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LES GRANDES TENDANCES DE LA CONSOMMATION DES MÉNAGES :
- SNACKING- CONSOMMATION DE PAIN
- PETIT-DÉJEUNER
QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LES BOULANGERIES-PÂTISSERIES ?
UNIVERSoulangerie
3 ÉTUDES À LA LOUPE :
- Etude IPSOS / Vitagora avril 2015 sur 1007 personnes âgées de 16 à 70 ans
-Table ronde de l’Observatoire du Pain : « Le pain, vecteur de « bien-manger » pour les jeunes ? » Juillet 2015
-Les Nouvelles de la Boulangerie Pâtisserie (INPB) supplément technique N° 103 – juillet 2015
I – ÉVOLUTIONS DES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES
II – LE SNACKING : CIBLES, HABITUDES D’ACHATS, ATTENTES
III – QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LES BOULANGERS - PÂTISSIERS ?
IV – LA PLACE DU PAIN POUR LES FRANCAIS ET LES JEUNES
CONCLUSION :
QUELLES PISTES DE DÉVELOPPEMENT POSSIBLES POUR LA PROFESSION ?
LES THÈMES ABORDÉS
I – ÉVOLUTIONS DES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES
Dégradation du pouvoir d’achat des Français Diminution des dépenses globales des ménages
Restrictions quantitatives Recherche de prix bas (repas à moins de 5 euros )
MAIS… un paradoxe fort : un prix bas est perçu négativement (peu rassurant sur la qualité). On est prêt à payer pour manger de la qualité.
CRISE ÉCONOMIQUE
Manger moins, mais mieux… La restriction est plus quantitative que qualitative
QUE SIGNIFIE MANGER « MIEUX » POUR LES FRANCAIS ?
BON avec du goût, plaisir gustatif
BON pour la santé
+ BON pour l’environnement
Produits équilibrés : moins gras, moins sucrés, moins salésProduits « sans » : sans gluten, lactose, protéines animales…Produits enrichis en fibres, vitamines…
Produits au goût prononcé
Ingrédients de choix : naturels, locauxMéthode de fabrication non industrielles
Saveurs originales Territoires culinaires
« L’alimentation est davantage encore en temps de crise, une valeur refuge, une source de plaisir dont les Français
ne souhaitent pas se passer. »
(INBP juillet 2015)
Le repas reste synonyme de convivialité et de partage. On préfère être accompagné.
SE NOURRIR N’EST PAS EN FRANCE, UN ACTE FONCTIONNEL, C’EST UN PLAISIR
De plus en plus de repas sautés, en particulier le petit déjeuner :
21% des adultes et 29% des enfants en 2013sautent au moins un petit déjeuner dans la semaine
11% pour les 2 cibles en 2003(CREDOC enquêtes CCAF)
3 actifs sur 4 déjeunent hors domicile en semaine
41% des Français déjeunent sur le pouce au moins une fois par semaine
et 21% au moins 3 fois par semaine
20-44 ansActifs et étudiantsUrbains
Hommes et femmes
56% préfèrent acheter du « tout prêt »75% achat non planifié le midi
LES HABITUDES FACE AUX REPAS :
LA MULTIPLICATION DES « EN-CAS » AU COURS DE LA JOURNÉE
29% grignotent dans la matinée
50% grignotent dans l’après-midiau moins une fois en semaine
La durée moyenne d’un repas le midi en semaine est passé de 1h30
à 30 minutes en 20 ans
47% y consacrent 5 à 10 minutes / 31% 10 à 15 minutes
16 – 24 ans (étudiants)Hommes/femmesPas de différence entre régions
78% disent acheter un en-cas parce qu’il « fait envie »
I I – LE SNACKING : CIBLES, HABITUDES D’ACHAT, ATTENTES
LIEUX D’ACHAT DES PRODUITS POUR MANGER SUR LE POUCE :
(VALEUR) %
(VALEUR) %
(VALEUR) %
(VALEUR) %
(VALEUR) %
(VALEUR) %
5
5
10
10
15
15
20
20
25
25
30
30
35
35
40
40
45
45
50
50
55
55
0
0
HYPER/SUPER
BOULANGERIE
FAST FOOD
SANDWICHERIES/KEBAB
CENTRES COMMERCIAUX
DRIVE FAST-FOOD
La boulangerie-pâtisserie2ème lieu d’achat
Les plus jeunes :Fast-food
Boulangeriessupérettes
Les plus âgés :traiteurs
PrixFacilité d’achat
43 %42 %
29 %
27 %26 %
20 %
16 %
Qualité
Peu d’attente
Propreté
Large choix
Heures d’ouverture
Produits plus rares
CRITÈRES CLÉS DE CHOIX DU LIEU D’ACHAT :
Une concurrence forte : offre historique = sandwicheries, fast-food nouveaux concepts = bars à soupes, à pâtes, sushis, food-truck « sains », espaces snacking rénovés dans GMS, commerce de proximité (bouchers, charcutiers, épiciers…).
BOULANGERIES 42%Supermarchés 36%
Sur les aires de repos 28%
Près de son travail 32% Food-trucks plus variés 22%
DANS QUELS LIEUX AIMERIEZ-VOUS TROUVER PLUS DE PRODUITS À MANGER SUR LE POUCE ?
I I I – QUELLES OPPORTUNITÉS ET AXES DE DÉVELOPPEMENT POUR LA BOULANGERIE – PÂTISSERIE ?
LE SNACKING PEUT ATTEINDRE 35% DU CA DES BOULANGERIES-PÂTISSERIES
LEVIER DE CROISSANCE
?
PROFITER DES 5 MOMENTS DE CONSOMMATION
Petit-déjeuner : favoriser les formules consommables en nomade (transport en commun, bureau, debout…)
En-cas du matin : sucré en mini-portion + boisson chaude
Déjeuner : qualité du pain pour des sandwichs de qualité d’artisan + vecteur de conquête d’acheteurs de pain
Pause gourmande goûter : sucré gourmand+ boisson chaude ou froide
LES INSATISFACTIONS SUR L’OFFRE SNACKING ACTUELLE :
« l’offre actuelle n’est pas satisfaisante concernant les produits… »
47%45%
44%
44%
42%
41%
40%38%37%37%
DES PISTES DE RÉFLEXIONPOUR FAIRE MIEUX QUEL’OFFRE ACTUELLE
- Pas ou très peu gras
- Pas ou très peu salés
- Bons pour la santé, équilibrés - Pas ou très peu sucrés
- Végétariens
- Naturels, bio
- Ressemblant à un vrai repas
- Locaux, régionaux
- Faits maison
- Exotiques
SANS OUBLIER QUE CE QUI EST PRIORITAIRE POUR LE CONSOMMATEUR, CE SONT DES PRODUITS :
Ayant bon goût 68%
Pratiques à manger 44%
Bons pour la santé et équilibrés 41% (frein snacking = pas sain à 45%)
Peu chers 39% (frein « trop cher » à 23%)
Prix surtout pour les jeunes / Santé, équilibre pour les plus âgés
PRATICITÉ
SANTÉ
BUDGET
PLAISIR
LES FORCES DES BOULANGERIES – PÂTISSERIES POUR LE SNACKING
De réelles FORCES, mais il faut développer une offre et des services adaptés…
LESQUELS ?
clients fidèlesemplacements de choix(flux de passage)
image d’artisanproduits de terroir
qualité du pain(pour les sandwichs)
confiance des consommateurs
un ticket moyen assez faible(5,90 € contre 8,70 € en restauration rapide classique)(prix idéal moyen = 6,6 €)
- Des formules complètes (all-inclusive) en s’alignant sur le prix d’un ticket restaurant des entreprises de votre zone
- Possibilité de chauffer les plats
- Se développer sur des produits traiteurs (se former, investir en matériel ?)
- Vitrines évolutives pour s’adapter aux 5 moments de la journée
- La livraison ou le portage à domicile, dans les entreprises
QUELLES ÉVOLUTIONS POUR PROFITER DE LA VAGUE DU SNACKING ?
- Le drive si les lieux le permettent
- Le « click-and-collect » (achat sur le net et retrait en magasin)
- 2 files pour gérer les heures de pointe : acheteurs pain et acheteurs snacking
- Des bornes de commandes en magasin pour gagner du temps
- Un distributeur automatique à exploiter seul ou en partenariat avec d’autres métiers de bouche ( sur zone magasin ou hors zone magasin )
LE MAGASIN
Favoriser l’expérience d’achat :
Donner une bonne raison de venir en magasin.Faire vivre un parcours sensoriel au client…
- Design magasin : couleurs, matériaux…
- Théâtralisation des produits
- Créer un univers, susciter des émotions
Le magasin devient un terrain de jeu (« gamification ») où il trouve des animations, un spectacle (« entertaining shopping experience »).
Un lieu de vie, pas seulement d’achat…
OPEN
- Écrans dynamiques sur la fabrication du pain
- Cours de pâtisserie
- Concours de la meilleure idée de sandwich
- Tests de produits nouveaux
- Visite du laboratoire
- Semaines à thème…
Le client devient acteurRéussir à créer de l’interactivité
Coin café
Espace « manger debout »
Espace déjeuner places assises
Espace détente goûter…
ACCOMPAGNER PENDANT LES 5 MOMENTS DE CONSOMMATION :
LA COMMUNICATION
Adopter les nouvelles techniques de communication pour être plus proche de ses clients.
- Tablettes en magasin pour présenter l’offre
- Page à faire vivre sur les réseaux sociaux
- Être présent sur les plateformes de recommandations (Tripadvisor…)
- Campagne SMS
- Géolocalisation (« votre boulangerie la plus proche »)
- Donner clairement l’information sur les produits (labels, origine, bio…) en magasin
- Produits personnalisés, à la carte 52%
- Distributeurs automatiques :
- Avec produits personnalisables 43%
- Avec plats chauds 37%
- Livraison petits-déjeuners ou brunchs le WE 36%
- Aide à l’élaboration des menus 33%
- Commandes via smartphones + recevoir offres 32%
LES IDÉES QUI INTÉRESSENT LE PLUS :
I V – LES FRANCAIS, LE PAIN et LES JEUNES
Consommé par 98 % des FrançaisImage d’un aliment SAIN, AUTHENTIQUETradition françaisePartagePLAISIR gustatif
MAIS …
129g /an /adulte contre 900g il y a un siècle seulement
9% des adultes en mangent 3 à 4 fois par jour.
Baisse de consommation en quantité et en fréquence.
Dé-ritualisation du petit-déjeuner chez les jeunes NOMADISMELe pain est consommé à travers les sandwichs (Consommation de sandwichs +10% de 2012 à 2013).
Type d’individus
Petit-déjeuner
Déjeuner Goûter Dîner
Enfants (3 à 10 ans)
25% 34% 11% 29%
Adolescents 20% 38% 7% 32%Adultes 29% 34% 2% 33%
QUELLES OCCASIONS D’ACHAT ?
QUELLE OFFRE ?
SAIN – BEAU – BON – RASSURANT
Produits simples / authentiques travaillés artisanalement
Des matières premières de qualité locales / régionales
Des démarches favorables à l’environnement
PLAISIR olfactif, gustatif, visuel Produits AUTHENTIQUES, nés d’un savoir-faire, de TERROIR moment de PARTAGE en famille, RÉCONFORT
Mais non consommé systématiquement. Recherche de solutions plus pratiques et plus rapides :Céréales, pain de mie, Cracottes, biscottes…
Prévoir des offres préparées et packagées avec pain à consommer debout ou hors-domicile
une image idéalisée du painun rôle « social »
PERCÉPTION DES JEUNES
UNIVERSoulangerie