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Les sentiers manageois

Avec et le soutien et la collaboration de :

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Table des matières

Un peu d’histoire, de géographie et de folklore ................................................ 3

Vive la promenade à pied ! ............................................................................... 4

En parcourant les sentiers… .............................................................................. 6

Mais qu’est devenu Valère ? ............................................................................. 8

Le chemin de fer à Manage ............................................................................... 9

Le prieuré Saint-Nicolas .................................................................................... 9

La bataille de Fayt dite de Seneffe (1674) ....................................................... 10

La Chapelle du Dieu d’En-Bas .......................................................................... 14

Le ruisseau de Scailmont ................................................................................. 16

Les Mourettes ................................................................................................. 17

Le nom de Scailmont ....................................................................................... 17

La Fontaine Saint-Jean .................................................................................... 19

La Clarine ........................................................................................................ 19

L’asbl « Les Mourettes » ................................................................................. 20

Les joies de la marche à pied .......................................................................... 22

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Un peu d’histoire, de géographie et de folklore

L’entité manageoise résulte de la fusion, en 1977, des communes de Bois-d’Haine, Fayt-lez-Manage, La Hestre, qui avait elle-même fusionné avec Bellecourt dès 1971, et Manage, ancien hameau de Seneffe devenu autonome en 1880. La superficie frôle les 2.000 hectares pour plus de 23.000 habitants.

Notre contrée est habitée depuis des temps très reculés. Mais, son organisation en « villages » date de la période féodale et s’étend entre le Xe et le XIIIe siècle, par l’apparition de nombreuses seigneuries. Celles-ci dépendaient toutes du Comté du Hainaut, sauf les fiefs manageois qui étaient rattachés au Duché de Brabant.

Son évolution

Au cours des temps, de nombreuses troupes étrangères traversèrent la commune. La bataille de Fayt, dite de Seneffe, opposa en 1674 les troupes françaises de Louis XIV à une coalition d’Espagnols, de Hollandais, d’Impériaux germaniques. L’occupation française apporta des changements fondamentaux.

Dès le début des années 1800, les travaux de la terre firent place aux mines de charbon. L’industrie s’implante d’abord à Fayt. Les voies de communication deviennent performantes grâce au réseau de canaux et le développement du chemin de fer. Le XXe siècle est défini comme une suite de mutations. L’activité verrière est en plein essor en ce début de siècle et draine des populations venant s’établir à Manage. Dès les années 30, l’industrie verrière déclina et les petites entreprises à caractère artisanal disparurent. Depuis la fermeture, en février 2000, de la société anonyme Hainaut Cristal, où était pratiquée la technique du soufflage à la bouche, il n’existe plus de verrerie en activité à Manage.

La métallurgie conserva ses activités durant plusieurs décennies. Par ailleurs, les espaces agricoles diminuent progressivement au fur et à mesure que la population augmente. L’habitat social est donc, en pleine expansion et contribue à la construction des cités ouvrières après la guerre 1940-1945. Après cette période, suite à la fermeture d’importantes usines, la population fut contrainte à une émigration afin de trouver du travail. Les villages se transforment en des lieux de résidence dépourvus d’une activité économique favorisant l’emploi. Depuis la fusion des communes, Bois-d’Haine, Fayt, Bellecourt, La Hestre et Manage ne forment plus qu’une seule entité. Actuellement, plusieurs zonings regroupent des moyennes et petites entreprises et quelques commerces florissants sans compter les activités de services.

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Jumelage

La commune de Manage est jumelée avec deux municipalités françaises : Landrecies, dans le département du Nord, et Saint-Laurent-Médoc dans la Gironde et une commune italienne : Bevagna.

Vive la promenade à pied !

Pourquoi va-t-on se promener ? Pour se faire plaisir… Rien ne vous y pousse, ne vous y contraint si ce n’est que le désir d’un bien-être profond. Le temps météorologique peut influer mais, pour le véritable amateur de cette rencontre avec lui-même et son environnement, celui qui a décidé de s’oxygéner, il importe peu. D’abord, il s’habille comme il l’entend pour être à l’aise tout en songeant à son parcours, à moins qu’il ne se laisse guider par son inspiration du moment. Prêt, il part. Tout de suite, c’est la sensation de liberté qui l’envahit, non pas la liberté dont on parle et dont on se demande où elle est ; mais celle que chacun a, à l’intérieur de soi, la vraie, celle qui porte au bonheur.

On marche. Parfois, on regarde peu le paysage tout absorbé par un reliquat de pensées tenaces. Puis, petit à petit, on se détend et on peut voir ce que l’on n'avait jamais regardé, s’émerveiller du phénomène de la découverte. Ou bien, on discute de choses et d’autres ; l’échange est alors souverain. Ou encore, au terme de la promenade, vu sous un autre angle, on entrevoit une solution à un problème qui vous était posé.

Se promener, c’est mettre un pied devant l’autre et avancer, c’est donner un rythme à son corps ; il vous remerciera pour cette musique. La promenade, c’est le loisir gratuit qui colore les joues et plaît aux enfants de tous les âges. Bénéfique aux personnes stressées, aux tristes comme aux boute-en-train, à tout le monde.

Nous avons la chance d’avoir à notre disposition un peu de campagne dans notre entité, usons donc de notre privilège en

fréquentant nos sentiers manageois pour notre joie et notre vitalité.

Marie-Christine HIGUET

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Le Circuit

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En parcourant les sentiers…

Commentaires sur le patrimoine manageois

La Cité du Marais et l’Étang Valère

Il s’appelait Hector Servais mais c’est son surnom Valère, qui fut donné, par la population manageoise, à l’étang qu’il creusa de ses mains durant la dernière guerre. Cet écologiste avant l’heure, amoureux de pêche et de nature, avait choisi cet endroit, à proximité du bois de Scailmont, tout à la fois, isolé, calme et pittoresque pour se consacrer à ses passions et y convier ses amis.

L’humidité du sol entretenue par plusieurs petits ruisseaux prédestinait en quelque sorte, ce lieu à sa future destinée.

Pourtant, peu d’éléments, viennent conforter une thèse parfois émise selon laquelle ce terrain était autrefois occupé par un des étangs du Prieuré Saint-Nicolas. Certain, par contre, est le fait qu’à la fin du XVIIIe siècle, on désignait cette parcelle d’une contenance

d’à peu près un hectare, sous le vocable de « pré à sangsues » et qu’elle appartenait à une famille faytoise du nom de Grard, propriétaire d’une ferme sur la place. À l’époque, elle s’étendait à la lisière du bois de Saint-Nicolas, qui couvrait le versant de la colline vers Fayt. Non loin de là, aboutissait le long chenal du moulin à eau de Scailmont, alimenté par le ruisseau du même nom et d’autres petits cours d’eau de la vallée.

Les conséquences de la Révolution française vont profondément remodeler le paysage et redessiner le réseau de sentiers reliant les villages et hameaux de Manage, Longsart, Bellecourt et Fayt, peuplés tout au plus de quelques centaines d’habitants. Le bois de Saint-Nicolas fut transformé en terres cultivables. Sur sa prairie sans doute trop humide pour être de bonne qualité, le fermier Grard planta de nombreux arbres. À sa mort, en 1840, elle s’était muée en un véritable

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bosquet qu’acheta l’industriel faytois Émile Dupont. Quarante années plus tard, à la faillite de ses usines, tout le patrimoine de cette célèbre famille fut mis en vente et le pré à sangsues fut acquis par une autre célébrité locale, Adrien-Apollinaire Bougard, le premier maître-verrier de Manage.

Les héritiers Bougard se défirent de leur bien en 1908, sans que celui-ci ait apparemment changé de nature depuis des décennies. Sur un terrain tout proche, le nouveau propriétaire des lieux, Camille Tilman, tanneur à Fayt, éleva une tannerie qui connut une certaine prospérité pendant la première guerre mondiale. Après la mort de leurs parents, les enfants Tilman mirent le bien en vente. Il devint, en 1930, propriété d’une fabrique d’allumettes de la capitale qui s’en défit sept ans plus tard, au profit de Jules Trigalez. Cet employé de Saint-Vaast avait deux filles dont l’une épousa Émile Servais, instituteur communal à Fayt et cousin d’Hector Valère.

Lorsqu’elles héritèrent de la propriété de leur père, en 1940, elles s’en débarrassèrent aussitôt. La maîtresse des lieux devint alors la mère de Valère, Rosalie Rassart. En 1945, elle en fit don à son fils.

À cette époque, le terrain avait été défriché à grand peine et l’étang creusé. Valère établit également sa demeure sur la parcelle voisine. Il construisit aussi sur la rive, un petit

bâtiment servant aux pêcheurs qui vinrent désormais nombreux, se livrer à leur sport favori. Aux dires de beaucoup, Valère exploitait son domaine avec compétence et veillait à la qualité des eaux et au réapprovisionnement régulier en poissons.

Vers le début des années 60, devenu sexagénaire et de santé de plus en plus précaire, il fut contraint de délaisser progressivement ses activités.

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À ce moment, l’administration communale de Manage s’intéressa au site et finit par l’acquérir, en mars 1968.

Miné par la maladie, Valère se retira à Bellecourt l’année suivante et mourut à la clinique de La Hestre, le 31 mai 1973, à l’âge de 75 ans. Reporté à plusieurs reprises depuis la fusion des communes, l’aménagement des lieux a été intégré dans une vaste perspective de mise en valeur du patrimoine naturel de la commune.

Joseph STRALE Commission d’Histoire de l’Entité manageoise

Mais qu’est devenu Valère ?

La nature, maîtresse après l’homme, a repris ses droits. Elle y a peint un écrin de verdure aux essences diverses. Les plantes aquatiques rivalisent de beauté. Elles poussent nombreuses offrant une part de leurs semences aux myriades d’oiseaux qui s’en nourrissent avant que d’autres tombent à l’eau pour renaître. Des arbustes et des

arbres déjà grands encadrent le site comme des guetteurs : ils protègent l’écrin des vents et y projettent sous le soleil des ombres bienfaisantes et propices au repos du gibier ou des promeneurs.

En mai et juin, les fleurs multicolores de printemps encerclent l’endroit. L’iris des marais ponctue le vert tendre des jeunes pousses de son jaune vif. Le miroir de l’eau reflète le soleil sous les feuilles et ajoute à la clarté du lieu des jeux de lumières insolites, géométriques tremblant au gré du vent qui ride l’étang. Un bourdonnement dû aux travaux des insectes domine le bruissement du feuillage sous la brise. Parfois un canard colvert prend son envol entraînant avec lui d’autres hôtes effrayés.

Tout semble si paisible. Pourtant, ici, tout vit, tout meurt. Tout change au rythme des saisons et du temps qui passent. Tout se renouvelle à la recherche constante d’un équilibre.

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La beauté et la sagesse de la nature inspirent la joie de vivre quand l’horloge, là-bas, s’arrête… Un court instant.

Willy DEBRUYNE

Le chemin de fer à Manage

Le chemin de fer fut un maillon indispensable pour permettre l’exportation de la production de l’industrie du verre qui fut à la base de l’essor industriel de Manage dès 1853. (Verrerie Bougard). L’itinéraire n’était cependant pas encore définitif puisqu’il fut infléchi vers le sud pour toucher Charleroi, à la demande de la Chambre de commerce de la ville et desservit Manage au lieu de Feluy, pour répondre aux pressions venant des maîtres charbonniers du Centre, en particulier d’Abel Warocqué.

Lors de la construction de l’autoroute de Wallonie (1972), le paysage campagnard de Manage fut profondément bouleversé et scindé en deux parties. Un immense remblai fut érigé pour permettre à l’autoroute de garder une certaine horizontalité et de construire des ponts qui enjambent les routes plus anciennes.

La ligne de chemin de fer Braine-le-Comte / Charleroi actuelle a été électrifiée en mai 1979.

Le prieuré Saint-Nicolas

L’histoire du Prieuré Saint-Nicolas débute avec celle d’une petite église fondée en cet endroit sans doute à l’initiative du premier abbé de Bonne-Espérance, vers 1131. Elle est attestée par un document datant de cette année-là qui vit aussi sa consécration à sainte Marie et à saint Nicolas, par l’Évêque de Cambrai. Il semble que ladite église, avec les bois et terres en dépendant, passèrent sous la juridiction de l’abbaye de Bonne-Espérance vers 1166. Lors de la fondation de la chapelle érigée sur son fief, Gilles de Sart, seigneur de Fayt, plaça l’édifice sous la même autorité, la messe y étant dite par un religieux résidant obligatoirement au prieuré (1253). Des bâtiments supplémentaires furent construits à proximité de la chapelle Saint-Nicolas, vraisemblablement au cours de la seconde moitié du XVe siècle.

Ils consistaient en une maison et une ferme. Ils furent incendiés en 1554 par les troupes de Henri II, roi de France, et reconstruits par la suite. Le 11 août 1674, ils furent l’enjeu de

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la troisième phase de la bataille dite de Seneffe qui opposa les Français à une coalition d’Espagnols, de Hollandais et de Prussiens. Le « Prieuré » subit une nouvelle restauration-reconstruction vers 1750 qui lui donna, selon toute probabilité, l’aspect que montrent les cartes postales du début de ce siècle. Il resta en possession de l’abbaye jusqu’en 1796, date de sa saisie par l’État français et de sa vente comme bien national.

À ce moment, la « maîtrise » de Saint-Nicolas comptait 28 hectares de bois et 38 bonniers de cultures qui furent annexés administrativement à la commune de Seneffe. Les bâtiments abritèrent la gendarmerie de ce village jusqu’en 1903.

La pierre désormais scellée dans l’entrée du Centre culturel du Scailmont figure les armoiries d’un abbé de Bonne-Espérance qui occupa le siège abbatial de 1752 à 1772 et qui dépensa

de fortes sommes au bénéfice du prieuré. À noter par ailleurs, que cette appellation est impropre puisqu’elle est réservée à un établissement réunissant plusieurs religieux sous l’autorité d’un prieur, alors qu’à Saint-Nicolas, il n’y eut jamais un seul moine résidant. C’est pourquoi on lui préfère le terme de « maîtrise ».

Quoiqu’il en soit, le « prieuré » est réduit aujourd’hui à l’état de ruine.

D’après « La Maîtrise de Saint-Nicolas-au-Bois, à Manage »

Alphonse GOSSERIES - 1904

La bataille de Fayt dite de Seneffe (1674)

En 1674, se déroula sur le territoire de Fayt une grande bataille, constituant un épisode des guerres sanglantes que le roi de France, Louis XIV mena contre ses voisins alliés : Les Espagnols, les Hollandais, les Autrichiens,…

En ce moment, notre pays appartenait à l’Espagne, c’est pourquoi une partie de ces campagnes se déroula en Belgique. Commandée par le plus fameux capitaine de l’époque : Louis de Bourbon, Prince de Condé, l’armée française avait remporté avant 1674 de brillantes victoires à Rocroi, Fribourg, Nordlingen et Lens, mais ces succès n’avaient pas refroidi l’ardeur au combat des alliés, ni calmé la soif de victoires des troupes du Roi-Soleil. Voilà pourquoi les deux armées se retrouvèrent face à face le 11 août 1674.

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Louis de Bourbon, Prince de Condé

Si le combat porte depuis le nom de bataille de Seneffe, le plus fort de l’action ne s’en déroula pas moins sur le territoire de Fayt, ainsi qu’en témoigne le plan publié par le chevalier de Beauraing et de nombreux débris militaires découverts par la suite dans notre commune.

Les Armées

L’armée des Alliés, Espagnols, Hollandais, Autrichiens et Allemands, était forte de 65.000 hommes, campés sur Nivelles, Feluy et Arquennes. Elle était sous les ordres du jeune Stathouder de Hollande : le prince d’Orange qui devint plus tard roi d’Angleterre. L’armée française commandée par le Grand Condé était retranchée derrière le Piéton. Elle était inférieure en nombre d’environ 20.000 hommes.

Premiers engagements

Le prince d’Orange connaissant l’infériorité numérique des Français tente, au cours des journées des 8 et 9 août, de les faire sortir de leurs positions. Il s’avance jusqu’à Seneffe, mais Condé flairant la manœuvre se contient sur ses retranchements. Voyant qu’il ne pourra le déloger, il décide de lever son camp et de se diriger sur la Champagne par les routes de Binche et de Mariemont. Le 11 août, le général français qui avait fait observer la manœuvre des alliés, voyant qu’ils étaient obligés d’emprunter les routes étroites, peu praticables et bordées de haies, décide sur le champs de profiter de leur dispersion pour les attaquer. Il lance le colonel de Saint-Clair sur leur avant-garde dans les plaines de Jolimont, tandis que le comte de Montal fonce sur l’arrière-garde et une partie du gros des troupes, qui, désemparées, se réfugient dans Seneffe où elles sont taillées en pièces. Ce succès rapide et efficace ne coûte que 100 hommes aux Français, tandis que les Alliés laissent plus de 3.000 morts et de nombreux prisonniers parmi lesquels le jeune prince Maurice de Nassau. Condé sentant son avantage, fait alors avancer toute l’armée française. Il lance sur le prieuré Saint-Nicolas la cavalerie du Chevalier de Fauville, mais cette première charge pourtant impétueuse échoue. Le généralissime rallie alors ses cavaliers et à la tête des escadrons, il emporte le Prieuré de Saint-Nicolas. L’infanterie espagnole est heureusement sauvée du massacre par une habile manœuvre de son chef, le général d’Alwa, qui se réfugie dans le village de Fayt. Au cours de ces premiers engagements qui avaient duré de dix heures du matin jusqu’à deux heures de l’après-midi, la panique s’était emparée d’une partie des troupes alliées

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qui avaient déjà pris la fuite, des cavaliers enfuis jusqu’à Bruxelles y avaient déjà annoncé la victoire des Français.

La bataille – Préparatifs

Cependant le prince d’Orange ne se laissa pas abattre par ce rapide succès ennemi. Il sent que le Condé va l’attaquer avec l’armée entière. Aussi, il groupe ses troupes dans Fayt, qui avec son église et son château féodal, forme un point stratégique de première valeur. Il place de l’infanterie autour de l’Escaille et du Marais et dans le ravin derrière le château, vers la Jolie Cense. Il est protégé sur sa droite par le bois dit « Tête de l’Haye du Roeulx » et sur sa gauche par le bois de Scailmont et les prairies marécageuses où le ruisseau du même nom prend sa source. À chaque débouché, il installe l’artillerie, tandis qu’il fait masser sa nombreuse cavalerie sur la plaine dominant le village derrière le marais de l’église. Condé qui voit enfin arriver le gros de ses troupes fraîches, place sa gauche sous le commandement du duc de Luxembourg avec mission d’attaquer le front qui s’étend de la « Haye du Roeulx » jusqu’à l’Escaille, tandis que sa droite, sous les ordres du duc de Maroilles dirigea ses efforts sur le village, le marais et l’église.

Le Combat

Les Français attaquent d’abord le village, mais les Alliés, bien retranchés, résistent vaillamment. Condé fait alors donner l’assaut contre l’infanterie alliée qui occupe le ravin, il parvient après une charge fougueuse à l’en déloger. Mais le prince d’Orange tient à ce point stratégique important et aussitôt ordonne au comte de Chavagnac de contre-attaquer. Celui-ci lance ses escadrons et reprend la position aux Français. Plusieurs tentatives, opérées par ceux-ci au cours de la journée, pour reprendre le ravin restèrent infructueuses. Ces différents assauts coûtèrent beaucoup aux Français sur qui une batterie de six pièces tirait sans discontinuer. La bataille devint alors générale, Condé fait attaquer furieusement partout et les Alliés résistent à ses efforts. Sur chaque point du champ de bataille, de la « Haye du Roeulx » au marais en passant par l’Escaille, c’est un horrible carnage d’hommes et de chevaux qui ne finira que dans la nuit, quand l’obscurité empêchera le combat et que les deux partis épuisés se coucheront, les armes à la main, sur leurs positions respectives.

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La bravoure et l’acharnement déployés de part et d’autre peuvent se juger par le bilan funèbre de la journée, de chaque côté plus de 14.000 morts et de nombreux blessés. Parmi le corps des officiers, jamais combat n’avait fait plus de ravages. Du côté des Alliés, le marquis d’Assendor (Espagnol) tomba mort après avoir été blessé sept fois. Le comte de Waldeck (Hollandais), seul au milieu d’un groupe d’ennemis reçut deux blessures et parvint à s’échapper après avoir tué deux soldats qui s’emparaient de lui. Le vieux prince de Nassau, oncle de celui qui avait été fait prisonnier dans Seneffe le matin, se comporta vaillamment malgré ses 75 ans. Le prince de Lorraine fut mis hors de combat par une blessure à la tête. Le prince d’Orange eut plusieurs chevaux tués sous lui et un capitaine qui voulait le garantir d’un coup de feu fut gravement blessé. Chez les Français, le marquis de Beauveau fut blessé aux deux mains et à la tête. Le marquis de Villars reçut une blessure à la cuisse mais ne cessa jamais de se battre. Beaucoup d’officiers furent tués ou blessés. Condé lui-même eut trois chevaux abattus sous lui. L’acharnement ne cessa qu’avec la nuit, le généralissime français après avoir renvoyé sa cavalerie au camp de Piéton, s’endormit parmi ses hommes au pied d’une haie de la Basse-Hestre : l’Épine du Prince. Pendant la nuit, une explosion formidable déclencha le tumulte dans les deux camps, on s’aperçut de chaque côté que l’on n’attaquait point et l’on se remit au bivouac jusqu’à la pointe du jour. Mais avant l’aurore et en silence, les Alliés quittèrent leurs positions.

Après

Les deux parties s’attribuèrent également la victoire, et si par le nombre des morts (14.000 pour chacun), la comparaison n’est guère possible, on peut néanmoins l’établir pour d’autres résultats : les Alliés ne signalent que trois étendards aux Français, tandis que ceux-ci leur avaient enlevé 107 étendards et drapeaux, 200 chariots de voyage, 300 pontons et 300.000 écus destinés à payer les armées. Ils avaient fait en outre plus de 3.500 prisonniers parmi lesquels quatre Princes de l’Empire. À Vienne, à Madrid, à La Haye, à Bruxelles comme à Paris, on célébra la victoire par des fêtes grandioses. Un an plus tard, en 1675, avant de recommencer la guerre, Louis XIV vint visiter le champ de bataille où tant d’hommes avaient trouvé la mort.

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D’après : Histoire de la Campagne de M. le Prince de Condé en Flandres par le Chevalier de Beauraing ; Idem, par d’Aguesseau ; Histoire de Hollande, Paris .1701; La Bataille de Seneffe en 1674, Leyde 1747 ; une page d’Histoire de Charleroi, par Isaac.

D’après Louis DESMET et Ernest HAUCOTTE

La Chapelle du Dieu d’En-Bas

Origine

On trouve sur le territoire de Bellecourt la chapelle du Bon Dieu de Pitié, mieux connue sous l’appellation wallonne èl tchaplète du Dî. Elle est située en face de la cince du Dî, en bordure du chemin du Dî, et dans le voisinage du ri du Dî. Étant donné que le tchèmin du Dî descend en pente douce vers la chapelle, celle-ci est aussi appelée èl Bon Dieû d’in bas.

Le Dieu d’en-Bas

Le Christ de « pitié » en pierre, assis au calvaire, est un Dieu offert à la compassion des fidèles. Très courant au moyen-âge, il représente la « passion ». Le manque de repères chronologiques d’une part et la longue persistance des types gothiques d’autre part, rendent tout classement malaisé. Le Christ de la chapelle du Dieu d’En Bas a la particularité de ne pas avoir de bras. Le Ministère de la Culture française, Institut royal du patrimoine artistique, a daté dans son répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique la statue : « Christ de pitié, XVIe siècle, gothique, pierre d’Avesne polychrome, hauteur 124 cm » et la chapelle « Edicule en briques datant du

XIXe siècle. Signalons sous l’entrée grillagée une pierre commémorative de style gothique fort dégradée ».

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On peut évoquer l’hypothèse que le bâtiment répertorié du XIXe siècle, aurait été construit au moment où le 7 février 1882 meurt accidentellement Oscar-Ghislain Meurs, âgé de deux ans, écrasé par la roue d’un chariot dans la cour de la ferme. La chapelle ne figure pas sur le plan du Comte Ferraris vers 1780, ni sur le plan cadastral de 1860, dit plan Popp. Par contre, on en fait mention en 1560 : la ferme du Dieu d’en Bas était dénommée à ce moment « Cense du Dieu de la pitié » et le bâtiment s’appelait « es arphay (les orphelins) » – en 1787 cense du Dieu d’embas – ces noms étant antérieurs à la construction actuelle, on pourrait avancer l’hypothèse que le Christ en pitié faisait partie d’une construction plus ancienne probablement encastrée dans le mur de la ferme du même nom, chose courante au moyen-âge.

Les légendes

Le Christ qui se trouve dans la niche grillagée n’a pas de bras ; c’est la raison pour laquelle on le nomme èl Bon Dieu sans bras.

Selon une légende locale, un charretier passant tous les jours devant la chapelle trouvait des œufs entre les racines des trois tilleuls qui flanquent cet édifice religieux. Or, un jour, l’homme ne trouva pas d’œuf. Il invectiva le Christ en ces termes : « C’est bî seûr vous qui a volè les-ûs : èt bîn mètnant, vos n’les pèrdrèz pus jamés !!! ». Il prit un bâton sur le sol et brisa les bras de la statue à coups de gourdin. Peu de temps après, le charretier tomba en bas d’un tombereau, ou d’un char, et les roues du véhicule passèrent sur ses bras qui furent arrachés.

On dit aussi que c’est le valet de ferme qui aurait brisé les bras du Christ dans un mouvement de colère. Quelques temps après, ce valet conduisait un attelage de plusieurs chevaux qui par caprice, sans doute, refusèrent d’avancer. L’homme en colère, se mit à crier et à fouetter les chevaux qui s’emballèrent et le renversèrent sur le sol. On le releva avec les bras atrocement fracturés et mutilés.

Lors de la bataille de Seneffe, le 11 août 1674, on se battit sur le territoire de notre commune et plusieurs fermes furent incendiées. La bataille fut sanglante.

La mémoire populaire avance qu’il se peut que la mutilation du Bon Dieu d’En Bas serait un acte de vandalisme posé par la soldatesque de ces armées.

D’après Colette et Christian VANDERSTOKEN Membres de la CHEM

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Le ruisseau de Scailmont

La promenade dans la « douce vallée » du ruisseau de Scailmont offre des paysages variés emplis de poésie… Tantôt, vous progressez dans des prés arborés aux herbes odorantes et colorées. Tantôt, vous traversez des espaces agricoles dégagés offrant des horizons plus vastes et diffus à votre regard curieux et émerveillé. Parfois, vous pénétrez dans l’intimité d’un sous-bois où les parfums des champignons se mêlent aux senteurs des saisons. Le sentier « de Scailmont » ou « Bassesse » relie la Basse-Hestre à Manage en longeant le chantant ruisseau de Scailmont aussi appelé « Ri du Dî » qui héberge la grenouille et la menthe aquatique… Le troglodyte mignon, la bergeronnette des ruisseaux, le rouge-queue et bien d’autres petits animaux dont on parle souvent sans jamais les avoir aperçus sont les hôtes des berges généreusement chargées d’une végétation diversifiée et protectrice. Le sentier peu usité serpente parallèlement au ruisseau.

Il a perdu son rôle de liaison entre les deux villages. Il a oublié qu’il fut le chemin du travail des ouvriers verriers qui se rendaient à Manage. Il se rappelle à peine que le « Bon Dieu sans bras », le « Dî » dans sa chapelle grillagée, à cent mètres de son lit, lui donna son surnom chargé d’un certain mystère.

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Il a renié le poète qui nomma « Mont des Escailles » ou « Scailmont » le mont boisé duquel le ruisseau plus puissant là-bas arrache les écailles d’huîtres fossilisées en érodant sa terre sablonneuse, vestige géologique. Marchez sur lui promeneurs ! Que vos pas fassent revivre ce « bon sentier » chargé d’histoire. Des cris joyeux d’enfants y résonnent encore et vous y invitent. La beauté, la joie, la vie s’y cachent. Et qui sait, comme dans le champ du « Laboureur » tout proche, un trésor est peut-être caché dedans.

Willy DEBRUYNE

Les Mourettes

Le petit ensemble de maisons et les terres qui les entourent s’appellent « Les Mourettes » diminutif de « moure » en ancien français. (« Moer » = marais en néerlandais) Ce lieu-dit est situé à Manage entre le bois de Scailmont et la ferme du Dieu d’en Bas en bordure de la rue de Bellecourt. En cet endroit abondent les sources. L’endroit, vers 1935, fut appelé « Les Amourettes ». Cette interprétation était due au fait que trois jeunes demoiselles qui habitaient le site étaient fréquentées par des jeunes gens des alentours qui venaient leur conter « fleurette ».

Le nom de Scailmont

1. D’après la commission de Toponymie des Gaules instituée par Napoléon 1er, l’origine de « Scailmont » aurait une base pré-indo-européenne. Cette base serait KAR/A – KAL/A qui, soumise à l’étude, signifiait PIERRE. Beaucoup plus tard, cette appellation aurait désigné un abri, une forteresse, une habitation ou un ensemble d’habitations. Le vieux mot gothique KALIA – KALJA, signifie TUILLE Au regard de ce qui précède, on pourrait admettre que Scailmont a été, dans les temps anciens, le domaine d’un couvreur d’ardoises ou le siège d’une industrie de la tuile ou de carreaux en terre cuite. L’endroit s’y prêtait : bois, eau courante et sol argileux aux alentours. 2. D’après l’essai de toponymie des communes par J.F. Brigode et P. Vanbellingen (1971 – 1972), Scaillemont (1358), Scaingremont (1359), Escaillemont (1398), Scaignemont (1436),

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Schaillemont (1437), Scailmont, Scallemont (1439), Scailmont (1543). (e)scaye signifie ardoise. D’autres auteurs considèrent l’explication « Mont aux ardoises » comme sans valeur. Ils voient dans la première syllabe du mot un radical germanique de nom de personne tel que CZE. Quant au suffixe « mont », ils le considèrent dans le sens de domaine. Scailmont signifierait ainsi le domaine d’un homme dénommé par la partie antérieure du mot. 3. Le nom de Scailmont désigne avant tout le mont sur lequel persiste le bois de Scailmont éventré par l’autoroute. Le nom de Scailmont se perd dans la nuit des temps. En tout cas, la preuve est établie par des vestiges retrouvés que l’endroit fut habité par l’homme préhistorique, les Nerviens, les Romains. La « Terre de Scailmont » est très vieille et mention en est faite dès le XIIe siècle dans des documents du duc de Brabant. Elle devint seigneurie dans la première moitié du XVIIe siècle et fut agrandie de la seigneurie de Bois et Ménage (Manage) à la même époque. Il n’est peut-être pas nécessaire d’avoir recours aux avis souvent contradictoires des historiens quant à l’origine du mot Scailmont. Pour le promeneur, il est très simple d’en trouver la source. Il suffit de se rendre aux abords du bois après une averse, lorsque le soleil fait briller les gouttes d’eau restées suspendues aux branches ou aux feuilles, pour y découvrir les petits ravinements creusés dans le sol par l’eau de ruissellement : des écailles d’huîtres. Des dizaines d’écailles d’huîtres fossiles nous rappelant que la mer couvrait notre village il y a des millions d’années. Il est très probable que des promeneurs du moyen-âge, peut-être d’avant, qui découvrirent ce petit mont truffé d’écailles l’appelèrent « Mont des Ecailles », « Scailmont », guidés par leur étonnement et leur bon sens.

Scailmont a donné son nom :

- Au château de Scailmont disparu - A la ferme de Scailmont persiste - Au moulin (à eau) de Scailmont disparu - A la Drève de Scailmont tracé persiste - Au ruisseau de Scailmont persiste - A l’avenue de Scailmont persiste - A la verrerie de Scailmont Hainaut Cristal disparue

Notes de Monsieur Willy DEBRUYNE

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La Fontaine Saint-Jean

La nappe aquifère qui donne naissance à cette source s’étend sous toute la partie méridionale de Bellecourt, en particulier sous la place, lieu-dit autrefois « Le Marais ». Si l’on écoute les anciens du village, jamais on a vu la source se tarir. Ce site public arboré constitue un des espaces verts les plus agréables de la commune et est agrémenté d’une magnifique mare.

La Clarine

Le projet au quotidien

L’association accueille chaque jour une trentaine de « fermiers » au sein d’un centre de jour pour personnes handicapées mentales adultes (« Ferme de la Clarine »), centre dont l’originalité est d’exercer l’ensemble de ses activités dans un environnement fermier. Culture, maraîchage,

petit élevage mais aussi retraitement de certaines ressources de la ferme en produits de consommation (atelier - traiteur) et vente sur les marchés locaux et dans leur « épicerie » de la ferme, font le quotidien des personnes handicapées au centre de jour. Depuis l’origine, l’insertion de la personne handicapée dans le milieu social local guide fondamentalement le projet pédagogique de la Clarine et se traduit par la participation active à de nombreuses initiatives à l’intention de la population environnante : marchés, stages à la ferme, accueil régulier d’écoles, de touristes et même d’entreprises,… Ces initiatives ont bien sûr pour but de renforcer la logique d’intégration des « fermiers » en les associant quotidiennement à la vie locale et en attirant un grand nombre de visiteurs à

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la ferme. Infos : Mr Claude FLORIVAL, Directeur Rue Dieu d'En Bas, 44 - 7170 MANAGE Tél. : 064 57 01 38

L’asbl « Les Mourettes »

Nichée dans la campagne de Fayt-lez-Manage depuis 1997, cette asbl accueille des personnes handicapées, autistes ou en rupture dans son centre équestre. Elle leur apporte bien-être et soutien grâce à la zoothérapie. Infos : Mr Franco TILS, Les Mourettes, 4 - 7170 MANAGE Tél. : 0494 506 866

Quelques plantes aquatiques, des rives et des marais

Cirse des marais, Prêle des marais, Grande Prêle, Iris jaune, Reine-des-prés, Jonc épars, Lotier des fanges, Renoncule scélérate, Épiaire des marais, Collitriche, Lycope, Menthe aquatique, Bardane, Millepertuis,…

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Quelques oiseaux observés sur le site des Étangs Valère

117 espèces d’oiseaux de passage ou nicheurs ont été recensés sur le site. Quelques noms :

Héron cendré, Canard colvert, Buse variable, Épervier d’Europe, Faucon crécerelle, Perdrix, Poule d’eau, Tourterelle turque, Coucou gris, Chevêche d’Athéna, Hibou moyen-duc, Martin-pêcheur, Pic vert, Pic épeiche, Alouette des champs, Hirondelle de fenêtre, Hirondelle rustique, Rouge-gorge, Troglodyde mignon, Accenteur mouchet, Bergeronnette grise, Bergeronnette

des ruisseaux, Bruant des roseaux, foulque, merle à plastron, rouge-queue,…

Quelques fleurs et arbres

Anémone sylvie, Jacinthe des bois, Cerfeuil penché, Plantin lancéolé, Géranium herbe à Robert, ficaire, Sauge des prés, Saule, Aulne, Peuplier, Chêne, Érable, Sureau noir, Noisetier, Hêtre, Frêne, Charme, Bouleau, Robinier, Sorbier, Châtaignier,…

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Les joies de la marche à pied

oisir pour tous njeu collectif pour une qualité de vie et un maintien du patrimoine ource des connaissances de notre environnement eunesse du cœur et du corps rfèvre de la bonne humeur et de la santé ncursion dans la nature profonde merveillement des cinq sens aiguisés ensation immense de la liberté étours charmants au-delà des regards vasion loin de la ville et de l’automobile ecture vivante des sciences naturelles ntre de l’histoire et de la géographie qui nous interpelle ieux-vivre dans le milieu que nous visitons ssociation de la découverte, de l’effort et du plaisir ythme individuel qui permet la réflexion hemin des prés, chemin des bois, chemins retrouvés aut lieu de la rencontre des générations et des conversations ndurance, performance ou un zeste de nonchalance ctivité de vacances ou escapade journalière eintures changeantes au rythme des saisons mpressions nouvelles pour l’artiste en recherche motion du poète, sensation de bien-être et du « beau » écouvrez les sentiers à Manage et…

Les joies de la marche à pied

Willy DEBRUYNE

L E S

J O I E S

D E

L A

M A R C H E

A

P I E D

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Quiz

1. En quelle année fut construite l’autoroute de Wallonie ?

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2. Qu’est-ce que le plan Popp ?

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3. Qu’est est le surnom d’Hector Servais ?

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4. Combien d’oiseaux ont été recensés sur le site des Étangs Valère ?

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5. Où doit-on se rendre pour consommer des produits locaux ?

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6. Quelle est l’origine du mot « Mourettes » ?

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7. Quel personnage célèbre meurt à « l’Épine du Prince » ?

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8. Le sentier de Scailmont relie deux villages. Lesquels ?

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9. Quelles civilisations habitèrent le site du Scailmont ?

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10. Manage est jumelée avec deux municipalités françaises. Lesquelles ?.

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PCDNews - Tous droits réservés-2015 Rédaction : Willy DEBRUYNE et

Marie-Christine HIGUET 064 518 362

Éditeur responsable : David Gelay - Échevin du Cadre de Vie

et Président du PCDN N’oubliez pas ! Je suis recyclable.

Réponse au jeu-concours du PCDNews n° 56 (remis le / / )

Pour être valable, le bulletin doit nous parvenir avant le 01/01/2016

Entourez votre village

Bois d’H/Bel/Fayt/ Man.

La H/Longsart.

Nom / Prénom ………………………………………………………………………………………...

Rue ……………………………………………………………………………………………..N° ……….