacuteneacutereacutes par le rayonnement ionisant peuvent ecirctre assez eacutenergiques pour provoquer leur propre ionisation crsquoest ce qui constitue leffet secondaire des photoeacutelectrons agrave partir des rayonnements ionisants
Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Lorsque les cellules sont irradieacutees il est probable que lionisation dun ou de plusieurs des atomes sur des moleacutecules dADN se fera dans un coup direct amenant la rupture ou la cassure de la chaicircne dADN ou bien encore des liaisons entre les chaicircnes Cependant lattaque directe du rayonnement sur la structure de lADN nest pas la seule faccedilon par laquelle les rayonnements affectent les cellules
Le corps humain est composeacute drsquoenviron 70 drsquoeau il ressort que leau est probablement la cible la plus freacutequente des rayonnements ionisants Lionisation de leau conduit agrave la formation despegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) (voir encadreacute 3) qui endommagent lADN les lipides les proteacuteines les hydrates de carbone et bien dautres moleacutecules
Il apparaicirct de plus en plus eacutevident que les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ROS) sont les des principaux coupables dans leffet de proximiteacute comme cela a eacuteteacute suggeacutereacute par ceux qui ont deacutecouvert cet effet de proximiteacute [1 2] Cela a eacuteteacute confirmeacute par dautres deacutecouvertes plus reacutecentes
Encadreacute 3
Les espegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) sont geacuteneacutereacutees agrave partir de leau [14]
Loxygegravene est laccepteur deacutelectrons le plus important dans la biosphegravere Il accepte volontiers des eacutelectrons non apparieacutes pour donner naissance agrave une seacuterie despegraveces
partiellement reacuteduites collectivement connues sous le nom drsquoespegraveces reacuteactives de loxygegravene (ou de deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene) (ROS)
Il sagit du superoxyde O2- du peroxyde dhydrogegravene H2O2 du radical hydroxyle HO et du
radical peroxyle OO qui peuvent ecirctre agrave lrsquoorigine de lrsquoinitiatio et de la propagation des reacuteactions en chaicircne des radicaux qui sont nuisibles pour les cellules
Les radicaux hydroxyle sont geacuteneacutereacutes par un rayonnement ionisant soit directement agrave
partir de leau soit indirectement par la formation drsquoespegraveces partiellement reacuteactives de loxygegravene qui sont ensuite converties en radicaux hydroxyle par des processus meacutetaboliques
Les rayons gamma ainsi que les particules alpha et becircta sont tous capables dioniser leau pour produire des radicaux hydroxyles les plus reacuteactifs et donc potentiellement les plus dangereux
Les radicaux hydroxyles ont un temps de reacutemanence tregraves courte tandis que le peroxyde dhydrogegravene est la plus longue dureacutee drsquoaction Le peroxyde dhydrogegravene peut diffuser librement et peut geacuteneacuterer des radicaux hydroxyles par reacuteaction avec des eacutelectrons libres
H2O2 + e- rarr HO + HO- (1)
Une attaque oxydative sur les proteacuteines deacutetruit leurs proprieacuteteacutes enzymatiques leurs fonctions reacuteceptrices et dautres fonctions biologiques les dommages agrave lADN provoquent des mutations et des reacutearrangements chromosomiques et la peroxydation
des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
copy 1999-2012 The Institute of Science in Society
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
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3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
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6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
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10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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des lipides deacutetruit la structure des membranes et leur fonctionnement
Plus de 80 de leacutenergie de rayonnement ionisant deacuteposeacutee dans les cellules aboutissent agrave leacutejection deacutelectrons agrave partir de leau Les reacuteactions suivantes avec leau environnante se traduisent par la formation de plusieurs espegraveces reacuteactives e aq - (eacutelectrons libres hydrateacutes) HO (radical hydroxyle la plus importante des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene) H (radical hydrogegravene) H2 (gaz hydrogegravene) et H2O2 (peroxyde dhydrogegravene qui est une espegravece stable diffusible et reacuteactive de loxygegravene) Ces produits reacuteagissent rapidement lrsquoun avec lautre et avec des moleacutecules voisines En preacutesence dO2 les
radicaux superoxydes (un autre deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene (ou espegravece reacuteactive de loxygegravene) sont formeacutes
eaq- + O2 rarr O2
- (1)
H + O2 rarr O2- + H+ (2)
Le superoxyde geacutenegravere du peroxyde dhydrogegravene sur une plus longue eacutechelle de temps
2 O2- + H+ rarr O2 + H2O2 (3)
En raison de leur instabiliteacute la plupart des reacuteactions geacuteneacuterant des produits radicaux primaires ont eu lieu dans un laps de temps de lrsquoordre drsquoune milliseconde mais le superoxyde et H2O2 vont persister et se diffuser vers des sites plus eacuteloigneacutes
Les dommages cellulaires par attaque de radicaux hydroxyles deacutependent en partie de leacutetat anti-oxydant de la cellule et en partie de la disponibiliteacute des systegravemes reacuteducteursd qui sont capables de reacuteduire ou dactiver le superoxyde ou le peroxyde dhydrogegravene
Lrsquoeacutetat antioxydant cellulaire deacutetermine la concentration intracellulaire des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) Il a eacuteteacute deacutemontreacute que les effets de H2O2 ressemblent agrave ceux des rayonnements ionisants les cellules preacutesentant des niveaux eacuteleveacutes de SOD la catalase et dactiviteacute peroxydase sont relativement moins vulneacuterables aux effets secondaires des rayonnements
La peroxydase du glutathion catalyse la reacuteaction suivante
H2O2 + 2 GSH (glutathion reacuteduit) rarr 2 H2O + GSSG (glutathion oxydeacute) (4)
Lactiviteacute de cette peroxydase deacutepend de la disponibiliteacute de GSH reacuteduit La reacutegeacuteneacuteration de GSH agrave partir du GSSG par la reacuteductase du glutathion exige lrsquoaction du lsquonicotinamde adeacutenine dinucleacuteotide phosphatersquo (NADPH) agrave lrsquoeacutetat reacuteduit comme donneur deacutelectrons
Le radical hydroxyle peut ecirctre produit agrave partir de ROS plus stables par la participation dun donneur deacutelectrons et de nombreux ions meacutetalliques de transition peuvent agir en tant que donneurs deacutelectrons
H2O2 + Fe (II) rarr Fe (III) + HO- + HO (5)
Ainsi les radicaux hydroxyles sont formeacutes agrave partir de H2O2 agrave des sites ougrave les meacutetaux de
transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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transition reacuteduits sont preacutesents
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (ou espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene ROS en anglais) et lrsquoADN extracellulaire oxydeacute
Une eacutequipe de chercheurs dirigeacutee par Alexis Ermakov du Centre de recherche de geacuteneacutetique meacutedicale agrave lAcadeacutemie russe des sciences meacutedicales de Moscou en Russie ont montreacute quun ADN extracellulaire (ecDNA) deacuteriveacute du geacutenome de la cellule participe agrave leffet de proximiteacute induit par une exposition aux rayons X dans les lymphocytes humains et dans les cellules eacutepitheacuteliales de lrsquoombilical veineux drsquoorigine humaines [15]
Leurs travaux anteacuterieurs avaient suggeacutereacute que des cellules sensibles aux radiations se traduisant par une apoptose pouvaient servir comme une source de fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) qui diffusent dans le milieu et se lient aux reacutecepteurs dADN sur la surface de cellules situeacutees agrave proximiteacute Les effets de proximiteacute pourraient ecirctre stimuleacutes par ces fragments drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) issus des cellules irradieacutees mais pas produits par les cellules normales
Dans une nouvelle eacutetude leacutequipe en question a testeacute lideacutee que la diffeacuterence entre les deux types drsquoADN extra-cellulaire (ecDNA) est due agrave des eacuteveacutenements survenus au cours de lrsquooxydation de lADN et apregraves lrsquoirradiation Ils ont compareacute la production de NO (oxyde nitrique une espegravece reacuteactive de loxygegravene et en mecircme temps un radical libre) et de ROS dans les cellules endotheacuteliales humaines qui ont eacuteteacute irradieacutees avec un rayonnement agrave faible dose ou exposeacutees agrave de lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux lsquoconditionneacutesrsquo par des cellules irradieacutees ou exposeacutes agrave de lADN geacutenomique oxydeacute in vitro par un traitement avec H2O2 (ADN o1) ou avec H2O2 en plus de la lumiegravere UV (ADNO2 plus fortement oxydant)
Ils ont constateacute que les trois traitements ont donneacute des reacuteponses similaires La production de NO agrave 2h a eacuteteacute supprimeacutee agrave de faibles doses de 003 Gy et de 01 Gy mais elle a augmenteacute agrave 05 Gy ou agrave de plus fortes doses De mecircme lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNA R) extrait de milieux conditionneacutes par des cellules irradieacutees diminueacute NO mais pas lADN extracellulaire de cellules non irradieacutees lADNo1 oxydeacute et plus encore lADNO2 ont eacutegalement reacuteduit NO
En geacuteneacuteral les taux drsquoespegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ont augmenteacute dans les trois traitements avec une multiplication par 12 agrave 18 par rapport aux teacutemoins de controcircle avec (ecDNA R) et avec les ADNO1 et ADNO2 oxydeacutes et dans une large mesure plus qursquoavec le rayonnement direct ou leffet de proximiteacute ducirc au milieu conditionneacute
Dautres chercheurs ont montreacute que la principale source de ROS dans les cellules endotheacuteliales est lactiviteacute des NAD(P)H-oxydases principalement lrsquoune drsquoentre elles qui est codeacutee par le gegravene NOX4 Lirradiation avec une dose de 01 Gy drsquoune part et un traitement avec lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) drsquoautre part ont respectivement abouti agrave une augmentation de 3 fois et de 17 fois en ARNm NOX4 alors que lADN oxydeacute a stimuleacute la transcription de 5 agrave 15 fois par rapport agrave lADN non oxydeacute
Aussi dans les travaux de leacutequipe russe leffet de proximiteacute implique une liaison de lADN avec le reacutecepteur TLR9 (de type lsquoTollrsquo) Cela a eacuteteacute confirmeacute en bloquant la reacuteponse du
reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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reacutecepteur TLR9 avec la chloroquine et avec lrsquooligonucleacuteotide 2088 qui ont supprimeacute laugmentation de la production des ROS et qui ont eacutelimineacute les effets de (ecDNAR)
Leacutequipe a suggeacutereacute que les effets de proximiteacute ont des proprieacuteteacutes similaires agrave lrsquoADN extra-cellulaire (ecDNAR) et que de lADN oxydeacute peut ecirctre utiliseacute pour le deacuteveloppement de nouvelles theacuterapies anti-tumorales qui peuvent stimuler la mort cellulaire sans irradiation effective ou en synergie avec des doses dirradiation reacuteduites
Les effets secondaires des photoeacutelectrons
Une autre faccedilon par laquelle de faibles doses de rayonnements ionisants peuvent ecirctre amplifieacutes et paraissent avoir des effets de proximiteacute se rapporte agrave la dispersion des photons agrave travers les tissus Les photons ou des particules peuvent rebondir sur un atome de la cible et en frapper une autre geacuteneacuterant un autre eacutelectron libre (voir encadreacute 2)
Une eacutequipe de recherche du Centre agrave la meacutemoire de Maria Sklodowska-Curie sur le Cancer et de lInstitut doncologie deacutepartement Gliwice en Pologne a eacutetudieacute les effets directs et induits par le rayonnement passant et diffuseacute dans deux ligneacutees de cellules humaines normales - les cellules eacutepitheacuteliales bronchiques normales BEAS-2B et les cellules canceacutereuses eacutepitheacuteliales pulmonaires A549 - placeacutees dans un bain deau agrave diffeacuterentes profondeurs et soumises agrave une irradiation de 6 MeV drsquoun faisceau de photons ou agrave une irradiation de 22 MeV par faisceau deacutelectrons (dose maximale de 5 Gy ) puis les chercheurs ont examineacute lapoptose et les cellules micronucleacuteeacutes [16]
Ils ont constateacute que pour le rayonnement deacutelectrons agrave la fois les nombres de cellules apoptotiques et micronucleacuteeacutees eacutetaient plus importants que preacutevu agrave partir de la dose reccedilue correspondante drsquoune part et que leacutecart entre le nombre observeacute et le nombre attendu devient plus grand avec lrsquoaugmentation de la profondeur moyenne A une profondeur de 15-17 cm pour lrsquoapoptose les nombres observeacutes eacutetaient dix fois supeacuterieur aunx nombres attendus tandis que les nombres des cellules micronucleacuteeacutes eacutetaient multiplieacutes environ par 2-3
Pour un rayonnement de photons leffet biologique ne diffegravere pas significativement de la valeur attendue parce que le rayonnement de photons peacutenegravetre mieux dans le milieu Lorsque les cellules ont eacuteteacute placeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement ou proteacutegeacutees par un bouclier des diffeacuterences avec les doses preacutedites ont eacutegalement eacuteteacute trouveacutees agrave la fois pour les photons et pour les eacutelectrons mais aucune deacutependance avec la profondeur nrsquoa eacuteteacute observeacutee
Pour les cellules exposeacutees en dehors du champ du faisceau de photons lapoptose a eacuteteacute de nouveau multiplieacutee par environ 7-10 tandis que la formation de micronoyaux a teacute multiplieacutee de lrsquoordre de 4-5 fois Pour les cellules proteacutegeacutees de lrsquoirradiation par les photons lapoptose a eacuteteacute multiplieacutee par environ 3 et les micronoyaux ont eacuteteacute multiplieacutes par drsquoenviron 12 fois
Pour les cellules exposeacutees agrave lexteacuterieur du champ de rayonnement du faisceau deacutelectrons agrave nouveau une diffeacuterence de 10 fois par rapport au nombre preacutedit et pour les cellules micronucleacuteeacutes une diffeacuterence de 15 agrave 4 fois chez les cellules BEAS et de 4-7 fois chez les cellules A549 Tout le milieu cellulaire irradieacute lorsquil a eacuteteacute ajouteacute agrave un milieu cellulaire non irradieacute avec les cellules A549 a donneacute une augmentation de 2 fois
pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
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Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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pour les cellules micronucleacuteeacutes et une augmentation de 2 fois pour les cellules apoptotiques quelle que soit la dose dirradiation et indeacutependamment du fait que la dose avait eacuteteacute appliqueacuteeavait eacuteteacute reccedilue agrave linteacuterieur ou agrave lrsquoexteacuterieur du faisceau ou encore avec un blindage de protection
Mis agrave part les effets de proximiteacute induits par lintermeacutediaire du milieu cellulaire exposeacute ces expeacuteriences montrent qursquoune diffusion secondaire des photoeacutelectrons peut ecirctre impliqueacutee dans les effets biologiques des rayonnements agrave faible dose Ceci a eacuteteacute suggeacutereacute par les recherches publieacutees degraves le deacutebut des anneacutees 1990 [17]
La meacutethode de Monte Carlo a eacuteteacute utiliseacutee pour illustrer limportance des eacutelectrons de faible eacutenergie qui sont produits par de faibles rayonnements avec transfert deacutenergie sur le mode lineacuteaire Ces eacutelectrons secondaire de faible eacutenergie contribuent sensiblement agrave la dose dans toutes les irradiations agrave faible transfert drsquoeacutenergie lineacuteaire (LET en anglais) et compte pour un maximum de pregraves de 50 de la dose totale transmise agrave un milieu lorsquil est irradieacute par des eacutelectrons ou par des photons
Jusquagrave 50 deacutelectrons secondaires peuvent eux-mecircmes eacutegalement subir en outre une diffusion et geacuteneacuterer des eacutelectrons libres Pour la plupart des radiations ionisantes pregraves de 50 de toutes les irradiations sont dues agrave des eacutelectrons secondaires avec des niveaux drsquoeacutenergie infeacuterieurs agrave 1 keV
Les implications pour leacutevaluation des risques pour la radiotheacuterapie et pour la radioprotection
Leacutevaluation des risques et la radioprotection ont eacuteteacute baseacutees sur une extrapolation agrave partir des donneacutees eacutepideacutemiologiques connues qui ont principalement trait aux effets des doses eacuteleveacutees et qui supposent une relation dose-reacuteponse lineacuteaire mecircme agrave de tregraves faibles doses [4] Ceci est clairement faux compte tenu des effets de proximiteacute agrave des doses faibles qui amplifient la dose effective et le preacutejudice causeacute
La meilleure preuve disponible suggegravere que les effets de proximiteacute sont meacutedieacutes par les espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) ces derniegraveres sont bien connues pour ecirctre impliqueacutees dans le stress oxydatif en geacuteneacuteral avec de nombreux effets en aval qui reflegravetent les effets de proximiteacute des cassures de lADN une instabiliteacute du geacutenome la mort cellulaire le cancer y compris la seacutenescence cellulaire et le vieillissement [18] et la cataracte [19]
Il est agrave noter que ces effets apparaissent comme importants pour les impacts sur la santeacute qui sont lieacutes aux retombeacutees de Tchernobyl [20] ] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee Suite agrave lrsquoaccident de Tchernobyl le nombre de morts atteindrait un million drsquoapregraves des preuves reacuteelles par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compleacutements de Jacques Hallard Accessible sur httpisiastransition89lautrenetspipphparticle226
Le lobby pro-nucleacuteaire et les autoriteacutes chargeacutees de la reacuteglementation et des controcircles devraient cesser de nier ces impacts tregraves neacutegatifs et les gouvernements devraient consacrer beaucoup plus de ressources pour les eacutetudier et pour preacutevenir la reacutepeacutetition de
la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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la catastrophe humanitaire dans le sillage de la crise de Fukushima (voir [21] Truth about Fukushima SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoLa veacuteriteacute sur Fukushimarsquo
Limplication des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ROS) suggegravere eacutegalement que les interventions anti-oxydantes devraient ecirctre consideacutereacutee comme une atteacutenuation des effets de proximiteacute (bystander effects) chez les personnes exposeacutees ou qui continuent decirctre exposeacutees aux retombeacutees de Fukushima et de Tchernobyl Cest une question dune urgence certaine Parmi les reacutesultats les plus prometteurs il faut rappeler les avantages bien connus du theacute vert dans la preacutevention des cancers (voir [22] L Green Tea Against Cancers SiS 33) et les nombreux polypheacutenols antioxydants qursquoil contient et qui expliquent probablement la reacuteduction des risques des maladies cardiaques des cancers des cas drsquoobeacutesiteacute de maladie drsquoAlzheimer darthrite de diabegravete et de toute une foule dautres maladies qui sont associeacutees au stress oxydatif (voir [23] Green Tea The Elixir of Life SiS 33)
Une nouvelle eacutetude conduite en Inde au Radiation and Cancer Therapeutics Lab agrave lrsquoUniversiteacute Jawaharlal Nehru agrave New Delhi et agrave lUniversiteacute centrale du Gujarat (concernant la radioprotection et la theacuterapeutique anticanceacutereuse) montre en effet que lun des principaux polypheacutenols du theacute vert lEGCG (eacutepigallocateacutechine-3-gallate) est le plus efficace pour proteacuteger lADN contre les cassures induites par ls rayonnements gamma agrave la fois agrave linteacuterieur et lexteacuterieur de la cellule et que ce polypheacutenol protegravege eacutegalement les cellules contre la mort cellulaire induit par les rayonnements induits contre la peroxydation des lipides et contre les dommages au niveau ds membranes (voir [24] Green Tea Compound for Radioprotection SiS 55)
Version en franccedilais intituleacutee lsquoUn composeacute du theacute vert est utilisable dans un but de radioprotectionrsquo
En ce qui concerne la radiotheacuterapie du cancer les effets de proximiteacute signifient que le faisceau de rayonnement va recouvrir une zone plus large que le faisceau physique et que dans ce cas le preacutejudice potentiel peut lemporter sur lavantage preacutesumeacute
La mecircme chose vaut pour le diagnostic agrave lrsquoaide de la radiologie car cette derniegravere est pratiqueacutee agrave des doses qui pourraient induire des effets de proximiteacute (bystander effects) qui peuvent se montrer plus nocifs que le beacuteneacutefice potentiel de la proceacutedure pourrait offrir
Il est eacutegalement possible que les antioxydants puissent offrir une radioprotection contre ces proceacutedures meacutedicales
copy 1999-2012 The Institute of Science in Society
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Deacutefinitions et compleacutements
Bystander effect (radiobiology) ndash [traduit dans ce document par lsquoeffet de voisinagersquo] - From Wikipedia the free encyclopedia
The Radiation-Induced Bystander Effect (Bystander Effect) is the phenomenon in which unirradiated cells exhibit irradiated effects as a result of signals received from nearby irradiated cells
There is evidence[1][2] that targeted cytoplasmic irradiation results in mutation in the nucleus of the hit cells Cells that that are not directly hit by an alpha particle but are in the vicinity of one that is hit also contribute to the genotoxic response of the cell population[3][4] Similarly when cells are irradiated and the medium is transferred to unirradiated cells these unirradiated cells show bystander responses when assayed for clonogenic survival and oncogenic transformation[5][6] This is also attributed to the bystander effect
The demonstration of a bystander effect in 3D human tissues[7] and more recently in whole organisms[8] have clear implication of the potential relevance of the non-targeted response to human health
This effect may also contribute to the final biological consequences of exposure to low doses of radiation[9][10] However there is currently insufficient evidence at hand to suggest that the bystander effect promotes carcinogenesis in humans at low doses[11]
Note that the Bystander Effect is NOT the same as the Abscopal Effect The Abscopal Effect is a phenomenon where the response to radiation is seen in an organsite distant to the irradiated organarea that is the responding cells are not juxtaposed with the irradiated cells T-cells and dendritic cells have been implicated to be part of the mechanism[12]
in Suicide gene therapy the bystander effectsis the ability of the transfected cells to transfer death signals to neighboring tumor cells
References
1 Wu LJ Randers-Pehrson G Xu A et al (April 1999) Targeted cytoplasmic irradiation with alpha particles induces mutations in mammalian cells Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 96 (9) 4959ndash64 Bibcode 1999PNAS964959W DOI101073pnas9694959 PMC 21799 PMID 10220401
2 Azzam EI Little JB (February 2004) The radiation-induced bystander effect evidence and significance Human amp Experimental Toxicology 23 (2) 61ndash5 PMID 15070061
3 Zhou H Randers-Pehrson G Waldren CA Vannais D Hall EJ Hei TK (February 2000) Induction of a bystander mutagenic effect of alpha particles in mammalian cells Proc Natl Acad Sci USA 97 (5) 2099ndash104 DOI101073pnas030420797 PMC 15760 PMID 10681418
4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
7 Sedelnikova OA Nakamura A Kovalchuk O et al (May 2007) DNA double-strand breaks form in bystander cells after microbeam irradiation of three-dimensional human tissue models Cancer Res 67 (9) 4295ndash302 DOI1011580008-5472CAN-06-4442 PMID 17483342
8 Bertucci A Pocock RD Randers-Pehrson G Brenner DJ (March 2009) Microbeam irradiation of the C elegans nematode Journal of radiation research 50 Suppl A A49ndash54 PMID 19346684
9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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4 Prise KM Belyakov OV Folkard M Michael BD (December 1998) Studies of bystander effects in human fibroblasts using a charged particle microbeam International journal of radiation biology 74 (6) 793ndash8 PMID 9881726
5 Mitchell SA Randers-Pehrson G Brenner DJ Hall EJ (April 2004) The bystander response in C3H 10T12 cells the influence of cell-to-cell contact Radiat Res 161 (4) 397ndash401 PMID 15038773
6 Mitchell SA Marino SA Brenner DJ Hall EJ (July 2004) Bystander effect and adaptive response in C3H 10T(12) cells Int J Radiat Biol 80 (7) 465ndash72 PMID 15360084
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9 Mancuso M Pasquali E Leonardi S et al (August 2008) Oncogenic bystander radiation effects in Patched heterozygous mouse cerebellum Proceedings of the National Academy of Sciences 105 (34) 12445ndash50 Bibcode 2008PNAS10512445M DOI101073pnas0804186105 PMC 2517601 PMID 18711141
10 Wideł M Przybyszewski W Rzeszowska-Wolny J (2009) [Radiation-induced bystander effect the important part of ionizing radiation response Potential clinical implications] Postepy higieny i medycyny doswiadczalnej (Online) 63 377ndash88 PMID 19724078
11 Blyth Benjamin J Pamela J Sykes (2011) Radiation-Induced Bystander Effects What Are They and How Relevant Are They to Human Radiation Exposures Radiation Research 176 (2) 139-157 DOI101667RR25481 ISSN 0033-7587
12 Demaria S Ng B Devitt ML et al (March 2004) Ionizing radiation inhibition of distant untreated tumors (abscopal effect) is immune mediated International Journal of Radiation OncologyBiologyPhysics 58 (3) 862ndash70 DOI101016jijrobp200309012 PMID 14967443
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Source httpenwikipediaorgwikiBystander_effect_28radiobiology29
Cassures de lrsquoADN double-brin
Reconnaissance des cassures de lADN double-brin ndash Extrait drsquoun article lsquoFutura Sciencesrsquo 18022003
Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Ce dossier vous propose une revue dun article scientifique reacutecemment publieacute dans la revue Nature Cet article aborde le problegraveme de la reacuteparation des cassures double brin de lADN de nos cellules Au cours de la vie dune cellule celle-ci subit de nombreux stress qui risquent dendommager son patrimoine geacuteneacutetique Leacuteveacutenement le plus grave pour une cellule est lapparition dune cassure double brin dun de ses chromosomes Or jusquagrave preacutesent les signaux permettant agrave la cellule dactiver son systegraveme de reacuteparation eacutetaient inconnus Cest justement ces signaux que viennent didentifier les chercheurs
Au cours de leur vie les cellules subissent de nombreux stress Certains ont pour conseacutequence dendommager LADN Les dommages subits peuvent entraicircner la mort de la cellule toucheacutee mais aussi ecirctre responsables de maladies comme le cancer Des eacutetudes reacutecentes mettent en eacutevidence un meacutecanisme surprenant qui preacutevient la cellule que lADN a eacuteteacute endommageacute et lui permet de mettre en route des systegravemes de reacuteparation voire de suicide si latteinte est trop grave
Notre patrimoine geacuteneacutetique est constamment menaceacute par des conditions environnementales agressives qui endommagent lADN ultraviolets radiations ionisantes produits chimiques divershellip Les cellules possegravedent heureusement plusieurs meacutecanismes permettant de controcircler linteacutegriteacute de lADN puis de le reacuteparer le cas eacutecheacuteant La cassure des deux brins de lADN (DSBs pour Double Strand DNA break) est lune des atteintes les plus graves quun chromosome puisse subir (cassure au niveau des deux phosphates du squelette de la moleacutecule) Une telle cassure provoque larrecirct du cycle cellulaire La cellule doit absolument reacuteparer cette cassure pour continuer agrave se diviser Soit la reacuteparation seffectue de maniegravere optimale et la cellule reprends son cycle normal de division soit la cassure nest pas reacutepareacutee correctement et va provoquer lapparition danomalies chromosomiques pouvant entraicircner de nombreuses maladies notamment des cancers
Sommaire 1 Reconnaissance des cassures double brin de lADN2 Les cassures double brin et la proteacuteine ATM
3 Activation transmise par une modification de la structure de la chromatine
4 Les questions qui demeurent sans reacuteponse
copy 2001-2012 Futura-Sciences tous droits reacuteserveacutes Source httpwwwfutura-sciencescomfrdoctgenetiquedreconnaissance-des-cassures-double-brin-de-ladn_220c3221p1
Effet photoeacutelectrique ndash Article Wikipeacutedia
En physique leffet photoeacutelectrique (EPE) deacutesigne en premier lieu leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau soumis agrave laction de la lumiegravere Par extension il regroupe parfois lensemble des pheacutenomegravenes eacutelectriques dun mateacuteriau provoqueacutes par laction de la lumiegravere On distinguera alors deux effets des eacutelectrons sont eacutejecteacutes du mateacuteriau (eacutemission photoeacutelectrique) et une modification de la conductiviteacute du mateacuteriau (photoconductiviteacute effet photovoltaiumlque lorsquil est en œuvre au sein dune cellule photovoltaiumlque effet photoeacutelectrochimique effet photoreacutesistif)
Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Lorsque lEPE se manifeste toute leacutenergie du photon incident se transmet agrave leacutelectron peacuteripheacuterique pour lextraire de son atome et le restant se transmet sous forme deacutenergie cineacutetique Une absorption partielle est caracteacuteriseacutee par la diffusion Compton
Un scheacutema montrant leacutemission deacutelectrons depuis une plaque meacutetallique Leacutemission de chaque eacutelectron (ligne bleue) requiert une quantiteacute minimale deacutenergie laquelle est apporteacutee par un photon (ligne rouge)
Sommaire
bull 1 Historique
bull 2 Deacutefinition
bull 3 Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
bull 4 Interpreacutetation et explication
bull 5 Eacutequation
bull 6 Applications
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Articles connexes
Historique
En 1839 Antoine Becquerel et son fils preacutesentent pour la premiegravere fois un effet photoeacutelectrique Leur expeacuterience permet dobserver le comportement eacutelectrique deacutelectrodes immergeacutees dans un liquide modifieacute par un eacuteclairage
Il a eacuteteacute compris et preacutesenteacute en 1887 par Heinrich Rudolf Hertz qui en publia les reacutesultats dans la revue scientifique Annalen der Physik 1
Albert Einstein fut le premier en 1905 agrave en proposer une explication en utilisant le concept de particule de lumiegravere appeleacute aujourdhui photon et celle du quantum deacutenergie initialement introduits par Max Planck dans le cadre de lexplication quil proposa lui-mecircme pour leacutemission du corps noir Einstein a expliqueacute que ce pheacutenomegravene eacutetait provoqueacute par labsorption de photons les quanta de lumiegravere lors de linteraction du mateacuteriau avec la lumiegravere Cette deacutecouverte lui valut le prix Nobel de physique en 19212
Deacutefinition
Leffet photoeacutelectrique est leacutemission deacutelectrons par un mateacuteriau geacuteneacuteralement meacutetallique lorsque celui-ci est exposeacute agrave la lumiegravere ou un rayonnement eacutelectromagneacutetique de freacutequence suffisamment eacuteleveacutee qui deacutepend du mateacuteriau
Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Dans leffet photoeacutelectrique on eacuteclaire une plaque de meacutetal et celle-ci eacutemet des eacutelectrons
Constatations expeacuterimentales de leacutemission photoeacutelectrique
1 Les eacutelectrons ne sont eacutemis que si la freacutequence de la lumiegravere est suffisamment eacuteleveacutee et deacutepasse une freacutequence limite appeleacutee freacutequence seuil
2 Cette freacutequence seuil deacutepend du mateacuteriau et est directement lieacutee agrave leacutenergie de liaison des eacutelectrons qui peuvent ecirctre eacutemis
3 Le nombre deacutelectrons eacutemis lors de lexposition agrave la lumiegravere qui deacutetermine lintensiteacute du courant eacutelectrique est proportionnel agrave lintensiteacute de la source lumineuse
4 Leacutenergie cineacutetique des eacutelectrons eacutemis deacutepend lineacuteairement de la freacutequence de la lumiegravere incidente
5 Le pheacutenomegravene deacutemission photoeacutelectrique se produit dans un deacutelai extrecircmement petit infeacuterieur agrave 10-9 s apregraves leacuteclairage ce qui rend le pheacutenomegravene quasi instantaneacute
Interpreacutetation et explication
Cet effet ne peut pas ecirctre expliqueacute de maniegravere satisfaisante lorsque lon considegravere que la lumiegravere est une onde la theacuteorie accepteacutee agrave leacutepoque qui permet dexpliquer la plupart des pheacutenomegravenes dans lesquels la lumiegravere intervient tel loptique et qui eacutetait traduite matheacutematiquement par la theacuteorie de James Clerk Maxwell
En effet si lon considegravere la lumiegravere comme une onde en augmentant son intensiteacute et en attendant suffisamment longtemps on devrait pouvoir fournir suffisamment deacutenergie au mateacuteriau pour en libeacuterer les eacutelectrons Lexpeacuterience montre que lintensiteacute lumineuse nest pas le seul paramegravetre et que le transfert deacutenergie provoquant la libeacuteration des eacutelectrons ne peut se faire quagrave partir dune certaine freacutequence
Scheacutema - Leffet photoeacutelectrique londe eacutelectromagneacutetique incidente eacutejecte les eacutelectrons du mateacuteriau
Linterpreacutetation drsquoEinstein labsorption dun photon permettait dexpliquer parfaitement toutes les caracteacuteristiques de ce pheacutenomegravene Les photons de la source lumineuse possegravedent une eacutenergie caracteacuteristique deacutetermineacutee par la freacutequence de la lumiegravere Lorsquun eacutelectron du mateacuteriau absorbe un photon et que leacutenergie de celui-ci est suffisante leacutelectron est eacutejecteacute sinon leacutelectron ne peut seacutechapper du mateacuteriau Comme augmenter lintensiteacute de la source lumineuse ne change pas leacutenergie des photons mais seulement leur nombre on comprend aiseacutement que leacutenergie des eacutelectrons eacutemis par le mateacuteriau ne deacutepend pas de lintensiteacute de la source lumineuse
Apregraves labsorption du photon par latome le photoeacutelectron eacutemis a une eacutenergie
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
ougrave est leacutenergie de liaison du photoeacutelectron
Leffet photoeacutelectrique domine aux faibles eacutenergies mais la section efficace croicirct rapidement avec le numeacutero atomique Z
ougrave varie de 4 agrave 5
Agrave des eacutenergies et des numeacuteros atomiques ougrave ce processus est important leacutelectron eacutemis est absorbeacute sur une distance tregraves courte de telle maniegravere que toute son eacutenergie est enregistreacutee dans le deacutetecteur Les rayons X qui sont eacutemis dans la reacuteorganisation du cortegravege eacutelectronique suite agrave leacutemission de leacutelectron sont eacutegalement absorbeacutes dans le milieu
Dans la litteacuteratureRadiation Oncology Physics A Handbook for Teachers and Students EB Podgorsak il est eacutegalement possible de trouver cette eacutequation
Eacutequation
Leacutenergie dun photon est caracteacuteriseacutee par la formule E = h ν hypothegravese poseacutee par Planck E correspond agrave leacutenergie du photon ν (lettre grecque nu) agrave la freacutequence et h est la constante de Planck qui vaut 662607610-34 joule-seconde [Js] On constate que leacutenergie du photon est proportionnelle agrave la freacutequence et varie en fonction de la couleur3
Applications
bull Effet photoeacutelectrique externe un tube photomultiplicateur (PMT en anglais)
est une application directe de cet effet Leacutelectron creacuteeacute par le rayonnement incident est ensuite multiplieacute (dougrave le nom) gracircce agrave un systegraveme de dynodes agrave tension progressive
bull Effet photoeacutelectrique interne il se deacuteroule dans un semiconducteur Cest
lexcitation dun eacutelectron dans la bande de conduction qui donne en geacuteneacuteral lieu agrave un courant Celui-ci peut ecirctre mesureacute pour servir de deacutetecteurs (photodiode cellule photoeacutelectrique) ou reacutecolteacute pour fournir de leacutelectriciteacute (cellule photovoltaiumlque)
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr H Hertz Annalen der Physik 33 1887 p 9832 uarr Pour laquo ses services agrave la physique theacuteorique et speacutecialement pour sa deacutecouverte
de la loi de leffet photoeacutelectrique raquo (voir (en) Personnel de reacutedaction laquo The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] raquo Fondation Nobel 2010 Consulteacute le 15 juin 2010
laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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laquo for his services to Theoretical Physics and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect raquo)
3 uarr Museacutee historique de Berne
Voir aussi
Articles connexes
bull Travail de sortie
bull Diffusion Compton
bull Eacutemission par effet de champ
Source httpfrwikipediaorgwikiEffet_photoC3A9lectrique
Espegraveces reacuteactives de loxygegravene ou Deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene ou encore
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees ndash Article Wikipeacutedia
Cet article doit ecirctre recycleacute Une reacuteorganisation et une clarification du contenu sont neacutecessaires Discutez des points agrave ameacuteliorer en page de discussion
Les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene (DRO en anglais ROS pour Reactive Oxygen Species) sont des espegraveces chimiques oxygeacuteneacutees telles que des radicaux libres des ions oxygeacuteneacutes et des peroxydes rendus chimiquement tregraves reacuteactifs par la preacutesence deacutelectrons de valence non apparieacutes Il peut sagir par exemple de lanion superoxyde O2
- de loxygegravene singulet O2
du peroxyde dhydrogegravene H2O2 ou encore de lozone O3
Les DRO peuvent ecirctre dorigine exogegravene mdash produits par des rayonnements ionisants par exemple mdash ou bien endogegravene apparaissant comme sous-produits du meacutetabolisme normal de loxygegravene et jouant alors un rocircle important dans la communication entre les cellules Leur concentration peut cependant croicirctre significativement en peacuteriode de stress mdash sous leffet de la chaleur ou de lexposition aux ultraviolets par exemple mdash et endommager les structures cellulaires ce quon appelle le stress oxydant
Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
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Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
bull 2 Physiologie
bull 3 Pathologie
bull 4 Vieillissement
bull 5 La deacutefense contre les DRO
bull 6 Stress oxydant
Dommages cellulaires causeacutes par les deacuteriveacutes reacuteactifs de loxygegravene
Les cellules sont normalement capables de se deacutefendre contre les dommages causeacutes par les DRO agrave laide denzymes de type superoxyde dismutase catalase lactoperoxydase glutathion peroxydase et peroxyreacutedoxine De petites moleacutecules antioxydantes telles que lacide ascorbique (vitamine C) les tocopheacuterols (vitamines E) lacide urique et le glutathion jouent eacutegalement un rocircle tregraves important comme antioxydants cellulaires Les antioxydants polypheacutenoliques interviennent eacutegalement dans leacutelimination des radicaux libres Le milieu extracellulaire semble en revanche moins armeacute contre les DRO lantioxydant plasmatique principal semblant ecirctre lacide urique
Les DRO sont des espegraveces chimiques agrave tregraves forte reacuteactiviteacute capables doxyder les proteacuteines lADN et les membranes des cellules (attaque des lipides constitutifs par peroxydation lipidique) cest une des theacuteories actuelles du vieillissement (seacutenescence)
Physiologie
La production des DRO est un pheacutenomegravene physiologique naturel lieacute agrave la vie aeacuterobie
Pathologie
Les DRO peuvent alors sattaquer aux composeacutes vitaux des cellules
Les DRO peuvent sattaquer agrave lADN en perturbant sa reacuteplication entraicircnant des mutations et des cancers Elles peuvent aussi sattaquer aux membranes cellulaires (peroxydation lipidique) et aux proteacuteines
Au niveau cellulaire les conseacutequences sont la mort cellulaire par apoptose ou neacutecrose
Au niveau tissulaire laction des DRO peuvent mener par exemple au durcissement des artegraveres et agrave des problegravemes cardio-vasculaires agrave la deacuteteacuterioration du collagegravene et donc agrave la rigiditeacute des tissus
Vieillissement
Laction des DRO est une des causes du vieillissement
Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Il est donc proposeacute que des meacutedicaments reacuteduisant la concentration in vivo des DRO pourraient prolonger lespeacuterance de vie
La deacutefense contre les DRO
Lorganisme possegravede un certain nombre de moyens de deacutefenses contre les DRO Ils mettent en jeu des enzymes comme les superoxyde dismutases les catalases la glutathion peroxydase et la glutathion reacuteductase Lorsque ce systegraveme est submergeacute lorganisme est dans une situation de stress oxydant
Dautres antioxydants (espegraveces chimiques empecircchant les reacuteactions doxydation dommageables causeacutees par les ROS) sont des petites moleacutecules telles que les vitamines E et C les caroteacutenoiumldes certains polypheacutenols des huiles essentielles la carnosine
Stress oxydant
La formation de radicaux libres dans lorganisme est constante et indissociable de la vie dans une atmosphegravere oxydante mais les excegraves deacutependent de facteurs exteacuterieurs tels que le stress la fatigue et lexercice physique intensif la consommation de tabac dalcool les pollutions atmospheacuterique ou encore par des rayons ionisants tels que les rayons X
Certaines maladies geacuteneacutetiques causent une surproduction de ROS ou une efficaciteacute reacuteduite du systegraveme de deacutefense Une surproduction de ROS a eacuteteacute observeacutee lors des maladies dAlzheimer et de Parkinson
Les ROS peuvent participer au rejet des greffons lors des transplantations dorganes
Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase
Source httpfrwikipediaorgwikiDC3A9rivC3A9_rC3A9actif_de_l27oxygC3A8ne
Espegraveces oxygeacuteneacutees activeacutees antioxydants et cancer
A consulter sur wwwprobioxcomukpdfcancerpdf
Faibles doses dirradiation ndash Extrait drsquoun rticle Wikipeacutedia
En radiobiologie et en physique meacutedicale les faibles doses dirradiation sont des expositions agrave des rayonnements ionisants qui se situent agrave un niveau faible de lordre du centigray tregraves largement infeacuterieur agrave celui ougrave lon commence agrave voir apparaicirctre un effet deacuteterministe (brucirclures voire syndrome dirradiation aigueuml pour des expositions supeacuterieures au gray) et en-dessous des limites actuelles de deacutetection des effets stochastiques (leuceacutemies ou autres formes de cancers voire peut-ecirctre mutations geacuteneacutetiques)
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
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Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
Cest ce domaine de doses infeacuterieures agrave une dizaine de millisieverts par an que reccediloit la plus grande partie de la population principalement agrave cause de la radioactiviteacute naturelle (notamment due au radon) et des examens radiologiques ou par les activiteacutes de lindustrie nucleacuteaire sur ses travailleurs (et le cas eacutecheacuteant sur le public en cas daccident nucleacuteaire) Ceci en fait un sujet poleacutemique et qui a une incidence directe sur loptimisation des politiques de radioprotection et de santeacute publique
Globalement leffet exact de ces faibles doses dirradiations ainsi que la relation dose-effet associeacutee sont encore des questions ouvertes
bull Leffet macroscopique de ces faibles doses pour des expositions infeacuterieures au centigray est difficile agrave eacutevaluer Si ces faibles doses ont un effet celui-ci ne peut pas ecirctre eacutetudieacute statistiquement par des eacutetudes eacutepideacutemiologiques directes Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est donc baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets canceacuterogegravenes observeacutes entre 02 et 3 sieverts 1 En outre cet effet deacutepend agrave la fois de la dose reccedilue et du deacutebit de dose dune maniegravere encore mal connue aujourdhui
bull Au niveau microscopique pour un rayonnement traversant un tissu leffet
physique et chimique eacuteleacutementaire deacutepend de la nature de ce rayonnement Le gray est la grandeur de dose absorbeacutee permet de quantifier cet effet physique Elle deacutepend agrave la fois du type de rayonnement de leur nombre ainsi que des tissus traverseacutes Cependant la traduction biologique de cet effet au niveau macroscopique (mesureacutee en Sievert est un processus complexe que lon commence agrave peine agrave deacutecouvrir
Photo drsquoune centrale nucleacuteaire - Leffet des rayonnements ionisants agrave faible dose est une question ouverte
Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Le monde des faibles doses
o 11 Sources et modes dirradiation
o 12 Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
o 13 Ordres de grandeurs des faibles doses
o 14 Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
bull 2 Progregraves des connaissances en radiobiologie
o 21 Eacutetudes des moyennes et fortes doses
o 22 Limites statistiques des eacutetudes eacutepideacutemiologiques
o 23 Canceacuterogenegravese
o 24 Meacutecanismes de reacuteparation
o 25 Effet laquo bystander raquo
bull 3 Radioprotection contre les faibles doses
o 31 Limites dexposition admises
o 32 Le principe ALARA
o 33 Le modegravele lineacuteaire sans seuil
o 34 Positions officielles de la CIPR sur lapproche lineacuteaire
bull 4 Deacutebat sur leffet des faibles doses
o 41 Partisans et opposants agrave lhypothegravese lineacuteaire sans seuil
o 42 Le rapport conjoint des acadeacutemies franccedilaises
o 43 Hypothegravese dun effet dHormegravese
o 44 Les reacutegions agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee
o 45 Leacutetude des liquidateurs de Tchernobyl
o 46 Le deacutebat sur le radon
o 47 Les constructions contamineacutees de Taiwan
bull 5 Enjeux sur la politique sanitaire
o 51 Doses collectives morts virtuelles
o 52 Eacutevaluation beacuteneacutefice risque en radiologie meacutedicale
o 53 Coucircts de deacutecontamination
Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Le monde des faibles doses - Sources et modes dirradiation
Dessin explicatif - Trois modes dirradiation Par irradiation continue par dose ponctuelle ou par contamination interne
Les faibles doses dirradiations peuvent ecirctre reccedilues suivant trois modaliteacutes assez diffeacuterentes
Article deacutetailleacute irradiation
La principale source dirradiation est naturelle Le niveau de lrsquoexposition naturelle varie selon le lieu geacuteneacuteralement dans le rapport de un agrave trois Dans de nombreux endroits il peut ecirctre beaucoup plus eacuteleveacute2
Lirradiation et la radioactiviteacute sexpriment dans les uniteacutes sievert becquerel Luniteacute SI utiliseacutee pour mesurer une irradiation physique est le gray qui mesure une eacutenergie fournie par uniteacute de masse indeacutependamment de ses effets biologiques Lancienne uniteacute du rad que lon retrouve encore dans de nombreuses publications correspond au centigray (ce qui explique que ce sous-multiple soit freacutequemment utiliseacute) Luniteacute utiliseacutee pour mesurer les effets stochastiques dune irradiation sur un organisme est le sievert qui inclut des termes correctifs permettant de prendre en compte la dangerositeacute relative des diffeacuterents rayonnements et la sensibiliteacute relative des diffeacuterents tissus
Luniteacute utiliseacutee pour mesurer lactiviteacute dune source radioactive est le becquerel qui mesure le nombre de deacutesinteacutegrations radioactives par seconde Il permet de repreacutesenter indirectement la quantiteacute de matiegravere radioactive preacutesente si lon connaicirct par ailleurs lactiviteacute massique du radionucleacuteide concerneacute
On peut distinguer trois modes dexposition
bull Les expositions aux faibles doses ponctuelles reccedilues en une seule fois sont mesureacutees en millisieverts Elles correspondent la plupart du temps pour le public agrave des examens radiologiques (radiographies gammagraphies scanners)
bull Une exposition continue ou reacutepeacuteteacutee agrave un environnement irradiant expose agrave un
deacutebit de dose plus ou moins eacuteleveacute mesureacute en microsieverts par heure Ce peut ecirctre un environnement de travail (cabinet meacutedical de radiologie travailleur de lindustrie nucleacuteaire) ou dhabitation (effet de vivre en altitude ou dans une reacutegion riche en uranium ou en thorium voire en preacutesence de radon)
bull Enfin une contamination interne par des substances radioactives (que ce soit par inhalation ingestion ou agrave travers une blessure) expose lorganisme agrave des rayonnements faibles mais directement en contact avec les tissus et sur une dureacutee potentiellement longue (fonction de la peacuteriode biologique du radioisotope de son mode dingestion de son eacutetat chimique) Ces contaminations se mesurent en becquerels la plus ou moins grande radiotoxiciteacute de la substance est eacutevalueacutee en sieverts par becquerel (luniteacute typique eacutetant le microSvkBq)
Quand commence-t-on agrave parler de faibles doses
La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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La limite des faibles doses est mal deacutefinie car elle deacutepend du domaine scientifique consideacutereacute345 le plafond proposeacute varie ainsi de 1 mGy pour la microdosimeacutetrie agrave 200 mGy pour leacutepideacutemiologie en passant par 20 mGy pour la radiobiologie6 Pour la radioprotection on sinteacuteresse geacuteneacuteralement agrave la limite en-dessous de laquelle aucun effet nocif des radiations nest deacutemontreacute soit asymp100 mGy378 cest donc cette limite qui est la plus couramment rencontreacutee910
Les laquo faibles doses raquo correspondent agrave des domaines de doses ou de deacutebits qui peuvent ecirctre tregraves varieacutes mais sont souvent amalgameacutes On peut facilement deacutetecter des radioactiviteacutes de lordre du becquerel qui correspondent agrave une irradiation de lordre du nano- voire pico-sievert mais on est alors tregraves en deccedilagrave des plafonds communeacutement admis pour ce domaine mecircme si lon prend la valeur de 1 mSv consideacutereacute pour la microdosimeacutetrie La diffeacuterence entre lirradiation deacutetectable par les moyens modernes et celle dont on sait quelle a des effets prouveacutes est de neuf ordres de grandeur - cest la mecircme diffeacuterence quentre boire une goutte (1 mm3) de whisky dans toute sa vie et en boire dix litres par jour
Ordres de grandeurs des faibles doses
Le domaine des faibles doses correspond aux doses infeacuterieures agrave 10 mSv selon la deacutefinition utiliseacutee en radiobiologie et aux doses infeacuterieures agrave 100 mSv selon celle geacuteneacuteralement utiliseacutee pour la radioprotection Une dose peut ecirctre consideacutereacutee comme reccedilue en une seule exposition quand la dureacutee dirradiation est plus faible que le temps de reacuteparation des cassures de lADN par la cellule de lordre de lheure
Niveau Dose en une exposition
1 000 mSv=1 sievert
Seuil des effets deacuteterministes apparition de la fiegravevre des radiations
100 mSv
Limite de leffet statistiquement observable des excegraves de cancers sur les survivants de Hiroshima et Nagasaki 2
La limite dexposition des personnels dintervention est de 100 mSv en cas drsquourgence radiologique voire 300 mSv pour des interventions destineacutees agrave sauver des vies humaines (France)11
Les systegravemes de reacuteparation de lrsquoADN des cellules sont activeacutes agrave des doses comprises entre 10 et 100 mSv
10 mSv
En dessous du seuil de 2 cGy (20 mSv) on ne deacutetecte plus daugmentation de la freacutequence drsquoaberrations chromosomiques 12
Un scanner comportant dix coupes (voire beaucoup plus pour un scanner coronaire moderne) entraicircne une exposition de 15 mSv13 Un scanner abdominal correspond agrave 12 mSv
Les 05 million dhabitants des zones faiblement contamineacutees aux alentours de Tchernobyl recevront une dose cumuleacutee sur 70 ans de lordre de 14 mSv14
1 mSv1 000 microSv
Une exposition de lrsquoensemble de lrsquoorganisme agrave 1 mGy entraicircne en moyenne la traverseacutee de chaque cellule par un eacutelectron15
Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Lirridiation par scintigraphie est de lordre de 4 mSv lors de leacutetude des os et 2 mSv pour lexamen de la thyroiumlde 13
100 microSv
Une radiographie des poumons entraicircne une dose de 03 mSv16 agrave 1 mSv13 Une radiographie dentaire correspond agrave une dose de 02 mSv Lexposition moyenne due aux retombeacutees des essais nucleacuteaires atmospheacuteriques a atteint un pic en 1963 avec 015 mSv17 Une mammographie correspond agrave une dose effective de 013 mSv18
10 microSv Un voyage Paris-New York aller et retour 006 mSv16
1 microSvLes radionucleacuteides contenus dans une cigarette entraicircnent en moyenne une exposition aux rayonnements de 73 microSv par cigarette19 (outre lexposition aux goudrons canceacuterigegravenes)
Ordres de grandeurs des faibles deacutebits de doses
Article deacutetailleacute Deacutebit de dose radioactive
La limite du domaine des faibles deacutebits de dose en dessous de laquelle aucun effet biologique na eacuteteacute deacutetecteacute peut ecirctre placeacutee vers 1 mSvh voire 100 microSvh cest-agrave-dire les limites reacuteglementaires des zones controcircleacutees marqueacutees laquo zones jaunes raquo en France Dans la deacutefinition proposeacutee par lUNSCEAR cette limite est placeacutee agrave 01 mGymin (moyenneacutes sur une heure) du point de vue de la radioprotection soit 6 mGyh6
Ces deacutebits de dose sont mesureacutes en milli- ou en microsieverts par minute par heure ou par an Il sagit dans la quasi-totaliteacute des cas dune irradiation par rayonnement gamma (ou par rayonnement X pour les cabinets meacutedicaux) Cependant les irradiations reccedilues agrave proximiteacute immeacutediate dun reacuteacteur nucleacuteaire (jusquagrave quelques dizaines de megravetres) sont surtout dues aux flux de neutrons qui seacutechappent du cœur (ce qui impose dutiliser des dosimegravetres speacuteciaux) Des neutrons sont eacutegalement preacutesents dans les rayonnements cosmiques
Un faible deacutebit de dose entraicircne en pratique une faible irradiation tout au moins pour des dureacutees dexposition raisonnablement limiteacutees Ce nest que pour les forts deacutebits de dose reccedilus dans des environnements exceptionnels que lon fait le calcul inverse agrave la limite entre laquo zone orange raquo et laquo zone rouge raquo ougrave le deacutebit de dose serait de 100 mSvh on peut transiter pendant 6 minutes avant de recevoir une dose de 10 mSv (reacuteglementairement acceptable en circonstances exceptionnelles) et il faut rester plusieurs heures pour atteindre une dose de un sievert (niveau ougrave apparaicirct la fiegravevre des radiations) Pour ces forts deacutebits de dose lexposition est normalement exceptionnelle la dureacutee dexposition est normalement infeacuterieure agrave lheure et cest la dose totale reccedilue en une seule exposition quil faut consideacuterer pour en eacutevaluer limpact sanitaire
Niveau Deacutebit de dose
100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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100 mSvh
bull Zone interdite indiqueacutee comme une zone rouge (zone
speacutecialement reacuteglementeacutee droit franccedilais20) plus de 100 mSvh
bull A 5 mGymin (300 mGyh) le nombre de cassures double brin (CDB) dues agrave lrsquoirradiation est eacutegal agrave celui produit pendant le mecircme temps par le meacutetabolisme cellulaire chez les cellules en prolifeacuteration (CDB endogegravenes) soit 014 CDB par minute dans les deux cas21
bull Le rythme de production des CDB est supeacuterieur au rythme
maximal de reacuteparation La production de dislocations exceacutede les capaciteacutes de reacuteparation cellulaire Les effets sont cumulatifs et deacutependent de la dose totale
10 mSvh
bull Zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement
reacuteglementeacutees) de 2 agrave 100 mSvh
bull Rythme de cassure double brin de lADN (~1cGy) de lordre
du rythme de reacuteparation (~ heure) Apparition eacuteventuelle de pheacutenomegravenes speacutecifiquement radio-induits aux expositions prolongeacutees
bull Quand on irradie des souris tout au long de leur vie agrave des
expositions respectives de 15 Gysemaine (9 mGyh) 22 Gysemaine (13 mGyh) et 3 Gysemaine (18 mGyh) le pourcentage de souris qui contractent un cancer de la peau est respectivement de 0 35 et 100 deacutemontrant clairement une reacuteponse agrave seuil en fonction du deacutebit de dose22
1 mSvh1 000 microSvh
bull Limite infeacuterieure des zones controcircleacutees oranges (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) agrave partir de 2 mSvh
bull 1 mSvh reccedilu pendant un an entraicircne une exposition totale de 876 Sv
bull Des rats macircles restent fertiles pendant 10 geacuteneacuterations sils sont exposeacutes agrave 20 mSv par jour mais un accroissement mecircme leacuteger au-delagrave de cette limite inhibe totalement la spermatogenegravese23
100 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees jaunes (zones speacutecialement reacuteglementeacutees) de 0025 agrave 2 mSvh
bull Des souris exposeacutees agrave 00002 cGymin (012 mGyh) pendant cinq semaines ne montrent pas deffet deacutetectable sur lADN24 bien que la dose totale (01 Gy) entraicircne des dommages deacutetectables quand elle est reccedilue en une seule fois
bull Au contact dun minerai duranium dune activiteacute de 20 000
deacutesinteacutegrations par seconde (20 kBq soit de lordre dun
gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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gramme duranium) on subit un deacutebit de dose de 79 microSvh25
bull Niveau de radiation deacutetecteacute dans certains lieux agrave
radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee26 sur la plage de sable noir de monazite de Guarapari au Breacutesil (131 μSvh)27 ou dans certaines maisons de Ramsar en Iran (130μGyh)28
100 mSvan11 microSvh
bull Limites des zones controcircleacutees vertes de 75 microSvh agrave 25
microSvh
bull Lexposition de la population aux rayonnements naturels
est supeacuterieure agrave 100 mSvan dans de larges reacutegions comme le Kerala en Inde (expositions de lordre de 10 agrave 32 mSvan)29 ou dans les quartiers agrave radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee de la ville de Ramsar en Iran (exposition moyenne de 10 mSvan mais pouvant atteindre 260 mSvan dans certaines habitations)3031
bull Irradiation dans la station spatiale internationale 170 mSvan14
10 mSvan11 microSvh
bull La limite annuelle pour les personnels exposeacutes aux Eacutetats-Unis est de 50 mSvan (publication 26 de la CIPR 1977)3233
bull Les limites pour les personnels exposeacutes sont de 20 mSv sur douze mois glissants en France 20 mSv par an en Suisse et 50 mSv par an sans pouvoir exceacuteder 100 mSv par peacuteriode de 5 ans au Canada (recommandation 60 de la CIPR 1991)343536
bull Lrsquoinhalation de la fumeacutee par une personne consommant 15
paquets de cigarettes par jour conduit agrave des doses au systegraveme tracheacuteobronchial de lrsquoordre de 80 mSvan19 (outre le deacutepocirct de goudrons canceacuterigegravenes) du fait du polonium naturellement preacutesent dans le tabac37 Un fumeur de 30 cigarettes par jour sexpose par sa preacutesence dans la fumeacutee agrave leacutequivalent de dose de 300 radiographies pulmonaires par an38
bull Il faut conserver sur soi plusieurs kg duranium pour
sexposer agrave un deacutebit de 50 mSvan39
1 mSvan110 nSvh
bull Limite autoriseacutee pour lexposition du public aux
rayonnements artificiels exposition justifiant une zone surveilleacutee radiologique de 25 agrave 75 microSvh soit plus de 80 μSv par mois ou 1 mSv par an (Code de la santeacute publique Article R1333-8) Elle eacutetait de 5 mSvan en 199813
bull Lrsquoirradiation naturelle (rayons cosmiques radioeacuteleacutements naturels preacutesents dans lrsquoorganisme et la croucircte terrestre) varie en France entre 15 mSvan et 6 mSvan40 Lexposition moyenne aux radiations naturelles dans le
monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
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Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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monde est estimeacutee de lordre de 25 mSvan41
bull Lirradiation ambiante horaire mesureacutee en France varie selon les lieux entre 40 nSvh (bassins seacutedimentaires) et 300 nSvh (massifs granitiques) avec une valeur moyenne sur le territoire de 90 nSvh42
bull Lexposition annuelle due aux examens meacutedicaux est en moyenne de 1 mSvan30
bull La CIPR propose pour le radon un coefficient de conversion de 1 millisievert par an pour 66 Bqm3 (ce coefficient est en cours de reacuteeacutevaluation)43
bull La conservation agrave domicile drsquoun bloc de minerai duranium
de 5 kg drsquoune activiteacute de 15 MBq induit un deacutebit de dose de 04 microSvh Sur la base drsquoune exposition journaliegravere de 12h agrave une distance de 1 m de lrsquoeacutechantillon lrsquoordre de grandeur de la dose efficace sera de 175 mSvan44
100 microSvan11 nSvh
bull Pour lrsquoeacutevaluation de la performance du stockage des deacutechets radioactifs en couche geacuteologique profonde la dose reccedilue doit ecirctre infeacuterieure agrave 025 mSv par an (limite retenue par lAndra) dans le sceacutenario le plus peacutenalisant45
bull Les recommandations de lrsquoOMS sur les critegraveres de potabiliteacute de lrsquoeau de boisson sont que la dose reccedilue du fait de la preacutesence drsquoun radionucleacuteide dans lrsquoeau de boisson ne deacutepasse pas 01 mSvan46
bull Lauto-irradiation du fait de la radioactiviteacute naturelle du corps humain induit une exposition de 02 mSvan Cette dose preacutesente la caracteacuteristique drsquoecirctre agrave peu pregraves constante quelle que soit la corpulence de lrsquoindividu et la reacutegion geacuteographique30
bull Lirradiation naturelle par les rayons cosmiques au niveau
de la mer est denviron 32 nSvh (asymp03 mSvan)
bull Lirradiation reccedilue au voisinage du centre de stockage de
lAube (CSFMA) pour une personne passant 24h24 agrave la clocircture 365 jours par an est eacutevalueacutee agrave 014 mSvan47
10 microSvan11 nSvh
bull Lexposition moyenne lieacutee agrave la production drsquoeacutelectriciteacute par eacutenergie nucleacuteaire (extraction et traitement de lrsquouranium fonctionnement des reacuteacteurs rejets et deacutechets) correspondant agrave une exposition de lrsquoordre de 001 agrave 002 mSv par an30
1 microSvan011 nSvh
bull Lexposition moyenne due aux essais nucleacuteaires en
atmosphegravere (sur toute la population mondiale) a eacuteteacute de 0005 mSvan et lrsquoaccident de Tchernobyl agrave conduit agrave une exposition moyenne de 0002 mSvan30 Des personnes agrave proximiteacute immeacutediate ont eacutevidemment eacuteteacute davantage
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
irradieacutees
lt1 microSvanlt011 nSvh
bull LrsquoAndra a eacutevalueacute lrsquoimpact maximal que pourrait recevoir un habitant seacutejournant en permanence agrave proximiteacute du Centre de stockage de Morvilliers (TFA) du fait des eacuteventuels rejets La dose de radioactiviteacute que serait susceptible de recevoir cet habitant serait de lrsquoordre de 001 microsievert par an48
bull Le 4 avril 2011 lorsque les retombeacutees en France meacutetropolitaine en provenance de Fukushima ont atteint leur maximum elles ont ajouteacute seulement 002 nSvh agrave la radioactiviteacute ambiante un niveau bien trop faible pour ecirctre deacutetecteacute42
Lire la suite de cet article sur httpfrwikipediaorgwikiFaibles_doses_d27irradiation
Fission nucleacuteaire ndash Introduction drsquoun article Wikipeacutedia
La fission nucleacuteaire est le pheacutenomegravene par lequel le noyau dun atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucleacuteons tels les noyaux duranium et de plutonium) est diviseacute en plusieurs nucleacuteides plus leacutegers geacuteneacuteralement deux nucleacuteides Cette reacuteaction nucleacuteaire se traduit aussi par leacutemission de neutrons et un deacutegagement deacutenergie tregraves important (asymp 200 MeV agrave comparer aux eacutenergies des reacuteactions chimiques qui sont de lordre de leV)
Sommaire
bull 1 Deacutecouverte
bull 2 Le pheacutenomegravene
o 21 Fission spontaneacutee
o 22 Fission induite
221 Bilan neutronique
222 Reacutepartition des masses des produits de fission
223 Bilan eacutenergeacutetique
224 La reacuteaction en chaicircne
o 23 Leacutenergie de fission
o 24 Notion de masse critique
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
o 31 Bibliographie
bull 4 Voir aussi
o 41 Articles connexes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiFission_nuclC3A9aire
Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Meacutethode de Monte-Carlo ndash Introduction drsquoun article de Wikipeacutedia
Pour les articles homonymes voir Monte-Carlo (homonymie)
Le terme meacutethode de Monte-Carlo ou meacutethode Monte-Carlo deacutesigne toute meacutethode visant agrave calculer une valeur numeacuterique en utilisant des proceacutedeacutes aleacuteatoires cest-agrave-dire des techniques probabilistes Le nom de ces meacutethodes qui fait allusion aux jeux de hasard pratiqueacutes agrave Monte-Carlo a eacuteteacute inventeacute en 1947 par Nicholas Metropolis 1 et publieacute pour la premiegravere fois en 1949 dans un article co-eacutecrit avec Stanislas Ulam 2
Les meacutethodes de Monte-Carlo sont particuliegraverement utiliseacutees pour calculer des inteacutegrales en dimensions plus grandes que 1 (en particulier pour calculer des surfaces et des volumes) Elles sont eacutegalement couramment utiliseacutees en physique des particules ougrave des simulations probabilistes permettent destimer la forme dun signal ou la sensibiliteacute dun deacutetecteur La comparaison des donneacutees mesureacutees agrave ces simulations peut permettre de mettre en eacutevidence des caracteacuteristiques inattendues par exemple de nouvelles particules
La meacutethode de simulation de Monte-Carlo permet aussi dintroduire une approche statistique du risque dans une deacutecision financiegravere Elle consiste agrave isoler un certain nombre de variables-cleacutes du projet tels que le chiffre daffaires ou la marge et agrave leur affecter une distribution de probabiliteacutes Pour chacun de ces facteurs un grand nombre de tirages aleacuteatoires est effectueacute dans les distributions de probabiliteacute deacutetermineacutees preacuteceacutedemment afin de trouver la probabiliteacute doccurrence de chacun des reacutesultats
Le veacuteritable deacuteveloppement des meacutethodes de Monte-Carlo sest effectueacute sous limpulsion de John von Neumann et Stanislas Ulam notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et des recherches sur la fabrication de la bombe atomique Notamment ils ont utiliseacute ces meacutethodes probabilistes pour reacutesoudre des eacutequations aux deacuteriveacutees partielles dans le cadre de la Monte-Carlo N-Particle transport (MCNP)
Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
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La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Theacuteorie
bull 2 Exemples
o 21 Reacutesolution du Problegraveme du voyageur de commerce
o 22 Deacutetermination de la valeur de π (pi)
o 23 Deacutetermination de la superficie dun lac
o 24 Application au modegravele dIsing
o 25 Estimation de la valeur dun coup au go
o 26 Estimation de la valeur dun coup aux eacutechecs
bull 3 Notes et reacutefeacuterences
bull 4 Voir aussi
o 41 Bibliographie
o 42 Articles connexes
o 43 Liens externes Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiMC3A9thode_de_Monte-Carlo
Photoeacutelectron eacutelectron eacutemis sous leffet dun rayonnement lumineux
Radiation ionisante ou Rayonnement ionisant ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
Un rayonnement ionisant est un rayonnement capable de deacuteposer assez deacutenergie dans la matiegravere quil traverse pour creacuteer une ionisation Ces rayonnements ionisants lorsquils sont maicirctriseacutes ont beaucoup dusages pratiques beacuteneacutefiques (domaines de la santeacute industriehellip) Mais pour les organismes vivants ils sont potentiellement nocifs agrave la longue et mortels en cas de dose eacuteleveacutee Les rayons ionisants sont de natures et de sources varieacutees et leurs proprieacuteteacutes deacutependent en particulier de la nature des particules constitutives du rayonnement ainsi que de leur eacutenergie
Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Principaux rayonnements ionisants
o 11 Particules α noyaux de l 4 He
o 12 Particules β - eacutelectrons
o 13 Particules β + positrons
o 14 Rayonnements X et γ
o 15 Neutrons
bull 2 Source des rayonnements ionisants
bull 3 Effets des rayonnements ionisants sur lorganisme
bull 4 Exposition de lhomme aux rayonnements ionisants
o 41 Les modes dexposition aux rayonnements
o 42 Lexposition naturelle
421 Les rayonnements cosmiques
422 Les eacuteleacutements radioactifs contenus dans le sol
423 Les eacuteleacutements radioactifs naturels absorbeacutes par inhalation ou ingestion
o 43 Lexposition artificielle
431 Les irradiations meacutedicales
o 44 Conclusion
bull 5 Utilisation des rayonnements ionisants
o 51 Production deacutelectriciteacute
bull 6 Notes et reacutefeacuterences
bull 7 Voir aussi
o 71 Articles connexes
o 72 Bibliographie
Principaux rayonnements ionisants
Type de rayonnementRayonnement
ionisantCharge
eacuteleacutementaireMasse
(MeVc 2 )
Rayonnements Indirectement Rayonnement 0 0
eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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eacutelectromagneacutetiquesionisant
ultraviolet
Rayon X
Rayon gamma
Rayonnements particulaires
Neutron 0 940
Directement ionisant
Electron particule β -
-1 0511
Positon particule β +
+1 0511
Muon -1 106
Proton +1 938
Ion 4He particule α
+2 3730
Ion 12C +6 11193
Autres ions Variable Variable
Les rayonnements les plus eacutenergeacutetiques transfegraverent assez drsquoeacutenergie aux eacutelectrons de la matiegravere pour les arracher de leur atome Les atomes ainsi priveacutes de certains de leurs eacutelectrons sont alors chargeacutes positivement Les atomes voisins qui accueillent les eacutelectrons se chargent neacutegativement
Les atomes chargeacutes positivement ou neacutegativement sont appeleacutes ions Les atomes qui ont perdu au moins un eacutelectron sont devenus des ions positifs (cations) tandis que les atomes qui ont reccedilu au moins un eacutelectron sont devenus des ions neacutegatifs (anions)Les rayonnements capables de provoquer de telles reacuteactions sont dits ionisants
Par leur eacutenergie les rayonnements ionisants sont peacuteneacutetrants crsquoest-agrave-dire qursquoils peuvent traverser la matiegravere Le pouvoir de peacuteneacutetration deacutepend du type de rayonnement et du pouvoir darrecirct de la matiegravere Cela deacutefinit des eacutepaisseurs diffeacuterentes de mateacuteriaux pour sen proteacuteger si neacutecessaire et si possible
Particules α noyaux de l4He
Peacuteneacutetration faible Les particules α sont eacutemises agrave une vitesse avoisinant les 20 000 kms Cependant eacutetant lourdes et chargeacutees eacutelectriquement elles sont arrecircteacutees tregraves facilement et rapidement par les champs eacutelectromagneacutetiques et les atomes composant la matiegravere environnante Une simple feuille de papier suffit agrave arrecircter ces particules
Particules β- eacutelectrons
Peacuteneacutetration moyenne Les particules β- sont des eacutelectrons Ces derniers sont eacutemis avec des eacutenergies allant de quelques keV agrave quelques MeV Ils peuvent donc atteindre des vitesses eacuteleveacutees souvent relativistes Cependant chargeacutes eacutelectriquement ils vont ecirctre arrecircteacutes par la matiegravere et les champs eacutelectromagneacutetiques environnants Une feuille
drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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drsquoaluminium de quelques millimegravetres peut arrecircter les eacutelectrons Un eacutecran dun centimegravetre de plexiglas arrecircte toutes les particules becircta deacutenergie infeacuterieure agrave 2 MeV
Particules β+ positrons
La peacuteneacutetration est semblable agrave celle des eacutelectrons Mais agrave la fin de son parcours un positron srsquoannihile avec un eacutelectron rencontreacute sur son passage en formant deux photons gamma de 511 keV chacun ce qui ramegravene le problegraveme au cas du rayonnement gamma
Rayonnements X et γ
Peacuteneacutetration tregraves grande fonction de lrsquoeacutenergie du rayonnement et de la nature du milieu traverseacute
Chaque mateacuteriau est ainsi caracteacuteriseacute par une couche de demi-atteacutenuation qui deacutepend de sa nature du type de rayonnement et de leacutenergie du rayonnement La couche de demi-atteacutenuation (ou eacutepaisseur moitieacute) est leacutepaisseur neacutecessaire pour reacuteduire de moitieacute la valeur du deacutebit de dose de rayonnements X ou γ On deacutefinit selon le mecircme principe une eacutepaisseur dixiegraveme qui ne laisse passer que 10 du deacutebit de dose par exemple en radioprotection un eacutecran dixiegraveme en plomb (matiegravere tregraves utiliseacutee car tregraves efficace) a une eacutepaisseur de 50 mm
Au-delagrave de la dizaine de keV lair na plus dabsorption significative des rayonnements X et γ Le plomb est geacuteneacuteralement utiliseacute comme eacuteleacutement de radio-protection dans le domaine meacutedical En effet il a une eacutepaisseur de demi-absorption de lordre de 100 microm agrave 100 keV Une eacutepaisseur de 1 mm de plomb reacuteduit la dose dun rayonnement X de 100 keV dun facteur 1 000 Leacutepaisseur de demi-absorption du plomb passe neacuteanmoins agrave 1 mm vers 250 keV ce qui signifie quune eacutepaisseur de 10 mm de plomb serait alors neacutecessaire pour reacuteduire la dose dun facteur eacutequivalent En conseacutequence dans les environnements industriels ougrave leacutenergie peut parfois atteindre plusieurs MeV on utilise des murs en beacuteton (moins absorbants que le plomb mais pratiquement plus eacutepais) dans le contexte de la radioprotection Dans certains cas ceux-ci sont mecircme bariteacutes (ajout dune charge tregraves dense) pour en augmenter lefficaciteacute
Agrave eacutepaisseur deacutecran identique le rayonnement gamma est atteacutenueacute par le plomb lacier le beacuteton lrsquoeau (par ordre defficaciteacute deacutecroissante)
Neutrons
Le neutron neacutetant pas chargeacute il ne produit pas dionisations en traversant la matiegravere Les neutrons libres ne forment donc pas un rayonnement ionisant mais en provoquant des fissions nucleacuteaires ils peuvent geacuteneacuterer des rayonnements ionisants
Les neutrons libres sont surtout preacutesents dans les reacuteacteurs nucleacuteaires ils sont eacutemis par exemple lors de la fission drsquoatomes drsquouranium 235 Ils sont indirectement ionisants car crsquoest leur capture par les noyaux ou leur interaction avec ceux-ci qui geacutenegravere des rayonnements gamma etou diverses particules Les neutrons sont aussi preacutesents aux altitudes de vol des avions long-courrier et subsoniques ils participent agrave 30 de la dose reccedilue par le personnel naviguant
Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
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Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Peacuteneacutetration deacutependante de leur eacutenergie
Le bore et le cadmium neutrophages absorbent (capturent) les neutrons
Une forte eacutepaisseur drsquoeau ou de paraffine modegravere (reacuteduit la vitesse) les neutrons
Scheacutema - Pouvoir de peacuteneacutetration (exposition externe) Le rayonnement alpha (constitueacute de noyaux dheacutelium) est simplement arrecircteacute par une feuille de papier Le rayonnement becircta (constitueacute deacutelectrons ou de positrons) est arrecircteacute par une plaque daluminium Le rayonnement gamma (constitueacute de photons tregraves eacutenergeacutetiques) est atteacutenueacute (et non stoppeacute) quand il peacutenegravetre de la matiegravere dense ce qui le rend particuliegraverement dangereux pour les organismes vivants Il existe dautres types de rayonnements ionisants ces trois formes sont souvent associeacutees agrave la radioactiviteacute
Nouveau pictogramme de risque contre les rayonnements ionisants transfeacutereacute le 15 feacutevrier 2007 par lAIEA agrave ISO Il doit remplacer le pictogramme jaune classique uniquement laquo dans certaines circonstances speacutecifiques et limiteacutees raquo
Article complet sur httpfrwikipediaorgwikiRayonnement_ionisant
Les faibles doses - Extrait drsquoun document du CEA Direction des sciences du vivant - Prositon Les faibles doses
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 1 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 2 Action de lrsquoirradiation
sur la cellule - Effets deacuteterministes
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 3 Effets aleacuteatoires
bull Santeacute rayonnements ionisants et radionucleacuteides Partie 4 Modaliteacutes drsquoexposition
bull Les faibles doses
bull Effets sur la santeacute Bilan
Geacuteneacuteraliteacutes ndash le domaine des faibles doses
Les faibles doses de rayonnements ionisants correspondent agrave des irradiations pour lesquelles aucun effet neacutefaste sur la santeacute nrsquoest observeacute On parle de laquo faibles doses raquo pour des expositions infeacuterieures ou eacutegales agrave des doses de lordre de 100 agrave 200 mSv pour des irradiations aigueumls Ces niveaux correspondent agrave la plupart des expositions en dehors de la radiotheacuterapie ou drsquoapplications meacutedicales speacutecifiques les irradiations (professionnelles population patients) deacutelivrent des faibles doses (voir laquo quelques valeurs de dose raquo) Lrsquoirradiation naturelle est la principale source drsquoexposition (de lrsquoordre de 2 agrave 25 mSv par an en moyenne) A de faibles niveaux de dose aucun effet sur la santeacute nrsquoest deacuteceleacute par lrsquoeacutepideacutemiologie cependant lrsquoabsence drsquoeffets deacutecelables ne peut exclure lrsquoexistence drsquoun risque On considegravere que le risque est lieacute agrave lrsquoapparition de
mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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mutations radio-induites pouvant apregraves de nombreuses alteacuterations suppleacutementaires conduire agrave des effets stochastiques notamment des cancers
La difficulteacute drsquoidentifier lrsquoexistence ou non drsquoun risque pour des expositions aux faibles doses tient
bull au deacutelai de plusieurs anneacutees ou mecircme dizaines drsquoanneacutees entre lrsquoirradiation et la maladie canceacutereuse deacutelai pendant lequel de nombreux facteurs de lrsquoenvironnement sont susceptibles eacutegalement drsquointroduire des alteacuterations dans le fonctionnement et lrsquoADN cellulaire
bull agrave lrsquoabsence de speacutecificiteacute des cancers radio-induits
bull agrave la grande freacutequence des cancers survenant spontaneacutement
Lrsquoordre de grandeur de 100-200 mSv correspond agrave celui estimeacute agrave partir drsquoeacutetudes eacutepideacutemiologiques apregraves exposition aigueuml par exemple excegraves de leuceacutemies pour des doses supeacuterieures agrave 100 mSv dans lrsquoeacutetude des survivants dHiroshima et Nagasaki excegraves de cancer de la thyroiumlde au-dessus de 100 mGy agrave la thyroiumlde chez lenfant Chez le fœtus les reacutesultats sont controverseacutes mais le risque de cancer pourrait apparaicirctre pour des doses supeacuterieures agrave 10 ou 20 mSv (UNSCEAR 2000)
Ce niveau agrave partir duquel un excegraves de cancers est observeacute deacutepend de plusieurs facteurs
bull les conditions de lrsquoexposition nature du rayonnement deacutebit de dose Pour les
rayonnements de faible TLE (Transfert Lineacuteique drsquoEnergie) le risque diminue quand le deacutebit de dose diminue pour les rayonnements de fort TLE (alpha par exemple) la relation semble plus complexe
bull la sensibiliteacute de lrsquoorganisme les doses les plus faibles pour lesquelles un
risque est identifieacute eacutetant observeacutees chez le fœtus et le jeune enfant
bull la sensibiliteacute de lrsquoorgane irradieacute la thyroiumlde chez lrsquoenfant par exemple
Probleacutematique des faibles doses
Apregraves lrsquoexposition agrave de faibles doses il nrsquoy a pas drsquoeffets aigus mais des effets tardifs sont possibles
bull Cancers dont la freacutequence augmente avec la dose
bull Effets heacutereacuteditaires pour lesquels il nrsquoa pas eacuteteacute observeacute drsquoeffets dans lrsquoespegravece humaine les estimations de risque reacutesultent des observations animales aux fortes doses (souvent 1 ou 2 Gy)
Pourquoi est-il difficile drsquoidentifier preacuteciseacutement les risques aux faibles doses
Il y a principalement deux difficulteacutes drsquointerpreacutetation lieacutees agrave un laquo bruit de fond raquo tant pour les doses que pour les effets
bull lrsquoexistence de lirradiation naturelle qui constitue une part importante et ineacutevitable de lrsquoexposition agrave des faibles doses de rayonnements ionisants (de 1 agrave
quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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quelques dizaines jusqursquoagrave 100 mSvan) Jusquagrave preacutesent dans les conditions de radioactiviteacute naturelle eacuteleveacutee aucun effet sur la santeacute na pu ecirctre attribueacute agrave lrsquoirradiation
bull la freacutequence spontaneacutee des pathologies observeacutees est eacuteleveacutee et
actuellement il nexiste aucun moyen simple didentifier les cancers radio-induits parmi les cancers qui surviennent spontaneacutement Il en est de mecircme pour des effets heacutereacuteditaires
La relation dose-effet
Compte tenu de la freacutequence spontaneacutee eacuteleveacutee des cancers et de la multipliciteacute des facteurs pouvant moduler le risque individuel lrsquoeacutepideacutemiologie nrsquoa pu jusqursquoagrave preacutesent conclure sur des diffeacuterences observeacutees entre groupe exposeacute et groupe teacutemoin Lrsquoestimation des risques pour des faibles doses drsquoirradiation est baseacutee sur lrsquoextrapolation des effets observeacutes aux fortes doses Lrsquoanalyse statistique montre qursquoune relation lineacuteaire sans seuil (ou LNT en anglais linear non-threshold relation-ship) peut en geacuteneacuteral ecirctre compatible avec les reacutesultats observeacutes
Voir les courbes explicatives sur le document indiqueacute agrave la source
Lrsquoextrapolation de la courbe dose-effet est une opeacuteration matheacutematique qui comporte en dehors des incertitudes inheacuterentes agrave lrsquoopeacuteration elle-mecircme des incertitudes lieacutees aux diffeacuterents types de laquo bruit de fond raquo et des incertitudes lieacutees agrave la variabiliteacute biologique Drsquoautre part de nombreux facteurs indeacutependants de lrsquoirradiation peuvent moduler le risque Certaines eacutetudes eacutepideacutemiologiques conduisent drsquoailleurs agrave des conclusions en apparence contradictoires avec lrsquoextrapolation lineacuteaire sans seuil en ce qui concerne lrsquoinduction de certains cancers et agrave lrsquoeacutetablissement de relations dose-effet ne suivant pas le modegravele lineacuteaire sans seuil (voir lrsquoexemple sur les cancers osseux apregraves exposition au radium 226 et radium 228) Pour permettre une gestion simple du risque et dans un souci de prudence les commissions internationales eacutetablissent des normes sur la base drsquoune relation lineacuteaire sans seuil (LNT) par extrapolation aux faibles doses des observations obtenues aux fortes doses ou forts deacutebits de dose Les recommandations de la CIPR (CIPR 60 1991) concluent agrave lrsquoestimation drsquoun risque suppleacutementaire apregraves exposition agrave un rayonnement de faible TLE agrave faible dose ou faibles deacutebits de dose dont les valeurs (en dose efficace exprimeacutee en Sievert) sont
bull 5 par Sievert pour les cancers mortels de la population
bull 4 par Sievert pour les cancers mortels chez les travailleurs La diffeacuterence entre travailleurs et population srsquoexplique par la diffeacuterence des tranches drsquoacircge inteacuteresseacutees (uniquement entre 18 et 65 ans pour les travailleurs) et de lrsquoexistence de personnes plus sensibles dans la population
bull 1 par Sievert pour les effets heacutereacuteditaires graves
bull Perte de 30 points de QI (quotient intellectuel) par Sievert si lrsquoirradiation a lieu
entre la 8e et la 15e semaine post-conception
Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Exemples de relations dose-effet
Les deux exemples suivantes correspondent agrave des relations dose-effet diffeacuterentes Ces eacutetudes sont tregraves utiliseacutees dans le domaine de la radioprotection
Suivi des survivants dHiroshima et Nagasaki
Le groupe deacutetude est constitueacute denviron 86 000 personnes des deux sexes de tous acircges irradieacutes agrave toutes doses ayant une irradiation du corps dans son ensemble
Pregraves de 70 000 personnes ont reccedilu une dose infeacuterieure ou eacutegale agrave 100 mSv dont environ 30 000 personnes une dose comprise entre 5 mSv et 100 mSv
Sur environ 86 000 personnes suivies depuis 1950 on considegravere quil y a entre 500 et 600 deacutecegraves par cancer de plus (dont environ 90 leuceacutemies) que les ~9 000 deacutecegraves par cancers spontaneacutes attendus
Les relations dose-effet sont consideacutereacutees comme lineacuteaires mais en dessous de 05 Sv les incertitudes sont importantes comme en teacutemoignent les scheacutemas ci-dessous concernant les leuceacutemies
Deux geaphiques - Risque relatif de leuceacutemie chez les survivants dHiroshima et Nagasaki [UNSCEAR 2000]
Article complet agrave lire sur httpwww-dsvceafrinstitutesunite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositonpour-comprendrebases-biologiques-de-la-radioprotectionsante-rayonnements-ionisants-et-radionucleidesles-faibles-doses
Note du traducteur - La notion de lsquofaibles dosesrsquo renvoie aussi agrave lrsquoarticle suivant de
Wikipeacutedia Hormegravese
Hormegravese
Lrsquohormegravese (du grec hoacutermēsis mouvement rapide dimpatience du grec ancien hormaacuteein mettre en mouvement) deacutesigne une reacuteponse de stimulation des deacutefenses biologiques geacuteneacuteralement favorable agrave des expositions de faibles doses de toxines ou dautres agents geacuteneacuterateurs de stress Agrave cause de ce meacutecanisme un agent polluant ou toxique peut avoir un effet opposeacute suivant que la dose reccedilue est faible ou forte
Par exemple des souris irradieacutees par des fortes doses de rayonnement gamma ont un moindre risque de contracter un cancer lorsquelles ont eacuteteacute preacuteceacutedemment soumises agrave de faibles doses de rayonnement gamma 1 [reacutef neacutecessaire] On a pu observer un effet similaire de la dioxine sur des rats[reacutef neacutecessaire] Des facteurs de stress environnementaux susceptibles de produire des effets positifs de stimulation ont eacuteteacute parfois qualifieacutes de laquo eustress raquo
Courbe - Un organisme soumis agrave une dose tregraves faible dun agent chimique peut manifester une reacuteponse opposeacutee agrave celle observeacutee pour une forte dose
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Meacutecanisme biologique
bull 3 Impact sur la politique de santeacute
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Liens externes
Histoire
Le principe que laquo cest la dose qui fait le poison raquo avait deacutejagrave eacuteteacute formuleacute par Paracelse
La premiegravere description de lhormegravese en 1888 est due agrave Hugo Schulz un pharmacien allemand qui rapporta ses observations sur le fait que la croissance de la levure pouvait ecirctre stimuleacutee par de petites doses de poisons Cette observations fut rapprocheacutee de celle du meacutedecin Rudolf Arndt qui travaillait sur leffet sur les animaux de faibles doses de meacutedicaments
Ces travaux conduisirent agrave formuler la loi dite de Arndt-Schulz laquo pour toute substance de faibles doses stimulent des doses modeacutereacutees inhibent des doses trop fortes tuent raquo Le soutien de Arndt en faveur de lhomeacuteopathie contribua agrave discreacutediter cette loi entre les anneacutees 1920 et 1930 et elle nest plus reconnue comme valide pour toutes substances
Plus reacutecemment[Quand ] Edward Calabrese a restaureacute lideacutee dhormegravese par ses travaux sur la Menthe poivreacutee 2 3
Une eacutetude reacutecente sur les liquidateurs qui sont intervenus apregraves la Catastrophe de Tchernobyl a montreacute que ceux qui avaient reccedilu environ 50 mSv preacutesentaient un taux de cancer infeacuterieur de 12 par rapport agrave la moyenne de la population russe Neacuteanmoins ces donneacutees sont difficiles agrave interpreacuteter compte tenu de lincertitude sur la dose de rayonnement reccedilue (dose eacutevalueacutee et non pas mesureacutee individuellement) et compte tenu de la petite diffeacuterence de niveau de vie puisque les liquidateurs perccediloivent une pension qui augmente ainsi leur niveau de vie et leur capaciteacute agrave se soigner
Meacutecanisme biologique
En toxicologie le pheacutenomegravene dhormegravese se caracteacuterise par une forme caracteacuteristique de la courbe de relation dose effet qui change de signe pour les faibles doses ce qui lui donne une forme en U ou en J (quand leffet des fortes doses est compteacute positivement)
Les meacutecanismes biomeacutedicaux par lesquels lhormegravese se manifeste ne sont pas bien compris On pense globalement que la preacutesence dune faible dose de toxique deacuteclenche certains meacutecanismes dauto-reacuteparation dans la cellule ou lorganisme et ces meacutecanismes une fois activeacutes sont suffisants pour non seulement neutraliser leffet initial du toxique mais eacutegalement reacuteparer dautres deacutefauts que le toxique navait pas provoqueacutes
Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Impact sur la politique de santeacute
Ce pheacutenomegravene dhormegravese est mal connu et on ne sait pas tregraves bien sil est commun ou important Lideacutee geacuteneacuterale que de faibles doses peuvent avoir des effets diffeacuterents des doses fortes (et parfois radicalement diffeacuterent) est connu et accepteacute mais cela ne signifie pas neacutecessairement que leffet de la faible dose soit agrave proprement parler beacuteneacutefique
Le deacutebat en particulier est actif autour de la question -tregraves poleacutemique- de leffet des faibles doses de radiations lun des domaines ougrave lhormegravese est le plus eacutetudieacutee et il ny a pas de consensus sur leffet beacuteneacutefique des faibles doses de radiations ni mecircme sur lexistence dun pheacutenomegravene dhormegravese en matiegravere de radiation Depuis des anneacutees les organismes de santeacute publique ont suivi en matiegravere de radiation un modegravele dit laquo lineacuteaire sans seuil raquo qui postule que les effets sont directement proportionnels agrave la dose y compris aux faibles doses (pour lesquelles il ny a geacuteneacuteralement plus deffets statistiquement observables)
Lapproche laquo lineacuteaire sans seuil raquo est une approche majorante dicteacutee par le principe de preacutecaution faute dune meilleure information mecircme si lon a des raisons de penser que dautres pheacutenomegravenes peuvent apparaicirctre aux faibles doses il ny a pas lieu de retenir un autre modegravele tant que lexistence dun seuil nest pas clairement eacutetablie Cependant lorsque les eacutetudes montrent une relation dose effet non lineacuteaire des modegraveles agrave seuil (impliquant une absence de risque de cancer agrave des doses infeacuterieures agrave un seuil) sont couramment accepteacutes
Cependant la non-lineacuteariteacute peut inversement conduire agrave durcir certaines limites dexposition en matiegravere de santeacute publique de faibles doses peuvent avoir des effets neacutegatifs que nont pas des doses plus fortes
Dans le cadre de travaux financeacutes par des acteurs majeurs de lindustrie nucleacuteaire45 laquo la meacuteta-analyse qui a eacuteteacute faite des reacutesultats de lrsquoexpeacuterimentation animale montre dans 40 de ces eacutetudes une diminution de la freacutequence spontaneacutee des cancers chez les animaux apregraves de faibles doses observation qui avait eacuteteacute neacutegligeacutee car on ne savait pas lrsquoexpliquer raquo6
Notes et reacutefeacuterences
bull Note une premiegravere version de cet article eacutetait baseacute sur la publication Hormesis
Principal Concepts and Take Home Message by Edward J Calabrese PhD University of Massachusetts from a hormesis panel discussion Feb 25 2004 Washington DC
bull (en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle de Wikipeacutedia en
anglais intituleacute laquo Hormesis raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr Pour une observation sur lirradiation accidentelle de ferrailleurs agrave Istambul voir [1] [archive]
2 uarr Calabrese Edward laquo Hormesis a revolution in toxicology risk assessment and medicine raquo dans EMBO reports vol 5 2004 p S37ndashS40 [lien DOI [archive]]
3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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3 uarr (en) Tom Bethell The Politically Incorrect Guide to Science USA Regnery Publishing 2005 (ISBN 978-0-89526-031-4 ) (LCCN 2005029108) [lire en ligne [archive]] p 58ndash61
4 uarr (en) P Duport laquo A database of cancer induction by low dose radiation in mammals overview and initial observations raquo dans International Journal of Low Radiation vol 1 no 1 2003 p 120-131 [reacutesumeacute [archive] texte inteacutegral [archive] (pages consulteacutees le 3 deacutecembre 2011)]
5 uarr (en) Projects [archive] International Centre for Low Dose Radiation Research Consulteacute le 3 deacutecembre 2011
6 uarr La relation dose-effet et lrsquoestimation des effets canceacuterogegravenes des faibles doses de rayonnements ionisants [archive] Maurice Tubiana et Andreacute Aurengo Rapport agrave lAcadeacutemie nationale de meacutedecine octobre 2004
Liens externes
bull Courrier International Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
bull Whole-body responses to low-level radiation exposure
bull Dose-effect relationships and estimation of the carcinogenic effects of low doses of
ionizing radiation
bull The Cancer Risk From Low Level Radiation A Review of Recent Evidence
bull BELLE (Biological Effects of Low Level Exposure) website
bull International Hormesis Society
bull International Dose-Response Society
bull Hormesis in Aging
bull SienceDirect Mechanisms of Toxicity
Source httpfrwikipediaorgwikiHormC3A8se
Radioprotection ndash Extrait drsquoun article de Wikipeacutedia
La radioprotection est lensemble des mesures prises pour assurer la protection de lhomme et de son environnement contre les effets neacutefastes des rayonnements ionisants
Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Principes
bull 2 Effets biologiques
bull 3 Dose et expositions
o 31 Dose externe
o 32 Dose interne
bull 4 Regravegles de protection opeacuterationnelle
o 41 Distance
o 42 Activiteacute
o 43 Temps
o 44 Eacutecran
bull 5 Aspects reacuteglementaires
o 51 Organismes internationaux
o 52 Au niveau europeacuteen
o 53 En France
531 Code de la santeacute
532 Code du travail
5321 Les principales modifications reacuteglementaires
bull 6 Meacutedicaments
bull 7 Notes et reacutefeacuterences
bull 8 Voir aussi
o 81 Bibliographie
o 82 Articles connexes
o 83 Liens externes
Principes
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection lieacutes agrave la source et quelle que soit la situation sont1
bull la justification Les sources de rayonnements ionisants ne doivent pas ecirctre utiliseacutees sil existe dautres alternatives (par exemple pas de radiographie si des
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
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Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
reacutesultats similaires sont obtenus avec une eacutechographie) de plus les sources radioactives sont maintenant strictement interdites dans les produits de la vie courante (mais certains anciens deacutetecteurs de fumeacutee certains anciens paratonnerres peuvent en contenir)
Dans le cas des analyses meacutedicales cest au meacutedecin de faire la balance entre le beacuteneacutefice et le risque le beacuteneacutefice que le patient retire de lexamen doit ecirctre supeacuterieur au risque radiologique
bull loptimisation Cest la recherche de lexposition minimum neacutecessaire elle
correspond au principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable)
bull la limitation Il existe des limites annuelles dexposition agrave ne pas deacutepasser elles
sont les plus basses possibles afin deacuteviter lapparition deffets stochastiques Chaque pays deacutefinit des limites reacuteglementaires en fonction des recommandations de la CIPR
Effets biologiques
Article deacutetailleacute Eacutechelles et effets de doses de radiation
Compte tenu de leur eacutenergie les rayonnements ionisants ont un effet neacutefaste sur les cellules vivantes et particuliegraverement sur lADN Les rayonnements peuvent ainsi induire des modifications ou ruptures de la chaicircne dADN reacuteparables ou non
Les effets ainsi produit peuvent ecirctre
bull stochastiques (aleacuteatoire) pour des faibles doses dirradiation et dans le cas ougrave la
cellule a reacuteussi agrave se reacuteparer mais de maniegravere incomplegravete entraicircnant ainsi des modifications de sa fonction Les effets sanitaires de ces atteintes agrave lADN sont peu eacutetudieacutes de par le monde2
bull deacuteterministes pour des doses plus fortes entraicircnant la mort de la cellule agrave plus ou
moins court terme
Dose et expositions
Article deacutetailleacute Dose efficace (radioprotection)
Les sources dexpositions aux rayonnements ionisants peuvent ecirctre de deux natures
bull lexposition externe engendreacutee soit par un panache soit par une source eacuteloigneacutee
bull lexposition interne engendreacutee par lincorporation de radionucleacuteides dans
lorganisme
Il y a des diffeacuterences majeures entre ces deux types dexposition
bull il est possible de se soustraire aux effets neacutefastes des expositions externes en seacuteloignant de la source tandis que cela nest pas possible en cas dexposition interne
bull lexposition interne suppose une incorporation de radionucleacuteides et la personne
devient alors une source dexposition externe pour ses voisins (voire de contamination)
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
bull les rayonnements alpha sont trop peu peacuteneacutetrants pour ecirctre dangereux en exposition externe alors quils sont particuliegraverement radiotoxiques en exposition interne (20 fois plus radiotoxiques que les rayonnements beacuteta ou gamma pour la mecircme eacutenergie deacutelivreacutee)
Scheacutema - Relation entre dose absorbeacutee dose eacutequivalente et dose efficace (CIPR)
La dose efficace est calculeacutee en prenant en compte ces deux composantes de lexposition
Les doses mentionneacutees dans le tableau pour lexposition des populations franccedilaises sont moyennes Concernant lexposition dorigine naturelle les variations selon les reacutegions de France et selon les modes de vie sont importantes De mecircme le nombre dactes meacutedicaux laquo dosant raquo effectueacutes dans lanneacutee peut largement varier dun individu agrave un autre (de nombreuses personnes nont pas eu dexposition meacutedicale en 2002)
Dose externe hellip hellip
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadioprotection
Radiotheacuterapie ndash Extrait drsquoun article Wikipeacutedia
La radiotheacuterapie est une meacutethode de traitement locoreacutegional des cancers utilisant des radiations pour deacutetruire les cellules canceacutereuses en bloquant leur capaciteacute agrave se multiplier Lirradiation a pour but de deacutetruire toutes les cellules tumorales tout en eacutepargnant les tissus sains peacuteripheacuteriques
La radiotheacuterapie est utiliseacutee chez plus de la moitieacute des patients ayant un cancer Elle est avec la chirurgie le traitement le plus freacutequent des cancers et peut entraicircner une gueacuterison agrave elle seule Elle peut ecirctre utiliseacutee seule ou associeacutee agrave la chirurgie et agrave la chimiotheacuterapie Ses indications sont lieacutees au type de la tumeur agrave sa localisation agrave son stade et agrave leacutetat geacuteneacuteral du patient Elle peut ecirctre faite en ambulatoire crsquoest-agrave-dire sans hospitalisation car les seacuteances sont de courte dureacutee et les effets secondaires moindres que lors dune chimiotheacuterapie
Origine de lexposition Dose efficace annuelle moyenne en france
Radon 12 agrave 18 mSv
Rayonnement cosmique 03 mSv
Rayonnement tellurique 05 mSv
Total exposition naturelle3 2 agrave 25 mSv
Total exposition meacutedicale en 20024 066 agrave 083 mSv
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
Sommaire
bull 1 Histoire
bull 2 Techniques de radiotheacuterapie
o 21 Radiotheacuterapie externe
o 22 Curietheacuterapie
o 23 Radiotheacuterapie meacutetabolique
o 24 Radiochirurgie
o 25 Techniques nouvelles
bull 3 Indication
o 31 Radiotheacuterapie curative
o 32 Radiotheacuterapie palliative
o 33 Radiotheacuterapie symptomatique
bull 4 Application
bull 5 Dosage
bull 6 Surveillance
o 61 Controcircle des conditions techniques de lirradiation
o 62 Surveillance clinique du patient
bull 7 Effets biologiques des rayonnements
o 71 Effets secondaires
o 72 Radiobiologie
721 Effets physiques et chimiques
722 Effets sur lADN
723 Effets cellulaires
724 Effets sur les organismes
bull 8 Notes et reacutefeacuterences
bull 9 Voir aussi
o 91 Bibliographie
o 92 Articles connexes
o 93 Lien externe
Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Histoire
La radiotheacuterapie se deacuteveloppa agrave partir du deacutebut du XX e siegravecle surtout gracircce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934) reacutecipiendaire deux prix Nobel pour la deacutecouverte de deux eacuteleacutements radioactifs le polonium et le radium en 1898 Cela marqua le deacutebut drsquoune nouvelle egravere en meacutedecine et en recherche meacutedicale Jusqursquoau milieu des anneacutees 1900 le radium fut utiliseacute sous plusieurs formes jusqursquoagrave la deacutecouverte du cobalt et du ceacutesium Depuis la fin des anneacutees 1940 les acceacuteleacuterateurs lineacuteaires sont eacutegalement utiliseacutes comme source de radiation
Avec lrsquoinvention de la tomodensitomeacutetrie appeleacute couramment scanner en 1971 par Godfrey Hounsfield la planification des traitements de radiotheacuterapie en trois-dimensions devint possible ce qui repreacutesente une avanceacutee majeure par rapport aux traitements en deux dimensions Les traitements baseacutes sur la tomodensitomeacutetrie permet aux radio-oncologues et physiciens meacutedicaux de deacuteterminer plus preacuteciseacutement la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitomeacutetriques de lrsquoanatomie du patient
Lrsquoarriveacutee de nouvelles technologies drsquoimagerie comme lrsquoimagerie par reacutesonance magneacutetique (IRM) dans les anneacutees 1970 et la tomographie par eacutemission de positons (TEP) dans les anneacutees 1980 a permis de passer de la radiotheacuterapie conformationnelle 3D agrave la radiotheacuterapie conformationnelle avec modulation drsquointensiteacute (RCMI) et la radiotheacuterapie guideacutee par lrsquoimage (IGRT) qui permet de controcircler la position exacte de la zone agrave traiter drsquoune seacuteance agrave lrsquoautre Ces avanceacutees scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients une meilleure preacuteservation des organes sains et moins drsquoeffets secondaires
Lire la suite sur le site httpfrwikipediaorgwikiRadiothC3A9rapie
Relation dose-effet ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la meacutedecine et lrsquoenvironnement Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
La relation dose-effet ou relation exposition-reacuteponse ou plus simplement eacutecrite dose-reacuteponse exprime le changement deffet sur un organisme provoqueacute par une quantiteacute diffeacuterente de laquo stresseurs raquo apregraves un certain temps dexposition1 Elle peut sappliquer agrave des individus (par exemple une petite quantiteacute na aucune incidence alors quune grande dose est mortelle) ou agrave une population (par exemple combien decirctres vivants dune population sont atteints selon le niveau dexposition)
Cette notion est lune des bases de leacutetablissement de laquo niveaux raquo et laquo seuils dintervention raquo face aux contaminants jugeacutes les plus preacuteoccupants avec dautres eacuteleacutements tels que les conditions techniques et eacuteconomiques du moment
Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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Sommaire
bull 1 Enjeux
bull 2 Leacutevaluation de la dose reccedilue
bull 3 Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
bull 4 Notes et reacutefeacuterences
bull 5 Lien externe
Courbes dans un repegravere semi-logarithmique montrant le pourcentage deffet de deux laquo stresseurs raquo (Facteurs de stress)
Enjeux
Avec celui de biodisponibiliteacute et de bioaccessibiliteacute le concept de dose-reacuteponse est au cœur de leacutetude scientifique des oligoeacuteleacutements mais aussi des poisons et des contaminants de lenvironnement (domaines de la toxicologie et de leacutecotoxicologie et en partie de leacutecoeacutepideacutemiologie)Tous les organismes biologiques (dont lHomme) sont en effet exposeacutes (naturellement ou accidentellement) agrave de nombreux contaminants (aux proprieacuteteacutes chimiques physiques radiologiques varieacutees) susceptibles de synergiquement interagir entre eux et avec les organismes ou leur environnement) Les doses biologiques auxquelles sont exposeacutees les organismes deacuteclenchent ou non une grande varieacuteteacute de reacuteponses (dont des reacuteponses adaptatives)
Leacutevaluation de la dose reccedilue
Elle doit ecirctre qualitative et quantitative Ses effets sur lentiteacute biologique (la laquo reacuteponse raquo varient selon le type de contaminant et la dose mais aussi selon leacutetat de santeacute de lentiteacute biologique son acircgephase cycle de deacuteveloppement par exemple lembryon peut ecirctre sensibles agrave une tregraves faible dose de perturbateur endocrinien qui sera sans effet chez ladulte)
Eacutevaluation de la relation dose-reacuteponse
On cherche pour chaque contaminant agrave eacutetablir ou modeacuteliser une relation dose-reacuteponse souvent sous forme de laquo courbe raquo dose-reacuteponseUne telle courbe peut traduire une relation lineacuteaire sans seuil ou au contraire comprendre des ruptures (effet de seuil toxiciteacute aigueuml mort)Cest sur ce type de courbe quand elle est disponible que sappuient les autoriteacutes environnementales pour eacutevaluer les risques sanitaires associeacutes agrave lexposition agrave divers contaminants dans lenvironnement Quand la donneacutee nest pas disponible on sappuie parfois sur des analogues (dans le cas des isotopes rares par exemple) ou contaminants jugeacutes avoir des effets proches de celui eacutetudieacute
Les apports et progregraves de la santeacute environnementale font quon tend agrave passer dune approche sommaire et reacuteductrice de leacutevaluation des risques sanitaires humains autrefois
essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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essentiellement baseacutee sur des paramegravetres deacutefinis par contaminant unique (sans prendre en compte les synergies) ou sur la base de reacutesultats de santeacute (eacutepideacutemiologie par exemple du cancer) vers une approche plus holistique
La complexiteacute des eacuteleacutements agrave prendre en compte augmente encore avec leacutevaluation de la santeacute des eacutecosystegravemes ou avec leacutevaluation des risques eacutecologiques bien que les principes de base soient proches Certains auteurs introduisent la notion inteacutegratrice de laquo Dose facteurs de stress raquo plutocirct quutiliser la dose chimique2
Il apparait de plus en plus que les risques pour lhomme sont notamment et agrave long terme probablement principalement lieacutes agrave lrsquoEacutetat toxicologique de lenvironnement2
Une question ne fait pas consensus concernant certains contaminants est celle de leffet des faibles doses ou de lrsquoexistence de relations sans seuils (avec toxiciteacute quelle que soit la doses)
Notes et reacutefeacuterences
(en) Cet article est partiellement ou en totaliteacute issu de lrsquoarticle en anglais intituleacute laquo Dose-response relationship raquo (voir la liste des auteurs)
1 uarr (en) KS Crump DG Hoel CH Langley et R Peto laquo Fundamental Carcinogenic Processes and Their Implications for Low Dose Risk Assessment raquo dans Cancer Research vol 36 no 9 Part 1 1976 p 2973-2979 [lien PMID [archive]]
2 uarr a et b AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Lien externe
bull J M Reymann et B Saiumlag Quantification des effets pharmacologiques des
meacutedicaments relation dose-effet Faculteacute de Meacutedecine Universiteacute de Rennes 1 Consulteacute le 22 aoucirct 2011
bull AB Ishaque IT Aighewi DosendashResponse Encyclopedia of Ecology Pages 957-967 doi101016B978-008045405-400386-4
Source httpfrwikipediaorgwikiRelation_dose-effet
Stress oxydant ndash Article Wikipeacutedia
Cet article est une eacutebauche concernant la biologie cellulaire et moleacuteculaire Vous pouvez partager vos connaissances en lrsquoameacuteliorant (comment ) selon les recommandations des projets correspondants
Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type dagression des constituants de la cellule ducirc aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees 1 (ROS Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees et azoteacutees (RONS N pour Nitrogen en anglais) oxydantes Ces espegraveces sont par deacutefinition des radicaux libres Par assimilation le peroxyde dhydrogegravene (H2O2) est consideacutereacute comme une ROS car en preacutesence de fer (sous forme ionique) il se dismute en deux radicaux hydroxyle (OH) (reacuteaction de Haber-Weiss)
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
Sommaire
bull 1 Introduction
bull 2 Situation pathologique
o 21 Exemples de ROS et RONS
bull 3 Voir aussi
o 31 Articles connexes
o 32 Notes et reacutefeacuterences
o 33 Documentation externe
331 Bibliographie
Scheacutema - Les espegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (abreacuteviation anglaise ROS) et leur systegraveme de deacutetoxification (version simplifieacutee) SOD superoxyde dismutase GSH-peroxydase glutathion peroxydase Si ce systegraveme est submergeacute il y a une situation de stress oxydant
Introduction
La production de ROS et RONS est normale pour tous les organismes vivant en aeacuterobie et ne constitue pas en soi une situation de stress oxydant En effet la cellule dispose dun systegraveme complexe de deacutetoxification contre les ROS comprenant des enzymes (superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydasehellip) et des petites moleacutecules (vitamine E vitamine Chellip) En situation physiologique lanion superoxyde (O2
bull ndash ) est
produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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produit essentiellement par les NADPH oxydases (NOX) dont on connaicirct 5 isoenzymes et le monoxyde dazote (NO) par la famille des NO synthases(3 isoformes)
Situation pathologique
Le stress oxydant devient une situation pathologique degraves que le systegraveme de protection est submergeacute par les ROS et RONS
Ceci peut ecirctre par exemple ducirc agrave
bull lintroduction dans la cellule de radicaux libres ou despegraveces reacuteactives oxygeacuteneacutees (polluants photochimiques peacuteneacutetrant lorganisme via le systegraveme respiratoire lalimentation ou les muqueuses)
bull une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischeacutemie-
reperfusion qui sont agrave lorigine dune partie des rejets des greffes ou agrave la preacutesences de certains composeacutes chimiques prooxydants tels que le meacutethyl viologegravene
bull un deacutefaut du systegraveme de protection par exemple une mutation inactivant une des
enzymes du systegraveme de protection ou une carence en une des vitamines
bull lintroduction dans la cellule ou dans un organe de moleacutecules hautement
reacuteactives par exemple des nanoparticules (tregraves petites et agrave surface speacutecifique tregraves deacuteveloppeacutee) Si ces nanoparticules sont nombreuses les macrophages narrivent plus agrave les traiter et peuvent libeacuterer leurs oxydants dans lorganisme en provoquant une reacuteaction inflammatoire exacerbeacutee
Le stress oxydant est un facteur dinflammation et de mutagenegravese mais il est aussi consideacutereacute comme une des principales causes de cancer et jouerait un rocircle dans la maladie dAlzheimer comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires les accidents ceacutereacutebro-vasculaires lrsquoarthrite rhumatoiumlde ou les cataractes Les antioxydants bien doseacutes pourraient theacuteoriquement diminuer ces deacutegacircts mais cela reste agrave deacutemontrer
Par ailleurs les macrophages produisent agrave laide de lenzyme chloroperoxydase des ions hypochlorite ClO- qui cause la mort des bacteacuteries pathogegravenes en provoquant une situation de stress oxydant dans celles-ci
Exemples de ROS et RONS
bull Le radical superoxyde O2deg-
bull Le peroxyde dhydrogegravene H2O2
bull Lion hypochlorite ClO-
bull Le radical hydroxyle HOdeg
bull Les radicaux peroxyde (ROOdeg) radical alkoxyle (ROdeg) ougrave R est une chaicircne carboneacutee
bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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bull Les radicaux deacuterivant dacides gras insatureacutes
bull Le peroxynitrite ONOOdeg
bull Le monoxyde dazote NOdeg
bull Le dioxygegravene singulet 1Osup2
Voir aussi
Articles connexes
bull Denham Harman
bull Apoptose
bull Cancer
bull Radical libre
bull Cytokine
bull Relation dose-effet
Notes et reacutefeacuterences
1 uarr appeleacutees aussi Deacuteriveacute reacuteactif de loxygegravene
Documentation externe
Bibliographie
bull (en) Current Medicinal Chemistry Volume 12 Number 10 May 2005 pp 1161-1208(48) Metals Toxicity and Oxidative Stress
Source httpfrwikipediaorgwikiStress_oxydant
On peut aussi consulter utilement Le stress oxydant - STAPS Avignon [PDF]
Source wwwstapsuniv-avignonfrLe_stress_oxydantp
Transfert deacutenergie lineacuteaire ndash Article Wikipeacutedia
Le transfert deacutenergie lineacuteaire ou TEL (transfert lineacuteaire deacutenergie ou TLE LET en anglais) est une quantiteacute qui deacutecrit leacutenergie transfeacutereacutee par une particule ionisante traversant la matiegravere par uniteacute de distance Il varie selon la nature et leacutenergie du rayonnement ionisant Typiquement TEL est utiliseacute pour quantifier leffet du rayonnement ionisant sur mateacuteriau biologique
Le transfert deacutenergie lineacuteaire a une relation importante avec le pouvoir darrecirct Tandis
que le pouvoir darrecirct deacutecrivant la perte deacutenergie par uniteacute de distance se concentre sur la perte deacutenergie de la particule le transfert deacutenergie lineacuteaire deacutecrit plutocirct
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
---
le transfert deacutenergie au mateacuteriau voisin de la trace de la particule par les eacutelectrons secondaires En conseacutequence on exclut des eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-dessus dune certaine valeur Δ1
Alors le transfert deacutenergie lineacuteaire est deacutefini par
ougrave est la perte deacutenergie par collisions eacutelectroniques diminueacutee des eacutenergies cineacutetiques de tous les eacutelectrons secondaires avec eacutenergie au-delagrave de Δ Si Δ tend vers linfini il ny a plus deacutelectrons avec eacutenergie plus grande et le transfert deacutenergie lineacuteaire devient eacutegal au pouvoir darrecirct eacutelectronique lineacuteaire
Reacutefeacuterence
1 uarr ICRU Report 60 International Commission on Radiation Units and Measurements Bethesda MD USA (1998)
Source httpfrwikipediaorgwikiTransfert_d27C3A9nergie_linC3A9aire
Traduction deacutefinitions et compleacutements
Jacques Hallard Ing CNAM consultant indeacutependantRelecture et corrections Christiane Hallard-Lauffenburger professeur des eacutecoleshonoraireAdresse 19 Chemin du Malpas 13940 Molleacutegegraves FranceCourriel jacqueshallard921orangefr
Fichier ISIS Santeacute Nucleacuteaire Bystander Effects Multiply Dose amp Harm from Ionizing Radiation French version4 alleacutegeacutee
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