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Les pathologies du bâti ancien et les risques liés à sa réhabilitationEnora Parent – Emma Stéphan
Le 2 juillet 2015 - Poitiers
Le bâti ancienConstruit avant 1948
Avant l’émergence de procédés de construction industrialisés
Utilisation de matériaux locaux
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970
ANCIEN MODERNE
1914 / 19181939 1945
1948
3
Cerema – MPF – Atheba Pro
Le bâti ancien
Les spécificités de ce patrimoine - Hétérogène
- Bioclimatique
- Perméable à la vapeur d’eau et
capillaire
- « Confortable »
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Le bâti ancien
Les spécificités de ce patrimoine - Hétérogène
- Bioclimatique
- Perméable à la vapeur d’eau et
capillaire
- « Confortable »
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Cheminée
Ouvertures
Vent et pluie
Le bâti ancien
Les spécificités de ce patrimoine - Hétérogène
- Bioclimatique
- Perméable à la vapeur d’eau et
capillaire
- « Confortable »
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humidité ascensionnelle
-5°C +20°C
évaporation
condensation
Cerema – MPF – Atheba Pro
Le bâti ancien
Les spécificités de ce patrimoine - Hétérogène
- Bioclimatique
- Perméable à la vapeur d’eau et
capillaire
- « Confortable »
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Matériaux à forte inertie thermique source: Nathalie SANDT
Le bâti ancienDes bâtiments moins consommateurs d’énergie pour le
chauffage qu’après guerre
Programme RAGE – Rapport TABULA
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La dégradation des matériaux
• Principal vecteur de dégradation � EAU
• Dégradation liée aux conditions climatiques
Détachement en plaques
Croûtes noires
Efflorescences
Alvéolisations
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L’incompatibilité des matériaux
Mise en œuvre d’un enduit ciment
Voirie étanche
Habillage en zinc
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Les fissures• Mouvements de terrains, des éléments de construction
• Vibrations liées à un chantier, une route, etc.
• Inondations, sécheresse
• Mauvais entretien
• Etc.
http://jpblandine.lescigales.org/LeParticulier.frInstitut universitaire des métiers et du
patrimoine (Eglise d’Argentière)
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Les champignons lignivores• Attaquent les bois en milieu chaud et confiné : attention
aux fuites, caves humides, infiltrations, etc.
• Exigences, lors de cession immobilières, dans certaines communes, concernant la mérule
• Loi ALUR - Articles L133-7, L 133-8, L 133-9 et L271-4.
Exemples de mérule
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Pouvoir isolant et humidité
λeau = 0,6 W/m.K et λair = 0,024 W/m.K
� EAU 25 fois plus conductrice que AIR
Un matériau humide transmet plus la chaleur qu’un m atériau sec
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Techniques d’isolation « courantes » peuvent perturber l’équilibrehygrothermique d’une paroi ancienne
� Risque d’accumulation d’eau au niveau du pare-vapeur
� Risque de dégradation des matériaux
� Réduction des performances thermiques de l’isolant
� Risque de condensation dans l’isolant
Isolation et humidité
Remontées capillaires
Pluie
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Inertie thermique et isolationInertie thermique permet d’assurer des niveaux satisfaisants de
confort d’été
� Généralement, l’isolation thermique
par l’intérieur réduit l’inertie d’une pièce
Certains isolants permettent de
conserver l’inertie thermique
Energieplus-lesite.be
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Le plombPrésence de plomb dans les peintures
• Interdiction depuis 1949
• Attention aux travaux sur matériaux avec peinture au plomb : risque d’intoxication
• Information de présence à donner par le maitre d’ouvrage
• Prescriptions Code du Travail concernant le risque chimique et articles spécifiques : articles R4412-152 à 160.
• Prescriptions Code de la Santé Publique : mesures d’empoussièrement après travaux, etc.
• Travail à l’humide, équipements de protection individuelle et collective, etc.
Illustration MLET-MEDDE
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Le plombPrésence de plomb dans les peintures
• Mesure de prévention, le CREP : constat risque d’exposition au plomb
• en cas de vente
• pour tout nouveau contrat de location
Canalisations en plomb : ingestion des eaux représente souvent une faible part mais contribue à l’imprégna tion de l’organisme
• Directive européenne 98/83 du 3 novembre 1998 impose une teneur maximale en plomb au niveau des points d'usage.
• Limites de la qualité de l'eau :
Exigence depuis fin 2013 : 10 µg de plomb par litre d'eau
Illustrations MLET-MEDDE
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La présence de radon• Gaz radioactif naturel présent dans le sol
• 2ème cause de cancer du poumon
Points d’entrée du radon dans l’habitat - Guide construire sain, MEDDE Principe des actions correctives contre le radon, Cerema
Carte des départements prioritaires face au risque radon
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La présence de radon• Observé dans l’existant :
• Spécifiquement en rénovation :
Joint périmétrique défectueuxArrivée de réseau non étancheCarrelage fissuré
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Pas d’entrée d’air spécifique pour l’insert = tirage via le poêle accentue la dépression du bâtiment, radon aspiré (et risque CO)
Pas de détalonnage des portes = absence de balayage de l’air des pièces de vie vers
les pièces humides
Absence d'entrée d'air avec présence d'une ventilation par extraction : confinement et mise en dépression du bâtiment
Le renouvellement d’air
Gestion de l’air dans le bâti ancien. Source : Atheba pro
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BARRIÈRE AUX VENTS DOMINANTS
ESPACE TAMPON
APPENTIS
VENTILATION BASSE
VENTILATION PAR LES BAIES
Le renouvellement d’airRenouvellement d’air permanent indispensable
Apport d’air neuf
Lutte contre l’humidité
Évacuation les polluants intérieurs (cf radon)
Attention : les appareils à combustion (cheminées, poêle à bois, etc.) nécessitent une amenée d’air spécifique, indépendante de la ventilation
Exemple : VMC simple flux
� Mauvaise combustion = Risque d’intoxication au monoxyde de carbone
� Surtout en cas de changement des fenêtres, choisir des fenêtres avec entrée d’air (sauf VMC DF).
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Le renouvellement d’airLa ventilation dans la RT « existant »
• Bâtiment d’avant 1948 = RT « élément par élément »• Article 5 : Travaux d’isolation des parois � conservation
des entrées d’air hautes et basses
• Article 13 Nouvelles fenêtres et portes fenêtres installées dans les pièces principales ���� équipées d’entrées d’air
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