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Rapport annuel 2001 - 2002: Sondage sur les pharmacies hospitaliè res canadiennes Les erreurs de médication Table des matières (cliquer les titres ou les signets) Comité de rédaction Avant-propos Remerciements Méthodologie de collecte de données Introduction Données démographiques Services cliniques Information sur les médicaments Distribution de médicaments Achat de médicaments Ressources humaines Erreurs de médication – section spéciale Élaboration d’indicateurs repères pour les coûts des effectifs de pharmacie et des médicaments selon les programmes-clientèles H ô pitaux pédiatriques Répondants 2001 – 2002 CHIFFRIER 2001- 2002 Le texte complet de ce rapport est disponible à l'adresse www.lillyhospitalsurvey.ca

Les erreurs de médication Tabledes matières

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Page 1: Les erreurs de médication Tabledes matières

Rapport annuel 2001 - 2002 Sondage sur les pharmacies hospitaliegrave res canadiennes

Les erreurs de meacutedication

Table des matiegraveres (cliquer les titres ou les signets)

bull Comiteacute de reacutedaction bull Avant-propos bull Remerciements

bull Meacutethodologie de collecte de donneacutees

bull Introduction

bull Donneacutees deacutemographiques bull Services cliniques bull Information sur les meacutedicaments

bull Distribution de meacutedicaments bull Achat de meacutedicaments bull Ressources humaines bull Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale bull Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie

et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

bull Hocircpitaux peacutediatriques

bull Reacutepondants 2001 ndash 2002 bull CHIFFRIER 2001- 2002 Le texte complet de ce rapport est disponible agrave ladresse wwwlillyhospitalsurveyca

Rapport annuel 2001 - 2002 Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennesComiteacute de reacutedaction

Reacutedacteur exeacutecutif Ron McKerrow BSc(Pharm) RPH MBA Senior Vice President and CIO Childrens amp Womens Health CenterVancouver British Columbia

Patricia Lefebvre BPharm MScPharmacist-in-chiefMcGill University Health CentreMontreal Quebec

Neil Johnson BScPhm MBAManager - Pharmacy Services London Health Sciences Centre London Ontario

Steve Long BSc (Pharm) MBADirector Pharmacy ServicesCalgary Regional Health AuthorityCalgary Alberta

Kevin W Hall BSc (Pharm) Pharm D Regional Director of PharmacyWinnipeg Regional Health Authority Winnipeg Manitoba

Pegi Rappaport BSc (Pharm) MSc Phm FCSHPDirector Special Projects Toronto East General Hospital Toronto Ontario

Janet Harding BSP MBA Manager Department of Pharmaceutical Services Royal University Hospital Saskatoon Saskatchewan

Nancy Roberts BSc (Pharm)Director - Pharmacy ServicesSouth-East Regional Health AuthorityMoncton New Brunswick

Jean-Franccedilois Bussiegraveres BPharm MScMBAFCSHPChef deacutepartement de pharmacieCH universitaire megravere-enfant Sainte-Justine Montreacuteal QuebecProfesseur agreacutegeacute de cliniqueFaculteacute de pharmacie Universiteacute de Montreacuteal

Avant-propos D Terrance McCool

Eli Lilly Canada inc est heureuse de vous preacutesenter les reacutesultats du 14e sondage annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres sur le site Web wwwlillyhospitalsurvey ca le deuxiegraveme sondage agrave ecirctre publieacute sur le Web

Eli Lilly les reacutedacteurs et les lecteurs du rapport annuel tiennent agrave remercier tous les pharmaciens dhocircpitaux du Canada qui ont reacutepondu au sondage cette anneacutee La liste de leurs hocircpitaux figure agrave la section Reacutepondants agrave la fin du rapport Nous remercions tout particuliegraverement les coordonnateurs reacutegionaux qui nous ont aideacutes agrave obtenir un taux de reacuteponse de plus de 50 Les donneacutees que livre leacutedition 2001-2002 du Rapport annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes sont celles que vous nous avez fournies et dont le deacutepouillement a eacuteteacute confieacute agrave Le chapitre Global

Nous tenons agrave remercier les membres de notre Comiteacute de reacutedaction 2001-2002 agrave savoir Ron McKerrow Steve Long Kevin Hall Pegi Rappaport Jea n-Franccedilois Bussiegraveres Janet Harding Patricial Lefebvre Neil Johnson et Nancy Roberts pour leur engagement et leur apport personnels dans la reacutedaction du rapport de cette anneacutee

Linformation de gestion peut constituer un outil preacutecieux de prise de deacutecisions et de planification aussi bien agrave la pharmacie que pour ladministration Nous espeacuterons que les renseignements quoffre le preacutesent rapport seront utiles et contribueront agrave lefficaciteacute des deacutecisions des hocircpitaux des associations professionnelles et des gouvernements

Cordialement

Le vice-preacutesident aux affaires geacuteneacuterales Eli Lilly Canada inc

D Terrance McCool

Les commentaires du comiteacute de reacutedaction sont fondeacutes sur lrsquoanalyse des donneacutees de ce sondage Les opinions exprimeacutees dans ce texte ne reflegravetent pas forceacutement celles de Eli Lilly Canada Inc

Remerciements particuliers

La reacutedaction aimerait teacutemoigner sa gratitude aux personnes suivantes qui ont aideacute agrave relever le taux de reacuteponse et qui ont personnellement rappeleacute les pharmaciens hospitaliers apregraves lrsquoenvoi du questionnaire

Ian Sheppard directeur adjoint Pharmacy Childrenrsquos amp Womenrsquos Health Centre of British Columbia

Moira Wilson Centre des sciences de la santeacute de lrsquoAtlantique Saint John (N-B) Coordonnatrice reacutegionale

Remerciements ndash personnel auxiliaire

La reacutedaction deacutesire remercier le personnel auxiliaire de production du rapport annuel 2001-2002

Eacutetude de marcheacute

LE CHAPITRE GLOBAL 4795 ouest rue Sainte-Catherine bureau 302

Westmount (Queacutebec) H3Z 1S8 Teacutel 1-514-487-7060 teacuteleacutec 1-514-369-9291 Sandra Shaw preacutesidente Traduction

Les Traductions Tessier 220 ouest avenue Laurier bureau 800 Ottawa ON K1P 5Z9 Teacutel (613) 594-8008 teacuteleacutec (613) 594-5882 httpwwwttessierca

Analyste des donneacutees

Paul Oeltjen (paulpdoracom)

Reacutedactrice Bonnie Salsman BSc (Pharm) FCSHP

Adjointe administrative Marjorie Robertson

Sceacutenarisation Web George Horne George Horne Associates ghashawca

Meacutethodologie de collecte de donneacutees Paul Oeltjen

On a effectueacute un releveacute teacuteleacutephonique aupregraves des pharmacies hospitaliegraveres canadiennes afin drsquoobtenir les adresses de courrier eacutelectronique les plus reacutecentes des directeurs de pharmacie (aussi appeleacutes chefs de deacutepartement de pharmacie) et des directeurs geacuteneacuteraux drsquohocircpital au pays (ou leur adresse postale agrave deacutefaut drsquoobtenir la premiegravere) Nous avons aussi recueilli des estimations du nombre de lits en soins de courte dureacutee et du nombre total de lits On a annonceacute le 10 mai 2002 par courrier eacutelectronique la tenue du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes aux directeurs de pharmacie et aux directeurs geacuteneacuteraux des eacutetablissements comptant plus de 100 lits (dont au moins 50 en soins de courte dureacutee) selon ces estimations Un second envoi par courrier eacutelectronique a eu lieu le 14 mai aux directeurs de pharmacie La lettre en question donnait le numeacutero drsquoidentification et le mot de passe dont ceux -ci avaient besoin pour visiter le site Web du sondage ainsi que les consignes agrave suivre pour reacutepondre au questionnaire Les eacutetablissements sondeacutes qui nrsquoont pas reacutepondu au questionnaire en ligne ont eu droit agrave des rappels hebdomadaires (qui ont deacutebuteacute environ 4 semaines apregraves la communication initiale des instructions)

Les directeurs responsables de plusieurs pharmacies hospitaliegraveres (dans ce que lrsquoon appelle un organisme de santeacute agrave emplacements multiples ou OSEM) pouvaient demander drsquoautres mots de passe pour fournir des reacuteponses distinctes dans le cas des services de pharmacie hospitaliegravere exploiteacutes indeacutependamment les uns des autres et dont les donneacutees nrsquoeacutetaient pas regroupeacutees

Cette anneacutee il y a eu deux mots de passe agrave savoir un mot de passe reacuteserveacute au directeur de pharmacie et un mot de passe pour lrsquoentreacutee des donneacutees par lequel un directeur pouvait deacuteleacuteguer les tacircches drsquoentreacutee des renseignements tout en continuant agrave exercer un controcircle sur les deacuteclarations aux fins du sondage

On reacutepondait interactivement au questionnaire en ligne si une reacuteponse faisait que lrsquoon devait sauter certaines questions le programme en ligne preacutesentait une version modifieacutee du questionnaire rendant impossible toute reacuteponse aux questions des sections contourneacutees

Une fois les donneacutees entreacutees le directeur de pharmacie remplissait une section du questionnaire qui eacutetait uniquement accessible par le mot de passe qui lui eacutetait reacuteserveacute Crsquoest lagrave qursquoil indiquait les coordonneacutees de personnes-ressources approuvait le questionnaire rempli et bloquait toute entreacutee ulteacuterieure de renseignements de sorte qursquoil devenait impossible de modifier le questionnaire par la suite

Il y a neuf pharmacies hospitaliegraveres qui ont preacutefeacutereacute remplir le questionnaire sur papier Le personnel de la maison de recherche laquo Le Chapitre Global raquo a introduit les donneacutees de ces hocircpitaux agrave lrsquoaide de son programme de sondage en ligne

Dans les analyses (visant 123 pharmacies hospitaliegraveres au total) nous avons tenu compte des questionnaires dont on avait reacutepondu au moins au quart des questions au 20 juillet 2002 ainsi qursquoaux questions de caracteacuterisation des eacutetablissements (vocation universitaire et nombre de lits par exemple)

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings dispensing and administration ndash 1999 Am J Health Syst Pharm 2000 57 1759-75

Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings prescribing and transcribing ndash 2001 Am J Health Syst Pharm 1er deacutecembre 2001 58(23)2251-66

Bond CA Raehl CL et Franke T Clinical pharmacy services pharmacy staffing and the total cost of care in the United States hospitals Pharmacotherapy 2000 20 (6) 609-21

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Raehl Cynthia L et Bond CA 1998 National clinical pharmacy services study Pharmacotherapy 2000 20 (4) 436-60

ACCP White Paper A vision of pharmacyrsquos future roles responsibilities and manpower needs in the US Pharmacotherapy 2000 20 (8) 991-1020

Carter BL et Helling DK Ambulatory care pharmacy services has the agenda changed Ann Pharmacother 2000 34 772-87

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Bibliographie

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Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

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Administrator
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Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

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Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
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Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

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Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
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Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

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Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 2: Les erreurs de médication Tabledes matières

Rapport annuel 2001 - 2002 Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennesComiteacute de reacutedaction

Reacutedacteur exeacutecutif Ron McKerrow BSc(Pharm) RPH MBA Senior Vice President and CIO Childrens amp Womens Health CenterVancouver British Columbia

Patricia Lefebvre BPharm MScPharmacist-in-chiefMcGill University Health CentreMontreal Quebec

Neil Johnson BScPhm MBAManager - Pharmacy Services London Health Sciences Centre London Ontario

Steve Long BSc (Pharm) MBADirector Pharmacy ServicesCalgary Regional Health AuthorityCalgary Alberta

Kevin W Hall BSc (Pharm) Pharm D Regional Director of PharmacyWinnipeg Regional Health Authority Winnipeg Manitoba

Pegi Rappaport BSc (Pharm) MSc Phm FCSHPDirector Special Projects Toronto East General Hospital Toronto Ontario

Janet Harding BSP MBA Manager Department of Pharmaceutical Services Royal University Hospital Saskatoon Saskatchewan

Nancy Roberts BSc (Pharm)Director - Pharmacy ServicesSouth-East Regional Health AuthorityMoncton New Brunswick

Jean-Franccedilois Bussiegraveres BPharm MScMBAFCSHPChef deacutepartement de pharmacieCH universitaire megravere-enfant Sainte-Justine Montreacuteal QuebecProfesseur agreacutegeacute de cliniqueFaculteacute de pharmacie Universiteacute de Montreacuteal

Avant-propos D Terrance McCool

Eli Lilly Canada inc est heureuse de vous preacutesenter les reacutesultats du 14e sondage annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres sur le site Web wwwlillyhospitalsurvey ca le deuxiegraveme sondage agrave ecirctre publieacute sur le Web

Eli Lilly les reacutedacteurs et les lecteurs du rapport annuel tiennent agrave remercier tous les pharmaciens dhocircpitaux du Canada qui ont reacutepondu au sondage cette anneacutee La liste de leurs hocircpitaux figure agrave la section Reacutepondants agrave la fin du rapport Nous remercions tout particuliegraverement les coordonnateurs reacutegionaux qui nous ont aideacutes agrave obtenir un taux de reacuteponse de plus de 50 Les donneacutees que livre leacutedition 2001-2002 du Rapport annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes sont celles que vous nous avez fournies et dont le deacutepouillement a eacuteteacute confieacute agrave Le chapitre Global

Nous tenons agrave remercier les membres de notre Comiteacute de reacutedaction 2001-2002 agrave savoir Ron McKerrow Steve Long Kevin Hall Pegi Rappaport Jea n-Franccedilois Bussiegraveres Janet Harding Patricial Lefebvre Neil Johnson et Nancy Roberts pour leur engagement et leur apport personnels dans la reacutedaction du rapport de cette anneacutee

Linformation de gestion peut constituer un outil preacutecieux de prise de deacutecisions et de planification aussi bien agrave la pharmacie que pour ladministration Nous espeacuterons que les renseignements quoffre le preacutesent rapport seront utiles et contribueront agrave lefficaciteacute des deacutecisions des hocircpitaux des associations professionnelles et des gouvernements

Cordialement

Le vice-preacutesident aux affaires geacuteneacuterales Eli Lilly Canada inc

D Terrance McCool

Les commentaires du comiteacute de reacutedaction sont fondeacutes sur lrsquoanalyse des donneacutees de ce sondage Les opinions exprimeacutees dans ce texte ne reflegravetent pas forceacutement celles de Eli Lilly Canada Inc

Remerciements particuliers

La reacutedaction aimerait teacutemoigner sa gratitude aux personnes suivantes qui ont aideacute agrave relever le taux de reacuteponse et qui ont personnellement rappeleacute les pharmaciens hospitaliers apregraves lrsquoenvoi du questionnaire

Ian Sheppard directeur adjoint Pharmacy Childrenrsquos amp Womenrsquos Health Centre of British Columbia

Moira Wilson Centre des sciences de la santeacute de lrsquoAtlantique Saint John (N-B) Coordonnatrice reacutegionale

Remerciements ndash personnel auxiliaire

La reacutedaction deacutesire remercier le personnel auxiliaire de production du rapport annuel 2001-2002

Eacutetude de marcheacute

LE CHAPITRE GLOBAL 4795 ouest rue Sainte-Catherine bureau 302

Westmount (Queacutebec) H3Z 1S8 Teacutel 1-514-487-7060 teacuteleacutec 1-514-369-9291 Sandra Shaw preacutesidente Traduction

Les Traductions Tessier 220 ouest avenue Laurier bureau 800 Ottawa ON K1P 5Z9 Teacutel (613) 594-8008 teacuteleacutec (613) 594-5882 httpwwwttessierca

Analyste des donneacutees

Paul Oeltjen (paulpdoracom)

Reacutedactrice Bonnie Salsman BSc (Pharm) FCSHP

Adjointe administrative Marjorie Robertson

Sceacutenarisation Web George Horne George Horne Associates ghashawca

Meacutethodologie de collecte de donneacutees Paul Oeltjen

On a effectueacute un releveacute teacuteleacutephonique aupregraves des pharmacies hospitaliegraveres canadiennes afin drsquoobtenir les adresses de courrier eacutelectronique les plus reacutecentes des directeurs de pharmacie (aussi appeleacutes chefs de deacutepartement de pharmacie) et des directeurs geacuteneacuteraux drsquohocircpital au pays (ou leur adresse postale agrave deacutefaut drsquoobtenir la premiegravere) Nous avons aussi recueilli des estimations du nombre de lits en soins de courte dureacutee et du nombre total de lits On a annonceacute le 10 mai 2002 par courrier eacutelectronique la tenue du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes aux directeurs de pharmacie et aux directeurs geacuteneacuteraux des eacutetablissements comptant plus de 100 lits (dont au moins 50 en soins de courte dureacutee) selon ces estimations Un second envoi par courrier eacutelectronique a eu lieu le 14 mai aux directeurs de pharmacie La lettre en question donnait le numeacutero drsquoidentification et le mot de passe dont ceux -ci avaient besoin pour visiter le site Web du sondage ainsi que les consignes agrave suivre pour reacutepondre au questionnaire Les eacutetablissements sondeacutes qui nrsquoont pas reacutepondu au questionnaire en ligne ont eu droit agrave des rappels hebdomadaires (qui ont deacutebuteacute environ 4 semaines apregraves la communication initiale des instructions)

Les directeurs responsables de plusieurs pharmacies hospitaliegraveres (dans ce que lrsquoon appelle un organisme de santeacute agrave emplacements multiples ou OSEM) pouvaient demander drsquoautres mots de passe pour fournir des reacuteponses distinctes dans le cas des services de pharmacie hospitaliegravere exploiteacutes indeacutependamment les uns des autres et dont les donneacutees nrsquoeacutetaient pas regroupeacutees

Cette anneacutee il y a eu deux mots de passe agrave savoir un mot de passe reacuteserveacute au directeur de pharmacie et un mot de passe pour lrsquoentreacutee des donneacutees par lequel un directeur pouvait deacuteleacuteguer les tacircches drsquoentreacutee des renseignements tout en continuant agrave exercer un controcircle sur les deacuteclarations aux fins du sondage

On reacutepondait interactivement au questionnaire en ligne si une reacuteponse faisait que lrsquoon devait sauter certaines questions le programme en ligne preacutesentait une version modifieacutee du questionnaire rendant impossible toute reacuteponse aux questions des sections contourneacutees

Une fois les donneacutees entreacutees le directeur de pharmacie remplissait une section du questionnaire qui eacutetait uniquement accessible par le mot de passe qui lui eacutetait reacuteserveacute Crsquoest lagrave qursquoil indiquait les coordonneacutees de personnes-ressources approuvait le questionnaire rempli et bloquait toute entreacutee ulteacuterieure de renseignements de sorte qursquoil devenait impossible de modifier le questionnaire par la suite

Il y a neuf pharmacies hospitaliegraveres qui ont preacutefeacutereacute remplir le questionnaire sur papier Le personnel de la maison de recherche laquo Le Chapitre Global raquo a introduit les donneacutees de ces hocircpitaux agrave lrsquoaide de son programme de sondage en ligne

Dans les analyses (visant 123 pharmacies hospitaliegraveres au total) nous avons tenu compte des questionnaires dont on avait reacutepondu au moins au quart des questions au 20 juillet 2002 ainsi qursquoaux questions de caracteacuterisation des eacutetablissements (vocation universitaire et nombre de lits par exemple)

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

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5 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Statement on Pharmacist Prescribing aoucirct 2001 (wwwcshpca)

6 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Task Force on Pharmacist Prescribing An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility aoucirct 2001 httpwwwcshp -nlcomprescribingInfopaperpdf

7 Anonyme Certification Outlook ndash News about pharmacy regulatory activities Association nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie Printemps 2002 2

8 ACP-ASIM Pharmacist scope of practice Ann Intern Med 2002 136 79-85

9 Zed PJ Loewen PS et Jewesson PJ A response to the ACP -ASIM position paper on pharmacist scope of practice Am J Health Syst Pharm 2002 59 1453 -7

Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

Administrator
Administrator
Administrator

Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

Administrator
Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
Administrator

Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 3: Les erreurs de médication Tabledes matières

Avant-propos D Terrance McCool

Eli Lilly Canada inc est heureuse de vous preacutesenter les reacutesultats du 14e sondage annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres sur le site Web wwwlillyhospitalsurvey ca le deuxiegraveme sondage agrave ecirctre publieacute sur le Web

Eli Lilly les reacutedacteurs et les lecteurs du rapport annuel tiennent agrave remercier tous les pharmaciens dhocircpitaux du Canada qui ont reacutepondu au sondage cette anneacutee La liste de leurs hocircpitaux figure agrave la section Reacutepondants agrave la fin du rapport Nous remercions tout particuliegraverement les coordonnateurs reacutegionaux qui nous ont aideacutes agrave obtenir un taux de reacuteponse de plus de 50 Les donneacutees que livre leacutedition 2001-2002 du Rapport annuel sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes sont celles que vous nous avez fournies et dont le deacutepouillement a eacuteteacute confieacute agrave Le chapitre Global

Nous tenons agrave remercier les membres de notre Comiteacute de reacutedaction 2001-2002 agrave savoir Ron McKerrow Steve Long Kevin Hall Pegi Rappaport Jea n-Franccedilois Bussiegraveres Janet Harding Patricial Lefebvre Neil Johnson et Nancy Roberts pour leur engagement et leur apport personnels dans la reacutedaction du rapport de cette anneacutee

Linformation de gestion peut constituer un outil preacutecieux de prise de deacutecisions et de planification aussi bien agrave la pharmacie que pour ladministration Nous espeacuterons que les renseignements quoffre le preacutesent rapport seront utiles et contribueront agrave lefficaciteacute des deacutecisions des hocircpitaux des associations professionnelles et des gouvernements

Cordialement

Le vice-preacutesident aux affaires geacuteneacuterales Eli Lilly Canada inc

D Terrance McCool

Les commentaires du comiteacute de reacutedaction sont fondeacutes sur lrsquoanalyse des donneacutees de ce sondage Les opinions exprimeacutees dans ce texte ne reflegravetent pas forceacutement celles de Eli Lilly Canada Inc

Remerciements particuliers

La reacutedaction aimerait teacutemoigner sa gratitude aux personnes suivantes qui ont aideacute agrave relever le taux de reacuteponse et qui ont personnellement rappeleacute les pharmaciens hospitaliers apregraves lrsquoenvoi du questionnaire

Ian Sheppard directeur adjoint Pharmacy Childrenrsquos amp Womenrsquos Health Centre of British Columbia

Moira Wilson Centre des sciences de la santeacute de lrsquoAtlantique Saint John (N-B) Coordonnatrice reacutegionale

Remerciements ndash personnel auxiliaire

La reacutedaction deacutesire remercier le personnel auxiliaire de production du rapport annuel 2001-2002

Eacutetude de marcheacute

LE CHAPITRE GLOBAL 4795 ouest rue Sainte-Catherine bureau 302

Westmount (Queacutebec) H3Z 1S8 Teacutel 1-514-487-7060 teacuteleacutec 1-514-369-9291 Sandra Shaw preacutesidente Traduction

Les Traductions Tessier 220 ouest avenue Laurier bureau 800 Ottawa ON K1P 5Z9 Teacutel (613) 594-8008 teacuteleacutec (613) 594-5882 httpwwwttessierca

Analyste des donneacutees

Paul Oeltjen (paulpdoracom)

Reacutedactrice Bonnie Salsman BSc (Pharm) FCSHP

Adjointe administrative Marjorie Robertson

Sceacutenarisation Web George Horne George Horne Associates ghashawca

Meacutethodologie de collecte de donneacutees Paul Oeltjen

On a effectueacute un releveacute teacuteleacutephonique aupregraves des pharmacies hospitaliegraveres canadiennes afin drsquoobtenir les adresses de courrier eacutelectronique les plus reacutecentes des directeurs de pharmacie (aussi appeleacutes chefs de deacutepartement de pharmacie) et des directeurs geacuteneacuteraux drsquohocircpital au pays (ou leur adresse postale agrave deacutefaut drsquoobtenir la premiegravere) Nous avons aussi recueilli des estimations du nombre de lits en soins de courte dureacutee et du nombre total de lits On a annonceacute le 10 mai 2002 par courrier eacutelectronique la tenue du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes aux directeurs de pharmacie et aux directeurs geacuteneacuteraux des eacutetablissements comptant plus de 100 lits (dont au moins 50 en soins de courte dureacutee) selon ces estimations Un second envoi par courrier eacutelectronique a eu lieu le 14 mai aux directeurs de pharmacie La lettre en question donnait le numeacutero drsquoidentification et le mot de passe dont ceux -ci avaient besoin pour visiter le site Web du sondage ainsi que les consignes agrave suivre pour reacutepondre au questionnaire Les eacutetablissements sondeacutes qui nrsquoont pas reacutepondu au questionnaire en ligne ont eu droit agrave des rappels hebdomadaires (qui ont deacutebuteacute environ 4 semaines apregraves la communication initiale des instructions)

Les directeurs responsables de plusieurs pharmacies hospitaliegraveres (dans ce que lrsquoon appelle un organisme de santeacute agrave emplacements multiples ou OSEM) pouvaient demander drsquoautres mots de passe pour fournir des reacuteponses distinctes dans le cas des services de pharmacie hospitaliegravere exploiteacutes indeacutependamment les uns des autres et dont les donneacutees nrsquoeacutetaient pas regroupeacutees

Cette anneacutee il y a eu deux mots de passe agrave savoir un mot de passe reacuteserveacute au directeur de pharmacie et un mot de passe pour lrsquoentreacutee des donneacutees par lequel un directeur pouvait deacuteleacuteguer les tacircches drsquoentreacutee des renseignements tout en continuant agrave exercer un controcircle sur les deacuteclarations aux fins du sondage

On reacutepondait interactivement au questionnaire en ligne si une reacuteponse faisait que lrsquoon devait sauter certaines questions le programme en ligne preacutesentait une version modifieacutee du questionnaire rendant impossible toute reacuteponse aux questions des sections contourneacutees

Une fois les donneacutees entreacutees le directeur de pharmacie remplissait une section du questionnaire qui eacutetait uniquement accessible par le mot de passe qui lui eacutetait reacuteserveacute Crsquoest lagrave qursquoil indiquait les coordonneacutees de personnes-ressources approuvait le questionnaire rempli et bloquait toute entreacutee ulteacuterieure de renseignements de sorte qursquoil devenait impossible de modifier le questionnaire par la suite

Il y a neuf pharmacies hospitaliegraveres qui ont preacutefeacutereacute remplir le questionnaire sur papier Le personnel de la maison de recherche laquo Le Chapitre Global raquo a introduit les donneacutees de ces hocircpitaux agrave lrsquoaide de son programme de sondage en ligne

Dans les analyses (visant 123 pharmacies hospitaliegraveres au total) nous avons tenu compte des questionnaires dont on avait reacutepondu au moins au quart des questions au 20 juillet 2002 ainsi qursquoaux questions de caracteacuterisation des eacutetablissements (vocation universitaire et nombre de lits par exemple)

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

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5 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Statement on Pharmacist Prescribing aoucirct 2001 (wwwcshpca)

6 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Task Force on Pharmacist Prescribing An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility aoucirct 2001 httpwwwcshp -nlcomprescribingInfopaperpdf

7 Anonyme Certification Outlook ndash News about pharmacy regulatory activities Association nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie Printemps 2002 2

8 ACP-ASIM Pharmacist scope of practice Ann Intern Med 2002 136 79-85

9 Zed PJ Loewen PS et Jewesson PJ A response to the ACP -ASIM position paper on pharmacist scope of practice Am J Health Syst Pharm 2002 59 1453 -7

Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

Administrator
Administrator
Administrator

Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

Administrator
Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
Administrator

Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 4: Les erreurs de médication Tabledes matières

Remerciements particuliers

La reacutedaction aimerait teacutemoigner sa gratitude aux personnes suivantes qui ont aideacute agrave relever le taux de reacuteponse et qui ont personnellement rappeleacute les pharmaciens hospitaliers apregraves lrsquoenvoi du questionnaire

Ian Sheppard directeur adjoint Pharmacy Childrenrsquos amp Womenrsquos Health Centre of British Columbia

Moira Wilson Centre des sciences de la santeacute de lrsquoAtlantique Saint John (N-B) Coordonnatrice reacutegionale

Remerciements ndash personnel auxiliaire

La reacutedaction deacutesire remercier le personnel auxiliaire de production du rapport annuel 2001-2002

Eacutetude de marcheacute

LE CHAPITRE GLOBAL 4795 ouest rue Sainte-Catherine bureau 302

Westmount (Queacutebec) H3Z 1S8 Teacutel 1-514-487-7060 teacuteleacutec 1-514-369-9291 Sandra Shaw preacutesidente Traduction

Les Traductions Tessier 220 ouest avenue Laurier bureau 800 Ottawa ON K1P 5Z9 Teacutel (613) 594-8008 teacuteleacutec (613) 594-5882 httpwwwttessierca

Analyste des donneacutees

Paul Oeltjen (paulpdoracom)

Reacutedactrice Bonnie Salsman BSc (Pharm) FCSHP

Adjointe administrative Marjorie Robertson

Sceacutenarisation Web George Horne George Horne Associates ghashawca

Meacutethodologie de collecte de donneacutees Paul Oeltjen

On a effectueacute un releveacute teacuteleacutephonique aupregraves des pharmacies hospitaliegraveres canadiennes afin drsquoobtenir les adresses de courrier eacutelectronique les plus reacutecentes des directeurs de pharmacie (aussi appeleacutes chefs de deacutepartement de pharmacie) et des directeurs geacuteneacuteraux drsquohocircpital au pays (ou leur adresse postale agrave deacutefaut drsquoobtenir la premiegravere) Nous avons aussi recueilli des estimations du nombre de lits en soins de courte dureacutee et du nombre total de lits On a annonceacute le 10 mai 2002 par courrier eacutelectronique la tenue du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes aux directeurs de pharmacie et aux directeurs geacuteneacuteraux des eacutetablissements comptant plus de 100 lits (dont au moins 50 en soins de courte dureacutee) selon ces estimations Un second envoi par courrier eacutelectronique a eu lieu le 14 mai aux directeurs de pharmacie La lettre en question donnait le numeacutero drsquoidentification et le mot de passe dont ceux -ci avaient besoin pour visiter le site Web du sondage ainsi que les consignes agrave suivre pour reacutepondre au questionnaire Les eacutetablissements sondeacutes qui nrsquoont pas reacutepondu au questionnaire en ligne ont eu droit agrave des rappels hebdomadaires (qui ont deacutebuteacute environ 4 semaines apregraves la communication initiale des instructions)

Les directeurs responsables de plusieurs pharmacies hospitaliegraveres (dans ce que lrsquoon appelle un organisme de santeacute agrave emplacements multiples ou OSEM) pouvaient demander drsquoautres mots de passe pour fournir des reacuteponses distinctes dans le cas des services de pharmacie hospitaliegravere exploiteacutes indeacutependamment les uns des autres et dont les donneacutees nrsquoeacutetaient pas regroupeacutees

Cette anneacutee il y a eu deux mots de passe agrave savoir un mot de passe reacuteserveacute au directeur de pharmacie et un mot de passe pour lrsquoentreacutee des donneacutees par lequel un directeur pouvait deacuteleacuteguer les tacircches drsquoentreacutee des renseignements tout en continuant agrave exercer un controcircle sur les deacuteclarations aux fins du sondage

On reacutepondait interactivement au questionnaire en ligne si une reacuteponse faisait que lrsquoon devait sauter certaines questions le programme en ligne preacutesentait une version modifieacutee du questionnaire rendant impossible toute reacuteponse aux questions des sections contourneacutees

Une fois les donneacutees entreacutees le directeur de pharmacie remplissait une section du questionnaire qui eacutetait uniquement accessible par le mot de passe qui lui eacutetait reacuteserveacute Crsquoest lagrave qursquoil indiquait les coordonneacutees de personnes-ressources approuvait le questionnaire rempli et bloquait toute entreacutee ulteacuterieure de renseignements de sorte qursquoil devenait impossible de modifier le questionnaire par la suite

Il y a neuf pharmacies hospitaliegraveres qui ont preacutefeacutereacute remplir le questionnaire sur papier Le personnel de la maison de recherche laquo Le Chapitre Global raquo a introduit les donneacutees de ces hocircpitaux agrave lrsquoaide de son programme de sondage en ligne

Dans les analyses (visant 123 pharmacies hospitaliegraveres au total) nous avons tenu compte des questionnaires dont on avait reacutepondu au moins au quart des questions au 20 juillet 2002 ainsi qursquoaux questions de caracteacuterisation des eacutetablissements (vocation universitaire et nombre de lits par exemple)

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

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Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

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Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

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Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
Administrator

Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 5: Les erreurs de médication Tabledes matières

Meacutethodologie de collecte de donneacutees Paul Oeltjen

On a effectueacute un releveacute teacuteleacutephonique aupregraves des pharmacies hospitaliegraveres canadiennes afin drsquoobtenir les adresses de courrier eacutelectronique les plus reacutecentes des directeurs de pharmacie (aussi appeleacutes chefs de deacutepartement de pharmacie) et des directeurs geacuteneacuteraux drsquohocircpital au pays (ou leur adresse postale agrave deacutefaut drsquoobtenir la premiegravere) Nous avons aussi recueilli des estimations du nombre de lits en soins de courte dureacutee et du nombre total de lits On a annonceacute le 10 mai 2002 par courrier eacutelectronique la tenue du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes aux directeurs de pharmacie et aux directeurs geacuteneacuteraux des eacutetablissements comptant plus de 100 lits (dont au moins 50 en soins de courte dureacutee) selon ces estimations Un second envoi par courrier eacutelectronique a eu lieu le 14 mai aux directeurs de pharmacie La lettre en question donnait le numeacutero drsquoidentification et le mot de passe dont ceux -ci avaient besoin pour visiter le site Web du sondage ainsi que les consignes agrave suivre pour reacutepondre au questionnaire Les eacutetablissements sondeacutes qui nrsquoont pas reacutepondu au questionnaire en ligne ont eu droit agrave des rappels hebdomadaires (qui ont deacutebuteacute environ 4 semaines apregraves la communication initiale des instructions)

Les directeurs responsables de plusieurs pharmacies hospitaliegraveres (dans ce que lrsquoon appelle un organisme de santeacute agrave emplacements multiples ou OSEM) pouvaient demander drsquoautres mots de passe pour fournir des reacuteponses distinctes dans le cas des services de pharmacie hospitaliegravere exploiteacutes indeacutependamment les uns des autres et dont les donneacutees nrsquoeacutetaient pas regroupeacutees

Cette anneacutee il y a eu deux mots de passe agrave savoir un mot de passe reacuteserveacute au directeur de pharmacie et un mot de passe pour lrsquoentreacutee des donneacutees par lequel un directeur pouvait deacuteleacuteguer les tacircches drsquoentreacutee des renseignements tout en continuant agrave exercer un controcircle sur les deacuteclarations aux fins du sondage

On reacutepondait interactivement au questionnaire en ligne si une reacuteponse faisait que lrsquoon devait sauter certaines questions le programme en ligne preacutesentait une version modifieacutee du questionnaire rendant impossible toute reacuteponse aux questions des sections contourneacutees

Une fois les donneacutees entreacutees le directeur de pharmacie remplissait une section du questionnaire qui eacutetait uniquement accessible par le mot de passe qui lui eacutetait reacuteserveacute Crsquoest lagrave qursquoil indiquait les coordonneacutees de personnes-ressources approuvait le questionnaire rempli et bloquait toute entreacutee ulteacuterieure de renseignements de sorte qursquoil devenait impossible de modifier le questionnaire par la suite

Il y a neuf pharmacies hospitaliegraveres qui ont preacutefeacutereacute remplir le questionnaire sur papier Le personnel de la maison de recherche laquo Le Chapitre Global raquo a introduit les donneacutees de ces hocircpitaux agrave lrsquoaide de son programme de sondage en ligne

Dans les analyses (visant 123 pharmacies hospitaliegraveres au total) nous avons tenu compte des questionnaires dont on avait reacutepondu au moins au quart des questions au 20 juillet 2002 ainsi qursquoaux questions de caracteacuterisation des eacutetablissements (vocation universitaire et nombre de lits par exemple)

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

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Carter BL et Helling DK Ambulatory care pharmacy services has the agenda changed Ann Pharmacother 2000 34 772-87

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Bibliographie

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Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

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Administrator
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Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

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Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
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Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

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Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
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Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

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Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 6: Les erreurs de médication Tabledes matières

Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication

Depuis le dernier rapport il y a deux ans le tableau des services de santeacute au pays a encore subi une transformation radicale Diverses eacutetudes provinciales ont eacuteteacute rendues publiques et reacutecemment le rapport de la Commission Romanow1 sur lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada a eacuteteacute diffuseacute La demande qui srsquoattache aux services de santeacute a augmenteacute et devrait continuer agrave croicirctre agrave mesure que vieillit la population canadienne alors que le financement de ces services eacutevoluait en baisse ou demeurait le mecircme Il suffit de parcourir les journaux du pays pour se rendre compte que les questions drsquoaccegraves sont omnipreacutesentes dans le systegraveme de santeacute ainsi qursquoen teacutemoignent la longueur des listes drsquoattente et la freacutequence des annulations drsquoactes chirurgicaux En filigrane dans tous ces changements on discerne que les Canadiens considegraverent toujours le dossier de la santeacute comme un des plus importants

Plus que tout autre eacuteleacutement du systegraveme de santeacute le coucirct des meacutedicaments au Canada monte rapidement La meacutedication a reacutecemment remplaceacute lrsquoeffectif meacutedical comme deuxiegraveme article de deacutepense en importance dans ce systegraveme Le financement de la santeacute qui va aux hocircpitaux diminue proportionnellement depuis 10 ans mais cela nrsquoempecircche pas la demande de services pharmaceutiques de continuer agrave srsquoeacutelever Joint agrave la peacutenurie de pharmaciens le pheacutenomegravene a meneacute agrave une insuffisance chronique de lrsquooffre de services de pharmacie Notre rapport deacutenombre 228 postes vacants de pharmaciens drsquohocircpitaux au 31 mars 2002 crsquoest le nombre le plus consideacuterable jamais releveacute depuis le deacutebut de notre sondage

En 1999 aux Eacutetats-Unis lrsquoInstitute of Medicine a produit le rapport To Err is Human2 ougrave il mettait le systegraveme de santeacute au deacutefi de reacuteduire les erreurs de meacutedication en geacuteneacuteral et de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments en particulier Ce document et drsquoautres ont mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave lrsquoimportance des questions de seacutecuriteacute des patients ainsi qursquoaux perspectives drsquoameacutelioration de lrsquoinnocuiteacute meacutedicamenteuse Dans le sondage de cette anneacutee nous avons recueilli des donneacutees sur les systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et les strateacutegies de reacuteduction de ces erreurs Janet Harding et Patricia Lefebvre indiquent que leur but en la matiegravere eacutetait drsquoeacutetendre lrsquoexamen des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments dans les hocircpitaux canadiens et de diminuer les probabiliteacutes qursquoun patient soit victime drsquoune erreur de meacutedication Les systegravemes de distribution de doses unitaires les programmes de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les rapports drsquoadministration de meacutedicaments (RAM) informatiseacutes en pharmacie et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens joue nt un rocircle de premier plan dans le mouvement drsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute des systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments Les renseignements que livre notre article principal montrent bien qursquoils ont la possibiliteacute de garder ce rocircle Ils devraient inciter les pharmaciens agrave relever le deacutefi drsquoune collaboration avec les autres soignants agrave la plus grande seacutecurisation possible de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments

Par ailleurs Neil Johnson nous eacuteclaire dans le preacutesent rapport sur la gestion des ressources humaines dans les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Ses donneacutees illustrent le problegraveme grandissant des peacutenuries de ressources humaines de pharmacie hospitaliegravere au pays On peut voir que celles -ci ont nettement fait monter la reacutemuneacuteration des pharmaciens drsquohocircpitaux et orienteacute les employeurs dans leurs efforts drsquoadoption de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste de pharmaciens compeacutetents Il est probable que cette main-drsquoœuvre qualifieacutee devienne encore plus deacuteficitaire et que les pharmaciens hospitaliers soient encore moins capables drsquoassurer des services complets et de grande qualiteacute qui soient axeacutes sur le patient

Abordant un autre thegraveme Steve Long a su eacutevoquer un certain nombre de changements importants dans des systegravemes de distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes qui pourtant nrsquoeacutevoluent pas rapidement Depuis que nous avons produit notre dernier rapport le recours agrave la technologie drsquoautomatisation de la distribution de doses unitaires a presque doubleacute Le nombre de pharmacies satellites a largement progresseacute et il est devenu courant que des techniciens (aussi appeleacutes assistants-techniques) veacuterifient les preacuteparations meacutedicamenteuses

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings dispensing and administration ndash 1999 Am J Health Syst Pharm 2000 57 1759-75

Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings prescribing and transcribing ndash 2001 Am J Health Syst Pharm 1er deacutecembre 2001 58(23)2251-66

Bond CA Raehl CL et Franke T Clinical pharmacy services pharmacy staffing and the total cost of care in the United States hospitals Pharmacotherapy 2000 20 (6) 609-21

Bond CA Raehl CL et Franke T Clinical pharmacy services and hospital mortality rates Pharmacotherapy 1999 19 (5) 556-64

Raehl Cynthia L et Bond CA 1998 National clinical pharmacy services study Pharmacotherapy 2000 20 (4) 436-60

ACCP White Paper A vision of pharmacyrsquos future roles responsibilities and manpower needs in the US Pharmacotherapy 2000 20 (8) 991-1020

Carter BL et Helling DK Ambulatory care pharmacy services has the agenda changed Ann Pharmacother 2000 34 772-87

Auteurs divers Special issue on hospital pharmacy practice around the world Feacutedeacuteration internationale pharmaceutique 2002 numeacutero estival

Bibliographie

1 Morrisson A et Wertheimer AI Evaluation of studies investigating effectiveness of pharmacistsrsquo clinical services Am J Health Syst Pharm 2001 58 569-77

2 Schommer JC Wenzel RG et Kucukarslan SN Evaluation of pharmacistsrsquo services for hospital inpatients Am J Health Syst Pharm 2002 59 1632 -7

3 Morrisson A et Wertheimer AI Evaluation of studies investigating effectiveness of pharmacistsrsquo clinical services Am J Health Syst Pharm 2001 58 569-77

4 Murdaugh LB American Society of Health-System Pharmacists Competence assessment tools for health-system pharmacies Bethesda MD 1998 ISBN 1-879907852

5 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Statement on Pharmacist Prescribing aoucirct 2001 (wwwcshpca)

6 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Task Force on Pharmacist Prescribing An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility aoucirct 2001 httpwwwcshp -nlcomprescribingInfopaperpdf

7 Anonyme Certification Outlook ndash News about pharmacy regulatory activities Association nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie Printemps 2002 2

8 ACP-ASIM Pharmacist scope of practice Ann Intern Med 2002 136 79-85

9 Zed PJ Loewen PS et Jewesson PJ A response to the ACP -ASIM position paper on pharmacist scope of practice Am J Health Syst Pharm 2002 59 1453 -7

Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

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Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

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Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes

Administrator
Administrator
Administrator

Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator

Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

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Administrator
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Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

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Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

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Administrator
Administrator
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Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

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Administrator
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Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

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Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Administrator
Administrator
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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 7: Les erreurs de médication Tabledes matières

drsquoautres techniciens Steve deacutegage en outre les tendances des achats de meacutedicaments et deacutecrit notamment la monteacutee rapide des coucircts de la meacutedication Les reacutepondants indiquent que ces coucircts ont augmenteacute de presque 15 million depuis 1999-2000 sans que la taille des eacutetablissements hospitaliers ait changeacute outre mesure ni le nombre de jours -patients et de visites en clinique

Ce que deacutecrit Jean-Franccedilois Bussiegraveres comme le cœur et lrsquoavenir de la profession les services de pharmacie clinique continue agrave prendre moins de 40 du temps de pratique du pharmacien Le rapport 2001-2002 preacutecise que la valeur des services de pharmacie clinique est toujours reconnue puisque ces services sont toujours en progression tant pour les heures qui y sont consacreacutees que pour la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes qui srsquoexercent

Nous avons parleacute la derniegravere fois dans ce rapport des services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique il y a quatre ans Dans le sondage 2001 -2002 nous posons de nouvelles questions pour une appreacuteciation des ressources affecteacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que du soutien precircteacute par des non-pharmaciens tant aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique qursquoagrave ces services drsquoeacutevaluation Nancy Roberts passe les donneacutees en revue et reacutesume les grandes constatations faites

Dans les deux derniers rapports sur les pharmacies hospitaliegraveres nous avons livreacute pour la premiegravere fois les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour une analyse comparative des deacutepartements de pharmacie au pays Le Dr Kevin Hall a analyseacute les donneacutees obtenues des grands eacutetablissements de soins de courte dureacutee et des hocircpitaux speacutecialiseacutes Par une analyse de sous-ensembles de donneacutees il a voulu accroicirctre lrsquoutiliteacute de lrsquoinformation agrave des fins drsquoanalyse comparative des eacutetablissements Son article indique que les reacutesultats du volet des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes pour 2001-2002 se trouvent agrave valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages preacuteceacutedents drsquoanalyse comparative Ces reacutesultats deacutemontrent que depuis deux ans les coucircts tant des effectifs que des meacutedicaments ont augmenteacute Dans cet article on preacutesente enfin divers indicateurs par programme de pharmacie pour ces deux cateacutegories de coucircts

En publiant des rapports et en reacuteunissant les chefs de file du domaine de la pharmacie dans tout le pays en vue drsquoune constatation et drsquoun examen des tendances nouvelles de la pratique de la pharmacie hospitaliegravere le Comiteacute de reacutedaction nous dit ce qursquoa eacuteteacute le passeacute et ce que pourrait ecirctre lrsquoavenir de cette pratique Nous espeacuterons vivement que lrsquoinformation du preacutesent rapport aidera les gestionnaires en pharmacie dans lrsquoexercice de leurs fonctions

Bibliographie _____________ 1 Building on Values The future of Health Care in Canada-Final Report Commissioner Roy J Romanow QC Nov 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 1 Kohn LT Corrigan JM Donaldson MS eds To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999 1 Guideacute par nos valeurs ndash Lrsquoavenir des soins de santeacute au Canada commissaire Roy J Romanow cr novembre 2002 httpwwwhealthcarecommissionca 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To Err is Human Building a Safer Health System Washington DC National Academy Press 1999

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

60

80

REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings dispensing and administration ndash 1999 Am J Health Syst Pharm 2000 57 1759-75

Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings prescribing and transcribing ndash 2001 Am J Health Syst Pharm 1er deacutecembre 2001 58(23)2251-66

Bond CA Raehl CL et Franke T Clinical pharmacy services pharmacy staffing and the total cost of care in the United States hospitals Pharmacotherapy 2000 20 (6) 609-21

Bond CA Raehl CL et Franke T Clinical pharmacy services and hospital mortality rates Pharmacotherapy 1999 19 (5) 556-64

Raehl Cynthia L et Bond CA 1998 National clinical pharmacy services study Pharmacotherapy 2000 20 (4) 436-60

ACCP White Paper A vision of pharmacyrsquos future roles responsibilities and manpower needs in the US Pharmacotherapy 2000 20 (8) 991-1020

Carter BL et Helling DK Ambulatory care pharmacy services has the agenda changed Ann Pharmacother 2000 34 772-87

Auteurs divers Special issue on hospital pharmacy practice around the world Feacutedeacuteration internationale pharmaceutique 2002 numeacutero estival

Bibliographie

1 Morrisson A et Wertheimer AI Evaluation of studies investigating effectiveness of pharmacistsrsquo clinical services Am J Health Syst Pharm 2001 58 569-77

2 Schommer JC Wenzel RG et Kucukarslan SN Evaluation of pharmacistsrsquo services for hospital inpatients Am J Health Syst Pharm 2002 59 1632 -7

3 Morrisson A et Wertheimer AI Evaluation of studies investigating effectiveness of pharmacistsrsquo clinical services Am J Health Syst Pharm 2001 58 569-77

4 Murdaugh LB American Society of Health-System Pharmacists Competence assessment tools for health-system pharmacies Bethesda MD 1998 ISBN 1-879907852

5 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Statement on Pharmacist Prescribing aoucirct 2001 (wwwcshpca)

6 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Task Force on Pharmacist Prescribing An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility aoucirct 2001 httpwwwcshp -nlcomprescribingInfopaperpdf

7 Anonyme Certification Outlook ndash News about pharmacy regulatory activities Association nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie Printemps 2002 2

8 ACP-ASIM Pharmacist scope of practice Ann Intern Med 2002 136 79-85

9 Zed PJ Loewen PS et Jewesson PJ A response to the ACP -ASIM position paper on pharmacist scope of practice Am J Health Syst Pharm 2002 59 1453 -7

Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

Administrator
Administrator
Administrator

Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

Administrator
Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

Administrator
Administrator

Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Administrator
Administrator
Administrator
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Administrator

Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Administrator
Administrator
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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

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Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Administrator
Administrator
Administrator
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Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

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Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

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Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

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Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

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Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

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Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
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Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
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Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

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Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
Page 8: Les erreurs de médication Tabledes matières

Donneacutees deacutemographiques Ron McKerrow

Le taux de reacuteponse au sondage de 2001-2002 a eacuteteacute nettement supeacuterieur agrave celui du dernier sondage avec une valeur de 57 (123217) Le nombre de reacutepondants a monteacute de 115 agrave 123 alors que le nombre de questionnaires expeacutedieacutes tombait de 273 agrave 217 sans doute agrave cause des regroupements drsquohocircpitaux et drsquoun mouvement de reacutegionalisation qui srsquoamplifie La composition de la population drsquoeacutetablissements deacuteclarants nrsquoa pas changeacute 58 de tous les reacutepondants appartenaient agrave des hocircpitaux non universitaires et 42 agrave des hocircpitaux universitaires Le nombre drsquoeacutetablissements faisant partie drsquoorganismes de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) srsquoest un peu accru passant de 57 agrave 60 indice drsquoune stabilisation des effets de la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute partout au pays Les diffeacuterences provinciales sur le plan de la restructuration de ce systegraveme se sont traduites par une variabiliteacute reacutegionale significative des reacutepondants des OSEM leur proportion variant de 85 en Colombie-Britannique dans les Prairies et dans la reacutegion de lrsquoAtlantique agrave 45 dans les provinces centrales Le nombre drsquoemplacements en gestion collective srsquoest eacutetabli en moyenne agrave 57 avec des valeurs se situant entre 2 et 20

La figure A-1 indique le taux de reacuteponse par province En Ontario en Saskatchewan et en Nouvelle-Eacutecosse on relegraveve une augmentation significative de ce taux et dans les autres provinces celui-ci est semblable au taux du dernier sondage Il aurait accuseacute une baisse significative si le Comiteacute de reacutedaction nrsquoavait pas prolongeacute le deacutelai de reacuteponse Nombreux ont eacuteteacute les gestionnaires en pharmacie qui ont dit qursquoune charge de travail extrecircme ou le manque de renseignements disponibles avait retardeacute ou empecirccheacute leur reacuteponse

Les donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux au tableau A-1 repreacutesentent la moyenne des valeurs obtenues des eacutetablissements de 100 lits et plus qui comptent au moins 50 de ces lits en soins de courte dureacutee Si on les compare agrave celles des anneacutees anteacuterieures elles se reacutevegravelent convergentes pour la taille drsquoeacutechantillon et les indicateurs deacutemographiques Elles ont eacuteteacute stables dans les deux derniers sondages mais cette anneacutee elles sont en hausse dans presque toutes les cateacutegories On relegraveve en effet une progression du nombre de lits de la valeur annuelle des admissions du taux drsquooccupation du nombre de jours-patients et de visites en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence et drsquointerventions en salle drsquoopeacuteration et en chirurgie drsquoun jour La dureacutee de lrsquohospitalisation a diminueacute de 7 passant de 76 agrave 71 jours pheacutenomegravene entiegraverement attribuable aux hocircpitaux drsquoenseignement ougrave cette mecircme dureacutee a deacutecru de 87 agrave 75 jours

Dans les soins de longue dureacutee le nombre de lits et drsquoadmissions annuelles est en baisse et le taux drsquooccupation et le nombre de jours-patients un peu en hausse La dureacutee de lrsquohospitalisation de longue dureacutee a reacutegresseacute de 230 agrave 194 jours

Le tableau A-2 livre les donneacutees deacutemographiques des pharmacies

Tableau A-1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001-2002

Soins de courte dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

Hocircpitaux universitaires

(52)

Hocircpitaux non universitaires

(71)

Nombre de lits 312 460 204

Admissions annuelles 13 389 18 349 9 613

Taux drsquooccupation 87 86 87

Jours-patients 96 663 138 828 65 658

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 71 75 68

Visites en clinique-meacutedecine de jour 120 429 203 865 56 021

Visites en service drsquourgence 51 634 60 847 45 308

Interventions en salle drsquoopeacuteration 7 304 10 910 4 900

Interventions en chirurgie drsquoun jour 7 723 8 677 7 116

Soins de longue dureacutee

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (92)

Hocircpitaux universitaires

(33)

Hocircpitaux non universitaires

(59)

Nombre de lits 141 145 139

Admissions annuelles 438 331 499

Taux drsquooccupation 93 93 93

Jours-patients 51 041 51 779 50 652

Dureacutee de lrsquohospitalisation (jours) 194 177 203

Tableau A-2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt 500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Heures drsquoactiviteacute en pharmacie 82 63 85 96 98 71 Pharmacies satellites

bull Types salle drsquoopeacuteration

63 51

5

7 24

0

34 52

2

22 79

3

42 81

5

21 30

0 soins intensifs 14 1 6 7 13 1 oncologie 47 6 25 16 30 17 autre 23 1 8 14 21 2 Gestion des programmes

Oui ndash totale 40 33

5 17

20 30

15 54

20 38

20 28

Oui ndash partielle 18 15

3 10

9 14

6 21

10 19

8 11

Salaire des pharmaciens payeacute par (n=58)

Pharmacie 43 74

7 88

22 76

14 67

21 70

22 79

Programme 1 2

- 1 3

- - 1 4

Partage 13 22

1 13

6 21

6 29

8 27

5 18

Pharmaciens relevant de (n=58) Pharmacie 41

71 7

88 21

72 13

62 19

63 22

79 Programme 1

2 - - 1

5 1

3 -

Partage

15 26

1 13

8 28

6 29

9 30

6 21

Superficie de pharmacie (pieds carreacutes)

bull Pharmacie principale (n=91) 2 006 1 052 1 842 4 206 2 599 1 652 bull Salle(s) de preacuteparations iv (n=87) 460 226 432 924 731 286 bull Reacuteserve(s) (n=75) 805 414 651 1767 1249 492 bull Pharmacies satellites (n=38) 724 252 542 1376 943 247 bull Bureaux (n=82) 638 293 625 1224 1035 397 bull Autres (n=38) 949 234 693 2928 1361 579 Total (n=115)

5 176

2 020

4 217

11 467

8 242

3 056

Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001-2002

33

15

58

6562

106

2

14 12

4 6

38 36

74 2

C-B(42 )

ALB(80 )

SASK(80 )

MAN(75 )

ONT(58 )

QC(58 )

N-B-Icirc-P-Eacute(70 )

N-Eacute(67 )

T-N(100 )

0

20

40

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REacutePONSE PAR COURRIEL RENVOI ORDINAIRE

Services de pharmacie clinique Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Les services de pharmacie clinique sont un des cinq grands types de pratique en pharmacie Nombreux sont les pharmaciens qui voient dans les services cliniques le cœur et lrsquoavenir mecircmes de la profession mais il faut preacuteciser que les services de distribution drsquoenseignement de recherche et autres hors soins aux patients prennent toujours agrave ces mecircmes pharmaciens plus de 60 de leur temps de pratique (tableau F-3)

En 2001-2002 les reacutepondants ont indiqueacute que en moyenne les pharmaciens consacraient 39 de leur temps aux services cliniques comparativement agrave 38 en 1999-2000 Crsquoest 9 de plus que les 30 deacuteclareacutes aux Eacutetats-Unis1 On a constateacute que la proportion moyenne deacuteclareacutee du temps passeacute en services de pharmacie clinique variait selon la vocation universitaire (de 45 dans les hocircpitaux drsquoenseignement agrave 35 dans les autres) et les reacutegions (47 dans les Prairies 42 au Queacutebec 37 en Ontario et en Colombie-Britannique et 31 dans les provinc es de lrsquoAtlantique) Il est difficile de faire le lien entre les systegravemes de distribution et les services de pharmacie clinique mais les eacutetablissements reacutepondants qui destinaient des services doses unitaires-additifs pour soluteacutes agrave 90 et plus de leurs patients ont signaleacute que leurs pharmaciens passaient plus de temps en moyenne agrave assurer des services cliniques (n = 29 47 ) par rapport aux hocircpitaux disposant drsquoun systegraveme traditionnel de distribution de meacutedicaments (n = 32 37 )

Bien que les effectifs deacuteclareacutes de pharmacie se soient accrus de pregraves de 30 depuis quatre ans (passant de 057 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient en 1997-1998 agrave 068 en 1999-2000 et agrave 074 en 2001-2002) la proportion des heures de pratique consacreacutee aux activiteacutes cliniques a augmenteacute seulement de 33 en 1997-1998 agrave 39 en 2001-2002 Il ne semble pas qursquoon ait reacutealiseacute tout le potentiel drsquoune deacuteleacutegation de tacircches aux techniciens et drsquoun recours agrave lrsquoautomatisation et les peacutenuries signaleacutees de pharmaciens pourraient encore restreindre la croissance de la pratique clinique dans lrsquoavenir

Profil des services de pharmacie clinique aux patients externes

En 2001-2002 76 des eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute des services de pharmacie clinique aux patients externes dans au moins un secteur comparativement agrave 78 en 1999-2000 Dans les eacutetablissements signalant la prestation de tels services en consultation externe on comptait en moyenne quatre de ces services (le nombre effectif variait de 1 agrave 10) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 2 32 ETP contre 166 ETP en 1999-2000 Le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes variait selon les reacutegions 33 dans les Prairies et la reacutegion de lrsquoAtlantique 4 en Ontario 41 en Colombie-Britannique et 45 au Queacutebec Le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour chacun des services en question variait de 5 agrave 56 Les services les plus freacutequemment citeacutes agrave cet eacutegard eacutetaient les suivants heacutemato-oncologie service drsquourgence TVP-anticoagulotheacuterapie traitement du diabegravete neacutephrologie-dialyse et traitement des maladies infectieuses et du sida Il est difficile de deacutegager des tendances pour 1999-2000 car la taille drsquoeacutechantillon est variable et les reacutepondants sont tregraves peu nombreux pour un certain nombre de secteurs Le tableau B-1 indique le nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et deacutecrit les ressources ETP qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements deacuteclarant au moins 001 ETP

On devrait reacutepartir les ressources de pharmacie clinique drsquoapregraves des critegraveres eacutetablis comme ceux des besoins des patients de lrsquoimportance numeacuterique des activiteacutes ou de la nature des meacutedicaments utiliseacutes pour ne citer que ces exemples En nous reportant au nombre annuel de visites de patients signaleacutees par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP-10 000 visites pour chaque secteur sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir une ample variation qui pourrait srsquoexpliquer par plusieurs facteurs Ainsi les pharmaciens cliniciens ne seraient pas tenus de voir chaque patient en clinique ambulatoire Les rapports calculeacutes visent un petit nombre drsquoeacutetablissements reacutepondants dans bien des cas et si on eacutetait mieux renseigneacute sur les niveaux de

ressources agrave preacutevoir en fonction de lrsquoimportance quantitative des activiteacutes on ameacuteliorerait lrsquoexercice interne drsquoanalyse comparative et de planification des ressources Nous avons preacutefeacutereacute les meacutedianes aux moyennes Le rapport meacutedian ETP -10 000 visites eacutetait de 011 plusmn 008 pour lrsquoensemble des secteurs Voici les rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) TVPanticoagulotheacuterapie (n = 7 719 plusmn 2099) soins cardiovasculaires-dislipideacutemiques (n = 6 329 plusmn 423) traitement des maladies infectieuses et du sida (n = 5 34 plusmn 364) traitement de lrsquoasthme et des allergies (n = 3 139 plusmn 5718) services de santeacute mentale (n = 7 128 plusmn 075) soins de jour en geacuteriatrie (122 plusmn 16) heacutemato-oncologie (n = 121 plusmn 1489) transplantations (n = 3 039 plusmn 023) traitement du diabegravete (n = 10 038 plusmn 168) et service drsquourgence (n = 51 003 plusmn 008)

Profil des services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes

En 2001-2002 73 (90123) des eacutetablissements reacutepondants ont deacuteclareacute des ETP affecteacutes agrave des services de pharmacie clinique en hospitalisation comparativement agrave 92 en 1999-2000 Cette apparente baisse srsquoexpliquerait par des peacutenuries de pharmaciens etou lrsquoindisponibiliteacute des donneacutees relatives agrave cert ains eacutetablissements deacuteclarants Il faut aussi dire que en raison de diffeacuterences de conception du questionnaire les reacutesultats pourraient ne pas ecirctre tout agrave fait comparables Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute des ETP pour de tels services ont indiqueacute en moyenne 57 services de pharmacie clinique en hospitalisation (le nombre effectif variait de 1 agrave 13) qui eacutetaient doteacutes en moyenne de 666 ETP contre 446 en 1999-2000 Le nombre de services variait aussi selon les reacutegions 46 au Queacutebec 51 dans les provinces de lrsquoAtlantique 54 dans les Prairies 6 en Colombie-Britannique et 74 en Ontario Le tableau B-2 indique le nombre de services et les ressources (ETP) qui y ont eacuteteacute affecteacutees en 2001-2002 On fait la moyenne des ETP en prenant les eacutetablissements ayant deacuteclareacute au moins 001 ETP Il est difficile de deacutegager des tendances dans une comparaison avec les donneacutees du sondage de 1999-2000 agrave cause de la variation de la composition et du nombre des eacutetablissements reacutepondants Les services pour lesquels on deacuteclarait le plus freacutequemment drsquoETP eacutetaient les suivants meacutedecine geacuteneacuterale chirurgie et soins intensifs aux adultes geacuteriatrie-soins de longue dureacutee santeacute mentale des adultes meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale et heacutemato-oncologie pour adultes

On devrait reacutepartir les ressources agrave lrsquoaide de critegraveres eacutetablis pour les services de pharmacie clinique tant en consultation externe qursquoen hospitalisation En nous reportant au nombre annuel de jours-patients indiqueacute par les eacutetablissements reacutepondants nous avons calculeacute un rapport pharmaciens ETP -10 000 jours -patients pour chaque service sur lequel on avait fourni des donneacutees quantitatives drsquoactiviteacutes cliniques et drsquoETP Les reacutesultats font voir drsquoamples variations Le rapport meacutedian ETP-10 000 jours -patients eacutetait de 049 plusmn 038 pour lrsquoensemble des services Voici quels eacutetaient les divers rapports par ordre deacutecroissant (n meacutediane ETP plusmn ET) soins intensifs en peacutediatrie (n = 5 293 plusmn 065) heacutemato-oncologie peacutediatrique (n = 4 256 plusmn 109) soins intensifs aux adultes (n = 157 plusmn 031) chirurgie peacutediatrique (n = 5 14 plusmn 21) heacutemato-oncologie pour adultes (n = 11 129 plusmn 068) santeacute mentale des enfants (n = 4 099 plusmn 028) meacutedecine geacuteneacuterale (n = 19 083 plusmn 05) meacutedecine geacuteneacuterale des adultes (n = 43 053 plusmn 034) santeacute mentale des adultes (n = 29 052 plusmn 037) reacuteeacuteducation des adultes (n = 15 048 plusmn 057) chirurgie pour adultes (n = 38 045 plusmn 031) obsteacutetrique-gyneacutecologie (n = 18 025 plusmn 02) et geacuteriatrie-soins de longue dureacutee (n = 24 026 plusmn 072)

Dotation en pharmaciens systegravemes de distribution et modegraveles de pratique en pharmacie clinique

La dotation moyenne deacuteclareacutee en pharmaciens des services cliniques eacutetait de 232 ETP en consultation externe et de 664 en hospitalisation pour une moyenne geacuteneacuterale drsquoeffectifs deacuteclareacutes de 896 ETP par hocircpital pour les services cliniques aux patients hospitaliseacutes et externes Les chiffres varient selon le nombre de lits (324 ETP pour 100-200 lits 719 pour 201-500 et 1728 pour plus de 500) la vocation universitaire (1295 ETP pour les hocircpitaux drsquoenseignement et 521

pour les hocircpitaux sans vocation universitaire) et la preacutesence drsquoun modegravele de pratique pharmaceutique (904 ETP pour les eacutetablissements ayant un tel modegravele et 428 pour les autres)

Si on regarde maintenant le lien entre les effectifs de pharmacie clinique et les systegravemes de distribution de meacutedicaments on constate que en moyenne il y a plus drsquoeffectifs ETP deacuteclareacutes de pharmacie clinique dans les hocircpitaux ayant un systegraveme de distribution de doses unitaires (265 ETP en consultation externe et 861 en hospitalisation) que dans les eacutetablissements ayant un systegraveme traditionnel (227 ETP en consultation externe et 412 en hospitalisation) On pourrait pousser lrsquoanalyse statistique pour constater lrsquoimportance relative de chaque facteur qui influe sur la dotation des services de pharmacie clinique

Participation des pharmaciens aux activiteacutes cliniques

Le tableau B-3 renseigne sur les activiteacutes et la documentation en pharmacie clinique Les eacutetablissements reacutepondants ont indi queacute en moyenne un pourcentage supeacuterieur de tourneacutees reacuteguliegraveres avec le personnel infirmier (62 en 2001-2002 contre 45 en 1999-2000) diffeacuterence qui pourrait srsquoexpliquer par lrsquoimportance relative moindre cette anneacutee des eacutetablissements reacutepondants du Queacutebec ougrave selon les deacuteclarations de telles tourneacutees eacutetaient moins freacutequentes (17 636) On relegraveve une hausse moyenne des eacutetablissements deacuteclarant une consignation des anteacuteceacutedents de meacutedication (64 en 2001-2002 contre 53 en 1999 -2000) des tourneacutees reacuteguliegraveres avec les meacutedecins (61 contre 55 ) et des dosages pharmacocineacutetiques (88 contre 84 )

Ces donneacutees indiquent que les pharmaciens hospitaliers continuent dans une majoriteacute drsquoeacutetablissements agrave collaborer avec le personnel infirmier et meacutedical aux soins directs aux patients depuis lrsquoadmission jusqursquoau congeacute Elles deacutecrivent la freacutequence des activiteacutes cliniques mais non pas les niveaux en question Par les donneacutees de cette section il est impossible de mesurer lrsquoincidence globale des peacutenuries de pharmaciens au pays puisque les eacutetablissements reacutepondants avaient une mecircme tendance agrave reacuteduire les services au lieu de les eacuteliminer Les gros eacutetablissements les hocircpitaux universitaires et ceux qui destinent des services pharmaceutiques agrave au moins une partie de leurs patients ont indiqueacute une proportion supeacuterieure drsquoactiviteacutes cliniques dans certains secteurs

Les hocircpitaux ont signaleacute une documentation des interventions dans une proportion de 80 Il y a 54 (67123) et 26 (32123) des eacutetablissements deacuteclarants qui ont respectivement indiqueacute une documentation partielle et une documentation de plus de 90 des interventions Dans le cas des hocircpitaux deacuteclarant une documentation des interventions la consignation se faisait dans les dossiers meacutedicaux et les dossiers manuels et informatiseacutes de pharmacie dans des proportions respectives de 81 56 et 53

Les reacutepondants ont continueacute agrave signaler un nombre supeacuterieur drsquointerventions par an la moyenne eacutetant passeacutee de 2 749 en 1992-1993 agrave 8 973 (ET plusmn 12 534 ndash intervalle de 0 agrave 60 000) en 2001-2002 Cette tendance pourrait ecirctre lieacutee au mouvement de regroupement et de reacutegionalisation puisque le nombre moyen de lits en soins de courte et de longue dureacutee a augmenteacute de 333 en 1995-1996 agrave 453 en 2001-2002 Le taux de documentation des interventions a monteacute de 044 intervention (tant pharmacocineacutetique que theacuterapeutique) par hospitalisation en 1997-1998 agrave 053 en 1999-2000 et agrave 060 en 2001-2002 Il semble que la vocation universitaire nrsquoinflue pas sur ce rapport pas plus que le nombre de lits

Le nombre moyen deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien ETP srsquoest eacutetabli agrave 571 (ET plusmn 568) en 2001-2002 comparativement agrave 418 en 1999-2000 Il varie largement selon les reacutegions (Colombie-Britannique 221 Prairies 446 Ontario 760 Queacutebec 749 Atlantique 382) Lrsquoexplication nrsquoen serait pas le manque de pharmaciens qui est agrave peu pregraves le mecircme dans toutes les reacutegions ni les niveaux de dotation puisque le Queacutebec preacutesentait une faible valeur de 068 heure reacutemuneacutereacutee par

jour-patient en soins de courte dureacutee par rapport agrave lrsquoOntario (082) aux Prairies (078) et agrave la Colombie-Britannique (075)

Modegraveles de pratique clinique

La pratique en pharmacie clinique a eacutevolueacute gracircce agrave une combinaison de modegraveles de pratique Par soins pharmaceutiques on entend la prestation ordonneacutee de services de pharmacotheacuterapie pour lrsquoobtention de reacutesultats theacuterapeutiques bien deacutefinis Il srsquoagit notamment de concevoir drsquoappliquer et de surveiller un programme theacuterapeutique de controcircle de preacutevention et de solution de problegravemes pharmacotheacuterapeutiques appreacutehendeacutes ou reacuteels Par services traditionnels de pharmacie clinique on entend une diversiteacute de services lieacutes agrave un meacutedicament ou agrave une fonction pharmaceutique en particulier ou qui visent agrave lrsquooptimisation drsquoun reacutesultat particulier pour le patient (services pharmacocineacutetiques services drsquoalimentation parenteacuterale totale (APT) etc)

Dans une proportion de 89 les eacutetablissements reacutepondants ont dit recourir agrave des services traditionnels de pharmacie clinique pour reacutepondre aux besoins de certains groupes de patients (tableau B-4) crsquoest autant drsquoeacutetablissements deacuteclarants qursquoen 1995-1996 Les trois quarts des eacutetablissements ont signaleacute qursquoils donnaient des soins pharmaceutiques comparativement agrave 66 seulement en 1999-2000 Il est ineacutevitable que dans lrsquoeacutetat actuel des ressources de pharmacie ces deux modegraveles coexistent Il faut de vastes ressources pour assurer des soins pharmaceutiques et 2 seulement des eacutetablissements ayant deacuteclareacute appliquer ce modegravele (2 eacutetablissements) ont indiqueacute que les soins pharmaceutiques eacutetaient donneacutes agrave plus de 90 des patients

Les eacutetablissements deacuteclarant des services traditionnels de pharmacie clinique ont preacuteciseacute que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 57 des lits en moyenne (ET plusmn 27 ndash intervalle 2-100 ) en 2001 -2002 contre 52 en 1999 -2000 Les hocircpitaux signalant des soins pharmaceutiques ont dit que ceux-ci eacutetaient destineacutes agrave 33 des lits en moyenne (ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) Une proportion de 68 de tous les eacutetablissements reacutepondants ont mentionneacute que certains patients nrsquoy recevaient aucun laquo service clinique axeacute sur le patient raquo (31 des lits ndash ET plusmn 23 ndash intervalle 1-100 ) crsquoest moins que les 83 deacuteclareacutes en 1999 -2000

Inteacutegrationcontinuiteacute des soins

Par inteacutegration des soins on entend la continuiteacute souhaitable des soins que reccediloit un patient dans le systegraveme de santeacute pour lrsquoensemble des soignants et de leurs milieux Dans ce cas la prise en charge en pharmacie est ininterrompue si bien que si un pharmacien cesse de srsquooccuper drsquoun patient un autre pharmacien ou un professionnel de la santeacute prend le relais En 2001-2002 31 de tous les eacutetablissements reacutepondants srsquoeacutetaient doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins autant en proportion qursquoen 1999-2000

Les eacutetablissements deacuteclarant une inteacutegration des soins ont indiqueacute que ce service inteacutegreacute eacutetait destineacute agrave 15 des patients en moyenne (intervalle1-60) en 2001-2002 comparativement agrave 11 en 1999-2000 Ils donnaient des soins inteacutegreacutes prospectivement et agrave la demande dans des proportions respectives de 82 et 66 Lrsquoinformation ainsi communiqueacutee allait selon les deacuteclarations aux pharmaciens communautaires (92 ) aux meacutedecins de famille (68 ) aux soignants agrave domicile (58 ) ou aux centres de soins agrave domicile (50 ) Elle portait notamment sur la meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital (97 ) les paramegravetres de controcircle des meacutedicaments et les valeurs de laboratoire (79 ) la meacutedication interrompue en peacuteriode drsquohospitalisation (71 ) les indications de plan de soins (58 ) et le diagnostic (58 ) Il y a 34 des eacutetablissements qui ont dit que la formule de documentation des soins inteacutegreacutes pouvait aussi servir drsquoordonnance Les eacutetablissements ayant adopteacute le modegravele des soins pharmaceutiques eacutetaient proportionnellement plus nombreux agrave deacuteclarer srsquoecirctre doteacutes drsquoune politique drsquointeacutegration des soins par rapport aux eacutetablissements deacuteclarant des services cliniques traditionnels (38 contre 6 )

Dispositifs portatifs

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute utiliser des dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) dans leur pratique clinique dans une proportion de 52 (tableau B-5) Ce moyen technologique semble ecirctre plus reacutepandu dans les eacutetablissements de plus grande taille ougrave 68 des reacutepondants ont dit employer de tels dispositifs Chez les utilisateurs ceux-ci servaient principalement agrave consulter les bases de donneacutees cliniques et agrave geacuterer le courrier lrsquoemploi du temps et la reacutepartition des tacircches Nous avons malheureusement releveacute quelques cas (n = 6) ougrave ils eacutetaient en interface avec des logiciels de pharmacie

Eacutevaluation des services de pharmacie clinique

Au greacute de lrsquoeacutevolution de la pratique en pharmacie on devrait proceacuteder agrave une eacutevaluation prospective des services de pharmacie clinique non seulement dans le cadre de la recherche mais aussi dans un cadre opeacuterationnel Le cinquiegraveme des eacutetablissements ont deacuteclareacute eacutevaluer les soins directs aux patients par une veacuterification des activiteacutes cliniques (tableau B-6) crsquoest plus que les 13 signaleacutes en 1999-2000 Lrsquoeacutevaluation des services de pharmacie clinique se fait plus freacutequemment dans les hocircpitaux drsquoenseignement (29 ) que dans les hocircpitaux sans vocation universitaire (13 )

Les eacutetablissements ayant deacuteclareacute une telle eacutevaluation (n = 24) ont preacuteciseacute qursquoelle eacutetait confieacutee agrave des pairs ou agrave drsquoautres pharmaciens (75 ) agrave drsquoautres personnes (50 ) ou aux meacutedecins (21 ) Comme meacutethodes drsquoeacutevaluation on relevait notamment lrsquoexamen reacutetrospectif des dossiers (67 ) lrsquoobservation directe (50 ) et lrsquoautoeacutevaluation par les pharmaciens (42 ) Au nombre des aspects eacutevalueacutes mentionnons la documentation (79 ) les compeacutetences (58 ) la reacutealisation des objectifs et du plan de controcircle (54 ) les patients (46 ) et les conseils donneacutes aux patients et leur compreacutehension (46 ) Il nrsquoy avait pas de variations significatives depuis 1999-2000 Les 24 eacutetablissements qui deacuteclaraient eacutevaluer les services ont indiqueacute que le pourcentage de pharmaciens eacutevalueacutes eacutetait de 41 (ET plusmn 33 ) et que les reacutesultats de lrsquoexercice eacutetaient communiqueacutes aux pharmaciens (79 ) aux comiteacutes du professionnalisme et de la qualiteacute des soins (21 ) aux eacutequipes de soins multidisciplinaires (4 ) ou agrave drsquoautres (33 )

On a reacutecemment diffuseacute une eacutevaluation quantitative drsquoessais randomiseacutes (sur eacutechantillon aleacuteatoire) ayant porteacute sur les services de consultation et drsquoeacuteducation et autres services cliniques23 LrsquoAmerican Society of Health System Pharmacists a publieacute un utile document de reacutefeacuterence sur les compeacutetences professionnelles et leur eacutevaluation Elle en fait la mise agrave jour tous les ans4

Droits de prescription

En 2001 la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) a adopteacute une deacuteclaration de principe sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens (Statement on Pharmacist Prescribing)5 qui est fondeacutee sur un modegravele de prescription en collaboration et recommande que les pharmaciens et les meacutedecins agissent ainsi de concert Voici ce que dit cette deacuteclaration laquo Dans une pratique ideacuteale en collaboration le meacutedecin eacutetablira le diagnostic et prendra les deacutecisions initiales de traitement de son patient et ensuite le pharmacien choisira entreprendra surveillera modifiera poursuivra et interrompra la pharmacotheacuterapie srsquoil y a lieu en vue de lrsquoobtention des reacutesultats rechercheacutes chez le patient Dans ce modegravele de pratique en collaboration le meacutedecin et le pharmacien partagent le risque et la responsabiliteacute agrave lrsquoeacutegard des reacutesultats obtenus chez le patient [TRADUCTION] raquo

En mecircme temps la SCPH a diffuseacute un document drsquoinformation sur la prescription de meacutedicaments par les pharmaciens dans les eacutetablissements de santeacute (An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility)6 Elle y fait observer ce qui suit laquo Dans le modegravele traditionnel des services de santeacute les meacutedecins ont qualiteacute pour prescrire des

meacutedicaments demander des examens de laboratoire et exeacutecuter ou controcircler tous les actes approprieacutes au diagnostic du patient Plus reacutecemment des privilegraveges ont eacuteteacute accordeacutes en matiegravere de prescription agrave drsquoautres professionnels de la santeacutehellip Dans un certain nombre de provinces on eacutetudie ou accorde aux pharmaciens agrave un degreacute variable des droits de prescription (il y a par exemple des pharmaciens expresseacutement formeacutes et agreacuteeacutes qui prescrivent des moyens de contraception postcoiumltale [TRADUCTION] raquo

Dans une proportion de 54 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes avaient qualiteacute pour prescrire des meacutedicaments (en indeacutependance ou en deacutependance) en leur sein (tableau B-7) Lrsquooctroi de droits de prescription agrave drsquoautres professionnels eacutetait le plus freacutequent dans les hocircpitaux drsquoenseignement (69 ) par opposition aux hocircpitaux sans vocation universitaire (42 ) ainsi que dans les eacutetablissements comptant plus de 500 lits (75 )

Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que les pharmaciens (34 de tous les eacutetablissements) le personnel infirmier (24 ) les sages -femmes (23 ) et drsquoautres professionnels (9 ) exerccedilaient collectivement des droits de prescription Il nrsquoy a que 6 (7123) des eacutetablissements deacuteclarants (dans 4 provinces) qui aient indiqueacute que les droits de prescription des pharmaciens eacutetaient sanctionneacutes par la loi Il y a enfin 17 des eacutetablissements qui ont parleacute de droits de prescription institueacutes par le leacutegislateur dans le cas du personnel infirmier

Voici les comiteacutes associeacutes aux approbations hospitaliegraveres de droits de prescription pour drsquoautres professionnels conseil des meacutedecins (88 ) comiteacute de pharmacotheacuterapie (68 ) conseil drsquoadministration drsquohocircpital (27 ) et universiteacute drsquoaffiliation (5 )

La prescription de meacutedicaments en indeacutependance implique habituellement que le praticien prescripteur est le seul responsable devant la loi des reacutesultats obtenus chez le patient Une prescription de meacutedicaments en deacutependance implique que le praticien prescripteur srsquoest vu deacuteleacuteguer des droits de prescription par un professionnel prescripteur indeacutependant Le plus souvent prescrire en deacutependance signifie prescrire suivant un protocole Dans le cas des hocircpitaux ougrave des professionnels autres que les meacutedecins et les dentistes prescrivaient des meacutedicaments on indiquait que les pharmaciens avaient le droit de prescrire en deacutependance des nouvelles theacuterapies et des modifications de posologie (surtout drsquoantieacutemeacutetiques et de laquo chimiotheacuterapiques raquo) dans des proportions respectives de 20 et 56 et en indeacutependance des nouvelles theacuterapies des modifications de posologie (surtout drsquoaminoacides et drsquoanticoagulants) et des examens de laboratoire dans des proportions respectives de 6 15 et 20 La situation varie selon les reacutegions du pays et les plus grandes similitudes se remarquent dans les pratiques de prescription deacuteclareacutees par les hocircpitaux universitaires

On pourrait reacutealiser un programme agrave court terme concernant les droits de prescription des pharmaciens par la mise en place drsquoun cadre drsquoagreacutement de la pratique speacutecialiseacutee en pharmacie Dans le numeacutero printanier de son bulletin drsquoinformation lrsquoAssociation nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie dit que le Conseil appuie lrsquoideacutee de la mise en place drsquoun meacutecanisme drsquoagreacutement de pharmaciens agrave titre de pharmacospeacutecialistes7 Le National Advisory Committee on Pharmacy Practice continue agrave eacutelaborer ce cadre de reconnaissance et drsquoagreacutement des pharmaciens speacutecialiseacutes au Canada

Autres lectures

Un reacutecent exposeacute de vues de lrsquoAmerican College of Physicians-American Society of Internal Medicine (ACP-ASIM) sur le domaine de pratique des pharmaciens a reacutecemment fait lrsquoobjet drsquoun deacutebat8 PJ Zed PS Loewen et P Jewesson ont reacutepondu drsquoune maniegravere positive et pondeacutereacutee agrave lrsquoargumentation preacutesenteacutee du point de vue des Canadiens 9 Les lectures que nous suggeacuterons ci-apregraves offrent drsquoautres comparaisons des services de pharmacie clinique entre le Canada les Eacutetats-Unis et drsquoautres pays

Conclusion

Les donneacutees du sondage de 2001-2002 indiquent que les pharmaciens ne consacrent pas la majeure partie de leur temps aux activiteacutes cliniques mais il importe de se rappeler que ces mecircmes pharmaciens exploitent leurs connaissances et leurs compeacutetences cliniques dans lrsquoexercice de toutes leurs fonctions

Les donneacutees de 2001-2002 montrent que les services de pharmacie clinique sont toujours en progression agrave en juger par le nombre absolu drsquoheures reacutemuneacutereacutees affecteacutees agrave ces services et par la diversiteacute et la complexiteacute des activiteacutes cliniques Lrsquoavenir recegravele de grands deacutefis reacutevision de la reacuteglementation applicable aux professionnels de la santeacute octroi de droits de prescription de meacutedicaments aux pharmaciens et tendance agrave la speacutecialisation

Lectures suggeacutereacutees

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5 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Statement on Pharmacist Prescribing aoucirct 2001 (wwwcshpca)

6 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Task Force on Pharmacist Prescribing An Information Paper on Pharmacist Prescribing Within a Health Care Facility aoucirct 2001 httpwwwcshp -nlcomprescribingInfopaperpdf

7 Anonyme Certification Outlook ndash News about pharmacy regulatory activities Association nationale des organismes de reacuteglementation de la pharmacie Printemps 2002 2

8 ACP-ASIM Pharmacist scope of practice Ann Intern Med 2002 136 79-85

9 Zed PJ Loewen PS et Jewesson PJ A response to the ACP -ASIM position paper on pharmacist scope of practice Am J Health Syst Pharm 2002 59 1453 -7

Tableau B-1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients externes

94 76

15 52

54 82

25 89

46 88

48 68

77 84

8 50

Nombre moyen de services 40 27 39 48 44 36 42 31 Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 Maximum

10 6 9 10 10 9 10 9

Nombre total drsquoETP 232 084 209 368 315 151 254 128

064 038 060 094 080 054 070 023 Service drsquourgence (42) (7) (26) (9) (16) (26) (36) (2)

110 057 100 152 143 069 114 045

Cliniques (selon la freacutequence) - Heacutemato-oncologie

(56) (7) (32) (17) (31) (25) (49) (4)

050 021 060 041 062 040 051 063 - TVP anticoagulotheacuterapie

(39) (4) (22) (13) (17) (22) (34) (3)

029 014 022 047 039 017 030 030 - Diabegravete

(37) (4) (22) (11) (19) (18) (32) (2)

099 030 096 105 097 102 100 130 - Neacutephrologie dialyse

(36) (1) (18) (17) (23) (13) (29) (2)

058 037 030 096 068 027 061 019 - Maladies infectieuses sida

(29) (3) (14) (12) (22) (7) (27) (2)

027 017 022 062 031 024 025 040 - Soins palliatifs et traitement de la douleur (24) (3) (18) (3) (10) (14) (20) (3)

024 011 027 019 022 025 026 009 - Santeacute mentale

(24) (2) (17) (5) (8) (16) (18) (3)

032 028 032 034 045 021 033 018 - Soins cardiovasculaires dislipideacutemiques

(23) (4) (13) (6) (10) (13) (21) (2)

039 025 030 056 042 010 042 010 - Transplantation

(13) (2) (6) (5) (12) (1) (12) (1)

026 - 030 020 029 022 024 050 - Asthme allergies

(12) (7) (5) (7) (5) (11) (1)

039 - 028 059 046 022 039 - - Centre geacuteriatrique de jour

(11) (7) (4) (8) (3) (11)

025 - 050 019 025 - 025 - - Neurologie

(5) (1) (4) (5) (5)

054 022 060 061 078 023 054 - - Autres (25) (4) (11) (10) (14) (11) (23)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

Tableau B-2 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Eacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques aux patients hospitaliseacutes

90 73

18 62

50 76

22 79

43 83

47 66

77 84

5 31

Nombre moyen de services 57 43 58 67 57 57 57 52 Minimum 1 1 1 1 2 1 1 4 Maximum

13 7 11 13 13 11 11 7

Nombre total drsquoETP 66 24 51 136 98 37 65 30 Soins de courte dureacutee aux adultes

25 11 17 57 39 15 25 09 - Uniteacute de meacutedecine geacuteneacuterale pour adultes

(74) (15) (42) (17) (31) (43) (62) (5)

14 05 09 32 23 08 14 08 - Uniteacute de soins chirurgicaux pour adultes

(65) (12) (37) (16) (28) (37) (53) (5)

12 04 08 22 18 06 12 06 - Uniteacute de soins intensifs pour adultes

(62) (10) (33) (19) (29) (33) (53) (4)

08 - 05 10 10 03 08 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie pour adultes

(26) (12) (14) (19) (7) (23)

07 02 06 09 10 04 06 03 - Uniteacute de santeacute mentale pour adultes

(48) (6) (27) (15) (22) (26) (41) (2)

03 02 03 05 06 02 03 03 - Uniteacute drsquoobsteacutetrique gyneacutecologie

(32) (5) (20) (7) (8) (24) (28) (2)

19 05 14 37 25 06 17 - - Autres soins de courte dureacutee (38) (6) (22) (10) (26) (12) (34) Peacutediatrie

08 06 07 09 16 03 08 02 - Uniteacute de meacutedecine peacutediatrique geacuteneacuterale

(37) (6) (22) (9) (13) (24) (33) (2)

04 05 03 06 06 01 04 - - Uniteacute de chirurgie peacutediatrique (10) (2) (4) (4) (7) (3) (8)

09 08 09 10 10 05 09 - - Uniteacute de soins intensifs en peacutediatrie

(19) (3) (9) (7) (15) (4) (16)

11 06 17 08 12 07 12 - - Uniteacute drsquoheacutemato-oncologie peacutediatrique

(12) (3) (5) (4) (11) (1) (9)

02 02 03 02 03 01 02 - - Uniteacute de santeacute mentale peacutediatrique

(9) (1) (4) (4) (7) (2) (7)

Soins de longue dureacutee 05 04 05 05 05 05 05 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation pour

adultes

(25) (4) (16) (5) (8) (17) (23)

07 02 06 10 08 06 07 05 - Uniteacute de geacuteriatrie SLD

(52) (4) (34) (14) (20) (32) (44) (5)

03 - 02 03 03 - 03 - - Uniteacute de reacuteeacuteducation peacutediatrique

(2) (1) (1) (2) (2)

04 - 03 06 03 04 05 02 - Autres soins de longue dureacutee (4) (3) (1) (1) (3) (3) (1)

000 = Nombre moyen drsquoeacutequivalents temps plein affecteacutes aux services cliniques dans ce secteur () = Nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP pour des services cliniques dans ce secteur

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Tableau B-3 Activiteacutes de pharmacie clinique et documentation 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Activiteacutes de pharmacie clinique 79 12 43 24 41 38 66 6 bull Consignation des anteacuteceacutedents de

meacutedication 64 41 65 86 79 54 72 38

94 19 51 24 48 46 75 12

bull Entrevues de deacutepart 76 66 77 86 92 65 82 75

116 26 62 28 49 67 90 15

bull Conseils individuels donneacutes aux

patients 94 90 94 100 94 94 98 94

91 17 47 27 44 47 72 9

bull Enseignement agrave des groupes de patients 74 59 71 96 85 66 78 56

75 9 39 27 48 27 63 4

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les

meacutedecins 61 31 59 96 92 38 68 25

76 16 38 22 34 42 61 6

bull Tourneacutees reacuteguliegraveres avec les infirmiegraveres 62 55 58 79 65 59 66 38

97 18 53 26 48 49 79 9

bull Consultation systeacutematique avec les

meacutedecins 79 62 80 93 92 69 86 56

103 21 56 26 45 58 82 12

bull Deacuteclaration de reacuteactions indeacutesirables aux meacutedicaments 84 72 85 93 87 82 89 75

108 24 57 27 48 60 85 14

bull Services de dosage

pharmacocineacutetique 88 83 86 96 92 85 92 88 Interventions

99 23 51 25 41 58 78 12 bull Interventions documenteacutees 80 79 77 89 79 82 85 75

En pourcentage par les eacutetablissements qui documentent

bull dans les dossiers manuels de pharmacie

55 56

11 48

29 57

15 60

25 61

30 52

40 51

9

75

bull dans les dossiers informatiques de pharmacie

52 53

11 48

28 55

13 52

21 51

31 53

45 58

4 33

bull dans les dossiers meacutedicaux

80 81

19 83

39 76

22 88

33 80

47 81

65 83

9 75

Nombre total drsquointerventions Nombre drsquointerventions theacuterapeutiques et pharmacocineacutetiques an (n=61) 8 973 2 728 8 114 16 857 12 164 6 265 8 606 1 804 Rapports Nombre drsquointerventions par admission (n=57) 060 061 062 055 060 060 060 032 Nombre drsquointerventions par pharmacien ETP (n=58) 571 834 576 332 421 701 558 433

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Tableau B-4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

Modegravele de pharmacie clinique 92 22 46 24 40 52 92 - bull Soins pharmaceutiques

75 76 70 86 77 73 100

- Pourcentage de lits viseacutes (n=87)

33 28 35 32 41 26 33 -

109 26 60 23 42 67 83 15 bull Services cliniques traditionnels 89 90 91 82 81 94 90 94

- Pourcentage de lits viseacutes (n=102)

57 63 55 57 53 61 51 74

84 20 43 21 37 47 67 11 bull Absence totale de services cliniques pour certains patients 68 69 65 75 71 66 73 69

- Pourcentage de lits non viseacutes (n=80)

31 36 30 27 30 31 29 46 Inteacutegration des soins

38 7 22 9 23 15 35 1 Politique eacutetablie drsquointeacutegration des soins 31 24 33 32 44 21 38 6

- Pourcentage de patients dont lrsquoinformation est communiqueacutee aux pharmaciens communautaires (n=33) 15 17 16 12 12 19 15 20

Information (n=38)

25 4 14 7 15 10 22 1 bull sur demande 66 57 64 78 65 67 63 100 31 6 16 9 19 12 29 - bull prospectivement

82 86 73 100 83 80 83 Information communiqueacutee agrave (n=38)

bull pharmaciens communautaires 92 86 91 100 96 87 94 - bull meacutedecins de famille 68 71 59 89 70 67 71 100 bull centres de soins 50 43 50 56 65 27 54 - bull soignants agrave domicile 58 71 50 67 70 40 60 100 bull autres 8 0 5 22 9 7 9 0

Information portant sur (n=38)

bull meacutedication agrave la sortie drsquohocircpital 97 100 95 100 96 100 97 100 bull meacutedication interrompue pendant

lrsquohospitalisation 71 71 68 78 83 53 71 0 bull plan de soins 58 71 50 67 57 60 63 0 bull paramegravetres de controcircle

meacutedicamenteux et valeurs de laboratoire 79 86 73 89 91 60 77 100

bull diagnostic 58 71 45 78 61 53 57 0 bull autres 13 14 18 0 13 13 11 0

Formule de documentation des soins inteacutegreacutes servant aussi drsquoordonnance (n=38) 34 43 36 22 26 47 31 0

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Tableau B-5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Soins

pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

64 10 35 19 32 32 50 9

Utilisation de dispositifs portatifs (ordinateurs de poche) par certains pharmaciens pour les activiteacutes cliniques 52 34 53 68 62 45 54 56 Dispositifs portatifs servant agrave (n=64)

44 7 25 12 23 21 36 7 bull Gestion de lrsquoemploi du temps et de la reacutepartition des tacircches 69 70 71 63 72 66 72 78

61 10 33 18 30 31 48 9 bull Consultation de bases de donneacutees 95 100 94 95 94 97 96 100

6 0 5 1 2 4 5 1 bull Teacuteleacutechargement des donneacutees du logiciel principal de pharmacie 9 0 14 5 6 13 10 11

4 0 4 0 1 3 3 1

bull Entreacutee et teacuteleacutechargement des donneacutees dans le logiciel principal de pharmacie 6 0 11 0 3 9 6 11

4 1 2 1 3 1 3 0 bull Collecte informatiseacutee de donneacutees 6 10 6 5 9 3 6 0 13 1 8 4 7 6 9 1 bull Autre

20 10 23 21 22 19 18 11 Financement de dispositifs portatifs pour les hocircpitaux (n=64)

24 5 14 5 9 15 18 3 bull financement 38 50 40 26 28 47 36 33

12 3 4 5 6 6 9 3 bull absence de financement 19 30 11 26 19 19 18 33

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Tableau B-6 Eacutevaluation des services de pharmacie clinique 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

24 2 16 6 15 9 22 -

Eacutevaluation des services de soins direct s par veacuterification drsquoun eacutechantillon drsquoactiviteacutes cliniques 20 7 24 21 29 13 24 Eacutevaluation faite par (n= 24)

18 2 12 4 12 6 16 - bull pairs c-agrave-d autres pharmaciens 75 100 75 67 80 67 73

5 - 3 2 4 1 5 - bull meacutedecins 21 19 33 27 11 23 12 1 8 3 8 4 12 - bull autres personnes

50 50 50 50 53 44 55 Meacutethode drsquoeacutevaluation (n=24)

16 2 11 3 8 8 14 - bull examen de fichesdossiers ndash eacutevaluation reacutetrospective 67 100 69 50 53 89 64

12 1 7 4 8 4 11 - bull observation directe 50 50 44 67 53 44 50 10 2 6 2 6 4 8 - bull autoeacutevaluation par les pharmaciens

42 100 38 33 40 44 36 4 - 2 2 3 1 4 - bull autre

17 13 33 20 11 18 Aspects eacutevalueacutes de la pratique clinique (n=24)

14 1 8 5 9 5 14 - bull eacutevaluation des compeacutetences 58 50 50 83 60 56 64 11 2 5 4 6 5 11 - bull eacutevaluation du patient

46 100 31 67 40 56 50 13 - 8 5 10 3 12 - bull reacutealisation des objectifs et application

du programme de surveillance 54 50 83 67 33 55 11 2 5 4 6 5 10 - bull conseils aux patients et

compreacutehension de leurs besoins 46 100 31 67 40 56 45 19 2 12 5 11 8 17 - bull documentation

79 100 75 83 73 89 77 4 - 4 - 3 1 4 - bull autre

17 25 20 11 18 Communication des reacutesultats de lrsquoeacutevaluation agrave (n=24)

19 1 12 6 13 6 17 - bull pharmaciens 79 50 75 100 87 67 77

5 1 3 1 3 2 4 - bull comiteacute de professionnalisme qualiteacute des soins 21 50 19 17 20 22 18

1 - 1 - - 1 - - bull eacutequipe multidisciplinaire de soins 4 6 11 8 - 5 3 6 2 8 - bull autres

33 31 50 40 22 36 Proportion des pharmaciens eacutevalueacutes (n=24) 41 50 43 32 34 53 40

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Tableau B-7 Privilegraveges de prescription 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Soins pharmaceutiques

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Oui (92)

Non (16)

66 9 36 21 36 30 52 6 Drsquoautres professionnels (en dehors des meacutedecins et des dentistes) prescrivent des meacutedicaments 54 31 55 75 69 42 57 38 Droits de prescription drsquoautres professionnels

30 7 10 13 20 10 23 2 bull Personnel infirmier

24 24 15 46 39 14 25 13 28 2 16 10 11 17 20 5 bull Sages-femmes

23 7 24 36 21 24 22 31 42 2 28 12 23 19 34 1 bull Pharmaciens

34 7 42 43 44 27 37 6 11 1 4 6 6 5 8 1 bull Autres

9 3 6 21 12 7 9 6 Participation agrave la deacutemarche drsquoapprobation (n=66)

bull Conseil drsquoadministration de lrsquohocircpital 18 1 12 5 11 7 12 3 27 11 33 24 31 23 23 50

bull Universiteacute 3 - 2 1 2 1 2 - 5 6 5 6 3 4

bull Conseil des meacutedecins 58 8 33 17 31 27 45 5 88 89 92 81 86 90 87 83

bull Comiteacute de pharmacotheacuterapie 45 7 22 16 25 20 34 4 68 78 61 76 69 67 65 67

bull Autre 11 3 4 4 6 5 10 1 17 33 11 19 17 17 19 17 Droits de prescription approuveacutes pour les pharmaciens (n=66)

13 1 10 2 7 6 8 - bull En indeacutependance pour les examens de laboratoire 20 11 28 10 19 20 15

10 1 7 2 5 5 8 - bull En indeacutependance pour les modifications de posologie 15 11 19 10 14 17 15

4 - 3 1 2 2 4 - bull En indeacutependance pour les nouvelles theacuterapies 6 8 5 6 7 8

37 2 24 11 19 18 29 1 bull En deacutependance pour les modifications de posologie 56 22 67 52 53 60 56 17

13 - 6 7 10 3 10 1 bull En deacutependance pour les nouvelles theacuterapies 20 17 33 28 10 19 17

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Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Nancy Roberts

Il y a quatre ans deacutejagrave nous avons inteacutegreacute un volet drsquoinformation sur les meacutedicaments au Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Dans le sondage de 2001-2002 nous posons de nouvelles questions en vue drsquoeacutevaluer les ressources reacuteserveacutees aux services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments ainsi que le soutien precircteacute par des non-pharmaciens aux services tant drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique que drsquoeacutevaluation de la pharmaco-consommation

Dans une proportion de 31 les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 2001-2002 ont deacuteclareacute reacuteserver du personnel agrave la prestation de services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments (tableau C-1) Ce chiffre est agrave comparer aux 24 deacuteclareacutes pour le personnel speacutecialiseacute en information pharmacotheacuterapeutique en 1997-1998 et agrave la proportion correspondante de 25 en 1996-1997 On voit que ces ressources humaines ont pu augmenter du quart depuis le sondage de 1997-1998 Il reste que en ajoutant les services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique dans la formulation de cette question on se trouve agrave restreindre la comparabiliteacute entre les donneacutees de cette anneacutee et les donneacutees anteacuterieures Que le nombre drsquoeacutetablissements deacuteclarant des ETP reacuteserveacutes aux services drsquoinformation en question soit encore de 29 comme dans le sondage de 1997-1998 semble indiquer que les reacuteponses agrave cette question ne teacutemoignent pas drsquoune veacuteritable eacutevolution des choses

Dans lrsquoensemble le nombre moyen drsquolaquo eacutequivalents temps plein raquo (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique est tombeacute de 125 en 1997-1998 agrave 11 en 2001-2002 dans les hocircpitaux ayant un personnel speacutecialiseacute dans de tels services Nous avions deacutejagrave indiqueacute que le nombre de pharmaciens (ETP) affecteacutes agrave ces services pourrait reacutegresser agrave mesure que progresserait dans tout le pays le modegravele de pratique des soins pharmaceutiques Si on se reporte aux reacuteponses au sujet des modegraveles de pratique appliqueacutes (section sur les services de pharmacie clinique) on note que la proportion drsquoeacutetablissements deacuteclarant des soins pharmaceutiques a monteacute de 66 dans le sondage de 1997-1998 agrave 75 dans celui de 2001-2002 On pourrait donc faire valoir que le temps que consacrent les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et le temps que passent les pharmaciens donnant des soins pharmaceutiques agrave livrer de lrsquoinformation sur les meacutedicaments pourraient ensemble deacutepasser les valeurs ETP que nous venons de mentionner

Malgreacute la diminution geacuteneacuterale du nombre moyen drsquoETP affecteacutes par les pharmaciens agrave lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique on peut relever des hausses dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits et les hocircpitaux agrave vocation non universitaire Dans lrsquoun et lrsquoautre cas le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes agrave cette information a monteacute de 01 en 1997 -1998 agrave 05 en 2001-2002 La multiplication des nouveaux meacutedicaments sur le marcheacute entre ces deux sondages et la complexification des fonctions de controcircle et drsquoadministration sont peut-ecirctre ce qui pourrait amener les petits eacutetablissements et les hocircpitaux non universitaires agrave soutenir les membres de lrsquoeacutequipe de soins aux patients en gestion pharmacotheacuterapeutique

Dans une proportion de 56 (1832) les hocircpitaux reacuteservant des ressources humaines aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments avaient aussi des commis des techniciens et du personnel de soutien (ETP) affecteacutes aux services drsquoinformation pharmaceutique Pour ces autres groupes le nombre moyen drsquoETP reacuteserveacutes eacutetait de 03 On constatait surtout une telle affectation de ressources dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux universitaires

Il y a 24 (29123) des eacutetablissements ayant reacutepondu au sondage de 2001-2002 qui ont deacuteclareacute des ETP de pharmaciens reacuteserveacutes agrave des services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments Le

nombre moyen de ces ETP eacutetait de 08 et les eacutetablissements deacuteclarant du personnel reacuteserveacute agrave de tels services appartenaient en majeure partie agrave la cateacutegorie des hocircpitaux de plus de 200 lits

Le budget annuel deacuteclareacute de livres de revues et drsquoautres documents de reacutefeacuterence (documents eacutelectroniques) srsquoeacutetablissait en moyenne agrave 17 081 $ soit 122 de plus que les 7 698 $ indiqueacutes dans le sondage de 1997-1998 Les valeurs se situaient entre un minimum de 400 $ et un maximum de 135 000 $ Cette augmentation appreacuteciable depuis 1997-1998 serait attribuable agrave la prise en compte du coucirct des documents eacutelectroniques de reacutefeacuterence exploiteacutes agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere etou reacutegionale Dans bien des cas on se trouve agrave partager le budget de livres de revues et de documents eacutelectroniques avec drsquoautres services (systegravemes drsquoinformation bibliothegraveque des sciences de la santeacute etc) comme lrsquoont preacuteciseacute un certain nombre de reacutepondants dans leurs commentaires Comme dans les sondages passeacutes la moyenne eacutetait nettement plus eacuteleveacutee dans les eacutetablissements de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement

Tableau C-1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et

drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

38 2 18 18 27 11

Personnel reacuteserveacute aux services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 31 7 27 64 52 15

Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique

bull Pharmaciens ETP (n=29) 11 05 07 14 12 05 bull Personnel de soutien ETP (n=32) 03 - 02 04 03 004

Services drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments

bull Pharmaciens ETP (n=29) 08 06 06 11 08 07 bull Personnel de soutien ETP (n=29) 005 - 006 005 006 004

Budget annuel des documents de reacutefeacuterence (n=104) 17 081 $ 7 994 $ 14 860 $ 33 165 $ 25 498 $ 11 604 $

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Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes Steve Long

Systegravemes de distribution de meacutedicaments par voie orale

Depuis notre dernier rapport annuel les modes de distribution de meacutedicaments nrsquoont guegravere changeacute dans les hocircpitaux canadiens Ainsi que lrsquoindique le tableau D-1 54 des eacutetablissements deacuteclarants ont dit qursquoun systegraveme unique de distribution y desservait 90 des lits et plus Un systegraveme de distribution de doses unitaires visait un certain nombre de lits dans 54 des hocircpitaux deacuteclarants et 90 et plus dans 24 Dans le cas des systegravemes traditionnels les pourcentages correspondants eacutetaient de 68 et 27 Dans une proportion de 23 les eacutetablissements ont deacuteclareacute un systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve qui desservait une partie des lits Aucun eacutetablissement nrsquoavait un tel systegraveme pour 90 et plus de ses lits Enfin 36 hocircpitaux (29 ) et 1 eacutetablissement seulement ont dit respectivement disposer de systegravemes agrave cartes alveacuteoleacutees pour une partie et pour 90 et plus de leurs lits La figure D-1 preacutesente la proportion de lits desservis par mode de distribution de meacutedicaments

On recourt presque deux fois plus agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires depuis notre dernier rapport 22 eacutetablissements (18 ) ont deacuteclareacute se servir drsquoun tel systegraveme comparativement agrave 12 (10 ) en 1999-2000 Il y avait distribution automatiseacutee agrave une partie des lits dans 18 eacutetablissements et agrave 90 et plus dans 4 Cinq eacutetablissements nrsquoont pas preacuteciseacute le pourcentage des lits viseacutes par ce systegraveme Il existait enfin une distribution automatiseacutee de doses unitaires aux blocs opeacuteratoires dans 7 eacutetablissements et agrave drsquoautres secteurs dans 17

Dans le rapport deacutefinitif du Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients ayant pour titre laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo une des grandes recommandations preacutesenteacutees est drsquoapporter au systegraveme des modifications dont on a deacutemontreacute les effets de seacutecurisation des patients1 Un exemple citeacute est celui de lrsquoadoption drsquoun systegraveme de distribution de doses unitaires Que lrsquoon ait doubleacute le recours agrave une distribution automatiseacutee de doses unitaires est un pas dans la bonne direction Les reacuteponses agrave notre sondage indiquent toutefois que les systegravemes traditionnels de distribution demeurent les plus reacutepandus dans les hocircpitaux canadiens Avec la nouvelle insistance sur la seacutecuriteacute des patients les possibiliteacutes de coordination des services entre eacutetablissements reacutegionaux multiples et le progregraves technique on peut espeacuterer que les pharmaciens prendront lrsquoinitiative de faire en sorte que des systegravemes de distribution plus sucircrs soient implanteacutes dans les eacutetablissements hospitaliers au pays

Entreacutee des ordonnances

On semble se doter de strateacutegies pour rapprocher le personnel de pharmacie des patients et des autres membres de lrsquoeacutequipe de soins On a deacuteclareacute que cette entreacutee se faisait dans des pharmacies satellites dans 38 des eacutetablissements (tableau D-2) comparativement agrave 30 dans le rapport annuel 1999-2000 ou encore aux postes infirmiers ou dans les secteurs de soins aux patients dans 43 des eacutetablissements comparativement agrave 35 dans ce mecircme rapport annuel On entrait davantage les ordonnances en pharmacie satellite dans les hocircpitaux drsquoenseignement et en secteur de soins aux patients dans les hocircpitaux sans vocation universitaire La pharmacie centrale demeurait le lieu privileacutegieacute drsquoinscription des ordonnances crsquoest ce qursquoont deacuteclareacute 95 des hocircpitaux

Le personnel de pharmacie entrait les ordonnances en majeure partie Il nrsquoy a que 3 4 et 3 eacutetablissements respectivement qui aient dit que le personnel infirmier le personnel meacutedical et drsquoautres se chargeaient de lrsquoinscription des ordonnances Les pharmaciens ne veacuterifiaient pas les ordonnances entreacutees par les meacutedecins Toutefois 2 hocircpitaux sur 3 ont indiqueacute que les ordonnances eacutetablies par le personnel infirmier ou drsquoautres groupes eacutetaient veacuterifieacutees par un pharmacien

Dans 73 des hocircpitaux reacutepondants les techniciens de pharmacie entraient les ordonnances Cette proportion est un peu infeacuterieure aux 77 deacuteclareacutes dans le sondage de 1999-2000 La proportion drsquoeacutetablissements ougrave les techniciens entraient les ordonnances a un peu monteacute (passant de 69 agrave 75 )

dans le cas des hocircpitaux non universitaires alors qursquoelle deacutecroissait de 85 agrave 73 dans celui des hocircpitaux universitaires Cette eacutevolution est peut-ecirctre lieacutee au plus grand recours eacutevoqueacute aux pharmacies satellites et aux uniteacutes de soins pour lrsquoentreacutee des ordonnances

Dans 77 des eacutetablissements qui deacuteclaraient que des techniciens entraient les ordonnances celles-ci eacutetaient veacuterifieacutees par des pharmaciens La proportion correspondante eacutetait de 85 dans le rapport annuel 1999-2000 Crsquoest un pourcentage qui eacutevolue en baisse dans lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires ou non Lrsquoexplication en est peut-ecirctre une eacutevolution des meacutethodes ougrave on seacutepare lrsquoeacutevaluation clinique que fait le pharmacien des ordonnances drsquoune part et les fonctions assumeacutees par des commis ou des techniciens drsquoentreacutee des ordonnances et de preacuteparation et de conditionnement des meacutedicaments destineacutes aux uniteacutes de soins drsquoautre part Il y a drsquoautant plus de seacuteparation que les pharmaciens ont une preacutesence plus active dans les uniteacutes de soins et les pharmacies satellites et qursquoils peuvent srsquoappuyer sur des systegravemes drsquoinformation permettant un examen permanent des ordonnances Le tableau D-3 indique la nature des ordonnances entreacutees par des techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements deacuteclarant une veacuterification de ces ordonnances par des pharmaciens Selon les deacuteclarations ce que le pharmaciens veacuterifiaient le moins souvent crsquoeacutetaient les ordonnances drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve (51 ) et les renouvellements drsquoordonnances courantes (61 ) Plus de 85 des eacutetablissements ont dit qursquoun pharmacien veacuterifiait les nouvelles ordonnances en consultation externe et les ordonnances de chimiotheacuterapie drsquoAPT et drsquoadditifs pour soluteacutes qursquoeacutetablissaient des techniciens

Services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes

On constate que drsquoune part la distribution de meacutedicaments par voie orale a peu eacutevolueacute et que drsquoautre part la prestation en pharmacie de services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes est en progression (tableau D-4) On a signaleacute lrsquoexistence drsquoun tel service dans 81 des hocircpitaux reacutepondants comparativement agrave 75 dans le rapport annuel de 1999-2000 (figure D-3) Le service eacutetait destineacute agrave 90 et plus des lits dans la moitieacute des hocircpitaux deacuteclarants et dans 69 des hocircpitaux agrave vocation universitaire La proportion de patients ou de secteurs de soins recevant ce service dans les eacutetablissements ougrave celui-ci eacutetait partiellement implanteacute a monteacute de 28 agrave 38 depuis le dernier rapport et approchait de 50 dans les hocircpitaux drsquoenseignement

La production totale drsquoadditifs pour soluteacutes a augmenteacute agrave 103 182 doses La moyenne signaleacutee de doses preacutepareacutees agrave lrsquointention des patients hospitaliseacutes srsquoeacutetablissait agrave 83 599 En consultation externe la moyenne eacutetait de 6 396 doses pour 13 eacutetablissements ayant deacuteclareacute des services de distribution drsquoadditifs pour soluteacutes aux patients externes Le nombre moyen de doses deacuteclareacutees pour les patients agrave domicile eacutetait de 6 345 (15 eacutetablissements reacutepondants) Il y a aussi eu augmentation de la production drsquoadditifs par jour-patient en soins de courte dureacutee Ce calcul est fondeacute sur les reacuteponses des hocircpitaux ougrave ce service eacutetait destineacute aux secteurs des soins aux patients dans une proportion de 90 et plus En moyenne on preacuteparait 119 additif par jour-patient contre 109 seulement au rapport preacuteceacutedent Dans les hocircpitaux sans vocation universitaire la moyenne a monteacute de 081 agrave 1 additif par jour -patient

Les eacutetablissements ont indiqueacute dans des proportions respectives de 54 (66123) 33 (40123) 9 (11123) et 2 (2123) que les minisacs les perfuseurs agrave seringue la burette ou le buretrol et drsquoautres moyens constituaient le principal mode drsquoadministration de meacutedicaments par voie intraveineuse Pour les divers modes drsquoadministration de ces meacutedicaments les proportions sont les mecircmes que dans les rapports anteacuterieurs

Chimiotheacuterapie

La production de laquo chimiotheacuterapiques raquo nrsquoa pas eacuteteacute deacuteclareacutee dans le rapport annuel 1999-2000 On continue agrave produire des oncolytiques en pharmacie Il y avait 108 hocircpitaux qui assuraient des services de chimiotheacuterapie (88 des eacutetablissements reacutepondants) et le personnel de pharmacie preacuteparait les doses dans 97 (105108) drsquoentre eux Le nombre moyen deacuteclareacute drsquoadditifs de chimiotheacuterapie eacutetait de 8 872 (tableau D-5) Les moyennes de doses destineacutees en chimiotheacuterapie aux patients hospitaliseacutes aux patients externes et aux patients agrave domicile eacutetaient respectivement de 2 929 8 231 et 402 Six eacutetablissements fournissaient des services agrave domicile 5 au Queacute bec et 1 au Nouveau-Brunswick

Alimentation parenteacuterale totale (APT)

Le rapport annuel 1999-2000 ne faisait pas eacutetat non plus de la production de meacutelanges APT Les eacutetablissements indiquent cette anneacutee que la situation nrsquoa guegravere changeacute Selon leurs deacuteclarat ions on ferait des preacuteparations APT dans 92 (113123) des hocircpitaux deacuteclarants Dans 92 (104113) drsquoentre eux cette production aurait lieu en pharmacie Le nombre moyen deacuteclareacute de sacs preacutepareacutes tous les ans eacutetait de 4 788 (tableau D-6) Les moyennes deacuteclareacutees eacutetaient respectivement de 3 523 et 3 447 pour les patients hospitaliseacutes et externes Dans certains eacutetablissements il y a des quantiteacutes preacutepareacutees de 1 litre et dans drsquoautres il y a perfusion du contenu drsquoun seul sac pour les besoins nutritionnels quotidiens du patient Dans le sondage on nrsquoa pas diffeacuterencieacute les modes de pratique adopteacutes par les eacutetablissements reacutepondants Crsquoest pourquoi les valeurs preacutesenteacutees doivent ecirctre interpreacuteteacutees avec prudence au moment drsquoeacutetablir des preacutevisions pour lrsquoeacutetablissement

Veacuterification entre techniciens

Il est de plus en plus courant (figure D2) qursquoon demande aux techniciens de veacuterifier ce que drsquoautres techniciens preacuteparent comme meacutedicaments Les techniciens ont fait la preuve qursquoils pouvaient veiller agrave ce que les meacutedicaments soient soigneusement preacutepareacutes et distribueacutes Cette constatation et la difficulteacute que lrsquoon eacuteprouve sans cesse agrave recruter des pharmaciens font que lrsquoon compte davantage sur les techniciens Plus de 40 des eacutetablissements ont deacuteclareacute que leurs techniciens veacuterifiaient le conditionnement par doses unitaires (46 ) la preacuteparation de plateaux pour les cas drsquoarrecirct cardiaque (45 ) et la production drsquoadditifs pour soluteacutes par lots (41 )

Les eacutetablissements reacutepondants ont indiqueacute srsquoecirctre doteacutes de program mes de certification visant agrave garantir la preacutecision des veacuterifications effectueacutees par les techniciens et agrave aider ces derniers agrave exercer une telle fonction Le tableau D-7 deacutecrit les services assureacutes par les techniciens et le pourcentage drsquoeacutetablissements qui deacuteclarent des systegravemes drsquointerveacuterification par les techniciens et des programmes de certification de cette fonction de veacuterification Il existait des programmes de certification de la veacuterification par les techniciens de la preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes (par lots) et du conditionnement par doses unitaires dans des proportions respectives de 28 et 29 des eacutetablissements reacutepondants

Bibliographie

1 Wade J preacutesident Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme ndash Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien Septembre 2002 ISBN 0-9692155-3-3

Figure D-1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en

meacutedicaments de reacuteserve2

Cartes alveacuteoleacutees13

Systegraveme traditionnel

40 Distribution automatiseacuteede doses unitaires

5

Doses unitaires40

Tableau D-1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Doses unitaires 66 8 39 19 32 34 bull quelques lits

54 28 59 68 62 48 29 3 20 6 15 14 bull 90 et plus des lits

24 10 30 21 29 20 Distribution automatiseacutee de doses unitaires

22 2 11 9 14 8 bull quelques lits 18 7 17 32 27 11

4 1 1 2 2 2 bull 90 et plus des lits

3 3 2 7 4 3 Systegravemes traditionnels

84 23 40 21 39 45 bull quelques lits 68 79 61 75 75 63

33 14 16 3 13 20 bull 90 et plus des lits 27 48 24 11 25 28

Approvisionnement complet des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

23 4 13 6 9 14 bull quelques lits 19 14 20 21 17 20

bull 90 et plus des lits

- - - - - -

Cartes alveacuteoleacutees 36 5 22 9 11 25 bull quelques lits

29 17 33 32 21 35 1 1 - - - 1 bull 90 et plus des lits

1 3 1

66 18 37 11 30 36 Systegraveme unique de distribution de meacutedicaments par voie orale pour 90 et plus des lits 54 62 56 39 58 51

Administrator
Administrator
Administrator

Tableau D-2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Lieu drsquoentreacutee des ordonnances 117 28 64 25 48 69 bull Pharmacie centrale

95

97 97 89 92 97

47 5 22 20 34 13 bull Pharmacies satellites 38

17 33 71 65 18

53 10 26 17 26 27 bull Uniteacutes de soins infirmiers secteurs de soins aux patients 43 34 39 61 50 38

Personnel drsquoexeacutecution et de veacuterification de lrsquoentreacutee des ordonnances

105 21 59 25 46 59 bull Pharm aciens 85 72 89 89 88 83

- veacuterification par les pharmaciens (n=105)

28 2 17 9 14 14

27

10 29 36 30 24

90 22 47 21 37 53 bull Techniciens 73 76 71 75 71 75

69 14 39 16 29 40 - veacuterification par les pharmaciens (n=90) 77

64 83 76 78 75

3 - 1 2 3 - bull Personnel infirmier 2 2 7 6

2 - - 2 2 - - veacuterification par les pharmaciens (n=3) 67

100 67

4 1 2 1 3 1 bull Meacutedecins 3 3 3 4 6 1

- - - - - - - veacuterification par les pharmaciens (n=4)

3 1 1 1 2 1 bull Autres 2 3 2 4 4 1

- veacuterification par les pharmaciens (n=3) 2 1 - 1 1 1 67 100 100 50 100

Administrator
Administrator

Figure D-2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS

1999-2000 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (1999-2000 115 2001-2002 123)

35

40

26

31 35

21

10 11 15

7 3

10

46 46

41

36 34

28 26 26

21 21

12 11 9

Preacuteparation de plateaux pour

les arrecircts cardiaques

Conditionnement par doses unitaires

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv

(par lots)

Preacuteparation de plateaux de

doses unitaires

Preacuteparation extemporaneacutee de meacutedicaments

Reacuteapprovisionnement des armoires de

distribution automatiseacutee

Preacuteparation de meacutelanges de solutions iv (speacutecifiques aux patients)

Ordonnances traditionnelles

renouvellements

Preacuteparation de solutions APT

Preacuteparation de doses

intermeacutediaires

Preacuteparation drsquoagents de

chimiotheacuterapie

Entreacutee des ordonnances

Ordonnances traditionnelles

nouvelles

Activiteacutes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55 pourcentage des reacutepondants

1999-2000

2001-2002

Tableau D-3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=) Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Absence drsquoentreacutee des ordonnances par les techniciens 20 3 13 4 8 12 16 10 20 14 15 27 Entreacutee drsquoune partie des ordonnances par les techniciens Ordonnances en approvisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve 83 24 40 19 35 48 67 83 61 68 67 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=83) 42 9 21 12 23 19 51 38 53 63 66 40

77 21 37 19 32 45

Ordonnances traditionnelles nouvelles

63 72 56 68 62 63 - veacuterification par les pharmaciens (n=77) 65 16 32 17 28 37

84 76 86 89 88 82

Ordonnances traditionnelles renouvellements 80 21 41 18 32 48 65 72 62 64 62 68

- veacuterification par les pharmaciens (n=80) 49 10 24 15 19 30 61 48 59 83 59 63 Ordonnances de doses unitaires 43 8 25 10 19 24 35 28 38 36 37 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=43) 34 7 20 7 15 19 79 88 80 70 79 79 Ordonnances de meacutelanges de solutions iv 67 17 35 15 29 38 54 59 53 54 56 54

- veacuterification par les pharmaciens (n=67) 58 14 32 12 24 34 87 82 91 80 83 89 Ordonnances de solutions APT 60 15 31 14 26 34 49 52 47 50 50 48

- veacuterification par les pharmaciens (n=60) 53 11 29 13 24 29 88 73 94 93 92 85 Ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie 44 12 20 12 20 24 36 41 30 43 38 34

- veacuterification par les pharmaciens (n=44) 38 9 18 11 19 19 86 75 90 92 95 79

61 13 34 14 29 32

Ordonnances aux patients externes nouvelles

50 45 52 50 56 45 - veacuterification par les pharmaciens (n=61) 57 10 33 14 29 28

93 77 97 100 100 88 Ordonnances aux patients externes renouvellements 63 12 36 15 30 33 51 41 55 54 58 46

- veacuterification par les pharmaciens (n=63) 52 10 28 14 24 28 83 83 78 93 80 85

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Tableau D-4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes

et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

100 19 55 26 47 53

Prestation partielle de services

81 66 83 93 90 75

62 11 34 17 36 26

Degreacute de prestation partielle de services Prestation de services aux secteurs de soins aux patients pour 90 et plus des lits 50 38 52 61 69 37 Proportion des secteurs de soins aux patients partiellement desservis (n=37) 38 36 32 55 47 34 Production annuelle drsquoadditifs pour soluteacutes

bull Total 103 182 33 697 78 060 206 970 165 370 46 402 (88) (17) (48) (23) (42) (46)

bull Patients externes

83 599 25 989 59 220 191 692 127 215 44 345 (38) (8) (21) (9) (18) (20)

bull Patients hospitaliseacutes

6 396 7 321 4 813 12 598 12 425 2 628 (13) (2) (9) (2) (5) (8)

bull Patients agrave domicile

6 345 4 206 4 259 8 738 6 652 5 995 (15) (1) (7) (7) (8) (7)

119 116 115 127 133 100

Rapport Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour drsquohospitalisation de courte dureacutee 90 et plus des secteurs de soins aux

patients (55) (10) (31) (14) (31) (24) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Tableau D-5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee

drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle drsquoagents de chimiotheacuterapie iv

8 872 5 170 6 930 16 242 12 611 5 851 bull Total (94) (18) (53) (23) (42) (52)

2 929 1 402 2 253 4 707 4 289 929 bull Patients externes

(42) (7) (21) (14) (25) (17)

8 231 7 090 7 258 11 217 9 111 7 384 bull Patients hospitaliseacutes (51) (11) (27) (13) (25) (26)

402 - 227 750 480 8 bull Patient s agrave domicile (6) (4) (2) (5) (1)

Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

Tableau D-6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensembl

e (123)

100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Production annuelle de solutions APT

4 788 1 886 4 881 7 037 7 893 2 101 bull Total

(97) (21) (51) (25) (45) (52)

3 523 1 999 2 765 6 520 5 054 2 227 bull Patients hospitaliseacutes (72) (17) (37) (18) (33) (39)

3 447 391 4 455 3 251 3 667 1 467 bull Patients agrave domicile

(10) (1) (4) (5) (9) (1) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Figure D-3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV

1995-1996 ndash 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants ( )

65 71

75 75 81

40 43 43 44 50

1995-1996 (137)

1996-1997 (140)

1997-1998 (122)

1999-2000 (115)

2001-2002 (123)

0

20

40

60

80

100

SERVICE PARTIEL DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

SERVICE COMPLET (PLUS DE 90 DES LITS) DrsquoADMINISTRATION DE MEacuteDICAMENTS PAR VOIE INTRAVEINEUSE

Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks Steve Long

Dans son rapport annuel de 2001 le Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes (CEPMB) dit que dans lrsquoensemble les ventes de meacutedicaments drsquousage humain par les fabricants canadiens ont augmenteacute de 15 et que les ventes de meacutedicaments breveteacutes se sont accrues de 189 cette anneacutee-lagrave1 En lrsquoan 2000 les deacutepenses pharmaceutiques ont repreacutesenteacute 152 de toutes les deacutepenses du systegraveme de santeacute canadien contre 114 seulement en 19902 Le poste des meacutedicaments est un de ceux qui srsquoalourdissent le plus vite dans le budget de la santeacute Cette monteacutee rapide fait que les services de pharmacie font lrsquoobjet drsquoune surveillance accrue dans les eacutetablissements de santeacute

Les hocircpitaux canadiens connaissent aut ant ce pheacutenomegravene de hausse des coucircts des meacutedicaments que signale le CEPMB Depuis le rapport annuel 1999-2000 le coucirct annuel des meacutedicaments deacuteclareacute par les hocircpitaux srsquoest eacuteleveacute de presque 15 million pour srsquoeacutetablir en moyenne agrave 6 686 781 $ (tableau E-1) et ce sans que la situation ait changeacute outre mesure pour ce qui est de la taille des hocircpitaux ou du nombre de jours-patients ou de visites en clinique On relegraveve des augmentations pour toutes les tranches de taille des hocircpitaux ainsi que pour les eacutetablissements avec et sans vocation universitaire En hospitalisation de courte dureacutee le coucirct des meacutedicaments par jour-patient a monteacute de 2755 $ agrave 3099 $ et le coucirct par hospitalisation de 19693 $ agrave 222 $ depuis 1999-2000 On observe des hausses semblables pour le coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee (de 547 $ agrave 661 $) et par visite en clinique ou en salle drsquourgence (de 422 $ agrave 648 $) On estime agrave 992 $ le coucirct des meacutedicaments par consultation en meacutedecine de jour (dans ce calcul on se trouve agrave exclure du deacutenominateur les visites en salle drsquourgence et la valeur preacutesenteacutee nrsquoest donc pas comparable aux valeurs des rapports annuels anteacuterieurs)

Comme on peut le voir au tableau E-1 la facture des meacutedicaments srsquoest alourdie dans tous les secteurs Lagrave ougrave elle a le plus augmenteacute relativement crsquoest dans les secteurs de soins aux patients externes (clinique-meacutedecine de jour service drsquourgence et soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)) Dans le rapport annuel 1999-2000 ces secteurs rendaient compte de 27 de lrsquoensemble des deacutepenses En 2001-2002 la proportion correspondante srsquoeacutetablit agrave 36 (voir le tableau E-2 et la figure E-1) Selon les deacuteclarations les hausses avaient agrave voir avec les nouvelles theacuterapies (infliximab et visudyne par exemple) avec lrsquoeacutelargissement des programmes parraineacutes par les provinces ou avec une eacutevolution des modegraveles de financement des soins aux canceacutereux du traitement du VIH-SIDA des theacuterapies de la scleacuterose en plaques et du traitement de lrsquoaneacutemie Dans les eacutetablissements petits ou moyens (100 agrave 500 lits) les deacutepenses ont monteacute surtout en clinique-meacutedecine de jour et en service drsquourgence Les grands hocircpitaux semblent avoir eacuteviteacute une telle monteacutee des coucircts des meacutedicaments dans le cas des services drsquourgence en faisant passer les patients aux programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) Ces programmes sont probablement soutenus par des services externes de pharmacie dont ne peuvent disposer les eacutetablissements de moindre taille Il se peut aussi que le financement des reacutegimes provinciaux de meacutedicaments passe par les grands eacutetablissements agrave vocation universitaire Ce changement de cap a tout drsquoun deacutefi consideacuterable pour les gestionnaires en pharmacie Crsquoest une eacutevolution qui oblige davantage agrave assurer un soutien clinique des programmes ambulatoires agrave eacutetendre les deacutecisions de codex aux secteurs ambulatoires speacutecialiseacutes et agrave creacuteer des programmes provinciaux eacutelargis tout en maintenant les soins pharmaceutiques aux patients hospitaliseacutes On se doit enfi n de modifier la distribution de meacutedicaments dans les secteurs habituellement desservis par des systegravemes drsquoapprovisionnement des uniteacutes de soins en meacutedicaments de reacuteserve

Il y a 11 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute que le coucirct des meacutedicaments avait diminueacute cette derniegravere anneacutee Le tableau E-3 indique lrsquoordre de grandeur moyen de ces baisses selon le nombre de lits et la vocation universitaire Il y a 41 eacutetablissements qui ont preacuteciseacute dans quelle mesure le coucirct des meacutedicaments srsquoeacutetait accru Les moyennes en qu estion figurent aussi au tableau E-3 Comme nous lrsquoavons dit elles concordent avec les donneacutees du rapport du CEPMB

Selon les deacuteclarations la valeur des stocks de meacutedicaments des hocircpitaux a monteacute de 469 810 $ en 1999-2000 agrave 631 105 $ en 2001-2002 Il y a eu en moyenne 96 rotations annuelles des stocks comparativement agrave 93 en 1999-2000

Bibliographie

1 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes Rapport annuel 2001 page 8 2 Conseil drsquoexamen du prix des meacutedicaments breveteacutes bulletin drsquoinformation La Nouvelle

29 juillet 2002 pages 3-4

Tableau E-1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200

(29) 201-500

(66) gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Stocks 631 105 $ 210 907 $ 490 633 $ 1 373 823 $ 1 038 683 $ 345 192 $ Valeur totale en fin drsquoexercice

96 83 94 113 110 86 Rotations des stocks par an

Coucirct des meacutedicaments par secteur

bull Total 6 686 781 $ 1 657 834 $ 4 337 764 $ 16 890 951 $ 12 078 747 $ 2 463 074 $ (107) (28) (53) (26) (47) (60)

3 534 198 $ 1 060 240 $ 2 245 976 $ 8 188 579 $ 5 883 430 $ 1 546 386 $ bull Hospitalisation de courte

dureacutee (72) (17) (36) (19) (33) (39)

250 664 $ 100 493 $ 162 399 $ 544 218 $ 257 144 $ 247 915 $ bull Hospitalisation de longue dureacutee (47) (7) (28) (12) (14) (33)

1 709 260 $ 500 632 $ 1 177 040 $ 4 006 583 $ 2 650 289 $ 823 587 $ bull Cliniquemeacutedecine de

jour (66) (15) (35) (16) (32) (34)

bull Service drsquourgence

351 426 $ 162 644 $ 311 782 $ 624 783 $ 443 991 $ 270 082 $ (62) (15) (32) (15) (29) (33)

3 374 471 $ 390 091 $ 2 380 073 $ 6 629 618 $ 6 513 875 $ 38 853 $

bull Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) (33) (7) (15) (11) (17) (16)

Coucirct en hospitalisation de courte dureacutee

3099 $ 2854 $ 2684 $ 4083 $ 4175 $ 2165 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de courte dureacutee) (n=71)

222 $ 172 $ 195 $ 317 $ 316 $ 140 $ Coucirct des meacutedicaments admission en soins de courte dureacutee (n=71)

Coucirct en hospitalisation de longue dureacutee

661 $ 588 $ 682 $ 659 $ 955 $ 538 $ Coucirct des meacutedicaments jour-patient en soins de longue dureacutee (n=44)

1 449 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 1 611 $ 1 386 $ Coucirct des meacutedicaments admissions en soins de longue dureacutee (n=43)

Autres secteurs

992 $ 453 $ 1185 $ 1088 $ 1088 $ 903 $ Coucirct visite en clinique-meacutedecine de jour (n=60)

648 $ 527 $ 676 $ 714 $ 692 $ 616 $

Coucircts visite en service drsquourgence (n=57)

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Figure E-1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS

SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002

Base Eacutetablissements ayant fourni des chiffres sur les coucircts (72)

Soins ambulatoires(meacutedicaments agrave emporter

agrave la maison)6

Service drsquourgence8

Clinique meacutedecine de jour21

Hospitalisation de longue dureacutee5

-

Hospitalisation de courte dureacutee59

Tableau E-2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les

secteurs de soins aux patients 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(72) 100-200 (17)

201-500 (36)

gt500 (19)

Oui (33)

Non (39)

Hospitalisation de courte dureacutee 587 615 575 587 598 578

Hospitalisation de longue dureacutee 52 51 59 42 10 88

Cliniquemeacutedecine de jour 212 168 243 194 220 205

Service drsquourgence 84 120 93 34 42 119 Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison) 64 46 31 143 129 09

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Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients ndash

ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

Hospitalisation de courte dureacutee

53 175 28 18 24 77 Diminution du coucirct

(11) (2) (7) (2) (5) (6)

127 116 176 61 100 147 Augmentation du coucirct

(41) (12) (18) (11) (17) (24) Hospitalisation de longue dureacutee Diminution du coucirct 242 20 315 - 500 155 (4) (1) (3) (1) (3) Augmentation du coucirct 165 181 190 96 258 127 (24) (3) (15) (6) (7) (17) Clinique meacutedecine de jour

176 145 103 280 200 171 Diminution du coucirct

(6) (2) (2) (2) (1) (5)

243 196 250 283 292 202 Augmentation du coucirct

(39) (9) (23) (7) (18) (21) Service drsquourgence

96 20 106 - 73 109 Diminution du coucirct

(8) (1) (7) (3) (5)

187 202 186 176 132 231 Augmentation du coucirct

(34) (9) (15) (10) (15) (19) Soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter agrave la maison)

237 370 199 120 95 293 Diminution du coucirct

(7) (2) (4) (1) (2) (5)

249 85 250 467 474 125 Augmentation du coucirct

(14) (4) (7) (3) (5) (9) Coucirct total des meacutedicaments

38 25 - 55 33 40 Diminution du coucirct

(7) (4) (3) (2) (5)

134 165 134 113 126 142 Augmentation du coucirct

(41) (7) (24) (10) (20) (21) Base Deacutepartements de pharmacie ayant fourni des donneacutees complegravetes ( )

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Ressources humaines Neil Johnson

Diverses professions meacutedicales se ressentent actuellement de peacutenuries de ressources humaines Ces derniegraveres anneacutees ces peacutenuries en sont venues agrave influer consideacuterablement sur la pharmacie et notamment sur la pharmacie hospitaliegravere Crsquoest un problegraveme que lrsquoon juge reacutepandu et qui cause des restrictions de services pharmaceutiques axeacutes sur le patient Dans le rapport annuel de cette anneacutee nous preacutesentons une des mesures les plus exhaustives du manque de ressources humaines en pharmacie hospitaliegravere sur le territoire canadien

Dotation en ressources humaines

Sur le marcheacute du travail actuel en pharmacie il importe de distinguer les ressources humaines preacutevues au budget des ressources effectives Agrave cause du caractegravere dynamique de la dotation en ressources humaines de pharmacie dans un tel contexte plusieurs eacuteleacutements de mesure que livre notre rapport visent les ressources preacutevues par opposition aux postes effectivement doteacutes Crsquoest ainsi que les chiffres citeacutes indiquent que les effectifs de pharmacie sont en hausse au moment mecircme ougrave un grand nombre drsquoeacutetablissements signalent drsquoimportantes peacutenuries de main-drsquoœuvre qualifieacutee

Le tableau F-1 deacutecrit les ressources humaines preacutevues les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient et les variations des effectifs en moyenne Dans lrsquoensemble le nombre deacuteclareacute drsquoheures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient en soins de courte dureacutee (les reacutesidents sont exclus) a monteacute de 068 dans le rapport annuel de 1999 -2000 agrave 074 dans le rapport de cette anneacutee On peut voir au tableau comparatif des provinces que ce mecircme nombre srsquoest eacuteleveacute dans toutes les provinces sauf en Alberta Il a eacutegalement progresseacute dans toutes les tranches de taille des eacutetablissements hospitaliers sauf dans la tranche 100 -200 lits ougrave il est tombeacute de 066 agrave 064 On relegraveve des hausses dans lrsquoensemble des eacutetablissements universitaires ou non et pour tous les types de systegravemes de distribution de meacutedicaments

La moitieacute des eacutetablissements (62123) ont deacuteclareacute une augmentation de leurs postes 41 (51123) une absence de variation et 6 (7123) une diminution Des hausses ont eacuteteacute signaleacutees par 46 (3371) des hocircpitaux non universitaires et 56 (2952) des hocircpitaux drsquoenseignement Ces reacutesultats ressemblent agrave ceux du rapport annuel 1999-2000 Pour expliquer ces augmentations 52 (3262) des eacutetablissements ayant deacuteclareacute des hausses ont parleacute de changements de programmes 50 (3162) drsquoun alourdissement de la charge de travail et 3 (262) de possibiliteacutes drsquoactiviteacutes lucratives La composition en pourcentage des effectifs preacutevus de pharmacie est conforme agrave la reacutepartition anteacuterieurement deacuteclareacutee

Les pharmaciens consacraient environ 39 de leurs heures de travail agrave des activiteacutes cliniques (tableau F-3) mais selon les deacuteclarations le temps affecteacute aux activiteacutes de distribution est tombeacute de 49 dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 46 dans le preacutesent rapport Agrave cette diminution du temps passeacute agrave distribuer des meacutedicaments ont fait contrepoids de petites augmentations pour les autres activiteacutes hors soins aux patients et la recherche pharmaceutique Aspect inteacuteressant les pharmaciens des hocircpitaux sans vocation universitaire passent 55 de leur temps agrave enseigner proportion qui ressemble fort agrave celle que deacuteclarent les hocircpitaux drsquoenseignement (69 )

Salaires

Les salaires deacuteclareacutes figurant au tableau F-4 sont ceux qui ont eacuteteacute verseacutes avant le 31 mars 2002 La masse salariale demeure dynamique agrave cause des peacutenuries actuelles de main-drsquoœuvre et par

conseacutequent nos chiffres pourraient ne pas ecirctre comparables aux chiffres salariaux drsquoaujourdrsquohui Dans bien des secteurs du domaine de la santeacute la tendance est nettement agrave une forte eacuteleacutevation de la reacutemuneacuteration verseacutee aux travailleurs de la santeacute Les deacutepenses moyennes par poste de pharmacie en laquo eacutequivalence temps plein raquo (ETP) ont monteacute de 44 286 $ dans le rapport annuel de 1999-2000 agrave 49 298 $ dans le preacutesent rapport Crsquoest bien plus que lrsquoaugmentation du coucirct de la vie pendant la mecircme peacuteriode mais le pheacutenomegravene pourrait en partie srsquoexpliquer par des variations de composition des eacutetablissements deacuteclarants dans diverses provinces

Les eacutetablissements reacutepondants ont dit que les traitements des pharmaciens eacutetaient en forte hausse sur ceux que deacutecrit le rapport annuel 1999-2000 Les traitements maximaux moyens respectifs des directeurs adjoints des coordonnateurs des pharmaciens titulaires drsquoun BSc et des pharmaciens titulaires drsquoun MSc ou drsquoun DPharm preacutesentent un taux drsquoaccroissement de 122 agrave 162 Les salaires maximaux deacuteclareacutes des techniciens se sont eacuteleveacutes en moyenne de 99 et les hausses ne sont pas en correacutelation eacutetroite avec la complexiteacute des systegravemes de distribution employeacutes Le tableau F-5 indique les fourchettes de reacutemuneacuteration des directeurs Les eacutetablissements ont deacuteclareacute que 56 des directeurs de pharmacie gagnaient plus de 80 000 $ par an comparativement aux 19 du rapport annuel 1999-2000 Dans les eacutetablissements de plus grande taille les directeurs sont geacuteneacuteralement mieux reacutemuneacutereacutes encore et selon les deacuteclarations les salaires eacutetaient en hausse dans tous les secteurs de compeacutetence et toutes les tranches de taille des hocircpitaux La majoration appreacuteciable deacuteclareacutee des salaires du personnel professionnel srsquoexplique par les peacutenuries actuelles de pharmaciens au pays

Il y a 77 des eacutetablissements reacutepondants qui ont dit que le salaire de deacutepart drsquoun pharmacien titulaire drsquoun BSc et sans expeacuterience eacutetait diffeacuterent du dernier eacutechelon salarial Le salaire de deacutepart annuel deacuteclareacute eacutetait en moyenne de 2 419 $ supeacuterieur au dernier eacutechelon salarial La moyenne srsquoeacutetablissait respectivement agrave 3 072 $ et 5 672 $ pour les hocircpitaux drsquoenseignement et les hocircpitaux comptant de 100 agrave 200 lits Les reacuteponses eacutetaient drsquoune haute variabiliteacute et certains eacutetablissements deacuteclaraient des salaires de deacutepart infeacuterieurs au dernier eacutechelon salarial Par ailleurs ils signalaient une diffeacuterence moyenne de 69 $ par an (n=90) dans le cas de la reacutemuneacuteration des techniciens de pharmacie On constate nettement que les eacutetablissements reacutepondants majorent les salaires qursquoils offrent aux pharmaciens moins expeacuterimenteacutes en vue drsquoamener les nouveaux diplocircmeacutes agrave la pratique hospitaliegravere

Peacutenuries de ressources humaines

Le preacutesent rapport chiffre les postes vacants et les heures de vacance pour toutes les cateacutegories drsquoemplois On trouvera les reacutesultats aux tableaux F-9 et F-10 Il y a 60 (72120) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute des postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 crsquoest un peu moins que le taux de vacance indiqueacute en 1999-2000 (69 ) Le pourcentage moyen drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance deacuteclareacute pour les pharmaciens eacutetait de 103 (intervalle 0-582 ) et au 31 mars 2002 le taux de vacance srsquoeacutetablissait agrave 97 (intervalle 0-51 ) Dans lrsquoensemble les eacutetablissements ont mentionneacute un total de 228 postes vacants de pharmacien au 31 mars 2002 sur le territoire canadien Avec le nombre absolu de postes vacants deacuteclareacutes on se trouve nettement agrave sous-estimer ce que devraient ecirctre les peacutenuries de pharmaciens sur le territoire compte tenu du taux de reacuteponse agrave ce sondage Ce sont les eacutetablissements du Nouveau-Brunswick et de lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard qui ont indiqueacute les plus hauts taux de vacance avec des valeurs respectives de 131 et 166 pour les heures reacutemuneacutereacutees et les postes

En revanche il nrsquoy a que 15 (18119) des eacutetablissements reacutepondants qui aient parleacute de vacance dans le cas des techniciens au 31 mars 2002 Tant pour les heures reacutemuneacutereacutees que pour les postes le taux de vacance deacuteclareacute des techniciens eacutetait de moins de 2

Chez les gestionnaires les taux correspondants de vacance eacutetaient de 87 (heures reacutemuneacutereacutees) et 76 (postes) On relevait les taux de vacance les plus eacuteleveacutes pour les postes au Manitoba (194 ) et en Ontario (131 )

La moyenne calculeacutee de dureacutee deacuteclareacutee de vacance eacutetait de 210 jours chez les pharmaciens valeur bien supeacuterieure agrave celle du rapport annuel preacuteceacutedent (122 jours) Elle srsquoeacutetablissait agrave 180 jours pour les hocircpitaux non universitaires (134 jours en 1999-2000) et agrave 257 pour les hocircpitaux drsquoenseignement (110 jours en 1999-2000) Il y avait vacance le plus longtemps dans les hocircpitaux de plus de 500 lits (258 jours) et le moins longtemps dans les eacutetablissements de 100 agrave 200 lits (121 jours) La dureacutee moyenne de vacance deacuteclareacutee eacutetait de 53 jours dans le cas des gestionnaires Srsquoil y a vacance plus longtemps dans les grands hocircpitaux universitaires crsquoest peut -ecirctre en partie qursquoune plus grande speacutecialisation est neacutecessaire dans certains de leurs secteurs de soins aux patients De plus dans certains secteurs de compeacutetence on a assisteacute agrave une migration du personnel sanitaire qualifieacute des hocircpitaux urbains hors des centres -villes vers les eacutetablissements de banlieue Les travailleurs de la santeacute pourraient ainsi rechercher une meilleure qualiteacute de vie professionnelle et personnelle agrave un prix plus abordable

Incidence sur les soins aux patients

Les peacutenuries de main-drsquoœuvre peuvent se solder par des reacuteductions de services Il y a 60 des eacutetablissements reacutepondants (tableau F-7) qui ont signaleacute avoir ducirc diminuer leurs services dans la derniegravere anneacutee agrave cause de peacutenuries de main-drsquoœuvre Les proportions eacutetaient respectivement de 82 et 75 dans les hocircpitaux de plus de 500 lits et les hocircpitaux drsquoenseignement Sur le nombre drsquoeacutetablissements ayant deacuteclareacute une reacuteduction de leurs services 80 (5074) ont dit que ces restrictions visaient les soins directs aux patients et les services cliniques 59 (4474) avaient ducirc retarder la mise en route de programmes approuveacutes et 49 (3674) avaient diminueacute les services drsquoenseignement Eacutetant donneacute le besoin de pharmaciens cette constatation drsquoune baisse des services de formation dans les eacutetablissements reacutepondants est instructive Crsquoest un pheacutenomegravene qui devrait grandement influer sur la capaciteacute des faculteacutes de pharmacie agrave produire des pharmaciens compeacutetents en plus grand nombre

Recrutement et maintien en poste

Des strateacutegies de recrutement et de maintien en poste devraient faire partie inteacutegrante de la strateacutegie de gestion des ressources humaines drsquoun deacutepartement de pharmacie Le tableau F-8 eacutenumegravere diverses strateacutegies appliqueacutees par les eacutetablissements ayant participeacute agrave ce sondage annuel Fait inteacuteressant si on considegravere les tregraves graves peacutenuries de main-drsquoœuvre 17 (21123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit ne pas recourir agrave des encouragements en particulier pour le recrutement du personnel et son maintien en poste Ce pourcentage eacutetait le plus eacuteleveacute au Queacutebec (44 1336) dans les hocircpitaux non universitaires (25 1871) et dans les hocircpitaux de 100 agrave 200 lits (24 729) Les encouragements les plus freacutequents eacutetaient les congeacutes drsquoeacutetudes payeacutes (49 ) les possibiliteacutes de participation agrave des confeacuterences (44 ) les indemniteacutes de deacutemeacutenagement (41 ) les salaires de deacutepart supeacuterieurs aux eacutechelons salariaux des deacutebutants (33 ) et les horaires souples de travail (28 ) Drsquoautres encouragements moins courants eacutetaient drsquoun usage relativement peu freacutequent La freacutequence des encouragements est la mecircme que dans le rapport annuel 1999-2000 Les eacutetablissements reacutepondants semblent faire appel agrave des strateacutegies relativement classiques pour recruter du personnel et le maintenir en poste Ajoutons que les pharmacies deacuteclarantes ne paraissaient pas vouloir exploiter davantage les facteurs drsquoincitation dans le cadre de leur planification des ressources humaines Lrsquoinfluence des syndicats et des associations en milieu hospitalier peut restreindre la capaciteacute drsquoun hocircpital agrave innover en matiegravere drsquoencouragements au maintien en poste et au recrutement

Syndicats

Les eacutetablissements ayant participeacute au sondage de 1999-2000 ont deacuteclareacute que les pharmaciens faisaient partie drsquoun syndicat dans 67 (77115) des eacutetablissements Cette anneacutee le taux de syndicalisation deacuteclareacute est de 59 (72123) La variation srsquoexplique probablement en partie par les reacuteponses proportionnellement plus nombreuses en provenance des hocircpitaux ontariens qui conservent le taux le plus bas de syndicalisation des pharmaciens (34 1338) Le tableau F-6 preacutesente les taux de syndicalisation des divers groupes Les reacutepondants ont dit que les gestionnaires eacutetaient syndiqueacutes dans 24 (29123) des eacutetablissements et les techniciens de pharmacie dans 79 (97123)

Reacutesumeacute

Le rapport annuel de cette anneacutee fait voir le problegraveme grandissant que repreacutesentent les peacutenuries de main-drsquoœuvre en pharmacie hospitaliegravere au pays Ce manque de pharmaciens qualifieacutes fait largement augmenter la reacutemuneacuteration verseacutee et explique les efforts plus concerteacutes des employeurs en vue de se doter de strateacutegies de recrutement et de maintien en poste drsquoun personnel professionnel qualifieacute Agrave en juger par les tendances que deacutegagent les rapports anteacuterieurs les peacutenuries se multiplieront sans doute empecircchant encore plus les pharmacies hospitaliegraveres drsquoassurer un bon service complet qui soit axeacute sur le patient

Tableau F-1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001-2002

Province

Canada C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Pharmaciens 170 177 191 263 214 175 147 108 186 230

Gestionnaires 21 30 28 33 17 23 12 20 23 20

Techniciens 169 146 183 254 189 194 138 136 199 196

Agents de soutien 24 15 66 18 16 23 19 12 24 18

Reacutesidents 07 13 03 17 03 06 09 01 08 00

Nombre total drsquoETP 391 381 471 586 439 420 326 278 439 464

Nombre total de lits 418 514 448 518 389 377 409 342 405 679 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 073 082 071 071 081 067 058 084 066

Variation de lrsquoensemble des effectifs

bull Augmentation nette 50 29 67 50 50 61 56 29 - -

bull Diminution nette 6 14 - - 17 5 3 - - 50

bull Variation nulle 41 57 33 25 33 29 42 71 100 50

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Administrator
Administrator

Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001-2002

Base Ensemble des reacutepondants (123)

Pharmaciens44

Techniciens43

Agents de soutien6

Gestionnaires5

Reacutesidents2

Tableau F-2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments

2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non

Doses unitaires agrave

90 et plus des

lits

Systegraveme tradi-

tionnel agrave 90 et

plus des lits

Additifs pour

soluteacutes agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et doses

unitaires agrave 90 et plus des

lits

Additifs pour

soluteacutes et systegraveme

tradi-tionnel agrave 90 et

plus des lits

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (29) (32) (62) (21) (12)

Pharmaciens 170 48 129 391 277 89 197 116 212 231 165

Gestionnaires 21 08 16 43 30 13 23 14 27 27 22

Techniciens 169 59 124 386 264 98 212 99 217 254 148

Agents de soutien 24 07 19 53 41 11 31 14 33 39 18

Reacutesidents 07 003 06 16 16 004 10 07 10 14 09

Nombre total drsquoETP 391 123 294 889 629 211 472 248 500 566 363

Nombre total de lits 418 148 341 878 552 319 401 320 467 429 439 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee (n=116) (sans les reacutesidents)

074 064 071 091 089 062 088 063 085 091 074

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
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Tableau F-3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie

1997-1998 ndash 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Sondages anteacuterieurs

Hocircpitaux (n=)

Ensemble

(123) 100-200 (29)

201-500 (66)

gt500 (28)

Oui (52)

Non (71)

1999-2000 (115)

1997-1998 (122)

Distribution de meacutedicaments (y compris de meacutedicaments en

expeacuterimentation) 46 47 47 40 41 49 49 51

Activiteacutes cliniques 39 35 39 45 45 35 38 33

Enseignement 6 7 5 7 7 6 6 7

Recherche pharmaceutique 2 2 2 2 2 2 1 so

Autres activiteacutes hors soins aux patients 7 9 7 6 5 9 6 9

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Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001-2002

Province

Canada

C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

Directeur adjoint

Salaire minimal (n=30) 66 318 $ 71 544 $ 70 561 $ 54 688 $ 71 800 $ 69 513 $ 68 527 $ 45 952 $ 56 517 $ -

Salaire maximal (n=35) 77 573 $ 83 048 $ 79 119 $ 76 420 $ 74 640 $ 81 538 $ 80 759 $ 58 608 $ 70 647 $ -

Superviseur coordonnateur

Salaire minimal (n=52) 61 695 $ 70 336 $ 56 265 $ 48 128 $ 62 108 $ 64 909 $ 62 918 $ 48 628 $ - 44 749 $

Salaire maximal (n=60) 72 410 $ 83 097 $ 72 167 $ 56 688 $ 62 409 $ 75 238 $ 72 682 $ 56 892 $ - 59 478 $

Pharmacien (BSc)

Salaire minimal (n=87) 52 476 $ 54 515 $ 52 448 $ 45 603 $ 52 710 $ 55 615 $ 49 023 $ 46 442 $ 48 642 $ 41 390 $

Salaire maximal (n=89) 64 762 $ 64 452 $ 65 907 $ 52 969 $ 60 413 $ 68 130 $ 67 947 $ 55 529 $ 59 464 $ 52 800 $

Pharmacien (DPharm MSc)

Salaire minimal (n=57) 57 529 $ 63 040 $ 70 901 $ 49 896 $ 51 574 $ 62 730 $ 52 946 $ 58 485 $ 61 112 $ -

Salaire maximal (n=60) 70 248 $ 75 941 $ 76 115 $ 59 085 $ 68 519 $ 71 088 $ 69 355 $ 56 050 $ 75 669 $ -

Technicien

Salaire minimal (n=107) 31 604 $ 39 895 $ 36 273 $ 29 981 $ 28 513 $ 33 742 $ 26 515 $ 26 165 $ 28 338 $ 27 363 $

Salaire maximal (n=109) 36 201 $ 42 079 $ 44 224 $ 31 923 $ 33 254 $ 39 602 $ 31 273 $ 27 869 $ 33 073 $ 30 143 $

Reacutesident (allocation)

Moyenne (n=37) 24 688 $ 38 058 $ 25 433 $ 29 500 $ 20 000 $ 18 945 $ 21 423 $ 30 000 $ 25 010 $ -

Ensemble

Salaire moyen $ ETP (n=105) (sans les reacutesidents) 49 298 $ 58 345 $ 54 884 $ 42 994 $ 52 133 $ 49 354 $ 46 847 $ 44 991 $ 44 541 $ 46 522 $

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001-2002

Nombre de lits Province

Canada 100-200

201-500

gt500 C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

60 000 $-64 999 $ 3 3 5 - - - - - 3 - 29 - 50

65 000 $-69 999 $ 5 10 3 4 - - 25 - 5 - 29 - 50

70 000 $-74 999 $ 9 24 6 - 7 8 - 33 11 6 - 25 -

75 000 $-79 999 $ 23 31 21 18 7 17 25 33 18 33 29 25 -

80 000 $-84 999 $ 19 10 20 25 21 8 25 - 18 31 - - -

85 000 $-89 999 $ 7 7 6 7 7 - - - 8 6 - 50 -

90 000 $-94 999 $ 11 7 12 11 7 25 - 17 11 11 - - -

94 999 $-99 999 $ 11 7 8 25 14 - - - 16 14 14 - -

100 000 $+ 6 - 6 11 7 33 - - 5 - - - -

non-reacuteponseabsence de directeur 7 - 14 - 29 8 25 17 5 - - - -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002

Vocation universitaire Province

Ensemble

Oui Non C-B Alb Sask Man Ont QC N-B Icirc-P-Eacute

N-Eacute T-N

Hocircpitaux (n=) (123) (52) (71) (14) (12) (4) (6) (38) (36) (7) (4) (2)

72 31 41 13 11 3 2 13 19 6 3 2 Pharmaciens 59 60 58 93 92 75 33 34 53 86 75 100

30 12 18 11 - - - - 1 2 - - Gestionnaires

24 23 25 79 47 29

99 45 54 13 12 3 5 20 34 6 4 2 Techniciens 80 87 76 93 100 75 83 53 94 86 100 100

85 44 41 8 11 2 2 23 29 5 4 1 Agents de soutien

69 85 58 57 92 50 33 61 81 71 100 50

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123)

74 Pharmaciens deacuteclarant avoir ducirc reacuteduire les services agrave cause des postes vacants 60 Incidence des peacutenuries de personnel (n=74)

reacuteduction des soins directs aux patients ou des services cliniques

80

retard de prestation drsquoun service approuveacute 59

reacuteduction des heures drsquoenseignement 49

reacuteduction des heures de service 27 reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients hospitaliseacutes 19

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments aux patients externes 16

reacuteduction de la distribution de meacutedicaments agrave contrat 12

Autre 14

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau F-8 Recours agrave des encouragements au

recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002

Ensemble

Hocircpitaux (n=) (123) Congeacutes drsquoeacutetudes ou eacutetudes payeacutees 49 Possibiliteacutes de formation ou de participation agrave des confeacuterences 44

Indemniteacutes de deacutemeacutenagement 41

Salaires de deacutepart supeacuterieurs au salaire normal 33

Horaires de travail souples 28 Primes de recrutement aux employeacutes qui amegravenent des gens dans lrsquoorganisme 17

Primes ou encouragements de signature 14

Paiement drsquoautorisations professionnelles 10

Remises de prix consenties aux employeacutes 7

Semaine de travail abreacutegeacutee 7

Reacutegimes enrichis drsquoavantages sociaux 5

Primes ou encouragements de maintien en poste 4

Allocations garanties drsquoeacutetudes personnelles 4 Paiement de droits drsquoadheacutesion agrave des associations professionnelles

3

Autres 16

Absence drsquoencouragements 17

Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002

Nombre de lits Vocation universitaire Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=120) 97 61 105 117 100 95 104 87 116 82 97

Gestionnaires (n=113) 76 40 77 106 81 72 61 93 131 11 66

Techniciens (n=119) 12 06 15 14 07 17 10 06 28 05 -

Agents de soutien (n=95) 20 67 03 30 17 24 12 39 35 03 -

Reacutesidents (n=34) 74 - 78 74 81 - - 56 147 83 -

Ensemble des postes (n=121) 52 29 57 66 54 51 58 45 68 42 41

Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Reacutegion

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non C-B Prairies Ont QC Atl Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71) (14) (22) (38) (36) (13)

Pharmaciens (n=92) 103 117 103 86 93 109 71 103 129 81 107

Gestionnaires (n=79) 87 106 70 104 86 87 59 89 154 - 42

Techniciens (n=81) 15 22 12 11 15 15 15 07 17 23 - Agents de soutien (n=59) 37 108 09 51 29 46 15 69 58 07 -

Reacutesidents (n=21) 111 - 124 98 122 - - 83 225 173 -

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Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale Janet Harding et Patricia Lefebvre

Une erreur de meacutedication est tout eacuteveacutenement susceptible drsquoecirctre preacutevenu qui peut donner lieu ou aboutir agrave une mauvaise utilisation de meacutedicaments ou agrave un preacutejudice des patients pendant que la meacutedication est assureacutee par le professionnel de la santeacute le patient ou le consommateur Ces erreurs peuvent tenir aux pratiques professionnelles aux produits pharmaceutiques aux proceacutedures ou aux systegravemes La prescription de meacutedicaments la communication des ordonnances lrsquoeacutetiquetage le conditionnement ou la nomenclature des produits la preacuteparation de composeacutes lrsquoexeacutecution drsquoordonnances la distribution ou lrsquoadministration de meacutedicaments lrsquoeacuteducation la surveillance ou lrsquoutilisation peuvent ecirctre en cause1

Dans sa publication de 1999 To Err is Human lrsquoInstitute of Medicine (IOM) a mis le systegraveme de santeacute au deacutefi de rendre plus sucircre lrsquoutilisation de meacutedicaments2 Ce rapport a mieux sensibiliseacute les professionnels de la santeacute et le grand public agrave tout ce qui est seacutecuriteacute des patients et perspectives drsquoameacutelioration de cette seacutecuriteacute Il srsquoest aussi inteacuteresseacute aux lacunes drsquoune culture punitive des soins qui blacircme les gens pour les erreurs qui se commettent et concourt agrave notre incapaciteacute de deacuteceler les problegravemes de systegravemes qui rendent plus probables les erreurs de meacutedication Dans son rapport de 2002 laquo Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien raquo3 le Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients reacuteaffirme la neacutecessiteacute de rendre plus sucircrs les services de santeacute au pays

Dans le sondage de cette anneacutee nous nous sommes enquis par un volet speacutecial de lrsquoexistence de systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication et de strateacutegies destineacutees agrave combattre ces erreurs En reacuteunissant et communiquant ces renseignements nous voulons que les hocircpitaux canadiens examinent davantage leurs systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments et visons agrave diminuer les risques qursquoun patient ou un travailleur de la santeacute soit victime drsquoune erreur de meacutedication

Systegravemes de deacuteclaration

Dans son code de pratique la Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux (SCPH) dit laquo Le deacutepartement de pharmacie participe agrave un programme visant agrave signaler les erreurs de meacutedication et les incidents relatifs aux meacutedicaments conformeacutement aux Lignes directrices sur la deacuteclaration des erreurs de meacutedication et des incidents relatifs aux meacutedicaments de la SCPH4 raquo Dans une proportion de 92 les eacutetablissements (tableau G-1) ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 73 drsquoentre eux (83113) disposaient drsquoun systegraveme interne et 25 (28113) drsquoun systegraveme externe EnconMD systegraveme fourni par un assureur en responsabiliteacute civile eacutetait le systegraveme exteacuterieur le plus souvent deacuteclareacute Tel eacutetait particuliegraverement le cas en Ontario ougrave presque la moitieacute des eacutetablissements reacutepondants (49 1735) ont dit lrsquoemployer Deux hocircpitaux ont indiqueacute qursquoils utilisaient un systegraveme de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) avec le logiciel Analyse-ERR conccedilu conjointement par ISMP aux Eacutetats-Unis et son pendant canadien en vue de faciliter le controcircle et lrsquoanalyse des erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements

Dans le cas des hocircpitaux ayant dit employer un systegraveme de deacuteclaration le groupe exteacuterieur auquel les donneacutees eacutetaient le plus souvent communiqueacutees eacutetait le groupe hospitalier reacutegional (22 25113) qui eacutetait suivi agrave cet eacutegard de lrsquoassureur de lrsquohocircpital (15 17113) et du groupe hospitalier provincial (8 9113) Sur les 9 eacutetablissements reacutepondants qui communiquaient leurs donneacutees agrave un groupe hospitalier provincial 6 appartenaient agrave la reacutegion de lrsquoAtlantique Il y a 7 eacutetablissements qui ont indiqueacute que leurs donneacutees eacutetaient mises agrave la disposition drsquoautres organismes comme ISMP Sur ce nombre 6 eacutetaient des hocircpitaux ontariens Lrsquoexplication en est peut-ecirctre que le projet pilote drsquoessai drsquoAnalyse-ERR par ISMP Canada a eacuteteacute reacutealiseacute en collaboration avec les hocircpitaux de cette province Les hocircpitaux communiquant leurs donneacutees agrave des organismes exteacuterieurs sont peu nombreux comme aux Eacutetats-Unis ougrave seulement 17 des

eacutetablissements ont dit faire connaicirctre leurs erreurs de meacutedication au USP Medication Error Reporting Program et 16 agrave ISMP 5 Avec cette deacuteclaration exteacuterieure des erreurs on vise fondamentalement agrave tirer des leccedilons de lrsquoexpeacuterience drsquoautrui et agrave apporter des ameacuteliorations au systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour empecirccher que les erreurs ne se reproduisent La Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux a reacutecemment eacutelaboreacute un projet de systegraveme national de deacuteclaration destineacute agrave faciliter cette deacutemarche de preacutevention6

Il y a 94 (106113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que ce systegraveme eacutetait exigeacute par leur hocircpital et 26 (29113) par lrsquoassureur de lrsquoeacutetablissement 12 (14113) ont par ailleurs dit ecirctre tenus de communiquer leurs donneacutees au gouvernement provincial 18 enfin (20113) ont indiqueacute que la formule de deacuteclaration qursquoils utilisaient leur eacutetait imposeacutee par les autoriteacutes provinciales Ces donneacutees ne sont cependant pas concluantes car ce ne sont pas tous les hocircpitaux drsquoune mecircme province qui ont fait part de telles exigences Une proportion de 84 (95113) des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont signaleacute qursquoils employaient une formule de deacuteclaration imposeacutee par leur eacutetablissement

Dans 88 des hocircpitaux ayant un systegraveme de deacuteclaration on mentionne lrsquoexistence drsquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital obligeant le personnel agrave produire un rapport en cas drsquoerreur de meacutedication La presque totaliteacute des reacutepondants (94 ) ayant un systegraveme de deacuteclaration ont dit que ces rapports identifiaient la personne qui deacuteclarait lrsquoerreur Une proportion de 49 des hocircpitaux non universitaires reacutepondants ont indiqueacute que les rapports nommaient la personne agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur de meacutedication comparativement agrave 28 des hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants On preacutecisait que les auteurs des rapports eacutetaient le personnel infirmier (99 112113) les pharmaciens (95 107113) les meacutedecins (21 24113) et drsquoautres (18 20113) on preacutecisait aussi que ces laquo autres raquo eacutetaient principalement des techniciens de pharmacie Il eacutetait plus freacutequent que les meacutedecins deacuteclarent les erreurs de meacutedication dans les eacutetablissements drsquoenseignement (34 1750) que dans les eacutetablissements non universitaires (11 763) Une proportion de 76 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoune politique eacutecrite de leur hocircpital deacutefinissait clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer

Des proportions respectives de 21 et 27 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont mentionneacute des erreurs de prescription deacuteceleacutees en pharmacie avant lrsquoexeacutecution de lrsquoordonnance et agrave lrsquooccasion drsquoune derniegravere veacuterification effectueacutee par le personnel de pharmacie La mention de ces deux types drsquoerreurs eacutetait plus freacutequente dans les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements de plus de 500 lits Presque tous les reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (96 ) ont signaleacute des erreurs se produisant avant lrsquoadministration aux patients et constateacutees dans les secteurs de soins aux patients De mecircme 77 (4052) des eacutetablissements universitaires reacutepondants ont dit que lrsquoensemble du personnel pouvait se servir du systegraveme de deacuteclaration pour signaler les erreurs preacutejudiciables comparativement agrave 58 (4171) des eacutetablissements non universitaires deacuteclarants

La deacuteclaration des erreurs eacuteviteacutees de justesse et des eacuteveacutenements ou des circonstances preacutejudiciables nous eacuteclaire sur les faiblesses du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments et peut orienter les efforts drsquoameacutelioration Il semblerait que dans un grand nombre drsquohocircpitaux on ne deacuteclare pas de tels incidents plus particuliegraverement ceux qui sont constateacutes agrave la pharmacie mecircme Ces eacutetablissements sont priveacutes drsquoune preacutecieuse information qursquoils pourraient exploiter pour se faire une ideacutee des problegravemes susceptibles de se poser et pouvoir preacutevenir les erreurs de meacutedication

On peut srsquoattendre agrave ce que les erreurs soient sous-deacuteclareacutees si lrsquoaboutissement drsquoune telle affaire est que des gens sont blacircmeacutes Un systegraveme non punitif de deacuteclaration des erreurs de meacutedication ougrave on compte sur les gens pour signaler les erreurs sans redouter ni les punitions ni les reacuteprimandes et ougrave on les encourage agrave agir ainsi peut nous livrer des indications importantes sur le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Tel semblait ecirctre le cas dans 72 des

eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui se disaient simplement drsquoaccord (61 69114) ou fortement drsquoaccord (11 13114) avec lrsquoeacutenonceacute laquo Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles raquo Toutefois 27 (31113) des reacutepondants se disaient partiellement ou totalement en deacutesaccord et 33 signalaient que les rapports drsquoerreur de meacutedication pouvaient servir agrave lrsquoeacutevaluation du rendement

Les deux tiers des eacutetablissements (68 84123) ont indiqueacute qursquoils appliquaient des strateacutegies visant agrave accroicirctre la deacuteclaration des erreurs de meacutedication 46 (56123) recouraient agrave des reacuteunions de service pour promouvoir la deacuteclaration 38 (47123) faisaient connaicirctre au personnel les ameacuteliorations apporteacutees agrave la suite de rapports drsquoerreur 16 (20123) avaient institueacute des encouragements agrave la deacuteclaration 7 (9123) avaient modifieacute les formules drsquoappreacuteciation de rendement pour reacutecompenser la deacuteclaration des erreurs et 7 encore (8123) veillaient agrave ce que les rapports drsquoerreur soient incommunicables en justice (selon ce que preacutevoyaient les lois provinciales) LrsquoInstitute for Health Care Improvement suggegravere aux organismes drsquoeacuteliminer les aspects deacutemotivants de la deacutetection des erreurs en reacutecompensant publiquement la deacuteclaration en accordant lrsquoimmuniteacute contre les punitions et en assurant la confidentialiteacute des rapports7

Une proportion de 85 des reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration ont indiqueacute qursquoils faisaient connaicirctre les erreurs de meacutedication aux patients etou aux familles Le code de deacuteontologie de la plupart des professions impose comme responsabiliteacute drsquoinformer les patients de tout eacuteveacutenement ou incident impreacutevu susceptible drsquoinfluer sur leur traitement et leur eacutetat de santeacute Il se peut toutefois que la crainte des poursuites empecircche les soignants de srsquoent retenir franchement de reacutesultats preacutejudiciables avec les patients etou les familles et de leur faire connaicirctre les erreurs de meacutedication

Il y a 29 (33113) des eacutetablissements ayant un systegraveme de deacuteclaration qui ont dit que les rapports drsquoerreur de meacutedication eacutetaient verseacutes aux dossiers permanents de santeacute des patients 27 de ces 33 hocircpitaux se situaient au Queacutebec ougrave le leacutegislateur exige que ces rapports soient mis au dossier des patients Dans les provinces le leacutegislateur deacutecide aussi si le rapport drsquoerreur de meacutedication est assignable en justice Presque la moitieacute des reacutepondants (44 50113) ont dit ignorer si les rapports eacutetaient communicables ou incommunicables en justice Dans le mecircme ordre drsquoideacutees 71 (6085) des eacutetablissements disposant de comiteacutes drsquoexamen des erreurs de meacutedication ignoraient si les examens de ces comiteacutes eacutetaient assignables en justice

Examen des erreurs de meacutedication

Par le passeacute la deacuteclaration des erreurs de meacutedication a souvent eacuteteacute hautement cloisonneacutee Les erreurs tenant fonciegraverement agrave des failles de systegraveme appliqueacutes dans tout lrsquohocircpital eacutetaient constateacutees et redresseacutees agrave lrsquointeacuterieur mecircme des diverses professions ou services hospitaliers Que lrsquoon ait une structure commune de deacuteclaration srsquoarticulant autour drsquoun noyau nettement deacutesigneacute agrave savoir lrsquoeacutequipe multidisciplinaire de la seacutecuriteacute des patients est lrsquoamorce de lrsquoameacutelioration de la qualiteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Une proportion de 69 des eacutetablissements (tableau G-2) ont deacuteclareacute qursquoun comiteacute eacutetait officiellement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 32 de ces comiteacutes les examinaient depuis moins drsquoun an 28 depuis 1 agrave 3 ans 13 depuis 3 agrave 5 ans et 19 depuis plus de 5 ans Cette tendance agrave un examen actif en comiteacute des erreurs est encourageante Voici les comiteacutes que lrsquoon a dit responsables de lrsquoexamen des erreurs de meacutedication comiteacutes de pharmacologie (56 4885) de pharmacie-soins infirmiers (34 2985) de gestion des risques (28 2485) de gestion de la qualiteacute (20 1785) meacutedical aviseur (16 1485) et de qualiteacute des meacutedicaments (13 1185) Une proportion de 31 (2685) des eacutetablissements ont indiqueacute que drsquoautres comiteacutes eacutetaient chargeacutes drsquoun tel examen La plupart des noms citeacutes dans leur cas semblent indiquer qursquoils srsquooccupent expresseacutement des pratiques de pharmacoseacutecuriteacute De ces comiteacutes faisaient partie des pharmaciens (94 8085) du personnel infirmier (94 8085) des meacutedecins (72 6185) des agents de gestion des risques (68 5885) des cadres supeacuterieurs (45 3885) des agents de controcircle de la qualiteacute (26 2285) des techniciens en pharmacie (21 1885) des

analystes en systegravemes drsquoinformation (12 1085) et des speacutecialistes du geacutenie biomeacutedical (1 185) Dans certains eacutetablissements on y trouvait aussi des membres du conseil drsquoadministration des responsables de services de conseillers spirituels des agents de preacutevention des infections des conseillers aux ressources humaines des agents de santeacute-seacutecuriteacute et des repreacutesentants syndicaux

Voici ce qursquoont signaleacute les eacutetablissements reacutepondants comme responsabiliteacutes de ces comiteacutes examen des erreurs de meacutedication deacuteclareacutees agrave lrsquointerne (91 7785) promotion drsquoameacuteliorations du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments (72 6185) recommandation de politiques et de proceacutedures de deacuteclaration des erreurs (68 5885) prise en charge des cas drsquoerreurs de meacutedication causant des traumatismes graves (62 5385) analyse des causes profondes des erreurs (55 4785) tenue ou organisation de seacuteances drsquoinformation en matiegravere de pharmacoseacutecuriteacute (41 3585) examen des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les eacutetudes speacutecialiseacutees (36 3185) et autoeacutevaluation du systegraveme de gestion des meacutedicaments (31 2685) Un reacutepondant a eacutevoqueacute le rocircle essentiel consistant agrave creacuteer une culture de seacutecuriteacute au sein de lrsquoeacutetablissement

Une proportion de 35 (39113) des eacutetablissements reacutepondants ayant un systegraveme de deacuteclaration (46 des hocircpitaux drsquoenseignement et 25 des hocircpitaux non universitaires) calculaient des taux drsquoerreur de meacutedication Les deacutenominateurs les plus freacutequents dans ce calcul eacutetaient les doses (41 1639) les jours -patients (31 1239) les hospitalisations (28 1139) et les heures reacutemuneacutereacutees des assistants-techniques en pharmacie (8 339) On peut se reporter aux taux drsquoerreur de meacutedication drsquoun eacutetablissement pour constater les tendances et les perspectives drsquoameacutelioration du systegraveme en place Il faut neacuteanmoins deacutecourager toute analyse comparative de tels taux agrave la dimension du systegraveme de santeacute ou agrave lrsquoeacutechelle interhospitaliegravere Un taux drsquoerreur deacutegageacute sur la base de deacuteclarations volontaires ne saurait ecirctre consideacutereacute comme une mesure de la seacutecuriteacute des patients puisqursquoil variera selon le degreacute de promptitude et de reacutegulariteacute de la deacuteclaration des erreurs dans un eacutetablissement 8

Les hocircpitaux drsquoenseignement deacuteclarants eacutetaient plus susceptibles que les eacutetablissements non universitaires de renseigner le personnel geacuteneacuteral des soins sur les erreurs internes de meacutedication Les grands hocircpitaux (plus de 500 lits) avaient aussi plus de chances de communiquer une telle information que les hocircpitaux moyens (201 agrave 500 lits) ou petits (100 agrave 200 lits) On faisait plus volontiers connaicirctre les erreurs de meacutedication au personnel geacuteneacuteral des soins dans les hocircpitaux drsquoenseignement que dans les eacutetablissements non universitaires Comme moyens de communication on employait notamment les bulletins drsquoinformation (42 52123) le reacuteseau de diffusion interne (38 47123) et les laquo tourneacutees formelles raquo (12 15123) On a aussi fait mention des tableaux drsquoaffichage des reacuteunions du personnel de la documentation dans les livres de communication sur les uniteacutes de soins des systegravemes de courrier eacutelectronique des messageries internes et des sites intranet des pharmacies des hocircpitaux Il est certes encourageant de constater que le personnel en geacuteneacuteral est mis au courant des erreurs de meacutedication mais il y a encore tout agrave fait lieu drsquoameacuteliorer les choses car pregraves de la moitieacute des eacutetablissements reacutepondant s ne renseignaient leur personnel geacuteneacuteral ni sur les erreurs internes de meacutedication ni sur les erreurs mentionneacutees dans les publications Il y a 63 (78123) des reacutepondants qui recevaient le bulletin drsquoinformation de lrsquoInstitute for Safe Medication Practices (ISMP) publication qui propose de bonnes strateacutegies de lutte aux erreurs de meacutedication

Le document laquo Medication-Use-System Safety Strategy raquo de lrsquoAmerican Society of Health-System Pharmacists (ASHP) deacutetaille les responsabiliteacutes et les tacircches professionnelles drsquoun agent responsable de la seacutecuriteacute du systegraveme de gestion des des meacutedicaments ainsi que la composition drsquoeacutequipes efficaces de seacutecuriteacute dans ce domaine9 Une proportion de 21 (26123) des eacutetablissements reacutepondants ont dit avoir directement creacuteeacute des postes pour le controcircle des erreurs de meacutedication Dans les 26 eacutetablissements en question ces postes eacutetaient occupeacutes par du personnel infirmier dans 35 des cas (926) et des pharmaciens dans 23 (626) la moitieacute (1326) confiaient ces postes agrave drsquoautres personnes les agents de gestion de risques eacutetant le plus souvent citeacutes agrave cet eacutegard Les ETP affecteacutes agrave de tels postes variaient de 005 agrave 010 chez les

pharmaciens de 005 agrave 100 chez le personnel infirmier et de 010 agrave 200 chez les autres La responsabiliteacute de lrsquoinnocuiteacute des meacutedicaments devrait faire partie inteacutegrante de la pratique en pharmacie et drsquoapregraves les donneacutees il y a lieu drsquoassocier davantage les pharmaciens agrave cette fonction de seacutecuriteacute

Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication

Seacutelection approvisionnement et stockage

Un conditionnement et un eacutetiquetage qui sont incertains indistincts et difficiles agrave diffeacuterencier de ceux de produits ayant un nom ou une forme analogue concourent aux risques drsquoerreur de distribution ou drsquoadministration de meacutedicaments Lrsquoeacutetiquetage surchargeacute la couleur le contraste les mises en garde et les avertissements la terminologie les caractegraveres et la forme de lrsquoemballage sont des facteurs agrave prendre en consideacuteration lorsqursquoon achegravete et entrepose des produits pharmaceutiques 10 Une proportion de 71 des reacutepondants (tableau G-3) ont dit tenir compte dans leurs deacutecisions drsquoapprovisionnement des risques drsquoerreur de meacutedication par le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage Seulement 29 faisaient de mecircme pour les produits srsquoajoutant agrave la liste de meacutedicaments (formulaire) soit 7 des petits eacutetablissements (100 agrave 200 lits) 25 des grands (plus de 500 lits) et 41 des moyens (201 agrave 500 lits)

Il est possible que des meacutedicaments de reacuteserve drsquoeacutetage soient administreacutes avant qursquoun pharmacien nrsquoexamine lrsquoordonnance et le profil du patient LrsquoASPH suggegravere drsquoapprouver les stocks drsquoeacutetage en fonction de deux critegraveres ceux du caractegravere preacutejudiciable et de la neacutecessiteacute meacutedicale drsquoun accegraves immeacutediat 11 Une proportion de 36 des reacutepondants ont indiqueacute que les meacutedicaments srsquoajoutant aux stocks des eacutetages faisaient lrsquoobjet drsquoun examen agrave lrsquoaide de critegraveres convenus

Le 24 juillet 2002 aux Eacutetats-Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (JCAHO) a produit pour 2003 six eacutenonceacutes drsquoobjectifs nationaux de seacutecuriteacute des patients Un de ces objectifs consistait agrave rendre plus sucircrs les meacutedicaments de grande vigilance on recommandait de retirer les eacutelectrolytes concentreacutes (entre autres le chlorure et le phosphate de potassium et le chlorure de sodium agrave plus de 09 ) des uniteacutes de soins aux patients 12 Un reacutecent deacutecegraves en Ontario par injection accidentelle de chlorure de potassium concentreacute avec lrsquoenquecircte lrsquoinculpation de neacutegligence criminelle et la publiciteacute meacutediatique qui ont suivi a permis de faire lrsquoeacuteducation du public canadien Il nrsquoy a que 8 des reacutepondants qui aient dit que les uniteacutes de soins infirmiers ne disposaient pas sur place de chlorure de potassium concentreacute 31 ont indiqueacute que de ce concentreacute eacutetait disponible dans moins de 10 des postes infirmiers et plus de la moitieacute (54 ) dans 10 de ces uniteacutes et plus Les conseacutequences souvent tragiques de lrsquoadministration de cet agent agrave lrsquoeacutetat concentreacute et la disponibiliteacute geacuteneacuterale de preacutemeacutelanges de chlorure de potassium par voie intraveineuse font que les hocircpitaux devraient seacuterieusement songer agrave adopter cette regravegle pour la seacutecuriteacute de leurs patients

Prescrire ou eacutetablir et transcrire une ordonnance

On peut preacutevenir tout risque de confusion au sujet des meacutedicaments que doit prendre un patient apregraves une intervention chirurgicale en exigeant du meacutedecin qursquoil eacutetablisse une ordonnance complegravete apregraves une anestheacutesie geacuteneacuterale Les ordonnances ougrave on se contente de dire que toute la meacutedication anteacuterieure doit ecirctre reprise precirctent agrave interpreacutetation et ne devraient pas ecirctre accepteacutees 13 Une proportion de 82 des eacutetablissements (tableau G-4) ont deacuteclareacute qursquoils obligeaient les meacutedecins agrave prescrire agrave nouveau des meacutedicaments apregraves lrsquoanestheacutesie geacuteneacuterale

Lrsquoarticulation le jargon lrsquoaccentuation et les bruits de fond accroissent les risques qursquoune ordonnance soit en cas de communication verbale mal comprise interpreacuteteacutee ou transcrite Ce qui vient compliquer les ordonnances verbales ce sont les milliers drsquoappellations de meacutedicaments qui se ressemblent et de chiffres faciles agrave confondre Il y a 64 des eacutetablissements qui ont dit qursquoil ne pouvait y avoir drsquoordonnances verbales ou teacuteleacutephoniques que

dans les situations ougrave le patient eacutetait en danger et ougrave le meacutedecin eacutetait incapable de prescrire par eacutecrit Gracircce agrave la technologie des communications eacutelectroniques on se rapproche du but drsquoune eacutelimination de telles ordonnances mais il est improbable qursquoon en vienne agrave litteacuteralement abolir la communication verbale drsquoordonnances aussi tous les soignants devraient -ils bien connaicirctre les pratiques qui favorisent une communication verbale fidegravele et sans danger14 Les problegravemes se compliquent encore lorsqursquoun pharmacien accepte une ordonnance verbale drsquoun soignant autre que le prescripteur Dans 94 des cas (4952) les hocircpitaux universitaires reacutepondants ont indiqueacute qursquoun pharmacien examine le plus souvent les ordonnances des meacutedecins (originaux copies carbone teacuteleacutecopies ou meacutecanogrammes) avant leur exeacutecution comparativement agrave 83 (5971) des eacutetablissements non universitaires

Il y a 86 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoun cadre officiel drsquoexamen et drsquoapprobation des ordonnances preacuteimprimeacutees 74 ont preacuteciseacute que ce controcircle srsquoeacutetendait aux tableaux et scheacutemas posologi ques de perfusion et 56 qursquoil y avait un cadre drsquoexamen et drsquoapprobation des seacuteries ou blocs drsquoordonnances des meacutedecins (pour leur saisie informatique) Le personnel meacutedical et infirmier et les pharmaciens sont enclins agrave accepter tels quels les ordonnances preacuteimprimeacutees les tableaux et scheacutemas posologiques de perfusion et les seacuteries drsquoordonnances des meacutedecins Les soignants auront moins tendance agrave poser des questions srsquoils supposent qursquoon a deacutejagrave veacuterifieacute lrsquoexactitude des ordonnances et des tableaux Ces formes drsquouniformisation de la prescription de meacutedicaments aident largement agrave reacuteduire les erreurs au minimum mais il importe tout autant de pouvoir srsquoappuyer sur un meacutecanisme qui garantisse la sucircreteacute de leur utilisation15

Les abreacuteviations sont depuis longtemps source drsquoerreurs de meacutedication16 On sait le tort que peut causer au patient le u (uniteacutes) vu comme un zeacutero (0) ou le qd (tous les jours) confondu avec le qid (4 fois par jour) Avec le deuxiegraveme eacutenonceacute drsquoobjectif national de seacutecuriteacute des patients pour 2003 (JCAHO) on vise agrave rendre plus efficaces les communications entre les soignants et recommande de normaliser les abreacuteviations sigles et symboles agrave lrsquoeacutechelle de lrsquoorganisme en dressant la liste des mentions et symboles agrave proscrire Il nrsquoy a que 23 des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute disposer drsquoune liste officielle drsquoabreacuteviations dangereuses agrave ne pas employer

Les agents de chimiotheacuterapie ont freacutequemment agrave voir avec les erreurs en raison de la complexiteacute et de la grande diversiteacute des scheacutemas posologiques Une des faccedilons possibles de diminuer les risques drsquoerreur de meacutedication est de veiller agrave ce que les ordonnances dans ce domaine indiquent agrave la fois la dose par surface ou poids corporel et la quantiteacute calculeacutee17 pour ainsi faciliter une seconde veacuterification indeacutependante du calcul posologique par le personnel infirmier et les pharmaciens Une proportion de 76 des eacutetablissements assurant des services de chimiotheacuterapie aux adultes (7193) ont signaleacute que les ordonnances faisaient eacutetat agrave la fois de la dose totale et de la dose en mgkg ou en mgm2 Cette pratique eacutetait plus reacutepandue dans les petits (100 agrave 200 lits) et moyens (201 agrave 500) eacutetablissements que dans les grands (plus de 500) Elle eacutetait plus souvent adopteacutee par les hocircpitaux drsquoenseignement que par les hocircpitaux non universitaires selon les deacuteclarations de ces eacutetablissements Il y avait 52 eacutetablissements qui faisaient de la chimiotheacuterapie peacutediatrique Agrave lrsquoinstar des eacutetablissements ayant des services de chimiotheacuterapie pour adultes les eacutetablissements ont indiqueacute dans une proportion de 79 que leurs ordonnances preacutecisaient agrave la fois la dose totale et la dose en mgkg ou mgm2 Le taux de reacuteponse agrave cette question a eacuteteacute plus eacuteleveacute dans les petits eacutetablissements que dans les moyens et les grands Les reacuteponses affirmatives agrave la question eacutetaient aussi plus freacutequentes dans les hocircpitaux non universitaires que dans les hocircpitaux drsquoenseignement la situation eacutetait inverse dans le cas des ordonnances de chimiotheacuterapie des adultes

Lrsquoimplantation de systegravemes de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM) a acquis ses lettres de noblesse comme mesure propre agrave largement diminuer la freacutequence des erreurs de meacutedication et agrave accroicirctre la seacutecuriteacute des patients Il nrsquoy a que neuf eacutetablissements qui aient deacuteclareacute disposer drsquoun SEOM opeacuterationnel tous eacutetaient des hocircpitaux drsquoenseignement et repreacutesentaient 17 de lrsquoensemble des hocircpitaux universitaires Un total de 17 eacutetablissements reacutepondants ont dit pour leur part avoir deacutejagrave un plan approuveacute drsquoimplantation drsquoun SEOM On ne

relevait aucune diffeacuterence entre hocircpitaux drsquoenseignement et eacutetablissements non universitaires dans ce groupe mais les grands hocircpitaux ont eacuteteacute proportionnellement plus nombreux agrave dire qursquoils disposaient drsquoun plan approuveacute drsquoimplantation Il nrsquoy en avait cependant pas en Saskatchewan ni dans les provinces de lrsquoAtlantique Une enquecircte nationale reacutealiseacutee en 2001 par lrsquoASHP a reacuteveacuteleacute que 43 des hocircpitaux ameacutericains srsquoeacutetaient doteacutes de systegravemes drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs on ne srsquoeacutetonnera pas que les grands hocircpitaux aient eacuteteacute bien plus nombreux agrave deacuteclarer des SEOM que les eacutetablissements de moindre taille18

Dans les neuf eacutetablissements ayant un SEOM opeacuterationnel trois de ceux -ci eacutetaient en interface avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie (SIP) Les chiffres sont modestes au Canada ce qui contraste avec les donneacutees de lrsquoenquecircte de lrsquoASHP qui nous disent qursquoenviron les trois quarts des hocircpitaux disposant drsquoun SEOM avaient aussi des liaisons permettant de transfeacuterer les donneacutees du systegraveme drsquoentreacutee des ordonnances par les prescripteurs au systegraveme drsquoinformation en pharmacie Cela a peut-ecirctre agrave voir avec la freacutequence des systegravemes panhospitaliers aux Eacutetats-Unis Lrsquoobligation de reacuteintroduire les ordonnances dans le systegraveme informatique de pharmacie est inutile et vient tout simplement srsquoajouter comme source drsquoerreurs Les systegravemes drsquoinformation qui preacutevoient une telle interface devraient ecirctre consideacutereacutes comme faisant partie inteacutegrante du SEOM Trois eacutetablissements ont signaleacute un SEOM en inteacutegration avec un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique Lrsquoenquecircte ameacutericaine a indiqueacute que 912 des hocircpitaux exigeaient des pharmaciens preacutealablement agrave toute distribution qursquoils veacuterifient les ordonnances verseacutees dans le SEOM Il nrsquoy a que 4 des 9 eacutetablissements ayant deacuteclareacute un SEOM opeacuterationnel qui aient indiqueacute qursquoune ordonnance introduite dans leur SEOM ne pouvait ecirctre exeacutecuteacutee tant qursquoelle nrsquoavait pas eacuteteacute examineacutee par un pharmacien Il faut peut-ecirctre tenir compte ici comme explication de la nature des ordonnances reporteacutees des SEOM aux systegravemes de pharmacie et de ce que les meacutedicaments des stocks drsquoeacutetage soient inclus ou non

Preacuteparation exeacutecution et administration

La hieacuterarchie du personnel de soins peut avoir pour effet de dissuader les autres soignants de poser des questions au sujet des ordonnances des meacutedecins19 LrsquoISMP indique qursquoune communication lacunaire souvent causeacutee par lrsquointimidation joue comme facteur dans environ 10 des erreurs graves qui se glissent dans lrsquoadministrat ion de meacutedicaments Lrsquoorganisme suggegravere aux eacutetablissements de se doter drsquoun cadre qui eacutenonce clairement les mesures agrave prendre pour reacutegler les diffeacuterends en pharmacotheacuterapie20 Une proportion de 53 des eacutetablissements (tableau G-5) ont deacuteclareacute qursquoune politique eacutecrite de lrsquohocircpital accordait au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser de donner suite agrave une ordonnance de meacutedecin srsquoil existait un risque pour la seacutecuriteacute du patient

Dans une proportion de 59 les eacutetablissements reacutepondants ont dit que le plus souvent on connaissait les allergies drsquoun patient avant drsquoexeacutecuter une ordonnance en pharmacie agrave son intention dans 34 des cas les eacutetablissements veacuterifiaient preacutealablement les allergies du patient une partie du temps seulement Lesar et coll ont reacuteveacuteleacute que 121 des erreurs de prescription qui se produisaient dans un hocircpital tenaient au deacutefaut du prescripteur de veacuterifier les allergies de son patient au groupe de meacutedicaments en question 21 On voit bien ainsi lrsquoimportance pour le pharmacien de voir dans le profil de son patient quelles sont les reacuteactions allergiques possibles avant de lui administrer un meacutedicament 22

On se trouvera agrave soumettre lrsquoexeacutecution drsquoune ordonnance agrave une double veacuterification si on compare le meacutedicament agrave lrsquoordonnance du meacutedecin (et non pas au profil du patient ni agrave lrsquoeacutetiquette produite par ordinateur) avant drsquoadministrer ce meacutedicament la premiegravere fois Dans une proportion de 78 les eacutetablissements ont dit exercer ce controcircle renforceacute le plus souvent ou une partie du temps Lrsquoutilisation drsquouniteacutes de distribution automatiseacutee dans les secteurs de soins aux patients influerait sur la reacuteponse donneacutee agrave cette question

Lrsquoheacuteparine lrsquoinsuline la morphine et les inotropes sont consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance dont les erreurs de prescription ont des conseacutequences souvent plus facirccheuses

que celles drsquoautres meacutedicaments Lrsquouniformisation des concentrations de perfusion est un moyen que lrsquoon peut employer pour diminuer les risques drsquoerreur de calcul23 Crsquoest ce qursquoon a fait le plus dans le cas de lrsquoheacuteparine 82 des eacutetablissements ont deacuteclareacute qursquoune seule concentration type de perfusion eacutetait utiliseacutee dans au moins 90 des cas La disponibiliteacute de preacutemeacutelanges drsquoheacuteparine par voie intraveineuse a probablement contribueacute agrave la geacuteneacuteralisation de cette pratique Une proportion de 54 des hocircpitaux drsquoenseignement ont dit employer une concentration type drsquoinsuline par voie intraveineuse dans au moins 90 des cas comparativement agrave 39 (2871) des eacutetablissements sans vocation universitaire Il y a 39 des eacutetablissements qui faisaient de mecircme dans le cas de la morphine et agrave cet eacutegard on ne relevait aucune diffeacuterence appreacuteciable entre les hocircpitaux drsquoenseignement et les eacutetablissements non universitaires Enfin 61 des eacutetablissements ont deacuteclareacute une pratique semblable pour les inotropes Ce sont les hocircpitaux de taille moyenne (201 agrave 500 lits) qui ont dit faire le plus usage de concentrations types uniques drsquoinotropes de morphine et drsquoinsuline par voie intraveineuse

La vincristine drsquoinjection en minisacs peut empecirccher une administration intratheacutecale accidentelle24 Une proportion de 89 des eacutetablissements ont dit preacuteparer la vincristine 31 (2889) ont indiqueacute qursquoils lrsquoadministraient en minisacs drsquoinjection ou en sacs de perfusion Les eacutetablissements peuvent prendre drsquoautres mesures pour rendre moins freacutequentes de telles erreurs tragiques de meacutedication mais ils devraient seacuterieusement songer agrave des laquo passages obligeacutes raquo (il est en effet improbable que le contenu drsquoun minisac soit administreacute par voie intratheacutecale)

Controcircle

Dans une proportion de 83 les eacutetablissements (tableau G-6) ont deacuteclareacute avoir eacutetabli et appliquer des critegraveres de controcircle de lrsquoauto-administration drsquoanalgeacutesiques par le patient Les narcotiques eacutetant consideacutereacutes comme des meacutedicaments de grande vigilance comme nous lrsquoavons deacutejagrave mentionneacute des critegraveres de controcircle bien deacutefinis sont de nature agrave diminuer les risques pour les patients par erreur de concentration de taux de dose drsquoagent ou de voie drsquoadministration et par activation de pompe drsquoautoanalgeacutesique par un tiers

Pour orienter les efforts en vue de rendre les erreurs de meacutedication moins freacutequentes et drsquoaccroicirctre la seacutecuriteacute des patients on se doit de constater les problegravemes lieacutes aux produits pharmaceutiques aux conditions de travail aux proceacutedures agrave lrsquoappareillage etc Un des moyens agrave notre disposition pour recueillir ce genre de donneacutees est la deacuteclaration volontaire des erreurs de meacutedication commises ou eacuteviteacutees de justesse Il y a 24 (29123) des eacutetablissements qui ont deacuteclareacute faire de lrsquoobservation au hasard pour constater la freacutequence des erreurs de meacutedication 15 (18123) ont eacutevoqueacute un controcircle seacutelectif des examens de laboratoire et 9 (11123) un examen des dossiers des patients pour y relever toute utilisation drsquoantidotes Enfin 58 (71123) des reacutepondants ont indiqueacute nrsquoemployer aucune autre meacutethode pour controcircler la freacutequence de telles erreurs

Un important moyen de rendre les erreurs moins probables est de mettre de lrsquoinformation pharmacotheacuterapeutique utile agrave la disposition de tous les soignants associeacutes au systegraveme de gestion de meacutedicaments Une proportion de 87 (106123) des eacutetablissements ont deacuteclareacute que avant toute administration de nouveaux rsquoagents une telle information eacutetait communiqueacutee agrave toutes les uniteacutes de soins infirmiers utilisatrices si les renseignements en question ne figuraient pas deacutejagrave dans le CPS (SIP) 79 (97123) faisaient de mecircme pour les meacutedicaments hors liste qursquoon ne retrouvait pas dans le CPS Les proportions correspondantes eacutetaient de 83 (101123) pour les meacutedicaments en expeacuterimentation et de 77 (95123) pour les meacutedicaments disponible via un programme drsquoaccegraves speacutecial

On a vu dans le codage agrave barres un moyen technique susceptible de preacutevenir les erreurs drsquoadministration de meacutedicaments drsquoaccroicirctre lrsquoefficience du systegraveme drsquoutilisation et drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute geacuteneacuterale des patients2526 Il y a 13 eacutetablissements (surtout de grands hocircpitaux drsquoenseignement) qui ont dit y recourir dans leur systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments Lrsquousage le plus freacutequent de ce codage qursquoon ait deacuteclareacute eacutetait la veacuterification du contenu des armoires de

distribution automatiseacutee On srsquoen servait aussi pour le renvoi de doses agrave la pharmacie la veacuterification du contenu des plateaux de doses unitaires et le controcircle de seacutelection de meacutedicaments avant la sortie de pharmacie Aucun eacutetablissement nrsquoa indiqueacute qursquoil eacutetait employeacute dans lrsquoadministration de meacutedicaments soit pour le controcircle de seacutelection avant lrsquoadministration soit pour lrsquoidentification du patient pendant lrsquoadministration Lrsquoenquecircte de 1999 de lrsquoASHP reacutevegravele que 82 des eacutetablissements faisaient du codage machine Comme au Canada on codait le plus freacutequemment dans le pharmacotraitement et lrsquoexeacutecution des ordonnances Il nrsquoy a que 14 des eacutetablissements faisant du codage machine qui srsquoen servaient pour veacuterifier la meacutedication au chevet des patients et 11 pour consigner les donneacutees au dossier de meacutedication27 Si le codage agrave barres eacutetait normaliseacute sur tous les emballages de produits pharmaceutiques (ce qui comprend les doses unitaires) le recours agrave cette technologie srsquoeacutetendrait dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments

Il y a 114 eacutetablissements qui ont deacuteclareacute utiliser un systegraveme drsquoinformation en pharmacie Celui-ci eacutetait largement mis au service du controcircle des allergies (91 des eacutetablissements utilisant des systegravemes informatiques) des laquo duplications theacuterapeutiques (89 ) et des interactions meacutedicamenteuses (88 ) 52 des eacutetablissements non universitaires et 30 des hocircpitaux drsquoenseignement ont indiqueacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie servait au controcircle des valeurs de laboratoire (modifications de posologie)

Qursquoun systegraveme informatique soit capable de produire automatiquement des avertissements de dose maximale agrave lrsquoentreacutee des ordonnances est un bon moyen de diminuer les risques drsquoerreur humaine Le quart des eacutetablissements disposant drsquoun systegraveme drsquoinformation en pharmacie ont deacuteclareacute lrsquoutiliser pour une telle production 71 (2028) de ces reacutepondants ont parleacute dans ce cas drsquoavertissements de dose maximale pour les adultes 68 (1928) pour les enfants 61 (1728) pour les nouveau-neacutes et 50 (1428) pour les patients en oncologie Il y a 10 qui ont signaleacute que le systegraveme drsquoinformation en pharmacie permettait de controcircler les doses cumulatives et de produire automatiquement des avertissements agrave ce sujet agrave lrsquoentreacutee des ordonnances On semble sous -exploiter les possibiliteacutes qursquooffrent ces systegravemes drsquoameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients On devrait agrave tout le moins veacuterifier srsquoils sont capables agrave lrsquoentreacutee des ordonnances de produire des avertissements de dose maximale pour les meacutedicaments couramment administreacutes aux nouveau-neacutes et aux enfants ainsi que pour tous les meacutedicaments utiliseacutes en oncologie

Reacutesumeacute

La distribution de doses unitaires la distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes les feuilles drsquoadministration des meacutedicaments (FADM) et les services cliniques progressifs sont autant de preuves que les pharmaciens jouent un rocircle de chef de file dans lrsquoameacutelioration de la seacutecuriteacute du systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments La veacuteritable explosion de la commercialisation de meacutedicaments la complexiteacute des pharmacotheacuterapies les eacutepineuses questions de ressources humaines et lrsquoeacutevolution des conditions dans les eacutetablissements sont autant drsquooccasions qui srsquooffrent agrave nous de prendre des initiatives en matiegravere de seacutecuriteacute des patients

Dans tout ce qui est gains de qualiteacute et de seacutecuriteacute des soins crsquoest faire un grand pas en avant que de passer systeacutematiquement en revue les lacunes de nos systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments La deacuteclaration des erreurs de meacutedication est un preacutecieux moyen agrave notre disposition si elle permet de constater les failles du systegraveme et nous guide dans les ameacuteliorations agrave apporter agrave ces systegravemes Pour que cet instrument srsquoavegravere des plus utiles il faut cependant que les soignants soient precircts agrave deacuteclarer les erreurs de meacutedication Un changement de culture srsquoimpose lorsque pregraves du tiers des eacutetablissements reacutepondants nous disent que leur personnel a peur de deacuteclarer ces erreurs Srsquoil est encourageant de voir se multiplier les comiteacutes chargeacutes drsquoexaminer les erreurs de meacutedication il faut preacuteciser que le tiers seulement de ces comiteacutes srsquoattachaient aux erreurs mentionneacutees dans les eacutetudes speacutecialiseacutees important moyen de preacutevention des erreurs Les donneacutees du sondage reacutevegravelent lrsquoexistence de strateacutegies de reacuteduction des risques drsquoerreur proposeacutees par les speacutecialistes et les organismes srsquooccupant de seacutecuriteacute des patients et qui ne sont geacuteneacuteralement pas employeacutees dans les hocircpitaux canadiens Lrsquoexemple le plus eacuteloquent en est le danger hautement meacutediatiseacute que preacutesente le chlorure de potassium agrave lrsquoeacutetat concentreacute et lrsquoeacuteventuelle strateacutegie de seacutecuriteacute consistant agrave utiliser des preacutemeacutelanges dans ce cas Par ailleurs lrsquoemploi du codage agrave barres et du cadre de saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins ndash qui sont pourtant des ameacuteliorations de systegravemes susceptibles drsquoaccroicirctre consideacuterablement la seacutecuriteacute des patients ndash se limitait tregraves largement agrave une poigneacutee de grands hocircpitaux drsquoenseignement

Les donneacutees devraient inciter les pharmaciens agrave prendre sur soi de soumettre les systegravemes drsquoutilisation de meacutedicaments agrave une analyse et de collaborer avec les autres soignants pour ainsi garantir que ces systegravemes optimiseront la seacutecuriteacute des soins aux patients

Bibliographie 1 American Society of Health-System Pharmacists 2 Kohn LT Corrigan JM et Donaldson MS (dir) To err is human building a safer health system Washington DC National Academy Press 1999 3 Comiteacute directeur national sur la seacutecuriteacute des patients Accroicirctre la seacutecuriteacute du systegraveme Une strateacutegie inteacutegreacutee pour ameacuteliorer la seacutecuriteacute des patients dans le systegraveme de santeacute canadien 2002 httprcpscmedicalorg 4 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 581 page 16 5 Pedersen CA Schneider PJ Santell JP et Kelly EJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Monitoring patient education and wellness ndash 2000 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er deacutecembre 2000 2171-2187 6 Coalition canadienne pour la deacuteclaration et la preacutevention des incidents meacutedicamenteux Un systegraveme canadien de deacuteclaration et de preacutevention des incidents meacutedicamenteux ndash Plan de deacuteveloppement Sierra Systems 2002 7 American Agency for Healthcare Research and Quality Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patients Safety Practices wwwahcprgovclinicptsafetyindexhtml (22 mai 2002) 8 The Institute for Safe Medication Practices httpwwwisporgMSAarticlesHospEval2html (22 mai 2002) 9 American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) Center on Patient Safety The Medication -Use-System Safety Strategy Introduction and task analysis 2001 10 Cohen MR (dir) Medication Errors Washington DC American Pharmaceutical Association 1999 131 ndash 1322 11 American Society of Health-System Pharmacists ASHP Offers Hospital and Health-System CEOs Practical Recommendations for Improving Medication-Use Safety httpwwwashporgpublicnewsbreakinghrm_memohtml (janvier 2000) 12 Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations 2003 National Patient Safety Goals and Recommendations httpwwwjcahoorgnews+roomnews+release+archivesnpsghtm (juillet 2002) 13 Cohen MR (dir) 816 14 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Instilling a measure of safety into those ldquowhispering down the lanerdquo verbal orders httpwwwismporgMSAarticlesVerbalOrdershtml (24 janvier 2001) 15 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Designing preprinted order forms that prevent medication errors httpwwwismporgMSAarticlesPreprintedhtml (23 avril 1997) 16 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alert 2 mai 2001 17 Cohen MR (dir) 151 ndash 1519 18 Pedersen CA Schneider PJ et Santell JP ASHP national survey of pharmacy practice in hospital settings Prescribing and transcribing --- 2001 Am J Health-Syst Pharm vol 58 1er deacutecembre 2001 2251-2266 19 Baker GR et Norton P Making Patients Safer Reducing Error in Canadian Healthcare Healthcare Papers 2001 vol 2 no 1 10-31 20 Institute for Safe Medication Practices ISMP Medication Safety Alerts Frequent problems with medication systems noted in ISMP hospital evaluations httpwwwismporgmsaarticleshospeval1html (3 juin 1998) 21 Lesar TS Briceland L et Stein DS Factors related to errors in medication prescribing JAMA 1997 277 312-17 22 Socieacuteteacute canadienne des pharmaciens drsquohocircpitaux Publications officielles 2000 Codes de pratique 515 23 Cohen MR (dir) 51 ndash 540 24 Trissel LA Zhang Y et Cohen MR The stability of diluted vincristine sulfate used as a deterrent to inadvertent intrathecal injection Hosp Pharm 2001 36 740-5

25 Making Health Care Safer A Critical Analysis of Patient Safety Practices Document produit pour lrsquoAgency for Healthcare Research and Quality US Department of Health and Human Services Universiteacute de Californie agrave San Francisco ndash Stanford University Evidence-based Practice Center 20 juillet 2001 487 - 494 26 ASHP Government Affairs Regulatory Summary ASHP Comments on FDArsquos Initiative to Require Bar Coding on Drug Products httpwwwashporgpublicproadregulatoryaugust_2002html (aoucirct 2002) 27 Ringold DJ Santell JP et Schneider PJ ASHP national survey of pharmacy practice in acute care settings Dispensing and administration ndash 1999 Am J Health-Syst Pharm vol 57 1er octobre 2000 1759-1775

Tableau G-1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble

100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

113 27 60 26 50 63 Un systegraveme de deacuteclaration des erreurs de meacutedication est utiliseacute

92 93 91 93 96 89 Eacutetablissements deacuteclarant des systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication (n=113)

100 24 54 22 45 55 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital oblige le personnel agrave produire un rapport lorsqursquoil constate une erreur de meacutedication 88 89 90 85 90 87

106 25 57 24 48 58 Le nom de la personne qui deacuteclare lrsquoerreur figure sur la formule

94 93 95 92 96 92

45 14 21 10 14 31 Le nom de la personne qui est agrave lrsquoorigine de lrsquoerreur figure sur la formule

40 52 35 38 28 49

86 21 46 19 39 47 Une politique eacutecrite de lrsquohocircpital deacutefinit clairement les erreurs de meacutedication agrave deacuteclarer 76 78 77 73 78 75 On deacuteclare les erreurs qui se produisent pendant lrsquoeacutetablissement des ordonnances et qui sont constateacutees au deacutepartement de pharmacie avant leur exeacutecution

6 3 2 1 2 4 La plupart du temps (90 et plus) 5 11 3 4 4 6

18 2 9 7 12 6 Une partie du temps (moins de 90 ) 16 7 15 27 24 10

On deacuteclare les erreurs qui se produisent au deacutepartement de pharmacie et qui sont constateacutees pendant la veacuterification finale dont sont lrsquoobjet les meacutedicaments avant de quitter la pharmacie

7 2 4 1 5 2 La plupart du temps (90 et plus) 6 7 7 4 10 3 24 2 10 12 17 7 Une partie du temps (moins de 90 )

21 7 17 46 34 11 On deacuteclare les erreurs qui se produisent avant que les meacutedicaments ne soient administreacutes aux patients ou qui sont constateacutees dans les secteurs des soins aux patients

57 15 27 15 27 30 La plupart du temps (90 et plus) 50 56 45 58 54 48

52 11 31 10 22 30 Une partie du temps (moins de 90 ) 46 41 52 38 44 48

81 19 45 17 36 45 Le personnel deacuteclare les erreurs de meacutedication et en discute librement sans craindre de repreacutesailles 72 70 75 65 72 71

37 14 19 4 13 24 On peut se servir des rapports drsquoerreur de meacutedication dans les eacutevaluations de rendement 33 52 32 15 26 38 Les erreurs de meacutedication sont deacutevoileacutees aux patients etou aux familles

20 4 11 5 9 11 La plupart du temps (90 et plus) 18 15 18 19 18 17

76 16 43 17 37 39 Une partie du temps (moins de 90 ) 67 59 72 65 74 62

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002 Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

85 18 46 21 44 41 Un comiteacute est expresseacutement chargeacute drsquoexaminer les erreurs de meacutedication 69 62 70 75 85 58 Eacutetablissements deacuteclarant des comiteacutes (n=85) Le comiteacute srsquooccupe drsquoexaminer les erreurs de meacutedication sur une peacuteriode de

27 5 13 9 15 12 moins de 1 an 32 28 28 43 34 29

24 4 13 7 13 11 1 agrave 3 ans

28 22 28 33 30 27 11 2 8 1 8 3 3 agrave 5 ans

13 11 17 5 18 7 16 4 10 2 6 10 plus de 5 ans

19 22 22 10 14 24 On calcule des taux drsquoerreur de meacutedication 39 4 22 13 23 16

(n=113) 35 15 37 50 46 25 67 11 36 20 36 31 On informe couramment le personnel

geacuteneacuteral des soins des erreurs internes de meacutedication 54 38 55 71 69 44

57 9 33 15 31 26 On informe couramment le personnel geacuteneacuteral des soins des erreurs de meacutedication dont font eacutetat les publications

46 31 50 54 60 37

26 7 14 5 10 16 Il y a un poste reacuteserveacute au controcircle des erreurs de meacutedication agrave lrsquoanalyse de ces erreurs et agrave la proposition drsquoameacuteliorations du systegraveme

21 24 21 18 19 23

Administrator
Administrator

Tableau G-3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash

seacutelection approvisionnement et stockage 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

On tient officiellement compte du rocircle que peuvent jouer le conditionnement et lrsquoeacutetiquetage des meacutedicaments dans les erreurs de meacutedication pour ce qui est des

36 2 27 7 16 20 bull ajouts agrave la liste des meacutedicaments 29 7 41 25 31 28 87 21 48 18 38 49 bull deacutecisions drsquoachat de meacutedicaments

71 72 73 64 73 69

44 11 20 13 19 25 On examine les meacutedicaments qui srsquoajoutent aux stocks des eacutetages agrave lrsquoaide drsquoun ensemble approuveacute de critegraveres expregraves 36 38 30 46 37 35 Du chlorure de potassium concentreacute est

67 20 29 18 30 37 bull disponible dans 10 et plus des uniteacutes de soins infirmiers 54 69 44 64 58 52

38 5 26 7 17 21 bull disponible dans moins de 10 des uniteacutes de soins infirmiers 31 17 39 25 33 30

10 2 5 3 5 5 bull absent des uniteacutes de soins infirmiers 8 7 8 11 10 7

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

Les meacutedecins sont tenus de represcrire les meacutedicaments apregraves anestheacutesie geacuteneacuterale drsquoun patient (on nrsquoaccepte pas que la meacutedication soit reprise telle quelle)

78 20 38 20 33 45 La plupart du temps (90 et plus) 63 69 58 71 63 63

23 4 13 6 12 11 Une partie du temps (moins de 90 ) 19 14 20 21 23 15

Les ordonnances se donnent verbalement ou au teacuteleacutephone seulement dans les cas ougrave le patient est en danger et ougrave le meacutedecin est incapable de reacutediger une ordonnance

50 15 24 11 23 27 La plupart du temps (90 et plus) 41 52 36 39 44 38

28 7 15 6 11 17 Une partie du temps (moins de 90 ) 23 24 23 21 21 24

Un pharmacien examine lrsquoordonnance du meacutedecin (original copie carbone teacuteleacutecopie ou bien infocopie ou meacutecanogramme) avant que le meacutedicament ne sorte du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution de cette ordonnance (on nrsquoaccepte pas les demandes verbales drsquoun autre soignant)

108 27 56 25 49 59 La plupart du temps (90 et plus) 88 93 85 89 94 83

7 2 2 3 3 4 Une partie du temps (moins de 90 ) 6 7 3 11 6 6

Il y a une proceacutedure officielle drsquoexamen et drsquoapprobation

106 24 56 26 46 60 bull des ordonnances imprimeacutees drsquoavance 86 83 85 93 88 85

69 15 40 14 33 36 bull des ensembles drsquoordonnances de meacutedecin (pour saisie informatique par exemple) 56 52 61 50 63 51

91 22 48 21 37 54 bull des tableaux et scheacutemas de dosage drsquoinfusion 74 76 73 75 71 76

28 7 15 6 13 15

Il y a une liste deacutesigneacutee drsquoabreacuteviations dangereuses qui ne sont pas accepteacutees dans lrsquoeacutetablissement 23 24 23 21 25 21 Les ordonnances drsquoagents de chimiotheacuterapie mentionnent la dose totale et la dose en mgkg ou en mgm2

71 14 40 17 32 39 bull dans les soins aux adultes (n=93) 76 82 80 65 80 74

41 14 18 9 18 23 bull en peacutediatrie (n=52) 79 93 72 75 72 85

Saisie eacutelectronique des ordonnances par les meacutedecins (SEOM)

bull Plan drsquoimplantation approuveacute 17 1 8 8 8 9 bull Systegraveme en exploitation 9 3 3 3 9 -

Interface du SEOM avec le systegraveme drsquoinformation en pharmacie 3 - 1 2 3 -

Inteacutegration du SEOM agrave un systegraveme informatiseacute drsquoaide agrave la deacutecision clinique 3 1 1 1 3 -

Une ordonnance entreacutee par le SEOM demeure conditionnelle jusqursquoagrave ce qursquoelle soit examineacutee par un pharmacien 4 1 1 2 4 -

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001-2002

Nombre de lits Vocation

universitaire Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non

Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

65 12 37 16 26 39

Il y a une politique eacutec rite de lrsquohocircpital qui accorde au personnel infirmier et aux pharmaciens le droit de refuser drsquoexeacutecuter une ordonnance de meacutedecin pour cause de seacutecuriteacute des patients 53 41 56 57 50 55 On est renseigneacute sur les allergies des patients avant que les meacutedicaments ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution drsquoune ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 72 17 37 18 30 42 59 59 56 64 58 59

Une partie du temps (moins de 90 ) 42 11 21 10 21 21 34 38 32 36 40 30

Avant qursquoun meacutedicament speacutecifique agrave un patient ne sorte de la pharmacie en exeacutecution de lrsquoordonnance drsquoun meacutedecin on le veacuterifie par rapport agrave cette ordonnance

La plupart du temps (90 et plus) 87 26 45 16 37 50 71 90 68 57 71 70

Une partie du temps (moins de 90 ) 9 - 5 4 4 5 7 8 14 8 7

Il y a des concentrations individuelles types drsquoinfusion qui sont utiliseacutees dans au moins 90 des cas pour les agents suivants

101 22 55 24 42 59 bull heacuteparine

82 76 83 86 81 83 56 11 35 10 28 28

bull insuline 46 38 53 36 54 39 48 10 34 4 19 29 bull morphine

39 34 52 14 37 41 75 17 43 15 31 44 bull inotropes

61 59 65 54 60 62 Pharmacies distribuant de la vincristine (n=89)

28 3 15 10 15 13

La vincristine est preacutepareacutee et administreacutee en minisacs ou en sacs drsquoinfusion (et NON PAS par seringue) 31 20 31 40 34 29

Administrator
Administrator
Administrator
Administrator

Tableau G-6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002

Nombre de lits Vocation universitaire

Ensemble 100-200 201-500 gt500 Oui Non Hocircpitaux (n=) (123) (29) (66) (28) (52) (71)

102 23 55 24 45 57 On a arrecircteacute et appliqueacute des critegraveres de surveillance de lrsquoadministration drsquoautoanalgeacutesiques 83 79 83 86 87 80

13 - 6 7 11 2

On se sert du codage agrave barres dans le systegraveme drsquoutilisation de meacutedicaments pour 11 9 25 21 3

bull veacuterifier le choix de meacutedicaments avant que ceux-ci ne sortent du deacutepartement de pharmacie en exeacutecution des ordonnances

1 - 1 - 1 -

bull veacuterifier le choix des meacutedicaments avant lrsquoadministration au patient

- - - - - -

bull veacuterifier lrsquoidentiteacute du patient pendant lrsquoadministration du meacutedicament

- - - - - -

bull remettre les doses en stock de pharmacie

5 - 3 2 4 1

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des plateaux de doses unitaires

3 - 2 1 3 -

bull veacuterifier lrsquoapprovisionnement des armoires de distribution automatiseacutee

6 - 2 4 5 1

Un systegraveme informatique de pharmacie sert agrave veacuterifier les eacuteleacutements suivants

114 93

27 93

59 89

28 100

50 96

64 90

(n=114) 104 26 52 26 45 59 bull allergies 91 96 88 93 90 92 100 23 52 25 41 59 bull interactions meacutedicamenteuses 88 85 88 89 82 92 101 26 55 20 41 60 bull laquo doubles raquo theacuterapeutiques 89 96 93 71 82 94 48 11 27 10 15 33 bull modifications de posologie ndash valeurs

de laboratoire 42 41 46 36 30 52 28 8 15 5 14 14 bull avertissements de dose maximale

25 30 25 18 28 22 11 1 5 5 10 1 bull avertissements de dose maximale

cumulative 10 4 8 18 20 2

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Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles

Kevin W Hall

Introduction

Depuis plus de 15 ans le Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes livre des donneacutees qui aident les gestionnaires en pharmacie agrave reacutepondre plus intelligemment aux questions poseacutees au sujet des coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments Au fil des ans on a accru lrsquoutiliteacute de cette information en creacuteant des sous-ensembles de donneacutees ougrave les eacutetablissements hospitaliers eacutetaient regroupeacutes selon la taille la vocation universitaire et la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Lrsquointeacuterecirct des donneacutees agrave des fins de comparaison drsquoeacutetablissements demeurait toutefois limiteacute par le fait que les donneacutees relatives aux hocircpitaux de ces sous-ensembles eacutetaient combineacutees sans eacutegard au dosage de services aux patients ni aux types de services pharmaceutiques Crsquoest ainsi que se retrouvaient tous dans un mecircme fonds drsquoinformation des groupes drsquoeacutetablissements divers comme les hocircpitaux donnant principalement des soins de courte dureacutee les eacutetablissements assurant des services de longue dureacutee dans une mesure appreacuteciable les eacutetablissements peacutediatriques et les hocircpitaux psychiatriques De mecircme on sommait tous les chiffres relatifs agrave un mecircme eacutetablissement bien que sachant que dans une foule drsquoeacutetablissements et plus particuliegraverement dans les grands les programmes variaient selon les cateacutegories de patients

Dans les deux derniers rapports annuels du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes nous avons preacutesenteacute les reacutesultats drsquoun nouvel exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les services de pharmacie au pays Dans cette nouvelle section drsquoanalyse comparative nous avons tenteacute de constater les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments qursquoentraicircnait pour les pharmacies hospitaliegraveres la prestation de services dans le cadre de programmes particuliers en hospitalisation et en consultation externe comme les soins intensifs les soins peacutediatriques les services de deacutelivrance drsquoordonnances aux patients externes et les services de santeacute mentale On a aussi voulu prendre en compte les ressources affecteacutees aux programmes de soins indirects aux patients que reacutealisent un certain nombre ndash mais non la totaliteacute ndash des pharmacies hospitaliegraveres qursquoil srsquoagisse de centres reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique ou de services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Une importante preacutemisse de cet exercice drsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres est que les comparaisons interhospitaliegraveres devraient ecirctre relativement homogegravenes si elles portent par exemple sur les ressources en pharmacie neacutecessaires aux soins agrave un mecircme groupe de patients ou agrave la prestation drsquoun mecircme service pharmaceutique Le postulat fondamental est qursquoon respecte une mecircme norme de soins dans les eacutetablissements ainsi compareacutes Crsquoest une hypothegravese qui ne se veacuterifie sans doute pas toujours Il reste que les gestionnaires en pharmacie ont fait valoir que seules la deacutecomposition de leurs deacutepartements en leurs eacuteleacutements constitutifs et la constatation des ressources affecteacutees agrave chacun de ces eacuteleacutements permettent drsquoobtenir des donneacutees plus fines et plus utiles sur lesquelles puissent srsquoappuyer les comparaisons interhospitaliegraveres drsquoutilisation de ressources Il serait ideacuteal pour lrsquoavenir que lrsquoon puisse combiner cette analyse comparative selon les programmes agrave des mesures convenues de reacutesultats de maniegravere agrave pouvoir juger tant de la qualiteacute des soins que de lrsquoefficience de la prestation de services

Bien que la justification des ressources affecteacutees aux services pharmaceutiques soit deacutejagrave un important motif pour eacutelaborer de meilleurs indicateurs repegraveres ce nrsquoest pas lagrave la seule utiliteacute des donneacutees selon les programmes On pourrait bien plus facilement planifier la creacuteation ou lrsquoeacutelargissement de services aux patients si on savait deacutejagrave un peu quels coucircts drsquoeffectifs etou de meacutedicaments doivent supporter drsquoautres eacutetablissements pour les mecircmes services aux mecircmes groupes de patients ou encore pour lrsquoexploitation du mecircme type de programmes de pharmacie

De mecircme si on considegravere tous les regroupements transferts et compressions de programmes qursquoa ameneacutes la reacutegionalisation du systegraveme de santeacute il importe de disposer de donneacutees par lesquelles eacutetablir les quantiteacutes de ressources agrave reacuteaffecter entre laquo emplacements raquo En se reportant uniquement agrave une moyenne geacuteneacuterale de coucirct drsquoeffectifs (heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient par exemple) ou de meacutedicaments (coucirct des meacutedicaments par jour-patient par exemple) on se trouvera agrave sous-estimer les ressources qui vont agrave des programmes pharmaceutiques agrave forte consommation de ressources (oncologie soins intensifs soins peacutediatriques etc) En revanche il y aura surestimation dans le cas de programmes neacutecessitant moins de ressources (soins de longue dureacutee services de santeacute mentale etc) On a ainsi penseacute que en disposant de donneacutees sur les ressources pharmaceutiques qursquoexige la prestation de services agrave des groupes deacutetermineacutes de patients on pourrait mettre un important outil de planification agrave la disposition des gestionnaires en pharmacie

La nouvelle analyse comparative selon les programmes qui a eacuteteacute effectueacutee aux fins des deux derniers sondages sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes a permis de deacutegager de nouveaux sous-ensembles de donneacutees selon les programmes Les reacutesultats deacutemontrent que agrave cause de cette meacutethodologie par programme la variabiliteacute de lrsquoutilisation des ressources de pharmacie eacutetait moindre aussi avons -nous deacutecideacute de conserver ce cadre drsquoanalyse dans le rapport 2001-2002

Meacutethodes

Le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire comprend cinq parties Agrave la partie I on demande aux eacutetablissements sondeacutes de deacuteclarer toutes les ressources humaines pour lrsquoensemble des activiteacutes en pharmacie les coucircts de meacutedicaments en hospitalisation et en consultation externe les lits et les jours -patients en fonction de la nature du systegraveme en place de distribution de meacutedicaments Agrave la partie II ils sont prieacutes de fournir des renseignements analogues mais pour des sous-groupes de patients hospitaliseacutes (soins intensifs greffes de moelle osseuse soins de longue dureacutee etc) Dans les consignes de cette partie on preacutecise que les ressources humaines doivent faire lrsquoobjet drsquoune deacuteclaration distincte pour les divers programmes destineacutes aux patients hospitaliseacutes Agrave la partie III on demande de fournir des donneacutees sur les divers programmes de pharmacie en consultation externe qursquoil srsquoagisse de deacutelivrance drsquoordonnances ou drsquoalimentation parenteacuterale agrave domicile Agrave la partie IV on veut se renseigner sur les services pharmaceutiques propres aux diffeacuterents eacutetablissements services reacutegionaux drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique services de meacutedicaments en expeacuterimentation services confieacutes agrave contrat agrave des organismes exteacuterieurs etc La partie V porte sur le reste des groupes de patients en hospitalisation de courte dureacutee (meacutedecine familiale meacutedecine interne chirurgie geacuteneacuterale etc) Si les gens reacutepondaient correctement au questionnaire les valeurs relatives au nombre de lits et de jours-patients en hospitalisation et aux coucircts drsquoeffectifs de pharmacie et de meacutedicaments agrave la partie V correspondraient aux valeurs de la partie I moins celles des parties II agrave IV

Le Comiteacute consultatif de reacutedaction du questionnaire convenait que les eacutetablissements sondeacutes passeraient beaucoup de temps agrave reacutepondre aux questions et que lrsquoanalyse des reacuteponses serait longue et ardue pour ses membres Voilagrave pourquoi il a deacutecideacute de limiter la distribution du questionnaire aux hocircpitaux les plus susceptibles de tirer parti de ce genre drsquoanalyse selon les programmes Plus preacuteciseacutement les eacutetablissements retenus pour le volet des donneacutees de reacutefeacuterence du questionnaire eacutetaient ceux qui drsquoapregraves la base de donneacutees du Comiteacute sur les hocircpitaux canadiens comptaient plus de 300 lits en soins de courte dureacutee ou qui eacutetaient agrave vocation peacutediatrique On jugeait que des eacutetablissements de cette taille avaient plus de chances drsquoexploiter une diversiteacute de programmes qursquoon pourrait eacutevaluer selon leurs modes propres drsquoutilisation de ressources Si on a choisi les hocircpitaux peacutediatriques pour cette partie du sondage crsquoest que les deux derniers sondages drsquoanalyse comparative ont montreacute que la prestation de services pharmaceutiques en peacutediatrie exigeait bien plus de ressources humaines que la prestation de services semblables dans le cadre des soins aux adultes On preacutevoyait eacutegalement

que les hocircpitaux peacutediatriques speacutecialiseacutes preacutesenteraient un profil drsquoexploitation de ressources tregraves diffeacuterent de celui de petits services peacutediatriques dans des eacutetablissements surtout destineacutes aux adultes

Dans le sondage 2001-2002 la section des donneacutees de reacutefeacuterence a eacuteteacute communiqueacutee agrave 60 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits ainsi qursquoagrave 6 hocircpitaux peacutediatriques Toutes les provinces du pays eacutetaient repreacutesenteacutees sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard province ougrave il nrsquoy avait pas drsquohocircpitaux reacutepondant aux critegraveres de distribution de ce volet du questionnaire

Lrsquoauteur de la section des donneacutees de reacutefeacuterence a examineacute individuellement les reacuteponses aux questions drsquoanalyse comparative Il a directement pris contact avec un grand nombre de reacutepondants pour obtenir des eacuteclaircissements en cas de divergence des donneacutees En srsquoappuyant sur les donneacutees ainsi recueillies il a eacutetabli pour chaque programme des indicateurs comme le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient Dans la mesure du possible il srsquoest efforceacute de meacutenager une uniformiteacute des donneacutees fournies par les eacutetablissements selon les programmes Ainsi dans quelques eacutetablissements on a opeacutereacute une ventilation plus fine des programmes que dans la majoriteacute des hocircpitaux Dans ce cas les donneacutees relatives agrave un certain nombre de programmes ont eacuteteacute regroupeacutees pour que le deacutecoupage en programmes soit semblable agrave celui des autres eacutetablissements Agrave titre drsquoexemple on peut mentionner la reacuteunion des donneacutees distinctes sur la meacutedecine et la chirurgie geacuteneacuterales la plupart des eacutetablissements nrsquoayant pu effectuer une telle ventilation

Les indicateurs selon les programmes ont alors eacuteteacute soumis agrave des calculs de moyennes de meacutedianes drsquoeacutecarts-types et de valeurs minimales et maximales On a creacuteeacute un chiffrier pour le calcul agrave lrsquoeacutechelle du reacuteseau hospitalier et au niveau des groupes secondaires drsquohocircpitaux selon la taille et la nature des systegravemes en place de distribution de meacutedicaments

Reacutesultats et discussion

Trente hocircpitaux locaux ou reacutegionaux ont rempli la section sur les donneacutees de reacutefeacuterence Le taux de reacuteponse srsquoest eacutetabli agrave 45 On a eacutecarteacute deux des reacuteponses de lrsquoanalyse parce que leurs donneacutees eacutetaient insuffisantes pour le calcul des indicateurs (1 eacutetablissement) ou que lrsquoeacutetablissement se situait bien au-dessous du seuil des 300 lits en soins de courte dureacutee (1 eacutetablissement) Sur les 28 reacuteponses restantes 15 9 et 4 venaient respectivement drsquohocircpitaux pour adultes de plus de 500 lits et de 300 agrave 500 lits (en soins de courte dureacutee) et drsquohocircpitaux peacutediatriques Chaque province y eacutetait repreacutesenteacutee sauf lrsquoIcircle-du-Prince-Eacutedouard et Terre-Neuve

Lrsquoexhaustiviteacute des donneacutees communiqueacutees variait selon les hocircpitaux On a inteacutegreacute agrave lrsquoanalyse chaque eacuteleacutement drsquoinformation exploitable que le reacutepondant ait fourni ou non toutes les donneacutees solliciteacutees Pour une foule drsquoindicateurs calculeacutes le nombre drsquohocircpitaux deacuteclarants eacutetait suffisamment eacuteleveacute pour que les donneacutees soient des plus significatives Pour les autres il restait plutocirct petit aussi doit-on en interpreacuteter et en utiliser les donneacutees avec la prudence qui srsquoimpose

Hocircpitaux pour adultes

Le tableau H-1 livre les reacutesultats de lrsquoanalyse des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments des 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves retranchement des ressources affecteacutees aux programmes speacuteciaux Les chiffres laquo avant ajustement raquo deacutecrivent toutes les donneacutees de pharmacie de la partie I du sondage et les chiffres laquo apregraves ajustement raquo sont principalement repreacutesentatifs des programmes de meacutedecine et de chirurgie geacuteneacuterales en hospitalisation qui restaient agrave la partie 5 Les autres donneacutees de pharmacie qui seraient laquo reacutecapituleacutees raquo dans cette partie laquo apregraves ajustement raquo viseraient les ressources humaines affecteacutees agrave des fonctions de base drsquoun service de pharmacie comme celles des achats de la gestion des stocks de la distribution de meacutedicaments de reacuteserve aux uniteacutes de soins de travail

de bureau et de direction de deacutepartement Nous jugeons que les chiffres laquo apregraves ajustement raquo deacutecrivent un groupe plutocirct homogegravene de services pharmaceutiques drsquoapregraves lrsquohypothegravese selon laquelle les reacutepondants auront indiqueacute aux parties II agrave IV les programmes de pharmacie agrave forte et agrave faible consommation de ressources Ce regroupement de programmes rappellerait directement les services drsquoun hocircpital communautaire de soins de courte dureacutee ougrave les services se limitent largement agrave la meacutedecine et agrave la chirurgie geacuteneacuterales Les groupes de patients exigeant des services pharmaceutiques speacutecialiseacutes et ceux qui nrsquoen ont guegravere besoin ne font plus partie de la population de patients viseacutee par lrsquoanalyse comparative

Les donneacutees sont preacutesenteacutees pour lrsquoensemble des 24 hocircpitaux pour adultes et seacutepareacutement pour les eacutetablissements comptant respectivement plus de 500 lits et de 300 agrave 500 Les donneacutees apregraves ajustement sont bien moins variables que les donneacutees avant ajustement La variabiliteacute est encore moindre si on se reporte agrave la taille des eacutetablissements et agrave la nature de leurs systegravemes de distribution de meacutedicaments pour constituer des cateacutegories secondaires Il convient de noter que lrsquoexercice drsquoanalyse comparative rapprochait habituellement de la moyenne les valeurs tant minimales que maximales On constatait ordinairement que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des coucircts tregraves bas drsquoeffectifs et de meacutedicaments agrave la partie I exploitaient des programmes de services aux patients (hospitalisation de longue dureacutee etc) ougrave on consommait moins de ressources que la moyenne Si on retranchait ces programmes agrave faible consommation de ressources le nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees et le coucirct des meacutedicaments par jour-patient augmentaient pour le reste des lits Agrave lrsquoautre extrecircme on voyait le plus souvent que les hocircpitaux qui deacuteclaraient des valeurs tregraves eacuteleveacutees drsquoheures reacutemuneacutereacutees ou de coucirct de meacutedicaments par jour-patient exploitaient un certain nombre de programmes speacutecialiseacutes de pharmacie agrave forte consommation de ressources Dans ce cas si on retranchait ces programmes voraces en ressources les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees et de coucirct de meacutedicaments par jour-patient diminuaient pour le reste des lits

On peut deacutemontrer cette baisse de variabiliteacute en examinant les donneacutees sur les heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient Les donneacutees drsquoensemble indiquent que dans les 24 eacutetablissements en cause les heures variaient du simple au quintuple soit de 024 agrave 131 En ventilant les eacutetablissements selon leur taille et la nature du systegraveme de distribution de meacutedicaments ndash aspect deacuteclareacute dans le cadre du sondage depuis plusieurs anneacutees deacutejagrave ndash on se trouve agrave reacuteduire cette variabiliteacute Ainsi lrsquointervalle de variation pour les hocircpitaux de plus de 500 lits utilisant un systegraveme de distribution doses unitaires-additifs pour soluteacutes va de 046 agrave 131 heure reacutemuneacutereacutee par jour-patient les donneacutees varient donc du simple au triple Apregraves correction drsquoanalyse comparative il srsquoeacutetend seulement de 051 agrave 096 heure reacutemuneacutereacutee par jour -patient variation du simple au double

Le gestionnaire en pharmacie agrave qui on demanderait drsquoexpliquer que son deacutepartement semble posseacuteder plus de ressources humaines que ceux drsquohocircpitaux comparables pourrait se reporter aux donneacutees de reacutefeacuterence du tableau H-1 pour veacuterifier si cette hypothegravese est fondeacutee Il pourrait retrancher les ressources des programmes agrave forte consommation et comparer les chiffres laquo apregraves ajustement raquo de son hocircpital agrave ceux du groupe drsquohocircpitaux le plus laquo ressemblant raquo agrave ce tableau pour ce qui est de la taille et de la nature du systegraveme de distribution Il pourrait ainsi fort bien faire la preuve que la dotation de son deacutepartement de pharmacie convient tout agrave fait si on la compare agrave celle drsquoautres eacutetablissements agrave lrsquoaide des donneacutees de reacutefeacuterence selon les programmes

Le tableau H-1 indique aussi les coucircts de meacutedicaments par jour-patient avant et apregraves ajustement Il est sucircr que cet indicateur varie amplement lorsqursquoil repose sur les coucircts drsquoensemble Mecircme apregraves correction en fonction de la taille et de la nature du systegraveme de distribution on se retrouve avec un grand intervalle de variation Il reste que la moyenne apregraves ajustement du coucirct des meacutedicaments par jour-patient est plus homogegravene et ce sans eacutegard agrave la taille des eacutetablissements ni agrave la nature du systegraveme de distribution en place Il convient eacutegalement de noter que les valeurs apregraves ajustement srsquoeacutetablissent en moyenne agrave la moitieacute environ seulement des valeurs avant ajustement ce qui indique que les programmes speacutecialiseacutes de pharmacie destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes sont geacuteneacuteralement associeacutes aux

pharmacotheacuterapies les plus coucircteuses Il nrsquoy a probablement lagrave rien drsquoeacutetonnant pour la plupart des gestionnaires qui ont eu agrave affronter des coucircts eacuteleveacutes de theacuterapies en oncologie en soins intensifs en greffe drsquoorganes etc

Lrsquoincidence de lrsquoeacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres selon les programmes en 2001-2002 est la mecircme que pour les reacutesultats des deux derniers sondages drsquoanalyse comparative On constate sans surprise cependant que tant les heures reacutemuneacutereacutees que le coucirct des meacutedicaments par jour-patient ont geacuteneacuteralement eacutevolueacute en hausse Pour lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient on constate une hausse de 5 agrave 10 avant et apregraves ajustement pour tous les hocircpitaux pour adultes et les hocircpitaux disposant de systegravemes traditionnels ou mixtes de distribution de meacutedicaments Fait inteacuteressant il y a eu une leacutegegravere diminution des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient dans le cas des eacutetablissements ougrave on distribue des meacutedicaments dans une proportion supeacuterieure agrave 90 par des systegravemes de doses unitaires et de distribution centraliseacutee drsquoadditifs pour soluteacutes Lrsquoexamen des donneacutees reacutevegravele qursquoun certain nombre drsquoeacutetablissements sont passeacutes dans le preacutesent sondage de la cateacutegorie laquo systegravemes traditionnels-mixtes raquo agrave la cateacutegorie laquo systegravemes doses unitaires-additifs pour soluteacutes raquo alors que lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient ne variait que peu Lrsquoauteur est conscient que plusieurs de ces eacutetablissements sont passeacutes aux doses unitaires gracircce aux technologies drsquoautomatisation de distribution et notamment agrave lrsquoaide des armoires de distribution Pyxis Il est fort possible que lrsquoadoption de ces techniques ait une incidence positive sur les besoins de main-drsquoœuvre pour lrsquoexploitation de systegravemes de distribution de doses unitaires

On remarque aussi que les coucircts de meacutedicaments par jour -patient sont plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000 Les hausses sont geacuteneacuteralement de 20 agrave 30 et relativement convergentes avant et apregraves ajustement

Hocircpitaux peacutediatriques

Le tableau H-2 livre des donneacutees semblables sur les quatre hocircpitaux peacutediatriques Il y a peu drsquoeacutetablissements reacutepondants et les reacutesultats doivent ecirctre consideacutereacutes en conseacutequence Il reste que comme dans le cas des hocircpitaux pour adultes lrsquoanalyse comparative selon les programmes a atteacutenueacute la variabiliteacute entre eacutetablissements pour les indicateurs des coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments Comme lrsquoont deacutemontreacute les deux sondages anteacuterieurs drsquoanalyse comparative il est sucircr qursquoil faut beaucoup plus de ressources pour la prestation de services en pharmacie peacutediatrique qursquoen pharmacie pour adultes Dans les hocircpitaux utilisant tant des systegravemes de distribution de doses unitaires-additifs pour soluteacutes que des systegravemes traditionnels-mixtes il y avait environ deux fois plus drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient que dans les hocircpitaux pour adultes Par rapport au sondage 1999-2000 le preacutesent sondage indique une augmentation approximative de 10 du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en pharmacie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont ducirc supporter des coucircts de meacutedicaments de 30 plus eacuteleveacutes en 2001 -2002 qursquoen 1999-2000

Il convient de noter qursquoun des trois eacutetablissements peacutediatriques utilisant un systegraveme doses unitaires-additifs pour soluteacutes eacutetait drsquoun fonctionnement partiellement autonome dans un gros deacutepartement de pharmacie drsquoorganisme de santeacute agrave emplacements multiples (OSEM) Agrave ce titre il recevait le gros de ses services de base (fonctions geacuteneacuterales de gestion drsquoapprovisionnement de controcircle de stocks etc) du deacutepartement central Nous avons rattacheacute les ressources humaines des services en question agrave cet eacutetablissement aux fins de lrsquoanalyse mais nous ne savons au juste comment se preacutesenterait la comparaison avec les mecircmes services assureacutes dans un eacutetablissement peacutediatrique entiegraverement autonome Nous ignorons si ce facteur a joueacute dans le nombre moindre apregraves ajustement drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient (106) pour cet eacutetablissement par rapport aux deux autres du groupe (224 et 25)

Programmes speacutecialiseacutes des hocircpitaux pour adultes

Au tableau H3 nous livrons des donneacutees sur les coucircts drsquoeffectifs et de meacutedicaments de divers programmes speacutecialiseacutes en hospitalisation et en consultation externe Les programmes que deacutecrit ce tableau sont ceux sur lesquels un nombre suffisant drsquohocircpitaux ont fourni des donneacutees pour que la description par programme soit significative Outre les moyennes et les meacutedianes le tableau H-3 cite les eacuteleacutements bruts drsquoinformation de tous les hocircpitaux deacuteclarants de sorte que le lecteur ait une meilleure ideacutee de la non-dispersion des donneacutees Ce sont essentiellement les indications que donnent les eacutecarts-types mais elles seront peut -ecirctre plus eacuteclairantes pour un certain nombre de lecteurs

Dans certains cas les donneacutees brutes sont tregraves groupeacutees et il y a tregraves peu de valeurs aberrantes ce qui semble indiquer une uniformiteacute consideacuterable des valeurs entre hocircpitaux dans le cas des programmes deacutecrits Les valeurs extrecircmes pourraient tenir agrave des erreurs ou agrave des incoheacuterences des deacuteclarations de quelques hocircpitaux Comme exemples de cette non-dispersion relative mentionnons les valeurs de coucirct de meacutedicaments par jour-patient pour les soins de longue dureacutee et les services de santeacute mentale ainsi que les valeurs de coucirct drsquoeffectifs pour ces derniers services et les services de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des autres programmes les donneacutees brutes sont disperseacutees sur des intervalles plutocirct eacutetendus avec un grand resserrement autour de la moyenne Les amples variations du nombre drsquoheures reacutemuneacutereacutees par jour-patient pour des programmes comme ceux des soins intensifs pourraient ecirctre lrsquoindice de diffeacuterences marqueacutees de modes de prestation de ces services pharmaceutiques entre les hocircpitaux Ainsi un certain nombre drsquoeacutetablissements exploitent dans le cadre des soins intensifs des services pharmaceutiques satellites pour lesquels lrsquoindicateur de dotation des heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient est tregraves eacuteleveacute En revanche drsquoautres eacutetablissements se contentent drsquoun minimum de services pharmaceutiques en soins intensifs La variabiliteacute constateacutee des services de pharmacie dans le cadre de ces programmes pourrait montrer agrave la profession et aux responsables des programmes cliniques en question la neacutecessiteacute drsquoarrecircter des normes de prestation de services pharmaceutiques agrave ces groupes de patients

Pour certains de ces programmes speacutecialiseacutes la haute variabiliteacute du coucirct des meacutedicaments par jour-patient pourrait aussi ecirctre reacuteveacutelatrice de diffeacuterences de moyens pharmacotheacuterapeutiques entre les eacutetablissements drsquoougrave la neacutecessiteacute lagrave encore drsquoeacutetablir des normes de soins Toutefois il est eacutegalement possible que ces amples variations srsquoexpliquent par des diffeacuterences de perception des coucircts des meacutedicaments agrave prendre en compte dans les divers programmes Ainsi certains hocircpitaux commencent les soins de thrombolyse en salle drsquourgence et en rattachent les coucircts agrave ce secteur Drsquoautres les imputent aux soins intensifs

Les valeurs drsquoheures reacutemuneacutereacutees pour les eacutetudes geacutereacutees en parallegravele sur des meacutedicaments en expeacuterimentation sont des plus convergentes entre les eacutetablissements La moyenne approximative de 50 heures par eacutetude semble indiquer que le coucirct en ressources humaines de cette gestion est appreacuteciable Comme le nombre moyen drsquoeacutetudes parallegraveles deacutepasse la centaine lrsquohocircpital moyen qui assure un tel service se trouverait agrave affecter environ 25 ETP agrave la gestion des eacutetudes de meacutedicaments en expeacuterimentation

Dans le cas des services de preacuteparation de meacutelanges de solutions en oncologie lrsquointervalle de variation des heures reacutemuneacutereacutees par meacutelange est plutocirct eacutetendu mais les valeurs sont relativement groupeacutees autour de la moyenne de 051 Ce chiffre serait donc une valeur de reacutefeacuterence acceptable en planification de programmes

On notera avec inteacuterecirct que le nombre drsquoeacutetablissements qui ont indiqueacute des ressources humaines affecteacutees directement aux services de dialyse a monteacute de 6 agrave 14 Il nrsquoy avait pas de deacutenominateur pouvant permettre de calculer un indicateur de dotation comme celui des heures reacutemuneacutereacutees par patient en dialyse mais le nombre drsquoETP affecteacutes au programme de dialyse variait de 02 agrave 5 On

nrsquoy trouvait pour ainsi dire pas de pharmaciens indice que les services offerts revecirctaient avant tout un caractegravere clinique

Conclusion

Les donneacutees selon les programmes du sondage laquo donneacutees de reacutefeacuterence raquo de 2001 -2002 viennent valider la meacutethodologie appliqueacutee dans les deux sondages anteacuterieurs Les reacutesultats deacutemontrent que les coucircts tant drsquoeffectifs que de meacutedicaments ont augmenteacute en deux ans Dans cette analyse par programme on peut voir que la facture des meacutedicaments srsquoalourdit dans un grand nombre de programmes La dotation des services de pharmacie peacutediatrique est presque le double de celle des services destineacutes aux adultes Des reacutesultats du sondage nous avons tireacute divers indicateurs tant drsquoeffectifs de pharmacie que de meacutedicaments selon les programmes Certains sont des plus sucircrs comme points de repegravere et drsquoautres appellent une interpreacutetation plus prudente La variabiliteacute des ressources humaines en pharmacie dans certains programmes speacutecialiseacutes nous indique qursquoil faut arrecircter des normes pour ces services Si le preacutesent sondage devait reacuteguliegraverement ecirctre repris il serait souhaitable de mieux deacutefinir les donneacutees agrave recueillir et agrave preacutesenter pour chaque grand programme On peut preacutevoir que les donneacutees ainsi obtenues seraient plus sucircres et que les indicateurs repegraveres gagneraient en qualiteacute

Tableau H-1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux 300-500 lits Plus de 500 lits

Ensemble

(n=22)

ge 90 DUAS (n=6)

Systegraveme traditionnel mixte (n=16)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel mixte (n=8)

Ensemble

(n=11)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnelmixte (n=8)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 068 078 055 064 070 057 071 082 054 Minimum 024 046 024 046 056 046 024 046 024 Maximum 131 131 074 083 083 073 131 131 074

2 Apregraves ajustement Moyenne 064 072 055 061 069 054 066 074 056 Minimum 044 051 044 045 053 045 044 051 044 Maximum 096 096 064 084 084 063 096 096 064

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 6552 7179 5738 4266 4032 4496 7772 8577 6564 Minimum 1525 2668 1525 2668 2668 3498 1525 4178 1525 Maximum 15465 15465 15427 6332 6332 5823 15465 15465 15427

2 Apregraves ajustement Moyenne 3182 3190 3171 2828 2445 3211 3438 3599 3117 Minimum 1475 1475 1981 1475 1475 2607 1694 1694 1981 Maximum 5438 4908 4426 3992 3856 3992 4908 4908 4426

Administrator
Administrator

Tableau H-2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002

Ensemble des hocircpitaux

peacutediatriques (n=4)

ge 90 DUAS (n=3)

Systegraveme traditionnel

mixte (n=1)

Heures reacutemuneacutereacutees en pharmacie par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 158 171 116 Minimum 095 095 116 Maximum 245 245 116

2 Apregraves ajustement Moyenne 160 193 124 Minimum 106 106 124 Maximum 250 250 124

Coucircts des meacutedicaments par jour-patient

1 Avant ajustement Moyenne 8194 8787 6417 Minimum 2386 2386 6417 Maximum 16215 16215 6417

2 Apregraves ajustement Moyenne 5861 6113 5222 Minimum 2551 2551 5222 Maximum 9810 9810 5222

Administrator
Administrator

Tableau H-3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001-2002

Soins intensifs aux adultes

Soins de longue dureacutee

Santeacute mentale

Meacutelanges en oncologie Meacutedicaments en expeacuterimentation

Lits de meacutedecine-chirurgie geacuteneacuterale en hospitalisation

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Heures reacutemuneacutereacutees

meacutelange

Coucirct des meacutedicaments

meacutelange

Heures reacutemuneacutereacutees eacutetude geacutereacutee

Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient

Coucirct des meacutedicaments jour-patient

Nombre drsquoobservations 14 18 10 11 13 16 15 12 11 22 17

Moyenne 10 12390 013 586 031 931 051 15824 5274 064 3150

Meacutediane 072 11852 011 609 029 912 050 13393 450 061 2945

025 4639 002 267 022 502 021 9062 195 044 1475 030 5831 005 409 024 561 024 9642 370 045 1694

Eacuteleacutements drsquoinformation reccedilus individuellement des eacutetablissements reacutepondants 049 6165 006 440 024 669 031 10115 390 050 1762 061 8897 009 478 026 684 032 11167 422 051 1981 064 9166 009 493 026 746 035 12471 443 051 2117 068 9443 013 609 028 843 043 13306 450 053 2607 068 9981 016 642 029 861 048 13479 478 053 2685 075 10503 016 672 029 877 050 15864 574 057 2749 077 11731 017 700 034 947 058 19259 585 058 2945 081 11972 037 789 036 981 059 21281 674 059 3498 088 12026 945 036 1012 062 25933 1220 060 3791 114 12936 040 1061 063 28311 061 3856 241 13254 048 1087 070 061 3992 360 13364 1256 077 063 4426

15539 1324 079 064 4491 21187 1489 074 4586 22629 075 4903 077 084 085 089 096

Administrator
Administrator

Hocircpitaux peacutediatriques Jean-Franccedilois Bussiegraveres

Pour le rapport 2001 -2002 nous avons proceacutedeacute agrave une analyse distincte des donneacutees relatives aux hocircpitaux peacutediatriques puisqursquoon sait geacuteneacuteralement que ce groupe est diffeacuterent pour ce qui est du coucirct et de la distribution des meacutedicaments et des ressources humaines Le tableau I-1 preacutesente un jeu de grands indicateurs qui comparent les donneacutees des eacutetablissements peacutediatriques (n = 7) agrave celles de tous les eacutetablissements reacutepondants (n = 123) Les hocircpitaux peacutediatriques viseacutes par cette analyse ont tous reacutepondu au sondage principal en tant qursquoeacutetablissements autonomes

En moyenne le nombre deacuteclareacute de lits en 2001 -2002 eacutetait seulement un peu moins eacuteleveacute dans les hocircpitaux peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements mais la diffeacuterence eacutetait plus marqueacutee pour les hospitalisations de courte dureacutee (56 jours de seacutejour moyen dans les eacutetablissements peacutediatriques contre 71 jours dans lrsquoensemble des eacutetablissements) Ce nombre moindre de jours drsquohospitalisation de courte dureacutee se traduit par un coucirct supeacuterieur des meacutedicaments par jour-patient dans le cas des eacutetablissements peacutediatriques (48 $ contre 31 $) On constate cependant un mecircme coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee dans les deux groupes (environ 220 $ par hospitalisation) La situation est diffeacuterente pour les hospitalisations de longue dureacutee Dans ce cas on notera avec inteacuterecirct que si le coucirct moyen des meacutedicaments par jour-patient hospitaliseacute est moins eacuteleveacute dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans lrsquoensemble des eacutetablissements le coucirct des meacutedicaments par hospitalisation est supeacuterieur dans les premiers La proportion des deacutepenses en meacutedicaments par secteur de soins aux patients est par ailleurs plus eacuteleveacutee pour les programmes ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) dans les eacutetablissements peacutediatriques (238 ) que dans lrsquoensemble des eacutetablissements (84 ) Cela a peut -ecirctre agrave voir avec les coucircteux programmes de meacutedicaments aux orphelins qui sont destineacutes agrave une petite cohorte de patients en peacutediatrie

Les eacutetablissements peacutediatriques ont deacuteclareacute plus de ressources humaines en moyenne ce qui tient probablement agrave des facteurs comme des heures de pharmacie plus longues (105 heures par semaine en moyenne dans les eacutetablissements peacutediatriques et 82 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) agrave une production supeacuterieure drsquoadditifs pour soluteacutes (184 additif par jour-patient en hospitalisation de courte dureacutee dans les eacutetablissements peacutediatriques et 119 dans lrsquoensemble des eacutetablissements) et une proportion plus eacuteleveacutee de systegravemes de distribution de doses unitaires (55 dans les premiers et 45 dans lrsquoensemble) Ces services alourdissent la charge de travail en pharmacie au profit des soins infirmiers La diffeacuterence de dotation entre les hocircpitaux peacutediatriques et les hocircpitaux pour adultes pourrait aussi srsquoexpliquer en partie par la neacutecessiteacute drsquoindividualiser les doses en fonction de la surface ou du poids corporel et donc de disposer de plus de temps tant pour preacuteparer les meacutedicaments agrave distribuer que pour faire veacuterifier les ordonnances des meacutedecins par les pharmaciens cliniciens

Disons enfin que les interventions en pharmacie clinique sont plus nombreuses ou aussi nombreuses dans les eacutetablissements peacutediatriques que dans les hocircpitaux pour adultes En moyenne le nombre deacuteclareacute drsquointerventions par pharmacien eacutetait moins eacuteleveacute dans les premiers que dans les seconds (446 contre 568) mais il eacutetait plus eacuteleveacute par hospitalisation (07 contre 06)

On a demandeacute agrave des eacutetablissements choisis de remplir le volet du questionnaire sur les donneacutees de reacutefeacuterence et quatre hocircpitaux peacutediatriques ont aussi reacutepondu agrave ces questions trois drsquoentre eux font partie des sept eacutetablissements peacutediatriques dont nous venons de parler et le quatriegraveme est un service peacutediatrique exploiteacute dans un grand deacutepartement de pharmacie drsquoun organisme agrave emplacements multiples (OSEM) Pour un compleacutement drsquoinformation et drsquoanalyse sur les donneacutees de reacutefeacuterence des eacutetablissements peacutediatriques priegravere de se reporter agrave la section laquo Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles raquo

Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants

Grands indicateurs Ensemble des eacutetablissements deacuteclarants (n = 123) 1

Hocircpitaux peacutediatriques seulement (n = 7)

Caracteacuteristiques deacutemographiques Nombre de lits ndash soins de courte dureacutee 312 plusmn 243 268 plusmn 135 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de courte dureacutee 71 plusmn 18 56 plusmn 11 Nombre de lits ndash soins de longue dureacutee 141 plusmn 224 114 plusmn 112 Dureacutee moyenne drsquohospitalisation ndash soins de longue dureacutee 194 plusmn 230 256 plusmn 357 Nombre de lits ndash total 418 plusmn 333 301 plusmn 170 Dotation et reacutemuneacuteration Nombre total drsquoETP approuveacutes 391 plusmn 378 472 plusmn 248 Proportion du temps des pharmaciens qui va aux fonctions suivantes

- distribution de meacutedicaments - activiteacutes cliniques - enseignement - recherche pharmaceutique - autres

46 39 6 2 7

522 339 41 18 81

Heures reacutemuneacutereacutees par jour-patient en soins de courte dureacutee (reacutesidents exclus)

07 plusmn 03 15 plusmn 05

Coucircts salariaux par jour-patient en soins de courte dureacutee 192 plusmn 99 364 plusmn 157 Coucircts salariaux par ETP (reacutesidents exclus) 49 298 plusmn 9 518 46 776 plusmn 8 230 Achat et stockage de meacutedicaments Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments entre les secteurs de soins aux patients

- soins de courte dureacutee en hospitalisation - clinique-meacutedecine de jour - service drsquourgence - soins ambulatoires (meacutedicaments agrave emporter) - soins de longue dureacutee en hospitalisation

587 212 84 64 52

538 202 16 238 05

Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee par jour-patient en soins de courte dureacutee

31 plusmn 173 482 plusmn 16

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de courte dureacutee 222 plusmn 142 221 plusmn 74 Coucirct des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee par jour-patient en soins de longue dureacutee

66 plusmn 47 36 plusmn 07

Coucirct des meacutedicaments par hospitalisation de longue dureacutee 1 445 plusmn 1 449 2 171 plusmn 2 854 Coucircts de clinique-meacutedecine de jour par visite 99 plusmn 88 62 plusmn 92 Coucircts de service drsquourgence par visite 65 plusmn 3 15 plusmn 05 Coucirct total des meacutedicaments par le nombre total de jours-patients

259 plusmn17 419 plusmn 157

Valeur des stocks de meacutedicaments en fin drsquoexercice 631 105 plusmn 639 411 567 243 plusmn 257 851 Distribution de meacutedicaments Heures de pharmacie par semaine 82 plusmn 25 105 plusmn 32 Superficie disponible en pharmacie ndash total 6 987 plusmn 2 463 5 698 plusmn 4 021 Proportion des lits desservis par

- systegraveme de doses unitaires - systegraveme de distribution automatiseacutee de doses

unitaires - systegraveme traditionnel - systegraveme drsquoapprovisionnement complet des uniteacutes

de soins en meacutedicaments de reacuteserve - systegraveme par cartes alveacuteoleacutees

40 5 40 2 13

43 12 32 3 10

Production drsquoadditifs pour soluteacutes par jour-patient en soins de courte dureacutee (90 et plus)

119 plusmn 099 184 plusmn 038

Services de pharmacie clinique Nombre drsquointerventions par hospitalisation 06 plusmn 06 07 plusmn 06 Nombre drsquointerventions par pharmacien 568 plusmn 571 446 plusmn 380

1 Comprend les hocircpitaux peacutediatriques

Liste des reacutepondants 2002 Les eacutetablissements hospitaliers de la liste qui suit ont reacutepondu agrave une grande partie des questions de lrsquoenquecircte Nous les remercions de leurs efforts en vue de remplir le questionnaire 2001-2002 du Sondage sur les pharmacies hospitaliegraveres canadiennes Il convient de noter que les reacutepondants eacutenumeacutereacutes nrsquoont pas tous eacuteteacute pris en compte dans lrsquoanalyse des donneacutees Celle-ci porte uniquement sur les reacuteponses donneacutees avant le 21 juillet 2002 par les eacutetablissements comptant au moins 100 lits au total (avec 50 lits en hospitalisation de courte dureacutee) Eacutetablissements de moins de 201 lits Cranbrook Regional Dawson Creek Hospital GF Strong Rehabilitation Ctr - Coastal Region Hocirctel-Dieu de Montmagny Riverview CH regional de Sept-iles CH St-Joseph de La Malbaie Stanton Regional Hospital Yorkton Regional Health Centre Rouge Valley Health System Ajax and Pickering Health Centre CH reacutegional Baie-Comeau Brockville General Hospital CH CHSLN de Papineau Alberta Childrens Hospital Hocirctel Dieu Hospital Dartmouth General Hospital DELTA Hocircpital Ste Croix Northern Lights Regonal Health Center Guelph General Hospital Lake of the Woods District Hospital St Marys General Hospital Miramichi Regional Health Authority CH Fleury Hocircpital de Montreacuteal pour enfants Institut de Cardiologie de Montreacuteal Moose Jaw Union Aberdeen Hospital Orillia Soldiers Memorial Hospital Childrens Hospital of Eastern Ontario Pembroke General Hospital Hocirctel Dieu Health Sciences Hospital CH Beauce Etchemin Stratford General Hospital Prince County Hospital Hocirctel-Dieu dArthabaska Concordia Hospital Woodstock General Hospital

Eacutetablissements de 201 agrave 500 lits MSA General Hospital Centre Le Jeannois Brandon Regional Health Centre Peninsulas Health Care Corp Joseph Brant Memorial Hospital Cambridge Memorial Hospital Queen Elizabeth Hospital Complexe hospitalier de la Sagamie Chilliwack General Hospital ST Josephs General Hospital CH CR Antoine-Labelle Capital Health Grey Nuns Community Hospital Capital Health Misericordia Community Hospital CH de Granby Queen Elizabeth II IWK Health Centre St Josephs Healthcare Carrefour de sante de jonquiere Royal Inland Hospital Kingston General Hospital CH de Lachine Citeacute de la Santeacute de Laval Chinook Health Region Hocirctel-Dieu de Leacutevis CH Pierre Boucher Markham Stoufville Hospital Medicine Hat Regional Hospital The Credit Valley Hospital Reacutegie reacutegionale de la santeacute Beauseacutejour The Moncton Hospital CH de St Marys Hocircpital geacuteneacuteral de Montreacuteal Sainte-Justine Nanaimo Regional General Hospital Royal Columbian Southlake Regional Health Centre Battlefords Union Hospital Halton Healthcare Services Peterborough Regional Health Centre CH universitaire de Queacutebec CH de lUniversiteacute Laval CH universitaire de Queacutebec Hocircpital Saint-Franccedilois dAssise CH universitaire de Queacutebec LHocirctel-Dieu de Queacutebec CH AQ-Pavillon Enfant Jeacutesus St Sacrement Red Deer Regional Hospital York Central Hospital CH de Riviere-du-Loup Hocirctel-Dieu de Roberval Atlantic Health Sciences Corporation Lambton Hospitals Group Sault Area Hospitals Rouge Valley Health System Centenary Health Centre Site The Scarborough Hospital General Div The Scarborough Hospital Grace division CH Centre-de-la-Mauricie

Thunder Bay Regional Hospital The Hospital for Sick Children Toronto East General Hospital CH reacutegional du Suroit StPauls Hospital Vancouver Hospital CH de Verdun Vernon Jubilee Hospital Wetaskiwin Hospital and Health Centre Hocirctel Dieu Grace Hospital Grace General Hospital Seven Oaks General Hospital Holy Family Hospital Mount Sinai Centre hospitalier reacutegional de Trois-Riviegraveres CH regional de Sept-iles Eacutetablissements de plus de 500 lits William Osler Health Centre Calgary Health Region Capital Health Royal Alexandra Hospital Capital Health University of Alberta Hospital CH universitaire de Sherbrooke River Valley Health Queen Elizabeth II Health Sciences Centre London Health Sciences Centre St Josephs Health Care London Hocircpital Maisonneuve -Rosemont Jewish General Hospital CH de luniversiteacute de Montreacuteal (CHUM) Hocircpital Royal Victoria The Ottawa Hospital Regina Health District Saskatoon District Health Health Care Corporation of St Johns C H reacutegional de Lanaudi egravere Hocircpital du Haut -Richelieu Surrey Memorial Hospital Humber River Regional Hospital St Michaels Hospital University Health Network Childrens Womens and SunnyHill Hospitals Vancouver General Hospital Royal Jubilee Hospital Health Sciences Centre St Boniface General Riverview Eacutetablissement agrave vocation universitaire

Chiffrier 2001-2002 Hocircpitaux universitaires Nombre de lits

Indicateurs cleacutes

Ensemble des hocircpitaux Non Oui 100- 200 201- 500 gt500

22190 $ 14011 $ 31607 $ 17150 $ 19500 $ 31653 $ 1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admission ( 71 ) ( 38 ) ( 33 ) ( 17 ) ( 35 ) ( 19 )

1 449 $ 1 386 $ 1 611 $ 972 $ 1 746 $ 1 078 $ 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admission ( 43 ) ( 31 ) ( 12 ) ( 7 ) ( 25 ) ( 11 )

959 857 1103 828 940 1133 3 Taux de rotation des stocks

( 111 ) ( 65 ) ( 46 ) ( 28 ) ( 56 ) ( 27 )

119 100 133 116 115 127 4 Production de preacuteparations intraveineuses jour-patient en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des patients ( 55 ) ( 24 ) ( 31 ) ( 10 ) ( 31 ) ( 14 )

060 060 060 061 062 055 5 Nombre drsquointerventions admission

( 57 ) ( 30 ) ( 27 ) ( 12 ) ( 31 ) ( 14 )

075 062 092 064 072 092 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins de courte dureacutee ( 116 ) ( 66 ) ( 50 ) ( 29 ) ( 61 ) ( 26 )

Doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Systegraveme traditionnel agrave 90 et plus

des lits

Additifs pour soluteacutes agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et

doses unitaires agrave

90 et plus des lits

Additifs pour soluteacutes et systegraveme

traditionnel agrave 90 et plus

des lits 090 064 086 093 075 6 Heures reacutemuneacutereacutees jour-patient en soins

de courte dureacutee ( 27 ) ( 30 ) ( 59 ) ( 20 ) ( 11 )

1 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de courte dureacutee admissions (soins de courte dureacutee) 2 Coucircts des meacutedicaments en hospitalisation de longue dureacutee admissions (soins de longue dureacutee) 3 Taux de rotation des stocks 4 Production totale drsquoadditifs pour soluteacutes jours-patients en soins de courte dureacutee pour 90 et plus des lits 5 Interventions pharmacocineacutetiques ou theacuterapeutiques admissions 6 Nombre total drsquoETP approuveacutes (sans les reacutesidents) x 1 950 heures jours-patients en soins de courte dureacutee

Base Ensemble des enquecircteacutes ayant reacutepondu aux questions de la formule ( )

  • Table des matiegraveres
  • Comiteacute de reacutedaction
  • Avant -propos
  • Remerciements
  • Meacutethodologie de collecte de donneacutees
  • Introduction ndash Un accent sur les erreurs de meacutedication
  • Donneacutees deacutemographiques
    • Tableau A- 1 Donneacutees deacutemographiques sur les hocircpitaux 2001- 2002
    • Tableau A- 2 Donneacutees sur les deacutepartements de pharmacie 2001- 2002
    • Figure A-1 REacutePONSE AU SONDAGE PAR PROVINCE 2001 -2002
      • Services de pharmacie clinique
        • Tableau B - 1 Nombre de services de pharmacie clinique aux patients externes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 2 Nombre de services de pharmac ie clinique aux patients hospitaliseacutes et ressources affecteacutees (ETP) 2001-2002
        • Tableau B- 3 Activiteacutes de phar macie clinique et documentation 2001-2002
        • Tableau B - 4 Modegraveles de pratique clinique et inteacutegration des soins 2001- 2002
        • Tableau B -5 Utilisation de dispositifs portatifs 2001- 2002
        • Tableau B - 6 Eacutevaluatio n des services de pharmacie clinique 2001-2002
        • Tableau B -7 Privilegraveges de prescription 2001- 2002
          • Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments
            • Tableau C- 1 Services drsquoinformation pharmacotheacuterapeutique et drsquoeacutevaluation de lrsquoutilisation de meacutedicaments 2001- 2002
              • Distribution de meacutedicaments ndash patients hospitaliseacutes
                • Figure D- 1 PROPORTION DES LITS VISEacuteS PAR LE SYSTEgraveME DE DISTRIBUTION DE MEacuteDICAMENTS 2001-2002
                • Tableau D -1 Systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                • Tableau D- 2 Entreacutee des ordonnances 2001-2002
                • Figure D- 2 ACTIVITEacuteS DES TECHNICIENS VEacuteRIFIEacuteES PAR DrsquoAUTRES TECHNICIENS 1999 -2000 ndash 2001- 2002
                • Tableau D - 3 Entreacutee des ordonnances par les techniciens 2001- 2002
                • Tableau D - 4 Services de preacuteparation drsquoadditifs pour soluteacutes et production annuelle moyenne deacuteclareacutee 2001 - 2002
                • Tableau D - 5 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee drsquoagents de chimiotheacuterapie iv 2001- 2002
                • Tableau D - 6 Production annuelle moyenne deacuteclareacutee de solutions APT 2001 -2002
                • Figure D- 3 POURCENTAGE DE FOURNISSEURS DE SERVICES IV 1995 -1996 ndash 2001- 2002
                  • Achat de meacutedicaments et controcircle des stocks
                    • Tableau E- 1 Controcircle des stocks et coucirct des meacutedicaments 2001- 2002
                    • Figure E- 1 REacutePARTITION DU COUcircT DES MEacuteDICAMENTS SELON LES SECTEURS DE SOINS AUX PATIENTS 2001-2002
                    • Tableau E- 2 Reacutepartition du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soins aux patients 2001- 2002
                    • Tableau E-3 Eacutevolution du coucirct des meacutedicaments selon les secteurs de soin s aux patients ndash ordre de grandeur des variations et nombre de reacutepondants 2001- 2002
                      • Ressources humaines
                        • Tableau F- 1 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie et variation nette en pourcentage des effectifs 2001- 2002
                        • Figure F-1 COMPOSITI ON DES EFFECTIFS DES DEacutePARTEMENTS DE PHARMACIE DES HOcircPITAUX 2001- 2002
                        • Tableau F- 2 Dotation moyenne preacutevue au budget de pharmacie selon les systegravemes de distribution de meacutedicaments 2001- 2002
                        • Tableau F- 3 Proportion du temps consacreacutee par les pharmaciens agrave chaque cateacutegorie 1997- 1998 ndash 2001 - 2002
                        • Tableau F-4 Salaire annuel moyen par poste 2001 - 2002
                        • Tableau F- 5 Reacutepartition des fourchettes salariales des directeurs 2001- 2002
                        • Tableau F- 6 Groupes drsquoemployeacutes appartenant agrave un syndicat ou agrave une association professionnelle 2001-2002
                        • Tableau F- 7 Incidence des postes vacants sur les services fournis en pharmacie 2001- 2002
                        • Tableau F- 8 Recours agrave des encouragements au recrutement et au maintien en poste des pharmaciens 2001-2002
                        • Tableau F-9 Taux de vacance ndash pourcentage de postes vacants au 31 mars 2002
                        • Tableau F-10 Taux de vacance ndash pourcentage drsquoheures reacutemuneacutereacutees de vacance dans lrsquoexercice 2001 - 2002
                          • Erreurs de meacutedication ndash section speacuteciale
                            • Tableau G -1 Systegravemes de deacuteclaration des erreurs de meacutedication 2001- 2002
                            • Tableau G- 2 Reacutecapitulation des erreurs de meacutedication 2001-2002
                            • Tableau G- 3 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash seacutelection approvisionnement et stockage 2001- 2002
                            • Tableau G- 4 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash prescription et eacutetablissement et transcription des ordonnances 2001-2002
                            • Tableau G- 5 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash preacuteparation exeacutecution et administration 2001- 2002
                            • Tableau G- 6 Strateacutegies de reacuteduction des erreurs de meacutedication ndash surveillance 2001-2002
                              • Eacutelaboration drsquoindicateurs repegraveres pour les coucircts des effectifs de pharmacie et des meacutedicaments selon les programmes-clientegraveles
                                • Tableau H- 1 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001- 2002
                                • Tableau H- 2 ndash Coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 4 hocircpitaux peacutediatriques avant et apregraves ajustement selon les programmes pharmaceutiques destineacutes aux patients hospitaliseacutes et externes 2001-2002
                                • Tableau H- 3 ndash Programmes de pharmacie coucirct des effectifs et des meacutedicaments dans 24 hocircpitaux pour adultes comptant plus de 300 lits 2001- 2002
                                  • Hocircpitaux peacutediatriques
                                    • Tableau I-1ndash Comparaison des grands indicateurs entre les eacutetablissements peacutediatriques et lrsquoensemble des eacutetablissements deacuteclarants
                                      • Liste des reacutepondants 2002
                                      • Chiffrier 2001-2002
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