Les Secrets de la LA PSYCHOGENEALOGIEddata.over-blog.com/xxxyyy/0/06/61/73/ebook-psychogenealogie.pdf · à des coups de foudre. Sa vie sentimentale suit la courbe d’un feu de

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Les Secrets de la

LA PSYCHOGENEALOGIE

Rekha MALTON interrogé par Didier Pénissard

Editions www.developpement-personnel-club.com


Sommaire

Exemple étonnant........................................................................ P 2La psychogénéalogie, c’est quoi ?............................................ P41) Pourquoi psychogénéalogie et non généalogie ?................ P42) A quoi sert la psychogénéalogie ?........................................ P53) Qui est Anne Ancelin SCHTUZENBERGER ?................. P64) Quelles sont les interrogations de la psychogénéalogie ?.. P65) Comment procède le thérapeute pour activer la mémoire du

passé de son patient et ainsi mettre en relief les transmissions etles répétitions ?...................................................................... P7

6) Qui a besoin d’entamer une psychogénéalogie ?.............. P77) Quel est l’objectif d’un génosociogramme ?...................... P88) A propos de l’arbre, que met–on sur celui-ci ?.................. P89) D’après plusieurs personnes, il existerait des symboles qui

permettrait de constituer le génosociogramme ?............. P910) Quel est l’objectif d’un génosociogramme ?................... P911) A plusieurs reprises, le mot répétition, projection, secret de

famille, mythe familial reviennent mais que signifient ces motsen psychogénéalogie ?.......................................................... P10

12) A présent parlons un peu du processus de la : Projection. P1113) Le mécanisme de répétition......................................... P1214)Le syndrome du double anniversaire. ......................... P1315) Le secret de famille. ...................................................... P1316) Le mythe familial .............................................................. P1417) Justement, que nous transmettent nos ancêtres ?........ P1518) Comment expliquer de telles répétitions ?...................... P16 19)Peut-on sortir de ces répétitions et vivre pleinement sa propre

vie ?......................................................................................... P1720) Comment peut-on commencer à se renseigner et ou se

renseigner pour obtenir des informations sur notrefamille ?..................................................................................... P19

21) Quand éprouve t’on le besoin d’aller à la chasse de sesancêtres ?................................................................................. P19

22) Si je comprends bien la psychogénéalogie serait un outil pourdécouvrir non seulement nos racines mais un formidable moyende nous connaître ?................................................................ P20


Un Exemple étonnnant :

Depuis des années, Anne Sophie souffrait constamment de la nuque.Des radios ne montraient rien cependant. Aucun traitement neparvenait à soulager ses douleurs. Son entourage lui disait quec’était psychosomatique puisque aucune anomalie ne transparaissaitsur les radios, IRM, Scanner. Forte de toutes ces remarques, elledécide d’aller consulter des psychologues. Mais les entretiens ne lasoulagent pas et son mal de nuque persiste. Sur une radio de grandefréquence, elle entend parler d’une méthode nouvelle : lapsychogénéalogie. Elle repense aux tentatives pour remédier à sesdouleurs et toutes ayant échouées, elle veut encore essayer cettedernière méthode. Un salon sur le Bien Etre et la Santé se déroule àBeausoleil, elle s’y rend et je fais alors sa connaissance. Vivementintéressée par la conférence sur les principes de laPsychogénéalogie, Anne Sophie se rend à mon cabinet situé alors àMouans Sartoux en avril 2005. Après quelques séances et au vu dutracé de son arbre, elle découvre qu’un membre de sa famille futguillotiné pour avoir dérobé quelques fruits et légumes dans uneépicerie et vol d’argent sur une personne vers les années 1790. Sonjour de naissance coïncide avec cet ancêtre. En psychodrame,l’épisode fut rejoué et son mal de nuque disparut à jamais. Grâce à lapsychogénéalogie, en renouant un épisode de l’histoire de sesancêtres, Anne Sophie s’est débarrassée définitivement de son malde nuque.

***


1) La psychogénéalogie, c’est quoi ?

Cet exemple montre que nous avons tous une histoire de famille dontnous sommes le maillon et le maître d’œuvre également. Cettemosaïque familiale dont nous sommes issus a exercé sur nous uneinfluence, nous avons hérité non seulement de leur de leurs gènesmais également d’éléments plus inconscients. Cet ensemble derencontres variées laisse en nous une trace psychique qui se niche auplus profond de nous et constitue notre personnalité, notre moi. Cemoi pétri des autres.

Arthur RIMBAUD disait à ce propos : le Je est un autre. Ce quisignifie que notre personnalité doit être considérée comme un agrégatde représentations liées aux autres.

Mais ce qui est important de souligner, c’est que les nos ancêtres noustransmettent certains de leurs traits de personnalité, des deuils nonfaits, des traumatismes plus ou moins violents, une fragilitécorporelle, une problématique non résolue. Il suffit d’un événementdramatique survienne dans notre quotidien pour que certaines de cesévénements inconnus de notre conscience remontent des profondeursà la surface.

***2) Pourquoi psychogénéalogie et non généalogie ?

La généalogie fait référence à l’histoire de la personne, de la famille,de son enracinement géographique. On constate les mutationsgéographiques, on inscrit les dates de naissance, de décès surplusieurs générations.

La psychogénéalogie est avant tout une réflexion sur la personne quivient en consultation, qu’on nomme le patient désigné. Elle vient aucabinet du thérapeute pour y trouver un élément de réponse et souventpour sortir d’un destin familial pesant. Voici quelques questions lesplus fréquentes : Quelle est ma place dans la société, dans ma famille,quel est le sens de ma vie, pourquoi m’a-t’-on attribué ce prénom, Est-ce que je paie des fautes pour quelqu’un d’autre ? Donc la personne


qui vient en consultation ressent un mal-être et pense que cesdifficultés actuelles ont un lien possible avec le passé. Certainespersonnes ont d’elles même constaté certaines répétitions dans leurvie.

3) A quoi sert la psychogénéalogie ?

Avant de répondre à cette question, je vais vous exposer une étude decas qui va vous éclairer sur le fonctionnement de la psychothérapie.

Ariane vient me consulter car elle se désole de ne pas trouver lecompagnon qu’elle souhaite. Impulsive, ses attachements ressemblentà des coups de foudre. Sa vie sentimentale suit la courbe d’un feu depaille où se chevauchent alternativement des passions intenses et deschagrins immenses. De plus, elle constate que tous ses compagnonsprésentent le même profil professionnel : barman, serveur. Diplôméd’un BTS tourisme, issue d’un milieu bourgeois, elle n’arrive pas às’éprendre d’un conjoint issu de la même classe sociale etintellectuelle qu’elle. En venant me consulter, sa démarche estd’élucider tous ces points. Nous décidons d’entamer le tracé de songénosociogramme. Il révèle alors une problématique antérieure. Lascène se situe à l’aube du XXI siècle. Yvonne, la grand-mèrematernelle d’Ariane voit son père périr à l’âge de 13 ans. Par cettemort brutale, elle perd d’un coup une représentation de l’imagemasculine. A l’instar des jeunes filles de la comédie de Molière, «lesPrécieuses ridicules », elle va se constituer par l’intermédiaire delivres, de pièces de théâtres, des conversations rapportées sur lesémois d’une de ses amies, une image virtuelle de l’homme idéal. Ainsiva t’elle magnifier l’Amour pour y explorer toutes les nuances et lesraffinements de la galanterie et de la séduction. La guerre frappe etdes milliers de soldats partent pour le front. Un dépêché court dansle journal invite les femmes volontaires à écrire aux soldats pour leurremonter le moral. Yvonne soucieuse de rentrer en contact avec lagent masculine s’attelle à l’exercice et y prend goût. Une relationpassionnée va naître au milieu de cette guerre impitoyable entre 2êtres par l’intermédiaire de lettres aussi enflammée et virtuoses quecelles écrites par Napoléon à Joséphine. A la manière de « Clélie »,roman de Madame de Scudéry, son amant devra éviter maintsobstacles pour toucher le cœur de sa belle. Après la Guerre, Yvonneépousera son chevalier servant nommé Jacques. Leur union neconnaîtra aucun nuages.


Ariane, notre jeune consultante est en position d’attente tout commesa grand-mère maternelle Yvonne de cet être idéal empli de gestesbien faits. Nous observons également sur son arbre que ses parentsont une différence d’âge importante (20 ans), ce qui crée à l’heureactuelle un décalage important et source de conflits répétés dans lecouple parental. La transmission de ce décalage parental semanifeste sur la sœur d’Ariane, Karine qui vit avec un compagnonqui a 17 ans de plus. La transmission de ce décalage se manifestedifféremment chez Ariane : elle s’attache à des hommes dont lemilieu social et intellectuel est sensiblement inférieur à elle.

Forte de ces révélations, Ariane a compris pourquoi elle se lie avecdes hommes ne présentant pas la même situation sociale etprofessionnelle.

La psychogénéalogie permet ainsi de révéler des blocages actuels etde comprendre leurs significations en faisant une rechercheapprofondie sur l’histoire personnelle de ses ancêtres.

4) Qui est Anne Ancelin SCHTUZENBERGER ?

Anne Ancelin SCHUTZENBERGER est l’auteur du célèbre livre quia fait connaître la psychogénéalogie au public : « Aïe mes aïeux ».Professeur à l’Université de Nice, directrice de laboratoire depsychologie sociale et clinique, elle anime des conférences dans lemonde en continuant à faire des recherches sur les manifestations et larépercussion de la psychogénéalogie dans la vie quotidienne.

5) Quelles sont les interrogations de la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie s’intéresse :- Au contenu latent : cad ce qui se passe derrière les personnages de

l’arbre généalogique, comment est racontée l’histoire par le patientdésigné et comment il fantasme les relations qu’il entretient avecsa famille les situations de non-dit dans une famille, les secrets defamille, les synchronicités, les silences, les trous dans ungénosociogramme, les mythes familiaux…

- Au contenu manifeste : l’ordre des générations, les places dechacun dans une fratrie, les faits réels : événement politique,historiques, culturels qui interfèrent sur le comportement de nosancêtres….


- Aux transmissions visibles : les prénoms et leurs significations, lesens attribué à la préférence d’un tel choix de prénom, les métiers,les maladies, les dépressions, les suicides, les fausses couches, lesIVG, les accidents, les dates anniversaire.

6) Comment procède le thérapeute pour activer la mémoire dupassé de son patient et ainsi mettre en relief les transmissionset les répétitions ?

L’un des points importants en psychogénéalogie est que le patientdésigné possède en lui-même les informations qui causent sesproblèmes. Le but est donc de les faire resurgir à la surface car laplupart d’entre nous avons complètement ou partiellement oubliébeaucoup de nos traumatismes, aussi ils sommeillent en nous et aumoment venu, ils réapparaissent avec éclats sans que nouscomprenions vraiment d’où ils proviennent et comment les chasser.

Le travail du thérapeute est de mettre en confiance le patient afin qu’ilpuisse parler en toute liberté sachant qu’aucun jugement de valeur nesera porté sur ses actes ou ses réactions. Une fois le patient mis en confiance, le patient va pouvoir parlerlibrement. Au fil des séances, le sujet va mobiliser sa mémoire maiségalement la mémoire de toute sa famille. C’est souvent grâce à lamobilisation de chacun des membres de la famille que l’histoirefamiliale va se constituer progressivement.

Les souvenirs douloureux s’imposent souvent d’eux même quand onse retrouve en résonance avec le contexte de leur apparition. C’estainsi qu’un sujet se retrouvera paniqué devant une situation qui auraitlaissé une autre personne complètement indifférente. Ceci s’expliquepar le fait que pour telle personne une situation stressante auraréveillée en elle un souvenir plus ou moins douloureux du passé. Enterme psychanalytique, on appelle ceci «rentrer en régression ».Sans que nous nous rendions compte, la plupart des gens rentrent enrégression tous les jours. Et bien souvent sous la forme de peurspanique, d’angoisse inexpliquée, de tremblement sans causeorganique, troubles sexuels, obsessions, asthme, boulimie, inhibitions.Tous ces troubles peuvent résulter de traumatismes passés, vécus parnous ou par un de nos ancêtres.


7) Qui a besoin d’entamer une psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie s’adresse à toutes les personnes qui disent avoirtout essayé et n’ont trouvé aucun remède, ni mise en confiance avec lethérapeute choisi. La plupart des techniques psychanalytiques sontbasées sur des entretiens autour d’un bureau qui ont permis certes larésurgence de traumatismes passés mais qui continuent à d’agir ànotre insu dans notre quotidien dans nos comportements et réactions.La visualisation sur un tracé généalogique permet de comprendrel’origine des conflits et permet de mettre en lumière certainesrépétitions, traumatismes et de révéler un non-dit, des mythesfamiliaux.

8) A propos de l’arbre, que met–on sur celui-ci ?

Les noms des personnes avec leur date de naissance, leur lieu denaissance, leur date de décès, les dates de mariage, de mutation, delicenciement, d’accident, de maladie. Le patient désigné indiqueégalement le type de relation qu’il entretient avec un ou despersonnages de l’arbre à l’aide de symbole que nous verrons un peuplus tard. Pour construire un arbre, on remonte généralementjusqu’aux arrière-grands-parents. Comme sur arbre il y figure lestypes de relation entre les différents membre d’une famille, il estappelé génosociogramme.

9) Quel est l’objectif d’un génosociogramme ?

- A partir de l’histoire mémorisée et racontée par le patient désigné,voir les relations entretenues dans sa famille et ses ancêtres suer 3à 5 générations.

- Mettre en lumière les mécanismes d’identification, projection dupatient avec 1 ou plusieurs membres de sa famille, faire prendreconscience au sujet des scénarios répétitifs dont il est victime

- Découvrir les secrets de famille, le non-dit qui résident dansl’environnement familial du patient pour que ceux-ci soient nonseulement révélés mais également qu’ils ne continuent pas deplaner sur les descendants et revenir sous des aspects masqués quivont pourrir la vie des générations à venir.


- Repérer le mythe familial de cette famille afin de mettre en reliefles règles qui la gouvernent.

- Comprendre les scénarios de vie, de comportement qui ont pu setransmettre dans cette famille.

Le génosociogramme se révèle être un excellent outil de connaissancede soi et de sa famille et il permet de comprendre les liens quiunissent ou désunissent certains membre de la fratrie. A mon sens,avant d’établir un génosociogramme, il est important d’avoir effectuéavec le thérapeute un travail d’introspection pour se libérer desblocages qui empêchent le patient de se libérer de certains souvenirsdouloureux.

Comme le souligne Anne Ancelin SCHUTZENBERGER dans sonlivre « Aïe mes Aïeux », l’objectif du génosociogramme est pour lepatient de découvrir d’où il vient, de retrouver qui il est et ce queles générations passées lui ont transmis.

10) D’après plusieurs personnes, il existerait des symboles quipermettrait de constituer le génosociogramme ?

Oui, effectivement, je vois que vous êtes bien renseigné. P.90. et 91du livre d’Anne Ancelin SCHUTZENBERGER.

11) Pourriez vous me commenter un exemple degénosociogramme pour que chacun d’entre nous se familiariseavec le vocabulaire de la psychogénéalogie ?

Mais très certainement. Habituellement, lorsque je donne desconférences sur la région de la Côte d’Azur, je reprends l’exemplequ’à Anne Ancelin SCHUTZENBERGER relate dans son livre, ils’agit de Charles atteint d’un cancer des testicules à l’âge de 39 ans.

12)Mais la maladie dont souffrait ce patient pourrait être due unsimple hasard. Pourquoi pensez-vous que les maladies, lesaccidents sont programmés ?

Mon expérience me prouve que toutes ces maladies, accidents nedépendent pas du hasard et plusieurs autres auteurs l’ont constaté


également. Lorsqu’on regarde de près plusieurs histoires, ons’aperçoit que les répétitions s’enchaînent au fil des générations. Cepeut être une famille qui meurent de la même maladie sur plusieursgénération, un enfant qu’on abandonne au même âge (comme ArthurRIMBAUD), une succession de 6 à 7 générations où les femmesdeviennent boulimiques à 13 ans, une lignée où les hommes étaientvictimes d’accident de voiture le jour de l’entrée en classe de leurenfant, une femme qui se fait interner pour cause de folie au mêmeâge que celui de toutes les femmes de sa lignée. Cela fait un peu tropde coïncidences dans une même famille, non ?

13) A plusieurs reprises, le mot répétition, projection, secret defamille, mythe familial reviennent mais que signifient ces motsen psychogénéalogie ?

Ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer tous ces termes quipeuvent paraître bien barbares.

Commençons par le terme l’Identification.

L’Identification est un mécanisme élaboré. Elle consiste à sereconnaître en quelqu’un d’autre, à se prendre pour lui. Le Moi sesaisit dans une image qu’il trouve au dehors.Quand on tracé de l’arbre, c’est à ce moment là que les identificationsse dévoilent. Il existe de nombreuses possibilités d’identification. Cepeut être une identification à un frère mort d’une maladieinguérissable. Le patient désigné va être atteint de la même maladie.

Une patiente mime à son tour sa mère. Parce que leur mèredépendait financièrement de leur père, s’en remettait entièrement àcet homme même pour remplir les papiers administratifs, laconsultante cherchera son prince charmant qui subviendra à toutesses dépenses personnelles. Telle autre patiente sera aussi élégante,raffinée que sa propre mère. Elle ne supportera pas de sortir sansêtre poudrée, parfumée et habillée avec le plus grand soin.Telle autre patiente verra sa mère masculine, détestant tout ce quiconcerne la féminité ; à son tour, s’étant identifié à cette mère, elles’investira professionnelle, menant une entreprise avec une main defer et acceptant difficilement les invitations au restaurant par leshommes. Telle autre patiente s’étant identifiée au couple parental«bourreau-victime » reproduira le même genre de couple où par


contre scénario c’est à dire qu’elle sera la victime et épousera unbourreau.En ce qui concerne les identifications par contre scénario, on peutprendre l’exemple d’une femme qui portera des cheveux très longs etsouvent en chignon style Belle Epoque alors que sa mère portait descheveux très courts, « à la garçonne ».

A présent parlons un peu du processus de la : Projection.

La Projection est une opération qui consiste à attribuer à l’autre sespropres désirs ou émotions alors que ces émotions ou désirs nous sontpropres. Des parents projettent sur leur enfant un certain nombre dedésirs : « je voudrais qu’il ou elle ne passe pas par les mêmes galèresfinancières que moi », «quand tu sera grand, je t’inscrirai dans uneécole prestigieuse pour que tu entames des études brillantes », «je n’aipas pu être danseuse, toi ma fille, je t’inscrirai dès 4 ou 5 ans dans uneécole de danse » . En clair, les parents projettent leur propres rêves,ambitions qu’ils n’ont pas pu réaliser.

C’est le cas, par exemple de la mère de Marylin Monroe. Elletravaillait dans un studio de cinéma comme colleuse de bande. Déjàjeune, elle rêvait de devenir actrice. Sa fille, Norman Jane, plusconnue sous de Marylin Monroe deviendra une actrice mondialementcélèbre. Même disparue depuis plus de 40 ans, elle continue àdemeurer un sex symbol planétaire.

Le mécanisme de répétition est au cœur même de lapsychogénéalogie. Comme son nom l’indique, la répétition consiste àrépéter. Une même maladie, le même accident, des événementsidentiques se répètent de génération en génération. Pierre, un oncle estdécédé de la leucémie, toute une génération va périr de cette maladie.On va donc parler de répétition sur plusieurs générations. Alors quepouvons nous répéter ? : des loisirs, un scénario de vie, un métier, unemaladie, un accident, un assassinat.

Durant le Salon Bien Etre proposé par une association à Cannes enfévrier 2005, un homme s’attarde sur mon stand et choisit parmi lesnombreux compte rendu que j’avais rédigé celui de l’infidélité. Ilm’apprend qu’il est marié depuis 3 ans mais ne peut s’empêcher detromper sa femme lorsqu’il voit passer une jolie fille. L’après-midi,une femme s’arrête à mon stand et prend instinctivement le recueil


sur l’infidélité. Elle me demande le prix de l’ouvrage, l’achète et partavec le document. En fin de journée, un couple s’assoit à mon stand,le même homme et femme que j’avais rencontré quelques heuresauparavant. C’est la femme qui va parler et raconter les infidélités deson mari. Elle m’apprend qu’elle gère la situation parfaitement bienet explique les trahisons de son mari par une satisfaction de sespulsions sexuelles. Elle sait que son mari ne l’abandonnera pas et cesimple fait la met en confiance. Au détour de l’entretien, elle meconfie que sa mère avait épousé un coureur de jupon ainsi que sagrand-mère. Mais toutes les 2 l’avaient mal vécu car, selon elle, «cesfemmes ne comprenaient pas qu’il fallait considérer les trahisonscomme un acte de satisfaction des pulsions ». Cette femme, par untravail sur elle-même, a résolu le problème que sa mère, sa grand-mère n’ont pas réussi à élucider. Tout se passe comme si les ancêtresnous donnaient une mission à accomplir : résoudre un problèmeauquel ils ont été confronté et qu’il n’ont pas réussi à solutionner.

Cet exemple montre le processus de répétition sur 3 générations. Lesfemmes épousent des coureurs de jupons mais à une différence près,dans la dernière génération, la femme comprend et accepte l’infidélitéde son mari.

Le syndrome du double anniversaire.

Anne Ancelin SCHUTZENBERGER donne une définition qui meparaît intéressante. Le syndrome d’anniversaire, c’est une répétitiond’un événement familial passé, généralement traumatique, connu etparfois oublié, qui fragilise les descendants à certains âgesspécifiques. Généralement, les personnes ne savent pas pourquoi ilsleur arrivent un événement à une telle date mais si on remonte lachaîne des générations, en traçant un génosociogramme, on peutretrouver les raisons, les circonstances, l’origine du problème.

* Simone de BEAUVOIR décédée le 15 avril 1986, le jouranniversaire de la mort de son défunt mari : Jean Paul SARTRE quidisparu le 15 avril 1980.

* Arthur RIMBAUD a été abandonné par son père, le capitaineFrédéric RIMBAUD, à l’âge de 6 ans. Son père fut égalementdélaissé à l’âge de 6 ans.

Le secret de famille.


Le secret de famille est quelque chose que personne ne divulgue etpourtant tout le monde le sait. Le secret de famille renferme toujoursune action, un événement de difficile à porter (une maladie honteuse,un internement, un vol, un meurtre, un braquage de banque etc…). Jevais reprendre l’exemple qu’Anne Ancelin SCHUTZENBERGERrelate dans son livre « Aïe mes Aïeux » car il est vraiment explicatifdu secret de famille.

Bernard est géologue. Il passe ses week ends à casser des cailloux età les classer une fois rentré chez lui. Une autre passion l’anime :chasser et collectionner des papillons. Avec dioxyde de carbone, il lesachève et les met dans des bocaux. Bernard est une personnedépressive qui a du mal à trouver son identité. Aussi consulte t’il despsychologues mais aucun n’arrive à le soulager. Fort de cesthérapies non réussies, il consulte en derniers recours unpsychogénéalogiste. Et la, c’est la révélation. En traçant songénosociogramme, il découvre l’existence d’un grand-père dontpersonne ne connaissait vraiment. Un voile volontaire enveloppait lemystère autour de ce grand-père. Et pour cause. Il apprit au fur et àmesure de la thérapie que ce grand-père avait commis des actesgraves : braquage de banque avec assassinat. Pour cet acte, il futenvoyé dans une prison en Afrique du Sud. On lui donna commetâche quotidienne de casser des cailloux. Après quelques annéespassées dans les carrières, il fut exécuté dans une chambre à gaz. Etcomment notre patient occupe –t-‘il ses week end ? A casser descailloux et à achever des papillons avec du dioxyde de carbone. Nousvoyons bien qu’un secret de famille non dévoilé continueinsidieusement à entériner la vie des descendants.

Le mythe familial est l’ensemble des règles qui régissent une famille,il assure la cohésion de celle-ci. Le mythe familial se rapporte à unesérie de croyances crées et partagées par tous les membres d’ungroupe familial. Plus la pathologie sera intense dans le groupefamilial, plus le mythe familial sera sollicité dans sa fonction derégulation quitte à produire des symptômes.

Je vais vous donner un exemple de mythe familial à l’intérieur d’unefamille. Prenons la famille KENNEDY. Le mythe familial : pourl’honneur de la famille, occupons des postes élevés au niveauprofessionnel. De père en fils, de frère en frère, on constate quechacun des frères KENNEDY a occupé une place importante dans la


société : JFK fut Président des Etats Unis, son frère fut sénateur etainsi de suite.

Loyauté invisible

Le concept de loyauté invisible en psychogénéalogie est fondamental.Au sein de la famille, chacun entretient une comptabilité subjective dece qu’il a donné et reçu dans le passé et dans le présent et de ce qu’ildonnera et recevra dans le futur. Il y aurait dans chaque famille desrègles de loyauté, un système de comptabilité inconscients qui fixentla place et le rôle de chacun et ses obligations familiales notammentvis-à-vis du respect et des convenance.

Cela sous entend que celui ou celle qui a une enfance trop gâtée parrapport à ses frères et sœurs et qui n’a pas respecté le code moral desa famille –en dénonçant par exemple un des membres ou se rendantcoupable d’un délit – risque de porter une dette inconsciente et de latransmettre à ses descendants sur plusieurs générations. Ces règles deloyauté sont dites invisibles car pour les psychogénéalogistes, ellessont inconscientes.

Nous allons illustrer ce terme de loyauté invisible par des exemples :

- un enfant échoue à son baccalauréat ou à d’autres examensimportants pour ne pas dépasser le statut social et professionnelde ses parents.

- Une fille prend en charge l’éducation de sa fratrie à la mort deses parents et ne se mariera jamais, elle s’occupera même desenfants de ses frères et sœurs. Cela s’appelle la parentification.L’enfant, à la mort de ses parents, prend le rôle de ses éducateurset prend en charge ses frères et sœurs.

- Une nièce s’occupe de sa vieille tante car cette dernière a sauvéles gens dans le besoin.

Toutes ces personnes se sentiraient liés par une reconnaissanceéternelle face aux services rendus comme souvent le paiement desétudes, d’une entreprise, d’un appartement.


14) Justement, que nous transmettent nos ancêtres ?

Ce qui se transmet n’est pas toujours visible. La transmission portesur le contenu principal de chaque existence et c’est à partir d’unetransmission que l’on s’interroge sur son origine.L’intervention en psychogénéalogie porte dans un premier temps versles transmissions visibles :

- les prénoms et leurs significations, le ses attribué à ce prénom, lesprénoms qui se répètent dans la famille et la place de ce qui les ontporté dans la fratrie : Vincent porte le même prénom que songrand père. Curieusement, il rencontre les mêmes problèmesaffectifs que lui. Comme lui, il n’arrive pas à se stabiliser dansune relation sentimentale.

-- les métiers et le lien avec ceux exercés à une autre génération.

Charles est boucher comme son arrière grand-père paternel quimeurt d’un accident d’un coup de pied aux testicules, Charles estatteint aux testicules puisqu’il a un cancer de la prostate.

-- les maladies et tout ce qui touche à l’intégrité corporelle : les

suicides, les fausses couches, les IVG, les dépressions, lesaccidents. : Damien se déplace en fauteuil roulant depuis sonadolescence. Passionné de sport de vitesse, il eut un accident descooter vers 16 ans. Il apprit en consultation de psychogénalogie,que son père, qui se déplace également en fauteuil roulant, eût unaccident dans son travail : une énorme poutre lui brisa sa colonnevertabrale.

Les transmissions invisibles concernent les dates d’anniversaire, lessecrets, le non-dit, les échecs, les identifications, les loyautésinvisibles.

La transmission touche le sujet dans ses racines, son origine maisaussi en tant qu’héritier dans ce que lui même peut redonner à sadescendance. Il se trouve dans une position de convergence de deuxlignées avec pour impératif de transmettre à son tour. Est-ce qu’il vaproduire à son tour à partir de ce qu’il a reçu ou reproduire sansprendre conscience et perpétuer ainsi la chaîne des répétitions ?

15) Comment expliquer de telles répétitions ?


Répéter les mêmes faits, les dates ou les âges qui ont fait le romanfamilial de notre lignée est une manière pour les gens d’honorer leursancêtres et de vivre en loyauté avec eux. C’est cette même loyautéinvisible qui pousse un(e) étudiant(e) à rater un examen dans le désirinconscient de ne pas s’élever socialement au-dessus de son père oude sa mère. Parfois cette loyauté invisible prend des alluresincroyables. Revenons un moment sur la mort tragique du célèbreBrandon LEE.

Brandon LEE est mort en plein tournage tué par une balle derevolver. Ce revolver aurait dû être chargé à blanc mais en fait ils’agissait d’une vraie balle. Or, 20 ans auparavant, le célèbre BruceLEE, le père de Brandon LEE fut également décédé lors d’untournage d ‘une hémorragie cérébrale. Il devait à ce momentinterpréter un personnage accidentellement par un revolver quiaurait d’être chargé à blanc.

Ceci signifie que nous sommes portés par une puissante loyauté àreproduire les événements qui ont caractérisé la vie de nos ancêtres(accident, maladie, braquage de banque, profession…).

Mais si on regarde bien ces événements, on s’aperçoit qu’on atendance à répéter les manquements de nos ancêtres, les désillusions.Tout se passe comme si un événement traumatique avait été ancrédans la mémoire familiale et conduirait des générations de la mêmelignée à reproduire cet événement non résolu. Nos aïeux nous donnentun problème à résoudre car ils ne l’ont pas solutionné. Consciemmentou pas, nous le comprenons.

C’est la cas d’Arthur Rimbaud. Conscient que sa vie n’est queerrance et que chaque qui passe, il perd le goût à la vie « je ne tienspas du tout à la vie », « tous les jours, je perds le goût pour le climatet les manières de vivre », « je crains d’abréger mon existence », ilécrit une lettre à sa mère le 10 août 1890 pour lui annoncer qu’il estdécidé à se marier, à « se ranger » et à ne pas fuir désespérémentdevant les responsabilités comme le fit son père, le capitaineFrédéric RIMBAUD. Mais, ce poète maudit attrapa un cancerl’année suivante et décéda peu de temps après. Arthur RIMBAUDn’aura pas de descendance et la chaîne des répétitions s’arrêta à samort : plus aucun enfant de cette lignée ne sera abandonné.


Tout se passe comme si le sens des vies de la lignée était de parvenir àl’intelligence, en reproduisant d’abord ses scénarii répétitifs dans unpremier temps puis dans un deuxième de comprendre consciemmentces répétitions aliénantes pour dépasser ce passé maléfique en unfutur bénéfique.

16)Peut-on sortir de ces répétitions et vivre pleinement sa proprevie ?

Pour éviter de reproduire un événement, il faut déjà prendreconscience qu’on vit en loyauté avec tel ou tel ancêtre d’où l’intérêtde tracer un génosociogramme. La femme de 35 ans qui se dit qu’ellene veut pas vivre au-delà de cet âge car sa mère disparut à cet âge,doit faire un deuil de cette perte pour que rien de grave arrive à la dateanniversaire de la mort de sa mère.

Un étudiant qui échoue systématiquement ses examens pour ne pasdépasser la situation sociale et professionnelle de ses parents doit êtreaidé pour qu’il comprenne qu’il ne fait rien de mal à vivre sa propreexistence. Rien que de visualiser sur un arbre généalogique le nombrede répétitions dans une famille, l’exprimer à haute voix, permet de selibérer d’un nœud aliénant.

Parler, crier, frapper même permet d’externaliser ce qui est au plusprofond de nous et tous ces exercices évitent bien des maladiespsychosomatiques. D’où l’importance de la mise en scène pendantune consultation thérapeutique, c’est ce qu’on appelle lepsychodrame. Le patient rejoue un épisode traumatique de la vie deson ancêtres et bien souvent le mal dont il était prisonnier s’évanouit.Je vais vous donner un exemple de l’efficacité de la psychogénéalogieen vous montrant comment on peut sortir de ces répétitions.

L’année dernière, au Salon Beausoleil, une dame allemande vivant àMonte Carlo se déplace sur le lieu du Salon pour écouter laconférence que je donnais. Très intéressé par le sujet et rencontrantune problème assez important au sein de son couple et de son travail,elle me demande de la suivre. Cette dame, dans son travail estconfronté à un employeur qui la courtise et la harcèle moralement.Gentille avec lui de peur d’être licenciée, elle n’ose pas lui faire deremarques désobligeantes.


Elle développe des comportements d’évitement avec son supérieur etse fait à chaque accompagnée pour rentrer chez elle. Mais, son stressva grandissant et elle sent qu’elle ne contrôlera plus la situation unmoment donné. Aussi, décide t’elle d’entamer une thérapie pourévacuer son stress et parler en toute liberté de son problème. Le tracéde son génosociogramme révèle qu’elle a adopté ce comportement dedocilité avec ses parents et notamment avec sa mère, femmeautoritaire et froide. Pour ne la décevoir et recevoir un peu d’estime,elle se pliait à ses exigences.

Au lieu de s’opposer aux humiliations, elle tendait l’échine pouréviter tout conflit et heurts. Cette dame se rend compte tout à coup,qu’elle a choisit un compagnon exactement similaire à sa mère. Enquelques sortes, son compagnon a remplacé sa mère. Maintenant,c’est lui qui a pris le relais et qui prend les décisions, à donner desordres. Cette dame a laissé ce même pouvoir à son supérieur. Enthérapie, cette dame réalise qu’elle ne sait pas poser les limites etaffirmer son autorité et son indépendances. Elle se dégoûte car se sentfaible, impuissante.

Elle aimerait tant écouter enfin ses propres désirs et s’affirmer. Maispour cela, elle doit apprendre à s’aimer, à s’apprécier. Un travail avecle psychologue va s’orienter sur ce chemin. Puis dans un secondtemps, il faudra permettre à cette dame de s’affirmer en posant deslimites entre elle et son entourage. Le tracé du génosociogramme futun outil révélateur car il a permis de montrer à cette dame qued’autres membres de sa famille ont été confronté à ce problème delimite et de pouvoir.

Elle rejoue le scénario familial en adoptant un comportement dedocilité (son père n’arrive pas à s’imposer devant sa femme et dansson travail). En prenant conscience des répétitions dans sa famille,cette dame comprend qu’il est temps pour elle de vivre sa propre vie.

Nous travaillons alors sur cette double contrainte : cette dame n’aimepas les conflits, les heurts mais en même temps elle aimeraits’imposer davantage en posant des limites forts au sein de son travailet de sa famille. Entre les séances de thérapie, cette constate quelorsqu’elle commence à donner des limites, elle ne reçoit pasforcément une désaprobation. A son grand étonnement, elle arrive àobtenir du respect et peut enfin affirmer ses volontés. Plus tard, dansson travail, elle refusa même des tâches qui ne lui incombaient pas.


Cet exemple montre qu’en se restituant dans le transgénérationnel( place dans sa fratrie, type de relation qu’on entretient avec lesmembres de sa famille, relation père-mère, frère-sœur,…), on arrive àstopper les répétition et vivre sa propre vie.

Comment peut-on commencer à se renseigner et ou se renseignerpour obtenir des informations sur notre famille ?

Il n’y a pas de méthode parfaite pour commencer sa généalogie. Onpeut commencer à récolter des informations qui peuvent être à notreportée : - questionner notre famille sur les circonstances de leur rencontre, lesanecdotes sur certains membres de la famille, éplucher le livret defamille (contrats, extraits de naissance), reprendre contact avec uncousin éloigné ainsi que les témoins et amis qui étaient présent lors dumariage ou décès d’un grand père ou d’une grand mère. On peutégalement faire des recherches sur les archives des Mormons, lesarchives des militaires, des douaniers, des Hôpitaux, de la légiond’Honneur, des bagnards etc..

On peut également faire partie d’une association de généalogie quipourra faire des recherches à votre place.

Un autre conseil que je peux donner et de naviguer sur Internet etd’aller sur le moteur de recherche GOOGLE en tapant le mot clé :généalogie. En versant une cotisation annuelle minime, les sites degénéalogie peuvent des recherches extraordinaires (généalogie.compour ne citer que ce site). Il existe même un site qui a scanarisé touteles archives de la Guerre 14-18.

Quand éprouve t’on le besoin d’aller à la chasse de ses ancêtres ?

Ce peut être lors d’une d’un dîner familial, on reparle des anecdotesqui a bercé l’histoire de tel ou tel membre de la famille. Maiségalement lors d’un décès. Mon compagnon me conta que sa mèrereçu une lettre d’une cousine éloignée portant le même patronyme.Dans sa lettre figurait une partie de recherches généalogiques qu’elleentreprit lorsqu’elle apprit le décès de cette tante que tout le mondeaimait tant. Peu de temps après, ce fut le tour d’un cousin très éloignéqui continua cette généalogie. Avec ces deux lettres, mon amireconstitua l’arbre généalogique de sa famille depuis 1640. Grâce à


mon aide, il découvrit l’origine de son goût immodéré pour la lectureet à quel ancêtre il s’était inconsciemment identifié.

Si je comprends bien la psychogénéalogie serait un outil pourdécouvrir non seulement nos racines mais un formidable moyende nous connaître ?

Bien sûr, Monsieur PENISSARD. Mais avant d’entreprendre desrecherches généalogiques, on peut s’interroger sur notre prénom. Biensouvent, il recèle des secrets quant à notre destinée ou notre idéologie.Prenons le prénom Rekha et découpons le en 2. Re signifie « bienaimé », « bien soigné » et Kha signifie « ligoté », « lié ».

Effectivement, je me rends compte que mon prénom retrace bien mavie : enfant adopté à l’âge de 7 ans, je reçus de la part de mes parentsadoptifs beaucoup de soins. Mon père était médecin généraliste et mamère infirmière.

En ce qui concerne la deuxième partie de mon prénom, je me rendscompte que dans de nombreuses situations de mon existences, je mesentais prisonnière de quelqu’un , sous la tutelle d’une fortepersonnalité. Consciente de ce qu’imbriquait mon prénom, je me suispresque entièrement déligotée de certaines personnes et ceci expliquemon envie d’indépendance et de liberté. Cela fait presque 2 ansmaintenant que je travaille à mon compte.

Pour arriver à ce décryptage, il faut écrire le prénom syllabe parsyllabe. Prenons un autre exemple, celui du prénom Madeleine« mas – de- leine) ceci donne : mas c’est à dire maison de laine oubien maison de la haine ou bien encore maison de l’aîné. Ma grandmère paternelle portait ce prénom et effectivement c’était bien l’aînéede la famille. Sa sœur cadette s’appelait Marguerite, ce qui signifie enlatin « perle ». Notre tante Marguerite, qu’on désignait sous le nom detante Diditte représentait vraiment la perle de notre famille tant ellenous apportait bonne humeur et réconfort.

Une de mes meilleures amies se nomment Trudy, diminutif deGertrude or ce prénom signifie « personne de confiance ».Effectivement, cette dame que nous apprécions énormément est dignede confiance et s’avère être une amie fidèle et loyale. Une autre amiequi habite à Cannes la Bocca se prénomme Elia, ce qui signifie :


« Seigneur Dieu » et « Noble ». Cette femme adorable estextrêmement croyante et ses manières, sa façon de recevoir prouventque sa famille faisait partie d’un certain milieu aisé et noble. Toute lemonde se vouvoyait. Encore maintenant, son fils âgé d’unecinquantaine d’années la vouvoie.

Il ne faut pas oublier également que derrière un prénom, il peut yavoir un état du passé renvoyant à un personnage dont le deuil n’a pasété fait et qui est mort atrocement, des conditions concrètes de lanaissance (Eugène= l’œuf gène), il y a une intention que le titulairesoit réalisé par sa venue (Brigitte= qui brise le gîte), soit sous entendune mission (Claire : faire la clarté ; Aurélia = qui apporte de l’or àsa famille). Il peut y avoir une combinaison de sens (Thérèse= « tu esune rose » et « se taire pour être à l’aise ».

On peut aussi regarder dans la famille les personnes qui ont porté lemême prénom que vous. Sans le savoir, nous payons les fautes de cetancêtre. C’est l’exemple de la fille aînée de la reine Victoria, reine deGrande Bretagne.

En effet, la reine Victoria d’Angleterre épousa en 1840 un allemand,Albert François qui fut naturalisé la même année. Albert Françoismourut à l’âge de 41 ans et ne fut jamais vraiment accepté par lepeuple anglais, il souffrait de cette mise à l’écart. Comme pour réparerinconsciemment cette situation, Victoria, la fille de la reine épousaégalement un allemand, l’empereur Frédéric III. On peut noterégalement que Victoria mourut la même année que sa mère, en 1901.Ce cas montre combien les ressentiments du père et de la mère ont unimpact sur leurs enfants et que ces enfants réparent sans le vouloir unpréjudice, une injustice. Il s’agit de prendre conscience de ces dettesafin de stopper des identifications aliénantes. Ainsi, nous pourronsnous dégager de cette emprise transgénérationnelle.

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Les Secrets de la LA PSYCHOGENEALOGIEddata.over-blog.com/xxxyyy/0/06/61/73/ebook-psychogenealogie.pdf · à des coups de foudre. Sa vie sentimentale suit la courbe d’un feu de