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Trousse de formation LES GARDIENS DE LA FORÊT CAMP 2

LES GARDIENS DE LA FORÊT CAMP - FMLSJ · mique et constructive avec les participants. Ces informa- ... • Intense sociabilité, facilité de discussion. • Peur d’être rejeté,

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Trousse de formation

LES GARDIENSDE LA FORÊT

CA

MP2

PROGRAMME DE CAMP DE VACANCESLES GARDIENS DE LA FORÊT

Numéro de projet : 210-1351Projet 2009-2010

ÉQUIPE DE TRAVAIL

Rédaction Julie Tremblay, conseillère en aménagement du territoire, Conseil des Montagnais du Lac-Saint-JeanVicky Robertson, conseillère en aménagement du territoire, Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean

Collaboration

Nina Bossum, technicienne en aménagement du territoire, Conseil des Montagnais du Lac-Saint-JeanGabriel Duchesne Kurtness, technicien en aménagement du territoire, Conseil des Montagnais du Lac-Saint-JeanStacy Bossum, agent aux services en territoire, Conseil des Montagnais du Lac-Saint-JeanCindy Launière, candidate à la maîtrise en gestion de l'environnement, Université de SherbrookeÉmilie Bonaldo, étudiante en Technique d'aménagement et d'interprétation du patrimoine naturel, Cégep de Saint-FélicienChristine Gagnon, biologiste, Zoo sauvage de Saint-FélicienMichel Tardif, directeur général, Objectif SciencesDiane Bouchard, directrice générale, Association forestière du Saguenay-Lac-Saint-JeanDanielle Bourbonnais, naturaliste, Association forestière du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Les renseignements contenus dans ce document ont été obtenus en partie

grâce au financement fourni par Ressources naturelles Canada dans le cadre

du Programme des collectivités forestières du Service canadien des forêts.

3RAPPORT FINAL

La ressource forestière est primordiale, particulièrement pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les jeunes doivent préserver et même accroitre leur intérêt envers la forêt. La réalisation d’activités ludiques permet de faire découvrir le milieu forestier sous différentes facettes. Dans un souci d’améliorer les ressources sociales, Forêt mo-dèle du Lac-Saint-Jean (FMLSJ) doit cheminer avec une préoccupation pour les jeunes, qui représentent la relève du milieu forestier. Pour ce faire, FMLSJ élabore un contenu éducatif lié au milieu forestier, dans un format de camp de vacances. Afin d’atteindre les objectifs à court terme, FMLSJ s’allie avec d’autres organismes du territoire qui possè-dent une expertise et des infrastructures pour organiser et accueillir des jeunes. FMLSJ fournira le contenu éducatif et une liste d’activités à réaliser (interprétation, cueillette, survie, artisanat, trappage, patrimoine, etc.) pour les jeunes tandis que l’organisme partenaire supervisera le recrutement, l’hébergement, le matériel et l’encadrement.

Le projet des gardiens de la forêt provient du camp « Junior forest Ranger » offert à différents endroits au pays. Par contre, ce camp étant plus militaire que forestier, il fallait développer un camp personnalisé à la région du Sague-nay-Lac-Saint-Jean et surtout, à la réalité forestière et écologique s’y trouvant. C’est pour ces raisons qu’à l’été 2009, le projet « Gardiens de la forêt » prenait son envol.

CONTEXTE

4 RAPPORT FINAL

TABLE DES MATIÈRES

Contexte� 3

Table�des�matières� 4

Introduction� 5

L’animation,�des�techniques�à�préconiser� 6

S’adapter à sa clientèle cible 6Les principes de l’animation, trucs et astuces 8Approches et stratégies 9

CAMP�2�:�L’être�humain�dans�son�milieu�naturel� 11

Étape 1 : L’humain et la nature; une seule entité, une survie assurée 13Activité1.1Desbesoinsprimaires;s’abriter 13Activité1.2Desbesoinsprimaires;lefeu 14Activité1.3Desbesoinsprimaires;senourrir 15

Étape 2 : L’impact de l’homme sur la nature 17Activité2.1L’empreinteécologique 17Activité2.2Sansempreinte,sanstrace 19

Étape 3 : La sécurité en milieu naturel 22Activité3.1Orientationenmilieunaturel 22Activité3.2Sécuritéetpremierssoins 24

Étape 4 : Le test ultime; la survie 25Activité4.124heuresenforêt 25

Annexes�:�L’être�humain�dans�son�milieu�naturel� 28

Annexe XIV. Instructions pour monter un abri de fortune 28Annexe XV. Construire un abri de fortune 29Annexe XVI. Défis à relever; faire un feu 30Annexe XVII. Trouver et purifier de l’eau 31Annexe XVIII. Éléments à réaliser pour être « sans trace » 32Annexe XIX. Informations sur une carte 33Annexe XX. Composantes de la boussole 34Annexe XXI. Toponymie 36Annexe XXII. La règle des trois 37Annexe XXIII. Étapes à franchir pour la survie 38Annexe XXXI. Personnes ressources à contacter 40

5RAPPORT FINAL

INTRODUCTION

Un comité formé par différentes organisations régio-nales ayant une expertise dans les camps de vacances a étudié les différentes facettes pour cette trousse. Le public cible a été fixé aux adolescents de 15 à 17 ans puisque c’est un âge propice pour la sensibilisation aux métiers, qu’ils sont peu sollicités par les camps existants et que les activités pourraient être réalisées de manière plus autonome. Nous proposons ici trois camps différents, axés sur la fo-rêt et la nature en général. Chaque camp pourra être réalisé dans une période approximative d’une semaine. Au début de chaque camp, vous retrouvez une descrip-tion du camp, les buts visés par le camp et l’objectif ul-time à atteindre. Par la suite, chaque activité est décrite avec, en annexe, les documents complémentaires à la bonne démarche du camp. Nous désirons en effet que les jeunes repartent de ces camps avec une nouvelle vi-sion de la région, de ses ressources et de ses habitants. Nous voulons les voir acquérir des connaissances, des aptitudes et des comportements qu’ils pourront ensuite intégrer à leur quotidien. Ainsi, le camp 1 portera sur les arbres et le bois, res-source de première importance pour la région. Après en avoir appris un peu plus sur la géographie de la région, les jeunes s’initieront à l’identification des essences d’arbres locales. Ensuite, ayant compris que le bois est un matériau de construction écologique, ils passeront à la pratique et construiront une structure en bois. Le camp 2 sera orienté sur la vie en forêt, sur la relation entre l’Homme et le milieu naturel. Ce sera là l’occasion de faire un feu, de construire un abri de fortune, de découvrir des plantes comestibles et de passer 24 heures en mode survie. Ce camp permettra aussi d’aborder des

aspects culturels et historiques. La sécurité en milieu na-turel sera bien évidemment mise de l’avant. Finalement, le camp 3 abordera un aspect plus scien-tifique qui consistera en l’élaboration et la réalisation d’un inventaire sommaire. En résumé, un inventaire est une photo, un échantillonnage de ce qu’il y a sur le ter-rain. Par exemple, un inventaire forestier peut consister à énumérer les espèces d’arbres présents sur le territoire et les quantités. Après avoir choisi le sujet de leur inven-taire, les participants le planifieront et le réaliseront. À la toute fin de chaque camp, se trouve une liste de personnes ressources de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pouvant donner un support à un moment ou un autre des activités. Avant de décrire chacun des camps, la première section se veut plus générale et aborde davantage les aspects psychosociaux des relations entre les jeunes et les ani-mateurs des camps afin d’avoir une interaction dyna-mique et constructive avec les participants. Ces informa-tions bonifient les activités réalisées auprès de ce type de public. Elles ne sont pas obligatoires à la réalisation des camps.

6 RAPPORT FINAL

Pour pouvoir créer, ou même animer, des activités adaptées à une clientèle spécifique, il est important de connaître les caractéristiques de celle-ci.

L’ANIMATION, DES TECHNIQUES À PRÉCONISER

S’ADAPTER À SA CLIENTÈLE CIBLE

DOMAINE�COGNITIF�

Caractéristiques�/�Besoins Implications

• Poursuite du stade de la pensée opératoire formelle.

• Capacité d’analyser et de combiner des données, de raisonner de façon ordonnée, de formuler des hypothèses, d’envisager des hypothèses différentes.

• Capacité de comprendre ce qu’est une preuve.

• Activités qui ne viseront pas principalement l’acquisition de connaissances, mais davantage la maîtrise d’habiletés intellectuelles telles la description, l’analyse et la synthèse.

• Activités où l’adolescent est maître de ses apprentissages.

1 Sources

TRANQUARD, M., 2009. Animation d’activités. Cégep de Saint-Félicien, 150p.

GESELL, A., 1970. L’adolescent de 10 à 16 ans. Bibliothèque scientifique internationale, Presses universitaires de France, 567p.

L’adolescence :http://mrdalshim.free.fr/pages_web_(.htm)/staps_deug_2/v1.21/adolescence.htmConsulté le 20 janvier 2010.

Voici donc des informations sur les adolescents de 15 à 17 ans, informations qui vous seront utiles pour mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes.

1

7RAPPORT FINAL

DOMAINE�SOCIO-AFFECTIF

Caractéristiques�/�Besoins Implications

• Conscience de lui-même, de ses capacités, de ses possibilités, de son pouvoir, du monde qui l’entoure et de ses problèmes.

• Conscience de ses impulsions, de ses désirs, de ses actes et de ses pensées.

• Développement de l’identité personnelle.

• Formation d’un cadre de référence interne à partir duquel il juge, organise et décide.

• Certitude d’être invincible.

• Difficulté à accepter la critique.

• Recherche d’autonomie et d’indépendance.

• Manifestation d’intérêts et de préoccupations qui lui sont propres.

• Système de valeurs en constante évolution.

• Rejet des valeurs conservatrices de leurs prédécesseurs.

• Égocentrisme.

• Instabilité.

• Importance des amis.

• Intense sociabilité, facilité de discussion.

• Peur d’être rejeté, ridiculisé ou humilié.

• Besoin de modèles pour s’identifier.

• Besoin d’encouragement et de valorisation.

• Besoin de défis pour tester ses nouvelles idées.

• Idéaux élevés.

• Activités qui favorisent le travail d’équipe.

• Activités qui favorisent les discussions, les échanges d’idées.

• Activités qui exigent un certain approfondissement.

• Activités où l’adolescent peut dégager les implications, les conséquences et les possibilités de mise en œuvre de ses énoncés.

• Activités où l’adolescent peut comprendre l’écart existant entre ses idéaux et la réalité, celle des autres.

• Activités où l’adolescent est amené à prendre conscience de sa place dans un ensemble plus global.

• Activités où l’adolescent est dirigé discrètement tout en lui laissant une grande liberté d’action.

• Activités qui incitent à la participation.

• Activités où l’adolescent peut se faire une opinion sur les faits et les situations qui lui sont présentés.

• Activités qui augmentent l’estime de soi.

• Activités où on fait place à l’expression de soi et à la créati-vité.

• Activités où on permet à l’adolescent d’explorer de nouveaux intérêts, de développer de nouvelles habiletés.

• Activités où on permet à l’adolescent de vivre des expé-riences sociales positives avec ses pairs et avec les adultes.

8 RAPPORT FINAL

Voici quelques principes de base qui vous aideront, quelle que soit l’activité que vous animerez.

LES PRINCIPES DE L’ANIMATION, TRUCS ET ASTUCES

• Porter une attention constante à la sécurité et au bien être des participants. Une ambiance sécurisante et conviviale permet de meilleures dispositions pour l’apprentissage.

• Toujours se servir du vécu et des connaissances déjà

acquises par vos participants. Ce sont des bases so-lides sur lesquelles bâtir de nouveaux apprentis-sages.

• Communiquer à un niveau compréhensible pour

l’auditoire, en fonction de l’âge, mais aussi de la scolarisation, de la langue, de la culture… Mais at-tention à ne pas trop simplifier non plus. Les adoles-cents n’apprécieront pas que vous les preniez pour des enfants.

• Stimuler les cinq sens : faire toucher, sentir, goûter… • Suivre un fil conducteur. Il s’agit en fait d’éviter de

sauter du coq à l’âne. Il faut faire en sorte que les éléments de l’activité s’ordonnent de façon fluide et logique. Les participants capteront d’autant mieux le message et auront moins tendance à décrocher en cours de route.

• Faire preuve de leadership, mais sans toutefois en

abuser. Nous avons vu que les adolescents aiment se sentir indépendants et autonomes. Il faut donc les encadrer tout en leur laissant prendre des initiatives et faire des essais-erreurs.

• User de diplomatie; les adolescents supportent mal

la critique. • Poser des questions qui sollicitent la participation

du groupe. • Placer les participants dans des situations concrètes

qui leur permettent de faire des apprentissages di-versifiés et transférables.

2 Sources

TRANQUARD, M., 2009. Animation d’activités. Cégep de Saint-Félicien, 150p.

QUARANTA, M., 2009. Comment animer un groupe, à la découverte de votre leadership. Les Éditions Quebecor, 159p.

Normes de compétences nationales pour l’industrie canadienne du tourisme. Guide interprète du patrimoine, 2ème

édition. CQRHT, Conseil Québécois des Ressources Humaines en tourisme. 63p.http://www.cqrht.qc.ca/produits-emerit/norme-de-competence-emerit/loisirs-et-divertissements/guide-interprete-dupa-trimoine-2e-editionConsulté le 20 janvier 2010.

2

9RAPPORT FINAL

APPROCHES ET STRATÉGIES

Voici présentées des approches et stratégies d’animation choisies en fonction de la clientèle cible et des objectifs à atteindre dans les différents camps.

Approches Approche sensorielle Nous l’avons mentionné plus haut, les apprentissages se réalisent mieux quand ils font appel au cinq sens pour découvrir une réalité. Il faut donc stimuler, la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Ainsi, dans les différents camps, les jeunes seront ame-nés à prêter attention aux odeurs, à apprendre des gestes ancestraux et autochtone, à goûter des plantes sauvages ou des plats traditionnels, etc. Approche interdisciplinaire Il s’agit ici de traiter un sujet en faisant appel à diverses disciplines qui interagissent et s’enrichissent mutuelle-ment. Ainsi, lors de la construction de la structure en bois par exemple, les jeunes devront faire appel à des notions de mathématiques. Aussi, une activité sur les produits forestiers non li-gneux pourra intégrer des notions d’histoire ou de cui-sine traditionnelle et autochtone. Approche systémique Avec cette approche on ne se focalise pas seulement sur le sujet de l’activité, mais on considère aussi le sys-tème dans lequel il s’inscrit. Ainsi, cette approche va souvent être mise de l’avant puisque nous voulons amener les jeunes à comprendre les interdépendances et les interrelations qui existent entre chaque élément constitutif d’un écosystème.

Nous voulons aussi et surtout que les jeunes prennent conscience de leur place dans un ensemble plus global. Nous souhaitons par exemple qu’ils comprennent que leur actions, leurs gestes au quotidien, ont des réper-cussions sur leur milieu de vie.

Approche holistique Cette approche considère la personne dans son en-semble, avec toutes les dimensions qui la constituent : affective, sociale, morale. Les apprentissages se réali-sent mieux s’ils invitent l’individu à appréhender la réa-lité en faisant appel à toutes ces dimensions. Ainsi les diverses activités intègreront des débats, des discussions qui permettront aux jeunes de s’exprimer et d’exprimer ces aspects de leur vie : leurs valeurs mo-rales, leur culture, etc. Approche participative ou expérientielle Les jeunes seront des participants actifs dans les diffé-rentes activités. Ils ne se contenteront pas d’écouter des cours théoriques, ils construiront, cueilleront, feront des feux… Ils seront impliqués dans un contact direct avec l’objet d’apprentissage, en situation d’action. L’expérience étant à la base de l’apprentissage, notre but ici est que les jeunes retirent des enseignements concrets de ces expériences, enseignements qui servi-ront plus tard de base à de nouvelles expériences.

10 RAPPORT FINAL

Approche ludique Le jeu favorise l’apprentissage en créant un environne-ment agréable et en constituant une source de plaisir, de stimulation et de gratification. Les adolescents sont dans une période de leur vie où ils ont besoin de défis et de valorisation. Le jeu peut être un bon moyen de toucher ces aspects, il sera donc intégré aux différents camps. Bien évidemment, il faut adapter le niveau de difficulté en fonction de la clientèle. Pour qu’il y ait un intérêt pour les jeunes, il faut que la réussite du jeu ou du défi semble possible, sans toutefois être certaine.

Stratégies Éducation au milieu naturel Cette stratégie va être omniprésente durant les diffé-rents camps puisqu’elle touche à notre but principal : sensibiliser les jeunes au milieu naturel, à sa complexité, aux interrelations qui y existent et à la place qu’ils y oc-cupent. Pour être efficace, cette stratégie nécessite un contact direct avec l’environnement naturel, ce qui est le cas ici. Démarche scientifique C’est une stratégie qui va surtout nous servir lors du camp scientifique. Elle fait appel au raisonnement lo-gique et elle permet au participant de comprendre un problème donné. Ainsi, cette démarche va amener les jeunes à formuler un problème, puis une ou des hypo-thèses pour finalement vérifier ces hypothèses.

Approche coopérative Les apprentissages sont d’autant plus efficaces si les participants travaillent en équipe pour atteindre un objectif commun. Ainsi, les jeunes pourront mettre en avant leurs habiletés sociales et communicatives. Le travail d’équipe sera donc privilégié dans plu-sieurs activités des différents camps, aussi bien pour la construction de la structure en bois que pour le séjour de survie ou les inventaires.

Éducation aux valeurs Cette stratégie est plus philosophique que scientifique.Elle consiste à faire prendre conscience aux participants de leurs propres valeurs morales, notamment par rap-port à l’environnement. Cette stratégie sera mise en avant par des discussions organisées, le soir autour d’un feu par exemple. Les jeunes seront ainsi amenés à échanger et à réfléchir sur les valeurs qu’ils veulent privilégier et sur l’adéqua-tion entre celles-ci et leurs comportements dans leur vie quotidienne.

11RAPPORT FINAL

Description du camp

Le camp L’être humain dans son milieu naturel vise à faire découvrir aux jeunes que chaque action que l’on pose a un impact sur l'environnement. De plus, la faune et la flore qui nous entoure peuvent être utilisées pour survivre ou vivre en territoire. Il faut apprendre à faire attention aux ressources épuisables.

CAMP 2 : L’ÊTRE HUMAIN DANS SON MILIEU NATUREL

But à atteindre

• Passer 24 heures en forêt, en mode survie.

Objectifs

• Se rapprocher de la nature, en apprenant à se débrouiller seul en forêt, (de façon sécu-ritaire) et en prenant conscience que toutes nos actions ont un impact sur notre milieu de vie.

• Renouer avec des styles de vie ancestraux, autochtones comme allochtones.

12 RAPPORT FINAL

DÉMARCHE�DU�CAMP

ÉTAPE OBJECTIF DURÉE ANNEXES

ÉTAPE�1.�L’HUMAIN�ET�LA�NATURE;�UNE�SEULE�ENTITÉ,�UNE�SURVIE�ASSURÉE

Activité�1.1Des besoins primaires;s’abriter

• Bâtir un abri pour dormir en forêt Une à deuxjournées

XIV-XV

Activité�1.2Des besoins primaires;le feu

• Apprendre à faire un feu avec différentes techniques et outils

Une demi-journéeou une soirée autourdu feu

XVI

Activité�1.3Des besoins primaires;se nourrir

• Apprendre à s’alimenter en forêt• Apprendre à faire des pièges pour les animaux• Connaître les étapes pour purifier de l’eau

Une à deux journées XVII

ÉTAPE�2.�L’IMPACT�DE�L’HOMME�SUR�LA�NATURE

Activité�2.1L’empreinte écologique

• Comprendre la notion d’empreinte écologique Quelques heures àune demi-journée

Activité�2.2Sans empreinte, sans trace

• Défendre le principe du « sans trace », concept pour la protection de l’environnement

• Faire découvrir ce principe aux jeunes et faire en sorte que cela devienne une habitude de vie par la suite

Une demi-journéepuis à appliquer toutau long du camp

XVIII

ÉTAPE�3.�LA�SÉCURITÉ�EN�MILIEU�NATURELActivité�3.1Orientation en milieunaturel

• Savoir se repérer en territoire avec ou sans technologie

• Apprendre à utiliser des outils d’orientation• Connaître les symboles sur une carte

Une demi-journée àune journée

XIX-XX-XXI

Activité�3.2Sécurité et premiers soins

• Apprendre à prodiguer les premiers soins de base

• Savoir réagir en cas de blessure et poser les gestes adéquats en attendant les secours

Une à deuxjournées

ÉTAPE�4.�LE�TEST�ULTIME;�LA�SURVIE

Activité�4.124 heures en forêt

• S’organiser pour vivre une journée en forêt avec le minimum de matériel de subsistance

• Appliquer tout ce qui aura été vu durant le camp• Se lancer un défi personnel et apprendre à se

débrouiller en forêt• Renouer avec un mode de vie proche de la

nature

Un jour complet, soit24 heures

XXII-XXIII

13RAPPORT FINAL

ÉTAPE 1 : L’HUMAIN ET LA NATURE; UNE SEULE ENTITÉ, UNE SURVIE ASSURÉE

Objectif

• Bâtir un abri pour dormir en forêt

Durée

Une journée

Matériel nécessaire

• Un couteau ou une petite hache• Matériel pour abri de fortune

• Corde• Tapis de sol ou bâche de 3 m de côté• Matériaux naturels trouvés en forêt

• Tente

Préparation

• Cibler des sites pour faire des abris potentiels

3 Sources

Manuel de référence des cadets, 2003. Défense nationale.http://www.cadets.forces.gc.ca/_docs/army- armée/reference/403_f.pdf

1. Éviter le vous placer sous des branches et d’autres dangers en surplomb

2. Éviter les sommets de colline dénudés, car vous serez exposés au vent et à la foudre

3. Éviter les creux où de l’eau peut s’accumuler après la pluie

4. Placez-vous à au moins 100 m de l’endroit où vous préparez les aliments (l’odeur des aliments attirera des ours et d’autres animaux)

5. Placez l’ouverture de votre abri à l’opposé du vent

6. Ne placez jamais votre abri sur une route ou un sentier

Activité complémentaire

Il est possible d’ajouter la tente de prospecteur parmi les abris, car elle est utilisée beaucoup par les autoch-tones. Par contre, cette alternative demande des per-sonnes ressources pour expliquer comment monter ce type de tente. L’activité peut également se terminer dans un des abris, à discuter des différences entre ces abris, des abris au-tochtones et des maisons actuelles.

Particularités (permis, etc.)

Aucun permis n’est nécessaire pour cette activité.

Personnes ressources

• Une personne compétente pour monter des abris• Une personne ayant vécu une survie en forêt pour-

rait être un conférencier intéressant autour du feu le soir

• Un aîné autochtone pourrait venir expliquer com-ment il vivait en territoire

Activité 1.1 Des besoins primaires; s’abriter

Activités

Aller en forêt avec le groupe et le sensibiliser à l’impor-tance de faire un abri lorsque nécessaire. Pour débuter, l’activité doit se dérouler pendant le jour. Il est aussi intéressant de diviser le groupe en trois équipes; l’une doit transporter le matériel de la tente, l’autre équipe doit transporter du matériel pour l’abri de fortune et la troisième ne possède qu’une hachette.

Section théorique : facteurs pour choisir un empla-cement 3

Pour construire un abri, vous devez vous protéger du vent, des précipitations et de la lumière directe du soleil.

14 RAPPORT FINAL

Activité 1.2 Des besoins primaires; le feu

Objectif

• Apprendre à faire un feu avec différentes techniques et outils

Durée

Une demi-journée Matériel nécessaire

• Lunettes de protection, une paire par per-sonne

• Poêles en acier, dans lesquels faire les feux. Cet élément est facultatif, mais c’est là une sécurité pour éviter que les feux ne se propa-gent. Si vous trouvez un lieu sécuritaire, un carré de sable par exemple, vous pouvez vous en passer

• Chaudières d’eau pour éteindre vos feux• Extincteur (au moins un, par sécurité)• Sceaux de métal pour déposer vos cendres

chaudes ou le matériel n’ayant pas brulé en-tièrement

• Couteau, un par personne• Allumettes• Pierres de magnésium commerciales (deux ou

trois)• Matériaux combustibles disponibles en forêt Préparation

• Avoir un site propice pour faire cette activité

Activités

Les jeunes devront ici allumer des feux, avec des niveaux de difficulté grandissants.

Ils devront éteindre leur feu entre chaque niveau.

Il faut réussir le premier feu pour pouvoir passer au ni-veau suivant, et ainsi de suite.4

Activité complémentaire

Des défis supplémentaires peuvent être ajoutés à la créativité des animateurs, tout en restant sécuritaire.

Particularités (permis, etc.)

Assurez-vous que vous avez le droit de faire des feux sur le site choisi. Vérifiez également que vous pouvez cueillir plantes, champignons, petits fruits ou bran-chage. Personnes ressources

Procéder de façon sécuritaire est la première règle de la vie en forêt. Alors, un pompier de la SOPFEU pourrait être une personne ressource précieuse.

Aussi, toute personne spécialisée dans les techniques ancestrales de survie ou dans les produits forestiers non ligneux pourrait venir apporter ses connaissances aux jeunes.

4 Sources

Voir annexe XVI

15RAPPORT FINAL

Activité 1.3 Des besoins primaires; se nourrir

Objectifs

• Apprendre à s’alimenter en forêt• Apprendre à faire des pièges pour les ani-

maux; Connaitre les étapes pour purifier de l’eau

Durée

Une à deux journées (dépendamment de l’intérêt) Matériel nécessaire

Plantes comestibles :

• Guide de plantes comestibles• Guide des champignons de la Forêt modèle

du Lac-Saint-Jean• Livre « Secrets de plantes » par Fabien

Girard Pièges : Collet à lièvre

• Rouleaux de fil de laiton ou une broche flexible et résistante

Purification de l’eau

• Casserole• Pastilles de purification• 4 bocaux ou bouteilles d’eau• Filtre à café Préparation

• Cibler sur le site quelques plantes comes-tibles

• Trouver des traces de présence animale, particulièrement une piste de lièvre

Activités

Selon les saisons, diverses activités peuvent être réali-sées, en voici quelques-unes :

Plantes comestibles, champignons et petits fruits

Organiser une promenade en forêt avec le groupe et présenter des plantes comestibles et d’autres dange-reuses. Faire des dégustations de certaines plantes et champignons avec les jeunes. Il est aussi intéressant de ramasser des plantes pour en faire un met cuisiné le soir.

Pièges

Le premier piège à apprendre en forêt est à tendre des collets pour le lièvre (selon les périodes permises).

Il est suggéré de mettre des pièges et de donner l’infor-mation la première journée pour ensuite aller vérifier les pièges à tous les deux jours. Pour avoir plus d’infor-mation.

Site internet :www.latulippe.com/fr/nos_chroniques/andre_a_bel-lemare.asp?id=192

Ensuite, faire cuire le lièvre lors d’un repas.

16 RAPPORT FINAL

Pêche

Montrer comment faire une canne à pêche ou un har-pon avec les éléments retrouvé en forêt. Pratiquer la pêche dans des endroits permis avec les permis obliga-toires selon la saison. Purification de l’eau

Tout d’abord, sensibiliser les jeunes sur les dangers de boire de l’eau en nature de façon directe. L’annexe XVII décrit la théorie reliée à cette notion. Deux méthodes sont privilégiées pour purifier l’eau : l’ébullition et les pastilles. Montrer les deux méthodes aux jeunes. Il est aussi in-téressant de faire quelques expériences sur différentes sources d’eau : rivière, lac, étangs, pluie.

Activité complémentaire

Ajouter des notions sur les plantes médicinales.

Faire une dégustation de mets traditionnels autoch-tones. Particularités (permis, etc.)

Aucun permis spécifique n’est nécessaire sauf pour le colletage du lièvre ou pour la pêche.

Personnes ressources

Il serait intéressant d’aller chercher des conteurs, au-tochtones et allochtones, ou encore des cuisiniers (ou des particuliers) possédant des recettes traditionnelles amérindiennes et des recettes de famille typiques du Sa-guenay-Lac-Saint-Jean.

Un botaniste spécialisé peut être une personne res-source qui rendra la journée des plus intéressantes.

Un mycologue pourrait aussi venir parler des champi-gnons comestibles.

17RAPPORT FINAL

ÉTAPE 2 : L’IMPACT DE L’HOMME SUR LA NATURE

Objectif

• Comprendre la notion d’empreinte écologique

Durée

Quelques heures Matériel nécessaire

• Des ordinateurs avec accès internet, idéalement un par personne

Préparation • Imprimer les questionnaires s’il n’y a aucun

accès internet de disponible

Activités

Voici ici deux définitions de l’empreinte écologique, pour mieux aborder ce concept.

1. Que ce soit pour se nourrir, se déplacer, se loger ou gérer nos déchets, nous consommons des ressources na-turelles. Tout va bien tant que nous ne prenons pas plus que ce que la terre peut fournir. Mais comment savoir si nous consommons trop ?C’est à cette question que tente de répondre l’em-preinte écologique. Votre empreinte écologique est une estimation de la superficie dont la terre a besoin pour subvenir à vos be-soins, selon votre mode de vie. Votre empreinte écolo-gique vous permet de mesurer votre influence directe sur la nature.

2. L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui éva-lue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.

Imaginez que vous êtes un Robinson Crusoé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos be-soins en nourriture, chauffage, matériaux de construc-tion, air pur, eau potable, absorption de déchets ?

Cette surface représente l'empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s'il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c'est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d'être compromise à plus ou moins long terme.

A l'échelle du globe, l'empreinte écologique de l'hu-manité est une estimation de la superficie terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour ré-pondre à l'ensemble de nos besoins.

Activité 2.1 L’empreinte écologique

18 RAPPORT FINAL

Calculer votre empreinte écologique Sinon, il est possible d’imprimer une version papier que voici :

http://www.passerelleco.info/IMG/pdf/Test_Em-preinte_Ecologique.pdf

Le test se trouve de la page 8 à la page 11.

Si vous avez accès à des ordinateurs et internet voici des sites qui vous permettent d’évaluer votre empreinte écologique.

http://www.mddep.gouv.qc.ca/jeunesse/jeux/ques-tionnaires/Empreinte/Questionnaire.htm

http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html

Vous pouvez aller faire votre calcul sur chacun des deux sites, vous aurez ainsi une idée plus précise de votre em-preinte écologique.

Vous pourrez ensuite démarrer une conversation sur le sujet, en demandant à chaque jeune son pointage. Ainsi, ils pourront discuter ensemble de leurs habitudes de vie, des raisons d'empreinte écologique plus forte ou plus faible, etc. Ils pourront réfléchir ensemble à des gestes pour diminuer leur empreinte.

Activité complémentaire

Vous pouvez demander aux jeunes de calculer, à la main, leur empreinte écologique en calculant la quantité de déchets (en poids) et la quantité d’eau (en litre) utilisée à chaque semaine. Les jeunes devront calculer la consom-mation d’eau pour chaque fois qu’ils vont aux toilettes, pour chaque minute de douche et faire un bilan à la fin de la semaine.

Particularités (permis, etc.)

Aucun permis spécifique n’est nécessaire ici. Personnes ressources

Tout intervenant dans le domaine du développement durable ou de l’économie d’énergie sera capable de donner des « trucs » aux jeunes pour que ceux-ci dimi-nuent leur empreinte écologique.

19RAPPORT FINAL

Activité 2.2 Sans empreinte, sans trace

Objectifs

• Défendre le principe du « sans trace », concept pour la protection de l’environne-ment

• Faire découvrir ce principe aux jeunes et faire en sorte que cela devienne une habi-tude de vie par la suite

Durée

Une demi-journée Matériel nécessaire

• Aucun matériel nécessaire Préparation

• Impression des questionnaires si nécessaire

Activités

Défendre le principe du « sans trace », concept impor-tant pour la protection de l’environnement. Qu’est-ce que le principe du « sans trace » ?

Le « sans trace » ou « Leave no trace » en anglais, est un principe de vie tout simple. Le « sans trace » veut que lorsque l’on quitte un site naturel (après une activité de camping, une randonnée, ou toute autre activité de plein air) le site ne doit porter aucune trace de notre passage, comme si nous n’étions jamais venus dans cet endroit.

Voici donc présentés ici les sept principes d'éthique du plein air de « sans trace ».

1. Préparez-vous et prévoyez • Connaissez la réglementation et les particularités

du lieu visité.• Préparez-vous aux intempéries, aux urgences, etc.• Planifiez vos sorties en périodes de faibles fréquen-

tations.• Explorez en petits groupes formés de 4 à 6 per-

sonnes.• Remballez la nourriture; réduisez au minimum les

déchets.• Utilisez cartes et boussole afin d'éliminer l'utilisa-

tion de cairns, de rubans et autres marques de pein-ture.

2. Utilisez les surfaces durables • Recherchez les sentiers existants, les dalles ro-

cheuses, le gravier, l'herbe sèche et la neige.• Protégez les berges des cours d'eau; campez à plus

de 70 mètres des lacs et des rivières.• Un bon site de camping se trouve, il ne se fabrique

pas. Altérer un site n'est pas nécessaire.

Dans les zones fréquentées :

• Utilisez les sentiers et les sites de camping dé-signés.

• Marchez en file indienne au milieu du sentier, même s'il est boueux ou mouillé.

• Veillez à ne pas étendre votre campement. Concentrez votre activité là où la végétation est absente.

Dans les zones sauvages :

• Dispersez-vous afin d'éviter de créer de nou-veaux emplacements de camping ou sentiers.

• Évitez les endroits ayant subi un impact récent afin de ne pas l'endommager davantage.

20 RAPPORT FINAL

3. Gérer adéquatement les déchets • Remportez ce que vous apportez. Inspectez les lieux

de halte et de camping; ne laissez aucun déchet, reste de nourriture ou détritus.

• Déposez les excréments humains dans des trous pro-fonds de 15 à 20 cm creusés à plus de 70 mètres de tout campement, sentier ou source d'eau. Camou-flez l'endroit après avoir remblayé le trou.

• Remportez le papier de toilette utilisé et les pro-duits d'hygiène.

• Transportez l'eau souillée de la vaisselle et de votre hygiène personnelle à 70 mètres de tout ruisseau ou lac et répandez-la sur le sol. Utilisez une quantité minimale de savon biodégradable.

4. Laissez intact ce que vous trouvez

• Préservez notre héritage : ne touchez pas aux objets historiques et culturels, observez-les.

• Laissez les pierres, plantes et tout objet naturel tels que trouvés.

• Évitez de cueillir et de transporter des plantes.• Ne bâtissez pas de structures ou meubles. Ne creu-

sez pas de tranchées. 5. Minimisez l'impact des feux

• Les feux de camp ont un impact irrémédiable sur le paysage. Emportez un réchaud de petite taille et optez pour une lanterne à bougie pour vous éclairer.

• Là où les feux sont autorisés, utilisez les emplace-ments qui ont déjà servi, des tôles à feu ou des rem-blais de terre.

• Faites des feux de petite taille en utilisant unique-ment du bois mort ramassé au sol et pouvant être brisé à la main.

• Réduisez tout le bois et les braises en cendres. Étei-gnez chaque feu complètement et dispersez les cendres refroidies.

6. Respectez la vie sauvage

• Observez la faune à distance. Ne suivez pas et n'ap-prochez pas les animaux sauvages.

• Ne donnez jamais de nourriture aux animaux sau-vages. Ceci peut nuire à leur santé, altérer leur com-portement, les exposer à des prédateurs et à d'autres dangers.

• Protégez la faune et votre nourriture en déposant vos rations et vos déchets dans un endroit sûr.

• Soyez maître de vos animaux domestiques ou lais-sez-les à la maison.

• Évitez de déranger la faune durant les périodes sen-sibles de reproduction, de nidification, lors de la croissance des petits ou encore pendant l'hiver.

7. Respectez les autres usagers • Soyez respectueux des autres visiteurs et soucieux de

la qualité de leur expérience.• Soyez courtois. Laissez le passage aux autres sur le

sentier.• Quittez le sentier et postez-vous aux abords de celui-

ci lors du passage de randonneurs à cheval.• Faites halte et campez loin de tout sentier et des

autres usagers.• Évitez de parler fort et de faire du bruit; soyez atten-

tif aux sons de la nature.

Là encore, nous ne voulons pas donner de l’information aux jeunes sans que ceux-ci ne participent. L’activité pourra donc prendre la forme d’une discussion de groupe où ce sont les participants qui devront retrou-ver les 7 grands principes et les gestes à poser pour un impact minimum, voir nul, sur l’environnement.

21RAPPORT FINAL

Activité complémentaire

Pour un atelier plus pratico-pratique, vous pouvez contacter Sans trace Canada qui offre des ateliers de sensibilisation.

Ils peuvent également vous fournir des renseignements sur la façon d’organiser vous-même un atelier. On peut aussi demander aux jeunes de cocher les élé-ments qu’ils ont réalisés au fur et à mesure que la se-maine avance. Le questionnaire se trouve à l’annexe XVIII.

Particularités (permis, etc.)

Aucun permis spécifique n’est nécessaire ici. Personnes ressources

Un professionnel de l’écotourisme certifié « sans trace », un moniteur du « sans trace ».

Plus d’information sur le site internetde « Sans trace » Canada :http://www.sanstrace.ca/accueil Pour les joindre :Par téléphone sans frais : 1-877-238-9343Courriel : [email protected]

Un guide de chasse ou un aîné autochtone pourrait ra-conter comment leur ancêtre vivait autrefois. Difficulté de retrouver des sites archéologiques car les autoch-tones nomades vivaient sans traces.

22 RAPPORT FINAL

ÉTAPE 3 : LA SÉCURITÉ EN MILIEU NATUREL

Activité 3.1 Orientation en milieu naturel 1

1 Informations supplémentaires ; annexe I

Objectifs

• Savoir se repérer en territoire avec des moyens plus ou moins technologique

• Apprendre à utiliser des outils d’orientation• Connaître les symboles sur une carte

Durée

Une demi-journée à une journée

Matériel nécessaire

• Boussoles• Cartes• GPS• Règles• Calculatrices• Ficelle

Préparation

• Faire des cartes du site et cibler des sites à atteindre

• Pratiquer les parcours d’orientation

Activités

Il existe de nombreux types de cartes. Certains vont connaître les cartes politiques, qui montrent les pays, les provinces ou les entités politiques. Les cartes routières sont bien connues, particulièrement lors de vacances à l’étranger. Pour les activités d’orientation, ce sont essen-tiellement les cartes topographiques qui sont utilisées.

Manipulation de cartes Distribuer des cartes aux jeunes en équipe de deux ou trois. Il faut d’abord connaitre les composantes d’une carte. On leur fera nommer les différents éléments de la carte qu’ils reconnaissent : la légende, la rose des vents, les coordonnées, le titre, l’année, etc., et on leur expliquera brièvement ceux qu’ils ne connaissent pas (annexe XIX) Ainsi, on amènera les notions de latitude et longitude, en expliquant le principe de division de la terre en paral-lèles et méridiens, mais sans trop renter dans les détails techniques des différents systèmes de coordonnées.

Exercices

Défis rapidité Donner aux participants les coordonnées topogra-phiques d’un point précis sur la carte. Avec ces coordon-nées, les jeunes doivent retrouver sur la carte ce qui se trouve à ce point précis. Il peut s’agir d’un bâtiment, d’une intersection de route, d’un lac, etc. Défis précision Ici chaque équipe va donner sa réponse à tour de rôle, et c’est l’équipe la plus proche de la bonne réponse qui gagne. Demander de calculer la distance à vol d’oiseau entre deux points sélectionnés.On peut aussi leur faire calculer la distance entre deux points, mais en suivant la route ou le cours d’une rivière. Là, ils devront utiliser la ficelle pour mesurer la distance

Note: À faire seulement si le Camp 1 n'a pas été fait

23RAPPORT FINAL

en suivant les courbes.Manipulation des boussoles Présenter les composantes de la boussole. L’annexe XX soutien cette étape. Ensuite, différencier les trois nord : • Le vrai nord : La terre tourne sur un axe qui passe par

les pôles Nord et Sud. Le pôle Nord géographique, ou vrai Nord, est à la partie supérieure de la terre, à l’endroit où les lignes de longitude convergent.

• Nord du quadrillage : C’est le nord que le quadrillage

d’une carte topographique indique. Comme les abs-cisses sont exactement parallèles, elles ne conver-gent jamais au pôle Nord et pointent donc légère-ment à l’écart du vrai Nord.

• Nord magnétique : C’est le nord vers lequel l’aiguille

d’une boussole pointe. Il faut donc calculer la déclinaison magnétique et ajuster les boussoles avant de faire les exercices d’orientation. Vous trouverez la technique utilisée dans le manuel de référence des cadets. Orientation sur le terrain

Remettre à chaque équipe une carte avec un tracé à réaliser. Au bout du tracé, un trésor est à trouver et à rapporter.

Activité complémentaire

La visite d’un service de géomatique peut être une acti-vité complémentaire intéressante, particulièrement lors de journée de pluie. Cette visite crée un lien avec les connaissances acquises et permet de constater les pro-grès réalisés en orientation et cartographie. Ces services sont présents au ministère, au Conseil des Montagnais ou même dans les institutions d’éducation. Toponymie

L’ajout d’éléments sur la toponymie des sites est particu-lièrement intéressant, surtout pour les noms en langue autochtone. Certains noms et traductions se trouvent à l’annexe XXI. L’orientation sur le terrain peut contenir une phase GPS pour montrer aux jeunes les avantages et inconvénients de l’utilisation de cet outil. Particularités (permis, etc.)

Aucun permis spécifique n’est nécessaire ici. Personnes ressources

Un cartographe, un ingénieur, un technicien forestier ou tout autre professionnel travaillant sur carte ou avec GPS peut venir initier les jeunes à ce support.

24 RAPPORT FINAL

Activité 3.2 Sécurité et premiers soins

Objectifs

• Apprendre à prodiguer les premiers soins de base

• Savoir réagir en cas de blessure et poser les gestes adéquats en attendant les secours

Durée

Une à deux journées Matériel nécessaire

• Aucun matériel n’est nécessaire (fournis par l’organisme)

Préparation

Réserver les personnes ressources pour donner la formation

http://www.croixrouge.ca/article.asp?id=000006&tid=003

Un formateur de l’Ambulance St-Jean ou de la Fondation des maladies du cœur.

Activités

Les jeunes devront recevoir la formation officielle de premiers soins. Cette formation permet, à la fin, de re-cevoir la carte de premiers soins reconnus. Cet outil leur servira tout au long de leur vie. Activité complémentaire

• Discuter des dangers naturels que nous pouvons rencontrer en territoire et les façons de réagir si nous en sommes victimes. Identifier les animaux dangereux en territoire.

• Montrer les équipements et les vêtements appro-priés à avoir lors d’une excursion en forêt.

• Préparer une trousse de survie. Particularités (permis, etc.)

Aucun permis spécifique n’est nécessaire ici. Personnes ressources

Un formateur en secourisme, de la Croix Rouge Cana-dienne ou de Sirius. Tout intervenant possédant son cours de formateur en secourisme.

25RAPPORT FINAL

Activité 4.1 24 heures en forêt

Objectifs

• S’organiser pour vivre une journée en forêt avec le minimum de matériel de subsistance

• Appliquer tout ce qui aura été vu durant le camp

• Se lancer un défi personnel et apprendre à se débrouiller en forêt

• Renouer avec un mode de vie proche de la nature

Durée

Une journée complète Matériel nécessaire

• Sifflets, un par personne• Couteaux, un par personne• Allumettes, une boite par personne• Briquets, un par personne• Trousse de premiers soins (au moins deux)• Un extincteur• Tentes, pour le camp de base, une pour

les moniteurs, plus quelques-unes pour les jeunes

• Lampes de poche (facultative)• Matériaux disponibles en forêt

Préparation

• Aucune préparation particulière n’est nécessaire

ÉTAPE 4 : LE TEST ULTIME; LA SURVIE

Activités La règle des trois

Expliquer aux jeunes la règle des trois (annexe XXII). Cette « règle des trois » peut faire l’objet d’un jeu, pour lequel il faut choisir le niveau de difficulté.

• Demander aux jeunes de trouver les besoins vitaux en leur précisant que nous en cherchons six. Ils de-vront ensuite les ranger par ordre de priorité, en précisant combien de temps, selon eux, il est pos-sible de survivre si ces besoins ne sont pas comblés.

Ou• Donner aux jeunes les six besoins vitaux. Ils n’auront

ici qu’à les ranger par ordre de priorité et estimer les délais de survie.

Ou• Donner d’un côté les besoins vitaux, donner de

l’autre les délais de survie. Les jeunes devront alors associer chaque besoin avec le bon délai.

La survie étape par étape

Vous aurez préalablement trouvé et établi un secteur en forêt dans lequel se passeront les 24 heures de sur-vie.

Selon le nombre de participants, vous prévoirez plus ou moins de moniteurs.

Dans tous les cas, deux moniteurs au moins seront né-cessaires : un qui peut évacuer un éventuel blessé et un qui reste sur place avec le reste du groupe.Les deux (ou plus) moniteurs feront également des rondes durant ces 24 heures pour s’assurer que tout va bien.

Pour ne pas casser la « bulle survie » des participants et les laisser seuls, on n’ira pas les voir directement, on lan-cera simplement des coups de sifflets dans leur secteur.Un code aura été préalablement établi. Par exemple, le

26 RAPPORT FINAL

moniteur lance trois coups de sifflet pour demander si tout va bien, les participants répondent trois coups de sifflet pour confirmer que tout va bien ou un long coup pour demander à ce que le moniteur vienne les aider. Vous pourrez monter un petit camp de base, avec quelques tentes et un feu.

Ce camp servira à accueillir les participants qui n’arrive-raient pas à relever le défi et qui sentiraient le besoin de sortir du bois et de venir vous retrouver. Idéalement, les 24 heures de survie se feront du matin au matin suivant. Ainsi les jeunes auront le temps de préparer leur abri et leur feu avant la tombée de la nuit. Ainsi, d’après la « règle des trois », pendant les 24 heures de survie, les jeunes devront réaliser des étapes dans un certain ordre (voir annexe XXIII).

Activité complémentaire On pourra choisir de prévenir les jeunes à l’avance : « Demain, nous passons une journée survie ».

Ou au contraire, on pourra choisir de leur faire la sur-prise pour les mettre dans un état plus proche de ce qu’ils ressentiraient vraiment en se trouvant perdus dans le bois.

Vous leur ferez alors croire que vous partez pour une sortie dans le bois, et qu’il faut donc qu’ils s’équipent en conséquence : vêtements d’extérieur, confortables, en plusieurs couches, un bidon d’eau, un en-cas, et le « kit indispensable », à toujours avoir avec soi, même pour une simple promenade : un couteau, un briquet et des allumettes, un sifflet.

Ils peuvent prendre en plus ce qu’ils ont l’habitude de prendre quand ils partent pour une balade dans le bois. Une fois sur place, vous leur annoncez de quoi il s’agit réellement : « En fait, nous allons simuler 24 heures de survie, nous sommes coincés ici jusqu’à demain matin ! » Si vous sentez que votre groupe est prêt à accepter une telle « surprise », il pourrait être intéressant de ne pas les prévenir.

Défis supplémentaires Seul ou à plusieurs

Ils pourront choisir de faire leur journée de survie seuls, à deux ou à trois. Nous recommandons de ne pas aller au-delà de trois jeunes par groupe. Nous voulons tout de même que les jeunes sortent de leur zone de confort, et non pas qu’ils passent une soirée camping entre amis. De même, les campements de chaque groupe ou indi-vidu devront être assez distants les uns des autres pour que chaque groupe ou individu ait l’impression d’être seul dans le bois. Chaque individu possèdera un sifflet pour se faire entendre en cas de besoin et pour ré-pondre aux coups de sifflet du moniteur. Avec ou sans eau et nourriture

Nous l’avons vu, il est tout à fait possible de rester une journée sans boire ni manger. Pour ceux qui le veulent, ils partiront donc sans eau ni nourriture.

Pour les autres, ils pourront avoir leur bidon d’eau (sur-tout s’il fait chaud) et une barre de céréale et un fruit, ce que l’on apporte de toute façon en général dans notre sac quand on part se promener en forêt.

Demander simplement (dans le cas où vous prévenez vos participants à l’avance) d’éviter de se prévoir deux gros repas complets.

Encore une fois, nous voulons pousser les jeunes hors de leur zone de confort. Évidemment, si vous leur faites la « surprise », ils devront se contenter de ce qu’ils auront amené avec eux. Avec ou sans montre

Ceux qui le veulent pourront choisir d'enlever leur montre et de vivre au rythme du soleil le temps d’une journée.De plus, le temps peut passer plus vite (surtout durant la nuit) si l’on n’a pas tout le temps le nez collé à notre montre pour regarder sans cesse l’heure.

Les jeunes feront aussi selon leur habitude : certains ont toujours une montre sur eux, d’autres n’ont jamais de montre.

27RAPPORT FINAL

Avec ou sans lampe de poche

Normalement quand nous partons nous promener en forêt, nous ne prenons pas forcément de lampe de poche. Il serait donc intéressant de s’en passer. Mais là encore, certains jeunes pourraient se sentir sécu-risés avec une source de lumière pour la nuit. Si vous leur faites la surprise de cette activité, prévoyez donc quelques lampes de poches au cas où. Si vous les préve-nez à l’avance, chacun choisira d’en amener une ou pas. Avec le moins d’allumette

Vous pouvez compter le nombre d’allumettes au départ pour voir l’équipe qui en a utilisé le moins.

Particularités (permis, etc.)

S’assurer que vous avez le droit de couper un peu de bois dans le secteur choisi pour ces 24 heures de survie. Également, vérifiez que vous avez le droit de faire des feux à ciel ouvert. Personnes ressources

Toute personne spécialisée en technique de survie (fa-brication d’abris, allumage de feux, etc.).

28 RAPPORT FINAL

ANNEXE XIV. INSTRUCTIONS POUR MONTER UN ABRI DE FORTUNE

ANNEXES : L’ÊTRE HUMAIN DANS SON MILIEU NATUREL

L’abri de fortune le plus simple est l’abri « en A ». As-seyez-vous à l’intérieur pour vérifier s’il est assez haut – il ne devrait pas toucher votre tête. Veillez, pour vous protéger du vent et emprisonner la chaleur du corps, à ce que les côtés soient bas. Pour aménager un abri « en A », il faut s’y prendre comme suit :

1. Choisissez deux arbres séparés d’environ sept pieds;

2. Attachez les deux tapis de sol l’un à l’autre ou utili-sez une bâche de 3m de côté

3. Attachez de la corde à l’œillet du centre et fixez-la à un arbre à la hauteur de la taille (à une hauteur suf-fisante pour pouvoir s’asseoir à l’intérieur), le côté caoutchouté du tapis de sol doit être en bas. Veillez, pour protéger l’arbre, à en faire le tour deux fois ou plus ou encore, placer quelque chose sous la corde à l’endroit là elle fait le tour. Faites de même à l’autre extrémité. Le tapis de sol devrait être tendu;

5

5 Sources

Manuel de référence des cadets, 2003. Défense nationale.

4. Tendez les bords du tapis de sol et placer un piquet dans l’œillet de chacun des coins. Un petit bout de bois solide d’environ cinq pouces de longueur fait un bon piquet. Une fois les coins fixés, il est plus facile de fixer le centre. Il est à conseiller de laisser environ trios pouces entre le sol et le tapis ceci per-met à l’air de circuler et diminue la condensation

5. Attachez une corde aux œillets du dessus et tendez les côtés. Ainsi, vous aurez plus de place à l’intérieur et empêcherez la plus de s’accumuler

29RAPPORT FINAL

ANNEXE XV. CONSTRUIRE UN ABRI DE FORTUNE

Abris en appentis

Abri d’hiver

SITE INTERNET DE RÉFÉRENCEhttp://www.cadets.ca/content-contenu.aspx?id=69462

Arbre couché

30 RAPPORT FINAL

ANNEXE XVI. DÉFIS À RELEVER; FAIRE UN FEU

NIVEAU DESCRIPTION�

1 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt.

2 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, sans écorce de bouleau et sans plante.

3 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, sans écorce de bouleau, sans conifère et sans plante.

4 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, sans écorce de bouleau, sans conifère, sans plante et sans couteau.

5 Avec seulement une allumette (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, sans écorce de bo leau, sans conifère et sans plante.

6 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, et ce dans l’heure qui suit une pluie abondante. Pour ce faire, tremper quelques secondes vos matériaux dans un sceau rempli d’eau.

7 Avec seulement trois allumettes (bois ou carton) : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt, qui ont été complètement submergés sous l’eau durant au moins 5 minutes.

8 Avec seulement trois allumettes de carton : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les 101 matériaux disponibles dans la forêt, et ce avec une main derrière le dos en tout temps.

9 Avec seulement trois têtes d’allumettes de carton : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt.

10 Obtenir une flamme à l’aide d’une pierre de magnésium commerciale.

11 Obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, à l’aide d’une pierre de magné-sium commerciale en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt.

12 Obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, à l’aide d’une pierre de magné-sium commerciale en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt et sans écorce de bouleau.

13 Transporter un feu pour l’allumer à nouveau à une distance de 100 mètres.

14 Transporter un feu pour l’allumer à nouveau à une distance de 100 mètres à l’aide de champignons polypores.

15 Avec seulement une demi-allumette de carton : obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, en utilisant uniquement les matériaux disponibles dans la forêt.

16 Obtenir une flamme qui restera allumée durant au moins deux minutes sans intervention, à l’aide d’une pierre de magné-sium et d’un couteau, en utilisant uniquement une bûche de bois sans son écorce.

31RAPPORT FINAL

ANNEXE XVII. TROUVER ET PURIFIER DE L’EAU

Comment trouver de l’eau potable

Il faut faire attention à l’eau que nous buvons – même l’eau des régions sauvages peut être dangereuse. L’eau potable peut contenir des dangers qui ont une cause naturelle ou qui sont le résultat d’une pollution attri-buable à l’activité humaine. L’eau est essentielle pour survivre. Si vous n’avez pas ac-cès à e l’eau potable, vous devrez en trouver par vous-même. Pour en trouver, recueillez de l’eau de pluie ou de l’eau de surface propre (provenant d’une source ou d’un cours d’eau dont le courant est fort), ce qui permet d’éviter les dangers d’envergure tels que le limon et les débris. Si vous recourez à d’autres sources d’eau, comme un lac, un étang ou un marécage, vous pourriez devoir filtrer les éléments visibles à l’aide d’un morceau de tissus ou d’un tamis. Il est possible, pour nettoyer partiellement une eau brune ou verte, d’y ajouter une petite quantité de cendre blanche d’un feu, de la remuer ou de la se-couer doucement pendant cinq minute, de la laisser re-poser et ensuite de filtrer le tout à l’aide d’un morceau de tissu. Cette mesure ne purifie pas l’eau, mais elle la prépare en vue du processus de purification et facilite ce dernier. Quelle que soit l’apparence de l’eau, des dan-gers microscopiques peuvent aussi être présents. Ces dangers minuscules sont appelés « pathogènes » (micro-organisme qui cause des maladies) et comprennent ce qui suit :

1. Protozoaires. Les protozoaires incluent les parasites de type « giardia » et « cryptosporidie ». Ils peu-vent tous deux être de source fécale ou buccale; au-trement dit, si vous buvez de l’eau (d’un lac, d’un cours d’eau ou d’un étang) dans laquelle un animal s’est soulagé, vous risquez d’être malade. Les proto-zoaires agissent sur les intestins et sur le tube diges-tif et donnent des crampes, la diarrhée et la nausée. Les effets en question peuvent durer 21 jours;

2. Bactéries. Les bactéries donnent la diarrhée et la dy-senterie;

3. Virus. Les virus peuvent donner des maladies telles que l’hépatite et la polio.

Peu importe l’endroit où, dans les régions sauvages, vous avez obtenu votre eau, faites-la bouillir et laissez-la refroidir avant de la boire.

6

6 Sources

Manuel de référence des cadets, 2003. Défense nationale.

32 RAPPORT FINAL

ANNEXE XVIII. ÉLÉMENTS À RÉALISER POUR ÊTRE « SANS TRACE »

Voici donc présentés ici les sept principes d'éthique du plein air « sans trace ».

ÉLÉMENTS�

Remballez la nourriture; réduisez au minimum les déchets.

Utilisez cartes et boussole afin d'éliminer l'utilisation de cairns, de rubans et autres marques de peinture.

Protégez les berges des cours d'eau; campez à plus de 70 mètres des lacs et des rivières.

Recherchez les sentiers existants, les dalles rocheuses, le gravier, l'herbe sèche et la neige.

Marchez en file indienne au milieu du sentier, même s'il est boueux ou mouillé.

Remportez ce que vous apportez. Inspectez les lieux de halte et de camping; ne laissez aucun déchet, reste de nourriture ou détritus.

Déposez les excréments humains dans des trous profonds de 15 à 20 cm creusés à plus de 70 mètres de tout campement, sentier ou source d'eau.

Remportez le papier de toilette utilisé et les produits d'hygiène.

Transportez l'eau souillée de la vaisselle et de votre hygiène personnelle à 70 mètres de tout ruisseau ou lac et répandez-la sur le sol. Utilisez une quantité minimale de savon biodégradable.

Laissez les pierres, plantes et tout objet naturel tels que trouvés.

Évitez de cueillir et de transporter des plantes.

Ne bâtissez pas de structures ou meubles. Ne creusez pas de tranchées.

Faites des feux de petite taille en utilisant uniquement du bois mort ramassé au sol et pouvant être brisé à la main.

Réduisez tout le bois et les braises en cendres. Éteignez chaque feu complètement et dispersez les cendres refroidies.

Observez la faune à distance. Ne suivez pas et n'approchez pas les animaux sauvages.

Ne donnez jamais de nourriture aux animaux sauvages. Ceci peut nuire à leur santé, altérer leur comportement, les exposer à des prédateurs et à d'autres dangers.

Protégez la faune et votre nourriture en déposant vos rations et vos déchets dans un endroit sûr.

Évitez de déranger la faune durant les périodes sensibles de reproduction, de nidification, lors de la croissance des petits ou encore pendant l'hiver.

Soyez courtois. Laissez le passage aux autres sur le sentier.

Évitez de parler fort et de faire du bruit; soyez attentif aux sons de la nature.

33RAPPORT FINAL

ANNEXE XIX. INFORMATIONS SUR UNE CARTE 7

Échelle de la carte :

Échelle proportionnelle de la carte (échelle 1/25 000). L’échelle graphique aide à mesurer les distances sur la carte. Par exemple, une carte à l’échelle de 1/50 000 représente une étendue où, sur la carte, un centimètre représente 50 000 cm (500 m). C’est d’ailleurs cette échelle qui est idéale pour des cartes à des fins d’une expédition.

Nom de la carte

Afin de faciliter la consultation, le nom de la ville ou de la région qui figure sur la carte est inscrit (le nom est au centre et au bas de la marge et dans le coin inférieur droit). Numéro de référence et schéma d’assemblage

La case centrale du schéma indique votre carte; le sché-ma montre aussi les huit cartes qui l’entourent. Date des renseignements cartographiques

Nous donne une indication des changements possibles depuis que la carte a été imprimée.

Équidistance des courbes

L’équidistance indique la distance qui sépare les courbes de niveau. Elle est en pieds ou en mètres; prenez soin de la vérifier. Légendes des signes conventionnels

Située dans la marge du bas, elle est complétée par une autre liste au verso de la carte.

0 750 m250 m

1 / 25 000

7 Sources

JACOB, P., 1999. Guide d’orientation avec carte, boussole et GPS. Les Éditions de l’Homme, 291p.

LORD, J- M. et PELLETIER, A., 2006. Cartes, boussoles et GPS, 4ème édition. Éditions Broquet, 413p.

Manuel de référence des cadets, 2003. Défense nationale.

34 RAPPORT FINAL

ANNEXE XX. COMPOSANTES DE LA BOUSSOLE 8

8 Sources

Manuel de référence des cadets, 2003. Défense nationale.

35RAPPORT FINAL

LETTRE PARTIE LETTRE PARTIE

A Viseur�:�Le viseur sert à relever des azimuts K Échelle�de�déclinaison�:�l’échelle sert à compenser la déclinaison

B Boîtier�de�la�boussole : Le couvercle se ferme pour protéger les parties principales

L Ligne�de�méridien�de�la�boussole : lignes noires ou rouges, à l’intérieur du cadran de la boussole, qui servent à aligner le cadran de la boussole sur les lignes du qua-drillage sur une carte

C Miroir�de�la�visée�: Le miroir de visée sert à voir le cadran de la boussole quand un azimut est relevé

M Aiguille�magnétique : aiguille rouge qui se déplace librement et qui pointe vers le Nord magnétique

D Ligne�de�visée : La ligne sert à aligner le cadran de la boussole dans le miroir de visée

N Points�lumineux�d’orientation : les points sont placés des deux côtés de la flèche d’orientation et servent à aligner l’aiguille magnétique la nuit

E Point�lumineux�de�direction : le point lumineux montre l’endroit où l’azimut est lu

O Le�point�lumineux : endroit où le contre-azimut est lu.

F Cadran�de�la�boussole : le cadran tourne afin d’aligner l’aiguille de la boussole quand un azimut est relevé

P Équerre�de�1/50�000 : l’équerre sert à mesurer des points avec exactitude sur une carte

G Graduation : Le tour du cadran de la bous-sole est gradué en millièmes

Q Cordon�de�sécurité�(cordon) : le cordon sert à retenir la boussole

H Flèche�d’orientation : la flèche est à l’intérieur du cadran de la boussole; c’est un repère que vous alignez avec l’aiguille magnétique

R Dispositif�de�blocage�réglable : morceau de plastique fixé au cordon qui sert à en modifier la longueur autour du poignet

I Équerre�de�1/25�000�: l’équerre sert à mesurer des points avec exactitude sur une carte

S Tournevis : le tournevis sert à régler la vis de déclinaison

J Plateau�de�la�boussole : partie plate transparente de la boussole

T Vis de réglage de la déclinaison

http://www.cadets.forces.gc.ca/_docs/army-armée/reference/405_f.pdf

36 RAPPORT FINAL

ANNEXE XXI. TOPONYMIE 9

9 Sources

LABERGE J., 1983. Itinéraire toponymique du

Saguenay- Lac- Saint- Jean. Gouvernement du Québec, Commission de toponymie, 101p.

Voici des exemples de noms et leur signification :

• Canada : de Kanata : peuplement, village (Huron)• Québec : de Kebek : passage étroit, détroit (Montagnais)• Rivière Ashuapmushuan : là où l’on guette l’orignal (Montagnais)• Chibougamau : endroit où le cours d’eau rétrécit (Cri)• Chicoutimi : de Shkoutimeou : la fin des eaux profondes (Montagnais)• Lac Chigoubiche : de Ushukupish : pays du canard bec-scie• Lac Kénogami : de Kino et Gami : lac long• Métabetchouan : le courant se jette dans le lac, déversement final dans le lac (Montagnais)• Mistassini : grosse roche• Rivière Mistassibi : grande rivière• Rivière Ouiatchouan : cours d’eau brillant ou rivière où l’eau tourbillonne• Péribonka : rivière creusant dans le sable (Algonquin)• Piekouagami : lac peu profond (Algonquien, c’est le Lac Saint-Jean)• Saguenay : de Saga et Nipi : eau qui sort, d’où l’eau sort• Mashteuiatsh : là ou il y a une pointe (Algonquien)• Rivière Ticouapé : l'homme au caribou

37RAPPORT FINAL

ANNEXE XXII. LA RÈGLE DES TROIS

Pyramide des dangers : prioriser les énergies à déployer Survivre, c’est réussir à prioriser les gestes et actions à poser pour parer au plus pressé ; c’est focaliser notre énergie sur ce qui permet d’assurer notre intégrité phy-sique et le maintien de notre métabolisme basal. Il y a déjà plus de 25 ans, Ron Hood, instructeur de sur-vie et pionnier de la profession, édictait la fameuse « règle des trois » qui donnait une bonne idée des priorités en survie.

Par la suite, cette règle à été précisée par d’autres.

On considère donc aujourd’hui qu’on peut survivre : Trois secondes sans prudence

L’accident de voiture, la glissade dans une pente abrupte, la chute, etc. sont autant d’exemples du fait que notre survie, à la base, commence par une chose toute simple : éviter les accidents. Trois minutes sans oxygène

Passé ce délai, les tissus privés d’oxygène cessent de fonctionner et se nécrosent. Un bout de peau nécrosé n’est pas une urgence vitale, mais on ne peut pas en dire autant d’un cœur ou d’un cerveau.

Pour acheminer de l’oxygène dans nos centres vi-taux il faut des voies aériennes dégagées, une respi-ration qui fonctionne, une circulation sanguine ef-ficace. Ce sont les fameux ABC que doit connaître tout secouriste : Airways, Breathing, Circulation, ou en français : voies Aériennes, Bouche à bouche, Circulation.

Trois heures sans abri

Sous une chaleur intense ou dans un froid même relati-vement doux, nous mourons en quelques heures. L’im-mense majorité des gens qui meurent dans la nature sont victimes de l’hypothermie ou de l’hyperthermie… ou plus souvent de leurs effets secondaires (altération du jugement, perte de motricité fine, etc.). Trois jours sans eau

Ceci est une moyenne, selon les conditions, ce délai peut varier.

On pourra survivre plus de trois jours par temps frais et sans activité physique.

On ne survivra qu’une journée par temps très chaud et lors d’activités physiques intenses. Trois semaines sans manger

Chaque gramme de graisse que contient notre corps stocke 9 kilocalories. Un kilo de graisse, c’est donc 9000 kilocalories, soit de quoi tenir facilement trois jours.

Et les réserves énergétiques d’un adulte en santé sont en moyenne de l’ordre de 150000 kilocalories… Bref, il y a des choses plus urgentes que de manger ! Trois mois sans contact

Une nécessité vitale que nous avons tendance à oublier est le contact humain.

En résumé : Le plus important pour survivre dans la nature est donc : la prudence élémentaire, les premiers secours, la capacité à réguler sa température corporelle par tous les temps, avec ou sans équipement, et l’eau.

38 RAPPORT FINAL

ANNEXE XXIII. ÉTAPES À FRANCHIR POUR LA SURVIE

La première seconde : préserver leur santé (gestion de la sécurité immédiate et des blessures). • S’éloigner avant tout des dangers imminents (engin

sur le point d’exploser, animaux dangereux, bord de gouffre, etc.).

• Éviter si possible de courir et d’effectuer tout geste brusque qui puisse causer des accidents addition-nels.

• Assurer sa propre sécurité avant de secourir les autres.

• Préserver ses vêtements et son équipement (on pourrait plus tard en avoir un précieux besoin).

• Prodiguer au besoin les premiers soins. Mais dans notre cas précis, l’expérience de survie étant voulue et non subie, à cause d’un accident par exemple, ce point-ci ne posera pas de problème. La première minute : préserver les acquis (gestion de la panique et du stress) La première minute est la plus essentielle dans une si-tuation de survie car c’est là que l’on peut facilement paniquer et prendre de très mauvaises décisions. Dans la première minute et celles qui suivent, on doit se concentrer uniquement à préserver les acquis. Il ne faut surtout pas empirer la situation ! Il faut avant tout : • Préservez son énergie, se calmer

Ne marchez pas, arrêtez-vous. La pire chose à faire est de continuer à marcher aveuglément. Attendez un peu, il ne faut pas vous perdre plus que vous ne l’êtes déjà. Vous devez prendre le temps d’en-visager la situation à froid, de manière posée. La panique est le pire ennemi.

• Ne pas s’apitoyer, oublier les remords

La première minute de survie en forêt est celle du « j’aurais donc dû ». C’est dans cette fraction de l’instant que l’on se demande pourquoi on n’a pas été plus préventif. Même si la préparation reste

le moyen le plus efficace d’éviter les situations à risque, si un problème de survie se présente, il faut alors oublier les remords en acceptant la situation et en y faisant face. Et il n’y a aucune honte à se trouver en situation d’urgence. Là aussi, dans notre cas, l’expérience étant voulue et non pas subie, la gestion de la panique et du stress sera plus aisée.

La première heure : inventaire et options Une fois la sécurité assurée dans les premières minutes, la première heure de survie est l’heure consacrée à éta-blir l’inventaire et à peser les options. Aucune décision ne devrait être prise dans l’immédiat, sous l’état du choc de se retrouver dans un tel pétrin ! Faire l’inven-taire est une bonne façon de se calmer les esprits et de retrouver son sang froid.

• Inventaire des possessions

En étendant les articles sur un manteau ou un roche, faire l’inventaire de ses possessions et de celles de ses compagnons, s’il y a lieu. La fouille doit être exhaustive. Fouiller de fond en comble chaque poche de chaque vêtement et dans chaque poche de chaque sac. Tout peut être utile !

• Inventaire des possibilités de transformation des possessions en autres objets utiles

En groupe ou seul, faites une tempête d’idées sur comment vous pouvez transformer les pos-sessions en d’autres objets utiles. Exemple : une cravate ou des lacets peuvent être transformés en corde, en fil, en drapeau de signalisation, en leurre à pêche, en ceinture, en fronde… Quels articles ou parties d’articles peuvent être sacri-fiés pour transformation ou autre utilisation ? Exemple : manches de gilet en tuque, la moitié des lacets, quelques centimètres du bas ou d’un T-shirt.

39RAPPORT FINAL

• Inventaire des lieux environnants

En marchant de l’endroit où vous êtes présente-ment, effectuez un aller-retour de 5 minutes dans chaque direction.

Que pouvez-vous trouver ? Exemples : petits fruits, bois sec, bois pourri, roches, traces d’animaux, foin, ruisseau, neige, grotte, sentier…

Attention de ne pas perdre de vue votre endroit ac-tuel !

• Inventaire des possibilités de secours

Qui sait où vous êtes ? Qui s’inquiètera de vous et quand ? Quelle est la fréquence de visite dans ces lieux ? À quelle distance êtres vous des secours ? Quels signaux pouvez-vous préparer ?

• Peser les options

Il faut avoir complété toutes les formes d’inven-taire avant de peser les options. Les décisions se-ront prises en fonction de « préserver les acquis ». L’option de se déplacer ne sera que très rarement le meilleur choix.

C’est à cette étape, dès les premières heures sur le site donc, que les jeunes, lors de l’inventaire des lieux en-vironnant, vont ramasser tout le bois qu’ils trouveront autour de leur zone. Le bois pour faire leur abri et assez de bois pour entretenir le feu toute la nuit. On prendra garde de bien prévenir les jeunes d’utili-ser au maximum ce qu’ils trouvent au sol. On ne va pas abattre un arbre pour une « fausse » journée de survie.

Les jeunes pourront couper quelques branches de sapin par exemple ou arracher un peu d’écorce de bouleau sur les arbres (l’écorce qui se détache naturellement, on n’attaquera pas l’arbre au couteau pour détacher de l’écorce interne, ce qui blesserait l’arbre), mais pas plus.

La première journée : se mettre à l’abri (gestion du froid) La première journée sera consacrée à se mettre à l’abri, mais de quoi au juste ? Principalement du froid. Il fau-dra donc construire un abri et faire un feu.

• Abri général : en premier lieu, on doit choisir un abri général. Il s’agit d’un abri contre le vent. Es-sayer de trouver l’endroit de la forêt le plus dense et installez-vous là.

• Abri spécifique : isolez-vous du sol. Placez n’importe quels matériaux secs par terre comme isolation (une bonne couche de sapinage est l’idéal).

• Ensuite, trouvez un « parapluie », par exemple un grand morceau d’écorce.

• Pour un toit général (pour éviter la perte de chaleur et contrer les pluies légères), utiliser la technique « éponge » avec tout matériel qui peut absorber l’eau.

• Pour un toit spécifique d’un mètre carré, utiliser la technique « bardeau » avec tout matériel long et large.

Attention !À l’étape de la construction de l’abri et de la récolte du bois, pensez à : • Préservez votre énergie

1. Prendre son temps ! Bouger lentement, s’asseoir plutôt que rester debout.

2. Pensez « miniature » : faire des petits feux et des petits abris (juste la place de pouvoir s’as-seoir dedans), cueillir du petit bois.

3. Pensez à ménager les piles de votre corps.

• Préservez vos vêtements et votre équipement

1. Éviter de se mouiller : sacrifier le moins de vête-ments possible.

2. Éviter de transpirer : se déshabiller le plus pos-sible dès le départ.

3. Mettre l’équipement à l’abri et y faire attention.4. Attacher le couteau, le briquet, et les autres

pièces d’équipement pour éviter de les perdre.5. Ne jamais laisser traîner les objets par terre.

La première semaine : eau et nourriture Ici, nous ne passons que 24 heures en mode survie.Nous n’aurons donc pas besoin d’eau ou de nourriture.Mais pour information, ce n’est donc qu’après avoir fait un abri et du feu que l’on se préoccupera de trouver tout d’abord à boire, puis à manger.

40 RAPPORT FINAL

ANNEXE XXXI. PERSONNES RESSOURCES À CONTACTER

ORGANISATION PERSONNES�RESSOURCES SUJETS

CEGEP�DE�ST-FÉLICIENTECHNIQUEDUMILIEUNATUREL

Sophie�Lebrun,�biologiste,�CoordonnatriceTel : 418-679-5412 poste [email protected]

André�du�Tremblay,ingénieur�forestier,�CoordonnateurTel : 418-679-5412 poste [email protected]

Techniciens forestiersTechniciens fauniquesCartographesPlantes sauvages

CEGEP�DE�CHICOUTIMITECHNOLOGIEFORESTIÈRE

Jacques�Boudreault,�Coordonnateur(418) 418 549-9520 Poste [email protected]

Technologues forestiers

UNIVERSITÉ�DU�QUÉBEC�ÀCHICOUTIMIBACENPLEINAIR

David�Mepham,Professeur�directeurTel : 418 545-5011 poste [email protected]

Finissants en plein airProfessionnel de survieProfessionnel en orientation

UNIVERSITÉ�DU�QUÉBEC�ÀCHICOUTIMIBACENBIOLOGIE

Daniel�Lord,�DirecteurTel : 418 545-5011 poste [email protected]

France�Ida�Jean,�CoordonnatriceTel : 418 545-5011 poste [email protected]

BiologisteProfessionnels de la faune et flore

UNIVERSITÉ�DU�QUÉBEC�ÀCHICOUTIMIDESSÉCOCONSEIL

Claude�Villeneuve,�Professeur�responsable418 545-5011 poste [email protected]

Professionnels du développement durable

ABITIBIBOWATER Michel�C.�Ouellet,�DirecteurTél. 418 679-8484

Ingénieurs forestierTechniciens forestierProfessionnels pour abattage

ASSOCIATION�FORESTIÈRE�DU�SAGUENAY�LAC-SAINT-JEAN

Diane�Bouchard,�Directrice�généraleTél : (418) 695-1787, poste [email protected]

Tout ce qui concerne la forêtPersonnes ressources pour soutien aux activités

FORÊT�MODÈLE�DULAC�SAINT-JEAN

Serge�Harvey,�Directeur�généralTel : 418-275-5386 poste [email protected]

Personnes ressources pourtrouver des professionnels

41RAPPORT FINAL

ORGANISATION PERSONNES�RESSOURCES SUJETS

CONSEIL�DES�MONTAGNAIS�DU�LAC�SAINT-JEANPATRIMOINE,�CULTURE�ETTERRITOIRE

Carl�Robertson,�directeurTel : 418-275-5386 poste [email protected]

GéomatiqueConférencier sur la culture autochtoneAinés autochtones

SOCIÉTÉ�DEMYCOLOGIE�D’ALMA

Michelle�BouchardTél: 418-662-4037http://sites.google.com/site/somycoalma/

Champignons

COOPÉRATIVEFORESTIÈRE�DE�LADORÉ

Jérôme�Simard,�Directeur�généralTel : 418 258-3451http://www.epicea.org/

Plantes comestiblesTechniciens forestiers

AGENCE�DE�GESTIONINTÉGRÉE�DES�RESSOURCES

Michel�Bouchard,�directeurTel : 581 719-1212http://www.groupeagir.com/

BiologieCartographieGéomatiqueIngénieurs forestiersProduits forestiers non ligneux

ÉBÉNISTE Ébénisterie�Lac�Saint�JeanTel : 418 [email protected]

Professionnels du travail du bois

SOPFEU Marcel�Trudel,�Préposé�à�l’informationBase principale de RobervalTel : 418 [email protected]

Conférencier sur les feux de forêt

CROIX�ROUGE Bureau�du�Saguenay�Lac-Saint-JeanTél. : 418-690-3909

Professionnels pour la survieFormateurs

MINISTÈRE�DES�RESSOURCESNATURELLES�ET�DE�LA�FAUNE

Direction�générale�du��Saguenay–Lac-Saint-JeanTel : 418 [email protected]

Ingénieurs forestiersBiologistesTechniciens forestiersTechniciens fauniques

www.fmlsj.ca

1771�rue�Amishk,�Mashteuiatsh(QC)�Canada��G0W�2H0T�:�(418)�275-5386�POSTE�448F�:�(418)�275-7615C�:�[email protected]