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Numéro 1 Page Facebook “Les fleurs du Vivant” Ecole de Vie et d’Action pour jeunes en quête de sens Formation Tulsi 2015 ...Le commencement... Pierre Chatel sur son piton rocheux

“Les fleurs du Vivant” - A Ciel Ouvert de... · Pierre Chatel sur son piton rocheux. ... L’esprit se vide de toute pensée et reprend sa nature fondamentale de pure conscience

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Numéro 1

Page Facebook

“Les fleurs du Vivant”Ecole de Vie et d’Action

pour jeunes en quête de sens

Formation Tulsi 2015

...Le commencement...

Pierre Chatel sur son piton rocheux

Le week-end des 5 et 6 septembre, nous avons tous pu suivre leséminaire de Steven Rudolph sur les "Natures Multiples" faisant suite àla découverte déjà ancienne des "Intelligences Multiples". Cette"science" montre que nous avons tous des natures différentes etspécifiques que Steven Rudolph a classifié en 9 natures essentielles :éducative, guérisseuse, protectrice, aventurière, etc…

Les Natures Multiples combinées aux Intelligences Multiplesconstituent un outil étonnant qui permet de se connaître profondément,connaître nos points forts innés et trouver notre vocation. Nouspouvons trouver la voie professionnelle qui nous remplit d'énergie, dejoie et de satisfaction. Se sentir à sa place, utile, compétent et heureuxtransforme une vie.

Chacun a le droit d'activer, d'utiliser son propre potentiel inné.

Prenons ce droit, c'est parti!

Les natures multiplesavec Steven Rudolph

13 Septembre

Steven Rudolph au forum de l’an passé

3 Septembre

Ça y est, nous sommes dans nos locaux etla formation « fleurs du Vivant » 2015

a commencé !

Pour cette 4ème promotion, et la 1ere àPierre Chatel, nous sommes 8 : 5garçons et 3 filles. Avec Morgane etLudivine, 2 anciennes « fleurs » quiaccompagnent la formation, et Alain quidirige l’école, nous sommes 11 à tableen ce 1er jour d’autogestion.

Nous avons passé le week-end avecSatya Narayan Das, un sage de l’Inde,qui nous a parlé à 4 reprises. Il estencore là pour une semaine, et le soirnous pouvons aller chanter avec lui etson groupe.

Le programme quotidien a commencé.Méditation, yoga, enseignements,films… le programme est riche ! Nousavons aussi notre propre cuisine et lesbons petits plats se succèdent.

Des projets ont déjà émergés :l’élaboration d’un spectacle pour leforum d’Aix les bains en Novembre et lacréation d’un jardin en permacultureavec potager, verger, plantesaromatiques et médicinales, ainsi qu’unpetit poulailler. On fait les plans, lesbudgets… Hier soir nous nous sommestous réunis autour d’une table pourcoordonner les projets, on a bien rigolé! Le spectacle du forum promet d’être unbeau numéro.

Dans les projets qui nous sontattribués, il y a aussi tous lesprogrammes jeunes que nous allonsencadrer avec Morgane. Ces stages sontvraiment une opportunité et ils sont àdes prix jamais vus ! « A Ciel Ouvert »met beaucoup d’énergie pour nousrendre accessible un maximum deprogrammes.

Participation à la course de Belley

22 Septembre

Dimanche dernier, trois garçons des Fleurs du Vivant ont participé à la course deBelley. 11km de routes diverses, dans un cadre naturel avec un dénivelé de 150menviron… Il y avait au départ 140 participants dont de très bons coureurs, mais nosgarçons ne se sont pas laissés impressionnés pour autant !

Pourquoi avoir participé à la course ?

« Cette course était comme un défi personnel, un prétexte au dépassement de soi.La dimension sociale était aussi très importante. Courir en groupe, être avec les autresFleurs qui nous ont encouragé pleinement, créer une belle dynamique entre nous trois,tout cela m’a beaucoup apporté. Je suis très heureux de l’avoir fait.»

« Finalement la course n’était pas le but en soi, c’était surtout un moyen de reprendrecontact avec mon corps, de prendre soin de moi, de me remettre au sport. J’ai envie decontinuer cet élan. »

Ils ne sont pas arrivés premiers mais, avec seulement deux semaines d’entrainement,l’un est arrivé 43ème sur 140 concurrents et les deux autres n’étaient pas loinderrière !!

Bientôt, un nouveau défi !

14 Septembre

Hier soir, certains d’entre nous ont décidé de se raser le crâne. Avec unetondeuse, ils se sont défaits de leur chevelure, longue ou courte, et arborentmaintenant une tête complètement nue.

C’est fou nous direz vous ! Mais voici quelques explications sur les raisons denotre choix :

“Pour cette année de transformation intérieure, il fallait marquer cette étapecomme la page d’une nouvelle vie, laisser la place à « mon nouveau moi »."

"Ce geste me permet d’aller voir une de mes peurs les plus profondes : leregard et le jugement des autres. Ne plus subir ce regard mais l’accepter pourm’en libérer, voilà ma véritable raison."

“Pour moi”, dit un autre, "cet acte symbolise un nouveau départ. Je ne m’at-tache plus à l’apparence, je suis enfin moi-même".

"C’est comme un premier pas en forme d’engagement vers l’idée d’être aumonde tel que je suis intérieurement."

Se raser la tête...mais pourquoi ?

Cinq jours dans la « demeure de joie »(suite)

23 Septembre

C’est là le cœur de ce qu’il a exposé, mais il a aussi beaucoup développécomment cela se fait et quel est le rôle du Maître Spirituel. A certains momentsc’était très subtil, de bon niveau, et certains d’entre nous ont été un peulargués !

Tous les jours, ceux d’entre nous qui parlaient anglais pouvaient faire uneballade avec lui, et ces échanges se poursuivaient, ici sans traduction.

Ce n’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de fréquenter un sage, maislà, c’était un contact possible tout au long de la journée. Il mangeait avec nous,et on pouvait, dans les sessions et lors de la ballade, lui poser toutes lesquestions que l’on voulait.

Même si l’on n’a pas tout compris, cette semaine a marqué nos esprits etlaissera sûrement des traces dans nos comportements.

Swamiji nous montre son ashram dans l’Himalaya

Cinq jours dans la « demeure de joie »

La semaine dernière nous avonstous pu assister à la retraite« Shambo » avec SwamiNirgunananda, un grand moine venuspécialement de l’Inde.

« Shambo » veut dire en sanscrit« demeure de joie » et le swami adéveloppé pendant cinq jours lesmultiples facettes du chemin quimène à cette « demeure de joie »dans notre cœur.

Partant de l’évidence que ce quenous voulons tous c’est « êtreheureux » il a analysé comment nousnous y prenons, chacun d’entre nous,pour atteindre cet objectif.Essentiellement, c’est la satisfactiondes désirs qui nous donne du plaisir etnous rend heureux. Mais commechacun sait, le plaisir ne dure qu’untemps, et est accompagné desouffrance. Il n’y a qu’à penser aumariage puis au divorce pour bien levoir. C’est une loi générale. Analysantle processus psychologique de laprofonde satisfaction, du sentiment de plénitude qui accompagne la satisfactiond’un désir intense, il en vint à démontrer que cette plénitude est indépendantedu désir lui-même, et donc de l’objet du désir, mais vient de la transformationde l’esprit au moment de la satisfaction du désir. L’esprit se vide de toute penséeet reprend sa nature fondamentale de pure conscience d’où vient la satisfactionprofonde. Car on accède alors à notre vrai « cœur » qui est « demeure de joie ».Toute notre vie se déroule ainsi : succession de courts séjours dans notre« demeure de joie », par le biais de la satisfaction des désirs.

Mais nous expliqua-t-il, il y a une autre façon d’accéder à cette source d’eauvive, à ce qui est le soleil de nos vies, et d’y demeurer, sans la présence dessouffrances corollaires : c’est en se connectant directement à elle, dans notrecœur. C’est cela qu’on appelle la pratique spirituelle, dont la forme la plus connueest la méditation.

Dans la méditation on se ferme au monde extérieur pour s’ouvrir au mondeintérieur où se trouve tout ce que nous aimons et cherchons : la paix, l’amour,la liberté, la connaissance.

23 Septembre

Réunion avec Rajagopal

Mercredi 23 septembre, 4 jeunesdes Fleurs du Vivant se sont rendusà Lyon, pour participer à uneréunion avec Rajagopal, figureemblématique de la non-violence.Président d’Ekta Parishad, uneassociation indienne qui défend ledroit à la terre pour chaque paysanet pour plus de justice sociale. Le« Gandhi marcheur » a appris auxIndiens à fouler la terre pour fairevaloir leurs droits.

Cette conférence, organisée par leMouvement pour une Alternative

Non-Violente (MAN), a permis aux jeunes de se sensibiliser aux questions de lamodernisation et de l’avenir de notre humanité.

Rajagopal a parlé de la situation en Inde de l’agriculture. Sous l’influence de lacroissance économique, l’Etat permet à de nombreux investisseurs étrangersl’appropriation des terres agricoles au profit de l’industrialisation et de l’urbanisation.Ce qui crée un problème de taille pour tous ces paysans qui se retrouvent “sans-terres”,dépourvus de protection sociale et poussés à venir grossir les bidonvilles dans lesbanlieues des grandes villes.

Pour répondre à cette situation qui perdure, Rajagopal et son organisation ont lancédifférentes actions non-violentes à travers le pays. La plus importante eut lieu enOctobre 2012, mobilisant plus de 50.000 paysans pour parcourir à pied, une marcheentre la ville de Gwalior et la capitale, Dehli. Cette manifestation leur a permis d’obtenirdes lois garantissant leur droit à la terre.

Cette action réussie est la preuvevivante qu’une action non-violenteest possible pour répondre auxviolences de cette société moderne.Son témoignage fut trèsenrichissant pour les jeunes.

« La violence et l’injustice sontvisibles partout dans notrequotidien. Cette rencontre nous apermis de prendre du recul surnotre positionnement en société.Elle nous a aussi redonné confiance,en retrouvant foi en l’homme, foi ennous, pour devenir les futursacteurs (non-violents) de demain »selon un participant.

25 Septembre

Participation active à la conférence

Avec Rajagopal

Première Initiation : Maitrise des sens

Ça y est, elle démarre : 1 mois de restrictions de divers ordres pour nous entrainerà maitriser nos sens. Depuis plus de 3 semaines c’était une liberté quasi-totale pourla nourriture. On mangeait ce que l’on voulait autant qu’on voulait, et on ne s’enprivait pas! Sentiment de liberté et d’abondance… Mais à partir de ce soir minuit ça commence !

Début de l’épreuve : est-on capable de se retreindre, de s’accommoder à ce quel’on nous donne, et bien sûr, le cœur léger, sans souffrance, fier et heureux de releverle défi ?

Jugez-en :

- NOURRITURE : fini les desserts du soir, le chocolat, le miel, la confiture, crêpes,pizza, gâteaux, biscuits, etc. Mais aussi, à table plus le droit d’ajouter du sel, dupoivre et tout autres condiments « superflus ».

- COMPORTEMENT : Pas de téléphone portable, pas d’ordinateur, journaux,magazines, livres qui ne sont pas en lien avec nos enseignements. SILENCE complettous les mardis, du lever au coucher, sauf pendant les réunions formelles.

Ça paraît irréel, un autre monde, mais on va tous relever le défi comme l’on faitles promotions précédentes. Il paraît qu’après, on a beaucoup moins besoin de ceque l’on a laissé pendant un mois, on en est moins « esclave ». La pulsion d’avidités’est beaucoup calmée, on « maitrise ses sens ». Alors, ça nous motive, on y va !

25 Septembre

dernier petit déjeuner sans restrictions...

Le week end dernier, Odile Thievenaz est venue initier un petit groupe au yogadu Cachemire selon l’école d’Eric Baret. Quelques Fleurs ont sauté sur l’occasionpour découvrir un yoga différent du Hatha yoga habituel.

Nous avons ainsi découvert ce yoga en tant qu’art, où respirations etmouvements extérieurement rigoureux sont effectués dans la lenteur et dansune conscience proche de la méditation. Evidement nous ne sommes pas encorede grands artistes du Cachemire et l’exigence de certaines postures a fait coulerquelques gouttes sur les fronts et trembler quelques muscles. Mais il ne s’agitpas de forcer son corps dans la douleur pour réaliser une posture, mais plutôtd’aller vers la posture dans les limites de son corps, de suivre son corps, non pasde lui imposer sa volonté.

Ajoutez a cela une petite initiation à la danse indienne pour nous préparer austage animé par Lavanya en mai prochain et ce week end a été unanimementplébiscité par le groupe. Maintenant, dans l’attente de retrouver bientôt Odilepour de nouvelles suées méditatives, il ne nous reste qu’à pratiquer nos torsionset déhanchés devant le lavabo ou sur un banc, mais en conscience bien sûr !

Stage de Yoga du Cachemire

6 Octobre

Pour nos sorties « tous ensemble » il nous manquait un véhicule. Le problèmeest aujourd’hui résolu : l’association A Ciel Ouvert nous a acheté un beau Trafic« rallongé », ce qui est nécessaire pour les bagages lorsque nous partirons pourplusieurs jours. C’est un 140CV, puissance bien utile pour grimper jusqu’à notrerocher de Pierre Chatel.

Un véhicule pour nos sorties

5 Octobre

Notre première sortie a été pour la piscine de Belley. En effet, l’une d’entrenous, maître nageur de profession, a offert de nous donner des cours de natationet c’est devenu partie intégrante de la formation. Attention, ce n’est pas du“barbotage” et des jeux dans l’eau, mais un véritable apprentissage de lanatation. D’abord, apprivoiser l’eau pour ceux qui ne savent pas nager, puis, laconfiance venant, se laisser porter et… nager. Pour les autres il s’agit deperfectionner le style : glisser dans l’eau de façon efficace, comme… un dauphin.Notre prof, d’ailleurs, s’appelle “Delphine” !

Hier, c’était “travail sous l’eau” !

C’est le Club Med, chez vous?!...(Suite)

10 Octobre

Le peu de temps qu’il nous reste,certains l’utilisent pour lire, faire de lacourse à pied, randonner, ou… échanger.

Le cours de natation du samediaprès-midi est l’occasion d’une sortie àBelley et, depuis peu, une soir parsemaine, Sora, une « fleur » de l’andernier, vient nous donner un cours dedanse orientale et/ou de danse africaine.L’occasion, entre autres, pour Camille, des’éclater au Djembé. C’est très beau.Certains soirs on regarde un film, car lavidéothèque est très riche.

Dernière invention de la direction : lejeudi, pendant les pauses et les repas, onparle anglais ! Tout le monde possède lesbases mais manque d’entrainement.Alors, on se familiarise l’oreille et lecerveau avec des sonorités inhabituelles.Ça marche assez bien… et on s’amuse enmême temps ! Les quelques photosjointes sont destinées particulièrementaux personnes qui ont une « intelligencevisuelle ». Si vous ne savez pasexactement ce que cela veut dire, venezécouter Steven Rudolph, c’est unspécialiste. A +

Myrtille nettoie la vaisselle après le repas.

Delphine au bureau.

Solène au jardin, en plein désherbage.

La remarque est venue plusieursfois… C’est vrai que l’ambiance estjoyeuse, et que l’on sort pas mal. Maiscertains disent plutôt que c’est une vie demoine ou de nonne ! Sans doute uncocktail original des deux.

En vérité, notre vie est très rythmée,régulière et disciplinée. On se lève à 6h30ou 7h, et on se couche en moyenne à21h30 ou 22h. C’est sûr que ce n’est pasles horaires que l’on avait avant !

La journée est encadrée par lesprogrammes du matin et de find’après-midi, composés de yoga, dechant et de méditation. En milieu dejournée c’est le séva, participation à lavie collective : cuisine, jardin, courses,administratif, etc. On a un cours tous lesmatins, parfois remplacé par undocument filmé suivi d’un partage. Toutcela fait une journée bien remplie,surtout en ce moment où nos deuxheures de « temps personnel » sontutilisées pour les répétitions de la piècede théâtre que l’on va tous jouer auForum.

C’est le Club Med, chez vous?!...

10 Octobre

Camille, cuisinière du jour...

La méditation tous ensemble.

... en profite pour réviser son yoga dans la posture du guerrier.

L’une des « Fleurs » de la promotion précédente, Sora, est fille d’unpercussionniste professionnel et elle-même professeur de danse et de djembé.

Le hasard a fait qu’elle s’est installée cette année à proximité de PierreChatel, et elle est venue régulièrement nous rendre visite.

Et un jour, l’idée a germé… : « Pourquoi pas des cours de danse ?... »

Avec enthousiasme, elle a dit « oui », et depuis trois semaines, le mercredisoir, c‘est cours de danse. Un vrai cours où la rigueur technique accompagnele plaisir de la danse. La 1ère fois, certains garçons n’étaient pas trèsenthousiastes : « C’est pour les filles ! ». Mais après 3 cours, personne n’aenvie de rater le suivant !

Quant au djembé, il fait la joie de Camille qui s’éclate à taper dessus.

Bientôt, on va rajouter « Cours de djembé » pour ceux qui veulentapprendre.

Merci Sora !

Bienvenue à la danse orientale, la danse africaine

et le djembé

24 Octobre

Dimanche dernier Jean-Marc Thiabaud estvenu donner un atelier pour « vivre sans tête ».Cette « technique » ou Vision vécue puisenseignée par Douglas Harding se base sur desexpériences très simples et pragmatiquesconcernant le sens de la vue.

Nous avons enchainé plusieurs expériences,seul ou à plusieurs, basées simplement sur : ceque nous voyons ! Pour chaque individu, nousexplique Jean-Marc, le bout du monde se situeau niveau de la ligne des épaules, au dessus, lemonde n’existe plus, il est un champ de possibles! Nous pouvons très bien l’appréhender avec lesdessins ci-après.

Nos yeux ne peuvent pas voir notre visage (saufà travers un miroir), si nous regardons notrevisage avec nos yeux, il n’y a que cette grandeouverture ! Pour certains les expériences ont étéassez fortes et ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’huinous « voyons » les choses autrement…

La Vision du Soi ou comment vivre sans tête

13 Octobre

Sadhunette, c’est le nom qu’Alain a donné un jour à Justine, 20 ans, venuepasser 2 semaines à Pierre Chatel. On venait de voir le film « Sadhu », et avecses dreadlocks, la ressemblance de look était frappante !!

Justine avait beaucoup aimé son séjour avec nous, mais elle n’avait pu sedécider à rester. Elle revenait de loin et ne se sentait pas prête. Elle est revenueil y a quelques jours pour participer à la semaine « Soif de Vie », et se sentantà nouveau très bien dans le groupe, elle a finalement décidé d’intégrer les“fleurs”.

« Je n’ai plus rien à faire à Montpellier, c’est là que je me sens bien, c’est làma place. »

Alain l’avait chaudement invitée à revenir et était intimement très heureux deson désir, mais il posa une condition : « Si tu veux rester, c’est pour changer devie, alors manifeste-le symboliquement en coupant tes dreads. » La barre étaithaute ! Discussions, gémissements, pleurs. Alain accepta finalement qu’elle resteavec ses dreads, lui disant avec plein d’amour, qu’elle pouvait rester le tempsqu’elle voulait… Même avec ses dreads. L’incident était clos. Mais deux jours plustard, au petit déjeuner, Justine attendait Alain, triomphante, avec ses dreadsdans les mains. Elle les avait coupées, ne gardant sur la tête que des cheveuxcourts et bouclés qui la faisaient ressembler à un petit mouton.

Alain l’embrassa chaleureusement. Tout le monde était heureux.

Sadhunette a changé de look ! …et elle nous rejoint !

26 Octobre

AprèsPendantAvant

Après beaucoup de discussions, réflexions, analyses, étude du site, et consultationsde spécialistes, le projet jardin est en train de voir le jour.

Sa naissance a été un peu difficile, car s’il y a dans le groupe quelques personnestrès motivées, elles sont encore très novices en ce qui concerne la mise en œuvre.

Le groupe a donc recueilli les avis et conseils des connaisseurs du site, ou d’autresspécialistes de passage, et les choses sont devenues plus claires.

Samedi dernier, nous avons accueilli et écouté Jonathan, le jardinier d’un jardinpartagé de Belley, venu nous rendre visite, et ses avis et conseils ont été déterminants.

La mise en œuvre peut commencer !

Première étape : nettoyer les bordures de terrain en pierres, couvertes de lierre etherbes diverses. Puis nettoyer les terres, les débarrasser d’une abondance de chiendent,et couper de vieux arbres qui font de l’ombre et pompent la nourriture du sol. C’est donc: étape NETTOYAGE !!!

Dans le même temps, un site de compostage estinstallé, et il recueille en couches successives lesdéchets de cuisine et les feuilles mortes des arbres.

La deuxième étape sera probablement consacréeau nourrissage du sol, avec épandage de fumier etde compost.

Le projet est large : production maraichère,plantation d’arbres fruitiers, pose de ruches,installation d’une serre en verre (le site historiquede Pierre Chatel ne pouvant accepter les tunnelsplastiques).

Trois grelinettes ont été achetées ainsi qu’unensemble d’outils diversifiés pour travailler la terreet couper ce qui gêne.

Beaucoup de travail en perspective, surtoutqu’avec la multiplicité des activités, on n’a pasbeaucoup le temps, mais c’est parti, et on yarrivera !

Le projet jardin éclot !

25 Octobre

Une partie du jardin Avec Jonathan

Solène à la grelinette, le symbole de la permaculture

Delphine a eu la chance d’accompagner Alain chez Pierre Rabhi, où il devait faire uneinterview filmée. Il faut dire qu’Alain a tendance à s’endormir au volant sur les longstrajets, et il vaut mieux ne pas le laisser seul !

A Montchamp, la ferme de Pierre Rabhi, ils rejoignaient Fabian et Anne da Costa, desamis cinéastes, pour enregistrer Pierre leur raconter comment il allait intervenir lors desprochaines élections présidentielles.

Pierre Rabhi ne croit plus aux politiques et met tous ses espoirs dans la société civile.Des diagnostics alarmistes sur l’état de la planète et de l’humanité ont été posés depuisdes dizaines d’années, mais rien n’a changé. Des ouvrages comme « La planète aupillage » de Osborn, « Printemps silencieux » de Rachel Carson, le film de Coline Serreau« Solutions locales pour un désordre global », auraient dû entrainer des sursauts et deschangements d’orientation radicaux, mais tout a continué comme avant. Les politiquessont trop liés au pouvoir économique et aux grandes sociétés, et ils sont impuissants.La Presse elle-même, à quelques rares exceptions près, est entre les mains des banqueet des multinationales, et elle continue à défendre la « croissance ».

Une visite chez Pierre Rabhi

31 Octobre

Discussion dans le jardin.

Préparation du tournage.

La semaine dernière, c’était pour nous tous notrepremier « Soif de Vie », un programme uniquementpour les jeunes, animé par les jeunes (Morgane, enl’occurrence) et en autogestion.

On a reçu 8 invités en 5 jours, qui ont partagésur leur parcours personnel. Ces témoignages,frappants de sincérité, ont pu résonner en chacunde nous, et ont donné une saveur toute particulièreet significative aux différents ateliers qu’ils ontproposés par la suite.

Edith Martens nous a fait chanter, GenevièveKhemtémourian, danser. Avec Fabian Da Costa,nous avons photographié des portraits, avec safemme, Anne, nous avons écrit une lettre. Alain apartagé son expérience et transmis sonenthousiasme, Sora nous a fait danser. Ojasvin etIris nous ont invité au Haka néo-zélandais, waow !!!

Tout a coulé, fluide et d’une belle énergie.

Vers la fin, Alain a demandé à une stagiaire venue pour la première fois, novice à toutça : « Ca se passe bien ? » « Oh oui, très bien ! » « Tu te sens bien dans le lieu ? »« Très bien. C’est agréable d’être avec des gens qui sont toujours positifs, qui prennentsoin les uns des autres, où on sent de l’amour. »

Elle exprimait là un sentiment général.

Et Alain remarqua un peu plus tard : « C’est ça l’important, l’amour dans les relationsordinaires. Et quand il y a de l’amour, il y a la grandeur et la beauté. Ça marcheensemble. La vie devient joyeuse, légère, pleine. L’amour est la seule chose qui nouscomble. »

Rendez-vous est pris pour le prochain « Soif de Vie », au nouvel an, à Sagnol, dansla Drôme, au pied du Vercors. Sûrement dans la neige !

Soif de Vie, génial !

27 Octobre

Léo, portrait d’une “fleur” par une autre.

La présence dans la voix avec Edith Martens. Reliés et enracinés, le haka avec Ojasvin et Iris.

Le lendemain, Delphine et Alainreprenaient la route, cette fois versLyon pour la correction des épreuvesde 2 livres chez l’imprimeur.

Découverte de divers aspects de lafabrication d’un livre, depuis l’atelierde PAO, où sont préparés les textes,jusqu’à l’atelier d’impression oùs’alignent les machines offset, de lapetite 1 couleur pour les petitstravaux, à la gigantesque 6 couleurs,où les feuilles imprimées recto-versos’empilent à une vitesseimpressionnante.

Alain saisit toutes les opportunités pour nous mettre en contact, au travers de« belles personnes » avec la « vraie vie du monde ».

Dimanche, notre fourgon emmènera 5 Fleurs vers Toulon pour y rencontrerAmma…. A bientôt.

... Et à l’imprimeur

La préparation des pages corrigées.

1 Novembre

Delphine devant la sortie d’une offset.

Pour un vrai sursaut, le radical changement à présent nécessaire, Pierre Rabhi, fortde son expérience associative de plusieurs décennies, compte aujourd’hui sur la SociétéCivile. Pour les élections présidentielles, c’est à elle qu’il va s’adresser en 2016 et 2017,au travers d’un gigantesque « Forum Civique ». Il est toujours fidèle à la devise de sacampagne présidentielle de 2002 : « Pour une insurrection des Consciences ». Comme en 2002, et même avant et après, Alain est à fond derrière lui. L’enregistrementréalisé dans le salon de la ferme de Pierre sera diffusé très probablement dans laprochaine revue « Sources ».

Petit clin d’œil du destin, alors que nous nous étions arrêtés en route pour prendreun café, un journal posé sur la table nous montra un article consacré à Pierre, quis’étalait sur la totalité de la dernière page. En gros titre, « La Cop 21, Pierre Rabhi n’ycroit pas ». Et dans le texte, on pouvait lire : « Il y a déjà eu 20 réunions internationaleset qui n’ont rien changé, peut-être à la 90ème… ? » Désabusé.

Delphine a pu passer quelques heures dans la maison de Pierre Rabhi, et bavarderavec lui alors qu’il lui faisait visiter son jardin. Des moments inspirants.

Une visite chez Pierre Rabhi(Suite)

31 Octobre

Pierre et Alain

Grâce à l’amitié d’Alain avec lesresponsables du « Jiva AyurvédaInstitute » en Inde, Pierre Chatel met enplace progressivement un véritablecentre ayurvédique et les stages etformations commencent à se succéder.La semaine dernière, Delphine, qui avaitfait préalablement le prérequisnécessaire, a suivi le 1er module de laformation « Conseiller de santé » enAyurvéda. Ce week-end nous étionstrois à suivre le 1er module de laformation en cuisine ayurvédique animépar le Docteur Garima, venuespécialement de l’Inde.

La cuisine ayurvédique n’est pas apriori particulièrement indienne commeon a tendance à le croire. C’est unecuisine saine, équilibrée, qui correspondaux principes de l’ayurvéda. Cettecuisine devrait devenir la norme peu àpeu à Pierre Chatel.

Le docteur Garima nous a donné unpeu de théorie sur la nutrition selonl’ayurvéda, mais nous avons surtout faitde la cuisine, ayurvédique certes, maisindienne. Nous avons beaucoup cuisinépuisque nous avons préparé les sixrepas de notre week-end pour notrepetit groupe de 12 personnes. Paratha,Kheer, papad, chapatis… tout cela n’aplus de secrets pour nous. Pour quechacun puisse bien travaillerconcrètement et non seulement prendredes notes, on nous avait installé unegrande cuisine avec 5 réchauds à doublefeux, des planches à découper, et unstock de casseroles, poêles et ustensilesdivers. C’était passablement rustique,mais ça ressemblait bien à une grandecuisine de village indien ! Et comme enInde, l’électricité était sur générateur !

Ce fut un week-end très intense, avec plein de nouvelles recettes dans noscahiers, avec des repas pantagruéliques, dans une ambiance très chaleureuse etbon enfant. Comme à la maison, quoi !

Premiers pas en cuisine ayurvédique

8 Novembre

Avec certains, nous sommes toutjuste revenus d’un périple dans le sud.Le but : aller voir Amma au zénith deToulon. Le Var c’est loin de Pierre Chatel,nous avons donc pu nous faire hébergerpar Corinne, la maman de Myrtille, quinous a accueillie avec la plus grandehospitalité. Ensuite, lundi et mardi nousavons passé la journée au zénith, dansl’énergie d’Amma. Il y avait beaucoup demonde mais il est possible de serapprocher d’elle et de baigner dans sonénergie. Nous avons tous eu droit au“darshan”, l’étreinte personnelled’Amma. Nous avons également méditésur l’estrade, au plus proche d’elle. Auprogramme il y avait aussi beaucoup dechants, des récitations de mantras, unenseignement d’Amma et chacund’entre nous a donné de son temps pourdu “seva”, du service désintéressé(sécurité, vaisselle, ménage…).

Cette immersion auprès d’un sagereconnu nous a à tous fait du bien. Noussommes revenus grandis, et pleins degratitude pour la générosité que nousavons reçu pendant ces quatre jours.

2 jours auprès d’Amma, ça recharge !

François, Myrtille, Raphaël, Camile, Morgane et Laurent,l’équipe venue voir Amma.

5 Novembre

Le zénith de Toulon rempli pour Amma.

Amma entourée des chanteurs et musiciens.

Pour plus d’informations

www.acielouvert.orgwww.sources-vivre-relie.org

Page facebook : Les Fleurs du VivantContact : [email protected]

Tel : 04 79 81 90 78