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S20 ADF 2013 bon système d’aspiration de la fumée et souvent d’une anesthé- sie efficace mais non indispensable avec tous les types de laser, il faudrait surtout choisir le laser adapté aux différents cas de xanthé- lasma et ajuster les fluences d’un patient à l’autre et d’une séance à l’autre. Pour en savoir plus Raulin C et al., Lasers Surg Med 1999; 24:122—127. Borelli C et al., Lasers Surg Med 2001; 29:260±264. T. Fusade. Br J Dermatol 2008 158, pp.84—87. Karsai S et al., American society for dermatologic surgery. Dermatol Surg 2009; 35:1962—1969. Karsai S et al., American society for dermatologic surgery. Dermatol Surg 2010; 36:610—617. Loukil T et al., Journées laser 2009 Hammamet: 24—25 janvier Basar E et al., Int Ophthalmol 2004; 25(1):9—11. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.370 CONF33 Cas cliniques S. Fenniche Service de dermatologie, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie Le laser Nd-YAG 1064nm long pulse est connu pour ses nombreuses indications cosmétiques ou médicales notamment en photoépi- lation ou dans le traitement des lésions vasculaires (varicosités des membres inférieurs, couperose...). Sa faible absorption par l’oxyhémoglobine et la mélanine, est cependant compensée par une bonne profondeur de pénétration cutanée. À travers deux cas cli- niques, nous allons illustrer l’efficacité du Laser Nd-YAG dans des indications où l’utilisation de ce type de laser est moins fréquente et moins connue : — dans le premier cas, il s’agissait de lésions d’hidosadénites traités par laser Nd-YAG à raison d’une séance/mois pendant quatre mois; — dans le second cas, il s’agissait de lésions d’angiokératomes du scrotum traités par laser Nd-YAG en une seule séance. Dans les deux cas, les résultats étaient excellents, sans séquelles cicatricielles, sans aucune récidive après un suivi de six mois pour le premier cas et de cinq ans pour le second cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.371 CONF34 Cas cliniques Y. Lounis Alger, Algérie (Résumé non parvenu) http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.372 CONF 35 Quizz K. Zouhair Casablanca, Maroc (Résumé non parvenu) http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.373 CONF36 Les scores cliniques peuvent-ils remplacer les examens paracliniques ? M.T. Dieng Service de dermatologie, CHU Le Dantes, Dakar, Sénégal (Résumé non parvenu) http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.374 CONF37 Les photoprotecteurs externes et les antioxydants sont-ils néfastes pour la santé ? C. Bedane Service de dermatologie, CHU de Limoges, Limoges, France (Résumé non parvenu) http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.375 CONF38 Faut-il interdire les médicaments dangereux ? J. Revuz 11, chaussée de la Muette, 75016 Paris, France Plusieurs questions préalables devraient aider à cerner le problème. Y a t-il des médicaments sans danger ? Danger & risque : deux notions très différentes et souvent confon- dues. — connaître et caractériser les dangers INTRINSEQUES d’un médi- cament. Ciclosporine/insuffisance rénale ; minocycline/DRESS ; cotrimoxazole/Lyell ; sulfone/anémie hémolytique ; — risque ; situation à risque le risque commence lorsque nous admi- nistrons un médicament dangereux à un patient ; — peut-on prévoir et prévenir le risque ; risque prévisible : effets cutanés de l’isotrètinoïne, risque imprévisible : DRESS à la minocycline, risque prévisible et contrôlable : APS et toxicité oculaire, — peut-on mesurer le risque ? isotrétinoïne chez l’homme ; risque de tératogénèse zéro, accident fréquent, rare, très rare, exceptionnel, — peut-on contrôler le danger de fac ¸on à minimiser le risque ? dans certains cas oui : surveillance clinique et/ou biologique ; diminution de posologie ou arrêt ; traitement adjuvant, dans certains cas non ! Bénéfices et risques — rapport B/R : pso- et biologiques ; acné et isotrétinoïne ; méla- nome et anti-BRAFF ; — qui calcule ce rapport ? le médecin, le malade, les agences (interdire ?). Conclusion.— Tous les médicaments comportent des dangers ; Toutes les situations médicales comportent des risques ; le vrai médecin a une culture du risque ; il évalue systématiquement le B/R. Il ne faut pas interdire les médicaments dangereux mais faire « quelque chose » vis-à-vis des médecins dangereux. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.376

Les scores cliniques peuvent-ils remplacer les examens paracliniques ?

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.370

ONF33as cliniques

. FennicheService de dermatologie, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie

e laser Nd-YAG 1064 nm long pulse est connu pour ses nombreusesndications cosmétiques ou médicales notamment en photoépi-ation ou dans le traitement des lésions vasculaires (varicositéses membres inférieurs, couperose. . .). Sa faible absorption par’oxyhémoglobine et la mélanine, est cependant compensée par uneonne profondeur de pénétration cutanée. À travers deux cas cli-iques, nous allons illustrer l’efficacité du Laser Nd-YAG dans desndications où l’utilisation de ce type de laser est moins fréquentet moins connue :dans le premier cas, il s’agissait de lésions d’hidosadénites traités

ar laser Nd-YAG à raison d’une séance/mois pendant quatre mois ;dans le second cas, il s’agissait de lésions d’angiokératomes du

crotum traités par laser Nd-YAG en une seule séance.ans les deux cas, les résultats étaient excellents, sans séquellesicatricielles, sans aucune récidive après un suivi de six mois poure premier cas et de cinq ans pour le second cas.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.371

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. LounisAlger, Algérie

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. ZouhairCasablanca, Maroc

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ONF36es scores cliniques peuvent-ils remplaceres examens paracliniques ?.T. Dieng

Service de dermatologie, CHU Le Dantes, Dakar, Sénégal

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ONF37es photoprotecteurs externes et les antioxydantsont-ils néfastes pour la santé ?. Bedane

Service de dermatologie, CHU de Limoges, Limoges, France

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ONF38aut-il interdire les médicaments dangereux ?. Revuz

11, chaussée de la Muette, 75016 Paris, France

lusieurs questions préalables devraient aider à cerner le problème.a t-il des médicaments sans danger ?anger & risque : deux notions très différentes et souvent confon-ues.connaître et caractériser les dangers INTRINSEQUES d’un médi-

ament. Ciclosporine/insuffisance rénale ; minocycline/DRESS ;otrimoxazole/Lyell ; sulfone/anémie hémolytique ;risque ; situation à risque le risque commence lorsque nous admi-

istrons un médicament dangereux à un patient ;peut-on prévoir et prévenir le risque ;risque prévisible : effets cutanés de l’isotrètinoïne,risque imprévisible : DRESS à la minocycline,risque prévisible et contrôlable : APS et toxicité oculaire,peut-on mesurer le risque ?isotrétinoïne chez l’homme ; risque de tératogénèse ∼zéro,accident fréquent, rare, très rare, exceptionnel,peut-on contrôler le danger de facon à minimiser le risque ?dans certains cas oui : surveillance clinique et/ou biologique ;iminution de posologie ou arrêt ; traitement adjuvant,dans certains cas non !énéfices et risquesrapport B/R : pso- et biologiques ; acné et isotrétinoïne ; méla-

ome et anti-BRAFF ;qui calcule ce rapport ?le médecin,le malade,les agences (interdire ?).onclusion.— Tous les médicaments comportent des dangers ; Toutes

es situations médicales comportent des risques ; le vrai médecin ane culture du risque ; il évalue systématiquement le B/R.l ne faut pas interdire les médicaments dangereux mais faire

quelque chose » vis-à-vis des médecins dangereux.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.376