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S314 86 e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique grossier de la fonction ce ces sujets qui ont des troubles fonc- tionnels plus ou moins marqués alors que leurs amplitudes sont bonnes. Discussion.— La marche est un phénomène complexe qui repose sur l’appareil ostéo-articulaire, le système ligamentaire, le sys- tème musculo-tendineux et le système nerveux. Les reconstructions disponibles aujourd’hui ne prétendent réparer que le système ostéo-articulaire. Un effort doit être fait dans la création de procédure musculo-tendineuses et ligamentaires pour diminuer le handicap de ces patients, comme on le fait dans la chirurgie pallia- tive des paralysies des membres. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.184 193 Faut-il cimenter les prothèses de reconstruction dans la chirurgie des tumeurs osseuses malignes de l’enfant ? Sébastien Raux , Damien Fron , Antoine Hamel , Aurélie Mezel , Estelle Thebaud , Eric Nectoux , Bernard Herbaux Département de chirurgie pédiatrique, hôpital Jeanne-de-Flandre, CHRU de Lille, 59037 Lille, France Auteur correspondant. Introduction.— Les tumeurs osseuses malignes de l’enfant autour de la hanche et du genou nécessitent lors de leur localisation métaphyso-épiphysaire une résection sacrifiant l’articulation. La mise en place d’une prothèse de reconstruction est actuellement la procédure la plus répandue. Il était jusqu’alors communément admis que cette prothèse devait être cimentée au niveau fémo- ral lors de sa mise en place. Cependant, notre expérience de ces prothèses cimentées a montré un important taux de descel- lement prothétique dans le suivi postopératoire, compliquant le résultat fonctionnel à moyen et long terme. Nous avons donc également mis en place des prothèses sans ciment. Le but de cette étude a été de comparer l’évolution de ces deux types de prothèses en étudiant particulièrement le rôle du cimen- tage comme facteur de risque de descellement de la prothèse fémorale. Matériels et méthodes.— Cinquante et un enfants ayant béné- ficié de la mise en place d’une prothèse après résection de tumeur osseuse maligne du fémur ou du tibia proximal ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen au moment de l’intervention était de 12,6 ans [6—17 ans]. La durée de suivi moyen était de 52,9 mois [11—178 mois]. La tumeur était localisée dans 53 % des cas au niveau du fémur distal, dans 31 % des cas au niveau du tibia proximal et dans 16 % des cas au niveau du fémur proxi- mal. Au total, 57 % des prothèses étaient cimentées au niveau fémoral. Afin de déterminer si le cimentage est un facteur de risque, nous avons réalisé une étude comparative rétrospective de type exposés-non exposés et établit les courbes de survie comparant le comportement des prothèses cimentées versus prothèses non cimentées. Résultats.— Quatorze des 51 prothèses fémorales se sont compliquées d’un descellement à un délai moyen de 34 mois postopératoires. La comparaison des 2 courbes de survie par test du log-rank révèle que le risque relatif de descellement par la variable cimentage est mesuré à 7,76 [IC = 1,01—60,45]. Discussion.— La valeur de ce risque relatif est largement supérieure à 1. Le cimentage de la prothèse représente ainsi un facteur de risque important de descellement prothétique par rapport aux pro- thèses non cimentées après résection de tumeur osseuse maligne chez l’enfant. La mise en place de prothèses non cimentées repré- sente donc une alternative fiable après résection fémorale pour tumeur osseuse maligne chez l’enfant. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.185 194 Résection trans-acétabulaire sans reconstruction pour tumeur d’Ewing de la branche ilio-pubienne chez l’enfant Valérie Lafontan , Franck Accadbled , Aziz Abid , Gorka Knorr , Monica Ursei , Jérôme-Sales de Gauzy Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital des Enfants, 330, avenue de Grande-Bretagne 31026 Toulouse, France Auteur correspondant. La stratégie chirurgicale des tumeurs d’Ewing du bassin repose sur la classification de Enneking. Dans les types II, l’atteinte de l’acétabulum impose une résection articulaire avec des risques de complications et de séquelles fonctionnelles. Chez l’enfant le cartilage de croissance participe à la stratégie dans les localisations métaphysaires des membres. Si le cartilage de croissance est respecté, une résection transépiphysaire permet une conservation articulaire. Pour les tumeurs d’Ewing de la branche ilio-pubienne s’étendant à la partie antérieure de l’acetabulum (zone III + II de Henneking) mais respectant le cartilage triradié, nous proposons une stratégie similaire avec une résection trans-acétabulaire située juste au-delà du cartilage triradié. Le but de ce travail est de présenter la technique et les résultats chez 2 patients. Technique chirurgicale.— L’abord est ilio-inguinal les ostéotomies pubienne et ischio-pubienne sont classiques. Après arthrotomie antérieure et section du ligament rond, la hanche est luxée. La section trans-acétabulaire effectuée sous scopie se situe juste au-delà des branches ilio-pubiennes et ischio-pubiennes du cartilage triradié. Un platre pelvi-jambier est mis en place pendant un mois, puis l’appui est autorisé avec une orthèse portée pendant 3 mois. Patients et méthodes.— Deux garc ¸ons âgés de 6,5 ans (cas 1) et 9,5 ans (cas 2) présentant un Ewing pubien s’étendant en zone II mais respectant le cartilage triradié ont été opérés selon cette technique associée à une chimiothérapie (Euro-Ewing 99). Résultats.— L’anatomopathologie a confirmé une résection en marges saines. Le cas 1 a un recul de 10 ans. Il a des mobilités de hanche normales, marche sans boiterie n’a pas de douleur ni d’inégalité de longueur, fait du basket en club. À 10 ans de recul, la radio et le scanner montrent une tête fémorale bien couverte mais avec une médialisa- tion qui s’est développée progressivement à partir de la cinquième année postopératoire. La partie restante de l’acetabulum s’est développée normalement. Le cas 2 a un recul de 2 ans. L’examen clinique est identique au cas 1. La radiographie montre une tête fémorale bien couverte, sans médialisation. Discussion et conclusion.— La stratégie de résection prenant en compte le cartilage de croissance peut s’appliquer au bassin pour les tumeurs situées en zone III + II de Henneking. La résection propo- sée laisse intacte la branche ilio-ischiatique du cartilage triradié qui est d’après les travaux de Ponseti la zone la plus active. La tech- nique décrite en conservant l’articulation, améliore le pronostic fonctionnel immédiat et à long terme. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.186 195 Les récidives locales dans l’ostéosarcome : résultats du traitement de 36 patients issus d’une étude multicentrique franc ¸aise Eric Mascard , Nathalie Gaspar , Marie Cécile Le Deley , Odile Oberlin , Perrine Marec Bérard , Marie Dominique Tabone , Gilles Missenard

Les récidives locales dans l’ostéosarcome : résultats du traitement de 36 patients issus d’une étude multicentrique française

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Page 1: Les récidives locales dans l’ostéosarcome : résultats du traitement de 36 patients issus d’une étude multicentrique française

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rossier de la fonction ce ces sujets qui ont des troubles fonc-ionnels plus ou moins marqués alors que leurs amplitudes sontonnes.iscussion.— La marche est un phénomène complexe qui reposeur l’appareil ostéo-articulaire, le système ligamentaire, le sys-ème musculo-tendineux et le système nerveux. Les reconstructionsisponibles aujourd’hui ne prétendent réparer que le systèmestéo-articulaire. Un effort doit être fait dans la création derocédure musculo-tendineuses et ligamentaires pour diminuer leandicap de ces patients, comme on le fait dans la chirurgie pallia-ive des paralysies des membres.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.184

93aut-il cimenter les prothèses de reconstructionans la chirurgie des tumeurs osseuses malignes de

’enfant ?ébastien Raux ∗, Damien Fron , Antoine Hamel , Aurélie Mezel ,stelle Thebaud , Eric Nectoux , Bernard Herbaux

Département de chirurgie pédiatrique, hôpitaleanne-de-Flandre, CHRU de Lille, 59037 Lille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les tumeurs osseuses malignes de l’enfant autoure la hanche et du genou nécessitent lors de leur localisationétaphyso-épiphysaire une résection sacrifiant l’articulation. Laise en place d’une prothèse de reconstruction est actuellement

a procédure la plus répandue. Il était jusqu’alors communémentdmis que cette prothèse devait être cimentée au niveau fémo-al lors de sa mise en place. Cependant, notre expérience dees prothèses cimentées a montré un important taux de descel-ement prothétique dans le suivi postopératoire, compliquant leésultat fonctionnel à moyen et long terme. Nous avons doncgalement mis en place des prothèses sans ciment. Le but deette étude a été de comparer l’évolution de ces deux typese prothèses en étudiant particulièrement le rôle du cimen-age comme facteur de risque de descellement de la prothèseémorale.atériels et méthodes.— Cinquante et un enfants ayant béné-cié de la mise en place d’une prothèse après résection deumeur osseuse maligne du fémur ou du tibia proximal ont éténclus dans cette étude. L’âge moyen au moment de l’interventiontait de 12,6 ans [6—17 ans]. La durée de suivi moyen était de2,9 mois [11—178 mois]. La tumeur était localisée dans 53 % desas au niveau du fémur distal, dans 31 % des cas au niveau duibia proximal et dans 16 % des cas au niveau du fémur proxi-al. Au total, 57 % des prothèses étaient cimentées au niveau

émoral.fin de déterminer si le cimentage est un facteur de risque,ous avons réalisé une étude comparative rétrospective de typexposés-non exposés et établit les courbes de survie comparante comportement des prothèses cimentées versus prothèses nonimentées.ésultats.— Quatorze des 51 prothèses fémorales se sontompliquées d’un descellement à un délai moyen de 34 moisostopératoires. La comparaison des 2 courbes de survie par testu log-rank révèle que le risque relatif de descellement par laariable cimentage est mesuré à 7,76 [IC = 1,01—60,45].iscussion.— La valeur de ce risque relatif est largement supérieure1. Le cimentage de la prothèse représente ainsi un facteur de

isque important de descellement prothétique par rapport aux pro-hèses non cimentées après résection de tumeur osseuse malignehez l’enfant. La mise en place de prothèses non cimentées repré-

ente donc une alternative fiable après résection fémorale pourumeur osseuse maligne chez l’enfant.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.185

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

94ésection trans-acétabulaire sans reconstructionour tumeur d’Ewing de la branche ilio-pubiennehez l’enfantalérie Lafontan ∗, Franck Accadbled , Aziz Abid , Gorka Knorr ,onica Ursei , Jérôme-Sales de Gauzy

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital des Enfants, 330,venue de Grande-Bretagne 31026 Toulouse, France

Auteur correspondant.a stratégie chirurgicale des tumeurs d’Ewing du bassin reposeur la classification de Enneking. Dans les types II, l’atteinte de’acétabulum impose une résection articulaire avec des risques deomplications et de séquelles fonctionnelles.hez l’enfant le cartilage de croissance participe à la stratégieans les localisations métaphysaires des membres. Si le cartilagee croissance est respecté, une résection transépiphysaire permetne conservation articulaire.our les tumeurs d’Ewing de la branche ilio-pubienne s’étendantla partie antérieure de l’acetabulum (zone III + II de Henneking)ais respectant le cartilage triradié, nous proposons une stratégie

imilaire avec une résection trans-acétabulaire située juste au-delàu cartilage triradié.e but de ce travail est de présenter la technique et les résultatshez 2 patients.echnique chirurgicale.— L’abord est ilio-inguinal les ostéotomiesubienne et ischio-pubienne sont classiques.près arthrotomie antérieure et section du ligament rond, la hanchest luxée.a section trans-acétabulaire effectuée sous scopie se situe justeu-delà des branches ilio-pubiennes et ischio-pubiennes du cartilageriradié.n platre pelvi-jambier est mis en place pendant un mois, puis

’appui est autorisé avec une orthèse portée pendant 3 mois.atients et méthodes.— Deux garcons âgés de 6,5 ans (cas 1) et,5 ans (cas 2) présentant un Ewing pubien s’étendant en zone IIais respectant le cartilage triradié ont été opérés selon cette

echnique associée à une chimiothérapie (Euro-Ewing 99).ésultats.— L’anatomopathologie a confirmé une résection enarges saines.

e cas 1 a un recul de 10 ans. Il a des mobilités de hanche normales,arche sans boiterie n’a pas de douleur ni d’inégalité de longueur,

ait du basket en club. À 10 ans de recul, la radio et le scannerontrent une tête fémorale bien couverte mais avec une médialisa-

ion qui s’est développée progressivement à partir de la cinquièmennée postopératoire. La partie restante de l’acetabulum s’estéveloppée normalement.e cas 2 a un recul de 2 ans. L’examen clinique est identique au cas. La radiographie montre une tête fémorale bien couverte, sansédialisation.iscussion et conclusion.— La stratégie de résection prenant enompte le cartilage de croissance peut s’appliquer au bassin poures tumeurs situées en zone III + II de Henneking. La résection propo-ée laisse intacte la branche ilio-ischiatique du cartilage triradié quist d’après les travaux de Ponseti la zone la plus active. La tech-ique décrite en conservant l’articulation, améliore le pronosticonctionnel immédiat et à long terme.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.186

95es récidives locales dans l’ostéosarcome :

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Page 2: Les récidives locales dans l’ostéosarcome : résultats du traitement de 36 patients issus d’une étude multicentrique française

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Résumés des communications

139, avenue de Wagram, 75017 Paris, France

∗Auteur correspondant.Le but de cette étude était, au vu des résultats du traitement desrécidives locales (RL) d’ostéosarcomes des membres, de proposerles modalités susceptibles d’en améliorer le pronostic.De 1987 à 2001, 388 patients ont été traités de facon conservatriceselon les protocoles OS 87 et 0S 94 de la SFCE pour un ostéosarcomenon métastatique. Parmi ceux ci, 36 (9,2 %) ont récidivé localement.L’âge lors de la RL était de 9 à 23 ans (moy. 15,6) et la récidive s’estproduite de 3 à 94 mois après le traitement initial. La RL était iso-lée chez 17 patients, associée à des métastases 13 fois et chez sixpatients la RL est apparue après une première poussée métasta-tique.Le traitement de la RL a été une amputation ou une désarticula-tion dans 24 cas, un deuxième traitement conservateur 4 fois, uneirradiation deux fois et dans 6 cas les patients n’ont pas eu de trai-tement local du fait de leur évolutivité. Une chimiothérapie a étéassociée chez 23 patients.Résultats.— La probabilité de récidive locale était plus importanteen cas de mauvaise réponse à la chimiothérapie initiale (p < 0,01). Lerecueil des données n’a pas permis de retrouver le rôle des margesde résection. Âge, type histologique, sexe, protocole, localisation,taille tumorale et fracture pathologique n’ont pas eu d’influence.Au dernier recul, 4,4 ans (1 mois—16 ans) après la RL, 16 patientsétaient vivants et 20 décédés. La probabilité de survie à 5 ans aprèsRL était de 44 %. L’existence de métastases lors de la RL était leseul facteur pronostique (p < 0,01). La survie était de 66 ± 12 % à5 ans chez les patients non métastatiques contre 20,7 ± 10 %. Il y aeu une tendance à de meilleures survies en cas de désarticulation(p = 0,2). Quatre patients ont fait plusieurs récidives locales et deuxpatients ont eu une récidive dans un moignon d’amputation alorsqu’ils n’avaient pas été désarticulés.Conclusion.— Les données d’OS87 et OS94 n’ont pas permis de tirertoutes les conclusions attendues comme le rôle des marges surla survenue de RL. La survenue de métastases est un facteur demauvais pronostic en cas de récidive locale. La désarticulationau-dessus du segment atteint par la RL paraît le traitement localdonnant les meilleures chances de contrôle local en cas de réci-dive locale d’un ostéosarcome, notamment chez les patients nonmétastatiques.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.187

196Histiocytose langerhansienne — évaluation deslésions osseuses — étude rétrospective d’une sériemonocentrique de 90 cas pédiatriquesAlexandre Journé ∗, Alexandre Journé , Stéphanie Pannier ,Christophe Glorion , Laurence Brugières13, avenue Boudon, 75016 Paris, France

Mots clés : Histiocytose à cellules de Langerhans ; Lésionsosseuses ; Chimiothérapie ; Biopsie curetage

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’histiocytose à cellules de Langerhans (HCL) estune affection rare caractérisée par une grande variabilité cliniqueet pronostique. Elle peut atteindre tous les organes. L’atteinteosseuse est quasi-constante et la connaissance de ses particulari-tés en termes de localisation, de traitement et de pronostic estindispensable pour sa prise en charge orthopédique.Originalité.— Les séries publiées dans la littérature internationalerapportent un faible nombre de cas. Notre étude rapporte une série

monocentrique de 90 cas avec une analyse des signes de découverte,des localisations osseuses et de leur traitement.Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 90 cas d’HCLaccompagnée d’une revue de la littérature internationale. Les cri-

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S315

ères d’analyse sont : l’âge, le sexe, le groupe d’histiocytose, lesignes de découverte, les examens d’imagerie effectués, la vitessee sédimentation, les localisations osseuses, les différents traite-ents et la durée de guérison des lésions.ésultats.— L’étude comporte 54 garcons et 36 filles. L’âge moyenu diagnostic est de 5 ans et 10 mois (4 mois—14 ans). Soixante etn sont du groupe 1, 17 du groupe 2 et 12 du groupe 3. Au total,0 % des patients ont eu pour signe de découverte des symp-ômes douloureux ; 80 % des patients ont eu une scintigraphie eta sensibilité de celle-ci est de 55 % ; 33 % des patients ont une VSugmentée ; 80 % des patients ont été biopsiés. Nous avons dénom-ré 190 lésions osseuses. Le groupe 1 a présenté 95 % de rémissionomplète. Le groupe 2 a présenté 8 séquelles. Moins de 50 % desatients du groupe 3 ont présenté une rémission complète. Aucuneésion osseuse n’a été irradiée. La durée moyenne de guérison desésions osseuses avec un traitement chirurgical est de 7,6 mois. Laurée moyenne de guérison des patients ayant nécessité un traite-ent médical et chirurgical est de 18,8 mois. Aucun décès n’a été

ecensé.iscussion.— Notre série rapporte un grand nombre de cas, ellexpose les résultats obtenus par une attitude thérapeutique baséeur l’utilisation du classement en groupe de « histiocyte society ».e traitement chirurgical repose sur la biopsie curetage. Le traite-ent médical est basé sur la chimiothérapie LCH3. L’injection de

orticoïdes et la radiothérapie n’ont pas été utilisés dans la série. Laurée de guérison des lésions osseuses est comparable aux donnéese la littérature.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.188

97ndicateurs de sécurité lors d’unehermocoagulation par radiofréquence à proximité’une structure nerveuse. Une étudexpérimentale

smat Ghanem ∗, Joseph Maarrawi , Sandra Maarrawi , Elie SamahaHôpital Hôtel-Dieu de France, boulevard Alfred-Naccache, 961eyrouth, Liban

Auteur correspondant.ntroduction.— La radiofréquence (RF) est une technique mini-nvasive souvent utilisée par voie percutanée dans le traitemente plusieurs maladies telles que la spasticité, la douleur et lesumeurs primaires et secondaires en particulier l’ostéome ostéoide.e but de ce travail était d’évaluer le seuil de réponse motriceSRM) comme indicateur indirect de la proximité d’une structureerveuse à l’électrode de radiofréquence, et d’évaluer les effetsélétères de cette dernière à distances variables d’une structureerveuse.éthodes.— Une thermocoagulation par RF a été utilisée à proxi-ité de la racine L5 droite de 102 rats Sprague-Dawley (côté gauche

tilisé comme témoin). La RF a été appliquée pendant 2 minutes à0 ◦C à 0, 2, 4, 5, 6 mm de la racine L5 et après interposition d’uns cortical très fin (infra-millimétrique). Le SRM à 0, 2, 4, 5 et 6 mme la racine nerveuse a été enregistré avant et après application deF aux premier et septième jours. Les effets de la RF sur le SRM ontté analysés et la lésion nerveuse produite par la RF a été étudiéeistologiquement.ésultats.— Il existe une corrélation significative entre le SRM et laroximité de la racine L5 à l’électrode de radiofréquence, avec uneuil < 0,5 V quand l’électrode est en contact direct avec la racine> 2,5 V quand la distance entre les deux est > 5 mm. Les anoma-

ies électriques et histologiques sont plus prononcées à 0 mm avece

ggravation au 7 jour. À 2 et 4 mm, la RF produit des anomalies

lectriques et histologiques moins sévères aux jours 0 et 7 avec amé-ioration évidente au 7e jour. À 5 mm, les anomalies sont minimes à0 et totalement réversibles à j7. À 6 mm ou en cas d’interposition