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LES ROBOTS (ADVISORS) VONT-ILS CONQUÉRIR LE MONDE DE LA GESTION DE FORTUNE ? GIRON KÉVIN
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Les Robo-Advisors sont déjà parmi nous!
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Plan
• Le Soulèvement des Machines
• Les Robo-Advisors constituent-ils une véritable Révolution dans l’univers de la gestion de fortune?
• Quels sont les enjeux futurs pour ces nouveaux acteurs ?
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Plan
• Le Soulèvement des Machines
• Les Robo-Advisors constituent-ils une véritable Révolution dans l’univers de la gestion de fortune?
• Quels sont les enjeux futurs pour ces nouveaux acteurs ?
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Que font-ils et qui sont-ils ?
• Un robo-advisor (« robot-conseiller ») est un conseiller en gestion de patrimoine automatisé qui assure la gestion de portefeuilles en ligne avec une faible intervention humaine.
• Basé sur des algorithmes, le robot prodigue des conseils sur les achats et ventes à réaliser, laissant au client le choix de réaliser ces opérations.
• Certains imaginent qu’ils pourraient remplacer les gérants humains de la gestion d’actifs, étant donné l’incapacité de ces derniers de battre le marché sur le long terme.
• Les robots leaders sur le marché proposent des tarifs extrêmement bas.
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Une nouvelle approche de la relation client
• Ces plateformes apportent une vraie amélioration de l’expérience utilisateur:
– Automatisation de nombreux processus favorisant la rapidité d’exécution et les retours d’informations.
– Un service accessible en permanence et sur tous les terminaux (n’importe quand, n’importe où, sur n’importe quel support…).
– Accessible à (presque) tous, quelle que soit la taille du portefeuille de l’épargnant.
– Axé sur l’éducation financière de l’investisseur et sur sa responsabilisation autour de la décision d’investissement.
• La gestion de patrimoine vise généralement une clientèle de plus de 50 ans, proche de la retraite. Le faible coût des solutions fournies par les robo-advisors permet de cibler une clientèle plus jeune (Génération X, Y), avec un patrimoine moins élevé.
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Les différents acteurs de la robotisation
• Nous pouvons dresser une typologie des acteurs proposant une offre de robo-advisors:
– Les start-up issues de la révolution Fintech venant proposer une offre digitale nouvelle dans la gestion de patrimoine (Betterment, Yomoni, Marie-Quantier…).
– Les acteurs digitaux déjà présents dans le domaine de la finance comme les brokers online (Interactive Broker) intégrant un robo-advisor dans leur offre existante. Cela concerne aussi potentiellement des acteurs digitaux hors secteur de la finance venant surfer sur cette nouvelle vague (AliBaba, GAFA…).
– Les acteurs traditionnels de la banque et de la gestion de fortune qui développent une offre digitale (Boursorama, Vanguard). Ces acteurs saisissent l’opportunité d’intégrer un modèle complémentaire à leurs activités existantes afin de mieux servir leurs clients actuels et d’accéder à de nouveaux clients dont le patrimoine financier est plus modeste (jusqu’alors considérés comme trop peu rentable).
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Plan
• Le Soulèvement des Machines
• Les Robo-Advisors constituent-ils une véritable Révolution dans l’univers de la gestion de fortune?
• Quels sont les enjeux futurs pour ces nouveaux acteurs ?
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Le cas des États-Unis
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Source : investmentzen.com
La dynamique envisagée est très forte!
• BI Intelligence estime que les robo-advisors vont gérer approximativement 10% de l’encours total des actifs d’ici à 2020.
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Où en est la conquête Française ?
• Le marché français est moins dynamique que le marché outre-Atlantique.
• Moins de 100 M€ d’encours conseillés ou sous gestion et moins de 7 000 clients, le marché des Robo-Advisors français reste très confidentiel.
• Les premiers acteurs sont apparus assez récemment et très peu s’adressent directement aux clients finaux (en B to C ou en B to B to C).
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Yomoni
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WeSave
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• Source: jepargneenligne.com 14
Advize
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FundShop
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17 • Source: jepargneenligne.com
18 • Source: jepargneenligne.com
Marie Quantier
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Les Robots Français peinent dans leur conquête
• Les robo-advisors sont principalement concentrés sur l'assurance-vie. Ce cadre d'investissement demande l'intervention d'un assureur, d'un distributeur et/ou d'un gérant d'actifs. Cela rend difficile de briser les coûts.
• Les fonds en euros sont une vraie concurrence pour les profils d'investissement les moins risqués.
• Le gestion est parfois orchestrée par des gérants en chair et en os (Yomoni ou Wesave), qui s'appuient sur des modèles financiers pour définir leurs allocations.
• Yomoni envisage d’étendre ses horaires afin d’accroître sa réactivité et sa présence.
• Yomoni lancera une assurance-vie enfant en février 2017 (plus pertinent que de lui ouvrir un Livret A, vu l'horizon de placement, mais c'est généralement un calvaire administratif).
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Plan
• Le Soulèvement des Machines
• Les Robo-Advisors constituent-ils une véritable Révolution dans l’univers de la gestion de fortune?
• Quels sont les enjeux futurs pour ces nouveaux acteurs ?
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Que trouve-t-on derrière les Robots ?
• Les interfaces et le marketing se ressemblent, pour autant les robo-advisors peuvent différer de manière très significative suivant les modèles de gestion de portefeuille implémentés.
• Dans de nombreux cas (robo-advisors américains surtout), les robots sont construits sur le modèle de Markowitz, dit de la théorie moderne du portefeuille, développée dans les années cinquante (prix Nobel).
• Cette approche a montré ses limites notamment lors de la crise financière de 2008-2009. En effet le risque extrême est très largement sous estimé.
• Il est souvent difficile de savoir quelles méthodes utilisent les différents prestataires.
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Un conseil qui peut s’avérer démodé ?
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Étude réalisée sur 44 robo-advisors
4,5%
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13,6%
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40,9%
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Black-Litterman Full-Scale Optimization
Mélange de méthodes
Quantitative et Qualitative
Simulation Monte-Carlo
Théorie Moderne du Portefeuille
Non Spécifié Méthode Qualitative
Fré
qu
en
ce
Robo-Advisors et Méthodes de Construction de Portefeuille
24 • Source: AdviseOnly
Questions existentielles ?
• Les robo-advisors peinent à élaborer une offre réellement différentiante (comparé aux brokers on line) mais se différencient dans leur capacité à renouveler l’expérience client.
• Difficulté à attirer une clientèle plus âgée qui est d'abord séduite par la solidité d'une banque ou l'historique et le renom d'un gérant.
• L’image de marque reste l’atout majeur dans la collecte des encours.
• En conséquence, il y a fort à parier que l'avenir de ces nouveaux acteurs passe donc par une alliance avec les banques traditionnelles.
• Sont-ils une menace ou un bienfait pour les acteurs traditionnels ? Il faut y voir un modèle complémentaire aux activités existantes.
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Questions
Merci pour votre attention
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