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104» Année — N’ 38 le mJMKRO; vingt centimes Dimanche i 7 Septembre 1983 9 JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant & ^Itnanoho Ün a o .... Six mois. Anos Bureaux 10 6 »T 'cr tst rrr *tsÆ is s rx? £=* On s'ahonoe aox iRurfaoï dta Joîirtiaï «t aéiiïtom i^s bureaux rie poste, I.abonnement est péfabi» < i avnnire «*t continue de p>c«n droit jus ju'b. -■ é>:tut .uh d a v is t onlraire. Aliïj^invz&azitg partent du de nhsiqu* moiM BUKEAUX, RÉDACTie^: ADMINISTRATION SEMC...IS e, F* lac© HerxtA-IV, 9 SEMI.IS TÉLÉPHONÉ N» 4 ConptcChèques-Postaux PaHs 478-50 Directeur Commercial B. VIGNON A propos de Bottes Souvent les plus humbles détails sont plus riches de renseignements que bien des , longs discours et l’on apprend plus en regardant des images qu’en lisant de gros bouquins... Seulement, il taut savoir regarder, il faut savoir saisir à travers l’inutile le trait sicni- ncatif. ° Regardez les photos — que les jour naux reproduisent avec tant de com plaisance — de M. Hitler, de M. Musso lini, voire même du chancelier Dollfus. Le trait significatif c’est que, les trois quarts du temps, ces Messieurs nous apparaissent chaussés de bottes. Ils sont ceinturés, sanglés et bottés. Les tnottes constituent la pièce essentielle <Io loi,,- J ’attenUs fwee i TV , patience les relations de voyage de M. le Président Herriot pour y apprendre s il a vu M. Staline. S’il l’a vu, je gage que c est avec des bottes, à moins qu il ne 1 ait surpris « au débotté », ce qui serait encore une preuve q u ’il met généralement des bottes. Peut-être même que M. Herriot lui-même, en Russie, chaussa des bottes... Tout comme ce Rastien dont nous parle la chanson... En tout cas, pour en revenir aux choses sérieuses, avoir des bottes est la grande affaire et n’en pas avoir est non moins significatif. (Test, pour le moment, ce qui discrimine les fascistes et les démocrates. C’est ce dont devrait s’apercevoir M. Henri de Kerillis. Il a de la perspica cité, mais, pour une fois, elle reste en route. Peut-être parce qu’elle n’a pas de bottes... Dans un de ces brefs arti cles si pleins de choses et d’excellen tes remarques, Henri de Kerillis note que le « Fascisme est en marche ». « ...Si les partis républicains natio naux, écrit-il, avaient de la vie inté- rieure, des congrès animés, s’ils n’étaient pas endormis, figés, empail lés, on y percevrait des tendances très proches du fascisme ». Certes ! Mais c’est que précisément, chez nous, les partis nationaux sont « endormis et empaillés », ils ne chaussent pas de bottes, ils restent, au coin du feu, en pantoufles. Par ailleurs, Kerillis déplore « qu’aux confins de la toute petite bourgeoisie et du prolétariat, il ne se soit pas levé un homme capable de galvaniser les masses ». Il a encore raison. Mais il ne voit pas que dans ce milieu-là on affectionne les sou liers bas, avec souvent aussi des guê tres de couleur tendre ! Or, qu’y a-t-il de plus platement bourgeois que des souliers bas avec des guêtres, blanches ou noires, cha mois ou mastic, « toutes aimées, tou tes belles » ! Rappelez-vous qu’il y a une dizaine d’années un brave bour geois s’est fait « suriner » en plein boulevard par un apache, pour la seule raison, a déclaré ce dernier, qu’il por tait des guêtres, détail particuliere- Dans la Presse de l’Oise UN NOUVEAU JOURNAL Un nouveau journal vient d’être créé a Beauvais, « L’Avenir de l’Oise », organe du Comité de Concentration ré publicaine et sociale que présidé M. le Sénateur Goré. « L’Avenir de l’Oise » paraîtra cha que samedi à partir d’aujourd’hui. La Direction de « l’Avenir de l’Oise » a été confiée à notre excellent confrère et ami Louis Roussel. Aucun choix ne pouvait être meilleur. Nous souhaitons prospérité et suc cès au nouvel organe républicain de l’Oise. Il n’y aura pas de session d'assises EN SEPTEMBRE Cela ne s’était pas vu depuis près de 15 ans ; on vient de supprimer une session d’assises, celle qui devait nor malement s’ouvrir le 24 septembre pro chain. Faut-il conclure que la criminalité dans l’Oise est enfin en diminution ? Que non, cela tient à ce que les dos siers n’ont pu encore être constitués à temps faute de renseignements suf fisants.. Car si nos renseignements sont exacts, une bonne douzaine d’affaires, dont plusieurs meurtres et assassinats seront inscrites au rôle de la dernière session de l’année. On prévoit, dès à présent plus de 10 jours de session. Contribuables de l’Oise On nous demande d’insérer : Vous serez tous à Clermont.de l’Oise, le dimanche 24 septembre 1033, à 15 heures, pour protester contre les nou veaux impôts qui nous menacent en core. Contribuables de toutes classes et sans distinction d’idées, venez en mas se au meeting de Clermont organisé sous la présidence de M. Salvandon agriculteur à Brày-sur-Somme. La réunion aura lieu route d’Amiens à proximité du passage à niveau de Fitz-Jaifies, MM. barge et Revei prendront la paroigi ment répugnant pour une âme démo cratique. Regardez encore des images si vous prêterez. Vous verrez combien le pan talon de cheval à sous-pieds était à la mode sous la monarchie de Juillet. Oi se peut-il un régime plus « b'our- ^eois, ” ,,clue celui de ce temps-là ! Aon ! L homme national, le maître de heure, doit nous apparaître en bottes. Louis XIV allait faire entériner ses echts au Parlement les bottes aux pieds et la cravache à la main. Napo léon chaussait généralement des bot- tes„. tout, comme Mussolini, Hitler et Fi aiH£^is’ direz-vous, ne man- accoutrement. Imaginez un seul ins tant M. Daladier ou M. Herriot chaus ses de bottes, avec une chemise — rouge naturellement — ornée de buf- lletene... ! Evidemment. Mais tout est la. Notre préférence pour le soulier bas et la guêtre de couleur tendre indique clairement que nous ne som- mes pas mûrs pour le fascisme et la dictature. Nous sommes, comme au- rait dit Alphonse Daudet, des' « lapins de choux », ou bien, des êtres très évo- ' lues, très civilisés. « C ’e s t morale ment, que j’ai mes élégances » dirions- nous volontiers avec Cyrano. Cependant, ces détails vestimentai res ont leur importance et leur signi fication. C’est encore ce même Cyrano qui nous en avertit. Vous, la molle amitié dont vous n , [vous entourez, Ressemble a ces grands cols d’Italie, u i A •. , , [ajourés Et flottants, dans lesquels votre cou , [s’effémine : On y est plus a l’aise... et de moins [haute mine. r BUe^plus à l’aise, et même tout à lait a baise, est aujourd’hui le com mun idéal. ... L.e [*1 j• surtout jusqu’à lu « Crise ». i idéal de tous ceux qui n’ont vu dans l’après guerre q u ’u n e occasion de taire une fortune rapide et d’en jouir jusqu’à en crever. De là le laisser-aller universel. De la le naturisme, le nudisme ; de là le col mou, les chaussettes de soie, les souliers bas et les guêtres de couleur tendre. Et ce laisser-aller est passé des mœurs dans une politique qui manque décidément de grandeur, voire même de cran et qui confond les solides amitiés avec : les arrangements à 1 amiable qui n’en sont que la cari cature. . ¥ * * Le fascisme italien ou allemand ne sont point choses de chez nous*Du moins Hitler et Mussolini nous don nent-ils l’avertissement salutaire qu’il est bon de chausser les bottes et de retrousser les manches pour le net toyage nécessaire. A. C henet . BON CONSEIL ET BONS EXEMPLES Puisque M. Lamoureux, ministre du budget, n’a pas encore arrêté « les me sures,; propres à rétablir l’indispensa ble équilibré », puisqu’il a, nous assu- re-t-il, tout loisir pour le faire, sans doute aura-t-il lu avec toute l’atten tion désirable, le discours qu’un des hommes les plus consciencieux de son parti, M. Maurice Palmade, ministre du budget, comme lui, dans le cabinet Edouard Herriot, vient de prononcer à La Rochelle. Des économies, pas d’impôts nou veaux, plus d’emprunts pour les be soins courants du budget, tel est l’avis autorisé _ que juge utile de donner à ceux qui ont la responsabilité de nos finances ce parlementaire clairvoyant : « En présence d’une crise économi que aussi grave, déclare-t-il, tout ef fort nouveau du côté des recettes sera hypothétique ou illusoire. C’est donc du côté des dépenses seul que l’on peut regarder, sinon ce sera inéluctable ment l’inflation, plus lourde dans ses conséquences que n’importe quel sa crifice directement demandé ». Ce conseil d’un membre des plus raisonnables de la majorité ne donne- ra-t-il pas à réfléchir à M. Lamou reux ? Sa tâche n’est, certes, pas aisée. Pourtant, voici deux Conseils géné raux, celui des Ardennes et celui de 1 Yonne, qui, ayant a équilibrer leur budget départemental, ont résolu vail lamment le problème, en regardant comme l’indique M. Maurice Palmade’ du côté des dépenses seules. Ces deux assemblées ont même apporté aux con- Iribuables, surchargés .d’impôts, un al légement appréciable sous la forme d une suppression d’un certain nom bre de centimes additionnels ; le Con seil général de l’Yonne a, de plus ré duit d’environ 10 % les traitements des (onefionnaires départementaux et de 15 % les frais de contrôle des chemins de fer d intérêt local. Dédions à notre ministre du budget pour lui donner du courage, les sabres Ism'nnn8* P^îmade et fes exemples édifiants de ces petits Parlements dG prévins?, plus vertueux que i? *rartdï Ni impôts nouveaux, ni emprunts M. Herriot disait au début de son règne : « Mon ministère est celui des échéances ». Quatorze mois plus tard, aucune des échéances n’est réglée. Le problème budgétaire n’est pas résolu. Les promesses électorales n’ont été suivies que de modestes réalisations et l’année 1934 nous promet un déficit record. ^ On nous annonce que le redresse ment définitif sera réalisé en octobre, à l’époque de la cueillette des poires ! Faut-il voir dans le choix de la date un présage ? Tandis que MM. Bonnet et Lamou reux préparent la sauce à laquelle nous serons mangés, étudions les re- ZYiclcs aPP^ca^^es a la situation pré- Augæhentcr mnpofc o&u m _ A e ficace qui vient immédiatement a RY prit du législateur. On donne un tour de vis supplémentaire, à la machine fiscale et le contribuable, bon prince, « crache ». Quand les affaires sont prospères, cela passe encore ; mais quand une crise économique ruine le marché du travail et sème la misère et le chôma ge, , augmenter les charges déjà trop lourdes, devient impossible. Un vieux proverbe proclame « qu’on ne peut tondre un œuf » ; les contribuables, à qui on vient de demander sous des formes diverses un effort supplémen taire de près de 3 milliards, pensent avec raison qu’il est impossible d’al ler plus loin dans cette voie. Nos aïeux, en 1789, ont fait la ré volution pour protester contre la Mo narchie qui les écrasait d’impôts. Le budget de la France était à cette épo que do 475 millions de francs. Heureux temps ! Nous payons aujourd’hui 50 milliards à l’Etat, sans compter les départements et les communes. Cer tes, nous ne connaissons plus la « tail le » ni la « gabelle », mais nous avons 1’ « impôt » et les serfs sont devenus d.vs « assujetti» ». n ’oof eUoTTo-è sous le soleil, pas même 1 exagération fiscale, cause essentielle du "mécon tentement qui crée les révolutions. -*• -A— , 333 £3 X TST S 303 DF*r~ l~* X CZ> T n T£3 Annonces légales ........ ........................ |fr.5 0 la ligne Verne* volontaire*. — Publicités commerciales. — Demandes et offres d’emplois (Pour tous renseignements écrire au journal) Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. ^ Dms son article du 2 septembre, M. Vassal reproduit le- passage essentiel du ascours de M. Montagnon, à An- goulime. Il adopte donc la thèse du dépité do Paris. INFLATION OU DEFLATION ? « Nous ne voulons pas d’inflation ». (Montagnon, cité par Vassal). Et dans le même journal — « Echo Républicain » — dû li mars 1933 — Vassal écrivait : « Une atteinte aux 'traitements des fonctionnaires n’est ni efficace ni juste. Elle procède d’une doctrine déflationniste contre laquelle nous nous sommes élevés ». Encore une fois il faut choisir ! Il n’y a que deux alternatives ou la dê- llaffon budgétaire, c’est-à-dire des éco- ^nemie^jUm^J’inflation. Le reste n’est ‘j -Yms offrons un coquetier en fer namp à celui qui nous apportera une troisième solution qui tienne debout. BELLES PROMESSES s « Pas d’emprunts nouveaux ». .(Profession de foi de M. Vassal, élections de 1932). Cela ne l’empêche pas de procla mer avec Montagnon : « Nous leur demanderons encore (aux industriels) de financer la plus grande partie d’un plan de travail. Pour cela nous leur offrirons un système d’escompte à la Banque de France ». (Cité par M. Vassal). : N’est-ce pas là un emprunt déguisé ? Alors ! M. Vassal depuis 18 mois n’a-t-ii pas toujours soutenu la politique des Gou vernements de Cartel qui ont fait 40 milliards d’emprunts ? ^Promesses électorales, vous êtes aus si éphémères que les serments faits par les galants aux belles ! HAUTS PRIX OU BAS PRIX ? Quand les recettes sont insuffisantes pour boucler le budget, emprunter est une solution facile. Les gouverne ments ont usé largement de ce moyen depuis mai 1932, et notre dette publi que s’est accrue de 40 milliards de francs. Mais un Etat ne peut vivre per pétuellement sur son crédit. Plus les emprunts se succèdent, plus le taux du loyer do l’argent augmente, plus la dette s’accroît. Et Domine tôt ou tard remprunteur doit rembourser, cette méthode, loin de résoudre le problè me, en augmente les difficultés. Tout au plus peut-oh permettre l’emprunt dans un cas exceptionnel, à condition de ne pas en abuser. Reste une dernière solution toute de prudence et de sagesse : faire des éco nomies. C’est celle que réclame l’im mense majorité du Pays, c’est celle promise par tous les chefs radicaux sous le nom de « déflation budgétai re » et jusqu’à ce jour incomplètement réalisée. Nous l’étudierons attentjyèm»3ü! dans un .prochain article. LEGENDRE. M. Montagnon dans son nouveau demande la entraînerait infailliblement une haus se des prix de revient. Or M. Vassal écrivait le 30 juillet 1932 : « Cette politique de baisse des .prix de revient, c’est la politique du parti Socialiste ». Il demande donc la baisse des prix de revient, ce qui est une excellente chose, mais il préconise en même temps aujourd’hui, une politique qui les ferait monter. M. le Député viendra nous dire après cela qu’il n’a jamais varié. Parlementarisme et Démocratie « Nous ne voulons de solution parle mentaire ». (Montagnon cité par M. Vassal), i « C’est toujours d’un cœur ardent que nous continuerons sur tous les terrains, la lutte pour la démocratie et le socialisme ! » (M. Vassal ; même article, même date). Rejeter la solution parlementaire c’est aller à la dictature ! Voulez-vous me dire ce que devient la démocratie sans le parlementarisme ? Le programme néo-socialiste est dé jà un monument d’erreurs et de con tradictions ; mais dans les mains de M. Vassal, il devient un monument d’ab surdités. LEGENDRE. Automobile Club de l’Ile-de-France. La Section de Meaux, organise à Meaux, pour les voitures automobiles, motocyclettes et cycles-cars, le 17 sep tembre 1933, avec le Concours du Jour nal « Le Matin », un grand meeting automobile. Programme 9 heures 30 : Rallye-Questionnaire, place Henri-IV. ik n Rures ^ ' Déjeuner. 15 heures : Grand gvmkana automo bile, place Lafayette. 18 heures : Distribution des récom penses a l’Hôtel de Ville. Les membres de l’A. C. I. F. sont in vites a participer aux épreuves, Le Président du Comité de Senlis, nsmtB Arasuld Perl*. Evangile selon Saint... En ce temps-là Hitler régnait en Germanie, Daladier, en Gaule, Musso- lini a Rome, Saint Léon (1), Pape de la b. F. I. 0. calmait son « épouvante » en quelque villégiature bourgeoise, tandis que Paul (2) adressait une épi- tre quotidienne à ses disciples par la voix du « Popu ». C’est alors qu'Adrien le dentiste (3), Barthélémy le technicien Ï4) et Pierre le. j étérinairo (5), suivis, de quelques licieiesys’en furent en Angoumois pour parler au Peuple. Marcel le philosophe (6), devait les joindre en ge lieu, mais des circonstances imprévues contra rièrent ses desseins. Et ils prêchèrent la nouvelle doctri ne... Barthélémy le technicien présenta une invention merveilleuse : la machi ne à convaincre les industriels qu’ils doivent travailler à perte et financer après cela un plan d’outillage natio nal. Il parla d’inflation, de prix de re vient, de « salaires sociaux », de « syn dicalisation » ; et la foule bien que ne comprenant point ce langage, applau dit frénétiquement, car tel était l’ordre du Seigneur. Adrien le dentiste défendit le princi pe « bourgeois » de l’équilibre budgé taire, aussi bien que le pharisien La moureux. Enfin Pierre renia trois fois le dog me de Marx et celui de ses amis avant que ne soit levée... la séance. Léon apprenant ces choses fut saisi d’une sainte colère. Son épouvante re doubla. Paul citant l’épître aux Co rinthiens, cria : « Quand un rameau de la vigme est pourri, il faut l’arracher et le brûler afin que toute la vigne ne pourrisse avec lui ». C’est alors que le grand Concile fut ruavoqué pour juger les hérétiques. Mais ceux-ci reniant les prophètes et les tables de la loi, s’en vinrent trou ver Edouard II le Taciturne, prince d’Orange et Empereur des Gaules, qui leur distribua aussitôt honneurs, pré bendes et places pour prix de leur trahison. Aussi quand Jean (7), le disciple muet, parcourant les monts et les plai nes du Valois, se présenta à nouveau nu Peuple, celui-ci ne voulut point le reconnaître, car il est dit dans l’Evan- 8'ile : « l’Homme sera puni par où il a péché ». LEGENDRE. (D Léon Blum. (2) Paul Faure. (3) Adrien Marquet. (4) Barthélémy Montagnon: (5) Pierre Renaurieh 10) Marcel Dêat. (T) Jean Vassal. Tir à l’Arc Notre article sur « La Morale des Boules », reproduit par notre confrère « Le Courrier de Seine-et-Marne. » a valu, de la part d’un fervent du tir à l’arc, l’intéressante lettre que voici in sérée par notre confrère de Meaux. Claye, 26 août 1933. Monsieur le Directeur du « Courrier do Seine-et-Marne », J’ai lu, avec plaisir, l’intéressant ar ticle, « La morale des Boules » que vous avez publié dans votre dernier « Courrier », d’après le « Courrier de l’Oise », commentant l’étude consacrée dans la « France Bouliste », par M. le docteur Edmond Locard, au sport en honneur particulièrement à Lyon. Permettez-moi, à titre d’amicale pro pagande auprès de vos lecteurs, de ypus parlor d’un sport qui est, je crois, superiem euooro Au jeu uc uVuiuo. Certes, fils de Lyonnais, j’aime le jeu de boules, que je pratique à l’occasion avec plaisir, et qui fait les délices de tant de nos concitoyens. J’en recon nais, volontiers, tous les agréments, les qualités et les mérites vantés par son panégyriste. J’aime l’entrain et l’ami tié qui régnent dans les boulodromes de ville ou de campagne, mais je vous assure qu’il y a mieux encore. C’est d’un autre sport, autrement prenant, que j’aimerais entretenir vos lecteurs et ce, afin de le propager, de le mettre en honneur comme il le mé rite. Je veux parler du tir à l’arc. Le tir à l’arc, qui groupe dans la Fédération française du tir à l’arc (Fé dération des Compagnies et Sociétés pratiquant en France le sport du tir à d’arc en berceau) plus de 6.000 so ciétaires^ qui se pratique d’ailleurs à Meaux, à Claye-Souilly, à Fontaine- bleau, dans la vallée, du Morin et dans bon nombre de communes de notre dé partement, le tir à l’arc est bien le roi des sports. . ■ Entrez, un jour, dans le stand d’une Compagnie d’arc et regardez tirer : Vous vous rendrez compte, immédiate- ïï?«tlÀh.)i,IÎ,,s?.ricux’ dc ]a beauté et de 1 a^T. OITJCilD UL, u-ü JOLI. VT OOlUZl OUI- pris par sa belle tenue. Regardez un archer, lorsque, sur le pas, s’apprê tant à lancer sa première flèche, il jet te, d’une voix fière et affable, son quasi sacramentel « Messieurs, je vous sa lue » ; assistez à une partie, et vous se rez conquis. Le tir à l’arc, certes, demande une installation spéciale, un peu coûteuse au début ; c’est un _ sport délicat, c’est un art assez difficile,, dépitant même parfois ; mais, quel attrait il y a en lui pour ses fidèles enthousiastes: ! Il possède tous les agréments, toutes les qualités des autres sports et des boules en particulier : exercice sou tenu sans exagération de fatigue, ob servation, entraînement, adresse, ému lation ; à quoi se joint la satisfaction de réunions suivies, dc statuts, de rè gles précises qui encouragent, en mê me temps qu’ils bridèrit les caractères et assurent la discipline. Plaisir cons tant, toujours nouveau, dont on ne se lasse jilus, dès qu’on l’a goûté, il est en même temps, entre ceux qui le pra tiquent, un code de tenue, un lien de concorde, d’estime, d’union et dc bonne camaraderie. Comme aux boules, le jeu peut avoir lieu par-parties, par camps, où cha cun s’efforce de bien faire, met toute son ardeur à réussir. Mais, de plus, il a un attrait spécial ; chaque archer sait qu’il est le seul maître de son jeu, car la flèche, en ses mains, prend sa place définitivement. Seul un meilleur coup peut lui ravir cette place, alors qu’une boule, si bien placée qu’elle soit, peut êtfc détruite par la manœu vre de l’adversaire ou même l’erreur d’un partenaire. Gomme aux boules, l’émulation tient les joueurs en halei ne ; mais l’archer, tout en admirant le jeu de ses camarades, sent en lui, par la place qu’il donne ou qu’il sait don ner ou qu’un coup heureux — soyons modestes — peut donner à sa flèche, une force et une fierté que la boule ne lui donne pas... L’arc, c’est plus encore, c’est l’éma nation de la chevalerie. L’archer n’est pas qu’un joueur, c’est un chevalier. Dans les parties, à l’abat-l’oiseau an nuel, dans les Prix, les Bouquets (les matchc^s d’archers, si vous voulez), on tire en nombre, en groupes, avec le désir de bien placer sa flèche, dans le prix, dans le marmot, dans le noir, si possible, de devenir Roi, Empereur, de £e classer, de gagner des prix, mais on n est pas que joueur, on est ar cher ! Les joueurs de boules ont entre eux, je le reconnais, une bonne camarade rie, mais ce n’est pas la camaraderie de l’arc. Entre tous les archers d’une même Compagnie, outre le point d’honneur qui nous rend fiers les uns des autres et soucieux d’obtenir ensemble les meilleurs résultats, se lie rapidement une camaraderie quasi fraternelle. Il en est ainsi, parce que chacun, à l’arc, dépouillé, smon son caractère et sa personnalité, du moins ce qui peut être cause de heurt, de division... Il n’y a plus là, des hommes de situation, d éducation, d’opinions différentes ; il y a des archers. Seul l’arc compte... De même que la corde lie les deux brins de 1 arc, l’archerie lie les archers. Les conversations sont dominées par l’es prit de l’arc, si je puis dire. Les sujets de discussion, de controverse s. de d is ’- putes, d hostilité sont écartés. On ee respecte, on s’aime entp? erebers, par» ce que archers, comme si l’on ignorait tout des uns des autres en dehors de l’arc. Bien plus, cette camaraderie sponta née, franche et joyeuse qui nous lie, qui nous tient tous égaux entre ar chers d’une même Compagnie, que l’on soit plus ou moins heureux tireur, elle rayonné ; elle est, comme une harmo nie, comme un parfum, qui s’étend au- dessus de l’archeric. Elle unit les uns aux autres tous les archers de Fran ce ; elle les rend tous solidaires d’une même famille. Archer de la 1” Compagnie d’Arc do Claye, je puis, que j’y sois connu ou non, me présenter, pour tirer, dans une Compagnie d’arc quelconque, que ce soit en celle de Meaux, de Dammar- tin, de Villiers-sur-Morin, de Sevran, de Chantilly ou de Saint-Pierre de Montmartre, de la Varenne-Saint-Hi- laire, d’Aubervilliers, de Pont-Sainte- Maxence, d’Af.tichy ou de Ham, je sais que partout je serai bien accueilli, fê lé, que Je stand rue sera ouvert, qu’il y ait ou non un prix en cours. Je sais que le désir de tous sera d’être aima ble, de me faire plaisir et honneur, et cela, parce que je suis archer. Archer, je suis, dans toutes les Compagnies d’arc le bienvenu,, un hôte, un cama rade, un ami, je suis tabou !... H y a là un phénomène d’altruisme, rarement aussi parfait, aussi étendu, aussi spontané. Je l’ai observé, dès le premier jour de mon entrée à ma Compagnie ; je l’ai vu, sans cesse, se vivifier au cours de mes visites dans d’autres Compagnies d’arc. C’est un phénomène sentimental .et expressif que l’on peut traduire par la devise : l’Arc d’abord ! II produit, en tre tous les archers de France, une es pèce d’esprit de corps, un état d’âme précieux, et rare qu’il faut encourager et qu’il serait grandement à souhaiter de voir s’étendre et régner splendide et généreux entre tous les Français de bonne volonté, au-dessus des partis et de toutes les divergences : France d’abord !... Il y aurait bien des choses encore à dire, à écrire sur l’arc, sur ce Noble Jeu de l’Arc, comme on dit, qui devrait être plus connu, plus répandu et prôné iTflj. W jnnçnaux. qui dnyirait sn multi plier dans toutes nos. villes, toutes nos communes et particulièrement dans nos campagnes de la Brie et du Gâtinais. Que d’hommes, bourgeois, ouvriers, paysans, qui sont oisifs le dimanche, ne savent où aller, se laissent entraîner en réunions de chicane, au cabaret ou pire et que leur Jeu d’Arc retiendrait, enthousiasmerait, leur donnant plai sir, exercice, fierté et satisfaction !... , A ce propos, dès mes débuts dans l archerie, j’ai écrit pour ma Compa gnie un chant des archers sur un air connu et qui est devenu son chant per sonnel. Excusez-moi, je vous prie, de m’être laissé entraîner par un sujet qui m’est cher et auquel j’aimerais intéresser vos lecteurs. Veuillez agréer, Monsieur le Direc teur, l’assurance de mes sentiments distingués. Pascal Greppe, Secrétaire-Roi de la l” C1" d’Arc de Claye. Aux futurs soldats Nous croyons utile d’attirer l’atten tion des jeunes gens incorporables en octobre 1933, c’est-à-dire ceux nés en tre le 1er mai et le 30 novembre 1912 sur les points suivants : A — 1° Les mariés doivent faire par venir au plus tôt, au bureau de recru tement dont ils dépendent, s’ils ne 1 ont pas déjà fait : a) un bulletin de mariage et, s’il y a lieu, un bulletin de naissance de leurs enfants, ainsi qu’un certificat de vie de ces enfants ; b) dans le cas, pour la femme, d’une grossesse de cinq mois au moins au 15 octobre, un certificat médical, légalisé par le maire. 2° Les jeunes gens, veufs avec en fants, ou les jeunes gens non mariés, ayant à leur charge des enfants recon nus, doivent fournir : un bulletin de naissance de leurs enfants et un certi ficat de vie de ces enfants. R- — 1° Les frères, faisant partie du même appel, peuvent demander au commandant du bureau de recrute ment dont ils dépendent, à être appe lés au même corps ; 2° Les frères do militaires déjà liés au service, peuvent également deman der au commandant du bureau de re crutement dont ils dépendent, à être affectés au corps où leur frère se trou ve déjà incorporé. G-, — Afin qu'ils puissent recevoir rapidement leur ordre d’appel sous les drapeaux, il est recommandé, d ’u n e façon particulière, à tous les jeunes gens incorporables, d’aviser le com mandant de leur bureau de recrute ment de tout changement d’adresse. EST LE ROI DES ALMANACHS 128 pages de texte et gravures en cou leurs, récits, contes, nouvelles, bons mots et un grand concours de 400 lots dont lé premier de 10.000 francs en es pèces assurent à YAlmanach du Pèlerin un succès qui va grandissant d’année en année. L’exemplaire, 2 fr. ; port 0 fr. 45. Pour recevoir directement : Maison de la Bonn* Pr«B«e, Rt rpü Busard, Pori* m-

Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. A ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_09_17_MRC.pdf · patience les relations de voyage de M. le Président Herriot

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A propos de BottesSouven t les p lu s h u m b les

d é ta ils so n t p lu s rich es de ren se ig n em en ts que b ien des

, longs d isco u rs e t l ’on a p p re n d p lu s en re g a rd a n t des im ages q u ’en lisa n t de g ros b o u q u in s... S eu lem ent, il ta u t sav o ir reg a rd e r, il fa u t savo ir sa is ir à tra v e rs l ’in u tile le t r a i t sicn i- n c a tif . °

R egardez les pho to s — que les jo u r ­n a u x re p ro d u ise n t avec ta n t de com ­p la isan ce — de M. H itle r, de M. M usso­lin i, vo ire m êm e du c h an ce lie r D ollfus. Le t r a i t s ig n ifica tif c’est que, les tro is q u a r ts du tem p s, ces M essieurs n o u s a p p a ra is se n t ch au ssés de bo ttes . Ils so n t ce in tu ré s , sang lés e t b o tté s . Les tnottes c o n s titu e n t la pièce essen tie lle<Io loi,,- J ’attenU s fwee i TV,p a tien ce les re la tio n s de voyage de M. le P ré s id e n t H e rrio t p o u r y ap p re n d re s il a vu M. S ta line . S’il l ’a vu, je gage que c e s t avec des bo ttes , à m o in s q u il ne 1 a it s u rp r is « au d éb o tté », ce qui se ra it encore u n e p reu v e q u ’il m e t g én é ra lem en t des b o tte s . P eu t-ê tre m êm e que M. H e rrio t lu i-m êm e, en R ussie , c h a u ssa des bo ttes... T o u t com m e ce R astien d o n t n o u s p a r le la ch an so n ...

E n to u t cas, p o u r en re v e n ir au x choses sérieu ses , av o ir des b o tte s e s t la g ran d e affa ire e t n ’en p as av o ir est n o n m o ins sign ifica tif. (Test, p o u r le m o m en t, ce q u i d isc rim in e les fa sc is te s e t les dém ocra tes.

C’est ce d o n t d ev ra it s’ap e rcev o ir M. H en ri de K erillis . Il a de la p e rsp ic a ­cité , m ais, p o u r une fois, elle re s te en ro u te . P e u t-ê tre pa rce q u ’elle n ’a pas de bo ttes... D ans u n de ces b re fs a r t i ­cles si p le in s de choses e t d ’excellen ­tes re m a rq u e s , H en ri de K erillis no te que le « F asc ism e est en m a rc h e ». « ...Si les p a r t is ré p u b lic a in s n a tio ­n au x , écrit-il, av a ien t de la vie in té - r ie u re , des congrès an im és, s ’ils n ’é ta ie n t p a s en d o rm is , figés, em p a il­lés, on y p e rc e v ra it des ten d an ces trèsp ro ch es d u fasc ism e ». C ertes ! M ais c ’est que p réc isém en t, chez n ous, les p a r tis n a tio n a u x so n t « en d o rm is et em paillés », i ls ne c h a u sse n t p a s de b o tte s , ils re s te n t, au co in du feu , en pan to u fles .

P a r a illeu rs , K erillis dép lore « q u ’au x confins de la to u te p e tite bou rgeo isie e t du p ro lé ta r ia t, il ne se so it p as levé u n h o m m e capab le de g a lv an ise r les m asses ». Il a encore ra iso n . M ais il ne voit p as que dan s ce m ilieu -là on affec tionne les sou ­lie rs bas, avec sou v en t au ss i des g u ê­tre s de co u leu r te n d re !

O r, q u ’y a-t-il de p lu s p la te m e n t bou rgeo is q u e des so u lie rs b as avec des gu ê tres , b lan ch es ou no ires, ch a ­m ois ou m astic , « to u te s a im ées, to u ­tes belles » ! R appelez-vous q u ’il y a u n e d iza ine d ’an n ées u n b rave b o u r­geois s ’es t fa it « s u r in e r » en p le in b o u lev ard p a r u n apache , p o u r la seule ra iso n , a d éc la ré ce d e rn ie r , q u ’il p o r­ta i t des g u ê tre s , d é ta il p a r tic u lie re -

Dans la Presse de l’OiseUN NOUVEAU JOURNAL

Un nouveau jo u rn a l v ien t d ’être créé a B eauvais, « L’A ven ir de l’Oise », o rg an e du Comité de C oncen tra tion ré ­p u b lica in e et sociale que p résidé M. le S é n a te u r Goré.

« L’A ven ir de l’Oise » p a ra î tr a ch a ­que sam edi à p a r t i r d ’a u jo u rd ’hui.

L a D irection de « l’A ven ir de l ’Oise » a été confiée à no tre excellen t confrère et am i Louis R oussel. A ucun choix ne pou v a it ê tre m eilleur.

Nous sou h a ito n s p ro sp é rité et su c ­cès au nouvel o rg an e rép u b lica in de l ’Oise.

Il n’y aura pas de session d'assisesEN S E P T E M B R E

Cela ne s ’é ta it p as vu depu is p rès de 15 an s ; on v ien t de su p p rim e r une session d’assises, celle qu i d evait n o r­m alem en t s ’o u v rir le 24 sep tem bre p ro ­chain .

F au t-il conclu re que la c rim in a lité d an s l ’Oise e s t enfin en d im in u tio n ? Que non , cela t ie n t à ce que les dos­sie rs n ’o n t p u encore ê tre constitués à tem ps fau te de ren se ig n em en ts su f­fisants.. C ar si nos ren se ig n em en ts son t exacts, u n e bonne douzaine d’affaires, don t p lu s ieu rs m e u rtre s e t a s sa ss in a ts se ro n t in sc rite s au rô le de la d e rn iè re session de l ’année.

On p révo it, dès à p ré se n t p lu s de 10 jo u rs de session.

Contribuables de l ’OiseOn nous dem ande d ’in sé re r :Vous serez tous à C lerm ont.de l ’Oise,

le d im anche 24 sep tem bre 1033, à 15 heu res , p o u r p ro te s te r con tre les nou ­veaux im pôts qui nous m en acen t en ­core.

C on tribuab les de tou tes c lasses et san s d is tin c tio n d ’idées, venez en m as­se au m eeting de C lerm ont o rg an isé sous la p résid en ce de M. S alvandon a g r ic u lte u r à B rày -su r-S om m e.

La réu n io n a u ra lieu rou te d ’A m iens à p rox im ité du passag e à n iveau de F itz-Jaifies,

MM. barge et Revei p rendron t la paroigi

m en t ré p u g n a n t p o u r u n e âm e dém o­c ra tiq u e .

R egardez encore des im ages si vous p rê te rez . V ous verrez com bien le p a n ­ta lo n de cheval à sous-p ieds é ta it à la m ode sous la m o n a rch ie de Ju ille t. Oi­se p eu t- il u n rég im e p lu s « b'our- ^ eo is , ” ,,clue celu i de ce tem p s-là ! Aon ! L hom m e n a tio n a l, le m a ître de

h eu re , do it n o u s a p p a ra ître en bo ttes.L ou is XIV a lla it fa ire e n té r in e r ses

echts au P a rle m e n t les b o tte s aux p ied s et la c rav ach e à la m a in . N apo­léon c h a u ssa it g é n é ra le m en t des bo t- tes„. tout, com m e M ussolin i, H itle r et

Fi aiH£^is’ d irez-vous, ne m an - acco u trem en t. Im ag inez u n seul in s ­ta n t M. D a lad ie r ou M. H e rrio t c h a u s ­ses de b o tte s , avec une chem ise — ro u g e n a tu re lle m e n t — ornée de b u f- lle ten e ... ! E v id em m en t. M ais to u t est la. N o tre p ré fé ren ce p o u r le sou lier b a s e t la g u ê tre de c o u leu r ten d re in d iq u e c la irem en t que n o u s ne som - m es p as m û rs p o u r le fasc ism e e t la d ic ta tu re . N ous som m es, com m e au- ra i t d it A lphonse D audet, des' « lap in s de ch o u x », ou bien , des ê tre s trè s évo- ' lues, trè s civilisés. « C’est m o ra le ­m en t, que j ’ai m es élégances » d irio n s- n o u s vo lo n tie rs avec C yrano.

C ependan t, ces d é ta ils v e s tim e n ta i­re s o n t le u r im p o rtan ce et le u r s ign i­fication . C’est en co re ce m êm e C yrano qu i n o u s en av e rtit.

Vous, la m olle a m itié d o n t vous n , [vous en tou rez ,R essem ble a ces g ra n d s cols d ’Ita lie ,u i A •. , , [a jo u ré sE t f lo ttan ts , d an s le sq u e ls vo tre cou

, • [ s ’effém ine :O n y est p lu s a l ’aise... e t de m o ins

[h a u te m ine. r B U e^p lu s à l ’aise, et m êm e to u t à la i t a ba ise , es t a u jo u rd ’h u i le com ­m u n idéal.. .. L.e [*1 j • s u r t o u t j u s q u ’à lu « C r i s e ». i idéal de to u s ceux qu i n ’on t vu d an s l ’après guerre q u ’une occasion de ta ire u n e fo r tu n e rap id e e t d ’en jo u ir ju s q u ’à e n crever.

D e là le la isse r-a lle r u n iv e rse l. De la le n a tu r ism e , le n u d ism e ; de là le col m ou, les c h a u sse tte s de soie, les so u lie rs bas e t les g u ê tres de cou leu r ten d re .

E t ce la isse r-a lle r est passé des m œ u rs d a n s une p o litiq u e qu i m an q u e d éc id ém en t de g ra n d e u r, vo ire m êm e de c ran et qui con fond les solides am itié s avec : les a rra n g e m e n ts à 1 am iab le qu i n ’en so n t que la c a r i­c a tu re .

. ¥* *

Le fasc ism e ita lie n ou a llem an d ne son t p o in t choses de chez n o u s * D u m o in s H itle r e t M usso lin i n o u s d o n ­n en t- ils l ’av e rtis se m e n t sa lu ta ire q u ’il e s t b o n de c h a u sse r les b o tte s e t de re tro u s se r les m an ch es p o u r le n e t­toyage n écessa ire .

A . C h e n e t .

BON CONSEIL ET BONS EXEMPLES

P u isque M. L am oureux , m in is tre du budget, n ’a pas encore a rrê té « les m e­sures,; p ro p re s à ré ta b lir l ’in d isp e n sa ­ble équ ilib ré », p u isq u ’il a, nous assu - re -t-il, tou t lo is ir p o u r le fa ire , san s doute a u ra - t- il lu avec toute l ’a tte n ­tion désirab le , le d iscou rs q u ’un des hom m es les p lu s consciencieux de son p a r ti, M. M aurice P alm ade, m in is tre du budget, comme lui, dan s le cab ine t E douard H errio t, v ien t de p ro n o n ce r à La Rochelle.

Des économ ies, p as d ’im pôts n o u ­veaux, p lu s d ’em p ru n ts p o u r les be­so ins co u ran ts du budget, tel es t l ’avis au to risé _ que ju g e u tile de d o n n er à ceux qui on t la re sp o n sab ilité de nos finances ce p a rle m e n ta ire c la irv o y an t :

« En p résence d ’une crise économ i­que au ssi g rave, d éc la re -t-il, to u t ef­fo rt nouveau du côté des rece ttes se ra hypo thé tique ou illuso ire . C’es t donc du côté des dépenses seu l que l ’on peu t reg a rd e r, s in o n ce se ra in é lu c tab le ­m en t l ’inflation , p lus lou rde dan s ses conséquences que n ’im porte quel s a ­crifice d irec tem en t dem andé ».

Ce conseil d ’un m em bre des p lus ra iso n n ab le s de la m a jo rité ne donne- ra - t- i l p as à réfléch ir à M. Lam ou­reu x ?

Sa tâche n ’est, certes, p as aisée. P o u rta n t, voici deux Conseils géné­raux , celu i des A rdennes et celu i de 1 Yonne, qui, a y a n t a éq u ilib re r leu r bu d g et d ép artem en ta l, o n t réso lu v a il­lam m en t le p roblèm e, en re g a rd a n t comme l’ind ique M. M aurice P a lm ad e ’ du côté des dépenses seules. Ces deux assem blées on t m êm e ap p o rté au x con- Iribuab les, su rc h a rg é s .d’im pôts, u n a l­légem ent ap p réc iab le sous la form e d une su p p ress io n d ’u n ce rta in nom ­bre de centim es ad d itio n n e ls ; le Con­seil g énéra l de l’Y onne a, de p lus ré ­d u it d ’env iron 10 % les tra ite m e n ts des (onefionnaires d ép a rtem en tau x et de 15 % les fra is de contrô le des chem ins de fe r d in té rê t local.

Dédions à n o tre m in is tre du budge t p o u r lu i d o n n e r du courage, les sabresIsm'nnn8* P^îmade et fes exemples éd ifian ts de ces petits Parlem ents dG p rév in s? , p lu s v e rtu eu x que i? *rartdï

Ni impôts nouveaux, ni emprunts

M. H errio t d isa it au d ébu t de son règne : « Mon m in is tè re est celui des échéances ». Q uatorze m ois p lus ta rd , aucune des échéances n ’est réglée. Le problèm e bu d g é ta ire n ’est pas résolu. Les prom esses é lectorales n ’on t été su iv ies que de m odestes réa lisa tio n s et l ’an n ée 1934 nous p rom et u n déficit record . ^

On nous annonce que le red resse ­m en t défin itif s e ra réa lisé en octobre, à l ’époque de la cueillette des po ires ! F au t-il vo ir dan s le choix de la date un p résag e ?

T an d is que MM. B onnet et L am ou­reux p ré p a re n t la sauce à laquelle nous serons m angés, étud ions les re- ZYiclcs aP P ^ ca^^es a la s itu a tio n p ré-

Augæhentcr mnpofc o&u m _ Aeficace qui v ien t im m édia tem ent a RY p rit du lég is la teu r. On donne u n tou r de vis supplém entaire , à la m achine fiscale e t le co n tribuab le , bon prince,« crache ».

Q uand les affa ires so n t p rospères, cela passe encore ; m ais q u an d une crise économ ique ru in e le m arch é du trav a il et sèm e la m isère e t le chôm a­ge, , au g m en te r les charges déjà trop lourdes, dev ien t im possible. Un vieux p roverbe proclam e « q u ’on ne peut tond re u n œ uf » ; les co n tribuab les, à qui on v ien t de dem an d er sous des form es d iverses u n effort supp lém en­ta ire de p rès de 3 m illia rds, p ensen t avec ra iso n q u ’il est im possib le d ’a l­le r p lus loin dans cette voie.

Nos aïeux, en 1789, on t fa it la ré ­volution p o u r p ro te s te r contre la Mo­narch ie qui les éc ra sa it d ’im pôts. Le budget de la F ran ce é ta it à cette épo­que do 475 m illions de francs. H eureux tem ps ! Nous payons au jo u rd ’hui 50 m illia rd s à l ’E tat, san s com pter les d ép artem en ts e t les com m unes. Cer­tes, nous ne co nna issons p lus la « ta il­le » n i la « gabelle », m ais nous avons 1’ « im pôt » e t les serfs son t devenusd.vs « assu je tti» ». n ’oof eUoTTo-èsous le soleil, pas m êm e 1 exagéra tion fiscale, cause essen tie lle du "m écon­ten tem en t qui crée les révolutions.

-*• -A—, 333 £3 X TST S 303 DF* r~l~* X CZ> TnT £3A nnonces l é g a l e s . . . . . . . . ........................ | fr. 5 0 la ligne

Verne* volontaire*. — Publicités com m erciales. — Demandes et offres d ’em plois (Pour tous renseignem ents écrire au jo u rn a l)

Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus.

Dms son a rtic le du 2 sep tem bre, M. Vassal rep ro d u it le- passag e essen tie l du a sco u rs de M. M ontagnon, à A n- goulime. Il adopte donc la thèse du dépité do P aris .

INFLATION OU DEFLATION ?« Nous ne voulons p as d ’infla tion ».

(M ontagnon, cité p a r V assal).E t dans le m êm e jo u rn a l — « Echo

R épublicain » — dû l i m ars 1933 — Vassal écriva it : « Une a tte in te aux

'tra item en ts des fo n c tio n n a ires n ’e s t ni efficace n i juste . Elle procède d ’une doctrine défla tionniste con tre laquelle nous nous som m es élevés ».

Encore une fois il fau t ch o is ir ! Il n ’y a que deux a lte rn a tiv e s ou la dê- llaffon bu d g éta ire , c’es t-à -d ire des éco-

^nem ie^jUm ^J’inflation. Le reste n ’est‘j -Yms offrons u n coquetie r en fer

nam p à celui qui nous a p p o rte ra une troisièm e so lu tion qui tien n e debout.

BELLES PROMESSES

s « P as d ’e m p ru n ts nouveaux »..(P rofession de foi de M. V assal,

é lections de 1932).Cela ne l’em pêche p as de p ro c la ­

m er avec M ontagnon : « Nous le u r dem anderons encore (aux in d u strie ls ) de financer la p lus g ran d e p a rtie d ’un p lan de trav a il. P o u r ce la nous leu r offrirons u n systèm e d ’escom pte à la Banque de F ran ce ».

(Cité p a r M. V assal).

: N’est-ce p as là u n e m p ru n t dégu isé ? Alors !

M. V assal depuis 18 m ois n ’a -t- ii pas toujours sou ten u la po litique des Gou­vernem ents de C artel qui on t fa it 40 m illiards d ’em p ru n ts ?

P rom esses é lec to ra les, vous êtes a u s ­si éphém ères que les se rm en ts faits p a r les g a la n ts au x belles !

HAUTS PRIX OU BAS PRIX ?

Q uand les recettes son t insuffisan tes p o u r boucler le budget, em p ru n te r est u n e solution facile. Les g ouverne­m ents on t usé la rg em en t de ce m oyen depuis m ai 1932, et no tre dette p u b li­que s ’est accrue de 40 m illia rd s de francs. M ais un E ta t ne p eu t v ivre p e r­pé tu e llem en t s u r son crédit. P lus les e m p ru n ts se succèdent, p lu s le taux du loyer do l’a rg e n t augm ente , p lu s la dette s ’accroît. Et Domine tô t ou ta rd re m p ru n te u r do it rem b o u rser, cette m éthode, loin de résoudre le p rob lè­me, en augm en te les difficultés.

T ou t au p lus peu t-oh p erm ettre l ’e m p ru n t d ans u n cas exceptionnel, à condition de ne pas en abuser.

R este une d e rn iè re solu tion toute de p ru d en ce et de sagesse : fa ire des éco­nom ies. C’est celle que réclam e l’im ­m ense m ajo rité du Pays, c ’est celle p rom ise p a r tous les chefs rad icaux sous le nom de « déflation b u d g é ta i­re » et ju sq u ’à ce jo u r incom plètem ent réalisée.

Nous l’é tud ie rons atten tjyèm »3ü! dans un .p ro ch a in artic le .

LEGENDRE.

M. M ontagnon d an s son nouveaudem ande la

e n tra în e ra it in fa illib lem en t une h a u s ­se des p rix de revient.

Or M. V assal éc riv a it le 30 ju ille t 1932 : « Cette po litique de b aisse des

.p rix de rev ien t, c’est la po litique du p a r ti Socialiste ».

Il dem ande donc la b a isse des p rix de rev ien t, ce qui es t u n e excellente chose, m ais il p récon ise en m êm e tem ps a u jo u rd ’hui, une po litique qui les fe ra it m onter.

M. le D éputé v ien d ra nous d ire ap rès cela q u ’il n ’a jam ais varié .

Parlementarisme et Démocratie« Nous ne voulons de solu tion p a rle ­

m en ta ire ».(M ontagnon cité p a r M. V assal), i

« C’es t tou jou rs d ’un cœ u r a rd en t que nous co n tinuerons s u r tous les te rra in s , la lu tte p o u r la dém ocratie et le socialism e ! »

(M. V assal ; m êm e artic le , même da te ).

R eje te r la solution p a rlem en ta ire c’es t a lle r à la d ic ta tu re ! Voulez-vous me d ire ce que devient la dém ocratie san s le p a rlem en ta rism e ?

Le p rog ram m e néo-socialiste e s t dé­jà un m onum en t d ’e rre u rs e t de con­trad ic tio n s ; m ais d ans les m ains de M. V assal, il dev ien t un m onum ent d ’ab ­su rd ités.

LEGENDRE.

A u t o m o b i l e Club d e l’I l e - d e - F r a n c e .

La Section de M eaux, o rg an ise à M eaux, p o u r les vo itu res autom obiles, m otocyclettes e t cyc les-cars, le 17 sep­tem bre 1933, avec le C oncours du Jo u r­nal « Le M atin », un g ra n d m eeting autom obile.

P rog ram m e9 heures 30 : R allye-Q uestionnaire,

p lace H enri-IV .i k n R u res ^ ' Déjeuner.15 heu res : G rand g v m k an a autom o­

bile, place L afayette.18 h eu res : D istribu tion des récom­

penses a l’Hôtel de Ville.

Les membres de l’A. C. I. F. sont in ­vites a participer aux épreuves,

Le P résident du Comité de Senlis, nsmtB A rasuld Perl*.

Evangile selon Saint...En ce tem p s-là H itle r ré g n a it en

G erm anie, D alad ier, en Gaule, M usso- lin i a Rome, S a in t Léon (1), P ape de la b. F. I. 0 . ca lm a it son « épouvan te » en quelque v illég ia tu re bourgeoise, tand is que P au l (2) a d re ssa it une ép i- tre quo tid ienne à ses d iscip les p a r la voix du « P opu ».

C’est a lo rs qu 'A drien le den tis te (3), B arthélém y le tech n ic ien Ï4 ) e t P ie rre le. j é t é r i n a i r o (5 ) , s u i v i s , d e q u e l q u e s licieiesys’en fu re n t en A ngoum ois p o u r p a rle r au Peuple . M arcel le ph ilosophe (6), devait les jo in d re en ge lieu , m ais des c irconstances im prévues c o n tra ­r iè ren t ses desseins.

E t ils p rê c h è ren t la nouvelle doc tri­ne...

B arthélém y le techn ic ien p ré sen ta une invention m erveilleuse : la m ach i­ne à convaincre les in d u strie ls q u ’ils doivent tra v a ille r à p erte e t f in an cer ap rès cela un p lan d ’ou tillage n a tio ­nal. Il p a r la d’infla tion , de p r ix de re ­vien t, de « sa la ire s sociaux », de « sy n ­d icalisation » ; e t la foule b ien que ne com prenan t p o in t ce lan g ag e , a p p la u ­d it frénétiquem ent, c a r tel é ta it l ’o rd re du Seigneur.

A drien le d en tiste défend it le p r in c i­pe « bourgeois » de l ’équ ilib re b u d g é­ta ire , au ssi b ien que le p h a ris ie n L a­m oureux.

Enfin P ie rre re n ia tro is fois le dog­me de M arx et celu i de ses am is av an t que ne so it levée... la séance.

Léon a p p re n a n t ces choses fu t saisi d ’une sa in te colère. Son épouvan te r e ­doubla. P au l c ita n t l ’ép ître au x Co­rin th iens, c r ia : « Q uand u n ram eau de la vigme est p o u rri, il fau t l ’a r ra c h e r e t le b rû le r afin que toute la v igne ne pourrisse avec lu i ».

C’est a lo rs que le g ra n d Concile fu t ruavoqué p o u r ju g e r les héré tiques.

Mais ceux-c i re n ia n t les p rophè tes et les tab les de la loi, s ’en v in re n t tro u ­ver E douard II le T ac itu rn e , p rin ce d ’O range e t E m p ereu r des G aules, qui leu r d is tr ib u a au ssitô t h o n n eu rs , p ré ­bendes et p laces p o u r p r ix de le u r trah ison .

A ussi q u an d Je a n (7), le d iscip le m uet, p a rc o u ra n t les m onts e t les p la i­nes du Valois, se p ré se n ta à nouveau nu Peuple, celu i-ci ne vou lu t p o in t le reconnaître , c a r il es t d it d ans l ’E van- 8'ile : « l’Homme se ra p u n i p a r où il a péché ».

LEGENDRE.

(D Léon Blum .(2) P au l F aure .(3) A drien M arquet.(4) B arthé lém y M ontagnon:(5) P ierre Renaurieh 10) Marcel Dêat.(T) Jean Vassal.

Tir à l’ArcN otre a rtic le s u r « L a M orale des

Boules », rep ro d u it p a r no tre confrère « Le C o u rrie r de S eine-et-M arne. » a valu , de la p a r t d ’un fe rv en t du t i r à l ’a rc , l ’in té re ssan te le ttre que voici in ­sérée p a r n o tre con frère de M eaux.

Claye, 26 ao û t 1933.M onsieur le D irec teu r

du « C ourrier do S e ine-e t-M arne »,J ’ai lu, avec p la is ir , l ’in té re ssa n t a r ­

ticle, « La m ora le des Boules » que vous avez pub lié dan s vo tre d e rn ie r « C o u rrie r », d ’ap rès le « C o u rrie r de l ’Oise », co m m en tan t l ’étude consacrée d ans la « F ran ce B ouliste », p a r M. le docteur Edm ond L ocard, au sp o rt en h o n n e u r p a rtic u liè rem en t à Lyon.

Perm ettez-m oi, à ti tre d’am icale p ro ­p ag an d e au p rè s de vos lecteurs, deypus p a r l o r d ’u n s p o r t qui e s t , j e c ro i s , s u p e r i e m e u o o r o Au j e u u c uVuiuo. ’

Certes, fils de L yonnais, j ’aim e le jeu de boules, que je p ra tiq u e à l ’occasion avec p la is ir , e t qui fa it les délices de ta n t de nos concitoyens. J ’en reco n ­nais, vo lon tiers, tous les ag rém en ts , les q ualités e t les m érites v an tés p a r son p an ég y ris te . J ’aim e l ’e n tra in e t l’am i­tié qui ré g n e n t d an s les boulodrom es de ville ou de cam pagne, m ais je vous a ssu re q u ’il y a m ieux encore.

C’est d ’un au tre sport, au trem en t p ren an t , que j ’a im era is e n t re te n i r vos lecteurs et ce, afin de le p ropager , de le m ettre en h o n n e u r comme il le m é­rite.

Je veux p a r le r du t i r à l ’arc.Le t i r à l ’a rc , qui g roupe dan s la

F édéra tion fran ça ise du t i r à l ’a rc (F é ­d é ra tio n des C om pagnies et Sociétés p ra tiq u a n t en F ran ce le sp o rt du t i r à d ’a rc en berceau ) p lu s de 6.000 so­ciéta ires^ qui se p ra tiq u e d ’a illeu rs à M eaux, à C laye-Souilly , à F o n ta in e - b leau, dan s la vallée, du M orin e t dan s bon nom bre de com m unes de n o tre dé­partem en t, le t ir à l ’a rc est b ien le roi des sports.

. ■ E ntrez, u n jo u r, d an s le s ta n d d ’une C om pagnie d ’a rc et reg a rd ez t i r e r : Vous vous ren d rez com pte, im m édiate- ïï?«tlÀh.)i,IÎ,,s ?.r ic u x ’ dc ]a b eau té e t de1 a T. OITJCilD UL, u-ü JOLI. VT OOlUZl OUI-p ris p a r sa belle tenue. R egardez un a rch e r, lo rsque, s u r le pas, s ’a p p rê ­ta n t à la n c e r sa p rem ière flèche, il je t­te, d ’une voix fière e t affable, son quasi sac ram en te l « M essieurs, je vous sa ­lue » ; a ssistez à une p a rtie , et vous se ­rez conquis.

Le t i r à l ’arc, certes, dem ande une in s ta lla tio n spéciale, u n peu coûteuse au d ébu t ; c’est u n _ sp o rt délica t, c’est un a r t assez difficile,, d é p ita n t m êm e parfo is ; m ais, quel a t t r a i t il y a en lu i p o u r ses fidèles e n th o u s ia s te s : !

Il possède tous les ag rém en ts , toutes les q ualités des au tre s sp o rts e t des boules en p a r tic u lie r : exercice sou­ten u san s ex ag éra tio n de fa tigue , ob­serva tion , en tra în em en t, ad resse , ém u­la tion ; à quoi se jo in t la sa tisfac tion de réu n io n s suivies, dc s ta tu ts , de rè ­gles p réc ises qui en co u rag en t, en m ê­me tem ps q u ’ils b rid è rit les ca rac tè res e t a s su re n t la d iscip line. P la is ir cons­tan t, tou jo u rs nouveau , don t on ne se lasse j i lu s , dès q u ’on l ’a goûté, il est en m êm e tem ps, e n tre ceux qui le p r a ­tiquen t, u n code de tenue, un lien de concorde, d ’estim e, d ’un io n et dc bonne cam araderie .

Comme au x boules, le jeu p e u t avo ir l i e u p a r - p a r t i e s , p a r c a m p s , o ù c h a ­cun s ’efforce de b ien fa ire , m et toute son a rd e u r à réu ss ir . M ais, de p lu s , il a u n a t tr a i t spécial ; chaque a rch e r sa it q u ’il es t le seul m a ître de son jeu , c a r la flèche, en ses m ains, p ren d sa place défin itivem ent. Seul u n m eilleu r coup p eu t lu i ra v ir cette p lace, a lors q u ’une boule, si b ien placée q u ’elle soit, p eu t ê tfc d é tru ite p a r la m anœ u­vre de l ’ad v e rsa ire ou m êm e l’e r re u r d’u n p a rte n a ire . Gomme au x boules, l’ém u la tion tie n t les jo u eu rs en h a le i­ne ; m ais l ’a rch er, tou t en a d m ira n t le jeu de ses cam arad es, sen t en lu i, p a r la p lace q u ’il donne ou q u ’il s a it don ­n e r ou q u ’un coup h eu reu x — soyons m odestes — p e u t d o n n e r à sa flèche, une force et une fierté que la boule ne lu i donne pas...

L’arc , c’e s t p lus encore, c ’es t l ’ém a­n a tion de la chevalerie.

L’a rc h e r n ’e s t p as qu ’un jo u eu r, c ’est un chevalier.

D ans les p a rtie s , à l ’a b a t- l’o iseau a n ­nuel, dan s les P rix , les B ouquets (les matchc^s d ’a rch ers , si vous voulez), on tire en nom bre, en g roupes, avec le d ésir de b ien p lace r sa flèche, dan s le p rix , dan s le m arm ot, d an s le no ir, si possib le, de d ev en ir Roi, E m pereu r, de £ e classer, de g a g n e r des p rix , m ais on n est pas que jo u eu r, on es t a r ­ch e r !

Les jo u eu rs de boules on t e n tre eux, je le reco n n ais , une bonne cam arad e ­rie, m ais ce n ’est p a s la cam arad erie de l’arc.

E n tre tous les a rc h e rs d ’une m êm e Com pagnie, ou tre le p o in t d ’h o n n e u r qui nous ren d fiers les u n s des au tre s e t soucieux d’o b ten ir ensem ble les m eilleu rs ré su lta ts , se lie rap id em en t une cam arad erie q u asi fra te rn e lle . Il en est a insi, p arce que chacun , à l’arc, dépouillé, sm on son ca rac tè re e t sa p e rso n n a lité , du m oins ce qui p e u t ê tre cause de h e u rt, de division... Il n ’y a p lu s là, des hom m es de situ a tio n , d éducation , d ’opin ions d ifféren tes ; il y a des a rch ers . Seul l ’a rc com pte... De m êm e que la corde lie les deux b rin s de 1 a rc , l ’a rch e rie lie les a rch ers . Les conversa tions so n t dom inées p a r l ’es­p rit de l ’arc , si je pu is dire. Les sujets de d iscussion , de con troverse s. de dis’- putes, d hostilité sont écartés. On ee respecte, on s ’aime entp? erebers, par»

ce que a rch ers , comme si l’on ig n o ra it tou t des u ns des au tre s en dehors de l ’arc.

Bien p lus, cette cam arad erie sp o n ta ­née, fran ch e et joyeuse q u i nous lie, qui nous tien t tous égaux e n tre a r ­chers d ’une m êm e C om pagnie, que l’on so it p lu s ou m oins h eu reu x tireu r, elle ray o n n é ; elle est, comme une h a rm o ­nie, comme un p arfum , qui s ’étend au - dessus de l’a rch eric . Elle u n it les uns au x au tre s tous les a rc h e rs de F ra n ­ce ; elle les rend tous so lida ires d ’une m êm e fam ille.

A rch er de la 1” C om pagnie d ’A rc do Claye, je pu is, que j ’y sois connu ou non, me p ré sen te r , p o u r tire r , dans une C om pagnie d ’arc quelconque, que ce so it en celle de M eaux, de D am m ar- tin , de V illie rs-su r-M orin , de S evran , de C han tilly ou de S a in t-P ie rre de M ontm artre , de la V arenne-S ain t-H i- la ire , d ’A uberv illie rs, de P o n t-S a in te - M axence, d ’Af.tichy ou de Ham, je sais que p a r to u t je se ra i b ien accueilli, fê­lé, q u e Je s t a n d rue s e r a o u v e r t , q u ’il y a it ou non u n p rix en cours. Je sais que le d é s ir de tous se ra d ’ê tre a im a­ble, de me fa ire p la is ir et h o n n eu r, et cela, pa rce que je su is a rch e r. A rcher, je su is, dan s toutes les Com pagnies d’a rc le b ienvenu,, un hôte, un cam a­rade, un am i, je su is tabou !...

H y a là un phénom ène d ’a ltru ism e, ra re m e n t au ss i p a rfa it, au ss i é tendu , au ssi spon tané .

Je l ’ai observé, dès le p rem ie r jo u r de m on en trée à m a C om pagnie ; je l ’ai vu, san s cesse, se v ivifier au cours de m es v isites dan s d ’au tres C om pagnies d ’arc.

C’est u n phénom ène sen tim en ta l .et ex p ressif que l ’on p eu t tra d u ire p a r la devise : l ’A rc d ’abord ! II p ro d u it, e n ­tre tous les a rch e rs de F ran ce , une e s ­pèce d ’e sp rit de corps, un é ta t d ’âm e précieux , et ra re q u ’il fa u t en co u rag er et q u ’il s e ra it g ran d em en t à so u h a ite r de vo ir s ’é tend re et ré g n e r sp lend ide e t gén éreu x e n tre tous les F ra n ç a is de bonne volonté, au -dessus des p a r tis et de toutes les d ivergences : F ran ce d ’abord !...

Il y a u ra it b ien des choses encore à d ire , à écrire s u r l’arc , s u r ce Noble Jeu de l ’A rc, comme on dit, qu i d ev ra it ê tre p lu s connu, p lus ré p a n d u et p rô n éiTflj. W jnnçnaux . qui dnyirait sn m u lti­p lie r dan s to u te s nos. villes, tou tes nos com m unes et p a rtic u liè rem en t d an s nos cam pagnes de la B rie et du G âtinais.

Que d ’hom m es, bourgeois, ouv riers , p ay san s , qui so n t oisifs le d im anche, ne sav en t où aller, se la issen t e n tra în e r en réu n io n s de ch icane, au ca b a re t ou p ire et que leu r Je u d ’A rc re tie n d ra it, en th o u siasm era it, leu r d o n n a n t p la i­sir, exercice, fierté et sa tisfac tion !..., A ce propos, dès m es débuts dan s

l a rch e rie , j ’a i éc rit p o u r m a C om pa­gnie un c h a n t des a rc h e rs s u r u n a ir connu et qui est devenu son c h a n t p e r ­sonnel.

Excusez-m oi, je vous p rie , de m ’être la issé e n tra în e r p a r u n su je t qui m ’est ch e r e t auq u el j ’a im era is in té re sse r vos lecteurs.

Veuillez ag rée r, M onsieur le D irec­teur, l ’a ssu ra n c e de mes sen tim en ts d istingués.

P asca l G reppe, S ecré ta ire-R oi

de la l ” C1" d ’Arc de Claye.

Aux futurs soldatsNous croyons u tile d ’a t t ire r l ’a tte n ­

tion des jeu n es gens in co rpo rab les en octobre 1933, c’es t-à -d ire ceux nés en ­tre le 1er m ai e t le 30 novem bre 1912 s u r les po in ts su iv an ts :

A — 1° Les m ariés do ivent fa ire p a r ­v en ir au p lus tôt, au b u re a u de re c ru ­tem en t d o n t ils dépenden t, s ’ils ne

1 on t pas déjà fa it : a) un b u lle tin de m ariag e et, s’il y a lieu , u n b u lle tin de na issan ce de leu rs en fan ts , a in s i q u ’un certifica t de vie de ces en fan ts ; b) dan s le cas, p o u r la fem m e, d’une g rossesse de c inq m ois au m oins au 15 octobre, un certificat m édical, légalisé p a r le m aire.

2° Les jeu n es gens, veufs avec en ­fan ts , ou les jeu n es gens non m ariés, a y a n t à le u r ch arg e des en fan ts reco n ­nus, do iven t fo u rn ir : u n b u lle tin de n a issan ce de leu rs en fan ts e t u n c e rti­ficat de vie de ces en fan ts.

R- — 1° Les frè res , fa isa n t p a rtie du m êm e appel, p eu v en t d em an d er au co m m an d an t du b u re a u de re c ru te ­m en t don t ils dépenden t, à ê tre ap p e ­lés au m êm e corps ;

2° Les frères do m ilita ire s déjà liés a u service, p eu v en t éga lem en t d em an ­d e r au co m m andan t du b u re a u de re ­c ru tem en t don t ils dépenden t, à ê tre affectés au corps où le u r frè re se tro u ­ve d é j à i n c o r p o r é .

G-, — Afin qu 'ils p u isse n t recevo ir rap id em en t le u r o rd re d ’appel sous lesd rap eau x , il est recom m andé, d ’une façon p a rticu liè re , à tous les jeu n es gens in co rpo rab les, d ’av ise r le com ­m a n d a n t de le u r b u re a u de re c ru te ­m en t de to u t ch an g em en t d ’adresse.

E ST LE ROI DES ALMANACHS

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Page 2: Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. A ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_09_17_MRC.pdf · patience les relations de voyage de M. le Président Herriot

■L-tidSSL E Ç ^ y j i iy Ê n m U P m

•K3Ew«MU*.

A traversPHARMACIE OUVERTE :

Dimanche 17 Septem bre : Pharm acie iBardoii, rue «je l’.^jgport-au-Pain.

Petite ChroniqueFanta'sie sur le JournalT oul jo u r n a l 'q u i . sc respecte doit

avo ir de la ligne, du caractère et de la correction.

S ’il est bien lancé, il peu), ap rè s yavoir m is des f o r m e s , se p résen te r p a r- to'ut.

Se ,ph 'an(,facilem ent à toutes c ireons- tan ces/.,tou jou rs à la page, ne red o u ­ta n t pas les épreuves, so lennel ou gai, in d u lg en t ou sévère, ég rilla rd ou p u ­dique, il s a u ra se fa ire accu e illir avec sym p ath ie et constance.

Si d a n s un accès d ’énervem ent, d ’im ­p a tience , vous le fro issez, il n ’en garde p as m oins le silence .

A ucun S àtnson ne p eu t ab a ttre ses colonnes.

F ier de son titre, so igneux de ses chapeaux et de ses m anchettes, il est bien reçu dan s le m onde.

11 a to u jo u rs quelque chose de nou ­veau à dire, ca r il sa it tout, m êm e le tem p s q u ’il fe ra dem ain . Il conseille, il rem arq u e , il c ritique, il in fo rm e.

Il vous donne son op in ion et con­fiant, s ’en rem et en tre nos m a in s pour l ’ap p ro u v er ou le b lâm er.

Si vous le m ettez d an s votre poche, ce n ’est p as com m e les m a lin s p e n ­sent.

Levé_ de bonne heure, couché tard , à l ’a f fû t des nouvelles et des potins, ne c ra ig n a n t p as de s ’afficher, il sa it fa ire Varticle et si h ab ilem en t, q u ’on ne peu t s ’em pêcher, de p en se r que c ’est v ra i­m en t u n n um éro !

F. de V.

LA CO QUILLET outes les éditions en g én éra l, et les

jo u rn a p x en particu lie r, sont v ic tim es d’un p a ra s ite qu i d én a tu re les tex tes

.le s p lu s m in u tieu sem en t é tab lis , to u rn e en rid icu le la pensée la p lu s -saine d ’un au tour, e t engage la re sp o n sab i­lité de l’im p rim e u r désarm é dev an t cet e n n em i redou tab le e t inv incib le , nous nom m o n s : la coquille.

Le te rm e coquille s ’ap p liq u e à toute le ttre o ccu p an t acc iden te llem en t dan s u n m ot, une p lace qui n ’est p as la s ien ­ne.

D’ap rès M. E ugène B outny « on don­ne le nom de coquille, à l ’om ission , à l ’add ition , à l ’in te rv e rs io n ou à la su b s­titu tion , dan s les ouvrages im p rim és, d ’un ou de p lu s ieu rs ca rac tè res typo ­g rap h iq u es.

Les e rre u rs qu i p rov iennen t, so it de la fau te du m an u sc rit, so it de l ’ouvrier, (d istrac tion ou ignorance), soit d ’un ou­bli de la correction, son t trè s difficiles à éviter. Les au teu rs eux -m êm es, en revoyan t leu rs épreuves, p lu s p réoccu ­pés du sens que des s ignes m atérie ls , la issen t su b s is te r souven t des coquilles g ro ssiè res e t regrettables;.

L ’oDig-ina du iiaoi Oociuill'o » n -dou-né lieu à p lu s ieu rs ex p lica tions au ssi in g én ieu ses que fan ta is is te s . U ne des p lu s v ra isem b lab le est celle-ci : il est p robab le que le carac tère d ’im prim erie^ so rtan t d ’un m oule appelé « Coquille », tou te le ttre trouvée m au v aise , défec­tu eu se d an s u n texte, a it été désignée p o u r re to u rn e r à la fonte dan s la « Co­qu ille » et soit devenue, de m êm e p a r ab rév ia tion , une « Coquille ». R e m a r­quons) que le te rm e n e s ’ap p liq u e q u ’au x le ttres m auvaises.:; ce se ra it donc p a r ex tension que, depu is, on l 'a u ra i t ap p liq u é aux le ttre s e rro n n ées exclusivem ent.

M. A nto ine Seyl, d'ans la « techn ique du Jo u rn a l » fa it u n e d escrip tion im a ­gée de la coquille qu i f ra p p e d ’une m êm e erreu r, typos, co rrec teu rs, a u ­teu rs et éd iteurs.

De tou t tem ps, les ty p o g rap h es ont p ro d u it la coquille sous ses d ifféren ts aspects : in s in u an te , av an tageuse , e n ­jo liv an t te l m ot, re n fo rç a n t tel au tre , ou b ien sp iritue lle , vou lan t d ésa rm er p a r l ’in a tten d u de ses m étaphores. Ou encore se fa isa n t toute petite , s ’effor­ç an t d isc rè tem en t p o u r se so u stra ire au x reg a rd s, hum ble à- rav ir , b re f, re ­c o u ra n t au x ru ses les p lu s im prévues p o u r se fa ire recevo ir et y ré u ss is sa n t p a rfo is m a lg ré la chasse san s m erci qui lu i é ta it fa ite . Celle-ci c ’est la co­qu ille qui h a b ite lès ép reuves les p lu s p ro lifères. Elle a p o u r p récéd en t la coquille éditée, su ffisan te et sa tisfa ite , sq re de son aven ir, à l ’ab ri de toute a tte in te , m alveillan te , e t qui n ’a rien de la tim id ité , de l ’obséquiosité de la coquille d ’épreuve. S ouveraine, or­gueilleuse, elle trône au m ilieu d ’un m ot,. d ’ujle p h rase , éb lou issan te , tira n t l ’œ il et n a rg u a n t no tre im p u issa n c e : c ’est la coquille définitive, d ’une espèce sélectionnée et qui p a rta g e la destinée de l'œ uvre , où elle est ob scu rém en t éc.lose, e t où à p ré se n t elle s ’épanou it. »

Il y a quelques années, la m ach in e à com poser n ’ex ista it p a s et les im p r i­m eu rs ava ien t à leu r d isposition , des ca rac tères m obiles, c ’est-à -d ire des le t­tres b iep in d ép en d an tes les u n es des au tres. Les inven teu rs , p a r le u r génie, en c réan t la m ach in e à com poser (gen­re L inotype) ont donné a u x d iscip les de G utenfierg b ien des com m odités, m ais héias, bien des désag rém en ts .

Avec les ca rac tères m obiles, le typo en levait, avec une p ince, la le ttre m a u ­vaise e t la re m p la ç a it p a r celle s ig n a ­lée p a r le correcteur. Avec la m ach in e à com poser la ligne est fondue d ’un seul bloc, tou tes le ttres soudées en sem - ble. Or en re fo n d a n t une ligne s ig n a ­lée m a u v a i s e , il n ’e s t p a s r a r e q u ’e l le , p e s o r t e d e l a m a c h i n e a v e c u n e n o n - velle coquille in c ru stée dan s u n m ot quelcom pie, ce q u i-e n tra în e à co rriger la correction elle-m êm e, c ’est-à -d ire , les h o rreu rs de l’é te rne l recom m encem en t.

P u isq u e nous som m es au x p a ra s i­tes, les cousins g e rm a in s de la coquille sont le B ourdon et le Doublon.

Le « B ourdon », c ’est l ’om ission d ’un m ot, p a rtie de p h rase , p h ra se en tière , texte p lq s ou m oins im p o rtan t et leu r répétition est u n « Doublon ».

P a r ex tension , le Doublon, en term e lino typ iste , est de p lace r p a r e rreu r, une ligne deux ou tro is é tages au -d es­sus ou au-dessous, de la rép é te r en om ettan t d ’en lever celle qui devrait d isp a ra ître ou enfin de la p lace r à l ’en ­vers.

Le lec teu r ne m a n q u e p as de ré c r i­m in e r am èrem en t contre le typo cou­pable, p a r sa négligence, d ’in te rro m p re d une façon au ssi b ru ta le et g^ussi

désagréab le, la lecture d ’u n e nouvelle in té ressan te .

Le jo u rn a l, p a r la p rép a ra tio n rap ide de- son édition, p a r son tirag e très sou vent en re tard , e t le pin . : ouvent ex posé à ces ca tastro p h es où le bon sens d 'u n texle cu lbute san s m erci. Il ne trouve pas g râce dev an t le lec teur qui en veu t p o u r son a rg en t (ses qua tre sous) et souvent im pitoyab le p o u r ce m an q tirm en l aux bonnes règ les typo­g rap h iq u es. A im ables lecteu rs, si nous vous signa lo n s ces d ifficu ltés de, m é­tier, c ’est p ou r que vous nous,accord iez u n peu d’indulgence, souriez au lieu devoi Jri m ettre en colère, soyez bons.....p o u r les im p rim e u rs ! Ils n ’on t q u ’un souci, c’est de vous la isse r une bonne im pression .

Un bon m oyen de fa ire la chasse à la coquille, écrit le« C ourrier du L i­vre », se ra it, d ’ap rès ce rta in s , de lire, son texte en com m ençan t p a r le d e r­n ie r m ot. De la sorte chaque m ot se ra it lu exclusivem ent po u r lu i-m êm e et l ’a tten tion ne se ra it p lu s en tra în ée p a r le sens de la p h rase . U n correc teur qui ag ira it de la sorte n e se ra it v ra im en t q u ’un ch asseu r de coquilles.

Q ue dev iend ra it l ’o rthog raphe des m ots ?

Que dev iend ra it le sens de la p h ra se ?Que dev iendra it la to u rn u re de la

p h ra se "?Voyez la com plexité du problèm e.J e a n C octeau a d it : Le p lu s g ran d

chef-d ’œ uvre de la l i tté ra tu re n ’est ja ­m ais q u 'u n d ic tio n n a ire en désordre. 11 est donc n a tu re l que devan t un tel désordre l’im p rim e u r a it d ro it à b ien des indu lgences .

Ecrire un volume, c’est le p a rad is de l ’auteur.

En vérifier le texte, c ’est le p u rg a ­toire.

Le corriger, c’est l ’en fer.L ’écrivain R am on Cornez de la Cerva

p roc lam e : La correction des épreuvesc ’oei la, U’opiiico cjuo l'impi. J.-m eup pose au fro n t de fa u te u r .

U n de nus sy m p a th iq u es conci­toyens, nous d isa it d e rn iè rem en t q u ’un p rix reste to u jo u rs à d écern er à l’a u ­teu r capab le de p ré sen te r u n e édition san s au cu n e coquille. H élas, nous n ’avons m êm e p as la p ré ten tion de nous m ettre su r les ra n g s p o u r m érite r un accessit.

P o u r te rm iner , nous nous p e rm e t­tons de vous s igna le r trois de nos d e r­nières coquilles, h eu reu sem en t corri­gées, et qui s ’é ta ient sourno isem ent glissées, les deux p rem iè res d an s un volum e en cours d ’édition, la tro isièm e dans le Courrier de l’Oise.

La p rem ière , su r la m o rt de Duriez, im p rim e u r à Sonlis de 1842 à 1869, M. X. fa it u n a rtic le nécro logique dicté p a r le cœ ur, l’inconscience, e t l ’am itié) c'e~t : la conscience q u ’il fa u t lire.

La deuxièm e, su r la périodicité d ’un jou rna l .

Ce jo u rn a l para ît q u o tid ien n em en t chaque d im anche. L ’au teu r ava it tro u ­vé le .m oyen , trè s av an tageux , de créer un quotid ien ...hebdom adaire.

L a tro isièm e est d ’a u ta n t p lu s drôle q u ’elle concerne u n e rosière.

Le texte ind iqua it : Nous devons soulever le voile de sa modestie, der-- j.*. „ -----------

Et b ru ta le m e n t à la correction , nous trouv ions : N ous devons sou lever le voile de son m odeste derrière, lequel se cache, etc.

D evant cette énorm ité , et nous nous excusons de l’inconvenance de cette coquille; linotypiste,:.correcteur, im p r i ­m eur, fu ren t les prem iers- à en rire, non san s avoir ressen ti les angoisses de p en se r que cette perle a u ra i t pu être offerte p u b l iquem en t a u x lecteurs.

N ous ne m an q u e ro n s p a s ,-d a n s un p rochain artic le , de vous fa ire co n n a î­tre les coquilles, cé lèb res d a n s les a n ­nales de l ’im p rim erie , m a is ce tte fois p rop rié té exclusive de nos . confrères.

Le m a lh e u r de l ’un n ’em pêche p as celu i des au tres, m a is cependan t, on est h eu reu x de ne p as se sen tir seul, p o u r avo ir ra iso n des em bûches que l’im p rim e u r ren co n tre à chaque p h rase , à chaque ligne, à chaque mot.

L e Sorm eur.

J e s u i s F i c h e

Quand dans ma poche ma main plonge.Il m’arrive, hélas ! fréquemment,De la trouver vide et vraiment Ça me navre!... Mais si je songe Que je suis grandj fort, bien bâti,Pourvu d’un robuste appétit Qui réclame plus d’une miche,Je me dis qu’ayant la santé Je suis certainement très riche En dépit de ma pauvreté.

Je passe plus d’une semaine Sans manger de viande chez moi.CeR me touche peu, ma foi,Et je ris de cette déveine;Car pensant que la fleur d’amourA pu s’enraciner un jourDans mon cœur si longtemps en friche,Je dis qu’ayant la volupté D’aimer, d’être aimé, je suis riche En dépit de ma pauvreté.

Je ne puis, vu mon indigence,Venir en aide aux malheureux En leur faisant des dons nombreux;Mais néanmoins lorsque je pense Que par des mots venus du cœur Je puis amoindrir la douleur Des pauvres gens que je déniche,Pour faire ainsi la Charité Moralement, je suis très riche En dépit de ma pauvreté.-

Gagnant tout juste de quoi vivre Je ne puis économiser,Et ne saurai jamais placer A la Banque une peule livre !Mais je m’en tracasse fort peuCar beaucoup m’aimant, grâce à Dieu,D'une affection de caniche,Je me dis qu’ayant quantité De vrais amis, je suis très riche En dépit de ma pauvreté.

Louis LEVENT

Le Docteur Bernard KiliTÜHEVSKYAncien Externe des Hôpitaux de Paris Assistant de la consultation dentaire

de l'Hôtel-Dieu de ParisR eçoit le M A R D I et VEN D R ED I

fle 10 li. 30 i 12 li. et ne 1 4 1 30 à 18 ï . 30et sur rendez tous

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(S o i n s — P r o t h è s e e t E x t r a c t i o n )_ 8524V-— — W -.--"..-

SOUSCRIPTION EN MEMOIRE DES VICTIMES CIVILES

du 2 S eptem bre 181410e Liste

R eport de la 15° lis te ... 5 .6 4 0 M. et Mme G eorges Dorm euil,

« La B ellefontaine » .......M Sauvage, avenue Georfe§

CiéiTien, chu ...............................A nonym e .......................................U nion îles C oapépateurs, Suc­

cu rsa le de Serfiis ......................v,.M. M arie, h o rtic u lte u r ...............M. A ndrieiix , h o rticu lteu r ...... .M. Mozon, m arch an d b ou langer M. G audon, m arch an d de bières M. Ang'ot F ran ço is , p lace^le Creii M. F onlladosa, in g én ieu r des

P on ts e t C haussées ....................M. H orbet Lucien, 21, ruê^Tf^*

M eaux ........................................M. Jab in Georges, p e in tre , rue du

Châtel .............................................. 10

50

0 0

50101020lu1Ü

24

20

T o t a l ....................... 5.896-

M me Louis HÀZARDprévient sa Clientèle, qu’elle coutiiue son

entreprise de C b au d ro n n e rif , C o u v e r tu re , P lo m b e r ie , avec la colla­boration de son petit f i l s , André 1 1 æ ;a r d .

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FEDERATION NATIONAL5 DES ANCIENS COMBATTANTS

D’ORIENT Section de Senlis

La Section o rg an ise p o u r l’anniver sa ire do l’A rm istice B ulgare , une jo u r­née de p ro p ag an d e , le dim anche l°r octobre. ♦

A 9 h. 30, à l ’Hôtel de Ville de Senlis, assem blée généra le , sous la p m id e n c e d ’h o n n eu r de M. le Sous-Préfet e t de M. le M aire de Senlis.

A 10 heu res 30, Cortège au M onum ent au x m orts , dépôt d ’une gerbe e tre m i- . ses de décora tions. Vin d ’honneur àL’IJAL/yl Hori J3LID J-l. ■ --n _ '

A 1 1 h e u r e s 1 5 , D é p a r t p O u r iVDle-H audouin , R éception à la Mairie, Dépôt d’une gerbe an m onum en t aux m orts ; rem ises de décorations. B an­quet à l’Hôtel B a lissa t (p rix : 20 fr.).

A 15 h eu res, D épart p o u r Betz, Ré­ception à la M airie, dépôt d ’une gerbe au m onum en t au x m orts, rem ises de décorations..

A 16 h eu res ,30, à A cy-en-M ultien, récep tion à la M airie ; dépôt d’une ger­be au m onum en t au x m orts, rem ises de décorations. Vues c iném ato g rap h i­ques do l’O rient.

Le voyage é ta n t g ra tu it, le Secré ta i­re p rie les M em bres de la Section et le u r fam ille de se fa ire in sc rire le plus tô t possib le, a in s i que p o u r le B anquet qui a lieu à N anteuü-le-H àudouin . (P rix : 20 fran cs).

Le S ec ré ta ire : Jennequ in ,6, ru e S ain t-F ram bourg .

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La réu n io n m ensuelle a u ra lieu le d im anche 24 sep tem bre, à 8 heures, salle des C onférences, à l ’Hôtel de Ville.. La réu n io n des chefs de q u a rtie r et

du b u re a u se t ie n d ra le m ercred i 20 sep tem bre , à 8 h eu res 14-

un seul appareil

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Renseignements au magasin d’exposition 3, rue de l’Apport-au-Pain

SENLISou par Téléphone : Senlis 1-74

VELODROME TURQUET DE LA BOISSERIE

A SENLISLa réu n io n de clô tu re du S. V. Senlis

est fixée au d im anche 1" octobre, à 14 heures. Le p rog ram m e de cette réunion p rom et d ’ê tre in té re ssa n t au plus h au t po in t, il s e ra a r rê té défin itivem ent v endred i au cours de la réunion du Comité du V élodrom e.

Nous croyons savo ir q u ’il com pren­d ra une ind iv iduelle de 15 kilom ètres en deux m anches réservée au x cou-, re u rs de l ’Oise, S”, 4e et débutants-, j

Le p r ix de clô tu re : Epreuve tesse. in te rc lu b s et le G rand P rix de l’Hôtel du G rand-C erf, ép reuve de 100 k ilom ètres à l’am érica in e su p érieu re ­m en t dotée p a r M. W o n d rack , p ro p rié ­ta ire de l ’Hôtel du G rand-C erf.

N ous rev ien d ro n s en déta il dans no­tre prochain.’ num éro su r le program m e de cette belle m an ifesta tio n Cycliste.

»o«---------

QUI A TROUVE LA MALLETTE ?D im anche d e rn ie r, au tra in a rr iv a n t

à Sen lis à 18 h eu res 59, il a été laissé d an s un com partim en t de 3 ' classe une m alle tte c o n te n a n t d ivers acces­so ires de bain s.

P riè re à la p erso n n e qui l ’a u ra it tro u ­vée de la rem ettre so it au Chef de gare d 'une sta tio n , so it à une G ard e-B arriè ­re qui la fe ra p a rv e n ir à M. le Chef de Gare de S enlis, ou à M. P iça rt, 1 rue des V étérans, à Senlis.

LA GRANDE MANIFESTATIONAERIENNE DE SENLIS

LES 16, 17 ET 18 SEPTEMBRE

Cette fête d o n t on p a rle depuis si longtem ps va se d é ro u le r dès a u jo u r­d’hu i au te rra in de la p lace de Creil, route de C hantilly . M ais la grosse m a­n ifesta tion au ra lieu d im anche à p a r ­tir de f i heures. Don non du reste, p ar ordre., te détail de cette im portan te m an ifestation de p ro p ag an d e aérienne .

L’arrivée des p rem ie rs A vionsC’est a u jo u rd ’h u i sam edi vers m idi

qu’arrivepon t les p rem ie rs avions qui jiarliciperoid . à cette fête, ceux de l 'e s ­cadrille de la S. D. A. connue p o u r l ’escadrille des « D am iers ». Ils se ro n t p ilo tés p a r les av iateurs. F in a l, F ro is-

'vsa rt, Moriteiï, Bois. Ils re s te ro n t .'sur le’ te rra in et à p a r t i r de 14 h eu res se ro n t à la d isposition des p e rso n n es dési­ran t recevoir le bap têm e de l ’a ir. Com­me il n ’y a u ra au cu n h a n g a r , tous les au tre s avions a rr iv e ro n t le lendem ain d im anche, car il es t difficile do la is ­se r les ap p a re ils en p lein a ir. Ceci offre d ’a u ta n t p lu s de fac ilité que le te rra in du B ourget n ’est q u ’à 10 m i­nutes de vol.

Le te r ra inLe te r ra in est u n vaste cham p m is

ob ligeam m ent à la d isposition des o r­g an isa teu rs p a r son p ro p rié ta ire et se trouve au x p o rtes m êm e de la Ville en bo rd u re de la rou te de C hantilly . Il a été am énagé p o u r recevoir 20.000 p e r­sonnes. R arem en t te rra in n ’a offert a u ­ta n t de facilité d ’accès.

11 se ra facile et au to risé d’y v en ir sam edi e t d im anche m atin , c a r le d i­m anche ap rès-m id i seu lem en t les e n ­tré -s se ron t pay an tes .

Les A viateurs et A viatrices| Une su rp rise ag réab le nous a été réservée p a r le Comité. L a célèbre a v ia tr ic e .A d rien n e B olland p a rtic ip e ­ra avec son avion d ’acrobatie M oranc à la fête de d im anche. Mlle B olland est çdnnue du .m onde e n tie r depuis sa fam euse tra v e rsé e de la C ordillière des

r 1, fran ch ie en avion p o u r la pre-m terc 1 uir,. rym ctoute qu elle hé re ­çoive a , Senlis u n sp lend ide accueil. L’a v ia te u r M aurice F in a t, l ’actuel dé­ten teu r de la Coupe Z én ith e t A dm in is­tra te u r de la S. I). A. d ir ig e ra les évo­lutions.

C harley F ro issa rt, u n as de l’acro ­batie qu’à ju s te titre on a com paré au reg re tté F ronval, nous fe ra a ss is te r à toutes les évolutions de la hau te Ecole A érienne.

P ie rre M onteil, a u tre as de l’ac ro ­batie fera ég a lem en t quelques ex h i­b itions. C’est d ire que de ce côté rien n ’a été négligé p o u r d o n n e r sa tis fac ­tion même aux p lus difficiles.

Notons encore les av ia teu rs Bois, V inchon, ceux des A éro-C lubs voisins qui v ien d ro n t avec le u r avion privé ap p o rte r leu r concours.

Et enfin l’acrobate V assart, sans contredit, le p lus au dac ieux ac tu e lle ­m ent en Europe.

A ndré V assart effectuera deux sen ­sationnelles exhib itions.

Les AvionsLa p lu p a rt des g ran d es m arq u es se­

ro n t rep résen tées avec les avions : C audron, F a rm an , Potez, M orane, N ieuport. Les bap têm es de l’a ir au-

n o n o u r a v io n G a u ü r o n e t V o te z .

Le program m e de D im ancheLa visite des avions se ra au to risée

ju sq u a 11 heures. A ce m om ent les avions p re n d ro n t le d ép a rt p o u r a lle r su rv o le r Senlis et les env irons. Les éprouvés in scrites au p rog ram m e se d isp u te ro n t a p a r tir de 14 heu res et se dé rou le ron t sans in te rru p tio n ju sq u ’à 18 heu res 30. De nom breuses épreuves son t in sc rite s et se ro n t toutes d isp u ­tées quellesque soit les conditions a t­m osphériques c a r cette fête, ne p o u rra ctre rem ise. Un p rogram m e officiel, vendu 1 franc , d o n n era tous les ren - se ignem ents a in s i que la liste des P i­lotes engagés.

Le P rix des p lacesT rois p r ix de p laces o n t été établis.

Los p laces p o p u la ires « Pelouse » à0 francs, p r ix m in im e afin que chacun pu isse v e n ir a s s is te r à cette fête.- Une c a legorie au p rem ie r ra n g « P rem iè-1 e » a 10 fran cs et enfin p rès des avions une « E ncein te réservée » avec chaises, 15 francs. D isons q u ’il se ra facile de su iv re les évolutions à toutes les p laces. Les b ille ts so n t en vente dans les b u reau x de tab ac de la Ville a in s i q u ’au S y n d ica t d ’in itia tiv e . Si’

— ,u* d ésircz év iter les bouscu lades aux contrôles d en trée ou les p ertes de

.tem ps, n ’hésitez pas à les p re n d re ay an t de p a r tir , c a r il y a u ra foule aux guichets d ’en trée. Les en fan ts ne p a ie ­ro n t que 2 fr. 50. G arage des vo itu res : 5 francs.

La c ircu la tio nUn a rrê té p ré fec to ra l la rég lem en ­

te ra , et 30 g endarm es sous les o rd res du C apitaine M audelonde, a s su re ro n t la c ircu la tion . Les en trées du te rra in se fe ro n t un iq u em en t p a r la rou te de C hantilly , les encein tes é ta n t disposées en bo rdu re de cette route. A ucune e n ­trée ne se fe ra p a r la rou te de Creil qui s e ra in te rd ite au x p ié tons, et le s ta ­tio nnem en t in te rd it au x vo itu res. La rou te de C hantilly elle-m êm e, se ra in ­te rd ite aux piétons n ’a lla n t pas à la fête aé rienne , e t rég lem entée aux voi­lu res. Le garag e des vo itu res des p e r­sonnes a lla n t à la fête se fe ra aux abords du te rra in d ’a tte rr issag e . Le g a ­rag e des vélos se fe ra p la c e de Creil.

Il se ra in te rd it de s ta tio n n e r dans les cham ps se tro u v a n t aux abo rds du te rra in a in si que de tra v e rse r les te r ­ra in s cultivés ou les ja rd in s po tagers.

Avis Im p o rta n tLe Comité o rg a n isa te u r m et e n ’g a r-

de le public con tre la ven te faite p a rDes cam elots, d ’in sig n es ou de souve­n irs. Le Comité est fo rm ellem ent oppo-

p L a S E tes e l p r i” Ie pul” ic

M . L A Q O S T IN AE X P E R T - C O M P T A B L E

près le T rib u n a l de C om m erce de Senlis

O rg an isa tio n s e t T en u es de C o m p ta b ilté s B ilan s - I n v e n ta ire s - V érifica tio n s

D é c la ra tio n s e t L ois F isc a le s C onseil de S o c ié té s

R o u t e d e C r e i l , S E N L I S

CLUB SPORTIF SENLISIENL'A ssem blée gén éra le s ta tu ta ire des

m em bres 'd u Club S portif Sen lisien , a u ra lieu le m erc red i 20 sep tem bre 1933, à 20, h eu res 45, au siège social : Hôtel de V ille (salle des R éun ions).

O rdre du J o u r :L ecture du p rocès-verbal de la d er-

liiCi i- assem blée ;Compte ren d u techn ique p a ç le He-

cré ta ire ;R ap p o rt f in an c ie r p a r le T ré so rie r ;Compte re n d u m oral p a r M. fe P ré ­

s id en t de la C om m ission Sportive ;R enouvellem ent des M em bres du B u­

reau et de la C om m ission ;P rog ram m e sp o rtif 1933-1934 ;P ro jets et questions diverses.A • B. —' T ou t m em bre d u burfcau ou

de la Com m ission S portive non p ré ­se n t ou excusé à l ’assem blée gén éra le se ra rem p lacé dan s ses fonctions, et tou t jo u e u r non à jo u r de ses co tisa ­tions rad ié des con trô les du Club.

R ésu lta t du m atch du 40 sep tem breD unlop B ports (1), b a t G. S. Serfiis

(1), p a r 3 bu ts à 2.Cette ren co n tre am icale que nous

ann o n cio n s comme d ev an t ê tre trè s in ­té ressan te , ne p ré se n ta pas to u t l ’in ­té rê t que nous avions c ru y a tta c h e r •— d ’abord p a rce que l’équipe v isiteuse n ’é ta it pas au p o in t et m an q u a it d ’en ­tra în em en t, ensu ite p a rce que les Sen- lis iens av a ien t dû p o u rv o ir en d e rn iè re heu re à ce rta in s rem p laçan ts , dont l'ab sence des titu la ire s se lit v ra im en t sen tir .

C ependant com plète, l ’équipe locale p ren d le dessus tou t au d éb u t e t au bou t de 20 m inu tes de jeu , elle m ène p a r 2 b u ts à 0, — u n q u a r t d ’heu re p lus ta rd , D unlop -— gonflé à bloc — eut tô t fa it de ra t tr a p e r le te r ra in p e r ­du et la m i-tem ps es t sifflée s u r un score nu l, 2 à 2.

D u ra n t-c e tte p rem ière m i-tem ps, le jeune p o rtie r S en lisien s ’acq u itta fo rt b ien de son nouveau poste, toutefois il fit une fau te en qu it ta n t scs bois et Cela lui coû ta i but.

A u tou r do .la .deuxièm e m i-tem ps et no tam m en t dan s le d e rn ie r q u a r t d ’heure , les S cn lisiens fu re n t su rc la s ­sés e t souven t acculés dan s leu rs b u ts où Dorp qui o ccupait a lo rs ce poste, eu t de l ’ouvrage et fu t asse? h eu reu x p o u r s to p p er 2 choots im p arab les s ’ils n ’é ta ien t venus ju s te à l’en d ro it où il se trouvait.

Un nouveau b u t récom pensa les ef­forts des v is iteu rs qui f iren t une b ien belle fin de p a rtie , a lo rs que les Sen- lis iens te rm in è re n t fa tigués e t d é p ri­més..., m ais m o ra lem en t et nous a jo u ­te ro n s môme : p a rtie llem en t.

Nous d irons p o u r te rm in e r /q u e l ’a r ­b itrag e fu t excellen t e t nous nous p e r­m ettro n s de co nse ille r au x jeu n es Sen- lis ien s de g a rd e r le u r san g -fro id dan s les m om ents critiques...

En ra iso n du m eeting aé rien , l ’équ i­pe l re se rep o se ra d im anche p rocha in .

♦¥ *M atch du 17 S eptem bre 1933

S illy -le-L ong (1), con tre C. S. S en ­lis (2).

L’équipe de V er n ’a y a n t pu v e n ir d i­m anche d e rn ie r, l ’équipe deuxièm e lo­cale fu t c o n tra in te au repos.

FJle va pouvo ir « c rav ach er » d u r et férm e d im anche p rochain , p o u r v a in ­cre le onze robuste de S illy qui a les dents longues.

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août loin, à Senlis, com m is ch a rcu tie r, chez M. G hapat, à P on t-S a in te -M exen- ce, s ’e s t onfui de chez son em ployeur sap s m o tif justifié .

Au m om ent de s a d isp a ritio n , il é ta it hab illé d ’un com plet en d rap g ris , d ’une casquette de m êm e couleur, d ’un im perm éab le en cu ir, ch au ssé de sou ­lie rs bas e t no irs , e t p o r te u r d’une petite m alle tte grise.

S u r p la in te de sa m ère, ce jeu n e hom m e a fa it l ’objet, de la p a r t de M. le C om m issaire de police, d ’un procès- verbal de v agabondage de m ineu r.

Le P a rq u e t sa is i de l ’affaire, va faire re c h e rch e r ac tivem en t le jeu n e fugitif.

Mardi et Vendredi, le matin, de 9 heures à midi

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tions a u ro n t lieu s a v o i r :Au T rib u n a l de Com m erce, le m ard i

19 sep tem bre et au T rib u n a l co rrec- tionneL civ il, le jeu d i 21 sep tem bre.

—• La S o u s-P ré fec tu re av a it déliv ré 5.552 perm is d ép a rtem en tau x e t 251 perm is g én érau x , en rég ressio n de .230 su r le to tal des perm is déliv rés l ’an d e rn ie r à la m êm e époque.

-»o«-

773

ENCORE UN ACCIDENT GRAVESUR LA ROUTE DE FLEURINES

V endredi d e rn ie r , h u it sep tem bi’e, vers 8 h eu res 45, M. Félix G iaccardi, 42 ans, c in ém ato g rap h is te , d em eu ran t a D rag u ig n an , 47, allée d ’A zém a, p ilo ­tan t un cab rio le t M atins, 7 CV, rev e­n a it do B ruxelles en com pagnie d ’une i a u tre p e rso n n e , et se d ir ig e a it vers P aris .

M. G iaccard i co n d u isa it eh m a rc h a it '

a 30 k ilom ètres, a -t-il déclaré , au m o­m en t où il a r r iv a it au k ilom ètre 10, vers F leu rin es , sa vo itu re é ta it ré g u ­lièrem ent éclairée, q u an d il v it v en ir dev an t lu i deux au tom obiles se su iv an t assez p rès. La p rem iè re é tan t passée, la seconde su rv in t. La fa ta lité voulut q u ’il accrocha au p assag e l ’av an t-g au - che de la M athis qui p irouetta p lu-

n-iiir. loi : u r elle rueiiie pour ven ir tom ber au lravei-s de la. rutile, i f. G iac- ea rd i fu t p ro je té à p lu s ie u rs m ètres. La p e rso n n e qui é ta it à ses côtés fu t dé­couverte inan im ée p a r M. R oger L an ­çon, de C oye-la-Forêt.

ries secours fu re n t au ss itô t œ’g a n i- s és avec le concours des gen d arm es de Senlis qu i p rév en u s p a r u n exp ress s é ta ien t ren d u s im m édiatem ent' su r les lieux. L a c ircu la tio n fu t rendue l i ­bre. La ca rro sse rie de la M athis é ta itb risée c l h o r s d ’nsag-e. L e s r o u e s - a v a n ts étaient, d é t a c h é e s d u c h â s s i s , c lc . L e choc fu t d ’une violence extrêm e.

Les deux victim es de cette collision fu re n t tra n sp o rté e s p a r les so ins de M. L ançon, à l ’h ô p ita l g én é ra l de S en ­lis o ù ils re ç u re n t au ss itô t les so ins du D octeur B erry .

M. G iaccardi q ’out h eu reu sem en t que des b lessu res peu g raves au b ra s d ro it et au côté droit. La seconde victim e, fu t p lu s g rav em en t b lessée, m ais g râce aux so ins dévoués qui lu i fu re n t p ro d i­gués, on espère la sauver.

Q uant à l’a u te u r de l’acc iden t, fi qvait con tinué sa route, san s s ’occuper de ses victim es. On cro it q u ’il s ’a g it d ’un cam ion d ’une e n tre p rise de tra n sp o rts . Le s ig n a lem en t de ce véh icu le a été im m édia tem ent lan cé d an s toutes les b rig ad es de gen d arm erie du N ord de la F ran ce et des en v iro n s de la rég ion de Senlis, m ais ju s q u ’ici, le chauffeur n ’a pu être découvert.

Toute personne soucieuse de ses intérêts apiploie le

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pé de vol d ’a rtic h a u ts e t de p o ireau x d an s les ja rd in s sis p rè s du cim etière m ilita ire , deux m én ag ères de Senlis. E lles se ro n t po u rsu iv ies p o u r vol, de­v a n t le tr ib u n a l co rrec tio n n el de S en ­lis, le 21 sep tem bre cou ran t.

Pour vos Combustiblesadressez-vous à

L. DEHAINE8, rue du M oulin-du-G ué-de-Pont

(Près de rO rphe l ina t)J

Boulets - C h a r t e ■ M liracitesL I G N I T E - A N T H R A C I N E

P R I X A V A N T A G E U X

ETAT CIVIL DE S E N L ISdu 8 au 14 S ep tem bre 1933

N aissances8. L ucette-M 'arie-L ouise-M arguerite

M erguin , 19, ru e du Châtel.13, Jean -A rsèn e-M arce l M ourain , 16,

rue de la F o n ta ine des A rènes.^.13. A h d ré -Je a n -P ie rre D uchem in, 1,

F au b o u rg S a in t-M artin .14. C h ris tian -F e rn an d -A lb e rt Guyot,

4 b is, rue du H au t de V filevert.P u b lica tio n de M ariage

E ntre M. R ené B étourné, em ployé d ’assu ran ces , d em eu ran t à C ham ant, e t Mite E m élie-G harlo ttc-E ugénie Biloré, san s p rofession , d em eu ran t à S enlis, 3, rue des C ordeliers,

Décès8. A nna S lobodian, épouse G rzeskow ,

ouv rière agrico le , 30 an s, dom iciliée à Fresnoy-le-L uat, décédée 1, faubourg S a in t-M artin .

9. E rn estin e-P h ilo m èn e Coële, veuve Doury, 87 aps, sfyjs p ro fession , dom i­ciliée à M ontlévêque (O ise), décédée 1. faubourg: S a in t-M artin .

11. A lb q r t in o Id e lo t , f e m m e T u f f ln ,51 ans, m énagère , dom iciliée à Betz, décédée 1, fau b o u rg S a in t-M artin .

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QA S I M E TNECROLOGIE

— Nous a p p ren o n s la m o rt de Mme veuve G rison, née A line G audelet, dé­cédée à. S acy-le-G rand , d ans sa 89* année.

L’in h u m atio n a u ra lieu au cim etière de Senlis le lu n d i 18 sep tem bre , à 16 h eu res. - , q

Les p e rso n n es qu i n ’q u ra ie n t pas reçu de le ttre s de fa ire p a rt, son t p riées de co n sid é re r cet avis comme en te ­n a n t lieu.

REMERCIEMENTS-— M adam e C harles e t ses E nfan ts,

très touchés des m arq u es de sym path ie q u ’ils ont reçues à l’occasion de là m ort de leu r reg re tté m ari e t père , ad re ssen t leu rs rem erc iem en ts à tou tes les p e r­sonnes qui o n t ass is té au x obsèques et p a rtic u liè rem en t au x Sociétés de l ’U. N. C. et des M édaillés M ilita ires, e t à celles qui o n t offert des fleurs.

Ils s ’ex cu sen t a u p rè s des p erso n n es qui, p a r oubli in v o lo n ta ire , n ’ont pas reçu de le ttres de fa ire -p a rt. 8604

— ■ - » O «--------------

THEATRE MUNICIPAL CINEMATél. 360 DE SENLIS Tél. 360

Dim anche 17 (matinée et soirée)et Lundi 18 Septembre (soirée)

DEUX GRANDS FILMS PARLANTS B U S T E R K E A T O N dans

B u s t e r M i l l i o n n a i r eavec AN’ITA PAGE

Si l'Empereur savait çaa v e c ANDRÉ LUGUET

|S| ECLAIR JOURNAL |§| A ctualités p a r la n te s les p lu s récen tes.

N o ta . — La semaiue prochaine rep rise d es 4 séa n ces : Vendredi et Samedi, soirée, et Dimanche, matinée et soirée.

Page 3: Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. A ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_09_17_MRC.pdf · patience les relations de voyage de M. le Président Herriot

l é çomxjM* Î)E L’o i s a

C H A N T I L L YCroix de Feu et Briscards

Anniversaire de la Marne. — A l’occa­sion de la commémoration de la Victoire de la Marne, la Section de l’Oise des Croix de Feu et B riscards avait organisé une excursion à Meaux, afin de faci­lite r aux membres de l’Association qui le désiraient, l’assistance aux diverses cérémonies.

Dix-huit de nos cam arades, dont quel­ques-uns accompagnés de leurs dames et de leurs enfants avaient répondu à notre appel. Nos excursionnistes n’auront pas à regretter leur expédition, te voyages’est îiccompl i •c'-onf4»rui«3nient ù l’iioi'ai rcprévu, sans incidents, à la satisfaction de tous.

Dimanche 6 h. 30. — On d irait que quelque chose d’insolite se passe, certai­nes silhouettes bien connues commen­cent à s’agiter devant le 36, de la rue d’Amiens ; ceux-là ce sont les dispos, jam ais en re tard , toujours sur la brèche. 6 h. 45 : Tout le monde arrive, chacun s’accorde avec le sourire prom etteur d’une agréable journée. Mais l’on s’im ­patiente. « En bien quoi, ton autocar ? » Il ne faut pas dem ander qui interpelle ainsi notre P résident, qui s’empresse de faire observer au sym pathique cam arade que l’heure officielle, c’est celle du chem in de fer. En effet, quelques m i­nutes s’écoulent, et voici qu’imposant, s’arrête l’autocar de la Maison Donas, de Gouvieux. Le fanion « Croix de Feu » est aussitôt mis en place à l ’avant de notre m oderne patache, et en route pour Meaux.

Nous prenons successivement au pas­sage nos amis de Creil et de Ghantillv, les visages sont épanouis, on sent que la gaieté est à l ’ordre du jour. Nous m ar­chons avec une régularité mathématique. Nous adm irons au passage l’adm irable perspective du château de Chantilly, la route que nous suivrons jusqu’à Meaux est d ’ailleurs superbe, horm is quelques m auvais pavés.

'9 h. 15. -— Nous stoppons sur la placede ln Gare, on peut dire en plein « Croix de r'eu », car c’est une veiittiuio ax-méoqui débarque à l’instant où nous a rr i­vons. Les dames et les enfants nous faus­sent compagnie pour se rendre à la Ca­thédrale où les places sont lim itées. De notre côté, nous prenons place derrière la 20" section qui form e aujourd’hui la garde d’honneur de notre cher Président général, entouré du Comité directeur, on peut dire que la section de l ’Oise a une place de choix.

Enfin après quelques instants d’attente, le défilé commence, im posant, aux ac­cents de l’harm onie « Croix de Feu » précédé des 60 drapeaux des sections présentes.

Sur le parvis de la cathédrale, nous sa­luons au passage le colonel de la Fiocmue sorti un instant du rang pour voir dé­filer ses troupes. C’est avec peine, que nous parvenons à pénétrer dans l’im ­mense vaisseau déjà comble. Encore une fois c’est le fameux système D qui réus­sit, car pour de simples poilus, nous p ro ­fitons de places privilégiées, que nous de­vons certainem ent à notre brassard « Croix de Feu » ; d’où son utilité.

Que dire de la cérém onie? Sinon qu’en son émouvante sim plicité ce fut à la fois, un régal spirituel, artistique et littéraire. Les am ateurs de musique n ’ont pas m an­qué de goûter la parfaite exécution des chants sacrés p a r une adm irable schola, aussi bien que l’audition de m orceaux dechoix orchestre d’artistes. Soir Gx-

'cellence Monseigneur M annottin, évêque de Saint-Dié, à qui revient l ’honneur de dégager le sens de cette cérémonie du Souvenir, monta en chaire après la messe et nous tin t pendant tro is quarts d’heure sous le charm e de sa parole et dans un discours d’une haute éloquence, que n ’eut pas désapprouvé Bossuet, dont le souvenir plane encore dans cette Ca­thédrale, exalté l’esprit de sacrifice qui, sur la Marne, sauva la F rance et la Civi­lisation. La cérém onie se term ine p ar le chant du Libéra et par l’absoute donnée p ar Son Excellence Monseigneur l’Evê- que de Meaux. La cérém onie religieuse est term inée, la partie officielle com­mence pour la visite au Monument aux Morts.

Nops prenons p a rt à l’immense cor­tège composé des autorités civiles et re ­ligieuses et d’un grand nom bre d’asso­ciations patriotiques et d’anciens com­battants. Il faut attendre notre tour et faire preuve de beaucoup de patience ; enfin nous parvenons au Monument; no­tre Président entouré du Comité D irec­teur, dépose la gerbe du souvenir. Ce­pendant que re ten tit l ’im pressionnante sonnerie aux m orts nous observons la m inute de silence.

Après la dislocation, nous nous hâ­tons vers notre VQituref il est près de treize heures, et le déjeuner nous" attend à vingt kilomètres, à La Ferté-sous- -Touïârre. Ces kilom ètres nous serviront d’apéritif autant que le superbe pano- ram a qu’il nous est loisible d’adm irer ! Il est treize heures tren te quand nous débouchons dans l’étroite rue du Fau­bourg, où nous apercevons notre hôtesse

paraissant bien en peine, aussi c ’est avec un visible soupir de soulagement qu’elle nous accueille ! Tout le monde a la frin ­gale ce qui n ’empêche pas que nous p re­nons notre deuxième apéritif, plus subs- taneiei celui-là ! La table bien servie est prise d ’assaut et le succulent repas p ré ­paré par la Maison Chambon est litté ra ­lem ent englouti. Inutile de vous conter ce que furent ces cordiales agapes, em­preintes de la plus franche gaieté. Les jours heureux n ’ont pas d’histoire! Après quelques bonnes parties de cartes faites p e n d a n t que ces d am es v is i te n t un peu le p a y s ; il fa l lu t b ie n so n g e r au re to u r et nous rembarqruer. L’en train n ’est pasmoins grand qu’à l’aller, après un léger crochet sur Jouarre , nous reprenons la direction de Meaux et autres lieux, et contem plons une dernière fois' les rives de la Marne aux sites enchanteurs tout en regagnant nos pénates. Chantilly ! La dislocation commence, nous prenons quelques rafraîchissem ents avant de quit­te r nos amis auxquels nous disons au re­voir, pensant bien que cette journée si bien réussie ne sera pas sans lendemain. Creil ! nous abandonnons nos cam arades et leurs dames avec regrets, et, en avant pour notre po in t term inus. Clerm ont ! La dispersion s’opère, la bonne et agréa­ble journée est heureusem ent achevée. Espérons que nous en vivrons d’autres.

M. C.— Nous inform ons nos cam arades qu’à

la dem ande de la section des Croix de Feu de l’Oise, un service solennel sera célébré à la mémoire du Général Man- gin et de son fils tué récem m ent au Ma­roc, en l’Eglise Saint-Jacques de Com- piègne, à 1 heures, le dim anche 24 sep­tem bre prochain.

G. Henry.La Fête d ’Autom ne -

du Syndicat d ’in itia tiveNous rappelons que c’est dimanche

prochain 17 septem bre qu’a lieu la Fête d’Automne organisée p ar le Syndicat dT- nitiative de Chantilly.

En voici le program m e :ci iiovi le- « ».

Rassemblement à 8 h. 30 au Bureau de Renseignements du Syndicat d’initiative, place de la Gare.

Départ à 9 heures-Contrôles : Chantilly, Syndicat d ’Ipi-

tiative ; Senlis, Hôtel du Nord ; Pont-Ste- Maxence, Hôtel du Commerce; Creil, Bu­reau Hôtel du Commerce ; Clermont, ca­fé de la République, rue de la Républi­que.

A 14 heures, rue d’Aumale et sur la Petite ePlouse : Course au ralenti et gymkana.

La distribution des récom penses aura lieu à 17 heures, à l ’Hôtel du Nord, place de la Gare.

Citons au hasard quelques donateurs : M. Paulvé, Maire; M. Leclercq, adjoint; l’Automobile-Club de ITle-de-Frànee ; MM. Desmarais frères (un fût de deux cents litres Supercarburant <c Azur ») ; Ëtabliiss)ements Kulmann; Société Fbr- clum; Société Saint-Quentinoise d 'Eclai­rage (un m irophare « Bro't »); MM. eMr- cier, P erraudin , Meunier, Carbonnel, Pe- titpas, Moussinac, Brunet, Berte, Société Energol, Société des Automobilistes Peu­geot, etc.

Les engagements seront reçus jusqu’au 16 septem bre, dern ier délai, chez M. Hé- quette, com m issaire général, 15, avenue Aumont, à Chantilly. 20 francs pour le Rallye-Poker et 20 francs pour les Epreip ves de lenteur et gymkana (réduction de 50 % aux Membres du Syndicat d’Ini- tiative de Chantilly et de l’A. G. I. F.

La veille, samedi 16 septembre, aura lieu dans les salons de l’Hôtel du Pqre, 24, avenue du Maréchal-Joffre, une soi­rée dansante (tenue facultative).

Pour cette soirée, la direction de l’Hô­tel, organise un dîner qui, si le temps le perm et, sera servi dans le jard in , dont le p rix est de 22 francs (boisson non com­prise).

E n tre les deux parties de la sauterie, un souper fro id sera servi (prix fp., boisson non com prise).

Si le beau tem ps veut bien nous con­tinuer ses faveurs tout Fait prévoir le plus grand succès.

Colonie de Vacances du Patronage Saint-Louis de Ctia.ntilty

dans les AlpesLes jours de repos, qui n ’ont pas

d’histoire, sont agrémentés à Pralognan de courtes prom enades dans les forêts, les rochers, le long des to rren ts bondis­sants sous les sapins et surtout de cham ­pionnats de lugge sur canne.

M ercredi 6, toute la colonie monte au Mont Bochqr, c’est Je lieu d ’élection des papillons : les grands blancs à taches jaunes, les rouge et noir, les bleus qui se posent sur les rouges centaurées. La des­cente perm et d’adm irer le beau site du pont du Creuset et la célèbre cascade de la Fraîche. ' . .

Le jeudi 7 nous reprenons lë etiêmin du Col de la Vanoise pour aborder le glacier du VallQunet, Je Pal i noir ; la sur­face est presque horizontale, mais toute parsem ée de pierres grosses ou petites,

plus ou moins enfoncées, aux teintes dia­prées ; elles tentent par leurs belles cou­leurs et bientôt surchargent les poches et les sacs. Le grand sport, c ’est la lugge sur un petit névé : même les plus graves s’y adonnent.

Le samedi 9, rocher Villeneuve, les nuages m asquent le Mont Blanc, mais la photographie peut fixer des à-pics im­pressionnants. 4

La belle'pxcursiqp au Petit Miinl-Blan*' (2.678 m.), le lundi 11 , réun it tous les charm es : lugge sur les p rairies rapides du petit bassin du col des Saulces, ba­taille à boules de neige, cueillette des édelweiss et vue magnifique sur les mas­ses glacières du Chasseforêt, sur les ro­chers de l’Aiguille du F ruit, sur les lacs de Merlet, sur les lointains de la vallée de l’Isère au-delà de Moutiers.

Le Mont-Blanc daigne se laisser entre-voir derrière ses rideaux de nuages.

Il ne reste plus que tro is jours pour se reposer, faire le glacier de Gennepis et fêter notre Colonie.

Le samedi 16 septem bre de bon rpa- tin, nous reverrons Chantilly, la tête rem plie de bons souvenirs et désireux de recom m encer l’an prochain une colonie aussi agréable et aussi fructueuse.

Un dim anche d’octobre, une confé­rence avec projections, dans la salle St- Louis, fera revivre ces jours heureux et donnera aux parents et amis de l’eevre l’occasion de se rendre compte de l’im ­portance et du bienfait de nos colonies catholiques.

Rallyes de ChantillyRéunion pleine d’entrain et parm i les

habitués nous avons rem arqué : M. et Mme Robert Parent, M- Volpelière, M. Roger Aubry, M. Faron, Mlle Benoist, M. Dupuy, M. et Mme B. Aïcard, Mme Albert Léyy, Mme et Mlle de G irardiq. M. et Mme Berge. L’arrivée eut lieu au rendez- vous à La Baraque Chaâlis où les; cava­liers et amazones rivalisèrent d’énergie et de sens sur les obstacles. Les gagnants ont été M. T. Roussel et M. Rommetin qui m enait le parcours. Celui-ci très varié parta it p ar la vieille route, Les Bruyères de Haute-Chaume en passant au carre­four du Platane, le poteau du Merisier, le Bouquet de Sapins où avait lieu l’a r­rêt. Le carrefour de la Croix-Neuve mon­tant à vive allure le passage du Grjrn- Jp’iim toujours am usant à voir, la route du Carbonat, la route du Bosquet hr Dammartin. Les gagnants ont reçu les flots des m ains de Mme Sauvage et de M. Dupuy.

Samedi p rochain , rendez-vous Croix de Pqntarm é, à 15 h. 30.

: G . I _ j A . Z A . F S . D :12, ru e d ’O rgem on t

Leçôns de M anège. — Promenade^ A chat. — Vente

Chevaux pour chasses et rallyes

Fes vols de bicyclette continuent l

ad v h u V n n ‘Ci la- désagréable aventure nard m r ouvrier maçon de chez Lo-laissé sa m6*1?®’ Sanz RamGn dui avait le ffrnnu niae^ ne suF ï® tro tto ir en face hirvelftH, lm?leuble en construetion. La neinte ln V est du dem beourse, toile d’Or rQuge et Porte m arque « E-

Ln Coupe de Franceu V c ' t D 0’ aL! btade des Bourgognes, Savine. contre A. S. Troyes Sahite-

ment rp! ? 6 . d.e, Troyes est particulière- tre le Si-m ™ Son dern ier m atch con­té sa l i u édympique de l’Est a riémon- „nt sur î valeur. Les-Cantiliens opé- n m s t r te rra in s’ils sont décidés à

i lin ®r battus peuvent ré tab lir une ban tee qui penche pas de leur côté.

awuq -■niKj.iatiÆlggiaa

Vente de charitéUne vente de charité avec attractions

diverses aura lieu chez les sœurs de St- Yincent de Paul, à l’Hospice Condé, de­m ain dim anche 17 septembre, de 14 à 19 heures, au profit de l’Œ uvre des Pau­vres malades.

Les com ptoirs seront tenus p ar Mmes Fleury, Maurat et Vidy. Le bufifet sera tenu p a r Mmes Théodore et Paul Ri- vierre.

Les personnes qui se trouvent dans l’im possibilité d’assister à la vente peu­vent envoyer leur offrande à l’une de ces dames ou à Mme la Supérieure de l ’Hosrj>ico (Ton ciô-_

A ux VariétésNous croyons savoir que la prem ière

de la réouverture des « Variétés », rue du Connétable, au ra lieu le Jeudi 21 Sep­tembre et les jours suivants. Le public va trouver des am éliorations notables, une mise au point des appareils vérifiés par des m aîtres spécialistes ; pour dé­buter, un film magnifique : L’Homme à l’Hispano, un des plus notoires succès ; ce sera le prem ier d’une splendide sé­lection qu’a su se réserver rétablisse­ment et qui ne pourra que recueillir l’unanim e suffrage de tout Chantilly et des environs.

Lci Foire aux MelonsLundi prochain 18 septem bre aura lieu

la traditionnelle « Foire aux Melons » qui a ceci de bien curieux à savoir qup ce sont les melons qui y m anquent le plus. Par contre. Ips m archands y sont toujours très nombreux, le's acheteurs aussi et ma foi les affaires vont leur tra in . Il en sera encore de même cette année place Omer-Vallon.

CambriolageDans l’après-m idi de dim anche der­

nier, un vol a été çorqmis daqs l’appar­tem ent habité p ar M!. Bureau, 103, rue du Connétable. Plusieurs bijoux et un billet de 100 francs ont disparu. Détail singu­lier. ni la porte du couloir ni celle '£■ l’appartem ent n’ont été fractufées. Par suite du caractère de ce vol, le Parquet a cru bon de se transporter sur les lieux et de continuer sur place l’enquête ou­verte p a r la gendarm erie.

, "~-E n correctionnelleDeux bonneteurs surpris en flagrant

délit d’iscroquerie sur le champ de cour­ses, ont été cette fois condam nés comme ils le miritaient. Leur défenseur, M° Wa- rusfel, qii avait obtenu un acquittem ent il y a qielque temps, essaya bien de dé- m ontrerqu’en droit, le jeu de bonneteau ne constituait pas autom atiquem ent une escroquerie, surtout que le m inistère pu­blic n ’étiblissait pas l’existence de « ba­rons », îes comparses bien connus, qui jouent p u r a ttirer les « nigauds ». Le tribunal en convint, mais pour ne pas acquitter ces individus qui sont bien des escrocs sans aucun doute, il fit avouer à l’un des inculpés, Henri Duvernoy, de Boulogne-sur-Seine, qu’il avait pour ha­bitude dexploiter ce jeu de hasard. Après quoi, il disqualifia l’affaire pour appliquer contre le bonneteur l’art. 4 de la loi du 25 mai 1885, qui punit des pei­

gnes édictées contre les vagabondages, les ind iv idus domiciliés ou non, qui ne ti­rent habituellement leur subsistance que du fait de pratiquer sur la voie publique des jeux illicites. Duvernoy a été con­damné à quinze jours de prison. Son col­lègue, un nommé Henri Rioult, de Su- resnes, qui faisait défaut, a été condam ­né à un mois de prison et à cinq ans d’interdiction de séjour. Les bonneteurs sont prévenus qu’ils risquent gros ep s’aventurant sur l ’hippodrom e de Chan­tilly ou à ses portes-T. po Sefcts'I <’ n 4

Elysée. — L ’amoureuse aventure (Al­bert Préjean et Mary Glory) et « Blonde Venus » (Marlène D iétrich).

Variétés (Relâche).

A PR Ê M O N TLes suites d’un incendie involontaire.

—y Le Courrier a relaté en son temps, 1 incendie d’une meule en plaine causé par l’im prudence de M. Gaston Cuvillier, d Aumont, qui p a r m aladresse, avait jeté une allumette non éteinte aq pied d’une meule.

Le tribunal correctionnel de Senlis a prononcé une peine de 25 francs d ’a­mende mitigée p ar la loi de sursis con­tre Cuvillier.

■SETHISY-SAINT-IWARTIIM

Collision. — Au carrefour formé par JèS chemins de grande comm unication 123 et 98, au Rendit le Moujin de l’Hi­rondelle, une collision s’est produite en­tre le motocycliste Albert Staub, 24 ans, de Béthisy et l’automobile conduite par M. Gabriel Biosse-Duplan, employé d’in ­dustrie, dem eurant à Paris, 3, avenue du Maine.

Par suite du choc, Staub a été projeté sur le sol et relevé avec les jambes frac­turées. Le Dr Hazard a ordonné son transport à l ’hôpital chirurgical Saint-

Le motocycliste p ara ît avoir p ris son tournant à gauche.

BETZ

D eux billets volés. — Deux billets de banque de 1 0 0 francs avaient été volés à Mme Allosery. Sa voisine, Mme Brébant traduite pour ce fait devant le tribunal correctionnel de Senlis, p rétend it que c’était sa fillette âgée de 3 ans, qui avait trouvé ces billets dans la nie.

Résultat : huit jours de prison.OREIL

Festival de gymnastique. — La Société « L’Avant-Garde Saint-Médard » orga­nise sur son terra in du Stade Saint-Mau- rice, un grand festival de gymnastique et de musique le 24 septem bre prochain.

Un certain nom bre c}e sociétés de l’Oise et de Seine-et-Oise sont déjà ins­crites pour partic iper à ce festival qui promet d ’être très intéressant-

DUVY

Dans renseignem ent. — M. et Mme Louchart, institu teur et institu trice vien­nent de p rendre leur retraite . Ils se re­tirent à Àhbeville (Somme).

F R E S N O Y -L E -L U A T

Au mariage de M. Georges Dubnrle avec Mlle Y vonue Cochet, célébré le 9 septem-

.la quête faite à l ’issue de la cérémonie a produit la somme de 57 fr. 75 centimes pour la Caisse des Ecoles.

Remerciements aux généreux dona­teurs' et meilleurs vœux aqx jeunes époux.

N A N T E U H .-L E -H A U D O U IN

Vagabondage. — La gendarm erie a a r­rêté rue àfissa, le m ahouvrier François Guidez, âgé de 48 ans, qui vagabondait. Il a été écroué à Senlis.

NERY

Incendie. — Au cours de la nuit, vers 3 h. 15, au hameau de Vérines, M. Isidore Chinot, 60 ans, cultivateur, était réveillé par du bruit provenant du grenier situé au-dessus de sa cham bre à coucher, il cru t que c ’était un chat à la poursuite d’une souris.

Mais comme le b ru it persistait, il se leva, regarda et constata que le feu était dans le grenier, des flammes sortaient de toutes parts. Il donna l’alerte et p ar­vint avec l’aide de ses voisins à sauver la totalité de son bétail, presque tout le m obilier et le m atériel de culture. Les pom piers parv inren t à préserver la gran­ge et un petit hangar.

On ignore les causés du sinistre, mais la malveillance y serait étrangère.

Le m ontant des dégâts n ’a pu encore être évalué. R y a assurance.

O R R Y -L A -V iL L E

Un cantonnier écrasé sur la voie. — M. Jean Riot, 54 ans, o rig inaire de l ’IIe-et- Vilaine, qui devait p rend re sa re tra ite le l “r m ars prochain, a été victim e d’un ter­rible acident qui lui a coûté la vie.

V endredi 8 septem bre, il se trouvait occupe vers 7 h. 30, sur la voie entre les gares d ’O rry et de Survillicrs avec plu­sieurs cam arades, à des travaux de ré­parations, quand soudain survint le tra in 3698 qui m ontait sur Survilliers, Riot au lieu de se garer par la gauche, alla se placer à droite. Le m alheureux fut h ap ­pé par la locomotive et traîné sur un p ar­cours d’une quarantaine de mètres. Quand on s 'approcha de lui, on constata avec effroi qu’il avait la boîte crânienne ouverte, le bras droit arraché, la jambe droite fracturée.

Riot fut tué presque sur le coup. Il ha­b ita it à Villeron (S.-et-O ). Il laisse une veuve et cinq enfants. C’était un ouvrier consciencieux, estimé de tous.

Une collision. — La gendarm erie de Senlis a ouvert une enquête à l’effet d’é­tab lir les responsabilités concernant une collision survenue sur la route entre un cycliste, M. Félix Vuillemin, 30 ans, en­caisseur, domicilié place de }’Abbé-Clin, à Urry-Ia-VHle, avec une automobile con­duite par M. Leroy, impasse- de l ’hôpital à Chantilly.

L’accident s’est p roduit dans un tour­nant, et le, cycliste projeté à terre, a été blessé au genou gauche et à la main droite.

PLAILLY

Dans les P. T. T. — Mme Le Douarin, de Longpré-les-Corps-Saints, est nommée receveuse des postes de 4° classe, à Rlailly.

R E E î-F O SSE -iW A R Tl N

Sur^ la route. — Un camion apparte­nant à une entreprise de Transports de Seine-et-Marne a écrasé un chien de' berger, appartenant à M. Charles, Bouf- fled, cultivâteur, à Réez.

Une enquête est ouverte.ROBERVAL

M onument historique - M. le Minist tre de lIF.dueation Nationale a inscrit sur l’inventaire supplém entaire des mor numents historiquès, l ’église de Rober- val.

v e r r e r i e

Accident de la roule. — Au carrefour formé p ar les rues de Saintines, des Mou­lins et Saint-Nicolas, le motocycliikte Marcel Lorrain, 20 ans, m anouvrier, de­m eurant avenue des Rem parts, à Ver- berie, -circulant à vive allure, venant à .gauche du camion conduit pui- lu chauf­feur Ladislas S'zezeparsM, du Moulin dç l’H irondelle, a été accroché p ar cette voiture, n ’est pas tombé et continuant son chemin est allé buter contre un mur.

Après avoir reçu des soins au café Duru, il a été dirigé sur l’hôpital ch iru r­gical Saint-Joseph, à Compiègne.

VERNEUIL

Inauguration. — L’inauguration du groupe scolaire aura lieu le dim anche 1er octobre prochain, sous la présidence de M. le Préfet de l’Oise et de M. le Sous- P réfet de Senlis.

Au program m e : Réception, banquet et inauguration."■ 1 1 ■ "i! -: .---- • — --- r— - A ■ . .■

P O O T t C ARevue mensuelle d’initiation à la vie -politique

io , ru e C h a r d in , P a r i s (X V Ie) - » ----------

Ce qu’il faut faire

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Extrait de Jugem ent de Divorce

A ssis ta n ce J u d ic ia ir e

Décision du Bureau de Senlis du 29 Octobre 1932

D’un jugem ent rendu par le Tribunal civil de prem ière ins­tance de Senlis, le dix-neuf juillet 1933, enregistré, au profit de Ma­dame Reine-Adolphine THIERRY’, épouse de Monsieur VAN HECKE Emile, ouvrier agricole, avec h quel elle est domiciliée de drvût, mais autorisée à résider et ré s i­dant de fait à V illefranche-sur- Saône (Rhône), 114, rue Etienne- Poulet. Et par défaut contre Monsieur VAN HECKE Emile, ouvrier agricole, dem eurant à Silly-le-Long, ci-devant, et actuel­lement sans domicile ni résidence connus.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Van Hecke - Thierry, au profit de la femme.

Pour extrait publié en confor­mité de l’article 247 du Code civil et en vertu d’une ordonnance rendue sur requête par Monsieur le Président du Tribunal civil de Senlis, le 7 septem bre 1933, en­registrée, afin de faire courir les délais d’opposition et d’appel, le dit jugement n’ayant pu être signifié à la personne même du sieur Van Hecke.8596 Signé : CHASTAING.

Art. 2.

Transfert de Siège SocialAux term es d’une délibération

en date du 30 septem bre 1932, enregistrée, l’Assemblée générale des Actionnaires de la Société anonyme française « W A R N E R ’S A I G L O N », au capital de 1.750 000 francs, a décidé de transférer à partir du prem ier octobre 1932, à Montataire(Oise), rue Louis Blanc, n° 147, le siège social de ladite Société qui était auparavant à P aris, boulevard Poissonnière, n° 14.

Extrait de la délibération pré­citée a été déposé aux Greffes du Tribunal de Commerce delà Seine et de la Jusdice de Pa>x du 9e a r­rondissem ent de Paris, le 28 dé­cembre 1932, au Greffe du Tri­bunal de Commerce de Senlis, le 3 janvier 1933, et au Greffe de la Justice de Paix de Creil, le 1«’ septem bre 1933.

Le Conseil d’Administration.8588

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S’adresser pour les renseigne­ments :

A Me Georges MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

A M” Qucien CHASTAING, ayoué à Senlis, présent à la vente ;

A M* Edm ond CAILLAT, huis­sier à Senlis ;

Et au Greffe du Tribunal de prem ière instance de Senlis, où le cahier dés charges est déposé.

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Et au Greffe du Tribunal de prem ière instafice de SefiliS, Où le cahier des charges est déposé.

S ’adresser pour tous rensei­gnem ents :

A M' PICARD, avoué à Sen­lis, 21, rue de Villevert, télépho­ne 13, poursuivant la vente ;

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Page 4: Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. A ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_09_17_MRC.pdf · patience les relations de voyage de M. le Président Herriot

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bis, rue du Pasteur-Wagner. j 21 , rue du Faubourg-Sainl-Denis.I 19, rue Daval.

P o u r v o s d é m é n a g e m e n t s , t r a n s p o r t sdem andez nos p rix le s p lu s a v a n ta g eu x

Pour renseignements, s adresser : BUREAU SENLIS téléphoner au 3 2 7 Senlis.3>rw»r»..rr.ir .1 „ HJ ., ».|k ....................