LES OISEAUX DE PROIE #1 Lucréce Borgia

Traüma, 14 rue Urbain Vitry, 31 000 Toulouse /// n° SIRET 534 322 094 00010Directrice artistique : Diane Launay, 3bis rue Talazac, 31300 Toulouse /// 07 70 17 64 64 /// [email protected] 1

DIFFUSION /// PARTENAIRES

- Théâtre du Ring, Toulouse : Les Oiseaux de proie est programmé du 22 au 26 mai 2012. Résidence du 13 au 21 mai 2012. Possibilité de la mise en place d’un soutien à la diffusion trans-régional, financé par la DRAC Midi-Pyrénées.

- Mix’art Myrys, Toulouse : résidence du 10 avril au 05 mai. É tat de fabrique (présentation publique du travail) en fin de résidence. - Les Théâtrales du musée des automates, Limoux : programmation au festival juillet 2012.- Les Pavillons Sauvages, Toulouse : mise à disposition ponctuelle de salle.- Le Collectif Cocktail, Toulouse : soutien logistique.

La recherche d'autres partenaires de diffusion est en cours.Il est à noter que la scénographie est légère et permet une grande adaptabilité à différents lieux de diffusion.

Traüma, 14 rue Urbain Vitry, 31 000 Toulouse /// n° SIRET 534 322 094 00010Directrice artistique : 07 70 17 64 64 /// [email protected]

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Traüma, compagnie de théâtre pluridisciplinaire fondée à Toulouse en 2009, présente Les Oiseaux de proie #1, une réactualisation de l’histoire de Lucrèce Borgia qui sera représenté du 22 au 26 mai 2012 au Théâtre du Ring à Toulouse. Les Oiseaux de proie : un titre pour interroger les paradoxes de l’âme humaine, qui voit s’entremêler la cruauté, la violence, mais aussi la fragilité, la grâce. Loin de tout manichéisme, il semble que nous soyons tous, tour à tour, proie et prédateur, victime et bourreau, accusé et accusateur. Pour les Oiseaux de proie #1, Traüma s'empare de la vie de Lucrèce Borgia. Un sujet qui au cours des siècles a beaucoup alimenté les chroniques historiques, la littérature et plus récemment le cinéma. Victor Hugo, Mérimée, Alexandre Dumas ont ainsi fait le récit de la vie tourmentée de cette héroïne sulfureuse, de cette « catin sublime, à l'Italienne », comme dit Stendhal. Aujourd'hui, Traüma propose une réinterprétation moderne de Lucrèce : une jeune femme rebelle qui a adopté le credo « sex drugs and rock n 'roll » en phase avec le star-system contemporain. Derrière les paillettes et la liberté apparente, se pose pourtant la question de ses relations douloureuses avec son père, garant d'une loi morale à laquelle il est le premier à désobéir, et avec son frère, jeune homme ambitieux et sans pitié, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Lucrèce est donc une habituée des relations passionnelles. Comment se trouver à l'intérieur d'une famille si violemment envahissante ? La libération et la quête de soi-même sont des chemins à inventer tous les jours... À travers le monologue de Lucrèce, nous interrogerons de manière dialectique et active les notions de pouvoir et de soumission, de religion et de liberté, de richesse et de dénuement. In fine, il s'agira souvent de l'amour ou de son absence. Il s'agira du désir. Il s'agira du corps et de son impossibilité à se penser. Il s'agira de cet organe vital, stupide, incontrôlable, qui nous lâche à l'improviste, nous désobéit : le cœur. Les questions philosophiques soulevées par le texte trouvent leur matérialité dans des actions-performances et dans le rapport organique au corps de l'actrice.


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Traüma

• Diane Launay : écriture, mise en scène• Julie Castel-Jordy : comédienne• Thomas Hilbert : création sonore• Jean-Marc Richon : création lumières• Nicolas Godtschalck : vidéo

Traüma est une compagnie de théâtre pluridisciplinaire, qui a pour but de promouvoir la création et l'expérimentation théâtrale à la frontière de plusieurs genres et disciplines : poésie, musique, vidéo, arts plastiques, arts numériques, danse, performance. A travers ses créations, Traüma souhaite défendre un certain regard sur la création théâtrale contemporaine dite des « écritures de plateau ».Elle a été fondée à Toulouse en 2009.Les thèmes de ses créations se veulent ancrés dans la réalité de la vie d’aujourd'hui : oppressions du monde du travail, violences faites aux femmes, impact du développement technologique sur les modes de vies... Le théâtre est ici considéré comme le lieu de rencontre et de mise en discussion des sujets fondamentaux qui animent notre société.Le nom de Traüma réunit le mot blessure en grec, « trauma », et le verbe rêver en allemand, « traümen ». Traüma marque ainsi son ancrage dans un héritage européen historique, politique et culturel, issu de l'antiquité, ancrage dans une culture humaniste du savoir et de la découverte, du partage et de la rencontre. Un héritage qui prend évidemment en compte des épisodes traumatiques fondamentaux qu’il s’agit de questionner et de tenter de représenter. Traüma veut rendre compte d'un état des choses perturbé, où quelque chose qui s'est brisé imprime sa fêlure à la scène. Le travail entrepris vise à se défaire des représentations quadrillées, stéréotypées, pour essayer de percer l'opacité qui nous entoure, faire ressurgir les corps et leur présence vivante, organique. Le travail de recherche de la compagnie s'accomplit en marge de la mimesis classique et d'un théâtre aristotélicien construit essentiellement autour de la notion de drame. Sur le plateau, les notions d'espace et de temps demeurent volontairement instables, malléables, variables. La compagnie Traüma s'inscrit dans la ligne des « écrivains de plateau » que sont François Tanguy, Romeo Castellucci, ou encore Pina


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Bausch, Rodrigo Garcia. Le territoire théâtral convoque d'autres formes artistiques avec leurs lignes de force, plastiques, rythmiques, chorégraphiques. Elle souhaite également explorer les territoires ouverts par les arts numériques, notamment à travers leur dimension interactive. Empruntant ses moyens d'expression au rêve et à la poésie, le théâtre de Traüma se sert du déplacement, de l'énigme, de la parabole, de la métaphore, pour recréer un univers à la fois familier et lointain, tragique et dérisoire, parfois absurdement comique... Présentation des éléments artistiques du projet

« Ayez pitié des méchants ! Vous ne savez pas ce qui se passe dans leur cœur. »

Lucrezia, in Lucréce Borgia, Drame en trois actes, Victor Hugo.

Lucrèce BorgiaC’est l’histoire d’une femme au destin très singulier. Née à Subiaco le 18 avril 1480 et morte excommuniée à Ferrare le 24 juin 1519, célèbre pour sa beauté autant que pour ses mœurs dissolues, elle est la fille naturelle du cardinal espagnol et futur pape Rodrigo Borgia. Elle subit de nombreuses accusations d’immoralité, d’infamie, de crimes par empoisonnement, certains allant jusqu’à lui prêter une relation incestueuse avec son frère, César Borgia. Utilisée à des fins politiques par son père, elle est mariée trois fois de façon malheureuse.Au-delà du matériau historique utilisé pour la création, c'est une interprétation moderne du personnage de Lucrèce qui se dessine. Les excès et l'immoralité, l'ambition et la soif de pouvoir de son entourage font écho à notre société moderne. Sa vie est une lutte entre des aspirations antagonistes et déchirantes, car Lucrèce est quelqu’un qui refuse de renoncer. Elle veut tout : servir la Passion du Christ et l’amour terrestre, le pouvoir et l'ambition, l’indépendance et la protection de son père… Ce refus du choix apparaît comme un refus du passage à l'âge adulte, syndrome qui paraît de plus en plus présent dans nos sociétés contemporaines basées sur la consommation, sur l'avoir plutôt que sur l'être... Lorsque Lucrèce apparaît sur le plateau, belle et effrayante, il est tout de suite question de meurtre, et c'est l'imminence du crime qui déclenche l'urgence de sa parole. Elle s'adresse aux hommes de son clan, à ces fameux meurtriers sans foi ni loi dont les mœurs évoquent celles de la Traüma, 14 rue Urbain Vitry, 31 000 Toulouse /// n° SIRET 534 322 094 00010

Directrice artistique : 07 70 17 64 64 /// [email protected]

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Mafia d'aujourd'hui. Ces hommes qui l'ont élevée dans l'orgueil de son sang, avec qui elle entretient une relation mêlée d'amour et de haine, marquée par le soupçon de l'inceste... avec son propre père, et avec son frère, le tristement célèbre César Borgia.Lucrèce est hantée par ces hommes qu'elle a aimé, violents, cruels, dangereux. Elle voudrait raconter, témoigner de la folie de ces hommes, et de la sienne. L'amour porté à un tortionnaire, à un monstre, ne rend-il pas monstrueux ? Pour parler des drames d'aujourd'hui il faut chercher dans l’Histoire extravagante de cette humanité incontrôlable, dans les traumatismes passés, les tragédies politiques et familiales. Un héritage de douleurs, de traumatismes, d’interdits, apparaît alors, pour le féminin comme pour le masculin.Ainsi, l'histoire de Lucrèce résonne avec celles de femmes contemporaines. Sylvia Plath par exemple, qui écrit, dans un poème adressé à son père, «Every woman adores a fascist », ou comment l'amour peut détruire autant que la haine. Lucrèce est un personnage quasi-schizophrène dont la personnalité affective profonde est à l'image d'un miroir brisé. La princesse orgueilleuse, la vierge pleine de vertus, la séductrice hystérique, prennent tour à tour en elle la parole. Ce jeu impulse des états intérieurs et des états de corps différents et puissants. Au cœur de ce théâtre paroxystique se joue une bataille, celle de l'esprit contre le corps libre et la chair.


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Présence et fragmentation

Le travail de l'actrice est basé sur le passage de la présence à la fragmentation, c'est à dire le passage du corps ordinaire soumis à une forme sociale et communicante, au corps libéré, fou, dansant, politiquement incorrect. Le corps renvoie alors à sa dimension dionysiaque, pulsionnelle, visionnaire. Il se situe dans une zone de demi-présence au monde, proche de l'état provoqué par la folie. L'actrice recherche par la fragmentation à devenir un vecteur, une zone de passage, de turbulences, de forces et de conflits. Ce corps-dansé agité est aussi un corps parlant. La danse permet la construction d’un langage du geste lorsque la parole se révèle incapable de signifier certains états les plus intimes. Solitude, désir de l’autre, abandon, sont exprimés à travers une grammaire du corps précise, simple et répétitive. A l’instar du théâtre-danse de Pina Bausch ou des travaux de Meg Stuart, il s’agit d’accorder une place importante à l’émotion du corps-dansé, à sa fragilité, à ses tentatives et ses impossibilités. La danse n’est pas ici envisagée comme une performance technique, mais comme une extension sensible du corps conçu comme une chorégraphie en lui-même. Ce corps parlant est aussi le corps de la performance, dans le sens d'une recherche de signification à travers la mise en question des normes sociales qui l'habitent. Corps souffrant, corps utilisé, humilié, glorifié, culpabilisé, dénié, l'histoire du corps est complexe. Le corps est souvent mal compris, mal entendu, perçu comme un objet à contrôler à tout prix. La dimension organique et performative du spectacle redonne la parole au corps de l'individu -ici féminin- opposé à un système social qui tend en permanence à lui imposer sa loi. Il s'agit d'une dimension libératrice et interrogative. Ainsi chacun peut chercher, en opposition à la tradition occidentale, à renouer un dialogue avec son corps, et à abolir la distinction séculaire du corps (mauvais) et de l'âme (bonne).


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Vidéo

La vidéo a une part importante à toutes les étapes du processus créatif, jusqu’aux représentations. Tout d’abord, celle-ci sert de point d’appui pour le travail à travers la captation de toutes les séances de travail et de répétition. Elle fournit un moyen d’objectiver le travail. Ensuite, elle permet d'offrir un contre-point au monologue de Lucrèce, d'ouvrir la création sur une dimension sociale et politique contemporaine. Elle ancre l'action dans la réalité du monde d'aujourd'hui. Le dispositif sonore et vidéo sur le plateau met en scène un chœur d’hommes et de femmes interrogés sur leur relation à la famille, au mariage, à la liberté, à l’amour. Il s’agit de composer par la vidéo une version actuelle du film de Pasolini Comizi d’amore. Dans ce film réalisé en 1964, Pasolini joue les intervieweurs dans une enquête sur la sexualité qui fut une première en Italie.


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Ce cinéma-vérité à l'italienne a comme moteur autant le tabou et l'hypocrisie qui pouvaient régner à l'époque autour du sexe, que l'esprit à la fois analytique et corrosif du cinéaste. Pier Paolo Pasolini se transforme, comme il le dit lui-même, en « commis voyageur parcourant l'Italie pour sonder les Italiens sur leurs goûts sexuels ». Le cinéaste, donc, se promène et interroge les gens à l'improviste, provoquant le trouble, la gêne, voire le sourire ou le rire défensif. À travers le sexe comme révélateur, au sens quasi chimique du terme, Pasolini parvient à faire surgir des profondeurs une culture répressive dans le Nord, «débris d'une idéologie clérico-fasciste», et réprimée dans le Sud, où elle révèle «sa propre nature archaïque, incongrue et névrotique». Presque cinquante ans après cette enquête, dans une société qui se dit aujourd'hui libérée des tabous du sexe et qui se livre constamment à son exhibition marchande, il apparaît intéressant de sonder à nouveau les esprits, peut être pour faire surgir quelques contradictions. Il s’agit donc de parcourir Toulouse en 2012 pour donner une version moderne de cette enquête sur la sexualité.Ces voix ordinaires composent un portrait sociologique inspiré par des groupes tels que le GDRA - compagnie de performances proposant un théâtre anthropologique et pluridisciplinaire –.

Ces données vidéo seront ensuite retraitées, sélectionnées, organisées et montées pour créer un univers sonore et visuel, un espace de dialogue et de réponses au monologue de Lucrèce. Les extraits vidéos seront projetés sur un vélum en fond de scène et diffusées sur le plateau sur un écran de télévision. Les éléments sonores seront par moments distordus, triturés, comme un matériau bruitiste de la composition musicale.

Scénographie

L’espace est celui d’une chambre dépouillée. La jeune femme semble en être prisonnière, mais la chambre peut être également perçue comme une projection de son univers mental.La chambre est organisée sous la forme d’un triangle tracé par la lumière et qui structure l’espace de façon géométrique. Le triangle sur le plan religieux réfère à la transcendance, à l’omniprésence d’un être supérieur, divin. Le point culminant du triangle, en arrière-scène, amorce une verticalité, un point de fuite qui ouvre l’espace sur un ailleurs. Chacun des trois angles propose un dispositif de jeu différent pour la comédienne.Le premier angle est celui des miroirs : lieu du narcissisme, de la séduction, du pouvoir, de l'orgueil.Le deuxième est constitué par d'un microphone sur pied : c'est le lieu de l'appel, du cri, de la rencontre.


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Le troisième angle est composé d'un large fauteuil et d'un poste de télévision, c'est le lieu de la réflexion, de la remise en question, de l'intrusion dans l'espace intime d'une autre réalité, sociale et politique. Un jeu de lumières troubles réfléchies par des miroirs évoque un aquarium, une église. Des rayons semblent filtrer depuis l’extérieur à travers les murs. La structure légère de la scénographie est facilement transportable et adaptable en fonction des lieux de représentation.

Écriture

« Tout commence et tout finit sur un quai de gare Un homme (il faut le dire) se tient là échoué comme un oiseau mort Les dents serrées Son visage est comme un trou dans le décor Un trou béant Une plaie ouverte sur le néant La laideur est bien réelle et fait vaciller l'arrière-plan en guise de symptôme. Quand un corps souffre ce sont ceux qui le regardent qui se décomposent et qui entrent en pourriture Alors tout devient puant À moins que la puanteur ne soit déjà là dès la naissance ? À moins que ce ne soit elle qui forme les visages LA DOULEUR ?

Cri.


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J'ai traversé deux mille ans de fièvrepour ne plus te revoirles cris déchirants de l'animalont recouvert le bruit de mes pasj'ai léché une par une toutes mes tracespour les faire disparaîtrej'ai léché une par une toutes tes blessurespour les refermerJe n'ai pasretrouvé mon nom.

Aujourd'hui j'avale et j'engouffreun par untous les doigts qui se posent sur mes lèvres

Tu ne me diras pas mon nom.

MonstrueuseJe crache sur la mélancolie

Tu ne me diras pas mon nom.

J'admetsla tête contre les mursJ'admetsle silence vibrant comme la lumièreJ'admetsles ventres en feul'appel du vide


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et le goût sucré du désir

Mais tu ne me diras pas mon nom.Tout va bientout va bienil ne faut pas aimer trop forttout simplementil ne faut pas

Pourtant un rêve en appelle un autreà travers un frémissement de peaule mouvement d'une main

Mais il est vrai aussi que depuis toujoursles princes charmants se transforment en crapaudque les statues de pierre sont aveugles et qu'un rêve en détruit un autre

Peux-tu me noyer ?Peux-tu serrer tes mains autour de mon cou ?Peux-tu casser mes cheveux sous tes doigts ?Peux-tu prendre mon souffle et m'asphyxier maintenant ?

Le piège parfoisc'est que l'on croit savoir situer la peurmais il n'y a pas de reposil n'y a pas de tranquillitéil n'y a que des instants, des minutes, des heuresà côtoyer la solitude au milieu des bris de verre. »


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Équipe artistique

DIANE LAUNAY /// ÉCRITURE, MISE EN SCÈNE Diane Launay est titulaire d’une Maîtrise d’histoire médiévale ainsi que d’un Master II en études théâtrales à l’Université du Mirail à Toulouse, portant sur le cliché – linguistique et pictural. En complément de ses études universitaires elle a suivi différents cours de pratique théâtrale : « Le laboratoire de l’Acteur » au théâtre de la Digue avec Sébastien Bournac et Claude Bardouil, puis la formation professionnelle « Acteur Pluriel » dirigé par le Théâtre2 l’Acte, et les ateliers « Protée » dirigés par Michel Mathieu. Elle pratique et enseigne également le chant : elle a été élève de la soprano Nicole Fournier en chant lyrique, et a suivi pendant trois ans l’enseignement du département jazz du Conservatoire de Région de Toulouse.Critique de théâtre, elle a travaillé pour le webzine Les 3 Coups et a couvert le festival d'Avignon, ainsi que pour le Letsmotiv Toulouse. Elle a aussi participé à la rédaction des programmes du Théâtre Garonne avec Stéphane Boitel.Elle a écrit plusieurs créations théâtrales : Coco, L’Insurgé, Claustrophonia, Mon désir est sans visage (primée au festival les Théâtrales à Limoux) – et Les Oiseaux de proie #1.Elle a été assistante à la mise en scène dans Le Numéro d’équilibre d’Edward Bond, dirigé par Michel Mathieu.

Elle travaille régulièrement en tant que comédienne avec la compagnie du Théâtre2 l’Acte au Ring, notamment pour les créations Qui Vive, et Memorial Park, ainsi qu’avec d’autres compagnies : les Enfants du Paradis, les 3T, le Collectif Cocktail pour le projet Carnations (Toulous’Up 2010).Elle a récemment initié une collaboration artistique avec Serge Pey, après avoir été sélectionnée pour une résidence de création autour de la performance en décembre 2011 en Sardaigne.

JULIE CASTEL-JORDY /// COMÉDIENNE Julie Castel-Jordy est comédienne, chanteuse et auteur du groupe toulousain Enterré sous X, sélectionné en 2010 au Printemps de Bourges pour la région Midi-Pyrénées. Elle a suivi la formation professionnelle « Acteur pluriel », sous la direction de Michel Mathieu, Isabelle Luccioni, et Marie-Angèle Vaurs, puis l'atelier intensif du Théâtre du Hangar avec Didier Roux, Nathalie Nauzes, et Nathalie Andrès à Toulouse. Elle a également suivi pendant deux ans les ateliers Protée conduits par Michel Mathieu . Elle a interprété des rôles dans plusieurs pièces : « Les Mains Sales » de Jean-Paul Sartre, « Antigone » d'Anouilh, « La Bonne âme de Se-Tchouan » de Bertolt Brecht, « La nuit au cirque » d'Olivier Py, mis en scène


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par Isabelle Luccioni, « Du pain plein les poches » de Matéi Vicniec et « Les Choéphores » d'Eschyle mis en scène par Michel Mathieu. Elle pratique aussi la danse contemporaine et la danse-théâtre avec Pascal Delhay. En 2007, elle est entrée en cycle professionnel à Music Halle où elle a passé trois ans d'apprentissage du chant à travers différents ateliers, avec entre autres Michelle Zini, François Dorembus, Eric Lareine, Christian Tonton Salut...Elle anime depuis 2008 des ateliers d’écriture slam auprès de divers publics avec l'association La Répartie et les membres du collectif Enterré Sous X (Médiathèques, écoles, collèges, lycées, maisons de quartiers..).THOMAS HILBERT /// CRÉATION SONORE INTERACTIVE Thomas Hilbert est compositeur, concepteur sonore et technicien son. Après un Diplôme de Composition en Musique Electro-acoustique au Conservatoire de Toulouse, il a suivi une formation professionnelle en écritures de l’interaction pour le spectacle vivant et l’installation multimédia avec le GMEA, Centre National de Création.Depuis 2008 il produit des installations sonores pour des oeuvres plastiques telles que Bruit Rose, Toloz 01, création originale d’Iris Lancery (lauréate label Toulous’Up 2009). Ses créations ont été diffusées entres autres au laboratoire de création Les Instants Chavirés (Paris), à l’espace Croix Baragnon et au centre culturel Bellegarde (Toulouse) , et dans le cadre de l’exposition « B.T.A.T_Crossings », projection au Centre d’Art Contemporain de Tel-Aviv (Israël). Il a également réalisé des compositions originales pour la Région Midi-Pyrénées avec Courte Echelle Prod. Depuis 2010, il travaille également pour le spectacle vivant : composition électro-acoustique pour le projet Click sur on avec Iris Lancery, et conception de la scénographie sonore pour Dans nos ventres, de la compagnie Bande à part.

JEAN-MARC RICHON /// CRÉATION LUMIÈRES Jean-Marc Richon est comédien, metteur en scène et musicien. Depuis 1980, il est comédien au Théâtre2 l’Acte, dirigé par Michel Mathieu. Permanent jusqu’en 2002, il participe aux différentes créations de la compagnie, comme acteur dans les différentes résidences au Mirail, et à Rodez, et dans les spectacles Les Phéniciennes, et Ballade pour réveiller les feux. Il est ensuite directeur artistique de la compagnie Pigments, dans la région PACA, dans laquelle il écrit et met en scène 7 spectacles de théâtre musical pour jeunes publics, dont le dernier Pitipol sera joué au festival d’Avignon en 1993. Depuis 1997, Jean-Marc Richon dirige le module "Vers un théâtre musical" dans la formation professionnelle du Théâtre 2 l’Acte, "Vers un acteur pluriel". Il dirige avec Marie Angèle Vaurs le théâtre Universitaire du Mirail et met en scène le spectacle Ici on bricole l’ailleurs, joué au festival universitaire de la Rochelle en 1999. Il met en scène La nuit juste avant les forêts, de Koltés en 2001, Répons (théâtre musical) en 2002, l’Enseigneur en 2003, puis des pièces de J-M. Ribes en 2004.


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Il improvise d’après des textes de Roberto Juarroz, en tant qu’acteur et en utilisant des objets sonores au sein de la Fanfare de la Touffe, de l’IREA, et a joué en Belgique, à Lyon, Paris, Toulouse… Ce qui lui a permis de jouer avec de nombreux improvisateurs comme Fabrice Charles, Michel Doneda, Alain Joule, Guillaume Blaise, Valérie Métiver, Martine Altemburger, David Chiesa, Katsura Yamauchi, Nicolas Demarchellier, Barre Phillips, Tetsu Saîtoh…

NICOLAS GODTSCHALCK /// CRÉATION VIDÉO Nicolas Godtschalck est cameraman, monteur, chef-opérateur, réalisateur, depuis 2003. Il est titulaire depuis 2002 d'un diplôme de technicien audiovisuel-cameraman. Son expérience professionnelle lui a enseigné le film de style institutionnel (images propres, interviews en situation ou posées), l’autonomie en tous milieux (image/lumière/son/contenu journalistique), ainsi qu’une approche minutieuse d’une esthétique propre au projet. Il assure également le montage ce qui lui permet d’avoir un œil averti lors des prises de vues, et de privilégier l’essentiel.Il a collaboré à plusieurs documentaires (vendus à Mezzo, France 2, Ciné-Cinéma, etc…), et reportages (Israël pour TFJ), courts et moyens-

métrages…Il a aussi collaboré avec les arts du spectacle, notamment en étant cadreur et chef opérateur pour la compagnie Hervieu à Chaillot, puis récemment pour les compagnies Horizons Croisés et Eido à Toulouse. Enfin, il a été monteur pour « Toulouse en Piste » sur Final Cut Pro 7 pour la Mairie de Toulouse, et pour l'évènement « Toulouse ouvre toi ». Nicolas Godtschalck travaille beaucoup de manière personnelle à explorer de nouvelles façons de tourner et de présenter ses images (que ce soit en vidéo ou en photographie), timelapses, stop-motion etc… Nicolas est un professionnel passionné qui réalise ses propres créations vidéos, courts-métrages variés et expérimentaux.


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Calendrier prévisionnel

Février/mars 2012 :- Finalisation de l’écriture de la pièce.- Travail vidéo- Travail à la table avec la comédienne et premiers essais à la Fabrique au Mirail.

Avril 2012 :- Résidence à Mix’art à Toulouse du lundi 10 avril au vendredi 05 mai.

Mai 2012 :- Résidence du 13 au 21 mai au Théâtre du Ring- Représentations du mardi 22 au samedi 26 mai au Théâtre du Ring

Juillet 2012 :- Représentations au festival du Musée des Automates à Limoux.

Saison 2012/2013 :– Recherche de lieux de diffusion en cours en région Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Aquitaine.


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Documents

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