Les ressources cachées de nos villes, Energy Cities INFO magazine n°41, Printemps 2013

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    Le potentiel cachdes partenariats public-priv p.5

    Les pionniers citoyensdu post-carbone p.9

    Financer les solutionsde demain p.12

    EnergyC

    www.g-c.u

    INFON 41 Printemps 2013

    DOSSIER

    L uccch vll

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    Si vous souhaitez recevoir ce magazinegratuitement une fois par an, contactez : www.energy-cities.eu/miriam

    Directeurs de la publication :Miriam Eisermann et Grard Magnin

    Contributeurs ditoriaux :Lquipe danimation dEnergy Cities et les membres du rseau

    Traductions : Nathalie Fauchadour

    Conception graphique : www.tuttiquanti.net

    Impression : Imprimerie SIMON (ImprimVert) -Imprim sur papier recycl - N ISSN: 1256-6098 - Tirage : 2 500 ex.Dpt lgal : Printemps 2013

    Couverture : Tutti Quanti / Shutterstock, Fotolia

    Editorial

    Energy Cities devientlAssociation europennedes autorits locales entransition nergtique

    Nous sommes entrs dans une nouvelle re de notre histoire.

    La bonne nouvelle est que nous disposons de ressources locales

    autour de nous quil nous suffit de redcouvrir : un gisement norme

    dconomies dnergie qui est notre principale richesse, des sourcesde chaleur urbaine gaspilles ou non utilises dans le sol, les lacs, les

    rseaux deaux uses, des combustibles renouvelables sous formede biomasse ou de biogaz qui peuvent fournir chauffage et lectricit

    et bien dautres encore.

    Au-del de lnergie du soleil, du vent et de leau, il y a ces ressources inesti-

    mables que sont les citoyens avec leurs visions et leurs dsirs, le secteur privavec son sens de linnovation, les dcideurs politiques qui osent entreprendre un

    changement de direction. Ce potentiel nous ouvre des opportunits immenses

    si nous sommes capables de le mobiliser au niveau local.

    Nous quittons le monde de la mondialisation absolue pour entrer dans celuide la relocalisation de nombreuses activits conomiques, vers de nouveaux

    modes de production et de consommation.

    Lnergie est au cur de ce bouleversement. La transition nergtique, cest

    aussi une transition conomique et une transition vers de nouveaux modes de vie.

    En devenant lAssociation europenne des autorits locales en transition ner-

    gtique, Energy Cities veut la fois incarner et encourager ce changement.Cest comme cela que lEurope, qui est de plus en plus sujette au scepticisme,

    peut redevenir une terre despoir pour les nouvelles gnrations. Cest pourquoice numro, tout comme notre cahier 30 propositions dEnergy Cities pour la

    transition nergtique des territoires disponible en ligne, est consacr presque

    exclusivement des initiatives de terrain qui nous montrent que demain a djcommenc.

    Eckart Wrzner, Maire dHeidelberg et Prsident dEnergy Cities

    Exploiter les ressources naturelles : les exemples de Genve, Paris, Bruxelles.....................p.2-3

    a chauffe bien Riga............................................................................................................................................................. p.3

    Eau ! Quelle nergie ! Enqutes Porto et Sams............................................................................................p.4

    Le potentiel cach des partenariats public-priv..................................................................................................p.5

    Lorsque les dcideurs osent.............................................................................................................................................. p.6-7

    Histoires de rnovation russies........................................................................................................................................p.7

    Le pouvoir des citoyens (extra)ordinaires....................................................................................................................p.8

    Les pionniers du post carbone : faites-vous partie de l co-lite ?...............................................p.9

    Transition nergtique : les collectivits locales fixent leurs propres rgles........................p.10-11

    Financer les solutions de demain....................................................................................................................................p.12

    Des nouvelles du Rseau.......................................................................................................................................................p.13

    Publications.......................................................................................................................................................................................p.14

    Lnergie au cur des relations franco-allemandes.........................................................................................p.14

    DOSSIER

    Genve :

    les ressourcesinsouponnesdu sous-solurbain

    La fourniture massive de chaleur produite partir dnergies renouvelables passe parlexistence de rseaux de distribution. Pour lesvilles qui nen disposent pas dj, il devientaujourdhui primordial de redcouvrir lessous-sols urbains et dexplorer les possibilitsde dtourner danciennes infrastructuressouterraines de leur usage premier.

    A Genve, en Suisse, il existe un rseau de gale-ries et de conduites souterraines de plusieurs

    dizaines de kilomtres, qui est destin achemi-ner leau du lac dans les quartiers en cas de conflit

    ou dincendie. Une partie de ces infrastructures

    de protection civile na plus lieu dtre aujourdhui.La ville peut donc lintgrer dans sa stratgie et sa

    planification nergtique territoriale. Lutilisation de

    ce type dinfrastructures, mais aussi des gouts,des mtros, des conduites dvacuation des eaux

    pluviales, etc., peut diminuer considrablement lescots de dploiement des nergies renouvelables

    et, de fait, augmenter leur comptitivit cono-

    mique. Alors un conseil : nattendez pas pourengager la discussion avec vos collgues des ser-

    vices de lurbanisme, de la scurit civile, de las-

    sainissement des eaux uses ou de leau potable.Des trsors cachs vous attendent peut-tre !

    Energy Cities | Bureau Bruxelles

    1, Square de MeesB-1000 BrusselsTl. : +32 2 504 78 60Fax : +32 2 504 78 61

    Energy Cities | Secrtariat

    2, chemin de PalenteF - 25000 BesanonTl. : +33 381 65 36 80Fax : +33 381 50 73 51

    www.energy-cities.eu/info

    SOMMAIRE

    ExploiterlesressourcesnaturellesSSIER

    esressources

    achesdenosvilles

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    a chauffe bien RigaLapprovisionnement en chaleur peut reprsenter un dfi la fois technique et finan-cier. Cest particulirement vrai lorsque les rseaux de chauffage urbain couvrentprs de 75% des besoins de la ville, comme cest le cas dans la capitale lettonne. Ilnest donc pas surprenant que Riga ait investi dans les nouvelles technologies delinformation et de la communication (TIC) afin doptimiser son rseau de chauffage

    urbain, construit sous lre sovitique.

    Plus de 8 000 clients sont connects au rseau de chauffage urbain de Riga et tous sont

    quips de sous-stations thermiques automatiques. Depuis 2012, chaque btiment dot

    dune sous-station dispose dun systme de tlmesure permettant de suivre la consom-mation de chaleur distance (selon les besoins des clients, dautres flux peuvent tre

    galement mesurs, comme le froid, leau chaude ou encore llectricit).

    A Riga, les TIC ont fait leur apparition loccasion de la rcente modernisation des unitsde cognration, chaufferies et conduites de distribution. Ces travaux de modernisation

    ont permis de rduire de 13% les pertes de chaleur sur le rseau de la ville. Plus de 90%

    de la chaleur fournie est produite grce des procds de cognration haute efficacitnergtique.

    Ce rseau de chauffage urbain est lune des nombreuses initiatives mises en place Riga

    afin de rpondre aux ambitieux objectifs de rduction des missions de CO2

    sur lesquelssest engag le maire de la ville, Nils Uakovs. Responsable du Club des signataires de la

    Convention des Maires de Lettonie, M. Uakovs a fait de Riga une ville pionnire dans la

    rgion et au-del. Il exporte ltranger lexprience ainsi acquise par sa ville au traversde programmes de coopration dcentralise. Capitale europenne de la culture 2014 qui

    accueillera cette mme anne le Rendez-vous Annuel dEnergy Cities, Riga entend mettre

    en avant ses ralisations et son savoir-faire.

    www.riga.lv/en

    www.energy-cities.eu/-Annual-RendezVous

    Agricultureurbaine :cultiver deslgumes et

    des emploisLagriculture urbaine sest fortementdveloppe ces dernires annes par lamise en place de jardins partags, das-sociations de type AMAP (Associationpour le Maintien dune AgriculturePaysanne), de systmes de culturesur les toits ou dactions collectivescitoyennes comme le mouvement desincroyables comestibles. Aprs les scan-dales de la viande de cheval et les pro-blmes de traabilit des produits quien dcoulent notamment, les circuitscourts gagnent des adeptes.

    Une tude de lInstitut Bruxellois pour laGestion de lEnvironnement mene en juin

    2012, intitule Systme dalimentation

    durable*, a comptabilis les surfacespotentiellement cultivables dans la ville de

    Bruxelles pour le marachage, la fruiticul-ture ou laquaponie, techniques de cultures

    biologiques intensives main duvre

    intensive. En comptant les terrains vagues,les jardins, les parcs et les toitures plates

    o la culture pourrait tre envisage, la

    superficie totale cultivable serait de 1 300hectares, gnrant plusieurs milliers dem-

    plois temps plein. Daprs les exprimen-tateurs de lautosuffisance alimentaire, il

    est gnralement admis quen rgime

    prvalence vgtarienne, un hectare estncessaire pour nourrir une famille. Les

    1 300 hectares valorisables Bruxelles ne

    permettront donc pas dassurer la scuritalimentaire de la ville.

    Lagriculture urbaine ne permettra jamaisdatteindre une autosuffisance alimentaire

    pour de grandes villes au vu des surfaces

    potentiellement cultivables. Cependant,elle pourrait devenir, dici quelques annes,

    le mode de culture le plus conomique et

    le plus rentable, notamment en termesdnergie et de transport dans un contexte

    dnergies fossiles toujours plus chres.Ce sont dans les villes que se trouvent

    la fois les bouches nourrir et la main-duvre disponible, ce qui fait de ce modedagriculture un gisement demplois non

    ngligeable lchelle europenne.

    * http://wiki.opengreens.net/lib/exe/fetch.php?media=ua:sad_rapport_final_010812.pdf

    www.incredible-edible.info

    Une chasse autrsor Paris

    Que diriez-vous dun

    guide touristique de Parisproposant des circuits

    pdestres la dcouverte

    de data centers ou deboulangeries qui rcu-

    prent la chaleur, de carrires quifont profiter de leur fracheur, de sta-

    tions de collecte des eaux pluviales

    intelligentes ou de zones pitonnesproduisant de lnergie cintique ?

    Cela na rien dirraliste puisque la

    capitale franaise vient de lancer unappel contributions ce printemps,

    invitant particuliers, scientifiques,

    chercheurs et industriels partir la recherche de ces ressources

    caches, dissmines sur le terri-toire de la ville, et recenser les

    moyens (affirms ou exprimentaux)

    de les valoriser. Il sagit du premierappel de ce type lanc en France

    et probablement en Europe. Nous

    attendons avec impatience deconnatre le rsultat de ces dcou-

    vertes.

    Fotolia

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    OskarsKupics

    http://wiki.opengreens.net/lib/exe/fetch.php?media=ua:sad_rapport_final_010812.pdfhttp://wiki.opengreens.net/lib/exe/fetch.php?media=ua:sad_rapport_final_010812.pdfhttp://wiki.opengreens.net/lib/exe/fetch.php?media=ua:sad_rapport_final_010812.pdfhttp://wiki.opengreens.net/lib/exe/fetch.php?media=ua:sad_rapport_final_010812.pdf
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    La cl du succs dune villeefficace dans lutilisation deses ressources ne rside passeulement dans les nouvellestechnologies. Lessentielrepose sur une bonne planifi-cation et gestion des rseauxen eux-mmes, commelillustre parfaitement le ser-vice public de distribution dePorto au Portugal.Grce une analyse fine de latopographie de la ville et une

    rorganisation performante durseau de distribution entre

    les stations de pompage et les

    conduites les plus leves, ila t possible de rduire de

    prs de 95% la consommation

    dlectricit annuelle en 2012,

    celle-ci passant de 4 500 MWh 220 MWh.

    guas do Porto, EEMest uneentreprise de service public

    appartenant la municipalit,qui la cre afin de grer

    lalimentation en eau ainsi que

    le rseau dassainissementde la ville de Porto, membre

    dEnergy Cities. Signataire dela Convention des Maires, elle

    met actuellement en place un

    observatoire de suivi de la miseen uvre de son Plan dAction

    pour lEnergie Durable, approu-

    v en 2010.

    U chqu lu l : l ux u u lc !

    Les collines de Porto, un prcieux gisement defficacit nergtique

    Leau et lnergie sont deslments indispensables lavie de nos villes et de leurshabitants. De nombreusesvilles pionnires cherchentgalement amliorer lagestion de leau, dans uneoptique dconomiser desressources. Un des meilleursmoyens dy parvenir est decrer des synergies entreleau et lnergie, comme lemontre lexemple de la petite

    le de Sams, au Danemark.

    La municipalit y utilise unepetite installation mobile de

    traitement des eaux uses

    appele Biobooster etdveloppe par un fabricant

    de pompes danois. Les eaux

    uses sont traites proximitde leur lieu de production, de

    manire dcentralise, limi-

    nant ainsi tout recours uneinfrastructure de transport. Ce

    systme contribue la rduc-

    tion des missions de CO2

    et des dpenses dnergie.Conformment au principe

    doptimisation des ressources,

    la boue issue du processusde traitement peut tre rem-

    ploye des fins dirrigation oupour la production de biogaz !

    La gestion de leau nestquune des nombreuses prio-

    rits de Sams en matire

    de gestion conome desressources. La municipalit,

    signataire de la Convention

    des Maires, produit 100% deson lectricit grce des

    oliennes et 70% de ses

    besoins en chaleur sont cou-verts par lnergie solaire et la

    biomasse.

    Eau!Quelle

    nergie!

    Dcouvrez le tout nouveaurseau pour leau dansles villes et rgions euro-pennes, NETWERCH2O.Cette association decollectivits locales etrgionales europennes apour objectif la promotionet le dveloppement depratiques durables dansle domaine de la gestion

    des eaux. Energy Citiesest membre associ de cerseau.

    www.netwerch2o.eu

    En 2013, Vxj, ville sudoisemembre dEnergy Cities, aloccasion de prsenter sonexprience dans le domaine deleau devant le Comit de pilo-tage du Partenariat europendinnovation sur leau rcem-ment constitu.

    http://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htm

    Exploiterlesressourcesnaturelles

    DDiegoDelso,C

    C-B

    Y-SA3.0

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    SSIER

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    http://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/environment/water/innovationpartnership/index_en.htm
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    Linnovation de produit, notamment dansle domaine des TIC - systmes automa-

    tiss de gestion de lnergie, comme lerelevage des compteurs ou les compteurs

    intelligents se dveloppe rapidement.

    Mais intgrer ces produits dans dessolutions faciles dutilisation et aisment

    adoptables par les municipalits demandeune bonne connaissance de la ralit des

    collectivits locales.

    Linnovation de procd consiste trou-ver de nouveaux moyens dapporter des

    biens et services nergtiques durables auconsommateur final. Cela permet dacc-

    lrer la pntration des technologies inno-vantes et peut tre source dconomies

    dnergie consquentes (prs de 20%,

    voire plus) et de rduction des cots pourlutilisateur final. Des socits oprant

    dans divers secteurs dactivit ont investi

    ce crneau, en fournissant des solutionsde gestion de lnergie intgres, sur le

    modle du guichet unique. Ainsi, avec uncontrat de performance nergtique (CPE)

    bien pens, la municipalit conomise sur

    linvestissement initial (cots dacquisition)grce au principe de tiers-financement,

    ainsi que sur les frais de maintenance (frais

    dexploitation). Par ailleurs, le fait de ne trai-ter quavec un seul fournisseur peut contri-

    buer rduire les frais de transaction, touten bnficiant dune expertise technique et

    financire complmentaire.

    Les procdures dachat innovantesreprsentent un autre avantage pour les

    municipalits. Les partenariats public-priv peuvent tre lorigine de modles

    dentreprise cratifs offrant une solution lun des principaux vices de notre socit

    de consommation, savoir que les entre-

    prises dsirent vendre toujours plus pourgagner plus. Ces modles alternatifs

    sattachent fournir un service plutt qu

    vendre un bien : les vhicules, les sys-tmes de gestion technique des btiments

    ou les machines laver ne sont plus ven-dus mais lous tout au long de leur dure

    de vie, le prestataire de service restant pro-

    pritaire du bien. Les contrats sont basssur lutilisation qui est faite de ces biens

    - paiement en fonction du temps dutilisa-

    tion - incitant ainsi les partenaires commer-ciaux fournir des produits aussi durables

    et efficaces quepossible. De tels

    contrats peuvent

    galement inciter la collecte et au

    remploi des appa-

    reils usags.

    Nous pensonsquEnergy Cities

    peut largement

    contribuer promouvoir ces

    innovations, qui

    sont ncessaires

    au changement.Le rseau et ses

    membres sont heureux de servir de cata-

    lyseur la transition nergtique au niveau

    local en partenariat avec le secteur priv.

    Vous voulez en savoir plusou voulez participer ?Contactez Kristina Dely,Responsable des affaireseuropennes Energy Cities :

    www.energy-cities.eu/kristina

    LE POTENTIELCACH DESPARTENARIATSPUBLIC-PRIVAujourdhui, les collectivits locales travaillentavec des contraintes humaines et financiresde plus en plus fortes, ce qui les oblige fairepreuve de crativit et defficacit dans lutilisa-tion des ressources dont elles disposent. Ellessont galement de plus en plus dpendantesde ressources extrieures. Dans ces conditions,comment associer la mission de service publiclefficacit et linnovation du secteur priv ? Voici

    quelques pistes de rflexion...

    La premire tape lorsque lon veutque largent reste dans son porte-feuille ou dans celui de la municipa-lit consiste consommer moins etmieux lnergie. Cela ne passe pasncessairement par des investis-sements importants dans des actifsmunicipaux ni dans leur externalisa-tion, mais plutt par la mise en placedun systme de gestion de lnergieadapt. Or la plupart des municipali-ts ne disposent pas, en interne, descomptences pour fairefonctionner un tel systme,lequel suppose de contr-ler les consommations etles installations, et de col-lecter et analyser les don-nes de consommation.Dans le mme temps, de plus en plusde solutions compltes, faciles mettre en place et ncessitant peude temps de prise en main, sont dis-ponibles.

    Non seulement ces solutions contri-buent communiquer une imagepositive et responsable de votremunicipalit, mais elles vous per-

    mettent galement de gnrer desrevenus et apportent une solution auxproblmes suivants : comment raliser des conomies

    dnergie importantes moyenet long terme lorsque lon ne dis-pose que de peu de moyens, tanthumains que financiers ?

    comment obtenir des fonds et lesrembourser sur les conomiesralises, sans prendre trop derisques ?

    Des socitsoprant dansdivers secteursdactivit

    fournissent dessolutions degestion delnergie intgres,

    sur le modle duguichet

    unique.

    Shutterstock

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    Les villessudoises :ambitieuses etvisionnairesEn Sude, les municipalits disposentde comptences tendues en matiredamnagement du territoire, au pointde pouvoir parler dun certain mono-pole. Responsables de la gestion deseaux et de la matrise foncire, ellesdfinissent des plans durbanismestricts dont elles tiennent comptepour la dlivrance des permis deconstruire.

    A Stockholm, ville en pleine expansion,les anciens sites industriels bien desservispar les systmes de transport et proches ducentre-ville constituent des emprises foncires

    de grande valeur. La municipalit impose de

    rutiliser ces terrains afin de limiter ltalementurbain et prserver les espaces verts en pri-

    phrie. Cette politique a conduit une rgn-ration complte des sites industriels abandon-

    ns qui sont convertis en zones rsidentielles

    ou commerciales conomes en nergie.

    A Malm, membre actif dEnergy Cities, unepart importante de la stratgie nergtiquerepose sur la fourniture de chauffage enhiver et de froid pendant les mois les pluschauds via le rseau urbain. 95% des foyerssont connects au rseau de chauffage urbain

    et la valorisation nergtique des dchetsfournit de llectricit 40% dentre eux.

    Quant aux dchets alimentaires, ils servent

    produire du biogaz utilis par 25% de la flottede transport public.

    Le Plan local durbanisme de la ville de Lundautorise lextension des zones urbaines seule-

    ment dans les zones disposant de modesde transports durables (pistes cyclables,transports publics, etc.). Les dplacements en

    voiture nont pas augment depuis dix ans etla ville prvoit mme de les faire diminuer. A

    Lund, 43% des dplacements se font vlo !

    Stratgies locales de lnergie 2050 :

    beaucoup de courage et un zeste de folieLa ville sudoise deVxj sest donn

    pour mission de

    devenir neutre dupoint de vue de ses

    missions de CO2

    dici 2050. En 1996,

    le conseil municipal

    a mme dcid de bannir les combus-tibles fossiles de la ville.

    Juste aprs ce vote, une fois ladr-naline et les motions quelque peu

    retombes, les lus auraient pu seregarder et se demander : Mais

    quavons-nous fait ?. La perspective

    de la charge de travail et des change-ments considrables mettre en place

    afin de faire dune ville de 78 000 habi-

    tants une ville sans combustible fossilea en effet de quoi en effrayer plus dun.

    Aucun regret, assure Bo Frank,

    lactuel maire de Vxj. Les habitants

    ont tenu parole. Petit petit, ils ont

    construit des logements conomesen nergie, gnralis lutilisation de

    la biomasse et du chauffage urbain et

    fait de leur cit une des villes les pluscologiques au monde. Cette vision

    ambitieuse les a aids trouver leurvoie : la stratgie nergtique a t

    renouvele en 2011 et la ville est enbonne voie de raliser son objectif,quelle devrait atteindre dici 2030 !

    Huit villes (Bistrita, Dobrich, Figueres,

    Lille, Milton Keynes, Modne, Munichet Odense) se sont lanc le mme

    dfi et se sont engages prsenterune Feuille de route locale de lnergie

    2050 dici la fin 2014 dans le cadre du

    projet IMAGINE, co-financ par le pro-gramme INTERREG IVC.

    Courage ou folie ? Peu importe !

    Lessentiel est que lun et lautre soientmoteurs de changement.

    www.imaginelowenergycities.eu

    Lorsquelesdcideursosent

    Le travail en rseaufaon sudoise

    Adhrer lassocia-tion but non lucratifKlimatkommunerna(municipalits et climat)

    reprsente pour beaucoup de villesengages un bon moyen de partagerleurs expriences, dobtenir un soutienet dtre reprsentes lors des dbatslgislatifs et stratgiques nationaux.

    www.klimatkommunerna.se

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    esressources

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    Bruxelles-Capitale

    (Belgique) disposait il y aencore quelques annes

    de lun des patrimoinesbtis les plus nergivores

    dEurope. Deux appels

    projets dots de 7,5 mil-lions deuros chacun ont

    permis de passer de 0

    plus de 200 000 m debtiments passifs de 2007

    2012. Depuis 2010,la basse consommation

    nergtique est impose

    en rnovation.

    Construit en 1877, le Palais de Justice deMontbenon est lun des btiments histo-

    riques majeurs de Lausanne (Suisse). Ledfi a t damliorer lefficacit nerg-

    tique du btiment en y apportant des rno-

    vations qui nentravaient pas sa qualitde monument historique. Ce dfi semble

    russi puisque le btiment est, selon la

    notation Display, dans la catgorie A pour

    sa consommation deau et dans la catgo-rie B pour lnergie et le CO

    2.

    Ivanic-Grad (Croatie), trs engagedans la campagne Display, affiche

    avec beaucoup denthousiasme desposters sur les performances nerg-

    tiques de ses btiments. La municipali-t nhsite mme pas afficher le pos-

    ter classe G ! Elle sest aussi enga-

    ge dans un ambitieux programme dernovation : un btiment municipal par

    an, ce qui correspond dj au rythme

    de 3% dfendu par Energy Cities.

    Plus dinformation sur Display :www.display-campaign.org

    Rnover 3%des btimentspublics par an :un objectif utopique ?La Directive europenne sur lefficacitnergtique (octobre 2012) impose aux

    Etats membres de rnover leurs bti-

    ments un rythme de 3% par an.La Commission europenne souhaitait

    imposer cette mesure aux btimentsdes autorits locales et rgionales.

    Cette proposition a t carte sous

    divers prtextes. Il sagit l dun rflexepavlovien li au principe de subsidia-

    rit selon lequel rien ne devrait tre

    impos au niveau local par le niveaueuropen.

    Energy Cities a soutenu lobjectif de3% parce que cest : un signal politique fort permettant une

    rnovation totale du patrimoine publicdici 2050,

    une excellente occasion de runir tous

    les niveaux de gouvernance publiqueautour dun mme dfi,

    un exemple donn au secteur priv et

    un signal conomique aux investisseurs, un bon moyen dobliger les Etats

    membres instaurer un cadre favorableet incitatif.

    Si lon raisonne de faon statique (

    partir de nos moyens actuels), rien nestjamais possible. Mais de faon dyna-

    mique, tout est ouvert. Comme disait

    Snque, ce nest pas parce que leschoses sont difficiles que nous nosonspas, cest parce que nous nosons pasquelles sont difficiles.

    Toutes les positions politiquesdEnergy Cities sur :www.energy-cities.eu/-Les-avis-

    Plein feu sur nos membres

    Histoires de rnovation russies

    OlivierBruchez

    VilledIvanic-Grad

    Bruxelles

    F o

    t o l i a

    http://www.energy-cities.eu/-Les-avis-http://www.energy-cities.eu/-Les-avis-
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    8/14

    A chacun son mythe

    La loi de la rue. Les dcideurs peuventgarder un mauvais souvenir de tentativesdimplication des citoyens pour avoir t

    confronts des personnes particulire-

    ment combatives. Or la plupart restentpolis et sont prts avoir une discussion

    civilise et rflchie.

    Les citoyens ne peuvent dbattrede choses complexes. Les exemplesdimplication o des groupes de citoyens

    ordinaires se sont engags de manireintelligente sur des sujets complexes sontlgion. Impliquer les citoyens de faon

    pertinente peut avoir un impact positif surles attitudes et les comportements. On

    dcouvre alors que des citoyens ordi-

    naires sont capables de produire des solu-tions ingnieuses auxquelles nauraient pas

    forcment pens des experts.

    Lengagement cote cher... jusqu ceque vous ajoutiez les cots du non-engage-ment ceux de votre projet. Le non-enga-

    gement peut en effet tre source dobs-

    tacles avec de graves consquences enterme de cots, quils soient montaires

    (recours en justice et frais juridiques) ounon montaires (impact ngatif en termedimage, perte de confiance, etc.).

    Dissiper le mythe

    Sintresser ce qui runit les citoyens,pas ce qui les divise. Commencez partravailler sur ce que vous avez en communet tablissez une liste des points positifs.

    Rendez-la attractive aux citoyens, mais ne

    partez pas du principe que les incitationsqui marchent avec certains groupes fonc-

    tionneront forcment avec dautres. Il vous

    faut trouver un point dentre qui cor-responde diffrents types de personnes,

    avec des attitudes et des comportements

    diffrents vis--vis de lnergie.

    Inciter les citoyens sengager. Unpuissant levier pour inciter les citoyens

    aller vers un futur faibles missions de

    carbone consiste envoyer des messagespositifs. Montrer quils peuvent faire la dif-

    frence, que ce soit au travers de tmoi-gnages, dun concours ou de la mise en

    avant de bonnes pratiques Et rappelez-

    vous : cela doit tre amusant !

    Inciter les citoyens sengager nest paschose aise. Les obstacles et risques de

    confusion sont nombreux. Mais impliquer

    les citoyens permet de sassurer que les

    valeurs publiques sont bien prises encompte, aide une meilleure comprhen-

    sion de sujets complexes et leur permetde sapproprier les dcisions en faveur de

    la transition nergtique.La cl, cest de trouver un espace o les

    citoyens sont libres de sengager et o les

    dcideurs font preuve de leadership touten ayant le courage de seffacer pour lais-

    ser faire les choses.

    Pour en savoir plus sur les moyensde dissiper ces mythes sur lengage-ment des citoyens, consultez FromFairy Tale to Reality: Dispelling theMyths around Citizen Engagement :

    www.involve.org.uk/from-fairytale-to-reality/

    QUi a peUr

    des CitoyensaCtifs ?Les mythes ngatifs qui courent sur limplication des citoyensempchent parfois lus et dcideurs dy recourir : troprisqu, trop cher, pas efficace.Ingrid Prikken, dInvolve, nous aide comprendrecomment surmonter ces mythes.

    Ingrid Prikken, charge deprojet, travaille pour lasso-ciation caritative Involve.Cet organisme cherche transformer radicalementles relations entre citoyenset pouvoirs publics afin dedvelopper la crativit,lnergie, les connaissancesainsi que les comptences etressources de tous au traversde travaux de recherche etmises en pratique.

    www.involve.org.uk

    Bielsko-Biala (Pologne) :Impliquer les acteurs locaux grce la campagne ENGAGE

    La campagne ENGAGE est une ide

    formidable pour impliquer la communaut

    locale dans des projets de protection duclimat en affirmant que chacun peut tre

    co-auteur du succs. Les performances

    artistiques qui accompagnent les activitsde sensibilisation dans notre ville ont gale-

    ment cr une atmosphre de joie et des-poir, qui inspire des milliers de personnes

    agir, plutt que de les effrayer avec des

    messages alarmistes dcourageants.

    Zbigniew Michniowski Adjoint au

    Maire de la Ville de Bielsko-Biaa,

    membre du Conseil dAdministrationdEnergy Cities

    ENGAGE incite prendre ses respon-

    sabilits et encourage simpliquer

    travers diverses activits. La communautlocale est inspire par des posters colors

    de clbrits locales et de citoyens qui

    se sont publiquement engags soutenirlnergie durable.

    Aneta Gut-Sulima Professeur

    de physique

    Pour en savoir plus sur les actionsde la ville en faveur de lnergiedurable :

    www.energy-cities.eu/db/Bielsko_energy_management_and_efficient_energy_use%20_2013_en.pdf

    Lepouvoirdes citoyens (extra)ordinairesS

    SIER

    esressources

    achesdenosvilles

    UrzdMiastaBielsko-Biaa

    http://www.involve.org.uk/from-fairytale-to-reality/http://www.involve.org.uk/from-fairytale-to-reality/http://www.involve.org.uk/from-fairytale-to-reality/http://www.energy-cities.eu/db/Bielsko_energy_management_and_efficient_energy_use%20_2013_en.pdfhttp://www.energy-cities.eu/db/Bielsko_energy_management_and_efficient_energy_use%20_2013_en.pdfhttp://www.energy-cities.eu/db/Bielsko_energy_management_and_efficient_energy_use%20_2013_en.pdfhttp://www.energy-cities.eu/db/Bielsko_energy_management_and_efficient_energy_use%20_2013_en.pdfhttp://www.involve.org.uk/from-fairytale-to-reality/
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    Les pionniers

    du post-carbone : faites-vous partie delco-lite ?Au cours des dernires dcennies, lesmodes de vie des Europens ont connude profondes mutations, notamment enmatire dalimentation, de mobilit, dechoix des moyens de transport ou encore

    dutilisation des nouvelles technologies.Mais les gains en efficacit raliss par lesprogrs technologiques ont t en grandepartie effacs par de nouvelles attitudesindividuelles qui privilgient les gadgetslectroniques, les voyages longue distanceou les appartements spacieux. Commentvivons-nous en 2013 et quen est-il de notreempreinte cologique ?

    Trois chercheurs (A.Huber, S.Girard, P.Le

    Marre) se sont intresss aux milieux urbainsdurables en France en utilisant la segmenta-

    tion Sinus-Milieux dveloppe par Sociovision la fin des annes 1990. Cette segmentation

    associe les paramtres classiques de classes

    sociales (revenus, niveau dtude, etc.) desfacteurs socioculturels comme les aspirations,

    les motivations et le systme de valeur desindividus. Les chercheurs sont arrivs la

    conclusion que lempreinte carbone varie de

    manire significative selon le mode de vie. Tousfacteurs confondus, les missions annuelles de

    CO2

    sont huit fois plus leves dans le milieubourgeoisie tablie (prs de 34 000 kg eq.

    CO2) que chez les exprimentalistes (env.

    4 000 kg eq.CO2).

    Outre les neuf profils de citoyens, les cher-

    cheurs ont galement identifi trois milieuxmergents : co-solidaire, co-lite et

    classe crative. Aujourdhui dj, ils repr-

    sentent des tendances socitales importantes

    comme la sensibilisation lcologie et lintrtpour linnovation. De par leur statut de prcur-

    seurs, ils influencent le mode de vie des autresmilieux. Reprez-les car ils seront probable-

    ment les pionniers de la socit post-carbonede demain, en France et ailleurs en Europe !

    Source : Futuribles n 392, Janvier-Fvrier 2013

    www.futuribles.com

    ECO-ELITE

    CLASSECRATIVE

    ECO-SOLIDAIRE

    Rodho|http://blorg.canalblog.com

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    Ville dAberdeen, Royaume-Uni

    Barney Crockett, conseillermunicipal

    Grce au projet MUSIC

    (Mitigation in Urban areas :Solutions for Innovative Cities),

    un projet de protection du climat

    en milieu urbain, Aberdeen sen-gage dans un processus de tran-

    sition qui vise faire de la baisse des mis-

    sions de CO2

    une condition de tout processus

    durbanisation. Le projet inclut une srie

    dateliers runissant diverses parties pre-nantes (entreprises, collectivit, instituts de

    recherche, citoyens) dont lobjectif est dappli-

    quer lapproche scientifique de la Gestion detransition (transition management). Dans le

    cadre de MUSIC, les partenaires appliquent lamthodologie de gestion de la transition

    qui consiste en cinq phases :

    1) Prparation & Exploration2) Cration de vision & Backcasting

    3) Cration dagenda & Dfinition dobjectifs

    4) Experimentation & Mise en uvre5) Monitoring & Evaluation

    La mthode de gestion de la transition utili-

    se repose sur la co-cration, une approche

    o les efforts de la collectivit locale sontaligns sur ceux des acteurs locaux et qui

    peut tre source de progrs considrable en

    matire de dveloppement durable.

    www.drift.eur.nl

    Transitionnergtique :

    les collectivitslocales fixentleurs propresrglesLa vitesse et la force avec lesquelles

    les pays europens sattaquent

    la question de la transition vers

    un nouveau systme nergtiquevarient considrablement en

    fonction du contexte historique,

    des infrastructures et de la volont

    politique qui prvaut dans chaque

    pays. A y regarder de plus prs,

    cependant, on saperoit que le

    niveau local donne une image

    bien diffrente et souvent plus

    positive que le niveau national. De

    nombreuses collectivits locales

    se sont dj mobilises pour un

    futur nergtique post-carbonedcentralis, certaines avec le

    soutien de leurs gouvernements

    nationaux, dautres plutt contre-

    courant des ides prnes par lEtat.

    Quatre lus de villes europennes

    nous parlent de ce que reprsente la

    transition au niveau local.

    Membre

    30propositionsd'EnergyCitiespourla transitionnergtiquedes territoires

    www.energy-cities.eu

    Contribution

    Renforcerles capacitsdaction locale

    Des propositionsconcrtes sur :www.energy-cities.eu/30propositions

    Aberdeen:RussHamer

    http://www.energy-cities.eu/30propositionshttp://www.energy-cities.eu/30propositionshttp://www.energy-cities.eu/30propositions
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    Litomice, Rpublique Tchque

    Ladislav Chlup, MaireLitomice sest depuis longtemps engage protger lenvironnement et utiliser les

    nergies renouvelables. La ville entend pro-

    mouvoir les nouvelles technologies, plus res-pectueuses de lenvironnement, en installant

    des pompes chaleur et des panneaux

    solaires et en octroyant des aides aux mnages afin quilsamliorent lefficacit nergtique de leur logement.

    Visant devenir une ville indpendante du point de vuenergtique, Litomice sest lance dans un projet de go-

    thermie indit en 2008. Ce projet consiste exploiter une

    source locale dnergie gothermique grce des puitsde 5 mtres de profondeur et au procd RCS (roches

    chaudes sches). Une unit de cognration produira

    18,4 GWh par an et couvrira jusqu 70% des besoins de laville en chaleur. Le budget estim pour lensemble du pro-

    jet slve 80 millions deuros.

    Munich, Allemagne

    Joachim Lorenz, Chef du Service Santet Environnement de la Ville

    La Ville de Munich a adopt son nouveau

    Plan daction pour la protection du climat

    (IHKM -Integriertes HandlungsprogrammKlimaschutz in Mnchen). Une enveloppe

    budgtaire de prs de 63 millions deuros sur

    deux ans a t approuve en vue de rduirede 600 000 tonnes par an les missions de CO

    2, le prc-

    dent plan ne prvoyant quune rduction de 450 000tonnes.

    En 2008, la Ville sest fix comme objectif de rduire de

    50% ses missions de CO2

    dici 2030, par rapport aux

    niveaux de 1990. Le plan intgre une large gamme demesures stratgiques et oprationnelles, dont la rnovationthermique, limplication du secteur priv et une ambitieuse

    politique de la compagnie nergtique municipale (ou

    Stadtwerke) visant dvelopper les nergies renouve-lables.

    Le gouvernement allemand a attribu Munich une sub-

    vention pour lembauche de neuf Responsables Climat,reconnaissant ainsi les actions menes par la Ville.

    Dijon, France

    Jean-Patrick Masson, Adjoint au Mairedlgu lcologie urbaine

    Le Dbat National sur la Transition

    Energtique est maintenant lanc. Les enjeuxqui ont t identifis relvent des domaines

    techniques, financiers et socitaux. Il me

    semble que lenjeu majeur est celui de la

    dcentralisation de lnergie, ide soutenuepar lAlliance pour lEnergie Locale. Dcentraliser lnergiesignifie donner aux collectivits les comp-

    tences pour la production et la distribution

    dnergie, ainsi que la matrise de ladpense dnergie.

    Dijon souhaite montrer lexemple dune tran-sition nergtique qui sappuie notamment

    sur la rnovation thermique des btimentset la construction dun rseau de chauffage

    urbain qui fonctionne 80% sur des ner-

    gies renouvelables et destin couvrir lapartie la plus dense de lagglomration.

    www.energy-cities.eu/-l-alliance-pour-l-energie-locale

    Membre

    Membre

    Litomerice:WikimediaCommons

    PaolodaReggio

    gary718|Shutterstock

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    TEST AUNIVEAU EUROPEEN

    Suite au succs du dispositif ELENA (EuropeanLocal ENergy Assistance), lanc en coopra-tion avec la Banque europenne dinvestisse-ment, dautres mcanismes de financement etprogrammes dassistance technique ont tdvelopps au niveau europen, en fonctionde la taille des projets.

    La France accueille ELENA-KfW !En dcembre 2012, la banque KfW a sign un accord

    de partenariat avec la BPCE*. Dans le cadre du disposi-tif ELENA-KfW, le deuxime plus grand groupe bancaire

    franais sert maintenant dintermdiaire avec les collec-

    tivits locales bnficiaires du dispositif.ELENA-KfW prvoit loctroi de prts taux prfren-

    tiels et le financement de services dassistance tech-

    nique (jusqu 90% des fraispeuvent tre pris en charge)

    pour le montage de projetslocaux en faveur de lnergie

    durable. Entre autres, la BPCE

    contribuera au financement dela valorisation des certificats

    dconomie dnergie (CEE) et,

    par la suite, la rduction desmissions de CO

    2au niveau

    national.

    Quatre autorits locales ont

    montr de lintrt pour le dis-positif ELENA-KfW en France :

    Grand Lyon, Grand Nancy,

    Grenoble-Alpes Mtropole (LaMetro) et Metz Mtropole CA.

    Dautres devraient suivre...

    *Banque Populaire-Caisse dEpargne

    MLEI Assistance au dveloppement de 16 projetsLinstrument Mobilising Local Energy Investments(MLEI) est une assistance technique gre par laCommission europenne. Ce dispositif aide les collecti-

    vits locales et rgionales prparer des programmes

    dinvestissement de haute qualit pour lnergiedurable, avec souvent des dispositifs de financement

    innovants. Deux membres dEnergy Cities ont eurecours au dispositif MLEI : la Ville croate de Zagreb et

    la Ville de Newcastle-upon-Tyne, au Royaume-Uni. Les

    villes de Padoue (IT), Hengelo (NL), Solrod (DK), Graz(AT), ainsi que la Rgion Ile-de-France (FR), la Province

    de Limburg (BE) et la Province de Huelva (ES) figurent

    galement au nombre des bnficiaires.

    Un nouveau dispositif CEB-ELENA vient dtre cr,en partenariat avec la Commission europenne. Il sou-

    tiendra des projets locaux dnergie durable au bnfice

    de rgions ou de populations dfavorises.

    Pour en savoir plus sur ces mcanismes de finan-cement :http://ec.europa.eu/energy/intelligent/getting-funds/project-development-assistance/index_en.htm

    Le financement collectif, unnouveau mode de finance-ment local, fait des citoyensdes acteurs reconnus et leprincipal moteur des coopra-tives nergtiques durables.Cest un concept qui vient deconqurir lEspagne - grce la cooprative Som Energia.

    Le succs de la premire coop-

    rative nergtique espagnole Som

    Energia a de quoi surprendre oupas. Dans une Espagne durement

    touche par la crise, saffranchir

    des sources de financementconventionnelles est en effet deve-

    nu une ncessit.Som Energia - qui a le soutien de

    la Ville de Pampelune, membre

    dEnergy Cities - produit et vendde llectricit renouvelable grce

    de petites units de production

    situes prs du lieu de rsidencede ses membres. 100 euros verss

    au capital social de la cooprativesont suffisants pour participer.

    Aprs un an et demi dexistence

    officielle, Som Energia comptedsormais 6 100 membres et dis-

    pose donc dun capital social de

    610 000 euros. Et ce nest quun

    dbut, la cooprative recevant 800nouvelles demandes dadhsion

    chaque mois !

    Ce qui diffrencie cette coopra-

    tive des autres est le fait quellesengage couvrir 100% des

    besoins de ses membres via des

    projets de production dnergierenouvelable dont elle

    est propritaire et qui

    sont financs par lesmembres. La principale

    fonction de la coop-rative est doffrir ses

    adhrents la possibi-

    lit dinvestir dans ces

    projets. Les premiersrsultats sont trs

    encourageants, environ700 personnes ayant

    investi un total de

    2,8 millions deuros.

    Lexprience montreque les personnes

    qui financent lins-

    tallation dunits deproduction dnergie renouvelable,

    en change dune part de laditeproduction, ont tendance tre

    plus favorables la transition ner-

    gtique. Or, le nouveau systme

    nergtique a besoin de personnesprtes soutenir des projets

    locaux dnergie dcentralise !

    Som Energia :www.somenergia.coop

    REScoop, Fdrationeuropenne des groupes etcoopratives de citoyens pourles nergies renouvelables :

    www.rescoop.eu

    www.energy-cities.eu/IMG/pdf/WS3_RESCoop-EnerCoop.pdf

    Les coopratives nergtiques :lnergie autrement !

    Saviez-vous que plus

    de 90% des projetsELENA approuvs par

    la Banque europenne

    dinvestissementont t dposs par

    des Signataires etCoordinateurs de

    la Convention des

    Maires ?

    www.eumayors.eu

    Convention

    desMairesPour une nergie

    locale durable

    Financerlessolutions dedemain

    30propositionsd'EnergyCitiespourla transitionnergtiquedes territoires

    www.energy-cities.eu

    Contribution

    Mise en place destructures de financementddies la transitionnergtique

    Des propositionsconcrtes sur :www.energy-cities.eu/30propositions

    HeidelbergerGenossenschaft,www.h

    eidelberger-energiegenossenschaft.d

    e

    http://ec.europa.eu/energy/intelligent/getting-funds/project-development-assistance/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/energy/intelligent/getting-funds/project-development-assistance/index_en.htmhttp://ec.europa.eu/energy/intelligent/getting-funds/project-development-assistance/index_en.htmhttp://www.energy-cities.eu/IMG/pdf/WS3_RESCoop-EnerCoop.pdfhttp://www.energy-cities.eu/IMG/pdf/WS3_RESCoop-EnerCoop.pdfhttp://www.energy-cities.eu/IMG/pdf/WS3_RESCoop-EnerCoop.pdfhttp://www.energy-cities.eu/30propositionshttp://www.energy-cities.eu/30propositionshttp://www.energy-cities.eu/30propositionshttp://ec.europa.eu/energy/intelligent/getting-funds/project-development-assistance/index_en.htmhttp://www.energy-cities.eu/IMG/pdf/WS3_RESCoop-EnerCoop.pdf
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    Financement europen :eg C l u lcllcv lcl

    Dans ses dernires positions politiques,Energy Cities insistait sur le fait que le futur

    budget europen (2014-2020) et les politiquesde prt de la Banque europenne dinvestis-

    sement au secteur nergtique devaient tre

    troitement lis aux cinq priorits de la stra-tgie europenne pour 2020, notamment la

    politique nergtique et climatique de lUE.

    Tant le budget europen que les prts de la

    BEI doivent soutenir les efforts des collecti-vits locales et rgionales, en raison de leur

    forte capacit contribuer la transition ner-

    gtique des Etats membres. Ainsi, les villesqui ont adopt un Plan dAction pour lEnergie

    Durable dans le cadre de la Convention des

    Maires doivent pouvoir bnficier dune prio-rit de financement.

    De mme, il est incontestable que le pro-gramme de financement Energie Intelligente

    Europe (EIE) a parfaitement contribu auxobjectifs nergtiques et climatiques de lUE

    ces dernires annes. Cest pourquoi Energy

    Cities souligne limportance du futur pro-gramme EIE III en raison de son soutien actif

    aux solutions non-technologiques innovantes

    et aux collectivits locales, considrescomme les principaux acteurs de ces innova-

    tions.

    Suivez notre travail politiquede prs sur :

    www.energy-cities.eu/-Les-avis-

    Que reprsentent40 000 tonnes de CO

    2?

    40 000 tonnes de CO2 cest lincroyable conomie ralise jusqu la fin 2012grce aux personnes qui ont particip la campagne ENGAGE dans 12 villes

    europennes. En moyenne, chaque participant a rduit ses missions annuellesde CO

    2de 12% !

    Pour savoir comment ils ont russi :www.citiesengage.eu

    Energie et prosprit :le Commissaire europen Piebalgsaffirme que les collectivits localesont beaucoup offrir !Les membres dEnergy Cities ont

    beaucoup apporter et partageravec les instances des Nations Unies

    charges de promouvoir les ner-gies durables dans les pays en voie

    de dveloppement. Cest ce qua

    affirm le Commissaire europen auDveloppement, Andris Piebalgs, lors

    dune rencontre avec le Conseil dAd-

    ministration dEnergy Cities en fvrierdernier. Plus prcisment, M. Piebalgs

    a fait rfrence aux objectifs du

    Millnaire pour le dveloppement

    des Nations Unies, lesquels visent enparticulier liminer la pauvret et

    assurer un dveloppement environ-nemental durable. Il a affirm que lescollectivits locales sont la cl de

    la ralisation de ces objectifs car elles

    sont gnralement mieux organisesque les gouvernements nationaux et

    prtes apprendre et ragir plusrapidement.

    874559466 1 803

    acteurs socio-economiquescitoyens responsables publics

    4 152 5 838

    422citoyens valus 82organisations valuesrepresentant

    648acteurs socio-conomiques

    94entits valuesreprsentant

    212responsables publics

    884 7 182tonnes de CO

    2vites

    40 083tonnes de CO

    2vites depuis 2011

    En moyenne un citoyena rduit ses missionsannuelles de CO

    2de12%

    enGaGe, une campaGne de communication qui mene a de reelles economies denerGie

    =missions de CO

    2annuelles

    de 109 citoyens europens*

    tonnes deCO

    2vites

    Organisations : entreprises, associations, ONG

    Entits: lautoritlocaleou ses services, institutions publiques (telles queles bibliothques, tablissements

    scolaires, etc.)

    *Source: EUenergy infiguresstatistical pocketbook 2012, EuropeanCommission:

    CO2percapitafor theEU-27in 2009: 8,105kgCO

    2/cap

    32 017tonnes de CO

    2vites

    posters participants posters participants posters participants

    Desnouvellesdurseau

    Sur le web : le centre deressources europen IMAGINEddi la prospective surlnergie locale

    Ce centre de ressources unique en son genre

    ddi la cohsion territoriale et lnergie

    donne accs une slection cible de publi-cations europennes et internationales sur le

    sujet.

    www.energy-cities.eu/imagine

    Lance en 2006, linitiative IMAGINE estdevenue un lieu de dialogue multi-acteurs

    incontournable.

    Organisations : entreprises, associations, ONGEntits : lautorit locale ou ses ser vices,institutions publiques (telles que les bibliothques,tablissements scolaires, etc.)

    *Source : EU energy in figures statisticalpocketbook 2012, Commission europenne : CO

    2

    par hab. pour lUE-27 en 2009: 8,105 kgCO2/hab.

    http://www.energy-cities.eu/-Les-avis-http://www.energy-cities.eu/-Les-avis-
  • 7/30/2019 Les ressources caches de nos villes, Energy Cities INFO magazine n41, Printemps 2013

    14/14

    Publications

    Energy Cities recommande...

    La ville rversible ?(2012)Comment faire de la planifica-tion urbaine dans un contexte

    dincertitudes croissantes ?

    Comment juguler lobsolescencedu bti, dune infrastructure ou

    simplement des usages ?La ville rversible, cest celle qui

    laisse lamnageur la possibi-lit de tirer parti des investisse-ments dj raliss et de nourrir

    la programmation en cours en

    captant ou en impulsant de nou-veaux usages.

    www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdf

    Mobiliser lesressources (2013)Confronte de multiplescontraintes, lingnierie ter-

    ritoriale soulve chez lesacteurs publics de nombreuses

    questions. Comment mieux

    la mobiliser localement ?Comment mieux coordonner

    les ressources et les dispositifsdappui existants ? Commentmieux articuler lintervention

    des diffrents niveaux de collec-tivits ? Ce dossier de la revue

    T comme territoires, fond

    sur les travaux conduits parEtd, apporte des lments de

    rponse ces questions.

    www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdf

    Lavenir nergtiquecarte sur table (2012)Depuis la catastrophe deFukushima, les politiques ner-

    gtiques sont revisites dans de

    trs nombreux pays, en particu-lier dans ceux qui ont recours

    lnergie nuclaire. Le dbatnergtique est complexe car il

    doit articuler plusieurs niveauxde rflexion : international,europen, national et local o

    des exprimentations nerg-

    tiques se font de plus en plusfrquemment.

    www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.php

    La rvolutionnergtique, unechance pour sortir dela crise (2013)La rvolution nergtique est

    inluctable. Au lieu de la vivre

    comme une contrainte, saisis-sons cette formidable opportu-

    nit. Passer des vieilles ner-

    gies puisables aux nouvellesnergies renouvelables com-

    mencer par le ngawatt est lacondition la sortie de crise et

    sa solution.

    Ce qui est bon pour la plantelest aussi pour nos entreprises

    et nos emplois, notre pouvoir

    dachat et notre qualit de vie.Engageons la rvolution ner-

    gtique !

    www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crise

    Lg u cu lc-llmLnergie est un sujet dediscorde entre la France

    et lAllemagne. En bref, laFrance est tente de penser

    que la stratgie allemandebase sur les nergies renou-

    velables est utopique et co-

    teuse. LAllemagne, quant elle, considre quela priorit donne par la France au nuclaire

    ne prpare pas le 21e sicle et ne favorise paslmergence dune nouvelle conomie. Cela

    rend difficile la coopration nergtique.

    Or lexprience montre quau niveau local,les points communs entre les villes sont forts

    lorsquelles parlent dnergie. Elles sont pr-occupes par la rnovation nergtique des

    btiments, lapprovisionnement nergtique

    en nergies renouvelables, la gestion dcen-

    tralise de lnergie, la mobilit douce et lestransports publics, limplication des habitants,

    le dveloppement conomique local et lemploi.

    Quand les villes mettent en uvre des politiquesaxes sur les besoins finaux ou la qualit de viede la population, lorsquelles sengagent sur les

    objectifs nergie-climat de lUnion europenne

    au travers de la Convention des Maires, il ny aque des convergences.

    La rencontre franco-allemande place sous le

    signe de la transition nergtique, organisepar Energy Cities les 19 et 20 mars derniers

    Stuttgart, la dmontr : dans le domaine nerg-tique et climatique, le niveau local peut devenir

    un espace actif reconnu dun rapprochementfranco-allemand et au-del, un nouveau souffle

    donn lEurope !

    Des excursions desdeux cts du Rhin :les Energietours deQuattroPole

    Cr en lan 2000, QuattroPole est unemtropole virtuelle de 500 000 habitants

    compose de quatre villes : Luxembourg,Metz, Sarrebruck et Trves. Chaque ville

    de QuattroPole propose annuellement unEnergietour : une visite en bus gratuiteet bilingue permettant toute personne

    intresse de dcouvrir des initiatives

    locales en matire de constructions res-

    pectueuses de lenvironnement et visantune utilisation rationnelle de lnergie.

    Depuis cinq ans, les Energietoursrencontrent un franc succs avec plusde 4 700 matres douvrage, architectes

    et artisans qui ont particip ces excur-

    sions.

    La viLLe rversibLe ?

    Amnagement et matrise douvrage urbaineProjet de FindtudesLaFabrique de laCitcole Nationale des Ponts et Chausses

    LaFaiqueelaCitpiee-heibliestailadegootehaeFetai

    Lieriva

    natalieroeau

    Partenaire qu ip e p ro je t D ir ec t eu r d tu de

    Promotion2010 - 2011

    Dcembre 2011

    http://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdfhttp://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdfhttp://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdfhttp://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdfhttp://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdfhttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crisehttp://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crisehttp://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crisehttp://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crisehttp://www.lespetitsmatins.fr/collections/la-revolution-energetique-une-chance-pour-sortir-de-la-crisehttp://www.projetdeterritoire.com/index.php/content/download/55404/616776/file/sommaire-Revue-Etd-tct-n-6.pdfhttp://www.evene.fr/livres/livre/jean-marie-chevalier-michel-derdevet-patrice-geoffron-l-avenir-e-824543.phphttp://www.lafabriquedelacite.com/sites/default/files/dossier_a5_la_ville_reversible_version_legere.pdf