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26 février 2020 13 è année - n° 282 www.ledireetlecrire.com Les histoires de vie dans un monde en transformation : au carrefour de la recherche, de la formation et de l'intervention A moins de trois mois de l’ouverture de ce colloque international, vous trouverez sur le site dédié La liste de intervenants L’argumentaire et le programme Les modalités d’inscription et les tarifs Un entretien avec Danielle Desmarais (paru sur le site de l’ASIHVIF)

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26 février 2020 13 è année - n° 282

www.ledireetlecrire.com

Les histoires de vie dans un monde en transformation :

au carrefour de la recherche, de la formation et de l'intervention

A moins de trois mois de l’ouverture

de ce colloque international,

vous trouverez sur le site dédié

►La liste de intervenants

►L’argumentaire et le programme

►Les modalités d’inscription et les tarifs

Un entretien avec Danielle Desmarais (paru sur le site de l’ASIHVIF)

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Page 2 Le dire et l’écrire

Les « Bouillons » d’Angers

Rencontre organisée

par les « Bouillons » le 5 mars 2020

à 19h30 à la Sadel d’ Angers

Une rencontre avec Arno Bertina

Son livre « L’âge de la première passe » doit paraître

début mars 2020 aux éditions VERTICALES

Rencontre organisée

par les « Bouillons » le 26 mars 2020

à 19h00 à la Bibliothèque Toussaint

d’ Angers

Une rencontre avec Cécile Coulon

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Cécile Coulon est une romancière,

nouvelliste et poétesse française. À l'âge de 16 ans, elle publie son premier roman intitulé "Le voleur de vie" (2007). Elle passe un baccalauréat option Cinéma. Après des études en hypokhâgne et khâgne à Clermont-Ferrand, elle poursuit des études de Lettres Modernes. En 2016, elle prépare sa thèse dont le sujet est "Le Sport et le corps dans la littérature française contemporaine".

Son premier recueil de nouvelles, "Sauvages", est paru aux Éditions Revoir en 2008. Elle publiera ensuite "Méfiez-vous des enfants sages" (2010), "Le roi n’a pas sommeil" (2012), prix Mauvais Genres France Culture / Le Nouvel Observateur, "Le rire du grand blessé" (2013), "Le cœur du pélican" (2015).

À 26 ans, elle publie son huitième livre, le roman "Trois saisons d'orage", qui obtient le prix des libraires 2017. Son premier recueil de poèmes "Les Ronces", paru en 2018 au Castor Astral, a reçu le Prix Guillaume-Apollinaire.

"Une bête au paradis" est paru en septembre 2019 à l'occasion de la rentrée littéraire aux éditions L'Icono-

claste.

Arno Bertina

« Je nais en 1975. J’ai 13 ans en 1988, quand un professeur de français me fait lire L’Adieu aux armes d’Hemingway, Nouvelles de Salinger et Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O’Connor. Je ressens encore les effets de l’onde de choc produite par ces lectures. J’écrivais déjà, je continue. Je lis La nausée, que personne ne m’a recommandé, qui me fascine immédiatement, et Le capitaine Fra-casse. Je cours encore après l’effet produit sur moi par la mélancolie de ces deux romans. Le lycée est un champ de foire, il s’y passe tout et n’im-porte quoi, c’est excitant. Je continue d’écrire, participe à un concours de nouvelles. L’année d’Hypokhâgne est un champ de foire, il s’y passe tout et n’importe quoi, c’est excitant. Je découvre l’univers des revues littéraires. Mon premier texte de fiction est publié par Grèges, et mon premier article par Prétexte. Beaucoup d’autres textes et articles suivront (pour Esprit, La NRF, Critique, et aujourd’hui Inculte). En 2000 je termine pour la première fois un roman. Alors que je suis au service militaire (c’est un champ de foire, etc.), Actes Sud publie Le Dehors ou la migration des truites. Paraitront ensuite – une fois libéré des « obligations » – Appoggio (Actes sud, 2003) et Anima motrix (Verticales, 2006), ces trois titres constituant une manière de triptyque. En 2003 je suis sélectionné pour devenir pensionnaire de la villa Médicis (Rome) en 2004-2005. A Rome je décide de mettre entre parenthèse l’écriture d’Anima motrix pour coécrire Anastylose (Fage, 2006), un ou-vrage retraçant l’histoire d’un monument de la Rome antique, l’Ara Pacis. Je prends goût aux expériences collectives, qui prolongent la recherche d’une écriture polyphonique et devient membre du comité de rédac-tion de la revue Inculte. A partir de là, je multiplierai les projets collectifs – le dernier en date étant La borne SOS 77 avec le photographe Ludovic Michaux.

C’est encore cette dimension collective qui explique mon goût pour l’écriture radiophonique et le fait que je ré-ponde aux commandes de France-Culture en écrivant des dramatiques (La relève des dieux par les pitres, réa-lisé par Claude Guerre) ou des adaptations (Sous le volcan de Malcolm Lowry, réalisé par Christine Bernard-Sugy, et La conscience de Zeno d’Italo Svevo, réalisé

par Myron Meerson). »

Présentation parue sur le site de la Mel (Maison des écrivains et

de la littérature), dont il est membre du Conseil d'administration.

Page 3 Le dire et l’écrire

Les « Bouillons » d’Angers

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Page 4 Le dire et l’écrire

Des livres

Au fond des ténèbres

Gitta Sereny

Commandant du camp d’exter-mination de Treblinka où furent gazés près de 900 000 Juifs, Franz Stangl illustre, au même titre qu’Adolf Eichmann, la ba-

nalité du mal.

Débusqué par Simon Wie-senthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Franz Stangl est jugé en Allemagne en 1970. C’est alors qu’il s’entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six se-maines d’entretien, celui que Himmler surnommait « notre meilleur commandant » se livre sans fard, tente d’expliquer ses actes, en trichant et dissimulant

parfois.

Sans céder à la facilité, Gitta Sereny nous fait pénétrer dans l’esprit d’un des plus grands meurtriers de l’histoire de l’hu-manité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre de-meure, aujourd’hui encore, un

document hors du commun.

Réédition (1ère édition 1975)

Prisonniers du passage

BD de Chowra Makaremi & Matthieu Parciboula

Dans les aéroports existent des espaces insoupçonnés

pour les vacanciers que nous sommes.

Les « zones d’attente » sont des lieux de détention, où les étrangers sont enfermés jusqu’à vingt-six jours avant d’être admis en France, de devenir demandeurs d’asile ou

d’être refoulés.

Chowra Makaremi, anthropologue, chercheure au CNRS, a passé plusieurs années à arpenter la ZAPI, un bâtiment qui ressemble aux autres constructions de tôle qui enlacent Roissy, mais dans lequel sont retenus des individus, réfugiés politiques, réfugiés de guerre, enfants venus rejoindre leurs

parents en France, …

Des revues

Un entretien mené par Georgia Makhlouf

avec Minh Tran Huy ,

l’auteure du livre « Les Inconsolés »

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Page 5 Le dire et l’écrire

Le livre au Vietnam

Au Vietnam, le marché du livre est en plein boom (article paru dans « Courrier International » du 13 février 2020)

« Les librairies et l’édition vietna-miennes ne se sont jamais aussi bien portées : dopées par un pouvoir d’achat en hausse, les ventes de livres reflètent autant l’attachement du pays à sa cul-ture que son ouverture au monde. Au Vietnam, pendant les festivités cha-toyantes du nouvel an lunaire, à la fin janvier, on a pu indéniablement obser-ver un développement du consumé-risme au sein de la classe moyenne naissante. Au milieu des années 1980, les réformes économiques dites du Doi

Moi (Renouveau) ont eu pour but de créer une économie de marché partiellement régie par des principes collectivistes. Il en a résulté un mélange unique de capitalisme et de socialisme, qui met de plus en plus l’accent sur l’entrepreneuriat et la réussite matérielle. Mais une tendance plus surprenante est née de cette politique : un regain d’intérêt pour la littérature vietnamienne, comme en témoignent les foules qui fréquentent les librairies Dans les années 1990, le Vietnam était l’un des pays les plus pauvres du monde. À cette époque, me racontent des amis vietnamiens, la vie était très difficile et même les produits de base venaient à manquer. Depuis vingt ans, le pays enregistre en revanche une croissance économique moyenne de 6,7 %, selon la Banque mondiale. Le développement de la classe moyenne viet-namienne compte parmi les plus rapides en Asie du Sud-Est et 45 millions de personnes sont sorties de la pauvreté entre 2002 et 2018 [le pays comptait un peu plus de 91,5 millions d’habi-tants en 2013]. Dans les rues particulièrement animées d’Hanoi et de Hô Chi Minh-Ville, les signes extérieurs de richesse vont de la grosse voiture rutilante à l’immeuble de bureaux flambant neuf, en passant par les appartements de luxe et les enseignes haut de gamme telles que Gucci et Prada. Des classiques cons-titutifs d’une identité nationale. Ainsi, il est d’autant plus étonnant

que la littérature … »

L’intégralité de l’article en Anglais

12 000 librairies

au Vietnam De simples échoppes parfois

proposant livres neufs et

d’occasion, mais aussi des

librairies telles que nous les

connaissons en France et

des cafés librairies

Un

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Notre page sur la littérature

vietnamienne

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Page 6 Le dire et l’écrire

Asli Erdoğan acquittée

La 23ème chambre criminelle de la Cour d’Appel d’Istanbul a acquitté, le vendredi 14 février 2020, l’écrivaine et journa-liste turque, Aslı Erdoğan. Ont été abandonnées toutes les charges pour « activités terroristes », « tentative de porter atteinte à l’intégrité de l’État », « appartenance à un groupe terroriste », « propagande terroriste ».

Asli Erdogan était jugée pour avoir collaboré au journal pro-kurde Ozgür Gündem, fermé par décret en 2016. Les auto-

rités turques accusaient Asli Erdogan d’avoir, par le biais de cette collaboration, aidé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), quali-fié de « terroriste » par Ankara.

Lors du même procès ont été acquittées également deux autres femmes, la linguiste Necmiye Alpay et l’écrivaine Bilge Aykut

A l’issu de son procès, sa mère, Mine Aydostlu, a déclaré : « Croyez-moi, je suis très heureuse. C’est ce que je voulais, mais j’ai eu du mal à y croire. J’ai dû demander plusieurs fois si elle avait réellement été acquittée ». « J’ai fini par l’accepter après avoir entendu le mot

«acquittée» neuf ou dix fois ! », a-t-elle ajouté avec un large sourire.

Dans un texte lu par l’avocat lors de l’audience vendredi, Asli Erdo-gan a estimé que l’accuser sur la base « de textes littéraires est une chose que la raison peut difficilement accepter au XXIe siècle » et que cela revient à « piétiner les valeurs sur lesquelles reposent le droit et la littérature ». Elle a en outre souligné que le caractère poli-tique de ses écrits pour Ozgür Gündem « se limitait à (la dénoncia-tion des) violations des droits humains » et a réclamé son acquitte-ment.

Asli Erdogan vit actuellement en Allemagne. Selon son avocat, la ro-mancière y suit un traitement médical et pourrait rentrer en Turquie une fois que celui-ci sera achevé.

Détenue pendant plus

de 130 jours en 2016.

Libérée en décembre 2016, elle n’a récupé-

ré son passeport qu’en septembre

2017.

Le 12 décembre 2017, elle reçoit le

prix

Simone de Beauvoir